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Chapitre 4 Histoire du Québec et Canada: 1980 à aujourd'hui

OUI NON

En faveur de la souveraineté- En défaveur de la souveraineté-


association association

Ce chapitre commence avec l'organisation du référendum en 1980 par le


premier ministre du Québec de cette période René Lévesque. Durant la course
électorale il avait promis d'organiser un vote avec la population; pour organiser
les démarches pour d'obtenir l'indépendance politique du Québec tout en
conservant ses liens économiques avec le canada avec ce concept qu'on appelle
la souveraineté association .

Le premier ministre canadien de cette époque Pierre Elliott Trudeau


s'adresse aux québécois et promet de modifier la constitution canadienne pour
accorder le statut particulier au Québec avec un fédéralisme renouvelé.

Le jour du vote; le 20 mai 1980, la population québécoise vote contre le projet


de la souveraineté-association à 59.56% Contre 40.44 % Pour. Le Québec est
alors dans une importante récession économique provenant de la crise
économique américaine de cette période et la diminution des achats des
ressources naturelles canadiennes par les industries du États-Unis. Le taux de
chômage monte au Québec avec près de 14 % des travailleurs sans emploi. Au
même temps les taux hypothécaires pour les maisons atteignent des taux
historique de 20%, ralentissant du même coup le secteur de la construction.

Dans ce contexte l'état providence ne peut plus offrir les services et les
investissements nécessaires dans plusieurs secteurs durant la crise économique.
La pression des compagnies multinationales oriente le Québec vers le néo
libéralisme et pousse le Québec a abandonné certaines entreprises d'état aux
compagnies privées par la privatisation. Pour donner suite au référendum
québécois et pour respecter son engagement le premier ministre du canada
Pierre Elliott Trudeau veut ramener la constitution canadienne toujours en
Grande Bretagne, mais plusieurs provinces canadiennes s'y opposent. Trudeau
organise alors une conférence avec les premiers ministres des provinces à
Ottawa au début du mois novembre de 1981. René Lévesque est alors présents et
ne collabore pas avec le premier ministre du canada et durant la nuit du 4
novembre 1981 surnommée la nuit des longs couteaux. Le premier ministre du
canada organise une réunion secrète avec les neuf premiers ministres des autres
provinces canadiennes dans une cuisine d'hôtel alors que René Lévesque lui dors
dans sa chambre. Lorsqu'il apprend finalement les informations concernant la
réunion; il quittera Ottawa sans signer l'entente.

Le retour ou le rapatriement de la constitution canadienne aura donc lieu et la


loi constitutionnelle de 1982 est signée entre le premier ministre Trudeau et la
reine Elizabeth. II le 17 avril 1982; sans aucun représentant de la nation
québécoise. Le subterfuge du premier ministre du canada; il ne respecte même
pas sa promesse de référendum de 1980 et n'accorda aucun caractère particulier à
la province du Québec. Cette série d’événements refroidis encore plus les
relations difficiles entre les québécois et le reste du canada. Toutefois la loi
constitutionnelle de 1982 reconnaîtra les nations autochtones et leurs droits
ancestraux et Territoriaux par l'article 35; cette loi permet d'adopter le projet de
loi C31 en 1985 qui donne le statut d'indien aux enfants des femmes
autochtones même mariés à des non autochtones.
Alors que les tensions entre le Québec et le reste du canada, un nouveau
premier ministre canadien et élus en 1984, Brian Mulroney. Au Québec ce
sont les libéraux qui gagnent les élections de 1985 avec une réélection de
Robert Bourassa comme premier ministre de la province du Québec. Pour
reconsidérer le Québec avec le reste du canada; des négociations sont organisés
entre les deux premiers ministres pour que la province adhère à la constitution
canadienne, qu'elle n'a toujours pas signé. Plusieurs événements seront alors
organisées pour y arriver : premièrement en 1987 une conférence est organisée
au lac Meech par Brian Mulroney et les représentants des dix provinces
canadiennes les représentants du Manitoba et de terre-neuve font échouer
l'accord du lac Meech, tout ça parce qu'ils ont pris trop de temps pour donner
leur réponse. En 1990 Robert Bourassa organise une enquête pour l'avenir
politique et constitutionnel du Québec par la Commission Bélanger Campeau.
Le rapport de la commission suggère au gouvernement du canada de soumettre
de nouvelles propositions sans quoi la province devrait organiser un nouveau
référendum. En 1991 un comité constitutionnel présidé par Jean Allaire mis sur
pied par Robert Bourassa rend public son rapport. Le rapport Allaire propose
l'autonomie politique du Québec et un nouveau référendum. Près de cinq ans
après l'échec de l'accord du lac Meech une autre conférence est organisée entre
des représentants des dix provinces en plus des représentants autochtones en
1992 à Charlottetown. Le Québec obtient alors la clause de société distincte au
canada. Toute la population canadienne est alors invitée à voter sur ce
changement le 26 octobre 1992. L'accord est rejeté par 56,7 % des Québécois
et par 54, 6% de la population canadienne. Suite à cette impasse politique un
deuxième référendum sera organisé au Québec en 1995.

C'est dans cette situation tendue entre le Québec et le reste du canada que les
nations autochtones profitent de leur récent droit constitutionnel , pour
revendiquer certains territoires. C’est le cas notamment des Mohawks de la
réserve Kanesatake à l'ouest de Montréal. Un projet immobilier et
l'agrandissement du golf de la ville d'oka empiète sur les terres revendiquées
par les premières nations. Leurs droits bafoués sans intervention rapide du
gouvernement; un groupe de Mohawks armés de pistolets et d'armes
automatiques appelez les Warriors où les Guerriers construisent des
barricades pour bloquer la route entre Kanesatake et la ville d'Oka . Le 11 juillet
1990 alors que la police provinciale arrive près des barricades les mohawks de la
réserve de kahnawake sur la rive sud de Montréal bloquent le pont mercier
muni eu aussi d'armes à feu, en signe de solidarité avec les Mohawks de
Kanesatake.

Débordée par la situation qui dégénère rapidement le gouvernement du Québec


de Robert Bourassa fait alors appel à l'armée canadienne. Plus tard dans la
journée vers 8h50 plus de 90 coups de feu sont échangés entre les policiers de la
SQ et les Warriors derrière les barricades près de la ville d'oka.
Malheureusement le policier Marcel Lemay est mortellement atteint. L'armée
canadienne arrive finalement sur place avec plusieurs soldats et véhicules
blindés la situation se stabilise mais resterait tendu. Les médias sont présents et
les images sont alarmantes le conflit se prolonge durant plusieurs mois. Après
de longues négociations les barricades sont défaites finalement le 29 à août
1990.

Alors que le canada a des difficultés à gérer ses relations tendues avec les
nations autochtones et les nationalistes du Québec, le néolibéralisme pousse les
pays à ouvrir leurs frontières avec le début d'une mondialisation des marchés.
Les relations économiques avec les États-Unis et le Mexique sont bonnes
pour le Canada et se conclut par l'ouverture des frontières économiques et la
diminution drastique des droits de douane grâce à l'accord de libre échange
nord américain signé en 1994 entre les trois pays. Les avantages concurrentiels
des petits salaires des travailleurs mexicains incitent plusieurs usines
canadiennes et états-uniennes a déménagé au Mexique. Toutefois les
marchandises sont ainsi moins cher après unir et le prix de plusieurs articles
vendus dans les magasins du canada diminue significativement. Le Québec doit
alors développer ces industries aéronautique et numérique tout en demeurant un
fournisseur de ressources naturelles.

C'est dans ce contexte d'ouverture aux autres pays est au début de la


mondialisation que le Québec désire se fermer du reste du canada. En 1995 un
deuxième référendum est organisé par le gouvernement du parti québécois
nouvellement réélu avec Jacques Parizeau comme premier ministre. Le résultat
du référendum sur la souveraineté du Québec est extrêmement serré mais le
projet est finalement rejeté par la victoire du non avec 50,58 % des voix contre
les 49,42 % du oui.

Les peuples autochtones continuent leur lutte pour que leurs droits soient
reconnus. C'est ainsi que les Inuit réussis à obtenir une partie du territoire du
nord Ouest qu'ils pourront gouverner de façon autonome, le territoire du Nunavut
signifiant notre terre est créé par le gouvernement canadien en 1999. Toujours
dans les luttes des nations autochtones pour faire respecter leurs droits le premier
ministre du Québec et chef du parti québécois Bernard Landry signe une
entente avec les nations Cree en 2002. On nomme celle-ci la paix des braves
elle consiste à respecter leurs terres ancestrales sur lesquels sont construits
plusieurs barrages hydroélectriques. Les Cree acceptent de céder certains de
leurs terres contre soixante dix millions de dollars par année payé aux Cree
pendant une période de 50 ans.

Au début du 21e siècle la population québécoise est vieillissante et la moyenne


d'âge de la population augmente rapidement au Québec. Depuis 2010 la
génération des baby boomers commence leur retraite et commence à dépasser
les 65 ans. De plus l'espérance de vie augmente avec les avancées en médecine,
les familles sont moins nombreuses le nombre de naissances chute créé le
phénomène de dénatalité. Depuis plusieurs décennies l'état fait appel à
l'immigration pour compenser le manque de jeunes travailleurs sur le marché
du travail. L'intégration des immigrants est alors mise de l'avant par le
gouvernement du Québec qui négocie un accord avec le Canada en 1991 pour
sélectionner ces immigrants selon ses critères. Soixante pour cent des
immigrants admis au Québec maîtrise déjà la langue française pour les autres des
mesures de francisation des nouveaux arrivants sont mis en place en 2016. Cette
politique d'intégration s'intitule ensemble nous sommes le Québec.

La pression financière sur la classe moyenne fragilisée par la compétition


Internationale provoque un écart toujours plus important entre les riches et
les pauvres. Des groupes de la société civile propose l'altermondialisme et
dénonce les inégalités sociales causée en partie par le néolibéralisme et
organise plusieurs manifestations dans les rues pour faire pression sur les
gouvernements. Ils revendiquent une meilleure redistribution des richesses
dans plusieurs programmes sociaux. Pour plusieurs l'accès aux études
supérieures permet d'améliorer les conditions de vie de l'ensemble de la
population. Plusieurs grèves étudiantes sont organisées pour réclamer une
augmentation des bourses d'études, une diminution des droits de scolarité et
même une gratuité scolaire. Plusieurs étudiants en grève porte sur eux le carré
rouge représentant le mouvement étudiant par ce symbole qui fait référence à
l'endettement étudiant avec son slogan carrément dans le rouge .

La mondialisation engendre aussi l'importation de la culture internationale mais


surtout celle de la culture américaine. La culture québécoise et la langue
française sont toutes deux menacé. Ces luttes sociales aborde aussi les
questions d'environnement les nouvelles découvertes scientifiques annoncent
déjà depuis les années 1980. Certains dangers pour l'environnement causé par la
production, la consommation qui augmentent avec la mondialisation. Les
féministes participent aussi au lieu de social et font pression sur le
gouvernement pour que les conditions des femmes s’améliorent . Alors que les
femmes gagnent en moyenne 30% du salaire de moins que les hommes en
exerçant les métiers similaires la loi sur l'équité salariale est adoptée en 1996
et une entreprise sur deux a adopté ces salaires en 2006.

Finalement les luttes sociales s'attaque aux injustices familiale afin d'améliorer
la conciliation travail-famille la RQAP le régime québécois d'assurance
parentale est instaurée en 2006. Il permet aux parents de recevoir de l'argent
du gouvernement afin de prendre un congé de maternité de paternité ou
d'adoption pays. De plus la loi sur le patrimoine familial adoptée en 1989
permet de favoriser l'égalité économique entre les époux avec un partage à parts
égales en cas de divorce, se séparant ou de décès.

Ce chapitre se termine avec les choix sociaux et politiques concernant la


menace des changements climatiques. En 1993 Le gouvernement québécois
publie le rapport « état de l'environnement au Québec » dans lequel on note le
progrès depuis les années 1980 concernant la création du système de recyclage
dans la province et de l'amélioration et qualité de l'air et de l'eau. Malgré tout
depuis le début des années 2000 l'exploitation des sables bitumineux en
Alberta augmente afin d'y extraire le pétrole. Ce procédé est dévastateur pour
les régions exploitées en plus d'être extrêmement polluant. Désireuse de réduire
les GES les gaz à effet de serre, une importante proportion des québécois
cherche à réduire la consommation d'essence .

Les énergies renouvelables davantage exploité au Québec c'est une immense


puissance énergétique produite grâce à nombreuse centrales hydroélectriques
qui a plus que doublé entre 1980 et 2015. La protection du territoire naturel
québécois fait aussi partie des lieux de contre le changement climatique. En
1986 la loi sur les forêts est adoptée et oblige les entreprises forestières à
replanter les arbres après l'exploitation de la forêt afin de régénérer celle-ci.
Aujourd'hui un vaste paysage est menacé d'être exploitées au Nord du 49e
parallèle par le projet du plan nord présenté par le premier ministre Jean
Charest en mai 2011. En 2020 le gouvernement de la CAQ présente la poursuite
du plan qui vise à exploiter les nombreux minéraux présents sur le territoire du
nord du Québec aujourd'hui les lieux environnemental et social se poursuivent au
Québec. Avec les nouveaux défis qu'entraîne la pandémie mondiale 2020 les
prochaines pages d'histoire s'écrivent en ce moment.

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