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Chapitre 10: La

génétique
1. Les gènes et les protéines
La génétique
Génétique = La science qui étudie les gènes, leur transmission
de génération en génération (l’hérédité) et leur variation entre les
espèces.
Les gènes et les protéines
Les gènes = Ils sont des fragments d’ADN qui contiennent
l’information nécessaire pour fabriquer des protéines.

Les protéines = Molécules responsables de plusieurs fonctions


essentielles à la vie des cellules et qui jouent un rôle important dans
l’expression des caractères génétiques des individus.

Caractères = Traits physiques, physiologiques ou comportementaux


qui différencient les individus au sein d’une espèce, dont leur
expression est déterminée par les gènes et la production des protéines.

Exemples :
1) Chez l’être humain : la couleur des yeux, la couleur des cheveux, la
couleur de la peau, le groupe sanguin, etc.
2) La couleur des pétales d’une fleur.
3) La couleur du pelage chez le chat.
⇒ ADN (acide désoxyribonucléique) est constitué de quatre types
de molécules appelées nucléotides.

Sucre (désoxyribose) Nucléotide G

D G

Base azotée (Guanine)

Groupe phosphate ⇒Un nucléotide d’ADN est composé:


d’un sucre (désoxyribose);
1)

d’un groupement phosphate;


2)

d’une base azotée soit l’adénine (A), la


3)

guanine (G), la cytosine (C) ou la thymine (T)


qui distingue chaque type de nucléotide.
Nucléotide G
Sucre (désoxyribose)

D G

Base azotée (Guanine)

Groupe phosphate
Nucléotide T
Sucre (désoxyribose)

D T

Base azotée (Thymine)

Groupe phosphate
Nucléotide A
Sucre (désoxyribose)

D A

Base azotée (Adénine)

Groupe phosphate
Nucléotide C
Sucre (désoxyribose)

D C

Base azotée (Cytosine)

Groupe phosphate
D G

D T

D A

D C

P
{ P
D G

}
Nucélotide G

{ P
D T

} Nucélotide T

{ P
D A

}
Nucélotide A

{ P
D C

}
Nucélotide C
Colonne
sucre-phosphate La colonne sucre-
phosphate constitue
un brin d’ADN
D G

D T

D A

D C

D A

D G

D C

D T

P
2 Brins d’ADN sont complémentaires si l’adénine se
lie à la thymine et la guanine se lie à la cytosine.
D G C D

P P

D T A D
⇒ Les deux brins d’ADN sont
P P
reliés entre eux par les nucléotides
D A T D
qui forment des paires
P P
complémentaires :
C G D
D

P P
1) l’adénine (A) se lie toujours à la
D A T D
thymine (T) ⇒ A-T ou T-A
P P

D G C D
2) la guanine (G) se lie toujours à la
P P
cytosine (C) ⇒ G-C ou C-G
D C G D

P P

D T A D

P P
Structure en double Hélice de l’ADN
D G C D

P P
La structure est reliée
par les bases azotées
D T A D

P P

D A T D

P
complémentaires (A-T et C-G)
P

D C G D

P P

D A T D

P P

D G C D

P P

D C G D

P P

D T A D

P P
D A T D

P P

D G C D

P P L’ADN est une molécule très


D C G D
longue contenant des milliers de
gènes. Chaque gène possède une
P P

D T A D

P P
séquence unique de nucléotides, qui
D G C D
renferme l’information nécessaire
P

D
P
pour synthétiser les protéines.
D T A

P P

D A T D On peut lire des sections d’ADN en


P P
utilisant le CODE GÉNÉTIQUE
D C G D

P P

D A T D

P P

D G C D

P P

D C G D

P P

D T A D

P P
D A T D

P P Un gène est une séquence particulière


D G C D
de nucléotides qui code pour une
information particulière.
P P

D C G D

T A D
P
Un gêne comporte plusieurs codons. Les
codons sont des groupes de 3
D

P P

D G C D nucléotides qui codent pour la formation


P P
d’un acide aminé. Un gène sera
entrecoupé par des codons d’arrêt, qui
D T A D

P P

D A T D séparent les différents gênes.


P P

D C G D
Par exemple, ce codon code pour la
formation de la Thréonine, un acide
P P

D A T D

P P aminé essentiel à la formation des


D G C D
protéines
P P

D C G D

P P

D T A D

P P
⇒ La diversité génétique des organismes dépend de la
séquence des nucléotides dans leurs gènes.

⇒ Un génome est un ensemble unique de gènes que possède


une espèce et qui donne aux individus de l’espèces les
caractères propre à celle-ci.

⇒ Chez les organismes eucaryotes (organismes dont leurs


cellules contiennent un noyau comme chez les animaux et les
végétaux) ⇒ Le génome complet est présent sous forme de
chromosomes dans le noyau de chaque cellule.

⇒ Un chromosome = Une molécule d’ADN enroulée sur


elle-même où les gènes occupent des positions très précises
dans la molécule.
Mais à quoi servent ces informations contenues
dans le code génétique? Comment lire ces
informations?

• Pour le comprendre, il faut faire une parenthèse par les protéines

• Les protéines assurent plusieurs fonctions essentielles à la vie des


cellules et des organismes vivants.

• Structure; mouvement; catalyse; réserve; transport; communication


et régulation; reconnaissance et signalisation

• Les protéines sont de très grosses molécules faites à partir de 22


briques, qu’on nomme ACIDES AMINÉS. Ces 22 acides aminés se
combinent en une multitude de façons pour concevoir les milliers de
protéines qui sont dans le corps.

• Pour former des protéines, il faut donc former des acides aminés, et
ensuite les combiner entre elles.
Les acides aminés sont des molécules possédant toutes
la même formation moléculaire de base
Groupement amine (-NH2) H

H
H O
N C C
H
R O

Groupement carboxyle (-COOH)


H

H
H O
N C C
H
R O

Le groupement R est l’endroit où est lié un


radical, soit un ion polyatomique. C’est ce
radical qui différencie chaque type d’acide
aminé
H

H
H O
N C C
H
H C H
O
H

Alinine
H

H
H O
N C C
H
H
C H
O
H

H C C H
Isoleucine
H

H C H

H
H

H
H O
N C C
H
H
C H
O

H C H Glutamate ou
acide glutamique
O O
H
NH2
H
H O
N C C COOH
H
H
C H
O
Les acides aminés sont
des molécules qui peuvent
H C H former de longues chaînes de molécules, en
accrochant un groupement amine d’un acide
aminé avec le groupement carboxyle d’un autre
acide aminé.
O O
R R

Les acides aminés sont


des molécules qui peuvent
former de longues chaînes de molécules, en
accrochant un groupement amine d’un acide
aminé avec le groupement carboxyle d’un autre
acide aminé.
-
+

R R

Ces 2 groupements échangent un hydrogène,


deviennent donc chargés et restent ensemble,
par polarité.
- - -
- - + +
+ + +
R
R R
R

Ces molécules peuvent former de très longues


chaînes, regroupant des milliers d’acides aminés.
Ces longues chaînes s’appellent des
chaînes polypeptidique

Lorsque plusieurs chaînes polypeptidiques sont


regroupées, nous avons une protéine.
Revenons à notre molécule d’ADN, et
voyons comment, à partir de l’information
codée dans l’ADN, on peut en arriver à
fabriquer des protéines.
Une nouvelle molécule doit maintenant
entrer en jeu, il s’agit de l’ARN
La molécule d’ARN est très semblable à la molécule d’ADN. La
molécule d’ARN est également formée de nucléotides. Mais la
première différence est le sucre qui est un ribose, et non un
désoxyribose, donc ARN et non ADN
Sucre (ribose)

R G

Base azotée (Guanine)

Groupe phosphate
G R

L’autre différence P

est que la Thimine


de l’ADN est U
T R

remplacée par
l’Uracile dans l’ARN. A R

L’Uracile est P

complémentaire
avec l’Adénine C R

P
G R C R
G R
P

Dans le noyau des P P

cellules, il existe de U R G R

nombreux U R

P
P P

nucléotides libres,
prêts à aller A R
A R U R

transcrire le code P
P P

génétique
C R A R
C R
P P

C R C R
C R
P P
P

G R G R
G R
P P
P
D A T D

P P

D
Dans un premier temps, prenons l’exemple de la
G C
Thréonine que nous avons vu tout à l’heure. L’ADN est
D

P P
dans le noyau de la cellule, entouré de nucléotides d’ARN
D C G D

P P

D T A D G R C R
G R
P P
P
P
P
D G C D

P P

U R G R
D T A D R
U
P P
P P
P

D A T D

P A R U R
P
A R
D P P
D C G
P

P P

D A T D
C R A R

P C R
P
P P

G C D P
D

P P
C R C R
D C G D
C R
P P
P P
P

D T A D

G R G R
P P
D A T D

P P
Lorsqu’un gêne veut partager
D G C D son information, l’ADN va
P P séparer ses 2 brins dans un
D C G D
premier temps, pour rendre
l’information du code
P
P
disponible.
D T A D
G R
P P G R
P
D G C D P

P P

D T A D U R
U R
P
P P
P

D A T D

P P
A R

D C G D A R
P
P P
P

D A T D

C R
P P
C R
D P
D G C
P

P P

D C G D C R
C R
P P
P
P
D T A D

P P
D A T D

P P

D G C D Les nucléotides d’ARN vont


P P aller se regrouper pour
D C G D
compléter le brin d’ADN
ouvert.
P P

D T A R A D
G R
P P P G R
P
D G C C D P
R

P P
P

D T A R A D U R
U R
P
P P P
P

D A T D

P P

D C G D

P P

D A T D

P P
C R

D G C D
P

P P

D C G D C R
C R
P P
P
P
D T A D

P P
D A T D

P P Une séquence de 3
D G C D nucléotides donne un codon,
P P
mais quand l’ARN transcrit
C G D
l’ADN, elle fait plusieurs
D
codons. Cette étape s’appelle
P
P
la TRANSCRIPTION
D T A R A D

P P P

D G C C D
R

P P
P

D T A R A D

P P P

D A U R T D

P P P

D C G R G D

P P
P

D A U R T D

P
P P

D G C R C D

P P P

D C G R G D

P P
P

D G C R A D

P P P
Une fois que l’ARN a L’ARN va alors voyager, sortir
transcrit toute l’information, du noyau de la cellule et se
elle se détache de l’ADN et diriger vers un organite, le
devient un brin d’ARNm ribosome, qui est à la surface
pour ARN messager. Ce brin
A R
du rédiculum endoplasmique.
transporte l’information pour P Cet organite va aider l’ARNm
produire des protéines. C R à effectuer son travail, dans le
P cytoplasme de la cellule.
A R

U R

G R

U R

C R

G R

C R

P
Dans le ribosome, des acides aminés prêts à
former des chaînes attendent les commandes de
l’ARNm
Thréonine Isoleucine

R
R

Cystine Arginine

R R
À chaque acide aminé en attente, une petite molécule d’ARN de transfert (ARNt) y est
accrochée. À l’autre bout de cette molécule, il y a des nucléotides complémentaires aux
différents codons de l’ARNm.
Thréonine ARNt Isoleucine ARNt
U
R
U
R
P
G P
R
A
R
R P

R
U R
R G
P

Cystine ARNt Arginine ARNt

R A G
R

P P
C C
R R

R P
R P

R A G
R

P P
Lorsque l’ARNm arrive dans le ribosome, les ARNt vont venir se joindre aux codons, avec leur
acide aminés. Les protéines qui sont ensuite côte à côte vont faire une chaîne polypeptidique.
Thréonine
A R
U
R
P
P
G C R
R

R P
P
U
R A R

Cystine P
P

U R

R A
P

P G R
C
R
P

R P
R
U

Arginine R A
P

P
C R

R G
P

P G R
C
R
P

R P
C R
R G

P
P
Lorsque l’ARNm arrive dans le ribosome, les ARNt vont venir se joindre aux codons, avec leur
acide aminés. Les protéines qui sont ensuite côte à côte vont faire une chaîne polypeptidique.

Cette étape
s’appelle la
U A R
R
P
P

R
G C R
traduction
R P
P

R U A R

P
P

U R

R A
P

P G R
C
R
P

R P
R
U
R A
P

P
C R

R G
P

P G R
C
R
P

R P
C R
R G

P
P
Quand la chaîne polypeptidique commence à se former, l’ARNm et l’ARNt vont se détacher, et
l’ARNt va se détacher de l’acide aminé. L’ARNt restera dans le ribome et ira s’attacher à un
autre acide aminé libre pour former plus tard une autre chaine polypeptidique.
U
R

A R
P
G
R P

P C R

R U
P
P
A R

- R
A U R

+ P
P

C G R
R

R R P
P

R A U R

P
P

C R

R G
P

P G R
C
R
P

R P
C R
R G

P
P
Quand la chaîne polypeptidique commence à se former, l’ARNm et l’ARNt vont se détacher, et
l’ARNt va se détacher de l’acide aminé. L’ARNt restera dans le ribome et ira s’attacher à un
autre acide aminé libre pour former plus tard une autre chaine polypeptidique.
U
R

A R
P
G
R P

P C R

R U
P
P
A R
A
R P

P U R
C
R
P

P
G R
R A
P
P
U R

- - R
G C R

+ + P
P

C G R
R

R R P P

R G C R

P P
L’ARN terminera avec un un codon d’arrêt (UUA, UAG, UGA). La chaîne polypeptidique sera
alors terminée, ira se joindre à d’autres chaînes et formera les PROTÉINES

- - - -
+ + + +

R R R R R
Les mutations

• Les mutations sont des modifications de la séquence d’ADN des gènes.


• Une mutation se produit lorsqu’il y a, dans un brin d’ADN:
‣ Substitution d’un ou de quelques nucléotides
‣ Déplacement d’un ou de quelques nucléotides
‣ L’ajout d’un ou de quelques nucléotides
‣ La perte d’un ou de quelques nucléotides
Mutation:
Substitution d’un ou de quelques nucléotides
P P
P P

D G C D
D G C D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D A T D
D A T D

P P
P P
A T D
D
D C G D

P P
P P

D A T D
D A T D

P P
P P

D G C D
D G C D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D T A D
D T A D

P P
P P
Mutation:
Déplacement de nucléotide(s)
P P
P P

D G C D
D G C D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D A T D
D A T D

P P
P P

D A T D
D C G D

P P
P P
C G D
D
D A T D

P P
P P

D G C D
D G C D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D T A D
D T A D

P P
P P
Mutation:
L’ajout d’un ou de quelques nucléotides

P P

D G C D

P P P
P

D G C D
D C G D

P P
P P

D C G D
D A T D

P P
P P

D A T D
D C G D

P P P P
A T D
D C G D D

P P P
P

D D A T D
D A T

P P P
P

G C D D G C D
D

P P P
P

D D C G D
D C G

P P P
P

T A D D T A D
D

P P P
P
Mutation:
La perte d’un ou de quelques nucléotides

P P
P P

D G C D
D G C D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D A T D
D A T D

P P
P P

D C G D
D C G D

P P
P P

D A T D
D G C D

P P
P P

D G C D D
D C G

P P P
P

D C G D D
D T A

P P
P P

D T A D

P P
Les mutations
• Les mutations peuvent être négatives, en affectant la structure et le
fonctionnement de certaines protéines. Elles peuvent parfois mais très
rarement s’avérer positives en conférant des nouvelles caractéristiques
à un organismes qui lui permet d’être mieux adapté à son milieu.

• L’environnement d’un individu peut augmenter la fréquence des


mutations: des agents mutagènes provoquent des mutations dans la
séquence d’ADN, comme:

• Le rayonnement ultraviolet
• Les radiations ionisantes comme les rayonnements gamma
• Certains pesticides
• La fumée de cigarette
Travail

Formative chapitre 10- Devoir 1


ADN et gênes

Cahier p. 381 à 387


Génétique
2. L’hérédité
L’hérédité
L’hérédité est la transmission des caractères d’une génération à la
suivante.

⇒ Ce sont les gènes qui déterminent l’expression des caractères par


l’intermédiaire des protéines pour lesquelles ils codent.

Les allèles = Les variantes d’un même gène qui se distinguent les uns
des autres par de légères différences dans la séquence de nucléotides
de l’ADN.

⇒ La diversité des allèles pour un gène est à l’origine de la diversité


des caractères.
Les allèles
Exemple : Chez les êtres humains, il existe plusieurs gènes responsables
de la couleur des yeux. Un premier gène code pour la protéine
responsable de la pigmentation de l’iris de l’œil, la mélanine. Ce gène
présente un allèle qui permet la coloration en brun et un allèle ne
produisant pas de mélanine qui donne à l’iris une couleur bleue. D’autres
gènes situés sur des chromosomes différents codent pour la variation de la
couleur des yeux, en particulier la couleur verte et possèdent plusieurs
allèles.
Chromosomes
⇒ Chromosomes homologues = Chromosomes possédant les
mêmes gènes, mais pas nécessairement les mêmes allèles.

⇒ Les organismes eucaryotes ont plusieurs paires de chromosomes


homologues ⇒ Chez les organismes vivants sexués : l’un des
chromosomes homologues vient de la mère et l’autre chromosome
homologue vient du père.

⇒ Homozygote = Individu dont les chromosomes homologues


portent deux allèles identiques pour un même gène.

⇒ Hétérozygote = Individu dont les chromosomes homologues


portent deux allèles différents pour un même gène.
Chromosomes
Exemple : Les chromosomes homologues qui portent le gène codant
pour la mélanine peuvent avoir:
1) Deux allèles identiques ⇒ soit deux allèles responsables de la
coloration en brun (BB) de l’iris ou deux allèles responsable de la
coloration en bleu (bb) de l’iris ⇒ On dit que l’individu est
« homozygote ».

2) Deux allèles différents ⇒ soit un allèle responsable de la coloration


en brun de l’iris (B) et un allèle responsable de la coloration en bleu (b)
de l’iris ⇒ On dit que l’individu (Bb) est « hétérozygote ».
Dominance et récessivité
⇒ Un allèle peut être dominant , récessif ou codominant.

⇒ L’allèle dominant :
détermine le caractère ;
1)

est représenté par une lettre majuscule ;


2)

est exprimé chez les homozygotes dominants et les hétérozygotes.


3)

⇒ L’allèle récessif :
est représenté par une lettre minuscule.
1)

est exprimé seulement lorsque l’allèle dominant n’est pas présent


2)

c’est-à-dire chez les homozygotes récessifs.

⇒ L’allèle codominant :
est représenté par une lettre commune majuscule avec une lettre
1)

en exposant différenciant les caractères


Lorsque l’individu est hétérozygote, un 3e caractère apparaît, qui
2)

exprime à la fois le premier caractère et le second.


Dominance et récessivité
Exemple : Dans l’œil humain, l’allèle codant pour la mélanine qui
permet la coloration en brun de l’iris est dominant et est représenté
par la lettre majuscule B tandis que l’allèle qui donne une couleur
bleu à l’iris est bleu et est récessif et est représenté par la lettre
minuscule b.
La présence d’un seul allèle dominant B dans la paire est suffisant
1)

pour colorer l’iris en brun ⇒ Les individus aux yeux bruns


peuvent donc être soit homozygotes dominant (BB) ou soit
hétérozygotes (Bb).
Les individus aux yeux bleus doivent obligatoirement être
2)

homozygotes récessifs (bb) c’est-à-dire posséder les deux allèles


récessifs.
Exemple de codominance: Chez le cheval, la couleur de la robe
dépend d’une paire d’allèles codomiantes: homozygote DR DR ont
une robe rouge, homozygote DBDB ont une robe blanche et
hétérozygote DRDB ont une robe or.
Génotype et phénotype
1) Génotype = Paires d’allèles portés par un individu pour un gène.

2) Phénotype = L’expression du génotype selon les paires d’allèles


portés par un individu pour un gène en un caractère physique ou
physiologique.

⇒ Le phénotype est donc déterminé par le génotype et un même


phénotype peut provenir de deux génotypes différents.

Exemple : Pour le gène codant pour la mélanine dans l’œil


humain, les individus qui portent :
les génotypes « BB et Bb » vont exprimer le même phénotype,
1)

soit démontrer des iris bruns.


le génotype bb vont exprimer le phénotype des iris bleus.
2)
Génétique
3. Le lignage
Le lignage
Le lignage est un arbre
généalogique familial pour
un caractère donnée. Il
permet d’analyser
l’historique génétique
familiale. Généralement, on
utilise le lignage dans le cas
de maladies génétiques.
Les familles royales
Et votre famille?
Voir travail sur
Classroom. À remettre
dans 1 semaine.
Travail
Prochain cours: Formative chapitre 10 - Devoir 2 -
hérédité

Dans un semaine: travail lignage


Génétique
3. Les croisements
Les croisements
Un croisement = Le résultat de l’échange des gamètes entre deux
individus pendant la reproduction sexuée.

⇒ Au cours de la reproduction sexuée, les organismes vivants


transmettent à leurs descendants tous les gènes qui déterminent leurs
caractères.

⇒ Gregor Mendel (1822-1884) a établi les lois qui régissent la


transmission des caractères au milieu du 19e siècle avant qu’on
découvre l’existence des gènes, des chromosomes et de l’ADN au
début du 20e siècle.
Première loi de Mendel
La loi de la ségrégation indépendante des allèles : Les allèles d’une
paire de chromosomes homologues se repartissent en proportion égale
(50/50) lors de la méiose.

⇒ Les gamètes : Des cellules haploïdes qui ne renferment qu’un seul


exemplaire de chaque chromosome au lieu de paires de chromosomes,
c’est-à-dire qu’ils ne comportent qu’un seul des deux allèles d’un même
gène.

1) Des lignées pures : Des individus homozygotes dominants ou récessifs


qui produisent des gamètes possédant toujours le même allèle pour gène
donné.
2) Des individus hybrides : Des individus hétérozygotes qui possèdent un
allèle dominant et un allèle récessif pour un gène donné où les allèles
dominants et récessifs vont se distribuer en proportion égale à travers les
gamètes produits.
Deuxième loi de Mendel
La loi d’assortiment indépendant des allèles : la répartition
indépendante de différents allèles qui détermine un phénotype.

⇒ Les allèles associés à deux gènes ou plus (pour deux caractères ou


plus) ne sont pas transmis ensemble des parents aux descendants : les
allèles de différents gènes se combinent les uns avec les autres de
manière indépendante.

* Lorsqu’on parle de F1, il s’agit de la première


génération. La F2 constitue la 2e génération, les enfants
des descendants de F1 (généralement croisés entre eux).
Par exemple, vous êtes considérés comme la F1 de vos
parents, et vos enfants seront la F2
Transmission de caractères liés au sexe
La différence génétique entre un homme et une femme est du au chromosome
sexuel. L’homme possède une paire de chromosome XY et la femme XX

★ Le chromosome Y est homologue au chromosome X, par contre, son


bagage génétique est plus limité que sur le chromosome X. C’est comme s’il
manquait une «patte» du X pour faire le Y.

★ Il y a donc certaines informations génétiques qui sont portées uniquement


par le chromosome X. Les filles ont 2 versions de ces gênes, mais les garçons
n’en ont qu’une version. Celle-ci s’exprime donc à tout coup.

★ Lorsque cette section du chromosome porte une anomalie récessive, les


garçons n’ayant aucune autre copie du gêne pour s’exprimer, ils vont donc
automatiquement exprimer l’anomalie. Les femmes doivent porter les 2
copies anormales pour exprimer ce phénotype récessif, ce qui est beaucoup
plus rare.
Transmission de caractères liés au sexe
★ Les maladies génétiques liées au sexe sont donc très majoritairement
exprimées chez les garçons. Hémophilie, daltonisme, etc.

★ Les femmes sont régulièrement porteuses de ces gênes anormaux sans le


savoir, et peuvent le transmettre à leur descendance.

★ Les femmes qui expriment ce type de maladies doivent avoir une mère
porteuse et un père malade.
Résolution de problèmes: génétique
Chez le lapin, la pigmentation de la fourrure dépend d’une paire d’allèles
(C-c). L’absence de pigmentation (type albinos) est due à l’allèle récessif c.
On croise deux hétérozygotes Cc.
a) Quels seront les génotypes de la génération F1?
b) Quelle proportion des individus F1 pigmentés seront homozygotes?
Résolution de problèmes: génétique
Chez le renard, la couleur de la fourrure dépend d’une paire d’allèles (B-b).
Elle peut être argentée ou rousse. Les renards qui possèdent l’allèle
dominant B ont une fourrure rousse. Dites quels seront les génotypes et
phénotypes produits par le croisement suivant, et en quelles proportions:
Bb x bb
Résolution de problèmes: génétique
Chez le lapin la longueur des poils dépend d’une paire d’allèles (L-l). Les
lapins porteurs de l’allèle dominant L ont les poils courts. D’autre part, la
couleur du pelage dépend d’une paire d’allèles (B-b). Il peut être noir ou
brun. La couleur noir est due à l’allèle dominant B. Les deux paires d’allèles
ségrèguent indépendamment. De quels génotypes et phénotypes sera
constituée la F1 du croisement suivant, et en quelles proportions?
BbLl x bbLl
Résolution de problèmes: génétique
Chez le cheval, la couleur de la robe dépend d’une paire d’allèles (DRDB).
Les homozygotes DRDR ont une robe rougeâtre, les hétérozygotes DRDB
une robe or (type palomino) et les homozygotes DBDB une robe presque
blanche (type cremello). On croise entre eux des chevaux de type
palomino. De quels génotypes et phénotypes sera constitués la F1, et dans
quelles proportions?
Résolution de problèmes: génétique
Chez l'humain, l'hémophilie est causée par un allèle récessif situé sur le
chromosome X. Une personne hémophile produit en quantité insuffisante une
certaine protéine nécessaire à la coagulation sanguine; la moindre blessure peut
alors provoquer une hémorragie mortelle. Quel serait le rapport phénotypique
des enfants d'une femme normale ayant un père hémophile et un mari normal ?
Travail

Formative chapitre 10 - devoir 3 - Croisements


- Le corrigé du devoir Formative se trouve sur
Classroom.

- Cahier p. 387 à 398


Génétique
5. Le clonage
Le génie génétique
Le clonage
★ Le clonage est la reproduction d’un organisme vivant ou d’une de ses
parties pour un obtenir une copie conforme.

★ Clonage naturel : Plusieurs végétaux, animaux invertébrés et organismes


unicellulaires comme les bactéries ont la capacité de se reproduire de façon
asexuée (multiplication végétative). Ce type de reproduction produit des
clones, c’est-à-dire des individus génétiquement identiques au parent unique
dont ils sont issus. Les clones possèdent donc les mêmes gènes que leur
parent.

★ Le cas des jumeaux : Des jumeaux partagent le même utérus cours d'une
même grossesse.

« Faux jumeaux » ou non identiques (dizygotes) : Cette situation survient


lorsque deux ovules fécondés par 2 spermatozoïdes nidifient sur les parois de
l’utérus. Pas nécessairement du même sexe.

« Vrais jumeaux » ou identiques (monozygotes) : Cette situation survient


lorsqu'un ovule est fécondé par un spermatozoïde, et que la cellule œuf qui en
découle se sépare en deux, formant ainsi deux embryons qui ont le même
patrimoine génétique. Nécessairement du même sexe. N’ont pas les mêmes
empreintes digitales!
Clonage chez les plantes
Les horticulteurs utilisent depuis très longtemps
des techniques de clonage qui copie le travail de la
nature.

- Marcottage : Multiplication d’une plante par


mise en contact d’une de ses branches ou tiges
spécialisées avec le sol ou avec la terre humide.

- Bouturage : Multiplication d’une plante à


partir d’un organe (branche, bourgeon, tige, feuille,
racine) ou d’un fragment prélevé sur une plante
mère.

- Greffage : Multiplication d’une plante (le


greffon) par insertion d’un de ses bourgeons ou
fragments dans les tissus d’une autre plante (le
porte-greffe).
Technologie plus récente : La culture in vitro
La culture in vitro consiste à produire en laboratoire, dans un milieu stérile et
contrôlé, des plantes entières à partir de cellules ou de tissus d’une plante
mère.

★ On se sert de la culture in vitro pour multiplier rapidement les plantes


présentant des caractéristiques intéressantes et pour conserver des espèces
rares ou menacées.
★ Combinée avec la transgenèse (implantation d’un gène d’une autre
espèce), la culture in vitro permet d’obtenir de nouvelles variétés de plantes
transgéniques (OGM, organismes génétiquement modifiés), puis de les
reproduire rapidement et en grande quantité.
★ En se divisant, les cellules produisent de petites masses indifférenciées,
appelées « cals », qu’on peut facilement séparer. On ajoute ensuite des
hormones de croissance végétales en milieu de culture pour aider l’embryon
à se développer. Il y a alors formation de racines et de tiges, puis de
plantules (jeunes plants). Ce procédé permet d’obtenir des milliers
d’individus à partir d’une seule cellule ou d’un seul fragment de tissu
végétal.
Le clonage reproductif
★ Le clonage reproductif vise à produire de nouveaux individus génétiquement
semblables à partir d’un parent unique. On peut obtenir des individus par la
séparation d’embryons. Les embryons résultant de la division sont implantés
dans des mères porteuses, qui donneront naissance à autant de clones de
l’embryon initial.

★ Le clonage d’un animal adulte peut être réalisé par la technique du transfert de
noyau. Cette technique consiste à transplanter le noyau d’une cellule adulte dans
un ovule dont on a enlevé le noyau.

★ En 1996, la brebis Dolly a été le premier mammifère cloné à partir d’une


cellule non embryonnaire adulte. Elle a été euthanasiée en février 2003 suite à
des problèmes d’arthrite précoce.

★ Le 15 mars 2013, des scientifiques annoncent qu’ils tentent d’utiliser le


clonage pour ré-intégrer des espèces disparues, à partir d’ADN conservé et de
cellules reproductrices d’espèces apparentées. Le sujet fait l’objet de nouveaux
débats.
Le clonage thérapeutique
★ Par opposition au clonage reproductif, qui consiste à reproduire un
être vivant, le clonage thérapeutique, lui, ne vise qu'à produire des
cellules souches embryonnaires (cellules non différenciées de
l’embryon) à des fins médicales.
À partir de celles-ci, on voudrait fabriquer des cellules spécialisées, des
tissus ou des organes qu’on pourrait ensuite greffer sur cet humain pour
le soigner.

★ Considérant l’ensemble de la problématique, plusieurs pays, dont le


Canada ont choisi d’interdire le clonage d’embryons humains.

★ Plusieurs recherches récentes se sont tournées vers des cellules


souches présentent à d’autres endroits que dans les embryons, entre
autre, dans le sang de cordon ombilical. L’utilisation de ces cellules pose
beaucoup moins de problèmes éthiques que les cellules souches
embryonnaires.
Assemblage d’ADN
2015: Technologie CRISPR http://www.internetactu.net/
2015/10/12/crispr-la-technologie-qui-bouleverse-la-biotech/

Été 2017: des chercheurs Canadiens ont acheté


des séquences d'ADN sur le web et, à l’aide de
son génôme, ont réussi à assembler les séquence
d’ADN presque aussi facilement qu’on assemble
des LEGOS, pour fabriquer le virus de la variole.

http://www.20minutes.fr/sante/2103131-20170711-variole-
chercheurs-recreent-terrible-virus-materiel-achete-internet
Génie
génétique et
vaccin à ARN
Travail
Formative chapitre 10 - Devoir 4 - Clonage et
génie génétique

Cahier p. 398 à 401

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