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Q1 – A partir du texte, remplissez le texte à trous à l'aide du vocabulaire suivant : confiance (2), identité, langage, communauté,
première, légitime, liens, violence, admis.
La monnaie n’a pas qu’une fonction utilitariste, elle a aussi une dimension sociale pour plusieurs raisons :
D’une part, parce que derrière les échanges monétaires se cachent des.....................sociaux qui ne sont pas
seulement marchands. Alliances matrimoniales (la dot), alliances claniques (le tribu), alliance religieuse
(l’obole)…La monnaie se substitue à la..........................pour compenser les pertes dues à un mariage, une
mort, un accident… La monnaie est constitutive du lien social. Elle est à la source de la société marchande,
parce que, sans elle, personne n'accepterait de se séparer de ce qui lui appartient contre quelque chose
dont il risque de ne pouvoir se défaire. Cet objet produit à la fois de la............................(puisque chacun
l'accepte, je l'accepte, d'où un sentiment d'appartenance sociale) et de la violence (violence mimétique :
puisque chacun la désire, je la désire, d'où une lutte potentielle).
D’autre part, parce que la monnaie est le symbole de l’appartenance à une........................................humaine
sur un territoire donné. La monnaie représente une forme de «.......................commun » utilisé au sein d’une
même « communauté » de paiement. En établissant des règles communes à tous les individus, elle permet
de relier les individus : producteurs et clients. Elle contribue à l’émergence d’une conscience d’appartenir à
un même monde. Elle forge une........................commune, permet de souder une population. La création de
l’Euro a été ainsi le symbole d’une communauté de destin entre les peuples européens de la zone euro qui
veulent éviter le retour des guerres fratricides. En ce sens, la monnaie est ............................dans le lien
social.
Enfin, parce que la monnaie repose sur la...............................de tous en son acceptation par les autres. On
accepte de se séparer d’une richesse matérielle contre de la monnaie parce que l’on sait qu’elle permettra
l’acquisition d’autres richesses matérielles. Monnaie et confiance sont indissociables. En effet, Si la monnaie
remplit ses fonctions économiques, c’est qu’elle est un instrument...............par tous et en toute circonstance.
La confiance rend la monnaie......................au sein d’une société.
c) – La monnaie, instrument du pouvoir politique
1 – On a l'habitude de considérer comme normal qu'à un État donné corresponde une monnaie nationale, émise et contrôlée
par les autorités publiques: les États-Unis ont le dollar, le Royaume-Uni la livre, etc. Et on s'attend à voir le gouvernement exercer
un monopole sur la création et la gestion de la monnaie nationale. Ce monopole, bien évidemment, signifie pouvoir.
Le monopole sur la monnaie induit quatre avantages principaux. Il fournit un symbole politique puissant de promotion du
sentiment d'identité nationale - un instrument particulièrement utile pour les dirigeants inquiets de possibles divisions internes.
L'autorité d'un gouvernement est plus forte lorsque tous les citoyens se sentent liés ensemble par le sentiment d'appartenir à une
même communauté. Par le simple fait de son utilisation quotidienne par tous, une monnaie nationale souligne justement
l'appartenance de chacun à une collectivité. Un rôle qui ressemble à celui joué par une langue nationale, que beaucoup de
gouvernements (en particulier en France) s'attachent à promouvoir. Une monnaie nationale sert à homogénéiser des groupes
sociaux divers, voire antagonistes.
Le monopole monétaire permet aussi aux gouvernements de bénéficier d'une source potentielle importante de revenus pour
financer les dépenses publiques. Ce que les économistes appellent le seigneuriage (défini d'un point de vue technique comme
l'excès de la valeur nominale d'une monnaie par rapport à son coût de production ). L'idée est qu'un gouvernement qui ne peut
recourir à l'impôt ou à l'emprunt pour financer ses dépenses pourra toujours utiliser la création monétaire, s'appropriant ainsi une
partie des ressources disponibles au détriment du secteur privé, forcé d'accepter cette création monétaire. Le monopole de la
création de monnaie donne également au gouvernement un outil essentiel de gestion de l'économie: la politique monétaire peut
être utilisée pour servir l'action étatique, que ce soit par la manipulation des taux d'intérêt ou par celle du taux de change. Enfin, le
monopole public sur la monnaie trace une frontière explicite entre l'État et le reste du monde, renforçant encore l'autorité
politique.
(Source : Benjamin J.Cohen, La monnaie et le pouvoir des Etats, Alternatives économiques, Hors-série n° 45, Septembre 2000)
2 – Par le traité de Maastricht du 7 février 1992, les douze pays membres de la Communauté européenne décident de
construire un espace monétaire européen dans lequel circulera une monnaie unique. Cette décision s'inscrit logiquement dans la
continuité de la construction européenne: un marché unique est difficile compatible avec une utilisation de monnaie différentes.
Mais cette décision est lourde de conséquences: désormais, c'est la Banque centrale européenne, indépendante du pouvoir
politique, en liaison avec les banques centrales des pays membres, qui gérera l'émission de la monnaie unique. Cela signifie que
les pays souverains renoncent au droit régalien de « battre monnaie » et s'accordent librement pour transférer leur souveraineté
monétaire à une institution communautaire.
(Source : Anne-Marie Gronier , Manuel Nathan, 2001)
Q2 – A partir des textes, remplissez le texte à trous à l'aide du vocabulaire suivant : inflation, institutions, symbole, création, bien
collectif, dépenses, politique, confiance, monopole, légale, croissance.
2 - Evolution de la structure de la masse monétaire M1 en France (dans la zone Euro pour 2010) en %
2 - Une banque doit donc maintenir à tout moment sur son compte, en monnaie centrale (monnaie émise par la Banque
1
centrale), de quoi respecter les réserves obligatoires , de quoi payer les billets retirés par ses clients et de quoi régler ses
paiements interbancaires. En cas de besoin, elle emprunte des ressources auprès des autres banques (marché interbancaire),
auprès de la banque centrale (refinancement), ou auprès du marché (marché des titres de créances négociables, marché des
obligations, marché des actions), en s'assurant de toujours disposer d'un montant suffisant de ressources pérennes. La
réglementation qui encadre son activité lui impose d'ailleurs d'avoir un montant de fonds propres au moins égal à 8% de ses
actifs risqués.
Considérons un secteur bancaire où la banque centrale impose un taux de réserves obligatoires de 20%. Supposons qu'une
banque ait rassemblé pour 1 000 euros de dépôts. Il lui faudra donc maintenir en permanence sur son compte en monnaie
centrale 200 de réserves obligatoires et elle pourra accorder avec le reste 800 de crédits, créant ainsi 800 de dépôts. Ces dépôts
ne tarderont pas à circuler. Ils serviront à régler un achat dont le bénéficiaire possède un compte dans une autre banque. Cette
dernière enregistre alors 800 de dépôts supplémentaires et devra constituer 20% (donc 160) de réserves obligatoires auprès de
la banque centrale. Ainsi la deuxième banque disposera-t-elle de 640 (800 - 160) de liquidités disponibles pour octroyer un
nouveau crédit. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le mécanisme des 20% de réserves obligatoires fasse tendre les liquidités
disponibles vers zéro. Le montant total de monnaie créée à partir des dépôts initiaux de 1 000 euros sera ainsi le résultat de tous
ces crédits, réduits à chaque fois du montant des réserves obligatoires. Au total, dans cet exemple, il sera créé 5 000 euros de
monnaie, soit cinq fois le montant initial de dépôts. On dit que "le multiplicateur de crédit" est de 5. On comprend bien alors que
plus le taux de réserves obligatoires est élevé, et plus le pouvoir de création monétaire des banques est limité.
Fin décembre 2009, les banques de la zone euro avaient accordé au secteur privé (ménages et entreprises) pour 10 770
milliards d'euros de crédits et acheté pour 2 312 milliards d'euros de titres aux entreprises. Ces crédits sont la première source de
création de monnaie dans la zone euro. Les banques ont également apporté leur concours au financement des administrations
publiques (Etat, collectivités locales...) pour 2 865 milliards supplémentaires. A cela s'ajoutent les créances sur l'extérieur: quand
un résident français gagne des devises qu'il décide d'échanger contre des euros auprès de sa banque, cela accroît la quantité de
monnaie disponible. Pour obtenir le total de la monnaie en circulation, il faut retirer du montant total de ces créances détenues
par les banques ce qu'elles ont financé par des ressources collectées sous forme de dépôts ou d'émission de titres dont
l'échéance dépasse deux ans (environ 7 000 milliards), car ce sont des ressources de moyen-long terme qui ne sont pas
assimilées à l'argent que l'on utilise au jour le jour. A la fin décembre 2009, la quantité de monnaie en circulation s'élevait alors à
un peu plus de 9 300 milliards d'euros.
(Source : Jézabel Couppey-Soubeyran, Alternatives Economiques - n°289 - Mars 2010)
1
Réserves obligatoires : sur leur compte-courant ouvert auprès de la banque centrale, les banques doivent détenir un minimum
obligatoire de réserves calculé en pourcentage des dépôts qu'elles gèrent et de certaines autres ressources qu'elles émettent.
Q1 – Comment une banque fait-elle pour créer de la monnaie ?
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Q2 – A qui les banques font-elles des crédits ?
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Q3 – Quels risques prend une banque lorsqu'elle accorde des crédits ?
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Q4 – Pourquoi l'auteur dit-il que les crédits font les dépôts ?
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Q5 – Que doit faire une banque lorsqu'elle reçoit un nouveau dépôt ?
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Q6 – Quelle est donc la formule du multiplicateur de crédit ?
Q7 – Quels sont les trois moyens dont dispose une banque pour se refinancer en monnaie centrale lorsqu'elle en manque ?
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Q8 – Tous les crédits sont-ils financés par de la création monétaire ?
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b) – Crédits à l'État et création monétaire
1 - L'État qui, s'il doit financer son déficit budgétaire, va aussi profiter de la création monétaire. Il le fait soit en empruntant de
l'épargne déjà existante, en émettant des obligations à long terme ou des bons du Trésor à court terme souscrits par le public ou
par les banques, soit en demandant des avances à la banque centrale. Dans le premier cas, il n'y a pas création monétaire,
simplement transfert par l'emprunt de monnaie existante. Pour le reste, il y a bien création monétaire (financement monétaire de
la politique budgétaire). Comment cela se produit-il ?
La Banque centrale achète, en fournissant des billets de banque, une partie des bons du trésor détenus par les agents non
financiers. Si elle en achète beaucoup, leur valeur va augmenter et, comme ils sont très demandés, le taux d'intérêt que l'État
devra proposer va baisser. On assiste à une création monétaire, car les créances non monétaires se sont transformées en
monnaie. La banque centrale vient de faire une opération d'open market. Elle a créée de la monnaie et fait baisser le taux
d'intérêt. Une telle politique lui sert à soutenir l'économie. Si la banque centrale revend, contre des billets, une partie des bons du
Trésor qu'elle avait achetés aux agents non financiers, si elle en vend beaucoup, leur valeur va baisser et le taux d'intérêt
augmenter.
On assiste alors à une destruction monétaire. Elle agit ainsi lorsqu'elle a peur de l'inflation. Une autre contrepartie de la
masse monétaire apparaît: les crédits à l'État qui représentent un quart des contreparties dans la zone euro.
(Source: Patrick Castex, Le miracle de la création monétaire, Alternatives économiques, Hors-série ""45, Septembre 2000)
2 - C'est un nouveau sigle un peu barbare auquel il va falloir s'habituer : QE2. Il qualifie la deuxième vague de quantitative
easing à laquelle la Réserve fédérale américaine (Fed) s'apprête à procéder. Il va consister pour la banque centrale des Etats-
Unis à injecter des centaines de milliards de dollars dans le circuit financier américain, afin de tenter de relancer la machine
économique, totalement grippée. Autrement dit, de façon encore plus simple, à faire fonctionner la planche à billets. Déjà, au plus
fort de la crise, la Fed avait eu recours à ce procédé.
Pour cela, la Réserve fédérale va acheter des obligations d'Etat, avec pour objectif de maintenir les taux d'intérêt à long
terme à de très bas niveaux. Le déversement massif d'argent frais dans le système vise aussi à créer un peu d'inflation - ce qui
n'est pas banal pour une banque centrale. Et à lutter contre les forces déflationnistes qui ont tendance à tirer vers le bas, tout
ensemble, les prix, les revenus, la production, l'investissement et la consommation.
Ne resterait donc que l'arme monétaire ? Elle est à double tranchant, comme l'arme budgétaire. D'abord parce que le virage
pris par la Fed fait entrer la politique monétaire américaine dans des territoires inconnus, potentiellement périlleux. Ensuite parce
que M. Bernanke va nourrir la bulle mondiale de liquidités qui elle-même accroît les distorsions de changes. Créer en masse du
dollar, c'est prendre le risque de l'affaiblir considérablement et de faire du billet vert une sorte de peso argentin. Attention, grand
danger. Enfin, le risque est que les Etats-Unis perdent leur note financière triple A, et que les emprunts du Trésor américain
finissent par ressembler à des "obligations pourries".
(Source : Marie De Vergés, Le Monde du 15 octobre 2010).
Q1 – Comment l'État peut-il financer son déficit budgétaire ?
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Q2 – Expliquez la phrase soulignée.
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Q3 – Comment la banque centrale utilise-t-elle les titres de la dette de l'Etat pour réguler la masse monétaire ?
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Q4 – Quels sont les risques de faire marcher la "planche à billet" ?
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c) – Excédents extérieurs et création monétaire
Imaginons que nos habitants exportent plus qu'ils n'importent. Ils obtiennent, disons, 40 en devises, de la monnaie étrangère
qui n'a pas cours légal dans le pays. Le public, qui veut de la monnaie locale, amène ces devises à la banque, laquelle lui fournit
en échange des billets, par une opération de change. L'actif des agents non financier a augmenté de 40 dans leurs dépôts à vue.
Il y a alors une création monétaire dont les devises sont la source. On appelle contrepartie extérieure de la masse monétaire les
devises (l'or étant noyé dans ce concept). Elle ne représente que 3% de la masse monétaire de la zone euro. L'excédent de la
balance des paiements est donc source de création monétaire.
(Source: Patrick Castex, Le miracle de la création monétaire, Alternatives économiques, Hors-série n° 45, Septembre 2000)
Q1 – A l'aide du texte, remplissez le schéma avec les mots suivants : action sur les taux d'intérêt, taux de réserves obligatoires,
coût du crédit plus ou moins élevé, action sur la liquidité, achat ou vente de titres.
Les outils de la
politique monétaire
Les banques peuvent Les banques vont disposer Les agents économiques
accorder plus ou moins de de plus ou moins de vont demander plus ou
crédits liquidités moins de crédits
2 – Le décalage de politique monétaire s'accentue entre les pays anglo-saxons et ceux de la zone euro. Deux jours après la
Banque du Canada, la Banque d'Angleterre a abaissé, jeudi 6 décembre, d'un quart de point son taux de base, à 5,5 %. Et la
Réserve fédérale américaine (Fed) devrait procéder, mardi 11 décembre, à son troisième assouplissement monétaire depuis
l'été. La Banque centrale européenne (BCE) a au contraire opté, jeudi, pour la fermeté et le statu quo. Elle a laissé inchangé, à 4
%, son taux de refinancement, en laissant même entendre que celui-ci pourrait être relevé prochainement.
Ces stratégies opposées semblent refléter des philosophies monétaires différentes. Aux Etats-Unis et en Angleterre, les
banques centrales privilégient aujourd'hui le soutien à la croissance et l'aide à un système bancaire en pleine déroute après la
crise des crédits immobiliers à risques, les fameux subprimes. Quitte à ce que cette souplesse se traduise par une poussée
d'inflation.
La priorité de la BCE, au contraire, reste la lutte contre les pressions inflationnistes, au détriment du soutien à l'activité. Le
discours tenu jeudi par son président, Jean-Claude Trichet, à l'issue du conseil des gouverneurs, a confirmé ce choix. Ces
tensions inflationnistes s'expliquent par la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires. Même s'il a reflué depuis
deux semaines, le cours du baril a frôlé les 100 dollars, ce qui a entraîné une forte hausse des prix de l'essence. Les cours des
matières premières agricoles (blé, lait, huile, etc.) s'envolent eux aussi. En Allemagne, le beurre était 48 % plus cher en
novembre qu'un an plus tôt, la laitue coûtait 74 % de plus.
La BCE craint par dessus tout ce que les économistes désignent sous le nom "d'effets de second tour", c'est-à-dire le fait que
la hausse des prix à la consommation se propage aux salaires. "En agissant fermement et au moment opportun, nous garantirons
que des effets de second tour et des risques sur la stabilité des prix à moyen terme ne se matérialisent pas", a martelé M. Trichet.
Il est "essentiel" que les syndicats ne demandent pas de hausses de salaires très élevées susceptibles de mettre en danger
durablement la stabilité des prix, a-t-il souligné, une allusion aux négociations en cours en Allemagne.
(Source : Pierre-Antoine Delhommais, Le Monde du 08 décembre 2007)
3 – Les banques prises dans la tourmente de la crise des subprimes sont soulagées, au moins pour quelque temps.
L'opération massive et inédite entreprise par la Banque centrale européenne (BCE), mardi 18 décembre, a apaisé ponctuellement
les désordres du marché monétaire qui affectaient les établissements les plus fragiles. L'autorité a permis aux banques
d'emprunter pour deux semaines un montant spectaculaire de 348,6 milliards d'euros au taux de 4,21 %. L'objectif était de leur
permettre de se refinancer à moindre coût et d'éviter une paralysie totale du marché du crédit interbancaire.
Depuis cet été, la crise des subprimes - du nom de ces crédits hypothécaires américains à risque nichés dans les comptes
de certaines banques - a provoqué un mouvement de défiance généralisé. Les établissements financiers, ignorant dans quelle
mesure leurs homologues détiennent ces produits explosifs, refusent de se prêter mutuellement ou n'acceptent de le faire qu'à un
coût très élevé.
En ouvrant ainsi massivement les vannes du crédit, elle a su rassurer le marché et fait baisser significativement le niveau des
taux interbancaires. Ces injections de liquidités pallient ainsi au manque de marge de manœuvre de la BCE pour résoudre la
crise. Du fait de tensions inflationnistes, la banque centrale rechigne à baisser son taux d'intérêt censé réduire mécaniquement et
globalement le coût du crédit.
L'action spectaculaire de la BCE illustre aussi la gravité de la crise. Celle-ci ne semble plus circonscrite aux subprimes et la
sphère financière. Désormais la menace d'une récession aux Etats-Unis et le ralentissement de la croissance en Europe
inquiètent aussi les marchés et incitent les banques à la prudence.
(Source : Claire Gatinois, Le Monde du 20 décembre 2007)
Q2 – Quels sont les objectifs des banques centrales lorsqu’elles contrôlent la création monétaire ?
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Q3 – Expliquez pourquoi la banque centrale américaine et la BCE n’ont pas les mêmes politiques en 2007.
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Q4 – La BCE se désintéresse-t-elle vraiment de la croissance économique ?
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