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Chapitre 3 Histoire du Québec et Canada: 1945-1980

On commence le chapitre trois avec la fin de la deuxième guerre mondiale; la victoire des
alliés, dont fait partie les États Unis et bien le canada. À la fin de cette deuxième guerre
mondiale c'est Maurice Duplessis qui est à la tête de son parti l'union nationale; qui règne
en maître sur le Québec durant près de quinze
longues années. Il prône les valeurs traditionnelles
québécoises et celle de la religion catholique; il
favorise le développement des régions et des
campagnes éloignées des grandes villes comme
Montréal et Québec. C'est lui qui développe
l'électricité dans nos campagnes pour moderniser
la production agricole. Maurice Duplessis veut
contrôler le Québec et éviter à tout prix que le
gouvernement du canada intervienne dans ses
décisions. Il fait plutôt confiance à l'église; qui sera
au centre de ce gouvernement et qui aura la
responsabilité de gérer les secteurs de l'éducation et
de la santé. Les impôts que Maurice Duplessis met en
place serviront entre autres à financer l'église
catholique qui a des difficultés à offrir les services à
la population québécoise; car c'est la période du «
baby boom » avec des milliers de nouveaux bébés après la deuxième guerre mondiale.
Avec 25% de la population qui a 10 ans et moins en 1950. L'église est donc débordés; par
les pensionnats qui accueille les autochtones pour les convertir en travailleurs francophones
catholiques et les orphelinats qui accueille des milliers d'enfants abandonnés qui seront
maltraités dans les orphelinats que l'on surnommera « les orphelins de Duplessis ».

Le Québec est une province


riche en ressources
naturelles qui seront vendus
aux États-Unis; pour la
production de produits de
consommation dans de
nombreuses usines
américaines. Arès la
deuxième guerre mondiale les
salaires et les conditions de
travail s’améliore et
permettre l'apparition de la
classe moyenne. La classe moyen
pourra s'acheter de nombreux produits; comme des réfrigérateurs laveuses ou télévision,
qui font leur apparition dans les maisons en Amérique du nord à cette période.

C'est durant cette même période que débute « la guerre froide » entre le capitalisme
américain et les communistes soviétiques; qui se base sur la compétition entre les États
Unis et la Russie soviétique qu'on appelle l’URSS
durant cette période. On dit guerre froide car la
rivalité ne va pas se réchauffer jusqu'à un conflit
armé mais plutôt rester froide dans le sens qu'elle
se base sur une compétition entre les idéologies
communistes et capitaliste; comme dans
l’influence mondiale, le sport, la course à l'espace.
En bref le système qui fonctionnera le mieux entre
les compagnies privées et la richesse personnelle  : le capitalisme ou le partage et l'égalité de
la communauté  : communisme. Au canada et au Québec on prend le cas américain du
capitalisme et du libéralisme économique.

C'est dans ce contexte de guerre froide que Maurice Duplessis interdit les syndicats et leurs
rassemblements souvent associé aux valeurs communisme,
et donc ennemis du canada et son allié économique les
États-Unis. L’image d’un cadenas représente l'interdiction
des syndicats pour « la loi du cadenas » instauré par
Duplessis pour autoriser les policiers à barré et
condamner les locaux qui servent aux rassemblements
des syndicats. Sans syndicats pour améliorer les conditions
de travail des nombreux ouvriers québécois; des
rassemblements et des grèves sont organisés, des mines
d'asbestose et de Thetford mines en 1949. Maurice
Duplessis utilise les forces de police pour matraquer et
arrêter les grévistes qu'il juge illégale. L'intimidation par la
force policière et la corruption de son gouvernement
permette à Maurice Duplessis de régner sur le Québec en
maitre jusqu'à sa mort en 1960. Tout au long du règne de
Duplessis une volonté de changement social et idéologique majeur s'oppose au conservatisme;
aux traditions protégées par le gouvernement et l'église catholique.

Cette volonté de changement


est propagée par les artistes
québécois qui demandent plus
de liberté. Dès 1948 15 jeunes
artistes; les peintres Paul
Émile Borduas et Jean Paul
Riopelle, publie le manifeste « Le Refuse Globale » qui dénonce la situation au Québec et
demande une véritable révolution pour lutter contre le retard culturel du Québec. Cette
volonté de changement durant le règne de Maurice Duplessis se traduit par un changement
politique majeur; après son décès, durant les élections de 1960 c'est le parti libéral de Jean
Lesage qui gagne avec des slogans comme « c’est le temps que ça change ». Le
gouvernement de Jean Lesage tient ses promesses et changent rapidement la province du
Québec avec une politique progressiste qui déconfessionnaliser : C'est-à-dire qu'ils retirent
l'église de la responsabilité des services offerts aux québécois. Maintenant c'est le
gouvernement; l'état qui sera au centre du pouvoir.

Les ministères sont créés , comme le ministère de l'éducation; en 1964 qui réforment
l'enseignement comme proposé par « le rapport parent » en offrant des écoles gratuites, mixte
pour instruire aussi les jeunes filles est accessible partout dans la province. Le gouvernement
Lesage réorganise aussi le système de santé avec « la loi des hôpitaux » en 1962; permettant
au gouvernement d'encadrer par des lois et des normes  les hôpitaux qui seront administrées
par des médecins au lieu des religieux. Les libéraux de Jean Lesage vont aussi mettre en
place le système d'assurance hospitalisation, pour offrir les soins de santé « gratuits » ; payés
par l'état. Un régime des rentes pour les retraités Québécois est aussi implanté pour avoir une
meilleure qualité de vie pour les aînés.

Le ministre libéral de cette période, des ressources naturelles, René Lévesque convenait
québécoise d'acheter et de nationaliser les
centrales électriques privées. En augmentant
la dette de la province pour permettre la
création d'Hydro-Québec et d'enrichir le
Québec avec ses investissements.

Le ministère des affaires culturelles est


aussi créé durant cette période pour
promouvoir et protéger la langue française au
Québec avec le financement de théâtres,
musés et même avec la création de l'office de
la langue française.

Cette véritable révolution sans révolte du peuple ainsi appelé la « Révolution tranquille »;
modernise rapidement le Québec endormi dans ses traditions par une restructuration majeure
de l'état avec 53 mille fonctionnaires gouvernementaux. L'état devient dont le principal
responsable de sa population. C'est « l'état providence » : l'état qui offre l'état qui donne.

La population du Québec grandit rapidement durant cette période avec la génération des
« baby boomers » qui arrive désormais sur le marché du travail en plus de l'importante
immigration des pays européens comme; les italiens, les grecs, les portugais et les juifs. De
nombreux quartiers ethniques se développent
donc à Montréal de nombreux « gratte ciel » ils
sont construits et les banlieues se développent
autour des plus grandes villes de la province.
Avec la population qui augmente, le nombre de maisons de quartier et de ville augmente
aussi durant cette période. Plusieurs routes autoroutes ponts et infrastructures sont
construits à cette époque pour le développement rapide de ces régions. C'est le phénomène
« d'étalement urbain »; qui veut dire expansion rapide des villes.

Le développement rapide du Québec et sa modernisation rendent fiers les québécois qui


développe un nouveau nationalisme une fierté comme peuple différent de celui qui
protégeait les traditions canadiennes et la foi catholique. C'est un néonationalisme, de
l'identité canadienne française du québécois et de la nation québécoise. C'est dans ce
contexte à la surprise générale le parti de l'union nationale du premier ministre Daniel
Johnson se fait élire. La vision de l'union nationale a changé de plus Maurice Duplessis. Le
développement desservent aux québécois se poursuit avec la création des premiers cégeps en
1967 et le développement de plusieurs universités dans de nombreuses régions de la
province. La bibliothèque nationale du Québec est fondée en 1967. Durant la même année
le Québec rayonne dans le monde entier en prouvant son progrès et son avancement
technologique en accueillant l'imposante
et prestigieuse exposition universelle
de 1967; ayant comme thème terre des
hommes. Le président du France; le
général Charles de Gaulle, lui-même
en visite à Montréal pour l'exposition,
prononce lors d'un discours « vive le
Québec libre ». Ce qui choque le
canada est motivent le mouvement
souverainiste qui se répand à L'époque
dans la province. Plusieurs mouvements
souverainistes vont alors s'unir pour
former le parti québécois. Le premier
ministre Daniel Johnson décède en
1968, alors qu'il est encore au pouvoir et
il est remplacé jusqu'aux prochaines
élections. C'est le parti libéral du
premier ministre Robert Bourassa qui
gagne les élections de 1970. Alors que
les peuples autochtones luttent pour
faire valoir leurs droits ancestraux
avec le premier Ministre du canada
Pierre Elliott Trudeau. Au même temps, Robert
Bourassa amorce des travaux titanesques dans la
région de la Baie James sur le territoire des peuples
Inuit et Cree. Le gouvernement du Québec de
Bourassa décide finalement de négocier avec les
premières nations concernées et signent une entente
en 1975 connu sous le nom de « la convention de la
Baie James et du nord québécois ». Les grands
projets de barrages hydroélectriques peuvent alors
continuez, développant ainsi l'économie de la région et
la puissance énergétique du Québec. Qui pourra vendre
ses surplus aux autres provinces canadiennes mais
aussi aux États-Unis.

Durant son mandat très mouvementée Robert Bourassa devra aussi faire face aux attentats du
front de libération du Québec ou FLQ. En 1970 ces souverainistes terrorise le Québec en
posant des bombes dans des boîtes aux lettres des quartiers anglophones, ainsi qu'à la bourse
de Montréal. Le 5 octobre 1970 le FLQ kidnappe le diplomate britannique James Richard
Cross et le 10 octobre suivant le ministre libéral Pierre Laporte. Après avoir répondu « just
watch me » (lors d'une entrevue sur la situation Québec) le premier ministre du canada Pierre
Elliott Trudeau applique la loi sur les
mesures de guerre le 16 octobre 1970
alors que l'armée canadienne est
envoyé au Québec pour trouver et
arrêter les membres du FLQ. Le jour
suivant le 17 octobre ministre Pierre
Laporte est retrouvé mort dans le coffre
d'un véhicule abandonné sur la rive sud
de Montréal. L'armée canadienne et les
forces policières se font donner tous les
droits pour fouiller les maisons et arrêté
les citoyens jugés suspects. Des
centaines d’arrestations abusives et
violentes auront lieu durant cette période
que l'on appellera « la crise d'octobre ».
Robert Bourassa doit aussi négocier
avec les trois plus grosses centrales syndicales qui déclenchent une grève illimitée avec le
front commun de 1972 qui avait comme objectif d'obtenir une meilleure répartition des
richesses dans la société québécoise.
L'année suivante une crise économique causée par
l'augmentation du prix du pétrole frappe le Québec est
malgré tout en 1974 le gouvernement de Robert Bourassa
réussi à faire voter la loi 22 qui fait du français la seule langue
officielle de la province et qui limitent l'accès aux écoles
anglophones. Le Québec des années 70 est donc marquée par
les enjeux économiques sociaux et culturels qui divise le
Québec du reste du canada. C'est dans ce contexte que le parti
québécois du premier ministre René Lévesque, gagne les
élections provinciales de 1976. Pour la première fois au
pouvoir le parti québécois et René Lévesque doivent faire
leurs preuves. En 1977 le gouvernement du parti québécois
adopte la charte de la langue française aussi appelé la loi
101 qui vise à renforcer les lois sur la protection et la
promotion de la
langue française dans la province. Cette situation
pousse 90000 anglophone a quitté le Québec. En 1979
le parti québécois améliore les conditions de travail
avec les lois sur les normes du travail. Ces normes du
travail vont établir un salaire minimum un nombre
d'heures maximum de travail par semaine et certaines
conditions de travail à respecter même pour ceux qui ne
sont pas syndiqués.

Ce chapitre de l'histoire du Québec et Canada se


termine dans un contexte de crise économique, alors
que le parti québécois organise son référendum pour la
souveraineté association du Québec face au canada. Le
quatrième et dernier chapitre débutera donc avec la
défaite des souverainistes qui
se font battre 59,56% qui
voteront non contre 42,44 %
des québécois qui voteront
pour la souveraineté du
Québec.

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