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Résumés de cours

Physique - Chimie
Utilisation d’une calculatrice scientifique
 : Pour écrire une fraction. Utiliser les touches de direction pour
basculer entre numérateur et dénominateur.
 : Pour manipuler une durée en : heure, minute, seconde.
Exemples :
 2 h 35 min 25 s : 2 35 25 . On obtient la valeur en heures.
 9225 s : 0 0 9225 On obtient la valeur en h.min.s.
 : Pour approcher le résultat de l’écriture scientifique.
 : Puissance de 10.
Exemple : Pour écrire 2,5.10-5, on écrit : .
 L’intêret c’est que le nombre et la puissance de 10 sont reliés.
Appuyer : (SHIFT) pour obtenir : π.
 : Pour afficher le dernier résultat de calcul.
Même si on éteint la calculatrice, on peut récupérer le dernier résultat.
 : Effacer tout, Effacer le dernier nombre écrit.
 : Pour convertir une fraction en nombre décimal et inversement.
   : Logarithme népérien.
 : Logarithme décimal.
 : MODE/SETUP.
 Appuyer (SHIFT MODE) pour choisir l’une
des applications affichées (Table 1):
 Exemple : DEG(3), RAD(4), écriture Table 1
  scientifique (7), Revenir en mode normal (8)
 Appuyer directement (MODE) pour choisir
l’une des applications affichées (Table 2):
Exemple : Résoudre une équation (5) : Table 2
  Équation du 2 degré (3) (Table 3):
nd

Entrer par ordre les valeurs de : a, b et c, en


appuyant après chaque nombre sur , et pour
obtenir les résultats sur puis Table 3
 Un système d’équations à 2 inconnues (1) (Table 3):
Entrer par ordre a, b et c pour les deux équations, en appuyant après
  chaque nombre sur , et pour obtenir les résultats sur puis
Terminales scientifiques (Sexp et SM)
Complément mathématique
1- Formules trigonométriques : b- Fonction réciproque :
C’est la fonction exponentielle noté (e) tel que : ℓn(x) = a  x = ea
coté adjacent
 cos α  Sa dérivée : (ef ) '  f '.ef , (Exemple : (ea.t ) '  a.ea.t )
hypoténuse
coté opposé 4-2- Logarithme décimal :
 sin α  a- Définition :
hypoténuse
n(x)
coté opposé sin α og(x) 
 tan α   n(10)
coté adjacent cos α Mêmes formules que Ln, sauf : ℓog(10) = 1
 cos2(α) + sin2(α) = 1 b- Fonction réciproque :
 2.cos(α).sin(α) = sin(2.α) C’est la fonction puissance de base 10
 cos(a + b) = cos(a).cos(b) – sin(a).sin(b) ℓog(x) = a  x = 10a
 sin(a + b) = sin(a).cos(b) + sin(b).cos(a) Remarque : ℓn et ℓog sont des fonctions croissantes.
2- Dérivée : a > b  ℓn(a) > ℓn(b)
df (t) 4- Équation différentielle du premier ordre :
La dérivée f '(t) est notée : (notation différentielle) dy 1
dt C’est une équation de la forme :  .y  b
 (a.f ) '  a.f '  (f n ) '  n.f n 1.f ' dt τ
 « τ » la constante de temps du système ;
 (f.g) '  f '.g  g '.f f'
 ( f )'  « b » la valeur de y en régime permanent (lorsque y devient constante).
f f '.g  g '.f 2. f La solution de cette équation s’écrit sous la forme : y(t) = A.e-α.t + B
 ( )'
g g2  (cos(a.t  b)) '   a sin(a.t  b) NB :  et A doivent être non nulles, B le peut selon le cas.
  f (g)  '  f '(g).g '  (sin(a.t  b)) '  a cos(a.t  b) Méthode à suivre pour résoudre cette équation différentielle :
 Remplacer l’expression de y(t) dans l’équation différentielle.
3- Logarithmes :
1
4-1- Logarithme népérien : -α A e -α t + .( A e -α t + B ) = b
τ
a- Quelques formules :
1 B
 ℓn(a.b) = Ln(a) + Ln(b)  Factoriser sous la forme : A.e -α t ( - α + ) = b -
a τ τ
 ℓn( ) = ℓn(a) – ℓn(b)  Imposer la condition pour que cette égalité (entre un terme variable et
b
 α  1/ τ  0 α  1/ τ
 ℓn(an) = n. ℓn(a) un autre constant), soit vérifiée :   
 ℓn(1) = 0 b  B / τ  0 B  b.τ
 ℓn(e) = 1 ( e ≈ 2,718)  Utiliser les conditions initiales Pour déterminer A.
f' Exemples : * y(0) = 0  A + B = 0  A = - B
 ( n f )' * y(0) = E  A + B = E  A = E - B
f
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Equation aux dimensions
1- Unités internationales et équation aux dimensions :  Le rapport de deux grandeurs de même dimension est sans dimension.
 A = 1
 Deux grandeurs A et B sont homogènes, s’il existe un nombre  tel que  A  =  B 
A =  B, on dit que A et B ont la même dimension.  B
 On associe à chaque relation une équation dont les deux membres sont les 3- Applications :
dimensions des grandeurs utilisés dans la relation.
 Le système international d’unités (SI) se compose de sept unités : 3-1- Détermination de la dimension d’une grandeur :
Exemple1 : Dimension de la force.

Température
Relation Équation aux dimensions

Intensité du

Quantité de

lumineuse
Grandeur

Longueur

Intensité
matière
courant
W
Masse

Durée
W (F) = F. AB
A B
 F =
L
1
Ec = m v 2  W  =  E  = M (L T -1 ) 2
kilogra 2
Unité mètre seconde Ampère mol Kelvin Candela
mme M L2 T -2
Symbole  F = = M L T -2
m kg s A mol K Cd L
de l’unité Exemple2 : Dimension de l’intensité de pesanteur g .
Symbole I N
L M T
Θ
Relation Équation aux dimensions
de la Longueur Masse Temps
Intensit Nombre J
dimension é de moles  P = M L T -2
 On utilise souvent les quatre premières unités.
P = mg g  =
M M
 On désigne la dimension d’une grandeur par son symbole entre crochets sauf les g = L T -2
grandeurs du système international.
Exemple : F désigne la dimension de la force 3-2- S’assurer de l’homogénéité d’une relation :
Exemple : La période des oscillations d’un pendule pesant est donnée par la
2- Règles d’écriture des équations aux dimensions :
 Une équation aux dimensions s’écrit entres les scalaires associés aux grandeurs

relation : T = 2 π
de la relation. mgd
 Les deux membres d’une égalité ont la même dimension.
 Les éléments d’une somme ou soustraction ont la même dimension. Relation Équation aux dimensions
 A + B =  A  =  B et  A - B =  A  =  B JΔ  JΔ  ?
T=2π  =
 La dimension d’un produit est égale au produit des dimensions. mgd  mgd 
 A.B =  A  .  B J Δ =  m i .ri2  J Δ  = M.L2
 La dimension d’un rapport est égale au rapport des dimensions.
 JΔ 
 A A   =
ML2
=T
 B  =  B  mgd  M.LT -2 .L

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Ondes
1- Onde mécanique progressive : 2-1- Phénomène de diffraction :
Lorsqu’une onde rencontre un obstacle ou une ouverture de largueur a (a ≈ λ), sa
1-1- Onde mécanique : forme change, ce phénomène est appelé : diffraction.
L’onde mécanique est un phénomène de propagation d’un ébranlement, dans un
milieu matériel élastique, sans transport de matière. 2-2- Phénomène de dispersion :
Elle est dite progressive parce qu’elle progresse d’un point à un autre voisin. Un milieu est dit dispersif si la célérité des ondes qui se propagent dans ce milieu
dépend de leur fréquence
1-2- Onde transversale et onde longitudinale :
 Une onde est transversale lorsque le déplacement des points du milieu de 3- Onde lumineuses :
propagation s'effectue perpendiculairement à la direction de propagation.  Ce sont des ondes électromagnétiques qui se propagent dans le vide à la célérité
Exemple : onde à la surface de l’eau, onde le long d’une corde c = 3.108 m.s-1, et à la vitesse v < c dans les autres milieux.
 Une onde est longitudinale lorsque le déplacement des points du milieu de c
propagation s'effectue dans la même direction que celle de la propagation.  L’indice de réfraction d’un milieu est : n 
v
Exemple : onde le long d’un ressort, onde sonore dans l’air
 La fréquence est invariable au passage d’un milieu à un autre.
1-3- Célérité de propagation – retard temporel :
3-1- Phénomène de diffraction :
d
 Soit d la distance parcourue pendant la durée Δt : v Lorsque la lumière rencontre un obstacle
t ou traverse une fente de petites dimensions
 Un point M d’un milieu, reproduit le même mouvement que celui de la source S a, elle se diffracte.
SM L’écart angulaire entre le milieu de la
après un retard temporel :  tache centrale et le milieu de la 1ère
v

2- Onde mécanique progressive périodique : extinction est : 
a
 Une onde est périodique si les vibrations de la source sont entretenues.
Avec θ généralement très petit
 L’onde périodique est caractérisée par une périodicité temporelle et une
 L
périodicité spatiale. tanθ ≈ θ , on trouve ( POUR OUVERTURE RECTANGULAIRE)
 La période est la plus petite durée au bout de laquelle le phénomène se reproduit a 2D
identiquement à lui-même. 3-2- Phénomène de dispersion :
1  Des rayons lumineux arrivant avec la
 La fréquence N est le nombre de périodes par seconde : N  même incidence i, se séparent à la
T
traversée du prisme.
Exemple : l’onde progressive sinusoïdale :
 D’après la loi de Descartes : sin i = n sin r
on conclut que n dépend de la fréquence
de l’onde incidente.
c
 Et d’après la relation n  , on déduit
 La distance λ parcourue par l’onde pendant une période T est appelée : longueur v
v que la vitesse dépend de la fréquence.
d’onde :   vT 
N La matière du prisme est donc dispersive pour les rayons lumineux.
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Complément : Lois de Descartes:
1- Réflexion des rayons lumineux : 2-3- Réflexion totale des rayons lumineux :
 Si n2 > n1 ( le rayon passe d’un milieu à un autre plus réfringent) .
On a toujours i2 < i1 : le rayon se réfracte toujours en s’approchant de la normale .
 Si n2 < n1 ( le rayon passe d’un milieu à un autre moins réfringent) .
 Si n2 < 90° , le rayon se réfracte (i2 > i1) en s’éloignant de la normale .
 Si n2 = 90° , n1 atteint une valeur maximale appelée valeur limite tel que :
n2
sin i 1 =
Lorsqu’on éclaire un miroir par un faisceau lumineux mince , celui-ci se réfléchit tel que : n1
 Les rayons incident et réfléchi appartiennent au même plan .
 Si i1 > i1ℓ , le rayon se réfléchit totalement .
 Les angles : d’incidence (i) et de réflexion (r) , son égaux .
i=r
2- Réfraction des rayons lumineux :
On envoie le faisceau lumineux sous une
incidence i1 .
On mesure l’angle de réfraction i2.
Pour différentes valeurs de i1 et i2, on trouve :
sin i 1
= C te 3- Application au prisme :
sin i 2
2-1- Définition :
2-1- Indices de réfraction : On appelle prisme , tout milieu transparent
La constante (Cte) dans la relation précédente limité par deux faces planes non parallèles.
est appelée indice relatif du milieu (2) par i : angle d’incidence sur la première face.
r : angle de réfraction sur la première face.
rapport au milieu (1) et notée n2/1 .
r’ : angle d’incidence sur la deuxième face.
L'indice absolu d'un milieu est son indice relatif par rapport au vide , on le note n . (l’air i’ : angle de réfraction sur la deuxième face.
est assimilé au vide ) D : angle de déviation (angle entre la direction
Càd : n1 = n1/air et n2 = n2/air du rayon incident sur la première face et le
n 2/air n2 rayon réfracté sur la deuxième face)
d'où , si le milieu (1) est l’air , alors : n 2/1 = = 2-2- Relations du prisme :
n 1/air n1  Sin i = n sin r.
On dit que le milieu (2) est plus ou plus réfringent que le milieu (1) si n2 > n1 et  Sin i’ = n sin r’.
inversement.  A = r + r’.
 D = i + i’ – A.
2-2- Lois de Descartes pour la réfraction :
Dm + A
D’après ce qui précède, on peut écrire : sin( )
En cas de déviation minimale ( i = i’ et r = r’), on montre que : n = 2
n 1 .sin i 1 = n 2 .sin i 2 A
sin ( )
Dans le cas d’une incidence normale (i1 = 0 ) on a (i2 = 0) , le rayon ne dévie donc pas . 2
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Physique nucléaire
1- Décroissance radioactive :  Demi-vie t1/2 : Un noyau est d’autant plus stable, que son énergie de
C’est la durée liaison par nucléon est grande.
1-1- Radioactivité : nécessaire pour la 2-4- Énergie libérée par une réaction :


 Conservation de la charge  Énergie de masse :
désintégration de la
Loi de Conservation de Z Énergie emmagasinée par tout système au repos :
moitié des noyaux
Soddy  Conservation du nombre de nucléons
Conservation de A initialement présents : E = m c2
 Variation d’énergie :
 Radioactivité α : Z X  Z-2 Y + 2 He
A A-4 4 ln2
t1/2 =
4 λ ΔE = Δm c 2
He : Noyau d’Hélium ou particule α .
2
 Activité a : Avec : Δm = (  m (produits) -  m (réactifs) )
 Radioactivité β- : A
X  A
Y + 0
e C’est le nombre de désintégration par seconde.
Z Z+1 -1
Δm < 0 → ΔE < 0
0
e Électron ou particule β-, qui résulte de la dN
1 a = -  Énergie libérée :
dt
transmutation de neutron en proton 1
n  11p +-10 e  Par un noyau : E libérée = ΔE
a = λN
0
Càd
 Radioactivité β : + A
X  A
Y + 0
e
Z Z-1 +1
Donc : a = a 0 e-  t  Par N noyaux : Et = N ΔE
0
1 e Positon ou particule β , qui résulte de la
+
Unité : Becquerel (Bq)
transmutation de proton en neutron 11 p  10 n ++10 e
2- Noyaux – masse et énergie :
 Radioactivité γ :
Le noyau fils Y, obtenu dans un état excité, évacue 2-1- Constituants du noyau : A
Z X
l’énergie excédentaire en émettant un rayonnement  Z : nombre de protons ;
électromagnétique γ . ZY  ZY + γ
A * A
 A : nombre de nucléons ;
1-2- Loi de décroissance radioactive : A = N + Z
Un échantillon contient à t = 0, N0 noyaux radioactifs, à  N : nombre de neutrons
 Courbe d’Aston :
un instant t : 2-2- Défaut de masse :
 Le nombre de noyaux restant : N = N 0 e-  t Δm = (Zmp + Nmn ) - m (Δ m > 0)
-t
 La masse restante : m = m0 e 2-3- Énergie de liaison :
-t  Énergie de liaison du noyau :
 La quantité de matière restante : n = n 0 e
C’est l’énergie minimale qu’on doit fournir à un
FISSION
Avec : m m noyau au repos pour séparer ses nucléons et rester au
N = = N A = nN A
m (X) M(X)
repos : E = Δm c2
FUSION
1
et : λ =  Énergie de liaison par nucléon :
τ
m(X) : masse d’un noyau et M(X) : masse molaire
E
E = ( MeV / nucléon )
λ : constante radioactive et τ : constante de temps A
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Réponse d’un dipôle à un échelon de tension
1- Dipôle RC : 2- Dipôle RL :
1-1- Condensateur : 2-1- Bobine :
Le condensateur est formé de deux armatures en regards, séparées par un isolant.  Tension aux bornes de la bobine
 Charge du condensateur : En convention récepteur :
En convention récepteur, l’armature recevant la courant di
porte la charge (q) appelée charge du condensateur u L = r.i + L.
 Tension aux bornes du condensateur : dt
q = C.u C r : résistance interne de la bobine (Ω)
L : coefficient d’inductance de la bobine en Henry (H)
Avec : C capacité du condensateur en Farad (F)  Énergie magnétique :
dq du C
 Intensité du courant : i = = C. 1
dt dt Em = L.i 2
2
1 q² 1 2-2- Réponse du dipôle RL à un échelon de tension :
 Énergie électrique : Ee = = C.u²
2 C 2 Échelon de tension ascendant Échelon de tension descendant


1 1
En série : = (établissement de courant) (annulation de courant)
 Association de C Ci uR + uL = E uR + uL = 0
condensateurs :
En parallèle : C =  Ci uR et i croissantes (positives) uR et i décroissantes (positives)
uL décroissante (positive) uL croissante (négative)
1-2- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension :
Échelon de tension ascendant Échelon de tension descendant
(Charge) (Décharge)
uC + uR = E uC + uR = 0
uC et q croissantes (positives) uC et q décroissantes (positives)
uR et i décroissantes (positives) uR et i croissantes (négatives)


Re = R + r : résistance totale du circuit
L
τ = Constante de temps (s)
Avec : Re
E
I0 = Intensité du courant en régime permanent
τ = RC : Constante de temps (s) Re

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Oscillations libres dans un circuit RLC série
1- Circuit idéal (LC) : 2- Circuit réel (RLC) :
La résistance du circuit est négligeable. La résistance totale du circuit est non nulle : Re = R + r
1-1- Équation différentielle vérifiée par uC : 2-1- Équation différentielle vérifiée par uC :
On a : uC + uL = 0 On a : uC + uR + uL = 0
d2u C 1 d uC2
R du C 1
On trouve : + uC = 0 On trouve : + e + uC = 0
dt 2 LC dt 2 L dt LC
1-2- Solution de l’équation différentielle : 2-2- Représentation des variations de uC :
La solution s’écrit sous la forme :

u C (t) = U Cmax cos( t + )
T0
1-3- Période et fréquence :
T0 = 2π Lc
1
N0 =
2π LC Régime périodique Régime pseudopériodique T ≈ T0 Régime apériodique
1-4- Étude énergétique : 2-3- Variation d’énergie :
a- Énergie totale : du C d 2 u C
dE 2 1
E = Ee + Em = LC ( 2 + uC )
1 1 2 dt dt dt LC
E = Cu C2 + Li
2 2 On montre que :
La dérivée par rapport au temps de cette énergie est : dE = - Re i2 dt < 0
dE du C di du C d 2 u C 1 l’énergie est donc dissipée par effet
= C uC + Li = LC2 ( 2 + uC) Joule.
dt dt dt dt dt LC
b- Conservation de l’énergie : 2-4- Entretien des oscillations :
dE du C d 2 u C 1 On a : uC + uR + uL = ug
= LC2 ( 2 + uC ) = 0 2
dt dt dt LC dq R e - K dq 1
donc : 2
+ + q = 0
Donc : E = Cte dt L dt LC
pour que les oscillations deviennent entretenues, il faut :
D’où : E = (Ee )max = (E m )max
K = Re
Remarque : Le générateur compense les pertes d’énergie, mais ne
La période de l’énergie est la moitié de la change pas la période des oscillations T0.
période de la tension. Les oscillations sont toujours libres.

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Oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM)
1- Grandeurs alternatives sinusoïdal : 4- Résonance électrique :
 Lorsqu’on alimente un circuit par une 1
tension alternative sinusoïdale, il en résulte N0 =
un courant alternatif sinusoïdal.
2  LC
 Le générateur oblige ces deux grandeurs à  L’impédance devient minimale : Z = R + r
osciller avec sa période et non leur période  La tesion et le courant deviennent en phases :  =0
propre. On dit que les oscillations sont
forcées. 5- Bande passante
On écrit : i(t) Imcos(ωt) et u(t) = Umcos(ωt + φ) C’est l’ensemble des fréquences
 Um et Im : les valeurs maximales. pours lesquelles :
Avec :  φ : phase de u(t) par rapport à i(t) I0
I 
  2..N : pulsation 2
: soient U et I les valeurs efficasses :
U
U I Avec : I0 =
U = m et I = m R +r
2 2
La largueur de cette bande est :
Les oscillogrammes ci-contre représentent
u(t) et uR(t) ΔN = N2 - N1
2- Impédance du circuit :
Um = Z.Im et U = Z.I
6- Coefficient de qualité :
N0
Avec : Z impédance du circuit (Ω) Q = ou Q= UC0/U
On écrit aussi : U Rm = R .I m ΔN
Q : s’appelle aussi coefficient de surtension.
Um NB : Q dépend de la résistance du circuit.
Donc : Z  R
UR m 7- Puissance en régime alternatif sinusoïdal :
7-1- Puissance instantanée :
3- Déphasage :
P (t) = u(t).i(t)
τ
Graphiquement :  = 2.π. 7-2- Puissance moyenne :
T
1 T
T 0
τ : retard temporel P  P (t ) dt
φ > 0 : circuit inductif (tension en avance)
φ < 0 : circuit capacitif (tension en retard) P = U.I.cos  (W)
La grandeur en avance atteint son maximum avant l’autre.
cos φ : est appelé facteur de puissance
Cas particuliers :  Dans un circuit RL la tension est toujours en avance
Dans un circuit RC la tension est toujours en retard On montre aussi que : P = Re I2
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Modulation – Démodulation d’amplitude
1- Ondes électromagnétiques
Les ondes électromagnétiques se caractérisent par leur fréquence ν reliée à la
c
longueur d’onde λ et à la célérité c dans le vide par la relation : λ =
ν
2- Modulation d’amplitude:
En considérant : S(t) = S m cos ( 2 π f t ) et P(t) = Pm cos ( 2 π F t )
Et avec : u S (t) = k (S(t) + U 0 ) P(t)
Où k est une constant caractéristique du circuit multiplieur (V-1)
On trouve : u S (t) = U m (t) cos 2πFt
Avec : U m (t) = A ( m.cos 2πft + 1) amplitude de u S (t)
Sm
Où: A = k Pm U 0 et m = Taux de modulation
U0
La tension u S (t) est donc sinusoïdale de fréquence F, et d’amplitude aussi 3- Démodulation d’amplitude:
Il faut tout d’abord sélectionner l’onde module par un circuit RLC bouchon
sinusoïdale de fréquence f. On dit qu’on a modulé l’amplitude de la porteuse 1
P(t) par la tension modulante S(t), pour obtenir une tension modulée uS(t). où : F = N0 =
2π LC
Le tableau suivant résume les conditions pour avoir une bonne modulation.
Pour réaliser une bonne démodulation, il
Taux de modulation
Tension modulée Trapèze faut suivre les étapes suivantes:
et fréquences
 Détection des crêtes:
 Élimination de la partie négative
m ˂ 1 et F ˃˃ f par la diode.
 Ajout d’un filtre passe-bas tel que :
Tp < < τ = RC < TS
Remarque : - 1  cos 2πft  + 1
On trouve : U mmax = A ( m + 1) et U mmin = A ( - m + 1)  Élimination de la composante continue :
U m max - U m min  Ajout d’un filtre passe-haut, qui
On déduit : m = bloque le courant continu résultant
U m max + U m min
de la tension U0.

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Lois de Newton
1- Mouvement d’un point d’un solide :  Composante tangentielle a t :  Composante normale a n :
1-1- Vecteur position : - Direction : - Direction :
Tangente à la trajectoire. Normale à la trajectoire.
OM = x i + y j
- Sens : - Sens :
Son module sera donc : OM = x 2 + y 2 (m) Dépend de la nature du mouvement. Vers l’intérieur de la courbure.

1-2- Vecteur vitesse instantanée :


dv v2
- Module : at = - Module : an =
a- Définition : dt R
(R rayon de courbure)
dOM
On définit le vecteur vitesse instantanée de M à un instant t par : v = Le module : a = a + a 2n
2
dt t

b-
Composantes : a x .v x + a y .v y
dx dy a . v = a x vx + a y vy = a v cos(a . v)  cos(a . v) =
vx = =x et vy = =y a .v
dt dt
Le module : v =
2
vx + vy
2 a.v = (a t +a n ).v = a t . v ( a n  v)
Unité : (m.s-1) a.v  0 : mouvement accéléré a.v  0 : mouvement retardé
1-3- Vecteur accélération : 2- Lois de Newton :
a- Définition :
On définit le vecteur accélération de M à un 2-1- Première loi : (Principe d’inertie) :
Tout corps persévère en son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si
dv d 2 OM les forces qui s’exercent sur lui se compensent.
instant t par : a = =
dt dt 2 2-2- Deuxième loi : (Principe fondamental de la dynamique) :
b- Composantes : F ext = m.a G
 Dans un repère cartésien :
Le repère cartésien (O,i, j) est un repère lié à la terre, il est considéré galiléen. F ext = 0  aG = 0  vG = Cte
La première loi de Newton est donc un cas particulier de sa deuxième loi .
dv x d²x dv y d²y
ax = = =x et ay = = =y 2-3- Troisième loi : (Principe des actions réciproques) :
dt dt² dt dt² Lorsqu’un corps A agit sur un corps B, ce dernier réagit
Le module sera donc : a = a 2x + a 2y aussi de façon à ce que les deux forces associées aux
interactions ont à chaque instant :
Unité : m.s-2 Même direction, sens opposés et même intensité.
 Selon les axes du repère de Freinet : On écrit : FA/B + FB/A = 0
Le repère de Freinet (M, n, u) est un repère lié au Remarque : La première et la deuxième loi s’appliquent sauf dans les repères
mobile, les directions des axes change au cours du galiléens, tandis que la troisième loi s’applique dans tous les repères quel que soit
mouvement. Il n’est donc pas galiléen. l’état des corps (mouvement ou repos)

Terminales scientifiques (Sexp et SM)


Applications des lois de Newton (mouvements rectilignes)
1- Chute verticale avec frottements : 2- Chute verticale libre :
1-1- Équation différentielle : 2-1- Équation différentielle :
Par application de la 2ème loi de Newton, Par application de la 2ème loi de Newton :
on écrit : P + Fa + f = m a G On écrit : P = ma G , Donc : aG = g
Par projection de la relation sur un axe (O,z) : dv z
dvi Par projection sur un axe (O,z) descendant , on trouve : = g
= A - Bvin (1) dt
dt 2-2- Équations horaires :
ρV k
On pose : A = (1 - )g et B= Conditions initiales : vz ( t = 0) = v 0 et z ( t = 0) = z 0
m m
Par intégration de l’équation différentielle précédente, on trouve :
1-2- Grandeurs caractéristiques :
a- Vitesse limite :
1
vz = g t + v0 puis z = g t² + v0 t + z 0
dv A 1 2
En régime permanent : =0 , D’où : v = ( )n 3- Mouvement rectiligne uniformément varié :
dt B
b- Temps caractéristique : Un MRUV est un mouvement au cours duquel a = C
te
.
C’est la durée au bout de laquelle la tangente
à la courbe v(t) à t = 0 coupe son asymptote Soit (O,x) l’axe modélisant la trajectoire .
horizontale. dx dv d²x
v = = x et a = = = x
La pente de la tangente à la courbe à t = 0 dt dt dt²
représente l’accélération initiale de la bille.
3-1- Équations différentielles :
dv v dv dx
a0 = ( ) t =0 = a = et v =
dt τ dt dt
1-3- Résolution de l’équation différentielle par la méthode d’Euler : 3-2- Équations horaires :
Δvi dvi Conditions initiales : vx ( t = 0) = v 0 et x ( t = 0) = x 0
Si Δt (appelé : pas de calcul) , est suffisamment petit , on écrit : =
Δt dt Par intégration des équations différentielles précédentes, on trouve :
D’où : vi+1 = vi + a i .Δt (2) ( relation d’Euler) 1
v = a t + v0 puis x = a t² + v0 t + x 0
2
Connaissant la valeur de vi à un instant ti , on peut calculer à l’aide de l’équation Remarque :
dvi Lorsqu’un mobile parcourt un segment de droite AB, pendant une durée t , selon
(1) la valeur de au même instant , et en remplaçant dans l’équation (2), on
dt un MRUV,
peut calculer la valeur de vi+1 (après un pas ). 1
La méthode d’Euler est une méthode numérique itérative.
On écrit : vB = a t + vA et AB = a t 2 + vA t
2
Terminales scientifiques (Sexp et SM)
Applications des lois de Newton – Mouvements plans
1- Movement d’un projectile:  Équation de la trajectoire : y = -
1 q U 1
x² (trajectoire parabolique)
2 m d v 02

 v0x = v0 cosα x 0 = 0
Àt=0 :  et  d

 v0y = v0sinα  y0 = 0  Pour que les particules n’heurtent pas la plaque supérieure il faut : yS .
2
Par application de la 2ème loi de Newton : a =g vSy De De
Projections Suivant (O,x) Suivant (O,y)  La déviation électrique est : De = O’P ; tan α = =
vSx L - OI L
a ax = 0 ay = - g
3- Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme:
v Vx = v0 cαos Vy = - g t + v0 sinα
3-1- Force de Lorentz : Fm = q v  B
1
x et y x = v0 cosα t y = - g t² + v0sinα t  Direction : normale au plan formé par v et B ;
 
2
-g  Sens : de telle sorte que le trièdre q v, B, Fm soit direct ;
 Équation de la trajectoire : y = x² + tgα x (trajectoire parabolique)
2
2 v cos ²α
0
 Module : Fm = q v B sin(qv, B)
2
v02 π
 Portée : yP = 0  X = x P = v0sin2α ( Xm = pour α= )
g g 4 0
2 Cette force s’annule si : q=0 , v=0 , (qv, B) =  .
 Sommet : vSy = 0  vS = vx  xS =
v02sin2α et
v sin²α
yS = 0 π
g 2g 3-2- Cas particulier : vB
2- Movement d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme (SM): On considère: q < 0 ,
On considère : q<0 On néglige le poids des charges,
 x 0 = 0 Par application de la 2ème loi de Newton :
 v 0x = v 0
Àt=0 :  et  Fm = m a = q v  B  a = q v  B

 v 0y = 0  y0 = 0 m
On néglige le poids des charges,
Par application de la 2ème loi de Newton : a  v  a = a n et a t = 0
On déduit :
q U dv
a = E ( E = )  at = 0  = 0  v  Cte
m d dt
Projections Suivant (O,x) Suivant (O,y)
q v 02
ax = 0 ay = -
qU  a = an  v0 B =  R = m v0 = C te le mouvement est circulaire uniforme
a md m R q B
qU Dm Dm
v Vx = v0 vy = -
md
t  Déviation magnétique : (Dm = O’P ) tg α = et sinα =
L - OI L R
1 qU Dm
x et y x = v0 t y=- t² Si l’angle α est petit :  Dm =
q
BL
2 md L R m v0

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Satellites artificiels et planètes – Rotation autour d’un axe fixe
Pour satelliser un satellite sur une orbite de rayon r0 = RT + h, il faut le lancer avec une
1- Satellites artificiels et planètes:
1-1- Lois de Kepler : MT
a- Première lois (loi des orbites) :
vitesse initiale appelée vitesse de satellisation vs de module : vs = G .
r0
Dans le référentiel héliocentrique, le centre d'une planète gravitant autour du soleil suit une
trajectoire elliptique dont l’un des foyers est le centre du soleil.  Si v  vs , le satellite retombe sur terre.
b- Deuxième lois (loi des aires):
Le segment de droite qui relie le centre de la planète et le centre du soleil balaie des aires  Si v = vs , la trajectoire du satellite sera circulaire.
proportionnelles aux durées mise pour les balayer
 Si vs  v  vL , la trajectoire du satellite sera elliptique.
c- Troisième lois (loi des périodes) :
Le carré de la période T d'une planète autour du soleil est proportionnel au cube de la  Si v  vL , le satellite échappe à l’attraction terrestre et s’en éloigne définitivement.
T² b- Satellites géostationnaires :
longueur a du demi-grand axe de son orbite. =K Unité : K en s2.m-3
a3 Un satellite géostationnaire est un satellite qui :
 Reste en regard avec la même zone de la surface de la Terre.
1-2- Mouvement circulaire d’une planète :
 Effectue une révolution dans le plan équatorial et dans le même sens de rotation de la
a- Force d’attraction universelle :
terre pendant un jour complet.
m MS
F=G

n 2- Rotation autour d’un axe fixe :
b- Accélération radiale : 2-1- Paramètres angulaires :
Par application de la 2ème loi de Newton :
 Abscisse angulaire : θ  (OA, OM)
m MS
on écrit : F=G n = maG dθ
r²  Vitesse angulaire : θ=
On déduit :
MS dt
aG = G n
r² dθ d 2θ
c- Vitesse linéaire de la planète :  Accélération angulaire : θ = =
Par projection sur les axes du repère de Freinet : dt dt 2
dv 2-2- Relation entre paramètres angulaires et paramètres linéaires :
 at = =0  v = Cte .
dt  Relation entres vitesses : v = r.θ
v² M M
 an = =G S  v= G  Relation entres accélérations : a t = r.θ et a n = r.θ 2
r r² r
d- Période de révolution de la planète : 2-3- Relation fondamentale de la dynamique :
C’est la durée T nécessaire pour accomplir un tour complet.
M Δ (Fext ) = J Δ .θ
2πr r3
On sait que : T = =2π 2-4- Mouvement de rotation uniformément varié :
v G MS 1
θ = C 0
te
 θ = θ t + θ0  θ = θ t² + θ 0 t + θ 0
2
1-3- Mouvement d’un satellite artificiel autour de la Terre : L’angle de rotation Δθ entre l’instant t = 0 et l’instant t est relié au nombre n de tours
a- Satellisation :
La satellisation d’un satellite, est sa mise en orbite. effectué entre ces deux instants par : Δθ  θ  θ0  2.π.n

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Oscillateurs mécaniques
1- Étude dynamique : 1-4- Pendule simple :
Cas particulier du pendule pesant :
1-1- Système {solide - ressort} : Avec : OG = ℓ et JΔ = m.ℓ2
On néglige les frottements
d 2θ g
Par application de la 2ème loi de Newton : On obtient : + θ = 0
On écrit : P + R + T = m a dt 2
G

Projection sur (O,x) : - T = m a Gx Avec : T0 = 2 π


g
2
Avec : T = k|Δl| = k x et a = d x2 1-5- Résonance mécanique :
Gx
dt
d 2
x k  Lorsqu’on excite un système oscillant, il oscille avec la même période T imposée
On trouve : + x = 0
dt 2 m m
m et non avec sa période propre : T0 = 2 π . On obtient des oscillations forcées
L’expression de la période propre des oscillations est : T0 = 2 π K
K où le système oscillant joue le rôle du résonateur.
1-2- Pendule de torsion :  L’amplitude des oscillations atteint une valeur maximale lorsque T ≈ T0, on dit
Par application de la RFD : que le système est en résonance.
M Δ (P) + M Δ (T) + M Δ = J Δ θ  L’amplitude des oscillations à la résonance diminue avec les frottements.
 Dans le cas de faibles frottements, on dit que la résonance est aigue.
d 2θ
Avec : M  C  et θ=  Dans le cas de forts frottements, on dit que la résonance est floue.
dt 2
2- Aspects énergétiques :
d 2θ C
On trouve : 2
+ θ = 0 2-1- Énergie potentielle :
dt JΔ
Sa variation ΔEp, est reliée au travail W des actions de rappel par : ΔEp = - W
JΔ Énergie potentielle Énergie potentielle de Énergie potentielle de
L’expression de la période propre des oscillations est : T0 = 2 π d’élasticité torsion pesanteur
C
1-3- Pendule pesant : Epe = k Δℓ + C2
Ept = C θ + C
2
EpP = m g z +C
Par application de la RFD : 2-2- Énergie cinétique :
M Δ (P) + M Δ (R) = J Δ θ Translation : Ec = ½ m v2 Rotation : Ec = ½ JΔ  2

d 2θ mgd 2-3- Énergie mécanique :


On trouve : + sinθ = 0
2 Em = Ec + Ep
dt JΔ

En cas de petites oscillations : d θ2 + m g d θ = 0 Lorsque cette énergie se conserve, on a : dE m = 0


2

dt JΔ dt
 À la position d’équilibre : Ec est maximale et Ep est minimale (Epmin = C);
JΔ  À l’une des position extrêmes : Ec est nulle et Ep est maximale.
L’expression de la période propre des oscillations est : T0 = 2 π
mg d  La valeur de Em sera donc : E m = E c max + E p min = E p max

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Atome et mécanique de Newton
l’émission d’un photon dont l’énergie est égale à la différence entre les niveaux d’énergie
1- Limites de la mécanique de Newton : de la transition.
Par comparaison des interactions gravitationnelle et électrostatique :  État d’ionisation :
Interaction gravitationnelle Interaction électrostatique Lorsque l’énergie absorbée dépasse une certaine valeur, l’électron excité peut-être arraché à
l’atome. L’atome est donc ionisé.
Exemple : L’expression de l’énergie d’un niveau En de l’atome d’hydrogène est donnée
E0
par la relation : En = - (E0 = 13,6 eV)
m A .m B q .q n²
F A /B = - F B/A = - G u AB F A /B = - F B/A = k A 2 B u AB État fondamental État excité État d’ionisation
r2 r
G = 6 ,67.10 -11
(SI)
9
K = 9.10 (SI) n=1 n>1 n=∞
Lorsqu’un électron transite entre deux niveaux : En et Ep (n > p ), l’énergie échangée est :
Malgré la grande ressemblance entre les deux interactions, les deux systèmes n’ont pas la
même structure. la mécanique de Newton ne donne pas d’explication. E0 E0 c
ΔE = En -Ep = - - (- )=h
2- Nature de la lumière : n² p² λ
La lumière se comporte à la fois comme une onde et comme un corpuscule (photon). On 1 E0 1 1
On déduit donc : = ( - )
parle de dualité onde-particule. λ hc p² n²
L’énergie des photons est reliée à la fréquence de l’onde électromagnétique par la relation :
E = h 4- Spectres d’absorption des molécules :
h = 6,62.10 -34
J.s s’appelle : constante de Planck . La spectroscopie d’absorption est basée sur l’étude des interactions entre la matière et un
rayonnement électromagnétique. En fonction de l’énergie portée par la radiation, il y a
3- Quantificaton des échanges d’énergie : passage de l’état fondamental de la molécule à un état excité.
3-1- Transitions atomiques : Le spectre d’absorption d’une molécule présente des bandes d’absorption, qui donnent des
On appelle transition, tout passage de l’atome d’un niveau d’énergie à un autre :
informations sur les types de liaisons qu’elle contient et permet donc de l’identifier
 Une absorption de photon, permet à l’atome de passer d’un niveau Ep à un niveau En
plus haut. Exemple : Spectre IR de la molécule : hexanol
 Une émission de photon, permet à l’atome de passer d’un niveau En à un niveau Ep
plus bas.
Dans les deux cas on écrit : Δ E = E n - E p = h
L’atome ne peut donc échanger avec le milieu extérieur que des valeurs bien définis
d’énergie. On dit que les échanges d’énergies sont quantifiés.
3-2- États possibles d’un atome :
Un atome ne peut être que dans l’un des trois états suivant :
 État fondamental :
C’est l’état le plus stable. il est caractérisé par une énergie minimale.
 État excité :
Lorsqu’un atome absorbe de l’énergie, il passe à un état excité. Il se désexcite
spontanément en rejoignant le niveau fondamental, soit directement, soit indirectement en
passant par divers niveaux excités intermédiaires. Chaque désexcitation est suivie de

Terminales scientifiques (Sexp et SM)


Chimie
1- Définitions : pK e = - og K e et Ke = 10 - pKe
 L’oxydant est toute espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons ;
 Le réducteur est toute espèce chimique capable de libérer un ou plusieurs électrons ;
 La constante d’acidité :
 B  H 3O + 
KA =
 L’oxydant et le réducteur conjugués forment un couple (Ox/Red) ; A
 L’oxydation est la synthèse de l’oxydant, et la réduction c’est la synthèse du réducteur ;
 La réaction d’oxydo-réduction est l’interaction entre deux couples (Ox/Red). pK A = - og K A et K A = 10 -pKA
2- Transformations lentes et transformations rapides : Remarque : Toutes les constantes sont données sans unités et les concentrations en mol.L-1,
 Une transformation lente, est une transformation qu’on peut suivre l’évolution ; Les valeurs des constantes ne dépendent que de la température,
 Une transformation rapide, est une transformation qu’on ne peut pas suivre l’évolution.  Zone de prédominance :
 On appelle facteur cinétique, tout facteur pouvant agir sur la vitesse d’une réaction,
(Exemples : température, concentration, catalyseur)
 B = KA
= 10
pH -pK A

3- Cinétique de réaction : A  H 3O 


+

 Vitesse volumique d’une réaction par : 1 dx  Diagramme de distribution :


v (t) =
Vs d t A  B
% (A)  et % (B) 
dx  A    B  A    B
Remarque représente la pente de la tangente à la courbe à l’instant d’étude t.
dt  pH < pKa l’acide prédomine, la courbe A
 Temps de demi réaction t1/2 : c’est la durée au bout de laquelle x = xf / 2 représente le pourcentage d’acide ;
Remarque t1/2 diminue lorsque la vitesse augmente.  pH > pKa la base prédomine, la courbe B
4- Acides et bases selon Bronsted : représente le pourcentage de la base ;
 L’acide est toute espèce chimique capable de libérer un proton H+ ;  % (A) = % (B) = 50%  pH = pKa
 La base est toute espèce chimique capable de capter un proton H+ ;
5- Dosage acide – base :
 Acide et base conjugués forment un couple (Acide/Base) ;
 C’est une opération qui consiste à
 La réaction acide-base, est l’interaction entre deux couples (Acide/Base).
déterminer la quantité de matière d’un
 pH d’une solution : pH = - og  H 3O +  et  H 3O +  = 10 -pH
  soluté à l’aide d’une réaction chimique
xf rapide, spontanée et totale.
 Taux d’avancement final : τ =  L’équivalence est repérée par :
xm
 La méthode des tangentes ;
τ = 1 : réaction totale , τ < 1 : réaction limitée (s’effectue dans les deux sens) Le point d’équivalence est l’intersection de la
 C  D 
c d
 Le quotient de réaction a A + bB cC + d D est : médiatrice du segment séparant les tangentes.
Qr =
 A  B
a b  La méthode de la dérivée.
La dérivée est extrémale à l’équivalence.
Le solvant et les solides n’interviennent pas dans son expression.
 La relation d’équivalence :
 La constante d’équilibre : K = Q r éq
c A .v A = c B .v B
 Qr < K : le système évolue dans le sens direct ;
 L’indicateur coloré le plus convenable à un
 Qr > K : le système évolue dans le sens inverse ;
 Qr = K : le système n’évolue pas, mais reste à son état ; dosage, est celui dont la zone de virage
contient le pH de l’équivalence.
 Le produit ionique de l’eau : K e =  H 3O +  OH -   La réaction du dosage est totale τ = 1.

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Chimie
6- Piles :
Exemple : Pile Daniell (Zn/Cu)
 Chaque compartiment contient un métal
trempé dans une solution contenant son ion
métallique ;
 Les deux compartiments sont reliés par un  Pour accélérer cette réaction, il faut :
pont salin, assurant l’électro neutralité des  Élever la température (utiliser un chauffage à reflux)
solutions ;  Ajouter un catalyseur (gouttes d’acide sulfurique concentré)
 Le pôle négatif est celui relié à la borne
« COM » de l’ampèremètre indiquant une  La constante de cet équilibre est : K =
 RCOOR' H 2O =
n ester . n eau
valeur positive ;  R COOH  R'OH  n acide .n alcool
 L’électrode au voisinage de laquelle se produit l’Oxydation s’appelle : Anode ; L’eau dans cette réaction n’est pas en excès.
Red1 → Ox1 + n e- 8-3- Estérification par l’anhydride d’acide :
 L’électrode au voisinage de laquelle se produit la Réduction s’appelle : Cathode ;  C’est une réaction rapide et totale ;
Ox2 + m e- → red2
 Le schéma conventionnel d’une pile :
 L’intensité de courant débitée par une pile pendant une durée Δt est :
Q n(e - ) . F
I = =
Δt Δt
Avec : F  N A . e le faraday ( 1F = 96500 C.mol-1)
7- Réactions forcées :
n exp
8-4- Rendement d’une réaction de synthèse : r =
 Lorsqu’on oblige (utiliser un générateur de tension continue) une réaction totale à s’effectuer n th
dans le sens inverse, qui n’est pas spontané, on dit que la transformation est forcée.
 On peut augmenter le rendement d’une réaction en augmentant la proportion d’un des réactifs
 L’électrode au voisinage de laquelle se produit l’oxydation s’appelle : Anode. par rapport à l’autre ou en prélevant l’un des produits au cours de sa formation.
 L’électrode au voisinage de laquelle se produit la réduction s’appelle : cathode.  Le rendement de la réaction d’estérification dépend aussi de la classe de l’alcool.
 Le passage du courant continu dans une solution d’électrolyte s’accompagne de réactions 8-5- Hydrolyse basique d’un ester :
chimiques, ce phénomène est appelé : électrolyse. CH 3 - COOC2 H 5 + OH -  CH 3 - COO - + C2 H 5 - OH
 Applications de l’électrolyse : ethanoated'ethyl ion ethanoate ethanol
 Recharge des accumulateurs : On branche entre ses bornes un générateur de fem supérieure à Application à la saponification :
la sienne. Il s’y produit des réactions inverses à celles qui se produisent lors de son
fonctionnement comme générateur.
 Galvanisation : Le métal à recouvrir doit être comme cathode, pour que la réaction de
réduction se produise à son voisinage : M n+ + n e- → M
 Préparation des métaux: Obtenir des métaux à partir des sels contenant des ions métalliques.
8- Estérification - hydrolyse :
8-1- Nomenclature des alcanes à chaine linéaire :
CH4 C2H6 C3H8 C4H10 C5H12 C6H14
Méthane Ethane Propane Butane Pentane Hexane
8-2- Estérification par l’acide carboxylique : L’ion carboxylate (R-COO -) contient :
 C’est une réaction lente et limitée, dont la réaction en sens inverse s’appelle hydrolyse. Une partie hydrophile (amie de l’eau) (-COO -) , et une partie hydrophobe (peur de l’eau) (- R)

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