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DOSSIER -DOCUMENTAIRE-

Document 20 : Position exprimée par Robert Bourassa, premier ministre du


Québec, en 1971
Robert Bourassa : « C’est certainement un projet qui va constituer, si on peut dire, la clé
de la relance économique et parce que ça va contribuer à cette relance économique, ça
va favoriser le progrès social, la stabilité politique. Alors là il y a certainement ce soir,
dans l’annonce du projet de la Baie-James, un tournant dans l’histoire économique du
Québec et je suis convaincu que toutes les retombées économiques vont permettre aux
Québécois enfin d’avoir une prospérité qui soit comparable à celle de leurs voisins, que
ce soit du sud ou de l’est. »

Source : Boréal hebdo, 11 novembre 1995, Société Radio-Canada, 01:25-01:55. Licence : extrait utilisé avec la
permission de la Société Radio-Canada, tous droits réservés.

Document 21 : Extrait de la pétition des Algonquins et des Népissingues

« Nous étions riches autrefois, rien ne nous manquait : les forêts étaient peuplées
d’animaux de toute espèce dont nous vendions les dépouilles bien cher à l’avide
marchand; cela nous donnait le moyen de suffire à nos besoins et à ceux de nos enfants.
Mais il n’en est plus ainsi maintenant. Les blancs s’établissent de tous côtés sur nos
terres; et où l’on ne cultive pas, les gens des chantiers sont là pour détruire et faire fuir
les animaux qui restent dans le petit espace de terre que l’on ne nous a pas encore ravi.
Nos familles sont sans moyen de subsistance et nous ne savons pas où chercher de quoi
vivre. Nous sommes réduits à la plus grande détresse. Nous voulons imiter les blancs.
C’est pourquoi nous demandons un terrain pour cultiver. »

Source : Pétition des Algonquins et des Népissingues, citée dans Alain Beaulieu, Les Autochtones du Québec.
Des premières alliances aux revendications contemporaines, Québec et Montréal, Musée de la
civilisation/Édition Fides, 2000, p. 67.

Document 22 : Extrait d’un article de journal qui cite Robert Bourassa, premier
ministre du Québec
« Mon gouvernement préfère développer la Baie-James, a affirmé le Premier Ministre,
plutôt que de se laisser aller à la grandiloquence ou de se livrer à des exercices de
rhétorique. »

Source : Auteur inconnu, « Québec… grande région énergétique », La Seigneurie, p. 9, en ligne sur
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000035782.

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Document 23 : Extrait d’un article de journal

« Les parties impliquées dans l’entente, accordent aux autochtones des garanties
permanentes de droits exclusifs de chasse, de pêche et de trappage sur certaines terres.
[...] Ils sont de plus assurés d’une voix au chapitre pour toutes les décisions ayant trait à
leur environnement ainsi que d’une participation, comme investisseurs et travailleurs,
aux futurs pro­jets d'aménagement dans le territoire. [...] les Autochtones du territoire
recevront au cours des 20 prochaines années, un montant de $225 millions à titre
d'indemnités et de com­pensation pour la perte de certains droits et privilèges. »

Source : Réjean Lacombe, « Les autochtones remportent une victoire », Le Nouvelliste, p. 7, en ligne sur
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0004878386.

Document 24 : Extrait d’un texte de synthèse

« Pour beaucoup, la colonisation apparaît comme la panacée [solution] au chômage et à


la misère des villes : sur la terre, au moins, la subsistance est assurée. Pressés d’agir, les
deux niveaux de gouvernement mettent sur pied, durant les années 1930, des
programmes spécifiques […]. Cette colonisation permet d’occuper certaines régions du
Québec, en particulier l’Abitibi, mais aussi l’arrière-pays de la Gaspésie, du Bas-du-Fleuve
et du Lac-Saint-Jean. […] »

Source du texte : Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du
Québec contemporain, tome II : Le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1989, p. 41.

Document 25 : Extrait d’un article de journal

« [...] cette entente revêt un caractère de précédent. [...] Dans l'immédiat, elle permettra
la poursuite des travaux d’aménagement du complexe hydro-électrique dans le bassin de
la rivière La Grande, première étape du projet de la Baie James, sans crainte de délais
juridiques supplé­mentaires. En outre les autochtones ont convenu de mettre fin aux
procédures judiciaires visant à arrêter le projet et de renoncer à leurs titres collectifs sur
les territoires. »

Source : Réjean Lacombe, « Les autochtones remportent une victoire », Le Nouvelliste, p. 7, en ligne sur
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0004878386.

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Document 26 : Famille inuite près de la rivière Grande-Baleine

Source : Armour Landry, Une famille inuite près de la rivière Grande-Baleine, Bibliothèque et Archives
nationales du Québec, P97,S1,D6029-6029. Licence : image utilisée avec la permission de BAnQ.

Membres d’une famille crie attablés autour d’un repas

Source : George Legrady, Membres d’une famille crie attablés autour d’un repas, Eastmain, Québec, James Bay
Ethnographic Resource, B03_22. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

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Document 27 : Photo de la centrale de Beauharnois en Montérégie construite par la
Montreal Light Heat and Power Company

Source : Auteur inconnu, Centrale d’Hydro-Québec à Beauharnois, Bibliothèque et Archives nationales du


Québec, notice 0002638629.

Document 28 : Extrait d’un article de journal

« On sait que les Indiens [Cris et Inuits] ont déposé une requête en injonction* devant la
Cour supé­rieure demandant l'arrêt temporaire des travaux de la Baie James tant qu’on
n’aura pas conclu une entente avec eux portant sur les dédom­magements.

Les Indiens [Cris et Inuits] soutiennent en effet qu’ils ont des droits légaux sur le territoire
où sera aménagé la centrale hydro-électrique de la Baie James, et tentent de faire établir
ces droits. Selon leurs avocats, les travaux de la Baie James auront pour effet de limiter
sérieusement la valeur de leurs droits de chasse et pêche et perturberont
l'environnement au point que leur subsistance en sera affectée. »

*Injonction : Ordre de la Cour qui oblige une personne ou une organisation à faire ou à ne pas
faire quelque chose.

Source : Marcel Pepin, « Baie James : Ottawa verserait $500,000 pour assumer la protection des Indiens », La
Presse, p. G8, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, notice 0000082812.

Document 29 : Observation du juge Charles Langelier

« [Le premier ministre du Québec] Sir Lomer Gouin [...] est en instance auprès des
autorités d'Ottawa pour faire concéder à la province le territoire d'Ungava. S'il réussit, la
province de Québec possédera le territoire le plus étendu de toutes les provinces de la
Confédération. »

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Source : Charles Langelier, Souvenirs politiques : récits, études et portraits, Mercier : son renvoi, d’office, son
procès, sa mort, Québec, Dussault et Proulx, p. 24-25, en ligne sur Bibliothèque et Archives nationales du
Québec, notice 0000184435.

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