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Malgré tout il est soumis à de nombreux défis à relever politiquement, socialement et

économiquement. Actuellement l’état connais un état critique avec une inflation importante estimé à
143% sur 1 ans. De plus le pays accumule une dette de 45 milliards de dollars qu’il devra rembourser
aux FMI (fond monétaire international). Javier Milei devra faire face à un taux de pauvreté élevé à
40% de la population. En revanche, le taux de chômage est en baisse, il est passé de 11.7% à 8.2% sur
la même période en 2021 selon l’institution national des statistiques et des recensements (INDEC).

Le président élue récemment affirme et assume être climatosceptique, il dit que le


changement climatique n’est que le cycle et non une conséquence de l’activité humaine. Cependant
le pays a une dépendance à l’économie de l’agriculture malgré les problèmes de sécheresse influant
les conséquences économiques. Dans son discours il remet en question le droit à l’avortement, la
reconnaissance des inégalités salariales et la nécessité d’un ministère dédié aux femmes.

Le pays se positionne en politique étrangère en s’appuyant sur des relations


gouvernementales avec le Brésil et l’Uruguay. De plus le pays a fortement développé ses relations
depuis les années 2000 avec la Chine et à un degré moindre avec la Russie, en particulier sur les plans
commerciaux et souhaite augmenté son rôle en Amérique Latine depuis 2003.

Le travail de mémoire et de justice de l'Argentine sur la dictature (1976-1983) est également


dans le viseur. Les déclarations de certains membres de son parti, en particulier celles de sa vice-
présidente Victoria Villarruel qui justifie les crimes contre l'humanité commis pendant cette période.
En seulement trois jours, des plaques à la mémoire des disparus de la dernière dictature ont été
vandalisées. Des graffitis faisant l'apologie de cette période sombre de l'histoire du pays ont
commencé à apparaître à Buenos Aires.

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