Nom et prénom 

: Ouasmih Mohamed Khalil

Analyse PESTEL de Cuba et la relation entre le Maroc et Cuba.

Environnement politique
Cuba est l'une des plus grandes îles des Caraïbes. Elle était autrefois habitée par des
populations tribales lorsque Christophe Colomb l'a visitée lors de son premier voyage. Il la
découvrit et la déclara territoire de l'Espagne ; en 1762, ce pays fut brièvement détenu par la
Grande-Bretagne avant d'être rendu en échange de la Floride. Une série de rébellions ont eu
lieu au cours du 19e siècle, qui n'ont pas réussi à mettre fin à la domination espagnole, mais
ont accru les tensions entre l'Espagne et les États-Unis, ce qui a donné lieu à la guerre
hispano-américaine, qui a finalement conduit au retrait de l'Espagne, et en 1902, Cuba a
obtenu son indépendance officielle. Le commerce américain a dominé Cuba pendant la
première moitié du 20e siècle. Il a été aidé par les mesures politiques du gouvernement
américain assurant une influence sur l'île. En 1959, le dictateur Fulgencio Batista est renversé
par une révolution menée par Fidel Castro. Les relations entre Cuba et les États-Unis se sont
gelées, tandis que l'île a manifesté sa confiance à l'égard de l'Union soviétique, qui a maintenu
son économie en marche malgré l'attitude des États-Unis à l'égard de Cuba. Après la
dissolution de la confrontation Est-Ouest, Cuba reste l'un des seuls pays communistes au
monde. Cuba est un État communiste. Les départements de l'État et le Parti communiste
cubain sont étroitement liés et leur pouvoir est principalement dévolu au Comité exécutif du
Conseil des ministres. L'Assemblée nationale, qui a un pouvoir législatif, est composée de 614
membres. Les prochaines élections provinciales et nationales sont prévues en janvier 2012, les
élections municipales en avril 2010, alors qu'il n'existe qu'un seul parti légal, le Parti
communiste cubain (PCC). Le chef d'État et de gouvernement de Cuba est Raúl Castro Ruz.

Environnement économique
Les prix à la consommation, ou taux d'inflation, ont augmenté de 3,4 % en 2008, ce qui est,
par rapport à d'autres pays, un chiffre moyen, car ils sont numéro 47 sur la liste mondiale. La
population active cubaine compte 4,962 millions de personnes, dont 78 % travaillent dans le
secteur public et 22 % dans le secteur non public. Ce chiffre les place en 74e position par
rapport aux forces de travail du monde entier. Le taux de chômage est faible par rapport à
d'autres pays, puisqu'il n'est que de 1,6 %, ce qui le place au 13e rang mondial. Ce taux s'est
même amélioré de 0,2 % entre 2007 et 2008. Le pouvoir d'achat (PIB par habitant) de chaque
Cubain était de 9 500 dollars en 2008. Comparé à d'autres pays, il occupe la 108e place dans
le classement mondial, mais comme les valeurs se sont améliorées de 1 000 dollars par
habitant entre 2006 et 2008, leur score reste positif. Cuba produit plusieurs produits agricoles
tels que le sucre, le tabac, les agrumes, le café, le riz, les pommes de terre, les haricots et le
bétail. Les principaux produits d'exportation sont le nickel, le poisson, les agrumes, le café,
les produits du tabac, le sucre et ses sous-produits et les médicaments. En 2008, les
exportations de marchandises du pays ont été estimées à 3,78 milliards de dollars, ce qui le
place au 119e rang des pays exportateurs. Ses principaux partenaires d'exportation sont la
Chine, le Canada, l'Espagne, les Pays-Bas et l'Iran. Les biens qui doivent être importés sont le
pétrole, les aliments, les machines et équipements et les produits chimiques. Leurs principaux
partenaires à l'importation sont le Venezuela, la Chine, l'Espagne, le Canada et les États-Unis.

Environnement social
La population de Cuba est estimée à 11 451 652 habitants. La population augmente de 0,233
% chaque année. 18,3 % de ces personnes ont entre 0 et 14 ans, 70,4 % ont entre 15 et 64 ans
et 11,2 % ont 65 ans ou plus. L'âge moyen est donc de 37,3 ans. 65,1 % sont blancs, 24,8 %
sont mulâtres et métis et 10,1 % sont noirs (recensement de 2002). Les religions les plus
dominantes sont les catholiques romains et les protestants. La quasi-totalité de la population
sait lire et écrire (99,8 %) à l'âge de 15 ans, ce qui lui permet de suivre une bonne éducation.
La majorité (76 %) de la population vit de préférence dans les zones urbaines. Il y a quelques
facteurs et aspects que Cuba a suivis, des choses telles que Cuba importe 80 % de sa
nourriture, elle a une forte industrie biotechnologique et pharmaceutique, l'industrie du
tourisme est le principal moteur de croissance, les niveaux de salaire et de pension sont très
bas à Cuba, la valeur du peso cubain est fixée au dollar américain, Cuba exporte du sucre, des
produits médicaux, du nickel, du tabac, des crustacés, des agrumes et du café, elle importe du
pétrole, de la nourriture, des machines et des produits chimiques. Elle achète du pétrole au
Venezuela à des conditions préférentielles et envoie en retour ses médecins comme aides.
L'économie cubaine est largement contrôlée par l'État et le gouvernement actuel de Cuba
s'efforce de maintenir un équilibre entre la préservation d'un contrôle politique ferme et la
relance de l'économie. Le niveau de vie du peuple cubain est bien inférieur aux niveaux
observés avant la récession économique des années 1990, déclenchée par le retrait des
subventions soviétiques. Le gouvernement du pays a entrepris certaines réformes
économiques en 1993 et 1994 pour atténuer les problèmes économiques du pays, notamment
la pénurie de nourriture et de biens de consommation. Parmi les réformes les plus
importantes, citons l'ouverture du secteur touristique du pays, l'autorisation des
investissements étrangers, l'autorisation du travail indépendant dans certains domaines et la
légalisation de la détention de dollars américains. L'administration de Raúl Castro a lancé une
révolution de l'électricité, visant à éliminer les problèmes d'électricité du pays.

Environnement technologique
Cuba est un pays reconnu comme leader dans le domaine de la biotechnologie, mais certains
secteurs manquent encore de développement. L'accès à Internet n'est par exemple fourni que
par un seul fournisseur à des coûts élevés, ce qui témoigne d'une infrastructure de
télécommunications inadéquate. Le système informatique cubain doit encore être amélioré,
car les secteurs rentables tels que le tourisme et la biotechnologie nécessitent des structures et
des instruments de communication de qualité et constamment mis à jour, ce qui n'est pas
suffisant à l'heure actuelle. Castro voit que des réseaux modernes de communication et
d'informatique sont nécessaires à l'économie et est prêt à ouvrir de nouvelles portes pour que
cela soit possible. Grâce à son système de soins de santé universel, son espérance de vie à la
naissance est de 78 ans. Historiquement, Cuba s'est classée au premier rang en termes de
personnel médical et a apporté des contributions importantes à la santé mondiale depuis le 19e
siècle. Aujourd'hui, Cuba dispose d'un système de soins de santé universel et, bien que des
pénuries de fournitures médicales persistent, il n'y a pas de pénurie de personnel médical, ce
qui constitue l'un des plus grands exploits réalisés dans l'histoire du pays et dans les
conditions actuelles d'importation de la plupart de ses besoins pharmaceutiques.

Relation entre le Maroc et Cuba :

Après le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba, place aux investissements.
L’ambassadeur de La Havane à Rabat, Javier Domokos Ruiz, s’est réuni, avec le président de la
Confédération Générale des Entreprises du Maroc. A cette occasion, Domokos a expliqué à son
interlocuteur marocain les avantages qu’offre la loi 118, entrée en vigueur en juin 2014, aux
investisseurs étrangers dans son pays. La législation «prévoit des facilités financières et fiscales afin
d’attirer le capital étranger, dans le strict respect des principes socialistes et des projections de la mise
à jour du modèle économique cubain», 
Le Maroc et Cuba ont rétabli des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs en avril 2017,
après une rupture de 37 ans décrétée unilatéralement le 22 avril 1980 par Rabat en réaction à la
reconnaissance en janvier de la même année par le régime de Fidel Castro de la «la République arabe
sahraouie démocratique».