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Chapitre 1

Questions :
1- Quelle est la vitesse d’une particule dont l’énergie cinétique T est égale à l’équivalent
énergétique de sa masse au repos m 0 c2 ? Le calcul sera fait en mécaniques classique et relativiste ;
conclusion ?

2- Faites des estimations sur un isotope donné pour déterminer approximativement la densité
nucléaire de la matière en g/cm3.
- Décrire une méthode permettant de déterminer le rayon nucléaire d’un noyau assimilé à une
goutte liquide.

3-a) Représenter graphiquement l’évolution de l’énergie de liaison par nucléon Bm en fonction du


nombre de masse. Reporter sur le même graphe les valeurs possibles des énergies et du nombre de
masse.
b) En déduire qu’un noyau lourd ne peut pas se désintégrer par émission d’un proton ou d’un
neutron ? Discuter cela en étudiant l’énergie de désintégration Q.

Exercice 1 :
Les tables de masses donnent souvent, non pas le défaut de masse, mais l’excès de masse δ défini
par la relation : δ (Α,Ζ) = M (A,Z) – A(uma) , où M (A,Z) est la masse atomique. Exprimer
l’énergie de liaison nucléaire en fonction des excès de masses.

Exercice 2 :
Etablir l’expression du terme de répulsion coulombienne a c de la formule semi-empirique de
l’énergie de liaison, en fonction de e et r 0 .

Exercice 3 :
Les excès de masse des noyaux 15C, 15N et 15O sont respectivement égaux à 9.87 MeV/c2, 0.1
MeV/c2 et 2.86 MeV/c2.
1- Lequel de ces trois noyaux est stable ? Quel(s) type(s) de transformation(s) radioactive(s)
subissent les deux autres ?
2- Calculer la différence de l’énergie de liaison entre 15N et 15O sachant que m n -m p =1.3 MeV/c2.
Dites pourquoi cette différence provient du terme coulombien. En déduire une valeur
approximative du rayon nucléaire.

Exercice 4 :
Connaissant les excès de masse, δ en MeV, des isobares suivants : 64
27 Co( −59.791) ;
64
28 Ni ( −67.098) ; 64 64 64 64
29 Ca ( −65.423) ; 30 Zn ( −66.002) ; 31 Ga ( −58.857) ; 32 Ge( −54.430) . La
différence de masse neutron-proton est 1.3 MeV/c2. Tracer approximativement δ en fonction de Z.
1- Discuter et représenter sur le graphique les différents modes de désintégrations possibles des
noyaux.
2- En utilisant la formule de Bethe-Weizsäcker, déterminer l’isobare le plus stable.
3- Estimer le rayon de ces isobares, ainsi que la constante r 0 qui figure dans la relation du rayon
nucléaire.
4- Déterminer le paramètre d’asymétrie et le terme d’appariement.

Exercice 5 :
A- En mécanique quantique une particule se comporte comme une onde dont l'évolution est décrite
par sa fonction d'onde.
Considérons une particule α de vitesse v, qui tape sur les parois du puits de potentiel nucléaire de
rayon R1 associé à un noyau émetteur α. La barrière de potentiel Coulombien possède une
probabilité P de transmission (P est très faible).
1- Quelle fraction de I0 est réfléchie à l'intérieur du puits après le 1er choc contre la paroi ?
2- montrer que l'intensité In réfléchie après n collisions est In=I0 exp(-nP).
3- Exprimer en fonction de R1 et de v l'intervalle de temps séparant deux chocs successifs contre la
paroi. En déduire le nombre de chocs dn/dt par unité de temps.
4- Le nombre dn/dt est très grand (=1021s-1). Dans ce cas on peut poser : I n → I(t) = I 0 exp(-λt) ; où
λ est la constante de désintégration du noyau précurseur. Montrer que λ=P.dn/dt = λ0P.

B- Par résolution de l'équation de Schrödinger associée à la fonction d'onde α, la probabilité de


transmission de l'onde à travers la barrière de potentiel coulombien est:
R2
P=e avec G = 2 / ∫ 2m(E c (r) − E)dr
-G

R1
Ec(r) est l'énergie potentielle en un point quelconque de la barrière, et E l'énergie de la particule α.
1- Déterminer l'énergie cinétique de la particule α à la sortie de la barrière coulombienne (c'est-à-
dire pour r=R2).
2- Calculer G en posant r = R2sin2α. En déduire une relation plus simple lorsque R1<<R2.
3- Montrer que log(λ) est proportionnel à Z / E .

Exercice 6 :
Bien que la fission naturelle donne le plus souvent des fragments inégaux, pour obtenir des ordres
de grandeur nous allons traiter le cas d’une fission symétrique.
Supposons que le noyau d’uranium 238 92 U puisse se transformer spontanément en deux noyaux
identiques (A/2, Z/2). Nous adopterons les valeurs suivantes : a v = 15.56 MeV ; a s = 17.23 MeV ;
a a = 23.6 MeV ; a c = 0.7 MeV ; δ négligeable.
1- Montrer que l’énergie de désintégration Q d’un tel processus est fonction uniquement des
termes de surface et coulombien.
2- Donner un ordre de grandeur de chacune des deux contributions et interpréter physiquement
les valeurs obtenues. En déduire la valeur de Q.
3- À partir de quelle valeur de Z2/A le processus est-il possible ? En déduire l’ordre de grandeur
de A correspondant à ce Z2/A. Conclusion ?
4- Les deux fragments de fission (A/2, Z/2) seront supposés de formes sphériques et de rayons
R. Calculer, en fonction de a c et Z, leur énergie potentielle, au moment où leurs surfaces sont
justes au contact.
5- Etablir, par analogie avec la désintégration alpha, la condition approchée sur Z2/A de la
fission symétrique des noyaux lourds. Conclusion ?
6- Le noyau 238
92 U n’obéit pas à ce critère et pourtant il lui arrive de fissionner. Dites pourquoi ?
7- Montrer à partir de la figure, que la variation de l’énergie de liaison lors de ce processus est
de 0.9 MeV par nucléon. En déduire la quantité d’énergie Q’ qui accompagne cette
transformation.
8- Comparer cette valeur à celle trouvée dans la question 3. De quoi est due cette différence ?
Exercice 7 :
Point de désintégration
La figure montre les traces des
particules produites après la
désintégration β- du noyau 6He. Trace de la particule 1

1- Identifier les deux particules


produites et montrer qu'il y a
émission d'une troisième
particule. Trace de la particule 2
2- En supposant que l'angle entre
les deux particules est de 90° et
Figure 1
qu'elles ont la même quantité de
mouvement, calculer les énergies
des trois particules. L'énergie de
désintégration est 3.57 MeV.

Exercice 8 :
1- Donner le schéma de décroissance du potassium 40 40
19 K vers le calcium 20Ca en précisant la nature
du rayonnement émis.
2- Utiliser le modèle de la goutte liquide pour calculer l'énergie de liaison de 40
20Ca .
40
3- Calculer les énergies de séparation d’un neutron et d’un proton de 20Ca .
4- Justifier la différence de ces deux énergies de séparation.
Données : a v =14 MeV, a s =13 MeV, a c =0.60 MeV, a a =19 MeV, δ=2.14 MeV

Exercice 9 :
L’énergie de liaison totale d’un noyau est donnée par la formule de Bethe-Weiszäcker :
(N − Z)²
B(A, Z) = av A− as A2 / 3 − ac Z² − aa +δ
A1 / 3 A
avec a v =15.7 MeV, a s =17.8 MeV, a c =0.7 MeV, a a =23.7 MeV, δ supposé négligeable.
1- a) Montrer que l’on peut déduire, de l’équation précédente une fonction représentant le noyau le
plus stable dans une chaîne isobarique. On montrera que cette fonction s’écrit :
Z= A
2+ 0.015A2 / 3
b) En déduire que les noyaux très légers stables satisfont la condition Z ≈ A/ 2 et que les noyaux
1
très lourds stables satisfont la condition Z ≈ A 3 / 0.015
c) Montrer que dans la ligne de stabilité des noyaux légers ( Z ≈ A/ 2 ) le maximum de la stabilité
est obtenu pour l’isotope de fer (Z = 26 ; A = 52) qui est un noyau fortement lié.
2- a) Écrire sans l’équation permettant de déterminer l’énergie de désintégration Q α à partir de la
mesure de l'énergie cinétique T α de la particule α émise dans la désintégration ZAX → ZA −−42Y + α .
b) Exprimer de même Q α en fonction des énergies de liaison totales des noyaux X, Y et α. (On
prendra B α = 28.3 MeV)
c) En développant au 1er ordre B(A-4, Z-2) autour de B(A, Z), exprimer la valeur de Q α en fonction
de B α , A, Z et des coefficients a i .
3- Le neptunium 239Np est un émetteur β-- pur de période 2.356 jours.
a) Calculer l’énergie cinétique de la particule α qui devrait être émise dans la désintégration
α 239Np.
b) En utilisant la valeur expérimentale T α =5.157 MeV figurant ci-dessous de l’énergie cinétique
des particules α émises par le plutonium 239Pu et les valeurs maximum des énergies cinétiques
des rayonnements β émis par le protactinium 235Pa et le neptunium 239Np, en déduire l’énergie
cinétique des particules α qui pourraient être émises par le 239Np.
c) Expliquer pourquoi la radioactivité α du 239Np ne peut pas être mise en évidence ?

235
92 U 239
94 Pu
Tα = 5.157 MeV

β- Tβmax1=
Tβmax2= β- 0.721 MeV
1.407 MeV

Tα = ?

239 Np
235
91 Pa 93

Exercice 10 :
La désintégration de soufre 37 37
16 S vers le chlore 17 Cl libère une énergie Q=4.865MeV.

1- Sous quelle forme est libérée cette énergie ?


2- Calculer l’énergie cinétique maximale des particules β émises ainsi que l’énergie de recul
correspondante. En déduire en m/s la valeur de la vitesse de recul du noyau de chlore.

Exercice 11 :
L’argon 37
18 Ar de masse atomique M 1 =36.96678 uma se désintègre par capture électronique vers le

chlore 37
17 Cl de masse atomique M 2 =36.96590 uma. Supposant négligeables l’énergie de liaison
atomique et la masse du neutrino :
1- Calculer la variation de l’énergie de liaison nucléaire en MeV.
2- En déduire l’énergie de désintégration Q.
3- En utilisant les lois de conservation, calculer l’énergie cinétique de recul en eV.
4- En déduire la vitesse de recul en m/s.
5- Quelle est la nature du rayonnement secondaire qui suit cette capture électronique ? justifier son
origine.
Données :
1 uma ×c² = 931.5 MeV ; c = 3 108 m/s ; 1eV = 1.6 10-19 J ; m 0 c² = 0.511 MeV
Masse du neutron = 1.008665 uma ; masse de l’hydrogène =1.007825 uma

Exercice 12 :
1/3
L’uranium 238
92 U de rayon R= r 0 A , émet des particules alpha d’énergie T = 4.2 MeV.
1- Tracer le potentiel dont est soumise la particule alpha.
2- Calculer l’épaisseur et la hauteur de la barrière de potentiel.
Exercice 13 :
Le méson π-, de masse m 1 , se désintègre par interaction faible en un muon µ- de masse m 2 et un
antineutrino ν de masse nulle. En supposant que π- est initialement au repos, calculer l’énergie
cinétique et la vitesse du muon produit par sa désintégration.
A.N : m 1 =139.569 MeV/c2, m 2 =105.659 MeV/c2.

Exercice 14 :
Une étoile à neutrons peut être considérée comme un gigantesque noyau constitué presque
exclusivement de neutrons (A très grand).
1- Montrer, à partir de la formule de l’énergie de liaison de Bethe et Weizsäcker, qu’une telle étoile
ne pourrait pas être liée sans considérer la contribution du potentiel gravitationnel entre les
neutrons. On rappelle que les paramètres de la formule ont les valeurs suivantes : a v = 15.6 MeV ;
a s = 17.2MeV ; a a = 23.6 MeV ; a c = 0.7 MeV et δ = 0.
2- En déduire le nombre minimum de neutrons que doit comporter une telle étoile. On rappelle que
l’énergie gravitationnelle emmagasinée dans une sphère homogène de masse M et de rayon R est
3 GM 2
Bg = , où G ≈ 6.7 10−11 SI est la constante de gravitation.
10 R
2
On donne : r 0 = 1.4 fm ; masse du neutron : m n = 939.6 MeV/c = 1.67 10-27 kg .
NB : considérer que le terme de surface est négligeable puisque A2/3<<A.
3- Calculer alors la masse et le rayon d’une étoile ainsi constituée. Conclusion ?

Exercice 15 :
1- Calculer l’énergie libérée par la fusion de deux noyaux de déteurium 2H selon la réaction :
2
H + 2H→4He. On donne les masses atomiques M a (2H)=2.014102 uma ; M a (4He)=4.002603 uma.
2- Déterminer approximativement la température nécessaire pour réaliser cette réaction sachant
que l’énergie cinétique d’agitation thermique du gaz de déteurium est E c =3/2k B T .
k B =1.38 10-23 J/K = 8.617 10-11 MeV/K (Constante de Booltzman).

Exercice 16 :
Dans tout le problème, on néglige les énergies de liaisons atomiques.
Considérons la désintégration de silicium 27 27
14 Si vers son noyau miroir 13 Al . Sachant que les
28
énergies de séparation neutron et proton de 14 Si sont respectivement S n =17.180 MeV et S p =11.585
MeV :
1- Calculer en MeV la différence des masses nucléaires ∆m c 2 = m ( 27 Si) c 2 − m ( 27 Al) c 2 , ainsi
que la différence des masses atomiques ∆M c 2 = M ( 27 Si) c 2 − M ( 27 Al) c 2 .
2- Montrer que la désintégration de 27 Si par capture électronique (CE) ou par émission β est
énergétiquement possible.
3- Calculer l’énergie cinétique maximale des particules β émises ainsi que l’énergie de recul
correspondante.
4- Tracer et commenter l’allure du spectre β attendu.
5- Quelle est l’énergie de recul suite à la capture électronique.
6- En déduire la longueur d’onde des neutrinos issus de cette capture électronique.
7- Déterminer, à partir de la formule semi-empirique de Bethe-Weizsäcker, une valeur
approximative du rayon nucléaire.
Données :
2 2
Masse du neutron : m n = 939.6 MeV/c ; masse du proton : m p = 938.3 MeV/c
2 2
Masse de l’électron : m e = 0.511 MeV/c ; masse du neutrino : m ν ≈ 0 MeV/ c
e2 1 h
 c = 197 MeV fm ; = ; = = 6.58 10− 22 MeV s
c 137 2π
Exercice 17 :
1- Quelle est la nature de la particule X dans la réaction de formation de C ?
14 N + n → 14 C + X
7 6
2- Rappeler la définition de l’unité de masse atomique uma.
3- Ecrire le bilan énergétique Q de la réaction de production de 146C en fonction des masses
nucléaires puis en fonction des masses atomiques.
4- Faire l’application numérique en négligeant l’énergie de liaison des électrons. Pourquoi la
réaction se fait-elle spontanément ?
5- En déduire l’énergie de liaison par nucléon de 146C . Sachant que 126C est stable, vous attendez-
vous, pour lui à une énergie de liaison supérieure ou inférieure ?

Exercice 18 :
64
29 Cu est un isotope de cuivre radioactif de période 13 heures qui est à la fois émetteur β− et β+. Les
transitions associées conduisent vers les états fondamentaux respectivement de 64
30 28 Ni .
Zn et 64

1- L’énergie cinétique maximale des β− émis est de 0.57 MeV. Etablir la différence de masse
nucléaire, ∆m 1 = m ( 2964Cu) - m (3064Zn) , puis atomique ∆M 1 = M ( 2964Cu) - M ( 3064Zn) , entre
29 Cu et 30 Zn .
64 64

2- L’énergie cinétique maximale des β+ émis est de 0.66 MeV. Etablir la différence de masse
28 Ni) , puis atomique ∆M 2 = M ( 30 Zn) - M ( 28 Ni) , entre 30 Zn et
nucléaire, ∆m 2 = m (3064Zn) - m ( 64 64 64 64

64
28 Ni .
3- A quelles termes de la formule de masse, de Bethe-Weizsäcker, faut-il attribuer la valeur de
∆M 1 ? Justifier votre réponse en indiquant dans quel sens joue chacun des termes.
4- Déterminer ∆M 1 à partir de la formule de Bethe-Weizsäcker et la comparer avec celle obtenue
dans la question 1. On donne pour cette chaîne isobarique : a v =14.1MeV ; a s = 13.0MeV ;
a c =0.7MeV ; a a = 23.6 MeV ; δ =1.37 MeV.
5- Le rapport d’embranchement des transitions β− est de k 1 =38 %, celui des transitions β+ est k 2 =
19 %. Le rapport d’embranchement résiduel k 3 = 43 % est dû à une capture électronique
conduisant à l’état fondamental de 64 28 Ni . Calculer les probabilités de transition associées à ces

trois types de désintégration : λ 1 , λ 2 et λ 3 .


6- En réalité 0.5 % des désintégrations conduisent par capture électronique au premier état excité
de 64
28 Ni qui se désexcite directement vers le fondamental en émettant un photon d’énergie E γ =

1.34 MeV : 6428 Ni *→ 28 Ni +γ


64

Montrer que pour cette transition, l’énergie de recul de 64 28 Ni est négligeable devant E γ . Utiliser
pour cela les lois de conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement.
7- Etablir un schéma complet de désintégration de 64
29 Cu dans le système des masses atomiques, en
respectant le niveau d’énergie de chaque état.
Exercice 19:
Une particule A, au repos, se désintègre en deux particules relativistes B et C. Calculer
l’énergie totale et l’impulsion de la particule B en fonction de la masse au repos des trois particules
m A, m B et m C . Que se passe t-il si m A <m B +m C ?
Exercice 20 : Traversée d’une barrière de potentiel et émission alpha
A- On considère une particule de masse m et d’énergie E qui, provenant de la région des x négatifs,
arrive sur une barrière de potentiel, de hauteur V 0 (avec V 0 >E), représentée sur la figure ci-
dessous :

V(x) Avec
 V(x) = 0 pour x < 0
V0 

 V(x) = V0 pour 0 ≤ x ≤ a
E 

 V(x) = V0 pour x > a


0 a x

Nous étudierons une solution stationnaire de l’équation de Schrödinger de la forme :


i
− Et
ψ ( x, t ) = e  ϕ ( x) (0 < E < V0 )

1- Ecrire l’équation de Schrödinger dans chacune des trois régions. En déduire la fonction d’onde
stationnaire de chaque région.
2- Calculer le coefficient de transmission T de l’onde incidente à travers la barrière. Montrer
a
qu’elle peut se réduire à T=e-γ avec γ = 2 2m(V0 − E ) .

3- Calculer numériquement T dans le cas d’une particule α d’énergie 8 MeV. On donne V 0 =20
MeV et a=50 fm.
B-
On construit un modèle simple de la désintégration du noyau de l’uranium comme suit :
Une particule α de vitesse v oscille à l’intérieur du noyau entre –R et +R. Elle est soumise à la
combinaison d’un potentiel attractif nucléaire et d’un potentiel coulombien répulsif qui a la forme
suivante :
V(r)

Bc

0 R R1 r

-V0

On montre que dans ce problème à symétrie sphérique, et lorsque V varie en fonction de r, la


2 R1
même expression de T reste approximativement valable si on pose γ = ∫ 2m[V (r ) − E ] dr .
 R
T représente donc la probabilité pour que la particule α s’échappe à chaque fois qu’elle vient taper
sur la barrière de potentiel aux points r = ± R .
1- Exprimer en fonction de R et v, le temps séparant deux chocs successifs contre la paroi du puit
de potentiel. En déduire la fréquence A, représentant le nombre de chocs par seconde. Quelle est
donc la probabilité λ pour que la particule α s’échappe de la barrière ?
2- Utiliser les données de la question I.3 avec R 1 -R=a pour déterminer l’espérance de vie (vie
moyenne) de ce noyau d’uranium. On prendra R = 10 fm.
3- Loi de Geiger et Nuthall
a) Déterminer l'énergie cinétique de la particule α à la sortie de la barrière coulombienne (càd pour
r=R1).
b) Calculer γ en posant r = R1sin2α. En déduire une relation plus simple lorsque R<<R 1 (barrière
épaisse).
c) Montrer que log(λ) est proportionnel à Z / E . Conclusion ?

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