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CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition
CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition
ISBN 978-2-7650-5406-1
UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 L’organisation 1.5.1 La notion de mole 62
Un texte
d’introduction Le pictogramme STE
annonce identifie les concepts
le contenu exclusifs à ce programme.
d’un chapitre.
Un sommaire présente
les sections d’un chapitre.
LE CONTENU D’UN CHAPITRE
La rubrique Problématique
environnementale permet
la mise en contexte d’un
ou de plusieurs concepts
avec une problématique
environnementale. Cette
rubrique est suivie d'une
ou de plusieurs activités
qui s'y rapportent.
UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 STE : Les modèles et la masse atomiques, p. 23
AI 03 ST : Le tableau périodique, p. 40
AI 04 STE : Le tableau périodique, p. 40
AI 05 STE : Les molécules, la notion de mole et le nombre d’Avogadro, p. 66
TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 26 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 253
L’espace et l’atmosphère AI 27 STE : La lithosphère et l’hydrosphère, p. 323
CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère
UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 30 ST : L’écologie, p. 377
L’écologie AI 31 STE : L’écologie, p. 377
UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 11 AI 33 ST : Les matériaux, p. 436
Le langage des lignes, AI 34 STE : Le langage des lignes et la fabrication, p. 436
les matériaux et la fabrication
L’ORGANISATION DE LA MATIÈRE
La ucu la ai
• L atomes l plu pi paicul qui ci- • U molécule u abla ’au i ux
u la ai. Il l ciua ba a iiqu u iffé, ui pa li
u l ubac u l bj qui u chiiqu.
u. L a puv li chiiqu
l u aux au pu f lécul.
L’om vu Jon Dlon (1808). L molécul vu Jon Dlon (1808).
Un cub d f u s un élémn usqu’l s Ds moléculs d’u ésnés à l’d du
consué d’un sul y d’oms (ls oms d modèl cul.
l’élémn f).
Sphère pleine
(charge positive)
Électron
Pâte Raisin sec (charge
négative)
Ce physcen né- Le physcen dns s’nerre sur le cmpremen • Les prcules psves sn
zélnds cherche à des élecrns dns le mdle de Ruherfrd. suées dns le nyu e sn
explquer l’nercn S un élecrn se déplce uur du nyu, l d subr nmmées « prns ».
enre le rynnemen une ccélérn u en émen cnnuellemen • L’me én élecrquemen
rdcf e l mre. de l’énere. Purqu ne mbe--l ps sur le nyu neure, l y ur un de
lrsque sn énere dmnue ? prns dns le nyu que
d’élecrns rvn uur de lu.
Rutherford sait que les charges élec-
triques se repoussent si elles sont de Mdle de Ruherfrd-Bhr (1913)
même signe et qu’elles s’attirent si elles
sont de signes différents. En 1903, il Bohr corrige certaines imprécisions du
modèle de Rutherford : Décuvere d’une ure prcule
montre à l’aide d’un champ électrique
submque dns le nyu :
que le rayonnement radioactif est fait de • les électrons ne se déplacent pas au hasard le neurn (1932).
trois constituants : autour du noyau, mais plutôt sur des orbites
Voir la section 1.1.3 Le modèle
• α (alpha) : de charge positive précises (les « couches électroniques »);
atomique simplifié STE , p. 15.
• β (bêta) : de charge négative • chaque orbite correspond à un niveau
d’énergie précis : plus on s’éloigne du noyau,
• γ (gamma) : électriquement neutre
plus le niveau énergétique des orbites Noyau Électron
En 1909, il bombarde une mince feuille augmente ;
d’or à l’aide de particules alpha (α).
• chaque orbite contient un nombre précis
d’électrons.
3 2 1
2 3
1
Noyau
3
1
L modèl omqu d
Faisceau de Rurford (1911) s uss
particules α 3
A (alpha) B
lé « modèl lnér ».
Feuille d’or Atome
Ses observations sont les suivantes : Selon son interprétation, son modèle repose
1. La majorité des particules α traverse sur les points suivants :
cette feuille sans déviation. 1. L’atome est essentiellement constitué
de vide. Noyau
2. Un petit nombre (environ 1/105)
rebondit sur la feuille sans la traverser. 2. La matière est concentrée dans un
3. Un certain nombre subit une déviation espace restreint (environ 1/105 de la
Orbite
en traversant la feuille. surface de l’atome), le « noyau ». électronique Électron
3. Ce noyau est chargé positivement
puisqu’il repousse les particules alpha, L modèl omqu d
qui sont déviées. Rurford-Bor (1913).
Fgu 3 L confguon
1. L’atome de calcium contient 20 protons: il possède donc 20 électrons.
élconqu du clcum (C)
2. On distribue les électrons sur les couches électroniques: (Z = 20).
Cette représentation permet de constater que l’atome de potassium (K) qui La chaleur ou
l’électricité excite
possède 19 électrons (voir la figure 2) et l’atome de calcium (Ca) qui en possède l’électron, qui est
20 (voir la figure 3) ont tous les deux 8 électrons sur leur troisième couche projeté sur une
orbite supérieure.
électronique. Mais elle nous permet aussi de remarquer que ces atomes ont
Lors du retour de
respectivement 1 et 2 électrons de valence sur leur couche périphérique. l’électron à son
orbite initiale, il y a
émission d’énergie
L’émission de lumière par la matière sous forme de
lumière.
Bohr explique le phénomène de l’émission de lumière par la matière en
utilisant son concept de couches électroniques (voir la figure 4) :
2 Peut-on dire que les modèles de Démocrite et d’Aristote sont des modèles scientifiques ? Expliquez
votre réponse.
3 Sur quel modèle de l’Antiquité grecque John Dalton s’est-il appuyé pour proposer son modèle ?
7 Parmi les énoncés suivants, lesquels correspondent à une caractéristique du modèle de Thomson
ou à sa découverte de l’électron ? Cochez les cases appropriées.
a ) L’atome est considéré comme une sphère vide, de charge positive.
c ) Les électrons, de charge négative, sont répartis de façon irrégulière dans cette sphère.
e ) Les électrons, de charge négative, sont uniformément répartis dans cette sphère.
f ) L’atome est une sphère pleine dans laquelle les électrons sont insérés.
10 L’expérience que réalisa Rutherford en 1903 lui fournit une première piste quant à l’élaboration de son
modèle atomique (voir l’expérience de Rutherford [1903] à la page 5).
a ) Cette expérience lui montra, entre autres, quels étaient les constituants du rayonnement radioactif.
Nommez ces constituants et donnez la nature de leur charge électrique.
c ) Cette expérience lui permit d’observer un comportement de la matière qui ne pouvait pas être
expliqué avec le modèle de Thomson. Lequel ?
11 Expliquez comment il est possible de modifier le modèle de Thomson de façon à obtenir celui
de Rutherford.
3
Faisceau de
particules α
(alpha)
Feuille d’or
b ) Comment Rutherford a-t-il expliqué le fait que la majorité des particules α traversait la feuille d’or
sans aucune déviation ?
c ) Les particules α qui traversent la feuille d’or, mais qui sont déviées de leur trajectoire donnent une
indication sur la charge électrique du noyau. Quelle est cette charge ? Expliquez votre réponse.
d ) Dites pourquoi l’expérience de la feuille d’or de Rutherford montre que la taille du noyau est très
petite comparativement à celle de l’atome.
15 Le schéma suivant représente la structure d’un atome selon le modèle de Rutherford, tout en tenant
compte de la contribution de Bohr. Identifiez d’abord les parties de cette structure. Puis, décrivez-les.
19 Dessinez la configuration électronique du silicium (Si), du magnésium (Mg), de l'argon (Ar) et du fluor
(F), sachant que les numéros atomiques de ces éléments sont respectivement 14, 12, 18 et 9.
a ) Si c ) Ar
b ) Mg d) F
21 Quel est le numéro atomique de l’atome représenté ci-dessous ? Expliquez votre réponse.
d ) À cette époque, le modèle de Rutherford contient deux particules subatomiques. Quelles sont ces
particules ?
Nucléons
1.1.3 Le modèle atomique simplifié STE
Neutron Proton
Le modèle de Rutherford comportait des faiblesses qui ont soulevé les
critiques de nombreux scientifiques. Les modifications apportées à ce
modèle ont permis d’y remédier et de concevoir le modèle atomique
simplifié (voir la figure 5 ci-contre).
Le modèle aomique simlifié est une représentation de l’atome qui
fournit des précisions sur ses particules subatomiques (protons, neutrons,
électrons) et sur sa configuration électronique.
Le neutron
Lorsque Rutherford découvrit les protons, il ne pouvait pas expliquer pour-
Électron
quoi le noyau maintenait sa cohésion. En effet, comme les protons ont des
charges de même signe (leur charge est positive), ils sont censés se repousser.
L’explication de ce « mystère » a été donnée en 1932 par James Chadwick
(1891-1974). Ce physicien anglais a mis en évidence l’existence d’une nouvelle
particule : le neutron. Noyau
Électron e −
1 −
9,109 × 10−28 Autour du noyau
SCIENCE
FLASH
Le labratire Cavenish
Surné « la pépinire es prix Nbel », le labratire Cavenish a
jué un rôle ajeur ans la recherche sur la structure atique. Ce
labratire, qui appartient à l’Université e Cabrie (Anleterre),
a été inauuré en 1874 en hae à Henry Cavenish, un célbre
physicien anlais. Jseph Jhn Thsn, Ernest Rutherfr et
Jaes Chawick, qui nt écuvert respectiveent l’électrn,
le prtn et le neutrn, y nt travaillé. Ils nt reçu chacun un prix
Nbel pur leur apprt cnsiérable à la cnnaissance e l’ate
(Thsn en 1906, Rutherfr en 1908 et Chawick en 1935).
Le nombre de masse
La connaissance du nombre de masse (A) d’un atome et de son numéro
atomique (Z) permet de réaliser une représentation complète de l’atome
selon le modèle atomique simplifié (voir la figure 5, à la page 15).
Le nombre de masse correspond au nombre de nucléons contenus dans
le noyau d’un atome. Il est donc égal à la somme des protons et des
neutrons. Le nombre de masse est symbolisé par la lettre « A ».
Les atomes sont désignés par la notation , où A est le nombre de masse,
Z est le numéro atomique et X est le symbole de l’élément chimique. Par
exemple, désigne l’atome de l’élément « oxygène » dont le nombre de
masse est 16 et le numéro atomique est 8. Grâce à ces informations, il est
possible de déterminer le nombre de chaque particule subatomique,
comme le montre la figure 6. L’atome de l’élément « oxygène » est donc
représenté ainsi :
1 Dans le tableau suivant, inscrivez le nom de chaque particule qui constitue l’atome ainsi que le nom
du scientifique qui l’a découverte. Notez ensuite la position de cette particule par rapport au noyau
de l’atome ainsi que le signe de sa charge électrique.
2 Quelles particules subatomiques sont des nucléons ? Lesquelles ne le sont pas ? Expliquez vos
réponses.
4 Les atomes des éléments « potassium » et « soufre » sont désignés respectivement par les notations
et . En tenant compte de ces données, remplissez le tableau suivant.
5 Un atome est formé de 13 protons, de 13 électrons et de 14 neutrons. Quel est son nombre de
masse ? Expliquez votre réponse.
6 Le nombre de masse d’un atome est égal à 39. Combien de neutrons cet atome a-t-il s’il possède
19 protons ? Expliquez votre réponse.
7 Un atome possède 18 neutrons. Son nombre de masse est égal à 35. Combien de protons cet atome
a-t-il ? Expliquez votre réponse.
9 Dessinez la configuration électronique des atomes de chaque élément selon le modèle atomique
simplifié.
Hydrogène H 1
Bore B 5
Sodium Na 11
Calcium Ca 20
10 Dessinez la configuration atomique du silicium (Si). Laissez la trace de vos différents calculs.
Carbone
Oxygène
Argon
Potassium
12 Parmi les configurations atomiques proposées ci-dessous, laquelle représente l’atome de chlore ?
Expliquez votre réponse.
a) c)
b) d)
Cl
Al
Kr
La masse d’un atome est égale à la masse combinée de son noyau et des
électrons qui gravitent autour de ce noyau. Cependant, comme les élec-
trons sont beaucoup plus légers que le noyau, la masse d’un atome est
quasiment égale à celle de son noyau.
Mesurer directement la masse d’un atome n’est pas une mince affaire, étant
donné la petitesse de sa taille. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez
comment les scientifiques y sont parvenus.
1 u = 1,66 × 10−27 kg
Par exemple, si la masse atomique relative de l’hélium 4 (He 4), qui possède
Numéro
2 protons et 2 neutrons, est égale à 4,002 6 u, cela signifie en fait que atomique (Z)
l’atome de He 4 est environ 3 fois plus léger que l’atome de C 12, comme
A Oxy 16 : 8 poo, 8 uo.
l’illustre le calcul suivant.
Pour représenter les atomes, on utilisera une nouvelle notation qui ne tient
compte que du nombre de masse. Ainsi, au lieu d’écrire , il est
possible d’écrire simplement « carbone 12 » ou C 12. Évidemment, le C 12
possède 6 protons et 6 neutrons.
O 16 16 99,76 15,961 6
O 17 17 0,04 0,006 8
O 18 18 0,20 0,036 0
SCIENCE
FLASH
La spectrométrie de masse
La spectrométrie de masse est une technique d’analyse
physique utilisée dans divers domaines scientifiques
(physique, chimie, biologie, médecine). Elle permet de
détecter et d’identifier des constituants de la matière,
comme les atomes et les molécules, en fonction de leur
masse.
Dans la lutte antidopage des sports de haut niveau, la
spectrométrie de masse est l’une des techniques privilé-
giées (seule ou couplée avec d’autres méthodes)
pour détecter les substances prohibées. Les stéroïdes
anabolisants, par exemple, peuvent être détectés même
lorsque leur concentration est très faible, en ppb, c’est-à-
dire en millième de partie par million (ppm). Cela équi-
vaut à identifier un nanogramme (1 ng = 10−9 g) de
substance dopante dans un gramme de liquide biolo-
gique tel que l’urine !
1 Quel est l’intérêt d’utiliser l’unité de masse atomique (u) au lieu du kilogramme (kg) ?
3 Pourquoi dit-on que la masse d’un atome est approximativement égale à la masse de son noyau ?
4 Supposons que vous disposiez d’une balance « atomique ». Si l’on posait un proton sur un plateau de
cette balance, combien d’électrons devrait-on placer sur l’autre plateau pour que la balance soit en
équilibre ?
7 En faisant réagir 4,000 g de carbone (C) avec 10,667 g de dioxygène (O2), on forme 14,667 g de
dioxyde de carbone (CO2). Calculez la masse atomique relative de l’oxygène impliqué dans cette
réaction, sachant que le dioxyde de carbone est formé d’un atome de carbone et de deux atomes
d’oxygène. (On suppose que les atomes impliqués dans cette réaction sont exclusivement ceux du
C 12 et du O 16.)
8 Les différents isotopes d’un élément ont-ils la même masse atomique relative ? Expliquez votre
réponse.
9 Un élément possède deux isotopes. Le noyau du premier isotope contient sept protons et huit
neutrons. Que contient le noyau du second isotope ? Entourez la bonne réponse.
a ) Le noyau du second isotope contient huit protons et sept neutrons.
b ) Le noyau du second isotope contient sept protons et sept neutrons.
c ) Le noyau du second isotope contient huit protons et huit neutrons.
10 Le lithium (Li) possède deux isotopes : Li 6 et Li 7. Dessinez leur configuration atomique respective.
a) Li 6 b) Li 7
1) 3)
2) 4)
a ) Quels atomes sont les isotopes d’un même élément ? Notez le numéro des illustrations
correspondantes.
12 En tenant compte des informations données dans le tableau ci-dessous sur le néon (Ne), calculez
la masse atomique de cet élément.
Abondance
Isotope Numéro atomique Nombre de masse
relative (%)
Ne 20 10 20 90,92
Ne 21 10 21 0,26
Ne 22 10 22 8,82
13 Le bore (B) possède deux isotopes. Calculez la masse atomique de cet élément à l’aide des
informations fournies dans le tableau suivant.
Isotope no 1 5 5 5 19,9
Isotope no 2 5 5 6 80,1
14 Sachant que la masse de 1 neutron est égale à 1,674 × 10−27 kg, calculez la masse de 25 neutrons
en unités de masse atomique (u), en utilisant la formule de conversion suivante : 1 u = 1,66 × 10−27 kg.
Sodium (Na)
Il est à noter que l’hydrogène (H), qui est un non-métal, n’est pas membre
de la famille des alcalins bien qu’il soit situé dans la première colonne du
tableau périodique. En effet, même s’il a un seul électron de valence
comme les éléments de cette famille, il ne possède pas les propriétés des
alcalins. L’hydrogène (H) ne fait d’ailleurs partie d’aucune famille.
2 Depuis la première version du tableau périodique, la méthode de classement des éléments a été
modifiée.
a ) Dans le premier tableau périodique du savant que vous avez identifié à la question 1, comment
étaient classés les éléments ?
3 Chaque élément du tableau périodique est représenté dans une case avec diverses indications.
Inscrivez à quoi correspondent les indications de l’élément suivant.
30 21 La charge ionique
Zn
zinc
65,38 La masse atomique (u)
d ) Nommez deux éléments qui font partie de la région qui n’a pas été nommée dans les réponses aux
questions b et c.
b) Tracez la ligne « en escalier » au bon endroit dans la représentation suivante du tableau périodique.
6 À quelle région du tableau périodique les éléments suivants appartiennent-ils ? Cochez, pour chaque
élément donné, la case appropriée.
7 Les énoncés suivants caractérisent l’une des trois régions du tableau périodique. Dans chaque cas,
dites de quelle région du tableau périodique il s’agit. Inscrivez, dans chacune des cases, le numéro
correspondant à la région appropriée.
c ) Quels éléments possèdent le même nombre d’électrons de valence : ceux d’une même famille
ou ceux d’une même période ?
10 Dans le tableau périodique, un élément est situé à gauche de l’escalier, bien qu’il soit un non-métal.
a ) De quel élément s’agit-il ?
b ) Pourquoi cet élément est-il placé dans la première colonne du tableau périodique, alors qu’il ne fait
pas partie de la famille des alcalins ?
e ) Un élément bactéricide.
g ) Un métal mou.
12 Complétez le tableau suivant en tenant compte des données qui sont déjà fournies.
Be
17
IA 3
8 3
0,35
Conductibilité électrique (106/Ω • cm)
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
Figure 15 La variation de la
conductibilité électrique des 0,00
éléments des trois premières 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
périodes du tableau périodique. Numéro atomique
Fgu 17 L pésnon
scémqu d l von du
yon omqu covln d
cns élémns du blu
péodqu. Plus l yon
omqu covln d’un élémn
s gnd, plus l spè qu l
pésn s gnd, vc-vs.
F Cl Br
la figure 18).
Parmi les éléments possédant moins de quatre électrons, l’hélium (He) est
Fluor Chlore Brome
le seul à faire exception à cette règle. En effet, l’hélium n’ayant qu’une seule
Figure 18 La notation de Lewis couche saturée avec deux électrons seulement, sa représentation est la
de quelques éléments du tableau suivante :
périodique.
2 STE Deux éléments sont situés dans la première colonne du tableau périodique : le premier
élément est dans la deuxième période et le second, dans la quatrième. Lequel de ces éléments
possède le plus grand rayon atomique covalent ?
3 STE L’électronégativité désigne la propriété que possède un élément d’attirer les électrons lors
de la formation d’une liaison chimique avec un autre élément. Le graphique ci-dessous représente
la variation de cette propriété en fonction du numéro atomique de certains éléments du tableau
périodique. Observez bien ce graphique et répondez aux questions de la page suivante.
4,0
3,5
3,0
Électronégativité
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique
4,5
4,0
3,5
3,0
Électronégativité
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique
4 STE Expliquez ce qu’est une propriété périodique dans le tableau périodique des éléments.
Donnez un exemple.
25
Énergie d’ionisation (eV)
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique
b ) Dans une même période, quel est l’élément qui a la plus grande énergie d’ionisation : l’élément
« alcalin » ou l’élément « gaz inerte » ?
6 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les électrons d’un élément sont représentés selon la notation de Lewis.
b ) Dans la notation de Lewis, les électrons sont représentés par des points.
c ) Deux points seront nécessaires pour représenter les éléments de la famille des alcalins selon la
notation de Lewis.
d ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments d’une même période sont représentés par le même
nombre de points.
e ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments qui sont représentés par un seul point sont des alcalins.
7 Les gaz inertes sont les éléments de la dernière colonne du tableau périodique. Combien de points
seront nécessaires pour représenter les éléments de cette famille d’après la notation de Lewis ?
8 Voici une représentation incomplète d’une portion du tableau périodique des éléments.
a ) Notez, dans chacune des cases, le symbole de l’élément qui correspond au numéro atomique
inscrit.
b ) Représentez ensuite ces éléments à l’aide de la notation de Lewis.
c ) Que remarquez-vous quant à l’organisation des électrons de valence dans ce tableau ? Expliquez
votre réponse.
B La molécule d’eau (H2O). Les atomes se lient entre eux pour acquérir une configuration électronique
leur permettant d’être plus stables chimiquement. L’une des façons d’at-
Figure 19 Les molécules de teindre cette stabilité est la formation d’ions. Par exemple, le chlorure de
dioxygène (O2) et d’eau (H2O). sodium (NaCl) se forme à partir de l’ion sodium (Na+) et de l’ion chlore (Cl–).
Ainsi, le sodium (Na), n’ayant qu’un seul électron de valence sur sa couche
périphérique, il cherchera à perdre cet électron pour acquérir la configu-
ration électronique du gaz inerte (nommé aussi « gaz rare » ou « gaz noble »)
situé le plus près de lui dans le tableau périodique. La configuration élec-
A L’atome d’hélium (He). tronique du sodium (Na) s’apparentera alors à celle du néon (Ne).
L’atome de chlore (Cl), qui a sept électrons de valence, aura plutôt tendance
à gagner un électron pour acquérir la configuration électronique du gaz
inerte le plus près de lui dans le tableau périodique, soit l’argon (Ar). En
perdant ou en gagnant des électrons, le sodium (Na) et le chlore (Cl)
veulent acquérir la stabilité des gaz inertes (voir les figures 21 et 22, à la page
suivante).
B L’atome de néon (Ne).
La couche (ou l’orbite) électronique la plus éloignée du noyau des gaz
Figure 20 La configuration
électronique de deux gaz inertes :
inertes possède huit électrons, à l’exception de l’hélium (He), ce qui rend
l’hélium (He) et le néon (Ne). ces gaz très stables (voir la figure 20).
Tous les atomes qui ont de un à sept électrons de valence tendent à avoir
une couche périphérique de huit électrons, ou deux si l’atome se trouve
proche de l’hélium (He), en cédant ou en gagnant des électrons. C’est ce
qu’on appelle la « règle de l’octet ».
Comment les atomes qui ne possèdent pas huit électrons sur leur couche
périphérique finissent-ils par obtenir une couche périphérique complète ?
Par ionisation, un processus au cours duquel un atome devient un ion en
gagnant ou en perdant un ou plusieurs électrons.
Un ion est un atome qui porte une charge électrique
positive ou négative résultant de la perte ou du gain Perte
d’un ou de plusieurs électrons.
Initialement, un atome est électriquement neutre (voir
la figure 20, à la page précédente), puisqu’il possède
autant de charges positives (protons) que de charges
négatives (électrons). Lorsqu’un atome perd un ou A L’ nu B L p ’un C L’in iu
plusieurs électrons, le nombre de protons qu’il iu (N). élcn. (N+) u cin.
contient devient alors supérieur au nombre d’élec- Figu 21 L ocssus d’ionision d’un om
trons qu’il possède. Cet atome, devenu un ion, portera mélliqu, l sodium (N).
donc une charge positive et sera appelé « cation » (voir
l’exemple du sodium, à la figure 21).
Lorsqu’un atome gagne un ou plusieurs électrons, le
Gain
nombre de ses protons est alors inférieur au nombre
de ses électrons. L’ion qui en résulte portera donc une
charge négative et sera appelé « anion » (voir l’exemple
du chlore, à la figure 22).
A L’ nu B L in ’un C Un in chl
Les atomes métalliques ont tendance à perdre des chl (CI). élcn. (CI−) u nin.
électrons (voir la figure 21). Ils forment alors un ion
Figu 22 L ocssus d’ionision d’un om non
positif de charge égale au nombre d’électrons perdus. mélliqu, l clo (Cl). Il s à no qu, los d l
Les atomes non métalliques, eux, ont tendance à fomion d’un ion, l nomb d oons d l’om
gagner des électrons (voir la figure 22). Ils forment alors n’s jmis modifié.
des ions négatifs de charge égale au nombre d’élec-
trons acquis (voir le tableau 4).
TABLEAU 4 L’ion le plus probable des éléments des deuxième et troisième périodes du tableau périodique
Familles
IA II A III A IV A VA VI A VII A VIII A
Ion formé Li +
Be2+ B 3+ C /C4−
4+ N3− O2− F−
Aucun
Na+ Mg2+ Al3+ Si4+/Si4− P3− S2− Cl−
OH− Hydroxyde Il est difficile de prévoir la charge d’un ion polyatomique en se basant sur
les atomes qui le constituent ; il est plus aisé de déterminer sa charge en
NO3− Nitrate
tenant compte de la formule chimique de la molécule.
NO2− Nitrite
Par exemple, le sulfate de disodium (Na2SO4) est une molécule électrique-
HCO3− Hydrogéno- ment neutre, constituée d’ions sodium (Na+) et d’ions sulfate (SO42−). Étant
carbonate
donné que le sodium appartient à la famille I A, on peut en déduire qu’il
(bicarbonate)
ne perd qu’un électron pour former un ion Na+. Comme il y a deux ions
SO42− Sulfate positifs (Na +), l’ion sulfate doit posséder deux charges négatives pour
PO43− Phosphate contrebalancer les deux charges positives du sodium de façon que la molé-
cule soit électriquement neutre. Par conséquent, on peut déterminer que
CO32− Carbonate
l’ion sulfate s’écrit SO42−.
Activités 1.4.1
1 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’élément qui lui correspond dans
la colonne de droite.
2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Selon la règle de l’octet, les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique du gaz
inerte situé le plus près d’eux dans le tableau périodique.
b ) Lors de la formation d’un ion, le nombre de protons que possède l’atome change.
c ) Un atome qui perd des électrons sera chargé négativement. Il s’appellera un « cation ».
d ) Les métaux ont tendance à former des cations, alors que les non-métaux forment plutôt des anions.
e ) La charge portée par un ion est toujours égale au nombre d’électrons de valence de l’atome.
a) c) e)
b) d) f)
Césium
Soufre
Brome
Zn2+
Sc3+
8 STE Les énoncés suivants décrivent les ions polyatomiques. Entourez l’énoncé qui est faux.
a ) Un ion polyatomique est un ion au même titre que les ions formés d’un seul atome et il faut le
considérer comme un tout indissociable.
b ) Un ion polyatomique est un groupe d’atomes chimiquement liés, qui porte une charge élec trique
positive ou négative à la suite de la perte ou du gain d’un ou de plusieurs électrons.
c ) Les anions polyatomiques sont toujours liés à des atomes non métalliques.
d ) Les cations polyatomiques existent, même s’ils sont peu nombreux.
9 STE Parmi les quatre molécules ci-dessous, laquelle ne contient pas d’ions polyatomiques ?
Entourez la bonne réponse.
a ) Cr(NO3)3 b ) KHCO3 c ) (NH4)2CO3 d ) SiBr4
10 STE Complétez les tableaux ci-dessous. Écrivez, selon le cas, le nom de l’ion polyatomique ou sa
formule chimique.
SO42− Hydronium
Ammonium PO43−
OH− Carbonate
Nitrate HCO3−
Cu(OH)2 BaSO4
Fe2(CO3)3 Ag3PO4
Mn(HCO3)2 Th(NO3)4
Cr2(SO4)3 V(CO3)2
Ca3(PO4)2 Cs2SO4
12 STE Quelle est la charge de l’ion polyatomique de chacune des molécules suivantes ?
B2(Cr2O7)3 K2WO4
Al(ClO4)3 MgMoO4
LiBrO3 Na4P2O7
Na3VO4 Al2(SO3)3
Ca(IO3)2 Na2S2O3
La liaison ionique
La liaison ionique est obtenue par le transfert d’électrons d’un atome
dont la couche périphérique est presque vide vers un atome dont la
couche périphérique est presque pleine.
Ce cas est typique d’une liaison entre un métal et un non-métal. Le métal
va céder son ou ses électrons de valence à un non-métal pour que ce
dernier complète sa couche périphérique. La liaison se forme lorsque les
deux atomes acquièrent la configuration électronique du gaz inerte situé
le plus près d’eux dans le tableau périodique.
A Le u (Na) pe un élecn e valence, al que le chle (Cl) en pe ep.
B Le u (Na) ce n élecn e valence au chle (Cl) pu que ce ene
cple a cuche péphéque e pu que la enne cpléée. An, l’avan-
ene cuche u u (Na) even a cuche péphéque.
Il est à noter qu’un métal ne peut pas se lier chimiquement à un autre métal
pour former une liaison. Les métaux forment entre eux des alliages et non
des composés chimiques.
2. Déterminer le nombre de liaisons que peut former le métal. (Ce nombre Le Ca peut former 2 liaisons.
est égal au numéro de la colonne du tableau périodique des éléments
dans laquelle figure le métal.)
4. Déterminer le nombre de liaisons que peut former le non-métal. Le Cl peut former 1 liaison :
(Ce nombre est égal à 8 moins le numéro de la colonne du tableau (8 − 7) = 1
périodique des éléments dans laquelle figure le non-métal.)
5. Calculer le plus petit commun multiple (PPCM) entre les nombres de Le PPCM entre 2 et 1= 2.
liaisons du métal et du non-métal.
1 Les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique du gaz inerte situé le plus près d’eux
dans le tableau périodique des éléments. Décrivez comment se forme une liaison chimique d’après
la règle de l’octet.
2 Y a-t-il un déplacement de nucléons lors de la formation d’une liaison chimique ? Expliquez votre
réponse.
c ) Dans cette molécule, combien d’électrons chaque atome d’hydrogène (H) a-t-il ?
7 Complétez le texte suivant en écrivant les mots « ionique » et « covalent » aux endroits appropriés.
Une liaison se forme entre un métal et un non-métal, alors qu’une
liaison lie chimiquement deux non-métaux. Contrairement à la liaison
, qui est caractérisée par la formation de doublets électroniques,
la liaison est due à l’attraction électrique entre des ions.
Explication :
Explication :
Explication :
9 Voici une représentation d’une portion du tableau périodique des éléments. Répondez aux questions
qui suivent concernant des éléments de ce tableau.
c ) Y a‑t‑il des éléments qui ne forment pas de liaisons entre eux ou avec d’autres éléments ? Si oui,
lesquels ?
b ) Remplissez le tableau ci‑dessous et déterminez le nombre de liaisons que peut former chaque
élément. Expliquez vos réponses.
c ) Quelle est la formule moléculaire du composé formé par ces deux éléments (le magnésium et
l’azote) ? Répondez à la question en respectant les étapes décrites dans le tableau 6, à la page 53.
Étape 1 Étape 5
Étape 2 Étape 6
Étape 3
Étape 4 Étape 7
11 Entourez, parmi les molécules suivantes, celles qui sont formées par des liaisons covalentes.
a ) N2 b ) LiCl c ) CCl4 d ) Na2O
Étape 1 Étape 5
Étape 2 Étape 6
Étape 3
Étape 4 Étape 7
13 L’atome d’hydrogène (H) possède un seul électron, comme le montre l’illustration suivante.
Explication :
Explication :
Explication :
1) 2)
Br
Cl Cl
C
Br
Br Cl
Br
mètre (m) kilogramme (kg) seconde (s) ampère (A) kelvin (K) mole (mol) candela (cd)
Hélium (He)
4,0 g
N = n × NA
EXEMPLE A
Combien d’atomes de fer (Fe) sont contenus dans 2,5 mol de fer ?
Données : Calcul :
n = 2,5 mol N = n × NA
= 2,5 mol × 6,02 × 1023 atomes/mol
NA = 6,02 × 1023 atomes/mol
≈ 1,5 × 1024 atomes
N=?
Il y a environ 1,5 × 1024 atomes de fer (Fe) dans 2,5 mol de fer.
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Amadeo Avogadro (1776-1856)
Physicien italien et fils de magistrat, Amadeo Avogadro suivit d’abord les traces de
son père. Cependant, après avoir passé cinq années à exercer le droit, il abandonna
cette profession et entreprit des études en physique. Sa carrière de physicien fut
brillante. Avogadro énonça, entre autres choses, la loi qui stipule que des volumes
égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pres-
sion, contiennent le même nombre de particules. Il fut aussi le premier à établir
une différence entre les atomes et les molé cules. En l’honneur des découvertes
d’Avogadro, les scientifiques ont donné son nom au nombre qui représente le
nombre d’unités contenues dans une mole.
EXEMPLE B
EXEMPLE C
Le nombre de moles contenues dans 45,98 g de sodium (Na) est de 2,00 mol.
2 Complétez le tableau suivant en identifiant les différentes sortes d’atomes contenus dans chaque
molécule ainsi que leur nombre.
Différentes sortes
Molécule Nombre d'atomes de chaque sorte
d’atomes
1 molécule de NaCl
1 molécule de NaOH
1 molécule de C6H12O6
1 molécule de Ca(OH)2
1 molécule de CH4
3 Inscrivez, dans le tableau suivant, le nombre d’atomes de chaque sorte contenus dans les composés
moléculaires donnés.
Composé Nombre
Nombre d’atomes de chaque sorte
moléculaire de molécules
H2SO4 2
CaCl2 10
CH4 50
NaNO3 100
C3H8 25
Formule Nombre
Quantité Nombre de moles d’atomes
moléculaire de moles
1 mole
de NaCl
5 moles
de NaOH
0,5 mole
de C6H12O6
1,5 mole
de Ca(OH)2
a ) 1 mole de Ne
b ) 2 moles de H2O
9 Inscrivez, dans les tableaux suivants, la masse molaire atomique des éléments donnés.
Fe H
Cl W
Na Kr
Be Cs
b ) Ca(OH)2
11 Calculez le nombre de moles d’atomes ou de molécules contenues dans les quantités suivantes.
a ) 45,61 g de Zr
b ) 169,89 g de SiCl4
CONSOLIDATION DU ChApITre 1
1) 3)
2) 4)
Nombre de Configuration
nucléons STE atomique STE
Nombre de moles
d’atomes de Si conte-
nues dans 100 g de Si
STE
Nombre d’atomes de
Si contenus dans 1 g
de Si STE
II VIII
1 IV XIII
2 X
I
3 4
5 VII 6
V IX
7
8 XII
XI
9
III
VI
10 11
12 13
14
Note : Dans une grille de ce type, on ne met pas d’accents sur les voyelles.
HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT
1 Métal appartenant à la douzième famille. I Se dit d’une couche électronique qui contient
Famille d’éléments possédant sept électrons un nombre maximum d’électrons.
2
de valence. II Élément qui a sept électrons de valence et qui
3 Alcalino-terreux qui a une couche électronique est situé dans la troisième période du tableau
de plus que le calcium. périodique.
4 Groupe d’éléments ayant le même nombre III Gaz inerte qui a deux couches électroniques.
d’électrons de valence. IV Alcalin qui possède une couche électronique
5 Élément de la famille des alcalins situé dans la de plus que l’hydrogène.
sixième période du tableau périodique. V Famille d’éléments qui réagissent violemment
6 Non-métal situé à gauche de l’escalier du avec l’eau pour former des bases.
tableau périodique. VI Tout élément situé à gauche de l’escalier
7 Élément situé dans la deuxième colonne et la du tableau périodique.
troisième période du tableau périodique. VII Métal qui a quatre couches électroniques.
8 Son symbole est Sn. VIII Son nom fut donné à l’une des façons de
9 Autre nom des gaz inertes. représenter l’atome d’un élément.
Gaz inerte n’ayant pas le même nombre IX Se dit des gaz qui sont caractérisés par une
10
d’élec trons de valence que le reste de sa très grande stabilité chimique.
famille. X Élément situé entre le césium et le lanthane.
11 Alcalino-terreux qui a le plus petit rayon XI Bien qu’il ait quatre couches, sa représentation
atomique de sa famille. de Lewis ne comporte que deux points.
12 Il a été découvert par J. J. Thomson. XII Rangées du tableau périodique numérotées
13 Élément non métallique possédant 53 protons. de 1 à 7.
Les éléments d’une même famille possèdent XIII Savant russe qui a élaboré le premier tableau
14
le même nombre d’électrons de… dans lequel les éléments étaient classés selon
leurs propriétés physicochimiques.
Ion potassium
Ion aluminium
Ion magnésium
Ion polyatomique
Molécule Ion métallique
Formule chimique Nom de l’ion
K+ Carbonate
Al3+ OH−
B2(SO4)3
Cu2+ Phosphate
7 STE Notez, dans le tableau ci-dessous, le type de liaison (covalente ou ionique) que décrit
chaque caractéristique.
Caractéristique Type de liaison
Liaison métal–non-métal.
Liaison non-métal–non-métal.
Liaison dans laquelle, après réaction chimique, les deux éléments ont
la configuration électronique des gaz inertes les plus proches.
Les solutions
• Une solution est un mélange homogène
dans lequel un soluté est dissous dans un
solvant. Une solution homogène.
• Une solution aqueuse est une solution dont Cette solution transparente d’eau et
le solvant est l’eau. de sulfate de cuivre est un mélange
homogène.
de solution :
Acides Bases
La dissolution
La dissolution est le procédé utilisé pour dissoudre une substance dans une autre.
A B C Un exemple de dissolution.
Lorsque le sucre est dissous dans l’eau, il perd son état
solide pour s’associer aux molécules d’eau.
A Un grain de sucre (soluté) déposé dans l’eau (solvant).
B Les molécules de sucre, attirées par les particules
d’eau, se détachent les unes des autres.
C Les molécules de sucre se dispersent
Particule de soluté Particule de solvant uniformément dans l’eau : elles sont dissoutes.
La dilution
La dilution est l’ajout de solvant à une solution afin d’en diminuer la concentration.
La loi de la dilution
C1V1 = C2V2, où
C1 : concentration de la solution initiale
V1 : volume de la solution initiale
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 77
Lorsqu’un électrolyte se dissout dans l’eau, ses molécules se détachent les
unes des autres, puis se dissocient en ions positifs et négatifs. C’est ce qu’on
appelle la « dissociation électrolytique ».
La dissociation électrolytique se produit quand une substance dissoute
se sépare en deux ions de charges opposées.
La dissociation électrolytique est une transformation physique. Les ions
du soluté sont attirés par les molécules d’eau, et l’électrolyte se dissocie
en ions aqueux distincts, de charges opposées (voir la figure 3).
Figure 3 La dissociation
électrolytique du sel de table On peut représenter les dissolutions d’un électrolyte et d’un non-électrolyte
(NaCl) en ions positifs (Na+) par une équation, comme on le fait pour une réaction chimique. Il faut
et négatifs (Cl−) dans l’eau.
s’assurer que l’équation est bien équilibrée, que ce soit du point de vue
atomique ou des charges électriques.
La dissolution du sucre (saccharose) (C12H22O11), qui ne produit aucun ion
dans l’eau, peut être représentée par l’équation suivante :
C12H22O11(s) → C12H22O11(aq)
OUTIL 1
c ) Les non-électrolytes sont des substances dont la formule chimique est composée d’un métal et
d’un non-métal, ou de l’hydrogène (H) et d’un non-métal.
d ) Une solution électrolytique est électriquement chargée, alors qu’une solution non électrolytique est
électriquement neutre.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapITre 2 LeS ProPriétéS PhySiqueS deS SoLutionS 79
2 Les montages illustrés ci-dessous ont été utilisés pour observer la conductibilité électrique de deux
solutions. Lors de cette expérience, on a comparé les solutions A et B dans lesquelles différents
solutés ont été dissous.
Électrodes Électrodes
Pile Pile
Solution A Solution B
3 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des électrolytes ou des non-électrolytes.
Électrolytes :
Non-électrolytes :
4 Soit les séries de substances suivantes. Laquelle est composée seulement d’électrolytes ?
a ) CH4 N2O5 C6H12O6 SO2 c ) HI KNO3 BeCl2 MgSO4
b ) NH4Cl H2 LiOH Na2O d ) C12H22O11 H2CO3 SF6 Na3PO4
5 Parmi les équations et les énoncés suivants ainsi que ceux de la page suivante, lesquels
correspondent à une dissociation électrolytique ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La dissolution du soluté dans l’eau ne fait que séparer les molécules les unes des autres.
b ) CO2(g) → CO2(aq)
c ) La dissolution du soluté dans l’eau produit deux ions de charges opposées.
d ) C6H12O6(s) → C6H12O6(aq)
a ) Na2CO3(s)
b ) MgO (s)
c ) Al(OH)3(s)
d ) Be3P2(s)
e ) LiH (s)
f ) CH3COOH(l)
g ) HNO3(l)
h ) FeF3(s)
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 81
La force d’un électrolyte correspond au taux de dissociation électro
lytique du soluté en solution.
Un électrolyte fort est un électrolyte qui se dissocie presque totalement,
c’estàdire que son taux de dissociation est près de 100 %. C’est donc un
très bon conducteur de courant électrique. Lorsque la dissociation est
totale, il n’y a que des ions en solution ; c’est le cas du chlorure de sodium
(NaCl), comme le montre la figure 5A.
Un électrolyte faible est un électrolyte qui ne se dissocie que partiellement.
Il conduit peu l’électricité en raison du peu d’ions qu’il produit en solution.
À la fin de la dissociation, un grand nombre de molécules de l’électrolyte
coexistent avec les ions formés ; c’est le cas de l’acide acétique (CH3COOH),
comme l’illustre la figure 5B.
Ce n’est qu’en mesurant la conductibilité électrique d’une substance qu’on
peut dire si celleci est un électrolyte fort ou faible et non pas en se basant
sur sa formule chimique. Par exemple, le chlorure de sodium (NaCl) est un
électrolyte fort, alors que le chlorure de mercure (HgCl2) est un électrolyte
faible.
Lorsqu’il faut classer les électrolytes en électrolytes forts ou faibles, il est
essentiel que toutes les substances soient à la même concentration
molaire.
100 %
Avant la 0% 0%
dissociation Molécules Ions Ions
100 % 100 %
Après la 0%
dissociation Molécules Ions Ions
100 %
Avant la 0% 0%
dissociation Molécules Ions Ions
98 %
Après la 2% 2%
dissociation Molécules Ions Ions
1 Les facteurs énoncés ci-dessous établissent la différence de conductibilité entre deux solutions de
même concentration, soit le chlorure de potassium (KCl), un électrolyte fort, et le dichlorure de plomb
(PbCl2), un électrolyte faible. Dites si ces facteurs sont vrais ou faux. Cochez la case appropriée.
Vrai Faux
b ) Les ions libérés par KCl ont une charge supérieure aux ions libérés par PbCl2.
f ) Les ions libérés par KCl sont mobiles, alors que ceux libérés par PbCl2
ne le sont pas.
2 Soit trois solutés de formules chimiques AB, CD et XY. Les schémas ci-dessous illustrent la
dissociation des solutés une fois dissous dans l’eau. Dites si chaque soluté est un électrolyte fort, un
électrolyte faible ou un non-électrolyte. Expliquez chacune de vos réponses.
Soluté AB :
Soluté CD :
Soluté XY :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 83
TABLEAU 1 Quelques propriétés des acides, des bases et des sels
Effet sur
Conductibilité Réaction avec
le papier de Goût Toucher Neutralisation
électrique les métaux
tournesol neutre
Les acides
Les acides se dissocient dans l’eau en libérant des ions H+, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 6 :
Figure 6 Une solution d’acide Un acide est un électrolyte qui libère des ions H+ en solution aqueuse.
chlorhydrique (HCl).
La formule chimique des acides commence par le symbole de l’atome
d’hydrogène (H), suivi du symbole d’un non-métal (HCl, H2S, etc.) ou d’un
groupe d’atomes (HNO3, H2SO4, etc.). La formule de certains acides, comme
l’acide acétique (CH3COOH), fait exception à cette règle.
Les bases
Les bases se dissocient dans l’eau en libérant des ions OH−, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 7 :
Les sels
Les sels sont des électrolytes formés par la réaction de neutralisation entre un
acide et une base. Ils se dissocient en libérant des ions positifs et des ions néga-
tifs en solution, comme le montrent les équations ci-dessous et la figure 8 :
Figure 8 Une solution de Un sel est un électrolyte qui libère des ions positifs et négatifs, autres que
chlorure de sodium (NaCl). H+ et OH−, lorsqu’il est dissous dans l’eau.
La formule chimique des sels commence par le symbole d’un métal, suivi
du symbole d’un non-métal (NaBr, MgCl2, etc.) ou d’un groupe d’atomes
autre que OH (NaNO3, CaSO4, etc.). Il peut arriver que le métal soit remplacé
par le groupe d’atomes NH4 (NH4Cl, (NH4)2SO4, etc.).
Activités 2.1.4
1 Pour chaque équation, dites s’il s’agit de la dissociation d’un acide, d’une base ou d’un sel.
2 Les énoncés suivants décrivent-ils un acide, une base ou un sel ? Cochez la case appropriée.
Acide Base Sel
3 Soit une solution aqueuse qui n’a aucun effet sur le papier de tournesol. Peut-on conclure que cette
solution est une solution saline ? Expliquez votre réponse.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 85
4 Vous avez réalisé une expérience de laboratoire pour déterminer la nature acide, basique ou saline de
quatre solutions aqueuses. Voici les résultats.
Résultats de l’expérience
Solution 1 Conduit le courant électrique et n’a aucun effet sur le papier de tournesol.
Solution 3 Ne conduit pas le courant électrique et n’a pas d'effet sur le papier de tournesol.
6 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des acides, des bases ou des sels.
Si une substance n’entre pas dans ces catégories, classez-la dans « Autres ».
Acides :
Bases :
Sels :
Autres :
2.2 La concentration
Les transformations physiques telles que l’évaporation, la dissolution et la
dilution font varier la concentration des substances dissoutes.
La concnon d’une solution est le rapport entre la quantité de soluté
dissous et la quantité totale de solution.
La concentration d’une solution peut être exprimée de différentes façons,
soit en grammes par litre (g/L), en pourcentage (%), en parties par million
(ppm) ou en moles par litre (mol/L).
EXEMPLE A
Calculer la concentration en grammes par litre (g/L) d’une solution préparée avec 3,0 g d’hydroxyde de
sodium (NaOH) dissous dans 125 mL d’eau.
Données : Calcul :
m = 3,0 g 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
V = 125 mL V = 125 mL = 0,125 L
Pour calculer la concentration d’une solution en pourcentage (%), on utilise, selon le contexte, l’une des
équations suivantes :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 87
Voici un exemple de calcul de la concentration en pourcentage (%).
EXEMPLE B
On a préparé 5,0 L d’une boisson alcoolisée à partir de 600 mL d’éthanol (C 2H5OH). Déterminer la
concentration en alcool de cette boisson en nombre de millilitres de soluté par 100 mL de solution (% V/V ).
Données : Calcul :
Vsolution = 5,0 L 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
Vsoluté = 600 mL Vsolution = 5,0 L = 5 000 mL
C en % V/ V = ? 2. Calculer la concentration de la solution alcoolisée en % V/ V :
2.2.2 La concentration
en parties par million (ppm)
Lorsque la concentration de soluté présente dans une solution est très
faible, on peut exprimer sa concentration en parties par million (ppm).
La concentration en parties par million (ppm) correspond au nombre
de parties de soluté dissous dans un million de parties de solution.
Par exemple, une concentration de 1 ppm correspond à 1 g de soluté dans
1 000 000 g de solution. On calcule, dans ce cas, la concentration en parties
par million (ppm) d’une solution en utilisant l’équation suivante :
EXEMPLE C
EXEMPLE C ( )
Données : Calcul :
Vsolution = 500 L 1. Déterminer la masse de la solution :
m nitrate = 7,00 g
C (ppm) = ?
L’eau de cette ville n’est pas potable, car sa concentration en ions nitrate (NO3−) est supérieure à la norme.
EXEMPLE D
Une technicienne de laboratoire dissout 6,02 g de sulfate de magnésium (MgSO4) dans 200 mL de
solution. Quelle est la concentration molaire de cette solution ?
Données : Calcul :
m MgSO4 = 6,02 g 1. Transformer les unités de mesure :
Vsolution = 200 mL
M MgSO4 = 120,37 g/mol
2. Convertir le nombre de grammes de MgSO4 en nombre de moles :
C solution = ?
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Activités 2.2
1 Voici des données relatives à quatre solutions. Remplissez le tableau qui suit.
1 7,5 750
2 6,0 300
3 0,75 150
Laquelle des propositions suivantes classe correctement ces solutions par ordre décroissant
de leurs concentrations ?
a ) 3, 1 et 2 b ) 2, 3 et 1 c ) 2, 1 et 3 d ) 1, 3 et 2
3 Vous avez à préparer 350 mL d’une solution sucrée dont la concentration sera de 56 g/L.
Quelle masse de soluté devrez-vous utiliser ?
4 Pour reproduire l’eau de mer dans son aquarium, votre ami prépare une solution saline à une
concentration en sel de 35 g/L en utilisant 4,2 kg de sel. Quel sera le volume de la solution
saline obtenue ?
6 L’analyse chimique de 200 mL de jus d’orange montre que le jus contient 24 g de sucre.
a ) Quelle est la concentration en sucre de ce jus d’orange en grammes de soluté par 100 mL
de solution (% m/ V ) ?
b ) Quelle serait la quantité de sucre contenue dans une bouteille de 1,89 L de jus d’orange,
si la concentration en sucre de ce jus était de 8 % m/ V ?
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7 Complétez le tableau ci-dessous, qui comporte des données sur les concentrations de trois solutions.
Concentration Concentration
(g/L) (% m/V)
Solution 1 0,15
Solution 2 2,2
Solution 3 0,049
8 Vous achetez un contenant de 3,78 L d’alcool à friction (C3H8O) à 70,0 % V/V. Quel est le volume
d’alcool contenu dans ce flacon ?
9 Le nichrome est un alliage de nickel (Ni) et de chrome (Cr) largement utilisé dans des éléments
chauffants. L’étiquette d’un échantillon de nichrome indique qu’il est constitué de 36,3 g de nickel et
9,10 g de chrome. Quelle est la concentration en chrome, en % m/m, de cet échantillon de nichrome ?
a ) 25,1 % m/m b ) 80,0 % m/m c ) 74,9 % m/m d ) 20,0 % m/m
10 L’analyse chimique de 2,50 L d’une eau potable a donné les résultats consignés dans le tableau ci-
dessous. Complétez le tableau, en inscrivant dans la dernière colonne, la concentration, en ppm, de
chacune des substances présentes dans cette eau potable.
Masse Concentration
Substance
(mg) (ppm)
11 L’ammoniac (NH3) étant toxique pour les poissons, des analyses sont régulièrement faites dans
les cours d’eau d’une région pour vérifier sa concentration. L’analyse d’un échantillon de 250 mL
d’eau d’une rivière a révélé la présence de 0,007 mg d’ammoniac. Quelle est la concentration, en ppm,
de cette eau en ammoniac ?
a ) 280 ppm b ) 0,028 ppm c ) 0,28 ppm d ) 28 ppm
13 La mauvaise qualité de l’air ambiant dans une pièce peut engendrer des problèmes de santé. Par
exemple, si la concentration de monoxyde de carbone (CO) dans l'air est de 0,04 % m/m, une
personne peut ressentir des maux de tête dans les deux heures qui suivent l’inhalation de ce gaz.
Calculez la concentration de CO dans l'air en parties par million (ppm).
14 Selon la réglementation québécoise, la concentration de plomb (Pb) dans l’eau potable ne doit pas
dépasser 0,01 ppm. Si un échantillon de 2,0 L d’eau potable contient 0,000 015 g de plomb, cette
eau peut-elle être nocive pour l’organisme ? On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 93
15 La concentration de contaminants dans un lac, telles les cyanobactéries, est égale au seuil de
toxicité de ces contaminants, c’est-à-dire 0,016 ppm. Déterminez le nombre de kilogrammes de
contaminants présents dans ce lac si son volume d’eau est de 380 millions de mètres cubes (m3).
On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.
16 STE Soit une solution d’acide acétique (CH3COOH) à 5 % m/V. Quelle est la concentration molaire
de cette solution ?
2,0 4,0
12 5,0
0,3 1,5
18 STE Un élève prépare une solution de nitrate d’argent (AgNO3) en dissolvant 0,17 g de ce sel dans
50 mL de solution. Déterminez la concentration molaire de la solution.
19 STE Dans un examen de laboratoire, il est demandé aux élèves de préparer une solution de 300 mL
de carbonate de dipotassium (K2CO3) ayant une concentration de 0,25 mol/L. Quelle masse de K2CO3
les élèves doivent-ils peser ?
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 95
20 STE Pour neutraliser une base, il a fallu utiliser une solution d’acide sulfurique (H2SO4) ayant une
concentration de 0,35 mol/L. La solution a été préparée avec 15 g d’acide. Quel a été le volume
de la solution d’acide utilisée ?
2.3 Le pH
Vous avez vu, dans la section 2.1, qu’il est possible de distinguer les solu-
tions acides des solutions basiques ou des solutions neutres en observant
certaines de leurs propriétés. Par exemple, la façon dont ces solutions
réagissent au contact d’indicateurs comme le papier de tournesol en dit
beaucoup sur leur nature.
Vous découvrirez, dans la présente section, une autre propriété observable
et mesurable des acides, des bases et des sels : le pH.
2.3.1 L’échelle pH
Que l’on mesure le pH d’une solution à l’aide d’un papier pH ou d’un
pH-mètre, les valeurs du pH varient de 0 à 14. Cet intervalle est appelé
« échelle pH ».
L’échelle pH permet de déterminer le degré d’acidité ou de basicité d’une
solution.
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Søren Sørensen (1868-1939)
En 1909, le chimiste danois Søren Sørensen introduisit Les formules suivantes lui permirent de transformer
le concept de l’échelle pH, un modèle célèbre pour sa le pH d’une solution en concentration en ions H+, et
simplicité d’utilisation. Il démontra que le pH était, en vice-versa :
fait, directement relié à la concentration en ions H+ (ou pH = −log [H+]
OH−) d’une solution. [H+] = 10−pH
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 97
Activités 2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L’échelle pH compte 14 unités (de 0 à 14) et indique le degré d’acidité d’une solution.
b ) Plus le pH est élevé, plus la solution est acide ; plus le pH est faible, plus la solution est basique.
3 Le pH normal d’une pluie acide est de 5,3. À cause de l’émission de certains gaz dans l’atmosphère,
comme le dioxyde de soufre (SO2) ou les oxydes d’azote (NOx ), le pH des pluies acides actuelles est
de 4,3. Lequel des énoncés suivants est vrai ?
a ) Les pluies acides actuelles sont 1 fois plus acides que les pluies acides normales.
b ) Les pluies acides normales sont 1 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
c ) Les pluies acides normales sont 10 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
d ) Les pluies acides actuelles sont 10 fois plus acides que les pluies acides normales.
4 L’eau d’un lac a un pH de 4,5. Un analyste soutient que l’acidité de cette eau a été multipliée par un
facteur de 100 en 2 ans. Quelle était la valeur du pH à ce moment-là ? Expliquez votre réponse.
5 Le tableau ci-dessous présente les valeurs de pH relevées dans quatre solutions aqueuses.
Solution aqueuse pH
1 8,1
2 6,8
3 6,1
4 4,7
0,000 001
10−12
7 STE Classez les solutions suivantes selon leur degré décroissant d’acidité.
Solution A : pH 13 Solution E : pH 8
Solution B : concentration en ions H +
Solution F : concentration en ions H +
de 0,000 000 1 mol/L de 10−11 mol/L
Solution C : concentration en ions H + Solution G : pH 7
de 10−3 mol/L
Solution D : concentration en ions H +
de 0,01 mol/L
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 99
CONSOLIDATION DU ChApITre 2
1 À l’aide d’un indicateur de conductibilité électrique, vous testez deux solutions de même
concentration : l’une de sulfure de dipotassium (K2S) et l’autre de trichlorure de phosphore (PCl3).
a ) Dans quelle solution l’ampoule de l’indicateur de conductibilité électrique s’allumera-t-elle ?
Expliquez votre réponse en donnant la nature des composés.
c ) Sachant que le sulfure de dipotassium (K2S) est une substance solide et que le trichlorure
de phosphore (PCl3) est un gaz, écrivez leur équation de dissociation dans l’eau. Puis,
indiquez quel est le type de dissociation de chacune des substances.
K 2S :
PCl3 :
2 STE En vous basant sur les informations contenues dans le tableau ci-dessous, classez,
par ordre croissant, les trois électrolytes selon leur force. Précisez ensuite quel électrolyte
vous choisiriez pour obtenir une électrolyse de l’eau très efficace. Expliquez votre réponse.
Électrolyte Nature
Composé Équation de dissociation électrolytique
ou non-électrolyte du composé
Be(OH)2(s)
FeCl3(s)
H2S(g)
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 101
5 La concentration d’un soluté dans une solution aqueuse est de 125 ppm. Calculez la quantité,
en grammes, de ce soluté contenue dans 3,75 L de solution.
On considère que la masse volumique de cette solution est égale à la masse volumique
de l’eau pure (1,00 kg/L).
6 Pour décolorer les cheveux de ses clientes, une coiffeuse prépare une solution aqueuse de 3,0 L
avec 150 g de peroxyde d'hydrogène (H2O2).
a ) Quelle est l’unité la plus appropriée pour exprimer la concentration de cette solution
(% m/V, % V/V ou % m/m) ? Expliquez votre réponse.
7 STE Vous préparez 1 200 mL d’une solution d’hydroxyde de potassium (KOH) d’une
concentration de 1,68 g/L. Quelle sera sa concentration molaire (en mol/L) ?
a ) 0,025 mol/L b ) 0,036 mol/L c ) 94,3 mol/L d ) 0,030 mol/L
8 STE Une solution contient 20 g de sulfate de disodium (Na2SO4) dissous dans un volume
de 150 mL de solution. La concentration de cette solution est-elle plus grande ou plus petite
qu’une mole par litre (mol/L) ?
9 À une solution aqueuse de pH 4, vous ajoutez un certain volume d’une solution aqueuse B.
Vous constatez que l’acidité de la solution A a diminué de 100 fois. Quel est le pH final de
la solution A ?
a ) pH 7 b ) pH 2 c ) pH 6 d ) pH 8
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 103
10 Vous disposez d’une solution aqueuse de pH 9,5. Vous devez la neutraliser. Laquelle des
solutions ci-dessous utiliserez-vous ?
a ) Une solution aqueuse de pH 7.
b ) Une solution aqueuse de sulfure de dihydrogène (H2S).
c ) Une solution aqueuse de dichlorure de magnésium (MgCl2).
d ) Une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium (KOH).
e ) De l’eau pure.
Déterminez la valeur du pH de chacune de ces solutions. Laissez des traces de votre démarche.
Émission Une luciole brille dans le noir par l’effet d’une réaction
de lumière chimique.
L’apport de la balance
chimiques dans le développement
de la chimie
Les transformations chimiques obéissent à des lois de conservation. L’étude L’invention de la balance
de ces transformations exige de les représenter par des équations chimiques remonte à l’Antiquité. Toute-
qui tiennent compte de ces lois. fois, les balances manquèrent
longtemps de précision.
Carbone (C)
Oxygène (O)
Hydrogène (H)
Nombre 4 4 4
d'atomes
10 →
4 8 2
Figure 1 Au cours de la combustion de l’acétylène (C 2H2), le nombre d’atomes de chaque élément et la masse
restent les mêmes avant et après la réaction.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHAPITRE 3 LES TRANSFORMATIONS CHIMIQUES ET LES TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES 107
La loi de la conservation de la masse permet de déduire la masse d’un
réactif ou d’un produit dans une équation chimique, comme dans
l’exemple suivant.
EXEMPLE
On utilise une quantité déterminée de carbonate de calcium (CaCO3) pour neutraliser 14,6 kg de chlorure
d’hydrogène (HCl). La réaction a produit 22,2 kg de dichlorure de calcium (CaCl2), 3,6 kg d’eau (H2O) et
8,8 kg de dioxyde de carbone (CO2). Quelle masse de carbonate de calcium (CaCO3) a été utilisée ?
Données : Calcul :
Équation de la réaction :
Activités 3.1.1
1 Soit la réaction de combustion de l’éthane (C2H6) suivante.
c ) Un ajout est-il nécessaire pour que la réaction respecte la loi de la conservation de la matière ?
2 On neutralise 36,5 g de chlorure d’hydrogène (HCl) par 40,0 g d’hydroxyde de sodium (NaOH). La
réaction est représentée par l’équation suivante :
3 Parmi les cas suivants, entourez celui ou ceux qui ne respectent pas la loi de la conservation de la masse.
a) c)
146 g 112 g 254 g 4g 13 g 44 g 38 g 9g
b) d)
20 g 14 g 8,25 g
73 g 100 g 111 g 18 g
9,8 g 12 g 6,3 g
e ) Cu2S(s) + 2 Cu2O(s) 6 Cu(s) + SO2(g)
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 109
5 La combustion complète d’une bonbonne contenant 13,0 kg de butane (C4H10) a nécessité l’utilisation
de 46,6 kg de dioxygène (O2). La réaction a produit 39,4 kg de dioxyde de carbone (CO2) et une
certaine quantité d’eau (H2O). L’équation de cette combustion s’écrit comme suit :
Quelle est la masse totale de gaz dégagée dans l’atmosphère ? Laissez des traces de votre démarche.
6 Une élève fait réagir, dans une tasse à mesurer, 300 g d’acide acétique (CH3COOH) avec 420 g de
bicarbonate de sodium (NaHCO3). L’équation de cette réaction s’écrit comme suit :
Elle pèse le produit final et, à sa grande surprise, elle constate qu’il pèse 500 g et non 720 g. Elle se
demande ce qui s’est passé. Proposez-lui une solution.
1) O n fait réagir 180 g de carbone (C) avec 240 g de dioxygène (O2) pour obtenir une certaine
quantité de monoxyde de carbone (CO) selon l’équation chimique : 2 C(s) + O2(g) → 2 CO(g).
2) L a totalité du monoxyde de carbone (CO) obtenu réagit ensuite avec une certaine quantité
de dioxygène (O2) et produit 660 g de dioxyde de carbone (CO2), selon l’équation chimique :
2 CO(g) + O2(g) → 2 CO2(g).
Quelle masse totale de dioxygène (O2) a été utilisée lors de ces deux réactions ?
a ) 240 g b ) 160 g c ) 480 g d ) 420 g
Nombre Nombre
d’atomes Nombre d’atomes Nombre
de molécules de molécules
C H O C H O
Avant la 8 18 2 2 16 36 50 27
réaction
Après la 1 2 3 2 16 36 50 34
réaction
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 111
EXEMPLE A
• Il y a 18 atomes de H dans C8H18 et 2 atomes de H dans H2O ; plaçons le coefficient 9 devant H2O :
Balançons maintenant le O2 :
• Il y a 2 atomes de O dans O2 et un total de 25 atomes de O dans les produits (16 dans le CO2 et
9 dans le H2O) ; plaçons le coefficient 25/2 devant O2.
3. Utiliser comme coefficients des nombres entiers à la plus petite valeur possible.
L’équation précédente respecte la loi de la conservation de la masse, mais les coefficients ne sont
pas tous entiers. Multiplions alors toute l’équation par 2 :
EXEMPLE B
Activités 3.1.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé jugé faux.
a ) Pour balancer une équation chimique, il est permis de changer les indices des formules chimiques
des réactifs et des produits.
b ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre des coefficients devant certains réactifs
et produits pour se conformer à la loi de la conservation de la masse.
c ) Pour que l’équation chimique soit balancée, les coefficients doivent être des nombres entiers
les plus grands possible.
b)
c)
3 Pour expliquer à ses élèves les erreurs à éviter dans le balancement d’une équation chimique,
un enseignant écrit quatre équations chimiques relatives à la formation de l’eau (H2O) à partir du
dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2). Pour chacune des équations, dites quelle est l’erreur mise
en évidence par l’enseignant.
a) c)
b) d)
Équation a ) :
Équation b ) :
Équation c ) :
Équation d ) :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 113
4 La réaction de l’acide acétique (CH3COOH) avec le carbonate de disodium (Na2CO3) produit de
l’acétate de sodium (CH3COONa), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Écrivez l’équation
balancée de cette réaction.
b) e)
c) f)
e ) Al + H2SO4 Al2(SO4)3 + H2 l)
g) n)
8 Le carbonate de calcium (CaCO3) réagit avec l’acide chlorhydrique (HCl) pour produire du dichlorure
de calcium (CaCl2), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Quelle équation chimique balancée
représente cette réaction chimique ?
a ) CaCl2 + CO2 + H2O CaCO3 + 2 HCl
b ) CaCO3 + HCl CaCl2 + CO2 + H2O
c ) CaCO3 + 2 HCl CaCl2 + CO2 + H2O
d ) CaCl2 + CO2 + H2O CaCO3 + HCl
9 Indiquez les coefficients qui permettent de balancer l’équation suivante. Entourez la bonne réponse,
sachant que les coefficients sont indiqués de la gauche vers la droite de l’équation.
a ) 3, 2, 2, 5, 4 b ) 2, 2, 1, 1, 1 c ) 2, 4, 1, 1, 3 d ) 4, 5, 2, 2, 3
b)
À partir d’une équation chimique balancée, on effectue des calculs sur les
quantités (en moles et en grammes) de matière qui participent à une réac-
tion chimique. Ces calculs permettent de prévoir les quantités de réactifs
nécessaires pour réaliser une réaction et de prédire les quantités de
produits qui seront formés. Ils servent aussi à déterminer la quantité
d’énergie produite ou absorbée par une réaction chimique. Ces calculs
sont appelés « stœchiométrie » ou « calculs stœchiométriques ».
La sœcomé est l’étude des rapports entre les quantités de matière
(réactifs et produits) qui participent à une transformation chimique.
Les coefficients placés devant les formules chimiques des réactifs et des
produits indiquent le nombre de molécules qui sont mises en jeu dans la
réaction.
Considérons l’exemple de la combustion du méthane (CH4) :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 115
Le tableau 2 résume les trois façons de lire l’équation chimique de combus-
tion du méthane (CH4).
EXEMPLE A
Une bonbonne de camping contient 107 moles de butane (C4H10). Combien fautil de moles de dioxygène
(O2) pour brûler tout le butane contenu dans cette bonbonne ?
Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :
Il faut 695,5 mol de dioxygène (O2) pour la combustion totale du butane (C4H10) de la bonbonne.
EXEMPLE B
Quelle masse de trichlorure de phosphoryle (POCl3) obtient-on en faisant réagir 582,2 g de trichlorure
de phosphore (PCl3) avec un excès de dioxygène (O2) ?
Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :
274,64 g 306,64 g
582,2 g ?g
3. Calculer la masse de POCl3 produite :
La masse de trichlorure de phosphoryle (POCl3) produite lors de cette réaction est d’environ 650,04 g.
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) Les calculs stœchiométriques permettent de déterminer les quantités de réactifs à utiliser ainsi que
les quantités de produits qui en résultent dans une réaction chimique.
b ) On peut toujours effectuer des calculs stœchiométriques avec une équation squelette.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 117
2 Le trinitrate d’aluminium, Al(NO3)3, utilisé dans la fabrication de désodorisants, peut être préparé par
action de l’acide nitrique (HNO3) sur le trioxyde de dialuminium (Al2O3) selon l’équation balancée :
3 L’acide borique (H3BO3), est souvent employé comme substance antiseptique, c’est-à-dire qui a la
propriété de tuer les germes pathogènes ou d’empêcher leur croissance. Il peut être préparé selon
l’équation chimique squelette suivante :
Combien de moles de trioxyde de dibore (B2O3) sont nécessaires pour former 25,0 moles d’acide
borique (H3BO3) ?
Al2O3 + Fe Fe3O4 + Al
a ) Déterminez le nombre de moles de fer (Fe) nécessaires à la formation de 72 moles d’aluminium (Al).
b ) Quelle est la masse de tétraoxyde de trifer (Fe3O4) produite si 3,60 moles de trioxyde de
dialuminium (Al2O3) ont réagi ?
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 119
5 Un technicien doit déterminer le nombre de moles de dihydroxyde de calcium (Ca(OH)2) nécessaire
pour neutraliser 346,6 g d’acide nitrique (HNO3). Cette réaction de neutralisation est représentée par
l’équation chimique balancée suivante : 2 HNO3 + Ca(OH)2 Ca(NO3)2 + 2 H2O. Quel est le nombre
de moles de dihydroxyde de calcium (Ca(OH)2) nécessaires à cette neutralisation ?
7 L’action du dioxyde de soufre (SO2) sur le sulfure de dihydrogène (H2S) produit du soufre (S) et
de l’eau.
a ) Balancez l’équation chimique : SO2 + H2S S+ H2O
b) Combien d’atomes de soufre (S) sont formés à partir de 0,25 mole de dioxyde de soufre (SO2) ?
c ) Quelle masse de sulfure de dihydrogène (H2S) faut-il pour former 3,01 × 1022 molécules d’eau ?
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 121
8 Lors d’un barbecue, on brûle 15,0 g de propane (C3H8). La combustion du propane est représentée
par l’équation chimique balancée suivante.
9 Le dichlorométhane (CH2Cl2), utilisé comme solvant pour de nombreux composés organiques, se prépare
à partir du méthane (CH4) et du dichlore (Cl2) selon l’équation squelette suivante :
a ) Combien de moles de chacun des réactifs faut-il pour produire 510 g de dichlorométhane (CH2Cl2) ?
10 Le cuivre métallique (Cu) est extrait de minerais sulfurés comme la chalcocite (Cu2S), que l’on fait
réagir avec du dioxygène (O2) selon l’équation balancée suivante :
Quelle quantité de chalcocite (Cu2S) faut-il pour produire une tonne de cuivre métallique (Cu) ?
(1 tonne correspond à 106 g.)
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 123
11 Le carbonate de calcium (CaCO3), composant principal des roches carbonatées telles que le calcaire,
réagit avec les acides pour donner des sels de calcium, de l’eau et du dioxyde de carbone. On fait
réagir une certaine masse de carbonate de calcium (CaCO3) avec 200 mL d’une solution d’acide
chlorhydrique (HCl) de concentration 0,5 mol/L. L’équation balancée de cette réaction est :
b ) Quel est le nombre de moles de dioxyde de carbone (CO2) dégagées au cours de cette réaction ?
et exothermiques STE
Pour se développer, les plantes font appel à la photosynthèse, une réaction
Le dichlorure de calcium
qui utilise l’énergie solaire. Pour se chauffer, les êtres humains brûlent
(CaCl2) épandu sur les rou-
certains combustibles comme le bois. Ces deux exemples nous amènent tes en hiver est un exemple
à distinguer deux types de réactions chimiques. de réaction exothermique :
sa dissolution fait s’élever
Les éacions endohemiques sont des transformations chimiques qui
la température de la glace
absorbent de l’énergie provenant du milieu environnant. et la fait fondre.
Les éacions exohemiques sont des transformations chimiques qui Certains bandages utilisés
dégagent de l’énergie dans le milieu environnant. pour traiter les blessures
des sportifs sont un exemple
L’énergie qui entre en jeu dans ces réactions peut avoir différentes formes, de réaction endothermique.
par exemple, la chaleur ou la lumière. L’application de bandages
contenant du nitrate de so-
Notons également que, bien qu’elles dégagent de l’énergie, certaines réac- dium (NaNO3) solide et une
tions exothermiques ont besoin d’énergie pour s’amorcer. poche d’eau provoque une
rupture de la poche d’eau
Pour distinguer une réaction endothermique d’une réaction exothermique, et la dissolution du NaNO3
on peut se fonder sur des phénomènes observables tels que la production de dans l’eau : cette dissolution
lumière ou la variation de température du milieu. Le tableau 3 résume les fait baisser la température
différences entre les réactions endothermiques et les réactions exothermiques. des tissus environnants.
TABLEAU 3 Les différences entre les réactions endothermiques et les réactions exothermiques
Réactions endothermiques Réactions exothermiques
Absorption de chaleur (ex. : la cuisson des aliments). Dégagement de chaleur (ex. : la combustion du bois
dans un foyer).
L’énergie chimique contenue dans les produits est L’énergie chimique contenue dans les produits est
plus élevée que celle contenue dans les réactifs. plus faible que celle contenue dans les réactifs.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 125
Les réactifs (N2 et O2) se transforment en produit (N2O) à la suite de l’ab-
sorption de 163,2 kJ. L’oxyde de diazote (N2O) renferme plus d’énergie que
les molécules de diazote (N2) et de dioxygène (O2) mises ensemble.
Dans l’équation chimique d’une réaction exothermique, le dégagement
d’énergie est indiqué par l’ajout du terme « énergie » à droite de l’équation
(du côté des produits). Dans le cas de la corrosion (ou de l’oxydation) de
certains métaux, on peut ainsi avoir l’équation suivante :
EXEMPLE
2 mol 488 kJ
13,87 mol ? kJ
h)
i)
2 Le sel de table (NaCl) peut être synthétisé à partir de ses éléments constitutifs. Il y a réaction lorsque
le sodium (Na) fondu est exposé à un flux de dichlore (Cl2) gazeux selon l’équation balancée suivante :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 127
3 Le chlorate de potassium (KClO3) est utilisé entre autres dans la fabrication des allumettes. Il peut être
obtenu en faisant réagir du chlorure de potassium (KCl) avec le dioxygène (O2). Il faut 15,0 kJ pour
former une mole de KClO3. Quelle masse de KClO3 obtient-on si l’énergie utilisée est de 1 800 kJ ?
4 L’équation chimique suivante représente la formation du dioxyde de soufre (SO2) à partir du sulfure
de dihydrogène (H2S) : 2 H2S(g) + 3 O2(g) 2 SO2(g) + 2 H2O(g) + 1 036 kJ
Quelle est l’énergie dégagée si la réaction a consommé 6,00 g de dioxygène (O2) ?
a ) 2 072 kJ b ) 518 kJ c ) 16 576 kJ d ) 64,75 kJ
5 La combustion complète d’une mole de pentane liquide (C5H12) libère 3 507 kJ d’énergie. Cette
combustion est représentée par l’équation chimique suivante :
Quelle est la masse de dioxyde de carbone (CO2) produite si la combustion a libéré 1 169 kJ ?
La neutralisation acidobasique
Nous provoquons fréquemment des réactions de neutralisation acidoba-
sique dans la vie quotidienne. Ainsi, l’ajout de substances acides ou
basiques dans l’eau des piscines pour corriger le pH ou dans les sols pour
neutraliser leur très grande acidité ou basicité provoque ce genre de réac-
tion. Afin d’empêcher la corrosion du réseau d’aqueduc, les villes neutra-
lisent l’acidité de l’eau potable en y ajoutant de la soude (NaOH). Enfin, le
chaulage des lacs, qui consiste à répandre de la chaux (Ca(OH)2), a pour
effet de neutraliser l’acidité de l’eau due aux pluies acides.
La nulson cdobsqu est une transformation chimique dans
laquelle un acide réagit avec une base pour former un sel et de l’eau.
L’équation générale de la neutralisation acidobasique s’écrit :
H O Na Cl
+ −
Lorsqu’il y a autant d’ions H libérés par l’acide que d’ions OH libérés par
Fgu 2 L nulson
la base, la réaction de neutralisation est complète. La solution résultante comlè d HCl NOH
est neutre et a donc un pH de 7 (voir la figure 2). (H = 7).
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 129
Lorsque les quantités d’ions H+ et OH− sont différentes, la réaction de
neutralisation acidobasique est incomplète. Le pH de la solution résultante
sera alors acide ou basique selon ce qui est en surplus dans la solution
(voir la figure 3).
Comme l’ion H+ de l’acide réagit avec l’ion OH– de la base pour former l’eau
(H2O), l’anion de l’acide (ici, NO3–) réagira avec le cation de la base (ici, Mg2+)
pour former le sel dinitrate de magnésium (Mg(NO3)2) selon l’équation :
Combustion • Se produit sans apport direct d’énergie ; • Incendie de forêt dans une
spontanée • Possède une température d’ignition inférieure à la période de fortes chaleurs ;
température ambiante ; • Camion-citerne transportant des
• Se comporte comme la combustion vive une fois gaz inflammables, qui prend feu
la combustion amorcée. à la suite d’un choc.
L’oxydation STE
La formation de la rouille, la combustion, la respiration cellulaire et la corro-
sion des plastiques sont des exemples de réactions d’oxydation. Ils ont le
même réactif, soit le dioxygène de l’air (O2).
L’oxydaion est une transformation chimique au cours de laquelle un
oxydant tel que le dioxygène (O2) ou une substance aux propriétés analo-
gues se combine avec un réactif pour former un oxyde.
Un oxydant est une substance chimique capable de gagner un ou plusieurs
électrons. Le dioxygène (O2), le dichlore (Cl2) et le dibrome (Br2) sont des
oxydants. Un oxyde est un composé résultant de la combinaison du dioxy-
gène (O2) ou d’un autre oxydant avec d’autres éléments. La rouille (Fe2O3)
est un exemple d’oxyde.
Durant l’oxydation, l’oxydant arrache les électrons de l’autre réactif (le fer,
par exemple) pour former un oxyde avec ce dernier, comme dans la forma-
tion de la rouille représentée par l’équation chimique suivante :
SCIENCE
FLASH
L’oxydation est une réaction nécessaire à notre survie, car elle intervient
dans la respiration cellulaire. Elle peut aussi être néfaste lorsque des ali-
ments s’oxydent ou que des métaux se corrodent. L’utilisation de substances
inhibitrices ou antioxydantes peut alors ralentir la réaction d'oxydation.
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La photosynthèse et la respiration cellulaire
Le maintien de la vie sur Terre dépend de deux transformations chimiques
inverses l’une de l’autre : la photosynthèse et la respiration cellulaire.
La photosynthèse est la transformation chimique au cours de laquelle
des organismes vivants transforment l’énergie rayonnante du Soleil en
énergie chimique.
La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales ainsi que chez certains
microorganismes grâce à un pigment vert présent dans ces cellules, la
chlorophylle. Ce pigment capte les rayons du Soleil pour produire du
glucose (C6H12O6), un sucre, et du dioxygène (O2) à partir de dioxyde de
carbone (CO2) et de l’eau (H2O) (voir la figure 5).
Le dioxyde de
Énergie carbone (CO2)
rayonnante présent dans l’air
Production de
dioxygène (O2)
L’eau (H2O)
absorbée par
les racines
du végétal
Production
de glucose
(C6H12O6)
Le dioxygène (O2)
présent dans l’air Production
de dioxyde de
carbone (CO2)
Le glucose
(C6H12O6)
présent dans
l’alimentation
Activités 3.1.5
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) La combustion est une réaction entre un combustible et un comburant qui absorbe de l’énergie.
b) STE Dans les réactions d’oxydation, le seul oxydant possible est le dioxygène (O2).
c ) La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales, alors que la respiration cellulaire se produit
dans les cellules animales.
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2 Parmi les équations suivantes, entourez celles qui sont des réactions de neutralisation acidobasique.
a)
d)
e)
f)
4 STE Pour chacune des paires acidobasiques suivantes, déterminez la formule moléculaire du sel
formé une fois la neutralisation effectuée.
5 On ajoute, goutte à goutte, de l’hydroxyde de sodium (NaOH) à une solution d’acide sulfurique
(H2SO4) de pH 2,5.
a ) Écrivez l’équation chimique balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du sulfate de disodium
(Na2SO4) et de l’eau.
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
a ) Quels sont les gaz responsables de l’augmentation de l’effet de serre dans l’atmosphère ?
b) À quelle transformation chimique sont surtout dus les changements climatiques ? Donnez
un exemple.
7 Pour éteindre ou prévenir les incendies, on peut agir sur l’un des trois éléments du triangle du feu.
Indiquez sur quel élément on a agi dans chacune des situations suivantes. Justifiez votre réponse.
a ) En camping, vous étouffez le feu de camp avec du sable.
b ) La coupe forestière linéaire fait partie des moyens utilisés pour empêcher une extension rapide
des incendies de forêt ou de brousse.
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8 Indiquez le type de combustion dont il est question dans chacun des énoncés suivants. Cochez la ou
les cases appropriées.
Combustion
a ) Explosion de la dynamite.
b ) Combustion qui se fait à température ambiante.
c ) Combustion qui s’accompagne du dégagement d’une
grande quantité de chaleur et de lumière.
d ) Formation de rouille sur la coque d’un bateau.
e ) Combustion dont le point d’ignition est inférieur à la
température ambiante.
f ) Combustion s’étalant sur une longue période.
g ) Combustion à l’aide du brûleur d’une cuisinière au gaz.
h ) Incendie de forêt en période de grave sécheresse.
9 STE Lesquelles des réactions suivantes sont des réactions d’oxydation ? Entourez les bonnes
réponses. Lorsqu’il s’agit d’une réaction d’oxydation, nommez l’oxydant ainsi que l’oxyde formé.
a)
b)
c)
10 STE Lesquelles des situations suivantes sont des réactions d’oxydation ? Entourez les bonnes
réponses.
a ) Le verdissement du cuivre des toits d’églises.
b ) La consommation de calories qui résulte de l’exercice physique.
c ) La production du dioxygène par les végétaux au moyen de la photosynthèse.
d ) Le développement des champignons responsables du pourrissement du bois extérieur
exposé à l’humidité.
e ) La décomposition de l’eau par électrolyse pour la production du dihydrogène (H2) et du
dioxygène (O2) gazeux.
11 Pour chacun des énoncés ci-dessous, indiquez de quelle transformation chimique il s’agit. Cochez la
case appropriée.
Photosynthèse Respiration
cellulaire
a ) Je suis un type de combustion lente.
c ) Je produis de l’énergie.
12 Expliquez pourquoi la photosynthèse est à la base de presque toutes les chaînes alimentaires.
Selon le modèle atomique simplifié, les atomes sont constitués d’un noyau
contenant des nucléons (protons et neutrons) autour duquel gravitent des
électrons. Lorsqu’un atome subit des modifications, les transformations
peuvent toucher soit les électrons, soit le noyau. Nous avons vu que les
transformations chimiques impliquaient les électrons. Lorsque c’est le
noyau qui est modifié, les transformations sont dites « nucléaires ».
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On parle de stabilité nucléaire lorsque la force nucléaire au sein du noyau
Proton (p +) atomique est supérieure à la force de répulsion électrique entre les
protons.
Neutron (n 0 )
Dans les atomes légers, le nombre de neutrons (N) est approximativement
le même que celui des protons (Z). Mais, à mesure que le numéro atomique
augmente (c’est-à-dire que le nombre de protons croît), la force de répul-
sion électrique entre les protons augmente. Pour maintenir la cohésion
du noyau, le nombre de neutrons s’accroît aussi et dépasse celui des
protons, de sorte que la force nucléaire grandit et contrebalance la force
de répulsion électrique.
Carbone 12 ( )
Cependant, la cohésion est difficile à assurer lorsque les noyaux deviennent
très lourds, c’est-à-dire lorsqu’ils contiennent un trop grand nombre de
nucléons. On considère que les atomes dont le numéro atomique (Z) est
supérieur à 83 sont tous instables. Un atome dont le noyau est instable
est susceptible de se désintégrer. On dit qu’il est « radioactif ».
Mais même certains isotopes des atomes légers peuvent être radioactifs.
Lorsque le numéro atomique (Z) est inférieur à 20, par exemple, on estime
qu’un atome n’est stable que si le rapport est égal à 1 ou qu’il en est
Carbone 13 ( ) très proche.
Un élément donné peut avoir plusieurs isotopes dont certains sont stables
et d’autres, instables (voir la figure 7).
1 Deux forces qui s’opposent l’une à l’autre existent dans le noyau. Quelles sont ces forces
antagonistes ?
2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La stabilité du noyau est assurée par la force de répulsion électrique.
b ) Il existe une force électrique de répulsion entre les protons et les neutrons.
c ) Pour les atomes dont le numéro atomique (Z) est inférieur à 20, la stabilité du noyau est assurée
lorsque le rapport est égal ou très proche de 1.
d ) L’hydrogène (H) est le seul élément du tableau périodique à posséder un isotope qui n'a aucun
neutron.
f ) Le noyau du carbone 14 est instable, tandis que celui du carbone 13 est stable.
3 Expliquez pourquoi la stabilité des noyaux n’est plus assurée lorsqu’ils deviennent très lourds.
4 Lorsque la masse atomique des atomes devient très grande, la cohésion de leur noyau devient de
plus en plus difficile à assurer. À partir de quel numéro atomique (Z) les atomes deviennent-ils tous
instables ?
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COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE 3.2.2 La radioactivité
Harold Elford Johns La radioactivité est un phénomène naturel qui a été découvert par le
(1915-1998) chimiste français Henri Becquerel en 1896.
Un physicien cana dien, La radioactivité est la propriété qu’ont certains noyaux atomiques
Harold Elford Johns, mit au instables de se désintégrer en émettant spontanément des particules et
point, en 1951, la « bombe de l’énergie.
au cobalt ». Cet instrument Les transformations nucléaires impliquent des énergies beaucoup plus
de radiothérapie utilisait des importantes que les transformations chimiques. De plus, elles peuvent
rayons gamma produits par changer la nature des atomes en modifiant le nombre de nucléons contenus
la désintégration du cobalt dans leurs noyaux, ce qui n’arrive jamais lors des réactions chimiques.
60 pour détruire les cellules
cancé reuses. Aujourd’hui, Lors de leur désintégration, les noyaux atomiques instables se transfor-
plusieurs patients atteints ment en noyaux plus stables en perdant une partie de leur masse. Durant
d’un cancer sont traités par ces transformations nucléaires, l’émission des particules et de l’énergie se
la radiothérapie, par exemple produit par l’intermédiaire de trois types de rayonnements : les rayonne-
pour empêcher la diffusion ments alpha (α), bêta (β) et gamma (γ).
de cellules cancéreuses dans On parle de rayonnement alpha (α) lorsque la désintégration d’un noyau
l’organisme. instable s’accompagne de l’émission d’une particule alpha (α), une parti-
cule positive, qui n’est autre qu’un noyau d’hélium ( ). Un exemple d’une
telle désintégration est schématisé dans la figure 8.
+ + Énergie
Figure 8 La désintégration du
noyau de l’uranium 238 (U) Uranium 238 ( ) Thorium 234 ( ) Particule α ( )
produit un noyau de thorium
234 (Th) et une particule alpha (α),
c'est-à-dire un noyau Proton (p +) Neutron (n 0 )
d'hélium 4 (He).
Neutron transformé
en proton
+ + Énergie
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Activités 3.2.2 STE
50 % 12,5 %
0 11 460
Nombre d’années
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La figure 12 montre que cette réaction nucléaire produit un noyau d’hé-
lium ( ), c’est-à-dire une particule alpha (α), un neutron ainsi qu’une
très grande quantité d’énergie. Cette réaction peut être représentée par
l’équation suivante :
Tritium
Neutron
+ Énergie
Deutérium
1 Complétez le texte suivant en écrivant les mots « fission » et « fusion » aux endroits appropriés.
b ) La fission du premier noyau produit trois neutrons. Combien de neutrons sont produits lorsque ces
trois neutrons sont absorbés à leur tour ?
3 Le schéma suivant représente la fission d’un noyau d’uranium 235 ( ). Complétez-le pour qu’il soit
correct et justifiez votre réponse.
Proton (p +)
Neutron (n 0 )
Justification :
+ → +
a ) Dans les cases, écrivez le symbole des particules impliquées dans cette réaction.
b ) S’agit-il d’une fission ou d’une fusion nucléaire ?
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CONSOLIDATION DU ChApITre 3
1 Les affirmations suivantes concernent les transformations chimiques. Indiquez si elles sont
vraies ou fausses.
Vrai Faux
2 Les autotrophes produisent leur propre nourriture en transformant le dioxyde de carbone (CO2)
de l’atmosphère en glucose (C6H12O6) selon l’équation suivante :
3 Certains phosphates présents dans les cours d’eau proviennent des effluents d’usines d’engrais
phosphatés. Ils sont rejetés sous forme d’acide phosphorique (H3PO4), et cet acide se neutralise
avec de la chaux, Ca(OH)2, une base forte. Au terme de la réaction, on obtient du diphosphate
de tricalcium (Ca3(PO4)2) et de l’eau.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 147
c) STE On fait réagir une certaine masse d’acide phosphorique (H3PO4) avec 250 mL d’une
solution de chaux (Ca(OH)2) dont la concentration est de 0,75 mol/L. Quelle est la masse
d’acide phosphorique (H3PO4) qui a réagi ?
4 STE On neutralise une solution d’acide carbonique (H2CO3) par une solution de trihydroxyde
de fer (Fe(OH)3). La neutralisation produit un sel et de l’eau. Quelle est la formule moléculaire du
sel produit ?
a ) FeCO3 b ) Fe3(CO3)2 c ) Fe(CO3)2 d ) Fe2(CO3)3
5 Le gaz naturel ou méthane (CH4) est la principale source d’énergie dans plus de 135 000 foyers
québécois.
a ) Une cuisinière au gaz naturel brûle du méthane, ce qui dégage du dioxyde de carbone (CO2),
de la vapeur d’eau et une grande quantité d’énergie qui permet de faire cuire les aliments.
c) STE Une famille consomme en moyenne 67 kg de méthane (CH4) par an. Sachant que la
combustion d’une mole de méthane dégage 803 kJ, quelle quantité d’énergie les 67 kg de
méthane fournissent-ils au cours d’une année ?
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6 STE Au cours d’une promenade avec un ami dans un port, vous vous arrêtez devant un vieux
bateau rouillé.
a ) De quelle transformation chimique s’agit-il ?
b ) Sachant que la rouille se forme en faisant réagir du fer (Fe) avec du dioxygène (O2), quelle
masse de rouille (Fe2O3) obtient-on si la masse de fer qui a réagi est de 75 g ?
7 STE Quand un rayonnement gamma (γ), alpha (α) ou bêta (β) traverse le corps humain,
certains liens qui sont à l’intérieur des molécules qui composent le corps humain peuvent être
brisés. Des molécules du corps humain peuvent aussi être ionisées (elles peuvent perdre des
électrons).
Ces effets sont dommageables pour le corps humain, car ils peuvent empêcher le déroulement
normal des mécanismes cellulaires et endommager l’ADN des cellules. Peuvent-ils aussi rendre
les cellules du corps humain radioactives ? Expliquez votre réponse.
L d dv
La technique de datation radioactive la plus connue est la data-
tion au carbone 14 ( ). Tous les organismes vivants
échangent continuellement du dioxyde de carbone (CO2)
avec l’environnement. Cependant, quand un être vivant
meurt, le cesse d’entrer dans l’organisme. Le étant
radioactif, il subit une décroissance radioactive dont le
temps de demi-vie est connu (voir la figure 10 à la page 141).
Ainsi, la mesure de la quantité résiduelle de dans
l’échantillon d’un organisme permet de déterminer son âge.
Les « jeunes » échantillons contiennent plus de que les
« vieux » échantillons.
b ) Lors de la datation au carbone 14, il se peut que les échantillons soient contaminés par des
sources modernes. Supposons que vous avez déterré un vieux morceau de bois et que vous
l’avez daté en utilisant la technique de la datation au carbone. Si le morceau de bois a été
imbibé d’eau souterraine contenant des molécules organiques qui renferment elles-mêmes
du , sous-estimerez-vous ou surestimerez-vous l'âge du morceau de bois ? Expliquez votre
réponse.
9 STE Observez les quatre équations ci-dessous, qui décrivent des réactions nucléaires.
1) 3)
2) 4)
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10 STE Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
d ) Nommez trois aliments qui sont irradiés dans le but identifié à la question a).
LES TRANSFORMATIONS
DE L’ÉNERGIE
Le terme « énergie » est fréquemment employé, mais peu de SOMMAIRE
gens peuvent dire ce que l’énergie solaire, l’énergie nucléaire et Rappel 154
l’énergie fournie par les « boissons énergisantes » ont en commun. 4.1 La relation entre la masse
De plus, même si on parle souvent de « consommation d’énergie », et le poids STE 155
l’énergie ne peut pas réellement être consommée puisqu’elle ne 4.2 Le travail STE 158
peut pas être détruite. Elle peut toutefois être transformée. Ainsi, 4.3 L’énergie mécanique 163
l’énergie chimique contenue dans l’essence d’une automobile 4.4 L’énergie thermique 176
peut devenir de l’énergie mécanique et de l’énergie thermique. 4.5 Le rendement
Par ailleurs, l’énergie ne se crée pas spontanément : aucune énergétique 181
machine ne peut dégager plus d’énergie qu’elle n’en reçoit.
RAPPEL
La masse d’un corps est donc une caractéristique propre à ce corps et elle La liv
est indépendante de l’endroit où ce corps se trouve. Dans le système inter-
Au Caaa, l’uié u
national d’unités (SI), la masse se mesure en kilogrammes (kg).
icill la a l
Le oids d’un corps correspond à la force gravitationnelle (Fg ) exercée sur kila, ê ’il aiv
ce corps par une planète ou un astre. qu’ uili c la liv
Comme toutes les forces, le poids se mesure en newtons (N). Le poids (Fg ) pu u la a. C
d’un corps en newtons (N) peut être évalué à l’aide de l’équation suivante : ’ qu pui 1983 qu l
épici caai u
Fg = mg, où Fg : poids en newtons (N) ’aich l pix pui
m : masse du corps en kilogrammes (kg) au kila (u pu
g : intensité du champ gravitationnel en newtons 100 ). Il lu ui
par kilogramme (N /kg) pibl ’aich aui l
pix à la liv. Aux Éa-Ui,
L’intensité du champ gravitationnel dépend de l’endroit où l’on se trouve la liv uju l’uié
dans l’Univers. À la surface de la Terre, g vaut 9,8 N /kg. u icill la a.
Voici un exemple de calcul du poids à l’aide de l’équation Fg = mg. U liv (lb) cp
vi à 0,454 k.
EXEMPLE
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Activités 4.1 STE
1 Une personne a une masse de 53 kg. Quel est son poids (sur Terre) ?
3 À la surface de la Lune, le champ gravitationnel est environ six fois moins intense que sur la Terre.
a ) Quelle est l’intensité du champ gravitationnel qui règne à la surface de la Lune ? (La réponse à cette
question sera utile pour répondre aux questions qui suivent.)
b ) Si une personne a une masse de 65 kg sur la Terre, quelle masse aura-t-elle sur la Lune ?
c ) Si une personne a une masse de 70 kg sur la Terre, quel poids aura-elle sur la Lune ?
d ) Si une personne a un poids de 784 N sur la Terre, quel poids aura-t-elle sur la Lune ?
e ) Si un véhicule a un poids de 1 630 N sur la Lune, quel poids aura-t-il sur la Terre ?
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4.2 Le travail STE
En physique, le mot « travail » n’a pas toujours le sens intuitif qu’on lui
attribue dans la vie de tous les jours. Ainsi, une personne ou une machine
effectuera un travail, au sens physique du terme, si elle exerce une force
de façon à déplacer un objet, ce qui ne sera pas le cas si elle ne fait que
maintenir un objet en place (voir la figure 1).
EXEMPLE A
Le travail effectué par la déménageuse sur la boîte est Figure 2 Une déménageuse pousse
de 1 000 J. une boîte en exerçant une force (F )
parallèle au déplacement (Δs) de la boîte.
EXEMPLE B
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 159
Activités 4.2 STE
b ) Quel est le travail effectué par l’homme sur le meuble ? Expliquez votre réponse.
2 Sur un sol plat, un homme pousse sa voiture de 1200 kg en exerçant sur elle une force horizontale de
500 N vers l’avant. Quel est le travail fait par cet homme, si la voiture avance d’une distance de 2,2 m ?
3 Une femme tire une chaise vers l’arrière en la faisant glisser sur le plancher sur une distance de 0,30 m.
Si le travail qu’elle effectue est de 22,5 J, quelle est la grandeur de la force exercée par la femme ?
4 Pour soulever un corps à vitesse constante en exerçant sur lui une force verticale vers le haut, il faut
que la grandeur de la force exercée soit égale à la grandeur du poids de ce corps.
Quel est le travail effectué par une personne qui soulève, à vitesse constante, une boîte de 10 kg sur
une distance de 50 cm ?
Fg
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6 Une force constante est appliquée oblique
ment sur un objet qui se déplace horizontale 1 case = 1 N
ment vers la droite. Cette force est représentée
sur le diagramme cicontre.
a ) Illustrez la force efficace sur le diagramme.
b ) Dans cette situation, quelle est, en new F
tons, la grandeur de la force efficace ?
7 Une personne effectue un travail de 500 J sur un chariot à provisions en le poussant sur une distance
de 5,0 m. Quelle est la grandeur de la force efficace exercée par cette personne ?
8 Dans certaines situations, le travail effectué peut être négatif. Ainsi, il est possible qu’une force effectue
un travail de −5 J sur un objet. Un travail négatif est effectué sur un objet par une force quand celleci
forme un angle de 90° à 270° avec le déplacement de cet objet. Cela s’explique par le fait que, dans de
telles situations, la composante efficace de la force a un signe négatif. Un travail négatif signifie que la
force s’oppose au déplacement de l’objet : la force tend à ralentir le mouvement de l’objet, par exemple.
Parmi les situations suivantes, entourez les lettres correspondant à celles où la force dont il est question
effectue un travail négatif.
a ) Le poids d’une balle de tennis lancée en l’air agit sur celleci pendant qu’elle monte.
b ) Le poids d’une balle de tennis lancée en l’air agit sur celleci pendant qu’elle redescend vers le sol.
c)
F ∆s
9 Sur la glace, la force gravitationnelle agit sur un hockeyeur de 85 kg, alors qu’il effectue une échappée
sur une distance horizontale de 10 m. Quel est le travail effectué par la force gravitationnelle sur le
hockeyeur ?
Fg
Δs
Le travail (W) effectué sur un corps par des forces extérieures entraîne une
variation correspondante de l’énergie de ce corps (ΔE) :
W = ΔE
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 4 Les transformations de L’énergie 163
Donc, si on effectue un travail (W) de 4 J sur un corps, l’énergie totale de
ce corps augmentera de 4 J (ΔE = 4 J).
De même, alors qu’on peut définir le travail comme un transfert mécanique
d’énergie, on peut définir l’énergie mécanique comme la capacité à effec-
tuer un travail.
EXEMPLE A
Une voiture de 1 250 kg roule à une vitesse de 90 km/h. Quelle est son énergie cinétique ?
Données : Calcul :
m = 1 250 kg 1. Convertir la vitesse de la voiture en mètres par seconde :
v = 90 km/h
Ek = ?
2. Évaluer l’énergie cinétique de la voiture :
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L’exemple suivant montre comment on peut évaluer l’énergie potentielle
gravitationnelle d’un corps.
EXEMPLE B
On lance une balle de tennis de 58 g à 10 m au-dessus du sol. Quelle quantité d’énergie potentielle
gravitationnelle possède cette balle lorsqu’elle atteint le sommet de sa trajectoire, si l’on considère que
son énergie potentielle gravitationnelle est nulle au niveau du sol ?
Données : Calcul :
m = 58 g 1. Convertir la masse de la balle en kilogrammes :
g = 9,8 N/kg
h = 10 m
Epg = ?
2. Évaluer l’énergie potentielle gravitationnelle de la balle
lorsqu’elle atteint le sommet de sa trajectoire :
Em = Ek + Epg = constante
La situation d’un enfant assis sur une balançoire suspendue (voir la figure 7,
à la page suivante) peut être considérée comme une situation où l’énergie
mécanique est conservée, à condition que le frottement et la résistance
de l’air soient négligeables et que l’enfant n’utilise pas ses muscles pour
se propulser.
STE
Activités 4.3
1 Associez chacune des transformations d’énergie de la colonne de gauche à une situation où on peut
l’observer, dans la colonne de droite.
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2 STE Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Le travail qu’on calcule à l’aide de l’équation W = FΔs correspond à un transfert mécanique d’énergie.
c ) Si l’on applique une force sur un corps qui fait augmenter l’énergie de ce corps de 5 J, cela signifie
qu’un travail de 5 J a été effectué sur ce corps.
3 STE Une mouche de 1 g vole à une vitesse de 5 m/s. Quelle est son énergie cinétique ?
4 STE L’énergie cinétique d’un projectile de 12 g est de 5,4 J. Quelle est la vitesse de ce projectile ?
5 STE Une planchiste de 65 kg fait un saut qui lui permet de s’élever à 1,50 m au-dessus du sommet
d’une demi-lune. Le sommet de la demi-lune est à 4,00 m de sa base, et sa base est à 35 cm du sol.
Quelle est l’énergie potentielle gravitationnelle de la planchiste quand elle se trouve au sommet de sa
trajectoire, si le sol est le niveau de référence pour la mesure de l’énergie potentielle gravitationnelle ?
7 Antoine Lavoisier est célèbre pour avoir énoncé la phrase suivante au sujet de la matière : « Rien ne se
perd, rien ne se crée ; tout se transforme. » Quel lien pouvez-vous faire entre cette maxime et la loi de la
conservation de l’énergie ?
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 169
8 STE Un petit train s’apprête à parcourir des
montagnes russes. 1 Immobile au départ, le
train commence à monter lentement. 2 Il gravit
la pente à vitesse constante jusqu'à son arrivée
au sommet 3 . Puis, 4 il descend une pente
très abrupte et subit une grande accélération.
5 Il remonte ensuite une petite pente, ce qui le
ralentit un peu. Il s’engage alors dans un tunnel…
Placez les énoncés suivants en ordre chrono
logique, en commençant au moment où le train
démarre et en terminant juste avant qu’il n’entre
dans le tunnel.
a) L’énergie cinétique du train augmente rapidement, alors que son énergie potentielle décroît.
b ) L’énergie cinétique du train est constante, alors que son énergie potentielle augmente.
c ) L’énergie cinétique du train est d’abord nulle, puis elle augmente légèrement.
d ) L’énergie potentielle du train augmente légèrement, tandis que son énergie cinétique
diminue un peu.
9 STE À la surface de la Lune, le champ gravitationnel est environ six fois moins intense qu’à la surface
de la Terre.
a ) Un astronaute qui saute à 1,00 m audessus du sol lunaire atil autant d’énergie potentielle gravita
tionnelle qu’un homme de même masse qui saute à 1,00 m audessus du sol terrestre ? Expliquez
votre réponse.
b ) Quand l’astronaute et le terrien retomberont, à la fin de leur saut, à la surface de l’astre sur lequel ils
se trouvent, aurontils la même vitesse ? Expliquez votre réponse.
11 STE L’illustration ci-dessous montre une centrale hydroélectrique et une partie de son réseau de
distribution. Les transformations d’énergie et les différents transferts d’énergie impliqués dans la
production et la distribution de l’hydroélectricité sont décrits dans les énoncés suivants.
2 Le barrage maintient l’eau à un niveau élevé, ce qui fait que l’eau emmagasine de l’énergie
potentielle gravitationnelle.
4 Après avoir parcouru le réseau de distribution d’électricité, l’énergie électrique est transférée
aux appareils électriques branchés sur le circuit électrique des clients.
5 Lorsque l’eau pénètre dans la centrale et descend vers les turbines, une partie de son énergie
potentielle gravitationnelle est transformée en énergie cinétique.
Parmi les séries suivantes, laquelle classe les étapes dans l’ordre correct pour expliquer clairement
le processus de production et de distribution de l’électricité ?
a) 2 – 1 – 3 – 5 – 4 b) 2 – 5 – 1 – 3 – 4 c) 3 – 1 – 5 – 2 – 4
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 171
12 Que se passe-t-il quand un joueur de baseball frappe une balle, puis qu’un autre l’attrape ? Complétez
le texte suivant à l’aide de la liste de mots fournie. (Un même mot peut être employé plus d’une fois.)
1 2 3
transférée transformée
Texte à compléter
1 Les muscles du frappeur transforment l’énergie qui
leur a été fournie par la nourriture (métabolisée par le système digestif) en énergie
et en énergie thermique. Une partie de l’énergie cinétique
des bras du frappeur est au bâton, de sorte que le bâton
est mis en mouvement lui aussi.
3 Quand le joueur de l’équipe adverse saute pour attraper la balle, il utilise l’énergie
que ses muscles ont consommée pour produire
de l’énergie en se propulsant. Quand il attrape la balle,
une partie de l’énergie de celle-ci est transférée
à son bras et une autre partie de cette énergie est
en énergie thermique.
a) Vrai b) Faux
On choisit la surface de l’eau comme niveau de référence pour la mesure de l’énergie potentielle
gravitationnelle. On considère que la résistance de l’air et le déplacement de la plongeuse sont
négligeables.
a ) Sur le dessin ci-dessus :
1) écrivez le chiffre 1 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle est maximale tandis que
l’énergie cinétique est minimale (nulle, si on néglige le déplacement horizontal de la plongeuse
et si on considère que celle-ci n’a pas de vitesse horizontalement) ;
2) écrivez le chiffre 2 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle est minimale (nulle) tandis
que l’énergie cinétique est maximale ;
3) écrivez le chiffre 3 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle et l’énergie cinétique sont
égales.
b ) Dans la situation représentée, l’énergie mécanique est-elle conservée ? Expliquez votre réponse.
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c ) Quel est le lien entre la valeur maximale de l’énergie potentielle gravitationnelle de la plongeuse, la
valeur maximale de son énergie cinétique et la valeur de son énergie mécanique ? Expliquez votre
réponse.
f ) Si la plongeuse a une masse de 55 kg, combien d’énergie cinétique possède-t-elle quand elle se
trouve à 1,5 m au-dessus du niveau de l’eau et que sa vitesse est de 7 m/s ?
g ) Si la plongeuse a une masse de 55 kg et que la hauteur maximale qu’elle atteint, par rapport au
niveau de l’eau, est de 4 m, quelle est sa vitesse lorsqu’elle atteint la surface de l’eau ?
h ) Si la résistance de l’air n’avait pas été négligeable et qu’elle avait vraiment affecté le mouvement de
la plongeuse, la vitesse de celle-ci, lors de son entrée dans l’eau, aurait-elle été plus grande ou plus
petite que la vitesse que vous avez calculée à la question g ? Expliquez votre réponse.
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4.4 L’énergie thermique
L’énergie thermique (ET ) est une forme d’énergie que possède un objet
en raison du mouvement de ses particules (atomes ou molécules) les unes
par rapport aux autres.
Lorsque les particules qui composent un objet deviennent plus agitées les
unes par rapport aux autres, l’énergie thermique de cet objet augmente.
Q = ∆ET
Dans ces équations, la variation de température (∆T) correspond à la diffé- Eau liquide 4,19
rence entre la température finale (Tf) et la température initiale (Ti ) :
∆T = Tf − Ti
EXEMPLE
Quelle chaleur un bloc de cuivre de 500 g absorbe-t-il lorsque sa température est portée de 4 °C à 24 °C ?
Données : Calcul :
m = 500 g 1. Évaluer la variation de température :
c = 0,39 (voir le tableau 1)
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Activités 4.4
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand deux objets sont mis en contact, l’objet qui a la température la plus élevée transfère toujours
de l’énergie thermique à l’objet qui a la température la plus basse.
b ) Quand un objet reçoit de l’énergie thermique de la part d’un autre corps, les atomes et molécules
qui le composent deviennent plus agités.
c) STE Quand la variation de température d’un objet est négative, cela signifie que ce corps a
absorbé de la chaleur.
d) STE Quand deux objets gagnent des énergies thermiques égales, la variation de leur température
est égale.
2 On sort une petite cuillère métallique d’un tiroir et on la plonge dans une tasse de café chaud.
a ) Lorsque les substances (la cuillère et le café) sont mises en contact, laquelle :
1) transfère de la chaleur à l’autre ?
2) absorbe de la chaleur ?
b ) On dépose la tasse de café sur un comptoir (avec la cuillère dans la tasse). Après quelques instants,
on constate que le café est devenu tiède. Où est passée l’énergie thermique perdue par le café ?
4 STE Dans votre cours de science, on vous demande d’examiner un morceau de brique de 150 g.
a) Vous mesurez qu’il faut transférer 75,6 J d’énergie thermique au morceau de brique pour que sa
température monte de 0,6 °C. Quelle est la capacité thermique massique de ce type de brique ?
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5 STE Une tige de fer de 250 g absorbe 1 800 J d’énergie thermique. La capacité thermique massique
du fer est de . Si la température initiale de la tige était de 22 °C, quelle est sa température
finale ?
6 STE On chauffe, sur la même plaque chauffante, deux rondelles métalliques de même masse. L’une
des rondelles est faite de cuivre et l’autre, de fer. Laquelle des deux rondelles verra sa température
augmenter plus rapidement ? Expliquez votre réponse.
7 STE Dans un thermos, on mélange 200 mL d’eau à 90 °C avec 200 mL d’eau à 10 °C. Sans utiliser
votre calculatrice, dites quelle sera la température de l’eau du thermos une fois le mélange terminé.
4.5 Le rendement
énergétique
Lorsqu’on souhaite transformer ou transférer de l’énergie pour effectuer
une tâche, il y a seulement une partie de cette énergie qu’on parvient à
utiliser. Le reste de l’énergie ne peut pas être transformé en énergie utile ;
cette énergie est donc « perdue », « gaspillée ». Souvent, l’énergie inutilisée
est libérée sous forme de chaleur : dans une situation où la chaleur dégagée
n’est ni utilisable ni recherchée, c’est de l’énergie « perdue ».
Le ndmn éngéqu d’un système correspond au pourcentage de
l’énergie consommée qui est transformée ou transférée de façon utile.
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Le rendement énergétique est exprimé par le rapport suivant :
EXEMPLE
En 1 seconde, une ampoule électrique de 60 W consomme 60 J d’énergie électrique. Elle produit 3,5 J
d’énergie lumineuse ; le reste de l’énergie est dissipé sous forme de chaleur. Quel est le rendement éner-
gétique de cette ampoule ?
Données : Quantité d’énergie utile (énergie lumineuse produite en 1 seconde) = 3,5 J
Quantité d’énergie consommée (énergie électrique consommée en 1 seconde) = 60 J
Rendement énergétique = ?
Calcul :
Le rendement énergétique de l’ampoule est d’environ 5,83 %. Cela signifie que 94,17 % de l’énergie élec-
trique consommée par l’ampoule est transformée en énergie thermique.
SCIENCE
FLASH
L’Alérion maximise le rendement
Des étudiants de l’Université Laval ont mis au point
un véhicule capable de rouler sur 1 610 km avec un
seul litre d’essence ! Pour obtenir ce rendement, les
étudiants ont maximisé l’énergie mécanique produite
à partir de l’énergie chimique contenue dans l’essence.
Ils ont réduit les frottements internes du moteur, opti-
misé le roulement des roues, conçu une coque d’un
aérodynamisme exemplaire, etc. Faut-il préciser que,
pour battre les records de faible consommation d’es-
sence, leur prototype ne roule qu’à environ 30 km/h…
La version 2015-2016 du monoplace Alérion a remporté
la 1re place à l’éco-marathon SAE Supermileage.
Activités 4.5
1 Une lampe à incandescence dissipe, sous forme de chaleur, près de 95 % de l’énergie électrique
qu’elle consomme. Une lampe fluocompacte, elle, n’en dissipe que 70 ou 80 %. Quel type de lampe
offre le meilleur rendement énergétique ? Expliquez votre réponse.
2 La combustion de l’essence dans le moteur d’une voiture utilise 4 500 000 J d’énergie chimique et
permet à la voiture d’acquérir 500 000 J d’énergie cinétique. Quel est le rendement énergétique du
système de propulsion de cette voiture ?
3 Un ingénieur doit améliorer le rendement des systèmes de remontées mécaniques, alimentés à l’électricité
et destinés aux stations de ski.
Parmi les idées suivantes, laquelle représente une solution intéressante pour l’ingénieur ? Cochez la
case appropriée.
c ) Diminuer le frottement indésirable sur les câbles des systèmes de remontées mécaniques.
4 Expliquez pourquoi le rendement énergétique d’un système ne peut pas être supérieur à 100 %.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 183
5 Le rendement d’une mobylette est de 15 %. Combien de joules d’énergie cette mobylette a-t-elle consommés
si 9 600 000 J d’énergie ont été utiles pour la faire avancer ?
a ) 1 440 000 J c ) 64 000 000 J
b ) 1 560 000 J d ) 144 000 000 J
CONSOLIDATION DU ChApITre 4
1 STE Une motocyclette dont le poids est de 1 568 N roule à une vitesse de 25 m/s. Quelle est
son énergie cinétique ?
2 STE Dans les premiers temps d’une colonie, un cheval participe au défrichement des nouvelles
terres. Il tire un tronc d’arbre en haut d’une côte (voir la figure ci-dessous).
Parmi les traits A, B, C et D, lequel représente correctement la force efficace exercée par le cheval
sur le tronc ?
B B
C
C
A
F D
5 STE Une balle dont le poids est de 0,9 N chute de 2 m. Quelle est la variation de son énergie
potentielle gravitationnelle ?
a ) Elle diminue de 17,64 J.
b ) Elle diminue de 1,8 J.
c ) Elle augmente de 1,8 J.
d ) Elle augmente de 17,64 J.
b) Quels énoncés décrivent correctement les transferts d’énergie lors du fonctionnement du marteau-
piqueur ? Encerclez tous les énoncés qui sont corrects.
1) L’énergie consommée est transférée au marteau par l’essence.
2) L’énergie consommée est transférée au marteau par le bruit et l’ouvrier.
3) L’énergie produite est transférée à l’essence.
4) L’énergie produite est transférée au sol, à l’air environnant et à l’ouvrier.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 185
7 STE Vous faites un faux mouvement qui projette votre téléphone cellulaire vers le sol à une
vitesse initiale de 1,7 m/s. Votre téléphone a une masse de 138 g. Il chute d’une hauteur de 1,05 m.
Quelle vitesse aura-t-il juste avant de toucher le sol, si la résistance de l’air est négligeable ?
c ) Je suis la mesure du mouvement des atomes et des molécules qui composent un objet.
10 Vous déposez un verre de lait froid sur une table et vous l’y oubliez. Lesquels des énoncés suivants
décrivent correctement ce qui va se passer ensuite ?
a ) Le lait va transférer de la chaleur à l’air ambiant.
b ) L’air ambiant va transférer de la chaleur au lait.
c ) Les molécules qui composent le lait seront de plus en plus agitées.
d ) La température du lait va augmenter.
e ) L’énergie thermique du lait va augmenter.
Si, lors d’une réaction chimique, le contenu d’un calorimètre perd 100 joules
d’énergie chimique et gagne 100 joules d’énergie thermique, l’énergie du contenu
du calorimètre est conservée.
a ) Vrai
b ) Faux
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 187
12 STE Un forgeron manipule un morceau de fer de 450 g dont la température est de 700 °C.
Pour le refroidir, il le plonge dans un grand bac contenant 10 kg d’eau à 22 °C. La capacité
thermique massique du fer est de 0,44 J/(g °C) et celle de l’eau est de 4,19 J/(g °C). Après un
certain temps, la température de l’eau atteint 25 °C. Quelle est la température du fer à cet instant ?
13 Voici les données recueillies lors de tests d’utilisation de trois tondeuses électriques.
5 L’ÉLECTRICITÉ ET
L’ÉLECTROMAGNÉTISME
Les phénomènes électriques et magnétiques sont moins abstraits SOMMAIRE
qu’on ne le pense. 5.1 Les phénomènes
Ce sont les phénomènes électriques qui causent les éclairs impres- électriques 190
sionnants que l’on voit lors d’un orage. Ils sont aussi à la source de 5.2 Les circuits électriques 203
toutes les réactions chimiques. Ils sont également nécessaires au 5.3 Les phénomènes
fonctionnement des ordinateurs et des téléphones intelligents. électromagnétiques 234
A B C
Deux corps qui portent une charge de même signe se repoussent, tandis
que deux corps qui portent des charges de signes opposés s’attirent (voir
la figure 3).
A B C
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Beji Fkli (1706-1790)
Pliiie éii, Beji Fkli qué l’hisie de s pys. Il es
l’u des iq édeus de l Déli d’idépede des És-Uis (1776).
E que physiie, Fkli es élèbe pu s éude des phéèes
éleiques, e piulie de l fude. Ses ehehes l’ eé à l’ivei
du pee.
Pellicule cellulosique
Ballon de baudruche
ment. Celui qui les reçoit devient
Fourrure de lapin
Une tige de verre frottée à de la soie
Caoutchouc dur
chargé négativement. Les objets
Styromousse
acquiert une charge positive (et la
(emballage)
sont donc électrisés.
Polyester
(ébonite)
soie, une charge négative).
Cheveux
Une liste électrostatique permet
Laine
Verre
Soie
de savoir quel objet va acquérir
une charge négative et quel objet
+
va acquérir une charge positive
lors du frottement. Tendance à gagner Tendance à perdre
des électrons des électrons
Quand un objet chargé est mis en contact avec un objet neutre, l’objet neutre acquiert une charge de même
signe : il est électrisé par conduction.
A B C
Quand on approche un objet chargé d’un objet neutre, les électrons de l’objet neutre subissent une force élec-
trique due à la proximité de l’objet chargé. L’objet neutre reste neutre dans son ensemble, car il contient toujours
la même quantité de charges positives et de charges négatives. Aucun transfert de charges n’a eu lieu, mais des
charges de même signe s’accumulent sur certaines portions de l’objet. L’objet est électrisé par induction.
A B
2 Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand on frotte l’un contre l’autre deux corps neutres faits de matériaux différents, ils acquièrent des
charges de même signe.
c ) Quand on frotte deux corps l’un contre l’autre, le corps dont les atomes ou les molécules retiennent
moins bien les électrons acquiert une charge négative.
3 Un ion est un atome qui compte un nombre différent d’électrons et de protons. Un ion d’hélium
compte deux protons, mais aucun électron. Quelle est, en coulombs, la charge de cet ion ?
5 Lisez la situation présentée ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.
Trois petites balles de styromousse (A, B et C), très légères, sont suspendues à des fils. Ces
trois balles sont chargées, mais on ignore le signe des charges qu’elles portent. On approche
de chacune de ces balles une tige de caoutchouc dur que l’on a frottée contre un morceau de
laine. On fait alors les observations suivantes :
a) b) c)
A B C
a ) Répondez aux questions en indiquant dans la case si la charge est positive (+) ou négative (−).
1) Quel est le signe de la charge portée par la tige de caoutchouc après avoir été
frottée contre la laine ? (Référez-vous à la liste électrostatique de la page 192.)
6 Identifiez le mode d’électrisation dont il est question dans chacun des cas suivants.
a) Un corps chargé et un corps neutre Deux corps chargés, avec des charges
de même signe
7 L’efficacité de certains linges à épousseter faits en polyester est augmentée grâce à l’électricité
statique.
a ) Quand on frotte un linge en polyester sur une surface recouverte de poussière, que se produit-il ?
Entourez les deux énoncés qui sont vrais.
1) Le linge s’électrise, tout comme la surface époussetée et la poussière qui la recouvre.
2) Le linge, la surface époussetée et la poussière qui la recouvre restent neutres.
3) La poussière est attirée par le linge.
4) La poussière est repoussée par le linge.
b ) Qu’arrive-t-il à la poussière qui se trouve juste à côté de l’endroit où passe le linge, mais sans être
frottée par le linge ?
8 En vidant votre sécheuse, vous trouvez un bas collé à un chandail en molleton. Vous comprenez que
cela est dû au fait que, lors du séchage, les deux vêtements ont été électrisés par frottement. Vous
vous posez une question : pourquoi n’arrive-t-il jamais qu’une chaussette colle sur celle avec laquelle
elle forme la paire ?
a ) Parce que les chaussettes sont deux objets trop petits pour que l’électrisation soit assez forte pour
leur permettre de coller l’une à l’autre.
b ) Parce qu’il ne peut pas y avoir d’électrisation par frottement quand on frotte ensemble deux objets
faits du même matériau.
c ) Parce que quand on frotte ensemble deux objets faits du même matériau, il peut y avoir une
électrisation par frottement, mais, une fois qu’ils sont électrisés, ces objets ne s’attirent pas.
La loi de Coulomb permet d’évaluer la force électrique qui agit entre deux
charges, en fonction de la grandeur des charges et de la distance entre
celles-ci.
L’équation de la loi de Coulomb est la suivante :
Quand le signe de la force (F) est positif, cela signifie que les charges q1 et
q2 se repoussent parce qu’elles sont de même signe. Si le signe de la force
(F) est négatif, cela signifie que les deux charges s’attirent parce qu’elles
sont de signes opposés.
L’exemple suivant montre comment exploiter la loi de Coulomb.
EXEMPLE
Une mince tige de plastique portant, à son extrémité, une charge positive de 10 × 10−9 C est placée à 5 cm
d’une toute petite balle de styromousse portant une charge positive de 9 × 10−9 C.
a ) La force qui agit entre la tige et la balle est-elle une force d’attraction ou une force de répulsion ?
C’est une force de répulsion, puisque la tige et la balle portent toutes les deux une charge positive (donc,
une charge de même signe).
b ) Quelle est la grandeur de la force qui agit entre l’extrémité de la tige et la balle ?
Données : Calcul :
q tige = q1 = + 10 × 10−9 C
q balle = q2 = + 9 × 10−9 C
r = 5 cm = 0,05 m
k=
Le signe positif obtenu pour F confirme que la tige et la balle se
F=?
repoussent, tel qu’on l’a déterminé dans la réponse à la question a.
Note : On a associé la charge de la tige à q1 et celle de la balle à q2, mais on aurait pu faire l’inverse et
obtenir le même résultat.
Les corps chargés exercent à distance une force électrique les uns sur les autres.
Le cm élcqu est le concept que l’on utilise pour représenter la
capacité des charges électriques à exercer une force à distance sur les
autres charges électriques.
On représente le champ électrique à l’aide de lignes qui partent des
charges positives et se dirigent vers les charges négatives (voir la figure 6).
Les lignes de champ électrique sont orientées dans le sens de la force qui A
agirait sur une particule portant une charge positive (voir la figure 5).
Les lignes de champ sont plus rapprochées là où le champ électrique est plus
intense.
F F
A B
Fgu 5 Un comson n l’onon d l foc (F) qu g su un
cg élcqu l’onon du cm élcqu dns lqul c cg
s longé.
A U h pv pl d u hp lqu xu ub u f d l
d l d hp.
B U h v pl d u hp lqu xu ub u f C
v p pp ux l d hp.
Fgu 6 L cm élcqu généé ds cgs élcqus dns dfféns
confguons.
D
A L hp lqu d’u pul h pv.
B L hp lqu d’u pul h v.
C L hp lqu p l p d dux pul p d h
pv d ê du.
D L hp lqu p dux pul p d h pp
d ê du.
E L hp lqu p dux plqu p d h pp
E
d ê du.
1 Deux petites tiges chargées sont placées côte à côte. Que se passera-t-il si on triple la charge portée
par chacune des tiges ?
a ) La force agissant entre les tiges restera la même.
b ) La force agissant entre les tiges triplera.
c ) La force agissant entre les tiges sera multipliée par 6.
d ) La force agissant entre les tiges sera multipliée par 9.
e ) On ne dispose pas de suffisamment d’information pour répondre à la question.
b ) Quelle est la grandeur de la force électrique exercée sur la balle A par la balle B ?
e ) Si la balle C est remplacée par une balle D qui porte une charge de + 1 × 10−7 C, l’intensité de la
force qui agit entre les balles A et D sera-t-elle plus grande, égale ou plus faible que celle de la force
qui agissait entre les balles A et C ? Expliquez votre réponse.
10 cm
3 Sachant qu’un coulomb correspond à une charge très importante, répondez aux questions suivantes.
a ) Combien d’électrons faut-il retirer à un corps pour que celui-ci accumule une charge de 1,0 C ?
b ) Soit une boule de quille portant une charge de 1 C et une autre, une charge de −1 C. Les deux
boules de quille sont séparées par une distance de 3 m. Quelle est la grandeur de la force électrique
qui agit entre les deux boules de quille ?
c ) Si la masse des boules de quille décrites à la question b est de 3,5 kg, combien de fois la force
électrique qui agit entre ces boules est-elle plus grande que le poids respectif de ces boules ?
4 Déterminez quelle doit être la distance entre deux petites billes chargées qui portent chacune
une charge de 5 × 10−6 C pour que la force de répulsion électrique agissant entre elles soit de 5 N.
a ) Dessinez les lignes de champ électrique qui entourent les deux charges de chacun des cas.
b ) Imaginez que l’on relâche une particule à proximité de l’une ou de l’autre paire de particules
chargées illustrées ci-dessus. Cette particule se déplacerait-elle dans le sens des lignes de champ
électrique ou en sens inverse :
1) si sa charge est positive ?
6 Observez les lignes de champ illustrées. Dans chacun des cas ci-dessous, indiquez, dans la case
ou sur les particules, le signe des charges portées par les plaques et par chacune des particules.
a) b)
Charges de signe
Charges de signe
Un circuit électrique doit former une boucle fermée pour que les électrons
puissent y circuler (voir la figure 9). Par exemple, quand le filament d’une
ampoule électrique se rompt, les électrons ne circulent plus, et l’ampoule
n’éclaire plus.
Quand des particules chargées circulent dans un circuit, il y a,
dans ce circuit, ce qu’on appelle un « courant électrique ».
Sens conventionnel
du courant
Sens du déplacement
des électrons
A B
B C
A B
c ) Dans un circuit en série, le courant est le même dans chacune des composantes du circuit.
d ) Dans un circuit en parallèle, les particules chargées suivent toutes le même chemin.
2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui convient dans la colonne
de droite.
3 Dans l’un des circuits illustrés ci-dessous, laquelle des ampoules ne s’allumera pas ? Entourez cette
ampoule et expliquez votre réponse.
a) b)
4 Qui suis-je ?
a ) Je suis le type de circuit dans lequel il y a des embranchements.
5 Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel
aux bornes de chacun des résisteurs ?
a ) La différence de potentiel est de 1,5 V aux bornes de chacun des résisteurs.
b ) La somme des différences de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs est de 1,5 V.
c ) Il est impossible de connaître la différence de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs sans
informations supplémentaires.
6 Dans le circuit illustré ci-dessous, l’un des ampèremètres affiche 0,56 A. Quelle valeur de courant
affichera l’autre ampèremètre ? Expliquez votre réponse.
0,56 A
Parmi les six circuits illustrés ci-dessous, repérez ceux qui se rapportent au circuit a et ceux qui se
rapportent au circuit b. Inscrivez l’une des deux lettres (a ou b) dans les cases prévues à cette fin.
1) 4)
2) 5)
3) 6)
8 Schématisez chacun des circuits illustrés ci-dessous dans les rectangles prévus à cette fin.
a)
b)
c)
d)
10 Les schémas ci-dessous illustrent différents circuits contenant deux appareils de mesure. Sur chacun
de ces schémas, faites un X sur l’appareil de mesure qui n’est pas branché correctement. Expliquez
chaque fois votre choix.
a) Explication :
b) Explication :
c) Explication :
Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.
Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.
Dans un circuit électrique, il doit y avoir une qui met les électrons en
mouvement. Le courant de cette source peut être (une pile ou une
batterie, par exemple), ou (une prise électrique, par exemple).
Figure 18 Des modèles U = RI, où U : différence de potentiel aux bornes d'une compo-
de résisteurs.
sante électrique, en volts (V)
R : résistance de la composante, en ohms (Ω)
l : courant établi dans la composante, en ampères (A)
EXEMPLE A
Données : Calcul :
Le résisteur étant branché directe- À partir de l’équation de la loi
ment aux bornes de la pile, la diffé- d’Ohm (U = RI ), isoler la valeur
rence de potentiel est la même aux de I :
bornes du résisteur qu’aux bornes U=9V
de la pile.
R = 250 Ω
U=9V
I=?
Les résisteurs sont des composantes électriques qui ont une propriété
particulière. Leur résistance est constante. On utilise la loi d’Ohm sous la
forme suivante pour établir la valeur de la résistance :
EXEMPLE B
Activités 5.2.3
1 Le courant qui traverse un résisteur dont la résistance est de 1 000 Ω est de 0,15 A. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de ce résisteur ?
3 La différence de potentiel aux bornes d’un résisteur est de 3 V, alors que le courant qui le traverse est
de 0,1 A. Quelle est la résistance de ce résisteur ?
4 Dans le circuit illustré ci-dessous, la résistance du résisteur est de 750 Ω. Si la valeur de la différence de
potentiel affichée sur le voltmètre est de 9 V, quelle est la valeur de courant affichée sur l’ampèremètre ?
5 On construit le circuit illustré ci-dessous. La valeur affichée sur l’ampèremètre est de 0,25 A. La valeur
affichée sur le voltmètre est de 8,25 V. Quelle est la résistance du résisteur ?
6 Deux résisteurs sont branchés en série. Le courant est donc le même dans chacun d’eux. Le premier a
une résistance de 100 Ω et le second, une résistance de 200 Ω. La différence de potentiel aux bornes
du premier résisteur est de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?
7 Complétez le graphique afin qu’il illustre la différence de potentiel en fonction du courant dans un résisteur
dont la résistance est de 500 Ω. Pour vous aider, remplissez d’abord le tableau. N’oubliez pas de graduer
l’axe vertical du graphique et d’indiquer l’unité de mesure de la différence de potentiel là où il le faut.
La différence de potentiel (U) en fonction du courant (l)
I U
(A) (V)
0
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
0,06
8 Tout comme les résisteurs, les filaments des ampoules offrent une résistance au passage du courant.
Cependant, la résistance du filament d’une ampoule peut varier, puisque la résistance qu’un matériau
offre au passage du courant augmente généralement quand sa température augmente.
En vous basant sur ces faits, diriez-vous que le courant qui traverse le filament d’une ampoule
branchée à une source de tension constante va augmenter ou qu’il va diminuer en fonction du
temps, à partir du moment où on allume l’ampoule ? Expliquez votre réponse.
Les lois de Kirchhoff sont très utiles pour déterminer la différence de poten-
tiel (« tension ») et le courant à différents endroits dans un circuit.
I1
A B
Nœud I2 Nœud
I1 I2 I3
I3
La loi des nœuds découle du fait que les charges ne peuvent ni être créées
ni disparaître. Si, par exemple, la somme des courants qui sortent d’un
nœud pouvait être supérieure à la somme des courants qui y entrent, cela
impliquerait que des charges sont créées à l’emplacement du nœud, ce
qui est impossible.
L’exemple A de la page suivante montre comment utiliser la loi des nœuds
pour étudier un circuit en parallèle.
EXEMPLE A
Un résisteur et une ampoule sont branchés en parallèle avec une pile de 6 V. Le courant qui vient de la
pile est de 0,3 A. Le courant établi dans l’ampoule est de 0,1 A. Quel est le courant établi dans le résisteur ?
Données :
Nœud Nœud I source = 0,3 A
Calcul :
1. Appliquer la loi des nœuds.
Isource = 0,3 A Isource = 0,3 A I source = Irés + I ampoule
2. Isoler la valeur du courant établi dans le résisteur :
U2
U1 U2 U3 U3
Usource
Usource
EXEMPLE B
Deux ampoules sont branchées en série avec une pile aux bornes de laquelle la différence de potentiel
est de 12 V. La différence de potentiel aux bornes de la première ampoule est de 5 V. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de la seconde ampoule ?
Données :
1 2
Usource = 12 V
Uampoule 1 = 5 V
Uampoule 2 = ?
Calcul :
1. Appliquer la loi des boucles.
La résistance équivalente
On peut combiner les lois de Kirchhoff et la loi d’Ohm pour obtenir à peu
près toutes les informations que l’on veut sur un circuit donné. Cependant,
l’analyse des circuits électriques que l’on effectue en combinant ces deux
lois est simplifiée par l’utilisation du concept de résistance équivalente.
La résistance équivalente (Réq) d’un circuit correspond à la résistance d’un
résisteur unique qui remplacerait tous les résisteurs d’un circuit et qui ferait
en sorte que le courant qui circule dans la source est le même.
EXEMPLE C
Données : R1 = 16 Ω R 3 = 24 Ω
R1 = 16 Ω
R2 = 30 Ω
R 3 = 24 Ω
Usource = 3 V Usource = 3 V
I=?
Calcul : Réq = 70 Ω
1. Déterminer la résistance équivalente du circuit :
Le courant établi dans le circuit est d’environ 0,043 A. (Comme c’est un circuit en série, le courant est
le même dans chacun des résisteurs.)
EXEMPLE D
R 3 = 100 Ω
I source = 0,48 A
a ) Quelle est la résistance équivalente du circuit ? b ) Quelle est la différence de potentiel aux bornes
Données : de la pile ?
R1 = 10 Ω Données :
R2 = 20 Ω Réq = 6,25 Ω
R 3 = 100 Ω I source = 0,48 A
Réq = ? Usource = ?
Calcul : Calcul :
Puisque , on a : 1. Appliquer la loi d’Ohm pour trouver la diffé-
rence de potentiel aux bornes du résisteur
équivalent :
I source = 0,48 A
1 Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Encerclez toutes les bonnes réponses.
a ) Dans un circuit en série, le courant établi dans chacune des composantes est le même.
b ) Dans un circuit en parallèle, le courant établi dans chacune des composantes est le même.
c ) Dans un circuit en série, la différence de potentiel est la même aux bornes de chacune des composantes.
d ) Dans un circuit en parallèle, la différence de potentiel est la même aux bornes de chacune des
composantes.
1 2 3
2 Un circuit contient trois ampoules différentes qui sont
branchées en série avec une pile de 1,5 V, comme l’illustre
le schéma ci-contre. La différence de potentiel aux bornes
de la première ampoule est de 0,75 V. La différence de
potentiel aux bornes de la deuxième ampoule est de 0,35 V.
Quelle est la différence de potentiel aux bornes de la
troisième ampoule ?
5 Dans chacun des cas présentés ci-dessous, calculez la résistance équivalente du circuit en sachant que
la résistance R1 est de 100 Ω, que la résistance R2 est de 250 Ω et que la résistance R3 est de 500 Ω.
a)
R1
R2
R3
b) R2
R1 R3
6 Un circuit est composé d’une pile et de deux résisteurs branchés en parallèle. La résistance équivalente du
circuit est de 30 Ω. L’un des résisteurs a une résistance de 90 Ω. Quelle est la résistance de l’autre résisteur ?
7 Le circuit illustré ci-dessous est constitué de trois résisteurs branchés en parallèle avec une pile de
9 V. L’ampèremètre mesure un courant de 0,3 A. Quelle est la résistance équivalente du circuit ?
I source = 0,3 A
U source = 9 V
2,0 A
12 V
b ) Quelle est la différence de potentiel mesurée par le voltmètre branché dans ce circuit ?
1) a ugmenterait.
2) r esterait le même.
3) diminuerait.
11 Le circuit illustré ci-dessous montre un résisteur, qui possède une résistance R1 de 100 Ω, branché
en parallèle avec un second résisteur, dont la résistance R2 est inconnue. Les deux résisteurs sont
associés à une pile de 6 V qui produit un courant total de 0,1 A.
a ) Quelle est la valeur de la résistance R2 ?
R1
R2
1) augmenterait.
2) resterait le même.
3) diminuerait.
EXEMPLE
Une bouilloire électrique de 1,5 kW est alimentée par une différence de potentiel de 120 V.
a ) Quel est le courant qui traverse la bouilloire ?
Données : Calcul :
P = 1,5 kW = 1 500 W À partir de l’équation P = UI, isoler la valeur de I :
U = 120 V
I=?
b ) Si la bouilloire met 3 minutes pour faire bouillir 700 mL d’eau, quelle énergie électrique
consomme-t-elle durant cet intervalle de temps ?
Données : Calcul :
P = 1 500 W
Δt = 3 min = 180 s
E=?
La bouilloire consomme 270 000 J d’énergie électrique pour faire bouillir l’eau.
L’unité SI de mesure de l’énergie est le joule (J), mais les producteurs et distri-
buteurs d’électricité, entre autres, utilisent couramment le kilowattheure (kWh)
pour mesurer l’énergie. Un kilowattheure équivaut à 1 000 wattheures (Wh).
Cela correspond à la quantité d’énergie consommée par un appareil utilisant
une puissance de 1 kW (soit 1 000 W) pendant 1 heure (3 600 s).
Activités 5.2.5
1 Comment peut-on réduire la consommation d’énergie d’un appareil ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) On peut utiliser l’appareil moins longtemps, sans changer sa puissance.
b ) On peut utiliser l’appareil plus longtemps, sans changer sa puissance.
c ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus faible puissance, durant le même temps.
d ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus forte puissance, durant le même temps.
c ) Si le grille-pain est alimenté par une différence de potentiel de 120 V, quel est le courant qui le traverse ?
3 Un ordinateur portable fonctionne sous une différence de potentiel de 19 V, avec un courant de 3,4 A.
a ) Quelle puissance électrique consomme-t-il ?
b ) Quelle est l’énergie électrique que consomme cet ordinateur s’il fonctionne à plein régime
pendant 16 heures ?
4 Un four à micro-ondes fonctionne sous une différence de potentiel de 120 V et un courant de 5,8 A
quand il est utilisé à puissance maximale. Quelle quantité d’énergie électrique consomme-t-il si on
l’utilise à sa puissance maximale pendant 2 min 30 s ?
5 Vous songez à remplacer l’ampoule de 100 W de l’une de vos lampes par une ampoule DEL de
14,5 W qui procure la même luminosité.
Sachant qu’il vous en coûte environ 0,087 $ par kilowattheure d’énergie consommée, combien
pourriez-vous économiser sur votre facture d’électricité en utilisant cette lampe durant 1 400 heures
sur une période d’un an ?
a ) 0,06 $ c ) 10,41 $ e ) 13,95 $
b ) 1,77 $ d ) 12,18 $ f ) 12 180 $
6 Si un réfrigérateur consomme 1,2 kWh par jour, combien de joules consomme-t-il en une journée ?
7 Combien de kilowattheures une ampoule de 60 W consomme-t-elle en une année si elle est allumée
en moyenne 5 heures par jour ?
8 Un kilowattheure correspond à une assez grande quantité d’énergie. Pourquoi, selon vous, Hydro-
Québec et les autres sociétés de distribution d’électricité dans le monde utilisent-elles le kilowattheure
plutôt que le joule pour mesurer l’énergie électrique consommée par les particuliers et les commerçants ?
Expliquez votre réponse.
Attraction Répulsion
Attraction Répulsion
Figure 22 Quand on approche deux pôles identiques l’un de l’autre, ils se repoussent. Quand on approche
deux pôles différents, ils s’attirent.
S
• le fer ;
• le cobalt ;
• le nickel ;
• les alliages contenant l’un de ces métaux.
N
Les objets faits d’un matériau ferromagnétique sont attirés par les aimants
(autant par leur pôle Nord que par leur pôle Sud). C’est parce que ces objets
deviennent eux-mêmes des aimants, de façon temporaire, quand on les
approche d’un aimant permanent. Une fois magnétisés, ils peuvent, à leur
tour, attirer d’autres objets ferromagnétiques (voir la figure 23). Fgue 23 Les unses
feomgnéques son ées
Le cm mgnéque est le concept que l’on utilise pour représenter la l’mn. En ésence de
capacité des aimants à exercer une force à distance sur les autres aimants l’mn, les unses devennen,
et les matériaux ferromagnétiques. à leu ou, des mns qu
en les unses vosnes.
On représente le champ magnétique à l’aide de lignes qui partent du pôle
Nord des aimants et qui entrent dans leur pôle Sud.
En un point de l’espace, la direction de la ligne d’un champ indique la direc-
tion de la force qui agirait sur le pôle Nord d’un aimant qu’on placerait là.
Dans une région de l’espace, plus les lignes de champ sont rapprochées,
plus le champ magnétique est intense.
Tous les aimants créent un champ magnétique autour d’eux (voir la figure 24).
A B
A B
Figure 25 Les boussoles permettent de connaître la direction et le sens des lignes de champ.
A L’aiguille d’une boussole est un petit aimant permanent. Cette aiguille est placée sur un pivot ; elle est donc
libre de tourner sur elle-même. Quand on place la boussole dans un champ magnétique, son aiguille pivote pour
s’aligner dans le sens de la ligne du champ qui passe par le point où elle se trouve, depuis le sud vers le nord.
Toutefois, le pôle Nord de l’aiguille de la boussole pointe à peu près dans la direction du nord géographique. En
effet, vous verrez à la question 5 de la page 238 que le pôle Nord géographique est en fait un pôle Sud magnétique.
B Les boussoles s’alignent le long des lignes de champ. L’axe qui va du pôle Sud d’une boussole vers son pôle
Nord donne l’orientation de la ligne de champ magnétique qui passe par ce point.
Activités 5.3.1
1 Entre 2000 et 2012, la plupart des pièces de 1 cent émises au Canada avaient un cœur d’acier (l’acier
est un alliage de fer et de carbone). Cependant, certaines pièces avaient un cœur de zinc. Donnez un
moyen simple de distinguer les pièces qui sont faites d’acier de celles qui sont faites de zinc.
2 En tous points de l’espace, les lignes de champ magnétique sont orientées dans la direction indiquée
par l’aiguille d’une boussole. Chacun des cercles illustrés ci-dessous représente une boussole.
Dessinez correctement les aiguilles de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en rouge
et laissez le pôle Sud en blanc.)
3 L’illustration ci-dessous montre des lignes de champ magnétique qui entourent un aimant. Encerclez
l’erreur que contient cette illustration et corrigez-la.
4 Observez bien les figures présentées ci-dessous. Puis, tracez les lignes de champ magnétique qui
entourent l’aimant ou les aimants représentés.
a)
b)
c)
Puisque le pôle Nord d’une aiguille aimantée d’une boussole est attiré par le pôle
magnétique de l’aimant constitué par la Terre, l’aiguille d’une boussole s’oriente naturellement de fa-
çon que son pôle Nord pointe vers le géographique.
b ) L’illustration ci-dessous montre quelques-unes des lignes du champ magnétique terrestre. Les cercles
représentent des boussoles. Complétez l’illustration en dessinant correctement les aiguilles de ces
boussoles. (Représentez le pôle Nord des aiguilles aimantées en rouge et laissez leur pôle Sud en blanc.)
Pôle Nord
Pôle Sud magnétique de géographique
l’aimant constitué par la Terre
c ) De quelle façon une boussole peut-elle être utile à une personne qui fait, par exemple, une
excursion en forêt ?
• plus le courant électrique dans le fil est grand, plus le champ magné-
tique est intense ;
Fgu 26 Ls lgns d cm
• plus on s’éloigne du fil, plus l’intensité du champ magnétique céés un coun qu cou
diminue (les lignes de champ deviennent plus espacées quand on un fl clgn nnn l fom
d ccls.
s’éloigne du fil) (voir la figure 26).
Su l’llus, ls ss + −
dqu qu c’s l’x
Pour déterminer expérimentalement le sens des lignes de champ magné- fu du fl qu s l à l b
psv d l suc d’l
tique créées par un courant électrique qui circule dans un fil rectiligne, on lcqu, l’x supu
peut utiliser une boussole (voir la figure 27). qu s l à l b v.
Cl xplqu puqu l cu
cvl s vs l hu.
I I
Fgu 27 S l’on lc ds boussols uou d’un fl couu un coun,
lus gulls s’onon ngnllmn ux ccls cnés su l fl. Ls
ôls Nod onon dns l sns ds lgns d cm.
3 Dans chacun des cas représentés ici, dites dans quel sens circule le courant dans le fil.
a) b)
4 Antoine fait passer un courant de 3 A dans un très long fil rectiligne. Comment pourrait-il faire pour
augmenter l’intensité du champ magnétique créé autour de ce fil ?
5 Observez les lignes de champ créées par chacun des fils illustrés ci-dessous. Puis, entourez la lettre
correspondant au fil qui est parcouru par le courant le plus grand.
a) b)
6 Sur l’illustration ci-dessous, on voit un garçon, un écureuil et un oiseau qui se trouvent à différentes
distances de fils électriques parcourus par des courants. Classez le garçon, l’écureuil et l’oiseau de
façon à les placer selon l’ordre croissant de l’intensité du champ magnétique auquel ils sont exposés.
A B
Figure 29 Lorsque le courant circule dans un solénoïde, le champ magnétique créé ressemble à celui d’un aimant droit.
On peut assimiler chacune des extrémités du solénoïde à l’un des pôles d’un aimant. Les lignes de champ sortent du pôle
Nord et entrent au pôle Sud. À l’intérieur du solénoïde, le champ est très intense. À l’extérieur, il est plus faible.
A Le champ magnétique d’un solénoïde.
B Le champ magnétique d’un aimant droit.
1 Dans chacun des cas présentés ci-dessous, tracez d’abord quelques-unes des lignes de champ
magnétique créées par le courant qui circule dans les solénoïdes. Puis, identifiez les pôles Nord (N)
et Sud (S) associés à ces solénoïdes.
a) c)
I I
b) d)
a) b)
a ) C’est une force d’attraction : le pôle Nord associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
b ) C’est une force d’attraction : le pôle Sud associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
c ) C’est une force de répulsion : le pôle Nord associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
d ) C’est une force de répulsion : le pôle Sud associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
4 Entourez, dans chaque paire de solénoïdes illustrés ci-dessous, le solénoïde qui produit le champ
magnétique le plus intense.
a)
I=1A I=2A
b)
I=1A I=1A
c)
5 Dans un dépotoir, on utilise, pour retirer les pièces de ferraille des autres débris, une grue à aimant.
a ) Pourquoi utilise-t-on un électroaimant plutôt qu’un aimant permanent dans une grue à aimant ?
Entourez la meilleure réponse.
1) C ’est parce que le champ magnétique créé par un électroaimant est plus fort que celui créé
par un aimant permanent, ce qui permet de soulever des objets plus lourds.
2) C ’est parce que le champ magnétique créé par un électroaimant peut être stoppé : cela
permet à la grue de relâcher les matériaux qu’elle a soulevés.
b) On peut considérer qu’une grue à aimant est composée de deux solénoïdes dans lesquels on fait
passer un courant. Ces solénoïdes créent alors un champ magnétique et attirent les matériaux
ferromagnétiques qui se trouvent en dessous. L’électroaimant est illustré ci-après de trois façons
différentes.
Interrupteur Batterie
Noyau
Énoncez trois moyens que l’exploitant du dépotoir pourrait prendre pour augmenter la force avec
laquelle sa grue attire les matériaux ferromagnétiques.
2 On met une tige chargée positivement en contact avec une petite balle de styromousse
chargée négativement. Que se produira-t-il ?
a ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les protons, certains des
électrons excédentaires de la balle iront sur la tige.
b ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les électrons, certains des
protons excédentaires de la tige iront sur la balle.
3 À l’aide de la liste de mots ci-dessous, complétez le texte qui suit. (Un même mot peut être utilisé
plus d’une fois.)
négative neutre positive
Lisa marche en chaussettes sur un tapis en se traînant les pieds. Le frottement entre le tapis et les
chaussettes fait que des électrons sont arrachés à ses bas par les poils du tapis. Lisa acquiert ainsi
une charge globalement . Quand elle touche la poignée d’une porte, Lisa
ressent un choc. Cela est dû au fait que des électrons passent par la poignée pour entrer dans son
corps (et ses chaussettes !) afin de rétablir l’équilibre des charges. En effet, ces électrons, de charge
, sont attirés par la charge que porte Lisa. Leur dépla-
cement fait que Lisa redevient .
4 STE Deux petites balles de styromousse, placées à 10 cm l’une de l’autre, s’attirent avec une
force électrique de 1,8 N. L’une de ces balles porte une charge de −5 × 10−6 C. Quelle charge la
deuxième balle porte-t-elle ?
b ) Placée dans un champ électrique, une particule chargée positivement subit une force
orientée en sens inverse par rapport aux lignes de champ électrique.
e ) Quelle quantité d’énergie électrique est consommée par chacun des résisteurs en
60 minutes ?
R1 = 200 Ω
R 2 = 100 Ω
A
U source = 30 V
9 STE Deux résisteurs sont reliés à une source d’alimentation de 30 V, tel qu’illustré ci-dessous.
Quel est le courant mesuré par l’ampèremètre ?
R1 = 200 Ω R 2 = 100 Ω
U source = 30 V
b ) À partir de votre réponse à la question a, en utilisant la loi des boucles, évaluez la différence
de potentiel aux bornes du résisteur de gauche.
1) 10 V 2) 20 V 3) 30 V
12 Sur les illustrations suivantes, les cercles noirs représentent des boîtiers de boussole. Dessinez
correctement les aiguilles de chacune de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en
rouge et laissez le pôle Sud en blanc.)
a)
b)
Diaphragme
14 STE Dans un haut-parleur, un solénoïde mobile
est placé au centre d’un aimant permanent circulaire.
Le mécanisme du haut-parleur vise à mettre en
mouvement un diaphragme attaché au solénoïde.
Le mouvement du diaphragme créera une onde
sonore dans l’air ambiant.
Le solénoïde est parcouru par un courant alternatif – continu , qui crée un champ
électrique – magnétique . La polarité de ce champ reste la même – s’inverse chaque fois
que le sens du courant s’inverse. Cela fait que le solénoïde est attiré – repoussé –
tour à tour attiré, puis repoussé par l’aimant permanent. En conséquence, le solénoïde se déplace
dans un sens, puis dans l’autre, et il entraîne le diaphragme avec lui dans son mouvement.
espace
chapitre
6 L’ESPACE ET L’ATMOSPHÈRE
L’atse
L’atse est une cuce gazeuse elativeent tansaente qui envele la Tee. Au niveau de la e,
l’ai est csé de diazte (78,1 %), de dixygne (20,9 %), d’agn (0,93 %), de gaz cabnique (0,04 %) et de
taces d’autes gaz. En atant de la suface de la Tee, l’atse cte quate cuces : la tse,
la statse, la ésse et la tese.
Le vent La luie
Le vent, anifestatin natuelle de l’énegie, La luie est une fe d’énegie aynnante.
est le uveent d’une asse d’ai située à la Elle ssde les iétés suivantes :
suface de la Tee. Ce uveent est causé a • elle se age en ligne dite et eut ête déviée en
la cbinaisn de deux facteus : assant d’un ilieu à un aute ;
• le écauffeent inégal des difféentes égins • elle eut ête éflécie (a une suface âle) u
du glbe a l’énegie slaie qui cée des cel- absbée (a une suface fncée).
lules de cnvectin ;
• la tatin de la Tee.
Pôle Transparent Opaque Translucide
Nord On voit clairement On ne voit pas On voit au travers,
Vents d’est polaires
au travers. au travers. mais l’image est
60° N floue.
30° N Calmes
tropicaux
Calmes
équatoriaux
30° S
60° S
Vents d’est polaires
Pôle
Sud
Ls sx clluls d convcon à l’ogn ds vns L comomn d l lumè v slon l y d
domnns dns dvss égons du glob. sufc qu’ll f.
Le secte électagnétique
Le secte électagnétique est l’enseble des aynneents éis a le Sleil. Seuls la luie visible et
les ayns infauges (caleu) euvent ête eçus a l’uain.
La gavitatin univeselle
La gavitatin univeselle est un énne a lequel deux cs s’attient à cause de leu asse. La asse
des cs et la distance les séaant déteinent la fce gavitatinnelle, u gavité.
Grande force Petite force
Corps d’attraction d’attraction L’nnsé d l foc
très Corps peu gvonnll xcé
massif massif
l cos d guc su l
cos d do s foncon
d l mss d ccun ds
Petite force
dux cos d l dsnc
d’attraction
Corps très qu ls sé.
massif (La taille de la flèche
augmente avec l’intensité
de la force gravitationnelle.)
Activités 6.1.1
1 Une partie du rayonnement du Soleil atteignant la surface de la Terre est absorbée par certaines
surfaces, puis relâchée ultérieurement sous forme de chaleur. Parmi les facteurs suivants, lequel peut
expliquer une diminution de l’insolation ?
a ) L’augmentation de particules volatiles due à la pollution atmosphérique.
b ) La présence d’un trou dans la couche d’ozone.
c ) Le nombre croissant d’édifices possédant bon nombre de fenêtres réfléchissantes.
d ) L’arrivée du solstice de juin dans l’hémisphère Sud.
3 Au retour de la plage, votre ami vous montre son coup de soleil en disant : « C’est fou comme le
soleil est fort au bord de la mer ! » Parmi les facteurs suivants, lesquels ont favorisé la quantité de
rayonnement solaire reçue par votre ami ?
a ) 1 et 4 b ) 1, 2 et 3 c ) 1 et 3 d ) 3 et 4
Marée Lune
Pôle Nord basse
Marée
haute
A Le niveau des masses d’eaux B La force d’attraction de la Lune sur les masses
C Au premier quartier et au dernier
océaniques si aucune force d’attraction d’eaux océaniques* produit simultanément deux
quartier de la Lune, il se produit deux
extérieure n’est exercée sur la Terre. marées hautes et deux marées basses.
marées de morte-eau.
* Comme les marées sont à peine perceptibles dans les lacs et les mers, on ne considère
généralement que les marées des masses d’eaux océaniques.
Attraction gravitationnelle
de la Lune
Figure 4 Les interactions gravitationnelles entre la Terre et la Lune,
Attraction gravitationnelle et les marées.
du Soleil
Sens de rotation de la Terre
L’attraction gravitationnelle et la position du système Terre-Lune par
Figure 5 La position du système rapport au Soleil influent sur les marées. Toutefois, l’effet du Soleil sur les
Terre-Lune par rapport au Soleil marées est deux fois plus petit que celui de la Lune étant donné la grande
influe sur l’amplitude des marées, distance séparant les deux astres. À la pleine et à la nouvelle Lune, la Terre,
c’est-à-dire la différence entre le
la Lune et le Soleil se trouvent sur le même axe. Les forces d’attraction du
niveau de l’eau à marée basse et le
niveau de l’eau à marée haute. Soleil et de la Lune s’additionnent alors et provoquent des marées de plus
Note : La figure n’est pas à l’échelle. grande amplitude appelées « marées de vive-eau » (voir la figure 5).
SCIENCE
FLASH
La marée du siècle
En mars 2015, on a observé un marnage (différence entre
marée haute et marée basse) de plus de 16 mètres dans la
baie de Fundy, située entre le Nouveau-Brunswick et la
Nouvelle-Écosse. On a nommé cet événement « la marée du
siècle ». Ce phénomène revient tous les 18 ans. Le prochain
est prévu pour le 2 mars 2033.
Activités 6.1.2
1 Observez l’illustration ci-contre, qui montre la position Terre
de la Terre par rapport à la Lune et au Soleil à un Soleil
Lune
moment donné. Puis, répondez aux questions.
A
2) Justifiez le choix que vous avez fait dans la réponse à la question a1.
b ) Complétez le schéma ci-dessous, qui porte sur les marées produites au moment de l’alignement
Terre-Lune-Soleil.
1) Dessinez le niveau des mers.
2) Indiquez toutes les marées produites sur la Terre à ce moment précis.
3) Complétez la légende.
Légende
Vous faites une excursion en mer. Au port, le capitaine du bateau vous dit : « Nous partirons demain matin
à 7 h 00, pas avant, sinon, nous n’irons nulle part ! Les récifs risqueraient d’abîmer la cale de mon bateau. »
a ) Parmi les énoncés suivants, lequel explique la raison de votre départ en mer à cette heure précise ?
1) La marée sera descendante, ce qui 3) La marée sera stable, ce qui permettra
permettra un embarquement sécuritaire. de quitter le port sans incident.
2) La marée sera montante, ce qui permettra 4) La marée sera ascendante, ce qui
au bateau de quitter le port sans incident. facilitera l’embarquement.
b ) La veille de votre excursion, la marée sera à son plus bas vers 16 h 00. Au moment de quitter
le port en bateau, quel sera le mouvement de l’eau ?
1) Descendant, d’où l’urgence de quitter le port à 7 h 00 précises.
2) Descendant, puisqu’il devrait y avoir deux marées basses dans la journée.
3) Montant, puisque la marée haute est prévue 3 heures après l’heure du départ, soit vers 10 h 00.
4) Ni montant ni descendant, puisque la marée aura atteint son niveau optimal vers 7 h 00.
En vacances en Nouvelle-Écosse, au bord de l’océan Atlantique, vous décidez d’observer les marées
de 5 h 00 à 19 h 00. La marée est à son plus bas à 6 h 00.
B B
H H H H
1)
B B
B B
H H H H
2)
B B
B B
H H H H
3)
B B
H H
B B
4)
B H B H
Une masse d’air froid rattrape une masse Une masse d’air chaud rattrape une masse
d’air chaud. L’air froid s’infiltre sous cette d’air froid et passe au-dessus de l’air froid,
masse d’air chaud, amenant celle-ci à se plus dense à la même altitude. L’air chaud
refroidir en prenant de l’altitude. Ce refroi- gagne ainsi de l’altitude et se refroidit
dissement entraîne la condensation d’une graduellement.
Facteur partie de sa vapeur d’eau.
de formation
Fortes précipitations
Condition Nuages épais formés par la condensa- Nuages légers formés de minces couches,
météorologique tion de la vapeur d’eau (eau sous forme laissant place à un temps incertain : nua-
gazeuse) qui se refroidit, générant de fortes geux avec averses.
attendue
précipitations et de grands vents.
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE L’indic umidx
Duran l caud jurné d’éé, l bullin la calur rni ar l cr (ufi, il n rnd
méérlgiqu arln d « calur rni » u a n cm l vn). Cmm l’indic umidx n’
ncr d « l’indic umidx ». a un mur, mai l réula d’un calcul, il n’
L’indic umidx a éé créé n 1965 ar dux méér- a rréné ar un unié d mur. À arir d’un
lgi canadin, J. M. Marn F. A. Ricardn. indic umidx d 40, n cnidr qu l’ff cm-
C indic m n rlain l aux d’umidié d l’air biné d’un fr aux d’umidié d’un méraur
la méraur réll afin d’bnir un imain d élvé cau baucu d’incnfr.
La rotation de la Terre fait dévier les vents dans une direction bien précise
selon la région où ils soufflent. C’est l’effet de Coriolis. À l’intérieur de
chaque cellule, l’effet de Coriolis fait dévier les mouvements de l’air à la
surface de la Terre. Ces deux phénomènes combinés donnent l’orientation
particulière des vents dominants (voir à nouveau la figure 7).
Pôle Nord
Vents d’est polaires
Cellule polaire
60° N
Cellule de Ferrel
Vents d’ouest
dominants
30° N
Cellules de Hadley
Alizés du
nord-est
Équateur
Alizés du
sud-est 30° S
Pôle Sud
Figue 7 La ciculaion amoshéique e les vens dominans. Dans la aie de l’hémishèe Nod où se ouve le
sud du Québec, les vens dominans soufflen d’oues en es. Les sysèmes mééoologiques s’y délacen
généalemen du sud-oues ves le nod-es.
Les vents dominants ont un effet sur la dispersion des polluants dans l’at-
mosphère. Ainsi, des industries métallurgiques situées aux abords des
Grands Lacs, qui consomment beaucoup d’énergie produite à partir de
combustibles fossiles, émettent une grande quantité de gaz à effet de serre
(CO2, NOx, CH4, etc.), ainsi que des poussières responsables du smog. Ces
polluants sont transportés par les vents dominants sur un vaste territoire.
SCIENCE
FLASH
L’fft d Cilis
L’fft d Cilis a été décuvt a l savant fançais
Direction
Gasad-Gustav Cilis (1792-1843). Clui-ci a xliqué qu initiale
la tatin d la T fait dévi tut cs n uvnt,
a xl d l’ai, su sa sufac. Ainsi, la tajcti ds
vnts st dévié vs la dit (dans l sns ai) dans l’é- Déviation
vers la
is Nd, t vs la gauc (dans l sns antiai) droite
dans l’éis Sud (voir l’illustration ci-contre). L’fft d
Cilis influ aussi su ls cuants ains.
5
2 Vent 6
1
Figure 8 Les systèmes de basse pression (cyclones) et de haute pression (anticyclones) dans l’hémisphère Nord.
Ces systèmes sont à l’origine du vent.
1 Une masse d’air circulant au-dessus d’un sol ou d’un océan relativement chauds se réchauffe.
2 De cette façon, la masse volumique de l’air diminue, ce qui lui permet de s’élever dans l’atmosphère.
3 Des particules d’air froid prennent alors cet espace laissé libre par les particules chaudes, ce qui amorce un mouvement de convection.
4 L’air devient plus dense (masse volumique plus élevée) vu le refroidissement de ses particules.
5 S’ensuit un mouvement descendant vers le sol des particules plus froides (en altitude).
6 Ce mouvement de particules amorce ainsi un mouvement de convection.
2 Durant les journées chaudes et humides d’été, pourquoi l’arrivée d’un front froid produit-elle
des précipitations abondantes et de forts vents ?
a ) Situé derrière le front, l’air froid (plus dense) monte rapidement en altitude au-dessus de l’air
chaud en place, puis se condense à son contact pour former d’abondantes précipitations.
b ) L’air froid, plus dense, situé derrière le front, s’engouffre sous l’air chaud en place. Celui-ci se
refroidit en prenant de l’altitude, ce qui peut entraîner la condensation d’une partie de la vapeur
d’eau et des précipitations.
c ) L’air froid contient plus de particules de vapeur d’eau (humidité) que l’air chaud et produit
davantage de précipitations en se mêlant à l’air chaud déjà en place.
d ) L’air chaud contient une grande quantité d’humidité qui produira d’abondantes précipitations,
peu importe le type de front qu’il rencontrera.
4 Ce schéma représente deux masses d’air situées dans un volume identique. Observez-le attentivement,
puis répondez aux questions.
Légende
Particule d’air
Masse d’air 1 Masse d’air 2 Particule d’eau (H 2O(g))
a ) Dans quelle masse d’air la pression atmosphérique est-elle la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
b ) Supposons que la masse d’air 2 rattrape la masse d’air 1, quel type de front retrouverait-on à la
frontière de ces deux masses d’air ?
Un front chaud Un front froid
d ) Quel type de système décrirait le mieux le phénomène provoqué par l’arrivée de la masse d’air 2 ?
Un cyclone Un anticyclone
e ) Quel symbole devrait-on utiliser pour illustrer cette situation ?
1) 3)
2) 4)
Prévisions Prévisions
Samedi Dimanche
b) STE La pluie cessera lundi à Ottawa et à Toronto. À quelle prévision météorologique peut-on
s’attendre pour mardi, à Montréal ?
c) STE Quelle caractéristique propre à la circulation atmosphérique dans le sud du Québec vous
permet de prévoir la température qu’il fera lundi à Montréal ?
d ) Comment les averses peuvent-elles se former dans cette situation ? Dans un premier temps,
expliquez ce qui se produit. Puis, faites un schéma pour illustrer vos propos.
Explication :
8 Si la Terre arrêtait de tourner, quel effet cela produirait-il sur la direction des vents dominants ?
a ) Aucun, puisque le mouvement de la Terre n’influence en rien la direction des vents.
b ) La direction des vents tendrait à être rectiligne, allant du Nord au Sud ou du Sud au Nord.
c ) Il n’y aurait plus de vents dominants, car ils qu’ils dépendent de la rotation de la Terre.
d ) Un mouvement rotationnel ascendant et descendant semblable au cyclone ou à l’anticyclone.
9 Dans la région de Québec, on prévoit un indice humidex de 40 et une chaleur accablante pour les
prochains jours.
a ) Qu’est-ce qui caractérisera la masse d’air durant ces journées ?
b ) Cette masse d’air sera-t-elle le résultat du passage d’un front chaud ou d’un front froid ?
c ) À la lumière de ces prévisions, y a-t-il un risque de formation d’ouragan dans la ville de Québec ?
Justifiez votre réponse.
6.6 La contamination
de l’air STE
c)
a)
b) d)
La cie du vegla
En janvie 1998, le Québec a connu une ioane eêe, aujoud’ui connue ou le no de « cie
du vegla ». De nobeue eonne on éé ivée d’élecicié duan une éiode allan de quelque
jou à luieu eaine.
Alo que ceain cioyen dioaien de généaice ou ’aliene en élecicié, d’aue on eu
ecou à de oyen lu ou oin écuiaie ou e cauffe e ’éclaie. Cee eêe a enaîné la
o de 28 eonne, don 7 déc on aibuable à une inoxicaion au onoxyde de cabone (CO).
Ce gaz incoloe e inodoe e odui loque de cooé conenan du cabone (boi, cabon, gaz
nauel, ec.) bûlen an avoi uffiaen d’oxygne.
Décrivez une méthode peu sécuritaire et potentiellement nocive pour la santé qui a probablement été
utilisée par les sinistrés pour tenter de se chauffer et de s’éclairer. Justifiez votre choix.
Expéditeur : Pierre
Destinataire : Dominique
Objet : Enfin arrivés !
Salut Dominique !
Nous sommes finalement au pays des kangourous, après un trajet en avion de près de 24 heures !
Ouf ! Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous avons pris un taxi vers le centre-ville. On voyait
au loin un épais nuage de fumée. Le chauffeur nous a dit que des incendies de forêt faisaient rage à
l’extérieur de la ville…
Malgré l’inversion des saisons, les soirées sont fraîches à Sydney… Le long des trottoirs et sur les
terrasses, de grosses lampes électriques réchauffent l’atmosphère ! Nous avons d’ailleurs choisi de
nous arrêter dans un resto typiquement australien : viandes exotiques cuites sur un feu de bois.
Succulent !!!
Je te laisse et te promets de te réécrire bientôt !
Ton ami globe-trotter
Pierre
a ) Lequel des énoncés suivants est vrai ? Reportez-vous à la situation décrite dans le courriel de Pierre.
1) Les lampes électriques, par la lumière qu’elles dégagent, contribuent à l’effet de serre.
2) La température élevée des incendies de forêt contribue à l’effet de serre.
3) La combustion de combustibles fossiles et de bois produit un important gaz à effet de serre, le CO2.
4) Les GES produits sont évacués vers l’espace lors des soirées fraîches à Sydney.
b ) Si l’on considère la position géographique de l’Australie, quelle manifestation de l’effet de serre
est la plus susceptible de se produire dans cette région ? Cochez toutes les bonnes réponses.
1) La fonte
de glaciers
2) Le dégel du
pergélisol
3) La disparition
de la banquise
4) Les périodes
de sécheresse
importantes
5) Les inondations
4 Quelle est la différence entre l’effet de serre naturel et l’effet de serre renforcé ?
5 Les schémas suivants sont incomplets. Que leur manque-t-il pour représenter l’effet de serre
renforcé ? Reliez chaque schéma à l’élément manquant.
a)
1) Une partie des rayons est
réfléchie par l'atmosphère
vers l’espace.
b)
2) Une partie des rayons est
absorbée par l’eau.
c)
3) Une partie des rayons est
réfléchie par l’eau et
retourne dans l’espace.
énergétiques
de l’atmosphère
L’atmosphère est une réserve d’énergie constamment renouvelée
par le rayonnement du Soleil. Ce rayonnement est lui-même une Rayonnement
B
forme d’énergie exploitable grâce à certains systèmes technolo- solaire
giques (voir la figure 10).
Mât
Système
Désavantages Avantages
technologique
Éolienne • Rendement qui dépend entièrement de facteurs • Utilisent une énergie renouve-
météorologiques (vent). lable (vent, soleil ou air).
• Rendement relativement faible. Sert donc comme • N’émettent aucun GES ni
système d’appoint. aucun polluant atmosphérique.
• Structure imposante (pollution visuelle).
• Fonctionnement occasionnant parfois un bruit sourd
(pollution sonore).
• Nécessite une installation sur un site stratégique : région
venteuse, plaine libre d’obstacles ou bordure de mer.
Activités 6.8
1 Ordonnez les transformations d’énergie impliquées dans le fonctionnement d’une éolienne. Pour ce
faire, complétez le schéma ci-dessous à l’aide de la liste de mots fournie.
2 Pour plusieurs foyers québécois, la plus grande dépense énergétique est le chauffage. Si une famille
souhaite investir dans un système d’appoint pour chauffer sa maison, laquelle des solutions suivantes
représenterait la meilleure option ? Justifiez votre réponse.
a ) Des panneaux à cellules photovoltaïques b ) Des panneaux solaires thermiques
Justification :
3 Votre oncle déménage en Gaspésie, une région située en bordure de mer et exposée aux vents.
Il désire rendre sa nouvelle demeure plus écologique en matière de chauffage.
a ) Cochez le système qui répond le mieux à ses besoins.
b ) Cochez les avantages et les désavantages de ce système.
Système Avantages et désavantages du système
Source : Étude réalisée pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, juin 2005.
c ) Nommez une autre région du Québec où il pourrait être judicieux de produire de l’électricité
à l’aide d’éoliennes. Justifiez votre réponse.
5 La majorité des parcs éoliens sont implantés en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Aucun parc
éolien n’a été développé dans la région administrative 10 Nord-du-Québec bien qu’elle dispose de
près de 90 % du potentiel éolien techniquement exploitable du Québec. Par ailleurs, on y a construit
plusieurs centrales hydroélectriques. Quelles raisons peuvent justifier cette situation ? Cochez toutes
les bonnes réponses.
a ) Au Québec, l’hydroélectricité est un mode de production plus performant
que l’éolienne.
b ) L’électricité produite par les éoliennes ne peut pas être transportée
sur de grandes distances.
c ) L’hydroélectricité est un mode de production qui, tout comme l’éolienne,
n’émet aucun gaz à effet de serre.
d ) La construction d’un parc éolien aurait nécessité des investissements trop
importants : construction de routes, de réseaux de transport de l’électricité
sur de grandes distances, etc.
6 La thermopompe (voir la photo ci-dessous) est un appareil électrique pouvant chasser la chaleur
de l’air vers l’extérieur afin de climatiser une habitation en été et, inversement, transférer la chaleur
de l’air de l’extérieur vers l’intérieur en hiver. Toutefois, durant les grands froids d’hiver, elle doit être
couplée à un autre système, tel le chauffage au mazout, au gaz ou à l’électricité, afin de répondre
aux besoins de chauffage.
Nommez un avantage et un désavantage de ce système de
chauffage sur le plan environnemental.
Avantage :
Désavantage :
Un modèle de thermopompe.
CONSOLIDATION DU ChApITre 6
1 Parmi les facteurs suivants, entourez ceux qui influent sur l’insolation.
a ) La présence de nombreux nuages d ) Le type de sol
b ) La température de l’eau e ) La saison
c ) La position géographique sur Terre f ) L’heure de la journée
Rayonnement solaire
Facteur responsable
Surface
de l’absorption ou de la réflexion
Absorbé Réfléchi
De la neige
3 Nommez trois éléments qui distinguent le passage d’un front chaud de celui d’un front froid.
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
PL 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28
8 STE Peut-on affirmer que l’effet de serre renforcé est le résultat d’une contamination de l’air ?
Justifiez votre réponse.
9 Lequel des graphiques suivants montre la façon dont la concentration des GES influe sur l’effet
de serre ?
a) c)
Effet de serre
Effet de serre
b) d)
Effet de serre
Effet de serre
provenant
principalement de
entraîne
comme
qui
entraîne
qui crée et
qui provoque
entre autres
Système Énergie
Avantages Désavantages
technologique renouvelable utilisée
Éolienne
Panneaux
solaires à cellules
photovoltaïques
Panneaux solaires
thermiques
Thermopompe
7 LA LITHOSPHÈRE
ET L’HYDROSPHÈRE
Dans ce chapitre, vous ferez un survol des différentes composantes de la litho SOMMAIRE
sphère. Vous découvrirez notamment les impacts de l’activité humaine sur ces Rappel 284
composantes et comprendrez mieux certains enjeux environnementaux actuels 7.1 La lithosphère 285
tels que la contamination et l’épuisement des sols, et la déforestation. 7.2 L’hydrosphère 303
Vous explorerez aussi les caractéristiques de l’hydrosphère et les principes qui
expliquent sa circulation à l’échelle des océans. De plus, vous verrez comment
certaines substances, issues de la pollution humaine, peuvent se mélanger à
l’eau et en changer la composition, au point de perturber l’équilibre de certains
milieux par sa contamination.
RAPPEL
La lithosphère
La lithosphère est la couche externe solide de la Océan Continent
Terre formée de la croûte terrestre et de la partie
Croûte terrestre Lithosphère
supérieure du manteau.
Manteau
Moins de 1% de l’eau
Eau douce douce est accessible.
28 mL
Eau salée
972 mL
21,50 mL Glaciers
6,30 mL Eaux souterraines
0,17 mL Êtres vivants
0,01 mL Eau de surface
0,01 mL Atmosphère
A Portion d’eau douce par rapport à la quantité d’eau totale. B Portion d’eau douce disponible par rapport à la
quantité totale d’eau douce.
Étapes du processus
Impacts environnementaux
d’exploitation minière
Exploitation des sites à ciel ouvert Exploitation forestière, coupes à blanc et brûlage de la végétation de surface.
Extraction des minéraux par : • Libération de poussières volatiles dont le potentiel contaminant de l’air,
• broyage ; du sol et de l’eau est plus grand que celui du minerai extrait sous sa
• procédés chimiques. forme originale.
• Drainage des résidus toxiques dus à l’extraction de minerais par des subs-
tances chimiques (cyanure, acide sulfurique) et à leur réaction au contact
de l’air ou de l’eau.
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Mai (1867-1934) Pi (1859-1906) Cui
À la fin u 19 icl, Pi Mai Cui ’inén à la aiacivié.
Afin ’n il l’uanium, il npnnn b affin un gan quan-
ié ’un minai applé « pcbln », qui cnin l’x ’uanium. C faian,
l cupl écuv ux nuvaux élémn cnnu an la pcbln : l pl-
nium, mai uu, l aium, un élémn xêmmn aiacif. Il fau cpnan
ai 1000 nn pcbln pu bni min ’un gamm aium !
B Sous-sol
• Contient très peu d’humus.
C • Principalement composé de minéraux.
• Plus compact et solide que les horizons supérieurs.
Rôles :
• Supporte les racines d’arbres ; fournit les minéraux nécessaires à leur croissance.
R • Permet l’écoulement de l’eau vers les horizons inférieurs.
7.1.3 Le pergélisol
Dans certaines régions nordiques, ou situées en altitude, la température
passe rarement au-dessus de 0 ºC et une partie du sol conserve une
température égale ou inférieure à 0 ºC durant une longue période. L’été y
étant souvent très court, le sol reste gelé en profondeur. Le pergélisol est
présent dans une vaste partie du Grand Nord canadien.
Le pergélisol est la partie du sol considérée comme gelée en permanence
pendant au moins deux années consécutives.
2 À quel terme correspond chacun des énoncés suivants ? Inscrivez, dans chaque case, le numéro du
terme approprié.
1) Minéral 2) Minerai 3) Roche
3 Indiquez les horizons du sol impliqués dans chacune des activités suivantes.
5 Le réchauffement climatique crée plusieurs bouleversements dans toutes les régions du globe,
particulièrement dans les régions nordiques. Lequel des phénomènes suivants n’est pas directement
lié au dégel du pergélisol ?
a ) L'augmentation du niveau de la mer causée par la fonte des glaciers.
b ) L'effondrement de routes construites pour accéder à la baie d’Hudson.
c ) L'émergence de bactéries et de virus capables de vivre des centaines d’années en dormance
et responsables de maladies.
d ) La production accentuée de méthane et de dioxyde de carbone, liés au métabolisme de micro
organismes présents dans le sol.
6 Lequel des énoncés suivants décrit un impact réel du dégel du pergélisol sur les horizons O et A du sol ?
a ) L’apparition d’espèces végétales qui croissent habituellement dans les régions plus tempérées.
b ) L’augmentation de l’albédo étant donné le couvert de neige plus important (surface réfléchissante).
c ) Une diminution de la température de ces horizons, vu le couvert de neige plus important.
d ) Une meilleure capacité d’absorption de l’eau, car l’épaississement de ces horizons augmente la
quantité d’humus et de terreaux qu'ils renferment.
7 Le maire d’une petite communauté du Nunavut, au nord du Canada, propose un plan d’action en
réaction au dégel du pergélisol, conséquence directe du réchauffement climatique. Ces changements
bouleversent la vie économique du village. Cochez les éléments dont le maire devrait tenir compte
dans son budget de la prochaine année pour atténuer les répercussions liées à ce dégel.
a ) L’achat de masques à gaz pour protéger la population des émissions importantes
de gaz à effet de serre.
b ) La vérification régulière de la stabilité des infrastructures, car les glissements ou les
affaissements de terrain seront de plus en plus fréquents.
c ) La construction d’une nouvelle route d’accès résistant aux variations des températures
sans s’affaisser.
d ) L’aménagement d’un jardin communautaire (culture de fruits et de légumes).
e ) L’aménagement d’une plage propice à la baignade vu le climat plus chaud.
f ) Le remplacement de conduites souterraines présentant des fissures dues au gel et au dégel.
Types
Sources Contaminants Impacts sur l’environnement
de contaminants
Organiques • Industrie agro • Pesticides, insecticides, • Contamination des cours d’eau, des
alimentaire engrais, déjections, lacs et de la nappe phréatique
• Industrie pétrolière lisier • Contamination de la faune et de la flore
• Hydrocarbures (pétrole) • Eutrophisation des plans d’eau
Inorganiques • Sites d’enfouisse Acides (ou pluies • Contamination des cours d’eau, des
ment de déchets acides), métaux lourds lacs et de la nappe phréatique
• Industrie minière tels que : plomb (Pb), • Contamination de la faune et de la flore
• Industrie chimique mercure (Hg), zinc (Zn),
cadmium (Cd), nickel
(Ni), arsenic (As)
La biorestauration
Ce procédé consiste à utiliser des microorganismes pour décontaminer un
site. Plusieurs bactéries et champignons peuvent vivre dans des conditions
extrêmes, consommer, puis détruire des substances inusitées, souvent
toxiques pour l’environnement (voir la figure 4).
La phytoremédiation
Les végétaux peuvent eux aussi servir à décontaminer un site. Ils absorbent
les contaminants présents dans le sol pour les stocker dans leurs feuilles,
leurs tiges et leurs racines. Certains microorganismes bénécient ainsi
d’un milieu riche en carbone à proximité des racines de ces végétaux.
En retour, ils favorisent leur croissance en apportant des nutriments
essentiels aux végétaux après les avoir métabolisés.
Par leur croissance, les racines contribuent à stimuler l’activité des micro-
organismes responsables de la biorestauration. Elles empêchent aussi
certains métaux lourds et le mercure de contaminer les horizons inférieurs
du sol ainsi que la nappe phréatique.
Parmi les plantes les plus utilisées, on trouve des fougères, le chou, la
citrouille, le tournesol, et certains arbres comme le peuplier et le saule (voir
la figure 6). Bien entendu, les végétaux utilisés dans la phytoremédiation
deviennent impropres à la consommation. Ils doivent être traités, après leur
récolte, afin de disposer des substances contaminantes qu’ils contiennent.
A B
1 Vos voisins souhaitent planter un arbre pour souligner la naissance de leur premier enfant. Ils croient
cependant que le sol trop acide de leur propriété empêchera l’arbre de grandir. Lesquelles des
options suivantes leur permettraient de remédier à la situation ?
a ) Ajouter de la terre riche en humus et en minéraux pour maximiser la capacité
tampon du sol.
b ) Faire un test avec un indicateur ou du papier pH.
c ) Avoir recours à la phytoremédiation.
d ) Ajouter de l’eau pour garder le milieu constamment humide.
e ) Ajouter de la chaux, une base, capable de neutraliser l’acidité du sol.
2 Reliez l’objet représenté dans chaque activité au contaminant qu’il produirait à la suite de son
enfouissement dans une décharge. Puis, reliez le contaminant à son action sur l’environnement.
a ) Utiliser un téléphone
cellulaire.
b ) Vidanger l’huile
d’une voiture.
D élv éudn l mécnqu umbl ’ffn à m n qu l âc lé à lu fuu
mé. L b umbl ugé qu’l uln dn lu cu qu n né dn
un cnnn, à l’xéu. Mluumn, c dn l fu l’cd cnnu dn l b. C
fâcu un ’ du u l n d dux écl. L ccéqu du l vnn l dux
éblmn n dnné c-du.
• École LeSieur : l l vnn l’écl fl (c n mnéux, déb végéux, c.)
• École Fatima : l l vnn l’écl blux.
3 La fuite d’acide sur le sol avoisinant les deux écoles contaminera-t-elle les deux sites ? Entourez la
réponse dont l’explication est appropriée.
a ) Oui, car l’acide qui s’écoule sur le sol vient modifier l’équilibre de l’écosystème local.
b ) Oui, mais celui de l’école Fatima le sera davantage, car son sol est sableux.
c ) Non, car l’acide est trop vieux et n’a plus aucun effet sur le sol qui est naturellement acide.
d ) Non, car l’acide qui s’écoule sur le sol ne sera pas absorbé par ce dernier.
4 Compte tenu du type de sol avoisinant chaque école, lequel subira un moins grand impact à la suite
de l’écoulement acide qui s’est produit ?
a ) Le sol avoisinant l’école LeSieur, où poussent des végétaux pouvant servir à sa décontamination
au moyen de la phytoremédiation.
b ) Le sol avoisinant l’école Fatima qui, contrairement à l’école LeSieur, est situé près d’un cours d’eau
où peut s’écouler l’acide après avoir ruisselé dans un sol sableux.
c ) Le sol avoisinant l’école LeSieur, dont la terre est riche en humus et en minéraux et qui, par
conséquent, possède une meilleure capacité tampon pour répondre aux variations de pH.
d ) Le sol avoisinant l’école Fatima, dont la nature sableuse permet de récupérer plus facilement les
contaminants par procédés physicochimiques (filtration).
5 Si une fuite de mazout (un composé dérivé du pétrole) contaminait le sol avoisinant les deux
écoles, quel procédé de biodégradation des polluants permettrait de décontaminer efficacement
et rapidement chacun de ces sites ? Justifiez votre réponse.
B iorestauration P hytoremédiation
J ustification :
6 Non loin de chez vous, un champ jadis contaminé par des métaux lourds est cultivé depuis un an.
Des choux y poussent en abondance. Un ami arrive chez vous et vous dit : « Regarde-moi ce chou ! Je
l’ai cueilli dans un champ, pas loin… Il me semble parfait pour ma fameuse soupe aux choux ! » Selon
vous, ce chou est-il comestible ? Justifiez votre réponse.
12 avril 2011
Source : Le Monde.fr, 12 avril 2011 (page consultée le 13 mars 2012). L’article complet est accessible à l’adresse :
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/tokyo-eleve-au-niveau-7-l-accident-nucleaire-dans-la-centrale-de-fukushima_1506185_1492975.html
Des éléments radioactifs, tels le césium 137 (Cs-137) et l’iode 131 (I-131), ont été relâchés dans
l’environnement à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima. Ceux-ci présentent un réel danger
pour la santé : problèmes de glande thyroïde, développement de cancer à long terme, etc. Sachant
que le césium 137 met environ 30 ans pour perdre la moitié de sa radioactivité, la biorestauration
est-elle envisageable pour décontaminer le site de Fukushima ? Entourez la réponse dont l’explication
est appropriée.
a ) Non, car les bactéries ne peuvent pas se multiplier en terrain inondé, après le passage d’un
tsunami.
b ) Non, car les bactéries sont beaucoup trop petites ; il en faudrait un nombre astronomique pour
parvenir à éliminer le césium 137 présent dans le sol.
c ) Oui, bien que la demi-vie du césium 137 soit de 30 ans, il existe des bactéries pouvant
débarrasser le sol de cet élément radioactif.
d ) Oui, mais puisque la demi-vie du césium 137 est de 30 ans, il faudra attendre de nombreuses
années avant d’obtenir des résultats.
Dégradation physique Utilisation de • Les machines entraînent le compactage du sol, ce qui diminue
machinerie lourde l’aération de ce dernier et l’absorption de l’eau, et nuit au déve-
loppement des végétaux.
Dégradation chimique Agriculture intensive • Elles empêchent le sol de se régénérer en sollicitant constam-
et monoculture ment les mêmes minéraux, rendant ceux-ci de plus en plus rares.
• L’appauvrissement du sol rend les cultures plus difficiles et
entraîne alors l’utilisation massive d’engrais.
1 Parmi les activités suivantes, lesquelles contribuent à l’épuisement des sols ? Cochez toutes les
bonnes réponses.
a ) Le transfert de l’agriculture traditionnelle vers l’agriculture biologique.
c ) L’ajout de nouvelles pistes de ski dans une station vouée à cette activité.
a) a) a)
b) b) b)
3 Flairant la bonne affaire, des investisseurs étrangers ont acheté, depuis une dizaine d’années, des
terres dans la plaine du Saint-Laurent, en Montérégie, afin d’y faire pousser du canola. Aujourd’hui,
ces investisseurs sont inquiets. Depuis cinq ans, ils voient les récoltes baisser de façon significative,
soit d’environ 35 %.
a ) Peut-on affirmer que les sols des terres de ces investisseurs sont épuisés ?
b ) Donnez deux conseils aux propriétaires de ces terres pour que la prochaine saison des récoltes
soit plus fructueuse.
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
La déforestation
La croissance mondiale entraîne souvent des coupes Des solutions ? L’agroécologie, qui allie l’agriculture,
massives d’arbres afin d’obtenir les terres agricoles néces- la protection et la régénération de l’environnement,
saires, entre autres, aux plantations de céréales destinées semble une approche efficace. Ses techniques
à l’alimentation. Or, le bois étant coupé à un rythme incluent : le contrôle biologique (lutte contre les mala-
supérieur au reboisement, on assiste à la déforestation dies par des prédateurs naturels), l’agroforesterie
de vastes territoires dont les impacts sur l’environne- (arbres et cultures en un site), le stockage naturel de
ment sont importants : habitats détruits ou grandement l’eau, l’utilisation de fumier biologique et le mélange
modifiés, survie menacée et extinction progressive de culture-bétail.
certaines espèces. Ces coupes à blanc mènent lentement En matière de reboisement et d’agroforesterie,
à la désertification et à l’appauvrissement des sols (voir le une règle s’impose : inclure une variété d’espèces.
tableau 4, à la page 295).
a ) Pourquoi les coupes à blanc mènent-elles lentement à la désertification des territoires ? Entourez
l’énoncé approprié.
1) Elles rendent le paysage désertique, vu l’absence de végétation résultant des coupes à blanc.
2) Elles transforment le relief, qui prend la forme de dunes sablonneuses et de vallées non
propices à l’agriculture.
3) Elles mettent à nu les sols, ce qui en accroît l’érosion, puis le ruissellement tout en diminuant
la rétention des minéraux et des nutriments nécessaires à la croissance des végétaux.
4) Elles exposent les sols à l’érosion, ce qui favorise l’arrivée de nouvelles bactéries pathogènes
et nuisibles pour la régénération des espèces végétales et la survie des espèces animales.
b ) Au Québec, des feux ravagent chaque année des milliers d’hectares de forêt. À l’été 2011,
299 incendies de forêt ont détruit une superficie de 2 500 hectares. L’épinette noire est une
espèce souvent utilisée pour le reboisement. Cochez les désavantages associés au reboisement
à l’aide d’une seule espèce d’arbres sur un territoire.
1) Risques élevés de ravage causé par les parasites ou les maladies.
2) Diminution de l’attrait visuel vu l’uniformité du paysage ainsi créé.
3) Présence d’une forte odeur de sapinage.
4) Diminution de la biodiversité du nouvel habitat créé par une seule espèce
d’arbres et attrait d’un nombre restreint d’espèces animales pour celui-ci.
5) Compactage du sol vu l’utilisation de machinerie lourde utile à la plantation
des épinettes.
6) Épuisement des sols vu l’unique espèce végétale présente.
c ) Comment l’agroécologie contribue-t-elle à minimiser l’épuisement des sols ?
1) Elle prône l’utilisation de fertilisants et d’insecticides afin de faire pousser plus rapidement
les végétaux dans le but d’alterner les cultures.
2) Elle interdit l’élevage de bétail afin de limiter le compactage du sol en plus de réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
3) Elle préconise le drainage des terres afin d’éviter le ruissellement et, conséquemment, le
lessivage des minéraux et l’érosion des sols.
4) Elle préconise l’alternance de diverses formes de cultures, l’utilisation de fertilisants et de
prédateurs naturels par le jumelage culture-bétail.
Avantages Désavantages
La biomasse
La biomasse est l’ensemble de la matière organique qui compose tous les
êtres vivants et leurs résidus. Utilisée depuis des milliers d’années, l’énergie
de la biomasse provient du bois, du maïs et d’autres matières végétales,
des déchets d’origine animale ou alimentaire ainsi que des détritus trouvés
dans les décharges municipales. Divers procédés appliqués dans des
centrales de biomasse permettent de convertir la biomasse en énergie
sous forme :
Avantages Désavantages
• Énergie renouvelable, à condition que sa régénération • Production de CO2 et de CH4, d'importants GES, due
soit égale ou inférieure à sa consommation. à l’utilisation d’engrais, de machines agricoles, de
• Vastes ressources de biomasse au Canada. moyens de transport et de systèmes de traitement.
• Énergie indépendante des facteurs météorologiques. • Érosion et disparition de la couche superficielle et de
• Énergie stockable. la terre arable causées par l’utilisation des résidus de
• Économie des ressources non renouvelables comme récolte comme combustible.
le pétrole. • Contamination de l’air résultant de la combustion de
la biomasse.
• Pression accrue sur l’environnement causée par
l’utilisation d’espaces destinés à la production de la
biomasse et par une consommation d’eau importante.
Avantages Désavantages
La géothermie
Dans les profondeurs de la Terre se trouvent des roches qui contiennent
une grande quantité d’énergie thermique. Cette chaleur, une fois amenée
à la surface, peut soit produire de l’électricité, soit chauffer directement
des bâtiments (voir la figure 9, à la page suivante).
L’exploitation de l’énergie géothermique est plus courante dans les régions
où les roches chaudes se trouvent près de la surface du sol, comme dans
les régions volcaniques ou encore dans les régions situées à la rencontre
de plaques tectoniques, où l’activité volcanique est présente.
180˚
Activités 7.1.6
1 L’Agence internationale de l’énergie prévoit que d’ici 2025, la consommation mondiale des ressources
énergétiques fossiles sera de loin supérieure à celle des énergies renouvelables. Quelles seront les
conséquences possibles de l’augmentation de la consommation mondiale de ce type d’énergie ?
2 En 2009, l’Agence internationale de l’énergie atomique prévoyait qu’entre 2006 et 2030, la demande
mondiale d’électricité augmenterait de 80 %, nécessitant la construction de nombreux réacteurs
nucléaires. Sur le plan environnemental, en quoi est-il avantageux que des pays émergents tels la Chine
et l’Inde se tournent vers la production d’électricité provenant du nucléaire ? Entourez l’énoncé approprié.
a) Le Canada, premier producteur mondial d’uranium, peut tirer profit de la vente de ce minerai à ces pays.
b) Ce mode de production d’électricité produit peu de gaz à effet de serre.
c) L’utilisation de l’énergie nucléaire permet de réduire l’exploitation d’autres ressources non
renouvelables telles le charbon et le pétrole.
d) Ce mode de production d’électricité est le plus fiable et sans risque pour ces populations très nombreuses.
Auto à Auto
essence électrique
350
Fabrication
Utilisation
Fabrication et utilisation
300
Émissions de GES (g de CO2/km)
250
200
150
100
50
0
Pétrole Carburant Charbon Gaz Géothermie Solaire Éoliennes Hydro- Nucléaire
diesel naturel électricité
3 Parmi les ressources énergétiques suivantes, utilisées pour recharger la pile de l’automobile
électrique, lesquelles permettent de réduire les émissions de GES occasionnées par la fabrication et
l’utilisation de ce véhicule ? Cochez toutes les bonnes réponses.
3) Éoliennes 6) G éothermie
4 L’utilisation de l’automobile électrique produit-elle moins de gaz à effet de serre (GES) que l’utilisation
de l’automobile à essence ? Justifiez votre réponse.
5 On utilise divers systèmes technologiques pour transformer l’énergie en électricité. Les composantes
qui figurent dans le tableau ci-dessous sont des exemples de systèmes technologiques utilisés dans
une centrale thermique.
Expliquez le rôle de chacune de ces composantes dans le processus de production d’électricité.
Composante Rôle
Combustible fossile
Turbine
Génératrice
b ) l’énergie de la biomasse plutôt que celle provenant des centrales thermiques au charbon ?
7.2 L’hydrosphère
Dans les sections suivantes, vous explorerez les différents aspects de
l’hydrosphère, cette importante ressource énergétique renouvelable.
Sur les continents, les précipitations s’écoulent en fonction du relief et des
caractéristiques du sol. C’est ainsi que l’eau s’accumule et circule à l’échelle
de vastes territoires. Sous l’effet de la gravité, l’eau s’écoule du haut (en
amont) vers le bas (en aval) et selon la dénivellation du terrain. Ce ruissel-
lement définit des lignes imaginaires qui relient les points les plus hauts
des reliefs (voir la figure 10, à la page suivante). Les lignes délimitant ces
territoires se nomment « lignes de crête » ou « lignes de partage des eaux ».
Ligne de crête
Figure 10 Le schéma d’un bassin versant. L’eau des précipitations ruisselle vers
des bassins versants différents selon qu’elle tombe d’un côté ou de l’autre de la ligne
de crête. Le ruissellement entraîne de fines particules, des matières organiques
provenant de la surface des sols et des substances dissoutes.
En général, les petits bassins versants font partie de bassins plus grands.
Par exemple, le bassin versant de la rivière Saguenay, qui draine les eaux
du lac Saint-Jean et de nombreuses rivières, fait partie du bassin versant
du fleuve Saint-Laurent, puisque la rivière Saguenay se jette dans le fleuve.
Certaines activités humaines ont des effets importants sur les bassins
versants (voir le tableau 8).
TABLEAU 8 Des exemples d’impacts des activités humaines sur les bassins versants
Déforestation • Augmentation de l’écoulement des eaux de surface causant une érosion impor-
tante du sol.
• Envasement de cours d’eau.
• Glissements de terrain.
• Inondations.
Agriculture et élevage • Modification de l’équilibre des écosystèmes et contamination des eaux souter-
raines due à l’utilisation d’engrais et à l’irrigation.
Exploitation minière • Contamination des eaux souterraines due au lessivage de produits toxiques rési-
duels générés par le traitement des minerais.
Urbanisation • Modification des écosystèmes et des habitats due à l’altération du débit des
sources s’écoulant vers le bassin.
• Détournement de l’écoulement des cours d’eau (à l’aide de réservoirs, par exemple)
menant parfois à leur assèchement.
L’Est du Canada
2 a ) Un objet flottant, qui ressemble à une bouteille de plastique, est à la dérive près de Gatineau.
Cet objet peut-il être porté par le courant jusqu’à Trois-Rivières ? Justifiez votre réponse.
b ) Cochez la meilleure des trois explications suivantes qui aiderait votre ami à comprendre les
conséquences de l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières
sur la vie des habitants de Matane.
1) Les réserves d’eau potable de Gatineau et de Trois-Rivières s’épuisent
de plus en plus rapidement, rendant l’écoulement des eaux vers Matane
passablement dépourvu en eau potable.
2) Davantage de contaminants sont transportés vers Matane étant donné
que cette ville partage le même bassin versant que Gatineau et Trois-Rivières.
3) Les besoins grandissants des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
pour conséquences de diminuer l’apport du fleuve en eau douce et
de faire augmenter la salinité de l’eau à Matane.
c ) Quelles activités liées à l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
un impact environnemental sur le territoire où est située Matane ? Cochez les énoncés appropriés.
1) L’augmentation démographique entraîne la déforestation de ces territoires
pour la construction de routes et de maisons et, ultimement, une plus grande
érosion facilitant le passage (par ruissellement) de contaminants dans le bassin
versant que partage Matane avec ces villes.
2) Le Festival de montgolfières de Gatineau et le Grand Prix automobile
de Trois-Rivières privent la ville de Matane de touristes potentiels.
3) L’augmentation démographique augmente la quantité de déchets produits
et entreposés dans les décharges municipales d’où peuvent s’écouler des
produits toxiques susceptibles de se déverser dans le bassin versant que
Matane partage avec ces villes.
4) L’augmentation des besoins alimentaires de ces deux villes risque de diminuer
les stocks de poissons et de crustacés, mettant en péril la survie de l’industrie
de la pêche à Matane.
3 Au cours d’une visite à Tadoussac, tout près de l’embouchure de la rivière Saguenay, vous observez
que l’eau a une couleur brunâtre là où elle se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Vous apprenez que,
dernièrement, des pluies très abondantes sont tombées pendant de nombreux jours sur toute la
région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Parmi les événements suivants, cochez celui qui s’est produit
à l’embouchure de la rivière Saguenay pour que l’eau ait cette couleur.
a ) Une usine a déversé une substance toxique brunâtre à l’embouchure
de la rivière et les conséquences, la couleur brunâtre entre autres, sont
observables jusqu’à Tadoussac.
b ) Des pluies acides ont provoqué une réaction chimique avec l’eau des
cours d’eau, faisant passer sa couleur bleue à une couleur brunâtre.
c ) Les pluies abondantes sur la région se sont écoulées dans le bassin versant
de la rivière Saguenay qui se jette dans le fleuve à Tadoussac, entraînant,
par ruissellement, de fines particules et des matières organiques, qui ont donné
une couleur brunâtre à l’eau.
d ) Un bateau, qui s’est échoué à cet endroit, a déversé le contenu de sa cargaison
de couleur brunâtre (du pétrole, par exemple).
a ) Quelle est la masse volumique de l’œuf ? Laissez des traces de votre démarche.
c) Quelle doit être la valeur minimale de la masse volumique de l’eau salée pour que l’œuf flotte ?
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
L’eau potable
Près des trois quarts de la Terre sont recouverts d’eau. Deuxièmement, tous les peuples n’ont pas un accès
Or, 97 % de cette eau est salée et moins de 3 % est de égal à l’eau potable. Les Nations Unies estiment que,
l’eau douce, source d’eau potable. De plus, moins de d’ici 2050, au moins une personne sur quatre pourrait
1 % de cette eau douce est accessible ; elle provient subir des pénuries d’eau chroniques ou fréquentes.
des cours d’eau et des nappes souterraines. Le reste La restauration des écosystèmes liés à l’eau est prio-
est prisonnier des glaciers, des banquises et des neiges ritaire, mais, d’ici 2030, d’autres mesures d’assainis-
éternelles. Ainsi, l’eau potable est une ressource rela- sement doivent être mises en place : réduction de la
tivement rare. pollution, recyclage des eaux usées, désalinisation, uti-
À l’heure actuelle, deux principaux enjeux concernant lisation rationnelle de l’eau. La conservation des zones
les réserves d’eau potable sur la planète sont au cœur humides est nécessaire, car, 30,8 % de l’approvision-
des préoccupations. nement mondial en eau douce provient des eaux sou-
terraines. Or, depuis le siècle dernier, 50 % des zones
Premièrement, bien que l’eau potable soit un bien
humides mondiales ont disparu…
précieux, les humains en consomment énormément.
Par exemple, l’agriculture utilise près de 70 % de
toute l’eau douce consommée mondialement pour
l’irrigation des cultures. Or, les engrais utilisés par
les agriculteurs sont des polluants qui, par ruissel-
lement et lessivage, finissent par atteindre les cours
d’eau. D’autres secteurs d’activité sont aussi de grands
consommateurs d’eau douce. On estime que l’indus-
trie en consomme environ 20 %. Au Canada, pas moins
de 23 000 substances et produits chimiques sont utili-
sés dans la production des biens de consommation et
dans les procédés industriels. Ainsi, un grand nombre
de ces substances se retrouvent ultimement dans les
cours d’eau et les nappes souterraines.
OCÉAN
ATLANTIQUE
OCÉAN OCÉAN
INDIEN PACIFIQUE
Mer des Caraïbes
1 2 3 4
Variation de la
Rotation Variation de la
température Vents dominants.
de la Terre. salinité de l’eau.
de l’eau.
Quels sont les facteurs qui influent particulièrement sur les courants de surface ?
a ) 1 et 2 b ) 1 et 4 c ) 2 et 3 d ) 2 et 4
2 a) Selon la figure 12, à la page précédente, la portion de la boucle thermohaline nommée « Gulf
Stream » est-elle un courant de surface ou un courant de profondeur ?
b ) Quel territoire bénéficie de l’apport en chaleur du Gulf Stream : la côte est du continent nord-
américain ou les portions nord et nord-ouest de l’Europe ? Justifiez votre réponse.
Salut Jim!
Voici une photo de notre
voyage au parc national
Jasper. Nous nous sommes
rendus sur la banquise Jim L’Espérance
avec ces drôles de bus 123 La rue
Belle A
À bientôt! J1G 1N0
Sabrina
2) La pollution de l’air.
2) La pollution de l’air.
1) Il n’y aura pas d’impact puisque les glaciers sont situés sur le continent.
2) L’eau des océans se refroidira puisque les glaciers sont situés dans les régions nordiques.
Types de
Sources Contaminants Impacts environnementaux
contaminants
• Centrales nucléaires • Eau chaude résiduelle • Elle réchauffe les cours d’eau situés à
Physiques proximité des centrales. Cela provoque
un déséquilibre de l’écosystème
présent, soit une diminution du dioxy-
gène menant, par exemple, à l’eutro-
phisation.
• Pluies acides • Acide nitrique (HNO3) • Ils acidifient les cours d’eau.
• Acide sulfurique (H2SO4) • Ils détruisent la flore.
Étape1
• Le ruissellement enrichit le plan d’eau en phosphore
et en azote.
• Les organismes photosynthétiques (phytoplancton,
algues, plantes aquatiques, etc.) se multiplient plus
rapidement qu’ils ne sont consommés.
• Ils bloquent ainsi la lumière aux végétaux situés en
profondeur et entraînent leur mort.
Étape 2
• Les végétaux morts se déposent au fond de l’eau.
• Ils sont ensuite décomposés par des microorganismes
qui en libèrent les nutriments (azote et phosphore).
• Les microorganismes décomposeurs prolifèrent vu
l’abondance de nourriture.
• Cette abondance de nourriture entraîne une diminu
tion en dioxygène (O2), nécessaire à la survie des
microorganismes décomposeurs.
Étape 3
• La raréfaction du dioxygène dans le plan d’eau pro
voque la disparition progressive de certaines espèces
animales (poissons, crustacés, insectes, etc.).
• Ultimement, le plan d’eau n’est plus qu’un terrain
recouvert d’une épaisse couche de boue riche
en nutriments où pousse une végétation adaptée
(sphaignes, quenouilles, canneberges, etc.).
Les eaux usées sont des eaux destinées à être rejetées après leur utilisation.
Ces eaux ne peuvent toutefois pas être rejetées sans avoir d’abord subi
une série de traitements qui les rendent sans risque pour l’environnement.
Le mn ds ux usés est un processus visant à décontaminer
des eaux qui sont rejetées après leur utilisation domestique ou industrielle.
En milieu urbain, les résidences sont généralement reliées à un réseau
d’égouts destiné à acheminer les eaux usées vers une usine de traitement.
Le traitement des eaux usées comprend plusieurs procédés qu’il est
possible de regrouper en trois grandes étapes. Celles-ci sont présentées
à la figure 14.
Étape 3
Retour des eaux usées
dans l’environnement
Le traitement complémentaire
ou la désinfection
Fiche 1
Contaminant :
Type de polluant :
Impact environnemental :
Fiche 2
Contaminant :
Type de polluant :
Impact environnemental :
Fiche 3
Contaminant :
Type de polluant :
Impact environnemental :
Fiche 4
Contaminant :
Type de polluant :
Impact environnemental :
6) L’ajout de pesticides.
c ) Si monsieur Alou ne rectifie pas la situation de son aquarium, que risque-t-il de se produire ?
1) Les algues continueront à se développer et à vivre harmonieusement dans l’aquarium.
3 À la suite des recommandations du commis de l’animalerie, Monsieur Alou traite l’eau de son
aquarium. Pour chacun des points suivants, indiquez de quel type de traitement il s’agit :
physicochimique, biologique ou complémentaire.
a ) Installer un stérilisateur UV pour aquarium détruisant
les algues en suspension.
b ) Décanter la couche boueuse au fond de l’aquarium.
c ) Traiter l’eau avec une substance conçue pour lutter contre
la prolifération des algues dans un aquarium.
Évent
(air) Tampons de visite
(regards)
Arrivée des
eaux usées
Drainage vers le
Flottants (matières plateau bactérien
organiques) (sol avec présence
Boues (matières de décomposeurs)
inorganiques) Matières minérales
(matières
1re cuve 2e cuve inorganiques)
a ) Classez les étapes décrites du traitement des eaux (de 1 à 5) dans les cases de gauche.
b) Pour chacune, indiquez s’il s’agit d’un traitement physicochimique (P) ou biologique (B).
Étape Traitement
A ) La matière organique qui reste en suspension dans la 1re cuve se déplace
vers la 2e cuve.
B ) La matière inorganique et une partie de la matière organique se déposent
au fond de la 1re cuve, se séparant ainsi du reste des eaux usées. Cette boue
sera pompée par une firme spécialisée qui en disposera de façon sécuritaire.
C ) Ceux-ci vont se nourrir de la matière organique et la décomposer (en
nutriments tels l’azote et le phosphore).
D ) Comme dans une usine de traitement des eaux usées, les matières
organiques et inorganiques arrivent par un tuyau dans la 1re cuve de
sédimentation de la fosse.
E ) La matière organique qui flotte se déplace de la 1re cuve vers la 2e cuve
et se dirige vers le plateau bactérien, un sol riche en microorganismes
décomposeurs.
L’énergie hydroélectrique
Ce mode de production d’électricité exploite l’énergie cinétique de l’eau.
On trouve deux types de centrales hydroélectriques : les centrales à réser-
voir et les centrales au fil de l’eau. Dans les centrales à réservoir, d’im-
menses barrages permettent d’accumuler l’eau et de former des réservoirs
afin de créer une chute d’eau assez puissante pour produire une grande
force mécanique. Dans les centrales au fil de l’eau, on utilise directement
le courant pour produire l’électricité. La création de grands réservoirs n’y
est donc pas nécessaire.
Toutefois, dans les deux cas, le processus de production d’électricité est
sensiblement le même (voir la figure 15).
Avantages Désavantages
• N'émettent aucun gaz à effet de serre. • Inondation de vastes territoires perturbant l’écosystème en place.
• Excellent rendement. • Pollution au mercure en raison de l’activité de bactéries à la suite
• Technologie fiable. de l’inondation.
• Contamination de la chaîne alimentaire par le mercure que les
organismes aquatiques absorbent.
L’énergie marémotrice
L’énergie marémotrice, une énergie renouvelable, met à profit l’énergie ciné-
tique produite par les marées océaniques et les courants marins. Cette
énergie est encore très peu exploitée. Les recherches actuelles sont orien-
tées vers le perfectionnement de systèmes technologiques capables de tirer
un maximum d’électricité soit du mouvement des vagues, soit des courants
marins, qui sont moins influencés par les conditions météorologiques.
Outre les centrales marémotrices qui exploitent l’énergie des marées, l’hy-
drolienne, une technologie qui fait appel au même principe que l’éolienne,
représenterait une avenue intéressante. En effet, l’eau peut générer une
puissance encore plus grande que celle produite par le vent (voir la figure 16).
Génératrice
Câble de collecte
2 du courant
1
Pale
Fgu 16 L scém d’un ydolnn. Ce système technologique exploite l’énergie des courants marins.
Avantages Désavantages
Activités 7.2.7
1 Quel est l’avantage d’utiliser une centrale hydroélectrique au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?
Entourez l’énoncé approprié.
a ) Le barrage d’une centrale hydroélectrique est plus simple à installer que les hélices de
l’hydrolienne.
b ) Une centrale hydroélectrique ne présente aucun désavantage, alors qu’une hydrolienne peut créer
une perturbation de l’écosystème et un envasement.
c ) Une centrale hydroélectrique possède un meilleur rendement et une technologie plus fiable que
la seconde.
d ) Il n’y a aucun avantage à utiliser l’une plus que l’autre.
Bien que ces centrales produisent toutes de l’électricité à partir du mouvement de l’eau, elles ne
présentent pas toutes les mêmes avantages ni les mêmes désavantages. Toutefois, quel avantage
partagent-elles sur le plan environnemental ?
3 Vous rédigez un rapport sur l’exploitation et la maximisation du potentiel hydroélectrique des rivières.
Quelles sont vos réponses aux deux questions suivantes ?
a ) Quel est l’avantage de construire un barrage au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?
4 Durant les journées portes ouvertes de votre école, vous et votre coéquipier décidez de présenter
le principe de fonctionnement d’une centrale hydroélectrique. Vous faites une démonstration à l’aide
du montage ci-dessous.
Conduite
forcée
Tube de plastique
permettant d’évacuer
l’eau dans un seau de
Turbine récupération
Aimants
permanents
Fil électrique
Ampoule
Reliez chacune des structures de la centrale, dans la colonne de gauche, à la transformation d’énergie
correspondante, dans la colonne de droite.
CONSOLIDATION DU ChApITre 7
2) Non, car le pétrole gèlerait au contact du sol et pourrait aisément être retiré.
3) Oui, car le pergélisol dégèle en surface l’été et pourrait alors absorber le pétrole
et être contaminé.
2) Oui, car une fois déversé sur le pergélisol, le pétrole s’infiltrerait dans les horizons
plus en profondeur pour ultimement contaminer les réserves souterraines.
3) Non, car le pétrole étant peu soluble dans l’eau, il s’étalerait à la surface de l’eau
et s’enlèverait facilement sans causer de dommages.
6 Les scientifiques s’entendent pour dire que le réchauffement du climat est un phénomène
planétaire dont les effets sont particulièrement visibles dans les régions arctiques.
a ) Le dégel du pergélisol contribue-t-il à l’effet de serre ? Expliquez votre réponse.
b ) La fonte des glaciers affecte-t-elle le niveau des mers ? Expliquez votre réponse.
Caractéristiques de l’eau
Douce (salinité inférieure à 1 g/L)
Saumâtre (salinité de 3 à 15 g/L)
Salée (salinité d’environ 35 g/L)
a ) La ville de Baie-Saint-Paul est située dans une portion du fleuve Saint-Laurent où l’eau est
saumâtre, comme le montre la carte. Dans l’éventualité où la municipalité de Baie-Saint-Paul
serait à la recherche de nouvelles sources d’eau potable, devrait-elle envisager le fleuve
comme source potentielle d’alimentation ? Justifiez votre réponse.
b ) À votre avis, comment peut-on expliquer que l’eau ne soit ni douce ni salée, mais bien
saumâtre dans cette région ? Justifiez votre réponse.
c ) Parmi les villes énumérées ci-dessous, entourez celles qui font partie du bassin versant du
même cours d’eau, autre que le fleuve Saint-Laurent.
1) Pointe-du-Lac 3) Trois-Rivières 5) Matane
2) Saguenay 4) Alma 6) Québec
9 STE Peut-on affirmer que l’eutrophisation est une forme de contamination ? Justifiez votre réponse.
10 Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers et des banquises. Si cette tendance
se maintient, l’hydrosphère risque d’en être grandement touchée.
Reliez chaque élément dans la colonne de gauche à sa conséquence dans la colonne de droite.
Parmi ces systèmes, quels sont ceux dont le fonctionnement ne contribue pas à l’effet de serre
renforcé ?
a ) 1, 2, 3, 5 b ) 1, 2, 4, 5 c ) 2, 3, 4, 5 d ) 1, 3, 4, 5
a ) Centrale nucléaire
b ) Centrale biomasse
c ) Hydrolienne
d ) Centrale hydroélectrique
e ) Centrale géothermique
f ) Centrale thermique
8 LA BIOSPHÈRE
La biosphère, quant à elle, se caractérise par une grande diver- 8.4 Les biomes terrestres 341
sité d’organismes vivants. Chacun d’eux se développe dans 8.5 Les biomes aquatiques 345
un milieu qui présente des conditions climatiques particu- 8.6 Les facteurs inuençant
lières. Ces régions de la Terre, dont la flore, la faune et le climat la distribution des biomes 348
leur sont propres, se nomment « biomes ».
Dans ce chapitre, vous constaterez l’importance des cycles
biogéochimiques du carbone, de l’azote et du phosphore.
Vous verrez également quelques-uns des biomes terrestres et
aquatiques, ainsi que les différents facteurs qui influent sur
leur distribution sur Terre.
8.1 Le cycle du carbone
Le carbone (C) est un élément chimique présent partout sur la planète. Il
est essentiel à la vie, car il est à la base des molécules qui forment les cellules.
Le cycle du carbone comprend tous les échanges de carbone entre la
lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère.
Ce cycle touche différents aspects de la biosphère. Sa portion biochimique
participe à la vie des organismes. Sa portion géochimique est liée aux sols
et à la façon dont le carbone y circule. C’est pourquoi le cycle du carbone
est un cycle biogéochimique. La figure 1 représente l’ensemble des processus
de transformation du cycle du carbone.
6
1
1
3 3
2
2 Animaux Végétaux
terrestres
Phytoplancton
Hydrosphère 4 Zooplancton
5
Faune aquatique
Lithosphère
Sédiments
Nappe de pétrole 5
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Dvid T. Suzuki (1936 - )
Pfssu éméit tité, Dvid Suzuki pssd un nmmé intntinl
cquis p 30 nnés d tvil à tit d ccu t vulgistu scintifiqu. À
l têt d l fndtin qui pt sn nm, il cntinu d’êt ctif pu l cus d
l’nvinnmnt, pticulimnt n c qui tit ux cngmnts climtiqus :
« Nus svns qu, pu ggn l till du climt, l mju pti ds ésvs
d pétl, d cn t d gz dit dmu dns l sl. Invsti dns ls éngis
fssils, c’st sutni lu xtctin t finnc l dstuctin iévsil du climt. »
L’Univsité McGill cntinunt d’ncug cs ptiqus, mnsiu Suzuki, imité p
d’uts diplômés, ndu à ctt institutin l diplôm qu’ll lui vit décné.
2 En vous reportant à la question 1, lequel des phénomènes présents dans le cycle du carbone ne
contribue pas à renforcer l’effet de serre ?
a ) Respiration b ) Photosynthèse c ) Digestion d ) Combustion
Le 12 décembre 2015. Après des pourparlers intenses, les 195 pays réunis à Paris acceptent
un accord « historique » sur la réduction des émissions des GES, au terme de la Conférence des
Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21.
L’objectif est de maintenir la hausse des températures « bien en deçà de 2 degrés » par rapport à l’ère
préindustrielle, et même d’essayer de rester sous la barre de 1,5 degré. C’est la première fois que
tous les pays s’entendent sur cet enjeu. En effet, depuis plus de 20 ans, l’ONU tente de les convaincre
de se concerter pour réduire leurs émissions et ainsi freiner le réchauffement de la planète.
Adapté de : Radio-Canada.ca, Un accord historique sur le climat est adopté à Paris : http://ici.radio-canada.
ca/nouvelle/754913/accord-final-climat-conference-paris
5 Reliez chacune des situations illustrées au processus de transformation du cycle du carbone sur lequel
elle a un impact.
Processus de transformation
Situation du cycle du carbone
a)
b)
c)
d)
e)
2003 2013
0% 1% 0% 1%
0% 0% 1% 0%
Pétrole
6% 7%
6% 4% Gas naturel
Charbon
Énergie nucléaire
37 % 33 % Hydroélectricité
30 % Éoliennes
26 %
Énergie solaire
Énergies fossiles = 87 % Énergies fossiles = 87 % Géothermie
et biomasse
24 % 24 % Autres
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la situation des émissions de gaz carbonique (CO2) dans
l’atmosphère entre 2003 et 2013 et leurs impacts sur l’effet de serre renforcé ?
a ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée aux énergies fossiles a occupé le
premier rang, tout en demeurant stable, ce qui a entraîné d’importantes émissions de CO2 dans
l’atmosphère, un des principaux GES, et contribué à l’effet de serre renforcé.
b ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée à l’hydroélectricité a augmenté, ce qui a
entraîné d’importantes émissions de CO2 dans l’atmosphère, un des principaux GES, et
grandement contribué à l’effet de serre renforcé.
c ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au nucléaire a diminué
significativement, ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des
principaux GES, et permis d’atténuer l’effet de serre renforcé.
d ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au pétrole a diminué significativement,
ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des principaux GES, et permis
d’atténuer l’effet de serre renforcé.
Végétaux
Cyanobactéries
2 Nourriture
2
Assimilation Bactéries 1 1
1 dénitrifiantes
1
3 Ammoniac (NH3)
Déchets
Nitrates (NO3−) Ammonium (NH4+)
Bactéries fixatrices Nitrites (NO2−) Nitrates (NO3−)
Lessivage Nitrites (NO2−)
d’azote dans les racines
1 Décomposeurs 2
des plantes légumineuses Végétaux
(champignons,
bactéries) aquatiques Bactéries
Bactéries 2 nitrifiantes
1
nitrifiantes
1 Ammoniac (NH 3) 2
Assimilation
Ammonium (NH4+)
Plantes en décomposition
Bactéries fixatrices d’azote et déchets organiques
2 Les phénomènes suivants sont observés dans le champ de monsieur Séguin. Reliez chacun d’eux à
l’impact qu’il aura sur le cycle de l’azote.
Phénomène observé Impact sur le cycle de l’azote
2) Le compostage transforme la
matière organique et rend l’azote
accessible aux végétaux. Ce processus de transformation propre au cycle de l’azote
se nomme la nitrification.
3) Dans les deux cas, ils vont produire des déchets.
4) Dans les deux cas, aucun apport en oxygène n’est nécessaire.
b ) Pour quelle raison est-il important de suivre le troisième conseil du guide d’utilisation du composteur ?
1) Pour éviter les mauvaises odeurs.
2) Pour favoriser la croissance de végétaux à l’intérieur du bac.
3) Pour y faire pénétrer plus d’oxygène et permettre ainsi aux bactéries de décomposer la matière
organique.
4) Pour aider les microorganismes à se multiplier.
c ) Pourquoi un compost est-il fait uniquement de déchets organiques (légumes, fruits, coquilles
d’œuf, arêtes de poissons, etc.) ?
4 Laquelle des situations suivantes, ayant cours dans une ferme, a le moins d’impact sur le cycle de l’azote ?
a ) L’épandage d’engrais et de compost sur les c ) L’utilisation de l’électricité pour éclairer les
terres agricoles. bâtiments.
b ) L’utilisation de machinerie lourde qui d) L’utilisation de gicleurs pour arroser les
compacte le sol. champs.
5 Les rives d’un lac ou d’une rivière sont essentielles au maintien de l’équilibre des écosystèmes avoisinants.
Voici quelques-unes de leurs fonctions.
1 Stabilisation du niveau
de l’eau
• Retient et évapore une partie
des eaux de pluie ou de la
fonte des neiges.
• Diminue les risques
d’inondation.
2 Filtration d’éléments
polluants
• Retient une partie des 1 2
engrais, des pesticides et des 3
sédiments présents dans les
eaux de ruissellement.
• Prévient le vieillissement 4
prématuré des plans d’eau
causé par une trop grande
concentration de nutriments
(nitrates, phosphates, etc.).
3 Protection contre l’érosion 4 Habitat pour la faune
• Maintient la stabilité des rives. • Offre de la nourriture et un abri aux animaux
• Conserve les lieux de fraie en diminuant leur (plan d’eau).
ensablement. • Offre à l’humain un contact privilégié avec la
• Prévient les glissements de terrain. nature (observation des animaux, pêche, chasse).
t
en
elle m
iss
Ru
1
Végétaux
2
2
2
2 4
Phytoplancton Zooplancton
3
1 Phosphates Hydrosphère
Phosphates en solution
dans le sol
Lessivage
Animaux
3 4
3
Lithosphère
Sédimentation = formation de roches
Décomposeurs
SCIENCE
FLASH
2 Reliez chaque activité au processus de transformation du cycle du phosphore sur lequel elle a un impact.
Processus de transformation
Activité du cycle du phosphore
4 Après avoir lu l’encadré Flash science de la page précédente, prenez connaissance de l’information
suivante.
Vous devez acheter du détergent pour le lave-vaisselle. Les trois marques ci-dessus s’offrent à vous.
a ) À l’aide de vos connaissances sur le cycle du phosphore, déterminez laquelle de ces marques de
détergent représente le meilleur choix d’un point de vue écologique. Justifiez votre réponse.
Étape du processus de
Élément du jardin Description
transformation du phosphore
Taïga • Hivers longs, • Forêt boréale : conifères, • Faune diversifiée : • Acide, mince et
froids et enneigés arbustes rabougris, écureuils, orignaux, pauvre en nutri-
• Étés courts et mousses et lichens renards, ours noirs, ments
assez chauds lynx, lièvres, etc.
Forêt • Hivers assez • Plantes herbacées, fou- • Faune diversifiée : • Riche en éléments
tempérée doux et humides, gères, arbustes et arbres ours noirs, ratons nutritifs en raison
étés assez (forêt de feuillus) laveurs, lièvres, de la matière orga-
chauds merles, etc. nique au sol
• Précipitations
abondantes
Prairie • Hivers longs et • Vaste étendue d’herbages • Grands herbivores : • Terre arable brune,
tempérée froids, étés assez • Plusieurs plantes à fleurs bisons, antilopes, riche en humus, en
chauds marqués • Très peu d’arbres et cerfs, etc. azote et en bases,
par des périodes d’arbustes vu le manque aérée, peu lessivée,
de sécheresse de précipitations forte concentration
de calcium
Forêt • Températures • Très diversifiée et dense, • Très diversifiée : • Acide, riche en fer
tropicale moyennes entre plusieurs spécimens de amphibiens (diverses et en aluminium,
humide 20 et 34 °C très grande taille : herba- grenouilles), reptiles, pauvre en nutri-
• Pas de saison cées grimpantes, lianes, oiseaux, mammifères ments essentiels
sèche palmiers, etc. (ex. : paresseux à (carbone et phos-
• Pluies abon- deux doigts, singes, phore), car lessivé
dantes toute orangs-outangs) par les abondantes
l’année précipitations, donc
peu ou pas d’hu-
mus en surface
Activités 8.4
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome terrestre approprié.
b ) Pour chacune des photos, nommez deux caractéristiques qui vous ont permis d’identifier le biome.
1 D ésert
2 F orêt tempérée
3 P rairie tempérée
4 Taïga
5 Toundra
6 F orêt tropicale
humide
Le dragon barbu
Le dragon barbu est un reptile docile, qui se
Région Australie, zones arides ou
laisse approcher facilement. Il est possible de
semi-arides
répondre à ses besoins vitaux lorsqu’il est en
captivité et, contrairement à plusieurs de ses
Température Jour : entre 28 et 48 °C
congénères, il ne craint pas l’être humain.
tolérée
Nuit : 22 °C
Selon les informations de cette fiche, dans quel type de biome terrestre le dragon barbu vit-il ?
Justifiez votre réponse à l’aide de trois arguments.
Biomes dulcicoles
Lacs
Cours d’eau, deltas
et estuaires
Biomes marins
Récifs de corail
Zone abyssale
Zone néritique
Les récifs de • Situés dans les eaux chaudes, peu Très diversifiée : mol- Très diversifiée : étoiles de
corail* profondes et oxygénées lusques, nombreuses mer, éponges, anémones
(moins de • Le squelette externe des coraux est espèces de poissons
30 m de fait de calcaire (CaCO3) sensible aux (ex. : poisson-clown),
profondeur) cétacés, pieuvres,
variations de pH (acide) causées par le
calmars
réchauffement climatique et la pollution
atmosphérique (CO2).
* Les coraux sont des invertébrés. Ils ont une bouche centrale. Leurs tentacules vivent en symbiose avec une algue microscopique.
Le cours • Ruisseau, rivière ou fleuve, habituel- • Croissance de grands • Décomposeurs, plancton, pois-
d’eau lement bordé d’herbages, de plantes végétaux limitée par le sons (achigan, truite, saumon)
et d’arbres courant • Là où l’eau est plus calme,
• Voie d’écoulement des eaux de • Mousses, herbages et faune semblable à celle des
surface ayant un débit plus ou moins algues réussissent habi- lacs : amphibiens, reptiles et
rapide en fonction du volume d’eau tuellement à s’implanter oiseaux.
drainé et du relief dans ces milieux.
La terre • Eau stagnante comprenant les marais, • Végétaux vivant dans • De nombreuses espèces
humide les marécages et les tourbières un sol saturé d’eau : animales y sont attirées tels la
• Zone de transition entre un biome mousses, sphaignes, tortue, la salamandre, le rat
terrestre et un biome aquatique, herbages, algues et musqué, le canard, le grand
milieu très riche en nutriments, d’où quelques plantes héron, etc.
les diversités végétale et animale (quenouilles, thuyas, etc.)
L’estuaire • Caractérisés par une eau saumâtre • Phytoplancton, algues • Éponges, capelans, bélugas
et le delta (mélange d’eau douce et d’eau et plantes sont aptes et rorquals
salée), marquant la transition avec à y pousser selon le • Nombreux oiseaux telles la
les biomes marins taux de salinité qu’ils bernache, quelques espèces
peuvent tolérer. de canard, l’oie des neiges, etc.
• Décomposeurs (champignons,
bactéries) ainsi que divers
crustacés : crevettes, moules et
escargots
Activités 8.5
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome aquatique approprié.
Type de biome
Biome Caractéristiques visibles sur la photo
aquatique
2 Z one néritique
3 L ac
5 Océan ou mer
TABLEAU 4 Des exemples de facteurs qui influent sur la distribution des biomes
Facteurs qui influent sur la distribution Facteurs qui influent sur la distribution
des biomes terrestres des biomes aquatiques
• Nourriture
• Insolation (ensoleillement, lumière)
• Température
Activité 8.6
1 À l’aide du tableau 4 (voir la page précédente), complétez le tableau suivant en nommant le facteur
qui influe sur la présence de chaque espèce dans le ou les biomes illustrés.
Le thé du Labrador
pousse dans certaines
tourbières acides,
trouvées dans la taïga
et dans la toundra.
Le phytoplancton se
trouve dans les eaux
de surface des cours
d’eau, des rivières et
des océans.
3 Les activités suivantes sont reliées au cycle du carbone. Lesquelles contribuent à l’intensification
de l’effet de serre renforcé ? Entourez le choix de réponse approprié.
a ) 1, 3, 4 b ) 1, 4, 6 c ) 2, 4, 6 d ) 2, 3, 5
Atmosphère
5 Classez chacun des processus de transformation suivants dans le cycle où il se produit : le cycle
du carbone, le cycle de l’azote ou le cycle du phosphore.
A B C
Biome
Nom
Flore
Faune
c ) Le désert et la toundra
vivant
chapitre
9 L’ÉCOLOGIE
L’spè L’habitat
Un espèce rroup ds individus dont ls arat- L’habitat st un miliu où ls onditions sont ad-
ristiqus physiqus sont nralmnt smblabls. quats pour omblr ls bsoins ds individus d’un
Ils doivnt pouvoir s rproduir ntr ux t lurs spè qui y vivnt. On drit un habitat d’après
dsndants sont viabls t fonds. plusiurs faturs, notammnt sa situation ora-
phiqu, sa faun, sa flor, son limat ainsi qu la
La population natur du sol t d l’au.
Un population st form d l’nsmbl ds indi-
vidus d’un mêm spè prsnts sur un trritoir
donn à un rtain momnt.
La taille d’une population orrspond au nombr
d’individus qui la omposnt. Il xist divrss
mthods d alul slon l typ d population :
• l ompta dirt (pour ds individus pu nom-
brux ou sdntairs) ;
• l ompta indirt (bas sur l nombr d nids
ou d trrirs, par xmpl) ;
• l’hantillonna (n divisant un trritoir n
parlls) ;
• la aptur-raptur d’individus marqus.
La nih oloiqu
La niche écologique d’un spè st l’nsmbl L’ous ol l oqu occun l mêm
ds onditions t ds rssours (lmnts vivants t b, ms on ds ncs écologqus dfféns
non vivants) nssairs au maintin d tt spè. (égm lmn, éod d’cvés, c.).
9.1 L’organisation
des vivants
Certaines espèces nous semblent inutiles, mais chaque être vivant a sa
place parmi les organismes qui peuplent la Terre. Les sections suivantes
présentent la manière dont l’ensemble de ces êtres vivants sont organisés.
EXEMPLE
5 000 écureuils 28 écureuils
Densité de la population = ≈
180 km2 km2
TABLEAU 1 Les trois principaux modes de distribution d’une population sur un territoire
La distribution en agrégats La distribution aléatoire La distribution uniforme
(en groupes) (au hasard) (répartition régulière)
A B
2 a ) Trois voisins possèdent chacun un terrain de dimension différente. Sur chaque terrain, une espèce
de fleurs a poussé. Complétez ce tableau en tenant compte des données fournies.
Densité de
Population Aire
population
(nombre de fleurs) (m2)
(fleurs/m2)
Terrain 1 15 4 Aléatoire
Terrain 2 90 60 En agrégats
b ) Comment la densité de population de deux des trois terrains peut-elle être identique si l’aire des
terrains est différente ?
c ) Les propriétaires des terrains 2 et 3 arrachent tous les deux les plants de fleurs sur la moitié de
leur terrain. Ils s’aperçoivent alors que la densité des plants de fleurs restants est différente sur
chaque terrain. Expliquez pourquoi il en est ainsi.
4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les individus d’un même territoire sont nécessairement de la même espèce.
d ) On peut calculer la densité d’une population terrestre, mais pas celle d’une population aquatique.
5 Sachant que les coraux sont des organismes ultra-sensibles aux changements et qu’ils peuvent en
mourir, quel serait l’impact d’un tourisme marin intensif sur la biodiversité d’une communauté de
coraux ?
6 Une communauté peut présenter une biodiversité plus ou moins grande. Quels sont les indices :
a ) d’une faible biodiversité dans une communauté ?
7 Laquelle des communautés suivantes, composées des espèces A, B et C, possède la plus grande
biodiversité ?
a ) A : 33 % ; B : 27 % ; C : 40 %
b ) A : 20 % ; B : 20 % ; C : 60 %
c ) A : 8 % ; B : 80 % ; C : 12 %
d ) A : 27 % ; B : 20 % ; C : 53 %
10 Reliez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé correspondant de la colonne de droite.
12 Une ferme d’élevage de truites possède 20 kL de bassins. Chaque truite produite a une masse
d’environ 200 g. Sachant que la densité de la population dans les bassins est maintenue à 12 kg/kL,
combien y a-t-il de truites dans cette ferme d’élevage ?
TABLEAU 3 Les types d’interactions entre individus appartenant à des populations différentes
Interactions avantageuses Interactions avantageuses Interactions avantageuses
pour l’un et nuisibles pour l’autre pour l’un et neutres pour l’autre pour l’un et l’autre
Compétition
Des espèces se disputent une ou
plusieurs ressources du milieu.
Exemple : Dans le désert, les
différentes plantes (compétiteurs)
rivalisent pour disposer d’eau.
2 La laitue, une plante annuelle, meurt à l’automne après avoir donné beaucoup de graines qui
germeront au printemps. Le fraisier, une plante vivace, ne donne des fruits que dans sa deuxième
année de vie. Expliquez en quoi diffèrent les cycles biologiques de ces deux espèces.
b ) Dans certaines villes, les chats errants sont stérilisés, puis relâchés près du lieu de leur capture.
c ) Malgré l’arrachage des pissenlits, les graines de cette plante, emportées par le vent, viennent
constamment recoloniser le terrain.
d ) Au Québec, un nombre limité de permis pour chasser la chevrette (la femelle du chevreuil) sont
émis. Or, des chasseurs malhonnêtes tuent des chevrettes sans détenir ce permis.
4 Les guppys, poissons tropicaux, se reproduisent rapidement et en abondance, et leur durée de vie est
d’environ deux ans. Si on place quatre guppys dans un aquarium, la population augmentera pendant
six mois. Par la suite, on observera une croissance nulle. Donnez une explication de ce phénomène.
c ) Si le prédateur a une préférence marquée pour les lièvres, quel effet cela aura-t-il sur la population
de marmottes ?
6 Dans le tableau suivant, notez les différents types d’interactions qui sont décrits.
Description Interaction
7 Parmi les interactions décrites dans le tableau de la question précédente, indiquez laquelle ou
lesquelles sont avantageuses :
a ) pour les deux espèces concernées ?
Les perturbations
Si tous les facteurs écologiques sont en équilibre, un écosystème peut se
maintenir très longtemps. Mais il y a constamment des perturbations qui
agissent sur lui.
Une perturbation est un dérangement ou une altération se produisant à
l’intérieur d’un écosystème.
Les perturbations peuvent être rapides et très dévastatrices ou très lentes
et peu visibles. Par exemple, l’utilisation depuis de nombreuses années de
produits détersifs contenant des phosphates a entraîné une prolifération
des cyanobactéries dans les cours d’eau (voir la figure 7).
Figure 7 Un lac pollué par des
On classe généralement les perturbations en fonction de leur origine,
cyanobactéries (algues bleues).
comme le montre le tableau 4.
Activités 9.2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La prédation fait partie des facteurs écologiques.
a ) Identifiez le ou les :
1) producteurs : 5) consommateurs tertiaires :
4) consommateurs secondaires :
c ) Quels effets l’introduction d’un prédateur du raton laveur auraient-ils sur ce réseau trophique ?
Herbe
Renard
c ) Lequel des niveaux trophiques a un effet direct sur la composition du sol ? Expliquez votre réponse.
d ) Si les marmottes disparaissaient de cet écosystème, quelles seraient les conséquences sur la
croissance de la population des vers de terre ?
e ) À quel type de perturbation aurait-on affaire si la disparition des marmottes était due :
1) à un pesticide ? 2) à un virus ?
4 Reliez chacune des situations dans la colonne de gauche au type d’interaction dans la colonne de droite.
a ) Repérez les deux types d’interaction présents dans ce réseau trophique. Puis, à l’aide des flèches
numérotées 1 et 2, précisez les relations que représente chaque type d’interaction.
1
R elation :
R elation :
2
R elation :
R elation :
La productivité primaire
Dans un écosystème, on voit continuellement croître de la nouvelle végé-
tation. D’où peut bien provenir cette « nouvelle matière » ?
La productivité primaire est la quantité de matière organique produite
par les végétaux d’un écosystème lors de la photosynthèse.
La croissance des végétaux dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, un
milieu riche en nutriments, humide et ensoleillé (facteurs abiotiques) est
favorable à la productivité primaire. Par contre, une décroissance de la popu-
lation d’abeilles nuit à la pollinisation des arbres fruitiers (facteur biotique).
Le flux de la matière
Les végétaux utilisent les nutriments disponibles dans le sol pour croître.
Ils les réintroduisent ainsi dans la chaîne alimentaire.
Le flux de la matière correspond au cycle des éléments chimiques de la
matière dans un écosystème.
Les végétaux sont mangés par certains animaux, et ceux-ci seront ensuite
mangés par d’autres animaux. À chaque étape de ce processus, une partie
de la matière organique est décomposée, puis transformée en nutriments.
Ces derniers demeurent dans le sol
jusqu’à ce qu’un végétal les utilise pour
assurer son développement (voir la
figure 8).
Nourriture
Le recyclage chimique
Le recyclage chimique est le phéno-
mène naturel au cours duquel la matière
organique est décomposée, puis trans-
formée en nutriments (matière inorga-
Nutriments nique) qui seront à nouveau disponibles
dans le sol (voir la flèche orange dans la
figure 8).
Figure 8 Le flux de la matière ( ) constitue un cycle dont le
recyclage chimique ( ) fait partie.
Activités 9.2.4
1 Nommez deux facteurs qui ont un effet positif sur la croissance des végétaux (producteurs primaires).
2 La croissance des végétaux influe-t-elle sur la productivité primaire ? Justifiez votre réponse.
3 Expliquez comment la longueur d’une chaîne alimentaire peut influer sur le flux de l’énergie.
Matière
organique
Productivité
primaire
Recyclage chimique
5 Observez les deux photos suivantes. Dans lequel de ces écosystèmes la productivité primaire est-elle
la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
1 2
7 Quelle est la différence entre le flux de la matière et le flux de l’énergie dans un écosystème ?
b ) le flux de la matière ?
c ) le flux de l’énergie ?
2 On détermine que la chair des poissons contient une plus grande concentration en fer que l’eau du lac
qu’ils absorbent et dans lequel ils ont été pêchés. Quel genre de phénomène observe-t-on ici ?
a ) Bioamplification b ) Bioconcentration c ) Concentration
3 Au cours d’un repas, une personne consomme en grande quantité un aliment contaminé.
a ) Y a-t-il bioconcentration ? Justifiez votre réponse.
4 Un organisme a un seuil de toxicité très bas à l’égard d’un polluant. Que cela signifie-t-il ?
5 Comme vous savez que la bioamplification du mercure affecte la chaîne alimentaire marine, vous
déconseillez à un ami de manger trop de thon et de saumon (poissons prédateurs). Il vous demande de
lui expliquer pourquoi. Que lui répondrez-vous ?
6 Un lynx absorbe des pesticides en mangeant des lièvres qui se nourrissent de végétaux contaminés. La
santé des lièvres est touchée, mais pas celle du lynx.
a ) Comment appelle-t-on ce type particulier d’absorption de contaminants par le lynx ?
b ) Qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que les contaminants ont des effets différents sur les deux
espèces ?
9.4 L’empreinte
écologique STE
L’être humain, comme tout autre être vivant, a des besoins. Chaque jour, SCIENCE
FLASH
il utilise une partie des ressources de la Terre pour se nourrir, s’habiller, se
loger, se déplacer, etc. Ces ressources sont réparties sur une surface évaluée
Au Canada, l’mprnt
au moyen de l’empreinte écologique.
clqu mynn st d
L’emeine écologique est une estimation du nombre d’hectares 6,43 hctars par prsnn,
(1 ha = 10 000 m2) de surfaces terrestre et aquatique dont a besoin une st 2,4 fs plus qu la
personne pour maintenir son mode de vie. mynn mndal.
Le calcul de l’empreinte écologique se fait à l’aide de l’équation suivante : S tus ls humans cnsm
mant cmm nus, nus
Empreinte Surfaces* Surfaces* Surfaces* aurns bsn d trs
écologique = habitées utilisées pour utilisées pour planèts Trr t dm pur
+ produire des + éliminer cmblr ns bsns.
biens et les déchets
services
*Le mot « surfaces » désigne ici les surfaces terrestre et aquatique.
1 Chaque année, on détermine la date à laquelle la consommation des ressources mondiales dépassera
la quantité de ressources naturelles fournies par la planète en un an. On se base sur la consommation
moyenne de ressources naturelles dans chaque pays du monde pour estimer cette date. En 1987, la
date du dépassement fut fixée au 19 décembre ; en 1995, au 21 novembre ; en 2006, au 9 octobre
et en 2017, au 3 septembre. Que peut-on conclure de l’avancement de ces dates dans le calendrier
d’année en année ?
3 Examinez l’illustration ci-dessous. Remplissez ensuite le tableau qui la suit en distinguant les
habitudes qui contribuent à augmenter l’empreinte écologique de cette famille de celles qui
contribuent à la diminuer.
Habitudes qui augmentent l’empreinte écologique Habitudes qui diminuent l’empreinte écologique
1 Placez chacun des niveaux d’organisation suivants par ordre croissant du nombre d’individus.
Une biologiste étudie une population de truites grises dans un lac contenant environ 3 km3
d’eau. Elle observe que ces poissons vivent groupés dans la partie fraîche et profonde, la-
quelle ne représente qu’environ la moitié du volume total du lac. Ensuite, elle évalue que le lac
contient environ 386 truites grises.
a ) Quelle est la densité de la population de truites grises (en individus par km3 d’eau) dans
l’ensemble du lac ?
b ) La biologiste remarque, à chaque prise, qu’aucune autre espèce que la truite grise ne se
trouve dans ses filets. Que peut-elle conclure quant à la biodiversité de la communauté de
poissons dans ce lac ?
3 Les loups vivent en meutes. Quel est le mode de distribution des loups sur ce territoire ?
4 Parmi les termes soulignés, dans les situations suivantes, lequel pouvez-vous associer à une
croissance positive d’une population ?
a ) Un prédateur dont le nombre de proies possibles augmente.
b ) Un hôte dont les parasites augmentent.
c ) Un animal qui a maintenant un nouveau compétiteur.
d ) Une espèce mutualiste dont l’hôte vient de mourir.
5 Sur quels phénomènes, parmi les suivants, les relations trophiques ont-elles un impact ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La productivité primaire d ) Le flux de l’énergie
b ) Le flux de la matière e ) Toutes ces réponses
c ) Le recyclage chimique
Un champ renferme plusieurs espèces qui interagissent entre elles. Ainsi, les sauterelles et
les chenilles se nourrissent de végétaux, les oiseaux et les grenouilles mangent les sauterelles
et les chenilles, et le renard chasse les oiseaux et les grenouilles.
a ) Dans l’encadré suivant, faites une représentation du réseau trophique décrit ci-dessus en
utilisant des flèches qui signifient « est mangé par ». Indiquez sous le nom de chaque espèce
à quel niveau trophique elle appartient.
b ) À quel type de facteur écologique les relations établies entre les espèces qui forment ce
réseau correspondent-elles ?
Un facteur biotique Un facteur abiotique
b) STE de l’écotoxicologie ?
8 STE Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
a) La contamination des organismes vivants présents sur ces sites provient-elle d’une
bioconcentration ou d’une bioaccumulation ? Expliquez votre réponse.
LA GÉNÉTIQUE STE
La dvson cllular
Lors d la rplcaon d l’ADN, chacun ds chromosoms s ddoubl n dux molculs d’ADN dnus,
aachs nsmbl, u on la form d’un x. L’un ds dux mcansms suvans s produ nsu :
• la mitose, u prm la formaon d nouvlls clluls (c’s almn ans u s fa la rproducon asxu) ;
• la méiose, u assur la formaon ds clluls rproducrcs (u prmn la rproducon sxu).
A B
Mitose Méiose
Accolement
Séparation des chromosomes
des chromosomes et enjambement
Séparation de la paire
de chromosomes
Séparation
des cellules
Séparation
des chromatides
Gamètes
A La mitose assure la croissance et la réparation des tissus. B La méiose permet de former quatre cellules reproduc-
trices (gamètes) différentes les unes des autres et possédant la moitié de l’information génétique de la cellule initiale.
Nucléotide
Groupe
phosphate
Sucre
Double hélice
Base azotée
T C G T C
C T G A G C A G
Figure 1 La double hélice de l’ADN provenant d’un chromosome et les trois composantes du nucléotide.
La transcription
Les molécules d’ADN ne peuvent pas sortir du noyau à cause de leur trop
grande taille. La cellule fabrique des messagers qui transporteront chacun,
à l’extérieur du noyau, une copie d’une partie de l’information génétique.
La fabrication d’un messager, qu’on appelle l’ARNm (acide ribonucléique
messager), se nomme « transcription » (voir la figure 2).
Au cours de la formation de l’ARNm, seul un court segment d’un des deux
brins de l’ADN est transcrit, puis acheminé hors du noyau vers les ribo-
somes. L’ARNm contient les bases azotées complémentaires du brin d’ADN
transcrit, sauf pour la thymine (T), qui est remplacée par l’uracile (U).
L’ARNm diffère aussi de l’ADN par le fait qu’il est composé d’un seul brin
et que le sucre dans les nucléotides est un ribose.
U U U
Fgur 2 L’ARNm s l rodu d la ranscron d’un sgmn d’un ds dux brns d’un molécul d’ADN.
Acides aminés
Protéine
Noyau
Ribosome ARNt
Ribosome
Figure 3 En vue de la
U
synthèse d’une protéine, U
U
le ribosome utilise les
U U
informations portées
U U
par l’ARNm pour
assembler dans le bon U U U
ordre les acides aminés U
(qui sont transportés
par les ARNt). ARNm
SCIENCE
FLASH
Les mutations
Il arrive que l’ADN d’un individu soit mal copié (au cours de la réplication) ou soit
modifié sous l’effet d’agents extérieurs nommés agents mutagènes: il s’agit alors d’une
mutation. Par exemple, les produits chimiques, les rayons UV ou les rayons gamma qui
pénètrent la peau peuvent traverser les cellules, entrer en contact avec les molécules
d’ADN et les modifier. Certaines mutations peuvent être mortelles si les cellules ayant
de l’ADN endommagé se multiplient, comme c’est le cas des cellules cancéreuses. Parfois, les cellules parviennent
à corriger ces mutations néfastes. Il arrive aussi que des mutations contribuent à l’évolution des espèces.
1 Complétez le tableau suivant qui porte sur les étapes de la synthèse des protéines.
Transcription
C G
C G
3 Qui suis-je ?
a ) Je suis formé dans le noyau de la cellule à f ) Nous sommes constamment synthétisées,
partir d’un court segment d’un des deux afin que le corps fonctionne bien :
brins de l’ADN :
4 Une mutation est une modification de l’information contenue dans l’ADN. À quoi est-elle due ?
G A T T A C A A G
e ) Un ribosome pourrait utiliser cette séquence telle quelle pour fabriquer des chaînes d’acides
aminés.
7 Quelle serait la
séquence des bases
azotées d’un ARNm ARNm
produit à partir du
brin d’ADN suivant ?
Inscrivez-la dans les
cases vides.
Brin
d’ADN C T A A T G T T C
9 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L'ARNt intervient au moment de la transcription.
Allèle brun et allèle brun Allèle brun et allèle bleu Allèle bleu et allèle bleu
Figure 6 Pour le gène de la couleur des yeux, la couleur brune prédomine sur la couleur bleue. Dès qu’une personne
possède l’allèle de la couleur brune, cet allèle dominant s’exprime : elle aura donc les yeux bruns.
Le génotype et le phénotype
Chez un individu, on fait la distinction entre le génotype et le phénotype.
Le génoy représente la paire d’allèles dont est doté un individu, pour
un gène donné.
Le énoy, quant à lui, est l’expression observable d’un gène chez un
individu.
Au cours de ses expériences sur des plants de pois, Gregor Mendel a déterminé
que, pour chaque caractère, il existe deux types d’individus : ceux de lignée
pure (homozygotes) dont les allèles sont identiques pour un gène donné, et
les hybrides (hétérozygotes) dont les allèles sont différents pour un même gène.
Un même phénotype peut parfois correspondre à deux génotypes diffé-
rents. Ainsi, comme le montre le tableau 1, une fleur violette (phénotype)
peut posséder un génotype VV (homozygote dominant) ou Vv (hétéro-
zygote). Par convention, on désigne un allèle dominant par une lettre majus-
cule et un allèle récessif par une lettre minuscule. Ici on a donc « V » pour
l’allèle fleur violette et « v » pour l’allèle fleur blanche.
TABLEAU 1 Les génotypes et les phénotypes possibles pour le gène
de la couleur des fleurs des plants de pois
Génotypes Phénotypes
VV (Homozygote dominant)
Fleur violette
Vv (Hétérozygote)
Fleur violette
vv (Homozygote récessif)
Fleur blanche
1 Pour chacune des définitions suivantes, indiquez le terme désigné. Certaines définitions désignent
le même terme.
a ) Portion d’un chromosome qui commande i ) Transmission des caractères d’une
l’expression d’un caractère précis : génération à la suivante :
b ) Variantes possibles d’un gène codant pour j ) Propriété héréditaire observable qui est
un caractère : transmise aux enfants par les parents :
c ) La combinaison de deux allèles d’un même k ) Individu qui possède deux allèles différents
gène : pour un caractère donné :
d ) Petit bâtonnet sur lequel sont localisés les l ) Allèle qui, dans l’expression du caractère,
gènes : peut être masqué par un autre allèle :
2 Une amie trouve difficiles certaines notions de génétique et vous demande de l’aider. Que lui direz-vous
pour lui faire comprendre :
a ) la différence entre un chromosome et un gène ?
b ) la différence entre un gène et un allèle ? Donnez un exemple pour chacun des deux termes.
4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Il y a plusieurs gènes sur un chromosome.
h ) La forme des ongles, des orteils et des cicatrices sont des caractères héréditaires.
5 Indiquez, à l’aide d’un crochet, si chacun des énoncés suivants correspond à un génotype, à un
phénotype ou aux deux.
6 Chez les mouches drosophiles, l’allèle « ailes miniatures » (m) est récessif par rapport à l’allèle « ailes
normales » (M). De plus, l’allèle « yeux rouges » (r) est récessif par rapport à l’allèle « yeux normaux » (R).
Quel est le phénotype d’une mouche drosophile hétérozygote pour ces deux caractères ?
a ) Ailes miniatures et yeux rouges c ) Ailes et yeux normaux
b ) Ailes normales et yeux rouges d ) Ailes miniatures et yeux normaux
7 La couleur brune ou bleue des yeux est déterminée par l’allèle B (brun) et par l’allèle b (bleu). Si
Mireille a les yeux bleus, quels sont les génotypes possibles de son père et de sa mère ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
a ) bb et bb c ) Bb et bb
b ) bb et BB d ) Bb et Bb
8 Voici quatre paires de chromosomes appartenant à deux enfants, Marie et Camille. Les chromo
somes A contiennent le gène de la couleur des yeux et les chromosomes B contiennent le gène de
la couleur des cheveux.
A B A B
Marie Camille
b ) Les allèles qui déterminent la couleur des cheveux de Marie sontils différents de ceux de
Camille ? Justifiez votre réponse.
h ) Si Marie a des enfants, ces derniers pourraientils être blonds aux yeux bleus ? Justifiez votre
réponse.
V gamète mâle et d’un gamète femelle. C’est ce que l’on appelle « la féconda-
VV Vv tion » ; elle produit un nouvel individu qui possède la moitié du bagage
génétique de chacun de ses parents.
Jl
JJLl JJll JjLl Jjll
jL
Résultats possibles
JjLL JjLl jjLL jjLl
jl
JjLl Jjll jjLl jjll
Figure 8 L’échiquier de Punnett d’un croisement entre deux pois hétérozygotes pour deux caractères : la couleur
(jaune [J] ou verte [j]) et la texture (lisse [L] ou ridée [l]).
1 Quelle est la différence entre un individu hétérozygote et un individu homozygote pour un caractère donné
du point de vue des allèles du gène ?
Dx sors, fmll blch mâl or, prods prmèr ro d r sors.
O s l’llèl rss l colr d pol blc s rcssf pr rppor à cl r l colr d
pol or l mâl s homozyo por c è.
Gamètes femelles
c ) Indiquez la fraction de souris noires et la fraction de souris blanches qui seront issues de ce
croisement. Expliquez votre réponse.
g ) Étant donné les phénotypes des souris de la première génération, le mâle de couleur noire
aurait-il pu être hétérozygote ? Justifiez votre réponse.
3 Parmi les trois enfants issus de mêmes parents biologiques, deux ont les yeux bruns et un a les yeux bleus.
a ) Tracez l’échiquier de Punnett pour illustrer les croisements de cette situation.
b ) Expliquez comment cette situation est possible.
Explications :
4 En croisant deux plants de pois lisses et jaunes (deux caractères dominants), environ 12,5 % des pois
obtenus ont le génotype jjLl. Quel est le génotype des deux plants parents ? Justifiez votre réponse à
l’aide de l’échiquier de Punnett.
5 On croise un rat noir et une rate albinos (dont les poils et les yeux sont dépourvus de pigmentation).
On obtient six rats noirs et quatre rats blancs. Quel est le génotype des parents ?
a ) Nn et nn b ) NN et nn c ) Nn et Nn d ) NN et Nn
6 Le troisième enfant d’une mère de groupe sanguin A et d’un père de groupe sanguin B est de groupe
sanguin O. Quels sont les phénotypes possibles des deux autres enfants du couple ?
a ) A, B ou O b ) A, B, O ou AB c ) B ou O d ) A ou O
7 Quelles sont les chances pour un homme de groupe sanguin A hétérozygote et une femme de
groupe sanguin AB d’avoir un enfant de groupe sanguin A ?
a) 0% b ) 25 % c ) 50 % d ) 100 %
8 Quelles sont les chances pour un homme aux yeux bleus et une femme hétérozygote aux yeux bruns
d'avoir deux enfants aux yeux bleus ?
a ) 25 % b ) 50 % c ) 75 % d ) 100 %
9 En croisant une fleur rouge et une fleur blanche, on obtient une fleur rose.
a ) Si on croise deux de ces fleurs roses, quelles sont les chances d’obtenir une fleur rose ?
1) 0 % 2) 25 % 3) 50 % 4) 75 %
b ) Peut-on dire que la couleur rose est un exemple de codominance ? Justifiez votre réponse.
c ) Si on obtient 25 % de fleurs blanches, quels étaient les génotypes des deux fleurs croisées ?
1) RR et Rr 2) RR et rr 3) Rr et Rr 4) rr et Rr
10 Pour ce qui est des tomates, l’allèle « fruit rouge » (R) domine l’allèle « fruit jaune » (r) et l’allèle « tige
pourpre » (P) domine l’allèle « tige verte » (p). Si on sème 64 graines et qu’on obtient 4 plants avec des
fruits jaunes et des tiges vertes, quels sont les génotypes des parents ?
a ) RRpp et RRpp c ) RRPP et rrpp
b ) RrPP et RRpp d ) RrPp et RrPp
11 En ce qui concerne la reproduction des drosophiles, les mouches mâles fécondent des mouches
femelles. Ces dernières pondent ensuite des œufs.
a ) Ces mouches se reproduisent-elles par croisement ? Justifiez votre réponse.
b ) Si on croise deux individus aux ailes normales de lignée pure pour ce caractère, quelle proportion
des drosophiles obtenues aura aussi des ailes normales ?
1) 25 % 2) 50 % 3) 75 % 4) 100 %
SCIENCE
FLASH
Les manipulations
Vache donneuse d’ovocyte
génétiques (ovule non fécondé) Vache à cloner
Depuis longtemps, l’humain sélec
tionne les plantes et les animaux
les plus productifs ou les mieux
adaptés à leur environnement en
vue de la culture et de l’élevage.
Prélèvement Prélèvement
Grâce aux manipulations géné d’un ovocyte d’une cellule
tiques, il est maintenant possible
d’introduire ou de changer des
gènes d’un organisme en labora
toire. Il n’est donc plus nécessaire Ovocyte
d’attendre que ces modifications Noyau (et son ADN) dépourvu
se produisent naturellement. retiré de l’ovocyte de noyau
Avantages Désavantages
• Un seul individu nécessaire lors de la reproduction • Perte de la diversité génétique (par exemple, si tous
asexuée (certains végétaux, par exemple, n’ont pas les individus d’une population sont identiques et qu’ils
besoin d’insectes polinisateurs pour assurer leur sont affectés par une maladie, la survie de leur espèce
reproduction). risque d’être menacée à long terme).
• Réparation des tissus et croissance de l’individu. • Absence de croisements génétiques qui permettent
• Conservation du même bagage génétique (par de faire apparaître ou disparaître certains caractères.
exemple, clonage d’une plante dont les fruits sont
plus sucrés).
1 Indiquez, à l’aide d’un crochet, si chacun des énoncés suivants correspond au clonage naturel ou au
clonage artificiel.
Clonage Clonage
Énoncé
naturel artificiel
f ) Clonage d’une vache qui produit une très grande quantité de lait.
2 Si le clonage naturel était le seul mode de reproduction d’une espèce, quelles conséquences cela
entraînerait-il ?
3 Le père de votre amie désire se lancer dans la production agricole. Il hésite entre récolter les graines
de ses plants puis les semer ou faire du bouturage, c’est-à-dire planter une partie d’une plante pour en
obtenir une nouvelle.
a ) Il veut savoir quelle est la principale différence entre les deux modes de reproduction de la plante.
Expliquez-le-lui.
b ) Pour l’aider, décrivez-lui les avantages et les désavantages des deux méthodes de reproduction en
remplissant le tableau suivant.
Méthode
Avantages Désavantages
de reproduction
4 Le clonage artificiel pourrait être utile en médecine. Donnez un exemple d’application qui concerne
les banques de sang.
Ls orgsms gm modfs (OGM) so ds orgsms do l mrl g mod-
f pr l’êr hm f d lr cofrr ls crcrss sohs. Prm ls crls gm
modfs clvs jord’h, o comp l mïs, l coo, l rz, l col l brv scrèr. Cr-
s so m rsss à ds scs o à ds vrs ls mç. D’rs so olrs
à hrbcd ss êr oxs por ls mx o ls hms.
À cor rm, l clr d cs OGM prm x grclrs d rdr lr lso d’sccds
d’hrbcds. Cpd, por crs d cs OGM, l xs rs lv d rsfr d gè modf
à d’rs pls. C’s l cs d col gm modf, olr à hrbcd. So poll p
fcodr ds pls d col o gm modfs voss o d’r pls pprs. O
s rrov doc prsc d pls rsss dsrbls.
Prdoxlm, lors cs cs d rssc pprss, ls grclrs dov lsr d’rs hrb-
cds por ls lmr.
Avantage Désavantage
1 Laquelle des bases azotées suivantes ne fait pas partie de la structure de la molécule d’ADN ?
a ) La thymine d ) La cytosine
b ) L’uracile e ) L’adénine
c ) La guanine
2 Lequel des phénomènes suivants n’a pas lieu à l’intérieur du noyau de la cellule ?
a ) La transcription c ) La production d'ARNm
b ) La traduction d ) La réplication des chromosomes
Liste de mots
• des chromosomes • la méiose • la traduction
• homozygote • la synthèse des protéines • dominants
• ADN • la transcription • le phénotype
• le génotype • mutations • croisements
• clonage naturel • les gènes • l’ARNm
• la mitose • récessifs • les allèles
• nouveaux individus • hétérozygote • des gamètes mâles
• l’ARNt ou femelles
Le noyau
cellulaire contient
qui permet la division
des cellules lors de
donnent lieu à de
qui est une forme de
pour former de
à l’aide de
La couleur brune (B) des cheveux domine la couleur blonde (b), et les cheveux frisés (F)
dominent les cheveux raides (f). Un couple, dont l’homme et la femme sont tous les deux
hétérozygotes pour ces deux caractères, attend son premier enfant.
e ) Peut-on dire que l’enfant à naître sera un clone de ses parents ? Justifiez votre réponse.
5 On croise deux souris noires issues de la première génération de parents homozygotes. Le mâle
est blanc (caractère récessif). Expliquez pourquoi des souris noires de lignée pure ainsi que des
souris blanches de lignée pure apparaissent dans la deuxième génération.
UNIVERS
CHAPITRE 12 L’ingénierie mécanique 442
CHAPITRE 13 L’ingénierie électrique 475
technologique
11
chapitre
Une pojcon oogonl à vus mulpls est un dessin sur lequel figurent plus d’une vue d’un objet.
A B
Vue de dessus
Les matériaux
Quelques types de matériaux et leurs propriétés
Les bois modifiés Les bois modifiés ont des propriétés plus uniformes et
Matériaux faits de bois (en morceaux, en moins variables que celles des bois massifs (contrairement
lamelles, en feuilles ou résidus de coupe) à ceux-ci, ils ont les mêmes propriétés mécaniques dans
mélangés à d’autres substances (colle, plas- toutes les directions).
tiques, agents de conservation, etc.). Exemples : contreplaqué, panneaux d’agglomérés.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 407
11.1 Le langage
Vue de
dessus
des lignes STE
3 Chape 6 Poignée
Fgue 3 Une vue éclatée d’un coue-zza. 2 Rivet 5 Virole
Ce dessin est réalisé à partir d’une projection 1 Molette 4 Garde
axonométrique. Repère Désignation Repère Désignation
TECHNO
FLASH
La conception assistée par ordinateur
De nos jours, au lieu de tracer des dessins techniques sur papier, on les réalise
avec des ordinateurs. Des dessins virtuels des objets à concevoir peuvent être
manipulés à volonté par les concepteurs. Par exemple, ils peuvent aisément
les faire pivoter ou en remplacer une partie sans avoir à recommencer au
complet.
Tout le processus de fabrication de l’objet peut être simulé par ordinateur.
On peut même simuler le comportement des objets dans leur contexte d’uti-
lisation et connaître les effets qu’auront sur eux les différentes contraintes
auxquelles ils seront soumis. C’est pourquoi on ne parle plus seulement de
dessin assisté par ordinateur (DAO) mais bien de conception assistée par ordi-
nateur (CAO). Toutefois, les personnes qui utilisent ces logiciels (CAO ou DAO)
doivent préalablement apprendre les bases du dessin technique à l’aide des Une automoble dessnée à l’ade
instruments classiques ! d’un odnateu.
1 Lequel des énoncés suivants propose une façon correcte d’assembler les pièces du coupe-pizza
illustré à la figure 3 ci-dessus ?
a ) 1, 2, 4, 3 b ) 1, 5, 6, 2 c ) 1, 2, 5, 4
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApiTrE 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 409
2 Dans chacun des cas ci-dessous, cochez le type de dessin le plus approprié : une vue éclatée (VÉ)
ou une projection orthogonale à vues multiples (POVM) ? Justifiez chacune de vos réponses.
VÉ POVM
b ) Une entreprise aimerait fournir aux acheteurs de ses scies mécaniques un dessin
qui leur permettrait d’identifier les pièces éventuellement défectueuses afin de
les commander.
c ) Un designer veut fournir à une machiniste les instructions pour la fabrication des
caissons des armoires d’une cuisine.
3 Les projections orthogonales à vues multiples sont entre autres utiles pour prévoir les problèmes qui
pourraient survenir pendant le montage ou l’installation d’un objet. Observez le dessin ci-dessous et
relevez le problème qui surviendrait si on tentait d’installer ce porte-serviette mural en le vissant au mur.
Vue de face
Vue de dessus
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 411
11.1.2 Les tolérances dimensionnelles
Les personnes qui fabriquent les pièces d’un objet technique doivent faire
en sorte que les dimensions réelles correspondent le mieux possible aux
cotes indiquées sur les dessins techniques. Cependant, il est difficile de
respecter rigoureusement toutes les cotes. C’est pour cela que l’on définit
parfois des « tolérances dimensionnelles ».
La tolérance dimensionnelle correspond aux limites entre lesquelles la
dimension d’une pièce peut varier sans compromettre le fonctionnement
de l’objet (voir la figure 4).
A B
mm
15 ± 2
A La tolérance est indiquée avec la cote sur le dessin B Le dessin technique A indique que le goujon doit mesurer
de la pièce. Les valeurs sont en millimètres. (15 ± 2) mm de longueur. Cela signifie que ce goujon doit mesurer
entre 13 mm et 17 mm. Ici, le goujon qui a été fabriqué mesure
16,5 mm. Il peut donc être utilisé.
TECHNO
FLASH
Des tolérances adaptées aux besoins
Dans certains cas, un léger écart par rapport aux cotes n’a pas d’effet
négatif sur l’objet. Il faut en tenir compte, car les coûts de fabrication
augmentent lorsque les tolérances diminuent. Il faut donc éviter de fixer
des tolérances trop basses.
Toutefois, dans d’autres cas, un écart du même ordre de grandeur nuira
au fonctionnement de l’objet. Pour la construction de la Station spatiale
internationale, par exemple, certaines tolérances dimensionnelles étaient
de l’ordre du centième de millimètre seulement ! En effet, dans un projet
de ce type, les dimensions des pièces doivent être extrêmement précises
pour que les critères de sécurité soient respectés.
b ) (11,3 ± 0,4) mm
c ) (10,5 ± 0,1) cm
2 Associez chacun des dessins techniques de la colonne de gauche avec le ou les cylindres de la colonne
de droite qui respectent la tolérance déterminée.
a) 1)
Ø 40 ± 2 Diamètre du cylindre : 41 mm
b) 2)
Ø 39 ± 1 Diamètre du cylindre : 42 mm
c) 3)
Ø 45 ± 3 Diamètre du cylindre : 38 mm
3 Dans une usine où l’on produit des charnières pour les portes, un designer conçoit un nouveau
modèle. Sur ses dessins, il indique que le diamètre de l’œil de la charnière sera de (9,0 ± 0,1) mm,
et que le diamètre du gond sera de (8,9 ± 0,1) mm. Si vous étiez responsable de ce designer, quel
commentaire lui feriez-vous ?
Gond
Œil
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11.2 Les matériaux
L’étude des matériaux débute par un survol des principaux types
de contrainte.
Activités 11.2.1
1 À l’aide des mots de la liste ci-dessous, indiquez la contrainte que subit chacun des objets en gras
dans le tableau.
Situation Contrainte
i ) La travée d’un pont est soutenue par des piliers à ses deux
extrémités.
2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à l’écraser, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de compression.
b ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le découper, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de traction.
c ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le courber, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de torsion.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 415
3 À quel type de contrainte les éléments suivants sont-ils soumis ?
a ) Ces étagères murales b ) Le moyeu du rotor d’un hélicoptère
Moyeu
Rotor
4 Le bois massif résiste mieux aux contraintes de compression lorsqu’elles s’exercent parallèlement
à son grain que lorsqu’elles s’exercent perpendiculairement à celui-ci. Sachant cela, parmi les deux
blocs illustrés ci-dessous, entourez celui qui sera le plus résistant à la compression.
a) b)
5 L’illustration ci-dessous montre un appareil de musculation utilisé par un homme pour faire des
exercices d’extension des genoux.
a ) Sur l’illustration, entourez en rouge l’une des
parties de l’appareil qui subit une contrainte
de traction et dessinez le symbole normalisé
approprié.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 417
Les matériaux ont aussi d’autres propriétés que leurs propriétés méca-
niques. On peut, par exemple, caractériser les matériaux en fonction de :
• leur conductibilité électrique (capacité à laisser passer le courant) ;
• leur conductibilité thermique (capacité à transmettre la chaleur) ;
• leur légèreté (faiblesse de leur masse volumique) ;
• leur neutralité chimique (résistance aux agents chimiques) ;
• leur résistance à la corrosion ;
• leur résistance à la chaleur.
TECHNO
FLASH
Le découpage au jet d’eau
Pour découper un matériau, on emploie habituellement un autre matériau plus dur.
Ainsi, on se sert souvent des pointes de diamant pour effectuer des coupes dans
des matériaux très durs. Cependant, on peut également découper des matériaux
d’une grande dureté en utilisant de l’eau ! Comment ? En projetant un jet d’eau à
haute pression et à haute vitesse sur le matériau. On arrive de cette façon à repro-
duire très rapidement le travail que fait lentement l’érosion dans la nature.
Le découpage au jet d’eau permet de façonner plusieurs matériaux,
comme les plastiques, l’aluminium, l’acier et les caoutchoucs.
Activités 11.2.2
1 À partir de la liste de propriétés mécaniques ci-dessous, complétez chacune des phrases suivantes.
(Chaque propriété n’apparaît qu’une fois.)
2 Pour connaître les propriétés d’un nouveau matériau, une ingénieure décide de conduire une série
de tests sur des pièces faites de ce matériau. Pour chacun des tests décrits ci-dessous, dites quelle
propriété est testée.
a) b) c)
Justification :
4 Quelles sont les propriétés mécaniques recherchées dans le matériau utilisé pour la mèche d’une
perceuse ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Ductilité d ) Fragilité g ) Légèreté
b ) Dureté e ) Rigidité h ) Résistance à la chaleur
c ) Élasticité f ) Conductibilité électrique
5 Parmi les deux matériaux suivants, lequel semble un meilleur choix pour la confection d’une pièce
de monnaie ?
a ) Un alliage ductile et élastique
b ) Un alliage dur et résistant à la corrosion
c ) Un métal malléable et léger
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 419
11.2.3 Les céramiques, les plastiques
et les matériaux composites
En 3e secondaire, vous avez étudié quelques matériaux : les métaux et les
alliages, les bois et les bois modifiés (voir le Rappel, p. 407). Le tableau 3
présente les propriétés de trois autres types de matériaux.
TABLEAU 3 Les propriétés des céramiques, des plastiques et des matériaux composites
COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Leo H. Baekeland (1863-1944)
Les premiers plastiques ont été fabriqués au 19e siècle grâce à la transformation
chimique de polymères naturels comme le caoutchouc et la cellulose. La première
matière plastique entièrement synthétique, la bakélite, a été élaborée en 1907
par le chimiste américain d’origine belge Leo Baekeland.
La bakélite est un plastique thermodurcissable : elle durcit de façon permanente
après chauffage et moulage. Comme elle est un bon isolant thermique et élec-
trique, on l’a rapidement et largement utilisée pour fabriquer des boîtiers de radio
et de téléphone ainsi que divers ustensiles de cuisine.
Activités 11.2.3
1 Quelles sont les propriétés de l’alumine ? Lisez le texte suivant, puis cochez toutes les cases appropriées.
L’alumine
L’alumine est un matériau de la famille des céramiques qui a de
nombreux usages. On l’utilise notamment pour fabriquer certaines
pièces de fours industriels, des instruments de laboratoire et des
implants dentaires.
Sa conductibilité thermique est plus élevée que celle de la plupart des céramiques, qui sont
généralement de mauvais conducteurs de chaleur. À part cette caractéristique particulière,
les autres propriétés de l’alumine sont assez typiques de la famille des céramiques.
2 Quelles sont les propriétés des polyimides thermodurcissables ? Lisez le texte suivant, puis cochez
toutes les cases appropriées.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 421
3 On souhaite fabriquer les deux éléments présentés ci-dessous, pour lesquels on cherche des matériaux
appropriés. Dans chaque cas, cochez, dans la colonne de gauche, les cases correspondant aux
propriétés que devra posséder le matériau choisi. Puis, dans la colonne de droite, cochez le type
de matériau qui conviendrait le mieux.
a ) Le revêtement intérieur d’un four industriel.
b ) Un dos d’âne amovible (structure que l’on fixe à la chaussée pour créer une bosse, dans le but
de forcer les véhicules à ralentir).
Le béton
Le béton est dur, mais relativement
fragile. Il résiste très bien aux contraintes
de compression, mais plutôt mal aux
contraintes de traction.
Le béton armé (voir la photo ci-contre),
quant à lui, est un matériau fait d’une
structure d’acier recouverte de béton.
Lequel de ces matériaux conviendrait le mieux pour chacun des clients ? (Un même matériau
peut être sélectionné plus d’une fois.)
a ) Le client A
b ) Le client B
c ) Le client C
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 423
11.2.4 La dégradation des matériaux
et les procédés de protection
La dégradation d’un matériau correspond à la modification de ses
propriétés par son environnement.
On peut retarder ou empêcher la dégradation des matériaux en utilisant
des procédés de protection (voir le tableau 4).
TABLEAU 4 La dégradation et la protection des matériaux
Causes de la dégradation
• Oxydation causant la corrosion (qu’on appelle « rouille » dans le cas Électrodes
des alliages ferreux). sacrificielles
Procédés de protection
• Les recouvrir d’un revêtement dit « passif » (peinture, vernis, graisse, émail, etc.) Des électrodes de zinc offrent
qui les isole de l’environnement. une protection électrochimique à
• Les recouvrir d’une couche d’un métal qui résiste mieux à la corrosion, la coque d’un navire.
comme le zinc. Un métal ou un alliage recouvert de zinc est dit « galvanisé » Les petites pièces de zinc fixées
• Les associer à un métal qui leur offre une protection électrochimique. sur l’acier « se sacrifient » en
Le zinc, le magnésium et l’aluminium peuvent protéger l’acier et le s’oxydant en premier, d’où leur
fer. Comme ces métaux s’oxydent plus facilement, l’oxygène réagit nom d’« électrodes sacrificielles ».
d’abord avec eux plutôt que de dégrader l’acier ou le fer.
Les bois
Causes de la dégradation
• Infestation par des insectes, des champignons ou des microorganismes.
• Taux d’humidité élevé qui fait gonfler le bois jusqu’à ce qu’il devienne poreux ou se fissure.
Procédés de protection
• Les peindre, les vernir ou les teindre (revêtement passif).
• Les traiter à l’aide d’un enduit protecteur (souvent une solution
basique contenant du cuivre). Le bois traité avec une solution de
• Les chauffer à haute température. cuivre a une teinte verdâtre.
Les céramiques
Causes de la dégradation
• Action de certains acides ou bases fortes ;
• Choc thermique (variation brusque de température). Les céramiques sont beaucoup
plus souvent cassées qu’elles ne
sont abîmées par l’usure.
Procédés de protection
• Les céramiques sont très durables, mais fragiles : il n’y a pas de procédé pour les protéger des chocs.
Causes de la dégradation
• Exposition à un rayonnement ultraviolet (UV), comme celui émis par le soleil ;
• Pénétration par des liquides ; • Oxydation.
Procédés de protection
• Leur ajouter, pendant la fabrication, des pigments qui absorbent les rayons UV
et des antioxydants.
• Les recouvrir d’un revêtement imperméable. Le plastique de ce bac s’est dégradé.
Causes de la dégradation
• Déformation de la matrice ou des fibres de renfort.
• Diminution de l’adhérence entre la matrice et les fibres de renfort.
Procédés de protection
• Utiliser des matériaux de qualité qui adhèrent fortement ensemble.
La qualité d’un matériau composite
a un effet sur sa durabilité.
Activités 11.2.4
1 Un mécanicien vaporise de l’huile sur une automobile. Lesquels des énoncés suivants sont vrais
concernant le rôle de l’huile ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) L’huile procure un revêtement passif à la carrosserie de l’automobile.
b ) L’huile procure une protection électrochimique aux alliages de la carrosserie.
c ) L’huile galvanise les alliages de la carrosserie.
d ) L’huile isole les alliages de la carrosserie de l’environnement.
e ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par les rayons UV.
f ) L’huile protège les alliages de la carrosserie de la corrosion.
g ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par des variations trop
brusques de température.
2 À la fin de l’été, un père demande à son fils de peindre la clôture qu’il vient d’installer. Le fils suggère
de remettre cette tâche au printemps. Cela mécontente le père.
a ) Le père a-t-il raison d’insister ?
1) Oui, plus tôt la clôture sera repeinte, moins elle se dégradera.
2) Non, le bois ne risque pas de se dégrader pendant l’automne et l’hiver, car il ne fait pas
suffisamment chaud.
3) Non, une clôture neuve ne risque pas de se dégrader durant sa première année.
b ) Pourquoi la peinture serait-elle un moyen de protection ? Entourez toutes les bonnes réponses.
1) La peinture protège le bois de la corrosion.
2) La peinture protège le bois de l’humidité.
3) La peinture protège le bois des insectes et des microorganismes.
c ) Le fils estime qu’une clôture en bois traité n’a pas besoin d’être peinte. A-t-il raison ? Expliquez
votre réponse.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 425
11.2.5 Les traitements thermiques STE
Les traitements thermiques sont des moyens utilisés pour modifier les
propriétés des matériaux en leur faisant subir un chauffage et un refroi-
dissement.
Certains traitements thermiques peuvent être effectués sur le bois, le verre
ou d’autres céramiques. Toutefois, c’est sur les alliages (comme l’acier) que
les traitements thermiques sont le plus fréquents.
Les principaux traitements thermiques appliqués aux alliages sont
présentés dans le tableau 5.
Refroidissement rapide d’un alliage Chauffage d’un alliage trempé à Chauffage d’un alliage, suivi
après l’avoir chauffé. une température précise (inférieure par son lent refroidissement.
• Durcit l’alliage, mais le rend aux températures utilisées pour la • Redonne ses propriétés méca-
plus fragile. trempe). niques originales à un alliage
• Rend l’alliage un peu plus ductile. qui a subi un autre traitement
thermique ou qui a été altéré
(par une soudure, par exemple).
La phase de conception d’un objet technique est suivie par celle du façon-
nage des différentes pièces qui constituent l’objet.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 427
Le traçage doit être ajusté en fonction des techniques de façonnage et
des outils utilisés. Par exemple, lorsque le matériau doit être scié :
• si on utilise une scie circulaire portative, un traçage doit être fait. Il faut
tenir compte de l’épaisseur de la lame utilisée : les pièces tracées ne
doivent donc pas se toucher, comme sur la figure 6A.
• si on utilise une scie circulaire sur banc munie d’un guide et d’une
règle, un traçage n’est pas nécessaire. Il faut cependant considérer
l’épaisseur de la lame de la scie en faisant les coupes.
Les techniques de façonnage par déformation de matériau ne nécessitent
habituellement pas de traçage.
Le traçage est une pratique artisanale. L’utilisation de machines à
commandes numériques permet de produire sans traçage des pièces de
qualité constante, à grande vitesse.
11.3.2 Le façonnage
Le tableau 6 présente quelques techniques de façonnage courantes.
Sciage (bois, métaux et alliages, plastiques, céramiques) Tournage (bois, métaux et alliages, plastiques)
Action qui consiste à couper un matériau à l’aide Action qui sert à façonner une pièce à l’aide d’un tour :
d’une scie (à ruban, à métaux, circulaire, etc.). on enlève de la matière avec un outil coupant, tandis
Les lames des scies à métaux sont faites de matériaux que le matériau tourne sur lui-même à grande vitesse.
plus durs et ont une denture plus fine que les scies à bois. La pièce obtenue présente une symétrie cylindrique.
Ciseau
Un tour à bois.
Opération utilisée pour créer des filets à l’intérieur Opération utilisée pour créer des filets autour
d’un trou, afin de pouvoir y insérer une tige présentant d’une tige.
des filets correspondants, obtenus à la suite d’une
opération de filetage.
Le taraudage doit être précédé d’une opération de
perçage.
Tourne-à-gauche Filière
Porte-filière
Filière
Taraud Taraud
Étau Étau
Opération qui consiste à aplatir un matériau en le faisant Action qui consiste à rabattre une partie d’une feuille
passer entre deux cylindres pour obtenir des feuilles. selon un angle déterminé.
Procédé qui consiste à pousser un matériau ductile Action qui consiste à donner une forme courbe à une
dans une filière pour lui donner une forme allongée (ex. : tige, un tube ou une barre.
fil) ou profilée (ex. : pièce ayant une section constante et
une forme déterminée, comme une poutre). Cintreuse
Pièce cintrée
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 429
TABLEAU 6 Quelques techniques de façonnage courantes (suite)
Technique qui consiste à ramollir une plaque de thermo- Action qui consiste à donner un relief tridimensionnel
plastique par chauffage, puis à la presser par succion à une plaque mince en la pressant sur une matrice.
sur un moule pour qu’elle en prenne la forme.
Matrice
Un moulage Presse
(structure grise) Poinçon
obtenu par L’embou-
thermofor- tissage de
mage. baignoires.
11.3.3 L’inspection
Après une ou plusieurs opérations de façonnage, il faut procéder à l’inspection
de la pièce. L’inspection peut se faire par mesure directe : on vérifie si les
dimensions de la pièce respectent les cotations, selon les tolérances indiquées.
L’outil à utiliser pour la mesure directe dépend de la tolérance (voir la figure 8
et l’outil 3 à la page suivante).
A B C
OUTIL 3
Quand il faut mesurer avec une grande précision une ou plusieurs des dimensions d’un objet, par exemple lorsque les
tolérances dimensionnelles sont faibles, on doit se servir d’un pied à coulisse (voir la figure 9).
Objet à mesurer
Becs intérieurs
B C
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapiTre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 431
Activités 11.3 STE
1 En équipe, vous devez façonner quatre pièces de bois rectangulaires aux dimensions suivantes :
Vous disposez des deux planches de bois illustrées ci-dessous. Elles sont bien équarries : les faces en
sont lisses, droites et perpendiculaires.
Votre coéquipier s’occupera des trois premières pièces et vous ferez la quatrième. Avant qu’il ne scie
ses pièces, vous vérifiez le traçage effectué (voir ci-dessous). Vous constatez qu’il est incorrect.
20 mm
2.
b ) Dans l’encadré ci-dessous, faites, à l’échelle, un traçage correct des quatre pièces.
20 mm
c ) Sur du bois réel, quels outils utiliseriez-vous pour faire le traçage réalisé en b ?
1) Une règle 4) Un crayon à mine 7) Du bleu à marquer
(teinture bleue)
2) Un pied à coulisse 5) Un feutre
3) Un pointeau 6) Un compas porte-mine
2 Pour chacun des forets d’acier illustrés, dites si vous l’utiliseriez plutôt pour percer du béton ou du bois.
a) b)
3 Sur quels types de matériaux les techniques de façonnage suivantes peuvent-elle être employées ?
Cochez toutes les cases appropriées pour chacune de ces techniques.
Métaux
Bois Plastiques Céramiques
et alliages
a ) Cintrage
b ) Emboutissage
c ) Moulage
d ) Perçage
e ) Sciage
f ) Thermoformage
4 Quelle technique de façonnage a été utilisée dans chacun des cas suivants ?
a ) Un emballage de yogourt en b ) Des filaments d’ABS (utilisés dans une
thermoplastique imprimante 3D)
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 433
5 Complétez les encadrés de la figure ci-dessous en inscrivant les procédés énumérés dans la liste
suivante. (Vous devez inscrire certains procédés plus d’une fois.)
Fabriquer des boulons à partir de tiges métalliques et des écrous Fabriquer la planche à partir
à partir de tôles épaisses : de placages de bois et la mettre
en forme :
Boulons Écrous
• Pressage
• Coupage • Poinçonnage et emboutissage
• Perçage
• •
• Sciage
Créer des trous dans le
rehausseur :
•
Créer des filets sur la tige de façon à pouvoir y visser Fabriquer le bloc-essieu en
des écrous pour retenir les roues : aluminium :
• •
6 Associez chacune des situations décrites dans la colonne de gauche à l’instrument approprié, dans la
colonne de droite.
7 Dans chacun des cas suivants, inscrivez la mesure prise par le pied à coulisse.
a) c)
Mesure : Mesure :
b) d)
Mesure : Mesure :
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 435
CONSOLIDATION DU ChApITre 11
1 STE Entourez la ou les lettres correspondant aux énoncés qui complètent correctement
la phrase suivante.
2 STE L’illustration de gauche montre une vue isométrique d’une encoignure (étagère de coin).
a ) Sur le quadrillé ci-dessous, complétez le dessin en traçant la vue de droite, à l’échelle.
ENCOIGNURE
(étagère de coin)
Vue de dessus
Note : La tablette centrale et celle du bas sont fixées aux pattes par 6 vis.
La tablette du dessus est collée aux pattes.
4 ) Un cube de projection
3 STE Quelles sont les limites acceptables pour la dimension de chacune des pièces suivantes ?
a ) La longueur de l’axe du rotor d’un petit moteur électrique doit mesurer, d’après les
spécifications données, (34,1 ± 0,3) mm.
L a longueur de l’axe doit se situer entre mm et mm.
b ) Le diamètre du piston d’un moteur doit mesurer, d’après les spécifications données,
(52,4 ± 0,2) mm.
Le diamètre du piston doit se situer entre mm et mm.
4 STE Une tige d’acier creuse doit avoir une longueur de (328 ± 2) mm. À l’occasion d’un contrôle
de qualité, une technicienne mesure une tige choisie au hasard et obtient 323 mm. La dimension
de cette tige est-elle acceptable ? Expliquez votre réponse.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 437
5 Quel type de contrainte s’exerce principalement sur les objets suivants ?
a ) La semelle de béton des fondations c ) La tige de métal verticale qui soutient
d’un bâtiment une enseigne suspendue
Mur
Semelle
b ) L’arbre qui soutient les pales d ) Les dents des roues dentées
d’un ventilateur d’un engrenage
Propriétés recherchées
Pièce à fabriquer Matériau choisi
pour le matériau
Lames de ciseaux
de couture
b) STE Quelles propriétés de l’acier inoxydable trempé sont augmentées par le fait qu’il a été
trempé ? Entourez toutes les bonnes réponses.
b ) La personne constate que le bois de la terrasse de la piscine, dont la peinture est défraîchie,
commence à se fendre. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette dégradation ?
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 439
8 STE Quelle technique de façonnage a été utilisée dans chacun des cas suivants ?
a ) Donner une forme courbe e ) Fabriquer une cornière d’angle à
à ce tuyau de métal. partir d’un morceau de tôle trouée.
10 STE Vous êtes technicienne ou technicien en génie industriel et vous devez vérifier si la taille
d’une tige métallique est conforme aux tolérances dimensionnelles précisées par l’ingénieur
responsable du projet. La cotation est de (30,0 ± 0,2) mm. Pour mesurer la tige, quel instrument
de mesure utiliserez-vous ?
a ) Une règle b ) Un pied à coulisse
11 STE Associez chacune des actions de la colonne de gauche à l’outil ou aux outils appropriés,
dans la colonne de droite.
Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 441
12
chapitre
L’INGÉNIERIE MÉCANIQUE
Pour vous initier au génie mécanique, vous 12.5 Les systèmes de transmission du mouvement 454
étudierez dans ce chapitre les liaisons et les 12.6 Les systèmes de transformation
guidages, ainsi que les systèmes de transfor- du mouvement 461
mation et de transmission du mouvement.
RAPPEL
Une pièce d’un objet peut être à Deux pièces peuvent être main- La liaison et le guidage sont
la fois un organe de liaison et un tenues ensemble et guidées sans intimement liés, mais la liaison
organe de guidage. organe de liaison ni de guidage, n’implique pas forcément le
au moyen de leur forme complé- guidage.
mentaire.
Vis
Rivet
Rainures sur le
chambranle de
la porte
L v d’un css-nos. L nnu coulssn d’un Un vs ln l d d’un
o-fnê ls nus scbu (ou d’un cs) à s
du cmbnl. cnu.
Organe mené
Organe menant (crémaillère)
ou
Indémontable La liaison entre une
chaussure et sa
Une liaison est indémontable lorsqu’on ne peut semelle est indémon-
pas séparer les pièces sans endommager leur table.
surface ou l’organe de liaison.
ou
Élastique La liaison entre les
deux branches d’une
Une liaison est élastique lorsque la surface des pince à linge est
pièces liées est déformable ou lorsque l’organe élastique.
de liaison est déformable. Lors du fonctionnement
de l’objet, cela assure un mouvement de rappel
(retour à la position initiale) des pièces liées.
ou
Partielle La liaison entre les
deux branches d’un
Une liaison est partielle lorsque l’une des pièces fer à défriser est
liées peut bouger indépendamment de l’autre. partielle.
RY
de liberté STE
TZ
TY
TX
X
Une pièce qui n’est liée à aucune autre pièce peut être déplacée dans tous RX
les sens et de tous les côtés. Toutefois, les liaisons réduisent les possibilités Z RZ
de mouvements indépendants des pièces liées. Néanmoins, lorsque la
liaison est partielle, les pièces conservent certaines possibilités de mouve- Fgue 1 Les sx degés de lbeté.
TECHNO
FLASH
Ds ps sphs
Tds l’dst toobl tvll d pls pls dv-
loppt d vots toos, cll d p s’ff à tt
pot ds ps… sphs ! Cs ps t l’vt d pvo-
t ds tots ls dctos. L vot pot doc lss ltl-
t. Cl fcltt l sttot t pttt d coto
ds obstcls ss ch bst d dcto.
Cpdt, ls ps sphs pot ps êt ls à l vot
p ds ssx. O td l possblt d’ lvtto t pttt lso otl vc l vot.
C typ d lso, djà tls po cts ts, st co à l’tt d cocpt c tt x os d vots.
Tête Corps
b) STE Combien de degrés de liberté les branches possèdent-elles l’une par rapport à l’autre ?
Justifiez votre réponse.
3 La figure ci-dessous illustre une vue d’ensemble d’une perceuse sensitive, ainsi qu’une vue éclatée
d’une partie de sa base.
Support de table
Anneau en C
Pignon
Bague
Vis d’assemblage
Table
Couvercle
Vis de blocage
Manivelle Colonne
Poignée
de manivelle
Vis à épaulement
Crémaillère
d) STE Combien de degrés de liberté le couvercle possède-t-il par rapport au support de la table :
1) en translation ? 2) en rotation ?
e ) Parmi les pièces suivantes, laquelle ou lesquelles ont une fonction de liaison ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) La vis sans fin 2) Les vis 3) La vis de 4) La vis à
d’assemblage blocage épaulement
1) Complète
a ) Des clous
2) Partielle
b ) Des vis
3) Démontable
c ) De la colle 4) Indémontable
6 STE Dans chacun des cas suivants, quels sont les degrés de liberté de l’écran de l’ordinateur ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un écran d’ordinateur portable conventionnel. b ) Un écran d’ordinateur portable tactile rotatif.
y y
x
z x z
1) T X 3) T Y 5) TZ 1) T X 3) T Y 5) TZ
2) RX 4) RY 6) RZ 2) RX 4) RY 6) RZ
12.3 La fonction
de guidage
À l’intérieur d’un objet technique, les pièces ne se déplacent pas de n’im-
porte quelle façon.
Quand deux pièces sont mises en contact, et que l’on exerce sur l’une
d’elles une force qui tend à la faire glisser sur l’autre, une force de frotte-
ment se met en action.
Le frottement est une force qui s’oppose au glissement d’une surface sur
une autre.
L’adhérence est un frottement suffisamment important pour empêcher
le glissement d’une surface sur une autre.
Même lorsque le frottement ne crée pas d’adhérence, il entraîne des pertes
d’énergie. Pour cette raison, le frottement peut ralentir ou finir par arrêter
le mouvement, si ce mouvement n’est pas entretenu. Le frottement
entraîne également l’usure des pièces en contact.
Le frottement et l’adhérence sont parfois nuisibles, mais, dans certaines
circonstances, ils sont souhaitables (voir les figures 3 et 4).
Disque
Plaquette de frein
Figure 3 Le frottement entre les plaquettes de frein Figure 4 L’adhérence entre les pneus et la chaussée
d’une voiture et les disques attachés aux roues doit doit être la plus grande possible, à la fois pour
être le plus grand possible. permettre la propulsion et pour empêcher le dérapage.
TECHNO
FLASH
Le roulement à billes
Le frottement associé à une rotation est moins grand que celui associé
à un glissement. Ainsi, pour limiter un frottement indésirable, on peut,
par exemple, intégrer un roulement à billes à un mécanisme. Un tel
roulement transforme le glissement en une rotation. Sur les planches
à roulettes, le roulement à billes est utilisé pour réduire le frottement
entre les essieux et les roulettes.
TABLEAU 3 Les facteurs qui influent sur le frottement et l’adhérence entre deux surfaces
Facteur Exemple pour l’adhérence entre un pneu et la chaussée
Nature des matériaux L’adhérence entre un pneu de caoutchouc et la glace ou la neige est plus faible
mis en contact que celle entre le même pneu et une chaussée asphaltée sèche.
Température Les écuries chauffent les pneus des voitures et des motos de course avant le
départ parce que cela augmente l’adhérence entre les pneus et la chaussée.
État des surfaces Un pneu usé adhère moins bien à la chaussée qu’un pneu neuf.
mises en contact
Force perpendiculaire Les pneus d’un camion chargé ont une meilleure adhérence à la chaussée
(force normale) exercée que ceux d’une moto : le camion est plus lourd, il exerce donc une force plus
par une surface sur l’autre grande sur le sol.
1 2 3
a ) Lequel ou lesquels de ces trois objets possèdent au moins un organe de guidage ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
1) La bouteille de liquide 2) Les ciseaux 3) Le portemine
correcteur
b ) Pour le ou les objets que vous avez nommés dans la réponse à la question a, identifiez l’organe ou
un des organes de guidage.
c ) Pour le ou les organes de guidage que vous avez identifiés dans la réponse à la question b, dites
quel est le type de guidage (guidage en translation, guidage en rotation ou guidage hélicoïdal).
Simple et efficace
3 Lorsqu’on veut abaisser le siège d’un vélo sta-
tionnaire comme celui de la figure ci-contre,
on tourne d’abord la molette (1) qui se trouve
dans le cylindre fileté (2) du support de la selle
(3). Le tube de la selle (4) devient alors mobile,
et on peut abaisser la selle à notre guise.
1 2 4 En fait, lorsqu’on déplace la molette, on retire
une tige qui tenait le tube de la selle en place.
Ce tube est percé de différents trous. Lorsque
la tige de la molette est insérée dans l’un d’eux, le tube ne peut plus bouger, mais, lorsqu’on retire la tige, cela
permet au tube d’effectuer un mouvement de translation à la verticale.
Lorsque la hauteur du siège convient, on ajuste la tige de la molette pour qu’elle coïncide avec le trou le plus
proche, parmi ceux dont est percé le tube. On resserre ensuite la molette, pour enfoncer la tige dans le trou
choisi et fixer la position verticale du siège.
a ) Quels sont les deux organes qui ont une fonction de guidage lorsqu’on abaisse la selle ?
1) La tige filetée de la molette 3) Le cylindre vertical du support de la selle
2) Le cylindre fileté du support de la selle 4) Le tube de la selle
b ) Quelle est la forme de guidage assurée par chacun des organes que vous avez identifiés en a ?
• •
c ) Pourquoi les concepteurs du vélo ont-ils fait en sorte que le mouvement de la molette soit
hélicoïdal, plutôt que de simplement laisser aux utilisateurs la possibilité de tirer (en translation)
sur la tige qui tient le support de la selle en place ?
d ) Le support de la selle et le tube de la selle ont une forme cylindrique, sur ce vélo. Pourraient-ils
avoir une forme rectangulaire ?
1) Oui. Cela aurait l’avantage d’empêcher le mouvement de rotation du tube de la selle, quand on
le glisse dans le support. Les trous percés dans le tube seraient toujours vis-à-vis de ceux
percés dans le support. Il serait donc plus facile d’ajuster la hauteur de la selle.
2) Non, le mouvement de translation deviendrait impossible.
3 La photo ci-dessous montre un patin à roues alignées. Pour répondre aux questions a à d , entourez
la bonne réponse.
a ) Parmi les pièces indiquées sur
l’illustration, laquelle joue le rôle
d’organe de guidage ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue
b ) Quelle pièce est guidée par
l’organe de guidage que vous
avez identifié à la question a ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue Frein de talon Bloc-essieu Essieu Roue
c ) Quel type de guidage est effectué par l’organe que vous avez identifié à la question a ?
1) En translation 2) En rotation 3) Hélicoïdal
d ) Quelle particularité de l’organe de guidage lui permet d’offrir ce type de guidage ?
1) Il a une forme cylindrique. 3) Il est fait en métal.
2) Il est muni de filets. 4) Il est fait en plastique.
e) STE Associez chacun des énoncés de la colonne de gauche à son explication, dans la colonne
de droite.
f) STE Quelles actions peuvent améliorer le fonctionnement du patin ? Cochez toutes les bonnes
réponses.
1) Lubrifier les bandes de roulement des roues.
Roues de friction
• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• En l’absence de glissement, vitesse de rotation (V) d’une roue
inversement proportionnelle à son diamètre (D) :
Avantages Désavantage
• Pièces simples • Glissement quasi inévitable : à utiliser seulement si
• Mouvement sans à-coup (en l’absence de glissement) les forces appliquées et les accélérations sont faibles.
Engrenages
• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
au nombre (N) de ses dents :
Avantage Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des • Lubrification souvent nécessaire
accélérations importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues de friction
• Fonctionnement bruyant (surtout en manque de lubrifiant)
Courroie et poulies
• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la courroie
Courroie crantée – en sens inverse si elles sont de part et d'autre de la courroie
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
à son diamètre (D) (comme dans un système à roues de friction) :
Avantages Désavantage
• Union de deux composantes pouvant être éloignées • Risque de glissement : à utiliser seulement si les
(Elles peuvent ne pas avoir des axes de rotation paral- forces appliquées et les accélérations sont faibles.
lèles, si la courroie est utilisée en torsion.) Munir les poulies de gorges ou utiliser une courroie
• Mouvement sans à-coup (quand il n’y a pas de glissement) crantée (voir l'image de droite) limite le glissement.
• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la chaîne
– en sens inverse si elles sont de côtés opposés de la chaîne
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle au nombre (N)
de ses dents (comme dans un engrenage) :
Avantages Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- • Lubrification souvent nécessaire
tions importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses qu’un système
• Union de deux composantes pouvant être éloignées à courroie et poulies
• Fonctionnement bruyant
Avantages Désavantages
• Production d’une grande force avec un effort moindre • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- de friction
tions importantes • Usure assez rapide
• Ajustement précis (Un tour de vis entraîne une rotation
de la roue de l’angle correspondant à une seule dent.)
* Dans ce tableau, « vitesse de rotation » renvoie à la vitesse en unité d’angle par unité de temps (ex. : tours/min).
EXEMPLE
Une roue dentée qui compte 24 dents entraîne une deuxième roue,
qui en compte 16, au moyen d’une chaîne mesurant 0,90 m. À quelle
vitesse la roue menante doit-elle tourner pour que la roue menée
effectue 18 tours par minute ?
Données : Calcul :
Vroue menée 5 18 tours/min Vroue menée N roue menante
À partir de l’équation 5 ,
N roue menante 5 24 Vroue menante N roue menée
N roue menée 5 16 isoler la valeur de Vroue menante :
Vroue menante 5 ? Vroue menante N roue menée
5
La longueur de la chaîne Vroue menée Vroue menante
est sans importance. N roue menée
Vroue menante 5 Vroue menée
N roue menante
16
5 18 tours/min
24
5 12 tours/min
Activités 12.5
1 Sur chacune des illustrations ci-dessous :
a ) identifiez le sens de la rotation des roues ou des poulies partout où leur sens n’est pas indiqué ;
b ) tracez un X sur la roue qui tourne le plus lentement.
1) 2)
Moteur Fouet
a ) Quel type de système de transmission du mouvement transmet la rotation du moteur aux fouets ?
b ) Dans l’encadré vide qui se trouve à droite de l’illustration, faites un schéma technique du système
que vous avez identifié dans votre réponse à la question a. Faites votre schéma à l’aide des
symboles normalisés.
c ) Identifiez l’organe menant dans ce système.
g ) Les fouets tournent-ils dans le même sens ou en sens inverse lorsque le batteur est en marche ?
1) Dans le même sens 2) En sens inverse
h ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.
Les fouets tournent beaucoup moins – plus vite que le moteur. En effet, ceux-ci tournent
à la même vitesse que la vis sans fin – les roues dentées , alors que le moteur actionne
la vis sans fin – les roues dentées .
Parmi les énoncés suivants, entourez tous ceux qui sont vrais.
a ) La roue B tourne trois fois plus lentement que la roue A.
b ) La roue C tourne trois fois plus lentement que la roue A.
c ) La roue D tourne deux fois plus lentement que la roue C.
d ) La roue D tourne six fois plus lentement que la roue A.
6 Une roue d’engrenage qui compte 10 dents fait tourner deux autres
roues ; l’une de 20 dents et l’autre de 40 dents. Si la roue menante
tourne à une vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue
qui compte 40 dents tourne-t-elle ?
7 À quelle vitesse une vis sans fin doit-elle tourner pour que la roue dentée de 24 dents à laquelle elle
est liée fasse 2 tours chaque seconde ?
8 Sur un vélo, le mouvement des pédales est transmis aux roues par un système à chaîne et roues
dentées. La roue menante est le plateau, alors que la roue menée est le pignon. Un vélo peut être
doté de plus d’un plateau et de plus d’un pignon. Le cycliste peut alors choisir les roues dentées qu’il
souhaite utiliser selon les circonstances, en faisant passer la chaîne d’une roue dentée à une autre.
Chaîne
Pignon
(organe intermédiaire)
(organe
mené)
Plateau
(organe menant)
a ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que les roues du vélo ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
b ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que le pédalier ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
c ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si ce cycliste fait passer la chaîne d’un
plateau à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
d ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si le cycliste fait passer la chaîne d’un
pignon à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
e ) Dans les vélos, pourquoi utilise-t-on un système à chaîne et roues dentées plutôt qu’un système
à courroie et poulies ?
c) 3)
10 Un treuil est un appareil de levage qui enroule un câble, de façon à soulever une charge.
Certains treuils ont un mécanisme à engrenage. D’autres ont un mécanisme à vis sans fin et roue dentée.
1) 2)
b ) Pourquoi ne pourrait-on pas fabriquer un treuil calqué sur un modèle de treuil à engrenage, mais
en utilisant des roues de friction plutôt que des roues dentées ?
Pignon et crémaillère
Pignon • Transformations
– Rotation vers translation (Le pignon mène la crémail-
lère.)
– Translation vers rotation (La crémaillère mène le
pignon.)
• Système réversible
• Un pignon est une roue dentée.
Crémaillère
• Une crémaillère est une tige dentée.
Avantages Désavantages
• Pas de glissement • Amplitude du mouvement limitée par la dimension de
• Production d’une grande force avec un effort moindre la crémaillère
• Lubrification souvent nécessaire pour limiter l’usure
des dents
Vis et écrou
• Transformation
– Rotation vers translation
• Système non réversible
Certains systèmes à vis et à écrou ne servent qu’à établir un guidage hélicoïdal. Cependant, on peut utiliser un
système à vis et à écrou pour transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation. Pour
cela, l’organe mené doit être guidé en translation (par des glissières dans le bâti), afin d’en empêcher la rotation.
Vis Écrou
Avantages Désavantages
• Ajustement précis : un tour de l’organe menant • Frottement important
entraîne une translation de l’organe mené sur la • Mouvement lent
distance correspondant à un seul filet. (Cette distance
est appelée « pas ».)
• Production d’une grande force avec un effort moindre
Bielle et manivelle
• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la bielle.)
– Translation vers rotation (La bielle mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation.
• La bielle est une tige rigide dont une des extrémités est liée à la manivelle et l’autre est liée à une pièce qui effec-
tue une translation alternative (va-et-vient). Cette pièce peut être un piston ou un coulisseau, par exemple.
Piston
Bielle
Manivelle
Avantages Désavantage
• Mouvement pouvant être très rapide • Si le système comporte un piston ou un coulisseau,
• Mouvement fluide la lubrification est nécessaire.
Manivelle et coulisse
• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la coulisse.)
– Translation vers rotation (La coulisse mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation (continue ou alternative).
• La coulisse est une pièce rainurée.
Coulisseau
Coulisse
Manivelle
Manivelle
Coulisse
Avantage Désavantage
• Mouvement fluide • Lubrification souvent nécessaire.
• Transformation
– Rotation vers translation (La came est l’organe menant.)
• Système non réversible
• La came est une pièce rotative (ronde, ovale, ovoïde ou autre) qui a pour fonction de pousser une autre pièce.
• La tige guidée effectue un mouvement de translation alternatif (va-et-vient) qui dépend de la forme de la came et
de la position de son axe de rotation.
Tige
Came
STE • Une excentrique est une came ronde dont l’axe de rotation est décentré par rapport à sa circonférence.
Tige
Excentrique
Avantage Désavantage
• Possibilité de produire des séquences de translation • Nécessité d’un mécanisme de rappel (ressort)
variées en utilisant des cames de formes complexes.
Activités 12.6
1 Dans un mécanisme à came et à levier, l’organe menant est une came en rotation continue. L’organe
mené est un levier qui est guidé en rotation par un axe. Au fil du mouvement de la came, le levier
pivote dans un sens, puis dans l’autre.
Un mécanisme à came et à levier est-il un
système de transformation du mouvement ?
Justifiez votre réponse.
Oui Non
Justification :
Molette
3 Vous concevez un objet dans lequel vous devez inclure un mécanisme qui transformera un
mouvement de translation alternative en un mouvement de rotation continue. Lequel ou lesquels des
systèmes suivants pourriez-vous employer ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un système à pignon et crémaillère
b ) Un système à vis et écrou
c ) Un système à bielle et manivelle
d ) Un système à manivelle et coulisse
e ) Un système à came et tige guidée
3) Selon la situation décrite à la question c, quel est l’organe menant et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?
d ) Les leviers d’un tire-bouchon sont initialement en position relevée, c’est-à-dire qu’ils pointent vers
le haut. Une personne appuie sur les leviers de façon à les faire pivoter autour des rivets qui les
fixent au corps du tire-bouchon.
1) Expliquez ce qui se produit ensuite. Entourez la proposition appropriée dans chacune des
boîtes ci-dessous.
Admission Compression
Ressorts
Soupape d'admission
Combustion Échappement
B
Soupape d'échappement
Cylindre
a ) Sur la figure ci-dessus, identifiez les pièces qui ne sont pas nommées.
2
2) Inscrivez le numéro correspondant à la pièce dont il est question
dans chacun des énoncés suivants.
i) Organe menant
3
ii) Organe mené
B
iii) Pièce en rotation continue
e) STE Quel graphique illustre correctement le mouvement des soupapes en fonction du temps ?
1) 3)
Position de la tige
Position de la tige
Position de la tige
Position de la tige
f) STE Associez chacune des cames illustrées ci-dessous au graphique de la question e qui lui
correspond. Sous chaque came, inscrivez le chiffre correspondant au bon graphique.
1) 2) 3)
g) STE Parmi les cames 1, 2 et 3 illustrées à la question f ci-dessus, laquelle est une excentrique ?
La came
Manivelle
Écrou
Vis
a ) Quel est le principal avantage d'utiliser un cric pour soulever une voiture ?
b ) Nommez un avantage que le système à vis et à écrou présente par rapport à un système à pignon
et à crémaillère dans la conception d’un cric de voiture.
c ) Associez chacun des éléments du système à vis et à écrou du cric de la colonne de gauche, à son
rôle dans la colonne de droite.
d ) Lorsqu’on actionne le cric, la vitesse de soulèvement de la voiture est-elle plus grande ou plus
petite que la vitesse linéaire à laquelle la manivelle est tournée ?
1) Plus grande
2) Plus petite
e ) Comment pourrait-on augmenter la vitesse
de soulèvement de la voiture, sans changer
le rythme auquel la manivelle est tournée ? .
1) En lubrifiant l’écrou.
2) En utilisant une manivelle plus longue.
3) En diminuant le pas de la vis et de l’écrou.
4) En augmentant le pas de la vis et
de l’écrou.
Note : Augmenter la vitesse de soulèvement
de la voiture impliquera de devoir appliquer
une plus grande force sur la manivelle.
1 L’illustration suivante est une représentation simplifiée d’une portion du mécanisme d’une
machine à coudre.
Roue D
Tige de l’aiguille
Moteur
Roue C
Roue A Roue B
Sur cette illustration, seuls les mouvements de deux pièces ont été indiqués, mais plusieurs
autres pièces sont en mouvement. Par exemple, le moteur produit un mouvement de rotation.
L’aiguille, elle, est en mouvement de translation alternatif vertical (va-et-vient vertical) qui
l’enfonce dans le tissu et l’en retire.
a ) À partir de la liste de groupes de mots suivante, complétez les énoncés ci-dessous.
plus lentement à la même vitesse plus vite
d ) Pourquoi les concepteurs de la machine à coudre ont-ils choisi d’utiliser des systèmes à
courroie et poulies plutôt que des systèmes à chaîne et roues dentées ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) Parce que c’est moins bruyant.
2) Parce que l’organe de transmission est moins sujet à la rupture.
3) Parce qu’il y a moins de risques de glissement.
4) Parce que la lubrification n’est pas nécessaire.
5) Parce que c’est moins coûteux.
6) Parce que c’est plus léger (le moteur requiert moins de puissance pour tourner).
e ) La portion du mécanisme de la machine à coudre illustrée à la page précédente inclut un
système de transformation du mouvement.
1) De quel type de système s’agit-il ?
2) Sur le schéma de la page précédente, pointez les composantes de ce système et
indiquez leur nom.
f) STE Combien la roue A possède-t-elle de degrés de liberté :
1) en rotation ? 2) en translation ?
g) STE Combien l’aiguille possède-t-elle de degrés de liberté :
1) en rotation ? 2) en translation ?
Crémaillère
Manivelle
à croisillons
Axe
Goupille
de blocage
Pignon
a ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.
Manivelle à croisillons
Axe de la manivelle
à croisillons et du pignon
Goupille de blocage
e ) Complétez le tableau suivant en indiquant dans chaque colonne les quatre caractéristiques
des liaisons présentées.
Liaison entre les blocs formant Liaison entre la manivelle Liaison entre la porte
la crémaillère et la porte et le pignon et les glissières
• • •
• • •
• • •
• • •
Manivelle
dentée
Moteur
Coulisseau
Pignon moteur
Bride
Lame
Pignon
moteur
Moteur
Manivelle
dentée
Galet
Coulisseau
g ) En vous basant sur les données de la question f et sur votre réponse à cette même question,
dites combien d’allers-retours complets en translation sont effectués par la scie en une minute.
1) 1 500 2) 3 000 3) 6 000 4) 18 750
h ) En vous basant sur les informations données
dans l’illustration ci-contre, dites quelle est Manivelle
dentée
l’amplitude du mouvement vertical de la lame
(distance entre le point le plus haut et le point Maneton
le plus bas atteints par l’extrémité de la lame). Galet
Axe de
1) 7 mm 4) 18 mm rotation
de la roue
2) 9 mm 5) 32 mm
3) 16 mm 6) 64 mm
i) STE Quelle est l’utilité du galet ? (Pourquoi ne place-t-on pas la manivelle dentée en contact
direct avec le coulisseau ?)
L’INGÉNIERIE ÉLECTRIQUE
13.1 La fonction
d’alimentation
Pour que les charges électriques circulent dans un circuit et créent ainsi
un courant électrique, il faut leur fournir de l’énergie.
La fonction d’alimentation est assurée par toute composante d’un circuit
dont le rôle est de fournir l’énergie nécessaire au passage du courant élec-
trique dans ce circuit (voir le tableau 1).
Il y a deux types de sources d’alimentation :
Fgu 1 Dns ls cs d cs cdqu, ls mbulncs ulsn un Fgu 2 L symbol nomlsé
défbllu of lmné un b ou f ss un coun ou ésn un
nns à vs l cg ocqu d l vcm. Comm l ym uqul condnsu.
ls cgs dovn ê débés s bucou lus gnd qu clu qu
l b u foun, l défbllu s mun d condnsus.
Activités 13.1
1 Associez chacune des descriptions de la colonne de gauche au type de courant auquel elle
correspond dans la colonne de droite.
3 Lisez les trois textes suivants. Répondez ensuite à la question qui accompagne chacun d’eux.
a)
Les thermo-électrogénérateurs
Pour réduire la consommation d’essence
des automobiles, on se servira peut-être
un jour des thermo-électrogénérateurs.
En effet, comme une grande partie de
l’énergie consommée par un moteur à
explosion est perdue sous forme de cha-
leur, il serait intéressant qu’un appareil
puisse récupérer cette chaleur pour pro-
duire de l’électricité. C’est ce que fait un
thermo-électrogénérateur. Ce dispositif
convertit directement l’énergie thermique
en énergie électrique. Son fonctionnement
est basé sur l’effet thermoélectrique, grâce
auquel un courant électrique apparaît à la
La sonde spatiale New Horizon a pour mission
d’étudier le système plutonien et la ceinture de Kuiper. jonction de deux semi-conducteurs qui
Elle est alimentée par un thermo-électrogénérateur. sont à des températures différentes.
À l’heure actuelle, les générateurs thermoélectriques sont trop coûteux pour être introduits dans les
produits de consommation de masse. On les utilise donc seulement dans certaines technologies de
pointe comme les sondes spatiales, où la chaleur provient de la désintégration d’isotopes radioactifs.
Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
b)
Ls clluls phoovolaïqus
U cllul phoovolaïqu s u dsposf qu
è u coua lcqu quad l s xpos à
la lumè. Losqu la lumè fapp la cllul, ll
asfè d l’ aux lcos d so qu c-
as so jcs. U coua s c alos das l
ccu auqul s aach la cllul.
Ls paaux solas so fa ds assmblas
d clluls phoovolaïqus.
Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
c)
Ls assos
Ls assos so ompss das ls mcopo-
cssus ds odaus. Ls pucs ds odaus
co plusus mllos (vo ds mllads) d
assos mcoscopqus.
Qu’s-c qu’u asso ? C’s u p dsposf
sm-coducu qu a bloqua ou lassa
pass l coua, à l’sa d’u ob qu pm
d’ouv ou d fm u codu d’au. S u
coua s applqu à la bas du asso, clu-c
Un mcoocssu. Ss ccus comn lass ccul l’lcc. S, au coa, aucu
ds mllons d nssos. coua ’s applqu, l passa d l’lcc s
ompu. L’coda d l’fomao sous fom
ba, pcp d bas d l’fomaqu, pos
su c pop ds assos.
Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
Le condensateur
L’utilisation du flash d’un appareil photo
nécessite de transformer rapidement une
quantité importante d’énergie électrique
en énergie lumineuse. L’énergie doit être
libérée beaucoup plus rapidement que ne
pourrait le faire la pile de l’appareil. Pour
cette raison, le flash d’un appareil photo est
muni d’un condensateur. Ce condensateur
Le circuit (simplifié) du flash d’un appareil photo. est branché en série avec une pile.
Quand on appuie sur le déclencheur de l’appareil pour prendre une photo avec le flash, un interrupteur
bascule, débranchant le condensateur de la pile et le branchant plutôt à l’ampoule du flash. Le condensa-
teur se décharge alors rapidement à travers l’ampoule.
Vous prenez une photo de vos amis en utilisant le flash de votre appareil. Puis, vous tentez
immédiatement d’en prendre une seconde, mais le flash ne se déclenche pas. Pourquoi ?
a ) Parce que si on pouvait prendre une deuxième photo sans attendre, l’énergie, qui circulerait très
vite dans le circuit, entraînerait une surchauffe, ce qui ne serait pas sécuritaire.
b ) Parce que le condensateur emmagasine l’énergie électrique seulement au rythme où la pile la lui
transfère. Ainsi, l’accumulation d’une quantité suffisante d’énergie dans le condensateur prend un
certain temps.
c ) Parce que les personnes qui seraient photographiées seraient éblouies et que cela empêcherait
de prendre de bonnes photos.
Facteur Influence
A Bo od
Fusible Disjoncteur
Description Description
Petit tube ou bouchon isolant dans lequel une lamelle Interrupteur mécanique qui peut être déclenché
ou un fil de métal est inséré. manuellement, ou par un dispositif magnétique
ou thermique.
Les disjoncteurs ont aujourd’hui remplacé les fusibles dans les bâtiments
(voir la figure 6). On trouve cependant toujours des fusibles dans certains
appareils (comme les cuisinières) et dans les voitures.
TECHNO
FLASH
Ls disjocs d fi à la
Das ls salls d bai, pafois pès ds vis d cisi, ls piss lcis
so mis d’ disposiif appl « disjoc d fi à la ». C disposiif
vis à limi ls iss accs d’lcocio ps cs lix aiso
d la psc d’a.
Ls disjocs d fi à la compa l coa i so d la pis à
cli i y o apès avoi avs l’appail lci i y s bach (
sèch-chvx, pa xmpl). Si l coa i o das la pis s ifi
a coa i so, cla siifi ’ pai ds chas lcis « fi »,
c i s aomal. Il s p ff cs chas soi ai d avs
l cops d la pso i s s d l’appail. Das l cas, l disjoc d
fi à la cop immdiam l coa.
Activités 13.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez ceux qui sont faux.
a ) Deux fils électriques faisant partie de deux circuits différents peuvent se toucher sans problème
s’ils sont gainés d’un isolant.
b ) Un disjoncteur se déclenche quand la tension électrique à ses bornes dépasse une certaine
valeur.
c ) Quand un disjoncteur se déclenche, la lamelle de métal qui est en son cœur fond, ce qui bloque
le passage du courant.
e ) Le fer, le nickel et le cobalt sont de bons conducteurs tandis que l’aluminium et le zinc sont des
isolants.
A B C D E
Conduction
Isolation
Raccord
Le mpm
Po fabe des appaels leoes, o assemble de
ombeses omposaes das espae ese, ps o
les oee les es ax aes pa des bahemes. Das
e oexe, le baheme à l’ade de fls lees sea
appop. E effe, ela omplea la fabao e se
des s, e eas ès pes fls se dbaheae v-
ableme à l’oaso.
Po ve e poblème, o emplae les fls pa de mes
pses de ve, fxes e des, es pa phooave s
e ae de plase. Les omposaes leoes so
sodes a veso de la plae. Le « mpm » fo-
oe de la même maèe ’ odae.
Les aes s leselles so mpms les s so -
aleme fxes das des boîes de plase. O ove des
s mpms das os les appaels leoes : alla-
es, balades mes, lphoes, odaes, e.
6 Une bricoleuse possède une vieille maison dont les circuits électriques sont munis de fusibles.
a ) Après une surcharge, l’un de ces fusibles grille et elle décide de le remplacer. Pour retirer l’ancien
fusible, elle utilise une paire de pinces métalliques. Pourquoi est-ce une très mauvaise idée ?
b ) Plus tard la même année, un autre fusible fond. Comme la bricoleuse n’a plus de fusible de
rechange, elle met à la place un simple morceau de papier d’aluminium de même taille. Le circuit
fonctionne ensuite normalement. Pourquoi cette solution est-elle malgré tout très mauvaise ?
A B
TECHNO
FLASH
Les claviers et les écrans tactiles
Chacune des touches du clavier d’un ordinateur fonctionne comme un petit inter-
rupteur, qui ferme un circuit quand on appuie dessus. Ce signal indique au proces-
seur la touche qui a été enfoncée.
Les écrans tactiles remplissent la même fonction qu’un clavier. Certains de ces
écrans doivent absolument être touchés à mains nues ou à l’aide d’un matériau
conducteur pour fonctionner. Ils maintiennent en permanence une petite quan-
tité de charges à leur surface. Quand ils sont touchés par un conducteur, certaines
des charges fuient vers celui-ci. Le processeur de l’écran est en mesure de détecter
cette fuite et d’évaluer avec précision où elle s’est produite, c’est-à-dire de savoir
exactement où l’écran a été touché.
À levier
Le mouvement d’un levier
entraîne la fermeture ou
l’ouverture du circuit.
Interrupteur à couteau
Interrupteur mural
À bouton-poussoir
Selon que le bouton-
poussoir est enfoncé
ou non, le circuit se ferme
ou s’ouvre.
À bascule
Le mouvement d’un levier
à plat entraîne la fermeture
ou l’ouverture du circuit.
À commande
magnétique
Certains interrupteurs de
ce type sont fermés en Aimant
présence d’un champ
magnétique et ouverts
en son absence (comme
Interrupteur
celui ci-contre). D’autres
fonctionnent à l’inverse.
Symboles
Type d’interrupteur Exemple de circuit
Fermé (marche) Ouvert (arrêt)
Unidirectionnel
unipolaire
Bidirectionnel A
unipolaire
Position 1
B
Note : Certains interrup-
teurs bidirectionnels ne
L’ampoule A est allumée,
Position 2 peuvent pas être mis
alors que l’ampoule B
en position ouverte.
est éteinte.
Unidirectionnel
bipolaire
Activités 13.3
1 Entourez la proposition appropriée dans chacune des boîtes pour compléter le texte suivant.
Pour allumer la lampe, on doit mettre l’interrupteur en position marche – arrêt . Ce faisant, on
ouvre – ferme le circuit : cela permet à la lame de l’interrupteur d’établir le contact entre les deux
bornes de l’interrupteur. Ainsi, le courant commence à – cesse de circuler dans le circuit, y compris
dans l’ampoule, qui s’allume.
3 La photo ci-dessous illustre un système d’alarme qui se déclenche quand on ouvre la porte.
À l’aide des symboles ci-dessous (au besoin), dessinez le schéma d’un circuit qui pourrait être
contenu dans le boîtier B lorsque la porte est ouverte.
Interrupteur à commande
magnétique – Ouvert
Interrupteur à commande
magnétique – Fermé
Haut-parleur
1) Unidirectionnel Bidirectionnel
2) Unipolaire Bipolaire
b ) L’interrupteur doit permettre d’allumer ou d’éteindre une ampoule qui se trouve dans un premier
circuit en même temps qu’un élément chauffant qui se trouve dans un second circuit.
1) Unidirectionnel Bidirectionnel
2) Unipolaire Bipolaire
5 STE Dans l’encadré ci-dessous, dessinez un schéma représentant des circuits munis d’un
interrupteur bidirectionnel bipolaire. Utilisez les symboles appropriés.
13.4 La fonction
de transformation
de l’énergie
La fonction de transformation de l’énergie est assurée par toute compo-
sante d’un circuit qui sert à transformer l’énergie électrique en une autre
forme d’énergie (voir le tableau 6 à la page suivante).
Une dode
éleco Un écn
Une moule à lumnescene à csux
ncndescence. (DEL). lqudes.
L’moule
logène
L’élémen nfouge
cuffn d’un d’une lme
fou gllen. cuffne.
Un el
d’mgee
Un élecomn ésonnce
de levge. mgnéque.
Un vesseu
sonoe ézo
élecque, d’un
Un moeu fou à mco
élecque Un uleu ondes,
(fonconne (fonconne exemle
à l’de d’un à l’de d’un (fonconne sns
élecomn). élecomn). élecomn).
e ) Un tube fluorescent
2 Quand le vent fait tourner les pales d’une éolienne, leur mouvement entraîne celui d’une bobine
conductrice plongée dans un champ magnétique. La rotation de cette bobine produit un courant
électrique.
Bobine Générateur
Pales
3 a ) Nommez deux pièces d’un téléphone intelligent qui ont une fonction de transformation de
l’énergie électrique.
b ) Quelles formes d’énergie produisent les pièces que vous avez nommées dans la question a ?
4 a) Nommez une pièce d’automobile qui transforme l’énergie électrique en énergie lumineuse.
b ) Nommez une pièce d’une automobile (équipée d’un moteur à combustion) qui transforme
l’énergie électrique en énergie mécanique.
L crsal d uarz
Ls mors ls horlos à uarz foc-
o râc aux proprs pzolcrus
du crsal d uarz. La pzolc rc s la
propr ds maraux do l pol lc-
ru var uad ls subss u cora
mcau. Rcproum, cs maraux s
dform lorsu’ls so soums à u polarsa-
o lcru.
Pile
Brach à la pl d l’horlo, l crsal d uarz
vbr à u fruc rulèr rès prcs. Cs
oscllaos mcaus cr à lur our ds
varaos rapds d la so. U crcu lc- Cristal de quartz
Solénoïde Aimant piézoélectrique
rou comp cs oscllaos d la so
Moteur électrique Microprocesseur
dmu la fruc pour rr u
Circuit électronique
mpulso lc ru à chau scod. Cs
mpulsos alm su u mour lc-
ru u fa ourr ls aulls. Ls ècs d’un olog à quz.
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
L’énergie
Comme la population mondiale augmente sans ces conditions, le développement et l’utilisation de
cesse et que les gens consomment de plus en plus, technologies écoénergétiques doivent rester au
les besoins en matière d’énergie ne cessent de cœur des préoccupations de l’humanité !
croître. Or, les ressources exploitées pour produire Au Canada, pour pouvoir afficher le symbole
l’énergie que nous utilisons ne sont pas inépuisables. international ENERGY STAR®, les produits doivent
De plus, même l’exploitation de ressources renouve- respecter de rigoureuses exigences sur le plan du
lables a des conséquences négatives sur l’environne- rendement énergétique imposées par le gouverne-
ment. Dans ce contexte, il est primordial d’utiliser les ment du Canada.
ressources qui sont à notre disposition à bon escient,
en tentant de limiter les pertes et le gaspillage.
L’une des causes importantes des pertes d’éner-
gie est associée aux transformations de l’éner-
gie d’une forme à une autre. Par exemple, une
ampoule à incandescence ne transforme que 5 %
de l’électricité qui lui est fournie en lumière. Dans Le symbole international ENERGY STAR®.
a ) Expliquez sommairement le lien existant entre le symbole international ENERGY STAR ®, la fonction
de transformation de l’énergie et la protection de l’environnement.
b ) Au Québec, étant donné que l’énergie provient surtout de l’hydroélectricité, une source d’énergie
renouvelable, est-il juste de dire qu’il n’est pas nécessaire d’économiser l’énergie électrique ?
13.5 La fonction
de régulation STE
1) 2) 3) 4)
b ) Dans lequel de ces résisteurs y aura-t-il le plus de courant si on les branche à une pile de 9 V ?
La dode lectolmescete
Totes les dodes pemettet le passae d coat das
sel ses. Totefos, cetaes dodes ot alemet la po-
pt d’mette de la lmèe. Ces dodes sot appeles « dodes
lecto lmescetes » (DEL). Ces pettes ampoles cosom-
met beacop mos d’ee lecte pa att d’e-
e lmese podte e les ampoles à cadescece o
les tbes floescets. Cela est dû a fat e la lmèe da-
e pa e DEL s’accompae selemet de tès fables petes
sos fome d’ee theme. E ote, les DEL sot pls
Un dod élcolumnscn l
dables e les ampoles à cadescece o floescetes, et
symbol nomlsé ou l ésn.
la lmèe est podte dès e le coat passe das la dode,
ce ’est pas le cas des tbes floescets. Deps eles aes, o emploe des DEL dtes « oa-
es » po fabe des cas de tlvse tès mces et de ade alt.
Oui
Non
1 Le schéma suivant présente les principales fonctions remplies par les différentes composantes
d’un circuit électrique. À l’aide de la liste de mots fournie, complétez ce schéma.
Liste de mots
• à bascule Les différentes fonctions
• à bouton-poussoir d’un circuit électrique
• à commande magnétique
• à levier
• bipolaire STE Fournir l’énergie nécessaire est remplie par
• contrôler le passage à la circulation du courant
du courant par l’ouverture
ou la fermeture du circuit
Fonction de conduction est généralement
• des fils électriques
remplie par
• énergie lumineuse
• énergie magnétique
• énergie mécanique est généralement
• fonction d’alimentation Empêcher le courant de passer remplie par
• fonction de protection
• fonction de régulation STE
• fonction d’isolation
• interrupteur Protéger les autres composantes est remplie par
bidirectionnel STE du circuit en cas d’anomalie
• laisser passer le courant
• la longueur
• la température Fonction de commande
• le matériau
est remplie par
• transformer l’énergie électrique
en une autre forme d’énergie
• un condensateur STE
• un disjoncteur
• une batterie Fonction de transformation
de l’énergie
• une diode STE par exemple en
• une génératrice
• une prise de courant
• un fusible
• un interrupteur
• unipolaire STE Maintenir le circuit en état est remplie par
• un résisteur STE de fonctionnement
dont la
conductibilité
la section transversale
dépend des
facteurs suivants :
certains plastiques
céramique
qui comporte
un mécanisme
de bloquer le courant ou de
le diriger vers un seul parcours
(interrupteur unidirectionnel) STE
dont le rôle est
de bloquer le courant ou de le diriger
vers l’un ou l’autre de deux parcours
( )
énergie thermique
a ) un résisteur de 700 Ω avec une tolérance b ) un résisteur de 320 Ω avec une tolérance
de 5 %. de 0,25 %.
Illustrations
Arto Dokouzian : p. 255cd 315, 316, 319, 320, 321, 323, 335d, 338, 356,
357b, 361h, 365, 367, 368, 370, 371, 372, 373,
Denis Fyfe : p. 408b, 409h, 410, 412g, 414 (pictos),
376, 381, 382, 383, 384h, 385, 386, 388, 389,
436, 437, 454 (symboles), 462hg, 487bg
391, 393, 394, 395, 399, 407h, 408h, 411, 413g,
Martin Gagnon : p. 255cg 416, 419h, 427 (gabarit), 428 (forets), 429 (tarau-
Late Night Studio : p. 3hg, 4g, 4c, 5g, 5c, 11h, 63, deuse), 429 (fileteuse) ,431, 434, 435, 438, 448h,
80, 82, 130b, 205bd 449h, 449b, 450b, 452, 454h, 454b, 455, 456,
457, 458b, 459, 460h, 461hd, 461cd, 464, 465,
Marc Tellier : p. 97, 142g1, 142g2, 165, 184, 190b, 466, 468h, 471, 476, 477, 480, 484, 486, 487h,
192, 193, 194c, 195c, 197g, 202bd, 218, 219b, 488, 492, 493, 495, 496, 497h, 500
240c, 244b, 250, 251, 252h, 273, 350, 412d, 427
(traçages incorrect et correct), 427 (métal, plas- Late Night Studio/Michel Rouleau : p. 7b, 21, 190h,
tique), 432, 433h, 443, 454c, 458c, 460b, 461h, 246c
461 (symboles), 462, 463, 467, 469, 470, 473, Michel Rouleau/Marc Tellier : p. 108, 129d, 130h,
474, 481, 487bc, 487bd, 489, 497b 159h, 161g, 167, 176b, 227, 242hg, 242c, 243, 330,
Michel Rouleau : p. 3hd, 3bg, 3bd, 4d, 5hd, 5 bd, 335g, 369, 427 (bois), 430 (moule injection-
6, 7h, 9, 11b, 12, 13, 14, 15h, 16, 18, 19, 25, 28, soufflage), 441 (Q8j), 458h, 461bd
29, 30, 31, 32h, 33, 34, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, Late Night Studio/Marc Tellier: p. 78, 203g
43, 44b, 44h, 45, 48, 49, 51, 52, 54, 55, 56, 58,
59, 61, 62h, 71, 72, 76c, 76b, 77b, 83, 84, 106,
107, 132, 133, 138, 140, 143b, 144, 145, 158,
Cartes
159b, 161d, 162, 163, 169, 170, 171, 172, 173, Colpron
176h, 181, 191h, 195h, 197d, 198, 199, 202h,
202bg, 203d, 204c, 205h, 205c, 206c, 207b,
Illustrations des activités interactives
209, 210-213, 214b, 216, 219h, 220, 221, 222,
Denis Fyfe
223, 224, 225, 226d, 228, 229, 234b, 235b,
236hd, 236b, 237, 238, 239, 240h, 240b, 241, Martin Gagnon
242hd, 244h, 245, 246g, 246c, 247, 248, 252b, Late Night Studio
255b, 256, 258, 259, 260, 261, 262, 263, 264, Michel Rouleau
266, 267c, 268b, 270, 274, 279, 284h, 284b, Marc Tellier
285, 286, 298, 300, 301, 304, 305b, 307, 314, Colpron (cartes)
2e édition
Gu id e
Kaléidoscope, 2e édition
Science et technologie Remerciements
Science et technologie de l’environnement
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur
4e secondaire
tient à remercier :
Guide Marc Bergeron, C.S. des Premières-Seigneuries,
Julie Ricard, C.S. de la Rivière-du-Nord.
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane,
Catherine Rhéaume, Karine Tardif Pour son travail de révision scientifique réalisé avec
rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
© 2018 TC Média Livres Inc. Denis Fyfe, consultant (analyse d'objet technique).
© 2012 Chenelière Éducation inc.
Édition (2e édition) : Annie Fortier
Édition (1re édition) : Annie Fortier, François Moreault Les hyperliens proposés dans ce guide-corrigé
Coordination (2e édition) : Suzanne Lavigne mènent à des sites Internet qui présentent du conte-
Coordination (1re édition) : Anne Melançon, Caroline Bouffard, nu de qualité pertinent sur le plan pédagogique et
Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton en lien avec les notions abordées dans cet ouvrage.
Révision linguistique : Suzanne Lavigne Les hyperliens sont fonctionnels. Cependant,
Correction d’épreuves : Isabelle Canarelli comme ils mènent à des sites externes variés,
Illustrations : Michel Rouleau, Marc Tellier, Denis Fyfe, Colpron (cartes) TC Média Livres Inc. n’est pas responsable des
Conception graphique : Gisèle H et Pige communication contenus qui y sont hébergés. Nous recomman-
Infographie : Pige communication dons donc fortement aux enseignants de toujours
Conception de la couverture : Gisèle H vérifier le contenu des sites auxquels les élèves ont
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick St-Hilaire également accès, puisque des changements ont pu
y être effectués depuis la mise en ligne de la col-
lection. Notez également que certains sites peuvent
contenir des messages publicitaires ou des erreurs
orthographiques.
ISBN 978-2-7650-5408-5
Dépôt légal : 1er trimestre 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
2 3 4 5 6 IP 21 20 19 18 17
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
Planification
Le cahier d’apprentissage Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement,
2e édition propose une séquence d’apprentissage par univers. Chaque univers comporte un nombre
variable de chapitres qui portent sur les concepts prescrits par les programmes d’études. Le tableau des
pages P-3 à P-6 suggère le même ordre de présentation des chapitres que celui du cahier. Il est toutefois
possible de l’adapter au rythme des groupes classes, en modifiant l’ordre de présentation des chapitres.
Ce tableau indique également le moment opportun pour utiliser les ressources complémentaires offertes
dans le guide, ainsi que les activités interactives.
Sommaire
UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 2 AS-3 à 5
L’organisation de la matière ÉV-3 à 13
CHAPITRE 2 75 AS-6 à 10
Les propriétés physiques des solutions ÉV-14 à 18
2.2 La concentration 87 – AI 08 ST
AI 09 STE
2.3 Le pH 96 Labo 2, L-7 à 10
Consolidation du chapitre 2 100 – –
* Les ressources complémentaires du guide qui accompagnent les activités du cahier sont les suivantes :
L : Laboratoires ÉV : Outils d’évaluation
AS : Banque d’activités supplémentaires AOT : Analyse d’objet technique
** Les activités interactives sont disponibles dans la version numérique du cahier sur la plateforme de Chenelière Éducation.
TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 254 AS-26 à 29 AI 26 ST
L’espace et l’atmosphère ÉV-39 à 41 AI 27 STE
UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 354 AS-39 à 41 AI 30 ST
L’écologie ÉV-47 à 50 AI 31 STE
10.1 Les mécanismes de l’ADN STE 382 Labo 12, L-62 à 66 STE
Sommaire
Univers matériel
Chapitre 2
Laboratoire 1 – La conductibilité électrique et les électrolytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-3
Laboratoire 2 – L’échelle pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-7
Chapitre 3
Laboratoire 3 – La stœchiométrie STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-11
Laboratoire 4 – La neutralisation acidobasique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-16
Chapitre 4
Laboratoire 5 – La relation entre la chaleur, la capacité thermique massique,
la masse et la variation de température STE (DÉMONSTRATION) . . . . . . . . . . . . . . L-21
Chapitre 5
Laboratoire 6 – Les circuits électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-28
Laboratoire 7 – La loi d’Ohm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-33
Laboratoire 8 – Les lois de Kirchhoff STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-37
Laboratoire 9 – Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-46
Terre et espace
Chapitre 7
Laboratoire 10 – La circulation océanique (DÉMONSTRATION). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-53
Chapitre 8
Laboratoire 11 – Le cycle du carbone (DÉMONSTRATION) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-57
Univers vivant
Chapitre 10
Laboratoire 12 – L’extraction de l’ADN d’un fruit STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-62
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 1/4
LABORATOIRE
Buts
A. Associer les notions d’électrolytes Remarques
et de conductibilité électrique. • Fournir une solution différente à chaque
B. Associer les électrolytes à la dissolution poste de travail.
ionique. • Organiser la classe en 14 postes de travail.
À chaque poste, on doit disposer d’un
45 minutes
bécher contenant une des 14 solutions,
Rapport de laboratoire, p. L-4 à L-6 d’un détecteur de conductibilité électrique,
de papier tournesol bleu et rouge et de
Matériel papier essuie-tout. Les dyades se déplacent
Pour le groupe classe d’un poste à l’autre pour tester la solution
• 14 béchers de 100 mL contenant chacun qui s’y trouve.
50 mL d’une solution aqueuse (concentrée • Les élèves doivent procéder au laboratoire
à 0,1 mol/L) préparée avec les substances en n’utilisant que le matériel mis à leur
suivantes : disposition à chacun des postes. Afin de ne
1. Acide chlorhydrique (HCl) pas souiller les solutions, ils ne doivent pas
2. Acide nitrique (HNO3) employer le détecteur de conductibilité dans
3. Acide sulfurique (H2SO4) plusieurs solutions.
4. Chlorure de sodium (NaCl) • Chaque dyade utilise un morceau de papier
5. Éthanol (C2H5OH) essuie-tout dans lequel elle dépose
6. Glycérol (C3H8O3) les papiers tournesol utilisés. Pour éviter
7. Hydroxyde d’ammonium (NH4OH) de laisser les réponses aux équipes
8. Hydroxyde de potassium (KOH) suivantes, les élèves devront jeter le papier
9. Hydroxyde de sodium (NaOH) essuie-tout avec tous les papiers tournesol
10. Méthanol (CH3OH) utilisés après avoir complété la tournée
11. Nitrate d’ammonium (NH4NO3) des postes.
12. Nitrate de sodium (NaNO3) • Pour le protocole expérimental, voir
13. Sucre (C12H22O11) le corrigé du rapport de laboratoire à la page
14. Sulfate de magnésium (MgSO4) C-1.
• Un détecteur de conductibilité électrique par
poste de travail
• Du papier tournesol bleu et rouge À chaque poste, on doit disposer de languettes
(un contenant de chaque couleur par poste de papier tournesol bleu et rouge. Pour en réduire
de travail) l’utilisation, on peut couper les languettes en deux.
• Du papier essuie-tout
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Associer les notions d’électrolytes et de conductibilité électrique.
B. Associer les électrolytes à la dissolution ionique.
Les hypothèses
Question A. Selon vous, les substances indiquées sont-elles un électrolyte (E) ou un non-électrolyte (NE) ?
Inscrivez vos hypothèses dans la deuxième colonne du tableau à la question 3 de la page L-5.
Le protocole expérimental
Matériel
1. Notez tout le matériel utilisé par le groupe classe pour réaliser ce laboratoire.
Manipulations
Les résultats
3. Inscrivez dans les colonnes non encore remplies du tableau les résultats obtenus durant l’expérience.
5. Au cours de sa dissolution dans l’eau, l’hydroxyde de sodium (NaOH) subit une dissociation ionique
qui donne naissance aux ions Na+ et OH− : on dit alors que la dissolution est ionique. Sachant que ces
ions sont responsables de la conduction électrique des solutions aqueuses contenant de l’hydroxyde
de sodium (NaOH), quels sont, d’après vous, les ions libérés par les autres substances des groupes
mentionnés dans la réponse de la question 4 ? Pour connaître les charges des ions polyatomiques, vous
pouvez vous référer au tableau 5 du cahier, à la page 46.
6. Certaines des substances utilisées conduisent le courant électrique, mais n’appartiennent pas aux deux
grands groupes d’électrolytes nommés à la question 4.
a) Quel est le nom de ce troisième groupe d’électrolytes ?
7. Quels sont, d’après vous, les ions libérés par ces substances ?
8. La dissolution du sucre (C12H22O11) ne produit pas d’ions mais des molécules neutres. Les solutions
aqueuses engendrées par ce type de dissolution ne conduisent pas l’électricité. Par comparaison avec le
sucre, que pouvez-vous dire de la dissolution des autres non-électrolytes ?
La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Après avoir confronté vos prédictions de la partie « Les hypothèses » à vos résultats, donnez la
définition des électrolytes.
L’échelle pH
Cahier, p. 96 et 97
LABORATOIRE
Buts
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH. Remarques
B. Classer différentes valeurs de pH selon • Ce laboratoire peut s’organiser de différentes
l’acidité ou la basicité d’une solution. manières, selon l’équipement dont dispose
C. Connaître le pH de quelques solutions l’école.
de la vie quotidienne. • Pour varier, on peut également mesurer
D. S TE Associer les valeurs de pH à la le pH avec un papier indicateur universel.
concentration en ions H+ d’une solution. Dans ce cas, il est conseillé de découper
45 minutes au préalable le rouleau en languettes afin
d’éviter le gaspillage. Il serait aussi
Rapport de laboratoire, p. L-8 à L-10 préférable d’avoir reproduit une échelle
permettant aux élèves de bien distinguer le
Matériel code des couleurs associées aux différents
Par dyade pH, afin d’en distribuer un exemplaire
• Deux plaques à titrage à chaque dyade.
• Une tige de verre • Pour le protocole expérimental, voir
• Une bouteille compte-gouttes d’indicateur le corrigé du rapport de laboratoire à la page
universel C-2.
Par groupe de deux dyades
• Un ensemble de bouteilles compte-gouttes
avec des solutions tampons de pH 2 à 12 • Les produits à vérifier doivent être incolores, sinon
les élèves auront de la difficulté à établir la couleur
Pour le groupe classe que prend le papier indicateur universel.
• Douze solutions différentes provenant de la • Dans le but de concilier bon fonctionnement et
vie courante, disposées autour de la classe économie de matériel et de temps de préparation, il
dans des béchers de 100 mL. Par exemple : est recommandé de prévoir un ensemble de
– de l’antiacide en solution bouteilles de solutions tampons par groupe de deux
– de la boisson gazeuse (incolore) dyades, que les élèves se partageront. Selon les
– du détergent à lessive liquide groupes, on peut cependant procéder au même
– de l’eau minérale gazéifiée partage par groupe de trois ou quatre dyades.
– de l’eau du robinet
– du jus de citron
– du lave-vitre
– du rince-bouche
– du savon à vaisselle
– du shampoing
– une solution de bicarbonate de sodium
(NaHCO3)
– du vinaigre
L’échelle pH
Cahier, p. 96 et 97
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH.
B. Classer différentes valeurs de pH selon l’acidité ou la basicité d’une solution.
C. Connaître le pH de quelques solutions de la vie quotidienne.
D. S TE Associer les valeurs de pH à la concentration en ions H+ d’une solution.
Les hypothèses
Dans la colonne « Solutions » du tableau « Les valeurs de pH de quelques solutions à usage domestique »
de la page suivante, inscrivez le nom des solutions retenues par votre enseignante ou enseignant pour
le laboratoire. Remplissez ensuite la colonne « Hypothèses » en indiquant si, selon vous, chacune
des solutions est acide, basique ou neutre. La vérification de l’hypothèse se fera dans la dernière colonne
du tableau.
Le protocole expérimental
Matériel
1. En plus des solutions que vous venez d’inscrire dans le tableau, notez tout le matériel dont vous aurez
besoin pour ce laboratoire.
Manipulations
Les résultats
3. Remplissez le tableau ci-dessous à l’aide des résultats que vous avez obtenus.
5. Entre quelles valeurs de pH se situent les substances comestibles utilisées dans cette expérience ?
La conclusion
8. Quel est le pH des solutions acides ?
11. S TE Quelle est la valeur de la concentration en ions H+ lorsqu’une solution est basique ?
13. S TE Quelle est la valeur de la concentration en ions H+ lorsqu’une solution est neutre ?
14. Vos hypothèses étaient-elles toutes exactes à propos du pH des solutions domestiques ?
La stœchiométrie S TE
LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Remarquer les rapports molaires dans les • La réaction chimique devra être terminée
réactions chimiques. depuis environ 15 minutes avant de peser le
B. Utiliser la stœchiométrie dans les calculs produit final. Les élèves peuvent remuer le
de rapports entre les quantités de matière bécher de deux à trois fois en un mouvement
(réactifs et produits) qui participent à une circulaire pour bien faire réagir tout le
réaction chimique. bicarbonate de sodium (NaHCO3).
• Ne pas remuer avec une tige en verre pour ne
75 minutes pas perdre de produit, puisque le laboratoire
traite de la conservation de la masse lors
Rapport de laboratoire, p. L-12 à L-15 d’une réaction chimique.
• Pour le protocole expérimental, voir le
Matériel
rapport de laboratoire aux pages L-12 et L-13.
Par dyade
• 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3)
(hydrogénocarbonate de sodium)
• 50 mL d’acide chlorhydrique (HCl) Il est possible de faire une démonstration du
(concentré à 1 mol/L) laboratoire devant le groupe classe : ainsi tous les
• Une balance élèves auront les mêmes résultats. Demander à la
• Deux godets en plastique technicienne ou au technicien de travaux pratiques de
• Un cylindre gradué de 50 mL préparer le matériel à l’avance de façon à ne pas perdre
• Une spatule de temps à faire le montage devant les élèves. Après la
• Un bécher de 250 mL démonstration, les élèves pourront remplir le rapport du
• Un flacon laveur laboratoire seuls, en équipe ou avec le groupe classe.
• Une pipette compte-gouttes
La stœchiométrie S TE
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Remarquer les rapports molaires dans les réactions chimiques.
B. Utiliser la stœchiométrie dans les calculs de rapports entre les quantités de matière (réactifs et produits)
qui participent à une réaction chimique.
L’hypothèse
Soit la réaction chimique suivante :
Question A. Si vous tenez compte de la loi de la conservation de la masse, quel rapport molaire devriez-
vous constater entre le bicarbonate de sodium (NaHCO3) et le dioxyde de carbone (CO2) ?
Question B. En tenant compte de la loi de la conservation de la masse et en sachant que vous utilisez 4 g
de bicarbonate de sodium (NaHCO3), quel devrait être le nombre de moles de dioxyde de carbone (CO2)
produites au cours de cette réaction chimique ?
Le protocole expérimental
Matériel
• 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3) (hydrogénocarbonate de sodium)
• 50 mL d’acide chlorhydrique (HCl) (concentré à 1 mol/L)
• Une balance
• Deux godets en plastique
• Un cylindre gradué de 50 mL
• Une spatule
• Un bécher de 250 mL
• Un flacon laveur
• Une pipette compte-gouttes
Manipulations
1 Peser le cylindre gradué vide. Noter sa masse.
5 Peser 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3) et les déposer dans le bécher. Utiliser les deux godets en
plastique prévus à cet effet : l’un pour aller chercher une quantité non précise de bicarbonate de
sodium en avant de la classe et l’autre pour peser exactement les 4 g.
6 Verser l’acide chlorhydrique (HCl) dans le bécher.
7 Attendre 15 minutes que la réaction soit terminée, c’est-à-dire que tout le bicarbonate de sodium
(NaHCO3) ait réagi : il n’y a plus d’effervescence à ce moment-là. Remuer doucement deux ou trois fois
le bécher en un mouvement circulaire pour s’assurer que la réaction est tout à fait terminée.
8 Peser les produits de la réaction dans le bécher. Noter la masse obtenue.
10 Déterminer la masse du dioxyde de carbone (CO2) produit en soustrayant la masse des produits non
gazeux de celle des réactifs.
Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant à l’aide des résultats obtenus lors du laboratoire. Consignez les calculs
dans l’encadré prévu ci-dessous. Servez-vous de la loi de la conservation de la masse appliquée à
l’équation qui illustre la réaction chimique qui s’est produite au cours de ce laboratoire :
Les calculs
3. Calculez, dans l’encadré ci-dessous, le nombre de moles de bicarbonate de sodium (NaHCO3) qui ont été
utilisées.
Réponse :
4. Sachant que la loi de la conservation de la masse a été respectée, déterminez, dans l’encadré ci-dessous,
la quantité (en grammes et en moles) de dioxyde de carbone CO2 gazeux produit au cours de la réaction.
Réponse :
5. À l’aide des réponses obtenues aux questions 3 et 4, écrivez le rapport molaire de la réaction chimique
que vous avez observée sous la forme suivante : moles de NaHCO3 par moles de CO2.
6. À partir de l’équation balancée, combien de molécules de bicarbonate de sodium (NaHCO3) ont réagi pour
former une molécule de dioxyde de carbone (CO2) ?
a) Exprimez votre réponse sous forme de rapport.
b) Comparez ce rapport avec le rapport molaire que vous avez obtenu à la question 5.
7. Calculez le nombre de moles de CO2 qu’on obtiendrait à partir de 6,0 moles de bicarbonate de sodium
(NaHCO3).
8. Dans l’encadré ci-dessous, calculez la quantité (en grammes) de CO2 qui serait produite à partir de
6,0 moles de NaHCO3.
Réponse :
La conclusion
9. Au vu des résultats obtenus par l’expérimentation, diriez-vous que vos prévisions faites à partir de calculs
stœchiométriques étaient justes ?
10. D’après vous, comment les scientifiques se servent-ils de la stœchiométrie dans leurs laboratoires ?
La neutralisation acidobasique S TE
LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Reconnaître une réaction de neutralisation. • Même si les élèves connaissent les
B. Mesurer la concentration inconnue d’une base changements de couleur que subissent divers
par une réaction de neutralisation (titrage). indicateurs en milieu acide ou basique, très
C. Reconnaître les produits formés au cours peu savent qu’on peut voir la neutralisation si
d’une réaction de neutralisation. l’on se sert du bon indicateur et qu’il est
également possible de titrer un acide ou une
75 minutes base de concentration inconnue à l’aide de
cette technique. L’utilisation de bleu de
Rapport de laboratoire, p. L-18 à L-20
bromothymol (C27H28Br2O5S), qui est fiable
aux quantités et aux concentrations
Matériel
suggérées, est recommandée. Toutefois, une
Par dyade
enseignante ou un enseignant qui veut
• 25 mL d’une solution d’hydroxyde de utiliser un autre indicateur peut le faire. La
potassium (KOH) (concentrée à 0,2 mol/L) phénolphtaléine est fréquemment employée
(ne pas dévoiler la concentration aux élèves) pour les titrages.
• 50 mL d’une solution d’acide nitrique • Pour le protocole expérimental, voir le
(HNO3) (concentrée à 0,1 mol/L) rapport de laboratoire aux pages L-18 et L-19.
• Un cylindre gradué de 50 mL Il est recommandé de réaliser l’étape 6 des
• Une burette de 50 mL manipulations avec les élèves ou d’attirer
• Une pince à burette leur attention sur cette étape.
• Un erlenmeyer de 125 mL • Le bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• Deux béchers de 100 mL passe du jaune en milieu acide au bleu en
• Un support universel milieu basique. Il prend une coloration verte
• Un compte-gouttes à pH 7. Ainsi, quand on ajoute de la base
• Un indicateur bleu de bromothymol (NaOH) à l’aide de la burette, on remarquera
(C27H28Br2O5S) (concentré à 0,04 %) que la solution est bleue à l’endroit où arrive
• Une feuille de papier blanc le jet de solution basique. Ce bleu aura
tendance à persister lorsque la neutralisation
sera presque complète. Il faut alors laisser
couler la solution basique goutte à goutte en
Bien qu’il soit pertinent que les élèves voient un agitant constamment l’erlenmeyer. Le bleu
exemple avant de procéder eux-mêmes à une démarche persistera quelques secondes et la solution
expérimentale, on peut choisir de faire seulement une redeviendra jaune verdâtre. Cette situation
démonstration. pourra se répéter pour les quelques gouttes
suivantes, la solution devenant chaque fois
plus verte, mais il suffirait d’une goutte de
trop pour qu’elle demeure bleue. On
recommande donc d’arrêter lorsque la
couleur sera légèrement verte.
• Le laboratoire consiste à titrer 25 mL de solution basique de • Pour varier, on peut utiliser n’importe quel acide ou base pour
concentration inconnue des élèves (on recommande une faire cette démonstration et ce laboratoire ; il ne faudrait
solution basique concentrée à 0,2 mol/L) par une solution acide cependant pas employer de solutions avec des concentrations
à 0,1 mol/L. Donc, avant que les élèves ne procèdent au trop élevées. Ce sont des matières corrosives et le dégagement
laboratoire, il serait intéressant de leur faire une démonstration de chaleur pourrait être assez important.
qui consiste à faire l’inverse, soit titrer 25 mL d’acide d’une • La concentration de l’acide ne doit absolument pas être
concentration inconnue des élèves (concentrée à 0,2 mol/L) par inférieure à 0,1 mol/L. Il est même préférable qu’elle excède
une solution basique concentrée à 0,1 mol/L. À la fin de la légèrement cette valeur pour minimiser le volume nécessaire à
démonstration, conserver l’erlenmeyer avec la solution neutre. la neutralisation. Ainsi, les élèves n’auront pas à mesurer une
Sa couleur verte servira de référence pour le laboratoire. autre quantité de solution acide, ce qui diminue le risque
• La majorité des techniciens de travaux pratiques préfèrent d’erreur.
qu’on neutralise une base par un acide, car la burette utilisée • Le bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) ne peut pas s’utiliser
au cours de la neutralisation est plus facile à nettoyer. Pour le pour de faibles volumes de solution, comme 5 ou 10 mL. En
laboratoire, on peut, tout comme pour la démonstration, effet, l’ajout d’une seule goutte changerait trop radicalement
employer l’acide chlorhydrique (HCl) et l’hydroxyde de sodium les propriétés de la solution.
(NaOH) ou n’importe quel acide ou base dont dispose l’école.
La neutralisation acidobasique S TE
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Reconnaître une réaction de neutralisation.
B. Mesurer la concentration inconnue d’une base par une réaction de neutralisation (titrage).
C. Reconnaître les produits formés au cours d’une réaction de neutralisation.
L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir une technique tout en vous familiarisant avec la
neutralisation. L’utilisation d’une technique comme celle de la détermination de la masse d’un objet ne
demande pas qu’on formule préalablement une hypothèse relative à la masse de l’objet.
Le protocole expérimental
Matériel
• 25 mL d’une solution d’hydroxyde de potassium (KOH) de concentration inconnue
• 50 mL d’une solution d’acide nitrique (HNO3) (concentrée à 0,1 mol/L)
• Un cylindre gradué de 50 mL
• Une burette de 50 mL
• Une pince à burette
• Un erlenmeyer de 125 mL
• Deux béchers de 100 mL
• Un support universel
• Un compte-gouttes
• Un indicateur bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) (concentré à 0,04 %)
• Une feuille de papier blanc
Manipulations
1 Fixer la pince à burette au support universel.
2 Installer la burette sur la pince en laissant suffisamment d’espace dessous pour manœuvrer
l’erlenmeyer.
3 À l’aide des béchers de 100 mL préalablement étiquetés, apporter les solutions d’hydroxyde de
potassium (KOH) et d’acide nitrique (HNO3) au poste de travail.
4 À l’aide du cylindre gradué et du compte-gouttes, mesurer 25 mL de solution basique (KOH) et les
verser dans l’erlenmeyer.
5 Ajouter environ six gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) à la solution basique.
6 Verser 50 mL d’acide nitrique (HNO3) dans la burette (ne pas oublier de remplir la partie sous le
robinet).
7 Glisser la feuille de papier blanc sous l’erlenmeyer pour mieux apprécier le changement de couleur.
9 Lorsque la couleur jaune verdâtre commence à persister à l’endroit où le jet d’acide touche à la base,
diminuer le débit de l’acide qui coule de la burette et le verser goutte à goutte.
10 Continuer de verser l’acide goutte à goutte jusqu’à ce que la base soit neutralisée. Le mélange des
solutions est alors de couleur verte.
Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant à l’aide des données obtenues.
4. À partir du volume d’hydroxyde de potassium utilisé et des quantités calculées précédemment, quelle
est la concentration de l’hydroxyde de potassium (KOH) ?
5. Si nous avions utilisé une solution d’acide sulfurique (H2SO4) de même concentration et de même
volume au lieu de l’acide nitrique (HNO3), le sel produit par la neutralisation aurait été du sulfate de
dipotassium (K2SO4).
a) Écrivez l’équation balancée de la réaction de neutralisation qui se serait produite.
b) Combien de moles d’acide sulfurique aurait-on utilisées pour effectuer cette neutralisation ?
c) Combien de moles d’hydroxyde de potassium (KOH) auraient été neutralisées par cette quantité
d’acide sulfurique (H2SO4) ?
d) Dans ces conditions, quelle aurait été la concentration de l’hydroxyde de potassium (KOH) ?
La conclusion
6. Comment peut-on reconnaître qu’une solution est neutralisée ?
7. À partir d’une solution de concentration connue, le titrage nous permet de déterminer le volume requis
de cette solution pour effectuer la neutralisation. Que pouvons-nous calculer à partir du volume et de la
concentration de cette solution ?
DÉMONSTRATION
Buts
A. Comprendre la signification de la capacité Remarques
thermique massique. • Vérifier préalablement que les trois plaques
B. Découvrir la relation entre la chaleur, chauffantes produisent la même quantité
la capacité thermique massique, la masse d’énergie pour les mêmes réglages. Pour ce
et la variation de température. faire, consulter la rubrique TTP ci-dessous.
75 minutes • Puisqu’il est difficile de mesurer simplement
l’énergie thermique, il est judicieux de
Rapport de démonstration, p. L-23 à L-27 considérer que la chaleur absorbée par
chaque liquide est proportionnelle au temps
Matériel de chauffage. En effet, comme le chauffage
Pour le groupe classe est constant, plus le temps passe, plus les
• Trois plaques chauffantes identiques liquides acquièrent de l’énergie sous forme
• Trois béchers de 600 mL de chaleur. Par conséquent, on peut se servir
• Trois tiges de verre de ce temps pour représenter l’énergie
• Un bécher de 1 000 mL thermique absorbée.
• De l’eau distillée (environ 1 L) • Il est intéressant de demander l’aide de trois
• 250 mL d’huile de canola élèves volontaires pour réaliser les
• Trois thermomètres manipulations 11 à 13, afin de s’assurer de
• Un chronomètre la simultanéité des mesures dans chacun des
• Une balance électronique béchers.
• Procéder à la démonstration de la page
suivante. Demander ensuite aux élèves de
remplir le rapport de démonstration.
• Avant de faire la démonstration, vérifier que les trois – placer les béchers sur trois plaques chauffantes différentes ;
plaques chauffantes fournissent bien la même quantité – allumer les plaques et s’assurer que les contrôleurs de
d’énergie quand leurs réglages sont identiques. Pour ce température sont à la même position ;
faire, procéder comme suit : – vérifier que la température de l’eau dans les trois
– verser 200 mL d’eau du robinet dans trois béchers de béchers augmente de manière similaire dans un laps de
600 mL qui ne seront pas utilisés au cours de temps déterminé.
l’expérience ; • Il est important de toujours bien remuer les liquides avec
– plonger un thermomètre dans chacun d’eux ; la tige de verre juste avant la prise de chaque mesure de
– vérifier que la température de l’eau est identique dans température. Cela a pour effet de bien homogénéiser la
chacun des béchers ; température des liquides.
Manipulations
1 Identifier les trois béchers avec les lettres A, B et C.
2 Peser les béchers vides à l’aide de la balance électronique et demander aux élèves de noter les masses
dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1 du rapport de
démonstration, à la page L-23.
3 Verser respectivement environ 200 et 300 mL d’eau distillée dans les béchers A et B.
4 Peser chacun des béchers A et B avec leur contenu et demander aux élèves de noter les masses dans le
tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1.
5 Déduire de ces pesées la masse exacte de l’eau contenue dans chacun des béchers A et B. Demander
aux élèves de noter ces deux masses dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la
question 1.
6 Verser environ 250 mL d’huile de canola dans le bécher C.
7 Peser le bécher C avec son contenu et demander aux élèves d’en noter la masse dans le tableau
« Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1.
8 Déduire de cette pesée la masse exacte d’huile de canola contenue dans le bécher C et demander
aux élèves de noter cette masse dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la
question 1.
9 Placer un thermomètre dans chacun des béchers A, B et C et noter la température initiale des liquides
dans le tableau « La température des liquides en fonction du temps » de la question 2 à la page L-23.
10 Allumer les trois plaques chauffantes et attendre 2 à 3 minutes.
11 Placer chacun des trois béchers (avec leur contenu) sur une plaque chauffante. Le faire le plus
rapidement possible, pour que les trois béchers commencent à recevoir de la chaleur en même temps.
12 Bien remuer les liquides avec la tige de verre juste avant de prendre chaque mesure de température.
Cela aura pour effet d’uniformiser la température des liquides.
13 Relever la température de chaque bécher toutes les minutes et demander aux élèves de les noter dans
le tableau « La température des liquides en fonction du temps » de la question 2.
14 Éteindre la plaque chauffante de chaque bécher lorsque le liquide qu’il contient atteint 90 °C. (Noter le
temps à ce moment.)
Rapport de démonstration
1. Remplissez le tableau suivant qui porte sur la masse des liquides utilisés durant la démonstration.
2. Remplissez le tableau suivant en indiquant, pour chaque bécher, la température du liquide (T) et la
différence de température (ΔT) à toutes les minutes (jusqu’à atteindre 90 oC).
3. À partir des données du tableau de la question 2 « La température des liquides en fonction du temps »,
tracez, sur le graphique ci-dessous, les courbes de variation du temps de chauffage (t) en fonction de la
différence de température entre le temps final et le temps initial ΔT (ΔT = Tfinale − Tinitiale) pour les
liquides contenus dans les trois béchers. Tracez aussi les régressions linéaires pour chaque courbe.
4. Si on considère que les plaques chauffantes produisent de la chaleur de manière constante, que
représente l’axe des ordonnées (en plus du temps) ? Proposez un autre titre au graphique que celui qui
est déjà indiqué.
5. Quelle est l’allure des courbes qui figurent sur le graphique de la question 3 ?
6. Quelle est la signication de ce résultat en ce qui concerne la relation entre la chaleur (Q) et la
différence de température (ΔT) ?
7. À partir du graphique de la question 3, évaluez le temps Δt(30) qu’il faut attendre pour augmenter de 30 °C
la température des masses des liquides contenus dans les béchers A, B et C. Notez ces valeurs dans la
troisième colonne du tableau ci-dessous et remplissez la quatrième colonne du même tableau.
Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les différentes masses de liquides
Bécher Masse du liquide Δt(30) Δt(30)/m
(g) (s) (s/g)
A (eau)
B (eau)
C (huile)
9. De l’analyse des deux premières valeurs numériques qui gurent dans la quatrième colonne du tableau
de la question 7, « Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les différentes masses de liquides »,
quelle conclusion pouvez-vous tirer ?
10. La valeur numérique de Δt(30)/m de l’eau est-elle identique à celle de l’huile de canola ? Donnez une
interprétation scientique à vos résultats.
11. Quelle généralisation peut-on faire à partir des résultats obtenus aux questions 8 à 10 ?
12. À partir des données du tableau de la question 7, « Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les
différentes masses de liquides », tracez ci-dessous le graphique de la variation du temps Δt(30) en
fonction de la masse d’eau contenue dans chacun des béchers A et B. Tracez aussi une régression
linéaire de la courbe obtenue.
13. Quelle est l’allure de la courbe qui gure dans le graphique de la question 12 ?
14. Que signie le résultat de la question précédente en ce qui concerne la relation entre la chaleur (Q)
et la masse d’eau (m) contenue dans les béchers ?
15. En combinant les résultats obtenus aux questions 6 et 14, quelle déduction pouvez-vous faire ? Exprimez
mathématiquement la relation entre la chaleur (Q), la masse (m) et la différence de température (ΔT).
Justiez votre raisonnement dans l’encadré ci-dessous.
16. Quelle est l’unité du facteur de proportionnalité entre Q, m et (ΔT) ? Justiez votre raisonnement dans
l’encadré ci-dessous.
18. Quel résultat obtenu auparavant indique que ce facteur de proportionnalité est une propriété
caractéristique de la matière ?
19. Les scientiques ont nommé ce facteur de proportionnalité « capacité thermique massique » et l’ont
désigné par la lettre c. En tenant compte de ces informations, comment pouvez-vous réécrire la relation
entre la chaleur (Q), la masse (m) et la différence de température (ΔT) ? Justiez votre raisonnement dans
l’encadré ci-dessous.
LABORATOIRE
Buts • Au besoin, il est possible de schématiser les
circuits en groupe classe au tableau. Par
A. Se familiariser avec les symboles exemple, on peut utiliser des cartons sur
normalisés usuels pour représenter lesquels sont dessinés séparément chacun
différentes composantes des circuits des symboles normalisés des composantes à
électriques. brancher (voir la figure ci-dessous). Un élève
B. Réaliser des circuits en série et des circuits volontaire peut alors agencer les symboles en
en parallèle. les faisant tenir avec des aimants ou des
punaises.
C. Analyser les circuits en série et les circuits
en parallèle.
75 minutes
Matériel
Par dyade
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source
Un exemple de schéma d’un circuit en série réalisé avec des
de courant
composantes dessinées sur des feuilles.
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Les symboles normalisés des composantes à
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile
utiliser sont présentés aux pages 203 (pile,
Remarques conducteur (fil) et ampoule) et 486
(interrupteur) du cahier.
• Pour réaliser le laboratoire, les élèves
• La procédure d’utilisation d’un ampèremètre
doivent être capables de :
est présentée dans l’Outil 2 – Mesurer le
– réaliser un circuit en série avec une pile,
courant et la différence de potentiel, à la
un interrupteur et deux ampoules ;
p. 206 du cahier.
– réaliser un circuit en parallèle avec une
• Pour le protocole expérimental, voir le
pile, un interrupteur et deux ampoules ;
rapport de laboratoire aux pages L-29 et L-30.
– brancher et utiliser correctement un
ampèremètre.
Tic
De nombreux sites proposent des animations sur la construction de circuits électriques en série et en parallèle fonctionnels,
dont voici quelques-uns. Ces outils pédagogiques peuvent être utilisés soit dans la discussion préalable au laboratoire, soit
comme exercices pour la consolidation des apprentissages.
• www.physagreg.fr/animations.php
• phys.free.fr/intsfla.htm
• https://phet.colorado.edu/fr/simulation/legacy/circuit-construction-kit-ac-virtual-lab
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Se familiariser avec les symboles normalisés usuels pour représenter différentes composantes des
circuits électriques.
B. Réaliser des circuits en série et des circuits en parallèle.
C. Analyser les circuits en série et les circuits en parallèle.
L’hypothèse
On veut élaborer deux circuits électriques avec les mêmes composantes pour allumer deux ampoules
identiques : le premier en série et le second en parallèle. Dans quel circuit l’éclairage des ampoules sera-t-il
le plus intense ?
Le protocole expérimental
Matériel
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source de courant
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile
Manipulations
4 Garder l’ampèremètre branché au point A ou au point B et dévisser une des deux ampoules. Fermer le
circuit à l’aide de l’interrupteur et noter les observations à la question 7, à la page L-31.
Les résultats
1. Dessinez les deux circuits électriques (en série et en parallèle) dans l’encadré ci-dessous et identifiez les
différents points du circuit (A, B, C dans les deux circuits et D dans le circuit en parallèle). Dans chacun
des circuits, indiquez par des flèches le sens du courant conventionnel.
4. En vous basant sur les résultats obtenus pour le circuit en parallèle, répondez aux questions suivantes.
a) Que pouvez-vous dire sur la grandeur du courant ?
5. Le courant qui sort de la pile dans les deux circuits (en série et en parallèle) a-t-il la même valeur ?
La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Dans lequel des circuits l’intensité de l’éclairage des ampoules est-elle la plus forte ?
10. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ était juste ?
Expliquez votre réponse en indiquant les nouvelles informations que vous avez apprises au cours de
cette expérience.
La loi d’Ohm
Cahier, p. 214 et 215
LABORATOIRE
Buts En effet, si l’intensité du courant qui circule
A. Schématiser un circuit électrique. dans le circuit est réduite, l’erreur relative
B. Mesurer la différence de potentiel s’accroît. Si, au contraire, les valeurs de
et le courant dans un circuit électrique. résistance sont trop basses, le courant trop
C. Déterminer graphiquement la résistance fort peut alors faire chauffer les résisteurs.
de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm. • Selon le type d’ampèremètre et de voltmètre
disponible, il est préférable d’utiliser une
60 minutes valeur de résistance qui permet d’éviter
un changement d’échelle des appareils.
Rapport de laboratoire, p. L-34 à L-36 C’est pour cette raison que l’enseignante
ou l’enseignant doit prendre soin de fixer
Matériel l’étendue et l’intervalle des mesures
Par dyade du tableau de la question 2 de la page L-35.
• Deux résisteurs de résistance inconnue, Toutefois, il est suggéré d’effectuer les
identifiés A et B mesures de 0 V à 12 V par intervalles de 2 V.
• Une source de différence de potentiel • Au début du laboratoire, il peut être
variable intéressant de faire la démonstration du
• Cinq fils conducteurs circuit électrique sur un ondulé de plastique
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé ou un panneau de contreplaqué (voir la
comme ampèremètre) figure et la rubrique TTP ci-dessous). Cela
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé aidera grandement les élèves à réaliser
comme voltmètre) l’étape 1 des manipulations.
Remarques
• Les résisteurs identifiés A et B peuvent avoir
une résistance différente des résisteurs utilisés
dans le corrigé du rapport de laboratoire
(40 Ω et 20 Ω). À la limite, chaque poste
de travail pourrait avoir des résisteurs de
valeurs différentes. Le schéma du circuit électrique
• Si on utilise des résisteurs de basse résistance, il peut être résisteurs en série ou en parallèle ; ils pourront ainsi servir
utile d’ajouter un interrupteur au circuit afin d’éviter qu’ils dans le laboratoire 8, Les lois de Kirchhoff.
ne chauffent trop. Dans ce cas, indiquer aux élèves de On peut fixer les fils conducteurs avec de la colle chaude
laisser l’interrupteur ouvert entre les prises de mesure. et les éléments qu’on désire modifier ou changer de place
avec des crochets ou des bandes velcro. Les fils peuvent tout
Pour la construction du circuit servant à la démonstration
simplement être insérés dans les bornes prévues à cette fin.
devant la classe :
• Des aimants peuvent aussi être placés sous les instruments
• Prévoir deux ondulés plastiques (Coroplast™) ou panneaux
et les résisteurs, et être fixés au tableau. Dans ce cas, utiliser
de contreplaqué assez grands (d’environ 70 cm sur 100 cm)
une vieille source de différence de potentiel variable dont on
afin qu’ils puissent recevoir plusieurs résisteurs montés en
aura enlevé l’intérieur ou une boîte de carton qui représentera
série sur un panneau et en parallèle sur l’autre panneau.
la source de différence de potentiel variable.
Les panneaux doivent avoir la capacité de recevoir trois
La loi d’Ohm
Cahier, p. 214 et 215
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Schématiser un circuit électrique.
B. Mesurer la différence de potentiel et le courant dans un circuit électrique.
C. Déterminer graphiquement la résistance de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm.
L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir une technique tout en vous familiarisant avec la notion
de circuit électrique. L’utilisation d’une technique, par exemple celle de la détermination de la résistance
de résisteurs, ne demande pas d’émettre une hypothèse au préalable.
Le protocole expérimental
Matériel
• Deux résisteurs de résistance inconnue, identifiés A et B
• Une source de différence de potentiel variable
• Cinq fils conducteurs
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé comme ampèremètre)
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé comme voltmètre)
Manipulations
1 Réaliser le circuit électrique qui servira à l’expérience en utilisant le résisteur A et en tracer
le schéma à la question 1 de la page L-35.
2 Allumer la source de différence de potentiel et la régler à 2 V.
Les résultats
1. Tracez le schéma du circuit électrique du laboratoire
dans l’encadré ci-contre.
Réponse :
b) Lequel des deux résisteurs offre la plus grande résistance au passage du courant électrique ?
5. Que représente le taux de variation de chacune des courbes du graphique de la question 3? Justifiez
votre réponse.
6. Les résistances sont-elles constantes pendant toute la durée de l’expérimentation ? Justifiez votre réponse.
La conclusion
7. Quelle est la valeur de la résistance de chacun des résisteurs ?
LABORATOIRE
Buts prendre le temps de faire un retour en
A. Énoncer les lois de la distribution du groupe classe sur les notions découvertes
courant et de la différence de potentiel dans chaque partie du laboratoire.
dans les circuits en série et en parallèle. • Avant la partie A du laboratoire, au besoin,
B. Déterminer le calcul de la résistance faire la démonstration d’un circuit en série,
équivalente dans des circuits en série par exemple, le circuit 1 du laboratoire sur
et en parallèle. un ondulé plastique à l’aide d’éléments de
circuits aimantés afin que les élèves voient
150 minutes comment mesurer une tension aux bornes
d’un résisteur (voir la rubrique TTP). Insister
Rapport de laboratoire, p. L-38 à L-45 sur le branchement, la lecture et la précision
de l’ampèremètre et du voltmètre.
Matériel • Avant la partie B du laboratoire, au besoin,
Par dyade faire la démonstration d’un circuit en
parallèle, par exemple, le circuit 4 du
laboratoire sur un ondulé plastique à l’aide
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2) d’éléments de circuits aimantés afin qu’ils
• Un résisteur de 20 Ω (R3) voient comment mesurer l’intensité du
• Une source de courant variable courant dans les différentes boucles du
• Onze fils conducteurs circuit (voir la rubrique TTP).
• Un ampèremètre • Si désiré, expliquer aux élèves que les
• Un voltmètre résultats obtenus peuvent différer des
valeurs théoriques à cause, notamment, de
Remarques
l’erreur absolue des appareils de mesure, de
• Ce laboratoire comporte plusieurs notions manipulations ou de pertes de courant aux
dont l’application dans des problèmes différents points de connexion des éléments
numériques est complexe pour bon nombre de circuit.
d’élèves. Il est donc suggéré de réaliser les • Pour le protocole expérimental, voir le
deux parties du laboratoire séparément au rapport de laboratoire aux pages L-38 et
cours de deux périodes consécutives afin de L-39, puis aux pages L-42 et L-43.
• Pour la construction des circuits électriques sur ondulés Il est toutefois recommandé de ne pas utiliser des valeurs
plastiques, se référer à la rubrique TTP du laboratoire 7, trop élevées (la somme des valeurs des trois résisteurs ne
La loi d’Ohm, à la page L-33. devrait pas être supérieure à 100 Ω ) ni trop basses ; si les
• Si on utilise des résisteurs de basse résistance, il peut être valeurs sont trop basses, les résisteurs chaufferont, car
utile d’ajouter un interrupteur au circuit afin d’éviter qu’ils trop de courant circulera dans le circuit.
ne chauffent trop. Dans ce cas, indiquer aux élèves de • En ce qui a trait à l’ampèremètre et au voltmètre, il est
laisser l’interrupteur ouvert entre les prises de mesure. préférable d’utiliser des valeurs de résistance qui évitent
• Selon le matériel dont on dispose à l’école, les résisteurs un changement d’échelle des appareils.
peuvent avoir des valeurs différentes de celles suggérées.
Rapport de laboratoire
PARTIE A – Les circuits en série
L’hypothèse
Question A. Le courant est-il le même partout dans un circuit en série ? Justifiez votre réponse.
Question B. Dans un circuit en série, comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle
répartie entre les bornes des différents résisteurs :
Le protocole expérimental
Matériel Circuit 1 Circuit 2
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2)
• Un résisteur de 20 Ω (R3)
• Une source de courant variable Usource Usource
Isource Isource
• Huit fils conducteurs
• Un ampèremètre
• Un voltmètre
Manipulations
Dans la partie A du laboratoire, vous devez
construire, l’un après l’autre, les trois circuits
Circuit 3
en série suivants.
Usource
Isource
2 Placer le voltmètre aux bornes de la source et, en mettant le circuit sous tension, fixer la différence de
potentiel aux bornes de la source (Usource) à 10 V.
3 Brancher le voltmètre et l’ampèremètre aux endroits indiqués sur le schéma du circuit et noter les
mesures de différence de potentiel (U) et du courant (I) dans le tableau de la question 1 ci-dessous.
4 Répéter les étapes 1 à 3 des manipulations pour le circuit 2 et le circuit 3.
Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant avec les résultats des mesures de la différence de potentiel et du courant
dans :
a) le circuit 1 :
Le circuit 1
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
Usource Isource Réq
b) le circuit 2 :
Le circuit 2
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U3 I3 R3
Usource Isource Réq
c) le circuit 3 :
Le circuit 3
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
U3 I3 R3
Usource Isource Réq
2. Calculez la résistance de chacun des résisteurs ainsi que la résistance équivalente du circuit à l’aide de
la loi d’Ohm. Laissez une trace de votre démarche dans les encadrés ci-dessous, puis inscrivez vos
résultats dans le tableau correspondant de la question 1, à la page L-39.
a) Le circuit 1 :
b) Le circuit 2 :
c) Le circuit 3 :
5. Quelle équation mathématique met en relation le courant issu de la source et le courant en différents
points d’un circuit en série ?
6. Comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle répartie entre les éléments dans le
circuit 1 (où les valeurs des résisteurs sont identiques) ?
7. Comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle répartie entre les éléments dans les
circuits 2 et 3 (où les valeurs des résisteurs sont différentes) ?
8. Quelle équation mathématique met en relation la différence de potentiel aux bornes de la source et les
différences de potentiel aux bornes de chacun des éléments d’un circuit en série ?
9. Dans chaque cas, les valeurs des résistances calculées sont-elles identiques à celles constituant les
circuits ?
10. Comparez les valeurs de résistance des résisteurs avec la valeur de la résistance équivalente dans
chacun des circuits. Que remarquez-vous ?
La conclusion
11. Décrivez la façon dont se comporte le courant dans un circuit en série.
12. Décrivez la façon dont se comporte la différence de potentiel dans un circuit en série.
13. Indiquez deux façons de calculer la résistance équivalente d’un circuit en série.
L’hypothèse
Question A. Le courant est-il le même partout dans un circuit en parallèle ? Justifiez votre réponse.
Question B. Dans un circuit en parallèle, comment la différence de potentiel varie-t-elle entre les différents
résisteurs :
Le protocole expérimental
Matériel
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2) Circuit 5
• Un résisteur de 20 Ω (R3)
• Une source de courant variable
• Onze fils conducteurs Usource
• Un ampèremètre
• Un voltmètre
Isource
Manipulations
Dans la partie B du laboratoire,
vous devez construire, l’un après l’autre,
les trois circuits en parallèle suivants. Usource
Circuit 4 Circuit 6
Usource
Isource
Isource
2 Placer le voltmètre aux bornes de la source et, en mettant le circuit sous tension, fixer la différence de
potentiel aux bornes de la source (Usource) à 10 V.
3 Brancher le voltmètre et l’ampèremètre aux endroits indiqués sur le schéma du circuit et noter les
mesures de différence de potentiel (U) et du courant (I) dans le tableau de la question 14 ci-dessous.
4 Répéter les étapes 1 à 3 des manipulations pour monter le circuit 5, puis le circuit 6.
Les résultats
14. Remplissez le tableau suivant avec les résultats des mesures de la différence de potentiel et du courant
dans :
a) le circuit 4 :
Le circuit 4
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
Usource Isource Réq
b) le circuit 5 :
Le circuit 5
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U3 I3 R3
Usource Isource Réq
c) le circuit 6 :
Le circuit 6
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
U3 I3 R3
Usource Isource Réq
15. Calculez la résistance de chacun des résisteurs ainsi que la résistance équivalente du circuit à l’aide de
la loi d’Ohm. Laissez une trace de votre démarche dans les encadrés ci-dessous, puis inscrivez vos
résultats dans le tableau correspondant de la question 14, à la page L-43.
a) Le circuit 4 :
b) Le circuit 5 :
c) Le circuit 6 :
17. Comment la différence de potentiel varie-t-elle entre les différentes branches des circuits ayant plus
d’une boucle ?
18. Quelle équation mathématique met en relation la différence de potentiel aux bornes de la source et les
différences de potentiel aux bornes de chacune des branches d’un circuit en parallèle ?
19. Comment le courant est-il réparti entre les éléments du circuit 4 (où les valeurs des résisteurs sont
identiques) ?
20. Comment le courant est-il réparti entre les éléments dans les circuits 5 et 6 (où les valeurs des résisteurs
sont différentes) ?
21. Quelle équation mathématique met en relation le courant issu de la source et les courants établis dans
chacune des branches d’un circuit en parallèle ?
22. Dans chaque circuit, les valeurs des résistances calculées sont-elles les mêmes que celles constituant le
circuit ?
La conclusion
24. Décrivez la façon dont se comporte la différence de potentiel dans un circuit en parallèle.
26. De quelle façon peut-on calculer la résistance équivalente d’un circuit en parallèle ?
LABORATOIRE
Buts
A. Classer des substances selon leurs • Deux aimants droits
propriétés magnétiques. • Une boussole
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques. • Un bout de ficelle de 20 cm de long
C. Représenter schématiquement des champs
magnétiques produits par des aimants.
• Deux aimants droits
• Une boussole
75 minutes
• De la limaille de fer
Rapport de laboratoire, p. L-47 à L-52 • Une feuille de carton rigide ou de plexiglas
(21,75 cm sur 28,2 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur
Par dyade 28,2 cm)
• Deux crayons en bois
• Distribuer les aimants après avoir remis aux élèves le • Si des élèves apportent en classe ou au laboratoire du
reste du matériel. Cela évitera d’avoir à séparer les objets matériel électronique (ordinateur, tablette, etc.), les avertir
ferromagnétiques qui s’y seraient collés et empêchera de ranger ces objets pour qu’ils ne soient pas à proximité
la magnétisation temporaire de certains d’entre eux. des tables où ils réaliseront leurs expériences.
• Signaler aux élèves que la limaille de fer et les aimants • De manière à faciliter la manipulation de la limaille de fer,
ne doivent pas être mis en contact direct, car il serait ensuite la placer dans une salière (ou un objet équivalent).
difficile de les séparer. On peut recouvrir préalablement les • On peut ajouter au matériel de la partie B un support
aimants d’une pellicule de plastique protecteur. universel et une pince universelle de façon à maintenir
• Demander aux élèves de ne pas faire passer l’aimant au- l’aimant suspendu. S’assurer, dans ce cas, que l’aimant
dessus de la boussole, car ceci pourrait inverser les pôles est suffisamment éloigné du support métallique.
de l’aiguille.
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Classer des substances selon leurs propriétés magnétiques.
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques.
C. Représenter schématiquement des champs magnétiques produits par des aimants.
L’hypothèse
Question A. Parmi les substances qui sont proposées dans le matériel de la partie A de l’expérience, quelles
sont celles qui possèdent des propriétés magnétiques ?
Question B. Comment les extrémités de deux aimants réagissent-elles lorsqu’on les approche l’une de l’autre ?
Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Divers objets faits de substances variées : – Une pièce de un cent
– Des clous, des vis, des écrous – Cinq pièces canadiennes de cinq cents d’années
– Du papier d’aluminium variées dont certaines antérieures à 1982 et
– Du fil de cuivre d’autres postérieures à 2001
– Une lame de zinc – Un morceau de verre
– Un trombone – Une boussole
– Une règle en plastique – Un morceau de caoutchouc
– Un crayon – Un morceau d’acier
– Un morceau de bois – D’autres objets :
Manipulations
1 Approcher différents objets les uns des autres et observer leur comportement.
2 D’après les observations effectuées, former trois classes d’objets selon leurs propriétés magnétiques.
3 Noter dans le tableau de la question 1, à la page L-48, le nom des objets qui appartiennent aux trois
classes.
Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant en classant les objets selon leurs propriétés magnétiques.
3. Quels sont les objets qui peuvent autant attirer que repousser un aimant ?
La conclusion
5. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ et vos prédictions
étaient justes ? Expliquez votre réponse en indiquant l’information nouvelle que vous avez acquise au
cours de cette expérience.
Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• Un bout de ficelle de 20 cm de long
Manipulations
1 Attacher solidement une extrémité de la ficelle au milieu d’un des aimants droits.
2 Tenir la ficelle par son extrémité pour que l’aimant puisse pivoter librement.
3 Approcher du pôle Sud de l’aimant suspendu le pôle Nord de l’autre aimant. Noter les observations
dans le tableau de la question 6 ci-dessous.
4 Approcher les deux pôles Nord puis les deux pôles Sud des aimants et noter les observations.
5 Approcher le pôle Nord, puis le pôle Sud, d’un des aimants droits de l’extrémité colorée de l’aiguille
de la boussole, et noter les observations.
Les résultats
6. Dans le tableau suivant, notez vos observations à l’aide des termes « Répulsion » et « Attraction ».
Pôle Nord
Pôle Sud
Aiguille de la boussole
8. Selon vos observations, quelle extrémité de l’aiguille de la boussole correspond à un pôle Nord ?
Justifiez votre réponse.
La conclusion
9. Formulez la loi des pôles magnétiques dans vos propres mots.
Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• De la limaille de fer
• Une feuille de carton rigide ou de plexiglas (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Deux crayons en bois
Manipulations
1 Déposer l’aimant droit sur la table de travail entre les deux crayons espacés de 20 cm.
2 Placer la feuille de carton sur les deux crayons en s’assurant que l’aimant est bien au centre de celle-ci.
4 Saupoudrer de la limaille de fer sur la surface de la feuille. (Il peut être utile de tapoter délicatement
la feuille de papier afin de permettre à la limaille de fer de se répandre plus facilement.)
5 Dans l’espace prévu pour les résultats à la page suivante (figure 1), dessiner les lignes de champ
révélées par la limaille de fer.
6 Placer la boussole à différents endroits au-dessus de la limaille de fer (voir la disposition des boussoles
sur la figure 1). Observer l’orientation des aiguilles de la boussole. Dessiner ensuite les aiguilles sur la
figure 1 (colorer la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).
7 Soulever la feuille de papier blanc et recueillir la limaille de fer.
8 Répéter les manipulations 1 à 7 des « Manipulations » en utilisant deux aimants droits placés
selon les indications suivantes :
Figure 2 : deux pôles Nord qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 3 : un pôle Nord et un pôle Sud qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 4 : un pôle Nord et un pôle Sud qui sont placés côte à côte à environ 5 cm de distance.
9 Dans les espaces prévus pour les résultats aux pages L-51 et L-52 (figures 2 à 4), dessiner les lignes
de champ qui sont révélées par la limaille de fer. Dessiner ensuite les aiguilles des boussoles (colorer
la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).
Les résultats
c) Quelle est l’orientation que prend l’aiguille d’une boussole en comparaison des lignes de champ
magnétique ?
11. Expliquez, à l’aide des lignes de champ que vous avez dessinées, pourquoi deux pôles identiques se
repoussent.
La conclusion
12. Quelle est l’allure du champ magnétique d’un aimant droit ? Est-ce que le résultat obtenu est conforme
à votre hypothèse de départ ?
La circulation océanique
Cahier, p. 309 à 311
DÉMONSTRATION
Buts
A. Modéliser le processus de convection dans Matériel
les océans à l’échelle planétaire. Par élève
B. Comprendre comment les courants marins
transfèrent l’énergie solaire emmagasinée
dans les régions équatoriales vers les pôles. • Un crayon bleu
C. Connaître les facteurs qui influent sur la • Un crayon rouge
masse volumique de l’eau.
Pour le groupe classe
45 minutes
Rapport de démonstration, p. L-55 et L-56
• Un bécher de 1 L
• 800 mL d’eau chaude du robinet
• Un morceau de glace
• Du colorant alimentaire bleu
• Pour un meilleur effet visuel durant les démonstrations,
on peut utiliser un aquarium au lieu des béchers de 1 L.
Dans ce cas, adapter les quantités d’eau en • Deux béchers de 1 L
conséquence. • 500 mL d’eau distillée
• Dans la 2e démonstration, l’eau distillée et la solution • 500 mL d’une solution aqueuse de chlorure
d’eau salée doivent être à la même température afin de sodium (NaCl) (concentrée à 300 g/L)
que la seule variable étudiée soit la concentration • Du colorant alimentaire bleu
de sel. • Du colorant alimentaire rouge
• Une feuille de papier blanc
Introduction
• Réactiver les connaissances des élèves sur la masse volumique et la densité en leur expliquant que :
– La masse volumique est la quantité de matière qui se trouve dans un volume donné.
– La densité est le rapport entre la masse volumique d’un corps et la masse volumique d’un corps de
référence (l’eau dans le cas des liquides et des solides).
– La masse volumique de l’eau à 3,98 °C est proche de 1 g/cm3. À cette température, la masse volumique
de l’eau est à son maximum. Cette particularité de l’eau permet à de l’eau tiède, de l’eau très froide et
de la glace de flotter sur de l’eau à 3,98 °C, car leur densité est plus faible.
• Établir dès le départ le code de couleur utilisé pour les activités qui suivent :
– rouge : chaud ;
– bleu : froid.
• Demander aux élèves de répondre aux questions 1 et 2 du rapport de démonstration, à la page L-55.
Manipulations
1re démonstration – L’effet de la température de l’eau sur les courants de profondeur
1 Présenter aux élèves le matériel de la démonstration.
2 Mettre l’eau chaude du robinet dans le bécher. Déposer la glace sur l’eau et mettre immédiatement une
goutte de colorant alimentaire bleu sur la glace.
• Demander aux élèves de répondre à la question 3 du rapport de démonstration, à la page L-55. Souligner
que le phénomène qu’ils ont illustré à la question 3b porte le nom de « courant de convection » et qu’il est
causé par la différence de masse volumique entre l’eau chaude et l’eau froide. Faire le parallèle avec les
courants de convection de l’air.
2 Déposer la solution d’eau salée dans le bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire
bleu.
3 Verser l’eau distillée dans l’autre bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire rouge.
4 Faire la démonstration en versant très doucement l’eau distillée rouge du deuxième bécher sur l’eau
salée bleue du premier bécher.
5 Une fois l’eau rouge complètement versée, attendre que les eaux se séparent. Mettre la feuille de
papier blanc derrière le bécher pour mieux voir la superposition des deux couleurs.
• Demander aux élèves d’observer attentivement ce qui se produit, puis de répondre à la question 5 du
rapport de démonstration, à la page L-56.
• À l’occasion d’une discussion dirigée, amener les élèves à mentionner les raisons pour lesquelles l’eau
aux pôles devient plus dense et descend dans le fond océanique, ce qui crée un courant de densité.
• Demander aux élèves de répondre à la question 6 à la page L-56. Les élèves devront saisir ce qui suit :
– L’eau, en se déplaçant vers les pôles, se refroidit, ce qui augmente sa masse volumique.
– L’eau aux pôles augmente son niveau de salinité. En effet, lorsque l’eau de mer gèle pour former les
banquises, elle libère le sel dans l’eau. Encore une fois, la masse volumique de l’eau augmente.
• Décrire aux élèves comment l’action combinée de la température de l’eau et de la concentration de sel
dans l’eau produit la circulation thermohaline des océans (voir la figure 12, dans le cahier à la page 310).
Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 7 du rapport de démonstration, à la page L-56.
• Discuter avec les élèves des conséquences du réchauffement climatique sur la circulation océanique.
La circulation océanique
Cahier, p. 309 à 311
Rapport de démonstration
Introduction
1. Quels sont, selon vous, les facteurs susceptibles d’influencer :
a) S TE la direction des courants dans l’océan ?
2. Parmi les facteurs nommés à la question 1, lesquels sont le plus susceptibles d’influencer :
a) les courants de surface ?
b) les courants de profondeur (ou de densité) ?
4. Distinguez les régions océaniques qui se réchauffent intensément des régions qui se réchauffent moins
intensément au cours d’une année.
6. Pourquoi l’eau qui se trouve aux pôles a-t-elle une masse volumique plus grande que l’eau qui se trouve
à l’équateur ou dans les régions tropicales ?
Réinvestissement
7. Quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique sur la circulation thermohaline
des océans ?
Le cycle du carbone
Cahier, p. 330 et 331
DÉMONSTRATION
Buts
A. Distinguer les processus de fixation des
processus de libération du carbone (C) au • Deux cylindres gradués de 50 mL
cours du cycle. • 70 mL d’eau sans chlore
B. Expliquer les processus de transformation • Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
de la matière dans le cycle du carbone (C). • Une paille
C. Comprendre que les activités humaines • Quatre à six branches de plantes aquatiques
peuvent influencer le cycle du carbone (C). (plantes de type cabomba ou élodée)
• Deux morceaux de parafilm (10 cm sur 10 cm)
75 minutes • Une lampe de 100 W sur pied
• Une feuille de papier d’aluminium (10 cm
Rapport de démonstration, p. L-60 et L-61
sur 20 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc
Pour le groupe classe
• 50 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 150 mL
• Une éprouvette de 25 mm sur 150 mm
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• Un bouchon en caoutchouc no 2
• 1/8 de cuillère à thé de levure sèche active
• Une paille
pour le pain
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• 1/4 de cuillère à thé de sucre granulé
• Environ 18 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 600 mL
• De l’eau chaude du robinet
• Un morceau de parafilm (10 cm sur 10 cm,
environ)
• L’eau sans chlore est obtenue en laissant reposer de l’eau Si l’enseignante ou l’enseignant ne dispose que d’une
du robinet 24 heures à l’air libre. période, il est possible de préparer le deuxième cylindre
• Si la 2e démonstration est effectuée au début de la (dans l’obscurité totale) la veille, pour présenter le résultat
période, on pourra observer un changement de couleur aux élèves.
dans le cylindre gradué placé sous la lampe, dès la fin
de la période.
Introduction
Demander aux élèves de répondre à la question 1 du rapport de démonstration, à la page L-60.
Manipulations
1re démonstration – L’expérience témoin
1 Remplir à moitié l’éprouvette d’eau.
4 Ajouter du gaz carbonique (CO2) en soufflant à travers la paille dans l’éprouvette et la fermer
rapidement avec le bouchon.
5 Agiter doucement l’éprouvette.
3 Introduire deux ou trois branches de plantes aquatiques dans chaque cylindre gradué.
7 Couvrir les deux cylindres gradués avec un morceau de parafilm afin de fermer les systèmes.
8 Demander aux élèves d’observer la couleur de la solution dans chacun des cylindres gradués.
9 Mettre le cylindre gradué dans lequel on a soufflé sous la lampe et placer l’autre dans l’obscurité en le
couvrant de papier d’aluminium.
10 Attendre 24 heures et observer avec les élèves le changement de couleur du bleu de bromothymol
(C27H28Br2O5S) dans chacun des cylindres gradués. Pour faciliter l’observation, placer une feuille de
papier blanc derrière les cylindres gradués. Dans le cylindre gradué éclairé par la lampe, dans lequel
on a insufflé du gaz carbonique (CO2), la plante a utilisé le gaz carbonique pour faire la photosynthèse
et le liquide est passé du jaune au bleu. Dans le cylindre plongé dans l’obscurité, il y a eu respiration
cellulaire, donc dégagement de gaz carbonique (CO2) et le liquide est passé du bleu au jaune.
• Demander aux élèves de répondre aux questions 3 et 4 du rapport de démonstration, à la page L-60.
4 Déposer le bécher de 150 mL à l’intérieur du bécher de 600 mL dans lequel on aura préalablement mis
de l’eau chaude pour faire un bain-marie et accélérer le processus. Le changement de coloration de
l’indicateur devrait débuter après 45 minutes environ.
• En attendant de pouvoir observer les résultats de la 3e démonstration, inviter les élèves à consulter la
figure 1 du cahier, à la page 330.
• Présenter aux élèves les différents processus de transformation (portions biochimique et géochimique) du
cycle en distinguant ceux qui libèrent du carbone (C) de ceux qui le fixent. Leur demander de distinguer
les processus de transformation qui se déroulent dans l’atmosphère, dans la lithosphère et dans
l’hydrosphère.
• Vers la fin de la période, observer les changements de coloration du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
qui ont eu lieu dans les différents cylindres et béchers des trois démonstrations. Demander aux élèves de
nommer les processus de transformation démontrés et les composantes de la biosphère dans lesquelles le
carbone (C) est libéré ou fixé.
Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 6 du rapport de démonstration, à la page L-61.
• Discuter avec le groupe classe des effets des activités humaines sur le cycle du carbone (C) et sur
l’environnement.
Le cycle du carbone
Cahier, p. 330 et 331
Rapport de démonstration
Introduction
1. Parmi les activités ci-dessous, quelles sont celles qui, selon vous, impliquent directement des processus
de transformation du carbone ?
4. Après avoir observé l’expérience de la plante aquatique dans le cylindre gradué placé dans l’obscurité,
répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?
Réinvestissement
6. Nommez différents impacts de l’activité humaine sur :
a) les émissions de carbone dans l’atmosphère.
LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Expérimenter différentes méthodes simples • Avant le laboratoire, expliquer aux élèves
permettant d’extraire de l’ADN de fruits. d’écraser doucement les fruits (à l’étape 2 des
B. Comparer les résultats et l’efficacité des manipulations) pour éviter de percer le sac
différentes méthodes d’extraction. avec les pépins.
C. Identifier le rôle des différentes étapes des • Il peut être intéressant de montrer la
techniques d’extraction. technique pour brasser le contenu des
éprouvettes en les inclinant doucement à
60 minutes plusieurs reprises (aux étapes 13 et 24 des
manipulations) : si l’éprouvette est secouée
Rapport de laboratoire, p. L-63 à L-66 vigoureusement, les molécules d’ADN seront
brisées et donc peu visibles.
Matériel
• L’ajout de méthanol doit également se faire
Par dyade
doucement pour minimiser le mélange de
• 9 raisins bleus l’alcool avec la solution aqueuse et ainsi
• 20 mL d’eau du robinet permettre à l’ADN de précipiter à l’interface.
• 10 mL d’eau salée saturée • Si le kiwi était utilisé pour remplacer les
• 9 gouttes de savon à vaisselle raisins, comme on le voit dans le TTP qui
• 10 gouttes de protéase naturelle (jus suit, on constaterait que les résultats obtenus
d’un ananas frais) avec l’ajout de protéases (éprouvette 1) et
• 30 mL de méthanol froid avec le simple ajout d’eau (éprouvette 2)
• Un sac de plastique refermable (format sont semblables : le kiwi, tout comme
sandwich par exemple) l’ananas, contient déjà beaucoup de
• Un cylindre gradué de 10 mL protéases (des enzymes qui brisent certaines
• Un cylindre gradué de 25 mL liaisons des protéines), un ajout
• Un erlenmeyer de 50 mL supplémentaire de protéases ne change rien
• Un entonnoir dans ces deux éprouvettes.
• Deux morceaux de coton à fromage • C’est la proportion de protéines intactes qui
(ou deux filtres en papier) fait flotter les molécules d’ADN : lorsque
• Trois éprouvettes d’au moins 20 mL l’extrait d’ADN est pur, il sera donc situé
• Trois bouchons pour éprouvettes à l’interface de la solution aqueuse et de
• Un support à éprouvettes l’alcool plutôt qu’à la surface. La présence
de protéines demeurées intactes dans
l’extrait d’ADN est également responsable
en partie de la coloration de celui-ci.
• Des raisins fraîchement cueillis donnent un meilleur • Utiliser du méthanol réfrigéré pour obtenir de meilleurs
rendement. résultats.
• Les neuf raisins bleus peuvent être remplacés, entre • Utiliser de préférence du coton à fromage plutôt que des
autres, par deux fraises moyennes, deux tomates cerises, filtres en papier, car la purée de fruits a tendance à
neuf bleuets, ou un quart de kiwi. Éviter les bananes et les boucher les filtres en papier.
poires, car leur texture bouche le filtre.
ATTENTION : Au cours des manipulations pour écraser les
• Les protéases naturelles proviennent du jus d’un ananas
fruits et mélanger le contenu du sac en plastique, il faut
frais : ce jus peut être conservé jusqu’à deux jours au
remuer le sac délicatement avec les doigts et sans le
réfrigérateur. Passé ce délai, les résultats sont moins
retourner pour éviter toute fuite.
probants.
Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Expérimenter différentes méthodes simples permettant d’extraire de l’ADN de fruits.
B. Comparer les résultats et l’efficacité des différentes méthodes d’extraction.
C. Identifier le rôle des différentes étapes des techniques d’extraction.
L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir des techniques d’extraction tout en révisant certaines
composantes des cellules. L’utilisation d’une technique, par exemple celle de l’extraction de l’ADN, n’exige
pas la formulation d’une hypothèse au préalable.
Le protocole expérimental
Matériel
• 9 raisins bleus
• 20 mL d’eau du robinet
• 10 mL d’eau salée saturée
• 9 gouttes de savon à vaisselle
• 10 gouttes de protéase naturelle (jus d’un ananas frais)
• 30 mL de méthanol froid
• Un sac de plastique refermable (format sandwich par exemple)
• Un cylindre gradué de 10 mL
• Un cylindre gradué de 25 mL
• Un erlenmeyer de 50 mL
• Un entonnoir
• Deux morceaux de coton à fromage (ou deux filtres en papier)
• Trois éprouvettes d’au moins 20 mL
• Trois bouchons pour éprouvettes
• Un support à éprouvettes
Manipulations
1 Identifier les 3 éprouvettes (1 à 3) et les placer sur un support à éprouvettes.
4 Ajouter 6 gouttes de savon à vaisselle et presser le sac avec précaution pour mélanger le tout.
13 Mettre un bouchon sur l’éprouvette 1 et incliner l’éprouvette délicatement plusieurs fois pour que le
filtrat et le méthanol se mélangent.
15 Pour les éprouvettes 1 et 2, noter l’aspect de l’ADN et évaluer la quantité d’ADN extrait (voir la
question 1 à la page L-65).
18 Ajouter 3 gouttes de savon à vaisselle et presser le sac avec précaution pour mélanger le tout.
24 Mettre un bouchon sur l’éprouvette 3 et incliner l’éprouvette délicatement plusieurs fois pour que le
filtrat et le méthanol se mélangent.
Les résultats
1. Indiquez l’aspect, la quantité et l’emplacement de l’ADN recueilli.
Quantité d’ADN
Position de l’ADN
Méthode d’extraction Aspect de l’ADN
dans l’éprouvette
+ ++ +++
Éprouvette 1
(ajout de protéases)
Éprouvette 2
(eau + protéases déjà présentes)
Éprouvette 3
(eau salée)
Savon à vaisselle
Protéases
Eau salée
Méthanol
4. À partir de vos réponses aux questions 1 à 3, comparez les méthodes d’extraction de l’ADN en justifiant
les résultats obtenus selon les substances utilisées.
•
La conclusion
5. Laquelle des méthodes d’extraction est la plus efficace ? Justifiez votre réponse.
Sommaire
Univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-3
Chapitre 2 – Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-6
Chapitre 3 – Les transformations chimiques et les transformations nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-10
Chapitre 4 – Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-16
Chapitre 5 – L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-22
Terre et espace
Chapitre 6 – L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-26
Chapitre 7 – La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-29
Chapitre 8 – La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-35
Univers vivant
Chapitre 9 – L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-39
Chapitre 10 – La génétique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-42
Univers technologique
Chapitre 11 – Le langage des lignes, les matériaux et la fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-46
Chapitre 12 – L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-48
Chapitre 13 – L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-52
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 1
Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 À qui associez-vous chacun des énoncés ci-dessous ? Mettez un X dans la ou les cases appropriées.
2 Rutherford a modié le modèle atomique de Thomson à la suite de l’expérience de la feuille d’or. Parmi
les caractéristiques ci-dessous, lesquelles permettent de décrire un atome selon le modèle atomique de
Rutherford ? Ci-dessous, entourez la lettre correspondant à la bonne réponse.
1) Les protons sont concentrés dans un petit 5) Les électrons se déplacent librement autour
espace positif situé au centre de l’atome. du noyau.
2) L’atome contient autant de protons 6) L’atome est rempli d’une masse positive
que d’électrons. contenant des grains négatifs.
3) S TE Le noyau de l’atome est formé de 7) L’atome est presque entièrement constitué
protons et de neutrons. de vide.
4) L’atome est divisible et composé de charges 8) La masse de l’atome est concentrée
positives et de charges négatives réparties dans son noyau.
uniformément.
a) 1, 7 et 8 b) 2, 3, 4, 6 et 7 c) 1, 2, 5, 7 et 8 d) 2, 4, 6 et 8
3 Soit les alcalins des 2e et 3e périodes du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de ces éléments et représentez-les selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.
Élément : Élément :
4 S TE Un élément X possède quatre isotopes. À partir des données du tableau ci-dessous, calculez la masse
atomique et identifiez l’élément.
5 S TE Le néon (Ne) possède 3 isotopes. Le nombre de masse des 2 premiers isotopes est respectivement
20 et 21, et leur abondance relative est de 90,92 % et de 0,26 %. Quel est le nombre de masse du 3e isotope
sachant que la masse atomique du néon (Ne) est égale à 20,18 u ?
6 Le tableau suivant présente les propriétés de certains éléments. À quelle famille chimique chacun de ces
éléments appartient-il ? Inscrivez votre réponse dans la troisième colonne.
D Réagit violemment avec l’eau et possède une charge nucléaire égale à +19.
7 S TE Dans le tableau périodique, les propriétés des éléments varient selon des tendances périodiques.
Complétez le tableau ci-dessous en indiquant comment la propriété varie (augmente ou diminue) avec
l’augmentation du numéro atomique dans une période.
Lorsque le numéro atomique augmente dans une période :
8 Associez chaque définition de la colonne de gauche avec l’élément qui lui correspond dans la colonne de droite.
Définition Élément
Élément pouvant perdre ou gagner • • X 3+
quatre électrons
b) Une solution préparée à partir de la dissolution du bromure de potassium (KBr) est dite
. La dissolution de KBr dans l’eau, appelée dissociation
ou , libère des
et des . Le KBr est un
puisqu’il est constitué d’un atome et
d’un atome .
Type de molécule
Dissociation
Molécule Équation de dissociation
Non-
électrolytique
Électrolyte
électrolyte
Hl(g)
Al2O3(s)
PBr3(l)
MgCl2(s)
3 Le chaulage est une technique utilisée pour accroître le pH des lacs acides en déversant de la chaux (CaO)
dans l’eau du lac. En réagissant avec l’eau, la chaux produit de la chaux hydratée (Ca(OH)2).
a) Quelle est la nature (acide, base ou sel ) de chacune des deux substances ? Expliquez votre réponse.
CaO :
Ca(OH)2 :
b) Comment l’eau du lac réagit-elle une fois la chaux hydratée formée à sa surface ?
c) S TE Quelle serait la concentration molaire de cette solution d’alcool, sachant qu’il s’agit de l’éthanol (C2H6O) ?
5 Le sulfure de dihydrogène (H2S) est un gaz très toxique avec une odeur caractéristique d’œuf pourri. Son
seuil de perception olfactive est compris entre 0,02 et 0,1 ppm. Durant un contrôle de la qualité de l’air dans
un laboratoire, on détecte 0,015 mg de H2S par mètre cube (m3) d’air. La masse volumique de l’air est de
1,20 kg/m3. Est-il normal que les personnes qui travaillent dans ce laboratoire n’aient rien senti ?
6 S TE Le sel de table est constitué de chlorure de sodium (NaCl ). On dissout 14,61 g de sel de table dans
200 mL d’eau. Calculez la concentration molaire de la solution obtenue.
b) Une solution dont le pH est compris entre pH 7 et pH 14 est une solution alcaline.
c) Le pH des solutions s’exprime par des valeurs entières comprises entre 0 et 14.
8 S TE Un technicien mesure le pH d’une solution à l’aide d’un pH-mètre. Le pH de la solution est de 7,6.
Quelle serait la concentration en ions H+ de la solution ?
9 S TE À 200 mL d’une solution de concentration de 1,25 mol/L, on ajoute de l’eau pour obtenir une solution
2,5 fois moins concentrée. Quel volume d’eau a-t-on ajouté ?
10 À une solution aqueuse de concentration donnée, on ajoute de l’eau de telle sorte que sa concentration est
diminuée de quatre fois. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ?
a) Le volume final est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.
b) Le volume final est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution
reste inchangée.
c) Le volume final est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.
d) Le volume final est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution reste inchangée.
11 L’eau de Javel, fréquemment utilisée comme désinfectant et décolorant, peut être vendue sous forme
concentrée dans des contenants de 250 mL. Sur l’étiquette d’un de ces contenants, on lit : « Verser tout le
contenu dans une bouteille de 1 L et compléter le remplissage de cette bouteille avec de l’eau froide. »
a) De combien de fois l’eau de Javel concentrée est-elle diluée dans ce cas ?
b) L’eau de Javel concentrée a une concentration de 152 g/L de chlore actif. Calculez la concentration,
en g/L, de chlore actif de la solution préparée par dilution.
b)
c)
b) d)
3 S TE L’acide sulfurique (H2SO4), un produit industriel très répandu, peut être préparé selon l’équation
chimique balancée suivante : .
Quel est le volume, en mètres cubes (m3), d’acide sulfurique (H2SO4) que l’on peut préparer à partir de
500 kg de dioxyde de soufre (SO2) ? La masse volumique de l’acide sulfurique est de 1,83 g/cm3.
a) Sachant que le dioxyde de carbone (CO2) provient de la combustion complète de l’octane (C8H18),
principal constituant de l’essence, écrivez l’équation chimique balancée de cette combustion.
b) Le monoxyde de carbone (CO) est produit par la combustion incomplète de l’octane (C8H18). Écrivez
l’équation chimique balancée de cette combustion, qui ne produit que du monoxyde de carbone et de l’eau.
c) Quelle combustion est responsable du réchauffement climatique planétaire : celle présentée en a, celle
présentée en b, ou les deux ? Justifiez votre réponse.
5 S TE Le monoxyde d’azote (NO) est un neurotransmetteur chez les mammifères. C’est le seul
neurotransmetteur gazeux connu. On peut le fabriquer à partir de l’équation chimique suivante :
La formation de 480 g de monoxyde d’azote (NO) dégage 6 519 kJ. Écrivez l’équation balancée de cette
réaction en y incorporant la valeur de l’énergie.
II V VII
1
VI
III
2
I
IV
4 5
Horizontalement Verticalement
1 Transformation inverse de la photosynthèse. I Forme d’énergie produite au moment de la
2 Un des réactifs de la réaction de neutralisation respiration cellulaire.
acidobasique dont le pH est inférieur à 7. II Température que doit atteindre un combustible
3 L’ion libéré par la base au moment de la réaction pour amorcer la combustion.
de neutralisation acidobasique. III Un des produits de la photosynthèse.
4 Combustible dans la respiration cellulaire. IV Un des réactifs de la réaction de neutralisation
5 La respiration cellulaire est un exemple acidobasique.
de ce type de combustion. V Forme d’énergie nécessaire à la photosynthèse.
6 Type de solution obtenu après neutralisation VI Type de cellule, siège de la photosynthèse.
complète d’un acide par une base. VII Substance initiale d’une réaction chimique.
7 Type de combustion qui libère une grande
quantité d’énergie sous forme de chaleur
et de lumière.
8 Type de combustion dont la température
d’ignition est inférieure à la température
ambiante.
7 S TE Pourquoi les noyaux des quatre isotopes suivants sont-ils tous stables ? Analysez les numéros
atomiques de ces isotopes et complétez le tableau suivant. Justifiez ensuite votre réponse.
Isotopes
N/Z
8 S TE Complétez le schéma suivant en précisant le type de chacun des trois rayonnements : alpha (α),
bêta (β) ou gamma (γ).
9 S TE Le temps de demi-vie du Po 210 ( ) est de 138 jours. Si la masse initiale du Po 210 est de 20 g,
quelle sera sa masse après 276 jours ?
Problématique environnementale
Les matières résiduelles
Le principe de base du fonctionnement d’une centrale nucléaire ressemble beaucoup à celui
d’une centrale thermique au charbon. Dans les deux cas, l’électricité est produite à partir
d’une eau chaude qui, en s’évaporant, actionne une turbine.
Dans une centrale thermique au charbon, l’eau est chauffée par la combustion du charbon. La
combustion du charbon est une réaction chimique : le carbone (C) du charbon réagit avec le dioxygène
(O2) de l’air. Le produit de cette combustion est du dioxyde de carbone (CO2).
Dans une centrale nucléaire, les noyaux engendrés par la désintégration des combustibles nucléaires
présentent souvent un excès de neutrons et tendent donc à être radioactifs.
a) D’où vient l’énergie qui fait chauffer l’eau dans une centrale nucléaire ?
b) Comparez les effets potentiels sur l’environnement des produits de la combustion du charbon dans
une centrale thermique avec ceux des déchets nucléaires (c’est-à-dire les produits des réactions
nucléaires dans une centrale nucléaire).
c) Certaines organisations ayant pour mission de gérer les déchets nucléaires envisagent d’enfouir dans le sol,
soit dans des formations calcaires, les déchets qui sont les plus dangereux. Pourquoi ces organisations
songent-elles à enfouir ces déchets à plusieurs centaines de mètres de profondeur ?
d) Parmi les déchets nucléaires, certains types de noyaux se désintègrent très rapidement, alors que d’autres
peuvent perdurer durant plusieurs milliers d’années avant de se désintégrer.
2 S TE À quelle vitesse, en km/h, un camion chargé ayant une masse totale de 30 000 kg doit-il avancer
pour que son énergie cinétique soit de un million de joules ?
3 La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut être transformée et transférée, mais qu’elle
ne peut être ni créée ni détruite.
a) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transformée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.
b) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transférée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.
4 Émilie fait du vélo stationnaire. Cela donne lieu à au moins une transformation d’énergie.
Dans la colonne de gauche, entourez la ou les formes d’énergie qui sont transformées (consommées) par le
corps d’Émilie.
Dans la colonne de droite, entourez la ou les formes d’énergie qui sont produites par le corps d’Émilie.
5 S TE Un homme fait un saut à l’élastique. On mesure son énergie potentielle gravitationnelle par rapport
au point le plus bas qu’il atteindra durant son saut.
a) À l’aide de la liste suivante, complétez le texte ci-dessous. (Un même mot peut être employé plus d’une fois.)
Tomber de haut !
Juste avant son saut à l’élastique, un homme se tient au sommet d’une plateforme qui surplombe un
canyon. À ce moment, son est à sa valeur maximale.
Quand l’homme se laisse tomber, il prend de la vitesse. Au début du saut, l’élastique n’est pas tendu.
Durant cette phase du saut, l’homme gagne de l’ , mais
perd de l’ .
Quand l’élastique commence à se tendre, l’homme commence à emmagasiner de l’énergie potentielle élastique.
Sa chute se poursuit, mais sa vitesse augmente de moins en moins rapidement, puis diminue. Elle diminue
jusqu’à ce qu’il s’arrête momentanément, puis qu’il commence à remonter. Au moment où l’homme est au
point le plus bas de sa trajectoire, son énergie cinétique est , son
énergie potentielle gravitationnelle est et son énergie potentielle
élastique est . Quand l’homme commence à remonter, son
énergie cinétique , son énergie potentielle gravitationnelle
et son énergie potentielle élastique
puisque l’élastique se détend.
Tout au long de sa trajectoire, la quantité totale d’énergie de l’homme est constante : c’est la
.
b) À main levée, tracez la courbe du diagramme de l’énergie potentielle gravitationnelle de l’homme (Epg)
en fonction de la distance (d) qui le sépare de la plateforme de départ. (Vous n’avez pas à graduer les
axes.)
6 S TE À un certain moment, une petite balle possède 15 J d’énergie cinétique et 40 J d’énergie potentielle
gravitationnelle. Quelques fractions de seconde plus tard, sans qu’aucune force extérieure autre que la
gravité n’ait agi sur elle, son énergie cinétique passe à 25 J. Quelle est l’énergie potentielle gravitationnelle
finale de la balle ? Expliquez votre réponse.
7 Dans chacun des cas suivants, dites si l’énoncé décrit la chaleur ou la température.
a) Je suis un transfert d’énergie thermique.
b) Je suis une mesure du degré d’agitation des atomes ou des molécules d’un corps.
c) On me mesure en joules.
8 S TE Soit un petit bloc de métal dont la masse est connue et dont la température correspond à celle de
la pièce où se trouve le bloc. Imaginez une façon de déterminer expérimentalement la capacité thermique
massique de ce petit bloc à l’aide d’un thermomètre et d’un thermos contenant une quantité connue d’eau
chaude. Expliquez clairement les étapes de votre protocole.
11 S TE Une plaque chauffante utilise 1 000 J d’énergie électrique pour chauffer 25 g d’huile, avec un
rendement de 90 %. La capacité thermique massique de l’huile est de 2,1 J/(g °C). Si la température initiale
de l’huile est de 23 °C, quelle est sa température finale ?
12 Un haut-parleur fonctionne sous une tension de 120 V, avec un courant de 0,4 A. Le son qu’il émet emporte
30 J d’énergie mécanique à chaque seconde. (On peut donc dire qu’il émet 30 J d’énergie sonore par
seconde.)
a) Quelle est la puissance électrique consommée par le haut-parleur ?
1) 0,8 J
2) 30 J
3) 48 J
4) 2 880 J
c) Quel est le rendement énergétique de ce haut-parleur ?
3 On construit un circuit électrique avec deux ampoules à incandescence et une pile. Initialement, les deux
ampoules sont allumées. Toutefois, lorsque le lament de l’une des ampoules se rompt, les deux ampoules
s’éteignent en même temps. Que peut-on conclure sur la façon dont les ampoules sont branchées avec la pile ?
a) Les ampoules sont branchées en série.
c) Il est impossible de savoir comment les ampoules sont branchées sans information supplémentaire.
4 Au laboratoire, vous avez monté un circuit électrique simple avec un résisteur de 50 Ω et une source
d’alimentation qui génère une différence de potentiel variable. Quelque temps après avoir activé la source,
vous remarquez que le résisteur commence à chauffer signicativement. Votre enseignant vous explique
que c’est un signe que le courant établi est trop élevé. Que pouvez-vous faire pour régler le problème ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Augmenter la différence de potentiel aux bornes de la source.
5 Un résisteur de 4 Ω est parcouru par un courant de 2 A. Quelle est la différence de potentiel à ses bornes ?
6 S TE Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 3 V. Le courant qui circule dans le premier
résisteur est de 0,01 A, tandis que le courant qui circule dans le second est de 0,05 A.
a) Quelle est la résistance de chacun des résisteurs ?
7 S TE Trois résisteurs sont branchés en série avec une pile de 9 V. La différence de potentiel aux bornes du
premier est de 3 V. Celle aux bornes du deuxième est de 1 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes
du troisième résisteur ?
a) 4 V b) 5 V c) 9 V d) On ne peut pas le savoir sans connaître
la résistance du troisième résisteur.
8 S TE Trois résisteurs sont branchés en parallèle avec une source d’alimentation. Ils ont respectivement
des résistances de 1 000 Ω, 2 000 Ω et 4 000 Ω.
a) Quelle est la résistance équivalente de ce circuit ?
1) 0,5 V 3) 1 V 5) 2 V
2) 0,57 V 4) 1,75 V 6) 7 V
9 Une souris d’ordinateur fonctionne sous une tension de 5 V et un courant de 100 mA.
a) Quelle est la puissance de cette souris ?
c) Le port USB auquel la souris est branchée peut fournir un courant maximal de 2 A sous une tension
de 5 V. Quand le courant augmente, la quantité d’énergie électrique que l’ordinateur doit transmettre
à la composante branchée au port USB varie. Sans faire de calcul, expliquez comment et pourquoi une
augmentation du courant entraîne une variation de l’énergie consommée.
10 Les aiguilles des boussoles s’orientent naturellement de façon à ce que leur pôle Nord pointe vers un point
situé dans l’Arctique, près du pôle Nord géographique de la Terre. Qu’est-ce que cela indique au sujet du
point vers lequel les aiguilles des boussoles pointent ? (Indice : La Terre se comporte comme un gigantesque
aimant.)
11 Certains matériaux sont attirés par les aimants alors que d’autres ne le sont pas. Dites si chacun des énoncés
suivants est vrai ou faux.
a) Les matériaux qui sont attirés par des aimants sont appelés matériaux ferromagnétiques.
b) Les matériaux qui sont attirés par des aimants portent nécessairement une charge électrique.
c) Les matériaux qui sont attirés par des aimants se transforment eux-mêmes en aimants quand
on les approche d’un aimant.
Les lignes de champ magnétique qui entourent un l parcouru par un courant sont circulaires, centrées
autour du l et espacées régulièrement.
13 Complétez chacun des textes suivants à l’aide des mots ou des groupes de mots manquants.
a) La première règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par
un . Quand on applique la première
règle de la main droite, on place le dans le sens du courant
qui parcourt le fil. Les s’enroulent alors dans le sens des
.
b) S TE La deuxième règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par un
. Quand on applique la deuxième règle de la main, on enroule les doigts
de la main droite dans le sens du . Le pouce droit pointe
alors dans le sens des lignes de champ magnétique qui sont à l’ du
solénoïde. On peut également dire que le pouce droit pointe vers le pôle
du solénoïde.
Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Quel effet aurait chacune des situations hypothétiques suivantes sur l’insolation ? Expliquez votre réponse.
a) Si la couche d’ozone de la haute atmosphère était absente.
2 Vous faites du camping avec des amis sur le bord d’un lac du Québec. Un de vos amis vous dit : « Je vais
rester éveillé pendant 24 heures, assis au bord du lac, pour observer les marées monter et descendre. »
Pour quelle raison devriez-vous dire à votre ami que c’est peine perdue ?
3 Le tableau suivant porte sur la circulation atmosphérique. Pour chacune des situations mentionnées dans
la première colonne, expliquez en quoi la variation de la masse volumique de l’air rend la situation possible.
Situation Explication
Le déplacement d’une
montgolfière dans le ciel
VI
IV
II 1
III
I 2
3 4
Horizontalement Verticalement
1 Un des facteurs qui influent sur la quantité de I Déformation de la surface des eaux océaniques
rayonnement solaire reçue à la surface de la Terre. provoquant un mouvement ascendant ou
2 Quantité de rayonnement solaire parvenant descendant.
à toucher le sol terrestre. II Facteur en partie responsable de la quantité
3 Agit comme certaines surfaces (asphalte, de rayonnement solaire parvenant au sol.
brique, roche) soumises au rayonnement solaire III Corps céleste essentiellement composé
(propriété caractéristique). d’atomes d’hydrogène et d’hélium.
4 Elle subit l’attraction de la Lune tout en gravitant IV Force exercée par la Terre sur les objets situés
autour du Soleil. à proximité.
5 Gaz situé dans la haute atmosphère et pouvant V Action qu’exerce la Lune sur les eaux océaniques
capter une partie du rayonnement solaire. et qui provoque leur renflement.
6 Agit comme certaines surfaces (glace, neige, VI Son alignement avec la Terre et le Soleil
sable) lorsque les rayons du Soleil les frappent provoque des marées de vive-eau.
(propriété caractéristique).
6 S TE On peut lire la mention « Sans COV » sur l’étiquette de plusieurs produits nettoyants et de certaines
peintures.
a) Cette mention a-t-elle un lien avec la protection de l’environnement ? Si oui, quel est-il ?
Chaud et froid
La Lune est le corps céleste le plus près de la Terre. À l’échelle du système solaire, la distance Terre-Lune
est minime. Aussi, ces deux astres sont soumis à la même quantité de rayonnement solaire. Toutefois,
les températures observées à leur surface respective sont très différentes. La température moyenne à la
surface de la Lune est de −18 °C et les écarts de températures y sont considérables (de −170 °C la nuit
à +120 °C le jour environ). À la surface de la Terre, la température moyenne est de 20 °C et les écarts de
températures y sont moindres (de −50 °C à +50 °C environ).
a) Sur le plan atmosphérique, quelle est la principale différence entre la Lune et la Terre ?
b) En quoi l’effet de serre naturel explique-t-il les différences d’écarts de températures entre la Lune et la
Terre ? Répondez en tenant compte de la réponse que vous avez donnée en a.
8 L’énergie solaire passive met à profit l’énergie rayonnante du Soleil qui est captée, emmagasinée et distribuée
à l’intérieur d’une habitation sans nécessiter de source d’énergie supplémentaire. Les solariums et les serres
(à certains moments de l’année) sont des exemples de dispositifs exploitant l’énergie solaire passive. Ainsi,
le chauffage et la climatisation des habitations sont plus efficaces, ce qui réduit les coûts en électricité.
a) Nommez un avantage, autre que celui d’économiser en frais d’électricité, à exploiter l’énergie solaire
passive.
b) Nommez deux critères qui devraient être observés pour optimiser l’utilisation de cette forme d’énergie
dans une habitation.
9 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.
Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité
Éolienne Le système
d’orientation
2 Qui suis-je ?
a) Je suis l’horizon du sol sur lequel tombe la première neige.
3 Les compagnies minières recherchent toujours de nouveaux gisements. Selon vous, l’exploitation de
gisements dans des zones de pergélisol serait-elle envisageable pour ces compagnies ? Expliquez votre
réponse.
4 S TE Durant la dernière décennie, on a procédé à de nombreuses coupes dans la forêt boréale du nord-
ouest québécois.
a) Nommez les horizons du sol touchés par ces coupes à blanc.
c) Une partie du nord-ouest québécois est recouverte par le pergélisol. Nommez un impact environnemental
qu’aurait une coupe à blanc massive sur ce territoire.
Problématique environnementale
L’étalement urbain
À peine 2 % de la supercie du territoire québécois est cultivable. Comme les meilleures terres agricoles
du Québec se situent dans la région montréalaise de la plaine du Saint-Laurent, l’étalement urbain
crée une pression énorme sur l’agriculture de cette région et entraîne notamment la déforestation de
supercies importantes.
Créée en 2007, la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) visait une meilleure
protection du territoire agricole et forestier du Québec. Selon cette commission, 50 000 hectares
de terres agricoles auraient servi à la construction résidentielle et commerciale en périphérie de
Montréal entre 1994 et 2007. La poursuite de cette pratique reviendrait à retirer du territoire agricole
une supercie équivalente à une fois l’île de Montréal à chaque décennie.
Le rapport annuel de 2015-2016 atteste toutefois qu’en vertu de l’article 59 de la Loi sur la protection
du territoire et des activités agricoles (LPTAA), les supercies visées et autorisées pour la construction
résidentielle sont les moins élevées de la dernière décennie. De plus, même si les décisions approuvant
l’implantation d’équipements institutionnels, de services d’utilité publique, d’énergie, de transport
ou de communication sont nombreuses, certaines comportent des conditions visant à limiter les
répercussions sur la pratique de l’agriculture.
a) Nommez deux impacts environnementaux liés à l’étalement urbain dans la région montréalaise.
b) Proposez deux solutions pour remédier au problème lié à l’étalement urbain et à la déforestation dans
la région montréalaise.
6 Nommez un avantage et un désavantage associés à chacun des modes de production d’électricité suivants.
Mode de production
Avantage Désavantage
d’électricité
À partir d’énergies
fossiles
À partir
de la biomasse
À partir de l’énergie
nucléaire
À partir
de la géothermie
Vous vous rendez aux Îles-de-la-Madeleine avec vos parents durant l’été, en partant de Québec. Vous
décidez de vérifier les caractéristiques de l’eau à votre départ et à votre arrivée.
a) À Québec, vous lancez dans le fleuve un dé à jouer, dont la masse est de 4,5 g et le volume, de 4,5 cm 3.
Que se produit-il avec le dé ? Expliquez votre réponse.
b) À destination, vous lancez un dé à jouer dans le golfe. Que se produit-il alors ? Expliquez votre réponse.
b) Nommez deux caractéristiques, visibles sur l’illustration, qui permettent de définir cette accumulation
naturelle.
c) Cette accumulation naturelle s’est-elle formée au sommet des lignes de crête ou de part et d’autre de
celui-ci ? Expliquez votre réponse.
Pellicule verdâtre à
la surface de l’eau
a) Quels sont les signes visibles d’un début d’eutrophisation dans ce cours d’eau ? Expliquez votre réponse.
b) D’après la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question a, quel pourrait être le type
d’environnement aux abords du cours d’eau illustré ? Expliquez votre réponse.
c) Nommez trois solutions que l’on pourrait envisager afin de rétablir la qualité de l’eau de ce cours d’eau
ou, du moins, ralentir son eutrophisation.
11 Nommez un élément qui différencie les centrales hydroélectriques à réservoir des centrales hydroélectriques au
fil de l’eau.
12 Qu’est-ce que les centrales hydroélectriques au fil de l’eau et les hydroliennes ont en commun ?
13 Pour chacune des situations présentées dans le tableau ci-dessous, cochez les modes de production
d’électricité qui seraient les plus appropriés selon vous. Expliquez vos choix.
4) Centrale hydroélectrique
5) Hydrolienne
6) Centrale marémotrice
4) Centrale hydroélectrique
5) Hydrolienne
6) Centrale marémotrice
14 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.
Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité
Chapitre 8 La biosphère
1 Quel serait l’impact, sur le cycle du carbone, de la disparition d’un très grand nombre de végétaux sur Terre ?
2 La viabilité d’un écosystème tel qu’un aquarium requiert une vigilance constante. Expliquez ce qui se produit
dans un aquarium lorsque les éléments ci-dessous sont manquants.
Bactéries nitrifiantes
Poissons
3 Quel est l’impact de chacune des situations suivantes sur le cycle du carbone ?
L’augmentation de dioxyde
de carbone, un des gaz
à effet de serre, dans
l’atmosphère
La pollution atmosphérique
en Sicile (Italie) subséquente
à l’éruption volcanique
de l’Etna en 2012
L’augmentation
de la population mondiale
4 Selon vous, pour quelle raison les horticulteurs recommandent-ils aux gens, en plus d’utiliser de l’engrais et
du compost, de retourner la terre plusieurs fois avant d’y planter des végétaux ?
La disparition de
certaines espèces
de champignons
(décomposeurs)
dans divers pays
à travers le monde
6 Le mot « désert » est généralement associé à une chaleur accablante et à la sécheresse. Toutefois, on entend
parfois l’expression « désert froid » pour désigner la toundra.
Donnez trois caractéristiques de la toundra qui permettent de la désigner par l’expression « désert froid ».
7 En général, les estuaires et les deltas sont classés comme des biomes d’eau douce. Toutefois, dans certaines
classifications, on les considère comme des biomes marins.
Dites dans vos mots ce qui peut expliquer cette différence de classification.
a) À votre avis, pourquoi les océans seraient-ils plus acides aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle ?
b) La masse des coquilles des organismes marins, dont il est question dans le texte, diminue avec
l’acidification des océans. Décrivez un effet à long terme de l’acidification des océans sur ces organismes
et sur d’autres organismes marins.
Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Quelle est la densité de chacune des deux espèces si, dans une forêt de 250 km2, on compte environ
4 200 érables et 3 000 bouleaux ?
a) Densité des érables :
2 Deux biologistes mènent une étude sur le même territoire. L’un d’eux recense les diverses populations
vivantes tandis que l’autre étudie la composition du sol et son impact sur la végétation. À quel niveau
écologique chacun de ces biologistes travaille-t-il ? Expliquez votre réponse.
3 Parmi les activités suivantes, lesquelles provoquent une diminution de la biodiversité des espèces qui
composent une communauté ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La monoculture d) La surpêche
b) La compétition et le mutualisme
c) Le commensalisme et le mutualisme
5 Le poisson-clown (Amphiprioninæ) trouve un refuge à l’abri de ses prédateurs naturels dans les tentacules
de l’anémone de mer. En retour, il protège cette dernière contre d’autres poissons prédateurs. De quel type
d’interaction s’agit-il ? Expliquez votre réponse.
c) Quels autres noms donne-t-on aux végétaux ? Entourez toutes les bonnes réponses.
1) Organismes autotrophes
2) Organismes hétérotrophes
3) Producteurs
4) Consommateurs
8 Lorsque vous absorbez les nutriments présents dans les légumes que vous mangez, vous réutilisez des
éléments chimiques de la matière pour en poursuivre le cycle. Comment se nomme ce phénomène ?
9 La dépense d’énergie est-elle plus grande si on nourrit un lézard avec des fruits, des légumes et des graines,
ou si on le nourrit avec des vers ?
10 S TE Les facteurs abiotiques peuvent-ils influer sur l’empreinte écologique d’une population ? Expliquez
votre réponse à l’aide d’un exemple.
Chapitre 10 La génétique S TE
C A C G T
3 En vieillissant, certains individus voient apparaître des taches foncées sur leur peau, ou encore des taches
blanches, c’est-à-dire des endroits sur la peau où il n’y a plus de pigmentation.
À quels mécanismes génétiques ces phénomènes peuvent-ils être liés ? Expliquez votre réponse.
b) un gène et un caractère ?
5 Deux parents ayant les yeux bruns pourraient-ils avoir un enfant aux yeux bleus ? Expliquez votre réponse.
6 Chez le cheval, la robe noire (N) domine la robe brune (n) et le caractère trotteur (T) domine le caractère
paradeur (t).
a) Quels sont les génotypes possibles d’un étalon noir paradeur ?
b) Quel est le phénotype d’une jument homozygote récessive pour ces deux caractères ?
c) L’étalon décrit à la question a et la jument décrite à la question b pourraient-ils avoir ensemble un poulain
noir paradeur ? Expliquez votre réponse.
7 Bien que l’allèle du poil noir soit dominant chez certains animaux, comment expliquez-vous que, dans
une même portée, il y ait des chatons noirs, des chatons blancs et des chatons des deux couleurs (noir et blanc) ?
8 Voici quatre paires de chromosomes appartenant à deux personnes. Les chromosomes A contiennent le gène
de la couleur des yeux et les chromosomes B contiennent le gène de la longueur des mains, ainsi que celui
de la pilosité des mains (présence de poils aux phalanges).
A B A B
André Julien
a) Si André a les yeux bruns et les mains courtes et poilues, peut-il être le frère de Julien ? Expliquez votre
réponse.
b) Est-il possible qu’André et Julien aient un frère aux mains courtes et sans poils aux phalanges ? Pourquoi ?
9 L’albinisme (absence de pigments de la peau, des yeux et des cheveux) peut se produire chez l’humain.
Sachant que l’allèle de pigmentation normale (A) est dominant :
a) déterminez les résultats possibles, pour ce caractère, du croisement d’un homme de pigmentation
normale homozygote et d’une femme hétérozygote.
b) Quelle est la probabilité que cet homme et cette femme aient un enfant homozygote dominant
pour ce caractère ?
c) Quelle est la probabilité que ces deux mêmes parents aient un enfant albinos ? Expliquez votre réponse.
d) Est-il possible que deux parents de pigmentation normale aient un ou des enfants albinos ? Expliquez
votre réponse.
10 Un premier croisement entre un cochon d’Inde femelle noire (Cavia porcellus) avec un cochon d’Inde mâle
blanc a donné 12 petits de couleur noire. Au deuxième croisement du même cochon d’Inde mâle blanc
avec un des 12 petits noirs, on obtient 12 autres petits cochons d’Inde, certains noirs, d’autres, blancs.
Quelle est la proportion de petits cochons d’Inde noirs au deuxième croisement ? Expliquez votre réponse.
b) différents ?
O OO
A AA et OA
B BB et OB
AB AB
a) Un enfant est de groupe sanguin O et son frère, de groupe sanguin AB. Quel est le génotype de chacun
de leurs parents ?
c) Est-il possible que la grand-mère paternelle de ces enfants soit de groupe sanguin B ? Expliquez votre réponse.
Problématique environnementale
La production alimentaire
La plupart des producteurs agroalimentaires visent une production rentable. Par conséquent, un grand
nombre d’entre eux se concentrent désormais exclusivement sur certains types de production. Ainsi,
la culture et l’élevage de nombreuses espèces végétales et animales ont été abandonnés.
De nos jours, l’alimentation de base de près de quatre milliards de personnes sur Terre repose
principalement sur la culture de trois céréales : le blé, le riz et le maïs.
Quelles sont, selon vous, les conséquences de la perte de diversité génétique sur la survie des espèces ?
Univers technologique
Chapitre 11 Le langage des lignes, les matériaux
et la fabrication
1 S TE Sur le dessin ci-dessous, identifiez les vues qui ne sont pas nommées.
Vue de face
2 S TE Associez chacun des termes de la colonne de gauche à la description qui lui correspond dans la colonne
de droite.
Terme Description
Tolérance dimensionnelle • • Je suis une représentation sur laquelle les différentes pièces
qui composent un objet technique sont dissociées.
Cote •
• Je donne les limites entre lesquelles la dimension d’une pièce
Vue éclatée •
peut varier sans compromettre le fonctionnement de l’objet.
Projection orthogonale •
à vues multiples • Sur un plan, je suis un nombre qui donne la dimension réelle
attendue pour une pièce.
3 S TE Vous réalisez le dessin de détail de l’une des roues d’un système à courroie et poulie. Vous estimez
que le système fonctionnera correctement si le diamètre de la roue est compris entre 40 et 44 mm.
Parmi les quatre options suivantes, que pourriez-vous écrire sur votre dessin technique pour indiquer la
dimension à donner à la roue ?
a) 40 ± 4 c) 42 ± 2
b) 42 ± 4 d) 44 ± 4
III
1
I
2 3
4 V
5 II
IV
6 7
8
9
10 11
12
4 Action qui consiste à percer un trou dans I Procédé qui consiste à pousser un matériau
un matériau. ductile dans une filière pour lui donner une
forme allongée ou profilée.
5 Dispositif qui permet de réaliser, par exemple,
le perçage ou le sciage sur plusieurs pièces sans II Opération servant à créer des filets autour
avoir à répéter le traçage. d’une tige.
6 Matériau sur lequel le traçage s’effectue avec III Machine-outil utilisée pour courber un tube
un crayon à mine ou un compas porte-mine. ou une barre.
7 Action qui consiste à couper un matériau à l’aide IV Action qui consiste à couler ou à injecter dans un
d’une scie. moule un matériau rendu liquide par chauffage,
pour qu’il en prenne la forme en durcissant.
8 Machine-outil utilisée pour aplatir un matériau.
V Machine-outil servant à faire tourner une pièce
9 Poinçon utilisé pour le traçage sur le métal sur elle-même à grande vitesse, pour la façonner
ou le plastique. à l’aide d’un outil coupant.
Repère Désignation
1 Molette
2 Rivet
3 Chape
4 Garde
5 Virole
6 Poignée
COUPE-PIZZA
Dessiné par :
Échelle 1 : 3
Est-ce qu’une virole ayant un diamètre intérieur de 19,5 mm peut être utilisée pour la fabrication de ce
coupe-pizza ? Expliquez votre réponse.
6 L’aluminium est utilisé pour fabriquer les feuilles métalliques qui enveloppent des aliments qu’on met au
four. Nommez deux propriétés de l’aluminium liées à cette utilisation.
d) L’organe de liaison de la porte assure également une autre fonction mécanique. Laquelle ?
1) Une fonction d’étanchéité
2) Une fonction de lubrication
3) Une fonction de guidage
e) Les charnières de la porte sont elles-mêmes liées au battant.
1) Cette liaison est-elle directe ou indirecte ? Expliquez votre réponse.
2 Une couturière lie la doublure du manteau qu’elle confectionne au manteau lui-même à l’aide d’une
fermeture éclair.
a) La liaison entre le manteau et sa doublure est-elle démontable ou indémontable ?
b) Quel avantage cette caractéristique de la liaison présente-t-elle dans cette situation précise ? Expliquez
votre réponse.
d) Nommez un autre organe de liaison auquel la couturière aurait pu recourir à la place de la fermeture
éclair pour obtenir la caractéristique que vous avez nommée dans la réponse à la question a.
e) Nommez les quatre caractéristiques de la liaison entre la fermeture éclair et la doublure. S’il y a lieu,
identiez également l’organe de liaison.
b) Votre oncle, ébéniste à ses heures, a décidé d’installer des glissières pour les tiroirs de la commode qu’il
fabrique. Pourquoi ?
4 S TE Les charnières de la porte d’un cabanon grincent quand on l’ouvre ou qu’on la ferme. Que peut-on
faire pour remédier à cette situation ?
5 S TE Dans une automobile, les plaquettes de frein doivent frotter sur le disque, lui-même fixé sur la roue,
sans y adhérer. Pourquoi ?
6 Plusieurs vélos sont équipés d’un dérailleur qui permet au cycliste de choisir entre plusieurs pignons
et plateaux de différentes grandeurs. Le texte ci-dessous traite de l’effet qu’a la taille du pignon et du
plateau choisis sur la vitesse du vélo. À l’aide des mots de la liste suivante, complétez-le.
Pignon •
• Faible
• Grande
• Lentement
• Moins
• Plus
• Rapidement • Plateau
Supposons qu’un cycliste fasse un tour de pédalier par seconde. S’il opte pour un grand plateau et un petit
pignon, le pignon complétera d’un tour par seconde. En conséquence, la roue
arrière du vélo tournera relativement et le vélo avancera rapidement. Toutefois, le
cycliste devra exercer une force relativement sur les pédales.
7 Les clés qui servent à serrer les cordes des instruments de musique pour les accorder sont munies
d’un système à roue dentée et vis sans fin. Quels avantages ce système de transmission du mouvement
présente-t-il dans ce mécanisme ?
8 Différents types de mécanismes peuvent être utilisés dans le système de direction d’une automobile. Quel
système de transformation du mouvement est utilisé dans la direction illustrée ci-dessous ?
9 Deux roues dentées sont liées par une chaîne. L’une des roues compte 120 dents et effectue 20 tours/min.
L’autre roue fait 30 tours/min. Combien compte-t-elle de dents ?
10 Un engrenage est formé de trois roues dentées qui ont les caractéristiques suivantes.
Par rapport à cet engrenage, un seul des énoncés suivants est faux. Lequel ?
a) La roue B tourne trois fois plus vite que la roue C.
Problématique environnementale
L’énergie
Les ampoules fluocompactes consomment environ quatre fois moins d’énergie
électrique que les ampoules à incandescence pour produire la même intensité
lumineuse. Néanmoins, au Québec, on peut affirmer que ce n’est qu’en été que l’énergie
excédentaire consommée par les ampoules à incandescence est réellement « gaspillée ».
b) Les ampoules ont une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie lumineuse. Toutefois,
en hiver, bien qu’elles n’aient pas été conçues et qu’elles ne soient pas utilisées expressément pour cela,
on peut dire que les ampoules remplissent alors une autre fonction utile. Quelle est-elle ?
1) Fonction d’alimentation
2) Fonction d’isolation
3) Fonction de protection
4) Fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie thermique
Le moteur électrique
Aimant •
Un moteur électrique est un dispositif qui transforme
l’énergie électrique fournie par une source
d’alimentation électrique en énergie mécanique.
Pour fonctionner, le moteur illustré ci-contre utilise
le lien entre l’électricité et le magnétisme.
Quand elles passent dans l’armature du moteur,
les charges électriques sont plongées dans un
champ magnétique intense résultant de la présence
d’un aimant autour de l’armature. Or, quand des • Armature
charges en mouvement sont exposées à un champ
magnétique extérieur, elles subissent une force • Commutateur
perpendiculaire à la direction de leur mouvement
et à la direction des lignes de champ magnétique.
Cette force a pour effet de faire pivoter l’armature. Une représentation simplifiée d’une partie
Le contact entre l’armature et la partie du circuit où d’un moteur électrique.
se trouve la source d’alimentation est assuré en tout
temps par un commutateur. (Il est à noter également que la forme du commutateur fait en sorte que le
sens du courant s’inverse tous les demi-tours de l’armature, ce qui est essentiel pour que le mouvement
de l’armature se fasse toujours dans la même direction.)
b) Quelle composante du moteur électrique assure la fonction d’alimentation dans le circuit illustré ci-dessus ?
c) Nommez deux composantes du circuit illustré ci-dessus qui assurent la fonction de conduction.
d) Votre ami souhaite fabriquer un petit moteur électrique, mais il ne dispose que de connaissances très
sommaires en électricité. Aussi, vous lui proposez votre aide. Votre ami a un schéma du circuit à réaliser
et il sait donc qu’il doit inclure un commutateur dans son circuit. Il réussit à trouver une pièce de plastique
qui a exactement la forme souhaitée. Que lui expliquez-vous quand il vous montre sa trouvaille ?
VI
6 X
I V VIII
5
IV
III 3
II VII IX
1 10
7
4
2 9
Horizontalement Verticalement
1 Quand elle augmente, la conductibilité d’un I Composante qui limite le courant dans un circuit
matériau diminue parce que le mouvement accru en s’opposant au passage des charges.
des atomes et des molécules rend le passage II Composante qui transforme l’énergie électrique
des électrons de conduction plus difficile. en énergie lumineuse.
2 S TE Nombre de circuits différents vers III Forme que peut prendre l’énergie après avoir été
lesquels un interrupteur bidirectionnel peut transformée par un élément chauffant.
diriger les charges.
IV Type de génératrice créant un courant continu.
3 Fonction remplie par une composante qui
génère un courant électrique dans un circuit. V Type de génératrice fournissant une tension dont
la polarité oscille continuellement dans le temps.
4 Se produit lorsque l’intensité du courant dépasse
le maximum que peut supporter un circuit. VI Fonction remplie par une composante qui coupe
le courant quand il devient trop élevé.
5 Se dit d’un matériau non conducteur, comme
le plastique ou la céramique. VII Type de matériaux utilisés pour fabriquer
des composantes ayant une fonction
6 Composante transformant l’énergie chimique de conduction.
en énergie électrique et pouvant être utilisée
pour alimenter un appareil portatif. VIII S TE Dispositif qui emmagasine de l’énergie
électrique pouvant être libérée rapidement
7 Position d’un interrupteur qui empêche au moment voulu (ex. : pour le déclenchement
le passage du courant. du flash d’un appareil photographique).
8 Capacité d’un matériau à laisser circuler IX Type de courant produit par une source
les charges électriques. de tension constante (pile, batterie, etc.).
9 S TE Couleur du dernier anneau d’un X S TE Type de circuit obtenu lorsque les fils
résisteur dont la résistance est codée avec sont remplacés par de minces pistes de cuivre,
une tolérance de ± 5 %. fixes et rigides, créées par photogravure sur
10 S TE Composante qui évite que le courant une carte de plastique à laquelle sont fixées
traverse une pile dans le mauvais sens. des composantes électroniques.
Les outils d’évaluation du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement
consistent en une évaluation par chapitre du cahier d’apprentissage.
L’évaluation porte sur les concepts abordés dans chacun des chapitres du cahier. Elle permet de mesurer les
connaissances des élèves et de vérier ainsi le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot
ses connaissances scientiques et technologiques).
Sommaire
Univers matériel
Chapitre 1 − L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-3
Chapitre 2 − Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-14
Chapitre 3 − Les transformations chimiques et les transformations nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-19
Chapitre 4 − Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-27
Chapitre 5 − L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-32
Terre et espace
Chapitre 6 − L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-39
Chapitre 7 − La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-42
Chapitre 8 − La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-45
Univers vivant
Chapitre 9 − L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-47
Chapitre 10 − La génétique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-51
Univers technologique
Chapitre 11 − Le langage des lignes, les matériaux et la fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-54
Chapitre 12 − L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-59
Chapitre 13 − L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-62
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1
Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 Soit l’halogène de la 3e période du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de cet élément et représentez-le selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.
Élément :
2 En 1903, Ernest Rutherford t une expérience qui consistait à envoyer un rayonnement émis par une substance
radioactive entre les bornes d’un champ électrique. Il réussit ainsi à identier les constituants de ce rayonnement.
Selon le schéma de l’expérience ci-dessous, identiez la particule à laquelle correspond chacune des trois
trajectoires. Entourez la bonne réponse.
2
3
a) 1 : bêta (b), 2 : gamma (), 3 : alpha (a) c) 1 : alpha (a), 2 : bêta (b), 3 : gamma ()
b) 1 : alpha (a), 2 : gamma (), 3 : bêta (b) d) 1 : bêta (b), 2 : alpha (a), 3 : gamma ()
3 Classez les modèles atomiques ci-dessous selon l’ordre chronologique, puis donnez le nom de chacun d’eux.
A B C D
4 S TE Parmi les configurations atomiques proposées ci-dessous, laquelle représente l’atome de phosphore ?
Entourez la bonne réponse.
a) c)
b) d)
5 S TE L’élément aluminium, Al, dont le numéro atomique est 13, possède un nombre de masse de 27.
Quel arrangement de particules correspond à l’atome d’aluminium selon le modèle atomique simplifié ?
Entourez la bonne réponse.
a) 27 protons, 14 neutrons, 14 électrons, 14 nucléons
7 S TE Dans le tableau périodique de Mendeleïev, les éléments étaient classés selon l’ordre croissant
de leur masse atomique. Dans le tableau périodique actuel, le classement de ces mêmes éléments selon
l’ordre croissant de leur numéro atomique montre que la masse atomique varie de la même manière que le
numéro atomique avec, cependant, certaines irrégularités. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez ceux qui
expliquent l’existence de ces irrégularités.
a) Le nombre de protons augmente d’une manière irrégulière d’un élément à l’autre.
b) Le nombre de particules dans le noyau augmente de façon irrégulière d’un élément à l’autre.
8 S TE L’atome de fer peut être représenté par le symbole . À partir de la relation 1 u = 1,66 × 10−27 kg
et des données ci-dessous, déterminez la masse, en grammes, d’un atome de Fe 56. (On néglige ici la masse
des électrons.)
Neutron 1,008 u
9 S TE Dans la nature, on trouve trois isotopes de l’atome de potassium qui peuvent être représentés
de la façon suivante : , et . Soit les énoncés suivants :
1) Ces isotopes possèdent le même nombre 4) Ces isotopes possèdent le même nombre
d’électrons. de neutrons.
2) Ces isotopes possèdent le même nombre 5) Ces isotopes possèdent le même nombre
de nucléons. de particules subatomiques.
3) Ces isotopes possèdent le même nombre
de protons.
10 Parmi les éléments du tableau suivant, lesquels possèdent les propriétés suivantes : cassants, ternes, non malléables
et mauvais conducteurs de chaleur ? Justifiez votre réponse ci-dessous.
A B
C
D E
b) Dans la colonne « Propriétés », inscrivez un X devant les propriétés permettant de le classer ainsi.
Ductile
Solide
A
Bonne conductibilité thermique
Réagit avec les acides
Solide
Conduit le courant électrique
C
Possède 1 électron de valence
Masse volumique faible
12 Le tableau ci-dessous regroupe des caractéristiques propres à 10 des 20 premiers éléments du tableau
périodique. Écrivez, dans la colonne de droite, le nom et le symbole chimique de l’élément en question.
Nom et symbole
Caractéristique chimique
de l’élément
A Possède deux électrons de valence et une dernière couche saturée.
D Est un gaz inerte qui se trouve sur la même rangée que l’élément désigné en B.
Nombre Nombre
Numéro Numéro
Élément de couches d’électrons
de la famille de la période
électroniques de valence
Br
Potassium
14 S TE Le diagramme suivant montre la variation de la mesure d’une propriété des 25 premiers éléments du
tableau périodique en fonction de leur numéro atomique.
a) Comment évolue la mesure de cette propriété le long d’une période du tableau périodique ?
b) Comment évolue la mesure de cette propriété le long d’une colonne du tableau périodique ?
15 Parmi les représentations de Lewis ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont correctes ? Entourez la ou les bonnes
réponses.
a) c) e)
b) d) f)
20 p 15 p
Ion polyatomique
Molécule Ion
Formule chimique Nom de l’ion
Hydrogénocarbonate
Mg2+
(bicarbonate)
NH4Cl NH4+
AlPO4
Na+ Sulfate
18 S TE Les substances ci-dessous sont-elles unies par des liaisons ioniques ou des liaisons covalentes ?
Liaisons ioniques :
Liaisons covalentes :
19 S TE Quelle est la formule des molécules constituées par les éléments suivants ?
a) Al et S c) As et O e) B et Se
b) Ca et Cl d) Na et N f) K et I
20 S TE Soit une molécule dont la formule est A2B3. L’élément B appartient à la famille de l’oxygène (VI A).
À quelle famille peut appartenir l’élément A ? Expliquez votre réponse à l’aide d’un raisonnement par étapes.
21 S TE Complétez le tableau suivant en écrivant, selon le cas, soit le nom de la molécule, soit la formule
moléculaire, à l’aide des règles de nomenclature.
Nom de la molécule Formule
a) Dioxyde de manganèse
b) Al2S3
c) Nitrure de trisodium
d) P2 O 5
e) Tétrahydrure de silicium
f) Br2
g) Hexachlorure de soufre
h) WC
i) Tétraoxyde d’arsenic
j) Mg3P2
k) Hydrure de lithium
l) GeF4
f) Nombre d’atomes de Mg :
g) Nombre d’atomes de O :
h) Nombre d’atomes de As :
25 S TE Vous vous intéressez à une molécule formée d’atomes d’aluminium (Al), de chrome (Cr) et d’oxygène
(O), dont la formule est Alx(CryOz)p. L’analyse d’un échantillon de 0,25 mol de cette molécule donne les
résultats regroupés dans le tableau suivant.
b) Sr(IO3)2
27 S TE Vous disposez de 108,081 g de nitrate d’ammonium (NH 4NO3). Déterminez le nombre de moles de
NH4NO3 correspondant.
3 Dans un laboratoire, on vous remet une poudre blanche et on vous demande de déterminer s’il s’agit d’un
acide, d’une base ou d’un sel. Parmi les quatre actions ci-dessous, laquelle devrez-vous effectuer en premier
pour déterminer la nature de cette poudre ?
a) Vérifier sa conductibilité électrique. c) La dissoudre dans l’eau.
b) Ca(OH)2 d) MgCO3
Nature
Molécule Équation de dissociation électrolytique
chimique
Ba(OH)2(s)
AlCl3(s)
Na3PO4(s)
H2SO4(l )
B 250 mg 100 mL
C 900 mg 0,6 L
D 6,25 g 250 mL
Lequel des énoncés ci-dessous classe correctement les solutions par ordre croissant de leur concentration ?
a) Solution D, Solution A, Solution B, Solution C
7 Pour neutraliser un acide, vous devez préparer 350 mL d’une solution basique à 8 g/L.
a) Déterminez la masse de la base à peser pour préparer cette solution.
b) S TE Déterminez la concentration molaire de cette base, sachant qu’il s’agit d’hydroxyde de potassium (KOH).
b) Quelle serait sa concentration en % m/m, sachant que la masse volumique de cette solution saline est
de 1,15 g/mL ?
10 Pour des raisons de sécurité, Santé Canada fixe la concentration maximale de fer (Fe) dans l’eau potable
à 0,3 ppm. Un échantillon de 5,0 L d’eau d’un arrondissement de Montréal contient 1,15 mg de fer. On
considère que cette eau a une masse volumique de 1,0 kg/L. Cette eau est-elle potable ?
b) Une solution d’ammoniac (NH3), 1 million de fois plus basique que l’eau pure.
b) On fait réagir 12,7 g de cuivre métallique avec une certaine masse d’acide nitrique. La réaction produit
37,5 g de dinitrate de cuivre, 18,4 g de dioxyde d’azote et 7,2 g d’eau. Quelle masse d’acide nitrique
a-t-on utilisée ?
c) On a effectué cette réaction sous la hotte, car le gaz produit, le NO 2, est un gaz de couleur rouge
orangé, corrosif et très toxique, qu’il ne faut pas respirer. Considérant ce fait, quelle masse de produits
récupérera-t-on à la fin de la réaction présentée en b ? Expliquez votre réponse.
b) d)
b) d)
4 S TE Un technicien de laboratoire a préparé 37 g de diiodure de plomb (Pbl2) solide en faisant réagir 100 mL
d’une solution d’iodure de potassium (Kl) avec 50 mL d’une solution de dinitrate de plomb (Pb(NO3)2) selon
l’équation chimique non balancée suivante : .
a) Déterminez les concentrations des solutions d’iodure de potassium (Kl ) et de dinitrate de plomb
(Pb(NO3)2) utilisées.
5 S TE L’oxyde de magnésium (MgO), communément appelé « magnésie », sert entre autres de matière
première pour la préparation de sels de magnésium. Il est obtenu à partir de la calcination du carbonate de
sodium (MgCO3) selon l’équation thermochimique balancée suivante :
b) Comparez la quantité d’énergie contenue dans la molécule de MgCO3 avec celle contenue dans les
molécules de MgO et de CO2 réunies. Expliquez votre réponse.
c) Quelle est la quantité d’énergie à fournir pour la transformation de 5,0 kg de carbonate de magnésium
(MgCO3) en oxyde de magnésium (MgO) si le rendement de la réaction est de 70 % ?
b) Si l’acide présent dans l’estomac est du chlorure d’hydrogène (HCl ), écrivez l’équation chimique
balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du chlorure de sodium (NaCl ), du dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau.
d) Selon vous, l’utilisation d’un antiacide permet-elle de neutraliser complètement l’acidité de l’estomac ?
Expliquez votre réponse.
a) À l’aide d’un extincteur à eau pulvérisée, on arrose un boisé en feu afin d’arrêter la combustion du bois
en diminuant le .
c) Après un accident, de l’essence se déverse sur une chaussée et prend feu. On étouffe la combustion
en appauvrissant l’apport de grâce à de la mousse physique, un mélange
d’eau et d’air.
b) Oxydation
c) Corrosion
d) Combustion spontanée
9 S TE Le monoxyde de plomb (PbO), utilisé entre autres dans la fabrication de verre en plomb et dans
la production d’insecticides, est obtenu par chauffage du plomb en présence d’air.
a) De quel type de réaction chimique s’agit-il ? Expliquez votre réponse.
c) Le plomb (Pb) peut réagir avec le dichlore (Cl2) pour obtenir le dichlorure de plomb (PbCl 2), un produit
utilisé dans la fabrication de certains verres spéciaux. Cette réaction se fait selon l’équation chimique
balancée suivante : .
Peut-on considérer cette réaction comme une réaction d’oxydation ? Expliquez votre réponse.
2) le comburant ?
Réactifs
Produits
Forme d’énergie
impliquée
Lieu
de la réaction
Fonction
b) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient autant de protons que de neutrons.
c) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient beaucoup plus de protons que de neutrons.
d) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient beaucoup plus de neutrons que de protons.
12 S TE À la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, en 2011, on a observé d’importants rejets d’iode 131 ( )
et de césium 137 ( ), deux isotopes radioactifs, dans l’atmosphère.
a) Pourquoi qualifie-t-on ces deux isotopes de « radioactifs » ?
b) L’iode 131 se désintègre en émettant un rayonnement bêta (β). Qu’est-ce que cela signifie ?
c) Pourquoi l’iode 131 ( ) est-il radioactif, alors que l’iode 127 ( ) ne l’est pas ?
b) Dans la réaction nucléaire qui est en jeu ici, le nombre total de protons et de neutrons présents avant
et après la désintégration du noyau d’uranium 235 est constant.
1) Combien de protons le noyau de l’élément inconnu (X) compte-t-il ? Expliquez votre choix.
2) Combien de neutrons le noyau de l’élément inconnu (X) compte-t-il ? Expliquez votre choix.
15 S TE Une radiographie est une photographie que l’on prend en exposant un objet ou une partie du corps
d’un être vivant à un rayonnement électromagnétique plus énergétique que la lumière visible. Pour ce faire,
on utilise une plaque photographique spécialement conçue à cet effet. Puisque ce rayonnement hautement
énergétique est le produit d’une désintégration radioactive, quel est le nom de ce rayonnement ?
16 S TE Le carbone 14 ( ) est un isotope radioactif du carbone qui est utilisé dans la datation des fossiles.
Son temps de demi-vie est égal à 5 730 ans. Qu’est-ce que cela signifie ?
17 S TE L’iode 131 ( ) possède un temps de demi-vie de 8 jours. Complétez le graphique ci-dessous, qui
correspond à la décroissance radioactive de l’iode 131 en fonction du temps.
18 S TE Quelle est la différence entre une réaction de fusion nucléaire et une réaction de fission nucléaire ?
2 S TE Une femme pousse un livre sur une table, sur une distance de 10 cm, en exerçant sur le livre une
force de 40 N parallèle à la surface de la table. Quel travail la femme effectue-t-elle sur le livre ?
3 S TE Un objet se déplace verticalement vers le bas sur une distance de 4 mètres. Pendant son
déplacement, une force F agit sur lui dans la direction indiquée sur le schéma ci-dessous.
1 case = 1 N
4 S TE Un homme transfère 500 J d’énergie à une caisse en exerçant sur elle une force horizontale pour
la pousser sur le sol. Si la force que l’homme exerce est de 100 N, quel est le déplacement de la caisse ?
6 Un homme mange un biscuit dont l’emballage indique qu’il contient 628 kJ. Au départ, cette énergie est
emmagasinée dans le biscuit sous forme d’énergie chimique. Après la digestion du biscuit, une partie de
l’énergie est absorbée par l’organisme de l’homme sous forme d’énergie chimique. Une autre partie est
excrétée dans les selles. Au cours de la digestion, de l’énergie thermique est aussi produite.
a) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.
b) Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ? Justifiez votre réponse.
7 Trois tasses identiques contenant la même quantité de liquide sont placées côte à côte.
c) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.
8 S TE Quelle chaleur une tige de fer de 100 g dégage-t-elle lorsque sa température passe de 20 °C à −10 °C ?
(La capacité thermique massique du fer est de 0,44 J/(g °C).)
9 L’écran d’un téléviseur a un rendement de 10 %. Combien d’énergie électrique doit-il consommer pour
produire 100 joules d’énergie lumineuse ?
Particule Énoncé
Proton • • Je porte une charge positive.
Électron • • Je suis une particule neutre,
c’est-à-dire que je ne porte pas de charge.
S TE Neutron •
• Je porte une charge de −1,602 × 10−19 C.
b) Vous considérez deux autres tiges. Celles-ci s’attirent. Que pouvez-vous conclure quant aux signes des
charges qu’elles portent ?
3 Martin tente de retirer le chandail de laine qu’il porte par-dessus son t-shirt, mais il a un peu de difficulté
parce que les deux vêtements collent ensemble. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Utilisez au moins
une fois chacun des termes de la liste suivante dans votre explication.
4 S TE Représentez quelques-unes des lignes de champ électrique générées par les charges ponctuelles
illustrées ci-dessous. Toutes les charges sont de même grandeur.
a) b)
5 S TE Deux petites balles chargées, distantes de 3 cm, s’attirent avec une force de 2 N. La balle A porte une
charge de C. Quelle charge la balle B porte-t-elle ?
6 Mélanie dispose d’une pile, d’un résisteur, d’une ampoule et de plusieurs fils électriques.
a) Elle utilise ce matériel pour réaliser un circuit en série. Schématisez l’un des circuits qu’elle pourra obtenir.
b) Mélanie utilise le même matériel pour réaliser un circuit en parallèle. Schématisez l’un des circuits
qu’elle pourra obtenir.
7 Vous disposez d’une pile de 1,5 V et d’un résisteur dont vous ignorez la résistance. Expliquez comment vous
pouvez utiliser un ampèremètre pour connaître la résistance du résisteur. Pour appuyer vos explications,
faites un schéma du circuit que vous utiliserez pour votre mesure.
Explication :
8 Une pile de 9 V est branchée directement aux bornes d’un résisteur de 100 Ω. Quel est le courant dans le circuit ?
9 S TE Deux résisteurs sont branchés en série avec une pile de 3 V. La différence de potentiel aux bornes du
premier résisteur est de 1 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?
10 S TE Dans chacun des deux circuits illustrés ci-dessous, la résistance R1 est de 240 Ω, la résistance R2
est de 160 Ω et il y a, aux bornes de la pile, une différence de potentiel de 6 V. Dans chaque cas, calculez
le courant qui traverse la pile.
a)
R1 R2
b)
R1
R2
11 S TE Trois résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Un courant de 0,06 A est issu de la
pile. Des courants de 0,01 A traversent chacun des deux premiers résisteurs, qui sont identiques.
a) Quel courant traverse le troisième résisteur ?
1) 0,027 Ω
2) 0,06 Ω
3) 37,5 Ω
4) 150 Ω
12 Dans un radiateur électrique, il y a un résisteur de 24 Ω aux bornes duquel une différence de potentiel
de 120 V est établie. Quelle est la puissance de ce radiateur ?
120 V 60 Hz 2 000 W
Pendant combien de temps peut-on utiliser ce séchoir à cheveux avant de consommer 1 kWh d’énergie
électrique ?
a) 2 s
b) 30 min
c) 0,56 h
d) 2 h
e) 7 200 000 h
14 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dites si les deux aimants sont dans une position où ils s’attirent
ou dans une position où ils se repoussent.
a) b)
15 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dessinez quelques-unes des lignes de champ créées par la
présence du courant dans le fil.
a) b)
16 Vous analysez deux longs fils rectilignes parcourus par un courant. Dans le premier fil, le courant est plus
grand que dans le second. Parmi les énoncés ci-dessous, lequel est juste ?
a) Le champ magnétique qui entoure le premier fil est plus intense que celui qui entoure le second fil.
b) Le champ magnétique qui entoure le second fil est plus intense que celui qui entoure le premier fil.
c) Le champ magnétique est aussi intense autour du premier fil que du second.
1)
18 S TE Donnez trois moyens d’augmenter l’intensité du champ magnétique produit par un solénoïde quelconque.
•
•
•
19 S TE Un disjoncteur (dispositif assurant la fonction de protection d’un circuit électrique) fonctionne à l’aide
d’un électroaimant. À l’aide de vos connaissances des caractéristiques des électroaimants, placez en ordre
les quatre phrases suivantes afin de former un texte cohérent.
a) À partir d’une certaine valeur, le champ magnétique devient assez fort pour que l’électroaimant
attire vers lui la languette ferromagnétique d’un interrupteur qui contrôle le circuit.
b) Le courant qui parcourt le circuit à protéger traverse le disjoncteur qui y est branché
en passant par le solénoïde de l’électroaimant.
c) Cela a pour effet d’ouvrir le circuit et, donc, de couper le courant dans le circuit.
Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Les interactions gravitationnelles du Soleil, de la Terre et de la Lune influent sur le comportement de chacun
de ces astres.
a) À quel moment la Lune fait-elle diminuer la quantité de rayonnement solaire reçue à certains endroits
de la Terre ?
b) Dans quelle circonstance l’influence de la Lune et du Soleil est-elle la plus importante sur les océans ?
c) Comment se nomme la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question b ?
d) Est-ce que tous les habitants de la Terre peuvent simultanément être témoins du phénomène que vous
avez nommé dans la réponse à la question c ? Expliquez votre réponse.
b) S’agit-il d’un centre de haute pression ou de basse pression ? Expliquez votre réponse.
c) Si cette image satellite avait été prise dans l’hémisphère Sud, quel phénomène atmosphérique y serait
représenté ? Expliquez votre réponse.
c) Sachant que les masses d’air se déplacent généralement d’ouest en est sur le territoire du Québec, quel type
de front arrivera sur la région de Sherbrooke dimanche ? Expliquez votre réponse.
d) Sur la carte ci-dessus, dessinez la ligne du front que vous avez identifié dans la réponse à la question c.
f) Faites une prévision météorologique pour la ville de Sherbrooke pour la journée de dimanche.
4 S TE En 2014, les cinq pays qui émettaient le plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère étaient
la Chine, les États-Unis, l’Inde, la Russie et le Japon.
a) Expliquez une des conséquences environnementales de ces émissions pour les pays avoisinants.
0°
5 Quelles seraient les conséquences d’une diminution importante de l’épaisseur de l’atmosphère terrestre ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Il n’y aurait plus que des journées chaudes et ensoleillées.
c) On observerait des écarts plus importants entre les températures moyennes du jour et de la nuit.
f) La vue sur l’espace étant meilleure, les ciels paraîtraient plus étoilés.
6 Qu’ont en commun tous les modes de production d’électricité qui exploitent les ressources énergétiques de
l’atmosphère ?
7 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier afin de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.
Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier
2 Les entreprises d’exploitation minière recherchent des minéraux pour répondre à différents besoins.
a) Selon vous, quels horizons du sol contiennent le plus de minéraux tels le cuivre et le fer ? Expliquez votre réponse.
b) À quelle condition un sol peut-il être considéré comme une source de minerais exploitable ?
3 S TE Parmi les contaminants énumérés ci-dessous, indiquez, à l’aide d’un « X », ceux qui peuvent être
naturellement éliminés grâce à la capacité tampon des sols. Expliquez votre choix.
Pluies acides
Plastiques
Déchets nucléaires
4 S TE Deux procédés sont principalement utilisés par l’industrie de la décontamination pour la biodégradation
des polluants : la biorestauration et la phytoremédiation.
a) Nommez un avantage et un désavantage liés à chacun de ces procédés.
Phytoremédiation
c) Quelle autre réponse naturelle des sols peut aussi être considérée comme un procédé de décontamination ?
5 Nommez deux éléments qu’ont en commun les centrales thermiques qui exploitent les combustibles
fossiles et les centrales nucléaires.
6 Quel type de courant, de surface ou de profondeur, serait le plus touché dans les situations suivantes ?
Expliquez vos réponses.
a) S’il n’y avait pas de vents.
7 On veut construire une route dans les montagnes. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez celui qui correspond
aux critères dont il faut tenir compte pour ce chantier.
a) La route doit être construite sur les lignes de crête.
b) Il faut tenir compte de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
c) Il ne faut pas tenir compte du relief ni de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
d) La route doit être construite sur la ligne de partage des eaux.
Le lac Baïkal
Situé au Kazakhstan (sud de la Russie), le lac Baïkal est le 8e lac
au monde par sa superficie et représente 20 % du volume d’eau
douce mondiale contenue dans les lacs et les rivières. Encaissé
dans les montagnes, il reçoit l’apport de 336 cours d’eau.
b) Ce lac est-il un bassin versant ? Justifiez votre réponse à l’aide de deux arguments.
9 S TE Des eaux usées ont été contaminées. On fait appel à vous pour remédier à la situation. Pour ce faire,
vous devez compléter le tableau suivant.
a) Dans la deuxième colonne du tableau, indiquez l’étape de traitement des eaux usées (physicochimique,
biologique, complémentaire) qui est particulièrement importante pour éliminer chaque contaminant.
b) Dans la troisième colonne du tableau, nommez le procédé de traitement qui permet d’éliminer
le contaminant présent dans chaque cas.
Contaminant
Étape de traitement
trouvé dans Procédé
des eaux usées
les eaux usées
De l’huile souillée
L’eau résiduelle
provenant
d’un lave-auto
Un écoulement
d’eau provenant
d’un dépotoir
10 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier afin de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.
Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier
Fournir en électricité un
hôpital rural en Haïti, un
pays durement frappé par
les séismes en raison de sa
situation géographique (zone
de rencontre de plaques
tectoniques)
Chapitre 8 La biosphère
1 Expliquez le rôle de chaque élément présenté dans le tableau suivant dans le cycle du carbone et dans
le cycle de l’azote.
Les microorganismes
aquatiques
(phytoplancton
et cyanobactéries)
Les décomposeurs
Le dioxygène
atmosphérique
2 S TE Décrivez comment la déforestation, par ses impacts sur les cycles du carbone et de l’azote, peut
influer sur le cycle du phosphore.
Cycle du carbone :
Cycle de l’azote :
3 La toundra et la taïga sont deux biomes qu’on trouve sur le territoire québécois. Bien que ces biomes se
ressemblent à certains égards, nommez deux caractéristiques qui permettent de les différencier.
Expéditeur : Jean-Guy
Destinataire : Jeanne
Objet : Ah ! les vacances !
Salut Jeanne,
Désolé de ne pas t’avoir donné signe de vie plus tôt. Nous revenons de vacances. C’était merveilleux.
Nous avons fait du canot et un peu de pêche. Je n’avais jamais vu autant de grenouilles ! Nous les avons
observées en train de prendre un bain de soleil sur leurs nénuphars ! Éric nous a fait goûter à des cœurs
de quenouilles et Benjamin a pris soin d’un petit canard qui semblait abandonné. Il faut que tu voies cet
endroit, la nature y est superbe !
a) À proximité de quel biome Jean-Guy et ses amis ont-ils passé leurs vacances ?
1) Près d’un lac 2) Près d’une rivière 3) À la mer
b) Justifiez votre choix à l’aide de trois indices relevés dans le courriel.
5 Selon vous, quel facteur influant sur la distribution des biomes explique le mieux chacune des situations
suivantes ?
a) La rareté des végétaux aquatiques dans les profondeurs de l’océan
b) La migration des caribous, à l’automne, vers la toundra riche en lichens, située dans le nord du Québec
c) La présence d’arbres de taille importante qui poussent dans le climat chaud et humide de la forêt tropicale
Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Laquelle des communautés suivantes présente la plus grande biodiversité ?
a) Une pelouse sans mauvaises herbes c) Un champ de maïs
2 Dans un aquarium, les poissons tropicaux se déplacent généralement de façon indépendante les uns
des autres, lorsqu’ils sont la seule espèce à y vivre. Toutefois, en présence d’un gros poisson, tel un requin,
ils se déplacent en groupes.
a) Quel est le mode de distribution des poissons tropicaux :
c) Le mode de distribution des poissons tropicaux a-t-il une influence sur la densité de leur population ?
Expliquez votre réponse.
3 Répondez à la question ci-dessous en inscrivant les numéros correspondant aux éléments de la liste suivante.
Parmi les éléments énumérés dans cette liste, lesquels forment ensemble :
a) une population ? c) un écosystème ?
b) une communauté ?
4 Une amie vous demande ce qu’est le cycle biologique d’une espèce. À l’aide de l’exemple de la poule,
expliquez-lui brièvement ce concept.
5 Malgré un nombre important de naissances, la croissance d’une population peut être nulle. Expliquez ce
phénomène.
a) Quel type d’interaction y a-t-il entre les individus de ces deux populations : prédation ou compétition ?
Expliquez votre réponse.
c) Ce type d’interaction peut-il avoir une influence sur la capacité limite d’un milieu ? Expliquez votre réponse.
7 Quels facteurs écologiques peuvent influer sur une population animale ? Donnez un exemple pour chaque facteur.
8 Au cours d’une éruption volcanique, la végétation du versant nord d’une montagne est complètement
ravagée par la lave, alors que la forêt avoisinante reçoit une épaisse couche de cendre qui recouvre
les végétaux présents. De quel type de perturbation s’agit-il ?
9 Votre enseignante a installé un vivarium dans la classe. Elle y a mis de la terre, de l’eau, une grenouille,
des criquets (nourriture de la grenouille) et de la nourriture pour poissons (nourriture des criquets).
a) Tracez le réseau trophique de la situation décrite ci-dessus.
b) Au retour de la semaine de congé, vous remarquez que la grenouille et la nourriture pour poissons
ont disparu. Le vivarium n’a pourtant pas été ouvert. Que s’est-il passé ? Expliquez votre réponse.
c) Quel est le niveau trophique de la grenouille dans la situation que vous avez représentée en a ?
10 Nommez et expliquez le phénomène naturel auquel participent les vers de terre et les bactéries dans
les transformations de la matière d’un écosystème.
11 La productivité primaire est-elle plus grande dans un désert ou dans une forêt ? Expliquez votre réponse.
12 S TE Après s’être baignés dans un lac contenant des algues qui produisent des toxines, Amélie a mal à la
tête, Mathieu va très bien, et Simon, leur fils de 8 ans, a des nausées.
a) De quel type de bioaccumulation est-il question dans cette mise en situation ?
b) Comment peut-on expliquer la différence des symptômes chez les trois baigneurs ?
13 S TE L’épandage d’herbicides sur les terres agricoles se fait souvent du haut des airs. Or, l’emploi de
cette méthode fait que des produits chimiques se retrouvent souvent sur les territoires avoisinants.
Quel peut être l’impact d’un tel épandage :
a) sur les réseaux trophiques des territoires avoisinants ?
14 S TE L’empreinte écologique d’un individu a-t-elle une influence sur la capacité limite du milieu dans
lequel il vit ? Expliquez votre réponse.
Chapitre 10 La génétique S TE
1 Parmi les bases azotées suivantes, laquelle ne fait pas partie des composantes de l’ARN ?
a) Adénine c) Cytosine
b) Thymine d) Guanine
A C G C
3 La synthèse des protéines est un processus qui comporte plusieurs étapes. Ces étapes sont énumérées,
pêle-mêle, ci-dessous.
1) la transcription ?
2) la traduction ?
4 Durant ses expériences, Mendel remarque que des fleurs violettes peuvent, après fécondation entre elles,
donner des plants à fleurs blanches. Expliquez ce phénomène.
5 Qu’est-ce qui distingue une fleur orange hybride d’une fleur orange homozygote :
a) en ce qui a trait à son génotype ?
7 Chez les humains, l’allèle du lobe de l’oreille décollé (D) domine celui du lobe collé (d). La mère d’Antonin
a des lobes de l’oreille collés, contrairement à Antonin, qui présente le même phénotype que son père.
a) Déterminez le génotype des trois membres de cette famille.
b) Si Antonin a un enfant avec une femme ayant le même phénotype que sa mère pour les lobes de l’oreille,
quelle sera la probabilité que cet enfant ait des lobes de l’oreille décollés ? Expliquez votre réponse.
8 Dans la famille des pois comestibles, le caractère lisse (L) domine le caractère ridé et le caractère jaune (J)
domine le caractère vert. Quelle est la probabilité d’obtenir des pois jaunes et lisses si l’on croise des pois
verts ridés avec des pois jaunes (hétérozygotes) et lisses (homozygotes) ? Expliquez votre réponse en
déterminant le génotype des parents et des descendants.
9 Nommez un avantage et un désavantage à utiliser le clonage naturel comme mode de reproduction chez
les plantes.
b) artificiel.
Univers technologique
Chapitre 11 Le langage des lignes, les matériaux
et la fabrication
1 S TE Dans laquelle des situations ci-dessous un dessin en vue éclatée s’avère-t-il utile ?
a) On veut connaître les dimensions précises d’une pièce.
3 S TE Un technicien doit usiner une tige de métal qui servira d’essieu dans un petit chariot. Cet essieu
s’insérera dans le moyeu de deux des roues du chariot. Le dessin de détail de cet essieu indique que le
diamètre doit être de (38,2 ± 0,2) mm.
Le technicien dispose déjà d’une tige faite d’un matériau convenable, mais le diamètre de cette tige est trop
grand. Il utilise donc un tour pour en réduire le diamètre, puis il mesure celui-ci. Le diamètre de la tige est
maintenant de 3,85 cm.
a) Que doit faire le technicien ? Expliquez votre réponse.
b) Si le technicien n’avait pas bien mesuré la tige après en avoir réduit le diamètre et qu’il l’avait intégrée
ainsi au petit chariot qu’il fabrique, que serait-il arrivé ?
4 Dites à quel type de contrainte chaque objet écrit en gras est soumis.
a) Un tournevis qu’on est en train d’utiliser.
Échelle 1 : 3
Vue de dessus
Vue de face
Vue de droite
b) Si l’on souhaitait représenter chacune des pièces de cette masse à l’aide de dessins de détail,
combien devrait-on en réaliser ?
b) Nommez au moins deux avantages que le verre présente pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive.
Expliquez votre réponse.
c) Quels désavantages le verre présente-t-il pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
1) Il est fragile. 2) Il est lourd. 3) Il est dur. 4) Il est recyclable.
b) Quelles sont les causes prévisibles de la dégradation du plastique de votre mobilier, si vous ne faites rien
pour le protéger ?
10 S TE Au cours du procédé de fabrication, à quel moment le mesurage d’une pièce doit-il être effectué ?
Entourez la meilleure réponse.
a) Avant l’usinage de la pièce c) Après l’usinage de la pièce
11 S TE Quel avantage un traçage adéquat sur une feuille de métal présente-t-il quand il est effectué avant
une opération de découpage faite à l’aide d’une cisaille ?
a) Cette méthode permet d’économiser des matériaux.
12 S TE Associez chacune des techniques de fabrication suivantes à sa description et à l’outil qui peut être utilisé
pour l’effectuer.
13 S TE Lisez les quatre énoncés ci-dessous, puis entourez la lettre qui correspond aux énoncés qui sont
vrais.
1) Le matériau à percer doit être plus dur que le matériau dont est fait le foret.
2) Plus le matériau à percer est dur, plus l’angle de la pointe du foret doit être grand.
3) Plus le matériau à percer est dur, plus la vitesse de rotation du foret doit être grande.
4) Le perçage d’un matériau très dur est susceptible de nécessiter l’emploi d’un lubrifiant.
14 S TE Associez à l’aide de traits chacun des procédés de façonnage au type de matériau sur lequel il peut
être utilisé. Un procédé peut être associé à plus d’un type de matériau.
Procédé Type de matériau
Injection-soufflage • • Métaux
Emboutissage • • Plastiques
Moulage •
15 S TE Dans chacun des cas suivants, nommez le procédé de façonnage qui a été utilisé pour façonner
l’objet technique donné.
a) Une bouteille d’eau en thermoplastique
b) La pièce de plastique transparent qui forme les petits compartiments d’un emballage de gommes à
mâcher
c) Les colonnes de bois cylindriques ouvragées qui soutiennent un porche (saillie qui abrite la porte d’entrée
d’un bâtiment)
d) Une lèchefrite
16 S TE Nommez un instrument de mesure qui serait approprié pour effectuer chacune des tâches décrites
dans les situations suivantes.
a) Luc veut mesurer les dimensions de sa chambre.
b) Hélène veut mesurer la longueur du trajet qu’elle parcourt à la course tous les jours sur le chemin de
l’école.
c) Philippe veut mesurer les dimensions d’un petit cadre (format « carte postale ») qu’il souhaite accrocher
au mur de sa chambre.
d) Pour une expérience de science, Annick veut mesurer le diamètre d’un spaghetti non cuit, puis le mesurer
de nouveau une fois le spaghetti cuit, afin d’établir une comparaison.
1) Directe Indirecte
2) Démontable Indémontable
3) Rigide Élastique
4) Complète Partielle
b) Quel type de guidage régit le mouvement du bouchon lorsqu’on le sépare de la bouteille ou lorsqu’on l’y
replace ?
1) Un guidage en rotation 2) Un guidage en translation 3) Un guidage hélicoïdal
c) Quelle particularité du bouchon et de l’embouchure de la bouteille explique la réponse que vous avez
donnée en b ?
2 L’illustration ci-dessous représente un tendeur de câble pour navire. Sur cette illustration, indiquez à l’aide
de flèches le sens de rotation des deux roues du bas.
• Alternateur
d) Parmi les trois énoncés suivants, entourez celui qui est vrai.
1) Il doit idéalement y avoir une force de frottement importante entre la roue qui est au bout du rotor
et celle qui est au bout de l’axe de l’alternateur.
2) Il faut lubrifier adéquatement la roue qui est au bout du rotor et celle qui est au bout de l’axe
de l’alternateur, de façon qu’il y ait le moins de frottement possible entre les deux.
3) Le fait qu’il y ait ou non un frottement entre la roue du rotor et celle de l’axe de l’alternateur est sans
importance.
f) On veut remplacer le système de transmission du mouvement de l’éolienne illustrée sur le schéma par
un système d’engrenage. Les énoncés suivants présentent des raisons possibles pour ce choix et les
consignes qu’il faudra possiblement prendre en compte au moment de choisir les roues dentées
de l’engrenage. Ci-dessous, entourez le chiffre romain correspondant aux énoncés qui sont vrais.
I) 1 et 3 III) 2 et 3
II) 1 et 4 IV) 2 et 4
Molette •
de réglage • Vis
• Molette
de serrage
de la mine
b) Dans le système de transformation du mouvement que vous avez identifié dans la réponse à la question a,
quel est l’organe menant et quels sont les organes menés ?
Organe menant : Organes menés :
c) Comment l’organe menant que vous avez identifié dans la réponse à la question b est-il mis en mouvement ?
f) S TE De combien de degrés de liberté de translation et de rotation les organes menés que vous avez
identifiés dans la réponse à la question b disposent-ils ?
En translation : En rotation :
5 Une poulie de 30 cm en entraîne une autre, qui mesure 50 cm, au moyen d’une courroie. La plus petite des
poulies tourne à la vitesse de 15 tours/min. À quelle vitesse la plus grande des poulies tourne-t-elle ?
Fonction Rôle
Fonction de commande •
• Empêcher le passage du courant.
Fonction d’isolation •
• Permettre le passage du courant.
2 S TE Quelle est la résistance d’un résisteur qui compte quatre anneaux dont les couleurs sont, de la gauche
vers la droite : bleu, vert, rouge et argent ?
3 Émilien possède une tondeuse électrique qu’il utilise régulièrement pour tondre son gazon. Un jour, il offre
à son voisin de tondre le sien. Le terrain du voisin étant plus grand que celui d’Émilien, ce dernier utilise une
rallonge plus grande que sa rallonge habituelle. De plus, Émilien remarque que le diamètre de cette rallonge
est plus petit que celui de sa rallonge habituelle. En passant la tondeuse, Émilien constate également que
celle-ci fonctionne moins bien que d’habitude. Son moteur semble moins puissant.
Pourquoi, selon vous, la tondeuse d’Émilien fonctionne-t-elle moins bien que d’habitude ? Donnez une
réponse détaillée en expliquant chacun de vos arguments.
4 Le schéma ci-dessous illustre un circuit simple. Observez-le attentivement, puis répondez aux questions
qui suivent.
1 2
3 4
e) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de conduction ?
f) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de protection ?
g) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de commande ?
h) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de transformation
de l’énergie ?
i) La composante que vous avez désignée dans la réponse à la question h a pour fonction de transformer
l’énergie électrique en quelle forme d’énergie ?
1) Les ampoules peuvent être allumées toutes les deux en même temps.
2) Quand l’une des ampoules est allumée, l’autre est forcément éteinte.
3) L’interrupteur permet de diriger les charges vers l’un ou l’autre de deux chemins distincts.
4) L’interrupteur contrôle simultanément l’ouverture de deux circuits distincts.
1) Unidirectionnel unipolaire
2) Unidirectionnel bipolaire
3) Bidirectionnel unipolaire
4) Bidirectionnel bipolaire
c) Dans l’encadré ci-dessous, dessinez un circuit comportant une pile et deux ampoules, dans lequel les
deux ampoules peuvent être contrôlées indépendamment, de telle sorte :
1) que l’une peut être allumée alors que l’autre est éteinte ;
2) qu’elles peuvent être allumées toutes les deux ou éteintes toutes les deux.
La 2e édition du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement offre deux
analyses d’un objet technique : la girouette et le hisse-mangeoire. Ces analyses permettent aux élèves d’appliquer
la démarche technologique d’analyse tout en réinvestissant bon nombre des concepts de l’univers technologique
abordés dans le cahier. Les documents reproductibles qui suivent contiennent tous les éléments nécessaires
pour y parvenir.
Une animation 3D de l’un des objets analysés, la girouette, est offerte dans le matériel complémentaire du cahier
numérique sur la plateforme numérique. Cette animation permet de mieux visualiser l’objet en mouvement.
Les élèves seront ainsi mieux préparés à une telle situation lors de l’épreuve unique.
Les deux analyses d’un objet technique peuvent également servir à l’évaluation des apprentissages. Cette façon
d’évaluer permet de vérier le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses connaissances
scientiques et technologiques).
Sommaire
La girouette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-3
Le hisse-mangeoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-8
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5
La girouette
Vous devez préalablement avoir vu l’animation 3D. Utilisez aussi les dessins des pages AOT-6 et AOT-7 pour
répondre aux questions suivantes.
2 Donnez les quatre caractéristiques de chacune des liaisons suivantes en entourant le terme approprié dans
chacun des couples de mots. Identifiez ensuite le ou les organes de liaison présents, s’il y a lieu.
a) La liaison entre le mât fixe et le manchon du boîtier du mécanisme d’orientation.
Organe(s) de liaison :
Organe(s) de liaison :
Organe(s) de liaison :
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-3
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 2/5
1/5
6
3 Parmi les énoncés ci-dessous, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La liaison entre le mât mobile et le mât fixe est une liaison partielle.
b) La liaison entre le mât mobile et le mât fixe est une liaison élastique.
c) La forme du mât fixe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage en rotation du mât mobile.
d) La forme du mât fixe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage hélicoïdal du mât mobile.
4 Pour effectuer le mouvement approprié, la vis sans fin a besoin d’un guidage. Nommez la ou les pièces qui
effectuent le guidage et dites de quel type de guidage il s’agit.
a) Nommez la ou les pièces qui effectuent le guidage.
b) Quel type de guidage la ou les pièces identifiées en a procurent-elles à la vis sans fin ?
1) Guidage en rotation
2) Guidage en translation
3) Guidage hélicoïdal
b) En tenant compte de la fonction que remplit le système à vis sans fin et à roue dentée dans la girouette,
dites pourquoi les concepteurs de la girouette ont privilégié ce type de système de transmission
du mouvement par rapport aux autres types de systèmes de transmission du mouvement existants.
AOT-4 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5
3/5
8 Le ressort assure une liaison élastique entre l’axe et le boîtier, de façon que la liaison puisse résister aux
soubresauts causés par le vent. Pour que le ressort soit performant, quelle propriété mécanique doit avoir
le matériau utilisé pour sa fabrication ? Cochez la bonne réponse, puis justifiez votre choix.
Ductilité Fragilité Résilience
Dureté Malléabilité Rigidité
Élasticité
9 Quelle propriété le matériau dont est fait l’anneau collecteur doit-il avoir pour que ce dernier puisse remplir
sa fonction ? Justifiez votre réponse.
10 Le capuchon d’étanchéité et la bague d’étanchéité du boîtier cylindrique abritant les interrupteurs assurent
l’étanchéité du boîtier. Pourquoi l’étanchéité de ce boîtier est-elle particulièrement importante ? Donnez
deux raisons.
11 L’utilisateur de la girouette remarque que la pile s’épuise rapidement. En tenant compte du fait que la
girouette fonctionne en permanence même si l’utilisateur ne consulte le tableau de bord que quelques fois
par jour, suggérez une amélioration qui pourrait être apportée au circuit électrique de la girouette. Expliquez
votre réponse.
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-5
Activités
Analyse supplémentaires
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 4/5
1/5
6
GIROUETTE : vue éclatée et nomenclature
3 8 1 Bras
9 1 Aimant
4
10 8 Interrupteur magnétique
5 11 1 Fil simple
6
12 1 Câble à 8 fils
7
13 1 Bille d’acier
8
14 1 Boîtier cylindrique
9
15 1 Bague d’étanchéité
10
16 1 Embase
11 17 2 Rivet
13 18 1 Mât mobile
12
19 Couvercle du boîtier du
1
mécanisme d’orientation
14 20 1 Vis sans fin
16 21 1 Roue dentée
15
17 22 1 Molette de réglage
18 Base du boîtier du
23 1 mécanisme d’orientation
19 (avec manchon)
20 24 1 Vis de serrage
21 22 25 1 Mât fixe
26 1 Boîtier du tableau de bord
23 27 8 Voyant lumineux (DEL)
28 1 Support à pile
29 1 Pile
25
24 30 2 Borne du support à pile
26 31 1 Tableau de bord
27
28
29 31
30
AOT-6 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5
5/5
GIROUETTE : vue assemblée
Aimant
Manchon
Bille d’acier
Interrupteur magnétique
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-7
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 1/6 6
Le hisse-mangeoire
Cet objet technique permet de hisser une mangeoire à oiseaux jusqu’au rebord du toit d’une maison.
L’utilisateur tourne une manivelle pour faire monter la mangeoire en enroulant une corde attachée à la mangeoire
autour d’une bobine. Pour remplir la mangeoire de graines, il peut la faire descendre en tournant la manivelle en
sens inverse, ce qui fait dérouler la corde.
Quand le système électrique du hisse-mangeoire est activé, un voyant lumineux s’allume lorsque la mangeoire
arrive près du rebord du toit (c’est-à-dire quand une certaine quantité de corde est enroulée autour de la bobine).
Cela signale à l’utilisateur qu’il peut cesser de tourner la manivelle (voir l’illustration de la page AOT-11).
Répondez aux questions suivantes après avoir consulté les schémas présentés aux pages AOT-12 et AOT-13.
1 Décrivez l’interaction des composants nommés ci-dessous. Des exemples de réponses vous sont donnés.
a) Manivelle, vis sans fin et roue dentée
Quand on fait tourner la manivelle, celle-ci entraîne la vis sans fin, grâce à l’axe qui les relie. (La vis sans fin fait un
tour chaque fois que la manivelle fait un tour.) Chaque fois que la vis sans fin fait un tour, la roue dentée avance de
1 dent, ce qui correspond à 1/12e de tour puisque la roue dentée a 12 dents.
b) Roue dentée et bobine
AOT-8 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 2/6
a) Quel est le composant responsable du guidage de l’axe de la vis sans fin ? Identifiez-le à l’aide de son
numéro sur le schéma ci-dessus.
5 Le matériau dont est fait le ressort à lame de l’interrupteur de fin de course a été choisi avec soin pour que
celui-ci puisse remplir son rôle (voir l’illustration de la page AOT-13).
a) Lors de l’utilisation du hisse-mangeoire, quel type de contrainte subit le ressort à lame de l’interrupteur
de fin de course ?
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-9
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 3/6 6
c) Entre la roue dentée et la vis sans n, quel organe a la vitesse de rotation la plus élevée (lequel a besoin
de moins de temps pour faire un tour) ?
b) Quelle est la fonction assurée par chacun des composants suivants ? Une même fonction peut être
assurée par plus d’un composant.
Composant
Interrupteur Interrupteur Voyant lumineux
Foncon Fil Pile
à bascule de fin de course (DEL rouge)
Alimentation
Commande
Conduction
Isolation
Protection
Transformation
de l’énergie
AOT-10 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 4/6
HISSE-MANGEOIRE : contexte d’utilisation
Après avoir rempli la mangeoire de graines, l’utilisateur Lorsque la mangeoire est vide, l’utilisateur tourne la
tourne la manivelle pour faire monter la mangeoire près manivelle en sens inverse pour faire descendre la man-
du rebord du toit de la maison. geoire et la remplir.
Même si l’interrupteur à bascule est en position Quand l’interrupteur à bascule est en position « marche »
« marche », le voyant lumineux reste éteint tant que la et que la mangeoire est élevée, près du rebord du toit,
mangeoire n’a pas atteint sa position finale près du toit. le voyant lumineux s’allume pour indiquer qu’il ne
On doit mettre l'interrupteur à bascule en position faut plus tourner la manivelle pour tenter de remonter
« arrêt » pour éteindre le voyant lumineux afin d’écono- davantage la mangeoire. Dès que la mangeoire com-
miser la pile jusqu’au prochain remplissage. mence à descendre, le voyant lumineux s’éteint.
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-11
Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 5/6 6
HISSE-MANGEOIRE : vue éclatée du boîtier et de ses composants, et nomenclature
3 4
6
2
7
8
1
11
12
13 9
10
14
16 15
AOT-12 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 6/6
HISSE-MANGEOIRE : vue assemblée du boîtier et de ses composants,
vue éclatée du couvercle et ses composants, et nomenclature
3 8
5 6
7
2
1 8B 8A
8C
Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-13
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Offre numérique
Sommaire
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Corrigé
Aller à la
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Pastilles de navigation
Nombre de points Sommaire des résultats
obtenus pour
cette question
UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 STE : Les modèles et la masse atomiques, p. 23
AI 03 ST : Le tableau périodique, p. 40
AI 04 STE : Le tableau périodique, p. 40
AI 05 STE : Les molécules, la notion de mole et le nombre d’Avogadro, p. 66
TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 26 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 253
L’espace et l’atmosphère AI 27 STE : La lithosphère et l’hydrosphère, p. 323
CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère
UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 30 ST : L’écologie, p. 377
L’écologie AI 31 STE : L’écologie, p. 377
UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 11 AI 33 ST : Les matériaux, p. 436
Le langage des lignes, AI 34 STE : Le langage des lignes et la fabrication, p. 436
les matériaux et la fabrication
ISBN 978-2-7650-5660-7