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Administration des SBGD relationnels

YOSSA NGUEKAM Christian

Institut Supérieur Ngoualem


1ème année BTS Semestre 2
Chapitre 1
Introduction aux Bases de données
I. Introduction
I.1 Exemple de données à manipuler
La gestion des ressources humaines d’une
société.

On a besoin de la liste des employés.

Employés en changement permanent :


 Nouveau recrutement,
 départ (retraite, démission,…)
 changement de poste,
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Pour chaque employé : on a besoin
d’enregistrer certaines informations

 le nom et prénom,
 le sexe,
 la date de naissance,
 l'adresse,
 la date de recrutement,
 la fonction dans l'entreprise,
 N° d’immatriculation ...
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Ces informations sont :

 consultées plusieurs fois,

 modifiées si nécessaire

 Ajout et suppression

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Entreprise

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 d’où la nécessité d’avoir un système de
stockage des données.

Différents manières ont été développées pour


le stockage :

A- avant l’ère informatique


Le tri manuellement,
plus le volume des données croît plus la
gestion manuelle devient difficile vue la
masse et la complexité des données.
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B - L’ère informatique
Utilisation des fichiers informatiques pour
stocker les informations;

mais l’utilisation de fichiers impose :


à l'utilisateur de connaître l’arborescence
des fichiers afin de pouvoir accéder aux
informations dont il a besoin,

d'écrire des programmes pour pouvoir


effectivement manipuler ces informations.
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On a donc recherché des solutions tenant compte à la fois
des désirs des utilisateurs et des progrès techniques. Cette
recherche a abouti au concept de base de données.

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II. Base de Données
II.1 Définition :
Une base de données BD, (database DB) est
un ensemble de données, stocké de façon :
 Exhaustif : la base contient toutes les
informations requises pour le service que l'on
en attend ;
 non redondant : la même information n'est
présente qu'une seule fois (pas de doublons).
 Structuré : les données ont des structures
bien définies. 1ère année BTS Semestre 1

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Remarques :  Ces données doivent pouvoir
être utilisées par des utilisateurs différents.
Ainsi, la notion de base de données est
généralement couplée à celle de réseau.

 On parle généralement de Système


d'Information pour désigner toute la
structure regroupant les moyens mis en
place pour pouvoir partager des données.

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II-2 Utilité d'une base de données
Une base de données permet de mettre
des données à la disposition des
utilisateurs pour :
 une consultation,
 une saisie
ou bien
 une mise à jour,
tout en s'assurant des droits accordés aux
utilisateurs.
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Une base de données peut être locale, c'est-à-
dire utilisable sur une machine par un
utilisateur,
ou bien
répartie, c'est-à-dire que les informations sont
stockées sur des machines distantes et
accessibles par réseau et par plusieurs
personnes.

Exemple : la réservation des billets d’avions.


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L'avantage majeur de l'utilisation de
bases de données est la possibilité de
pouvoir être accédées par plusieurs
utilisateurs simultanément.

Il existe des bases de données de toutes tailles,


depuis les plus modestes :
…. une liste des numéros de téléphone utilisée
par une seule personne,
jusqu'aux plus grandes :
…. la base des données commerciales d'une
société à activités multiples, avec des Géga
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octets de données. YOSSA NGUEKAM Christian 14


On reprend l’exemple de la société :
Pour éviter les problèmes de la redondance et
construire une base de données bien structurée et
facilement modifiée, il faut créer deux tableaux :

1- tableau : Produit

Et

2- Tableau : Fournisseurs

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III- La gestion des bases de
données
III-1 Système de gestion des bases de
données (SGBD)

Le contrôle des données et des


utilisateurs, se fait grâce à un système
de gestion appelé : système de gestion
de bases de données, SGBD
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(Database management system DBMS).

Le SGBD est un ensemble de services


(applications, logicielles) permettant de
gérer les bases de données, c'est-à-dire :

permettre l'accès aux données de façon


simple à l’aide de l’interrogation de la base
;

autoriser un accès aux informations à de


multiples utilisateurs ;
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manipuler les données présentes dans la base
de données (administration, insertion,
suppression, modification).

Exemples des applications utilisant les SGBD :

Gestion des étudiants d’une université,


Gestion des réservations des places d’avions,
Gestion de comptes bancaires, ...

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III-2 Constitution d’un système de gestion des bases de
données

Un SGBD est principalement constitué d'un

 moteur

 interface graphique (ou SGBD externe).

Le moteur est le coeur du logiciel, c'est à dire


qu'il assure les fonctions essentielles :

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 saisir les données,
 les stocker,
 les manipuler,
 etc.

Il peut être décomposé en deux parties :

un système de gestion de fichiers

un SGBD Logique.

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L'interface graphique permet à l'utilisateur de
communiquer commodément avec le
logiciel.

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La couche externe (interface
graphique) : prend en charge l’interface
avec les utilisateurs (analyse des
requêtes –interrogation, modification de la
BD–, contrôle des droits d’accès,
présentations des résultats, ...)

La couche logique : assure les fonctions


de contrôle global (optimisation des
requêtes, gestion des conflits d’accès,
contrôle de la cohérence globale de la
base, garantie du bon déroulement des
actions en cas de panne, ...)
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La couche interne (le système de gestion de
fichiers) : qui s’occupe du stockage des
données sur les supports physiques et de la
gestion des fichiers et des accès (index,
clés, ...).

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III.3 Objectifs d’un SGBD

Parmi les objectifs principaux d’un SGBD sont :


Indépendance physique : La façon dont les
données sont définies doit être indépendante
des structures de stockages utilisées.

Par exemple : les données doivent être définies


indépendamment à ce que on utilise un
système Windows ou Unix ou un réseau
Serveur-Client ou un réseau Domestique,…

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Indépendance logique : Un même
ensemble de données peut être vu
différemment par des utilisateurs
différents. Toutes ces visions personnelles
des données doivent être intégrés dans une
vision globale.
Par exemple : dans une bibliothèque, un
utilisateur veut lister tout les livres
concernant la macroéconomie, un autre
utilisateur veut lister les livres de la
macroéconomie par auteur, donc se sont
les même données manipulées
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différemment. YOSSA NGUEKAM Christian 27
Manipulations des données par des non
informaticiens : Il faut pouvoir accéder aux
données sans savoir programmer ce qui
signifie des langages "quasi naturels".

Efficacité des accès aux données : Ces


langages doivent permettre d'obtenir des
réponses aux interrogations en un temps
"raisonnable". Ils doivent donc être
optimisés.

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Administration centralisée des données :
Des visions différentes des données se
résolvent plus facilement si les données
sont administrées de façon centralisée.
Non redondance des données : Afin
d'éviter les problèmes lors des mises à jour,
chaque donnée ne doit être présente qu'une
seule fois dans la base.
Cohérence des données : Les données sont
soumises à un certain nombre de
contraintes d'intégrité qui définissent un
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cohérent de la base. Elles doivent pouvoir
être exprimées simplement et vérifiées
automatiquement à chaque insertion,
modification ou suppression des données.

Partageabilité des données : Il s'agit de


permettre à plusieurs utilisateurs d'accéder
aux mêmes données au même moment. Il
s'agit alors de pouvoir :

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 permettre à deux (ou plus) utilisateurs de
modifier la même donnée "en même
temps" ;

 assurer un résultat d'interrogation


cohérent pour un utilisateur consultant une
table pendant qu'un autre la modifie.

Sécurité des données : Les données


doivent pouvoir être protégées contre les
accès non autorisés. Pour cela, il faut
pouvoir associer à chaque utilisateur des
droits d'accès aux données.
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III-3 Les principaux SGBD

Parmi les Les principaux éditeurs des


SGBD, il y a:
IBM , éditeur de DB2 et Informix ;
Oracle , éditeur d’Oracle.
Microsoft, éditeur de trois SGBD :
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◦ SQL Server est destiné aux gros
systèmes,

◦ Access est un produit de bureautique


professionnelle,

◦ Foxpro est destiné aux développeurs.

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IV. Exemples de BD

1. Gestion des cours et étudiants d’une


université : Données beaucoup plus
complexes, car faisant intervenir des
informations diverses, liées entre-elles :

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- Informations de type académique, sur les
étudiants (matricule, date d’inscription,
section, notes, ...)

◦ Informations de type personnelles, sur les


étudiants (nom, prénom, adresse, ...)

◦ Informations sur les cours dispensés


(titre, pré-requis, matière, langue,
enseignant, horaire, salle, ...)

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◦ Informations sur les enseignants (nom,
prénom, bureau, téléphone, statut, ...)

◦ Informations sur les cours dispensés


(titre, matière, langue, enseignant, horaire,
salle, ...)

Ensemble de données trop


complexe pour être géré
«manuellement» :

 il faut faire appel à un SGBD.


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V. Les différents modèles de bases de
données
Il existe cinq modèles de SGBD,
différenciés selon la représentation des
données qu'elle contient :

1. le modèle hiérarchique: les données


sont classées hiérarchiquement, selon
des relations de type père-fils. Ce qui
génère une structure arborescente
descendante.
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On doit connaître a priori la structure de
l’arbre pour avoir accès aux données, si
la structure change les algorithmes
doivent changer. Ce modèle est le
premier modèle de SGBD.

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2. le modèle réseau: Ce modèle repose
sur le principe du regroupement des
données de la base. Les données sont
placées a proximité les unes des autres
sur le disque si elles sont reliées
logiquement. Par exemple une
commande concernant des produits
doit être placés avec la liste des
produits.

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3. le modèle relationnel (SGBDR : Système de
gestion de bases de données relationnelles):
les données sont enregistrées dans des
tableaux à deux dimensions (lignes et
colonnes). La manipulation de ces données
se fait selon la théorie mathématique des
relations

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Champs

Lignes

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4. le modèle objet (SGBDO): les données sont
stockées sous forme d'objets, c.à.d. des
structures appelées classes présentant des
données membres. Les champs sont des
instances de ces classes

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Remarque : Les modèles relationnels
restent les modèles les plus répandues
(environ trois quarts des bases de
données), car elles conviennent bien à la
majorité des besoins des entreprises .

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VI. Concept de base d’une base de
données

Le cycle de vie d’une base de donnée (BD)


se décompose en trois phases :

• La conception : définition des


fonctionnalités,
• L’implantation : réalisation effective de la
base,
• L’exploitation : utilisation et maintenance
de la base.
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A- Conception :
La phase de conception est une phase
d’analyse et de modélisation de la
problématique à traiter, qui aboutit à
déterminer le futur contenu de la BD.

La description obtenue, indépendamment des


systèmes de SGBD, utilise un langage
formel basé sur des concepts bien établis,
comme les objets, les liens et les propriétés.
Cette description est appelée :

Schéma Conceptuel (des besoins).


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L’ensemble des concepts utilisés par le
langage formel de description choisi est
appelé le :
Modèle Conceptuel des Données (MCD).

Un MCD se décompose généralement en


deux parties :

• Une partie statique décrivant la structure des


données ;

• Une partie dynamique décrivant les


opérations sur les données
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Le modèle conceptuel illustré dans le cours
est le modèle : Entité - Association.

VI.1 Entité - Association :


VI.1.1 Entité :

Une entité est une population d’individus


homogènes.

Exemple: les produits ou les articles vendus par


une société peuvent être regroupés dans une
même entité Articles.
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Articles

}
-
Ordinateur
s
- Imprimante
s
- Scanner
- …
ceci est possible du fait que ces produits
ont les mêmes caractéristiques (par
exemple : la désignation, le prix unitaire,
la quantité, etc).
Clients Fournisseurs

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VI.1.2 Association :
Une association est une liaison qui a une
interprétation précise entre plusieurs entités.

Exemple : entre l’entité client et article il y a


une liaison qui est Commander : un client
commande un article, et entre fournisseurs et
clients il y a la liaison : Livrer

Clients Commander Articles Livrer Fournisseurs

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Fig. Associations
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VI.2 Attributs et identifiants :
Un attribut est une propriété (caractéristique)
d’une entité ou d’une association.
Exemple: Dans l’exemple de la société,
l’entité Articles a des attributs que nous
avons déjà cités :

 Désignation,
 Quantité,
 prix unitaire,
…
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L’entité Client peut avoir comme attributs:

 adresse client,
 nom et prénom du client,
…

Les associations Commander et Livrer


peuvent avoir comme attributs :

 quantité commandée,
 date de livraison,
… 1ère année BTS Semestre 1

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Chaque individu d’une entité doit être identifiable
d’une manière unique et sans ambiguïté,
Exemple: L’individu Said Hamodi de l’entité Clients
ne peut pas être identifier d’une façon unique par son
nom :
Plusieurs clients peuvent avoir1èreleannée
même nom
BTS Semestre 1

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chaque entité doit posséder un attribut sans
doublon (ne prenant pas deux fois la
même valeur). Il s’agit de
l’identifiant

Remarque : Une entité doit posséder au


moins un attribut qui est son identifiant, par
contre une association peut être dépourvu
d’attributs.
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VI.3 Cardinalité
La cardinalité d’un lien entre une entité et une
association précise le nombre de fois qu’un
individu de l’entité peut être concerné par
l’association.

Exemples : un client peut commander de 1


jusqu’à n articles.

Un articles peut être commander 0 fois


jusqu’à m fois 1ère année BTS Semestre 1

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Un client ne peut exister que s’il commande au
moins un article.

Cardinalité minimale pour le client est 1

Un article peut exister dans le stock même s’il


n’est pas commandé par aucun client,

Cardinalité minimale pour l’article est 0.

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VI.4 Règles de modélisation :
Un bon schéma Entités-association doit vérifier
certaines règles dites
règles de modélisation (normalisation)

Objet : Rassembler les données homogènes et éviter


les redondances.

Règ 1: Normalisation des entités : Toutes les entités


qui sont remplaçables par une association
doivent être remplacées. 1ère année BTS Semestre 1

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Deux entités homogènes peuvent être fusionner

Redondance, donc risque d’incohérence


Les adresses peuvent ne pas être les même 1ère
donc annéeoù
BTSva-t-on
Semestre 1 livrer ?

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Règ 2: Normalisation des noms : le nom d’une
entité, d’une association ou d’un attribut doit
être unique.

Règ 3: Normalisation d’un identifiant : Chaque


entité doit posséder un identifiant.

Règ 4: Normalisation des attributs et des


associations: les attributs d’une association
doivent dépendre directement des identifiants
de toutes les entités en association et il faut
éliminer les association superflues.
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Règ 5. : Normalisation des cardinalités : une
cardinalité minimale est toujours 0 ou 1 (pas 2, 3
ou n) et une cardinalité maximale est toujours 1
ou n (pas 2, 3,…). 1ère année BTS Semestre 1

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Méthodologie de Base
Conception d’un MCD à partir d’un
problème Réel
1- Identifier les entités en présence.

2- Lister leurs attributs.

3- Ajouter les identifiants.

4- Établir les associations entre


les entités.

5- Lister leurs attributs.

6- Calculer les cardinalités.


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7- Vérifier les règles de normalisation.


YOSSA NGUEKAM 61
Christian
VII. Implantation
VII.1 Modèle Logique des Données (MLD) :

La deuxième phase dans la vie d’une base de


données est la phase d’implantation qui
consiste en la traduction du MCD en un
modèle employé par le SGBD.

Le nouveau modèle obtenu est appelé le :

Modèle Logique de Données (MLD).


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Il y a plusieurs modèles logiques selon le
SGDB correspondants (hiérarchique,
relationnel, objet,…).

VII.2 Modèle logique de données


relationnel (MLDR) :

Ce modèle est lié au SGBD relationnel


(SGBDR) qui se base sur le concept de
table à deux dimensions constituées de
lignes et champs
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VII.2.1 Tables, lignes et colonnes :

Dans le MLDR :
les entités sont remplacées par les tables

les colonnes (les champs) représentent les


attributs communs

les lignes contiennent les valeurs des champs


pour chaque ligne.
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Il n’y a pas deux lignes identiques dans une table.

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VII.2.2 Clés Primaires et Étrangères :

Les lignes d’une table doivent être identifiées


d’une façon unique et précise c’est pour cela
qu’un ou plusieurs champs sont utilisés pour
identifier les lignes. On appelle ce(s)
champ(s) :
Clé primaire (identifiant).
 Toute table possède une seule clé primaire.
 La connaissance d’une valeur de la clé
primaire délivre de façon unique et certaine
celle de chacun des autres champs de la
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table. YOSSA NGUEKAM Christian 66


Le champ auquel on applique une clé
primaire acquière les propriétés suivantes :

 lesdoublons (deux informations identiques


ou plus) sont désormais interdits par le
système ;

 laprésence de la clé primaire interdit la


présence d'un champ vide dans un
enregistrement, la valeur "Null" est
désormais interdite.

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 Clé Étrangère
Une clé étrangère, est une clé (donc un
champ permettant d'identifier de façon
unique une ligne) faisant référence à une clé
appartenant à une autre table.
Exemple :

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Propriétés :

 Une même table peut contenir plusieurs clés


étrangères mais une seule clé primaire.

 LeSGBDR vérifie que les clés étrangères ne


prennent pas de valeurs en dehors de celles
prises par les clés primaires
correspondantes.

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Cette vérification se fait lors de

 l’insertion,
 l’ajout,
 la suppression
 la mise à jour
des tables,

on dit que SGBDR garantit


l’intégrité référentielle des données.
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VII.3 Schéma relationnel
Dans un SGBDR, les tables d’une base sont
représentées par un schéma relationnel dans
lequel
les tables sont appelées relations;
et les liens entre les clés étrangères et
primaires sont symbolisés par des
connecteurs.
Connecteur

Relations

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Schéma relationnel simple entre deux tables
YOSSA NGUEKAM Christian 71
Traduction d’un MCD en un MLDR
Pour traduire un schéma MCD en un schéma
MLDR, il suffit de suivre les étapes
suivantes :

Etape 1 : Toute entité devient une table


dans laquelle
les attributs deviennent les colonnes
l’identifiant de l’entité devient la clé
primaire de la table.
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Exemple : L’entité Article suivante devient
la table Article
Colonnes (Champs)
Clé primaire
Attributs
Identifiant

Entité Article Table Article

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Étape 2 : Une association binaire de type 1:n
devient clé étrangère du côté 1:1 ou 1:0 qui
référence la clé primaire de l’autre table.

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Remarque : Cette clé étrangère ne peut pas
recevoir la valeur vide si la cardinalité est 1:1
Étape 3 : Une association binaire de type
n :m devient une table supplémentaire
appelée table de jonction

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L’association Concerner (1) est traduite
par la table supplémentaire :
lignes de commandes.

Les attributs de l’association deviennent


les colonnes de la nouvelle table.

La clé primaire est composé de deux clés


étrangères.
La clé primaire de cette dernière table est
constituée des deux clés des tables commandes
et articles.
1ère année BTS Semestre 1

YOSSA NGUEKAM Christian 76


Étape 4 : Une association binaire de type 1:1
se traduit comme une association de type 1:n
sauf que la clé étrangère se voit imposé une
contrainte d’unicité qui impose à la colonne
correspondante de ne prendre que des
valeurs distinctes.

1ère année BTS Semestre 1

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L’association diriger disparaît au profit de la
table services qui comportera un nouveau
champ n° employé (comme clé étrangère).

!!! Les colonnes de ce champ ne peuvent pas


prendre des valeurs identiques.

Étape 5 : Une association non binaire est


traduite par une table supplémentaire :

1ère année BTS Semestre 1

YOSSA NGUEKAM Christian 78


La clé primaire est composée d’autant de clés
étrangères que d’entités en association.

Les attributs de l’association deviennent les colonnes de


la nouvelle table.

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 L’association projeter se traduit par une
table supplémentaire projections.

 La clé primaire de cette table est constituée


des clés primaires des autres tables.

 l’attribut tarif de l’association projeter


devient une colonne de la table projection.

1ère année BTS Semestre 1

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VIII. Exploitation
En phase d’exploitation, l’utilisation de la BD
se fait au moyen d’un langage de
manipulation de données (LMD).

Un LMD permet d’exprimer aussi


bien des requêtes d’interrogation que des
requêtes de mise à jour.

Exemple de langage : SQL (Structured


Query Langage). 1ère année BTS Semestre 1

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VIII. Récapitulation
Finalement on peut schématiser la
description complète d‘une base de
données à l’aide de 4 types de schémas,
dont 3 sont directement utilisés par le
SGBD.

1ère année BTS Semestre 1

YOSSA NGUEKAM Christian 82


Schéma conceptuel : c’est le Modèle conceptuel
de données (MCD).

Schéma externes : Lors de son interaction avec la


BD, chaque utilisateur n’est généralement
intéressé que par une partie des données
stockées dans la base.

On lui associe donc un schéma externe


(aussi appelé vue) décrivant le sous-ensemble
de la base auquel il a accès, structuré de façon
à répondre à ses besoins spécifiques.
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Schéma logique : La phase d’implantation
nécessite la traduction du schéma conceptuel
dans un schéma utilisant les concepts du :
Modèle logique de données relationnel (MLDR).

Schéma internes : Pour l’implantation effective des


données, il faut effectuer les choix relatifs à
leur stockage et leur structuration sur les
mémoires physique, sous la forme d’un
ensemble de fichiers.

1ère année BTS Semestre 1

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Ces choix sont consignés dans ce qu’on
appelle le schéma interne de la base de
données, qui repose sur le modèle interne,
dont les concepts sont ceux du système de
fichiers utilisé.

1ère année BTS Semestre 1

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Fin du Chapitre

1ère année BTS Semestre 1

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