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ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE 4e SECONDAIRE

CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition

AHMED BENSAADA • ANNIE BOLDUC • VALÉRIE CLAUDE Conforme à


MOURAD MEZIANE • CATHERINE RHÉAUME • KARINE TARDIF la PROGRESSION des
apprentissages
Le tableau périodique des éléments.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE 4e SECONDAIRE

CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition

AHMED BENSAADA • ANNIE BOLDUC • VALÉRIE CLAUDE


MOURAD MEZIANE • CATHERINE RHÉAUME • KARINE TARDIF
Kaléidoscope, 2e édition
Science et technologie Remerciements
4e secondaire
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur tient
Cahier d’apprentissage – Savoirs et activités à remercier :
Marc Bergeron, C.S. des Premières-Seigneuries,
Hélène Boulanger, C.S. du Fer, Mona Langlois, C.S.
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane, Marie-Victorin, Julie Ricard, C.S. de la Rivière-du-Nord.
Catherine Rhéaume, Karine Tardif
Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec
© 2018 TC Média Livres Inc. rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
© 2012 Chenelière Éducation inc. Marco Festa-Bianchet, professeur titulaire, Université
de Sherbrooke (Univers vivant, chapitre 9), Denis Fyfe,
Édition (2e édition) : Annie Fortier, Suzanne Champagne consultant (Univers technologique, chapitres 10 à 12),
Édition (1re édition) : Annie Fortier, François Moreault Marie-Ève Lacombe-Harvey, Université de Sherbrooke
Coordination (2e édition) : Suzanne Lavigne, Nadine Fortier, Lina Binet (Univers matériel, chapitres 1 à 3), Richard Leonelli,
Coordination (1re édition) : Anne Melançon, Caroline Bouffard, professeur, Université de Montréal (Univers matériel,
Suzanne Lavigne, Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton chapitres 4 et 5), Denis Pinsonnault, consultant (Terre
Révision linguistique : Suzanne Lavigne, Lina Binet et espace, chapitres 6 à 8).
Correction d’épreuves : Sarah Bernard
Illustrations : Michel Rouleau, Martin Gagnon, Late Night Studio,
Marc Tellier, Colpron (cartes)
Conception graphique : Gisèle H
Infographie : Pige communication
Conception de la couverture : Gisèle H
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick St-Hilaire
Impression : TC Imprimeries Transcontinental

TOUS DROITS RÉSERVÉS.


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ISBN 978-2-7650-5399-6

Dépôt légal : 1er trimestre 2018


Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
2 3 4 5 6 ITIB 22 21 20 19 18
TABLE DES MATIÈRES

Organisation du cahier  VII


Aperçu des activités interactives  IX

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 L’organisation CHAPITRE 2 Les propriétés
de la matière  2 physiques des solutions  37
Rappel                                        3 Rappel                                      38
1.1 Les modèles atomiques  3 2.1 Les électrolytes  39
1.1.1 Les premiers modèles 2.1.1 La conductibilité
atomiques                          4 électrique                         39
1.1.2 Le modèle de 2.1.2 La dissociation
Rutherford-Bohr  5 électrolytique                      39
1.2 Le tableau périodique OUTIL 1 Vérifier la conductibilité
des éléments                               16 électrique d’une solution
aqueuse                       41
1.2.1 L’organisation générale
du tableau périodique         16 2.1.3 Les acides, les bases
et les sels                         44
1.2.2 Les familles du tableau
périodique                        18 2.2 La concentration  47
1.2.3 Les périodes du tableau 2.2.1 La concentration en
périodique                        21 grammes par litre (g/L)
et en pourcentage (%)         47
1.2.4 La notation de Lewis           27
2.2.2 La concentration en parties
1.3 Les molécules                             29
par million (ppm)               48
1.3.1 Les ions  29
2.3 Le pH                                         54
Consolidation du chapitre 1  34
2.3.1 L’échelle pH  54
Consolidation du chapitre 2  56

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. TABLE DES MATIÈRES III


CHAPITRE 3 Les transformations 5.2.1 Les types de circuits
chimiques  61 électriques                       104
Rappel                                      62 5.2.2 Les instruments de mesure    104
3.1 La loi de la conservation OUTIL 2 Mesurer le courant et la
de la masse                               63 différence de potentiel     105
3.2 Le balancement des équations 5.2.3 La loi d’Ohm  113
chimiques                                 67
5.2.4 La relation entre la puissance
3.3 Des exemples de transformations et l’énergie électrique        117
chimiques                                 72
5.3 Les phénomènes
3.3.1 La neutralisation électromagnétiques                      121
acidobasique                    72
5.3.1 Les forces d’attraction et de
3.3.2 La combustion  73 répulsion magnétiques       121
3.3.3 La photosynthèse 5.3.2 Le champ magnétique
et la respiration cellulaire  74 d’un fil parcouru par
un courant                       126
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
L'activité humaine au cœur Consolidation du chapitre 5  128
des changements climatiques  77
Consolidation du chapitre 3  79 TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 4 Les transformations CHAPITRE 6 L’espace
de l’énergie  82 et l’atmosphère  134
Rappel                                      83 Rappel                                    135

4.1 La loi de la conservation 6.1 L’espace  136


de l’énergie                                84 6.1.1 Le flux d’énergie émis
4.2 L’énergie thermique                      88 par le Soleil                     136

4.2.1 La distinction entre la 6.1.2 Le système Terre-Lune  137


chaleur et la température  88 6.2 Les masses d’air  141
4.3 Le rendement énergétique  90 6.3 La circulation atmosphérique  142
Consolidation du chapitre 4  92 6.4 Les cyclones et les anticyclones     144
6.4.1 La formation d’un cyclone     144
CHAPITRE 5 L’électricité 6.4.2 La formation
et l’électromagnétisme  95 d’un anticyclone  145
5.1 Les phénomènes électriques  96 6.5 L’effet de serre  149
5.1.1 La charge électrique  96 6.6 Les ressources énergétiques
5.1.2 L’électricité statique  97 de l’atmosphère                         151
5.2 Les circuits électriques  102 Consolidation du chapitre 6  155

IV TABLE DES MATIÈRES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


CHAPITRE 7 La lithosphère UNIVERS VIVANT
et l’hydrosphère  161
Rappel                                    162 CHAPITRE 9 L’écologie                     212
7.1 La lithosphère  163 Rappel                                     213
7.1.1 Les minéraux  163 9.1 L'organisation des vivants  213
7.1.2 Les horizons du sol  163 9.1.1 Les populations  213
7.1.3 Le pergélisol  164 9.1.2 Les communautés             214
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE 9.1.3 Les écosystèmes               215
La déforestation  167
9.2 Les interactions  219
7.1.4 Les ressources énergétiques
de la lithosphère               168 9.2.1 La dynamique
des populations  219
7.2 L’hydrosphère  173
9.2.2 La dynamique
7.2.1 Les bassins versants  174 des communautés  220
7.2.2 La salinité  175 9.2.3 La dynamique
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE des écosystèmes  223
L’eau potable                                       178 9.2.4 Les transformations
7.2.3 La circulation océanique  179 de la matière et de l’énergie 228

7.2.4 Les glaciers Consolidation du chapitre 9  231


et les banquises  180
7.2.5 Les ressources énergétiques
de l’hydrosphère               183
Consolidation du chapitre 7  186

CHAPITRE 8 La biosphère  191


8.1 Le cycle du carbone  192
8.1.1 La portion biochimique  192
8.1.2 La portion géochimique  193
8.2 Le cycle de l’azote  196
8.3 Les biomes terrestres                  200
8.4 Les biomes aquatiques               203
8.4.1 Les biomes marins            204
8.4.2 Les biomes d’eau douce  204
8.5 Les facteurs influençant
la distribution des biomes  206
Consolidation du chapitre 8  208

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. TABLE DES MATIÈRES V


UNIVERS TECHNOLOGIQUE CHAPITRE 12 L’ingénierie
électrique  283

CHAPITRE 10 Les matériaux            235 12.1 La fonction d’alimentation  284

Rappel                                    236 12.2 Les fonctions de conduction,


d’isolation et de protection          287
10.1 Les contraintes  236
12.2.1 La fonction
10.2 Les propriétés des matériaux  240 de conduction  287
10.3 Les céramiques, les plastiques 12.2.2 La fonction d’isolation  288
et les matériaux composites        243
12.2.3 La fonction de protection 288
10.4 La dégradation des matériaux
et les procédés de protection  247 12.3 La fonction de commande  292

Consolidation du chapitre 10  249 12.3.1 Les types d’interrupteur  293


12.4 La fonction de transformation
de l’énergie                              295
CHAPITRE 11 L’ingénierie
mécanique  252 PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
L’énergie  296
Rappel                                    253
Consolidation du chapitre 12  299
11.1 Les caractéristiques des liaisons  254
11.2 La fonction de guidage  258
11.3 Les systèmes de transmission
Index  302
du mouvement                         262
Sources  307
11.4 Les systèmes de transformation
du mouvement                         269
Consolidation du chapitre 11  277

VI TABLE DES MATIÈRES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ORGANISATION DU CAHIER

LE DÉBUT D’UNE PARTIE


Le cahier est divisé en quatre parties :
Univers matériel, Terre et espace,
Univers vivant et Univers technologique.

LE DÉBUT D’UN CHAPITRE


Un sommaire
présente les Un chapitre est divisé en plusieurs sections.
chapitres
d’une partie.

Un texte Un sommaire
d’introduction présente
annonce les sections
le contenu d’un chapitre.
d’un chapitre.

LE CONTENU D’UN CHAPITRE

Chaque section porte


sur des concepts
à l’étude.

Dans la plupart
des chapitres,
un Rappel résume
les connaissances
antérieures
préalables.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ORGANISATION DU CAHIER VII


La rubrique Outil
présente des
techniques utiles
en science et
technologie.

Les activités sont constituées d’un grand


nombre d’exercices qui portent sur les
notions abordées dans la ou les sections
qui les précèdent.

Les définitions
des concepts
La rubrique Problématique sont mises
environnementale permet en évidence.
la mise en contexte d’un
ou de plusieurs concepts
avec une problématique
environnementale. Cette
rubrique est suivie d'une
ou de plusieurs activités
qui s'y rapportent.

La rubrique Communauté scientifique


présente une personnalité ayant marqué
l’histoire scientifique ou technologique.

En fin de chapitre, les activités Un pictogramme


de Consolidation permettent indique que des activités
d’établir des liens entre interactives qui portent sur
les concepts vus dans les les notions abordées sont
sections d’un même chapitre. offertes sur la plateforme
i+ interactif de Chenelière
Éducation.
La rubrique
Flash science
ou Flash techno
apporte de
l’information
complémentaire.

VIII ORGANISATION DU CAHIER Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES

La collection ST , 2e édition comprend de nombreux éléments numériques offerts


sur la plateforme i+ Interactif de Chenelière Éducation, dont 17 activités interactives portant sur les
contenus du cahier.
On y trouve une ou plusieurs activités interactives par chapitre et une activité interactive de consolidation
de l’univers matériel. Ces activités, identifiées par le pictogramme , sont accessibles à partir de diverses
pages du cahier. Leur emplacement indique le moment opportun pour les réaliser (voir l’emplacement
des activités dans le tableau à la page suivante).
Chaque activité interactive est exclusive au programme ST . Le numéro et le titre de l’activité apparaissent
avec la mention ST lorsque la souris survole le pictogramme . Cette information apparaît également sur
le bandeau bleu de chaque activité, comme on le voit sur l’exemple ci-dessous.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES IX


Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 ST : Le tableau périodique, p. 28

CHAPITRE 2 AI 03 ST : Les ions et les électrolytes, p. 45


Les propriétés physiques AI 04 ST : La concentration et le pH, p. 55
des solutions

CHAPITRE 3 AI 05 ST : La loi de la conservation de la masse et le balancement


Les transformations des équations chimiques, p. 69
chimiques AI 06 ST : Des exemples de transformations chimiques, p. 76

CHAPITRE 4 AI 07 ST : La loi de la conservation de l'énergie, l’énergie thermique


Les transformations et le rendement énergétique, p. 92
de l’énergie

CHAPITRE 5 AI 08 ST : Les phénomènes électriques, p. 99


L’électricité et AI 09 ST : Les circuits électriques, p. 118
l’électromagnétisme AI 10 ST : Les phénomènes électromagnétiques, p. 127

AI 11 ST : Consolidation de l’univers matériel, p. 128

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 12 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 133
L’espace et l’atmosphère

CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère

CHAPITRE 8 AI 13 ST : La biosphère, p. 208


La biosphère

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 14 ST : L’écologie, p. 231
L’écologie

UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 10 AI 15 ST : Les matériaux, p. 249
Les matériaux

CHAPITRE 11 AI 16 ST : L’ingénierie mécanique, p. 277


L’ingénierie mécanique

CHAPITRE 12 AI 17 ST : L’ingénierie électrique, p. 299


L’ingénierie électrique

X APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SOMMAIRE

CHAPITRE 1 L’organisation de la matière  2


CHAPITRE 2 Les propriétés physiques

UNIVERS des solutions  37


CHAPITRE 3 Les transformations chimiques  61
CHAPITRE 4 Les transformations de l’énergie  82

materiel
CHAPITRE 5 L’électricité et l’électromagnétisme  95
1
chapitre

L’ORGANISATION DE LA MATIÈRE

L’examen de la structure de la matière permet de SOMMAIRE


décrire de façon détaillée ce qui est invisible et infi- Rappel  3
niment petit. Ce chapitre vous fera découvrir la struc- 1.1 Les modèles atomiques  3
ture atomique et vous permettra d’utiliser le tableau 1.2 Le tableau périodique des éléments  16
périodique des éléments. Il vous permettra aussi de
1.3 Les molécules  29
vous familiariser avec la formation des ions, la disso-
ciation électrolytique et la conductibilité électrique
en solution aqueuse.
UM 1.1

RAPPEL

La ucu  la ai
• L atomes  l plu pi paicul qui ci- • U molécule  u abla ’au i ux
u la ai. Il  l ciua  ba  a iiqu u iffé, ui pa  li
u l ubac   u l bj qui u chiiqu.
u. L a puv  li chiiqu
l u aux au pu f  lécul.

L’om vu  Jon Dlon (1808). L molécul vu  Jon Dlon (1808).

L’élé L l paiculai


U élément  u ubac pu ciué ’u Afi ’xpliqu l’aiai, l ppiéé  l
ul yp ’a. L iffé élé qui xi cp  la ai, l ciifiqu 
a la au  péé a l ablau péi- ppé u l. Il ’ai u modèle particulaire.
iqu  élé.

Un cub d f u s un élémn usqu’l s Ds moléculs d’u ésnés à l’d du
consué d’un sul y d’oms (ls oms d modèl cul.
l’élémn f).

1.1 Les modèles


atomiques
De tout temps, les scientifiques ont étudié la matière grâce à l’observation
et à l’expérimentation. À l’aide de modèles, ils ont pu expliquer ses
propriétés et ses comportements.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’orgAnIsAtIon de LA mAtIère 3


1.1.1 Les premiers modèles atomiques
ANTIQUITÉ
1808 1895 1896 1897 1898

Démocrite Aristote John Dalton Wilhelm Röntgen Joseph John Thomson


(460-370 av. J.-C.) (384-322 av.J.-C.) (1766-1844) (1845-1923) (1856-1940)

Les philosophes grecs s’interrogent Un chimiste anglais Découverte


sur la nature de la matière. tire de l’oubli le des rayons X Marie et Pierre Curie
modèle atomique Découverte de
de Démocrite deux éléments
• Démocrite croit que la matière Henri Becquerel radioactifs :
et l’améliore.
est composée de particules (1852-1908) le polonium
indivisibles infiniment petites On le considère
et le radium
qu’il nomme « atomes » comme le « père
(du grec atomos : indivisible). de la théorie
Découverte de
atomique ».
Selon lui, la matière est la radioactivité
discontinue, car, lorsque
les particules sont assemblées,
Selon ce scientifique anglais, le modèle atomique
il y a un vide entre elles.
de Dalton n’explique pas les phénomènes
électriques de la matière. Ses expériences avec un
tube à rayons cathodiques (tube vide parcouru
par un courant) l’amènent à découvrir une
particule subatomique (contenue à l’intérieur de
l’atome) qu’il nomme « électron ».

Sphère pleine
(charge positive)
Électron
Pâte Raisin sec (charge
négative)

Le modèle de la matière selon Selon le modèle de


Démocrite. Dalton, les atomes
sont des sphères pleines,
• Aristote refuse l’idée que uniformes et indivisibles.
la matière est indivisible A B
et qu’elle comporte du vide. Le modèle de Dalton, aussi
appelé modèle particulaire, Le modèle atomique de Thomson a été
Selon lui, la matière est
repose sur les points suivants : comparé au célèbre dessert britannique.
continue et divisible à l’infini.
Sa théorie sera préférée à 1. La matière est composée A Un plum-pudding (pain aux raisins).
celle de Démocrite pendant de particules indivisibles B Le modèle atomique de Thomson.
plus de 2 000 ans… qu’on appelle « atomes ».
2. Les atomes d’un même Puisque l’atome peut libérer des électrons, il est
élément sont identiques. donc divisible. Selon son modèle :
3. Les atomes d’éléments 1. L’atome est une sphère pleine, de charge positive.
distincts sont différents. 2. Les électrons, de charge négative, sont
4. Lors des réactions uniformément répartis dans cette sphère.
chimiques, les atomes se 3. La charge positive de la sphère est
réassemblent pour former électriquement contrebalancée par la charge
de nouvelles substances. négative des électrons, de telle sorte que
l’atome est électriquement neutre.

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UM 1.1

1.1.2 Le modèle de Rutherford-Bohr

1911 1913 1919

Ernes Ruherfr Nels Bhr Ernes Ruherfr • Les prcules psves sn suées ns
(1871-1937) (1885-1962) (1871-1937) le nyu e sn nmmées « prns ».
• L msse u prn es beucup plus
rne que celle e l’élecrn.
Ce physcen né- Le physcen ns s’nerre sur le cmpremen • L’me én élecrquemen neure, l y 
zélns cherche à es élecrns ns le mle e Ruherfr. un e prns ns le nyu que ’élec-
explquer l’nercn S un élecrn se éplce uur u nyu, l  subr rns rvn uur e lu.
enre le rynnemen une ccélérn u en émen cnnuellemen
rcf e l mre. e l’énere. Purqu ne mbe--l ps sur le nyu Noyau Électron
lrsque sn énere mnue ?

Rutherford sait que les charges élec-


triques se repoussent si elles sont de Mle e Ruherfr-Bhr (1913)
même signe et qu’elles s’attirent si elles
sont de signes différents. En 1903, il Bohr corrige certaines imprécisions du
montre à l’aide d’un champ électrique modèle de Rutherford :
que le rayonnement radioactif est fait de • les électrons ne se déplacent pas au hasard
trois constituants : autour du noyau, mais plutôt sur des orbites
• α (alpha) : de charge positive précises (les « couches électroniques »);
L modèl omqu d
• β (bêta) : de charge négative • chaque orbite correspond à un niveau Rurford (1911) s uss
d’énergie précis : plus on s’éloigne du noyau,
• γ (gamma) : électriquement neutre lé « modèl lnér ».
plus le niveau énergétique des orbites
En 1909, il bombarde une mince feuille augmente ;
d’or à l’aide de particules alpha (α).
• chaque orbite contient un nombre précis
d’électrons.

3 2 1
2 3
1 Noyau

Noyau
3
1 Orbite
électronique Électron
Faisceau de
particules α 3 L modèl omqu d
A (alpha) B Rurford-Bor (1913).
Feuille d’or Atome

L’xérnc d Rurford (1909).


A Les bservns e Ruherfr B L’nerprén e Ruherfr.
lrs e sn expérence.

Ses observations sont les suivantes : Selon son interprétation, son modèle repose
1. La majorité des particules α traverse sur les points suivants :
cette feuille sans déviation. 1. L’atome est essentiellement constitué Noyau
2. Un petit nombre (environ 1/105) de vide.
rebondit sur la feuille sans la traverser. 2. La matière est concentrée dans un
3. Un certain nombre subit une déviation espace restreint (environ 1/105 de la Orbite
surface de l’atome), le « noyau ». électronique Électron
en traversant la feuille.
3. Ce noyau est chargé positivement L rrésnon d’un om à l
puisqu’il repousse les particules alpha, su d l découvr ds roons
qui sont déviées. (+) r Rurford (1919).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitRe 1 L’oRgaNiSatioN dE La MatièRE 5


Le numéro atomique
Les travaux de Rutherford ont démontré que c’est dans le noyau atomique
que se concentre toute la charge électrique positive et que ce noyau est
composé de protons.
Le numéro atomique (symbolisé par Z) d’un atome correspond au
nombre de protons que contient son noyau.
C’est le numéro atomique qui permet d’identifier un atome. Pour assurer
sa neutralité électrique, un atome possède autant de protons (charges
positives) que d’électrons (charges négatives). À titre d’exemple, la figure 1
représente un atome dont le numéro atomique (Z) est égal à 19.

La configuration électronique d’un élément


La configuration électronique d’un atome est la représentation simplifiée
Figure 1 La configuration
électronique d’un atome d’un atome en tenant compte de son noyau de charge positive ainsi que
de potassium (K) qui possède de ses électrons distribués sur les couches électroniques tel que préconisé
19 électrons : 2 électrons sur par la contribution de Bohr (voir la figure 1).
la première orbite, 8 sur la
deuxième, 8 sur la troisième et La configuration électronique se présente comme suit.
un électron sur la dernière orbite.
• On représente le noyau de l’atome par un cercle. À noter qu’il est
d’usage d’inscrire un signe + à l’intérieur du cercle représentant le
noyau (voir la figure 1), ou encore le symbole chimique de l’élément
représenté (voir la figure 2).
• On peut aussi représenter les couches électroniques par des arcs
de cercles positionnés à droite du noyau. Le nombre d’électrons
contenu sur chaque couche est alors indiqué en dessous des arcs
de cercles (voir la figure 2). Le nombre d’orbites et d’électrons dépend
Figure 2 La configuration
de la matière dont est fait l’atome.
électronique du potassium (K)
(Z = 19).
Pour les éléments dont le numéro atomique (Z) n’excède pas 20, voici
comment les couches électroniques sont disposées :

• 1re couche (couche la plus proche du noyau) : saturée avec 2 électrons ;


• 2e couche : saturée avec 8 électrons ;
• 3e couche : saturée avec 8 électrons ;
• dernière couche (couche la plus éloignée du noyau) : électrons
restants.

La dernière couche électronique est nommée « couche périphérique » et


les électrons qui s’y trouvent sont appelés « électrons de valence ».
Pour représenter la configuration électronique d’un atome donné (Z ≤ 20),
il faut procéder de la façon suivante :

1. On détermine le nombre d’électrons contenus dans l’atome (il est


égal au nombre de protons contenus dans le noyau de l’atome).
2. On distribue ces électrons sur les couches électroniques en suivant
les règles précisées sur la page suivante.

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UM 1.1

• On commence par remplir la couche la plus proche du noyau (cette


couche ne peut contenir plus de 2 électrons).
• On remplit les couches successives (chacune des couches contient
un maximum de 8 électrons).
• On place les électrons de valence sur la couche périphérique (comme
les autres couches, cette couche ne peut contenir plus de 8 électrons).

Si on applique cette méthode à l’atome de calcium (Ca) (voir la figure 3), on


obtient le résultat suivant :

Figue 3 La configuaion
1. L’atome de calcium contient 20 protons: il possède donc 20 électrons.
éleconique du calcium (Ca)
2. On distribue les électrons sur les couches électroniques: (Z = 20).

• on place 2 électrons sur la première couche (il reste 18 électrons


à placer) ;
• on place 8 électrons sur la deuxième couche (il reste 10 électrons
à placer) ;
• on place 8 électrons sur la troisième couche (il reste 2 électrons
à placer) ;
• on place les 2 électrons restants sur la quatrième couche (cette
couche périphérique contient effectivement un nombre d’électrons
inférieur à 8).

Cette représentation permet de constater que l’atome de potassium (K)


qui possède 19 électrons (voir la figure 2, à la page précédente) et l’atome
de calcium (Ca) qui en possède 20 (voir la figure 3) ont tous les deux
8 électrons sur leur troisième couche électronique. Mais elle nous permet
aussi de remarquer que ces atomes ont respectivement 1 et 2 électrons
de valence sur leur couche périphérique.

SCIENCE
FLASH
Le labratire Cavenish
Surné « la pépinire es prix Nbel », le labratire Cavenish a
jué un rôle ajeur ans la recherche sur la structure atique. Ce
labratire, qui appartient à l’Université e Cabrie (Anleterre),
a été inauuré en 1874 en hae à Henry Cavenish, un célbre
physicien anlais. Jseph Jhn Thsn et Ernest Rutherfr, qui
nt écuvert respectiveent l’électrn et le prtn, y nt travaillé.
Ils nt reçu chacun un prix Nbel pur leur apprt cnsiérable à la
cnnaissance e l’ate (Thsn en 1906 et Rutherfr en 1908).

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La chaleur ou
l’électricité excite
L’émission de lumière par la matière
l’électron, qui est Bohr explique le phénomène de l’émission de lumière par la matière en
projeté sur une utilisant son concept de couches électroniques (voir la figure 4) :
orbite supérieure.
Lors du retour de
l’électron à son • Lorsqu’un électron se déplace sur une orbite précise, il n’émet pas
orbite initiale, il y a d’énergie et conserve une énergie constante.
émission d’énergie
sous forme de • Pour qu’il passe d’une orbite de faible énergie à une autre dont
lumière. l’énergie est plus haute, il faut lui fournir de l’énergie (ex. : chaleur).
• Au contraire, lorsqu’il passe d’une orbite de haute énergie à une autre
dont l’énergie est plus faible, il émet une énergie sous forme de
lumière. La valeur de cette énergie correspond à la différence
d’énergie entre les deux orbites.

Noyau La disposition des électrons sur les orbites électroniques, aussi appelée
Orbites « configuration électronique », doit respecter la règle qui consiste à remplir
Figure 4 L’absorption d’énergie d’abord les orbites de niveau énergétique inférieur avant de passer aux autres.
permet à un électron d’atteindre
un niveau d’orbite supérieur.
Lorsqu’il retourne à une orbite
énergétiquement inférieure, il
émet de la lumière.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Ernest Rutherford (1871-1937)
Ernest Rutherford, quatrième enfant d’une fratrie de 12, est d’origine néo-
zélandaise. Brillant élève, il fut accepté au laboratoire Cavendish (à Cambridge, en
Angleterre) en 1895 où il poursuivit ses recherches avec Joseph John Thomson.
Il accepta ensuite un poste à l’Université McGill à Montréal où il travailla sur la
radioactivité. Il y demeura de 1898 à 1907, puis retourna en Angleterre à titre de
professeur à l’Université de Manchester. C’est là qu’il fit sa découverte majeure
en 1911 : le noyau atomique. Rutherford obtint le prix Nobel de chimie en 1908.
En 1919, il devint le directeur du laboratoire Cavendish et il le restera jusqu’à sa
mort, en 1937. Ernest Rutherford est considéré comme le père de la physique
nucléaire. Le bâtiment du Département de physique de l’Université McGill porte
aujourd’hui son nom, en hommage à son immense contribution à la science.

Activités 1.1
1 Durant l’Antiquité grecque, deux philosophes ont proposé des modèles pour représenter
la structure de la matière.
a ) De qui s’agit-il ?

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UM 1.1

b ) Comparez, en quelques mots, leurs modèles atomiques.

2 Peut-on dire que les modèles de Démocrite et d’Aristote sont des modèles scientifiques ? Expliquez
votre réponse.

3 Sur quel modèle de l’Antiquité grecque John Dalton s’est-il appuyé pour proposer son modèle ?

4 Comment John Dalton a-t-il été surnommé ?

5 Quelles sont les caractéristiques du modèle de Dalton ?

6 Le schéma suivant représente une réaction chimique.

Si l’on se base sur le modèle atomique de Dalton :


a ) que peut-on dire des éléments représentés par les atomes 1 et 2 ?

b ) que peut-on dire des éléments représentés par les atomes 1 et 3 ?

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c ) quel point de sa théorie ce schéma illustre-t-il ?

7 Parmi les énoncés suivants, lesquels correspondent à une caractéristique du modèle de Thomson
ou à sa découverte de l’électron ? Cochez les cases appropriées.
a ) L’atome est considéré comme une sphère vide, de charge positive.

b ) Thomson a découvert l’électron en réalisant des expériences à l’aide d’un appareil


appelé « tube cathodique ».

c ) Les électrons, de charge négative, sont répartis de façon irrégulière dans cette sphère.

d ) L’atome est considéré comme une sphère pleine, de charge positive.

e ) Les électrons, de charge négative, sont uniformément répartis dans cette sphère.

f ) L’atome est une sphère pleine dans laquelle les électrons sont insérés.

g ) Durant ses expériences, Thomson a découvert des particules chargées positivement.

8 Quel surnom donne-t-on au modèle de Thomson ? Pourquoi lui


donne-t-on ce surnom ?

9 La découverte de l’électron par Thomson représente un


tournant historique dans la recherche sur l’atome. Pourquoi ?

10 L’expérience que réalisa Rutherford en 1903 lui fournit une première piste quant à l’élaboration de son
modèle atomique (voir l’expérience de Rutherford [1909] à la page 5).
a ) Cette expérience lui montra, entre autres, quels étaient les constituants du rayonnement radioactif.
Nommez ces constituants et donnez la nature de leur charge électrique.

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UM 1.1

b ) Comment Rutherford arriva-t-il à identifier les trois constituants du rayonnement radioactif ?

c ) Cette expérience lui permit d’observer un comportement de la matière qui ne pouvait pas être
expliqué avec le modèle de Thomson. Lequel ?

11 Expliquez comment il est possible de modifier le modèle de Thomson de façon à obtenir celui
de Rutherford.

12 Le schéma ci-contre illustre l’expérience de la feuille d’or


3
réalisée par Rutherford en 1909.
2
a ) Expliquez cette expérience et les résultats qui en ont découlé. 1

3
Faisceau de
particules α
(alpha)

Feuille d’or

b ) Comment Rutherford a-t-il expliqué le fait que la majorité des particules α traversait la feuille d’or
sans aucune déviation ?

c ) Les particules α qui traversent la feuille d’or, mais qui sont déviées de leur trajectoire donnent une
indication sur la charge électrique du noyau. Quelle est cette charge ? Expliquez votre réponse.

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d ) Dites pourquoi l’expérience de la feuille d’or de Rutherford montre que la taille du noyau est très
petite comparativement à celle de l’atome.

13 Le modèle atomique de Rutherford possède des caractéristiques qui le distinguent des modèles de
ses prédécesseurs.
a ) Tracez d’abord le schéma de ce modèle. Identifiez ensuite ses parties.

b ) Décrivez chacune des parties identifiées sur votre schéma, tel que l’aurait fait Rutherford.

c ) Comment surnomme-t-on ce modèle ? Pourquoi le surnomme-t-on ainsi ?

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UM 1.1

14 En quoi consiste la contribution de Niels Bohr au modèle de Rutherford ?

15 Le schéma suivant représente la structure d’un atome selon le modèle de Rutherford, tout en tenant
compte de la contribution de Bohr. Identifiez d’abord les parties de cette structure. Puis, décrivez-les.

16 De quelle particule subatomique s’agit-il ?


a ) Particule dont le nombre définit le numéro atomique d’un atome.

b ) Particule qu’on trouve dans le modèle « plum-pudding ».

c ) Première particule à avoir été découverte.

d ) Particule qui a la plus faible masse.

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17 Selon les précisions apportées par Niels Bohr, qu’arrive-t-il
lorsqu’un électron passe d’une orbite énergiquement élevée à
une autre orbite dont le niveau énergétique est plus faible ?

18 Comment appelle-t-on la dernière couche électronique d’un


atome et les électrons qui s’y trouvent ?

19 Comment se nomme la disposition des électrons sur les couches électroniques d’un atome ?

20 Les numéros atomiques du silicium (Si), du magnésium (Mg), de l’argon (Ar) et du fluor (F), sont
respectivement 14, 12, 18 et 9. Représentez ces éléments selon le modèle de Rutherford-Bohr tout
en indiquant le nombre de protons dans le noyau.
a ) Si c ) Ar

b ) Mg d) F

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UM 1.1

21 La configuration électronique suivante respecte-t-elle la règle de remplissage des couches électroni-


ques d’un atome ? Expliquez votre réponse et corrigez, s’il y a lieu, le nombre d’électrons notés sous
chaque arc de cercle.

22 Quel est le numéro atomique de l’atome représenté ci-dessous ? Expliquez votre réponse.

23 En 1919, Rutherford fit une nouvelle découverte.


a ) Quelle particule, qui se trouve dans le noyau atomique,
découvre-t-il ?

b ) L’atome, selon Rutherford, est-il électriquement neutre ? Expliquez votre réponse.

c ) Pourquoi le noyau atomique est-il de charge positive ?

d ) À cette époque, le modèle de Rutherford contient deux particules subatomiques. Quelles sont
ces particules ?

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1.2 Le tableau périodique
des éléments
La découverte des différents éléments qui existent dans la nature est
l’œuvre de nombreux scientifiques qui, durant des siècles, ont sondé la
matière. À mesure que les techniques permettant d’identifier la nature des
éléments se sont développées, le nombre d’éléments a augmenté. Il a alors
fallu trouver un moyen d’organiser ces éléments d’une manière pratique.
C’est au savant russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev (1834-1907)
que l’on doit le premier tableau dans lequel les éléments
étaient classés selon leurs propriétés physico-
chimiques. Mendeleïev montra que cette similitude
des propriétés était périodique, c’est-à-dire qu’elle
revenait à intervalles fixes lorsqu’on classait les
éléments selon l’ordre croissant de leur masse
atomique.
Dans le tableau périodique actuel (voir la
figure 5, à la page suivante), les éléments sont
plutôt classés selon l’ordre croissant de leur
numéro atomique, numéro qui correspond au
nombre de protons que l’élément contient. Les
modifications engendrées par ce changement sont
mineures, et la notion de périodicité demeure une des
caractéristiques fondamentales du tableau des éléments.

1.2.1 L’organisation générale


du tableau périodique
Le tableau périodique des éléments est un tableau qui répertorie tous
les éléments chimiques connus à ce jour et les présente de telle façon que
leurs propriétés physiques et chimiques reviennent de manière périodique.
Le tableau périodique des éléments comporte trois régions : celle des
métaux, celle des non-métaux et celle des métalloïdes. Ces régions sont
séparées par ce qui est communément appelé « l’escalier du tableau pério-
dique », comme le montre la figure 5.
Les métaux, situés à gauche de l’escalier du tableau périodique, repré-
sentent la plus grande proportion des éléments dans le tableau (ce sont
les cases bleues de la figure 6 ; voir la page 18). Ces éléments ont des
propriétés communes. Ils sont brillants, malléables (ils peuvent être
déformés sans se casser) et de bons conducteurs électriques et thermiques.
En général, les métaux réagissent avec les acides. De plus, ils sont tous
solides à température ambiante, sauf le mercure (Hg).

16 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.2

L blu éodqu ds élémns.


Fgu 5

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 17


Beaucoup moins nombreux, les non-métaux sont localisés à droite de l’es-
calier du tableau périodique (ce sont les cases orange de la figure 6), à
l’exception de l’hydrogène (H) qui est à gauche. Ils peuvent être gazeux
ou solides. Le brome (Br) est le seul non-métal liquide. Ces éléments ont
aussi des propriétés communes. Ils sont ternes, cassants et de mauvais
conducteurs électriques et thermiques.
Certains éléments ne sont ni des métaux ni des non-métaux : ce sont des
métalloïdes. Ces éléments peuvent posséder certaines propriétés des
métaux et des non-métaux énumérées précédemment. Ils sont situés de
part et d’autre de l’escalier du tableau périodique (ce sont les cases vertes
de la figure 6).

Les métaux Les métalloïdes Les non-métaux

Figure 6 Les métaux, les non-métaux et les métalloïdes du tableau


périodique.

Comme tout tableau, le tableau périodique est constitué de colonnes et de


rangées. Dans les sections 1.2.2 et 1.2.3, aux pages 18 à 21, vous verrez
à quoi elles correspondent.

1.2.2 Les familles du tableau périodique


Dans le tableau périodique des éléments, les familles d’éléments sont
regroupées en colonnes, numérotées de 1 à 18. Les colonnes sont égale-
ment numérotées à l’aide de chiffres romains associés aux lettres A et B
(voir la figure 5, à la page précédente). La série A comporte huit colonnes
numérotées de I A à VIII A. Le chiffre romain qui précède la lettre A indique
le nombre d’électrons de valence (électrons qui sont sur la dernière couche
électronique) des éléments situés dans cette colonne, sauf en ce qui a trait
à l’hélium (He).
En plus de cette numérotation, les familles peuvent avoir des noms parti-
culiers ou porter le nom de l’élément qui est placé en haut de la colonne.
Par exemple, la famille 15 (V A) est appelée « famille de l’azote ». Les deux
premières colonnes du tableau périodique ainsi que les deux dernières
ont des noms particuliers (voir la figure 7, à la page suivante).

18 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.2

Une fmll correspond à une colonne dans le tableau périodique, et ses


éléments présentent des propriétés chimiques et physiques similaires
parce qu’ils possèdent le même nombre d’électrons de valence.

Les alcalins Les gaz inertes

Les alcalino-terreux Les halogènes

Fgu 7 Qu ds 18 fmlls du blu éodqu.

La famille 1 (I A) : les alcalins


Situés dans la première colonne du tableau périodique (voir la figure 7), les
Lithium (Li)
alcalins sont tous des métaux. Ils ont la particularité de ne posséder qu’un
seul électron de valence (électron qui est sur la dernière couche électro-
nique), comme l’indique le chiffre romain (I) placé en haut de la colonne.
La figure 8 illustre la configuration électronique de trois éléments appar-
tenant à la famille des alcalins.
Les alcalins sont des métaux mous et très réactifs. Ils fondent à des tempé-
ratures plutôt basses. À cause de leur grande réactivité, ils n’existent pas
dans la nature sous la forme d’éléments purs, car ils se combinent avec
Sodium (Na)
d’autres éléments pour former des composés. Entre autres choses, ils
réagissent violemment avec l’eau pour former des bases (solutions alcalines).
Il est à noter que l’hydrogène (H), qui est un non-métal, n’est pas membre
de la famille des alcalins bien qu’il soit situé dans la première colonne du
tableau périodique. En effet, même s’il a un seul électron de valence
comme les éléments de cette famille, il ne possède pas les propriétés des
alcalins. L’hydrogène (H) ne fait d’ailleurs partie d’aucune famille.

La famille 2 (II A) : les alcalino-terreux


Situés dans la deuxième colonne du tableau périodique (voir la figure 7), Potassium (K)
les alcalino-terreux sont aussi des métaux qui possèdent deux électrons
de valence, comme l’indique le chiffre romain (II) placé en haut de la Fgu 8 L confguon
élconqu ds lclns mon
colonne. La figure 9 (voir la page suivante) montre la configuration électro- qu cux-c n ossèdn qu’un
nique de trois éléments appartenant à la famille des alcalino-terreux. sul élcon d vlnc.

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Fluor (F)

Béryllium (Be) Magnésium (Mg) Calcium (Ca)

Figure 9 Les alcalino-terreux possèdent deux électrons de valence.


Les alcalino-terreux sont des métaux plus durs que les alcalins et beaucoup
moins réactifs. Leur température de fusion est plus élevée que celle des
alcalins.
Chlore (Cl)
La famille 17 (VII A) : les halogènes
Figure 10 Les halogènes Les halogènes sont les éléments qui se trouvent dans l’avant-dernière
possèdent sept électrons
de valence. colonne du tableau périodique (voir la figure 7, à la page précédente). Ils
possèdent sept électrons de valence, comme l’indique le chiffre romain
(VII) placé en haut de la colonne. La figure 10 présente la configuration
électronique de deux éléments appartenant à la famille des halogènes.
Éléments colorés, les halogènes peuvent être gazeux à température
ambiante, comme le fluor (F) et le chlore (Cl) ; ils peuvent aussi être liquides,
Hélium (He)
comme le brome (Br), ou solides, comme l’iode (I) et l’astate (At).
Parce que les halogènes sont très réactifs, on ne les rencontre jamais tels quels
dans la nature. Ils sont plutôt combinés à d’autres éléments, de sorte qu’on
les trouve généralement sous forme de sels. Les halogènes sont corrosifs,
c’est-à-dire qu’ils détruisent lentement certaines substances par une action
chimique. Ils sont aussi bactéricides, c’est-à-dire qu’ils tuent les bactéries.

Néon (Ne)
La famille 18 (VIII A) : les gaz inertes
La dernière colonne du tableau périodique est celle des gaz inertes (voir la
figure 7). La dernière couche de ces éléments est saturée d’électrons : deux
dans le cas de l’hélium (He), qui ne possède qu’une seule couche électronique,
et huit pour les autres éléments de cette famille. C’est pour cette dernière
raison que la numérotation de la colonne de ces éléments est VIII. La figure 11
montre la configuration électronique de trois éléments appartenant à la
famille des gaz inertes.
Argon (Ar) Les gaz inertes, aussi appelés « gaz nobles » ou « gaz rares », sont tous à
l’état gazeux à température ambiante. Ils sont qualifiés d’« inertes », car ils
Figure 11 L’hélium (He), un gaz sont caractérisés par une très grande stabilité chimique, c’est-à-dire qu’ils
inerte qui n’a qu’une seule couche
électronique, contient un ne réagissent pratiquement pas avec d’autres atomes. Généralement
maximum de deux électrons. Le utilisés dans les enseignes lumineuses et les ballons-sondes, ces gaz ont
néon (Ne) et l’argon (Ar) ont une de nombreuses autres applications.
couche périphérique saturée, soit
huit électrons.

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UM 1.2

1.2.3 Les périodes du tableau périodique


Les rangées du tableau périodique sont appelées « périodes ». Elles sont
numérotées de 1 à 7 (voir la figure 5, à la page 17).
Lorsqu’on parcourt une rangée du tableau périodique de gauche à droite,
on passe des métaux aux métalloïdes, puis aux non-métaux. De façon
semblable, lorsqu’on garde le même sens de parcours, on rencontre un
alcalin, un alcalino-terreux, un halogène, puis un gaz inerte et ainsi de suite
dans la rangée suivante.
Ce comportement périodique est caractéristique du tableau des éléments.
C’est pourquoi on le nomme « tableau périodique », et que ses rangées
sont appelées des « périodes ».
Une éod correspond à une rangée dans le tableau périodique, et ses
éléments comptent le même nombre de couches électroniques.
Chaque fois qu’on passe d’une période à une autre, une couche électro-
nique est ajoutée à la configuration électronique des éléments. L’hélium
(He), par exemple, est situé dans la première période et possède une seule
couche électronique, alors que l’argon (Ar) se trouve dans la troisième
période et possède trois couches électroniques (voir la figure 11, à la page
précédente). Il en est de même pour les autres périodes du tableau pério-
dique (voir les figures 8, 9 et 10, aux pages 19 et 20).

Activités 1.2.1 à 1.2.3


1 Quel savant a mis au point le premier tableau dans lequel les éléments sont classés selon leurs
propriétés physicochimiques ?

2 Depuis la première version du tableau périodique, la méthode de classement des éléments a été
modifiée.
a ) Dans le premier tableau périodique du savant que vous avez identifié à la question 1, comment
étaient classés les éléments ?

b ) Dans le tableau périodique actuel, comment sont classés les éléments ?

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3 Chaque élément du tableau périodique est représenté dans une case avec diverses indications.
Inscrivez à quoi correspondent les indications de l’élément suivant.

30 21

Zn
zinc
65,38

4 Le tableau périodique des éléments comporte trois régions principales.


a ) Quelles sont ces régions ?

b ) Quelle région contient le plus grand nombre d’éléments ?

c ) Quelle région contient le moins grand nombre d’éléments ?

d ) Quelle région est située à l'extrême droite du tableau périodique ?

e ) Nommez deux éléments qui font partie de la région identifiée en d).

5 Le tableau périodique des éléments (voir la page suivante) contient une ligne en forme d’escalier.
a ) À quoi sert cet escalier ?

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UM 1.2

b) Tracez la ligne « en escalier » au bon endroit dans la représentation suivante du tableau périodique.

6 À quelle région du tableau périodique les éléments suivants appartiennent-ils ? Cochez, pour chaque
élément donné, la case appropriée.

Régions du tableau périodique


Éléments
Métaux Non-métaux Métalloïdes

Te

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7 Les énoncés suivants caractérisent l’une des trois régions du tableau périodique. Dans chaque cas,
dites de quelle région du tableau périodique il s’agit. Inscrivez, dans chacune des cases, le numéro
correspondant à la région appropriée.

1) Les métaux 2) Les non-métaux 3) Les métalloïdes

a ) Nous sommes situés à droite de l’escalier du tableau périodique.

b ) Nous sommes ternes et cassants.

c ) Nous sommes de bons conducteurs électriques et thermiques.

d ) Nous sommes brillants et malléables.

e ) Nous possédons certaines propriétés des deux autres régions principales.

f ) Nous sommes tous solides à température ambiante, excepté le mercure (Hg).

g ) Nous sommes situés à gauche de l’escalier du tableau périodique, et un des éléments


de notre colonne ne fait pas partie de notre région.

h ) Nous sommes de mauvais conducteurs électriques et thermiques.

i ) Nous sommes situés à la fois à gauche et à droite de l’escalier du tableau périodique.

j ) Nous sommes tous solides à température ambiante.

k ) Nous sommes solides ou gazeux à température ambiante, excepté le brome (Br)


qui est liquide.

l ) L’hydrogène (H) fait partie de cette région.

m ) En général, les éléments de cette région réagissent avec les acides.

8 Dans le tableau périodique des éléments :


a ) comment les familles et les périodes sont-elles disposées ?

b ) comment les familles et les périodes sont-elles numérotées ?

c ) Quels éléments possèdent le même nombre d’électrons de valence : ceux d’une même famille
ou ceux d’une même période ?

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UM 1.2

9 Dans la représentation du tableau périodique ci-dessous :


a ) identifiez les familles marquées d’une flèche ;
b ) notez, dans le rectangle prévu à cette fin, le nombre d’électrons de valence que possèdent
les éléments de chacune des familles.

10 Dans le tableau périodique, un élément est situé à gauche de l’escalier, bien qu’il soit un non-métal.
a ) De quel élément s’agit-il ?

b ) Pourquoi cet élément est-il placé dans la première colonne du tableau périodique, alors qu’il ne fait
pas partie de la famille des alcalins ?

11 À quelle famille chacun des éléments ci-dessous, et ceux de la page suivante, appartient-il ?

a ) Un élément gazeux très peu réactif.

b ) Un métal qui réagit violemment avec l’eau.

c ) Un élément appartenant à la colonne II A.

d ) Un élément gazeux, coloré et très réactif.

e ) Un élément bactéricide.

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f ) Un élément gazeux utilisé dans les enseignes lumineuses.

g ) Un métal mou.

12 Complétez le tableau suivant en tenant compte des données qui sont déjà fournies.

Nom Symbole Numéro Nombre Numéro Nombre


Configuration Nombre
de de de d’électrons de de couches
électronique d’électrons
l’élément l’élément famille de valence période électroniques

Be

17

IA 3

8 3

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UM 1.2

1.2.4 La notation de Lewis


Les propriétés chimiques des éléments sont largement déterminées par
le nombre d’électrons de valence, c’est-à-dire les électrons qui se trouvent
sur la couche périphérique de l’atome. Ainsi, les éléments d’une même
famille, qui partagent un ensemble de propriétés communes, ont le même
nombre d’électrons de valence, sauf l’hélium (He).
Si la couche périphérique d’un élément est saturée, comme c’est le cas des
éléments de la famille des gaz inertes, cet élément sera très stable chimi-
quement. Par contre, si la couche périphérique d’un élément ne contient
qu’un seul électron, comme c’est le cas des éléments de la famille des
alcalins, cet élément sera très réactif.
Les électrons de valence étant les électrons les plus importants dans le
comportement chimique des éléments, il n’est pas utile de représenter
toute la configuration électronique d’un atome ; on peut illustrer unique-
ment les électrons de valence. C’est à partir de cette idée que le scienti-
fique américain Gilbert Newton Lewis (1875-1946) a proposé, en 1916, une
notation qui porte son nom : la notation de Lewis.
La noon d Lws est une façon de représenter l’atome d’un élément
en illustrant les électrons de sa couche périphérique à l’aide de points
disposés autour de son symbole chimique.
Selon cette notation, les éléments sont représentés par leurs symboles
chimiques entourés d’autant de points qu’ils comptent d’électrons de
valence. Les points sont disposés, un à un, sur les côtés d’un carré imaginaire
qui entoure le symbole de l’élément.
La distribution des points se fait dans le sens horaire et il y a un maximum
de deux points par côté. Pour les éléments qui possèdent plus de quatre
électrons de valence, un deuxième tour de remplissage est nécessaire (voir
la figure 12).
Parmi les éléments possédant moins de quatre électrons, l’hélium (He) est
le seul à faire exception à cette règle. En effet, l’hélium n’ayant qu’une seule
couche saturée avec deux électrons seulement, sa représentation est la
suivante :

Na Ca Al F Cl Br
Sodium Calcium Aluminium Fluor Chlore Brome

Fgu 12 L noon d Lws d qulqus élémns du blu éodqu.

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Activités 1.2.4
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les électrons d’un élément sont représentés selon la notation de Lewis.

b ) Dans la notation de Lewis, les électrons sont représentés par des points.

c ) Deux points seront nécessaires pour représenter les éléments de la famille des alcalins selon la
notation de Lewis.

d ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments d’une même période sont représentés par le même
nombre de points.

e ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments qui sont représentés par un seul point sont des alcalins.

2 Les gaz inertes sont les éléments de la dernière colonne du tableau périodique. Combien de points
seront nécessaires pour représenter les éléments de cette famille d’après la notation de Lewis ?

3 Voici une représentation incomplète d’une portion du tableau périodique des éléments. Répondez
aux questions de la page suivante.

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UM 1.3

a ) Notez, dans chacune des cases, le symbole de l’élément qui correspond au numéro atomique
inscrit.
b ) Représentez ensuite ces éléments à l’aide de la notation de Lewis.
c ) Que remarquez-vous quant à l’organisation des électrons de valence dans ce tableau ? Expliquez
votre réponse.

4 Existe-t-il un ou des métalloïdes qui possèdent moins de quatre points dans leur représentation de
Lewis ? Si oui, lequel ou lesquels ?

1.3 Les molécules


Dans la nature, très peu d’éléments du tableau périodique existent sous la
forme d’atomes individuels. Cela est dû au fait que les atomes ont tendance
à se lier chimiquement à d’autres atomes pour former des molécules.
Une molécul est un assemblage d’au moins deux atomes, identiques ou
A L olécul  oxy (O2).
différents, liés chimiquement.
La molécule de dioxygène (O2), par exemple, est formée de deux atomes
d’un même élément, soit deux atomes d’oxygène (O) (voir la figure 13A),
alors que la molécule d’eau (H2O) contient trois atomes de deux éléments
différents, soit un atome d’oxygène (O) et deux atomes d’hydrogène (H)
(voir la figure 13B).
Les atomes se lient entre eux pour acquérir une configuration électronique B L olécul ’u (H2O).
leur permettant d’être plus stables chimiquement. L’une des façons d’at-
teindre cette stabilité est la formation d’ions. Par exemple, le chlorure de Fgu 13 Ls moléculs d
sodium (NaCl) se forme à partir de l’ion sodium (Na+) et de l’ion chlore (Cl–). doxygèn (O2)  d’u (H2O).

1.3.1 Les ions


Pourquoi l’atome de sodium (Na) et l’atome de chlore (Cl) ont-ils tendance
à se lier pour former le chlorure de sodium (NaCl) ? Parce que ces atomes
sont plus stables lorsqu’ils sont liés l’un à l’autre. Pour acquérir plus de
stabilité, ils chercheront à remplir totalement leur couche périphérique
avec des électrons de valence.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 1 L’OrganisatiOn de La matière 29


Ainsi, le sodium (Na), n’ayant qu’un seul électron de valence sur sa couche
périphérique, il cherchera à perdre cet électron pour acquérir la configu-
ration électronique du gaz inerte (nommé aussi « gaz rare » ou « gaz noble »)
situé le plus près de lui dans le tableau périodique. La configuration élec-
tronique du sodium (Na) s’apparentera alors à celle du néon (Ne).
A L’atome d’hélium (He).
L’atome de chlore (Cl), qui a sept électrons de valence, aura plutôt tendance
à gagner un électron pour acquérir la configuration électronique du gaz
inerte le plus près de lui dans le tableau périodique, soit l’argon (Ar). En
perdant ou en gagnant des électrons, le sodium (Na) et le chlore (Cl)
veulent acquérir la stabilité des gaz inertes (voir les figures 15 et 16).
La couche (ou l’orbite) électronique la plus éloignée du noyau des gaz
B L’atome de néon (Ne). inertes possède huit électrons, à l’exception de l’hélium (He), ce qui rend
ces gaz très stables (voir la figure 14).
Figure 14 La représentation des
charges positives (dans le noyau) Tous les atomes qui ont de un à sept électrons de valence tendent à avoir
et des charges négatives (sur les une couche périphérique de huit électrons, ou deux si l’atome se trouve
orbites) de deux gaz inertes : proche de l’hélium (He), en cédant ou en gagnant des électrons. C’est ce
l’hélium (He) et le néon (Ne).
qu’on appelle la « règle de l’octet ».
Comment les atomes qui ne possèdent pas huit électrons sur leur couche
périphérique finissent-ils par obtenir une couche périphérique complète ?
Par ionisation, un processus au cours duquel un atome devient un ion en
gagnant ou en perdant un ou plusieurs électrons.
Un ion est un atome qui porte une charge électrique positive ou négative
résultant de la perte ou du gain d’un ou de plusieurs électrons.
Initialement, un atome est électriquement neutre (voir la figure 14), puisqu’il
possède autant de charges positives (protons) que de charges négatives
(électrons). Lorsqu’un atome perd un ou plusieurs électrons, le nombre de
protons qu’il contient devient alors supérieur au nombre d’électrons qu’il
possède. Cet atome, devenu un ion, portera donc une charge positive et
sera appelé « cation » (voir l’exemple du sodium, à la figure 15).

Perte

A L’atome neutre B La perte d’un électron. C L’ion sodium (Na+)


de sodium (Na). ou cation.
Figure 15 Le processus d’ionisation d’un atome métallique, le sodium (Na).

Lorsqu’un atome gagne un ou plusieurs électrons, le nombre de ses


protons est alors inférieur au nombre de ses électrons. L’ion qui en résulte
portera donc une charge négative et sera appelé « anion » (voir l’exemple
du chlore, à la figure 16 à la page suivante).

30 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3

Les atomes métalliques ont tendance à perdre des


électrons (voir la figure 15, à la page précédente). Ils
Gain
forment alors un ion positif de charge égale au
nombre d’électrons perdus. Les atomes non métal-
liques, eux, ont tendance à gagner des électrons (voir
la figure 16). Ils forment alors des ions négatifs de
A L’ u B L i ’u C U i chl
charge égale au nombre d’électrons acquis (voir le
 chl (CI). élc. (CI−) u i.
tableau 1).
Fgu 16 L ocssus d’onson d’un om non
méllqu, l clo (Cl). Il est à noter que, lors de la
formation d’un ion, le nombre de protons de l’atome n’est
jamais modifié.

TABLEAU 1 L’ion le plus probable des éléments des deuxième et troisième périodes du tableau périodique

Familles
IA II A III A IV A VA VI A VII A VIII A

Nombre d’électrons de valence 1 2 3 4 5 6 7 8 ou 0

Tendance à perdre des électrons −1 −2 −3 −4 0

Tendance à gagner des électrons +4 +3 +2 +1 0

Ion formé Li +
Be2+ B 3+ C /C4−
4+ N3− O2− F−
Aucun
Na+ Mg2+ Al3+ Si4+/Si4− P3− S2− Cl−

On remarque, dans le tableau 1, que les éléments de la famille IV A peuvent


perdre ou gagner quatre électrons pour former soit le cation X4+, soit
l’anion X4−.
L’atome d’hydrogène (H) est un cas particulier. La plupart du temps, il perd
son électron pour donner l’ion H+. Cependant, il peut aussi gagner un
électron pour former l’ion H−.

Activités 1.3
1 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’élément qui lui correspond dans
la colonne de droite.

a ) Un ion 1) Un regroupement de deux ou de plusieurs atomes


identiques ou différents, unis les uns aux autres par
b ) Un ion négatif des liaisons chimiques.

2) Un atome qui n’est pas électriquement neutre.


c ) Un ion positif
3) Un anion

d ) Une molécule 4) Un cation

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2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Selon la règle de l’octet, les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique du gaz
inerte situé le plus près d’eux dans le tableau périodique.

b ) Lors de la formation d’un ion, le nombre de protons que possède l’atome change.

c ) Un atome qui perd des électrons sera chargé négativement. Il s’appellera un « cation ».

d ) Les métaux ont tendance à former des cations, alors que les non-métaux forment plutôt des anions.

e ) La charge portée par un ion est toujours égale au nombre d’électrons de valence de l’atome.

3 Comment l’azote (N) acquiert-il la configuration électronique du gaz inerte situé le plus près de lui
dans le tableau périodique ? Entourez la bonne réponse.
a ) Il gagne cinq électrons. c ) Il perd cinq électrons.
b ) Il gagne trois électrons. d ) Il perd trois électrons.

4 Quel ion chacun des éléments suivants est-il susceptible de former ?


a ) Béryllium d ) Potassium g ) Silicium
b ) Soufre e ) Phosphore h ) Fluor
c ) Argon f ) Aluminium i ) Néon

5 Indiquez la charge de chacun des ions formant les molécules suivantes.


a ) HI d ) K2S g ) MnS
b ) MgF2 e ) BN h ) Cu2O
c ) Al2O3 f ) CuO i ) CoCl3

32 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3

6 Pour chacune des représentations ci-dessous :


• dites s’il s’agit d’un atome, d’un cation ou d’un anion ;
• donnez le symbole chimique de l’élément correspondant ;
• inscrivez la charge électrique de l’élément, s’il y a lieu.

a) c) e)

b) d) f)

7 Remplissez le tableau suivant en inscrivant le nombre de protons, le nombre d’électrons et la charge


électrique des ions donnés.

Ion Nombre de protons Nombre d’électrons Charge électrique

Césium
Soufre
Brome
Zn2+
Sc3+

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CONSOLIDATION DU ChApITre 1

1 Placez les événements suivants dans l’ordre chronologique sur la ligne du temps.

Modèle de Dalton Modèle d’Aristote Modèle de Rutherford

Modèle de Démocrite Modèle de Thomson Modèle de Rutherford-Bohr

−500 Naissance de J.-C. Années 1200 1600 1800 2000

2 Les représentations atomiques suivantes sont relatives à quatre éléments du tableau périodique.

1) 3)

2) 4)

Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ?


a ) Les atomes 1 et 2 font partie de la même famille.
b ) Les atomes 2 et 3 font partie de la même période.
c ) Les atomes 1 et 4 font partie de la même famille.
d ) Les atomes 1 et 3 font partie de la même période.

34 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 Remplissez le tableau qui suit.

Les caractéristiques du silicium (Si)

Numéro atomique Numéro de


colonne dans le
tableau périodique

Métal, non-métal Numéro de


ou métalloïde période dans le
tableau périodique

État à la température Nombre de


ambiante couches
électroniques

Nombre de protons Configuration


électronique

Nombre d’électrons

Nombre d’électrons Représentation


de valence selon la notation
de Lewis

4 Indiquez à l’aide d’un crochet si chacune des notations suivantes est vraie ou fausse.

Notation de Lewis Vraie Fausse Notation de Lewis Vraie Fausse

Ne Cl
He Mg
5 Remplissez le tableau ci-dessous en écrivant la formule de la molécule qui se forme selon les
ions qui sont donnés.

Ion sulfure Ion phosphure Ion chlorure

Ion potassium

Ion aluminium

Ion magnésium

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6 Remplissez la grille de mots ci-dessous à l’aide des énoncés qui suivent.

II VIII
1 IV XIII
2 X
I
3 4

5 VII 6
V IX
7
8 XII
XI
9
III
VI
10 11

12 13

14
Note : Dans une grille de ce type, on ne met pas d’accents sur les voyelles.

HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT
1 Métal appartenant à la douzième famille. I Se dit d’une couche électronique qui contient
Famille d’éléments possédant sept électrons un nombre maximum d’électrons.
2
de valence. II Élément qui a sept électrons de valence et qui
3 Alcalino-terreux qui a une couche électronique est situé dans la troisième période du tableau
de plus que le calcium. périodique.
4 Groupe d’éléments ayant le même nombre III Gaz inerte qui a deux couches électroniques.
d’électrons de valence. IV Alcalin qui possède une couche électronique
5 Élément de la famille des alcalins situé dans la de plus que l’hydrogène.
sixième période du tableau périodique. V Famille d’éléments qui réagissent violemment
6 Non-métal situé à gauche de l’escalier du avec l’eau pour former des bases.
tableau périodique. VI Tout élément situé à gauche de l’escalier
7 Élément situé dans la deuxième colonne et la du tableau périodique.
troisième période du tableau périodique. VII Métal qui a quatre couches électroniques.
8 Son symbole est Sn. VIII Son nom fut donné à l’une des façons de
9 Autre nom des gaz inertes. représenter l’atome d’un élément.
Gaz inerte n’ayant pas le même nombre IX Se dit des gaz qui sont caractérisés par une
10
d’élec trons de valence que le reste de sa très grande stabilité chimique.
famille. X Élément situé entre le césium et le lanthane.
11 Alcalino-terreux qui a le plus petit rayon XI Bien qu’il ait quatre couches, sa représentation
atomique de sa famille. de Lewis ne comporte que deux points.
12 Il a été découvert par J. J. Thomson. XII Rangées du tableau périodique numérotées
13 Élément non métallique possédant 53 protons. de 1 à 7.
Les éléments d’une même famille possèdent XIII Savant russe qui a élaboré le premier tableau
14
le même nombre d’électrons de… dans lequel les éléments étaient classés selon
leurs propriétés physicochimiques.

36 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2
chapitre

LES PROPRIÉTÉS PHYSIQUES


DES SOLUTIONS
Dans la nature, les substances pures sont rares. Nous sommes plutôt SOMMAIRE
entourés de mélanges homogènes et hétérogènes. Par exemple, l’air, Rappel  38
l’eau potable et l’acier sont des mélanges homogènes qu’on appelle aussi 2.1 Les électrolytes  39
« solutions ». L’eau est considérée comme le solvant universel, car elle 2.2 La concentration  47
peut dissoudre un très grand nombre de substances.
2.3 Le pH  54
Dans ce chapitre, vous découvrirez comment la nature et la quantité des
substances dissoutes dans l’eau donnent aux solutions aqueuses certaines
de leurs propriétés physiques comme la conductibilité électrique, leur
nature acide ou basique, une certaine concentration et un pH.
RAPPEL

Les solutions
• Une solution est un mélange homogène
dans lequel un soluté est dissous dans un
solvant. Une solution homogène.
• Une solution aqueuse est une solution dont Cette solution transparente d’eau et
le solvant est l’eau. de sulfate de cuivre est un mélange
homogène.

Quelques notions sur les solutions


La concentration
• La concentration d’une solution correspond à la quantité de soluté dissoute par rapport à la quantité totale

de solution :

• La concentration s’exprime à l’aide de différentes unités comme g/L, % m/V, etc.


L’acidité et la basicité
L’acidité et la basicité sont liées à la capacité de réagir de certaines substances. Ces termes expriment les carac-
tères opposés de substances qui réagissent de manière différente.

Acides Bases

• Réagissent avec les métaux. • Visqueuses au toucher.


• Rougissent le papier tournesol bleu. • Bleuissent le papier tournesol rouge.
• Dissolvent les graisses.

La dissolution
La dissolution est le procédé utilisé pour dissoudre une substance dans une autre.
A B C Un exemple de dissolution.
Lorsque le sucre est dissous dans l’eau, il perd son état
solide pour s’associer aux molécules d’eau.
A Un grain de sucre (soluté) déposé dans l’eau (solvant).
B Les molécules de sucre, attirées par les particules
d’eau, se détachent les unes des autres.
C Les molécules de sucre se dispersent
Particule de soluté Particule de solvant uniformément dans l’eau : elles sont dissoutes.

La dilution
La dilution est l’ajout de solvant à une solution afin d’en diminuer la concentration.

La loi de la dilution
C1V1 = C2V2, où
C1 : concentration de la solution initiale
V1 : volume de la solution initiale

Une solution de plus en plus diluée. C2 : concentration de la solution finale


Lors d’une dilution, le nombre de particules de soluté V2 : volume de la solution finale
reste le même, alors que le volume de la solution
augmente.

38 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.1

2.1 Les électrolytes


Qu’est-ce qui permet au courant électrique de circuler dans l’eau, alors que
l’eau pure ne conduit pas l’électricité ? C’est ce que vous verrez dans la
présente section.

2.1.1 La conductibilité électrique


Dans l’expérience présentée à la figure 1, deux électrodes reliées à une
ampoule ont été placées dans une solution de chlorure de sodium (NaCl) et
dans de l’eau pure (H2O). On constate que, dans le cas de l’eau pure (H2O),
l’ampoule ne s’allume pas, tandis qu’elle s’allume dans le cas de la solution de
chlorure de sodium (NaCl). Cette expérience montre une propriété importante
des solutions : la conductibilité électrique. L’outil 1 de la page 41 présente la
technique pour vérifier la conductibilité électrique d’une solution aqueuse.
La conducblé élcqu d’une solution est sa capacité à laisser passer
le courant électrique. Fgu 1 Un xénc
d conducblé élcqu.
Le chlorure de sodium (NaCl), lorsqu’il est dissous dans l’eau, libère des
particules chargées (ions Na+ et ions Cl−) qui peuvent se déplacer dans
l’eau. Ce sont ces ions mobiles qui permettent au courant électrique de
circuler. Une substance comme le chlorure de sodium (NaCl) est appelée
« électrolyte », et la solution ainsi formée est une solution électrolytique.
Un élcoly est une substance qui, une fois dissoute dans l’eau, permet
le passage du courant électrique.
D’autres substances, comme le sucre, ne permettent pas le passage du
courant électrique une fois qu’elles sont dissoutes dans l’eau. On appelle
ces substances des « non-électrolytes », car elles libèrent des molécules
Molécule de sucre :
électriquement neutres. Les solutions ainsi formées sont des solutions non C12H22O11(aq)
électrolytiques.
Un électrolyte est une substance formée d’atomes métalliques (ou d’hydro-
gène) et d’atomes non métalliques ; c’est le cas du sel de table ou chlorure
de sodium (NaCl). Un non-électrolyte est une substance constituée unique-
ment d’atomes non métalliques ; c’est le cas du sucre (saccharose) (C12H22O11).

2.1.2 La dissociation électrolytique


Selon la nature électrolytique ou non électrolytique du soluté dissous, les
particules ne sont pas séparées de la même manière dans l’eau.
Molécule d’eau : H2O(l)
Lorsqu’un non-électrolyte se dissout, ses molécules se détachent les unes
Fgu 2 Ls moléculs d
des autres tout en restant entières dans l’eau. Ainsi, les molécules d’eau ne
suc (scchos) (C12H22O11),
font qu’entourer les molécules de soluté sans parvenir à les briser (voir la losqu’lls son dssous dns
figure 2). Il est à noter que les indices entre parenthèses, comme on en voit l’u, dvnnn ds moléculs
à la figure 2, indiquent l’état physique des substances, qui peut être quuss noués d moléculs
d’u.
liquide (l), aqueux (aq), solide (s) ou gazeux (g).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 39
Lorsqu’un électrolyte se dissout dans l’eau, ses molécules se détachent les
unes des autres, puis se dissocient en ions positifs et négatifs. C’est ce qu’on
appelle la « dissociation électrolytique ».
La dissociation électrolytique se produit quand une substance dissoute
se sépare en deux ions de charges opposées.
La dissociation électrolytique est une transformation physique. Les ions
du soluté sont attirés par les molécules d’eau, et l’électrolyte se dissocie
en ions aqueux distincts, de charges opposées (voir la figure 3).

NaCl (s) → Na+(aq) + Cl−(aq)

Figure 3 La dissociation
électrolytique du sel de table On peut représenter les dissolutions d’un électrolyte et d’un non-électrolyte
(NaCl) en ions positifs (Na+) par une équation, comme on le fait pour une réaction chimique. Il faut
et négatifs (Cl−) dans l’eau.
s’assurer que l’équation est bien équilibrée, que ce soit du point de vue
atomique ou des charges électriques.
La dissolution du sucre (saccharose) (C12H22O11), qui ne produit aucun ion
dans l’eau, peut être représentée par l’équation suivante :

C12H22O11(s) → C12H22O11(aq)

La transformation physique du sucre, qui passe de l’état solide à l’état


aqueux, est indiquée par les indices « (s) » et « (aq) » présents dans l’équation.
L’eau (H2O(l)) n’étant pas un réactif, elle n’apparaît pas dans les équations
de dissociation.
Comme le montre la figure 3, la dissolution du sel de table (NaCl) est une
dissociation électrolytique, puisqu’elle produit des ions de charges oppo-
sées, les ions Na+ et Cl− qui se trouvent en solution aqueuse. On remarque
que, de chaque côté de l’équation, la neutralité électrique est respectée.
Voici un autre exemple : l’équation de dissociation électrolytique du
trioxyde de dialuminium (Al2O3).

Al2O3(s) → 2 Al3+(aq) + 3 O2−(aq)

40 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


OUTILS
UM 2.1

OUTIL 1

Vérifier la conductibilité électrique d'une solution aqueuse


La ccbl lc s  pp caacs- 2. S’ass  la cca s sls à s-
  cas sls   cas ls,  p  s sffsamm ga p  l’appal
ê cl pa  c m  x lcs c la psc s s as ls sls.
ls à  m lmx (voir la figure 4). 3. Plac ls x lcs  c  cc-
P s la ccbl lc ’ sl, bl  cac avc la sl à s.
l fa pc  la maè sva :
4. S l m lmx s’allm, cla sgf 
1. Ava ca s, c ls lcs  cc- la sbsac s ccc ’lcc.
mè avc  l’a sll, ps ls ss.

Témoin lumineux Témoin lumineux


allumé éteint

A L’a sal c l’lcc. B L’a sc  c pas l’lcc.

Figu 4 L véifiction d l conductibilité élctiqu d solutions quuss.

Activités 2.1.1 et 2.1.2


1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La conductibilité électrique est une propriété caractéristique de certains solides uniquement.

b ) Même à l’état solide, un électrolyte permet le passage du courant électrique.

c ) Les électrolytes sont des substances dont la formule chimique est composée d’un métal et d’un
non-métal, ou de l’hydrogène (H) et d’un non-métal.

d ) Une solution électrolytique est électriquement chargée, alors qu’une solution non électrolytique est
électriquement neutre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapITre 2 LeS ProPriétéS PhySiqueS deS SoLutionS 41
2 Les montages illustrés ci-dessous ont été utilisés pour observer la conductibilité électrique de deux
solutions. Lors de cette expérience, on a comparé les solutions A et B dans lesquelles différents
solutés ont été dissous.

Électrodes Électrodes

Pile Pile

Solution A Solution B

Laquelle ou lesquelles des solutions :


a ) est conductrice de courant ?

b ) est non électrolytique ?

c ) est électriquement neutre ?

d ) contient des ions en solution ?

3 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des électrolytes ou des non-électrolytes.

HF CO2 NaI FeF3 AlN

H2S LiBr C2H6 Mg3P2 CS2

PCl3 Br 2 CCl4 KF P2O3

Électrolytes :

Non-électrolytes :

4 Soit les séries de substances suivantes. Laquelle est composée seulement d’électrolytes ?
a ) CH4 N2O5 C6H12O6 SO2 c ) HI KNO3 BeCl2 MgSO4
b ) NH4Cl H2 LiOH Na2O d ) C12H22O11 H2CO3 SF6 Na3PO4

5 Parmi les équations et les énoncés ci-dessous et à la page suivante, lesquels correspondent à une
dissociation électrolytique ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La dissolution du soluté dans l’eau ne fait que séparer les molécules les unes des autres.
b ) CO2(g) → CO2(aq)
c ) La dissolution du soluté dans l’eau produit deux ions de charges opposées.
d ) C6H12O6(s) → C6H12O6(aq)

e ) MgCl2(s) → Mg2+(aq) + 2 Cl−(aq)


f ) On me nomme aussi « dissociation ionique ».
g ) H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)

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UM 2.1

h ) Br 2(l) → Br2(aq)
i ) La dissolution du soluté dans l’eau produit une solution non électrolytique.
j ) NaBr (s) → Na+(aq) + Br−(aq)

6 Les équations de dissociation électrolytique suivantes sont-elles écrites correctement ?


Expliquez votre réponse et corrigez les équations, s’il y a lieu.

a ) Li2O(s) → Li+(aq) + O2−(aq) c ) AlCl3(s) → Al3+(aq) + 3 Cl−(aq)

b ) Ca3P2(s) → 3 Ca2+(l) + 2 P3−(aq) d ) H2S(g) → 2 H+(g) + S2−(g)

7 Écrivez les équations de dissociation électrolytique des substances suivantes.

a ) HCl(g)
b ) MgO (s)
c ) Li2S(s)
d ) Be3P2(s)
e ) LiH (s)
f ) Al(OH)3(s)
g ) HNO3(l)
h ) Na2CO3(s)
i ) FeF3(s)
j ) CaSO4(s)

8 Les facteurs énoncés ci-dessous établissent la différence de conductibilité entre deux solutions
de même concentration, soit le chlorure de potassium (KCl) et le dichlorure de plomb (PbCl2). La
luminosité du témoin lumineux d'un détecteur de conductibilité est plus intense dans la solution
de KCl. Dites si ces facteurs sont vrais ou faux. Cochez la case appropriée.
Vrai Faux

a ) Le nombre d’ions est plus faible dans la solution de PbCl2.

b ) Les ions libérés par KCl ont une charge supérieure aux ions libérés par PbCl2.

c ) Il y a plus de molécules neutres dans la solution de PbCl2 que dans celle de KCl.

d ) Les ions libérés par KCl sont mobiles, alors que ceux libérés par PbCl2 ne le sont pas.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 43
2.1.3 Les acides, les bases et les sels
Un électrolyte peut être un acide, une base ou un sel. On distingue ces
substances les unes des autres par leurs propriétés caractéristiques (voir
le tableau 1).

TABLEAU 1 Quelques propriétés des acides, des bases et des sels

Effet sur
Conductibilité Réaction avec
le papier de Goût Toucher Neutralisation
électrique les métaux
tournesol neutre

Acide Oui Il rougit Aigre Oui Par une base

Base Oui Il bleuit Amer Visqueux Non Par un acide

Sel Oui Aucun effet Salé Non

Les acides
Les acides se dissocient dans l’eau en libérant des ions H +, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 5 :

Acide chlorhydrique HCl(g) → H+(aq) + Cl−(aq)


Acide acétique CH3COOH (l) → H+(aq) + CH3COO−(aq)
: ions Cl− : ions H+

Figure 5 Une solution d’acide Un acide est un électrolyte qui libère des ions H+ en solution aqueuse.
chlorhydrique (HCl).
La formule chimique des acides commence par le symbole de l’atome
d’hydrogène (H), suivi du symbole d’un non-métal (HCl, H2S, etc.) ou d’un
groupe d’atomes (HNO3, H2SO4, etc.). La formule de certains acides, comme
l’acide acétique (CH3COOH), fait exception à cette règle.

Les bases
Les bases se dissocient dans l’eau en libérant des ions OH−, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 6 :

Hydroxyde de sodium NaOH(s) → Na+(aq) + OH−(aq)


Hydroxyde d’ammonium NH4OH(l) → NH4+(aq) + OH−(aq)

: ions OH− : ions Na+


Une base est un électrolyte qui libère des ions OH− en solution aqueuse.
Figure 6 Une solution
d’hydroxyde de sodium (NaOH). La formule chimique des bases commence par le symbole d’un métal (Na,
Mg, etc.) ou du groupe d’atomes NH4 et se termine par le groupe d’atomes
OH (KOH, Mg(OH)2, NH4OH, etc.).

Les sels
Les sels sont des électrolytes formés par la réaction de neutralisation entre un
acide et une base. Ils se dissocient en libérant des ions positifs et des ions néga-
tifs en solution, comme le montrent les équations et la figure 7, à la page
suivante :

44 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.1

Chlorure de sodium NaCl(s) → Na+(aq) + Cl−(aq)


Sulfate de calcium CaSO4(s) → Ca2+(aq) + SO42−(aq)

Un sl est un électrolyte qui libère des ions positifs et négatifs, autres que
H+ et OH−, lorsqu’il est dissous dans l’eau.
La formule chimique des sels commence par le symbole d’un métal, suivi
: n Cl− : n Na+
du symbole d’un non-métal (NaBr, MgCl2, etc.) ou d’un groupe d’atomes
autre que OH (NaNO3, CaSO4, etc.). Il peut arriver que le métal soit remplacé Fgu 7 Un soluon d
par le groupe d’atomes NH4 (NH4Cl, (NH4)2SO4, etc.). clou d sodum (NCl).

Activités 2.1.3
1 Pour chaque équation, dites s’il s’agit de la dissociation d’un acide, d’une base ou d’un sel.

a ) HNO3(l) → H+(aq) + NO3−(aq) e ) NH4NO3(s) → NH4+(aq) + NO3−(aq)

b ) Mg(OH)2(s) → Mg2+(aq) + 2 OH−(aq) f ) NH4OH(s) → NH4+(aq) + OH−(aq)

c ) Li3PO4(s) → 3 Li+(aq) + PO43−(aq) g ) H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)

d ) CH3COOH (l) → CH3COO−(aq) + H+(aq) h ) Fe(HCO3)2(s) → Fe2+(aq) + 2 HCO3−(aq)

2 Les énoncés suivants décrivent-ils un acide, une base ou un sel ? Cochez la case appropriée.
Acide Base Sel

a ) Je suis une substance qui libère des ions positifs et négatifs


autres que H + et OH− en solution.
b ) Ma formule chimique commence par le symbole d’un métal suivi
de OH.
c ) Une de mes formules chimiques s’écrit de cette manière :
H suivi du symbole d’un non-métal.
d ) Je suis formé pendant la neutralisation d’un acide par une base
et vice-versa.
e ) Ma formule chimique commence par l’atome H suivi du symbole
d’un groupe d’atomes.
f ) Ma formule chimique peut être constituée de deux groupes d’atomes.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutioNs 45
3 Soit une solution aqueuse qui n’a aucun effet sur le papier de tournesol. Peut-on conclure que cette
solution est une solution saline ? Expliquez votre réponse.

4 Vous avez réalisé une expérience de laboratoire pour déterminer la nature acide, basique ou saline de
quatre solutions aqueuses. Voici les résultats.

Résultats de l’expérience

Solution 1 Conduit le courant électrique et n’a aucun effet sur le papier de tournesol.

Solution 2 Conduit le courant électrique et bleuit le papier de tournesol.

Solution 3 Ne conduit pas le courant électrique et n’a pas d'effet sur le papier de tournesol.

Solution 4 Réagit avec un ruban de magnésium et neutralise les bases.

Lequel des énoncés suivants est vrai ?


a ) La solution 1 est non électrolytique,
la solution 2 est basique, la solution 3
est saline et la solution 4 est acide.
b ) La solution 1 est saline, la solution 2 est
acide, la solution 3 est non électrolytique
et la solution 4 est basique.
c ) La solution 1 est saline, la solution 2 est
basique, la solution 3 est non électrolytique
et la solution 4 est acide.
d) La solution 1 est non électrolytique,
la solution 2 est basique, la solution 3
est acide et la solution 4 est saline.

5 Écrivez les équations de dissociation électrolytique des substances suivantes.

a ) HBr (g) c ) K2S(s)

b ) B(OH )3(s) d ) Al2O3(s)

6 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des acides, des bases ou des sels.
Si une substance n’entre pas dans ces catégories, classez-la dans « Autres ».

LiOH HBr NH4OH SO2 CH3OH C6H12O6 HCN

AlCl3 H3PO4 BaF2 H2S C2H6 Fe(OH)3 K 2S

NH4NO3 PCl3 Cu(OH)2 PbSO 4 HClO 4 Na2O CH3COOH

Acides :
Bases :
Sels :
Autres :

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UM 2.2

2.2 La concentration
Les transformations physiques telles que l’évaporation, la dissolution et la
dilution font varier la concentration des substances dissoutes.
La concnon d’une solution est le rapport entre la quantité de soluté
dissous et la quantité totale de solution.
La concentration d’une solution peut être exprimée de différentes façons, soit
en grammes par litre (g/L), en pourcentage (%) ou en parties par million (ppm).

2.2.1 La concentration en grammes


par litre (g/L) et en pourcentage (%)
Pour calculer la concentration d’une solution en grammes de soluté par
litre de solution (g/L), on utilise l’équation suivante :

C : concentration de la solution en grammes


, où
par litre (g/L)
m : masse du soluté en grammes (g)
V : volume de la solution en litres (L)

Voici un exemple de calcul de la concentration en grammes par litre (g/L).

EXEMPLE A

Calculer la concentration en grammes par litre (g/L) d’une solution


préparée avec 3,0 g d’hydroxyde de sodium (NaOH) dissous dans
125 mL d’eau.
Données : Calcul :
m = 3,0 g 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités
V = 125 mL de mesure :
V = 125 mL = 0,125 L
C =?
2. Calculer la concentration de la solution en g/L :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 47
Pour calculer la concentration d’une solution en pourcentage (%), on utilise,
selon le contexte, l’une des équations suivantes :

Nombre de grammes de soluté par 100 mL de solution

Nombre de grammes de soluté par 100 g de solution

Nombre de millilitres de soluté par 100 mL de solution

Voici un exemple de calcul de la concentration en pourcentage (%).

EXEMPLE B

On a préparé 5,0 L d’une boisson alcoolisée à partir de 600 mL d’éthanol (C 2H5OH). Déterminer la
concentration en alcool de cette boisson en nombre de millilitres de soluté par 100 mL de solution (% V/V ).
Données : Calcul :
Vsolution = 5,0 L 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
Vsoluté = 600 mL Vsolution = 5,0 L = 5 000 mL
C en % V/ V = ? 2. Calculer la concentration de la solution alcoolisée en % V/ V :

La concentration en alcool de cette boisson est de 12 % V/V.

2.2.2 La concentration
en parties par million (ppm)
Lorsque la concentration de soluté présente dans une solution est très
faible, on peut exprimer sa concentration en parties par million (ppm).
La concentration en parties par million (ppm) correspond au nombre
de parties de soluté dissous dans un million de parties de solution.
Par exemple, une concentration de 1 ppm correspond à 1 g de soluté dans
1 000 000 g de solution. On calcule, dans ce cas, la concentration en parties
par million (ppm) d’une solution en utilisant l’équation suivante :

Voici, à la page suivante, un exemple de calcul de la concentration en


parties par million (ppm).

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UM 2.2

EXEMPLE C

Au Québec, la norme sur la qualité de l’eau exige


que la concentration en ions nitrate (NO3−) dans l’eau
potable soit inférieure à 10,0 ppm. L’analyse de 500 L
d’eau potable d’une ville québécoise a révélé la pré-
sence de 7,00 g de nitrates. On considère que 1,00 L
d’eau a une masse de 1,00 kg. L’eau de cette ville
est-elle potable ?

Données : Calcul :
Vsolution = 500 L 1. Déterminer la masse de la solution :
m nitrate = 7,00 g
C (ppm) = ?

2. Calculer la concentration de la solution en ppm :

L’eau de cette ville n’est pas potable, car sa concentration en ions nitrate (NO3−) est supérieure à la norme.

Activités 2.2
1 Voici des données relatives à quatre solutions. Remplissez le tableau qui suit.

Solution 1 : 3,0 g de soluté dissous dans 1,5 L de solution.


Solution 2 : 15 mg de soluté dissous dans 10 mL de solution.
Solution 3 : 20 mg de soluté dissous dans 12,5 mL de solution.
Solution 4 : 1 800 mg de soluté dissous dans 1,5 L de solution.

Masse (m) Volume (V) Concentration (C)


Solution
de soluté de la solution de la solution (g/L)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 49
2 Voici des données relatives à trois solutions salines.

Masse de sel Volume de la solution


Solution
dans la solution (g) (mL)

1 7,5 750

2 6,0 300

3 0,75 150

Laquelle des propositions suivantes classe correctement ces solutions par ordre décroissant
de leurs concentrations ?
a ) 3, 1 et 2 b ) 2, 3 et 1 c ) 2, 1 et 3 d ) 1, 3 et 2

3 Vous avez à préparer 350 mL d’une solution sucrée dont la concentration sera de 56 g/L.
Quelle masse de soluté devrez-vous utiliser ?

4 Pour reproduire l’eau de mer dans son aquarium, votre ami prépare une solution saline à une
concentration en sel de 35 g/L en utilisant 4,2 kg de sel. Quel sera le volume de la solution
saline obtenue ?

5 Vous disposez des quatre solutions suivantes.

Solution 1 : concentration de 1,5 g/250 mL


Solution 2 : concentration de 0,08 g/10 mL
Solution 3 : concentration de 2,5 g/500 mL
Solution 4 : concentration de 4 g/L

Quelle solution est la plus concentrée ?


a ) Solution 1 b ) Solution 2 c ) Solution 3 d ) Solution 4

50 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.2

6 L’analyse chimique de 200 mL de jus d’orange montre que le jus contient 24 g de sucre.
a ) Quelle est la concentration en sucre de ce jus d’orange en grammes de soluté par 100 mL
de solution (% m/ V ) ?

b ) Quelle serait la quantité de sucre contenue dans une bouteille de 1,89 L de jus d’orange,
si la concentration en sucre de ce jus était de 8 % m/ V ?

7 Complétez le tableau ci-dessous, qui comporte des données sur les concentrations de trois solutions.

Concentration Concentration
(g/L) (% m/V)

Solution 1 0,15

Solution 2 2,2

Solution 3 0,049

8 Vous achetez un contenant de 3,78 L d’alcool à friction (C3H8O) à 70,0 % V/V. Quel est le volume
d’alcool contenu dans ce flacon ?

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9 Le nichrome est un alliage de nickel (Ni) et de chrome (Cr) largement utilisé dans des éléments
chauffants. L’étiquette d’un échantillon de nichrome indique qu’il est constitué de 36,3 g de nickel et
9,10 g de chrome. Quelle est la concentration en chrome, en % m/m, de cet échantillon de nichrome ?
a ) 25,1 % m/m b ) 80,0 % m/m c ) 74,9 % m/m d ) 20,0 % m/m

10 L’analyse chimique de 2,50 L d’une eau potable a donné les résultats consignés dans le tableau ci-
dessous. Complétez le tableau, en inscrivant dans la dernière colonne, la concentration, en ppm, de
chacune des substances présentes dans cette eau potable.

Masse Concentration
Substance
(mg) (ppm)

Nitrates (NO3–) 21,3

Mercure (Hg) 0,185

Cyanures (CN–) 0,375

Bore (B) 13,8

11 L’ammoniac (NH3) étant toxique pour les poissons, des analyses sont régulièrement faites dans
les cours d’eau d’une région pour vérifier sa concentration. L’analyse d’un échantillon de 250 mL
d’eau d’une rivière a révélé la présence de 0,007 mg d’ammoniac. Quelle est la concentration, en ppm,
de cette eau en ammoniac ?
a ) 280 ppm b ) 0,028 ppm c ) 0,28 ppm d ) 28 ppm

12 Le tableau ci-contre regroupe les données de cinq solutions Solution Concentration


aqueuses de chlorure de sodium (NaCl). Lesquelles de ces
cinq solutions possèdent la même concentration ? 1 0,45 % m/V
2 0,045 ppm
a) Les solutions 1, 4 et 5 c) Les solutions 1 et 3
3 0,45 g/L
b) Les solutions 1, 2 et 3 d) Les solutions 2, 4 et 5 4 4 500 ppm
5 1,35 g/300 mL

13 La mauvaise qualité de l’air ambiant dans une pièce peut engendrer des problèmes de santé. Par
exemple, si la concentration de monoxyde de carbone (CO) dans l'air est de 0,04 % m/m, une
personne peut ressentir des maux de tête dans les deux heures qui suivent l’inhalation de ce gaz.
Calculez la concentration de CO dans l'air en parties par million (ppm).

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UM 2.2

14 Selon la réglementation québécoise, la concentration de plomb (Pb) dans l’eau potable ne doit pas
dépasser 0,01 ppm. Si un échantillon de 2,0 L d’eau potable contient 0,000 015 g de plomb, cette
eau peut-elle être nocive pour l’organisme ? On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.

15 La concentration de contaminants dans un lac, telles les cyanobactéries, est égale au seuil de
toxicité de ces contaminants, c’est-à-dire 0,016 ppm. Déterminez le nombre de kilogrammes de
contaminants présents dans ce lac si son volume d’eau est de 380 millions de mètres cubes (m3).
On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 53
2.3 Le pH
Vous avez vu, dans la section 2.1, qu’il est possible de distinguer les solu-
tions acides des solutions basiques ou des solutions neutres en observant
certaines de leurs propriétés. Par exemple, la façon dont ces solutions
réagissent au contact d’indicateurs comme le papier de tournesol en dit
beaucoup sur leur nature.
Vous découvrirez, dans la présente section, une autre propriété observable
et mesurable des acides, des bases et des sels : le pH.

2.3.1 L’échelle pH
Que l’on mesure le pH d’une solution à l’aide d’un papier pH ou d’un
pH-mètre, les valeurs du pH varient de 0 à 14. Cet intervalle est appelé
« échelle pH ».
L’échelle pH permet de déterminer le degré d’acidité ou de basicité d’une
solution.
La valeur du pH indique si une solution est acide, basique ou neutre. Une
solution est acide si le pH est inférieur à 7, elle est neutre si le pH est égal à
7 et elle est basique (ou alcaline) si le pH est supérieur à 7 (voir la figure 8).
Plus le pH est bas, plus la solution est acide et, inversement, plus le pH est
haut, plus la solution est basique. Ainsi, une solution de pH 3 est plus acide
qu’une solution de pH 5, alors qu’une solution de pH 11 est plus basique
qu’une solution de pH 8.
Les valeurs du pH annoncent aussi combien de fois une solution est plus
acide ou plus basique qu’une autre. En effet, une variation de 1 unité de
pH fait augmenter ou diminuer l’acidité ou la basicité d’un facteur de 10.
Une solution de pH 4 est 100 fois plus acide qu’une solution de pH 6. La
figure 8 montre que le cola de pH 2,5 est 10 fois plus acide que le jus
Figure 8 Le pH de quelques d’orange de pH 3,5, alors que la chaux de pH 12,5 est 10 fois plus basique
substances courantes. que l’ammoniaque de pH 11,5.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Søren Sørensen (1868-1939)
En 1909, le chimiste danois Søren Sørensen introduisit le concept de l’échelle pH,
un modèle célèbre pour sa simplicité d’utilisation. Il démontra que le pH était,
en fait, directement relié à la concentration en ions H+ (ou OH−) d’une solution.
Les formules suivantes lui permirent de transformer le pH d’une solution en concen-
tration en ions H+, et vice-versa :
pH = −log [H+]
[H+] = 10−pH

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UM 2.3
1.1

Activités 2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L’échelle pH compte 14 unités (de 0 à 14) et indique le degré d’acidité d’une solution.

b ) Plus le pH est élevé, plus la solution est acide ; plus le pH est faible, plus la solution est basique.

c ) Une solution basique est aussi appelée solution alcaline.

2 Les tableaux suivants présentent le pH de certaines substances.


a ) Donnez la nature (acide, base ou neutre) de chacune des substances.

Substance pH Nature Substance pH Nature

Déboucheur de tuyaux 14,0 Bicarbonate de sodium 8,5

Lait 6,5 Batterie à acide 1,0

Eau pure 7,0 Jus de citron 2,4

Lait de magnésie 10,5 Sang 7,4

Suc gastrique 2,0 Eau de pluie 5,6

Blanc d’œuf 7,8 Salive 7,2

Eau de mer 8,0 Chaux 12,5

b ) Quelle est la solution la plus acide ?


c ) Quelle est la solution la plus basique ?
d ) Complétez les phrases suivantes.

1) Le bicarbonate de sodium est fois basique


que la chaux.

2 ) Le jus de citron est fois acide que le sang.

3 ) L’eau de mer est fois moins que l’eau pure.

4 ) Le lait de magnésie est 10 000 fois plus basique que .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 55
3 Le pH normal d’une pluie acide est de 5,3. À cause de l’émission de certains gaz dans l’atmosphère,
comme le dioxyde de soufre (SO2) ou les oxydes d’azote (NOx ), le pH des pluies acides actuelles est
de 4,3. Lequel des énoncés suivants est vrai ?
a ) Les pluies acides actuelles sont 1 fois plus acides que les pluies acides normales.
b ) Les pluies acides normales sont 1 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
c ) Les pluies acides normales sont 10 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
d ) Les pluies acides actuelles sont 10 fois plus acides que les pluies acides normales.

4 L’eau d’un lac a un pH de 4,5. Un analyste soutient que l’acidité de cette eau a été multipliée par un
facteur de 100 en 2 ans. Quelle était la valeur du pH à ce moment-là ? Expliquez votre réponse.

5 Le tableau ci-dessous présente les valeurs de pH relevées dans quatre solutions aqueuses.

Solution aqueuse pH

1 8,1

2 6,8

3 6,1

4 4,7

Parmi ces quatre solutions aqueuses, laquelle est faiblement alcaline ?


a ) Solution aqueuse 1 c ) Solution aqueuse 3
b ) Solution aqueuse 2 d ) Solution aqueuse 4

CONSOLIDATION DU ChApITre 2
1 À l’aide d’un indicateur de conductibilité électrique, vous testez deux solutions de même
concentration : l’une de sulfure de dipotassium (K2S) et l’autre de trichlorure de phosphore (PCl3).
a ) Dans quelle solution l’ampoule de l’indicateur de conductibilité électrique s’allumera-t-elle ?
Expliquez votre réponse en donnant la nature des composés.

b ) Comment nomme-t-on ces deux substances ?

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c ) Sachant que le sulfure de dipotassium (K2S) est une substance solide et que le trichlorure
de phosphore (PCl3) est un gaz, écrivez leur équation de dissociation dans l’eau.

K 2S :

PCl3 :

2 Remplissez le tableau suivant en tenant compte des substances données.

Électrolyte Nature
Composé Équation de dissociation électrolytique
ou non-électrolyte de la substance

Be(OH)2(s)

FeCl3(s)

H2S(g)

3 On dissout 2,22 g de dichlorure de calcium dans 200 mL de solution.


a ) Quelle sera la concentration, en g/L, de cette solution ?

b ) Quelle sera la concentration, en % m/V, de cette solution ?

c ) Quelle sera la concentration, en ppm, de cette solution ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 57
4 La concentration d’un soluté dans une solution aqueuse est de 125 ppm. Calculez la quantité,
en grammes, de ce soluté contenue dans 3,75 L de solution.
On considère que la masse volumique de cette solution est égale à la masse volumique
de l’eau pure (1,00 kg/L).

5 Pour décolorer les cheveux de ses clientes, une coiffeuse prépare une solution aqueuse de 3,0 L
avec 150 g de peroxyde d'hydrogène (H2O2).
a ) Quelle est l’unité la plus appropriée pour exprimer la concentration de cette solution
(% m/V, % V/V ou % m/m) ? Expliquez votre réponse.

b ) Déterminez la concentration de la solution selon l’unité choisie à la question a.

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c ) Quelle est la concentration de la solution en parties par million (ppm) ?

6 Pour neutraliser une base, on prépare une solution acide en dissolvant 17,5 mg d’une poudre
blanche dans 350 mL de solution. Quelle est la concentration de la solution préparée ?
a ) 0,005 g/L
b ) 0,005 ppm
c ) 0,005 % m/m
d ) 0,005 % m/V

7 À une solution aqueuse de pH 4, vous ajoutez un certain volume d’une solution aqueuse B.
Vous constatez que l’acidité de la solution A a diminué de 100 fois. Quel est le pH final de
la solution A ?
a ) pH 7
b ) pH 2
c ) pH 6
d ) pH 8

8 Vous disposez d’une solution aqueuse de pH 9,5. Vous devez la neutraliser. Laquelle des
solutions ci-dessous utiliserez-vous ?
a ) Une solution aqueuse de pH 7.
b ) Une solution aqueuse de sulfure de dihydrogène (H2S).
c ) Une solution aqueuse de dichlorure de magnésium (MgCl2).
d ) Une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium (KOH).
e ) De l’eau pure.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 59
9 Voici des informations concernant certaines solutions.

La solution A est 1 000 fois moins acide que la solution E.


La solution B a un pH de 3 unités au-dessous du pH de la solution D.
La solution C est 100 fois plus acide que la solution E.
La solution D est 10 fois moins basique que la solution C.
La solution E est neutre.
La solution F est 1 000 fois plus basique que la solution A.

Déterminez la valeur du pH de chacune de ces solutions. Laissez des traces de votre démarche.

10 Associez chacune des solutions aqueuses de la colonne de gauche à la valeur possible de son
pH dans la colonne de droite.

a ) Ca(OH)2 1) pH = 7,0

b ) MgCl2 2) pH = 2,1

c ) H2S 3) pH = 10,5

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3
chapitre

LES TRANSFORMATIONS CHIMIQUES

La matière subit continuellement des transformations. SOMMAIRE


Lorsque les atomes et les molécules de différentes Rappel  62
substances interagissent pour former de nouvelles 3.1 La loi de la conservation de la masse  63
substances, on parle de transformations chimiques. 3.2 Le balancement
Dans ce chapitre, la loi de la conservation de la masse des équations chimiques  67
vous aidera à représenter une réaction chimique avec 3.3 Des exemples de transformations
une équation balancée. Vous découvrirez aussi des chimiques (neutralisation acidobasique,
combustion, photosynthèse
exemples de transformations chimiques.
et respiration cellulaire) 72
RAPPEL

Les changements chimiques


Un changement chimique est une transformation qui modifie la nature d’une substance. La transfor-
mation a pour effet de créer des molécules différentes possédant d’autres propriétés.

CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O


Lors de la combustion, le méthane (CH4) réagit avec
le dioxygène (O2) pour former de nouvelles molécules,
du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau H2O.

Des indices de changements chimiques


Comme les molécules ne sont pas observables parce que trop petites, il faut d’autres indices pour déterminer
s’il y a changement chimique.
Le tableau suivant présente les principaux indices permettant de reconnaître un changement chimique.
Les principaux indices de changements chimiques
Indice Exemple

Changement Le papier tournesol devient bleu au contact d’une base.


de couleur

Dégagement Une pastille antiacide produit des bulles de dioxyde


de gaz ou de carbone (CO2) dans l’eau.
effervescence
(production
de gaz dans
un liquide)

Dégagement La cuisson des aliments demande (absorbe) de la chaleur.


ou absorption
de chaleur

Émission Une luciole brille dans le noir par l’effet d’une réaction
de lumière chimique.

Formation Une substance solide résulte du mélange de deux solutions


d’un précipité liquides.

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UM 3.1

3.1 La loi de la COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE

L’appt d la bala
conservation da l dévlppt
d la ii
de la masse L’ivti d la bala
t à l’Atiité. Tt-
Au cours d’une réaction chimique, les atomes et les molécules des sub- i, l bala aèt
stances initiales, appelées « réactifs », se réorganisent pour former de lgtp d péii.
nouvelles substances, appelées « produits ». Par exemple, la combustion Ai d  à bi
du propane (C3H8) peut être représentée par l’équation suivante :  , Ati
Lavii iit d ’til-
l d dx dèl d
bala l pl péi d
Réactifs Produits
 ép.
Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794) a observé que, au cours d’une trans- Il itdiit l’ag d
formation chimique, rien ne se perd et rien ne se crée, tout se transforme. bala d péii l
C’est ce qui lui a permis d’établir la loi de la conservation de la masse. d  xpéi ai d
atii l péè
La loi de la consevation de la masse indique que, lors d’une transfor-
bvé. L tiliati
mation chimique, la masse totale des réactifs est toujours égale à la masse
ytéati avat t apè
totale des produits.
a xpéi li pit
La figure 1 illustre la combustion de l’acétylène (C2H2). Elle montre que la masse d tt a pit la li d la
est conservée, de même que le nombre d’atomes de chaque élément, puisque vati d la a.
les atomes ne sont ni détruits, ni créés au cours de la réaction.

Molécules des réactifs Molécules des produits

2 C2H2(g) + 5 O2(g) → 4 CO2(g) + 2 H2O(g)

Carbone (C)

Oxygène (O)

Hydrogène (H)

Nombre 4 4 4
d'atomes
10 →
4 8 2

Masse 52 g + 160 g = 176 g + 36 g

Masse 212 g = 212 g


totale

Figue 1 Au cous de la combustion de l’acétylène (C 2H2), le nombe d’atomes de chaque élément et la masse
estent les mêmes avant et aès la éaction.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApITrE 3 Les TrAnsformATIons chImIques 63


La loi de la conservation de la masse permet de déduire la masse d’un
réactif ou d’un produit dans une équation chimique, comme dans
l’exemple suivant.

EXEMPLE

On utilise une quantité déterminée de carbonate de calcium (CaCO3) pour neutraliser 14,6 kg de chlorure
d’hydrogène (HCl). La réaction a produit 22,2 kg de dichlorure de calcium (CaCl2), 3,6 kg d’eau (H2O) et
8,8 kg de dioxyde de carbone (CO2). Quelle masse de carbonate de calcium (CaCO3) a été utilisée ?
Données : Calcul :
Équation de la réaction :

14,6 kg + = 22,2 kg + 3,6 kg + 8,8 kg


= 22,2 kg + 3,6 kg + 8,8 kg − 14,6 kg
= 20,0 kg

La neutralisation de 14,6 kg de chlorure d’hydrogène (HCl) a nécessité l’utilisation de 20,0 kg de carbonate


de calcium (CaCO3).

Activités 3.1
1 Soit la réaction de combustion de l’éthane (C2H6) suivante.

Carbone (C) Oxygène (O) Hydrogène (H)

a ) Complétez le tableau suivant.

Carbone Hydrogène Oxygène


Élément Total
(C) (H) (O)

Nombre d’atomes dans les réactifs

Nombre d’atomes dans les produits

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UM 3.1

b ) Cette réaction respecte-t-elle la loi de la conservation de la masse ? Expliquez votre réponse.

c ) Un ajout est-il nécessaire pour que la réaction respecte la loi de la conservation de la matière ?

2 On neutralise 36,5 g de chlorure d’hydrogène (HCl) par 40,0 g d’hydroxyde de sodium (NaOH). La
réaction est représentée par l’équation suivante :

Complétez le tableau ci-dessous.

Nombre total d’atomes


Masse totale Masse totale Nombre total Nombre total d’hydrogène (H)
des réactifs des produits des atomes des atomes
(g) (g) des réactifs des produits Dans Dans
les réactifs les produits

3 Parmi les cas suivants, entourez celui ou ceux qui ne respectent pas la loi de la conservation de la masse.

a) c)
146 g 112 g 254 g 4g 13 g 44 g 38 g 9g

b) d)

4 Déterminez la masse manquante dans chacune des réactions chimiques suivantes.


a ) 2 Fe2O3(s) + 3 C(s) 4 Fe(s) + 3 CO2(g)

20 g 14 g 8,25 g

b ) PCl3(g) + 3 H2O(l) H3PO3(aq) + 3 HCl(aq)

27,5 g 10,8 g 21,9 g

c ) 2 HCl(aq) + CaCO3(s) CaCl2(aq) + H2O(l) + CO2(g)

73 g 100 g 111 g 18 g

d ) NaNO3(aq) + H2SO4(aq) NaHSO 4(aq) + HNO3(aq)

9,8 g 12 g 6,3 g
e ) Cu2S(s) + 2 Cu2O(s) 6 Cu(s) + SO2(g)

7,96 g 19,07 g 3,20 g

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques 65


5 La combustion complète d’une bonbonne contenant 13,0 kg de butane (C4H10) a nécessité l’utilisation
de 46,6 kg de dioxygène (O2). La réaction a produit 39,4 kg de dioxyde de carbone (CO2) et une
certaine quantité d’eau (H2O). L’équation de cette combustion s’écrit comme suit :

Quelle est la masse totale de gaz dégagée dans l’atmosphère ? Laissez des traces de votre démarche.

6 Une élève fait réagir, dans une tasse à mesurer, 300 g d’acide acétique (CH3COOH) avec 420 g de
bicarbonate de sodium (NaHCO3). L’équation de cette réaction s’écrit comme suit :

CH3COOH(aq) + NaHCO3(aq) CH3COONa (aq) + CO2(g) + H2O(l)

Elle pèse le produit final et, à sa grande surprise, elle constate qu’il pèse 500 g et non 720 g. Elle se
demande ce qui s’est passé. Proposez-lui une solution.

66 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

7 La formation du dioxyde de carbone (CO2) peut se faire en deux réactions successives.

1) O n fait réagir 180 g de carbone (C) avec 240 g de dioxygène (O2) pour obtenir une certaine
quantité de monoxyde de carbone (CO) selon l’équation chimique : 2 C(s) + O2(g) → 2 CO(g).
2) L a totalité du monoxyde de carbone (CO) obtenu réagit ensuite avec une certaine quantité
de dioxygène (O2) et produit 660 g de dioxyde de carbone (CO2), selon l’équation chimique :
2 CO(g) + O2(g) → 2 CO2(g).

Quelle masse totale de dioxygène (O2) a été utilisée lors de ces deux réactions ?
a ) 240 g b ) 160 g c ) 480 g d ) 420 g

3.2 Le balancement
des équations
chimiques
Lorsque l’équation qui représente une réaction chimique ne tient pas
compte de la loi de la conservation de la masse, on l’appelle « équation
squelette ». Dans l’équation squelette de la combustion de l’octane (C8H18)
présentée dans le tableau 1 (voir la page suivante), la loi de la conservation
de la masse n’est pas respectée, car le nombre d’atomes de chaque élément
avant et après la réaction n’est pas le même.
Pour être conformes à la loi de la conservation de la masse, les équations
chimiques doivent être balancées.
Le blncmn ds équons cmqus consiste à ajouter des coef-
ficients devant les formules chimiques des réactifs et des produits afin de
respecter la loi de la conservation de la masse.
Le tableau 1 montre l’équation squelette, puis l’équation balancée. Les
coefficients indiquent le nombre de molécules présentes avant et après
la réaction chimique. L’équation balancée respecte la loi de la conservation
des atomes et de la masse, même si le nombre de molécules avant et après
la réaction n’est pas le même.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques 67


TABLEAU 1 Le bilan atomique et moléculaire dans la combustion de l’octane
Équation squelette Équation balancée

Nombre Nombre
d’atomes Nombre d’atomes Nombre
de molécules de molécules
C H O C H O

Avant la 8 18 2 2 16 36 50 27
réaction

Après la 1 2 3 2 16 36 50 34
réaction

L’exemple A de la combustion de l’octane (C8H18) et l’exemple B de la réac-


tion entre l’hydrazine (N2H4) et le tétraoxyde de diazote (N2O4) (voir la page
suivante) montrent certaines règles pour balancer une équation chimique.

EXEMPLE A

1. Écrire l’équation squelette :


2. Commencer par la molécule la plus complexe (C8H18) et garder les molécules simples (O2) pour la fin.
Balançons le C8H18 :
• Il y a 8 atomes de C dans C8H18 et 1 seul atome de C dans CO2 ; plaçons le coefficient 8 devant CO2 :

• Il y a 18 atomes de H dans C8H18 et 2 atomes de H dans H2O ; plaçons le coefficient 9 devant H2O :

Balançons maintenant le O2 :
• Il y a 2 atomes de O dans O2 et un total de 25 atomes de O dans les produits (16 dans le CO2 et
9 dans le H2O) ; plaçons le coefficient 25/2 devant O2.

3. Utiliser comme coefficients des nombres entiers à la plus petite valeur possible.
L’équation précédente respecte la loi de la conservation de la masse, mais les coefficients ne sont
pas tous entiers. Multiplions alors toute l’équation par 2 :

On obtient l’équation balancée suivante :

4. Ne pas inscrire le coefficient 1, il est sous-entendu.


5. Ne jamais modifier les indices des formules chimiques.
6. Ne jamais enlever de substances ni en ajouter de nouvelles.
7. Vérifier, une fois l’équation balancée, que le nombre d’atomes de chaque élément est le même dans les
réactifs et dans les produits.

68 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

EXEMPLE B

1. Écrire l’équation squelette : N2H4(l) + N2O4(l) → N2(g) + H2O(g)


2. Commencer par balancer les atomes d’oxygène (O) :
• Il y a 4 atomes de O dans N2O4 et 1 seul atome de O dans H2O ; plaçons le coefficient 4 devant H2O :

N2H4(l) + N2O4(l) → N2(g) + 4 H2O(g)


3. Balancer ensuite les atomes d’hydrogène (H) :
• Il y a 4 atomes de H dans N2H4 et 8 atomes de H dans 4 H2O ; plaçons le coefficient 2 devant N2H4 :

2 N2H4(l) + N2O4(l) → N2(g) + 4 H2O(g)


4. Balancer enfin les atomes d’azote (N) :
• Il y a un total de 6 atomes de N dans les réactifs (4 dans 2 N2H4 et 2 dans N2O4) et seulement 2 atomes
d’azote (N) dans les produits (N2) ; plaçons le coefficient 3 devant N2 :

2 N2H4(l) + N2O4(l) → 3 N2(g) + 4 H2O(g)

Activités 3.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé jugé faux.
a ) Pour balancer une équation chimique, il est permis de changer les indices des formules chimiques
des réactifs et des produits.

b ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre des coefficients devant certains réactifs
et produits pour se conformer à la loi de la conservation de la masse.

c ) Pour que l’équation chimique soit balancée, les coefficients doivent être des nombres entiers
les plus grands possible.

2 Les équations chimiques suivantes respectent la loi de la conservation de la masse, mais ne


respectent pas les règles relatives au balancement d’une équation. Dites quelle règle n’est pas
respectée et corrigez les équations.
a)

b)

c)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques 69


3 Pour expliquer à ses élèves les erreurs à éviter dans le balancement d’une équation chimique,
un enseignant écrit quatre équations chimiques relatives à la formation de l’eau (H2O) à partir du
dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2). Pour chacune des équations, dites quelle est l’erreur mise
en évidence par l’enseignant.

a) c)
b) d)

Équation a ) :
Équation b ) :
Équation c ) :
Équation d ) :

4 La réaction de l’acide acétique (CH3COOH) avec le carbonate de disodium (Na2CO3) produit de


l’acétate de sodium (CH3COONa), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Écrivez l’équation
balancée de cette réaction.

5 Cochez les équations qui ne sont pas balancées.


a ) HCl + NaOH → NaCl + H2O d ) Ca(OH)2 + 2 HCl → CaCl2 + H2O

b ) PbSO4 + AgCl → PbCl2 + Ag2SO4 e ) CH4 + 2 O2 → CO2 + 2 H2O

c ) Al2O3 + 3 Fe → Fe3O4 + 2 Al f ) C4H10 + 13 O2 → 4 CO2 + 5 H2O

6 Balancez les équations suivantes.


a ) Ca + O2 → CaO h ) MgO + C → Mg + CO2

b ) HBr + LiOH → LiBr + H2O i ) CH4 + Cl2 → CCl4 + HCl

c ) C3H8 + O2 → CO2 + H2O j ) Al + HCl → AlCl3 + H2

d ) S8 + O2 → SO3 k ) C6H12O6 + O2 → CO2 + H2O

e ) KClO3 → KCl + O2 l ) P4 + O2 → P2O5

f ) Ca + H2O → Ca(OH)2 + H2 m ) Cu2S + O2 → Cu2O + SO2

g ) N2O4 → NO2 n ) FeS2 + O2 → Fe2O3 + SO2

70 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

7 Pour chacune des situations suivantes, écrivez l’équation chimique balancée.


a ) La réaction entre le nitrate d’argent (AgNO3) et le chlorure de sodium (NaCl) produit du chlorure
d’argent (AgCl) et du nitrate de sodium (NaNO3).

b ) La réaction de l’aluminium (Al) sur du dichlorure de cuivre (CuCl2) produit du trichlorure


d’aluminium (AlCl3) et du cuivre (Cu).

c ) La neutralisation de l’hydroxyde de potassium (KOH) par l’acide phosphorique (H3PO4) produit du


phosphate de tripotassium (K3PO4) et de l’eau.

d ) La réaction du fer (Fe) sur l'eau produit du tétraoxyde de trifer (Fe3O4) et du dihydrogène (H2).

8 Le carbonate de calcium (CaCO3) réagit avec l’acide chlorhydrique (HCl) pour produire du dichlorure
de calcium (CaCl2), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Quelle équation chimique balancée
représente cette réaction chimique ?
a ) CaCl2 + CO2 + H2O → CaCO3 + 2 HCl
b ) CaCO3 + HCl → CaCl2 + CO2 + H2O
c ) CaCO3 + 2 HCl → CaCl2 + CO2 + H2O
d ) CaCl2 + CO2 + H2O → CaCO3 + HCl

9 Indiquez les coefficients qui permettent de balancer l’équation suivante. Entourez la bonne réponse,
sachant que les coefficients sont indiqués de la gauche vers la droite de l’équation.

a ) 3, 2, 2, 5, 4
b ) 2, 2, 1, 1, 1
c ) 2, 4, 1, 1, 3
d ) 4, 5, 2, 2, 3

10 Balancez les équations suivantes.


a ) Pb(C6H5)4 + O2 → PbO + H2O + CO2

b)

c ) KMnO4 + HCl → MnCl2 + Cl2 + KCl + H2O

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques 71


3.3 Des exemples
de transformations
chimiques
De nombreux bouleversements qui ont lieu dans notre environnement
sont dus aux transformations chimiques. La neutralisation des acides par
les bases, la combustion des combustibles fossiles, la corrosion des métaux,
la photosynthèse des plantes et la respiration cellulaire sont autant
d’exemples de transformations chimiques.

3.3.1 La neutralisation acidobasique


Nous provoquons fréquemment des réactions de neutralisation acidoba-
sique dans la vie quotidienne. Ainsi, l’ajout de substances acides ou
basiques dans l’eau des piscines pour corriger le pH ou dans les sols pour
neutraliser leur très grande acidité ou basicité provoque ce genre de réac-
tion. Afin d’empêcher la corrosion du réseau d’aqueduc, les villes neutra-
lisent l’acidité de l’eau potable en y ajoutant de la soude (NaOH). Enfin, le
chaulage des lacs, qui consiste à répandre de la chaux (Ca(OH)2), a pour
effet de neutraliser l’acidité de l’eau due aux pluies acides.
La neutralisation acidobasique est une transformation chimique dans
laquelle un acide réagit avec une base pour former un sel et de l’eau.
L’équation générale de la neutralisation acidobasique s’écrit :

Au cours de la réaction de neutralisation acidobasique, les ions hydrogène


(H+) libérés par l’acide réagissent avec les ions hydroxyde (OH−) libérés par
la base pour donner de l’eau (H2O). Les ions restants vont former un sel
dont la nature dépend des réactifs. Par exemple, la neutralisation de l’acide
chlorhydrique (HCl) par l’hydroxyde de sodium (NaOH) forme de l’eau et
du chlorure de sodium (NaCl), comme le montre l’équation suivante :

H O Na Cl
Lorsqu’il y a autant d’ions H+ libérés par l’acide que d’ions OH− libérés par
Figure 2 La neutralisation
complète de HCl par NaOH la base, la réaction de neutralisation est complète. La solution résultante
(pH = 7). est neutre et a donc un pH de 7 (voir la figure 2).

72 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.3

Lorsque les quantités d’ions H + et OH− sont différentes, la réaction de


neutralisation acidobasique est incomplète. Le pH de la solution résultante
sera alors acide ou basique selon ce qui est en surplus dans la solution
(voir la figure 3).

H O

Na Cl

Fgu 3 L nulson ncomlè d HCl  NOH : sulus d H+  o à OH– (H < 7, donc cd).

3.3.2 La combustion
La combustion est un exemple de transformation chimique qui dégage
de l’énergie.
La combuson est une réaction chimique entre un combustible et un
comburant qui dégage de l’énergie.
Trois éléments sont nécessaires à la combustion : un combustible, un
comburant et un point d’ignition. Ensemble, ces trois éléments forment
le « triangle du feu » (voir la figure 4).
Le combustible est la substance qui brûle au cours de la réaction de
combustion en libérant beaucoup d’énergie. Il peut être solide (par
exemple, du bois), liquide (par exemple, de l’essence) ou gazeux (par
exemple, du gaz naturel).
Le comburant est la substance qui alimente la combus-
tion. Le comburant le plus utilisé est le dioxygène (O2).
Le point d’ignition est la température que doit atteindre
un combustible pour amorcer la combustion. Cette
température varie suivant le combustible.
On distingue trois types de combustion selon la quan-
tité d’énergie libérée au cours de la réaction et la
vitesse de celle-ci (voir le tableau 2, à la page suivante).

Fgu 4 Ls os élémns du « ngl du fu »


dovn ê ésns ou qu’l y  combuson.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 3 Les transformations chimiques 73


TABLEAU 2 Les trois types de combustion
Type de combustion Caractéristiques Exemples

Combustion vive • S’accompagne de flammes ; • Feu de bois ;


• Se produit rapidement ; • Explosion de moteurs à essence ;
• Se produit à haute température ; • Bougie allumée ;
• Libère une grande quantité d’énergie sous forme • Feu d’artifice.
de chaleur et de lumière.

Combustion • Se produit sans apport direct d’énergie ; • Incendie de forêt dans une
spontanée • Possède une température d’ignition inférieure à la période de fortes chaleurs ;
température ambiante ; • Camion-citerne transportant des
• Se comporte comme la combustion vive une fois gaz inflammables, qui prend feu
la combustion amorcée. à la suite d’un choc.

Combustion lente • Ne produit pas de flammes ; • Respiration cellulaire ;


• S’étend sur une longue période de temps ; • Corrosion des métaux ;
• Se produit à température ambiante ; • Oxydation des aliments.
• Ne dégage que peu de chaleur et aucune lumière.

3.3.3 La photosynthèse
et la respiration cellulaire
Le maintien de la vie sur Terre dépend de deux transformations chimiques
inverses l’une de l’autre : la photosynthèse et la respiration cellulaire.
La photosynthèse est la transformation chimique au cours de laquelle
des organismes vivants transforment l’énergie rayonnante du Soleil en
énergie chimique.
La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales ainsi que chez certains
microorganismes grâce à un pigment vert présent dans ces cellules, la
chlorophylle. Ce pigment capte les rayons du Soleil pour produire du
glucose (C6H12O6), un sucre, et du dioxygène (O2) à partir de dioxyde de
carbone (CO2) et de l’eau (H2O) (voir la figure 5).
Le dioxyde de
Énergie carbone (CO2)
rayonnante présent dans l’air
Production de
dioxygène (O2)

L’eau (H2O)
absorbée par
les racines
du végétal
Production
de glucose
(C6H12O6)

Figure 5 Une représentation simplifiée de la photosynthèse.

74 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.3

L’équation suivante montre les réactifs et les produits impliqués dans la


photosynthèse :

La respiration cellulaire est la transformation inverse de la photosynthèse.


Les produits de la respiration cellulaire sont les réactifs de la photosyn-
thèse, alors que les produits de la photosynthèse sont les réactifs de la
respiration cellulaire. La respiration cellulaire est une réaction d’oxydation
ou de combustion lente qui se produit dans les cellules de tous les orga-
nismes vivants.
La son cllul est la transformation chimique par laquelle
l’énergie contenue dans les sucres (glucose) est libérée pour effectuer le
travail dans les cellules vivantes.
Au cours de la respiration cellulaire (voir la figure 6), le glucose (C6H12O6),
qui est le combustible, réagit avec le comburant qu’est le dioxygène (O2)
pour produire du dioxyde de carbone (CO2), de l’eau (H2O) ainsi que de
l’énergie. L’énergie produite par la respiration cellulaire permet aux cellules
d’accomplir les tâches essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.

Le dioxygène (O2)
présent dans l’air Production
de dioxyde de
carbone (CO2)

Le glucose
(C6H12O6)
présent dans
l’alimentation

Production Production
d’énergie d’eau (H2O)

Fgu 6 Un ésnon smlfé d l son cllul.

L’équation suivante montre les réactifs et les produits impliqués dans


la respiration cellulaire :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques 75


Activités 3.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) La combustion est une réaction entre un combustible et un comburant qui absorbe de l’énergie.

b ) La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales, alors que la respiration cellulaire se produit
dans les cellules animales.

2 Parmi les équations suivantes, entourez celles qui sont des réactions de neutralisation acidobasique.

a ) 2 HCl(aq) + Mg(s) → MgCl2(aq) + H2(g)

b ) 2 NaCl(aq) + MgBr 2(aq) → 2 NaBr (aq) + MgCl2(aq)

c ) KOH(aq) + HI(aq) → KI(aq) + H2O(l)

d ) 2 NaOH (aq) + CuSO4(aq) → Na2SO4(aq) + Cu(OH)2(aq)

e ) 2 CH3COOH (aq) + Ba(OH)2(aq) → Ba(CH3COOH)2(aq) + 2 H2O(l)

f ) Fe(OH)2(aq) + H2S(aq) → FeS (aq) + 2 H2O(l)

3 Complétez les réactions de neutralisation acidobasique suivantes.

a ) HBr (aq) + NaOH (aq) → + H2O(l)

b ) 2 HI(aq) + → CaI2(aq) + 2 H2O(l)

c) + 2 LiOH(aq) → Li2S(aq) + 2 H2O(l)

d ) 3 HCl(aq) + → AlCl3(aq) + 3 H2O(l)

e) + Mg(OH)2(aq) → MgSe (aq) + 2 H2O(l)

4 On ajoute, goutte à goutte, de l’hydroxyde de sodium (NaOH) à une solution d’acide sulfurique
(H2SO4) de pH 2,5.
a ) Écrivez l’équation chimique balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du sulfate de disodium
(Na2SO4) et de l’eau.

b ) Le pH de la solution finale sera-t-il supérieur, inférieur ou égal à 7 si la quantité de NaOH excède la


quantité d’acide ?

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UM 3.3

5 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’activité humaine au cœur des changements climatiques


L Conéence des Nons Unes su les chngeens unns. D’ues gz, coe l’oxyde de dzoe
clues enue à Ps en 2015 pévo l lon (N2O) e l vpeu d’eu, conbuen dns de ondes
du échueen clue à ons de 2 °C, e un popoons à l’ee de see enocé.
onde sns cbone d’c 2100. Le échueen
cuel es bué à l’ugenon des gz à ee de
see (GES) dus à l’cvé hune, u plen l’e-
e de see nuel. P ces gz guen le doxyde
de cbone (CO2) e le éhne (CH4). Le pee ven
pncpleen de l’eplo de cobusbles ossles,
coe le chbon, le péole, ou le gz nuel p
cenes nduses coe les cenees. Le second
poven de l cobuson du bos e de l’élevge des

a ) Quels sont les gaz responsables de l’augmentation de l’effet de serre dans l’atmosphère ?

b) À quelle transformation chimique sont surtout dus les changements climatiques ? Donnez
un exemple.

6 Pour éteindre ou prévenir les incendies, on peut agir sur l’un des trois éléments du triangle du feu.
Indiquez sur quel élément on a agi dans chacune des situations suivantes. Justifiez votre réponse.
a ) En camping, vous étouffez le feu de camp avec du sable.

b ) La coupe forestière linéaire fait partie des moyens utilisés pour empêcher une extension rapide
des incendies de forêt ou de brousse.

c ) Lors de l’incendie d’un immeuble, un groupe de pompiers s’affaire à arroser l’immeuble en


flammes, alors qu’un autre déverse de l’eau sur un immeuble voisin épargné par le feu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 LES traNSfOrmatiONS CHimiqUES 77


7 Indiquez le type de combustion dont il est question dans chacun des énoncés suivants. Cochez la ou
les cases appropriées.
Combustion

Vive Spontanée Lente

a ) Explosion de la dynamite.
b ) Combustion qui se fait à température ambiante.
c ) Combustion qui s’accompagne du dégagement d’une
grande quantité de chaleur et de lumière.
d ) Formation de rouille sur la coque d’un bateau.
e ) Combustion dont le point d’ignition est inférieur à la
température ambiante.
f ) Combustion s’étalant sur une longue période.
g ) Combustion à l’aide du brûleur d’une cuisinière au gaz.
h ) Incendie de forêt en période de grave sécheresse.

8 Pour chacun des énoncés ci-dessous, indiquez de quelle transformation chimique il s’agit. Cochez la
case appropriée.
Photosynthèse Respiration
cellulaire
a ) Je suis un type de combustion lente.

b ) Je ne peux être effectuée que par les végétaux.

c ) Je produis de l’énergie.

d ) Mes deux réactifs sont le sucre et le dioxygène.

e ) Je fabrique une substance qui est à la base de


presque toutes les chaînes alimentaires.

f ) J’ai lieu dans les cellules animales et végétales.

g ) J’utilise l’énergie du Soleil.

9 Expliquez pourquoi la photosynthèse est à la base de presque toutes les chaînes alimentaires.

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CONSOLIDATION DU ChApITre 3

1 Les affirmations suivantes concernent les transformations chimiques. Indiquez si elles sont
vraies ou fausses.
Vrai Faux

a ) Au cours d’une transformation chimique, la masse totale des réactifs, le


nombre total d’atomes ainsi que le nombre total de molécules sont conservés.

b ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre en évidence


la loi de la conservation de la masse.

c ) La photosynthèse est un type de combustion lente.

d ) La température d’ignition d’une combustion spontanée est supérieure


à la température ambiante.

2 Balancez les équations suivantes.


a ) N2 + H2 → NH3 g ) Mg + HCl → MgCl2 + H2

b ) H2 + Cl2 → HCl h ) NaCl + H2O → NaOH + H2 + Cl2

c ) Al + S → Al2S3 i ) BiCl3 + H2S → HCl + Bi2S3

d ) C2H6 + O2 → CO2 + H2O j ) SO3 + H2O → H2SO4

e ) NaN3 → Na + N2 k ) K2CrO 4 + BaCl2 → BaCrO4 + KCl

f ) F2 + H2O → HF + O2 l ) N2H4 + H2O2 → N2 + H2O

3 Associez chacune des équations chimiques de la colonne de gauche au type de transformation


chimique qui lui correspond dans la colonne de droite.

a ) C6H12O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6 H2O + Énergie 1) Combustion

b ) LiCl + KOH → LiOH + KCl 2) Photosynthèse


c ) C3H8 + 5 O2 → 3 CO2 + 4 H2O 3) Neutralisation
d ) NaBr + H2O → HBr + NaOH acidobasique

e ) Al(OH)3 + 3 HNO3 → Al(NO3)3 + 3 H2O 4) Respiration cellulaire

f ) 6 CO2 + 6 H2O + Énergie → C6H12O6 + 6 O2 5) Autre

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4 Les autotrophes produisent leur propre nourriture en transformant le dioxyde de carbone (CO2)
de l’atmosphère en glucose (C6H12O6) selon l’équation suivante :

a ) Balancez l’équation chimique précédente.

b ) De quel type de transformation chimique s’agit-il ?


1) Combustion 3) Respiration cellulaire
2) Photosynthèse 4) Neutralisation acidobasique

c ) Complétez l'énoncé suivant.

La transformation inverse de la transformation identifiée en b…

1) n’est pas une combustion. 3) est une combustion vive.


2) est une combustion spontanée. 4) est une combustion lente.

5 Certains phosphates présents dans les cours d’eau proviennent des effluents d’usines d’engrais
phosphatés. Ils sont rejetés sous forme d’acide phosphorique (H3PO4), et cet acide se neutralise
avec de la chaux, Ca(OH)2, une base forte. Au terme de la réaction, on obtient du diphosphate
de tricalcium (Ca3(PO4)2) et de l’eau.

a ) De quel type de réaction s’agit-il ?

b ) En vous aidant de la masse atomique des éléments, vérifiez si la loi de la conservation de la


masse est respectée dans l’équation chimique suivante. Balancez d’abord l’équation.

H 3PO4 + Ca(OH)2 Ca3(PO4)2 + H2O

Masse des réactifs : Masse des produits :

Masse totale : Masse totale :

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6 Le gaz naturel ou méthane (CH4) est la principale source d’énergie dans plus de 135 000 foyers
québécois.
a ) Une cuisinière au gaz naturel brûle du méthane, ce qui dégage du dioxyde de carbone (CO2),
de la vapeur d’eau et une grande quantité d’énergie qui permet de faire cuire les aliments.

1) À quel élément du triangle du feu correspond le méthane ?


2) À quel type de combustion (vive, spontanée ou lente) correspond la combustion du méthane ?
Justifiez votre réponse.

b ) La combustion d’une certaine quantité de méthane (CH4) a nécessité l’utilisation de 12,80 g


de dioxygène (O2) et a produit 8,80 g de dioxyde de carbone (CO2) et 7,21 g de vapeur d’eau
(H2O). Quelle masse de méthane (CH4) a brûlé ?

7 Parmi les substances suivantes, laquelle ne peut être impliquée dans une transformation de
neutralisation acidobasique ?
a ) H2O b ) PCl3 c ) KOH d ) CH3COOH

8 L’un des moyens pour lutter contre les incendies de forêt qui surviennent pendant les périodes
de sécheresse est le recours aux avions bombardiers d’eau.
Parmi les choix ci-dessous, lequel associe correctement le type de combustion des incendies
de forêt en période de sécheresse avec la composante du triangle de feu visée par l'action des
avions bombardiers d’eau?

Type de combustion Composante du triangle du feu

a) Lente Point d’ignition

b) Spontanée Comburant

c) Spontanée Point d’ignition

d) Vive Combustible

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4
chapitre

LES TRANSFORMATIONS
DE L’ÉNERGIE
Le terme « énergie » est fréquemment employé, mais peu de SOMMAIRE
gens peuvent dire ce que l’énergie solaire, l’énergie nucléaire et Rappel  83
l’énergie fournie par les « boissons énergisantes » ont en commun. 4.1 La loi de la conservation
De plus, même si on parle souvent de « consommation d’énergie », de l’énergie  84
l’énergie ne peut pas réellement être consommée puisqu’elle ne 4.2 L’énergie thermique  88
peut pas être détruite. Elle peut toutefois être transformée. Ainsi, 4.3 Le rendement
l’énergie chimique contenue dans l’essence d’une automobile énergétique  90
peut devenir de l’énergie mécanique et de l’énergie thermique.
Par ailleurs, l’énergie ne se crée pas spontanément : aucune
machine ne peut dégager plus d’énergie qu’elle n’en reçoit.
RAPPEL

L’éng e l cpc e e u uvee u e e l èe.


L’ee e eue e jule (J). Elle peu e pee u plueu e.

Quelques formes d’énergie

Formes d’énergie Exemples

Énergie chimique Les aliments (par exemple, une coupe


L’énergie chimique est de crème glacée contenant des glucides
une forme d’énergie et des lipides) renferment de l’énergie
contenue dans la matière chimique qui peut être métabolisée par
elle-même. Elle relève le corps.
de l’agencement des
L’essence et les autres combustibles fossiles
atomes qui forment
sont des sources d’énergie chimique. Celle-ci
une molécule, et non
est libérée lorsqu’il y a combustion.
de leur agitation.

Énergie électrique Dans les centrales hydroélectriques, des


L’énergie électrique turbines transforment l’énergie mécanique
est la forme d’énergie de l’eau en énergie électrique. Dans une
associée au déplacement éolienne, c’est l’énergie mécanique du vent
des électrons dans un qui est transformée.
matériau conducteur
Un grille-pain transforme l’énergie électrique
d’électricité.
en énergie thermique et rayonnante. Pour
sa part, un ventilateur transforme surtout
l’énergie électrique en énergie mécanique.

Énergie mécanique Une motocyclette roulant à 50 km/h


L’énergie mécanique possède de l’énergie mécanique. Si sa
est la forme d’énergie vitesse augmente, son énergie mécanique
associée au mouvement augmente aussi.
et à la position d’un
Un camion roulant à la même vitesse
corps.
possède une plus grande énergie méca-
nique, car sa masse est plus grande.

Énergie rayonnante La lumière et les rayons X sont des ondes


L’énergie rayonnante électromagnétiques. Ils transportent de
est une forme d’énergie l’énergie rayonnante.
transportée par un
rayonnement appelé
« onde électromagné-
tique ».

Énergie thermique La lave contient une grande quantité


L’énergie thermique est d’énergie thermique qui la maintient à l’état
la forme d’énergie que liquide. En refroidissant, elle se solidifie peu
possède un objet en à peu.
raison du mouvement
des particules de matière
qui le composent
les unes par rapport
aux autres.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 LEs transformations dE L’énErgiE 83


4.1 La loi de la conservation
de l’énergie
L’énergie peut changer de forme. On dit alors qu’elle est transformée (voir
la figure 1).

Figure 1 Ce radiateur électrique transforme l’énergie électrique en énergie


thermique. Chaque joule d’énergie électrique consommé est transformé en un
joule d’énergie thermique.

L’énergie peut également passer d’un corps à un autre. On dit alors qu’elle
est transférée (voir la figure 2).
La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut être
transformée et transférée, mais qu’elle ne peut pas être créée ni détruite.
La figure 3 illustre une situation qui peut être analysée sous l’angle de la
conservation de l’énergie. Comme on le voit à la page suivante, cet exemple
d’un feu d’artifice montre que l’énergie chimique contenue dans la pièce
pyrotechnique subit différents transferts et transformations.

Figure 2 En frappant les quilles, la boule leur transfère


de l’énergie mécanique. Chaque joule d’énergie
mécanique gagné par les quilles est perdu par la boule. Figure 3 L’explosion d’un feu d’artifice.

84 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.1

• Elle est transformée en énergie mécanique (entre autres pour


projeter les pièces d’artifice dans le ciel).
• Elle est transformée en énergie rayonnante (lumière).
• Elle est transférée à l’air environnant sous forme d’énergie thermique
(chaleur).
• Elle est transférée à l’air environnant sous forme d’énergie mécanique
(créant le son de l’explosion).

En vertu de la loi de la conservation de l’énergie, la quantité totale d’énergie


dans l’Univers est constante.

SCIENCE
FLASH
Ls clis
Ds l systè ittil d’uits (SI), l’uit d L’ppt cliqu ds lits su l’i
su d l’i st l jul (J). Tutis, ds l chiiqu ctu ds ls lits qui puit êt
di d l utiti, l’i st lt tblis p l cps ls d l disti.
vlu  clis. U cli utitill cs­
pd à 4,182 J.

Activités 4.1
1 Associez chacune des transformations d’énergie de la colonne de gauche à une situation où on peut
l’observer, dans la colonne de droite.
1) Une voiture hybride avance
a ) Transformation d’énergie sans consommer d’essence.
mécanique en énergie thermique.
2) Un avion accélère pour le
b ) Transformation d’énergie électrique décollage, propulsé par ses
en énergie rayonnante. moteurs.

c ) Transformation d’énergie chimique 3) Une pierre de curling qui glisse


en énergie mécanique. ralentit sous l’effet du frottement.

d ) Transformation d’énergie électrique 4) Une ampoule à DEL éclaire


en énergie mécanique. une petite pièce sans dégager
significativement de chaleur.

2 Énoncez la loi de la conservation de l’énergie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 4 LeS TranSformaTIonS De L’énergIe 85


3 Antoine Lavoisier est célèbre pour avoir énoncé la phrase suivante au sujet de la matière : « Rien ne se
perd, rien ne se crée ; tout se transforme. » Quel lien pouvez-vous faire entre cette maxime et la loi de
la conservation de l’énergie ?

4 Que se passe-t-il quand un joueur de baseball frappe une balle, puis qu’un autre l’attrape ? Complétez
le texte suivant à l’aide de la liste de mots fournie. (Un même mot peut être employé plus d’une fois.)

1 2 3

chimique mécanique thermique

transférée transformée

Texte à compléter
1 Les muscles du frappeur transforment l’énergie qui
leur a été fournie par la nourriture (métabolisée par le système digestif) en énergie
et en énergie thermique. Une partie de l’énergie mécanique
des bras du frappeur est au bâton, de sorte que le bâton
est mis en mouvement lui aussi.

2 Lorsque le bâton frappe la balle, une partie de son énergie


est à la balle. Il y a également une partie de l’énergie
du bâton qui est
en énergie (puisqu’une faible quantité de chaleur est
dégagée).

3 Quand le joueur de l’équipe adverse saute pour attraper la balle, il utilise l’énergie
que ses muscles ont consommée pour produire
de l’énergie en se propulsant. Quand il attrape la balle,
une partie de l’énergie de celle-ci est transférée
à son bras et une autre partie de cette énergie est
en énergie thermique.

86 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.1

5 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a) Il est possible de transformer 10 J d’énergie mécanique en 4 J d’énergie électrique et 6 J
d’énergie thermique.

b) Il est possible de transformer 10 J d’énergie électrique en 3 J d’énergie thermique et 5 J


d’énergie rayonnante

6 L’illustration ci-dessous montre une centrale hydroélectrique et une partie de son réseau de distribution.
Les transformations d’énergie et les différents transferts d’énergie impliqués dans la production et la
distribution de l’hydroélectricité sont décrits dans les énoncés suivants.

1 L’énergie mécanique de l’eau est transférée à la turbine.

2 Les appareils électriques branchés sur les circuits électriques domestiques transforment
l’énergie électrique (en énergie thermique dans le cas des chauffe-eau, en énergie rayonnante
dans le cas des téléviseurs, etc.).

3 La génératrice de la centrale transforme l’énergie mécanique de la turbine en énergie


électrique.

4 Après avoir parcouru le réseau de distribution d’électricité, l’énergie électrique est transférée
aux appareils électriques branchés sur le circuit électrique des clients.

Parmi les séries suivantes, laquelle classe les étapes dans l’ordre correct pour expliquer clairement
le processus de production et de distribution de l’électricité ?
a) 1 – 3 – 4 – 2 b) 3 – 1 – 2 – 4 c) 3 – 1 – 4 – 2

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 87


4.2 L’énergie thermique
L’énergie thermique est une forme d’énergie que possède un objet en
raison du mouvement de ses particules (atomes ou molécules) les unes
par rapport aux autres.
Lorsque les particules qui composent un objet deviennent plus agitées les
unes par rapport aux autres, l’énergie thermique de cet objet augmente.

4.2.1 La distinction entre la chaleur


et la température
L’énergie thermique d’un corps dépend du nombre de particules qu’il
contient ainsi que de sa température.
La température d’un objet est une mesure du degré d’agitation de ses
atomes ou de ses molécules (voir la figure 4). La température se mesure le
plus souvent en degrés Celsius (˚C).

Figure 4 La température de l’eau contenue dans les béchers dépend de la vitesse des molécules les unes par
rapport aux autres. Plus les molécules d’eau sont agitées, plus la température est élevée.

Substance Substance
chaude froide Lorsque deux objets qui ont des températures diffé-
rentes sont mis en contact, une partie de l’énergie
thermique de l’objet qui a la température la plus
élevée est transférée à l’objet qui a la température la
plus basse. Ce transfert d’énergie thermique est
Énergie thermique appelé « chaleur » (voir la figure 5).
transférée (chaleur)
La chaleur est un transfert d’énergie thermique entre
Figure 5 La substance de gauche, dont la température
deux objets mis en contact lorsqu’il y a une diffé-
est plus élevée, transfère de l’énergie thermique (chaleur)
à la substance de droite. Ce transfert se poursuit jusqu’à rence de température entre eux. La chaleur se
ce que la température des deux substances soit la même. mesure en joules (J).

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UM 4.2

Activités 4.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand deux objets sont mis en contact, l’objet qui a la température la plus élevée transfère
toujours de l’énergie thermique à l’objet qui a la température la plus basse.

b ) Quand deux objets sont mis en contact, la chaleur passe toujours de celui qui a la température la
plus élevée à celui qui a la température la plus basse.

c ) Quand un objet reçoit de l’énergie thermique de la part d’un autre corps, les atomes et molécules
qui le composent deviennent plus agités.

d ) Quand la température d’un objet s’élève, les particules qui composent cet objet deviennent de
plus en plus agitées.

e ) L’énergie thermique se mesure en degrés Celsius (°C).

2 On sort une petite cuillère métallique d’un tiroir et on la plonge dans une tasse de café chaud.
a ) Lorsque les substances (la cuillère et le café) sont mises en contact, laquelle :
1) transfère de la chaleur à l’autre ?
2) absorbe de la chaleur ?
b ) On dépose la tasse de café sur un comptoir (avec la cuillère dans la tasse). Après quelques
instants, on constate que le café est devenu tiède. Où est passée l’énergie thermique perdue par
le café ?

c ) Entourez l’énoncé qui est vrai parmi les énoncés suivants.


1) Si on attend suffisamment longtemps, les quantités d’énergie thermique contenues dans le
café, la cuillère et l’air ambiant seront égales.
2) Si on attend suffisamment longtemps, les températures du café, de la cuillère et de l’air
ambiant seront égales.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 89


4.3 Le rendement
énergétique
Lorsqu’on souhaite transformer ou transférer de l’énergie pour effectuer
une tâche, il y a seulement une partie de cette énergie qu’on parvient à
utiliser. Le reste de l’énergie ne peut pas être transformé en énergie utile ;
cette énergie est donc « perdue », « gaspillée ». Souvent, l’énergie inutilisée
est libérée sous forme de chaleur : dans une situation où la chaleur dégagée
n’est ni utilisable ni recherchée, c’est de l’énergie « perdue ».
Le rendement énergétique d’un système correspond au pourcentage de
l’énergie consommée qui est transformée ou transférée de façon utile.
Le rendement énergétique est exprimé par le rapport suivant :

Le rendement énergétique ne peut jamais dépasser 100 %.


L’exemple suivant montre comment évaluer le rendement énergétique
dans une situation donnée.

EXEMPLE

En 1 seconde, une ampoule électrique de 60 W consomme 60 J d’énergie électrique. Elle produit 3,5 J
d’énergie lumineuse ; le reste de l’énergie est dissipé sous forme de chaleur. Quel est le rendement éner-
gétique de cette ampoule ?
Données : Quantité d’énergie utile (énergie lumineuse produite en 1 seconde) = 3,5 J
Quantité d’énergie consommée (énergie électrique consommée en 1 seconde) = 60 J
Rendement énergétique = ?

Calcul :

Le rendement énergétique de l’ampoule est d’environ 5,83 %. Cela signifie que 94,17 % de l’énergie élec-
trique consommée par l’ampoule est transformée en énergie thermique.

Le rendement énergétique d’un chauffe-eau électrique, par exemple,


correspond au rapport entre la quantité d’énergie thermique contenue
dans l’eau qui sort du chauffe-eau et la quantité d’énergie électrique
utilisée pour chauffer cette eau. Pour améliorer son rendement énergé-
tique, il faut limiter le plus possible les pertes de chaleur. Cela peut être
fait en isolant le réservoir.

90 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

SCIENCE
FLASH
L’Alérion xii l d
D udi d l’Uivi Lvl  i u pi
u vhicul cpbl d ul u 1 610 k vc u
ul li d’c ! Pu bi c d, l
udi  xii l’i ciqu pdui
à pi d l’i chiiqu cu d l’c.
Il  dui l f i du u, pi-
i l ul d u, cçu u cqu d’u
dyi xpli, c. Fu-il pci qu,
pu b l cd d fibl ci d’-
c, lu pyp  ul qu’à vi 30 k/h…
La vesion 2015-2016 du monolace Alérion a emoé
la 1e lace à l’éco-maahon SAE Suemileage.

Activités 4.3
1 Une lampe à incandescence dissipe, sous forme de chaleur, près de 95 % de l’énergie électrique
qu’elle consomme. Une lampe fluocompacte, elle, n’en dissipe que 70 ou 80 %. Quel type de lampe
offre le meilleur rendement énergétique ? Expliquez votre réponse.

2 La combustion de l’essence dans le moteur d’une voiture utilise 4 500 000 J d’énergie chimique et
permet à la voiture d’acquérir 500 000 J d’énergie mécanique. Quel est le rendement énergétique
du système de propulsion de cette voiture ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 4 Les transFormatIons De L’énergIe 91


3 Un ingénieur doit améliorer le rendement des systèmes de remontées mécaniques, alimentés à
l’électricité et destinés aux stations de ski.
Parmi les idées suivantes, laquelle représente une solution intéressante pour l’ingénieur ? Cochez la
case appropriée.

a ) Fournir davantage d’énergie électrique aux systèmes de remontées mécaniques.

b ) Faire monter moins de skieurs à la fois dans les remontées mécaniques.

c ) Diminuer le frottement indésirable sur les câbles des systèmes de remontées mécaniques.

4 Expliquez pourquoi le rendement énergétique d’un système ne peut pas être supérieur à 100 %.

5 Le rendement d’une mobylette est de 15 %. Combien de joules d’énergie cette mobylette a-t-elle
consommés si 9 600 000 J d’énergie ont été utiles pour la faire avancer ?
a ) 1 440 000 J c ) 64 000 000 J
b ) 1 560 000 J d ) 144 000 000 J

CONSOLIDATION DU ChApITre 4

1 Un ouvrier de la voirie utilise un marteau-piqueur à essence pour briser de l’asphalte.

a) Quel énoncé décrit correctement les transformations d’énergie lors du fonctionnement


du marteau-piqueur ?
1) De l’énergie chimique est transformée en énergie mécanique et en énergie thermique.
2) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique et en énergie thermique.
3) De l’énergie électrique est transformée en énergie mécanique.
4) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique.

b) Quels énoncés décrivent correctement les transferts d’énergie lors du fonctionnement du


marteau-piqueur ? Encerclez tous les énoncés qui sont corrects.
1) L’énergie consommée est transférée au marteau par l’essence.
2) L’énergie consommée est transférée au marteau par le bruit et l’ouvrier.
3) L’énergie produite est transférée à l’essence.
4) L’énergie produite est transférée au sol, à l’air environnant et à l’ouvrier.

92 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


c ) Comment serait-il possible d’augmenter le rendement du marteau-piqueur ? Entourez tous
les énoncés qui sont corrects.
1) En utilisant le marteau moins longtemps.
2) En mettant moins d’essence dans le réservoir du marteau.
3) En mettant plus d’essence dans le réservoir du marteau.
4) En modifiant le moteur du marteau pour qu’il dégage moins de chaleur.

2 Une batterie de piles transforme de l’énergie chimique en énergie électrique. Ce faisant, elle produit
également un peu d’énergie thermique. Quel énoncé est vrai ?
a ) L’énergie chimique consommée est égale à l’énergie électrique produite.
b ) L’énergie chimique consommée est inférieure à la somme de l’énergie électrique et de
l’énergie thermique produites.
c ) L’énergie chimique consommée est égale à la somme de l’énergie électrique et de l’énergie
thermique produites.
d ) L’énergie chimique consommée est supérieure à la somme de l’énergie électrique et de
l’énergie thermique produites.

3 Les énoncés suivants se rapportent-ils à la chaleur ou à la température ?

a ) Je suis la grandeur mesurée par un thermomètre.

b ) Je suis un transfert d’énergie thermique.

c ) Je suis la mesure du mouvement des atomes et des molécules qui composent un objet.

d ) Je suis mesurée en joules.

e ) Je suis mesurée en degrés Celsius.

4 Vous déposez un verre de lait froid sur une table et vous l’y oubliez. Lesquels des énoncés suivants
décrivent correctement ce qui va se passer ensuite ?
a ) Le lait va transférer de la chaleur à l’air ambiant.
b ) L’air ambiant va transférer de la chaleur au lait.
c ) Les molécules qui composent le lait seront de plus en plus agitées.
d ) La température du lait va augmenter.
e ) L’énergie thermique du lait va augmenter.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 93


5 L’énoncé suivant est-il vrai ou faux ?

Si, lors d’une réaction chimique, le contenu d’un calorimètre perd 100 joules d’énergie chimique
et gagne 100 joules d’énergie thermique, l’énergie du contenu du calorimètre est conservée.

a ) Vrai b ) Faux

6 Voici les données recueillies lors de tests d’utilisation de trois tondeuses électriques.
Énergie électrique Énergie mécanique produite
Modèle
consommée par le moteur par le moteur

CoupeTout XL3 14 300 J 11 900 J

TonteMax 3600 25 725 J 20 580 J

Vert-dur Nx 17 850 J 15 200 J

a ) Le moteur de la tondeuse CoupeTout XL3 a consommé 2400 J d’énergie électrique de plus


qu’il n’a produit d’énergie mécanique. Où sont passés ces 2400 J ?
1) Ils sont emmagasinés sous forme 3) Ils ont été transformés principalement
d’énergie électrique dans la tondeuse. en énergie chimique.
2) Ils ont été transformés principalement 4) Ils ont disparu.
en énergie thermique.
b ) Quelle tondeuse offre le meilleur rendement ?
1) CoupeTout XL3 2) TonteMax 3600 3) Vert-dur Nx

7 Un moteur électrique a un rendement de 95 %. S’il consomme 1 000 J d’énergie électrique,


quelle quantité d’énergie mécanique fournira-t-il ?

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chapitre

5 L’ÉLECTRICITÉ ET
L’ÉLECTROMAGNÉTISME
Les phénomènes électriques et magnétiques sont moins abstraits SOMMAIRE
qu’on ne le pense. 5.1 Les phénomènes
Ce sont les phénomènes électriques qui causent les éclairs impres- électriques  96
sionnants que l’on voit lors d’un orage. Ils sont aussi à la source de 5.2 Les circuits électriques  102

toutes les réactions chimiques. Ils sont également nécessaires au 5.3 Les phénomènes
fonctionnement des ordinateurs et des téléphones intelligents. électromagnétiques  121

C’est le magnétisme qui explique le comportement des aimants


et l’existence des aurores boréales. Il est également essentiel au
fonctionnement des moteurs électriques, des génératrices, des
appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM), etc.
5.1 Les phénomènes électriques
La notion de charge électrique est au centre de l’étude des phénomènes
électriques. C’est la charge électrique des corps qui gouverne leurs inter­
actions électriques.

Noyau
5.1.1 La charge électrique
La charge électrique (q) est la grandeur physique responsable des phéno­
mènes électriques. Elle se mesure en coulombs (C).
Électron Il existe deux types de charge : la charge positive et la charge négative. Par
Figure 1 Le noyau de l’atome, convention, on dit que les électrons sont des particules qui portent une
qui contient les protons, a une charge négative, alors que les protons, qui sont dans le noyau des atomes,
charge positive. Les électrons, portent une charge positive (voir la figure 1).
qui ont une charge négative,
sont en orbite autour du noyau. Les protons et les électrons portent des charges dont la grandeur est exac­
tement la même, mais dont les signes sont opposés :

Charge du proton : +1,602 × 10−19 C


Charge de l’électron : −1,602 × 10−19 C

À la base, les atomes et les corps macroscopiques comptent autant de


protons que d’électrons : c’est pourquoi on dit qu’ils sont neutres. Toute­
fois, ils peuvent transférer des électrons à d’autres corps ou recevoir des
électrons en provenance d’autres corps. Si cela se produit, ils porteront
une charge résultante positive ou négative (voir la figure 2).

Neutre Charge positive Charge négative

A B C

Figure 2 Un corps peut être neutre, chargé positivement ou chargé


négativement.
A Un corps qui contient autant de charges positives que de charges négatives (autant
de protons que d’électrons) est neutre. (Un corps neutre n’est pas un corps qui ne contient
aucune charge.)
B Quand un corps compte plus de protons que d’électrons parce qu’il a transféré certains de
ses électrons à un autre corps, il porte une charge résultante positive.
C Quand un corps compte plus d’électrons que de protons parce qu’il a acquis des électrons
qui lui ont été transférés par un autre corps, il porte une charge résultante négative.

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UM 5.1

Deux corps qui portent une charge de même signe se repoussent, tandis
que deux corps qui portent des charges de signes opposés s’attirent (voir
la figure 3).

A B C

Figue 3 Les foces qui agissent ente des cos cagés.


A Deux hes psiives se epusse. B Deux hes éives se epusse. C Deux hes de sies ppsés s’ie.

5.1.2 L’électricité statique


L’électicité statique correspond aux phénomènes observables à la suite
de l’accumulation de charges électriques sur un corps.
La figure 3 illustre des exemples de phénomènes d’électricité statique :
des balles chargées s’attirent ou se repoussent. Les éclairs comme celui
illustré à la figure 4 sont également liés à l’électricité statique.
Pour qu’on puisse observer des phénomènes d’électricité statique, il faut
que des charges s’accumulent sur un corps. On appelle ce fait « électrisa-
tion ». L’électrisation d’un corps peut se faire de trois façons : par frottement,
par conduction ou par induction. Ces trois modes d’électrisation sont expli-
qués dans le tableau 1 (voir la page suivante).

Figue 4 Un exemle imessionnant d’électicité statique.


Ls d’u e, l bse des ues quie ue he éive, pbblee à l suie
du fee ee les ues d’eu e les piules de le à l’iéieu du ue.
P idui, le sl sus le ue quie ue he psiive. Qud l fe d’i
éleique ee les hes éives e psiives devie suffise de, l’i s’iise
e devie dueu. L dui fi e se que les hes éleiques (éles e
is) peuve, ped u bef is, iule ee le sl e le ue. Du e pessus,
ue vive luièe es éise : ’es l’éli.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Beji Fkli (1706-1790)
Pliiie éii, Beji Fkli  qué l’hisie de s pys. Il es
l’u des iq édeus de l Déli d’idépede des És-Uis (1776).
E  que physiie, Fkli es élèbe pu s éude des phéèes
éleiques, e piulie de l fude. Ses ehehes l’ eé à l’ivei
du pee.

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TABLEAU 1 Les divers types d’électrisation

L’électrisation par frottement

Généralement, quand on frotte


deux objets l’un contre l’autre, Un exemple d’électrisation par frottement.
celui dont les atomes ou les Les cheveux transfèrent des électrons au ballon. Les cheveux
molécules retiennent moins bien acquièrent une charge positive et le ballon, une charge négative.
les électrons perd certains de ses Les cheveux se repoussent alors les uns les autres, mais ils sont
électrons, qui sont transférés à attirés par le ballon.
l’autre objet. L’objet qui perd des
électrons devient chargé positive- Une liste électrostatique.

Pellicule cellulosique

Ballon de baudruche
ment. Celui qui les reçoit devient

Fourrure de lapin
Une tige de verre frottée à de la soie

Caoutchouc dur
chargé négativement. Les objets

Styromousse
acquiert une charge positive (et la

(emballage)
sont donc électrisés.

Polyester

(ébonite)
soie, une charge négative).

Cheveux
Une liste électrostatique permet

Laine

Verre
Soie
de savoir quel objet va acquérir
une charge négative et quel objet

+
va acquérir une charge positive
lors du frottement. Tendance à gagner Tendance à perdre
des électrons des électrons

L’électrisation par conduction

Quand un objet chargé est mis en contact avec un objet neutre, l’objet neutre acquiert une charge de même
signe : il est électrisé par conduction.

A B C

Un exemple d’électrisation par conduction.


A On s’apprête à mettre une tige chargée négativement en contact avec une balle de styromousse neutre.
B Lors du contact entre la tige et la balle, des charges négatives quittent la tige pour aller vers la balle. Cela se produit parce
que les charges négatives accumulées sur la tige se repoussent les unes les autres : certaines sont donc chassées de la tige.
C Après le contact entre la tige et la balle, la tige et la balle ont toutes les deux une charge électrique négative. (La somme
des deux charges correspond à la charge que portait la tige avant le contact.)

L’électrisation par induction

Quand on approche un objet chargé d’un objet neutre, les électrons de l’objet neutre subissent une force élec-
trique due à la proximité de l’objet chargé. L’objet neutre reste neutre dans son ensemble, car il contient toujours
la même quantité de charges positives et de charges négatives. Aucun transfert de charges n’a eu lieu, mais des
charges de même signe s’accumulent sur certaines portions de l’objet. L’objet est électrisé par induction.

A B

Un exemple d’électrisation par induction.


A On approche une tige de charge négative d’une balle neutre, sans les mettre en contact. Les électrons contenus dans la balle
sont repoussés par la tige et s’en éloignent donc. Une charge négative s’accumule sur le côté de la balle éloigné de la tige.
À l’inverse, une charge positive s’accumule sur le côté de la balle proche de la tige. La balle est électrisée par induction.
B Si on éloigne la tige, les charges de la balle se rééquilibrent. La balle n’est plus électrisée.

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UM 5.1

Activités 5.1
1 Deux petites balles de styromousse chargées sont suspendues à des ficelles. Dans les cas suivants, quel
est le signe de la charge sur chacune des balles de droite ? Écrivez le signe approprié sur ces balles.
a) b)

2 Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand on frotte l’un contre l’autre deux corps neutres faits de matériaux différents, ils acquièrent des
charges de même signe.

b ) Un corps neutre est un corps qui ne contient aucune charge.

c ) Quand on frotte deux corps l’un contre l’autre, le corps dont les atomes ou les molécules retiennent
moins bien les électrons acquiert une charge négative.

3 Un ion est un atome qui compte un nombre différent d’électrons et de protons. Un ion d’hélium
compte deux protons, mais aucun électron. Quelle est, en coulombs, la charge de cet ion ?

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4 La colorisation électrostatique est une technique de peinture
par pistolet. Cette technique permet de diminuer le gaspillage
de peinture qui se fait normalement lorsqu’on pulvérise des
gouttelettes de peinture sur une surface.
Quand on utilise la colorisation électrostatique, on donne une
charge électrique aux gouttelettes de peinture qu’on vaporise. On
donne également une charge à la surface à peindre (par exemple,
la carrosserie d’une voiture), de telle sorte que les gouttelettes de
peinture sont attirées par ce qui est à peindre.
Si l’on transfère des électrons aux gouttelettes de peinture avant
de les vaporiser, quel doit être le signe de la charge qu’on donne
à la surface à peindre ? Expliquez votre réponse.

5 Lisez la situation présentée ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.

Trois petites balles de styromousse (A, B et C), très légères, sont suspendues à des fils. Ces
trois balles sont chargées, mais on ignore le signe des charges qu’elles portent. On approche
de chacune de ces balles une tige de caoutchouc dur que l’on a frottée contre un morceau de
laine. On fait alors les observations suivantes :
a) b) c)

A B C

a ) Répondez aux questions en indiquant dans la case si la charge est positive (+) ou négative (−).
1) Quel est le signe de la charge portée par la tige de caoutchouc après avoir été
frottée contre la laine ? (Référez-vous à la liste électrostatique de la page 98.)

2) Quel est le signe de la charge portée par la balle A ?

3) Quel est le signe de la charge portée par la balle B ?

4) Quel est le signe de la charge portée par la balle C ?


b ) Que se passera-t-il si on approche la balle A de la balle B ?
1) Les deux balles se repousseront. 2) Les deux balles s’attireront.
c ) Que se passera-t-il si on approche la balle A de la balle C ?
1) Les deux balles se repousseront. 2) Les deux balles s’attireront.

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UM 5.1

6 Identifiez le mode d’électrisation dont il est question dans chacun des cas suivants.

Mode d’électrisation Avant l’électrisation Après l’électrisation

a) Un corps chargé et un corps neutre Deux corps chargés, avec des charges
de même signe

b) Deux corps neutres Deux corps chargés, avec des charges


de signes opposés

c) Un corps chargé et un corps neutre Un corps chargé et un corps neutre, mais


dont les deux extrémités sont chargées,
avec des charges de signes opposés

7 L’efficacité de certains linges à épousseter faits en polyester est augmentée grâce à l’électricité
statique.
a ) Quand on frotte un linge en polyester sur une surface recouverte de poussière, que se produit-il ?
Entourez les deux énoncés qui sont vrais.
1) Le linge s’électrise, tout comme la surface époussetée et la poussière qui la recouvre.
2) Le linge, la surface époussetée et la poussière qui la recouvre restent neutres.
3) La poussière est attirée par le linge.
4) La poussière est repoussée par le linge.
b ) Qu’arrive-t-il à la poussière qui se trouve juste à côté de l’endroit où passe le linge, mais sans être
frottée par le linge ?

8 En vidant votre sécheuse, vous trouvez un bas collé à un chandail en molleton. Vous comprenez que
cela est dû au fait que, lors du séchage, les deux vêtements ont été électrisés par frottement. Vous
vous posez une question : pourquoi n’arrive-t-il jamais qu’une chaussette colle sur celle avec laquelle
elle forme la paire ?
a ) Parce que les chaussettes sont deux objets trop petits pour que l’électrisation soit assez forte pour
leur permettre de coller l’une à l’autre.
b ) Parce qu’il ne peut pas y avoir d’électrisation par frottement quand on frotte ensemble deux objets
faits du même matériau.
c ) Parce que quand on frotte ensemble deux objets faits du même matériau, il peut y avoir une
électrisation par frottement, mais, une fois qu’ils sont électrisés, ces objets ne s’attirent pas.

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5.2 Les circuits électriques
Certains matériaux, comme les métaux, ont la particularité de permettre
aux électrons de circuler facilement. Ces matériaux sont appelés des
« conducteurs électriques ».
Quand on relie plusieurs éléments conducteurs les uns aux autres et qu’on
A branche une source d’énergie électrique à ces éléments, les électrons
circulent d’un conducteur à un autre.
Un circuit électrique est un ensemble de conducteurs électriques reliés
en boucle et formant un parcours continu dans lequel les particules char-
gées électriquement peuvent circuler.
La figure 5 illustre un circuit électrique. On représente le plus souvent les
circuits électriques sous forme schématique, les différentes composantes
B étant illustrées par des symboles normalisés (voir la figure 6).

Figure 5 La géométrie des fils


n’est pas tout à fait identique sur
l’illustration et sur le schéma du
circuit électrique : néanmoins, c’est
le même circuit qui est représenté.
A L’illustration de la pile, de
l’ampoule, du résisteur et des fils d’un
circuit électrique.
B Le schéma de la pile, de l’ampoule, du
résisteur et des fils d’un circuit électrique.
Source Conducteur Ampoule Résisteur
d’alimentation Les composantes Une ampoule Un résisteur
continue d’un circuit sont transforme transforme
La source (une reliées par des l’énergie électrique l’énergie électrique
pile, par exemple) fils conducteurs. en énergie en énergie
fournit l’énergie lumineuse et en thermique.
électrique qui énergie thermique.
met les électrons
en mouvement
dans le circuit.

Figure 6 Différentes composantes des circuits électriques avec leur symbole


normalisé.

Un circuit électrique doit former une boucle fermée pour


que les électrons puissent y circuler (voir la figure 7). Par
exemple, quand le filament d’une ampoule électrique
se rompt, les électrons ne circulent plus, et l’ampoule
n’éclaire plus.
Quand des particules chargées circulent dans un cir-
cuit, il y a, dans ce circuit, ce qu’on appelle un « courant
électrique ».
Figure 7 Le circuit présente une ouverture :
les électrons ne circulent pas, l’ampoule ne
s’allume pas et le résisteur ne chauffe pas.

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UM 5.2

SCIENCE
FLASH
L cua alaf
Da l ccu qu  al pa d pl, l cua ccul uju da l
ê . U l cua  cu (CC).
Da l ccu qu  al dc pa l’lcc fu pa l
au d dbu dqu, l cua ccul alav da u ,
pu da l’au. U l cua  alaf (CA).
Ca appal, l l dau pabl, fc à l’ad d’u pl u
U adapau CA/CC.
d l’lcc dqu. Lu ccu   d ccu CC. Quad  l
bach à u p ual,  d ul u adapau CA/CC pu af
l cua alaf fu pa la p  u cua cu.

Le couan élecique (symbolisé par la lettre I) correspond à la quantité de


charge qui passe en un point donné d’un circuit durant une unité de temps.
Le courant se mesure en ampères (A). Un ampère correspond à un coulomb
par seconde (1 A = 1 C/s).
Les sources d’alimentation comme les piles possèdent deux bornes (deux
endroits où l’on peut effectuer un branchement) : l’une est chargée posi-
tivement et l’autre, négativement. La source d’alimentation fournit de
l’énergie électrique aux électrons, de sorte qu’ils se mettent en mouve-
ment dans tout le circuit. Les électrons circulent de la borne négative de
la source, qui les repousse, vers la borne positive, qui les attire. Cependant,
pour des raisons historiques, le courant électrique conventionnel (I) est
défini comme un courant qui circule de la borne positive de la source vers
sa borne négative (voir la figure 8).

Sens conventionnel
du courant

Sens du déplacement
des électrons

Figue 8 Dans un cicui, le couan convenionnel cicule de la bone osiive


de la ile ves sa bone négaive, même si les élecons ciculen, en éalié, en
sens invese.

Les sources d’alimentation électrique créent, dans un circuit, ce qu’on


appelle une « différence de potentiel », aussi appelée « tension électrique ».
La difféence de oeniel (représentée par la lettreU) entre deux points d’un
circuit correspond à l’énergie électrique qui est gagnée ou perdue, par unité
de charge, par une particule chargée qui passe de l’un à l’autre de ces points.
La différence de potentiel se mesure en volts (V). Un volt correspond à un
joule par coulomb (1 V = 1 J/C).

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5.2.1 Les types de circuits électriques
Quand on étudie les circuits électriques, on distingue les circuits en série
des circuits en parallèle.

Les circuits en série


A Un circuit en série est un circuit dans lequel il n’y a qu’un seul chemin pour
le passage du courant (voir la figure 9).
Dans un circuit en série, toutes les particules chargées doivent emprunter
le même chemin. Le rythme auquel la charge traverse chacun des éléments
du circuit est donc le même. Cela signifie que, dans un circuit en série, le
courant est partout le même.

B Les circuits en parallèle


Un circuit en parallèle est un circuit dans lequel les particules chargées
Figure 9 Deux ampoules sont
passent soit par une composante du circuit, soit par une autre composante
branchées en série avec une pile. Si (voir la figure 10).
le courant est de 2 A dans l’une des
ampoules, il doit également être Le courant n’est pas nécessairement le même dans chacune des compo-
de 2 A dans la seconde ampoule. santes d’un circuit en parallèle. Par contre, puisque chaque composante
A L’illustration d’un circuit en série est branchée directement à la pile, la différence de potentiel aux bornes
formé d’une pile et de deux ampoules. de chacune des composantes est égale à la différence de potentiel aux
B Le schéma d’un circuit en série
bornes de la pile.
formé d’une pile et de deux ampoules.

A B

Figure 10 Deux ampoules sont branchées en parallèle avec une pile. Si la


différence de potentiel aux bornes de la pile est de 6 V, la différence de
potentiel aux bornes de la première ampoule doit également être de 6 V,
tout comme la différence de potentiel aux bornes de la seconde ampoule.
A L’illustration d’un circuit en parallèle formé d’une pile et de deux ampoules.
B Le schéma d’un circuit en parallèle formé d’une pile et de deux ampoules.

5.2.2 Les instruments de mesure


A Ampèremètre B Voltmètre
Pour mesurer le courant, on utilise un ampèremètre, alors que pour
Figure 11 Les symboles mesurer la différence de potentiel, on utilise un voltmètre (voir la figure 11).
normalisés utilisés pour
représenter un ampèremètre La façon d’utiliser un ampèremètre et un voltmètre est expliquée aux
et un voltmètre. pages 105 et 106 dans l’outil 2.

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OUTILS
UM 5.2

OUTIL 2

Mesurer le courant et la différence de potentiel


Pou su l ou liqu qui vs u
opos d’u iui, o uilis u isu ppl
« pèè » (voir les figures 12, à gauche, et 14A, à la
page suivante).

Comment utiliser un ampèremètre


1. Si l’apèè possèd plus d’u hll, hoi-
si l’hll qui p d pd ls sus ls
plus lvs.
2. Ouvi l iui  dbh l fil qui s ouv
idi v ou pès l opos
ds lqull o vu su l ou (voir les
figures 13A et 13B).
Figu 12 Un mèmèt numéiqu (à guc) t
3. Is l’pèè ds l iui (voir la un voltmèt numéiqu (à doit).
figure 13C). U pèè doi oujous ê
bh  si v l opos ds lqull
o vu su l ou*.

B C

Figu 13 L msu du count à l’id d’un mèmèt.


A O souhi su l ou qui vs l sisu.
* Qud o uilis u pèè loiqu :
B O ouv l iui  dbh l fil qui s ouv · l ou doi bsolu  ds l’pè-
idi pès (ou v) l sisu. è p s bo posiiv ;
C O bh l’pèè  si v l sisu. · il doi  soi p s bo iv.
4. Li l su du ou ffih su l’pèè. Si o uilis u pèè uiqu  qu lui-
5. Si l’pèè possèd plus d’u hll  si l i ffih u vlu iv, l siifi qu l ou-
vlu ffih su l’ppil s ifiu u xi-  l vs d fço ivs. Pou qu l’ppil
u d l’u ds hlls plus ssibls, slio ffih u vlu posiiv, l ou doi y  p
 hll pou obi u su plus pis. l bo posiiv   soi p l bo iv.

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OUTIL 2 (suite)

Pour mesurer la différence de potentiel aux bornes d’une composante d’un circuit, on utilise un instrument appelé
« voltmètre » (voir la partie de droite de la figure 12 de la page précédente, ainsi que la figure 14B ci-dessous).

Comment utiliser un voltmètre


1. Si le voltmètre possède plus d’une échelle, choisir 3. Lire la mesure de la différence de potentiel affichée
l’échelle qui permet de prendre les mesures les plus sur le voltmètre.
élevées. 4. Si le voltmètre possède plus d’une échelle et si la
2. Brancher le voltmètre en parallèle avec la compo- valeur affichée sur l’appareil est inférieure au maxi-
sante aux bornes de laquelle on veut connaître la mum de l’une des échelles plus sensibles, sélectionner
différence de potentiel (voir la figure 15)*. cette échelle pour obtenir une mesure plus précise.

* Quand on utilise un voltmètre analogique :


· le courant doit absolument entrer dans le volt-
mètre par sa borne positive ;
· il doit en sortir par sa borne négative.
Si on utilise un voltmètre numérique et que celui-ci
affiche une valeur négative, cela signifie que le cou-
rant le traverse de façon inversée. Pour que l’appareil
affiche une valeur positive, le courant doit y entrer par
A B la borne positive et en sortir par la borne négative.

Figure 14 Deux instruments de mesure.


A Un ampèremètre analogique.
B Un voltmètre analogique ou à aiguilles.

A B

Figure 15 La mesure de la différence de potentiel à l’aide d’un voltmètre.


A On souhaite mesurer la différence de potentiel aux bornes du résisteur.
B On branche le voltmètre en parallèle avec le résisteur.

106 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

Activités 5.2.1 et 5.2.2


1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) « Tension » et « différence de potentiel » sont des synonymes.

b ) L’unité de mesure de la différence de potentiel est l’ampère.

c ) Dans un circuit en série, le courant est le même dans chacune des composantes du circuit.

d ) Dans un circuit en parallèle, les particules chargées suivent toutes le même chemin.

2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui convient dans la colonne
de droite.

a ) Un courant 1) Je corresponds à un coulomb par


seconde (C/s).

2) Je suis parfois utilisé pour produire de


la chaleur, par exemple dans l’élément
b ) Une ampoule
chauffant d’un four électrique.

3) Je laisse passer le courant et je relie


les différentes composantes d’un
c ) Un résisteur circuit électrique.

4) Je transforme une partie de l’énergie


électrique qui me traverse en énergie
lumineuse et une autre partie en
d ) Une différence de potentiel énergie thermique.

5) Je quantifie la variation de l’énergie


électrique des particules chargées en
fonction de la grandeur de la charge
e ) Un ampère
qu’elles portent.

6) Je corresponds au rythme auquel les


charges électriques traversent une
f ) Un fil électrique composante.

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3 Dans l’un des circuits illustrés ci-dessous, laquelle des ampoules ne s’allumera pas ? Entourez cette
ampoule et expliquez votre réponse.
a) b)

4 Qui suis-je ?
a ) Je suis le type de circuit dans lequel il y a des embranchements.

b ) Je suis l’appareil qui sert à mesurer le courant.

c ) Je suis un appareil de mesure qui doit être branché en parallèle.

5 Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel
aux bornes de chacun des résisteurs ?
a ) La différence de potentiel est de 1,5 V aux bornes de chacun des résisteurs.
b ) La somme des différences de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs est de 1,5 V.
c ) Il est impossible de connaître la différence de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs sans
informations supplémentaires.

6 Dans le circuit illustré ci-dessous, l’un des ampèremètres affiche 0,56 A. Quelle valeur de courant
affichera l’autre ampèremètre ? Expliquez votre réponse.

0,56 A

108 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

7 Les deux illustrations suivantes représentent respectivement un circuit en série et un circuit en parallèle.
a) b) Circuit en parallèle
Circuit en série

Parmi les six circuits illustrés ci-dessous, repérez ceux qui se rapportent au circuit a et ceux qui se
rapportent au circuit b. Inscrivez l’une des deux lettres (a ou b) dans les cases prévues à cette fin.
1) 4)

2) 5)

3) 6)

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8 Schématisez chacun des circuits illustrés ci-dessous dans les rectangles prévus à cette fin.

a)

b)

c)

d)

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UM 5.2

9 Sur le schéma ci-dessous, une flèche bleue et une flèche rouge ont été tracées. L’une des flèches
indique le sens réel du déplacement des électrons et l’autre, le sens du courant conventionnel.
Inscrivez, à côté de chaque flèche, s’il s’agit du sens du courant conventionnel ou du sens du
déplacement des électrons.

10 Les schémas ci-dessous illustrent différents circuits contenant deux appareils de mesure. Sur chacun
de ces schémas, faites un X sur l’appareil de mesure qui n’est pas branché correctement. Expliquez
chaque fois votre choix.

a) Explication :

b) Explication :

c) Explication :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 111


11 Dessinez le schéma d’un circuit comprenant :
a ) deux résisteurs et une ampoule qui sont branchés en parallèle avec une pile ;
b ) un ampèremètre qui mesure le courant venant de la pile (dessinez-le en rouge) ;
c ) un ampèremètre qui mesure le courant traversant l’ampoule (dessinez-le en bleu) ;
d ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes de la pile.

Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.

12 Dessinez le schéma d’un circuit comprenant :


a ) deux ampoules et un résisteur qui sont branchés en série avec une pile ;
b ) un ampèremètre qui mesure le courant venant de la pile ;
c ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes de la pile (dessinez-le en rouge) ;
d ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes du résisteur (dessinez-le en bleu).

Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.

112 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

13 À l’aide de la liste de mots donnée ci-dessous, complétez le texte qui suit.


alternatif continu source d’alimentation

Dans un circuit électrique, il doit y avoir une qui met les électrons en
mouvement. Le courant de cette source peut être (une pile ou une
batterie, par exemple), ou (une prise électrique, par exemple).

5.2.3 La loi d’Ohm


Certaines composantes des circuits électriques, bien que conductrices,
offrent une opposition au passage du courant et font perdre aux particules
chargées une partie de leur énergie. Les ampoules et les résisteurs (voir la
figure 16) sont des exemples de ce type de composantes.
La éssnc (R ) est la propriété physique qui décrit à quel point une
composante d’un circuit électrique s’oppose au passage du courant.
La lo d’Om décrit la relation entre la grandeur de la différence de poten-
tiel (U) aux bornes d’une composante électrique qui présente une résis-
tance (R) et le courant (I) établi dans cette composante.
La loi d’Ohm s’exprime par l’équation suivante :

U = RI, où U : différence de potentiel aux bornes d’une compo- Fgu 16 Ds modèls
d éssus.
sante électrique, en volts (V)
R : résistance de la composante, en ohms (Ω)
l : courant établi dans la composante, en ampères (A)

L’exemple A montre comment utiliser la loi d’Ohm.

EXEMPLE A

Un résisteur dont la résistance est de 250 Ω est branché directe- R = 250 Ω


ment aux bornes d’une pile de 9 V. Quel est le courant établi dans
le résisteur ?

Données : Calcul :
Le résisteur étant branché directe- À partir de l’équation de la loi
ment aux bornes de la pile, la diffé- d’Ohm (U = RI ), isoler la valeur
rence de potentiel est la même aux de I :
bornes du résisteur qu’aux bornes U=9V
de la pile.
R = 250 Ω
U=9V
I=?

Le courant établi dans le résisteur est de 0,036 A.

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Les résisteurs sont des composantes électriques qui ont une propriété
particulière. Leur résistance est constante. On utilise la loi d’Ohm sous la
forme suivante pour établir la valeur de la résistance :

Ainsi, si on mesure le courant établi dans un résisteur ainsi que la différence


de potentiel à ses bornes, on trouvera que le courant (I) augmente propor-
tionnellement à la différence de potentiel (U). L’exemple B illustre ce fait.

EXEMPLE B

Au laboratoire, on fait varier la différence de potentiel


aux bornes d’un résisteur et on mesure le courant
qui y est établi. Avec les données recueillies, on trace
un graphique de la différence de potentiel en fonction
du courant. (L’avantage d’inverser ainsi les variables
dépendante et indépendante est que, dans un
graphique de la différence de potentiel en fonction
du courant, la pente [taux de variation] de la droite
correspond à la résistance du résisteur.) Quelle est
la résistance du résisteur ?
Données : Calcul :
Sur le graphique, les deux marques rouges La résistance d’un résisteur correspond au taux de
correspondent à des points sur la droite de variation de la différence de potentiel à ses bornes
tendance. Ces points montrent que la différence en fonction du courant qui y est établi.
de potentiel augmente de 3 V quand le courant
augmente de 0,024 A.

La résistance du résisteur est de 125 Ω.

Activités 5.2.3
1 Le courant qui traverse un résisteur dont la résistance est de 1 000 Ω est de 0,15 A. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de ce résisteur ?

114 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

2 On mesure une différence de potentiel de 5 V aux bornes d’un résisteur dont la résistance est de
1 250 Ω. Quel est le courant qui traverse le résisteur ?

3 La différence de potentiel aux bornes d’un résisteur est de 3 V, alors que le courant qui le traverse est
de 0,1 A. Quelle est la résistance de ce résisteur ?

4 Dans le circuit illustré ci-dessous, la résistance du résisteur est de 750 Ω. Si la valeur de la différence de
potentiel affichée sur le voltmètre est de 9 V, quelle est la valeur de courant affichée sur l’ampèremètre ?

5 On construit le circuit illustré ci-dessous. La valeur affichée sur l’ampèremètre est de 0,25 A. La valeur
affichée sur le voltmètre est de 8,25 V. Quelle est la résistance du résisteur ?

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6 Deux résisteurs sont branchés en série. Le courant est donc le même dans chacun d’eux. Le premier a
une résistance de 100 Ω et le second, une résistance de 200 Ω. La différence de potentiel aux bornes
du premier résisteur est de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?

7 Complétez le graphique afin qu’il illustre la différence de potentiel en fonction du courant dans un résisteur
dont la résistance est de 500 Ω. Pour vous aider, remplissez d’abord le tableau. N’oubliez pas de graduer
l’axe vertical du graphique et d’indiquer l’unité de mesure de la différence de potentiel là où il le faut.
La différence de potentiel (U) en fonction du courant (l)

I U
(A) (V)
0
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
0,06

8 Tout comme les résisteurs, les filaments des ampoules offrent une résistance au passage du courant.
Cependant, la résistance du filament d’une ampoule peut varier, puisque la résistance qu’un matériau
offre au passage du courant augmente généralement quand sa température augmente.
En vous basant sur ces faits, diriez-vous que le courant qui traverse le filament d’une ampoule
branchée à une source de tension constante va augmenter ou qu’il va diminuer en fonction du
temps, à partir du moment où on allume l’ampoule ? Expliquez votre réponse.

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UM 5.2

5.2.4 La relation entre la puissance


et l’énergie électrique
Quand les charges électriques traversent une source de tension, elles
gagnent de l’énergie électrique. À l’opposé, quand elles traversent un résis-
teur ou une ampoule, elles perdent de l’énergie électrique.
La ussnc élcqu (P) correspond au rythme auquel l’énergie élec-
trique est consommée ou fournie.
La puissance se mesure en watts (W) ; un watt correspond à un joule
d’énergie consommée ou fournie chaque seconde. L’équation qui relie la
puissance et l’énergie est la suivante :

, où E : énergie consommée ou fournie durant l’intervalle


de temps (Δt), en joules (J)
P : puissance consommée ou fournie, en watts (W)
Δt : intervalle de temps écoulé, en secondes (s)

On peut isoler la puissance (P) dans l’équation précédente :

Pour évaluer la puissance électrique, il existe également une autre équa-


tion. Cette équation est la suivante :

P = UI, où P : puissance électrique consommée ou fournie par


une composante d’un circuit, en watts (W)
U : différence de potentiel aux bornes de cette com-
posante, en volts (V)
I : courant établi dans cette composante, en am-
pères (A)

L’exemple ci-dessous et à la page suivante montre comment utiliser les


deux équations pour évaluer la puissance électrique.

EXEMPLE

Une bouilloire électrique de 1,5 kW est alimentée par une différence de potentiel de 120 V.
a ) Quel est le courant qui traverse la bouilloire ?
Données : Calcul :
P = 1,5 kW = 1 500 W À partir de l’équation P = UI, isoler la valeur de I :
U = 120 V
I=?

Le courant qui traverse la bouilloire est de 12,5 A.

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EXEMPLE ( )

b ) Si la bouilloire met 3 minutes pour faire bouillir 700 mL d’eau, quelle énergie électrique consomme-
t-elle durant cet intervalle de temps ?
Données : Calcul :
P = 1 500 W
Δt = 3 min = 180 s
E=?
La bouilloire consomme 270 000 J d’énergie électrique pour faire bouillir l’eau.

L’unité SI de mesure de l’énergie est le joule (J), mais les producteurs et distri-
buteurs d’électricité, entre autres, utilisent couramment le kilowattheure (kWh)
pour mesurer l’énergie. Un kilowattheure équivaut à 1 000 wattheures (Wh).
Cela correspond à la quantité d’énergie consommée par un appareil utilisant
une puissance de 1 kW (soit 1 000 W) pendant 1 heure (3 600 s).

Donc, 1 kWh correspond à 3 600 000 J.

Activités 5.2.4
1 Comment peut-on réduire la consommation d’énergie d’un appareil ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) On peut utiliser l’appareil moins longtemps, sans changer sa puissance.
b ) On peut utiliser l’appareil plus longtemps, sans changer sa puissance.
c ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus faible puissance, durant le même temps.
d ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus forte puissance, durant le même temps.

2 Un grille-pain consomme 114 kJ d’énergie électrique en 2 minutes.


a ) Quelle est sa puissance électrique ?

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UM 5.2

b ) Entourez le chiffre correspondant à l’énoncé qui complète correctement la phrase suivante.

Si le grille-pain est allumé 6 minutes, il consomme…

1) trois fois moins d’énergie électrique qu’en 2 minutes.


2) l a même quantité d’énergie électrique qu’en 2 minutes.

3) trois fois plus d’énergie électrique qu’en 2 minutes.

c ) Si le grille-pain est alimenté par une différence de potentiel de 120 V, quel est le courant qui le traverse ?

3 Un ordinateur portable fonctionne sous une différence de potentiel de 19 V, avec un courant de 3,4 A.
a ) Quelle puissance électrique consomme-t-il ?

b ) Quelle est l’énergie électrique que consomme cet ordinateur s’il fonctionne à plein régime
pendant 16 heures ?

4 Un four à micro-ondes fonctionne sous une différence de potentiel de 120 V et un courant de 5,8 A
quand il est utilisé à puissance maximale. Quelle quantité d’énergie électrique consomme-t-il si on
l’utilise à sa puissance maximale pendant 2 min 30 s ?

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5 Vous songez à remplacer l’ampoule de 100 W de l’une de vos lampes par une ampoule DEL de
14,5 W qui procure la même luminosité.
Sachant qu’il vous en coûte environ 0,087 $ par kilowattheure d’énergie consommée, combien
pourriez-vous économiser sur votre facture d’électricité en utilisant cette lampe durant 1 400 heures
sur une période d’un an ?
a ) 0,06 $ c ) 10,41 $ e ) 13,95 $
b ) 1,77 $ d ) 12,18 $ f ) 12 180 $

6 Si un réfrigérateur consomme 1,2 kWh par jour, combien de joules consomme-t-il en une journée ?

7 Combien de kilowattheures une ampoule de 60 W consomme-t-elle en une année si elle est allumée
en moyenne 5 heures par jour ?

8 Un kilowattheure correspond à une assez grande quantité d’énergie. Pourquoi, selon vous, Hydro-
Québec et les autres sociétés de distribution d’électricité dans le monde utilisent-elles le kilowattheure
plutôt que le joule pour mesurer l’énergie électrique consommée par les particuliers et les commerçants ?
Expliquez votre réponse.

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UM 5.3

5.3 Les phénomènes


électromagnétiques
Quand on approche deux aimants l’un de l’autre, on sent immédiatement
qu’une force s’exerce entre eux. C’est une force magnétique. Bien qu’elles
soient différentes des forces électriques, les forces magnétiques leur sont
intimement liées.

5.3.1 Les forces d’attraction


et de répulsion magnétiques
Les aimants possèdent tous deux pôles, c’est-à-dire deux parties qui ont
un comportement différent l’une de l’autre. L’un de ces pôles est appelé
« pôle Nord » et l’autre, « pôle Sud » (voir la figure 17).
Une foc d’con mgnéqu est une force qui agit à distance entre
deux matériaux qui s’attirent sous l’effet du magnétisme.
Fgu 17 Pu mpo lu fom,
Une foc d épulson mgnéqu est une force qui agit à distance ls mns possèdn oujous
dux pôls pplés « pôl Nod » 
entre deux matériaux qui se repoussent sous l’effet du magnétisme. « pôl Sud ». Souvn, pou ls
La figure 18 montre comment les forces d’attraction et de répulsion dnf, on pn ls dux pôls
d’un mn d coulus dfféns
magnétiques agissent quand on approche l’un de l’autre deux pôles de  on mqu l pôl Nod d’un « N »
deux aimants différents.  l pôl Sud d’un « S ».

Attraction Répulsion

Attraction Répulsion

Fgu 18 Qund on ppoc dux pôls dnqus l’un d l’u, ls s poussn. Qund on ppoc
dux pôls dfféns, ls s’n.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 121


En plus de s’attirer ou de se repousser, les aimants exercent à distance une
force d’attraction sur certains objets métalliques fabriqués avec des maté-
riaux ferromagnétiques. Parmi les matériaux ferromagnétiques, on compte,
entre autres :

S
• le fer ;
• le cobalt ;
• le nickel ;
• les alliages contenant l’un de ces métaux.
N
Les objets faits d’un matériau ferromagnétique sont attirés par les aimants
(autant par leur pôle Nord que par leur pôle Sud). C’est parce que ces objets
deviennent eux-mêmes des aimants, de façon temporaire, quand on les
approche d’un aimant permanent. Une fois magnétisés, ils peuvent, à leur
Figure 19 Les punaises tour, attirer d’autres objets ferromagnétiques (voir la figure 19).
ferromagnétiques sont attirées
par l’aimant. En présence de Le champ magnétique est le concept que l’on utilise pour représenter la
l’aimant, les punaises deviennent, capacité des aimants à exercer une force à distance sur les autres aimants
à leur tour, des aimants qui et les matériaux ferromagnétiques.
attirent les punaises voisines.
On représente le champ magnétique à l’aide de lignes qui partent du pôle
Nord des aimants et qui entrent dans leur pôle Sud.
En un point de l’espace, la direction de la ligne d’un champ indique la direc-
tion de la force qui agirait sur le pôle Nord d’un aimant qu’on placerait là.
Dans une région de l’espace, plus les lignes de champ sont rapprochées,
plus le champ magnétique est intense.
Tous les aimants créent un champ magnétique autour d’eux (voir la figure 20).

A B

Figure 20 Le champ magnétique créé par un aimant droit.


A Il est possible de visualiser le champ magnétique créé par un aimant en plaçant cet aimant sous une plaque de plexiglas ou de
verre. Si l’on parsème de la limaille de fer (de petits fragments de fer) sur cette plaque, les morceaux de limaille vont s’aligner le long
des lignes de champ. La limaille de fer permet de visualiser la direction et la densité des lignes de champ magnétique.
B On peut visualiser le champ magnétique créé par un aimant droit à l’aide de lignes de champ. Les flèches indiquent la direction
du champ magnétique. Aux pôles, la densité élevée des lignes indique que l’intensité du champ est forte. Le nombre de lignes de
champ qui sortent d’un pôle est égal au nombre de lignes qui entrent dans l’autre pôle.

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UM 5.3

La boussole est un instrument qui permet de se représenter la configura-


tion des lignes de champ magnétique et de connaître le sens de ces lignes
(voir la figure 21).

A B

Fgu 21 Ls boussols mn d connî l dcon  l sns ds lgns d cm.
A L’ulle d’une bussle est un pett nt penent. Cette ulle est plce su un pvt ; elle est dnc
lbe de tune su elle-êe. Qund n plce l bussle dns un chp ntque, sn ulle pvte pu
s’lne dns le sens de l lne du chp qu psse p le pnt ù elle se tuve, depus le sud ves le nd.
Tutefs, le pôle Nd de l’ulle de l bussle pnte à peu pès dns l dectn du nd phque. En
effet, vus veez à l questn 5 de l pe 125 que le pôle Nd phque est en ft un pôle Sud ntque.
B Les bussles s’lnent le ln des lnes de chp. L’xe qu v du pôle Sud d’une bussle ves sn pôle
Nd dnne l’enttn de l lne de chp ntque qu psse p ce pnt.

Activités 5.3.1
1 Entre 2000 et 2012, la plupart des pièces de 1 cent émises au Canada avaient un cœur d’acier (l’acier
est un alliage de fer et de carbone). Cependant, certaines pièces avaient un cœur de zinc. Donnez un
moyen simple de distinguer les pièces qui sont faites d’acier de celles qui sont faites de zinc.

2 En tous points de l’espace, les lignes de champ magnétique sont orientées dans la direction indiquée
par l’aiguille d’une boussole. Chacun des cercles illustrés ci-dessous représente une boussole.
Dessinez correctement les aiguilles de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en rouge
et laissez le pôle Sud en blanc.)

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3 L’illustration ci-dessous montre des lignes de champ magnétique qui entourent un aimant. Encerclez
l’erreur que contient cette illustration et corrigez-la.

4 Observez bien les figures présentées ci-dessous. Puis, tracez les lignes de champ magnétique qui
entourent l’aimant ou les aimants représentés.

a)

b)

c)

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UM 5.3

5 La Terre agit comme un aimant permanent : le pôle Nord magnétique de l’aimant constitué par
la Terre est près du pôle Sud géographique et le pôle Sud magnétique de l’aimant constitué par la
Terre est près du pôle Nord géographique.
a ) Complétez la phrase suivante, qui décrit le comportement d’une boussole dans le champ
magnétique terrestre.

Puisque le pôle Nord d’une aiguille aimantée d’une boussole est attiré par le pôle
magnétique de l’aimant constitué par la Terre, l’aiguille d’une boussole s’oriente naturellement de
façon que son pôle Nord pointe vers le géographique.
b ) L’illustration ci-dessous montre quelques-unes des lignes du champ magnétique terrestre. Les cercles
représentent des boussoles. Complétez l’illustration en dessinant correctement les aiguilles de ces
boussoles. (Représentez le pôle Nord des aiguilles aimantées en rouge et laissez leur pôle Sud en blanc.)

Pôle Nord
Pôle Sud magnétique de géographique
l’aimant constitué par la Terre

Pôle Sud Pôle Nord magnétique de


géographique l’aimant constitué par la Terre

c ) De quelle façon une boussole peut-elle être utile à une personne qui fait, par exemple, une
excursion en forêt ?

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I (sens du 5.3.2 Le champ magnétique d’un fil
courant
conventionnel) parcouru par un courant
Les phénomènes électriques et magnétiques sont intimement liés. Quand
il y a un courant électrique dans un fil, un champ magnétique est créé
autour de ce fil. Les lignes de champ forment des cercles concentriques
autour du fil (voir la figure 22).
L’intensité du champ magnétique produit par un fil dans lequel il y a un
courant électrique dépend de deux facteurs :

• plus le courant électrique dans le fil est grand, plus le champ magné-
tique est intense ;
Figure 22 Les lignes de champ
créées par un courant qui parcourt • plus on s’éloigne du fil, plus l’intensité du champ magnétique
un fil rectiligne prennent la forme diminue (les lignes de champ deviennent plus espacées quand on
de cercles.
s’éloigne du fil) (voir la figure 22).
Sur l’illustration, les signes + et −
indiquent que c’est l’extrémité
inférieure du fil qui est reliée à la borne Pour déterminer expérimentalement le sens des lignes de champ magné-
positive de la source d’alimentation
électrique, et l’extrémité supérieure
tique créées par un courant électrique qui circule dans un fil rectiligne, on
qui est reliée à la borne négative. peut utiliser une boussole (voir la figure 23).
Cela explique pourquoi le courant
conventionnel est orienté vers le haut.

I I

Figure 23 Si l’on place des boussoles autour d’un fil parcouru par un courant,
leurs aiguilles s’orienteront tangentiellement aux cercles centrés sur le fil. Les
pôles Nord pointeront dans le sens des lignes de champ.

La règle de la main droite


Pour connaître le sens des lignes de champ magnétique créées par un
Figure 24 La règle de la main courant électrique qui circule dans un fil rectiligne, on peut aussi utiliser
droite permet de connaître le sens ce qu’on appelle la « règle de la main droite » : si on aligne le pouce de la
des lignes de champ magnétique
main droite dans le sens du courant, les autres doigts de la main s’enroulent
créées par un courant qui circule
dans un fil rectiligne. dans le sens des lignes de champ magnétique (voir la figure 24).

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UM 5.3

Activités 5.3.2
1 Tracez quelques-unes des lignes de champ magnétique créées par le courant électrique qui circule
dans chacun des fils illustrés ci-dessous.
a) b)

2 Sur l’illustration ci-contre, le petit cercle


bleu correspond à une vue de haut, en
coupe, d’un très long fil rectiligne. Le fil
est parcouru par un courant dirigé vers
le haut. Les cercles noirs représentent
des boîtiers de boussole.

Dessinez correctement les aiguilles de


chacune de ces boussoles. (Dessinez
le pôle Nord des aiguilles en rouge et
laissez le pôle Sud en blanc.)

3 Dans chacun des cas représentés ici, dites dans quel sens circule le courant dans le fil.
a) b)

4 Antoine fait passer un courant de 3 A dans un très long fil rectiligne. Comment pourrait-il faire pour
augmenter l’intensité du champ magnétique créé autour de ce fil ?

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5 Observez les lignes de champ créées par chacun des fils illustrés ci-dessous. Puis, entourez la lettre
correspondant au fil qui est parcouru par le courant le plus grand.

a) b)

6 Sur l’illustration ci-dessous, on voit un garçon, un écureuil et un oiseau qui se trouvent à différentes
distances de fils électriques parcourus par des courants. Classez le garçon, l’écureuil et l’oiseau de
façon à les placer selon l’ordre croissant de l’intensité du champ magnétique auquel ils sont exposés.

CONSOLIDATION DU ChApITre 5

1 Parmi les illustrations suivantes, laquelle est correcte ?


a) b) c)

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2 On met une tige chargée positivement en contact avec une petite balle de styromousse
chargée négativement. Que se produira-t-il ?
a ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les protons, certains des
électrons excédentaires de la balle iront sur la tige.
b ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les électrons, certains des
protons excédentaires de la tige iront sur la balle.

3 À l’aide de la liste de mots ci-dessous, complétez le texte qui suit. (Un même mot peut être utilisé
plus d’une fois.)
négative neutre positive

Lisa marche en chaussettes sur un tapis en se traînant les pieds. Le frottement entre le tapis et les
chaussettes fait que des électrons sont arrachés à ses bas par les poils du tapis. Lisa acquiert ainsi
une charge globalement . Quand elle touche la poignée d’une porte, Lisa
ressent un choc. Cela est dû au fait que des électrons passent par la poignée pour entrer dans son
corps (et ses chaussettes !) afin de rétablir l’équilibre des charges. En effet, ces électrons, de charge
, sont attirés par la charge que porte Lisa. Leur dépla-
cement fait que Lisa redevient .

4 Vous électrisez un bâton en le frottant sur un linge. Puis, vous approchez le bâton de petits
morceaux de papier (neutres) posés sur une table, sans les toucher. Vous voyez alors ces bouts
de papier se soulever pour aller vers le bâton. Comment cela s’explique-t-il ?
a ) Quand le bâton est approché des morceaux de papier, ceux-ci s'électrisent par frottement.
C'est pour cela qu'ils sont attirés par le bâton.
b ) Quand le bâton est approché des morceaux de papiers, ceux-ci s’électrisent par conduction.
C’est pour cela qu’ils sont attirés par le bâton.
c ) Quand le bâton est approché des morceaux de papier, ceux-ci s’électrisent par induction.
C’est pour cela qu’ils sont attirés par le bâton.

5 L’illustration ci-contre montre un circuit électrique composé


d’une pile de 1,5 V, d’un voltmètre et de deux résisteurs
pos sédant chacun une résistance de 250 Ω.
a ) Faites un schéma du circuit illustré ci-contre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 129


b ) Le voltmètre de la page précédente affiche 0,75 V. Quel est le courant dans le circuit ?

c ) Redessinez le schéma du
circuit illustré à la page
précédente, en y incluant un
ampèremètre qui mesure le
courant généré par la pile.

d ) Quelle est la puissance électrique consommée par chacun des résisteurs ?

e ) Quelle quantité d’énergie électrique est consommée par chacun des résisteurs en
60 minutes ?

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f ) Vous remplacez l’un des deux résisteurs du circuit par un résisteur de 500 Ω.
1) C e changement aura-t-il pour effet de faire augmenter ou de faire diminuer le courant
qui circulera dans le circuit ? Expliquez votre réponse.

2) C e changement aura-t-il pour effet de faire augmenter ou de faire diminuer la différence


de potentiel aux bornes de l’autre résisteur de 250 Ω ? Expliquez votre réponse.

6 Un courant de 0,05 A est établi dans un résisteur aux bornes duquel la différence de potentiel
est de 4 V. Quelle est la résistance de ce résisteur ?
a ) 0,012 5 Ω b ) 0,2 Ω c ) 80 Ω

7 Deux ampoules sont branchées dans le même circuit. L’une d’elles brûle, mais la deuxième
reste allumée.
Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?
a ) Les deux ampoules sont branchées en série.
b ) Les deux ampoules sont branchées en parallèle.
c ) Il est impossible de savoir comment les ampoules sont branchées sans avoir davantage de
précisions.
d ) La situation décrite est physiquement impossible : quand l’une des ampoules d’un circuit
brûle, toutes les autres s’éteignent nécessairement.

8 Un résisteur de 100 Ω est soumis à une différence de potentiel de 30 V. Quelle puissance


électrique consomme-t-il ?
a ) 0,3 W
b) 9 W
c ) 3 000 W

9 Observez la forme des lignes de champ illustrées ci-contre.


Qu’est-ce qui a pu les créer ?
a ) Un aimant
b ) Un fil rectiligne

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 131


10 Un courant est établi dans un long fil conducteur.

a ) Sur l’illustration suivante, indiquez les signes des


bornes du fil en inscrivant un + et un − aux
endroits appropriés.
b ) Que se produira-t-il si l’intensité du courant dans
le fil augmente?
1) Le champ magnétique deviendra plus intense.
2) Le champ magnétique deviendra moins intense.
3) L’intensité du champ magnétique ne
changera pas.

11 Sur les illustrations suivantes, les cercles noirs représentent des boîtiers de boussole. Dessinez
correctement les aiguilles de chacune de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en
rouge et laissez le pôle Sud en blanc.)

a)

b)

132 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SOMMAIRE

CHAPITRE 6 L’espace et l’atmosphère  134

Terre et CHAPITRE 7 La lithosphère et l’hydrosphère 161


CHAPITRE 8 La biosphère 191

espace
chapitre

6 L’ESPACE ET L’ATMOSPHÈRE

Les sciences de la Terre ont mis en évidence l’impact de SOMMAIRE


certains phénomènes astronomiques sur notre planète, Rappel  135
dont les échanges d’énergie. 6.1 L’espace  136
Dans ce chapitre, vous découvrirez que l’énergie rayon- 6.2 Les masses d’air  141
nante du Soleil et le mouvement rotatif de la Terre 6.3 La circulation atmosphérique  142
donnent lieu à divers phénomènes météorologiques. 6.4 Les cyclones et les anticyclones  144
Vous apprendrez aussi que les interactions gravitation- 6.5 L’eet de serre  149
nelles de la Terre, de la Lune et du Soleil sont respon- 6.6 Les ressources énergétiques
sables des marées. Enfin, vous étudierez l’impact de l’atmosphère  151
d’autres phénomènes atmosphériques sur l’environne-
ment pour mieux comprendre cette ressource énergé-
tique renouvelable qu’est l’atmosphère.
RAPPEL

L’atse
L’atse est une cuce gazeuse elativeent tansaente qui envele la Tee. Au niveau de la e,
l’ai est csé de diazte (78,1 %), de dixygne (20,9 %), d’agn (0,93 %), de gaz cabnique (0,04 %) et de
taces d’autes gaz. En atant de la suface de la Tee, l’atse cte quate cuces : la tse,
la statse, la ésse et la tese.

Le vent La luie
Le vent, anifestatin natuelle de l’énegie, La luie est une fe d’énegie aynnante. Elle
est le uveent d’une asse d’ai située à la ssde les iétés suivantes :
suface de la Tee. Ce uveent est causé a • elle se age en ligne dite et eut ête déviée en
la cbinaisn de deux facteus : assant d’un ilieu à un aute ;
• le écauffeent inégal des difféentes égins • elle eut ête éflécie (a une suface âle) u
du glbe a l’énegie slaie qui cée des cel- absbée (a une suface fncée).
lules de cnvectin ;
• la tatin de la Tee.
Pôle Transparent Opaque Translucide
Nord On voit clairement On ne voit pas On voit au travers,
Vents d’est polaires
au travers. au travers. mais l’image est
60° N floue.

30° N Calmes
tropicaux

Calmes
équatoriaux
30° S

60° S
Vents d’est polaires
Pôle
Sud

Ls sx clluls d convcon à l’ogn ds L comomn d l lumè v slon l y d
mouvmns d msss d’ dns dvss sufc qu’ll f.
égons du glob.

Le secte électagnétique
Le secte électagnétique est l’enseble des aynneents éis a le Sleil. Seuls la luie visible et
les ayns infauges (caleu) euvent ête eçus a l’uain.
La gavitatin univeselle
La gavitatin univeselle est un énne a lequel deux cs s’attient à cause de leu asse. La asse
des cs et la distance les séaant déteinent la fce gavitatinnelle, u gavité.
Grande force Petite force
Corps d’attraction d’attraction L’nnsé d l foc
très Corps peu gvonnll xcé 
massif massif
l cos d guc su l
cos d do s foncon
d l mss d ccun ds
Petite force
dux cos  d l dsnc
d’attraction
Corps très qu ls sé.
massif (La taille de la flèche
augmente avec l’intensité
de la force gravitationnelle.)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’ESpACE ET L’ATmoSphèrE 135


6.1 L’espace
La présente section traite du flux d’énergie émis par le Soleil et des inter­
actions entre la Terre et la Lune afin d’expliquer le phénomène des marées.

6.1.1 Le flux d’énergie émis par le Soleil


Le Soleil est composé essentiellement d’atomes d’hydrogène (H) et d’hé­
lium (He). La fusion des noyaux d’hydrogène, qui se transforment ainsi en
atomes d’hélium, dégage une énorme quantité d’énergie.
Le flux d’énergie émis par le Soleil est l’énergie de l’ensemble du rayon­
nement électromagnétique qui s’échappe de sa surface pour se propager
dans l’espace.
Une partie du rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre est
Figure 1 La latitude. absorbée par des surfaces généralement foncées (roche, asphalte, brique)
et dégagée ultérieurement sous forme de chaleur. L’autre partie de ce
rayonnement est réfléchie par des surfaces généralement claires (sable,
eau, neige). Elle retourne dans l’atmosphère et, en partie, dans l’espace.
Tr
du o pi q La quantité de rayonnement solaire qui touche à la surface de la Terre,
Ca ue
n ce
r appelée « insolation », varie selon divers facteurs (voir le tableau 1).

TABLEAU 1 Les facteurs qui influent sur l’insolation


Tro
Ca pi qu
pr i e d
co Facteurs influant
r ne u
Explication
sur l’insolation

La latitude En raison de la forme sphérique de la Terre, les


Figure 2 Le solstice de décembre.
(voir la figure 1) rayons solaires sont plus diffus lorsqu’ils frappent
les régions polaires et plus concentrés lorsqu’ils
frappent les régions équatoriales.

Les saisons Comme l’axe de rotation de la Terre est incliné,


ue (voir les figures 2 la zone qui reçoit le maximum d’insolation (selon
pi q e r et 3) l’heure de la journée, là où les rayons du Soleil sont
Tro C an c
du perpendiculaires à la surface du globe) se déplace
d’un tropique à l’autre durant l’année.

L’épaisseur de la La couche d’ozone de la haute atmosphère (stra-


du
ue e couche d’ozone tosphère) protège la Terre d’une partie des rayons
r o pi q c or n
T pr i ultraviolets provenant du Soleil. Plus la couche est
Ca
dense, plus les rayons sont absorbés.

La pollution Tout comme la présence de nuages, les particules


Figure 3 Le solstice de juin.
atmosphérique issues de la pollution atmosphérique et des érup-
tions volcaniques interfèrent dans la quantité de
rayonnement solaire qui peut atteindre le sol.

Les surfaces Les surfaces réfléchissantes, par exemple le sable


réfléchissantes clair ou la neige blanche, font « rebondir » les rayons
(albédo*) lumineux vers l’espace et d’autres surfaces, les-
quelles, selon leur nature, pourront les réfléchir ou
les absorber (ex. : l’asphalte et la terre noire).
* L’albédo indique la capacité d’un corps de réfléchir l’énergie lumineuse qu’il reçoit.
Les corps pâles ont donc un albédo plus élevé que les corps foncés.

136 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.1

Activités 6.1.1
1 Une partie du rayonnement du Soleil atteignant la surface de la Terre est absorbée par certaines
surfaces, puis relâchée ultérieurement sous forme de chaleur. Parmi les facteurs suivants, lequel peut
expliquer une diminution de l’insolation ?
a ) L’augmentation de particules volatiles due à la pollution atmosphérique.
b ) La présence d’un trou dans la couche d’ozone.
c ) Le nombre croissant d’édifices possédant bon nombre de fenêtres réfléchissantes.
d ) L’arrivée du solstice de juin dans l’hémisphère Sud.

2 Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne l’insolation ?


a ) La totalité du rayonnement solaire est absorbée à la surface de la Terre.
b ) Peu importe notre situation géographique, l’insolation demeure constante toute l’année.
c ) Pour une même insolation, les surfaces foncées absorbent plus d’énergie solaire que les surfaces
pâles.
d ) Les particules de poussière dans l’air permettent une meilleure diffusion de la lumière, ce qui
augmente l’insolation.

3 Au retour de la plage, votre ami vous montre son coup de soleil en disant : « C’est fou comme le
soleil est fort au bord de la mer ! » Parmi les facteurs suivants, lesquels ont favorisé la quantité de
rayonnement solaire reçue par votre ami ?

1) La couleur pâle du sable. 3) La surface réfléchissante de la mer.


2) L’humidité et les poussières de l’air. 4) La couleur foncée de sa bouée de plage.

a ) 1 et 4 b ) 1, 2 et 3 c ) 1 et 3 d ) 3 et 4

6.1.2 Le système Terre-Lune


Dans le système solaire, les planètes tournent autour du Soleil et des
satellites naturels tournent autour de certaines planètes. C’est le cas de la
Lune, dont l’orbite fait le tour de la Terre. Les astres et les planètes se main-
tiennent dans leur orbite et ne dérivent pas dans l’espace grâce à la force
gravitationnelle qu’ils subissent et à leur vitesse de rotation. En effet, selon
la loi de la gravitation universelle, tous les corps qui ont une masse s’attirent
mutuellement. Le phénomène le plus connu résultant de la force d’attrac-
tion gravitationnelle entre la Terre et la Lune est celui des marées.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 137


Le système Terre-Lune est caractérisé par des interactions gravitation-
nelles dont l’une des manifestations observables sur la Terre est le phéno-
mène des marées.
Une marée est une déformation de la surface de l’eau des océans. Elle est
le résultat des forces d’attraction qu’exercent la Lune et, dans une moindre
mesure, le Soleil sur la Terre. Ainsi, la Lune, par l’attraction qu’elle exerce,
provoque un renflement des eaux océaniques qui lui font face : c’est ce
qu’on appelle la « marée haute » (voir la figure 4). Au même moment, les eaux
situées sur la face opposée de la Terre subissent elles aussi un renflement.
A À la pleine Lune, il se produit une
marée de vive-eau. La figure 4B montre qu’il y a deux marées hautes et deux marées basses
en même temps, qui sont diamétralement opposées. De plus, comme la
Terre tourne sur elle-même, les deux renflements des eaux se déplacent
en provoquant des marées hautes et des marées basses en alternance deux
fois par jour, toutes les 12 heures environ. Ainsi, la marée monte et descend
approximativement toutes les 6 heures.

B À la nouvelle Lune, il se produit une Rotation Attraction


marée de vive-eau. de la Terre de la Lune

Marée Lune
Pôle Nord basse

Marée
haute

A Le niveau des masses d’eaux B La force d’attraction de la Lune sur les masses
C Au premier quartier et au dernier
océaniques si aucune force d’attraction d’eaux océaniques* produit simultanément deux
quartier de la Lune, il se produit deux
extérieure n’est exercée sur la Terre. marées hautes et deux marées basses.
marées de morte-eau.
* Comme les marées sont à peine perceptibles dans les lacs et les mers, on ne considère
généralement que les marées des masses d’eaux océaniques.
Attraction gravitationnelle
de la Lune
Figure 4 Les interactions gravitationnelles entre la Terre et la Lune,
Attraction gravitationnelle et les marées.
du Soleil
Sens de rotation de la Terre
L’attraction gravitationnelle et la position du système Terre-Lune par
Figure 5 La position du système rapport au Soleil influent sur les marées. Toutefois, l’effet du Soleil sur les
Terre-Lune par rapport au Soleil marées est deux fois plus petit que celui de la Lune étant donné la grande
influe sur l’amplitude des marées, distance séparant les deux astres. À la pleine et à la nouvelle Lune, la Terre,
c’est-à-dire la différence entre le
la Lune et le Soleil se trouvent sur le même axe. Les forces d’attraction du
niveau de l’eau à marée basse et
le niveau de l’eau à marée haute. Soleil et de la Lune s’additionnent alors et provoquent des marées de plus
Note : La figure n’est pas à l’échelle. grande amplitude appelées « marées de vive-eau » (voir la figure 5).

SCIENCE
FLASH
La marée du siècle
En mars 2015, on a observé un marnage (différence entre
marée haute et marée basse) de plus de 16 mètres dans la
baie de Fundy, située entre le Nouveau-Brunswick et
la Nouvelle-Écosse. On a nommé cet événement « la marée
du siècle ». Ce phénomène revient tous les 18 ans. Le prochain
est prévu pour le 2 mars 2033.

138 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.1

Activités 6.1.2
1 Observez l’illustration ci-contre, qui montre la position Terre
de la Terre par rapport à la Lune et au Soleil à un Soleil
Lune
moment donné. Puis, répondez aux questions.
A

a ) 1) Quel type de marée est produit à ce moment


précis au point A ?
Marée de morte-eau Marée basse

Marée de vive-eau Marée basse de morte-eau

2) Justifiez le choix que vous avez fait dans la réponse à la question a1.

b ) Complétez le schéma ci-dessous, qui porte sur les marées produites au moment de l’alignement
Terre-Lune-Soleil.
1) Dessinez le niveau des mers.
2) Indiquez toutes les marées produites sur la Terre à ce moment précis.
3) Complétez la légende.

Légende

2 Lisez l’énoncé suivant, puis répondez aux questions a et b.

Vous faites une excursion en mer. Au port, le capitaine du bateau vous dit : « Nous partirons demain matin
à 7 h 00, pas avant, sinon, nous n’irons nulle part ! Les récifs risqueraient d’abîmer la cale de mon bateau. »

a ) Parmi les énoncés suivants, lequel explique la raison de votre départ en mer à cette heure précise ?
1) La marée sera descendante, ce qui 3) La marée sera stable, ce qui permettra
permettra un embarquement sécuritaire. de quitter le port sans incident.
2) La marée sera montante, ce qui permettra 4) La marée sera ascendante, ce qui
au bateau de quitter le port sans incident. facilitera l’embarquement.
b ) La veille de votre excursion, la marée sera à son plus bas vers 16 h 00. Au moment de quitter
le port en bateau, quel sera le mouvement de l’eau ?
1) Descendant, d’où l’urgence de quitter le port à 7 h 00 précises.
2) Descendant, puisqu’il devrait y avoir deux marées basses dans la journée.
3) Montant, puisque la marée haute est prévue 3 heures après l’heure du départ, soit vers 10 h 00.
4) Ni montant ni descendant, puisque la marée aura atteint son niveau optimal vers 7 h 00.

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3 Lisez l’énoncé suivant, puis répondez aux questions a et b.

En vacances en Nouvelle-Écosse, au bord de l’océan Atlantique, vous décidez d’observer les marées
de 5 h 00 à 19 h 00. La marée est à son plus bas à 6 h 00.

a ) Combien de marées, hautes et basses, observerez-vous ?


1) Trois marées : une basse et deux hautes 3) Quatre marées : deux basses et deux hautes
2) Deux marées : une basse et une haute 4) Trois marées : deux basses et une haute
b ) En tenant compte de l’ordre chronologique, quelle rangée de schémas correspond aux marées
observées ? Le symbole signifie « Je suis ici ».
À 6 h 00 À midi À 18 h 00 À minuit

B B
H H H H
1)
B B

B B
H H H H
2)
B B

B B
H H H H
3)
B B

H H
B B

4)
B H B H

4 Dans certains pays qui bordent les océans, les


maisons situées le long des côtes sont parfois
construites sur pilotis, comme le montre la photo
ci-contre. Expliquez un des avantages liés à ce genre
de construction.

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TE 6.2

6.2 Les masses d’air


Sur de vastes territoires, comme celui de l’Amérique du Nord, on trouve
de très grands volumes d’air. Or, d’une région à l’autre, ces volumes d’air
sont soumis à des conditions différentes de température, d’humidité et
de pression. Les volumes d’air qui sont soumis à des conditions particu-
lières d’une région à une autre se nomment des « masses d’air ». Dans le
sud du Québec, les masses d’air provenant du sud sont généralement
chaudes et humides et celles provenant du nord, froides et sèches.
Une masse d’ai est un grand volume de l’atmosphère dont la tempéra-
ture, l’humidité et la pression sont relativement homogènes.
En raison de leurs caractéristiques différentes, les masses d’air qui se
rencontrent ne se mélangent pas. La surface où elles se rencontrent se
nomme « front » : il s’agit d’une zone où la direction des vents, la température
et le taux d’humidité changent rapidement (voir le tableau 2).

TABLEAU 2 Les différences entre un front froid et un front chaud


Front froid Front chaud
Symbole utilisé
en météorologie

Une masse d’air froid rattrape une masse Une masse d’air chaud rattrape une masse
d’air chaud. L’air froid s’infiltre sous cette d’air froid et passe au-dessus de l’air froid,
masse d’air chaud, amenant celle-ci à se plus dense à la même altitude. L’air chaud
refroidir en prenant de l’altitude. Ce refroi- gagne ainsi de l’altitude et se refroidit
dissement entraîne la condensation d’une graduellement.
Facteur partie de sa vapeur d’eau.
de formation

Fortes précipitations

Condition Nuages épais formés par la condensa- Nuages légers formés de minces couches,
météorologique tion de la vapeur d’eau (eau sous forme laissant place à un temps incertain : nua-
gazeuse) qui se refroidit, générant de fortes geux avec averses.
attendue
précipitations et de grands vents.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE L’indic umidx
Duran l caud jurné d’éé, l bullin la calur rni ar l cr (ufi, il n rnd
méérlgiqu arln d « calur rni » u a n cm l vn). Cmm l’indic umidx n’
ncr d « l’indic umidx ». a un mur, mai l réula d’un calcul, il n’
L’indic umidx a éé créé n 1965 ar dux méér- a rréné ar un unié d mur. À arir d’un
lgi canadin, J. M. Marn  F. A. Ricardn. indic umidx d 40, n cnidr qu l’ff cm-
C indic m n rlain l aux d’umidié d l’air  biné d’un fr aux d’umidié  d’un méraur
la méraur réll afin d’bnir un imain d élvé cau baucu d’incnfr.

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6.3 La circulation
atmosphérique
L’air est un fluide gazeux qui est continuellement en mouvement autour
de la Terre.
La circulation atmosphérique est l’ensemble des mouvements des
masses d’air qui entourent la Terre.
Les mouvements des masses d’air sont causés par les différences de pres-
sion entre les zones de l’atmosphère. La pression atmosphérique dépend
de la masse volumique de l’air, de l’humidité qu’il contient et, surtout, de
sa température dans une région donnée. La circulation atmosphérique
dépend donc de la variation de ces facteurs, qui entraînent généralement
une boucle de convection (voir la figure 6).

B
A

Source C
de
C
chaleur
D

Air chaud
Air froid

Figure 6 Une boucle de convection.


A L’air chauffé se dilate. Sa masse volumique diminue et l’air chaud monte.
B En s’éloignant de la source de chaleur, l’air se refroidit et se contracte.
C La masse volumique de l’air froid augmente et l’air froid redescend.
D L’air froid se substitue à l’air chaud qui monte.

Le même phénomène se produit à l’échelle de l’atmosphère terrestre. L’air


des régions équatoriales, plus chaud et moins dense, s’élève dans les
couches supérieures de l’atmosphère. De l’air plus froid, venu du nord,
vient remplir l’espace ainsi libéré, d’autant plus aisément que l’air des
régions plus froides a tendance à se condenser et à descendre vers le sol.
Cet apport constant de masses d’air refroidies vers l’équateur, où elles
seront à nouveau réchauffées, forme ainsi un mouvement de convection.
En réalité, la circulation atmosphérique entre l’équateur et les pôles est plus
complexe, car deux autres facteurs entrent en jeu : l’insolation qui diminue
de l’équateur aux pôles et la rotation de la Terre. En raison de la rotation de
la Terre, l’air froid qui se dirige vers l’équateur n’arrive pas directement des
régions polaires. Il s’y rend plutôt en formant six boucles de convection
appelées des « cellules » (voir la figure 7, à la page suivante). Ainsi, l’air se met
en mouvement en formant six cellules dont l’enchaînement des courants
de convection permet des échanges de chaleur de l’équateur vers les pôles.

142 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


tE 6.3

La rotation de la Terre fait dévier les vents dans une direction bien précise
selon la région où ils soufflent. C’est l’effet de Coriolis. À l’intérieur de
chaque cellule, l’effet de Coriolis fait dévier les mouvements de l’air à la
surface de la Terre. Ces deux phénomènes combinés donnent l’orientation
particulière des vents (voir à nouveau la figure 7).

Pôle Nord
Vents d’est polaires
Cellule polaire
60° N

Cellule de Ferrel
Vents d’ouest
dominants
30° N

Cellules de Hadley
Alizés du
nord-est
Équateur

Alizés du
sud-est 30° S

Cellule de Ferrel Vents d’ouest


dominants
60° S
Cellule polaire
Vents d’est polaires

Pôle Sud

Figue 7 La ciculaion amoshéique. Dans la partie de l’hémisphère Nord où se trouve le sud du Québec, les vents
soufflent habituellement d’ouest en est. Les systèmes météorologiques s’y déplacent généralement du sud-ouest vers le
nord-est.

SCIENCE
FLASH
L’fft d Cilis
L’fft d Cilis a été décuvt a l savant fançais
Direction
Gasad-Gustav Cilis (1792-1843). Clui-ci a xliqué qu initiale
la tatin d la T fait dévi tut cs n uvnt,
a xl d l’ai, su sa sufac. Ainsi, la tajcti ds
vnts st dévié vs la dit (dans l sns ai) dans l’é- Déviation
vers la
is Nd, t vs la gauc (dans l sns antiai) droite
dans l’éis Sud (voir l’illustration ci-contre). L’fft d
Cilis influ aussi su ls cuants ains.

La déviaion des vens due à l’effe de Coiolis.

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6.4 Les cyclones
et les anticyclones
La circulation des masses d’air au-dessus des régions chaudes ou froides
crée des zones de pressions différentes qui produisent des cyclones (ou
dépression) et des anticyclones (ou zones de haute pression).
La pression atmosphérique est la force exercée par le poids de l’atmo-
sphère sur la surface de la Terre. Elle se mesure en pascal (Pa), souvent à
l’aide d’un baromètre. La pression atmosphérique dépend entre autres du
nombre de particules présentes dans un volume donné. Plus le nombre
de ces particules est grand, plus la pression est forte et vice-versa.

6.4.1 La formation d’un cyclone


Un cyclone (ou dépression) est une zone de l’atmosphère où l’air chaud
monte en tournant à partir d’un centre de basse pression. Dans l’hémisphère
Sud, l’air tourne dans le sens horaire (sens des aiguilles d’une montre). Dans
l’hémisphère Nord, à l’inverse, il tourne dans le sens antihoraire.
Comme le montre la figure 8, le déplacement horizontal de l’air près du
sol depuis la zone de haute pression vers la zone de basse pression (vent)
est soumis à l’effet de Coriolis qui dévie l’air vers la droite (dans l’hémi-
sphère Nord).

Zone de basse Zone de haute


pression (cyclone) pression (anticyclone)

Montée de Centre de Descente Centre de


l’air chaud basse pression de l’air froid haute pression

5
2 Vent 6
1

Figure 8 Les systèmes de basse pression (cyclones) et de haute pression (anticyclones) dans l’hémisphère Nord.
Ces systèmes sont à l’origine du vent.
1 Une masse d’air circulant au-dessus d’un sol ou d’un océan relativement chauds se réchauffe.
2 De cette façon, la masse volumique de l’air diminue, ce qui lui permet de s’élever dans l’atmosphère.
3 Des particules d’air froid prennent alors cet espace laissé libre par les particules chaudes, ce qui amorce un mouvement de convection.
4 L’air devient plus dense (masse volumique plus élevée) vu le refroidissement de ses particules.
5 S’ensuit un mouvement descendant vers le sol des particules plus froides (en altitude).
6 Ce mouvement de particules amorce ainsi un mouvement de convection.

144 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.4

Les dépressions entraînent des conditions météorologiques instables,


généralement accompagnées de précipitations et de vents.
La forme la plus violente de dépression est l’ouragan. En prenant origine
au-dessus des océans dans les régions chaudes, l’ouragan génère de fortes
précipitations accompagnées de vents violents.

6.4.2 La formation d’un anticyclone


Un ncyclon (ou zone de haute pression) est une zone de l’atmosphère
où l’air froid descend en tournant autour d’un centre de haute pression.
Dans l’hémisphère Nord, l’air tourne dans le sens horaire (sens des aiguilles
d’une montre). Dans l’hémisphère Sud, il tourne dans le sens inverse.
À l’opposé du cyclone, l’anticyclone implique le refroidissement d’une
masse d’air. Comme le suggère la figure 8 à la page précédente, la présence
d’un anticyclone implique toujours la présence d’un cyclone, et vice-versa.
En effet, le mouvement de convection s’amorce seulement s’il existe une
différence de pression entre deux zones.
Les anticyclones entraînent des conditions météorologiques plutôt stables,
généralement accompagnées d’un ciel dégagé et de temps sec. Dans certaines
conditions, un centre de haute pression qui reste longtemps au-dessus d’une
même région peut causer une période de sécheresse ou de froid intense.

Activités 6.2 à 6.4


1 En mars, à l’arrivée du printemps, quels facteurs différencient les masses d’air que nous observons
au-dessus du Québec en comparaison avec celles se trouvant au-dessus de l’Arizona, où le climat
est désertique ?
a ) La température, l’insolation et la pression.
b ) La température, l’humidité et le type de nuages.
c ) La pression, l’humidité et la quantité de pollution.
d ) La pression, la température et l’humidité.

2 Durant les journées chaudes et humides d’été, pourquoi l’arrivée d’un front froid produit-elle
des précipitations abondantes et de forts vents ?
a ) Situé derrière le front, l’air froid (plus dense) monte rapidement en altitude au-dessus de l’air
chaud en place, puis se condense à son contact pour former d’abondantes précipitations.
b ) L’air froid, plus dense, situé derrière le front, s’engouffre sous l’air chaud en place. Celui-ci se
refroidit en prenant de l’altitude, ce qui peut entraîner la condensation d’une partie de la vapeur
d’eau et des précipitations.
c ) L’air froid contient plus de particules de vapeur d’eau (humidité) que l’air chaud et produit
davantage de précipitations en se mêlant à l’air chaud déjà en place.
d ) L’air chaud contient une grande quantité d’humidité qui produira d’abondantes précipitations,
peu importe le type de front qu’il rencontrera.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 145


3 Est-il possible qu’un ouragan entraînant de fortes précipitations et des vents violents soit observé au
Nunavut, un nouveau territoire du nord du Canada ? Justifiez votre réponse.

4 Ce schéma représente deux masses d’air situées dans un volume identique. Observez-le attentivement,
puis répondez aux questions.

Légende
Particule d’air
Masse d’air 1 Masse d’air 2 Particule d’eau (H 2O(g))

a ) Dans quelle masse d’air la pression atmosphérique est-elle la plus élevée ? Justifiez votre réponse.

b ) Supposons que la masse d’air 2 rattrape la masse d’air 1, quel type de front retrouverait-on à la
frontière de ces deux masses d’air ?
Un front chaud Un front froid

c ) Au passage de ce front, de quelle façon la température mesurée au sol changerait-elle ?


Elle augmenterait. Elle diminuerait.

d ) Quel type de système décrirait le mieux le phénomène provoqué par l’arrivée de la masse d’air 2 ?
Un cyclone Un anticyclone
e ) Quel symbole devrait-on utiliser pour illustrer cette situation ?
1) 3)

2) 4)

146 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.4

5 Observez la carte météo suivante.


Puis, répondez aux questions. Situation météo
Mardi
a ) Que représente la ligne bleue
au centre de la carte ?

b ) Inscrivez les termes « chaud » et


« frais » aux bons endroits sur la carte
pour qualifier la masse d’air.

c ) Combien de masses d’air observe-


t-on sur cette carte ? Justifiez votre
réponse.

d ) Qu’arrivera-t-il à la température de l’air, mercredi, dans la région de Sherbrooke ?

e ) Expliquez comment se déroulera ce


changement. Puis, faites un schéma
ci-contre pour illustrer vos propos.
Explication :

6 Dans plusieurs maisons, on trouve des ventilateurs installés


au plafond de certaines pièces. Comme ceux-ci ne peuvent
pas refroidir l’air ambiant, pour quelle raison choisit-on tout
de même de les utiliser ?
a ) Pour faire circuler l’air ; en hiver, faire descendre
l’air chaud au sol et en été, créer une faible brise.
b ) Pour créer des courants d’air et ainsi refroidir
la pièce.
c ) Pour créer une circulation d’air, en été seulement,
afin de faire descendre le froid et ainsi économiser
en frais de climatisation.

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7 À l’aide des cartes, répondez aux questions suivantes.

Prévisions Prévisions
Samedi Dimanche

Probabilités de précipitations pour Toronto : 10 % Probabilités de précipitations pour Toronto : 50 %


a ) Complétez la capsule météo ci-dessous. Entourez le terme approprié dans chacune des boîtes.
Voici les prévisions pour la fin de semaine :
Samedi, il y aura du soleil à Toronto, à Ottawa et à Montréal. Dimanche, un front chaud – froid traver-
sera ces trois villes lors du passage d’un cyclone – anticyclone . Le temps sera plutôt
ensoleillé – nuageux mais relativement doux – froid – glacial . À Montréal, la température atteindra
un maximum de -10 à -20 C – 6 à 8 C – 18 à 20 C . Lundi, la pluie cessera à Toronto et à Ottawa
après le passage d’un front chaud – froid . À Montréal, le début de la semaine sera encore
très ensoleillé – nuageux avec des possibilités d’averses en attendant le passage du même front.

b ) Des averses sont prévues lundi à Montréal. Comment ces averses se forment-elles alors ? Dans un
premier temps, expliquez ce qui se produit. Puis, faites un schéma pour illustrer vos propos.
Explication :

8 Dans la région de Québec, on prévoit un indice humidex de 40 et une chaleur accablante pour les
prochains jours.
a ) Qu’est-ce qui caractérisera la masse d’air durant ces journées ?

b ) Cette masse d’air sera-t-elle le résultat du passage d’un front chaud ou d’un front froid ?

c ) À la lumière de ces prévisions, y a-t-il un risque de formation d’ouragan dans la ville de Québec ?
Justifiez votre réponse.

148 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.5

6.5 L’effet de serre


L’ff d s est un processus naturel par lequel une partie de la chaleur
émise par le Soleil est conservée dans l’atmosphère (voir la figure 9).
Sans effet de serre naturel, la température moyenne à la surface de la Terre
serait d’environ −18 °C.
1 L T çit l’éngi li
(lui).
Espace 2 Un ti d l’éngi li,
u f d ynnnt,
tv l’t u
ttind l uf tt
t l éuff.
3
3 L ti tnt du ynnnt
1
li éi t éfléi 
l’t v l’.
4 L’éngi ynnnt bbé
5  l uf tt t
nuit ééi, n bnn ti,
v l’t u f d
lu (yn infug).
5 Un lu tit ti d 
Atmosphère
2
yn infug t d l lui
4 éfléi tv l’t t
6
ttint l’.
6 L t d yn infug
t bbé  l gz à fft
d , ui ééi  ux-i
v l uf tt.

Fgu 9 L’ff d s.


Les principaux gaz responsables de l’effet de serre (GES) sont présents
naturellement dans l’atmosphère : la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de
carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde de diazote (N2O).
Cependant, depuis l’ère industrielle, la présence de ces gaz dans l’atmo­
sphère a augmenté. Cela est principalement dû à la combustion de
combustibles fossiles, responsable d’émissions importantes de GES. En
raison de la présence accrue de GES dans l’atmosphère, la chaleur demeure
emprisonnée plus longtemps au niveau du sol, ce qui entraîne une hausse
des températures moyennes sur la Terre.
Il s’agit de l’effet de serre renforcé, qui se traduit par un ensemble de
phénomènes, parmi lesquels on peut citer :

• la fonte des glaciers et des banquises ;


• le dégel du pergélisol ;
• la hausse du niveau des mers ;
• la perturbation de nombreux écosystèmes ;
• des périodes de sécheresse et d’inondation importantes.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace eT L’aTmosphère 149


Activités 6.5
1 Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions suivantes.

Expéditeur : Pierre
Destinataire : Dominique
Objet : Enfin arrivés !

Salut Dominique !
Nous sommes finalement au pays des kangourous, après un trajet en avion de près de 24 heures !
Ouf ! Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous avons pris un taxi vers le centre-ville. On voyait
au loin un épais nuage de fumée. Le chauffeur nous a dit que des incendies de forêt faisaient rage à
l’extérieur de la ville…
Malgré l’inversion des saisons, les soirées sont fraîches à Sydney… Le long des trottoirs et sur les
terrasses, de grosses lampes électriques réchauffent l’atmosphère ! Nous avons d’ailleurs choisi de
nous arrêter dans un resto typiquement australien : viandes exotiques cuites sur un feu de bois.
Succulent !!!
Je te laisse et te promets de te réécrire bientôt !
Ton ami globe-trotter
Pierre

a ) Lequel des énoncés suivants est vrai ? Reportez-vous à la situation décrite dans le courriel de Pierre.
1) Les lampes électriques, par la lumière qu’elles dégagent, contribuent à l’effet de serre.
2) La température élevée des incendies de forêt contribue à l’effet de serre.
3) La combustion de combustibles fossiles et de bois produit un important gaz à effet de serre, le CO2.
4) Les GES produits sont évacués vers l’espace lors des soirées fraîches à Sydney.
b ) Si l’on considère la position géographique de l’Australie, quelle manifestation de l’effet de serre
est la plus susceptible de se produire dans cette région ? Cochez toutes les bonnes réponses.
1) La fonte
de glaciers
2) Le dégel du
pergélisol
3) La disparition
de la banquise
4) Les périodes
de sécheresse
importantes
5) Les inondations

2 Quelle est la différence entre l’effet de serre naturel et l’effet de serre renforcé ?

150 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.6

3 Les schémas suivants sont incomplets. Que leur manque-t-il pour représenter l’effet de serre
renforcé ? Reliez chaque schéma à l’élément manquant.

a)
1) Une partie des rayons est
réfléchie par l’atmosphère
vers l’espace.

b)
2) Une partie des rayons est
absorbée par l’eau.

c)
3) Une partie des rayons est
réfléchie par l’eau et
retourne dans l’espace.

4 Depuis quelques années, la popularité de l’automobile électrique est grandissante au Québec et au


Canada. Par contre, son coût élevé à l’achat pousse les consommateurs à opter pour un véhicule
hybride fonctionnant à l’électricité et à l’essence, qui est moins dispendieux. En quoi l’utilisation de
l’automobile électrique contribue-t-elle à diminuer l’effet de serre renforcé ?

6.6 Les ressources A

énergétiques
de l’atmosphère
L’atmosphère est une réserve d’énergie constamment renouvelée
par le rayonnement du Soleil. Ce rayonnement est lui-même une Rayonnement
B
forme d’énergie exploitable grâce à certains systèmes technolo- solaire
giques (voir la figure 10).

Fgu 10 Ds sysèms qu xlon l yonnmn du Soll. Eau


chaude
A D nnux li à cllul vlïqu. Un cllul vlïqu
 un diiif qui gén un cun élciqu lqu’il  xé à l lui.
Il cn d 15 à 20 % du ynnn li dinibl (çu u nivu du l).
B D nnux li iqu. C nnux cn 75 % du
ynnn li dinibl. L’éngi  ni u liquid qui gin
l clu  lin l y d cuffg u l évi d’u d’un in. Eau froide

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espaCe et L’atmosphère 151


Un autre système technologique associé à l’atmosphère est
l’éolienne, dont l’ancêtre est le moulin à vent. Aujourd’hui,
l’énergie éolienne est exploitée pour produire de l’électricité.
Pale Les éoliennes sont généralement de très hautes structures,
ce qui leur permet de capter les vents. En tournant, leurs pales
Génératrice
d’électricité
activent une génératrice qui se trouve à l’intérieur de la
nacelle et qui sert à produire de l’électricité (voir la figure 11).
Les ressources énergétiques de l’atmosphère corres-
Nacelle pondent à l’ensemble des caractéristiques de l’air, en particu-
lier le rayonnement du Soleil et le vent.
Divers procédés technologiques mettent ces caractéristiques
Système à profit afin d’en tirer de l’énergie thermique ou électrique
d’orientation
(voir le tableau 3).

Mât

Figure 11 Les différentes parties d’une éolienne.

TABLEAU 3 Les principaux impacts de l’exploitation des ressources énergétiques de l’atmosphère

Système
Désavantages Avantages
technologique

Panneau solaire • Rendement qui dépend entièrement de facteurs


à cellules météorologiques (rayonnement solaire).
photovoltaïques • Rendement relativement faible. Sert donc comme
système d’appoint.

Panneau solaire • Ne produit pas d’électricité.


thermique • Rendement relativement faible qui dépend du rayon-
nement solaire. Sert donc comme système d’appoint
pour le chauffage du chauffe-eau ou d’une habitation.

Éolienne • Rendement qui dépend entièrement de facteurs • Utilisent une énergie renouve-
météorologiques (vent). lable (vent, soleil ou air).
• Rendement relativement faible. Sert donc comme • N’émettent aucun GES ni
système d’appoint. aucun polluant atmosphérique.
• Structure imposante (pollution visuelle).
• Fonctionnement occasionnant parfois un bruit sourd
(pollution sonore).
• Nécessite une installation sur un site stratégique : région
venteuse, plaine libre d’obstacles ou bordure de mer.

Thermopompe à air • Ne produit pas d’électricité.


(voir la question 6 • Système de chauffage inefficace lorsque les tempéra-
de la page 155) tures sont très froides.

152 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.6

Activités 6.6
1 Ordonnez les transformations d’énergie impliquées dans le fonctionnement d’une éolienne. Pour ce
faire, complétez le schéma ci-dessous à l’aide de la liste de mots fournie.

Énergie mécanique Énergie électrique Énergie mécanique Énergie mécanique


de la génératrice (électricité) du vent des pales

2 Pour plusieurs foyers québécois, la plus grande dépense énergétique est le chauffage. Si une famille
souhaite investir dans un système d’appoint pour chauffer sa maison, laquelle des solutions suivantes
représenterait la meilleure option ? Justifiez votre réponse.
a ) Des panneaux à cellules photovoltaïques b ) Des panneaux solaires thermiques

Justification :

3 Votre oncle déménage en Gaspésie, une région située en bordure de mer et exposée aux vents.
Il désire rendre sa nouvelle demeure plus écologique en matière de chauffage.
a ) Cochez le système qui répond le mieux à ses besoins.
b ) Cochez les avantages et les désavantages de ce système.
Système Avantages et désavantages du système

Éolienne Utilise une énergie renouvelable.

Panneaux solaires thermiques N’émet aucun GES ni aucun


polluant atmosphérique.
Panneaux à cellules
photovoltaïques Rendement qui dépend
de facteurs météorologiques
(vent ou rayonnement solaire).

Structure imposante et bruyante


(source de pollution visuelle et sonore)

Rendement relativement faible.


Sert donc comme système d’appoint.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 153


Répondez aux questions 4 et 5 à l’aide du tableau ci-dessous et de la carte des régions administratives
du Québec.

Le potentiel éolien techniquement exploitable au Québec


pour chacune des régions administratives (2005)
Puissance Puissance
Région administrative potentielle annuelle Région administrative potentielle annuelle
( 109 kWh) ( 109 kWh)

01 Bas-Saint-Laurent 46,8 10 Nord-du-Québec 10 919,4

02 Saguenay–Lac- 118,5 11 Gaspésie−Îles- 51,7


Saint-Jean de-la-Madeleine

03 Capitale-Nationale 4,7 12 Chaudière-Appalaches 18,4


(Québec)

04 Mauricie 3,7 13 Laval 0,0

05 Estrie 5,2 14 Lanaudière 0,2

06 Montréal 0,0 15 Laurentides 0,7

07 Outaouais 0,2 16 Montérégie 11,7

08 Abitibi-Témiscamingue 2,1 17 Centre-du-Québec 5,6

09 Côte-Nord 1 078,4 Total pour le Québec 12 267,3

Source : Étude réalisée pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, juin 2005.

4 a ) Quelles sont les trois régions du Les régions administratives du Québec


Québec qui présentent le meilleur
potentiel quant à la production annuelle
d’électricité provenant d’éoliennes ?

b ) Nommez deux raisons qui peuvent


expliquer le potentiel éolien de ces
trois régions.

c ) Nommez une autre région du Québec où il pourrait être judicieux de produire de l’électricité
à l’aide d’éoliennes. Justifiez votre réponse.

154 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.6

5 La majorité des parcs éoliens sont implantés en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Aucun parc
éolien n’a été développé dans la région administrative 10 Nord-du-Québec bien qu’elle dispose de
près de 90 % du potentiel éolien techniquement exploitable du Québec. Par ailleurs, on y a construit
plusieurs centrales hydroélectriques. Quelles raisons peuvent justifier cette situation ? Cochez toutes
les bonnes réponses.
a ) Au Québec, l’hydroélectricité est un mode de production plus performant
que l’éolienne.
b ) L’électricité produite par les éoliennes ne peut pas être transportée
sur de grandes distances.
c ) L’hydroélectricité est un mode de production qui, tout comme l’éolienne,
n’émet aucun gaz à effet de serre.
d ) La construction d’un parc éolien aurait nécessité des investissements trop
importants : construction de routes, de réseaux de transport de l’électricité
sur de grandes distances, etc.

6 La thermopompe (voir la photo ci-dessous) est un appareil électrique pouvant chasser la chaleur de l’air
vers l’extérieur afin de climatiser une habitation en été et, inversement, transférer la chaleur de l’air de
l’extérieur vers l’intérieur en hiver. Toutefois, durant les grands froids d’hiver, elle doit être couplée à
un autre système, tel le chauffage au mazout, au gaz ou à l’électricité, afin de répondre aux besoins
de chauffage.
Nommez un avantage et un désavantage de ce système de
chauffage sur le plan environnemental.
Avantage :

Désavantage :

Un modèle de thermopompe.

CONSOLIDATION DU ChApITre 6

1 Parmi les facteurs suivants, entourez ceux qui influent sur l’insolation.
a ) La présence de nombreux nuages d ) Le type de sol
b ) La température de l’eau e ) La saison
c ) La position géographique sur Terre f ) L’heure de la journée

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 155


2 Complétez le tableau suivant.
a ) Dans la deuxième colonne, pour chaque surface représentée, indiquez si le rayonnement
solaire est absorbé ou réfléchi. Cochez la case appropriée.
b ) Dans la dernière colonne, nommez le facteur responsable de l’absorption ou de la réflexion
du rayonnement solaire.

Rayonnement solaire
Facteur responsable
Surface
de l’absorption ou de la réflexion
Absorbé Réfléchi

De la neige

Une piste ou une route


asphaltée

Des maisons recouvertes


de chaux

Des panneaux solaires


à cellules photovoltaïques

3 Nommez trois éléments qui distinguent le passage d’un front chaud de celui d’un front froid.

156 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 Voici le calendrier lunaire du mois de février 2033.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

1 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12 13

PL 14 15 16 17 18 19 20

21 22 23 24 25 26 27

28

Légende : PL = Pleine Lune


a ) Combien de marées, hautes et basses, y aura-t-il le 14 février ?

b ) Quel phénomène lunaire particulier aura lieu à cette même date ?

c ) Qu’est-ce que cela signifie en ce qui a trait aux marées ?

d ) Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?

e ) À quelles dates approximatives y aura-t-il des marées de morte-eau ?

5 Pour illustrer la circulation atmosphérique, une enseignante de science


prend un contenant fermé hermétiquement dans lequel elle insère de
la fumée. En plaçant un carton noir derrière ce contenant, les élèves
sont en mesure d’en visualiser le contenu (voir l’illustration ci‑contre).
Par quel moyen l’enseignante pourrait-elle faire en sorte que la
fumée circule rapidement à l’intérieur du contenant ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 157


6 Nommez trois éléments communs au cyclone et à l’anticyclone.

7 Pourquoi l’effet de serre naturel est-il nécessaire ?


a ) Afin de maintenir un équilibre des températures favorable à la vie telle qu’elle existe présentement.
b ) Afin de réchauffer les régions polaires et de leur permettre d’avoir un été agréable.
c ) Afin de conserver toute la chaleur émise par le Soleil au niveau de la surface terrestre.
d ) Pour envoyer les gaz à effet de serre produits par l’activité humaine vers l’espace.

8 Lequel des graphiques suivants montre la façon dont la concentration des GES influe sur l’effet
de serre ?
a) c)
Effet de serre
Effet de serre

Concentration des GES Concentration des GES

b) d)
Effet de serre

Effet de serre

Concentration des GES Concentration des GES

158 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


9 Le schéma ci-dessous met en relation plusieurs concepts étudiés dans le présent chapitre.
Complétez-le à l’aide de la liste de mots fournie.

• enfé • nuel • l fne des glies e des


bnquises
• les éissins de GES • le ven (i)
• l busin de
• l’uilisin de essues • le éuffeen liique
busibles fssiles
énegéiques enuvelbles
• l’énegie du ynneen
• les séeesses e les
• le ynneen slie slie qui ese if dns
inndins
l’se
• le dégel du egélisl

L’effet de serre est produit par

est causé qui peuvent être


par réduites par

provenant
principalement de

entraîne

comme

et

qui provoque
entre autres

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’ESpacE Et L’atmoSphèrE 159


10 Les systèmes technologiques suivants exploitent différentes ressources énergétiques. Qu’ont-ils
en commun quant à leur fonctionnement et à leurs avantages ou désavantages ?

a ) Les panneaux solaires à cellules voltaïques et les panneaux solaires thermiques (outre le fait
qu’ils sont des panneaux).

b ) Les thermopompes et les éoliennes.

c ) Les panneaux solaires thermiques et les thermopompes.

d ) Les éoliennes et les panneaux solaires à cellules photovoltaïques ?

11 Le tableau ci-dessous présente les ressources énergétiques de l’atmosphère. Complètez-le.

Système Énergie
Avantages Désavantages
technologique renouvelable utilisée

Éolienne

Panneaux
solaires à cellules
photovoltaïques

Panneaux solaires
thermiques

Thermopompe

160 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


chapitre

7 LA LITHOSPHÈRE
ET L’HYDROSPHÈRE
Dans ce chapitre, vous ferez un survol des différentes composantes de la litho­ SOMMAIRE
sphère. Vous découvrirez notamment les impacts de l’activité humaine sur ces Rappel  162
composantes et comprendrez mieux certains enjeux environnementaux actuels 7.1 La lithosphère  163
tels que la déforestation. 7.2 L’hydrosphère  173
Vous explorerez aussi les caractéristiques de l’hydrosphère et les principes qui
expliquent sa circulation à l’échelle des océans et à l’intérieur des continents.
Vous verrez finalement comment cette ressource essentielle est mise à contri­
bution pour produire de l’électricité.
RAPPEL

La lithosphère
La lithosphère est la couche externe solide de la Océan Continent
Terre formée de la croûte terrestre et de la partie
Croûte terrestre Lithosphère
supérieure du manteau.

Manteau

Les roches sont des assemblages de minéraux


qui forment la croûte terrestre. Il existe trois prin-
cipaux types de roches :
• ignées (roche mère) : formées à la suite du refroi- La lithosphère.
dissement et de la cristallisation du magma.
Roche Minéraux
• sédimentaires : formées par l’accumulation de
sédiments et de matière organique. Mica
• métamorphiques : formées à la suite d’une expo-
sition à de hautes températures et pressions.
Feldspath
Les minéraux se distinguent par leurs propriétés
caractéristiques : éclat, dureté, couleur, couleur du
trait, magnétisme, réaction à l’acide (effervescence), Granite
Quartz
masse volumique, forme cristalline et clivage.
Une roche, le granite, composée de trois minéraux.
L’hydrosphère
L’hydrosphère correspond à l’ensemble de l’eau présente sur Terre sous les trois formes de la matière : solide,
liquide ou gazeuse.
La Terre est couverte à 71 % d’eau : 97,2 % de celle-ci est salée et le reste, 2,8 %, est de l’eau douce. Au total,
99,3 % de l’eau douce est inaccessible, car elle est prisonnière des glaciers, parfois aussi des eaux souterraines,
ou se trouve sous forme de vapeur.
La vapeur d’eau permet une interaction entre l’hydrosphère et l’atmosphère :
• elle protège, en partie, les êtres vivants des effets néfastes des rayons ultraviolets ayant traversé l’atmosphère.
• elle contribue à maintenir les températures terrestres relativement stables.

Moins de 1% de l’eau
Eau douce douce est accessible.
28 mL
Eau salée
972 mL
21,50 mL Glaciers
6,30 mL Eaux souterraines
0,17 mL Êtres vivants
0,01 mL Eau de surface
0,01 mL Atmosphère

A Portion d’eau douce par rapport à la quantité d’eau totale. B Portion d’eau douce disponible par rapport à la
quantité totale d’eau douce.

La répartition de l’eau dans l’hydrosphère.

162 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


TE 7.1

7.1 La lithosphère Minéral :


radium
Dans les sections suivantes, vous verrez que la lithosphère offre de
nombreuses ressources minérales et énergétiques à l’humain. Minéral :
polonium

7.1.1 Les minéraux


Un minéal est une substance naturelle formée d’un élément ou d’un
composé chimique qui entre dans la composition des roches et des sols.
Un mineai est une roche extraite de la lithosphère. Cette roche contient
une quantité suffisante de minéraux utiles, ce qui en justifie l’exploitation
(voir la figure 1).
Minerai : pechblende
L’exploitation des minéraux implique un grand nombre de transformations,
Figue 1 Un mineai de
depuis leur extraction jusqu’au produit fini, par exemple des bijoux en or
ecblende (ou uanite) extait du
ou des pièces en coltan pour téléphones mobiles. Souvent, ce processus a sol afin d’en etie les minéaux,
des conséquences néfastes sur l’environnement (voir le tableau 1). soit le olonium et le adium.

TABLEAU 1 Des exemples d’impacts de l’exploitation minière sur l’environnement

Étapes du processus
Impacts environnementaux
d’exploitation minière

Construction des routes d’accès Déplacement de populations animales et destruction de la flore


aux sites d’exploitation. environnante.

Exploitation des sites à ciel ouvert Exploitation forestière, coupes à blanc et brûlage de la végétation de surface.

Extraction des minéraux par : • Libération de poussières volatiles dont le potentiel contaminant de l’air,
• broyage ; du sol et de l’eau est plus grand que celui du minerai extrait sous sa
• procédés chimiques. forme originale.
• Drainage des résidus toxiques dus à l’extraction de minerais par des sub­
stances chimiques (cyanure, acide sulfurique) et à leur réaction au contact
de l’air ou de l’eau.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Mai (1867-1934)  Pi (1859-1906) Cui
À la fin u 19 icl, Pi  Mai Cui ’inén à la aiacivié.
Afin ’n il l’uanium, il npnnn  b   affin un gan quan-
ié ’un minai applé « pcbln », qui cnin  l’x ’uanium. C faian,
l cupl écuv ux nuvaux élémn cnnu an la pcbln : l pl-
nium, mai uu, l aium, un élémn xêmmn aiacif. Il fau cpnan
ai 1 000 nn  pcbln pu bni min ’un gamm  aium !

7.1.2 Les horizons du sol


Des phénomènes naturels provoquent l’érosion et l’altération de la roche
mère. Des fragments de roches se mêlent ainsi aux végétaux et aux animaux
en décomposition et s’accumulent en couches superposées pour former les
horizons du sol.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 7 LA LIthosPhère et L’hydrosPhère 163


Les horizons du sol sont les différentes couches du sol qui se différencient
par leur épaisseur et leur composition.
Chacun des horizons du sol a un rôle important dans les écosystèmes qu’il
supporte (voir la figure 2).

Horizons Composition et rôles

O Couche superficielle (en surface)


• Surtout constituée d’humus, matière végétale en décomposition.
• Riche en éléments nutritifs.
Rôles :
• Décompose les débris végétaux et animaux, grâce aux décomposeurs,
à l’humidité et à la température du sol.
• Enrichit le sol en filtrant l’eau de pluie qui entraîne une partie des nutriments
vers l’horizon suivant A .
• Permet la germination de végétaux, grâce aux éléments nutritifs présents.
O
A Terre arable (ou cultivable)
• Terre fertile (mélange d’humus et de minéraux).
A • Sol altérable en raison de l’érosion due au ruissellement, au vent et au gel.
Rôles :
• Assure la croissance des végétaux (haute teneur en nutriments et aération
assurée par les vers, insectes et petits rongeurs).
B • Neutralise les précipitations acides (grâce aux fines particules minérales
qu’elle contient).

B Sous-sol
• Contient très peu d’humus.
C • Principalement composé de minéraux.
• Plus compact et solide que les horizons supérieurs.
Rôles :
• Supporte les racines d’arbres ; fournit les minéraux nécessaires à leur croissance.
R • Permet l’écoulement de l’eau vers les horizons inférieurs.

C Roche mère fragmentée


• Ne contient aucune matière organique.
• Propice à l’exploitation minière.
Rôle :
• Supporte les horizons supérieurs.

R Roche mère altérée


• Constituée de roc.
Rôle :
• Supporte les horizons supérieurs.

Figure 2 Les horizons du sol, leur composition et leurs rôles.

7.1.3 Le pergélisol
Dans certaines régions nordiques, ou situées en altitude, la température
passe rarement au-dessus de 0 ºC et une partie du sol conserve une
température égale ou inférieure à 0 ºC durant une longue période. L’été y
étant souvent très court, le sol reste gelé en profondeur. Le pergélisol est
présent dans une vaste partie du Grand Nord canadien.
Le pergélisol est la partie du sol considérée comme gelée en permanence
pendant au moins deux années consécutives.

164 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Le réchauffement climatique actuel menace le pergélisol. Cela entraîne


de nombreuses conséquences, dont :

• la libération de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4)


atmosphériques, deux puissants gaz à effet de serre produits par
l’action des microorganismes ;
• des glissements de terrains provoqués par les sols plus meubles ;
• l’instabilité des bâtiments et des routes causée par l’instabilité des
sols (voir la figure 3) ;
• la fonte de la banquise et, par conséquent, la disparition du lieu
de reproduction de certaines espèces animales et la diminution de
Fgu 3 L’ffssmn
la nourriture disponible ;
d bâmns s un ds consé-
• des inondations. quncs du dégl du gélsol.

Activités 7.1.1 à 7.1.3


1 Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne le minerai ?
a ) Toutes les roches de la lithosphère sont des minerais.
b ) Le minerai est un composant de la roche.
c ) On exploite le minerai uniquement pour en tirer des minéraux métalliques tels que l’or ou le zinc.
d ) Un minerai est une roche qui contient une quantité appréciable de minéraux utiles et dont
l’exploitation est rentable.

2 À quel terme correspond chacun des énoncés suivants ? Inscrivez, dans chaque case, le numéro du
terme approprié.
1) Minéral 2) Minerai 3) Roche

a ) Amalgame de différents minéraux formé sous l’effet de la chaleur et de la pression.

b ) Élément du tableau périodique.

c ) Gravier utilisé comme fondation dans la construction de routes.

d ) Roche extraite du sol pour en tirer de l’or.

e ) Exploitation de gisements de sel par les Mines Seleine aux Îles-de-la-Madeleine.

3 Indiquez les horizons du sol impliqués dans chacune des activités suivantes.

Activités Horizons du sol

a ) Construction de pilotis pour soutenir un pont.

b ) Racler les feuilles mortes à l’automne.

c ) Exploitation minière à 1,9 km de profondeur.

d ) Planter des fleurs dans un jardin.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 165


4 Quelles seraient les conséquences d’un déversement acide dans une région où le sol est sableux
et où l’agriculture ne peut être pratiquée ? Entourez l’énoncé approprié.
a ) Le déversement serait neutralisé par les habitants locaux qui étendraient un produit basique au
sol pour compenser l’absence de la couche superficielle et de la terre arable.
b ) Le déversement ne créerait aucun dommage, puisque l’acide n’a aucun impact sur le sol.
c ) L’absence de la couche superficielle et de la terre arable, toutes deux riches en matières
organiques et minéraux, ne permet pas de neutraliser le déversement d’une telle substance.
d ) Le déversement pourrait être neutralisé malgré l’absence de la couche superficielle, car les
minéraux du sol sableux ont la possibilité de contrecarrer les impacts de l’acide.

5 Le réchauffement climatique crée plusieurs bouleversements dans toutes les régions du globe,
particulièrement dans les régions nordiques. Lequel des phénomènes suivants n’est pas directement
lié au dégel du pergélisol ?
a ) L’augmentation du niveau de la mer causée par la fonte des glaciers.
b ) L’effondrement de routes construites pour accéder à la baie d’Hudson.
c ) L’émergence de bactéries et de virus capables de vivre des centaines d’années en dormance
et responsables de maladies.
d ) La production accentuée de méthane et de dioxyde de carbone, liés au métabolisme de micro­
organismes présents dans le sol.

6 Lequel des énoncés suivants décrit un impact réel du dégel du pergélisol sur les horizons O et A du sol ?
a ) L’apparition d’espèces végétales qui croissent habituellement dans les régions plus tempérées.
b ) L’augmentation de l’albédo étant donné le couvert de neige plus important (surface réfléchissante).
c ) Une diminution de la température de ces horizons, vu le couvert de neige plus important.
d ) Une meilleure capacité d’absorption de l’eau, car l’épaississement de ces horizons augmente la
quantité d’humus et de terreaux qu’ils renferment.

7 Le maire d’une petite communauté du Nunavut, au nord du Canada, propose un plan d’action en
réaction au dégel du pergélisol, conséquence directe du réchauffement climatique. Ces changements
bouleversent la vie économique du village. Cochez les éléments dont le maire devrait tenir compte
dans son budget de la prochaine année pour atténuer les répercussions liées à ce dégel.
a ) L’achat de masques à gaz pour protéger la population des émissions importantes
de gaz à effet de serre.
b ) La vérification régulière de la stabilité des infrastructures, car les glissements ou les
affaissements de terrain seront de plus en plus fréquents.
c ) La construction d’une nouvelle route d’accès résistant aux variations des températures
sans s’affaisser.
d ) L’aménagement d’un jardin communautaire (culture de fruits et de légumes).
e ) L’aménagement d’une plage propice à la baignade vu le climat plus chaud.
f ) Le remplacement de conduites souterraines présentant des fissures dues au gel et au dégel.

166 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

8 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions a et b qui suivent.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

La déforestation
La cossance mondale enaîne souven des coues (abes e culues en un se), le sockage nauel de
massves d’abes afn d’oben les ees agcoles néces- l’eau, l’ulsaon de fume bologque e le mélange
saes, ene aues, aux lanaons de cééales desnées culue-béal.
à l’almenaon. O, le bos éan coué à un me En mae de ebosemen e d’agofoesee,
suéeu au ebosemen, on assse à la défoesaon une gle s’mose : nclue une vaéé d’esces.
de vases eoes don les macs su l’envonne- Gâce à cee dvesé, l’aaon d’une malade ou
men son moans : abas déus ou gandemen d’un aase cblan une esce sécfque n’em-
modfés, suve menacée e exncon ogessve de êcea as les aues végéaux de ousse malgé
ceanes esces. Ces coues à blanc mnen lenemen les nus n de leu ésse. De lus, les essouces e les
à la désefcaon e à l’aauvssemen des sols. mnéaux usés du sol vaen selon les végéaux, ce qu
Des soluons ? L’agoécologe, qu alle l’agculue, en éven l’aauvssemen. Cee dvesé végéale
la oecon e la égénéaon de l’envonnemen, ae auss dveses esces anmales, céan un mleu
semble une aoce effcace. Ses ecnques lus équlbé e éslen à l’aaon d’élémens nu-
ncluen : le conôle bologque (lue cone les mala- sbles s’aaquan à une des esces ésenes.
des a des édaeus nauels), l’agofoesee

a ) Pourquoi les coupes à blanc mènent-elles lentement à la désertification des territoires ? Entourez
l’énoncé approprié.
1) Elles rendent le paysage désertique, vu l’absence de végétation résultant des coupes à blanc.
2) Elles transforment le relief, qui prend la forme de dunes sablonneuses et de vallées non
propices à l’agriculture.
3) Elles mettent à nu les sols, ce qui en accroît l’érosion, puis le ruissellement tout en diminuant
la rétention des minéraux et des nutriments nécessaires à la croissance des végétaux.
4) Elles exposent les sols à l’érosion, ce qui favorise l’arrivée de nouvelles bactéries pathogènes
et nuisibles pour la régénération des espèces végétales et la survie des espèces animales.
b ) Au Québec, des feux ravagent chaque année des milliers d’hectares de forêt. À l’été 2011,
299 incendies de forêt ont détruit une superficie de 2 500 hectares. L’épinette noire est une
espèce souvent utilisée pour le reboisement. Cochez les désavantages associés au reboisement
à l’aide d’une seule espèce d’arbres sur un territoire.
1) Risques élevés de ravage causé par les parasites ou les maladies.
2) Diminution de l’attrait visuel vu l’uniformité du paysage ainsi créé.
3) Présence d’une forte odeur de sapinage.
4) Diminution de la biodiversité du nouvel habitat créé par une seule espèce
d’arbres et attrait d’un nombre restreint d’espèces animales pour celui-ci.
5) Compactage du sol vu l’utilisation de machinerie lourde utile à la plantation
des épinettes.

6) Aauvssemen des sols vu l’unique espèce végétale présente.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 LA LithOSphèrE Et L’hyDrOSphèrE 167


7.1.4 Les ressources énergétiques
de la lithosphère
La lithosphère comprend de nombreuses ressources énergétiques qui
peuvent être regroupées en quatre catégories : les énergies fossiles, la
biomasse, l’énergie nucléaire et la géothermie.
Les ressources énergétiques de la lithosphère correspondent aux éner-
gies provenant du sol qui sont exploitées, transformées et utilisées grâce
à divers procédés technologiques.

Les énergies fossiles


Ce type d’énergie est obtenu par la combustion de combustibles fossiles,
dont le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Comme ces combustibles
prennent des millions d’années à se former, ils sont considérés comme non
renouvelables.
Les combustibles fossiles permettent de répondre à environ 80 % des
besoins énergétiques mondiaux actuels. Au début des années 2010, la
production d’électricité à partir des centrales thermiques au charbon était
le mode de production d’électricité le plus répandu dans le monde. La
figure 4 décrit le principe de fonctionnement des centrales qui utilisent les
combustibles fossiles pour produire de l’électricité.

1 Le combustible brûlé dans


Gaz de la chambre à combustion
combustion dégage une importante
quantité de chaleur. Les gaz de
Génératrice combustion sont évacués par
Cheminée une cheminée.
Chaudière Turbine Réserve d’eau 2 La chaleur produite
à vapeur froide chauffe l’eau de la chaudière
3 et la transforme en vapeur.
4 3 La vapeur est conduite à
pression élevée vers la turbine.
2 5
4 Les pales de la turbine
sont actionnées en rotation
1 par la force de la vapeur d’eau.
5 La turbine entraîne
la génératrice dans un
mouvement de rotation afin de
Arrivée d’air Brûleurs Pompe Circuit de produire l’électricité. La vapeur
refroidissement ensuite refroidie retourne dans
Arrivée du combustible la chaudière sous forme liquide.
L’eau ainsi obtenue peut être
chauffée de nouveau.

Figure 4 Le fonctionnement d’une centrale thermique.

168 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

L’exploitation des énergies fossiles présente des avantages et des désavan-


tages (voir le tableau 2). Elle a un impact négatif sur l’environnement.

TABLEAU 2 Les avantages et les désavantages des énergies fossiles

Avantages Désavantages

• Faibles coûts de construction des centrales • Énergie non renouvelable.


thermiques. • Production de CO2 (gaz à effet de serre).
• Peuvent être construites un peu partout. • Émissions de NOx, de SO2 et de SO3, responsables
• Faibles coûts d’entretien. des pluies acides.
• Contamination des sols et de l’eau par l’exploitation et
le transport des combustibles.

La biomasse
La biomasse est l’ensemble de la matière organique qui compose tous les
êtres vivants et leurs résidus. Utilisée depuis des milliers d’années, l’énergie
de la biomasse provient du bois, du maïs et d’autres matières végétales,
des déchets d’origine animale ou alimentaire ainsi que des détritus trouvés
dans les décharges municipales. Divers procédés appliqués dans des
centrales de biomasse permettent de convertir la biomasse en énergie
sous forme :

• de chaleur, utilisée pour chauffer et produire de l’électricité ;


• de combustibles gazeux, dont le méthane, utilisé entre autres pour
alimenter des chaudières destinées au chauffage de grands immeubles ;
• de combustibles liquides, tel l’alcool (éthanol), surtout utilisé comme
additif à l’essence.

L’exploitation de la biomasse présente des avantages et des désavantages


(voir le tableau 3).

TABLEAU 3 Les avantages et les désavantages de la biomasse

Avantages Désavantages

• Énergie renouvelable, à condition que sa régénération • Production de CO2 et de CH4, d’importants GES, due
soit égale ou inférieure à sa consommation. à l’utilisation d’engrais, de machines agricoles, de
• Vastes ressources de biomasse au Canada. moyens de transport et de systèmes de traitement.
• Énergie indépendante des facteurs météorologiques. • Érosion et disparition de la couche superficielle et de
• Énergie stockable. la terre arable causées par l’utilisation des résidus de
• Économie des ressources non renouvelables comme récolte comme combustible.
le pétrole. • Contamination de l’air résultant de la combustion de
la biomasse.
• Pression accrue sur l’environnement causée par
l’utilisation d’espaces destinés à la production de la
biomasse et par une consommation d’eau importante.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 169


L’énergie nucléaire
L’énergie nucléaire est obtenue principalement par la fission de l’uranium.
La fission nucléaire est un processus par lequel on brise le noyau des atomes
afin de produire une très grande quantité de chaleur (voir la figure 5).

Vapeur 1 La fission de noyaux


d’eau d’uranium dans le réacteur
dégage une importante quantité
Chaudière Turbine à vapeur de chaleur.
2 La chaleur produite
chauffe l’eau de la chaudière
3
et la transforme en vapeur.
3 La vapeur est conduite à
2 4 5 pression élevée vers la turbine.
4 Les pales de la turbine
sont actionnées en rotation
1 par la force de la vapeur d’eau.
5 La turbine entraîne
Pompe Réserve d’eau froide la génératrice dans un
mouvement de rotation afin
Réacteur Génératrice de produire l’électricité.

Figure 5 Le fonctionnement d’une centrale nucléaire.

L’exploitation de l’énergie nucléaire présente des avantages et des désa-


vantages (voir le tableau 4).

TABLEAU 4 Les avantages et les désavantages de l’énergie nucléaire

Avantages Désavantages

• Excellent rendement. • Énergie non renouvelable.


• Technologie fiable. • Génère des déchets radioactifs.
• N’émet aucun gaz à effet de serre. • Risques d’incidents nucléaires entraînant la dissémi-
nation de rejets radioactifs dans l’atmosphère et, par
conséquent, une contamination à long terme de l’air
et du sol.
• À court et à moyen terme : brûlures et malformations
génétiques chez les personnes exposées aux radiations.

La géothermie
Dans les profondeurs de la Terre se trouvent des roches qui contiennent
une grande quantité d’énergie thermique. Cette chaleur, une fois amenée
à la surface, peut soit produire de l’électricité, soit chauffer directement
des bâtiments (voir la figure 6, à la page suivante).
L’exploitation de l’énergie géothermique est plus courante dans les régions
où les roches chaudes se trouvent près de la surface du sol, comme dans
les régions volcaniques ou encore dans les régions situées à la rencontre
de plaques tectoniques, où l’activité volcanique est présente.

170 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Chauffage Électricité 1 Des tuyaux transportent un liquide caloporteur


(mélange eau-antigel) vers les sous-sols.

1 2 Le liquide caloporteur se réchauffe et remonte


à la surface pour transmettre cette chaleur à une
pompe thermique, à un système de circulation d’air
2 1 ou encore à un ensemble turbine-génératrice afin
80˚ de produire l’électricité.

180˚

Fgu 6 L nc d fonconnmn d’un cnl géomqu.

L’exploitation de la géothermie a peu d’impact négatif sur l’environne-


ment. Cette forme d’énergie présente de nombreux avantages :

• Elle ne dépend pas des facteurs météorologiques.


• Elle utilise une ressource renouvelable.
• Elle permet d’économiser les ressources non renouvelables comme
le pétrole.
• Elle n’émet aucun gaz à effet de serre.

Activités 7.1.4
1 L’Agence internationale de l’énergie prévoit que d’ici 2025, la consommation mondiale des ressources
énergétiques fossiles sera de loin supérieure à celle des énergies renouvelables. Quelles seront les
conséquences possibles de l’augmentation de la consommation mondiale de ce type d’énergie ?

a ) Une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

b ) Une augmentation de la biomasse.

c ) Une augmentation des précipitations acides.

d ) Une augmentation des températures moyennes due à l’accentuation


de l’effet de serre renforcé.

e ) La construction de nouvelles centrales nucléaires.

2 En 2009, l’Agence internationale de l’énergie atomique prévoyait qu’entre 2006 et 2030, la demande
mondiale d’électricité augmenterait de 80 %, nécessitant la construction de nombreux réacteurs
nucléaires. Sur le plan environnemental, en quoi est-il avantageux que des pays émergents tels la Chine
et l’Inde se tournent vers la production d’électricité provenant du nucléaire ? Entourez l’énoncé approprié.
a) Le Canada, premier producteur mondial d’uranium, peut tirer profit de la vente de ce minerai à ces pays.
b) Ce mode de production d’électricité produit peu de gaz à effet de serre.
c) L’utilisation de l’énergie nucléaire permet de réduire l’exploitation d’autres ressources non
renouvelables telles le charbon et le pétrole.
d) Ce mode de production d’électricité est le plus fiable et sans risque pour ces populations très nombreuses.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 171


Observez bien le diagramme à bandes suivant, puis répondez aux questions 3 et 4.

La comparaison des émissions de GES entre l’automobile à essence


et l’automobile électrique lors de leur fabrication et de leur utilisation (2015)

Auto à Auto
essence électrique

350
Fabrication
Utilisation
Fabrication et utilisation
300
Émissions de GES (g de CO2/km)

250

200

150

100

50

0
Pétrole Carburant Charbon Gaz Géothermie Solaire Éoliennes Hydro- Nucléaire
diesel naturel électricité

Ressources énergétiques utilisées pour recharger la pile de l’automobile électrique

Source des données : www.ucsusa.org/sites/default/files/attach/2015/11/Cleaner-Cars-from-Cradle-to-Grave-full-report.pdf

3 Parmi les ressources énergétiques suivantes, utilisées pour recharger la pile de l’automobile
électrique, lesquelles permettent de réduire les émissions de GES occasionnées par la fabrication et
l’utilisation de ce véhicule ? Cochez toutes les bonnes réponses.

1) C arburant diesel 4) G az naturel 7) N ucléaire

2) Charbon 5) H ydroélectricité 8) S olaire

3) Éoliennes 6) G éothermie

4 L’utilisation de l’automobile électrique produit-elle moins de gaz à effet de serre (GES) que l’utilisation
de l’automobile à essence ? Justifiez votre réponse.

172 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

5 On utilise divers systèmes technologiques pour transformer l’énergie en électricité. Les composantes
qui figurent dans le tableau ci-dessous sont des exemples de systèmes technologiques utilisés dans
une centrale thermique.
Expliquez le rôle de chacune de ces composantes dans le processus de production d’électricité.

Composante Rôle

Combustible fossile

Turbine

Génératrice

6 Pour produire de l’électricité, quel est l’avantage d’utiliser :


a ) l’énergie nucléaire plutôt que celle provenant des centrales thermiques ?

b ) l’énergie de la biomasse plutôt que celle provenant des centrales thermiques au charbon ?

c ) l’énergie géothermique plutôt que celle de la biomasse ?

7.2 L’hydrosphère
Dans les sections suivantes, vous explorerez les différents aspects de
l’hydrosphère, cette importante ressource énergétique renouvelable.
Sur les continents, les précipitations s’écoulent en fonction du relief et des
caractéristiques du sol. C’est ainsi que l’eau s’accumule et circule à l’échelle
de vastes territoires. Sous l’effet de la gravité, l’eau s’écoule du haut (en
amont) vers le bas (en aval) et selon la dénivellation du terrain. Ce ruissel-
lement définit des lignes imaginaires qui relient les points les plus hauts
des reliefs (voir la figure 7, à la page suivante). Les lignes délimitant ces terri-
toires se nomment « lignes de crête » ou « lignes de partage des eaux ».

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 173


7.2.1 Les bassins versants
Un bassin versant est une partie du territoire, délimitée par des lignes de
crête, qui draine les précipitations vers une rivière, les eaux souterraines
ou un réseau de cours d’eau.

Ligne de crête

Figure 7 Le schéma d’un bassin versant. L’eau des précipitations ruisselle vers
des bassins versants différents selon qu’elle tombe d’un côté ou de l’autre de la ligne
de crête. Le ruissellement entraîne de fines particules, des matières organiques
provenant de la surface des sols et des substances dissoutes.

En général, les petits bassins versants font partie de bassins plus grands.
Par exemple, le bassin versant de la rivière Saguenay, qui draine les eaux
du lac Saint-Jean et de nombreuses rivières, fait partie du bassin versant du
fleuve Saint-Laurent, puisque la rivière Saguenay se jette dans le fleuve.
Certaines activités humaines ont des effets importants sur les bassins
versants (voir le tableau 5).

TABLEAU 5 Des exemples d’impacts des activités humaines sur les bassins versants

Activités humaines Impacts sur les bassins versants

Déforestation • Augmentation de l’écoulement des eaux de surface causant une érosion impor-
tante du sol.
• Envasement de cours d’eau.
• Glissements de terrain.
• Inondations.

Agriculture et élevage • Modification de l’équilibre des écosystèmes et contamination des eaux souter-
raines due à l’utilisation d’engrais et à l’irrigation.

Exploitation minière • Contamination des eaux souterraines due au lessivage de produits toxiques rési-
duels générés par le traitement des minerais.

Urbanisation • Modification des écosystèmes et des habitats due à l’altération du débit des
sources s’écoulant vers le bassin.
• Détournement de l’écoulement des cours d’eau (à l’aide de réservoirs, par exemple)
menant parfois à leur assèchement.

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te 7.2

7.2.2 La salinité Composition ionique des sels


Sodium (Na+) 30,6 %
La salinité est un des facteurs qui différencient l’eau de mer de l’eau douce
Chlorures (Cl−) 55,0 %
(voir la figure 8). Magnésium (Mg2+) 3,7 %
Sulfates (SO 42−) 7,7 %
La slné correspond à la quantité de sels minéraux dissous dans un Calcium (Ca2+) 1,2 %
volume déterminé de liquide. Potassium (K+) 1,1 %
Autres ions 0,7 %
Plus la salinité de l’eau est élevée, plus la masse volumique de l’eau est
grande et, inversement, moins la salinité est élevée, moins la masse volu-
mique de l’eau est grande. Ainsi, en raison de la quantité de sels minéraux
contenus dans les océans, l’eau de mer a une masse volumique plus élevée
(1,025 g /mL) que celle de l’eau douce (1,0 g /mL). Un même corps flottera
donc plus facilement s’il est plongé dans l’eau salée que s’il est plongé Eau 96,5 % Sels 3,5 %
dans l’eau douce.
Une petite partie des sels de
L’eau saumâtre, quant à elle, est un mélange d’eau douce et d’eau salée. l’eau de mer provient de l’eau
douce des bassins versants
On trouve des eaux saumâtres là où l’eau douce des continents atteint les
fluviaux qui se déverse dans les
océans, à l’embouchure des fleuves, dans les estuaires ou les deltas par océans. Ces sels proviennent
exemple. de l’érosion des roches de
la lithosphère par les eaux
Comme elle est salée, l’eau de mer n’est pas potable, c’est-à-dire qu’on ne de ruissellement et les eaux
peut pas la boire. La principale source d’eau potable est l’eau douce (voir souterraines. La plus grande
partie des sels provient
la rubrique Problématique environnementale, à la page 178). L’eau est dite de l’activité volcanique et des
« potable » seulement lorsqu’elle répond à certains critères qui font l’objet sources sous-marines situées
de contrôles et d’analyses. Par ailleurs, la plus grande partie des réserves le long des dorsales océaniques.

d’eau douce de la planète se trouve sous forme de neige ou de glace.


Fgu 8 L comoson d l’u
d m.

Activités 7.2.1 et 7.2.2


1 Pour chacune des illustrations ci-dessous, répondez aux questions suivantes.
a ) Tracez, à l’aide d’un pointillé, les lignes de crête qui délimitent chacun des bassins versants illustrés.
b ) Tracez, à l’aide de flèches, le sens d’écoulement des eaux dans chacun des bassins versants illustrés.

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Faites les activités 2 et 3 à l’aide de la carte suivante.

L’Est du Canada

2 a ) Un objet flottant, qui ressemble à une bouteille de plastique, est à la dérive près de Gatineau.
Cet objet peut-il être porté par le courant jusqu’à Trois-Rivières ? Justifiez votre réponse.

b ) Cochez la meilleure des trois explications suivantes qui aiderait votre ami à comprendre les
conséquences de l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières
sur la vie des habitants de Matane.
1) Les réserves d’eau potable de Gatineau et de Trois-Rivières s’épuisent
de plus en plus rapidement, rendant l’écoulement des eaux vers Matane
passablement dépourvu en eau potable.
2) Davantage de polluants sont transportés vers Matane étant donné que
cette ville partage le même bassin versant que Gatineau et Trois-Rivières.
3) Les besoins grandissants des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
pour conséquences de diminuer l’apport du fleuve en eau douce et
de faire augmenter la salinité de l’eau à Matane.
c ) Quelles activités liées à l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
un impact environnemental sur le territoire où est située Matane ? Cochez les énoncés appropriés.
1) L’augmentation démographique entraîne la déforestation de ces territoires
pour la construction de routes et de maisons et, ultimement, une plus grande
érosion facilitant le passage (par ruissellement) de polluants dans le bassin
versant que partage Matane avec ces villes.
2) Le Festival de montgolfières de Gatineau et le Grand Prix automobile
de Trois-Rivières privent la ville de Matane de touristes potentiels.
3) L’augmentation démographique augmente la quantité de déchets produits
et entreposés dans les décharges municipales d’où peuvent s’écouler des
produits toxiques susceptibles de se déverser dans le bassin versant que
Matane partage avec ces villes.
4) L’augmentation des besoins alimentaires de ces deux villes risque de diminuer
les stocks de poissons et de crustacés, mettant en péril la survie de l’industrie
de la pêche à Matane.

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te 7.2

3 Au cours d’une visite à Tadoussac, tout près de l’embouchure de la rivière Saguenay, vous observez
que l’eau a une couleur brunâtre là où elle se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Vous apprenez que,
dernièrement, des pluies très abondantes sont tombées pendant de nombreux jours sur toute la
région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Parmi les événements suivants, cochez celui qui s’est produit
à l’embouchure de la rivière Saguenay pour que l’eau ait cette couleur.
a ) Une usine a déversé une substance toxique brunâtre à l’embouchure
de la rivière et les conséquences, la couleur brunâtre entre autres, sont
observables jusqu’à Tadoussac.
b ) Des pluies acides ont provoqué une réaction chimique avec l’eau des
cours d’eau, faisant passer sa couleur bleue à une couleur brunâtre.
c ) Les pluies abondantes sur la région se sont écoulées dans le bassin versant
de la rivière Saguenay qui se jette dans le fleuve à Tadoussac, entraînant,
par ruissellement, de fines particules et des matières organiques, qui ont donné
une couleur brunâtre à l’eau.
d ) Un bateau, qui s’est échoué à cet endroit, a déversé le contenu de sa cargaison
de couleur brunâtre (du pétrole, par exemple).

4 Cochez la principale raison pour laquelle les alpinistes ne


transportent pas d’eau en bouteille pendant leur ascension
de l’Everest.
a ) L’eau gèle pendant l’ascension.
b ) La neige présente sur l’Everest sert de réserve
d’eau douce qui est potable une fois bouillie.
c ) Les bouteilles représentent un poids supplémentaire
beaucoup trop important.
d ) L’espace dans le sac à dos est insuffisant pour
transporter des réserves d’eau embouteillée.

5 Terminez le rapport de laboratoire suivant.

Masse de l’œuf : 61,7 g


Volume de l’œuf : 56 cm3
Masse volumique de l’eau douce ( ) : 1,0 g /mL

Eau douce Eau salée

a ) Quelle est la masse volumique de l’œuf ? Laissez des traces de votre démarche.

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b) Pourquoi l’eau salée a-t-elle une masse volumique supérieure à celle de l’eau douce ?
Justifiez votre réponse.

c) Quelle doit être la valeur minimale de la masse volumique de l’eau salée pour que l’œuf flotte ?

6 Lisez ce texte. Répondez ensuite aux questions a et b , à la page suivante.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’eau potable
Près des trois quarts de la Terre sont recouverts d’eau. Deuxièmement, tous les peuples n’ont pas un accès
Or, 97 % de cette eau est salée et moins de 3 % est de égal à l’eau potable. Les Nations Unies estiment que,
l’eau douce, source d’eau potable. De plus, moins de d’ici 2050, au moins une personne sur quatre pourrait
1 % de cette eau douce est accessible ; elle provient subir des pénuries d’eau chroniques ou fréquentes.
des cours d’eau et des nappes souterraines. Le reste La restauration des écosystèmes liés à l’eau est prio-
est prisonnier des glaciers, des banquises et des neiges ritaire, mais, d’ici 2030, d’autres mesures d’assainis-
éternelles. Ainsi, l’eau potable est une ressource rela- sement doivent être mises en place : réduction de la
tivement rare. pollution, recyclage des eaux usées, désalinisation, uti-
À l’heure actuelle, deux principaux enjeux concernant lisation rationnelle de l’eau. La conservation des zones
les réserves d’eau potable sur la planète sont au cœur humides est nécessaire, car, 30,8 % de l’approvision-
des préoccupations. nement mondial en eau douce provient des eaux sou-
terraines. Or, depuis le siècle dernier, 50 % des zones
Premièrement, bien que l’eau potable soit un bien
humides mondiales ont disparu…
précieux, les humains en consomment énormément.
Par exemple, l’agriculture utilise près de 70 % de
toute l’eau douce consommée mondialement pour
l’irrigation des cultures. Or, les engrais utilisés par
les agriculteurs sont des polluants qui, par ruissel-
lement et lessivage, finissent par atteindre les cours
d’eau. D’autres secteurs d’activité sont aussi de grands
consommateurs d’eau douce. On estime que l’indus-
trie en consomme environ 20 %. Au Canada, pas moins
de 23 000 substances et produits chimiques sont utili-
sés dans la production des biens de consommation et
dans les procédés industriels. Ainsi, un grand nombre
de ces substances se retrouvent ultimement dans les
cours d’eau et les nappes souterraines.

178 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

a ) Quelle est la conséquence commune à la déforestation et à la surexploitation de l’eau potable


(voir la rubrique Problématique environnementale, aux pages 167 et 178) ?
1) Les deux ressources touchées, pourtant abondantes au Québec, risquent de s’épuiser rapidement.
2) Dans les deux cas, la problématique est liée à la pollution des réserves d’eau douce
souterraines.
3) Les deux ressources sont surexploitées dans les pays riches seulement.
b ) Parmi les mesures énumérées ci-dessous, cochez celles qui peuvent être prises pour préserver les
réserves d’eau potable ou augmenter l’accès à l’eau potable.
1) Consommer des fruits et légumes cultivés sans l’utilisation d’engrais.
2) Construire de nouvelles installations d’épuration dans les régions où
les réserves d’eau et l’accès à l’eau potable sont précaires.
3) Exploiter des usines de dessalement de l’eau de mer pour produire de l’eau potable.
4) Réutiliser les biens matériels pour réduire la quantité de déchets qui contaminent
les réserves d’eau souterraines une fois enfouis.
5) Utiliser des compteurs d’eau pour inciter les citoyens à réduire leur consommation
d’eau potable.

7.2.3 La circulation océanique


L’eau des océans est en mouvement continu. Le mouvement d’une masse
d’eau dans une direction donnée est appelé « courant marin ».
La cculon océnqu correspond à l’ensemble des courants circulant
dans les océans de la planète.
Il existe deux types de courants marins : les courants de surface et les
courants de profondeur, ou de densité.

Les courants de surface


Les vents qui soufflent à la surface des océans sont principalement respon-
sables des courants de surface. Ces courants sont aussi soumis à une force
créée par la rotation de la Terre (effet de Coriolis).

Les courants de profondeur


Les courants de profondeur sont causés par une différence de salinité et
de température de l’eau des océans. D’une part, l’eau salée, en raison de
sa masse volumique élevée, a tendance à se diriger vers les fonds marins,
en dessous de l’eau douce qui provient des grands fleuves et de la fonte
des glaces des régions polaires. D’autre part, lorsque la température de
l’eau refroidit (l’atmosphère absorbe une partie de sa chaleur), son volume
diminue, ce qui augmente la masse volumique de l’eau. Ainsi, l’eau froide
se dirige vers les fonds marins et l’eau chaude, vers la surface. Il s’agit d’un
mouvement de convection.

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La circulation thermohaline
Les courants de surface et les courants de profondeur forment ensemble
la circulation thermohaline. Un des effets de ce phénomène de convection
est de permettre à l’eau froide, plus dense, de descendre dans les fonds
marins et à l’eau plus chaude de remonter en surface (voir la figure 9).

Golfe du Mexique Gulf Stream

OCÉAN
ATLANTIQUE

OCÉAN OCÉAN
INDIEN PACIFIQUE
Mer des Caraïbes Gulf Stream
(courant de surface)

Courants chauds de surface


Courants froids et salés de profondeur

Figure 9 La circulation thermohaline.

La circulation thermohaline, en combinant les courants chauds et les


courants froids, répartit la chaleur entre les océans. Cela a pour effet de
réduire les écarts de température entre les pôles et l’équateur, donc
SCIENCE de réguler le climat à la surface de la Terre.
FLASH
Portion de la boucle thermohaline, le Gulf Stream est l’un des courants les
Un iceberg est un énorme plus importants de la planète (voir la figure 9). Il transporte l’eau chaude
bloc de glace qui s’est détaché de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique, remonte vers le nord en
d’un glacier. C’est pourquoi longeant la côte américaine, puis se dirige vers l’Europe. De façon générale,
il est constitué d’eau douce. on considère que ce courant océanique contribue en partie à réchauffer
Étant donné les densités le climat des parties nord et ouest de l’Europe.
respectives de la glace pure
(920 kg/m3) et de l’eau de
mer (1 025 kg/m3), environ
7.2.4 Les glaciers et les banquises
10 % du volume d’un iceberg Une partie de l’hydrosphère existe sous forme de neige ou de glaces, qui
est immergé. Les spécia- se trouvent dans les régions polaires et en altitude.
listes sont aujourd’hui en Un glacier est une masse formée de glace (eau douce solide) provenant
mesure de prévoir les mouve- de l’accumulation et de l’entassement de neige à la surface d’un continent.
ments des icebergs. D’ail-
leurs, ceux-ci représentent Une banquise est un amas de glaces flottantes (formées principalement
une moins grande menace d’eau salée solide) à la surface des océans polaires.
depuis la mise sur pied d’une
patrouille internationale des
glaces, à la suite du naufrage
du Titanic en avril 1912.

180 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

Le réchauffement climatique a pour effet de provoquer la fonte des glaciers


et de constamment réduire la superficie des banquises. Ses impacts sur de
nombreuses espèces, dont la nôtre, sont nombreux. Par exemple :

• L’augmentation du niveau des mers due à l’apport de la fonte des


glaciers en eau douce provoquerait :
– la disparition des villes côtières ou construites sous le niveau de la
mer, comme La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis ;
– des inondations menant parfois à la création de nouvelles voies
navigables, à la diminution de la surface réfléchissante de la Terre
(albédo) et aux déplacements de populations humaines.
• La perturbation de la circulation thermohaline due à la modification
de la salinité de l’eau et de sa densité provoquerait :
– la perturbation du climat de nombreuses régions ;
– le déplacement ou la disparition d’espèces dépossédées de leur site
de reproduction ou de leurs sources d’alimentation.

Activités 7.2.3 et 7.2.4


1 La circulation océanique est caractérisée par deux types de courants : les courants de surface et
les courants de profondeur. Les encadrés ci-dessous présentent quatre facteurs qui influent sur la
circulation océanique.

1 2 3 4
Variation de la
Rotation Variation de la
température Vents.
de la Terre. salinité de l’eau.
de l’eau.

Quels sont les facteurs qui influent particulièrement sur les courants de surface ?
a ) 1 et 2 b ) 1 et 4 c ) 2 et 3 d ) 2 et 4

2 a) Selon la figure 9, à la page précédente, la portion de la boucle thermohaline nommée « Gulf


Stream » est-elle un courant de surface ou un courant de profondeur ?

b ) Quel territoire bénéficie de l’apport en chaleur du Gulf Stream : la côte est du continent nord-
américain ou les portions nord et nord-ouest de l’Europe ? Justifiez votre réponse.

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3 En vacances dans les Prairies canadiennes, Sabrina envoie une carte postale à son bon ami Jim.
En regardant la photo de la carte postale, ce dernier constate que de drôles de bus des neiges sont
garés sur la glace, en montagne… Selon vous, ces bus sont-ils sur une banquise, comme le croit
Sabrina, ou sur un glacier ? Justifiez votre réponse.

Salut Jim!
Voici une photo de notre
voyage au parc national
Jasper. Nous nous sommes
rendus sur la banquise Jim L’Espérance
avec ces drôles de bus 123 La rue

l b er t a! des neiges… Laville, QC,

Belle A
À bientôt! J1G 1N0
Sabrina

4 La circulation thermohaline dépend à la fois des variations de température et des variations de la


salinité. Cochez la ou les bonnes réponses aux questions suivantes.
a ) Quel élément est principalement responsable des variations de température de l’eau ?

1) L’eau des fleuves qui se jettent dans les océans.

2) La pollution de l’air.

3) Les échanges de chaleur avec l’atmosphère.

4) L’augmentation de la salinité de l’eau due à la fonte des glaciers et des banquises.


b ) Quels éléments sont responsables des variations de la salinité ? Cochez toutes les bonnes réponses.

1) L’eau des fleuves qui se jettent dans les océans.

2) La pollution de l’air.

3) Les précipitations (pluie et neige) et la fonte des glaces.

4) La fonte des glaciers.


c ) Compte tenu de la progression du réchauffement climatique, la fonte de nombreux glaciers se
poursuivra au cours des prochaines années. Quel sera l’impact de cette fonte sur la circulation
thermohaline ?

1) Il n’y aura pas d’impact puisque les glaciers sont situés sur le continent.

2) L’eau des océans se refroidira puisque les glaciers sont situés dans les régions nordiques.

3) Le niveau des océans augmentera.

4) La salinité de l’eau se modifiera vu l’apport de cette fonte en eau douce.

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te 7.2

7.2.5 Les ressources énergétiques


de l’hydrosphère
Essentielle à la vie, l’eau permet aussi de produire de l’électricité. Actuel-
lement, on utilise deux modes de production d’électricité à partir de
l’hydrosphère : l’énergie hydroélectrique et l’énergie marémotrice.
Les ssoucs éngéqus d l’ydosè correspondent à l’en-
semble des caractéristiques de l’eau qui sont mises à profit, grâce à divers
procédés technologiques, dans le but d’en tirer de l’énergie électrique.

L’énergie hydroélectrique
Ce mode de production d’électricité exploite l’énergie mécanique de l’eau
(associée à son mouvement). On trouve deux types de centrales hydroé-
lectriques : les centrales à réservoir et les centrales au fil de l’eau. Dans les
centrales à réservoir, d’immenses barrages permettent d’accumuler l’eau
et de former des réservoirs afin de créer une chute d’eau assez puissante
pour produire une grande force mécanique. Dans les centrales au fil de
l’eau, on utilise directement le courant pour produire l’électricité. La créa-
tion de grands réservoirs n’y est donc pas nécessaire.
Toutefois, dans les deux cas, le processus de production d’électricité est
sensiblement le même (voir la figure 10).

1 L’eau est amenée dans une


Génératrice
3 conduite forcée, ce qui permet
Ligne à Bâche en spirale Stator au courant d’atteindre une
haute tension grande vitesse.
Rotor
Barrage 2 Au bout de cette conduite,
Réservoir d’eau une roue de turbine est
Turbine
Déversoir actionnée (rotation) par le
Conduite forcée mouvement de l’eau.
1 Roue de turbine 3 Le mouvement de la turbine
Canal d’évacuation entraîne celui de la génératrice
2
de l’eau à laquelle elle est reliée. Grâce
aux systèmes d’aimants qu’elle
renferme et à son mouvement
L’eau est évacuée rotatif rapide, la génératrice
vers le cours d’eau produit de l’électricité.

Fgu 10 Un vu n cou d’un bg ydoélcqu.

Aujourd’hui, près de 95 % de l’électricité produite au Québec est de source


hydroélectrique. Or, malgré l’utilisation d’une ressource renouvelable,
l’énergie hydroélectrique a des conséquences sur l’environnement. En
effet, bien que le fonctionnement des centrales hydroélectriques ne
produise pas de gaz à effet de serre, on ne peut en dire autant de leur
construction. Cependant, celle-ci en produit beaucoup moins que l’exploi-
tation du gaz naturel et du charbon. De plus, la majeure partie de ces gaz
est produite dans les premières années suivant la construction d’un
barrage, la situation revenant à la normale après environ 10 ans.

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L’exploitation des centrales hydroélectriques présente des avantages et des
désavantages (voir le tableau 6).

TABLEAU 6 Les avantages et les désavantages des centrales hydroélectriques

Avantages Désavantages

• N’émettent aucun gaz à effet de serre. • Inondation de vastes territoires perturbant l’écosystème en place.
• Excellent rendement. • Pollution au mercure en raison de l’activité de bactéries à la suite
• Technologie fiable. de l’inondation.
• Contamination de la chaîne alimentaire par le mercure que les
organismes aquatiques absorbent.

L’énergie marémotrice
L’énergie marémotrice, une énergie renouvelable, met à profit l’énergie
mécanique produite par les marées océaniques et les courants marins. Cette
énergie est encore très peu exploitée. Les recherches actuelles sont orien-
tées vers le perfectionnement de systèmes technologiques capables de tirer
un maximum d’électricité soit du mouvement des vagues, soit des courants
marins, qui sont moins influencés par les conditions météorologiques.
Outre les centrales marémotrices qui exploitent l’énergie des marées, l’hy-
drolienne, une technologie qui fait appel au même principe que l’éolienne,
représenterait une avenue intéressante. En effet, l’eau peut générer une
puissance encore plus grande que celle produite par le vent (voir la figure 11).

Balise 1 Les pales de l’hydrolienne sont


d’abord actionnées par les courants
marins.
2 Cette énergie mécanique est
transformée en énergie électrique
grâce à la génératrice à laquelle
Tour rotative les pales sont reliées.

Génératrice

Câble de collecte
2 du courant
1

Pale

Figure 11 Le schéma d’une hydrolienne. Ce système technologique exploite l’énergie des courants marins.

L’exploitation des centrales marémotrices et des hydroliennes présente


des avantages et des désavantages (voir le tableau 7, à la page suivante). Elle
a un impact négatif sur l’environnement. Certains désavantages freinent
actuellement son exploitation à plus grande échelle.

184 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

TABLEAU 7 Les avantages et les désavantages des centrales marémotrices et des hydroliennes

Avantages Désavantages

• N’émettent aucun gaz à effet de serre. • Envasement (enfoncement dans la boue).


• Économie des ressources non renouve- • Modification des écosystèmes des littoraux.
lables. • Coût d’exploitation élevé.
• Pour les centrales marémotrices, possi- • Faible rendement.
bilité de prévoir l’heure des marées et de • Respect nécessaire de certaines conditions particulières pour pro-
maximiser ainsi la production d’électricité. duire une quantité appréciable d’électricité :
– installation des hydroliennes dans des cours d’eau ayant
un fort débit ou dans les océans, au large des côtes ;
– centrales marémotrices exigeant un marnage (différence
entre marée haute et marée basse) minimal de 5 m.

Activités 7.2.5
1 Quel est l’avantage d’utiliser une centrale hydroélectrique au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?
Entourez l’énoncé approprié.
a ) Le barrage d’une centrale hydroélectrique est plus simple à installer que les hélices de
l’hydrolienne.
b ) Une centrale hydroélectrique ne présente aucun désavantage, alors qu’une hydrolienne peut créer
une perturbation de l’écosystème et un envasement.
c ) Une centrale hydroélectrique possède un meilleur rendement et une technologie plus fiable que
la seconde.
d ) Il n’y a aucun avantage à utiliser l’une plus que l’autre.

2 Voici différents types de centrales d’énergie.


Hydroélectrique à réservoir Hydrolienne Marémotrice Hydroélectrique au fil de l’eau

Bien que ces centrales produisent toutes de l’électricité à partir du mouvement de l’eau, elles ne
présentent pas toutes les mêmes avantages ni les mêmes désavantages. Toutefois, quel avantage
partagent-elles sur le plan environnemental ?

3 Vous rédigez un rapport sur l’exploitation et la maximisation du potentiel hydroélectrique des rivières.
Quelles sont vos réponses aux deux questions suivantes ?
a ) Quel est l’avantage de construire un barrage au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?

b ) Pourquoi ne recommandez-vous pas la construction de centrales marémotrices ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 185


4 Durant les journées portes ouvertes de votre école, vous et votre coéquipier décidez de présenter
le principe de fonctionnement d’une centrale hydroélectrique. Vous faites une démonstration à l’aide
du montage ci-dessous.

Conduite
forcée

Tube de plastique dans


lequel l’eau est versée

Tube de plastique
permettant d’évacuer
l’eau dans un seau de
récupération
Turbine

Aimants
permanents

Fil électrique
Ampoule

Électro-aimant (bobine de fil électrique


avec un noyau en acier servant de
génératrice)

Reliez chacune des structures de la centrale, dans la colonne de gauche, à la transformation d’énergie
correspondante, dans la colonne de droite.

a ) Turbine 1) Transforme l’énergie mécanique


en énergie électrique.

2) Transforme l’énergie électrique en


b ) Génératrice
énergie lumineuse.

3) Transfère l'énergie mécanique de


c ) Ampoule
l'eau aux pales.

CONSOLIDATION DU ChApITre 7

1 Nommez deux éléments communs aux horizons O et A du sol.

2 Nommez un rôle commun aux deux premiers horizons du sol (O et A).

186 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 Lisez le texte qui suit. Puis, répondez à la question en cochant la case appropriée.

L’éumn  cmbubl fl


Actuellement, les réserves de combustibles fossiles
s’épuisent rapidement. Pour remédier à ce problème, on
développe des technologies qui exploitent les énergies
renouvelables, comme l’éolienne, les panneaux solaires
ou la pompe géothermique.
Toutefois, les compagnies pétrolières continuent de
chercher de nouvelles sources de pétrole. C’est dans ce
but, entre autres, qu’elles explorent des régions comme
les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, malgré la Ds cnologs qu xlon
présence du pergélisol à ces endroits. ds éngs nouvlbls.

Si un déversement de pétrole survenait dans les Territoires du Nord-Ouest ou au Nunavut,


est-ce que le pétrole pourrait pénétrer dans le sol ?

a ) Non, car la neige au sol absorberait le pétrole.

b ) Non, car le pétrole gèlerait au contact du sol et pourrait aisément être retiré.

c ) Oui, car le pergélisol dégèle en surface l’été. Le pétrole demeurerait donc


dans le sol si rien n'était fait pour le retirer.

d ) Oui, car le dégel du pergélisol dû à l’effet de serre renforcé permettrait au pétrole


de ruisseler en profondeur.

4 Reliez chaque ressource énergétique au moyen technologique approprié pour produire


de l’électricité.
Ressource énergétique Moyen technologique

a ) Combustible fossile 1) Centrale géothermique

b ) Courant marin 2) Centrale nucléaire

c ) Substance radioactive 3) Centrale thermique

d ) Chaleur des profondeurs du sol 4) Hydrolienne

e ) Énergie mécanique de l’eau 5) Centrale hydroélectrique

5 Les scientifiques s’entendent pour dire que le réchauffement du climat est un phénomène
planétaire dont les effets sont particulièrement visibles dans les régions arctiques.
a ) Le dégel du pergélisol contribue-t-il à l’effet de serre ? Expliquez votre réponse.

b ) La fonte des glaciers affecte-t-elle le niveau des mers ? Expliquez votre réponse.

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c ) La production d’électricité à partir des énergies fossiles contribue-t-elle à l’effet de serre ?
Expliquez votre réponse.

d ) La fonte des glaciers a-t-elle un impact sur les premiers horizons (A et O) du sol ? Expliquez
votre réponse.

6 Observez bien la carte, puis répondez aux questions suivantes.

La distribution de l’eau douce, saumâtre et salée


dans le Saint-Laurent et ses bassins versants

Caractéristiques de l’eau
Douce (salinité inférieure à 1 g/L)
Saumâtre (salinité de 3 à 15 g/L)
Salée (salinité d’environ 35 g/L)

a ) La ville de Baie-Saint-Paul est située dans une portion du fleuve Saint-Laurent où l’eau est
saumâtre, comme le montre la carte. Dans l’éventualité où la municipalité de Baie-Saint-Paul
serait à la recherche de nouvelles sources d’eau potable, devrait-elle envisager le fleuve
comme source potentielle d’alimentation ? Justifiez votre réponse.

b ) À votre avis, comment peut-on expliquer que l’eau ne soit ni douce ni salée, mais bien
saumâtre dans cette région ? Justifiez votre réponse.

188 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


c ) Parmi les villes énumérées ci-dessous, entourez celles qui font partie du bassin versant du
même cours d’eau, autre que le fleuve Saint-Laurent.
1) Pointe-du-Lac 3) Trois-Rivières 5) Matane
2) Saguenay 4) Alma 6) Québec

7 La circulation océanique comprend deux types de courants : les courants de surface et les
courants de profondeur. Quels sont les éléments qui différencient ces deux types de courants ?
Cochez les cases appropriées.
a ) La salinité d ) La hauteur des vagues produites

b ) La température e ) La densité (masse volumique)

c ) Le pH f ) La vitesse de déplacement de l’eau

8 Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers et des banquises. Si cette tendance
se maintient, l’hydrosphère risque d’en être grandement touchée.
Reliez chaque élément dans la colonne de gauche à sa conséquence dans la colonne de droite.

a ) Bassins versants 1) Possibilités d’inondations et de pertes


de territoires dans les régions côtières.

b ) Réserves d’eau potable 2) Plus grande possibilité de production


occasionnée par un débit d’eau important.

3) Augmentation du volume d’eau liquide.


c ) Surfaces habitables
4) Hausse du niveau des cours d’eau et
de leur débit entraînant une perturbation
d ) Production d’électricité des écosystèmes locaux.
à partir de l’eau
5) Difficulté ou impossibilité pour certaines
masses d’eau de descendre vers le fond, en
e ) Circulation raison de la modification de la salinité et,
thermohaline conséquemment, de la densité causée par
l’apport d’eau douce.

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9 Qu’ont en commun les modes de production d’électricité suivants (outre le fait de produire
de l’électricité) ?
a ) Les énergies fossiles et la biomasse ?

b ) L’énergie hydroélectrique, la géothermie et l’énergie marémotrice ?

c ) L’énergie éolienne et l’hydrolienne ?

d ) La géothermie, les énergies fossiles et la biomasse ?

10 Voici une liste de différents systèmes de production d’électricité.

1) Centrale hydroélectrique 3) Centrale nucléaire 5) Hydrolienne


à réservoir
2) Biomasse 4) Géothermie 6) Centrale thermique

Parmi ces systèmes, quels sont ceux dont le fonctionnement ne contribue pas à l’effet de serre
renforcé ?
a ) 1, 2, 3, 5 b ) 1, 2, 4, 5 c ) 2, 3, 4, 5 d ) 1, 3, 4, 5

11 Le type de ressource énergétique alimentant chacun des systèmes de production d’électricité


suivant est-il renouvelable ou non renouvelable ? Cochez les cases appropriées.

Type de ressource énergétique


Système
Renouvelable Non renouvelable

a ) Centrale nucléaire

b ) Centrale biomasse

c ) Hydrolienne

d ) Centrale hydroélectrique

e ) Centrale géothermique

f ) Centrale thermique

190 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


chapitre

8 LA BIOSPHÈRE

Une multitude d’éléments chimiques sont à la base de la vie SOMMAIRE


sur Terre. Pensons à l’oxygène, au carbone et à l’azote : ces 8.1 Le cycle du carbone  192
éléments chimiques se transforment sous différentes formes 8.2 Le cycle de l’azote 196
grâce aux cycles biogéochimiques. 8.3 Les biomes terrestres  200
La biosphère, quant à elle, se caractérise par une grande diver- 8.4 Les biomes aquatiques 203
sité d’organismes vivants. Chacun d’eux se développe dans 8.5 Les facteurs inuençant
un milieu qui présente des conditions climatiques particu- la distribution des biomes  206
lières. Ces régions de la Terre, dont la flore, la faune et le climat
leur sont propres, se nomment « biomes ».
Dans ce chapitre, vous constaterez l’importance des cycles biogé-
ochimiques du carbone et de l’azote. Vous verrez également
quelques-uns des biomes terrestres et aquatiques, ainsi que les
différents facteurs qui influent sur leur distribution sur Terre.
8.1 Le cycle du carbone
Le carbone (C) est un élément chimique présent partout sur la planète. Il
est essentiel à la vie, car il est à la base des molécules qui forment les cellules.
Le cycle du carbone comprend tous les échanges de carbone entre la
lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère.
Ce cycle touche différents aspects de la biosphère. Sa portion biochimique
participe à la vie des organismes. Sa portion géochimique est liée aux sols
et à la façon dont le carbone y circule. C’est pourquoi le cycle du carbone
est un cycle biogéochimique. La figure 1 représente l’ensemble des processus
de transformation du cycle du carbone.

Atmosphère Gaz carbonique (CO2)

6
1
1
3 3
2

2 Animaux Végétaux
terrestres
Phytoplancton
Hydrosphère 4 Zooplancton
5
Faune aquatique
Lithosphère
Sédiments
Nappe de pétrole 5

Figure 1 Le cycle du carbone.

8.1.1 La portion biochimique


La portion biochimique du cycle du carbone est liée aux interactions entre
le carbone et les organismes, et comporte plusieurs processus de trans-
formation. Ces processus sont représentés par les flèches bleues sur la
figure 1 et sont décrits ci-après.

Les échanges de la portion biochimique du cycle du carbone


1 L’absorption du carbone atmosphérique (dioxyde de carbone, CO2)
• Absorption du CO2 atmosphérique par les végétaux terrestres (plantes) et aquatiques (algues et
phytoplancton) au moyen de la photosynthèse.
• Transformation chimique du CO2 par ces mêmes organismes pour assurer leur croissance et leur reproduction.
2 L’absorption, par les consommateurs, du carbone contenu dans la matière organique (carbone organique)
• Les herbivores l’absorbent en mangeant des végétaux.
• Les carnivores l’absorbent en consommant de la viande contenant déjà du carbone.

192 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


TE 8.1

Les échanges de la portion biochimique du cycle du carbone ( )


3 L’émission du carbone dans l’atmosphère (CO2 et méthane, CH4)
• Rejet de CO2 dans l’atmosphère par la respiration, laquelle transforme une partie du carbone absorbé
par les organismes vivants (cette portion du cycle peut ainsi recommencer).
• Rejet de CH4 dans l’environnement par les déchets que produisent les organismes vivants (une partie
de ce carbone retourne à la lithosphère et prend maintenant part à la portion géochimique du cycle).

8.1.2 La portion géochimique


La portion géochimique du cycle du carbone est liée aux processus de
formation de certaines roches, comme les calcaires et les schistes argileux.
Ces processus sont représentés par les flèches orange sur la figure 1 de la
page précédente et sont décrits ci-dessous.

Les échanges de la portion géochimique du cycle du carbone


4 La formation de dépôts calcaires (ou carbonate de calcium, CaCO3)
• Dépôts de calcaire provenant du carbone présent dans les squelettes et les coquilles des organismes
marins morts (coraux, mollusques, etc.).
• Sédimentation des dépôts calcaires menant à la formation de roches carbonatées.
5 La formation de roches combustibles
• Transformation des roches carbonatées en combustibles fossiles (ex. : hydrocarbures), sous l’effet de la
température et de la pression.
• Retour à la surface d’une partie des roches carbonatées par le mouvement des plaques tectoniques.
6 Les émissions atmosphériques provenant de combustibles
• Recyclage, par la tectonique des plaques, d’une partie du carbone des roches carbonatées (fusion dans
le magma de subduction) – ce carbone retourne dans l’atmosphère lors d’éruptions volcaniques.
• Émissions d’importants gaz à effet de serre (GES) provenant de l’extraction et du raffinage
de combustibles fossiles (CH4), de la combustion de ceux-ci et des incendies de forêt (CO2).

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Dvid T. Suzuki (1936 - )
Pfssu éméit tité, Dvid Suzuki pssd un nmmé intntinl
cquis p 30 nnés d tvil à tit d ccu t vulgistu scintifiqu. À
l têt d l fndtin qui pt sn nm, il cntinu d’êt ctif pu l cus d
l’nvinnmnt, pticulimnt n c qui  tit ux cngmnts climtiqus :
« Nus svns qu, pu ggn l till du climt, l mju pti ds ésvs
d pétl, d cn t d gz dit dmu dns l sl. Invsti dns ls éngis
fssils, c’st sutni lu xtctin t finnc l dstuctin iévsil du climt. »
L’Univsité McGill cntinunt d’ncug cs ptiqus, mnsiu Suzuki, imité p
d’uts diplômés,  ndu à ctt institutin l diplôm qu’ll lui vit décné.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 8 La bIoSPhère 193


Activités 8.1
1 Reliez chacune des transformations chimiques impliquant du carbone au phénomène correspondant.
Transformations chimiques impliquant du carbone Phénomène

a) 6 CO2 + 6 H2O + énergie → C6H12O6 + 6 O2 1) Respiration


(dioxyde de carbone et eau) (glucose et dioxygène)

b) 4 C6H11O5 + 25 O2 → 24 CO2 + 22 H2O + énergie 2) Photosynthèse


(papier et dioxygène) (dioxyde de carbone et vapeur d’eau)

c) C6H12O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6 H2O + énergie


(glucose et dioxygène) (dioxyde de carbone et eau) 3) Digestion

d) C6H12O6 + 3 H2O → 3 CH4 + HCO31− + 3 H+


(glucose et eau) (méthane et acide) 4) Combustion

2 En vous reportant à la question 1, lequel des phénomènes présents dans le cycle du carbone ne
contribue pas à renforcer l’effet de serre ?
a ) Respiration b ) Photosynthèse c ) Digestion d ) Combustion

3 Le réchauffement climatique amène plusieurs bouleversements dans l’ensemble de la biosphère. L’un


d’eux est le dégel du pergélisol, comme nous l’avons vu au chapitre précédent. Comment le cycle du
carbone est-il affecté par le dégel du pergélisol ?
a ) Le sol étant encore suffisamment gelé, aucun sédiment ne peut se détacher pour ruisseler et aller
former des roches carbonatées.
b ) Les bactéries devenues actives au dégel émettent une quantité de dioxyde de carbone (CO2) et de
méthane (CH4), augmentant ainsi la présence de ces deux gaz dans l’atmosphère.
c ) Le mouvement du sol fragilisé risque de faire remonter à la surface des roches contenant du
carbone.
d ) Désormais, les végétaux sont plus nombreux à pousser, ce qui favorise la photosynthèse et,
conséquemment, une diminution du dioxyde de carbone atmosphérique (CO2).

4 Lisez le texte suivant. Répondez ensuite aux questions de la page suivante.

Le 12 décembre 2015. Après des pourparlers intenses, les 195 pays réunis à Paris acceptent
un accord « historique » sur la réduction des émissions des GES, au terme de la Conférence des
Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21.
L’objectif est de maintenir la hausse des températures « bien en deçà de 2 degrés » par rapport à l’ère
préindustrielle, et même d’essayer de rester sous la barre de 1,5 degré. C’est la première fois que
tous les pays s’entendent sur cet enjeu. En effet, depuis plus de 20 ans, l’ONU tente de les convaincre
de se concerter pour réduire leurs émissions et ainsi freiner le réchauffement de la planète.
Adapté de : Radio-Canada.ca, Un accord historique sur le climat est adopté à Paris : http://ici.radio-canada.
ca/nouvelle/754913/accord-final-climat-conference-paris

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te 8.1

a ) Quel phénomène impliquant un processus de transformation du cycle du carbone est


directement lié à la fois aux hausses des températures et aux émissions de GES mentionnées
dans ce texte ?
1) La destruction de la couche d’ozone 3) L’effet de serre renforcé
2) L’effet de serre naturel 4) La formation des pluies acides
b ) Quel processus de transformation du cycle du carbone peut bénéficier de cet accord ? Référez-
vous à la figure 1, aux pages 192 et 193.

5 Reliez chacune des situations illustrées au processus de transformation du cycle du carbone sur lequel
elle a un impact.
Processus de transformation
Situation du cycle du carbone

a)

1) L’émission de carbone dans


l’atmosphère (CO2 et méthane, CH4)

b)

2) Les émissions atmosphériques


provenant de combustibles fossiles

c)

3) La formation de roches combustibles


(combustibles fossiles)

d)

4) La formation de dépôts calcaires


(ou carbonate de calcium, CaCO3)

e)

5) L’absorption, par les consommateurs,


du carbone contenu dans la matière
organique

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6 Parmi les activités suivantes, lesquelles participent directement au cycle du carbone ?
a ) Courir un marathon. d ) Prendre l’avion. g ) Produire de l’électricité à
partir d’énergies fossiles.
b ) Utiliser un ventilateur e ) Produire de l’électricité à
électrique. partir d’une centrale h ) Un lapin qui grignote une
nucléaire. feuille de laitue.
c ) Détruire une forêt par une
coupe rase (à blanc). f ) Combustion du bois à la i ) Un vire-vent qui tourne
suite d’incendies de forêt. sous l’effet d’une brise.
7 Comparez les deux diagrammes suivants sur la répartition de la consommation mondiale d’énergie
en 2003 et en 2013. Répondez ensuite à la question.

2003 2013
0% 1% 0% 1%
0% 0% 1% 0%

Pétrole
6% 7%
6% 4% Gaz naturel
Charbon
Énergie nucléaire
37 % 33 % Hydroélectricité
30 % Éoliennes
26 %
Énergie solaire
Énergies fossiles = 87 % Énergies fossiles = 87 % Géothermie
et biomasse
24 % 24 % Autres

Source des données : http://euanmearns.com/global-energy-trends-bp-statistical-review-2014/

Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la situation des émissions de gaz carbonique (CO2) dans
l’atmosphère entre 2003 et 2013 et leurs impacts sur l’effet de serre renforcé ?
a ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée aux énergies fossiles a occupé le
premier rang, tout en demeurant stable, ce qui a entraîné d’importantes émissions de CO2 dans
l’atmosphère, un des principaux GES, et contribué à l’effet de serre renforcé.
b ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée à l’hydroélectricité a augmenté, ce qui a
entraîné d’importantes émissions de CO2 dans l’atmosphère, un des principaux GES, et
grandement contribué à l’effet de serre renforcé.
c ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au nucléaire a diminué
significativement, ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des
principaux GES, et permis d’atténuer l’effet de serre renforcé.
d ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au pétrole a diminué significativement,
ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des principaux GES, et permis
d’atténuer l’effet de serre renforcé.

8.2 Le cycle de l’azote


L’azote est un constituant des molécules qui sont à la base de la vie, tels
les protéines et l’ADN. Il se trouve principalement sous forme gazeuse, le
diazote (N2), qui compose 78 % de l’air que nous respirons. Comme la
plupart des organismes ne peuvent utiliser le diazote gazeux directement,
il doit être transformé, d’où la circulation de l’azote dans le sol, l’eau et l’air.

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te 8.2

Le cycl d l’zo comprend tous les échanges d’azote entre la lithosphère,


l’hydrosphère et l’atmosphère.
Les processus de transformation illustrés à la figure 2 se produisent autant
en milieu terrestre qu’en milieu aquatique.

Azote atmosphérique (N2)

Végétaux
Cyanobactéries
2 Nourriture
2

Assimilation Bactéries 1 1
1 dénitrifiantes
1
3 Ammoniac (NH3)
Déchets
Nitrates (NO3−) Ammonium (NH4+)
Bactéries fixatrices Nitrites (NO2−) Nitrates (NO3−)
Lessivage Nitrites (NO2−)
d’azote dans les racines
1 Décomposeurs 2
des plantes légumineuses Végétaux
(champignons,
bactéries) aquatiques Bactéries
Bactéries 2 nitrifiantes
1
nitrifiantes
1 Ammoniac (NH 3) 2
Assimilation
Ammonium (NH4+)
Plantes en décomposition
Bactéries fixatrices d’azote et déchets organiques

Fgu 2 L cycl d l’zo n mlux s  ququ.

Les échanges du cycle de l’azote


1 La fixation de l’azote (transformation du N2 en NH3 et NH4+, assimilés par les organismes)
• En présence de dioxygène (O2) dans le sol et dans l’eau, certaines bactéries fixent l’azote atmosphé-
rique (N2) pour le transformer en ammoniac (NH3) et en ammonium (NH4+).
– Sur terre, la fixation se fait grâce aux bactéries vivant en symbiose dans les racines des plantes légumineuses.
– Dans l’eau, la fixation se fait par les cyanobactéries.
• La décomposition d’excréments et de déchets organiques produit, elle aussi, du NH3 (toxique pour
les poissons). Sur terre comme dans l’eau, la décomposition se fait par les décomposeurs (bactéries
et champignons).
• Le N2 atmosphérique peut être transformé en nitrates (NO3−) par les décharges électriques des orages.
2 L ncon (nsfomon d NH3  NH4+ ou fom ds ns (NO3−) ssmlbls
 ls ognsms)
• En présence de O2 dans le sol et dans l’eau, des bactéries transforment successivement les NH3 et
les NH4+ en nitrites (NO2−), toxiques pour les poissons, puis en nitrates (NO3−).
• Les végétaux assimilent ces nitrates pour produire leur ADN et les protéines utiles à leur croissance.
L’utilisation d’engrais dans l’industrie agricole augmente la quantité de nitrates dans le sol. Les
surplus sont ensuite lessivés vers l’hydrosphère.
• Les consommateurs s’alimentant de ces végétaux ont ainsi accès à l’azote dont ils ont besoin.
3 L déncon (nsfomon ds NO3− n zo gzux (N2))
• Les NO3− non assimilés par les végétaux sont transformés par d’autres bactéries (dénitrifiantes) en azote
gazeux (N2) qui retourne dans l’atmosphère.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 8 La biosphère 197


Activités 8.2
1 Les situations suivantes témoignent d’une perturbation dans le cycle de l’azote. Reliez chacune d’elles
au processus de transformation du cycle de l’azote qu’elle touche initialement avant de perturber le
reste du cycle.
Situation Processus de transformation touché

a ) Un surplus d’azote dans le sol sous 1) La nitrification en milieu


forme de nitrates terrestre

b ) La diminution du taux de croissance de


plants de haricots poussant dans un sol 2) La nitrification en milieu
rendu pauvre en nutriments aquatique

c ) La mort de végétaux aquatiques par


manque de nutriments 3) La dénitrification

2 Les phénomènes suivants sont observés dans le champ de monsieur Séguin. Reliez chacun d’eux à
l’impact qu’il aura sur le cycle de l’azote.
Phénomène observé Impact sur le cycle de l’azote

a ) Présence importante de 1) Une augmentation de la fixation de l’azote


champignons dans le champ atmosphérique

2) Un surplus d’azote organique (nitrates) dont une


b ) Plantation massive du champ
partie sera assimilée dans le sol (fixation), une autre
avec des plants de haricots
retournée dans l’atmosphère (dénitrification) et une
(légumineuses)
dernière lessivée vers l’hydrosphère.

c ) Présence dans le champ d’une 3) Une augmentation de la transformation de


couche de fumier tout au long l’azote sous forme organique à partir de matière
de la saison en décomposition

3 Vos voisins décident de faire du compostage. Gui de d’utili


satio
Pour ce faire, ils se procurent un composteur du co mposteu n
r
et un guide d’utilisation à la quincaillerie du 1. Placer le co
mposteur dans
coin. Vous êtes commis à cette quincaillerie endroit ombrag un
é.
et vous devez répondre à leurs questions. 2. Y déposer
tous les déchet
domestiques or s
ganiques :
a ) Quel lien majeur y a-t-il entre le épluchures de
fruits et de
compostage et le cycle de l’azote ? légumes, coqu
illes d’œuf,
restes de viand
e ou de
1) Dans les deux cas, la présence de poisson, thé, ca
fé, mouchoirs
en papier, etc.
terre est essentielle aux processus 3. Brasser le co
de transformation. mpost de temps
à autre.

2) Le compostage transforme la
matière organique et rend l’azote
accessible aux végétaux. Ce processus de transformation propre au cycle de l’azote
se nomme la nitrification.
3) Dans les deux cas, ils vont produire des déchets.
4) Dans les deux cas, aucun apport en oxygène n’est nécessaire.

198 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.2

b ) Pour quelle raison est-il important de suivre le troisième conseil du guide d’utilisation du composteur ?
1) Pour éviter les mauvaises odeurs.
2) Pour favoriser la croissance de végétaux à l’intérieur du bac.
3) Pour y faire pénétrer plus d’oxygène et permettre ainsi aux bactéries de décomposer la matière
organique.
4) Pour aider les microorganismes à se multiplier.
c ) Pourquoi un compost est-il fait uniquement de déchets organiques (légumes, fruits, coquilles
d’œuf, arêtes de poissons, etc.) ?

4 Laquelle des situations suivantes, ayant cours dans une ferme, a le moins d’impact sur le cycle de l’azote ?
a ) L’épandage d’engrais et de compost sur les c ) L’utilisation de l’électricité pour éclairer les
terres agricoles. bâtiments.
b ) L’utilisation de machinerie lourde qui d) L’utilisation de gicleurs pour arroser les
compacte le sol. champs.

5 Les rives d’un lac ou d’une rivière sont essentielles au maintien de l’équilibre des écosystèmes avoisinants.
Voici quelques-unes de leurs fonctions.

1 Stabilisation du niveau
de l’eau
• Retient et évapore une partie
des eaux de pluie ou de la
fonte des neiges.
• Diminue les risques
d’inondation.
2 Filtration d’éléments
polluants
• Retient une partie des 1 2
engrais, des pesticides et des 3
sédiments présents dans les
eaux de ruissellement.
• Prévient le vieillissement 4
prématuré des plans d’eau
causé par une trop grande
concentration de nutriments
(nitrates, phosphates, etc.).
3 Protection contre l’érosion 4 Habitat pour la faune
• Maintient la stabilité des rives. • Offre de la nourriture et un abri aux animaux
• Conserve les lieux de fraie en diminuant leur (plan d’eau).
ensablement. • Offre à l’humain un contact privilégié avec la
• Prévient les glissements de terrain. nature (observation des animaux, pêche, chasse).

Parmi les fonctions décrites, laquelle participe au cycle de l’azote ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 199


8.3 Les biomes
terrestres
Les caractéristiques des biomes terrestres dépendent
principalement de la température qui y règne et
des précipitations qu’ils reçoivent. Ce sont ces
facteurs qui déterminent les végétaux qui peuvent
Toundra Savane tropicale
Taïga Désert y croître et, conséquemment, les animaux qui
Forêt tempérée Forêt tropicale humide peuvent y vivre.
Prairie tempérée
Un biome terrestre est une grande région continen-
Figure 3 La distribution des différents biomes terrestres. tale caractérisée par son climat, sa flore et sa faune.
Plusieurs biomes terrestres sont présents sur Terre
(voir la figure 3).
Le tableau 1 présente les principales caractéristiques des biomes terrestres.

TABLEAU 1 Les principales caractéristiques des biomes terrestres


Biome Climat Flore Faune Type de sol

Toundra • Températures • Herbes, mousses, lichens • Faune adaptée au • Rocailleux, pergélisol


arctiques, peu de et arbustes rabougris froid : lemmings,
précipitations renards arctiques
• Animaux migra-
teurs

Taïga • Hivers longs, • Forêt boréale : conifères, • Faune diversifiée : • Acide, mince et
froids et enneigés arbustes rabougris, écureuils, orignaux, pauvre en nutriments
• Étés courts et mousses et lichens renards, ours noirs,
assez chauds lynx, lièvres, etc.

Forêt • Hivers assez • Plantes herbacées, fou- • Faune diversifiée : • Riche en éléments
tempérée doux et humides, gères, arbustes et arbres ours noirs, ratons nutritifs en raison de
étés assez (forêt de feuillus) laveurs, lièvres, la matière organique
chauds merles, etc. au sol
• Précipitations
abondantes

Prairie • Hivers longs et • Vaste étendue d’herbages • Grands herbivores : • Terre arable brune,
tempérée froids, étés assez • Plusieurs plantes à fleurs bisons, antilopes, riche en humus, en
chauds marqués • Très peu d’arbres et cerfs, etc. azote et en bases,
par des périodes d’arbustes vu le manque aérée, peu lessivée,
de sécheresse de précipitations forte concentration de
calcium

Désert • Précipitations • Végétation rare et • Faune adaptée aux • Pauvre en nutriments,


très rares rabougrie avec peu de conditions déser- aride, sablonneux,
• Températures feuillage ou avec des tiques : insectes, certains sols salés et
contrastées entre épines, et munie de serpents, lézards, alcalins
le jour et la nuit longues racines pouvant coyotes, etc.
puiser l’eau et les miné-
raux en profondeur

200 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.3

TABLEAU 1 Les principales caractéristiques des biomes terrestres (suite)


Biome Climat Flore Faune Type de sol

Forêt • Températures • Très diversifiée et dense, • Très diversifiée : • Acide, riche en fer
tropicale moyennes entre plusieurs spécimens de amphibiens et en aluminium,
humide 20 et 34 °C très grande taille : herba- (diverses gre- pauvre en nutriments
• Pas de saison cées grimpantes, lianes, nouilles), reptiles, essentiels (carbone
sèche palmiers, etc. oiseaux, mam- et phosphore), car
• Pluies abon- mifères (ex. : pares- lessivé par les abon-
dantes toute seux à deux doigts, dantes précipitations,
l’année singes, orangs- donc peu ou pas
outangs) d’humus en surface

Savane • Températures • Très diversifiée : feuillus • Grands mam- • Pauvre en nutriments,


tropicale moyennes entre qui perdent leur feuil- mifères : tigres, mais se régénère à
(aussi 20 et 34 °C lage en saison sèche léopards, jaguars, la suite d’incendies,
appelée • Alternance entre (acacias), herbacées, paresseux, loups à grâce à la cendre,
« forêt
saison sèche arbustes, plantes grasses crinière, rhinocéros riche en substances
tropicale
sèche ») (hiver) et saison (cactus) avec réserves de Java, espèces nutritives.
des pluies (été) d’eau, etc. migratrices
• Taille des végétaux dépas-
sant rarement 20 m

Activités 8.3
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome terrestre approprié.

1 Désert 3 Prairie tempérée 5 Toundra

2 Forêt tempérée 4 Taïga 6 Forêt tropicale humide

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 201


b ) Pour chacune des photos de la page précédente, nommez deux caractéristiques qui vous ont
permis d’identifier le biome.

Biome Caractéristiques visibles sur la photo

1 D ésert

2 F orêt tempérée

3 P rairie tempérée

4 Taïga

5 Toundra

6 F orêt tropicale
humide

2 À l’aide de vos connaissances sur les


biomes terrestres, choisissez l’énoncé
qui explique pourquoi l’Himalaya se
trouve dans la taïga, alors que cette
chaîne de montagnes, qui compte les plus
hauts sommets de la Terre, est bordée de
prairies tempérées au nord et de la forêt
tropicale humide au sud.
a ) La taïga (forêt boréale) est une zone
de transition entre les prairies
tempérées et la forêt tropicale humide
dans cette région.
b ) La fonte des glaciers, de plus en plus
importante, érode le sol, laissant peu de nutriments pour la croissance des végétaux propres
à la forêt tropicale humide. Ce faisant, seuls des arbustes rabougris et des conifères peuvent
désormais y pousser.
c ) En très haute altitude, où les températures moyennes sont très froides et les sols enneigés, seule
la végétation propre à la taïga peut y croître. À mesure qu’on descend en altitude, la végétation
change (prairies et forêt tropicale humide) en fonction du réchauffement des températures.
d ) Les importantes précipitations acides (neige) ont rendu les sols plus pauvres en nutriments,
laissant place à une végétation moins luxuriante et moins abondante que celle de la forêt
tropicale humide ou des prairies tempérées.

202 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.4

3 Lisez la fiche informative suivante. Répondez ensuite à la question.

Le dragon barbu
Le dragon barbu est un reptile docile, qui se
Région Australie, zones arides ou
laisse approcher facilement. Il est possible de
semi-arides
répondre à ses besoins vitaux lorsqu’il est en
captivité et, contrairement à plusieurs de ses
Température Jour : entre 28 et 48 °C
congénères, il ne craint pas l’être humain.
tolérée
Nuit : 22 °C

Humidité requise Faible (40 %)

Sol requis Sable fin ou éclats de bois

Accessoires Vivarium, cloche chauffante,


nécessaires plaque ou roche chauffante,
et nutriments nombreuses cachettes,
importants pour la thermomètre, vitamines,
vie en captivité suppléments de calcium

Selon les informations de cette fiche, dans quel type de biome terrestre le dragon barbu vit-il ?
Justifiez votre réponse à l’aide de trois arguments.

8.4 Les biomes


aquatiques
Les biomes aquatiques occupent une importante
superficie de la Terre, celle-ci étant recouverte à plus
de 70 % d’eau (voir la figure 4). On divise habituelle-
ment ces biomes en deux catégories : les biomes
marins et les biomes d’eau douce. Ces deux types
de biome se distinguent par leur salinité.
Un bom ququ est une étendue d’eau douce
ou d’eau salée caractérisée par sa flore et sa faune.

Biomes dulcicoles Biomes marins


Lacs Récifs de corail
Cours d’eau, deltas Zone abyssale
et estuaires Zone néritique

Fgu 4 L dsbuon ds ncux boms ququs.

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8.4.1 Les biomes marins
Les biomes marins se trouvent dans les océans et les mers. Le tableau 2
donne une description de quelques-uns des biomes présents dans ces
vastes étendues d’eau.

TABLEAU 2 Les principales caractéristiques de quelques biomes marins

Biome Caractéristiques générales Flore Faune

La zone • Surface éclairée par la lumière et • Phytoplancton • Invertébrés (crabes,


néritique réchauffée par le Soleil • Herbes marines homards, calmars)
(moins de • Située près des côtes • Poissons (harengs,
200 m de • Zone de pêche importante sardines, morues)
profondeur)
• Oiseaux marins
• Mammifères

La zone • Températures autour de 4 °C • Algues et herbes • Microorganismes et


abyssale • Obscurité totale marines invertébrés adaptés aux
(à partir de • Fond recouvert de boue et de sédi- • Photosynthèse conditions extrêmes
2 000 m de ments remplacée par la (pression élevée, tempéra-
profondeur)
• Recouvre 80 % de la superficie des chimiosynthèse, tures froides)
fonds marins assurée par des • Poissons de fond (ex. : raie)
bactéries primitives

Les récifs de • Situés dans les eaux chaudes, peu Très diversifiée : mol- Très diversifiée : étoiles de
corail* profondes et oxygénées lusques, nombreuses mer, éponges, anémones
(moins de • Le squelette externe des coraux est espèces de poissons
30 m de fait de calcaire (CaCO3) sensible aux (ex. : poisson-clown),
profondeur) cétacés, pieuvres,
variations de pH (acide) causées par le
calmars
réchauffement climatique et la pollution
atmosphérique (CO2).
* Les coraux sont des invertébrés. Ils ont une bouche centrale. Leurs tentacules vivent en symbiose avec une algue microscopique.

8.4.2 Les biomes d’eau douce


Aussi appelés les « biomes dulcicoles », les biomes d’eau douce regroupent
les lacs, les cours d’eau, les terres humides, ainsi que certains estuaires et
deltas (dont la salinité est peu élevée).
Le tableau 3 présente les principales caractéristiques des biomes d’eau
douce et certains des organismes typiques qu’on y trouve.

TABLEAU 3 Les principales caractéristiques des biomes d’eau douce


Biome Caractéristiques générales Flore Faune

Le lac • Étendue d’eau relativement calme • Phytoplancton, algues, • Décomposeurs, plancton,


bordée par des végétaux (arbres et plantes aquatiques poissons (truite, achigan,
arbustes) diverses (nénuphars, perchaude, brochet, etc.),
• Soumis aux brassages saisonniers quenouilles, joncs, etc.) amphibiens (grenouille,
des eaux de surface et de profondeur crapaud, salamandre, etc.),
qui distribuent les nutriments et l’oxy- reptiles (couleuvre, tortue),
gène aux organismes oiseaux (canard, martin-
pêcheur, etc.)

204 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.4

TABLEAU 3 Les principales caractéristiques des biomes d’eau douce (suite)


Biome Caractéristiques générales Flore Faune

Le cours • Ruisseau, rivière ou fleuve, habituel- • Croissance de grands • Décomposeurs, plancton, pois-
d’eau lement bordé d’herbages, de plantes végétaux limitée par le sons (achigan, truite, saumon)
et d’arbres courant • Là où l’eau est plus calme,
• Voie d’écoulement des eaux de • Mousses, herbages et faune semblable à celle des
surface ayant un débit plus ou moins algues réussissent habi- lacs : amphibiens, reptiles et
rapide en fonction du volume d’eau tuellement à s’implanter oiseaux.
drainé et du relief dans ces milieux.

La terre • Eau stagnante comprenant les marais, • Végétaux vivant dans • De nombreuses espèces
humide les marécages et les tourbières un sol saturé d’eau : animales y sont attirées tels
• Zone de transition entre un biome mousses, sphaignes, la tortue, la salamandre, le rat
terrestre et un biome aquatique, herbages, algues et musqué, le canard, le grand
milieu très riche en nutriments, d’où quelques plantes héron, etc.
les diversités végétale et animale (quenouilles, thuyas, etc.)

L’estuaire • Caractérisés par une eau saumâtre • Phytoplancton, algues • Éponges, capelans, bélugas
et le delta (mélange d’eau douce et d’eau et plantes sont aptes et rorquals
salée), marquant la transition avec à y pousser selon le • Nombreux oiseaux telles la
les biomes marins taux de salinité qu’ils bernache, quelques espèces
peuvent tolérer. de canard, l’oie des neiges, etc.
• Décomposeurs (champignons,
bactéries) ainsi que divers
crustacés : crevettes, moules
et escargots

Activités 8.4
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome aquatique approprié.

1 Terre humide (marécage) 3 Lac 5 Océan ou mer

2 Zone néritique 4 Récif de corail (corallien) 6 Cours d’eau (rivière)

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b ) Pour chacune des photos de la page précédente :
• Indiquez, dans la deuxième colonne, le type de biome aquatique illustré.
• Nommez, dans la troisième colonne, deux caractéristiques qui vous ont permis d’identifier ce biome.

Type de biome
Biome Caractéristiques visibles sur la photo
aquatique

1 Terre humide (marécage)

2 Z one néritique

3 L ac

4 R écif de corail (corallien)

5 Océan ou mer

6 C ours d’eau (rivière)

2 Vous songez à vous procurer un aquarium et à l’aménager. Vous hésitez entre recréer un milieu
tropical, qui rappelle les splendeurs de l’océan, et recréer un milieu plus commun, tel un étang,
où vivront seulement des poissons rouges et quelques végétaux.
Quel est le principal facteur que vous devez considérer afin de recréer l’un ou l’autre de ces milieux ?
Justifiez votre réponse. Au besoin, consultez la figure 4, à la page 203.

8.5 Les facteurs influençant


la distribution des biomes
De nombreux facteurs influent sur la distribution des biomes sur la Terre.
Par exemple, la latitude a une incidence sur le nombre d’heures d’enso-
leillement. Ainsi, les organismes qui ont besoin de soleil pour effectuer la
photosynthèse, ou simplement se réchauffer, sont davantage présents
dans les régions où cette énergie est omniprésente.
La profondeur de l’eau a aussi un effet sur la quantité d’énergie solaire
disponible. Elle a donc une influence sur les espèces présentes dans un
milieu aquatique donné. Les espèces vivant à proximité des fonds marins
sont adaptées pour vivre dans l’obscurité et dans un milieu plus froid, alors
que les espèces qui se retrouvent plus près de la surface sont adaptées
pour vivre là où il y a plus de lumière.

206 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.5

Le tableau 4 présente des exemples de facteurs qui ont une influence sur
la distribution des biomes sur la Terre.

TABLEAU 4 Des exemples de facteurs qui influent sur la distribution des biomes
Facteurs qui influent sur la distribution Facteurs qui influent sur la distribution
des biomes terrestres des biomes aquatiques

• Latitude • Salinité de l’eau


• Altitude • Profondeur de l’eau
• Précipitations • Force et sens du courant
• Vents • Quantité de dioxygène (O2) et de dioxyde de carbone
• Type de sol (CO2) nécessaire à la respiration ou à la photosynthèse

• Nourriture
• Insolation (ensoleillement, lumière)
• Température

Activité 8.5
1 À l’aide du tableau 4 ci-dessus, complétez le tableau suivant en nommant le facteur qui influe sur la
présence de chaque espèce dans le ou les biomes illustrés.

Facteur qui influe sur la présence de cette


Espèce et biome(s)
espèce dans ce ou ces biomes

L’ours polaire vit dans la toundra, entre


autres, grâce à son épais pelage.

Le thé du Labrador pousse dans cer-


taines tourbières acides, trouvées dans
la taïga et dans la toundra.

Le phytoplancton se trouve dans les


eaux de surface des cours d’eau, des
rivières et des océans.

Des lynx et des lièvres vivent dans la


forêt boréale.

Des thuyas géants croissent le long


de la côte ouest de l’île de Vancouver,
où l’atmosphère est chargée d’humi-
dité pendant de longues périodes de
l’année.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 207


CONSOLIDATION DU ChApITre 8

1 À partir de l’illustration ci-contre, 1


déterminez les étapes qui sont
communes aux cycles du carbone et
de l’azote. Entourez le choix de réponse
approprié.
a ) 1 et 2
b ) 3 et 4 4
6
c ) 2 et 5
d ) 3 et 5
3
2

2 Observez la photo ci-contre. L’une des


activités décrites ci-dessous ne participe
pas à la fois au cycle du carbone et au
cycle de l’azote. Laquelle ?
a ) Le tracteur qui roule sur le sol.
b ) Le fermier qui respire l’air frais.
c ) Les arbres qui croissent.
d ) Les vaches qui font leurs besoins
sur le sol.

3 Les activités suivantes sont reliées au cycle du carbone. Lesquelles contribuent à l’intensification
de l’effet de serre renforcé ? Entourez le choix de réponse approprié.

1) Une croissance démographique mondiale importante.


2) Le reboisement d’anciennes zones industrielles sur la Côte-Nord.
3) La mort de bélugas dans le fleuve Saint-Laurent à la suite d’un déversement d’hydrocarbures.
4) Une production accrue d’électricité à l’aide de centrales thermiques aux États-Unis.
5) La reconstitution d’une partie de la couche d’ozone (filtre les rayons ultraviolets), consé-
quence de l’interdiction d’utilisation des CFC (chlorofluorocarbones).
6) L’augmentation de l’élevage bovin dans les pays en voie de développement.

a ) 1, 3, 4 c ) 2, 4, 6
b ) 1, 4, 6 d ) 2, 3, 5

208 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 À l’aide de la liste de mots suivante, complétez le tableau comparatif des cycles du carbone
et de l’azote en y inscrivant les numéros correspondant à vos choix. Il peut y avoir plus d’une
réponse par case.

1) Industries (combustion) 8) Décomposition de déchets organiques


2) Assimilation par les végétaux (organismes aquatiques morts, défécation)
3) Décomposition de squelettes 9) Êtres vivants (respiration)
et de coquillages 10) Alimentation du phytoplancton et autres
4) Bactéries fixatrices végétaux aquatiques
5) Sédimentation 11) Bactéries dénitrifiantes
6) Assimilation par les végétaux 12) Formation de roches carbonatées
et herbivores aquatiques 13) Décomposition d’organismes morts
7) Végétaux (photosynthèse) 14) Alimentation par les herbivores et omnivores

Transformations dans le cycle Tranformations dans le cycle


du carbone (C) de l’azote (N)

Émissions de CO2 Absorption de CO2 Émissions de N2 Absorption de N2

Atmosphère

Rejet de carbone Absorption Émissions de Absorption de


de carbone produits azotés produits azotés
Lithosphère

Rejet de carbone Absorption Émissions de Absorption de


de carbone produits azotés produits azotés
Hydrosphère

5 Classez chacun des processus de transformation suivants dans le cycle où il se produit : le cycle
du carbone ou le cycle de l’azote.

1) Combustion de combustibles fossiles 4) Fixation par les cyanobactéries


2) Dénitrification par les bactéries dénitri- 5) Photosynthèse par les organismes photo-
fiantes synthétiques
3) Sédimentation d’organismes morts 6) Nitrification par les bactéries nitrifiantes

Cycle du carbone Cycle de l’azote

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6 À l’aide de la liste de mots et des photos suivantes, complétez le tableau en utilisant les lettres
ou les numéros correspondant à vos choix.

1) Prairie tempérée 4) Divers herbages et plusieurs plantes


2) Biome marin (océan) 5) Algues et phytoplancton
3) Forêt tempérée 6) Feuillus, arbustes et fougères

A B C

Biome

Nom

Flore

Faune

7 Nommez un élément commun aux biomes suivants.


a ) La toundra et la taïga

b ) Les cours d’eau et les lacs

c ) Le désert et la toundra

d ) Les mers et les cours d’eau

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SOMMAIRE

CHAPITRE 9 L’écologie  212

univers
vivant
chapitre

9 L’ÉCOLOGIE

L’écologie se penche sur les interactions entre les êtres SOMMAIRE


vivants, sur les interactions entre ces êtres et leur environne- Rappel  213
ment, et sur les conséquences de ces interactions. 9.1 L’organisation des vivants  213
Dans ce chapitre, vous verrez comment chaque organisme 9.2 Les interactions  219
occupe une place dans la chaîne alimentaire. Vous verrez
aussi qu’il peut se reproduire et servir de nourriture ou d’abri
à d’autres organismes au cours de sa vie. De plus, comme
tous les autres êtres vivants, il est soumis aux conséquences
des interactions avec son milieu.
UV 9.1

RAPPEL

L’spè L’habitat
Un espèce rroup ds individus dont ls arat- L’habitat st un miliu où ls onditions sont ad-
ristiqus physiqus sont nralmnt smblabls. quats pour omblr ls bsoins ds individus d’un
Ils doivnt pouvoir s rproduir ntr ux t lurs spè qui y vivnt. On drit un habitat d’après
dsndants sont viabls t fonds. plusiurs faturs, notammnt sa situation ora-
phiqu, sa faun, sa flor, son limat ainsi qu la
La population natur du sol t d l’au.
Un population st form d l’nsmbl ds indi-
vidus d’un mêm spè prsnts sur un trritoir
donn à un rtain momnt.
La taille d’une population orrspond au nombr
d’individus qui la omposnt. Il xist divrss
mthods d alul slon l typ d population :
• l ompta dirt (pour ds individus pu nom-
brux ou sdntairs) ;
• l ompta indirt (bas sur l nombr d nids
ou d trrirs, par xmpl) ;
• l’hantillonna (n divisant un trritoir n
parlls) ;
• la aptur-raptur d’individus marqus.

La nih oloiqu
La niche écologique d’un spè st l’nsmbl L’ous ol  l oqu occun l mêm
ds onditions t ds rssours (lmnts vivants t b, ms on ds ncs écologqus dfféns
non vivants) nssairs au maintin d tt spè. (égm lmn, éod d’cvés, c.).

9.1 L’organisation
des vivants
Certaines espèces nous semblent inutiles, mais chaque être vivant a sa
place parmi les organismes qui peuplent la Terre. Les sections suivantes
présentent la manière dont l’ensemble de ces êtres vivants sont organisés.

9.1.1 Les populations


Les différentes espèces se regroupent en populations. Une population
se caractérise entre autres par sa taille (voir la section Rappel ci-dessus),
sa densité et sa distribution.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écOLOgIe 213


La densité d’une population
La densité d’une population est le nombre d’individus par unité d’aire
(individus/km2) ou de volume d’eau (individus/L).
On calcule la densité d’une population à l’aide de l’équation suivante :

Nombre d’individus de la population


Densité de la population =
Aire du lieu occupé par la population

Par exemple, si un territoire de 180 km2 compte 5 000 écureuils, le calcul


de la densité de cette population est le suivant :

EXEMPLE
5 000 écureuils 28 écureuils
Densité de la population = ≈
180 km2 km2

La taille et la densité d’une population augmentent en fonction de la natalité


et de l’immigration ; elles diminuent selon la mortalité et l’émigration.

La distribution d’une population


La distribution d’une population, quant à elle, est la façon dont les
individus se répartissent sur un territoire.
Le tableau 1 présente les trois principaux modes de distribution. Le mode le
plus courant est celui de la distribution en agrégats à cause du comportement
social des animaux et des ressources souvent concentrées.

TABLEAU 1 Les trois principaux modes de distribution d’une population sur un territoire
La distribution en agrégats La distribution aléatoire La distribution uniforme
(en groupes) (au hasard) (répartition régulière)

9.1.2 Les communautés


L’écologie ne se concentre pas seulement sur les populations, elle étudie
aussi les communautés.
Une communauté est l’ensemble des populations (animales et végétales)
qui vivent sur un même territoire (voir la figure 2, à la page suivante).

214 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.1

Une des caractéristiques d’une communauté est sa biodiversité.


La bodvsé (ou la diversité spécifique) correspond à la diversité des
espèces qui composent une communauté.
La biodiversité se mesure à l’aide des facteurs suivants (voir la figure 1) :

• la richesse spécifique, qui correspond au nombre total d’espèces dans


une communauté ;
• l’abondance relative, qui désigne le pourcentage d’individus d’une même
espèce par rapport au nombre total d’individus de la communauté.

A B

Fgu 1 Dux bodvsés dfféns.


A Un forêt tropal prsnt un rand bodvrst : la rhss spfqu st lv
(plusurs spès) t l’abondan rlatv st qulbr (nvron un mêm pournta
d haqu spè).
B Un sapnèr prsnt un fabl bo dvrst. On y trouv pu d’spès d’arbrs ;
la rhss spfqu st don fabl. D plus, l sapn tant l’spè prsnt n plus
rand nombr, l’abondan rlatv n’st pas qulbr.

9.1.3 Les écosystèmes


L’écologie consiste aussi en l’étude des écosystèmes.
Un écosysèm est l’ensemble des organismes vivants d’une communauté
qui interagissent entre eux et avec des composants non vivants présents
sur le même territoire.
Un écosystème comporte différents niveaux écologiques : l’individu, la popu-
lation, la communauté et l’écosystème (voir la figure 2).

Individu Population Communauté Écosystème

Fgu 2 Ls nvux écologqus.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écOLOgie 215


Activités 9.1
1 Quelle est la différence entre la taille et la densité d’une population ?

2 a ) Trois voisins possèdent chacun un terrain de dimension différente. Sur chaque terrain, une espèce
de fleurs a poussé. Complétez ce tableau en tenant compte des données fournies.

Densité de
Population Aire
population
(nombre de fleurs) (m2)
(fleurs/m2)

Terrain 1 15 4 Aléatoire

Terrain 2 90 60 En agrégats

Terrain 3 600 1,5 Uniforme

b ) Comment la densité de population de deux des trois terrains peut-elle être identique si l’aire des
terrains est différente ?

c ) Les propriétaires des terrains 2 et 3 arrachent tous les deux les plants de fleurs sur la moitié de
leur terrain. Ils s’aperçoivent alors que la densité des plants de fleurs restants est différente sur
chaque terrain. Expliquez pourquoi il en est ainsi.

3 Quel est le mode de distribution


des fous de Bassan sur cette
plage ?
a ) En agrégats
b ) Aléatoire
c ) Uniforme

216 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.1

4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les individus d’un même territoire sont nécessairement de la même espèce.

b ) Le mode de distribution de deux populations d’espèces différentes est nécessairement différent.

c ) À elles seules, plusieurs populations forment un écosystème.

d ) On peut calculer la densité d’une population terrestre, mais pas celle d’une population aquatique.

e ) Une communauté regroupe plusieurs populations.

5 Sachant que les coraux sont des organismes ultra-sensibles aux changements et qu’ils peuvent en
mourir, quel serait l’impact d’un tourisme marin intensif sur la biodiversité d’une communauté de
coraux ?

6 Une communauté peut présenter une biodiversité plus ou moins grande. Quels sont les indices :
a ) d’une faible biodiversité dans une communauté ?

b ) d’une grande biodiversité dans une communauté ?

7 Laquelle des communautés suivantes, composées des espèces A, B et C, possède la plus grande
biodiversité ?
a ) A : 33 % ; B : 27 % ; C : 40 %
b ) A : 20 % ; B : 20 % ; C : 60 %
c ) A : 8 % ; B : 80 % ; C : 12 %
d ) A : 27 % ; B : 20 % ; C : 53 %

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8 Vous allez à l’animalerie acheter un vivarium et deux lézards. Que devez-vous y ajouter pour
reproduire un écosystème ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un troisième lézard
b ) Des composants non vivants (sable, roches et eau)
c ) Des insectes pour nourrir les lézards
d ) Un deuxième vivarium

9 L’aquarium représenté ci-contre est-il


un exemple :
a ) d’espèce ?
b ) de population ?
c ) de communauté ?
d ) d’écosystème ?

10 Reliez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé correspondant de la colonne de droite.

a ) Écosystème 1) Ensemble des éléments vivants d’une


communauté et des éléments non vivants
de ce milieu.
b ) Population
2) Plusieurs populations qui vivent ensemble.

3) Groupe d’organismes vivants de la même


c ) Communauté espèce.

11 Sur un territoire de 5 km2, on a recensé 410 écureuils roux.


Quelle est la densité de cette population ?

12 Une ferme d’élevage de truites possède 20 kL de bassins. Chaque truite produite a une masse
d’environ 200 g. Sachant que la densité de la population dans les bassins est maintenue à 12 kg/kL,
combien y a-t-il de truites dans cette ferme d’élevage ?

218 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

9.2 Les interactions


Les interactions entre les individus d’une population, d’une communauté
et d’un écosystème créent diverses dynamiques et sont à l’origine des
transformations de la matière et de l’énergie.

9.2.1 La dynamique des populations


Au fil du temps, on observe dans tous les milieux de nombreuses variations
parmi les populations qui y vivent. Un certain nombre de facteurs peuvent
influer sur cette dynamique des populations, entre autres le cycle biolo- Adulte
gique d’une espèce, la croissance d’une population et la capacité limite
d’un milieu.

Le cycle biologique d’une espèce Pupe Œufs


(ou nymphe)
Chaque individu naît et grandit. Certains êtres vivants se reproduisent et
tous meurent un jour.
Les différents stades de la vie constituent ce que l’on nomme le cycl Larve
bologqu.
Fgu 3 L cycl bologqu
Le cycle biologique varie grandement d’une espèce à l’autre. Certaines du mngoun.
espèces comme le maringouin ont un cycle très court (voir la figure 3). Cela
influence la croissance d’une population.

La croissance d’une population


Le nombre d’individus d’une population varie au cours du temps (voir la
figure 4). Plusieurs facteurs, comme les naissances, les décès, l’immigration
et l’émigration, influent sur ces variations. Le bilan des variations détermine
le type de croissance de la population, ainsi que le montrent le tableau 2
et la figure 4.

TABLEAU 2 Le calcul des différents types de croissance


d’une population
Type de croissance
Calcul
d’une population
Fgu 4 Ls cycls d cossnc
Naissances + immigrants > décès + émigrants Croissance positive d’un oulon, uss lés
cycls bologqus d’un
Naissances + immigrants = décès + émigrants Croissance nulle
oulon.
(population stable)

Naissances + immigrants < décès + émigrants Croissance négative


(décroissance)

Par exemple, le cycle biologique très court du maringouin favorise des


naissances nombreuses et rapprochées qui amènent une croissance rapide
de la population. Cependant, la durée de vie de cet insecte étant courte,
la mortalité est importante. La croissance est donc nulle.

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La capacité limite du milieu
Le nombre d’individus dans une population varie également en fonction
de la capacité limite du milieu, c’est-à-dire du nombre maximal d’individus
qu’il peut supporter. Ce nombre augmente tant qu’il y a des ressources
pour répondre aux besoins des populations du milieu. Lorsque la capacité
limite est dépassée, il en résulte un manque de nourriture, ou parfois d’es-
pace, qui entraîne une décroissance de la population.
Par exemple, si la nourriture est abondante sur un territoire donné, la crois-
sance de la population est positive. Quand un prédateur y immigre, attiré
par les nombreuses proies, la croissance devient nulle, puis négative. Enfin,
lorsque le prédateur émigre à cause du manque de nourriture, la croissance
de cette population redevient positive (voir la figure 4, à la page précédente).

9.2.2 La dynamique des communautés


Les populations formant une communauté sont en constante interaction
entre elles (voir un exemple d’interaction à la figure 5).
L’ensemble des interactions entre des populations d’espèces différentes
se nomme la dynamique des communautés.
Figure 5 Les puces, cachées dans
le pelage, se nourrissent du sang Le tableau 3 présente les principales interactions entre des individus de
du chien. différentes populations d’une communauté.

TABLEAU 3 Les types d’interactions entre individus appartenant à des populations différentes
Interactions avantageuses Interactions avantageuses Interactions avantageuses
pour l’un et nuisibles pour l’autre pour l’un et neutres pour l’autre pour l’un et l’autre

Prédation Commensalisme Mutualisme


Un individu tue et dévore un Un individu profite d’un autre sans Les deux individus retirent des
individu d’une autre espèce. lui nuire ni lui être utile. bénéfices de leur coopération.
Exemple : Le lynx (prédateur) Exemple : Les mouettes Exemple : Les abeilles butinent le
se nourrit de lièvres (proies). (commensaux) mangent les restes nectar et le pollen des fleurs pour
de nourriture laissés par les se nourrir et assurent en même
Parasitisme humains. temps la pollinisation.
Un individu se nourrit, se
développe aux dépens d’un autre
et l’agresse, habituellement sans
le tuer.
Exemple : Une tique (parasite) se
fixe sur un chien (hôte) entre autres
pour se nourrir de son sang.

Compétition
Des espèces se disputent une ou
plusieurs ressources du milieu.
Exemple : Dans le désert, les
différentes plantes (compétiteurs)
rivalisent pour disposer d’eau.

220 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

Activités 9.2.1 et 9.2.2


1 Comment le cycle biologique influe-t-il sur la croissance de la population ?

2 La laitue, une plante annuelle, meurt à l’automne après avoir donné beaucoup de graines qui
germeront au printemps. Le fraisier, une plante vivace, ne donne des fruits que dans sa deuxième
année de vie. Expliquez en quoi diffèrent les cycles biologiques de ces deux espèces.

3 Dans les énoncés suivants, nommez le facteur qui fait varier


le nombre d’individus d’une population et dites à quel type
de croissance on a affaire.
a ) Chaque année, des millions de monarques quittent nos régions
et vont passer l’hiver dans les forêts du Mexique.

b ) Dans certaines villes, les chats errants sont stérilisés, puis relâchés près du lieu de leur capture.

c ) Malgré l’arrachage des pissenlits, les graines de cette plante, emportées par le vent, viennent
constamment recoloniser le terrain.

d ) Au Québec, un nombre limité de permis pour chasser la chevrette (la femelle du chevreuil) sont
émis. Or, des chasseurs malhonnêtes tuent des chevrettes sans détenir ce permis.

4 Les guppys, poissons tropicaux, se reproduisent rapidement et en abondance, et leur durée de vie est
d’environ deux ans. Si on place quatre guppys dans un aquarium, la population augmentera pendant
six mois. Par la suite, on observera une croissance nulle. Donnez une explication de ce phénomène.

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5 Deux populations de petits herbivores, des lièvres et des marmottes, vivent en communauté dans un
champ de trèfle, où ils trouvent leur nourriture. Une population de prédateurs s’installe tout près et se
met à les chasser.
a ) De quel type sont les interactions entre les marmottes et les lièvres ?

b ) Quel est l’effet de la profusion d’herbivores sur la population de prédateurs ?

c ) Si le prédateur a une préférence marquée pour les lièvres, quel effet cela aura-t-il sur la population
de marmottes ?

6 Dans le tableau suivant, notez les différents types d’interactions qui sont décrits.

Description Interaction

a ) Les pucerons sucent la sève des bourgeons


des plantes.
b ) Les oiseaux mangent les fruits des arbres, mais
rejettent les noyaux, qu’ils répandent un peu partout.
c ) Les chouettes et les éperviers chassent tous deux les
petits rongeurs.
d ) La fixation de l’azote par les bactéries permet aux
légumes du potager de profiter de ces éléments.
e ) Le poisson-pilote accompagne les requins, trouvant en
même temps une protection et sa nourriture dans les
restes des repas de ces derniers.
f ) Les coccinelles et leurs larves se nourrissent
des pucerons.
g ) Les jeunes arbres des sous-bois ont besoin de lumière.
Lorsque les plus grands font trop d’ombre aux plus
petits, ces derniers ne survivent pas.

7 Parmi les interactions décrites dans le tableau de la question précédente, indiquez laquelle ou
lesquelles sont avantageuses :
a ) pour les deux espèces concernées ?

b ) pour l’une, mais nuisibles pour l’autre ?

c ) pour l’une et neutres pour l’autre ?

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UV 9.2

9.2.3 La dynamique des écosystèmes


Dans un écosystème, les interactions entre les vivants et leur milieu créent
une dynamique.

Les relations trophiques


Les relations prédateurs-proies sont essentielles à la survie de toutes les
espèces d’un écosystème. On les appelle « relations trophiques » et on les
représente sous la forme d’une chaîne alimentaire (voir la figure 6).
Les lons oqus sont les relations alimentaires qui s’établissent
entre les différents êtres vivants d’un écosystème.

Producteur Consommateur Consommateurs Consommateur


primaire secondaires tertiaire

signifie « est mangé par »

Fgu 6 Ls lons oqus ésnés  un cîn lmn.

La place occupée par un individu dans une chaîne alimentaire constitue


son niveau trophique. Dans les écosystèmes, les organismes appartiennent
à l’un des niveaux trophiques suivants :

• Les producteurs : ce sont les végétaux. On les qualifie d’« organismes


autotrophes », car ils produisent eux-mêmes leur nourriture.
• Les consommateurs : ce sont des organismes hétérotrophes (qui se
nourrissent d’autres organismes vivants). Les consommateurs primaires
sont des herbivores qui se nourrissent de producteurs. Les consomma-
teurs secondaires se nourrissent d’herbivores. Les autres consomma-
teurs sont tous considérés comme des consommateurs tertiaires (voir
la figure 6).
• Les décomposeurs : ce sont des organismes détritivores. Ils se nour-
rissent de matières organiques mortes et les décomposent en nutri-
ments. Les champignons, les vers de terre et les bactéries appartiennent
à ce groupe d’organismes.

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Les facteurs écologiques
Les facteurs écologiques regroupent les relations et les influences que peuvent
avoir entre eux les différents composants d’un écosystème. On compte :

• les facteurs biotiques, qui déterminent les relations entre organismes


vivants dont les relations trophiques sont un exemple ;
• les facteurs abiotiques, constitués, par exemple, du climat, des nutri-
ments du sol et de la salinité de l’eau.

Les perturbations
Si tous les facteurs écologiques sont en équilibre, un écosystème peut se
maintenir très longtemps. Mais il y a constamment des perturbations qui
agissent sur lui.
Une perturbation est un dérangement ou une altération se produisant à
l’intérieur d’un écosystème.
Les perturbations peuvent être rapides et très dévastatrices ou très lentes
et peu visibles. Par exemple, l’utilisation depuis de nombreuses années de
produits détersifs contenant des phosphates a entraîné une prolifération
des cyanobactéries dans les cours d’eau (voir la figure 7).
Figure 7 Un lac pollué par des
On classe généralement les perturbations en fonction de leur origine,
cyanobactéries (algues bleues).
comme le montre le tableau 4.

TABLEAU 4 Les types de perturbations


Types de perturbations Origine

Perturbations Feu de forêt, inondation, éruption volcanique,


naturelles épidémie de grippe, etc.

Perturbations Déforestation, pollution, chasse intensive,


humaines monoculture, etc.

Activités 9.2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La prédation fait partie des facteurs écologiques.

b ) La compétition est un facteur abiotique.

c ) Un végétarien est un consommateur primaire.

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UV 9.2

2 Répondez aux questions en vous aidant du schéma de l’écosystème nocturne suivant.

signifie « est mangé par »

a ) Identifiez le ou les :
1) producteurs : 5) consommateurs tertiaires :

2) décomposeurs : 6) organismes autotrophes :

3) consommateurs primaires : 7) organismes hétérotrophes :

4) consommateurs secondaires :

b ) Quel effet la disparition des grenouilles aurait-elle sur ce réseau trophique ?

c ) Quels effets l’introduction d’un prédateur du raton laveur auraient-ils sur ce réseau trophique ?

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3 Répondez aux questions en vous aidant du schéma de l’écosystème suivant.

signifie « est mangé par »

a ) Complétez le tableau suivant.

Niveaux trophiques Organismes Facteurs biotiques

Se nourrissent de feuilles mortes.

Herbe

Consommateurs Se nourrit de criquets, de pissenlits,


d’herbe, de trèfles et de vers de terre.
Criquet

Renard

b ) La composition du sol et le climat de cet écosystème correspondent à quel type de facteurs


écologiques ?
Des facteurs biotiques Des facteurs abiotiques

c ) Lequel des niveaux trophiques a un effet direct sur la composition du sol ? Expliquez votre réponse.

d ) Si les marmottes disparaissaient de cet écosystème, quelles seraient les conséquences sur la
croissance de la population des vers de terre ?

226 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

e ) À quel type de perturbation aurait-on affaire si la disparition des marmottes était due :
1) à un pesticide ? 2) à un virus ?

4 Reliez chacune des situations dans la colonne de gauche au type d’interaction dans la colonne de droite.

a ) Un poisson-clown qui s’abrite au sein 1) Parasitisme


d’une anémone et qui peut servir de leurre
pour attirer des proies vers l’anémone.
2) Compétition
b ) Des mauvaises herbes qui envahissent
lentement la pelouse devant la maison.

c ) Des puces dans le pelage d’un chat. 3) Mutualisme

5 Référez-vous à l’illustration du réseau trophique suivant pour répondre aux questions a et b ,


ci-dessous et à la page suivante.

signifie « est mangé par »

a ) Repérez les deux types d’interaction présents dans ce réseau trophique. Puis, à l’aide des flèches
numérotées 1 et 2, précisez les relations que représente chaque type d’interaction.

Type d’interaction Relations représentées

1
R elation :

R elation :

2
R elation :

R elation :

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b ) Si l’arbre ne produit pas de fruits cette année-là, quelle population illustrée subira une
augmentation ou une diminution ?

9.2.4 Les transformations de la matière


et de l’énergie
Dans un écosystème, les interactions entre les vivants et leur milieu sont
à l’origine des différentes transformations.

La productivité primaire
Dans un écosystème, on voit continuellement croître de la nouvelle végé-
tation. D’où peut bien provenir cette « nouvelle matière » ?
La productivité primaire est la quantité de matière organique produite
par les végétaux d’un écosystème lors de la photosynthèse.
La croissance des végétaux dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, un
milieu riche en nutriments, humide et ensoleillé (facteurs abiotiques) est
favorable à la productivité primaire. Par contre, une décroissance de la popu-
lation d’abeilles nuit à la pollinisation des arbres fruitiers (facteur biotique).

Le flux de la matière
Les végétaux utilisent les nutriments disponibles dans le sol pour croître.
Ils les réintroduisent ainsi dans la chaîne alimentaire.
Le flux de la matière correspond au cycle des éléments chimiques de la
matière dans un écosystème.
Les végétaux sont mangés par certains animaux, et ceux-ci seront ensuite
mangés par d’autres animaux. À chaque étape de ce processus, une partie
de la matière organique est décomposée, puis transformée en nutriments.
Ces derniers demeurent dans le sol
jusqu’à ce qu’un végétal les utilise pour
assurer son développement (voir la
figure 8).
Nourriture

Le recyclage chimique
Le recyclage chimique est le phéno-
mène naturel au cours duquel la matière
organique est décomposée, puis trans-
formée en nutriments (matière inorga-
Nutriments nique) qui seront à nouveau disponibles
dans le sol (voir la flèche orange dans la
figure 8).
Figure 8 Le flux de la matière ( ) constitue un cycle dont le
recyclage chimique ( ) fait partie.

228 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

Les vers, les champignons ainsi qu’un certain


nombre de microorganismes sont des décompo-
seurs. Pour se nourrir, ces derniers décomposent Consommateur
la matière organique présente dans les végétaux tertiaire

et les animaux morts, ce qui crée des nutriments


dans le sol. Ces nutriments peuvent s’accumuler

Prt d’nr sus frm d halur


sous forme de roches que l’érosion du sol rendra
disponibles à nouveau.
Consommateurs
secon daires
Le flux de l’énergie
Les végétaux convertissent l’énergie lumineuse
Consom mateur s
du Soleil en énergie chimique emmagasinée dans pr imair es
les liaisons entre les atomes.
Le flux d l’éng est un transfert d’une partie Produc teurs
de l’énergie entre les différents composants
vivants d’un écosystème.
Dans un écosystème, l’énergie n’est pas recyclée,
contrairement à la matière. De plus, elle n’est pas
entièrement transmise d’un niveau trophique à
un autre. Elle se perd, sous forme de chaleur, entre Fgu 9 L flux d l’éng dns un cîn lmn.
chacun des niveaux trophiques d’une chaîne
alimentaire. Cette perte s’accroît à chaque niveau trophique, puisque seule-
ment 5 % à 20 % de l’énergie est transférée au niveau suivant. Par exemple,
la croissance d’un requin nécessite, à masse égale, plus d’énergie que celle
des algues, parce qu’elle implique un plus grand nombre de niveaux
trophiques (voir la figure 9).

Activités 9.2.4
1 Nommez deux facteurs qui ont un effet positif sur la croissance des végétaux (producteurs primaires).

2 La croissance des végétaux influe-t-elle sur la productivité primaire ? Justifiez votre réponse.

3 Expliquez comment la longueur d’une chaîne alimentaire peut influer sur le flux de l’énergie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écoLogie 229


4 Complétez le schéma ci-dessous à l’aide des mots suivants.
Végétaux Animaux Décomposeurs Nutriments Flux de la matière

Matière
organique

Productivité
primaire

Recyclage chimique

5 Observez les deux photos suivantes. Dans lequel de ces écosystèmes la productivité primaire est-elle
la plus élevée ? Justifiez votre réponse.

1 2

6 Quels organismes sont les principaux responsables du recyclage chimique ?


a ) Les producteurs c ) Les décomposeurs
b ) Les consommateurs d ) Toutes ces réponses

7 Quelle est la différence entre le flux de la matière et le flux de l’énergie dans un écosystème ?

230 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2
9.1

8 Quel serait l’effet de la disparition des décomposeurs d’un écosystème sur :


a ) la productivité primaire ?

b ) le flux de la matière ?

c ) le flux de l’énergie ?

CONSOLIDATION DU ChApITre 9

1 Placez chacun des niveaux d’organisation suivants par ordre croissant du nombre d’individus.

A. Communauté B. Individu C. Écosystème D. Population

2 Répondez aux questions à partir de la situation décrite ci-dessous.

Une biologiste étudie une population de truites grises dans un lac contenant environ 3 km3
d’eau. Elle observe que ces poissons vivent groupés dans la partie fraîche et profonde, la-
quelle ne représente qu’environ la moitié du volume total du lac. Ensuite, elle évalue que le lac
contient environ 386 truites grises.

a ) Quelle est la densité de la population de truites grises (en individus par km3 d’eau) dans
l’ensemble du lac ?

b ) La biologiste remarque, à chaque prise, qu’aucune autre espèce que la truite grise ne se
trouve dans ses filets. Que peut-elle conclure quant à la biodiversité de la communauté de
poissons dans ce lac ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écoLogie 231


3 Les loups vivent en meutes. Quel est le mode de distribution des loups sur ce territoire ?

4 Parmi les termes soulignés, dans les situations suivantes, lequel pouvez-vous associer à une
croissance positive d’une population ?
a ) Un prédateur dont le nombre de proies possibles augmente.
b ) Un hôte dont les parasites augmentent.
c ) Un animal qui a maintenant un nouveau compétiteur.
d ) Une espèce mutualiste dont l’hôte vient de mourir.

5 Sur quels phénomènes, parmi les suivants, les relations trophiques ont-elles un impact ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La productivité primaire
b ) Le flux de la matière
c ) Le recyclage chimique
d ) Le flux de l’énergie
e ) Toutes ces réponses

6 Lisez la situation ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.

Un champ renferme plusieurs espèces qui interagissent entre elles. Ainsi, les sauterelles et
les chenilles se nourrissent de végétaux, les oiseaux et les grenouilles mangent les sauterelles
et les chenilles, et le renard chasse les oiseaux et les grenouilles.

a ) Dans l’encadré suivant, faites une représentation du réseau trophique décrit ci-dessus en
utilisant des flèches qui signifient « est mangé par ». Indiquez sous le nom de chaque espèce
à quel niveau trophique elle appartient.

232 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


b ) À quel type de facteur écologique les relations établies entre les espèces qui forment ce
réseau correspondent-elles ?
Un facteur biotique

Un facteur abiotique

c ) Si la population de sauterelles se multiplie à l’excès, comment la capacité limite de ce


champ influera-t-elle sur cette population ?

d ) Donnez un exemple de prédation entre deux espèces.

e ) Un épandage de pesticides affecte la population de sauterelles du champ et la fait diminuer


de moitié.
1) De quel genre de perturbation s’agit-il ?
2) Expliquez les effets de cette perturbation sur le réseau trophique :
I) quant à la taille de chacune des populations :

II) quant aux types d’interactions :

7 La réduction de la consommation de viande et l’augmentation de la consommation d’aliments


provenant de la culture maraîchère biologique locale sont de plus en plus des sujets d’actualité.
Que répondez-vous à quelqu’un qui vous demande de lui expliquer les avantages d’un tel
changement des habitudes du point de vue du flux de l’énergie ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écoLogie 233


SOMMAIRE

CHAPITRE 10 Les matériaux 235




CHAPITRE 11 L’ingénierie mécanique 252




UNIVERS CHAPITRE 12 L’ingénierie électrique  283

technologique
10
chapitre

LES MATÉRIAUX

Dans ce chapitre, vous étudierez les bases de la science des SOMMAIRE


matériaux. Cette science permet aux concepteurs de sélec- Rappel  236
tionner les matériaux pour les différentes pièces des objets 10.1 Les contraintes  236
techniques qu’ils créent en fonction des contraintes que 10.2 Les propriétés des matériaux  240
subiront ces pièces. Choisir les matériaux adéquatement
10.3 Les céramiques, les plastiques
permet de rendre un objet plus durable et plus résistant. et les matériaux composites 243
10.4 La dégradation des matériaux
et les procédés de protection  247
RAPPEL

Quelques types de matériaux et leurs propriétés

Types de matériaux Quelques propriétés

Les métaux • Excellente conductibilité


Matériaux extraits d’un électrique
minerai. • Excellente conductibilité
thermique

Les alliages On crée des alliages dans le


Mélanges homogènes d’un but d’améliorer les propriétés
matériau métallique avec une physiques de leurs constituants.
autre substance, métallique Exemple : l’acier, un alliage de
ou non. fer et de carbone, a une plus
grande dureté que le fer.

Les bois • Dureté


Matériaux organiques pro- • Élasticité
venant de la coupe et de la • Résilience
transformation des arbres. • Faible fragilité
• Faible conductibilité électrique
• Faible conductibilité thermique

Les bois modifiés Les bois modifiés ont des


Matériaux faits de bois (en propriétés plus uniformes et
morceaux, en lamelles, en moins variables que celles des
feuilles ou résidus de coupe) bois massifs (contrairement
mélangés à d’autres sub- à ceux-ci, ils ont les mêmes
stances (colle, plastiques, propriétés mécaniques dans
agents de conservation, etc.). toutes les directions).
Exemples : contreplaqué,
panneaux d’agglomérés.

10.1 Les contraintes


Une contrainte est l’effet qu’une force extérieure exerce sur un matériau
et qui tend à le déformer.
On doit connaître les contraintes que subira une pièce pour choisir le maté-
riau à utiliser pour la fabrication de cette pièce (voir le tableau 1, à la page
suivante).

236 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 10.1

TABLEAU 1 Les principaux types de contrainte

Type de contrainte Exemple

La traction Le câble subit une contrainte de


Contrainte mécanique qui tend traction puisqu’il est soumis à deux
à étirer une pièce. forces de tension de sens opposés
qui tendent à l’étirer.

La compression Les chandelles subissent une


Contrainte mécanique qui tend contrainte de compression
à comprimer (ou à écraser) puisqu’elles sont soumises à
une pièce. deux forces de compression de
sens opposés qui tendent à les
comprimer.

La torsion La serviette subit une contrainte


Contrainte mécanique qui tend de torsion puisqu’elle est soumise
à tordre une pièce. à deux forces qui produisent des
mouvements de rotation de sens
opposés.

Le cisaillement La feuille de métal subit une


Contrainte mécanique qui tend contrainte de cisaillement. En effet,
à cisailler une pièce. elle subit deux forces parallèles de
sens opposés, qui sont légèrement
décalées l’une par rapport à l’autre
et qui tendent à la découper.

La flexion La balançoire à bascule et le plon-


Contrainte mécanique qui tend geoir subissent une contrainte de
à courber une pièce. flexion puisqu’ils sont soumis à des
forces qui tendent à les courber.

Activités 10.1
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à l’écraser, on dit qu’il est soumis à une contrainte
de compression.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 237


b ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le découper, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de traction.

c ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le courber, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de torsion.

2 À l’aide des mots de la liste ci-dessous, indiquez la contrainte que subit chacun des objets en gras
dans le tableau.

Cisaillement Compression Flexion Torsion Traction

Situation Contrainte

a ) Une mécanicienne pousse sur le manche d’une clé à molette


pour serrer un écrou.

b ) Un homme est debout sur un paillasson.

c ) Une personne ouvre un pot de cornichons en faisant tourner


le couvercle.

d ) Un cuisinier coupe des feuilles de laitue pour faire une salade.

e ) Une dame s’assoit sur une chaise à quatre pieds.

f ) La tige d’un boulon est serrée au moyen d’une clé à molette.

g ) Un homme fort tire un wagon de train au moyen d’une corde.

h ) Les parois d’un sous-marin doivent résister à l’immense


pression de l’eau.

i ) La travée d’un pont est soutenue par des piliers à ses deux
extrémités.

3 À quel type de contrainte les éléments suivants sont-ils soumis ?


a ) Ces étagères murales b ) Le moyeu du rotor d’un hélicoptère

Moyeu
Rotor

238 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 10.1

4 Le bois massif résiste mieux aux contraintes de compression lorsqu’elles s’exercent parallèlement
à son grain que lorsqu’elles s’exercent perpendiculairement à celui-ci. Sachant cela, parmi les deux
blocs illustrés ci-dessous, entourez celui qui sera le plus résistant à la compression.

a) b)

5 L’illustration ci-dessous montre un appareil de musculation utilisé par un homme pour faire des
exercices d’extension des genoux.
a ) Sur l’illustration, entourez en rouge l’une des parties de l’appareil qui subit une contrainte de
traction et dessinez le symbole normalisé approprié.
b ) Sur l’illustration, entourez en bleu l’une des parties de l’appareil qui subit une contrainte de
compression et dessinez le symbole normalisé approprié.
c ) À quel type de contrainte les jambes de l’homme sont-elles soumises ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 239


10.2 Les propriétés
des matériaux
Les propriétés mécaniques des matériaux indiquent comment un maté-
riau réagit aux contraintes qu’il subit.
Le tableau 2 décrit sept des principales propriétés mécaniques des maté-
riaux, mais il en existe plusieurs autres.
TABLEAU 2 Les principales propriétés mécaniques des matériaux

Propriété mécanique Exemple

La dureté La lame d’une scie doit être plus


Capacité d’un matériau à dure que les matériaux qu’elle
résister à la pénétration et coupe pour pouvoir les pénétrer.
à la déformation.

La rigidité La rigidité du carbure de tungs-


Capacité d’un matériau à garder tène en fait un bon matériau pour
sa forme lorsqu’il est soumis à la fabrication de crampons ou de
des contraintes. la pointe de bâtons de marche.

L’élasticité Les ressorts d’un matelas doivent


Capacité d’un matériau à se être élastiques et reprendre leur
déformer sous l’effet d’une forme lorsque l’on cesse de les
contrainte et à reprendre sa comprimer.
forme lorsque la contrainte cesse.
La ductilité Puisque l’on peut en faire des fils,
Capacité d’un matériau à se le laiton est ductile.
déformer de manière irréversible
sans se rompre lorsqu’il est sou-
mis à de fortes contraintes. En
particulier, capacité de se laisser
étirer facilement.
La malléabilité Puisque l’on peut en fabriquer
Sous-propriété de la ductilité. des feuilles, l’or est malléable.
Capacité d’un matériau à s’aplatir
de manière irréversible sans se
rompre lorsqu’il est soumis à des
contraintes de compression.

La fragilité Le verre est fragile puisqu’il se


Capacité d’un matériau de se casse sans déformation préalable.
casser avant de se déformer
significativement lorsqu’il est
soumis à une contrainte.

La résilience Le polymère dont est fait cet étui


Capacité d’un matériau à résister pour téléphone doit être résilient
aux chocs et à reprendre sa pour protéger l’appareil des chocs.
forme après une déformation.
La résilience est en quelque sorte
l’inverse de la fragilité.

240 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 10.2

Les matériaux ont aussi d’autres propriétés que leurs propriétés méca-
niques. On peut, par exemple, caractériser les matériaux en fonction de :
• leur conductibilité électrique (capacité à laisser passer le courant) ;
• leur conductibilité thermique (capacité à transmettre la chaleur) ;
• leur légèreté (faiblesse de leur masse volumique) ;
• leur neutralité chimique (résistance aux agents chimiques) ;
• leur résistance à la corrosion ;
• leur résistance à la chaleur.

TECHNO
FLASH
Le découpage au jet d’eau
Pour découper un matériau, on emploie habituellement un autre matériau plus dur.
Ainsi, on se sert souvent des pointes de diamant pour effectuer des coupes dans
des matériaux très durs. Cependant, on peut également découper des matériaux
d’une grande dureté en utilisant de l’eau ! Comment ? En projetant un jet d’eau à
haute pression et à haute vitesse sur le matériau. On arrive de cette façon à repro-
duire très rapidement le travail que fait lentement l’érosion dans la nature.
Le découage au jet d’eau emet de façonne luseus matéaux,
comme les lastques, l’alumnum, l’ace et les caoutchoucs.

Activités 10.2
1 À partir de la liste de propriétés mécaniques ci-dessous, complétez chacune des phrases suivantes.
(Chaque propriété n’apparaît qu’une fois.)

Ductilité Dureté Élasticité Fragilité Malléabilité Résilience Rigidité

a ) La de l’aluminium permet d’en faire des contenants minces.


b ) La du polypropylène fait de celui-ci un bon matériau pour la fabrication des
pare-chocs d’automobile.
c ) La du quartz est l’une des propriétés pour lesquelles on l’utilise comme
cristal vibrant dans des montres. En effet, lorsqu’il vibre, le quartz subit des contraintes, mais ne se
déforme presque pas. Moins un matériau se déforme en vibrant, moins il dissipe d’énergie, ce qui
est avantageux.
d ) À cause de la de l’acier, on s’en sert souvent pour façonner des outils de
construction.
e ) La du cuivre permet de l’utiliser pour fabriquer des fils électriques.
f ) La grande du nylon et de certains aciers spéciaux fait en sorte qu’on les
emploie souvent pour fabriquer de petits ressorts.
g ) Le fait que la céramique se casse plus facilement que l’acier est dû à sa plus grande
.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApiTrE 10 LES MATÉRIAUX 241


2 Pour connaître les propriétés d’un nouveau matériau, une ingénieure décide de conduire une série
de tests sur des pièces faites de ce matériau. Pour chacun des tests décrits ci-dessous, dites quelle
propriété est testée.
a) b) c)

L’ingénieure attache L’ingénieure met une pièce L’ingénieure place une


chacune des extrémités dans un appareil. La pièce pièce entre deux plaques
d’une pièce à un mors. est ensuite frappée avec qui la compriment.
La pièce est ensuite étirée. une pointe de diamant, Elle mesure ensuite la
Puis l’ingénieure mesure un matériau très dur. Puis déformation obtenue
la déformation obtenue l’ingénieure mesure la et note la force qui a
et note la force qui a été profondeur de l’empreinte été nécessaire pour
nécessaire pour produire laissée par la pointe sur produire cette
cette déformation. la pièce. déformation.

3 L’image ci-contre montre une jante de roue d’automobile. Quelle propriété


doit-on principalement rechercher pour cette pièce ? Justifiez votre réponse.

a ) La dureté b ) L’élasticité c ) La résilience d ) La fragilité

Justification :

4 Quelles sont les propriétés mécaniques recherchées dans le matériau utilisé pour la mèche d’une
perceuse ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Ductilité d ) Fragilité g ) Légèreté
b ) Dureté e ) Rigidité h ) Résistance à la chaleur
c ) Élasticité f ) Conductibilité électrique

5 Parmi les deux matériaux suivants, lequel semble un meilleur choix pour la confection d’une pièce
de monnaie ?
a ) Un alliage ductile et élastique
b ) Un alliage dur et résistant à la corrosion
c ) Un métal malléable et léger

242 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 10.3

10.3 Les céramiques,


les plastiques et les
matériaux composites
En 3e secondaire, vous avez étudié quelques matériaux : les métaux et les
alliages, les bois et les bois modifiés (voir la section Rappel, à la page 236).
Le tableau 3 présente les propriétés de trois autres types de matériaux.

TABLEAU 3 Les propriétés des céramiques, des plastiques et des matériaux composites

Types de matériaux Propriétés

Les céramiques • Dureté très élevée


• Matériaux solides produits à partir de • Fragilité
substances minérales inorganiques • Rigidité très élevée
comme le sable et l’argile. • Résilience faible
Exemples : porcelaine, verre, ciment, plâtre • Neutralité chimique
• Conductibilité électrique faible
• Conductibilité thermique faible
• Résistance à la chaleur très élevée
• Résistance à la corrosion

Les matières plastiques • Conductibilité électrique nulle


• Matériaux organiques de synthèse, formés de macromolécules appelées • Conductibilité thermique faible
« polymères ». • Légèreté
• Comprend les thermoplastiques et les thermodurcissables.

Les thermodurcissables • Dureté


• Matières plastiques qui restent dures et • Résilience
qui gardent leur forme même lorsqu’elles • Rigidité
sont chauffées. • Résistance à la chaleur
• Non recyclables. • Résistance à la corrosion
Exemples : mélamine, certains polyesters

Les thermoplastiques • Élasticité


• Matières plastiques qui, si on les chauffe, • Résilience
ramollissent de façon qu’on puisse les • Neutralité chimique
mouler ou les remodeler. • Résistance à la corrosion
• Recyclables.
Exemples : polychlorure de vinyle (PVC),
polystyrène, nylon

Les matériaux composites • Les propriétés des matériaux


• Combinaisons hétérogènes de matériaux composites varient énormément
qui en améliorent les propriétés. de l’un à l’autre.
• Constitués d’une matrice (« squelette » du Par exemple, l’association
d’une matrice de plastique
matériau) dans laquelle sont insérées des
peu rigide mais résiliente à
fibres de renfort. des fibres de verre peu résilientes
Exemples : béton armé, agglomérés de mais rigides permet d’obtenir un
bois, plastique renforcé de fibres de matériau rigide et résilient.
carbone

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 243


COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Leo H. Baekeland (1863-1944)
Les premiers plastiques ont été fabriqués au 19e siècle grâce à la transformation chimique
de polymères naturels comme le caoutchouc et la cellulose. La première matière plastique
entièrement synthétique, la bakélite, a été élaborée en 1907 par le chimiste américain d’ori-
gine belge Leo Baekeland.
La bakélite est un plastique thermodurcissable : elle durcit de façon permanente après chauffage et
moulage. Comme elle est un bon isolant thermique et électrique, on l’a rapidement et largement
utilisée pour fabriquer des boîtiers de radio et de téléphone ainsi que divers ustensiles de cuisine.

Activités 10.3
1 Quelles sont les propriétés de l’alumine ? Lisez le texte suivant, puis cochez toutes les cases appropriées.

L’alumine
L’alumine est un matériau de la famille des céramiques qui a de
nombreux usages. On l’utilise notamment pour fabriquer certaines
pièces de fours industriels, des instruments de laboratoire et des
implants dentaires. Sa conductibilité thermique est plus élevée que
celle de la plupart des céramiques, qui sont généralement de mauvais conducteurs de chaleur.
À part cette caractéristique particulière, les autres propriétés de l’alumine sont assez typiques de la
famille des céramiques.

Conductibilité électrique Élasticité Résistance à la chaleur

Conductibilité thermique Neutralité chimique Résistance à la corrosion

Dureté Résilience Rigidité

2 Quelles sont les propriétés des polyimides thermodurcissables ? Lisez le texte suivant, puis cochez
toutes les cases appropriées.

Les polyimides thermodurcissables


Les polyimides thermodurcissables ont des applications variées. On les
utilise comme isolants électriques, entre autres comme support à des
circuits imprimés. Ils sont assez peu réactifs chimiquement. En raison de leur
élasticité supérieure à celle de la plupart des thermodurcissables, on s’en
sert aussi pour recouvrir des tubes et des cathéters (tubes à usage médical).

Conductibilité électrique Élasticité Résistance à la chaleur

Conductibilité thermique Neutralité chimique Résistance à la corrosion

Dureté Résilience Rigidité

244 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 10.3

3 On souhaite fabriquer les deux éléments présentés ci-dessous, pour lesquels on cherche des matériaux
appropriés. Dans chaque cas, cochez, dans la colonne de gauche, les cases correspondant aux
propriétés que devra posséder le matériau choisi. Puis, dans la colonne de droite, cochez le type
de matériau qui conviendrait le mieux.
a ) Le revêtement intérieur d’un four industriel.

Propriétés recherchées Type de matériau choisi

Dureté Résistance à la chaleur Céramique

Élasticité Résistance à la corrosion Thermodurcissable

Résilience Rigidité Thermoplastique

b ) Un dos d’âne amovible (structure que l’on fixe à la chaussée pour créer une bosse, dans le but
de forcer les véhicules à ralentir).

Propriétés recherchées Type de matériau choisi

Dureté Résistance à la chaleur Céramique

Élasticité Résistance à la corrosion Thermodurcissable

Résilience Rigidité Thermoplastique

4 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Le béton
Le béton est dur, mais relativement
fragile. Il résiste très bien aux contraintes
de compression, mais plutôt mal aux
contraintes de traction.
Le béton armé (voir la photo ci-contre),
quant à lui, est un matériau fait d’une
structure d’acier recouverte de béton.

a ) À quel type de matériau le béton armé appartient-il ?


1) Les alliages 3) Les matières plastiques
2) Les céramiques 4) Les matériaux composites

b ) Parmi les énoncés suivants, un seul est vrai. Lequel ?


1) Le béton armé supporte beaucoup mieux les contraintes de traction et de flexion
que le béton ordinaire.
2) Le béton armé est moins sujet à la corrosion que le béton ordinaire.
3) Le béton armé peut être moulé, alors que le béton ordinaire ne peut pas l’être.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 245


5 Une entreprise de design spécialisée dans les emballages a trois clients.

Client A Client B Client C


Produit : Cosmétique, Produit : Tartinade sucrée, Produit : Confiture de luxe,
30 mL 350 mL 230 mL
« Nous souhaitons que « Nous recherchons un « Nos confitures sont des créa-
nos clientes et nos clients emballage qui sera pratique tions gastronomiques prépa-
puissent emporter notre pour toute la famille. Il doit rées de façon artisanale. Nous
produit partout avec eux. pouvoir être pressé pour faire souhaitons un emballage
L’emballage devra être rigide, sortir la tartinade. De plus, transparent qui le reflète et
avec un côté transparent et nous souhaitons que l’embal- met en valeur les ingrédients
un côté opaque. » lage soit recyclable. » biologiques locaux utilisés. »

Pour satisfaire ces trois clients, l’entreprise étudie cinq matériaux.

Verre Aluminium Polystyrène (PS)


Le verre peut être complète- L’aluminium est un métal Les PS sont des thermoplas-
ment transparent, ou coloré. très léger et incassable. Les tiques qui peuvent être
Il possède une très grande emballages produits sont aussi transparents que le
neutralité chimique, qui lui flexibles, mais peu résilients. verre. On peut cependant
confère de grandes qualités Les techniques de façon- les rendre opaques ou les
pour la conservation des nage utilisables limitent les colorer de n’importe quelle
aliments. Il est dur, mais formes que peuvent avoir les couleur. Ils sont durs et beau-
fragile et lourd. contenants, et ceux-ci sont coup moins résilients que les
difficilement refermables. autres thermoplastiques.

Polyéthylène basse densité (PEBD) Polyéthylène haute densité (PEHD)


Les PEBD sont des thermoplastiques. Ils ont Les PEHD sont des thermoplastiques. Ils sont
une résilience plus élevée que les PEHD. Ils très similaires aux PEBD, mais leur densité est
peuvent être translucides ou opaques. Ils sont plus grande. Ils sont plus durs, plus rigides et
assez peu rigides, mais très résilients. plus opaques que les PEBD.

Lequel de ces matériaux conviendrait le mieux pour chacun des clients ? (Un même matériau
peut être sélectionné plus d’une fois.)
a ) Le client A

b ) Le client B

c ) Le client C

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Ut 10.4

10.4 La dégradation
des matériaux et les
procédés de protection
La dégdon d’un matériau correspond à la modification de ses
propriétés par son environnement.
On peut retarder ou empêcher la dégradation des matériaux en utilisant
des procédés de protection (voir le tableau 4).

TABLEAU 4 La dégradation et la protection des matériaux

Les métaux et les alliages

Causes de la dégradation
• Oxydation causant la corrosion (qu’on appelle « rouille » dans le cas Électrodes
des alliages ferreux). sacrificielles

Procédés de protection
• Les recouvrir d’un revêtement dit « passif » (peinture, vernis, graisse, émail, etc.) Des électrodes de zinc offrent
qui les isole de l’environnement. une protection électrochimique à
• Les recouvrir d’une couche d’un métal qui résiste mieux à la corrosion, la coque d’un navire.
comme le zinc. Un métal ou un alliage recouvert de zinc est dit « galvanisé » Les petites pièces de zinc fixées
• Les associer à un métal qui leur offre une protection électrochimique. sur l’acier « se sacrifient » en
Le zinc, le magnésium et l’aluminium peuvent protéger l’acier et le s’oxydant en premier, d’où leur
fer. Comme ces métaux s’oxydent plus facilement, l’oxygène réagit nom d’« électrodes sacrificielles ».
d’abord avec eux plutôt que de dégrader l’acier ou le fer.

Les bois

Causes de la dégradation
• Infestation par des insectes, des champignons ou des microorganismes.
• Taux d’humidité élevé qui fait gonfler le bois jusqu’à ce qu’il devienne poreux ou se fissure.

Procédés de protection
• Les peindre, les vernir ou les teindre (revêtement passif).
• Les traiter à l’aide d’un enduit protecteur (souvent une solution
basique contenant du cuivre). Le bois traité avec une solution de
• Les chauffer à haute température. cuivre a une teinte verdâtre.

Les céramiques

Causes de la dégradation
• Action de certains acides ou bases fortes ;
• Choc thermique (variation brusque de température). Les céramiques sont beaucoup
plus souvent cassées qu’elles ne
sont abîmées par l’usure.

Procédés de protection
• Les céramiques sont très durables, mais fragiles : il n’y a pas de procédé pour les protéger des chocs.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 247


TABLEAU 4 La dégradation et la protection des matériaux (suite)

Les matières plastiques

Causes de la dégradation
• Exposition à un rayonnement ultraviolet (UV), comme celui émis par le soleil ;
• Pénétration par des liquides ; • Oxydation.

Procédés de protection
• Leur ajouter, pendant la fabrication, des pigments qui absorbent les rayons UV
et des antioxydants.
• Les recouvrir d’un revêtement imperméable. Le plastique de ce bac s’est dégradé.

Les matériaux composites

Causes de la dégradation
• Déformation de la matrice ou des fibres de renfort.
• Diminution de l’adhérence entre la matrice et les fibres de renfort.

Procédés de protection
• Utiliser des matériaux de qualité qui adhèrent fortement ensemble.
La qualité d’un matériau composite
a un effet sur sa durabilité.

Activités 10.4
1 Un mécanicien vaporise de l’huile sur une automobile. Lesquels des énoncés suivants sont vrais
concernant le rôle de l’huile ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) L’huile procure un revêtement passif à la carrosserie de l’automobile.
b ) L’huile procure une protection électrochimique aux alliages de la carrosserie.
c ) L’huile galvanise les alliages de la carrosserie.
d ) L’huile isole les alliages de la carrosserie de l’environnement.
e ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par les rayons UV.
f ) L’huile protège les alliages de la carrosserie de la corrosion.
g ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par des variations trop
brusques de température.

2 À la fin de l’été, un père demande à son fils de peindre la clôture qu’il vient d’installer. Le fils suggère
de remettre cette tâche au printemps. Cela mécontente le père.
a ) Le père a-t-il raison d’insister ?
1) Oui, plus tôt la clôture sera repeinte, moins elle se dégradera.
2) Non, le bois ne risque pas de se dégrader pendant l’automne et l’hiver, car il ne fait pas
suffisamment chaud.
3) Non, une clôture neuve ne risque pas de se dégrader durant sa première année.

248 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 10.4

b ) Pourquoi la peinture serait-elle un moyen de protection ? Entourez toutes les bonnes réponses.
1) La peinture protège le bois de la corrosion.
2) La peinture protège le bois de l’humidité.
3) La peinture protège le bois des insectes et des microorganismes.
c ) Le fils estime qu’une clôture en bois traité n’a pas besoin d’être peinte. A-t-il raison ? Expliquez
votre réponse.

CONSOLIDATION DU ChApITre 10

1 Quel type de contrainte s’exerce principalement sur les objets suivants ?


a ) La semelle de béton des fondations c ) La tige de métal verticale qui soutient
d’un bâtiment une enseigne suspendue

Mur
Semelle

b ) L’arbre qui soutient les pales d ) Les dents des roues dentées
d’un ventilateur d’un engrenage

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 249


2 Répondez aux questions suivantes sur les propriétés des matériaux.
a ) Un matériau peut-il être à la fois ductile et fragile ? Expliquez votre réponse.

b ) Un matériau peut-il être à la fois fragile et résilient ? Expliquez votre réponse.

3 Associez chacun des matériaux de la colonne de gauche à la propriété qui le distingue, dans la
colonne de droite.

a ) Caoutchouc 1) Dureté

b ) Diamant 2) Fragilité

c ) Or 3) Malléabilité

d ) Porcelaine 4) Résilience

4 Le tableau suivant comprend de l’information au sujet de divers matériaux. Prenez connaissance


de ces renseignements, puis répondez aux questions de la page suivante.

Matériau Information Matériau Information

Acier inoxydable Dureté élevée Polycarbonate Grande transparence


trempé Ductilité relativement (Lexan®) Légèreté
faible Durabilité
Résistance à la
corrosion
Conductibilité électrique

Aluminium Légèreté Verre borosilicaté Résistance à la chaleur


Excellentes ductilité (Pyrex®) Fragilité
et malléabilité Transparence
Résistance à la corrosion Durabilité
Conductibilité électrique

Bois de chêne Dureté Polyéthylène Légèreté


Résilience Durabilité
Coût élevé Malléabilité
Sensibilité à l’humidité Coût faible

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a ) Le tableau ci-dessous présente différentes pièces que l’on souhaite fabriquer.
• Dans la deuxième colonne, énumérez les propriétés que doit avoir le matériau qui servira
à fabriquer chaque pièce.
• Dans la troisième colonne, nommez le matériau que vous utiliseriez pour fabriquer chaque
pièce. (Choisissez parmi les matériaux que l’on décrit dans le tableau de la page précédente.)

Propriétés recherchées
Pièce à fabriquer Matériau choisi
pour le matériau

Lames de ciseaux
de couture

Bac coloré d’une jardi-


nière suspendue

Pare-brise d’une voiture


pour poupée

Plat de cuisson transpa-


rent pour le four

b ) Les matériaux choisis à la question a font partie de deux types de matériaux parmi ceux de la
liste suivante. Quels sont ces deux types de matériaux ?
1) Les céramiques 3) Les thermoplastiques
2) Les thermodurcissables 4) Les matériaux composites

c ) En général, les aciers s’oxydent relativement facilement. Pour rendre un acier « inoxydable »,
on lui allie du chrome et, très souvent, du nickel. Quand il y a du chrome dans l’alliage, en
présence d’agents oxydants, le chrome s’oxyde d’abord, et il se forme une couche d’oxyde
de chrome à la surface de l’acier. Quel effet cela a-t-il sur l’acier ?
1) Cela rend l’acier plus dur, mais un peu plus ductile.
2) Cela protège l’acier de la dégradation par oxydation.

5 Une personne inspecte la piscine d’une maison qu’elle envisage d’acheter.


a ) Elle remarque que les pieds de l’échelle sont rouillés. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette
rouille ?

b ) La personne constate que le bois de la terrasse de la piscine, dont la peinture est défraîchie,
commence à se fendre. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette dégradation ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LES MATÉRIAUX 251


11
chapitre

L’INGÉNIERIE MÉCANIQUE

L’ingénierie mécanique, aussi appelée « génie méca- SOMMAIRE


nique », s’intéresse à la conception et à la fabrication des Rappel  253
objets techniques. Les ingénieurs mécaniciens analysent 11.1 Les caractéristiques
les mouvements des différentes pièces qui composent les des liaisons  254
objets techniques. 11.2 La fonction de guidage  258
Pour vous initier au génie mécanique, vous étudierez 11.3 Les systèmes de transmission
dans ce chapitre les liaisons et les guidages, ainsi que les du mouvement  262
systèmes de transformation et de transmission du 11.4 Les systèmes de transformation
mouvement. du mouvement  269
RAPPEL

Ls fotos us


La foncon d lson est assurée par un organe qui lie ensemble les pièces d’un objet technique.
La foncon d gudg est assurée par un organe qui dirige le mouvement d’une pièce mobile.

Quelques exemples de liaison et de guidage

Liaison-guidage Liaison sans guidage

Une pièce d’un objet peut être à Deux pièces peuvent être main- La liaison et le guidage sont
la fois un organe de liaison et un tenues ensemble et guidées sans intimement liés, mais la liaison
organe de guidage. organe de liaison ni de guidage, n’implique pas forcément le
au moyen de leur forme complé- guidage.
mentaire.

Vis
Rivet

Rainures sur le
chambranle de
la porte

L v d’un css-nos. L nnu coulssn d’un Un vs ln l d d’un
o-fnê  ls nus scbu (ou d’un cs) à s
du cmbnl. cnu.

Ls systès d tssso t d tsfoto du ouvt


Un sysèm d nsmsson du mouvmn est un ensemble d’organes dont la fonction est de
transmettre un mouvement d’une pièce à une autre, sans modifier la nature de ce mouvement.
Un sysèm d nsfomon du mouvmn est un ensemble d’organes dont la fonction est de
convertir un mouvement de translation en un mouvement de rotation, ou inversement.
• Ds s dux typs d systès, o touv u organe menant (moteur) t u organe mené (récepteur),
u sot pfos ls u oy d’u organe intermédiaire.
• U systè d tssso ou d tsfoto du ouvt st réversible s l’o t put
dv l’o .
Transmission Transformation
du mouvement du mouvement

Organe mené Organe menant


(pignon)

Le système à courroie et Le système à pignon


à poulies ci-contre sert et crémaillère illustré
à mettre en mouvement ci-contre sert à faire
le ventilateur au-dessus la mise au point d’un
du moteur. microscope.

Organe mené
Organe menant (crémaillère)

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11.1 Les caractéristiques
des liaisons
Quand un objet technique compte plusieurs pièces, celles-ci doivent être
liées entre elles. Chaque liaison comporte quatre des huit caractéristiques
présentées au tableau 1.

TABLEAU 1 Les caractéristiques des liaisons


Caractéristiques Exemples

Directe La liaison entre le


culot de l’ampoule et
Une liaison est directe lorsque les pièces le réceptacle de son
tiennent ensemble sans l’intermédiaire d’un socle est directe.
organe de liaison. Les pièces liées doivent avoir
des formes complémentaires.
ou
Indirecte La liaison entre la
plaque métallique et
Une liaison est indirecte lorsque les pièces ont le panneau de bois
besoin d’un ou de plusieurs organes de liaison est indirecte : les
pour tenir ensemble. organes de liaison
sont les vis.

Démontable La liaison entre deux


pièces d’un casse-
Une liaison est démontable lorsqu’on peut tête est démontable.
séparer les pièces sans endommager leur
surface ou l’organe de liaison.

ou
Indémontable La liaison entre une
chaussure et sa
Une liaison est indémontable lorsqu’on ne peut semelle est indémon-
pas séparer les pièces sans endommager leur table.
surface ou l’organe de liaison.

Rigide Les liaisons entre les


différentes parties
Une liaison est rigide lorsque l’organe de liaison de cette bibliothèque
est rigide ou lorsque, en l’absence d’organe de sont rigides.
liaison, la surface des pièces liées est rigide.

ou
Élastique La liaison entre les
deux branches d’une
Une liaison est élastique lorsque la surface des pince à linge est
pièces liées est déformable ou lorsque l’organe de élastique.
liaison est déformable. Lors du fonctionnement
de l’objet, cela assure un mouvement de rappel
(retour à la position initiale) des pièces liées.

254 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 11.1

TABLEAU 1 Les caractéristiques des liaisons (suite)


Caractéristiques Exemples

Complète La liaison entre le


manche et la tige
Une liaison est complète lorsque les pièces ne du tournevis est
peuvent pas bouger indépendamment, le mou- complète.
vement d’une pièce entraînant celui de l’autre.

ou
Partielle La liaison entre les
deux branches d’un
Une liaison est partielle lorsque l’une des pièces fer à défriser est
liées peut bouger indépendamment de l’autre. partielle.

TECHNO
FLASH
Ds ps sphs
Tds  l’dst toobl tvll d pls  pls  dv-
loppt d vots toos, cll d p s’ff à tt 
pot ds ps… sphs ! Cs ps t l’vt d pvo-
t ds tots ls dctos. L vot pot doc lss ltl-
t. Cl fcltt l sttot t pttt d coto
ds obstcls ss ch bst d dcto.
Cpdt, ls ps sphs  pot ps êt ls à l vot
p ds ssx. O td l possblt d’ lvtto t pttt  lso otl vc l vot.
C typ d lso, djà tls po cts ts, st co à l’tt d cocpt  c   tt x os d vots.

Activités 11.1
1 Identifiez, s’il y a lieu, l’organe de liaison dans les liaisons suivantes.
a ) La liaison entre les différentes pages du cahier que vous êtes en train de lire.

b ) La liaison entre la tête et le corps d’une flûte traversière.

Tête Corps

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c ) La liaison entre la base métallique de la d ) La liaison entre un ordinateur et la fiche du
poignée de la poêle à frire et cette poêle. fil d’une paire d’écouteurs.

2 La figure ci-dessous illustre une vue d’ensemble d’une perceuse sensitive, ainsi qu’une vue éclatée
d’une partie de sa base.

Support de table

Anneau en C
Pignon

Vis sans fin

Bague

Vis d’assemblage
Table
Couvercle

Vis de blocage

Manivelle Colonne

Poignée
de manivelle

Vis à épaulement

Crémaillère

a ) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre la poignée de la manivelle et la manivelle.

1) Directe Indirecte 3) Rigide Élastique

2) Démontable Indémontable 4) Complète Partielle


b ) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre le couvercle et le support de la table.

1) Directe Indirecte 3) Rigide Élastique

2) Démontable Indémontable 4) Complète Partielle


c ) Parmi les pièces suivantes, laquelle ou lesquelles ont une fonction de liaison ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) La vis sans fin 2) Les vis 3) La vis de 4) La vis à
d’assemblage blocage épaulement

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Ut 11.1

3 La photo ci-contre illustre une poinçonneuse. Donnez


les quatre caractéristiques de la liaison entre les deux
branches de la poinçonneuse, en justifiant vos réponses.

4 Vous fabriquez un nichoir pour oiseaux semblable à celui ci-


contre. Vous voulez que votre cabane soit durable. À cet effet,
vous souhaitez avoir accès à l’intérieur de la cabane, par le toit,
pour pouvoir la nettoyer chaque automne.
Le toit consiste en une seule pièce rectangulaire. La forme
de la cabane est telle que le toit sera légèrement en pente.
Parmi les organes de liaison de la colonne de gauche, choisissez
les deux options qui seraient appropriées pour joindre le toit
et les murs. Puis, associez chacun des organes sélectionnés
à la caractéristique de la colonne de droite qui motive ce choix.

Organe de liaison Caractéristique de la liaison


Je choisis... parce que la liaison obtenue sera...

1) Complète
a ) Des clous
2) Partielle
b ) Des vis
3) Démontable

c ) De la colle 4) Indémontable

d ) Des charnières 5) Rigide


(fixées à la cabane
et au toit par des vis) 6) Élastique

5 Pourquoi est-il approprié que la liaison entre


le châssis d’une automobile et ses roues soit
élastique ? (Indice : L’organe de liaison entre le
châssis et la roue est appelé « ressort » et fait partie
d'un ensemble de pièces appelé « suspension ».)

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11.2 La fonction
de guidage
À l’intérieur d’un objet technique, les pièces ne se déplacent pas de n’im-
porte quelle façon.

La fonction de guidage est la fonction assurée par un organe (ou un


groupe d’organes) qui dirige le mouvement d’une ou de plusieurs pièces
mobiles.

Selon le type de mouvement des pièces mobiles, on distingue trois types


de guidage. Ceux-ci sont présentés dans le tableau 2.

TABLEAU 2 Les trois types de guidage


Type de guidage Exemple

Guidage en translation Le vernier du pied à cou-


Permet de contrôler le mouvement lisse est guidé en trans-
en ligne droite de l’organe guidé. lation le long de la règle
parce que sa forme est
complémentaire à celle
de la règle.

Guidage en rotation Les charnières qui lient


Permet de diriger le mouvement l’écran d’un ordinateur
circulaire de l’organe guidé. portable à la base de
l’ordinateur assurent
(Le guidage en rotation est souvent la fonction de guidage
effectué par des éléments cylin- en rotation de l’écran
driques qui s'emboîtent, comme un Charnières
lorsqu’on le rabat.
arbre et un moyeu, par exemple.)

Guidage hélicoïdal Les filets qui se trouvent


Permet d’assurer un mouvement à l’intérieur du corps
hélicoïdal, c’est-à-dire une com- du robinet assurent le
binaison d’un mouvement de guidage hélicoïdal de la
rotation autour d’un axe et d’un tige à laquelle sont liées
mouvement de translation le long la poignée et la soupape.
de ce même axe.
(En général, les organes de guidage
hélicoïdal sont des pièces filetées.)

Un organe de guidage oblige la ou les pièces qu’il contrôle à n’effectuer


qu’un seul type de mouvement. Donc, s’il y a plus d’un mouvement
possible pour un organe guidé, c’est qu’il y a plus d’un dispositif de guidage.

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Ut 11.2

Activités 11.2
1 La photo ci-dessous montre un patin à roues alignées. Pour répondre aux questions a à d , entourez
la bonne réponse.
a ) Parmi les pièces indiquées sur
l’illustration, laquelle joue le rôle
d’organe de guidage ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue
b ) Quelle pièce est guidée par
l’organe de guidage que vous
avez identifié à la question a ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue Frein de talon Bloc-essieu Essieu Roue

c ) Quel type de guidage est effectué par l’organe que vous avez identifié à la question a ?
1) En translation
2) En rotation
3) Hélicoïdal
d ) Quelle particularité de l’organe de guidage lui permet d’offrir ce type de guidage ?
1) Il a une forme cylindrique.
2) Il est muni de filets.
3) Il est fait en métal.
4) Il est fait en plastique.

2 L’illustration ci-contre montre un système à bielle et


manivelle. La manivelle est guidée en rotation alors que
le piston est guidé en translation. Manivelle
a ) Qu’est-ce qui assure le guidage de la manivelle ?

Bielle
b ) Qu’est-ce qui assure le guidage du piston ?

Piston

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3 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Simple et efficace
Lorsqu’on veut abaisser le
3
siège d’un vélo stationnaire
comme celui de la figure
ci-contre, on tourne d’abord la
molette (1) qui se trouve dans
le cylindre fileté (2) du support
de la selle (3). Le tube de la
selle (4) devient alors mobile,
4 et on peut abaisser la selle à
1 2
notre guise.
En fait, lorsqu’on déplace la
molette, on retire une tige qui
tenait le tube de la selle en place. Ce tube est percé de différents trous. Lorsque la tige de la molette est insé-
rée dans l’un d’eux, le tube ne peut plus bouger, mais, lorsqu’on retire la tige, cela permet au tube d’effectuer
un mouvement de translation à la verticale.
Lorsque la hauteur du siège convient, on ajuste la tige de la molette pour qu’elle coïncide avec le trou le plus
proche, parmi ceux dont est percé le tube. On resserre ensuite la molette, pour enfoncer la tige dans le trou
choisi et fixer la position verticale du siège.

a ) Quels sont les deux organes qui ont une fonction de guidage lorsqu’on abaisse la selle ?
1) La tige filetée de la molette
2) Le cylindre fileté du support de la selle
3) Le cylindre vertical du support de la selle
4) Le tube de la selle
b ) Quelle est la forme de guidage assurée par chacun des organes que vous avez identifiés en a ?
• •

c ) Pourquoi les concepteurs du vélo ont-ils fait en sorte que le mouvement de la molette soit
hélicoïdal, plutôt que de simplement laisser aux utilisateurs la possibilité de tirer (en translation)
sur la tige qui tient le support de la selle en place ?

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Ut 11.2

d ) Le support de la selle et le tube de la selle ont une forme cylindrique, sur ce vélo. Pourraient-ils
avoir une forme rectangulaire ?
1) Oui. Cela aurait l’avantage d’empêcher le mouvement de rotation du tube de la selle, quand on
le glisse dans le support. Les trous percés dans le tube seraient toujours vis-à-vis de ceux
percés dans le support. Il serait donc plus facile d’ajuster la hauteur de la selle.
2) Non, le mouvement de translation deviendrait impossible.
e ) Certains vélos sont munis d’un système de guidage supplémentaire,
comme celui illustré ci-contre. Quelle en est l’utilité ?

4 Observez ces trois objets. Puis, répondez aux questions.

1 2 3

a ) Pour chacun des objets, identifiez une pièce qui sert d’organe de guidage.

b ) Pour chacun des organes de guidage identifiés en a, dites quel est le type de guidage (en
translation, en rotation ou hélicoïdal).

c ) Pour chacun des types de guidage identifiés en b, expliquez pourquoi il a été choisi par le
concepteur de l’objet.

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11.3 Les systèmes
de transmission
du mouvement
TABLEAU 3 Les principaux types de systèmes de transmission du mouvement*

Roues de friction

• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• En l’absence de glissement, vitesse de rotation (V) d’une roue
inversement proportionnelle à son diamètre (D) :

Avantages Désavantage
• Pièces simples • Glissement quasi inévitable : à utiliser seulement si
• Mouvement sans à-coup (en l’absence de glissement) les forces appliquées et les accélérations sont faibles.

Engrenages

• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
au nombre (N) de ses dents :

Avantage Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des • Lubrification souvent nécessaire
accélérations importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues de friction
• Fonctionnement bruyant (surtout en manque de lubrifiant)

Courroie et poulies

• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la courroie
Courroie crantée – en sens inverse si elles sont de part et d'autre de la courroie
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
à son diamètre (D) (comme dans un système à roues de friction) :

Avantages Désavantage
• Union de deux composantes pouvant être éloignées • Risque de glissement : à utiliser seulement si les
(Elles peuvent ne pas avoir des axes de rotation paral- forces appliquées et les accélérations sont faibles.
lèles, si la courroie est utilisée en torsion.) Munir les poulies de gorges ou utiliser une courroie
• Mouvement sans à-coup (quand il n’y a pas de glissement) crantée (voir l'image de droite) limite le glissement.

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Ut 11.3

TABLEAU 3 Les principaux types de systèmes de transmission du mouvement (suite)*

Chaîne et roues dentées

• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la chaîne
– en sens inverse si elles sont de côtés opposés de la chaîne
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle au nombre (N)
de ses dents (comme dans un engrenage) :

Avantages Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- • Lubrification souvent nécessaire
tions importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses qu’un système
• Union de deux composantes pouvant être éloignées à courroie et poulies
• Fonctionnement bruyant

Roue dentée et vis sans fin

• Système non réversible


– La vis sans fin est l’organe menant. La roue dentée est l’organe mené.
• Axes de rotation de la vis et de la roue perpendiculaires.
• Diminution de la vitesse de rotation (V ) de la roue (par rapport à celle de
la vis) proportionnelle au nombre (N ) de dents de la roue :

Avantages Désavantages
• Production d’une grande force avec un effort moindre • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- de friction
tions importantes • Usure assez rapide
• Ajustement précis (Un tour de vis entraîne une rotation
de la roue de l’angle correspondant à une seule dent.)
* Dans ce tableau, « vitesse de rotation » renvoie à la vitesse en unité d’angle par unité de temps (ex. : tours/min).

Dans un mécanisme qui compte plusieurs roues, on peut calculer la vitesse


de n’importe quelle roue à partir de celle de n’importe quelle autre, sans
se préoccuper des roues qui les séparent (voir la figure 1).

Fgu 1 Dns cs dux


3 2 sysèms, on suos qu l
4 ou 1 s l ou mnn. S
2
1 4 on cc,  xml, l
3 vss d l ou 3, qu’on
consdè los comm l
ou mné, on u uls
ls équons d vss du
1 blu 3 sns s éoccu
ds ous 2  4.

A U systè à ouo t ut pouls. B U  à ut ous dts.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 L’ingénierie mécaniqUe 263


L’exemple suivant montre comment utiliser l’une des équations qui
permettent d’établir la vitesse des composantes dans un système de trans-
mission du mouvement.

EXEMPLE

Une roue dentée qui compte 24 dents entraîne une deuxième roue,
qui en compte 16, au moyen d’une chaîne mesurant 0,90 m. À quelle
vitesse la roue menante doit-elle tourner pour que la roue menée
effectue 18 tours par minute ?

Données : Calcul :
Vroue menée 5 18 tours/min Vroue menée N roue menante
À partir de l’équation 5 ,
N roue menante 5 24 Vroue menante N roue menée
N roue menée 5 16 isoler la valeur de Vroue menante :
Vroue menante 5 ? Vroue menante N roue menée
5
La longueur de la chaîne Vroue menée Vroue menante
est sans importance. N roue menée
Vroue menante 5  Vroue menée
N roue menante
16
5  18 tours/min
24

5 12 tours/min

La roue menante doit tourner à une vitesse de 12 tours/min.

Activités 11.3
1 Sur chacune des illustrations ci-dessous :
a ) identifiez le sens de la rotation des roues ou des poulies partout où leur sens n’est pas indiqué ;
b ) tracez un X sur la roue qui tourne le plus lentement.
1) 2)

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Ut 11.3

2 Pourquoi utilise-t-on des engrenages dans les mécanismes


d’horlogerie plutôt que des roues de friction ?

3 L’illustration ci-dessous représente le mécanisme d’un batteur électrique.

Moteur Fouet

a ) Quel type de système de transmission du mouvement transmet la rotation du moteur aux fouets ?

b ) Dans l’encadré vide qui se trouve à droite de l’illustration, faites un schéma technique du système
que vous avez identifié dans votre réponse à la question a. Faites votre schéma à l’aide des
symboles normalisés.
c ) Identifiez l’organe menant dans ce système.

d ) Y a-t-il un organe intermédiaire dans ce système ? Oui Non

e ) Ce système est-il réversible ? Oui Non


f ) Que se passera-t-il si quelqu’un force directement sur les batteurs pour les faire tourner
manuellement ? Justifiez votre réponse.

g ) Les fouets tournent-ils dans le même sens ou en sens inverse lorsque le batteur est en marche ?
1) Dans le même sens 2) En sens inverse

h ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.

Les fouets tournent beaucoup moins – plus vite que le moteur. En effet, ceux-ci tournent
à la même vitesse que la vis sans fin – les roues dentées , alors que le moteur actionne
la vis sans fin – les roues dentées .

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 L’ingénierie mécanique 265


4 Une roue de 20 cm de diamètre en fait tourner une autre de 10 cm
de diamètre, au moyen d’une courroie. Si la roue menante tourne à une
vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue menée tourne-t-elle ?

A B C D
5 Dans le mécanisme illustré ci-contre, les roues B et C partagent
le même axe et les dimensions des roues sont les suivantes.

La roue A mesure 10 cm. La roue C mesure 20 cm.


La roue B mesure 30 cm. La roue D mesure 40 cm.

Parmi les énoncés suivants, entourez tous ceux qui sont vrais.
a ) La roue B tourne trois fois plus lentement que la roue A.
b ) La roue C tourne trois fois plus lentement que la roue A.
c ) La roue D tourne deux fois plus lentement que la roue C.
d ) La roue D tourne six fois plus lentement que la roue A.

6 Une roue d’engrenage qui compte 10 dents fait tourner deux autres
roues ; l’une de 20 dents et l’autre de 40 dents. Si la roue menante
tourne à une vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue
qui compte 40 dents tourne-t-elle ?

266 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.3

7 À quelle vitesse une vis sans fin doit-elle tourner pour que la roue dentée de 24 dents à laquelle elle
est liée fasse 2 tours chaque seconde ?

8 Sur un vélo, le mouvement des pédales est transmis aux roues par un système à chaîne et roues
dentées. La roue menante est le plateau, alors que la roue menée est le pignon. Un vélo peut être
doté de plus d’un plateau et de plus d’un pignon. Le cycliste peut alors choisir les roues dentées qu’il
souhaite utiliser selon les circonstances, en faisant passer la chaîne d’une roue dentée à une autre.

Chaîne
Pignon
(organe intermédiaire)
(organe
mené)
Plateau
(organe menant)

a ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que les roues du vélo ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
b ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que le pédalier ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
c ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si ce cycliste fait passer la chaîne d’un
plateau à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
d ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si le cycliste fait passer la chaîne d’un
pignon à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
e ) Dans les vélos, pourquoi utilise-t-on un système à chaîne et roues dentées plutôt qu’un système
à courroie et poulies ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 L’ingénierie mécanique 267


9 Vous décidez de fabriquer un engrenage
à partir de vieilles roues dentées que vous
a) 1)
avez récupérées dans différents appareils
défectueux. Parmi les roues récupérées,
illustrées ci-contre (à l’échelle), lesquelles
pouvez-vous utiliser ensemble ? Reliez par
un trait les paires de roues compatibles.
b) 2)

c) 3)

10 Un treuil est un appareil de levage qui enroule un câble, de façon à soulever une charge.
Certains treuils ont un mécanisme à engrenage. D’autres ont un mécanisme à vis sans fin et roue dentée.
1) 2)

a ) Associez chacun des modèles de treuils de la colonne de gauche à sa caractéristique, dans la


colonne de droite.

1) Mécanisme à engrenage i) L’enroulement du câble se fait très lentement.

ii) Le treuil doit être équipé d’un système de


blocage indépendant, sans quoi le câble
2) Mécanisme à vis sans fin pourrait se désenrouler dès qu’on cesse de
et roue dentée faire tourner la manivelle.

b ) Pourquoi ne pourrait-on pas fabriquer un treuil calqué sur un modèle de treuil à engrenage, mais
en utilisant des roues de friction plutôt que des roues dentées ?

268 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.4

11.4 Les systèmes


de transformation
du mouvement
TABLEAU 4 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement

Pignon et crémaillère

Pignon • Transformations
– Rotation vers translation (Le pignon mène la
crémaillère.)
– Translation vers rotation (La crémaillère mène le
pignon.)
• Système réversible
• Un pignon est une roue dentée.
Crémaillère
• Une crémaillère est une tige dentée.

Avantages Désavantages
• Pas de glissement • Amplitude du mouvement limitée par la dimension de
• Production d’une grande force avec un effort moindre la crémaillère
• Lubrification souvent nécessaire pour limiter l’usure
des dents

Vis et écrou

• Transformation
– Rotation vers translation
• Système non réversible
Certains systèmes à vis et à écrou ne servent qu’à établir un guidage hélicoïdal. Cependant, on peut utiliser un
système à vis et à écrou pour transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation. Pour
cela, l’organe mené doit être guidé en translation (par des glissières dans le bâti), afin d’en empêcher la rotation.

• Si on empêche l’écrou de tourner, la rotation de la vis


est transformée en une translation de l’écrou.
Écrou Vis

• Si on empêche la vis de tourner, la rotation de l’écrou


est transformée en une translation de la vis.

Vis Écrou

Avantages Désavantages
• Ajustement précis : un tour de l’organe menant • Frottement important
entraîne une translation de l’organe mené sur la • Mouvement lent
distance correspondant à un seul filet. (Cette distance
est appelée « pas ».)
• Production d’une grande force avec un effort moindre

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TABLEAU 4 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement (suite)

Bielle et manivelle

• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la bielle.)
– Translation vers rotation (La bielle mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation.
• La bielle est une tige rigide dont une des extrémités est liée à la manivelle et l’autre est liée à une pièce qui effec-
tue une translation alternative (va-et-vient). Cette pièce peut être un piston ou un coulisseau, par exemple.

Piston
Bielle
Manivelle

Avantages Désavantage
• Mouvement pouvant être très rapide • Si le système comporte un piston ou un coulisseau,
• Mouvement fluide la lubrification est nécessaire.

Manivelle et coulisse

• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la coulisse.)
– Translation vers rotation (La coulisse mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation (continue ou alternative).
• La coulisse est une pièce rainurée.

Coulisseau

Coulisse
Manivelle

Manivelle
Coulisse

Avantage Désavantage
• Mouvement fluide • Lubrification souvent nécessaire.

270 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.4

TABLEAU 4 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement (suite)

Came et tige guidée

• Transformation
– Rotation vers translation (La came est l’organe menant.)
• Système non réversible
• La came est une pièce rotative (ronde, ovale, ovoïde ou autre) qui a pour fonction de pousser une autre pièce.
• La tige guidée effectue un mouvement de translation alternatif (va-et-vient) qui dépend de la forme de la came et
de la position de son axe de rotation.

Tige

Came

Avantage Désavantage
• Possibilité de produire des séquences de translation • Nécessité d’un mécanisme de rappel (ressort)
variées en utilisant des cames de formes complexes.

Activités 11.4
1 Dans un mécanisme à came et à levier, l’organe menant est une came en rotation continue. L’organe
mené est un levier qui est guidé en rotation par un axe. Au fil du mouvement de la came, le levier
pivote dans un sens, puis dans l’autre.
Un mécanisme à came et à levier est-il un système de transformation du mouvement ?
Justifiez votre réponse.

Oui Non

Justification :

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2 La figure ci-contre illustre le mécanisme d’un tube
de déodorant.
a ) Quel type de système de transformation du mouvement
retrouve-t-on dans ce tube ?

b ) Quel est l’organe menant dans le système illustré ?

c ) Quel est l’organe mené dans le système illustré ?

d ) Ce système est réversible. Vrai ou faux ?


Vrai Faux

e ) Une personne tourne la molette pour faire monter le


déodorant. dans le tube. Que se passera-t-il si elle tourne
Molette
ensuite la molette en sens inverse ? Justifiez votre réponse.

f ) De quelle distance le déodorant se déplace-t-il quand la molette a fait un tour ?


1) Une distance correspondant à la circonférence de la molette.
2) Une distance correspondant au rayon de la molette.
3) Une distance correspondant au pas de la vis.
g ) Nommez deux avantages de l’utilisation de ce système de transformation du mouvement dans la
conception d’un tube de déodorant.

3 Vous concevez un objet dans lequel vous devez inclure un mécanisme qui transformera un
mouvement de translation alternative en un mouvement de rotation continue. Lequel ou lesquels
des systèmes suivants pourriez-vous employer ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un système à pignon et crémaillère
b ) Un système à vis et écrou
c ) Un système à bielle et manivelle
d ) Un système à manivelle et coulisse
e ) Un système à came et tige guidée

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Ut 11.4

4 La figure ci-contre illustre un tire-bouchon.


a ) Quel type de système de transformation du
Poignée
mouvement retrouve-t-on dans le mécanisme de
ce tire-bouchon ?

b ) Sur la figure, entourez, pointez et identifiez par leur nom


les différentes parties de ce système de transformation
du mouvement. (Ces pièces ne font pas partie de celles
qui sont déjà pointées et identifiées sur la figure.)
c ) Un tire-bouchon est placé dans la même position Leviers
que celui qui est illustré ci-contre. Une personne
appuie sur la poignée du tire-bouchon, et la vis est
enfoncée dans un bouchon en la faisant tourner Vis
pour lui imprimer un mouvement hélicoïdal.
Corps

1) Qu’arrive-t-il aux leviers (bras) du tire-bouchon ?

2) En quoi y a-t-il transformation du mouvement dans la situation décrite à la question c ?

3) Selon la situation décrite à la question c, quel est l’organe menant et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?

d ) Les leviers d’un tire-bouchon sont initialement en position relevée, c’est-à-dire qu’ils pointent vers
le haut. Une personne appuie sur les leviers de façon à les faire pivoter autour des rivets qui les
fixent au corps du tire-bouchon.
1) Expliquez ce qui se produit ensuite. Entourez la proposition appropriée dans chacune des
boîtes ci-dessous.

La crémaillère, la vis et la poignée du tire-bouchon subissent de façon solidaire un mouvement de


rotation – translation verticale vers le haut. Si la vis est enfoncée dans un bouchon, celui-ci est
entraîné en rotation – translation avec la vis.

Le mouvement de rotation – translation des leviers est transformé en un mouvement de


rotation – translation de l’ensemble poignée-crémaillère-vis (et du bouchon, si on est en train
de déboucher une bouteille).
2) Selon la situation décrite à la question d, quel est l’organe menant et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?

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5 La figure ci-dessous illustre le fonctionnement d’un moteur à quatre temps.

Admission Compression

Ressorts
Soupape d'admission

Combustion Échappement
B

Soupape d'échappement
Cylindre

a ) Sur la figure ci-dessus, identifiez les pièces qui ne sont pas nommées.
b ) Les pièces ci-contre forment un système de transformation du mouvement.
1) Inscrivez le numéro correspondant à la pièce dont il est question dans 1
chacun des énoncés suivants.
2
i) Organe menant

ii) Organe guidé en translation 3

iii) Pièce en rotation continue


A
2) Ce système est-il réversible ?
3) Pourquoi la pièce 1 doit-elle être lubrifiée ?

c ) Les pièces ci-contre forment un système de transformation du mouvement.


1) De quel type de système de transformation du mouvement s’agit-il ? 1

2
2) Inscrivez le numéro correspondant à la pièce dont il est question
dans chacun des énoncés suivants.
i) Organe menant

ii) Organe mené 3


B
iii) Pièce en rotation continue

iv) Pièce en translation alternative

3) Ce système est-il réversible ?

274 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.4
11.1

d ) Quelle est l’utilité des ressorts dans ce moteur ?

e ) Quel graphique illustre correctement le mouvement des soupapes en fonction du temps ?

1) 3)

Position de la tige
Position de la tige

1 tour de came Temps 1 tour de came Temps


2)
Position de la tige

1 tour de came Temps

f ) Associez chacune des cames illustrées ci-dessous au graphique de la question e qui lui
correspond. Sous chaque came, inscrivez le chiffre correspondant au bon graphique.
1) 2)

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6 Un cric sert à soulever une voiture pour faire un changement de pneu. Il existe différents modèles
de cric. Certains sont munis d’un système à pignon et à crémaillère, mais la plupart sont munis d’un
système à vis et à écrou, comme le modèle illustré ci-dessous.

Manivelle

Écrou
Vis

a ) Quel est le principal avantage d'utiliser un cric pour soulever une voiture ?

b ) Nommez un avantage que le système à vis et à écrou présente par rapport à un système à pignon
et à crémaillère dans la conception d’un cric de voiture.

c ) Associez chacun des éléments du système à vis et à écrou du cric de la colonne de gauche, à son
rôle dans la colonne de droite.

1) Écrou i) Organe menant

2) Vis ii) Organe mené

d ) Lorsqu’on actionne le cric, la vitesse de soulèvement de la voiture est-elle plus grande ou plus
petite que la vitesse linéaire à laquelle la manivelle est tournée ?
1) Plus grande
2) Plus petite
e ) Comment pourrait-on augmenter la vitesse
de soulèvement de la voiture, sans changer
le rythme auquel la manivelle est tournée ?
1) En lubrifiant l’écrou.
2) En utilisant une manivelle plus longue.
3) En diminuant le pas de la vis et de l’écrou.
4) En augmentant le pas de la vis et
de l’écrou.
Note : Augmenter la vitesse de soulèvement
de la voiture impliquera de devoir appliquer
une plus grande force sur la manivelle.

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CONSOLIDATION DU ChApITre 11

1 L’illustration suivante est une représentation simplifiée d’une portion du mécanisme d’une
machine à coudre.

Roue D

Tige de l’aiguille

Moteur

Roue C
Roue A Roue B

Sur cette illustration, seuls les mouvements de deux pièces ont été indiqués, mais plusieurs
autres pièces sont en mouvement. Par exemple, le moteur produit un mouvement de rotation.
L’aiguille, elle, est en mouvement de translation alternatif vertical (va-et-vient vertical) qui
l’enfonce dans le tissu et l’en retire.
a ) À partir de la liste de groupes de mots suivante, complétez les énoncés ci-dessous.
plus lentement à la même vitesse plus vite

1) La roue A tourne que le moteur.


2) La roue B tourne que la roue A.
3) La roue C tourne que la roue B.
4) La roue D tourne que la roue C.
b ) Lequel des énoncés suivants est vrai ?
1) La roue D tourne dans le même sens que la roue A.
2) La roue D tourne en sens inverse par rapport à la roue A.

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c ) Pourquoi la courroie qui relie les roues C et D est-elle crantée ?

d ) Pourquoi les concepteurs de la machine à coudre ont-ils choisi d’utiliser des systèmes à
courroie et poulies plutôt que des systèmes à chaîne et roues dentées ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) Parce que c’est moins bruyant.
2) Parce que l’organe de transmission est moins sujet à la rupture.
3) Parce qu’il y a moins de risques de glissement.
4) Parce que la lubrification n’est pas nécessaire.
5) Parce que c’est moins coûteux.
6) Parce que c’est plus léger (le moteur requiert moins de puissance pour tourner).
e ) La portion du mécanisme de la machine à coudre illustrée à la page précédente inclut un
système de transformation du mouvement.
1) De quel type de système s’agit-il ?
2) Sur le schéma de la page précédente, pointez les composantes de ce système et
indiquez leur nom.

Les questions suivantes portent sur les six


pièces identifiées sur l’illustration ci-contre.
f ) Que pourrait-on faire pour réduire l’amplitude
du mouvement de l’aiguille ? Entourez toutes
les bonnes réponses. Pièce 6

1) Ralentir le moteur.
2) Augmenter la vitesse du moteur. Pièce 5

3) Diminuer la longueur de la pièce 2.


Pièce 4
4) Augmenter la longueur de la pièce 2.
5) Diminuer la longueur de la pièce 3. Pièce 3

6) Augmenter la longueur de la pièce 3. Pièce 2

7) Diminuer la longueur de la pièce 4. Pièce 1

8) Augmenter la longueur de la pièce 4.

g ) Quelles pièces assurent le guidage de la Aiguille


pièce 2 ?
La pièce et la pièce

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2 En faisant du rangement dans votre chambre, vous redécouvrez les blocs de construction avec
lesquels vous vous amusiez quand vous étiez enfant. Grâce à vos nouvelles connaissances, vous
ne regardez plus ce jouet avec les yeux d’un enfant, mais plutôt avec ceux d’un technologue.
La figure ci-dessous représente un enclos que vous aviez construit à l’aide de blocs de construction.

Crémaillère

Manivelle
à croisillons

Axe

Goupille
de blocage
Pignon

a ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.

L’enclos-jouet contient un système de transmission – transformation du mouvement.


L’organe menant est la crémaillère – le pignon , qui est en rotation – translation . L’or-
gane mené est la crémaillère – le pignon , qui est en rotation – translation .

b ) Comment pourrait-on augmenter l’amplitude du mouvement de la porte ?


1) En grossissant le pignon.
2) En augmentant la hauteur de la crémaillère et de la porte.
3) En déplaçant le pignon (et l’axe) vers le haut.
c ) Le pignon ne compte que quatre bras. Pourquoi ?
1) Parce qu’il ne servirait à rien que le pignon ait plus de bras. Le nombre de bras est
adapté à la distance entre les dents de la crémaillère.
2) Seulement parce que c’était moins cher ainsi. Si le pignon avait plus de bras, on pourrait,
sans changer la crémaillère, ajuster de façon plus fine la hauteur de la porte.
3) Parce que si le pignon avait plus de bras, la porte monterait trop rapidement.
4) Parce que si le pignon avait plus de bras, la porte monterait trop lentement.

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d ) Complétez le tableau ci-dessous afin d’analyser les fonctions des différentes pièces qui
assurent le fonctionnement de la porte de l'enclos-jouet.
Pièce Fonction

Manivelle à croisillons

Axe de la manivelle
à croisillons et du pignon

Goupille de blocage

e ) Complétez le tableau suivant en indiquant dans chaque colonne les quatre caractéristiques
des liaisons présentées.
Liaison entre les blocs formant Liaison entre la manivelle Liaison entre la porte
la crémaillère et la porte et le pignon et les glissières

• • •
• • •
• • •
• • •

f ) Complétez le tableau ci-dessous.


1) Dans la première colonne, identifiez quatre pièces de l'enclos qui sont soumises à un guidage.
2) Dans la deuxième colonne, indiquez ce qui assure le guidage de chacune de ces pièces.
3) Dans la dernière colonne, dites de quel type de guidage il s’agit : en translation, en
rotation ou hélicoïdal?
Organe guidé Qu’est-ce qui assure le guidage ? Type de guidage

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3 L’illustration suivante montre quelques-unes des pièces d’une scie sauteuse.

Manivelle
dentée

Moteur
Coulisseau
Pignon moteur

Bride

Lame

Pignon
moteur

Moteur

Manivelle
dentée

Galet

Coulisseau

a ) Le mécanisme illustré inclut un système de transmission du mouvement. De quel type de


système s’agit-il ?
1) Roues de friction 4) Chaîne et roues dentées
2) Courroie et poulies 5) Roue dentée et vis sans fin
3) Roues dentées (engrenage)
b ) Quels sont l’organe menant et l’organe mené dans le système de transmission du
mouvement que vous avez identifié en a ? Identifiez les pièces en utilisant les termes inscrits
sur la figure ci-dessus.
Organe menant : Organe mené :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 L’ingénierie mécanique 281


c ) Le mécanisme illustré inclut un système de transformation du mouvement. De quel type
de système s’agit-il ?
1) Pignon et crémaillère 3) Bielle et manivelle 5) Came et tige guidée
2) Vis et écrou 4) Manivelle et coulisse
d ) Quels sont l’organe menant et l’organe mené dans le système de transformation du
mouvement que vous avez identifié en c ? Servez-vous des termes inscrits sur la figure
de la page précédente pour répondre.
Organe menant : Organe mené :
e ) Sur la vue éclatée de la page précédente, encerclez les deux pièces qui servent à guider le
coulisseau en translation.
f ) Le pignon moteur compte 8 dents. La manivelle dentée en compte 50. Si le moteur tourne
à 18 750 tours par minute, combien de tours par minute la manivelle dentée effectue-t-elle ?

g ) En vous basant sur les données de la question f et sur votre réponse à cette même question,
dites combien d’allers-retours complets en translation sont effectués par la scie en une minute.
1) 1 500 3) 6 000
2) 3 000 4) 18 750
h ) En vous basant sur les informations
Manivelle
données dans l’illustration ci-contre, dentée
dites quelle est l’amplitude du
mouvement vertical de la lame
Maneton
(distance entre le point le plus haut
Galet
et le point le plus bas atteints par
Axe de
l’extrémité de la lame). rotation
de la roue
1) 7 mm 4) 18 mm
2) 9 mm 5) 32 mm
3) 16 mm 6) 64 mm

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12
chapitre

L’INGÉNIERIE ÉLECTRIQUE

L’ingénierie électrique, aussi appelée « génie électrique », SOMMAIRE


traite des multiples applications de l’électricité. 12.1 La fonction d’alimentation  284
Les ingénieurs électriciens travaillent aussi bien sur les 12.2 Les fonctions de conduction,
circuits des grands réseaux de distribution d’électricité d’isolation et de protection  287
que sur ceux des composantes électroniques miniatures 12.3 La fonction de commande  292
des ordinateurs. Ils s’intéressent aux ensembles structurés 12.4 La fonction de transformation
de composantes qui ont chacune une fonction précise. de l’énergie  295

Dans ce chapitre, vous découvrirez certaines fonctions des


composantes d’un circuit électrique ou électronique.
Un circuit électrique est un ensemble de composantes électriques reliées
en boucle et parcourues par un courant.
Chaque composante d’un circuit a une fonction. Dans les pages qui suivent,
vous verrez les fonctions des composantes les plus usuelles.

12.1 La fonction
d’alimentation
Pour que les charges électriques circulent dans un circuit et créent ainsi
un courant électrique, il faut leur fournir de l’énergie.
La fonction d’alimentation est assurée par toute composante d’un circuit
dont le rôle est de fournir l’énergie nécessaire au passage du courant élec-
trique dans ce circuit (voir le tableau 1).
Il y a deux types de sources d’alimentation :

• les sources de courant continu, qui fournissent de l’énergie en


continu à un rythme régulier ;
• les sources de courant alternatif, dont la polarité oscille dans
le temps.

TABLEAU 1 Quelques types de sources d’alimentation et leurs caractéristiques

Source d’alimentation Caractéristiques

Pile Les piles et les batteries produisent un courant


Appareil transformant l’éner- continu.
gie d’une réaction chimique Elles permettent d’alimenter les circuits des appa-
en énergie électrique. reils portatifs, mais elles doivent être remplacées ou
rechargées après un certain temps.
Batterie
Ensemble de piles reliées
en série ou en parallèle.

Génératrice Les génératrices de type « dynamo » produisent un


Appareil transformant courant continu. Celles de type « alternateur » (voir
l’énergie mécanique en ci-contre) produisent un courant alternatif.
énergie électrique. L’énergie mécanique qui est transformée en énergie
électrique provient par exemple d’un moteur à
essence, de la turbine d’une centrale hydroélectrique
ou des pales d’une éolienne.

Prise de courant Au Québec, l’énergie fournie par les prises de courant


Dispositif relié au réseau domestiques provient du réseau d’Hydro-Québec. Elle
électrique et destiné à est produite par des génératrices de courant alternatif,
alimenter les appareils souvent dans des centrales hydroélectriques. Les prises
qui y sont branchés. de courant fournissent un courant alternatif d’une fré-
quence de 60 Hz (sa valeur oscille 60 fois par seconde).

284 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.1

Activités 12.1
1 Associez chacune des descriptions de la colonne de gauche au type de courant auquel elle
correspond dans la colonne de droite.

a ) Type de courant fourni par une source


de tension constante

b ) Type de courant fourni par une source de 1) Courant continu


tension dont la polarité et l’intensité oscillent
continuellement dans le temps

c ) Type de courant fourni par les prises 2) Courant alternatif


électriques

d ) Type de courant fourni par une pile

2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche au type de source d’alimentation qui lui
correspond dans la colonne de droite.

a ) La source d’alimentation d’un téléviseur 1) Une pile

b ) La source d’alimentation d’une montre


2) Une batterie
c ) La source d’alimentation d’une lampe de
poche manuelle (actionnée en tournant
3) Une génératrice de type
une manivelle)
« dynamo »
d ) La source d’alimentation du système
d’allumage d’une automobile 4) Une génératrice de type
e ) La source d’alimentation d’appoint utilisée par « alternateur »
un hôpital en cas de panne dans le réseau
d’Hydro-Québec 5) Une prise électrique

3 Lisez les trois textes suivants. Répondez ensuite à la question qui accompagne chacun d’eux.
a)
Ls lluls phoovolaïus
U llul phoovolaïu s u dsposf u è
u oua lu uad l s xpos à la lumè.
Losu la lumè fapp la llul, ll asfè d
l’ aux los d so u as so js.
U oua s  alos das l u auul s aa-
h la llul.
Ls paaux solas so  fa ds assmblas d l-
luls phoovolaïus.
Ds clluls oovolïqus.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre réponse.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectriqUe 285


b)
Les thermo-électrogénérateurs
Pour réduire la consommation d’essence
des automobiles, on se servira peut-être
un jour des thermo-électrogénérateurs.
En effet, comme une grande partie de
l’énergie consommée par un moteur à
explosion est perdue sous forme de cha-
leur, il serait intéressant qu’un appareil
puisse récupérer cette chaleur pour pro-
duire de l’électricité. C’est ce que fait un
thermo-électrogénérateur. Ce dispositif
convertit directement l’énergie thermique
en énergie électrique. Son fonctionnement
est basé sur l’effet thermoélectrique, grâce
auquel un courant électrique apparaît à la
La sonde spatiale New Horizon a pour mission
d’étudier le système plutonien et la ceinture de Kuiper. jonction de deux semi-conducteurs qui
Elle est alimentée par un thermo-électrogénérateur. sont à des températures différentes.
À l’heure actuelle, les générateurs thermoélectriques sont trop coûteux pour être introduits dans les
produits de consommation de masse. On les utilise donc seulement dans certaines technologies de
pointe comme les sondes spatiales, où la chaleur provient de la désintégration d’isotopes radioactifs.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre réponse.

c)
Les transistors
Les transistors sont omniprésents dans les micropro-
cesseurs des ordinateurs. Les puces des ordinateurs
contiennent plusieurs millions (voire des milliards) de tran-
sistors microscopiques.
Qu’est-ce qu’un transistor ? C’est un petit dispositif
semi-conducteur qui agit en bloquant ou en laissant pas-
ser le courant, à l’instar d’un robinet qui permet d’ouvrir ou
de fermer une conduite d’eau. Si un courant est appliqué
à la base du transistor, celui-ci laisse circuler l’électricité. Si,
Un microprocesseur. Ses circuits
comptent des millions de transistors. au contraire, aucun courant n’est appliqué, le passage de
l’électricité est interrompu. L’encodage de l’information
sous forme binaire, principe de base de l’informatique,
repose sur cette propriété des transistors.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre réponse.

286 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.2

12.2 Les fonctions


de conduction, d’isolation
et de protection
L’énergie électrique libérée par la source d’alimentation d’un circuit fait en sorte
qu’un courant circule dans ce circuit. Ce courant circule dans les parties du circuit
qui ont une fonction de conduction, mais pas dans celles qui ont une fonction
d’isolation. Par ailleurs, certains circuits sont dotés d’éléments de protection qui
visent à limiter les effets négatifs associés à des problèmes de fonctionnement.

12.2.1 La fonction de conduction


Les composantes qui ont une fonction de conduction doivent être fabriquées
avec des matériaux conducteurs (qui ont une bonne conductibilité élec-
trique), comme les métaux.
La foncon d conducon est assurée par toute composante d’un circuit
qui permet le passage du courant.
Les fils électriques, qui sont souvent en cuivre, sont un exemple de compo-
sante ayant une fonction de conduction. La conductibilité d’une
composante conductrice dépend de quatre facteurs (voir le tableau 2).

TABLEAU 2 Les principaux facteurs qui ont une influence sur la conductibilité d’une composante électrique

Facteur Influence

Le matériau Les métaux sont de bons conducteurs.

La section transversale Un fil de grand diamètre laisse passer le courant plus facilement qu’un fil de
faible diamètre (tout comme un tuyau de grand diamètre laisse passer l’eau plus
facilement qu’un tuyau de faible diamètre).

A Bo od

B Mos bo od

La température Les atomes ou les molécules d’une composante chaude sont plus agités que ceux
d’une composante plus froide. Leur mouvement rend le passage des électrons de
conduction plus difficile, ce qui diminue la conductibilité.

La longueur Le courant circule moins bien dans une composante longue que dans une com-
posante semblable mais plus courte, car la plus longue est plus difficile à parcourir
pour les électrons.
A Bo od

B Mos bo od

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectrique 287


12.2.2 La fonction d’isolation
Les composantes qui assurent la fonction d’isolation, les isolants, sont de
très mauvais conducteurs d’électricité. Les isolants sont souvent en plas-
tique ou en céramique.
La fonction d’isolation est assurée par toute composante d’un circuit qui
empêche le passage du courant.
Les fils électriques métalliques sont enveloppés d’une gaine de plastique
qui a une fonction d’isolation. Cette gaine fait en sorte que l’on peut mani-
puler le fil parcouru par un courant sans s’électrocuter (voir la figure 1). Elle
évite également les courts-circuits en empêchant le courant de passer
entre deux fils qui se touchent (voir la figure 2).

Figure 1 La gaine qui entoure les Figure 2 Pour brancher deux fils électriques ensemble, il faut d’abord retirer la
fils électriques permet de les gaine isolante qui les recouvre. Aucun courant ne doit circuler dans les fils
manipuler en toute sécurité. durant cette opération.

12.2.3 La fonction de protection


Un circuit électrique n’est jamais à l’abri d’une défaillance telle qu’une
surcharge ou un court-circuit.
Une surcharge se produit lorsque l’intensité du courant dépasse le
maximum que peut supporter le circuit. La surcharge risque d’entraîner
une surchauffe et, en conséquence, un incendie.
Un court-circuit se produit quand le courant emprunte un chemin imprévu
parce que deux conducteurs qui ne sont pas censés être en contact sont
connectés. Le court-circuit peut entraîner une surcharge ou même
l’électrisation ou l’électrocution d’une personne (voir la figure 3). Une
personne est électrisée lorsqu’un courant électrique traverse son corps,
ce qui peut entraîner des brûlures internes ou une fibrillation cardiaque
Figure 3 Ce panneau avertit du (un dérèglement du rythme du cœur). Quand l’électrisation cause la mort
risque d’électrisation. de la personne, on parle d’électrocution.
La fonction de protection est assurée par toute composante d’un circuit
électrique dont le rôle est de couper le passage du courant lorsque le
circuit ne fonctionne pas normalement.
Il y a deux principaux types de systèmes de protection : les fusibles et les
disjoncteurs (voir le tableau 3, à la page suivante).

288 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 12.2

TABLEAU 3 Deux types de composantes qui assurent la fonction de protection

Fusible Disjoncteur

Description Description
Petit tube ou bouchon isolant dans lequel une Interrupteur mécanique qui peut être déclenché manuel-
lamelle ou un fil de métal est inséré. lement, ou par un dispositif magnétique ou thermique.

En temps normal… En temps normal…


Le courant traverse le fusible. Le courant traverse
le disjoncteur
(l’interrupteur est fermé).

Si le courant devient trop Si le courant devient


grand… trop grand…
L’énergie électrique qui L’interrupteur s’ouvre
traverse le fil le fait fondre. Il et coupe le courant.
se rompt : cela empêche le
courant de passer.

Désavantage d’un fusible Avantage d’un disjoncteur


Une fois qu’il est grillé, un fusible doit être Une fois que le problème qui a causé le déclenchement
remplacé. est réglé, il suffit d’actionner l’interrupteur manuellement.
Aucune pièce n’a à être changée.

Les disjoncteurs ont aujourd’hui remplacé les fusibles dans les bâtiments
(voir la figure 4). On trouve cependant toujours des fusibles dans certains
appareils (comme les cuisinières) et dans les voitures.

Disjoncteur
principal

Disjoncteurs
secondaires
Fgue 4 Dans un anneau de dstbuton, le
dsjoncteu ncal contôle tous les ccuts et
eut coue tout le couant. Les dsjoncteus
secondaes contôlent chacun un ccut.

TECHNO
FLASH
Ls disjocs d fi à la 
Das ls salls d bai,  pafois pès ds vis d cisi, ls piss lcis so
mis d’ disposiif appl « disjoc d fi à la  ». C disposiif vis à limi
ls iss accs d’lcocio  ps cs lix  aiso d la psc d’a.
Ls disjocs d fi à la  compa l coa i so d la pis à cli i y
o apès avoi avs l’appail lci i y s bach ( sèch-chvx,
pa xmpl). Si l coa i o das la pis s ifi a coa i  so,
cla siifi ’ pai ds chas lcis « fi », c i s aomal. Il s p 
ff  cs chas soi  ai d avs l cops d la pso i s s d l’ap-
pail. Das  l cas, l disjoc d fi à la  cop immdiam l coa.

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Activités 12.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez ceux qui sont faux.
a ) Deux fils électriques faisant partie de deux circuits différents peuvent se toucher sans problème
s’ils sont gainés d’un isolant.

b ) Un disjoncteur se déclenche quand la tension électrique à ses bornes dépasse une certaine valeur.

c ) Quand un disjoncteur se déclenche, la lamelle de métal qui est en son cœur fond, ce qui bloque
le passage du courant.

d ) Dans un matériau conducteur, les électrons de conduction se déplacent facilement. Dans un


matériau isolant, ils se déplacent difficilement et lentement.

e ) Le fer, le nickel et le cobalt sont de bons conducteurs tandis que l’aluminium et le zinc sont des isolants.

2 La photo ci-contre montre l’intérieur d’une fiche électrique.


Pour chacune des parties pointées, dites si sa fonction en A B C D E
est une de conduction ou d’isolation.

A B C D E

Conduction

Isolation

3 Pourquoi les fils électriques sont-ils reliés aux pylônes


électriques par des raccords de porcelaine ou de verre,
comme on le voit sur la photo ci-contre, plutôt que d’être
fixés directement aux pylônes ?

Raccord

290 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.2

4 Pour vérifier la qualité de l’eau d’un puits, les hydrogéologues


évaluent sa salinité à l'aide d'un conductivimètre. Cet
appareil possède deux électrodes que l’on plonge dans
l’eau. Elles sont reliées à une pile et à un ampèremètre,
comme on le voit ci-contre.
a ) Entourez la proposition appropriée dans chacune des
boîtes pour compléter le texte ci-dessous.

Le courant circule entre les deux électrodes en passant


dans l’eau qui les sépare. Étant donné que l’eau très
salée est meilleure – moins bonne conductrice que
l’eau peu salée, le courant mesuré par l’ampèremètre
sera d’autant plus petit – grand que la salinité de
l’eau sera élevée.

b ) Complétez les deux énoncés suivants en entourant la bonne réponse.


1) Les conductivimètres sont des appareils généralement petits, ce qui fait que les électrodes
sont souvent assez proches l’une de l’autre. Si on augmentait la distance entre les électrodes,
le courant enregistré…
i) augmenterait.
ii) diminuerait.
iii) resterait le même.
2) Quand l’eau devient plus chaude, le courant enregistré…
i) augmente.
ii) diminue.
iii) reste le même.

5 Une bricoleuse possède une vieille maison dont les circuits électriques sont munis de fusibles.
a ) Après une surcharge, l’un de ces fusibles grille et elle décide de le remplacer. Pour retirer l’ancien
fusible, elle utilise une paire de pinces métalliques. Pourquoi est-ce une très mauvaise idée ?

b ) Plus tard la même année, un autre fusible fond. Comme la bricoleuse n’a plus de fusible de
rechange, elle met à la place un simple morceau de papier d’aluminium de même taille. Le circuit
fonctionne ensuite normalement. Pourquoi cette solution est-elle malgré tout très mauvaise ?

c ) Nommez un avantage qu’il y aurait à remplacer le panneau de distribution à fusibles par


un panneau à disjoncteurs.

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12.3 La fonction
de commande
Pour que le courant puisse circuler dans un circuit, il faut que celui-ci forme
une boucle fermée. Un tel circuit est qualifié de « circuit fermé ». À l’opposé,
un « circuit ouvert » comprend au moins une ouverture (un « trou ») ; le
courant ne peut donc pas y circuler.
La fonction de commande est assurée par toute composante d’un circuit
qui permet d’ouvrir ou de fermer le circuit de façon à bloquer ou à laisser
passer le courant.
Un interrupteur est l’un des dispositifs qui peuvent assurer la fonction de
commande dans un circuit. La figure 5 illustre un circuit dont l’interrupteur
est fermé, puis le même circuit avec l’interrupteur ouvert. Contrairement
à ce que l’on pourrait penser, un interrupteur en position « marche » est
fermé, alors qu’un interrupteur en position « arrêt » est ouvert.

A B

Figure 5 Dans un circuit, l’interrupteur remplit la fonction de commande.


A Un circuit dont l’interrupteur est fermé (marche). B Un circuit dont l’interrupteur est ouvert (arrêt).

TECHNO
FLASH
Les claviers et les écrans tactiles
Chacune des touches du clavier d’un ordinateur fonctionne comme un petit inter-
rupteur, qui ferme un circuit quand on appuie dessus. Ce signal indique au proces-
seur la touche qui a été enfoncée.
Les écrans tactiles remplissent la même fonction qu’un clavier. Certains de ces
écrans doivent absolument être touchés à mains nues ou à l’aide d’un matériau
conducteur pour fonctionner. Ils maintiennent en permanence une petite quan-
tité de charges à leur surface. Quand ils sont touchés par un conducteur, certaines
des charges fuient vers celui-ci. Le processeur de l’écran est en mesure de détecter
cette fuite et d’évaluer avec précision où elle s’est produite, c’est-à-dire de savoir
exactement où l’écran a été touché.

292 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.3

12.3.1 Les types d’interrupteur


Le tableau 4 présente différents types de mécanismes d’interrupteur.

TABLEAU 4 Le mécanisme de différents interrupteurs

Schémas de principe du mécanisme


Type d’interrupteur Exemple
Fermé (marche) Ouvert (arrêt)

À levier
Le mouvement d’un levier
entraîne la fermeture ou
l’ouverture du circuit.

Interrupteur à couteau

Interrupteur mural

À bouton-poussoir
Selon que le bouton-
poussoir est enfoncé ou
non, le circuit se ferme
ou s’ouvre.

À bascule
Le mouvement d’un levier
à plat entraîne la fermeture
ou l’ouverture du circuit.

À commande
magnétique
Certains interrupteurs de
ce type sont fermés en Aimant
présence d’un champ
magnétique et ouverts
en son absence (comme
Interrupteur
celui ci-contre). D’autres
fonctionnent à l’inverse.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectrique 293


Activités 12.3
1 Entourez la proposition appropriée dans chacune des boîtes pour compléter le texte suivant.

Pour allumer la lampe, on doit mettre l’interrupteur en position marche – arrêt . Ce faisant, on
ouvre – ferme le circuit : cela permet à la lame de l’interrupteur d’établir le contact entre les deux
bornes de l’interrupteur. Ainsi, le courant commence à – cesse de circuler dans le circuit, y compris
dans l’ampoule, qui s’allume.

2 À quel type d’interrupteur les mécanismes décrits ci-dessous appartiennent-ils ?


a ) On emploie souvent ce mécanisme pour les interrupteurs d’arrêt d’urgence, qui doivent être
très simples et que l’on doit pouvoir manipuler avec un minimum d’attention. On trouve aussi
ce mécanisme dans les interrupteurs des tableaux de bord des automobiles. Comme il n’est
généralement pas facile de dire si les interrupteurs de ce type sont en position « marche »
ou « arrêt », on leur adjoint souvent un voyant lumineux.
1) À levier 2) À bouton-poussoir 3) À bascule 4) À commande magnétique
b ) C’est le mécanisme le plus répandu pour les interrupteurs, car il est très robuste et très fiable.
Il comporte un levier à plat qui bascule selon la position de l’interrupteur. Toutefois, il n’est pas
toujours simple de savoir si ces interrupteurs sont en position « marche » ou « arrêt ».
1) À levier 2) À bouton-poussoir 3) À bascule 4) À commande magnétique

3 La photo ci-dessous illustre un système d’alarme qui se déclenche quand on ouvre la porte.

Le boîtier A , fixé au chambranle de la porte, renferme un aimant.


A
Le boîtier B , fixé sur la porte, renferme un circuit contrôlé par un inter-
B rupteur à commande magnétique. Ce circuit contient également le
haut-parleur de l’alarme et une pile pour l’alimenter.
L’interrupteur à commande magnétique est en position ouverte en pré-
sence d’un champ magnétique.

À l’aide des symboles ci-dessous (au besoin), dessinez le schéma d’un circuit qui pourrait être
contenu dans le boîtier B lorsque la porte est ouverte.

Interrupteur à commande
magnétique – Ouvert

Interrupteur à commande
magnétique – Fermé

Haut-parleur

294 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.4

12.4 La fonction
de transformation
de l’énergie
La foncon de nsfomon de l’énege est assurée par toute compo-
sante d’un circuit qui sert à transformer l’énergie électrique en une autre
forme d’énergie (voir le tableau 5, ci-dessous et à la page suivante).

TABLEAU 5 Différents types de transformation de l’énergie

Transformation de l’énergie électrique en énergie lumineuse

• L’électricité est transformée en lumière.

Une dode
éleco­ Un écn
Une moule à lumnescene à csux
ncndescence. (DEL). lqudes.

Transformation de l’énergie électrique en énergie thermique

• L’électricité est transformée en chaleur.


Quand on fait passer un courant dans un matériau qui résiste à son passage, une partie de l’énergie électrique
se transforme en chaleur. Ce phénomène est souvent indésirable, mais, quand on le recherche, on dit que la
composante responsable assure la fonction de transformation de l’énergie.

L’moule
logène
L’élémen nfouge
cuffn d’un d’une lme
fou glle­n. cuffne.

Transformation de l’énergie électrique en énergie magnétique

• L’électricité est transformée en magnétisme.

Un el
d’mgee
Un élecomn  ésonnce
de levge. mgnéque.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitrE 12 L’ingénierie éLectrique 295


TABLEAU 5 Différents types de transformation de l’énergie (suite)

Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique

• L’électricité est transformée en mouvement (visible ou non).


La transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique se fait souvent en utilisant des électroaimants :
le magnétisme n’est alors qu’une étape intermédiaire entre l’électricité et le mouvement.

Un avertisseur
sonore piézo-
électrique, d’un
Un moteur four à micro-
électrique Un haut-parleur ondes, par
(fonctionne (fonctionne exemple
à l’aide d’un à l’aide d’un (fonctionne sans
électroaimant). électroaimant). électroaimant).

Activités 12.4
1 Lisez le texte suivant. Répondez ensuite aux questions.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’énergie
Comme la population mondiale augmente sans conditions, le développement et l’utilisation de
cesse et que les gens consomment de plus en plus, technologies écoénergétiques doivent rester au
les besoins en matière d’énergie ne cessent de cœur des préoccupations de l’humanité !
croître. Or, les ressources exploitées pour produire Au Canada, pour pouvoir afficher le symbole
l’énergie que nous utilisons ne sont pas inépuisables. international ENERGY STAR®, les produits doivent
De plus, même l’exploitation de ressources renouve- respecter de rigoureuses exigences sur le plan du
lables a des conséquences négatives sur l’environne- rendement énergétique imposées par le gouverne-
ment. Dans ce contexte, il est primordial d’utiliser les ment du Canada.
ressources qui sont à notre disposition à bon escient,
en tentant de limiter les pertes et le gaspillage.
L’une des causes importantes des pertes d’énergie
est associée aux transformations de l’énergie d’une
forme à une autre. Par exemple, une ampoule à
incandescence ne transforme que 5 % de l’élec-
tricité qui lui est fournie en lumière. Dans ces Le symbole international ENERGY STAR®.

a ) Expliquez sommairement le lien existant entre le symbole international ENERGY STAR ®, la fonction
de transformation de l’énergie et la protection de l’environnement.

296 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.4

b ) Au Québec, étant donné que l’énergie provient surtout de l’hydroélectricité, une source d’énergie
renouvelable, est-il juste de dire qu’il n’est pas nécessaire d’économiser l’énergie électrique ?

2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à la fonction de transformation de l’énergie


qu’il assure, dans la colonne de droite.

a ) Une ampoule à incandescence 1) Transformation de l’énergie


électrique en énergie lumineuse
b ) L’élément chauffant d’une
bouilloire électrique

c ) Le flash d’un appareil photo


2) Transformation de l’énergie
d ) Un ventilateur électrique électrique en énergie thermique

e ) Un tube fluorescent

f ) Un écran cathodique 3) Transformation de l’énergie


électrique en énergie magnétique
g ) La cloche d’un système d’alarme
contre l’incendie

h ) Le moteur d’un rasoir électrique


4) Transformation de l’énergie
i ) Un électroaimant électrique en énergie mécanique

3 Quand le vent fait tourner les pales d’une éolienne, leur mouvement entraîne celui d’une bobine conductrice
plongée dans un champ magnétique. La rotation de cette bobine produit un courant électrique.

Bobine Générateur

Pales

Une éolienne a-t-elle une fonction de transformation de l’énergie électrique ? Pourquoi ?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectrique 297


4 a ) Nommez deux pièces d’un téléphone intelligent qui ont une fonction de transformation de
l’énergie électrique.

b ) Quelles formes d’énergie produisent les pièces que vous avez nommées dans la question a ?

5 a) Nommez une pièce d’automobile qui transforme l’énergie électrique en énergie lumineuse.

b ) Nommez une pièce d’une automobile (équipée d’un moteur à combustion) qui transforme
l’énergie électrique en énergie mécanique.

6 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions qui suivent.

Le cristal de quartz
Les montres et les horloges à quartz fonc-
tionnent grâce aux propriétés piézoélectriques
du cristal de quartz. La piézoélec tricité est la
propriété des matériaux dont le potentiel élec-
trique varie quand ils subissent une contrainte
mécanique. Réciproquement, ces matériaux se
déforment lorsqu’ils sont soumis à une polarisa-
tion électrique.
Pile
Branché à la pile de l’horloge, le cristal de quartz
vibre à une fréquence régulière très précise. Ces
oscillations mécaniques créent à leur tour des
variations rapides de la tension. Un circuit élec- Cristal de quartz
Solénoïde Aimant piézoélectrique
tronique compte ces oscillations de la tension
Moteur électrique Microprocesseur
et en diminue la fréquence pour générer une
Circuit électronique
impulsion élec trique à chaque seconde. Ces
impulsions alimentent ensuite un moteur élec-
trique qui fait tourner les aiguilles. Les pièces d’une horloge à quartz.

a ) Quelles pièces de l’horloge assurent une fonction de transformation de l’énergie électrique ?


1) Le cristal de quartz 3) Le moteur électrique
2) Le microprocesseur 4) La pile
b ) En quel type d’énergie les pièces que vous avez nommées en réponse à la question a
transforment-elles l’énergie électrique ?

298 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


CONSOLIDATION DU ChApITre 12

1 a ) Quelle est la différence entre un courant alternatif et un courant continu ?

b ) Nommez deux sources de courant alternatif et deux sources de courant continu.

1) Sources de courant alternatif :

2) Sources de courant continu :

2 Le schéma ci-contre illustre de façon simplifiée


une portion du circuit électrique d’une voiture.
L’interrupteur le plus près de la batterie est
contrôlé en tournant la clé de la voiture et
permet d’activer les essuie-glaces, le klaxon et
les lumières du tableau de bord.
Associez chacune des composantes du circuit
de la colonne de gauche à sa fonction, dans la
colonne de droite.

a ) Batterie

1) Fonction d’alimentation

b ) Interrupteurs

2) Fonction de conduction

c ) Fusibles

3) Fonction d’isolation

d ) Moteur des essuie-glaces


4) Fonction de protection

e ) Klaxon
5) Fonction de commande

f ) Lumière du tableau de bord


6) Fonction de transformation
de l’énergie

g ) Fils électriques

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectrique 299


3 Le schéma suivant présente les principales fonctions remplies par les différentes composantes
d’un circuit électrique. À l’aide de la liste de mots fournie, complétez ce schéma.

Les différentes fonctions


d’un circuit électrique
Liste de mots
• à bascule
Fournir l’énergie nécessaire est remplie par
• à bouton-poussoir
à la circulation du courant
• à commande magnétique
• à levier
Fonction de conduction est généralement
• contrôler le passage
remplie par
du courant par l’ouverture
ou la fermeture du circuit
• des fils électriques
est généralement
• énergie lumineuse
Empêcher le courant de passer remplie par
• énergie magnétique
• énergie mécanique
• fonction d’alimentation
• fonction de protection
Protéger les autres composantes est remplie par
• fonction d’isolation
du circuit en cas d’anomalie
• laisser passer le courant
• la longueur
• la température Fonction de commande
• le matériau
• transformer l’énergie électrique est remplie par
en une autre forme d’énergie
• un disjoncteur
• une batterie
• une génératrice Fonction de transformation
• une prise de courant de l’énergie
par exemple en
• un fusible
• un interrupteur

300 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


une pile : appareil transformant l’énergie d’une réaction chimique en énergie électrique

: appareil transformant l’énergie mécanique en énergie électrique

: ensemble de piles reliées en série ou en parallèle

: dispositif relié au réseau électrique destiné à alimenter les appareils


qui y sont branchés

dont la
conductibilité
dépend des la section transversale
facteurs suivants :

certains plastiques

céramique

qui comporte
un mécanisme

énergie thermique

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie éLectrique 301


INDEX

Les termes en caractères bleus correspondent aux concepts des


programmes. Ils apparaissent également ainsi dans l’une des pages indi-
quées, accompagnés de leur définition.
Les numéros en caractères gras réfèrent aux pages où le concept ou le sujet
est le plus détaillé.

A Azote (voir aussi Cycle de l’azote,


Diazote), 18, 135, 149, 196-197
géothermique, 170-171, 187
marémotrice, 183, 184, 185
Abondance relative, 215 nucléaire, 168, 170
Accélération, 5 thermique, 168, 169
Acide, 16, 44, 54, 72-73, 162, 201 B Céramique, 243, 244, 247, 288
ADN (acide désoxyribonucléique), Balancement d’équations chimiques, Chaîne alimentaire, 184, 223,
196, 197 67 228-229
Agriculture Banquise, 149, 165, 178, 180, 181 Chaleur (voir aussi Énergie ther-
biologique (voir Agroécologie) Barrage, 183 mique), 8, 88, 90, 135, 136, 141, 149,
Agroécologie, 167 Base, 19, 38, 44, 54, 72-73 168, 169, 170, 179, 180, 229, 241, 243,
Aimant, 121-123, 293, 294 Bassin versant, 174 244, 286, 295
Alcaline (solution) (voir Base) Becquerel, Henri (1852-1908), 4 Champ électrique, 5, 96
Alcalino-terreux (famille des), 18, 19, Béton, 243 Champignon, 197, 205, 223, 229, 247
20 Bielle, 270 Champ magnétique, 122
Alcalins (famille des), 18, 19, 20 Biodiversité, 215 Changement chimique, 62
Alimentation (électrique), 102-103, Biome aquatique, 203-205, 206-207 Changement de vitesse, 263-264
258, 284, 287, 295 Changements climatiques, 77
Biome d’eau douce, 204-205
Alliage (matériau), 122, 236, 247 Charge électrique, 6, 30-31, 96, 98
Biome marin, 204
Alpha (voir Particule alpha) Charge ionique, 17
Biome terrestre, 200-201, 206
Altitude, 164, 180, 207 Chaulage, 129
Bohr, Neils (1885-1962), 5-7
Ampère, 103, 113 Chlorophylle, 74
Bois (matériau), 236, 240, 247, 254
Ampèremètre, 14, 105-106 Ciment, 243
Boucle (d’un circuit électrique), 12,
Amplitude (des marées), 138 284, 292 Circuit électrique, 102, 113, 284, 288
Ampoule, 39, 90, 102, 104-105, 113, Boussole, 123, 126 en parallèle, 14, 106, 284
117, 254 en série, 104, 105, 284
Anion, 31 Circulation atmosphérique, 142, 143
Anticyclone, 144, 145 C Circulation océanique, 179
Arbre (guidage en rotation), 258 Came, 271 Circulation thermohaline, 180-181
Argile, 243 Capacité limite du milieu, 219 Cisaillement (contrainte de), 237
Aristote (384-322 av. J.-C.), 4 Carbone (voir aussi Cycle du Coefficient, 66-67
Atmosphère, 77, 135, 149, 152, 162, carbone), 63, 64, 74, 75, 77, 149, Comburant, 73, 75
170, 179, 192-193, 197, 198 192-193, 236, 243 Combustible, 73, 75
Atome (voir aussi Modèle atomique), Cation, 30-31 fossile, 72, 77, 149, 168, 187, 193
3-8, 27, 29-31, 39, 44-45, 63, 68-69, Cellule, 74-75 Combustion, 62, 63, 67, 72, 73-74, 75,
88, 96, 98, 136, 229, 287 végétale, 74 77, 83, 149, 168, 169, 193
Autotrophe (organisme), 223 Centrale électrique, 183, 284 Commande (fonction de), 292, 293
Axe de rotation (de la Terre), 136 à réservoir, 183 Commensalisme, 220
au fil de l’eau, 183

302 INDEX Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Communauté, 214, 215 Curie, Marie (1867-1934), 163 E
Compétition, 220 Curie, Pierre (1859-1906), 163
Eau douce, 162, 175, 178, 179, 180,
Composé, 19 Cycle biogéochimique, 192 181, 203-204
Composite (voir Matériaux compo- Cycle biologique, 219 Eau potable, 49, 72, 175, 178
sites) Cycle de l’azote, 196-197 Eau saumâtre, 175, 205
Compression (contrainte de), 237, Cycle du carbone, 192-193 Échelle pH, 54
240 Cyclone, 144-145 Écologie, 214, 215
Concentration,
en grammes par litre (g/L), Écosystème, 164, 174, 184-185, 215,
47-48 D 219, 223, 224, 228-229
en parties par million (ppm), Effet de serre, 77, 143, 149, 165,
Dalton, John (1766-1844), 3, 4
48, 49 169, 193
Déchets, 169, 193
en pourcentage (%), 47-48 Élasticité (des matériaux), 236, 240,
Décomposeur, 164, 197, 204-205, 244
Condensation, 141
223, 229
Conducteur (électrique), 16, 18, 83, Élastique
Décomposition, 163, 197 déformation, 240, 248
97, 102, 287, 288, 289
Défi énergétique (voir Énergie) liaison, 253, 254
Conductibilité électrique, 39, 41,
44, 236, 241, 243, 287-288 Déforestation, 167, 174, 224 Électricité, 8, 39, 41, 104, 152, 168,
Conduction (électrique), 287-288 Dégradation (d’un matériau), 169, 170, 183, 285, 286, 288, 295,
247-248 296, 298
Configuration électronique, 6, 7, 8,
19, 20, 21, 29 Delta, 205 Électricité statique, 97, 98
Consommateur, 178, 192, 197, 223, Démocrite (460-370 av. J.-C.), 4 Électrisation, 97-98
229 Dénitrification, 197 par conduction, 97-98
Densité (d’une population), 214 par frottement, 97-98
Contrainte, 236-237, 298
par induction, 97-98
Convection, 135, 141, 145, 179, 180 Désert, 200, 220
Électroaimant, 295, 296
Corail, 203, 204 Désertification, 167
Électrode, 39, 41, 247
Coriolis Détritivore (organisme), 223
Électrolyte, 39-40, 44-45
Gaspard-Gustave (1792-1843), Diazote (voir aussi Tension élec-
143 trique), 68, 77, 196 Électron, 4, 5, 6, 7, 8, 18, 19, 20, 21, 27,
effet de, 143, 144, 179 29-31, 96, 97, 98, 102, 103, 285, 287
Différence de potentiel (voir aussi
de valence, 6, 7, 18, 19, 27, 29
Corrosion, 72, 74, 241, 243, 247 Tension électrique), 103
Élevage, 77, 174
Couche d’ozone, 136 Dilution, 38, 47
Énergie, 83
Couche électronique, 6, 7, 18, 19, Disjoncteur, 288-289
chimique, 74, 83, 229
20, 21 de fuite à la terre, 289
électrique, 83, 103-104, 113,
Coulisseau, 270 Dissociation électrolytique, 39-40 117-118, 152, 284, 286, 288-
Coulomb (C), 96, 103 Dissolution, 38, 40, 47 289, 295-296
Loi de, 96 ionique (voir Dissociation éolienne, 152
Courant (électrique), 39, 102-103, électrolytique) géothermique, 168, 170-171
104, 105, 126, 151, 284, 285, 286, moléculaire, 39 hydroélectrique, 183
287, 288, 289 Distribution lumineuse, 229, 295
Courant de convection, 142 des biomes, 206-207 marémotrice, 183, 184, 185
Courants marins, 143, 179, 184 d’une population, 214 mécanique, 83, 84-85, 91,
de profondeur, 179 Ductilité (des matériaux), 240 183-184, 284, 296
de surface, 179 Dureté (des matériaux), 236, 240, nucléaire, 170
241, 243 rayonnante (du Soleil), 74, 83,
Courroie (système), 253, 262, 263
135, 136, 149, 151, 152, 204, 206
Cours d’eau, 169, 170, 171, 174, 178, Dynamique des communautés,
renouvelable, 152, 169, 184
192, 204-205, 224 220
solaire, 135, 206
Court-circuit, 288 Dynamique des écosystèmes, 223 thermique, 83, 88, 90, 152,
Crémaillère, 253, 269 Dynamique des populations, 219 286, 295
Croissance (d’une population), 219 Engrais, 169, 174, 178, 197
Croûte terrestre, 162 Engrenage, 262, 263

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. INDEX 303


Éolienne, 152, 184, 187, 284 boréale (voir Taïga)
tempérée, 200
L
Équation squelette, 67-69
tropicale, 200-201, 215 Lac, 72, 143, 174, 204
Érosion, 163, 164, 169, 229, 241
Formule chimique, 44-45 Lavoisier, Antoine Laurent de (1743-
Espèce, 165, 167, 174, 181, 206, 1794), 63
213-215, 219-220, 223 Foudre, 97
Liaison mécanique, 254-255
Estuaire, 175, 204 Fragilité (des matériaux), 240
Ligne de crête, 174
Étude des populations, 213-214, Franklin, Benjamin (1706-1790), 97
Ligne de partage des eaux (voir
215 Front, 141
Ligne de crête)
Évaporation, 47 Frottement, 91, 97, 98, 269
Lignes de champ, 122-123, 126
Fusible, 289
Limaille de fer, 122
F Lithosphère, 162, 163, 168, 192,
Fabrication, 236, 240, 248 G 197
Facteur écologique, Gaz à effet de serre, 77, 143, 149, Loi de Coulomb, 96
abiotique, 224, 228 164, 193 Loi de Kirchhoff, 218-220
biotique, 224, 228 Gaz inertes (famille des), 19, 20, 27, Loi de la conservation de la masse,
Facteurs influençant la distribu- 30 63-64, 67, 68
tion des biomes, 206-207 Génératrice, 284 Loi de la conservation de l’énergie,
Famille (tableau périodique), 18-19 GES (voir Gaz à effet de serre) 84
Famille chimique, 18-20, 27, 30-31 Glacier, 149, 162, 178, 180, 181 Loi de la gravitation universelle,
Ferromagnétique, 122 137
Guidage
Fibre en rotation, 258 Loi d’Ohm, 113-114
de carbone, 243 en translation, 258 Lubrifiant, 262, 263, 269, 270
de renfort, 243, 248 hélicoïdal, 258 Lune, 137
de verre, 243 Gulf Stream, 180
Fixation de l’azote, 197
Flexion (contrainte de), 237
M
Flux
H Malléabilité, 240
de la matière, 228 Habitat, 167, 174, 213 Manivelle, 269
de l’énergie, 229 Halogènes (famille des), 19-20, 21 Marée, 136, 137, 138, 184
Flux d’énergie émis par le Soleil Haut-parleur, 491 Masse, 47, 48, 49, 63-64, 67-69, 229
(voir aussi Énergie rayonnante Hélicoïdal (guidage), 258 Masse atomique, 16, 17
du Soleil), 136 Hétérotrophe (organisme), 223 Masse d’air, 135, 141, 145
Fonction Horizons du sol, 163-164 Masse volumique, 142, 162, 175,
d’alimentation, 102, 284 179, 241
Hydrosphère, 162, 173, 180, 183,
de commande, 292
192, 197 Matériaux, 236, 237, 240, 241, 243,
de conduction, 287
247-248
de guidage, 253, 258
composites, 243-244
de liaison, 253, 254, 255
de protection, 287, 288
I de construction, 243
Inclinaison (de la Terre) (voir Axe ferromagnétiques, 122
de transformation de
de rotation de la Terre) organiques, 162
l’énergie, 295, 296
d’isolation, 287, 288 Indicateur, 54 Matière plastique, 241, 243, 244,
Indice Humidex, 141 288
Force (mécanique) (voir aussi Frot-
tement), 183 Insolation, 136, 142, 203 Matrice (d’un matériau composite),
243, 244
Force gravitationnelle, 135, 137 Intensité du courant, 288
Mélange
Force magnétique (voir aussi Interaction (entre les espèces),
hétérogène, 243
Forces d’attraction et de répulsion 219-220
homogène, 236
électriques, magnétiques), 121 Ion, 29, 30, 39-40, 44, 54, 72-73
Mendeleïev, Dimitri I. (1834-1907),
Forces d’attraction et de répulsion Ionisation, 30 16
(électriques, magnétiques), Isolant électrique, 244, 288
121-122 Métal (matériau), 102, 122, 237, 247,
Isolation (électrique), 287, 288 287-288
Forêt, 74, 193, 200-201, 215, 224

304 INDEX Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Métalloïdes (catégorie des), 17, 18, Ozone Propriétés
21 stratosphérique, 136 caractéristiques, 41, 44
Métaux (catégorie des), 17, 18-19, chimiques, 16, 18-19
20, 21, 44, 72, 74 des solutions, 39
Minerai, 163, 174
P physiques, 16, 18-19, 39
Minéral, 163 Parasitisme, 220 Propriétés mécaniques (des maté-
Particule riaux), 236, 240
Minéraux (voir aussi Sels miné-
raux), 162, 163, 164, 167, 175 alpha, 5 Protection
bêta, 5 (des matériaux), 247-248
Modèle atomique (Antiquité
élémentaire (voir Proton, (électrique), 287, 288
grecque, Dalton, Thomson), 3-4
Électron) Protéine, 196, 197
Modèle atomique de Rutherford-
Pergélisol, 164, 165, 187 Proton, 5, 6, 16, 30, 96
Bohr, 5
Période (du tableau périodique), Puissance électrique, 117
Molécule, 29, 39-40, 63, 67-68, 98,
21
192, 196, 243, 287
Périodicité des propriétés, 16
Moteur électrique, 296, 298
Perturbation (des communautés), Q
Mouvement (d’une pièce), 253,
224 Quartz, 298
254, 255, 258, 269
pH (voir aussi Échelle pH), 54, 72,
Moyeu, 258
73
Mutualisme, 220
Photosynthèse, 72, 74-75, 192, 204,
R
206-207, 228 Radioactivité, 4, 5, 8, 163, 170
N Photovoltaïque (cellule), 151, 152, Rayonnement
alpha, 5
285
Neutralisation acidobasique, 44, bêta, 5
64, 72-73 Pignon, 253, 269
gamma, 5
Nitrate, 49, 197 Pile, 102-104, 284, 298
Rayonnement solaire (voir Énergie
Nitrification, 197 Plaques tectoniques, 170, 193
rayonnante du Soleil)
Nitrite, 197 Plastique (façonnage), 241
Réaction
Niveau trophique (voir aussi Rela- Plastique (matériau) (voir Matière de combustion, 73
tion trophique), 223, 229 plastique) de synthèse (voir Photosyn-
Non-métaux (catégorie des), 17, Pluies acides, 54, 72, 169 thèse)
18, 21 Point d’ignition, 73 Réaction à des indicateurs, 54
Notation de Lewis, 27 Polarité, 284 Réchauffement climatique, 77,
Noyau atomique, 6, 8, 30, 170 Pôle magnétique, 121-123 165, 204-205
Numéro atomique, 6, 16, 17 Polymère, 240, 243, 244 Récifs coralliens (voir aussi Corail),
Population, 178, 181, 213, 214-215, 203-204
219-220 Recyclage chimique, 228-229
O Potentiel hydrogène (voir aussi Règle de la main droite, 126
Ohm (voir Loi d’Ohm) Échelle pH), 54 Règle de l’octet, 30
Onde électromagnétique, 83, 135, Poulies, 253, 262, 263 Relation trophique (voir aussi
136 Prairie tempérée, 200 Niveau trophique), 223
Organe (mécanique) Précipitations (climat), 141, 145, Rendement énergétique, 90, 91,
de guidage, 253, 258 200-201 152, 296
de liaison, 253, 254 Prédation, 220 Résilience, 236, 240, 243
menant, 253, 269, 271
Pression atmosphérique, 142, 144 Résisteur, 102, 105-106, 113-114,
mené, 253, 263, 269
Problématiques environnemen- 117
moteur (menant), 253, 269,
271 tales, 77, 167, 178, 296 Respiration, 193, 207
Organisme (autotrophe, hétéro- Processus (du cycle du carbone) Respiration cellulaire, 72, 74-75
trophe), 223 biochimiques, 192-193 Ressort, 240, 271
géochimiques, 192-193 Ressources énergétiques
Ouragan, 145
Producteur, 223, 229 de la lithosphère, 168
Oxydation, 72, 247
Productivité primaire, 228 de l’atmosphère, 152

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de l’hydrosphère, 183 Système de transformation du Transistor, 286
Richesse spécifique, 215 mouvement, 253 Translation (guidage en), 258
Roche à bielle, manivelle, 270 Tropiques, 136
calcaire, 193 à came et tige guidée, 271
Types de matériaux, 243
carbonatée, 193 à pignon et crémaillère, 253,
269 Types de mouvements, 258
mère, 162-163, 164
à vis et écrou, 269
Röntgen, Wilhelm (1845-1923), 4
Rotation
Système de transmission du
mouvement, 253, 262-263, 264
V
(de la Terre), 136, 138, 142, Vis et écrou, 269
d’engrenages, 262
143, 179 Vis sans fin, 263
de roue dentée et de vis sans
(guidage en), 258
fin, 263 Vitesse, 262-264
Roue de roues de friction, 262 Volcanique (irruption, activité),
de friction, 262, 263
Système Terre-Lune, 137, 138 170, 175, 193, 224
dentée, 263, 264, 269
menée, 262, 263, 264 Voltmètre, 104, 106
Roue dentée et vis sans fin, 263 T
Rutherford, Ernest (1871-1937), 5, 8 Tableau périodique, 3, 16, 17, 18- Z
21, 29, 30, 31 Zone néritique, 204
S Taïga, 200
Taille (d’une population), 213-214
Sable, 136, 243
Tectonique des plaques, 170, 193
Saison, 136
Température, 73-74, 88
Salinité (de l’eau), 175, 179, 181,
ambiante, 16, 20
203, 204
Température (environnement),
Savane tropicale, 200-201
141, 142, 149, 162, 164, 180, 200-201
Sédimentation, 193
Tension (forces de), 237
Sédiments, 162
Tension électrique, 103, 113, 117,
Sels, 20, 44, 45, 54 183, 296, 298
Sels minéraux, 175 Terre arable, 164
Semi-conducteur, 286 Terre humide, 204
Sol (voir Horizons du sol) Thermodurcissables, 243, 244
Soleil (voir aussi Flux d’énergie Thermoplastique, 243
émis par le Soleil), 74, 135, 136, 138,
Thomson, Joseph John (1856-1940),
149, 151, 152, 206, 229, 248
4, 8
Solstice, 136
Tige guidée, 271
Solution aqueuse électrolytique
Toundra, 200
(voir Électrolyte)
Traction (contrainte), 237
Sous-bassin versant (voir Bassin
versant) Transformation
chimique, 63, 72-75
Surcharge, 288
de l’énergie, 90, 228
Symbiose (voir aussi Photosyn- de l’énergie électrique, 295
thèse), 197 physique, 40, 47

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SOURCES

Légende CHAPITRE 3
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p. 210 (loup) : Holger Karius|Dreamstime.com •
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p. 210 (bison) : Steve Degenhardt|Dreamstime.com
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p. 210 (forêt) : Ralf Broskvar|Dreamstime.com •
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p. 210 (océan) : Rich Carey/Shutterstock.com •
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p. 210 (prairie) : David P. Lewis/Shutterstock.com
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p. 182 (timbre) : rook76/Shutterstock.com • p. 187 :
mustafa deliormanli/iStockphoto • p. 189 : Lora UNIVERS VIVANT
Sutyagina/Shutterstock.com

CHAPITRE 8 CHAPITRE 9
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p. 195b : Chayantorn Tongmorn/Shutterstock.com terstock.com • p. 213b : starchaser/Shutterstock.
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Dreamstime.com Kyrylyuk/Shutterstock.com • p. 249 (torsion) :
Diane Labombarbe/iStockphoto • p. 250b :
Phonlamai Photo/Shutterstock.com
UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 11
CHAPITRE 10 p. 252 (ouverture du chapitre) : Soloviova Liudmyla/
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p. 234 (ouverture de l’Univers) : Javier Larrea/Age Shutterstock.com • p. 253hc : Chris Singshinsuk/
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chapitre) : nostal6ie/Shutterstock.com • p. 236 Shutterstock.com • p. 253bg : Sasiistock/iStock­
(métaux) : pockygallery/Shutterstock.com • p. 236 photo • p. 254 (directe) : Paul Tessier/iStockphoto
(alliages) : Thanate Rooprasert/Shutterstock.com • • p. 254 (indirecte) : Jazzeroo72/iStockphoto •
p. 236 (bois) : Praisaeng/Shutterstock.com • p. 236 p. 254 (démontable) : Lisa Valder/iStockphoto •
(bois modifiés) : Neveshkin Nikolay/Shutterstock. p. 254 (indémontable) : Aleksandr Ugorenkov|
com • p. 237 (traction) : Wessel Cirkel|Dreamstime. Dreamstime.com • p. 254 (rigide) : Baloncici|
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CHAPITRE 12
Ashley Whitworth/Shutterstock.com • p. 243
(thermoplastiques) : hujiie/Shutterstock.com • p. 283 (ouverture du chapitre) : Vladimir Hodac/
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terstock.com • p. 289hgh : Mrs_ya/Shutterstock. chauffant) : ffolas/Shutterstock.com • p. 295
com • p. 289hgb : bancha_photo/Shutterstock. (ampoule halogène infrarouge) : Erika J. Mitchell/
com • p. 289hd : Kazarlenya/Shutterstock.com • Shutter stock.com • p. 295 (électroaimant de
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mural) : shutswis/Shutterstock.com • p. 293 (inter- Photo and Video/Shutterstock.com • p. 296 (aver-
rupteur à bouton-poussoir) : Angelo Gilardelli/ tisseur sonore piézoélectrique) : NNL-STUDIO/
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p. 295 (ampoule à incandescence) : EvilWata/ Evan Lorne/Shutterstock.com
Shutterstock.com • p. 295 (DEL) : Krasowit/Shut-

Illustrations
Arto Dokouzian : p. 135cd 230, 239, 242h, 249, 256b, 257c, 258h, 258b,
259b, 260, 262h, 262b, 263, 264, 265, 266b,
Denis Fyfe : p. 237 (symboles), 262 (symboles),
267, 268h, 269hd, 269cd, 272, 273, 274, 276h,
270hg (symboles), 293
279, 284, 291, 292, 293hg, 297, 298
Martin Gagnon : p. 135g
Late Night Studio/Michel Rouleau : p. 8, 128bc
Late Night Studio : p. 3hg, 4g, 4c, 5g, 5c, 11, 42,
Michel Rouleau/Marc Tellier : p. 64, 72, 73h, 88b,
73b, 104bg
192, 197g, 227, 266h
Marc Tellier : p. 96c, 98, 99, 100c, 101c, 127c, 131,
Late Night Studio/Marc Tellier : p. 40, 102d
132c, 132b, 151, 208, 253bd, 255c, 262c, 266c,
268c, 269h, 269 (symboles), 270, 271, 275, 277,
278, 281, 282, 287, 293bc, 293bd, 294 Cartes
Michel Rouleau : p. 3hd, 3bg, 3bd, 4d, 5d, 6, 7h, Colpron
9, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 20, 22, 23, 25, 26, 27,
28, 29, 30, 31, 33, 34, 35, 38c, 38b, 39, 44, 45,
Illustrations des activités interactives
62, 63, 74, 75, 86, 87, 88c, 96h, 97h, 101, 102g,
Denis Fyfe
103c, 104h, 104c, 105c, 106b, 108-112, 113b,
115, 121, 122b, 123hd, 123b, 124, 125, 126, 127h, Martin Gagnon
127b, 128h, 128c, 128bg, 128bd, 129, 130, 132h, Late Night Studio
135b, 136, 138h, 139, 140, 141, 142, 143, 144, Michel Rouleau
146, 147c, 148c, 149, 152, 157, 162h, 162b, 163h, Marc Tellier
164, 168, 170, 171, 174, 175b, 177, 183, 184, 186, Colpron (cartes)
197d, 214, 215b, 219h, 223, 225, 226, 228, 229,

310 SOURCES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE
4e SECONDAIRE

2e édition

Gu id e
Kaléidoscope, 2e édition
Science et technologie Remerciements
4e secondaire
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur
Guide tient à remercier :
Marc Bergeron, C.S. des Premières-Seigneuries,
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane, Julie Ricard, C.S. de la Rivière-du-Nord.
Catherine Rhéaume, Karine Tardif
Pour son travail de révision scientifique réalisé avec
© 2018 TC Média Livres Inc. rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
© 2012 Chenelière Éducation inc. Denis Fyfe, consultant (analyse d'objet technique).
Édition (2e édition) : Annie Fortier
Édition (1re édition) : Annie Fortier, François Moreault
Coordination (2e édition) : Suzanne Lavigne Les hyperliens proposés dans ce guide-corrigé
Coordination (1re édition) : Anne Melançon, Caroline Bouffard, mènent à des sites Internet qui présentent du conte-
Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton nu de qualité pertinent sur le plan pédagogique et
Révision linguistique : Suzanne Lavigne en lien avec les notions abordées dans cet ouvrage.
Correction d’épreuves : Isabelle Canarelli Les hyperliens sont fonctionnels. Cependant,
Illustrations : Michel Rouleau, Marc Tellier, Denis Fyfe, Colpron (cartes) comme ils mènent à des sites externes variés,
Conception graphique : Gisèle H et Pige communication TC Média Livres Inc. n’est pas responsable des
Infographie : Pige communication contenus qui y sont hébergés. Nous recomman-
Conception de la couverture : Gisèle H dons donc fortement aux enseignants de toujours
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick St-Hilaire vérifier le contenu des sites auxquels les élèves ont
également accès, puisque des changements ont pu
y être effectués depuis la mise en ligne de la col-
lection. Notez également que certains sites peuvent
contenir des messages publicitaires ou des erreurs
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Sources des photos


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p. AS-27 : Ilbusca/iStockphoto.

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tique comprenant le présent ouvrage et exclusivement pour
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Toute utilisation non expressément autorisée constitue une
contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice
contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction
non autorisée.

ISBN 978-2-7650-5401-6
Dépôt légal : 1er trimestre 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
1 2 3 4 5 IP 21 20 19 18 17
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
Planication
Le cahier d’apprentissage Kaléidoscope, Science et technologie, 2e édition propose une séquence
d’apprentissage par univers. Chaque univers comporte un nombre variable de chapitres qui portent sur
les concepts prescrits par les programmes d’études. Le tableau des pages P-2 à P-4 suggère le même ordre
de présentation des chapitres que celui du cahier. Il est toutefois possible de l’adapter au rythme des
groupes classes, en modiant l’ordre de présentation des chapitres. Ce tableau indique également le
moment opportun pour utiliser les ressources complémentaires offertes dans le guide, ainsi que les activités
interactives.

Sommaire

Univers matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-2


Terre et espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-3
Univers vivant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-3
Univers technologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-3
Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 2 AS-3 et 4
L’organisation de la matière ÉV-3 à 6

1.1 Les modèles atomiques 3 – AI 01 ST

1.2 Le tableau périodique des éléments 16 – AI 02 ST

1.3 Les molécules 29 – –


Consolidation du chapitre 1 34 – –

CHAPITRE 2 37 AS-5 à 8
Les propriétés physiques des solutions ÉV-7 à 9

2.1 Les électrolytes 39 Labo 1, L-3 à 6 AI 03 ST

2.2 La concentration 47 – AI 04 ST

2.3 Le pH 54 Labo 2, L-7 à 10


Consolidation du chapitre 2 56 – –

CHAPITRE 3 61 AS-8 à 10
Les transformations chimiques ÉV-10 à 12

3.1 La loi de la conservation de la masse 63 – AI 05 ST

3.2 Le balancement des équations chimiques 67 –


3.3 Des exemples de transformations chimiques 72 – AI 06 ST

Consolidation du chapitre 3 79 – –

CHAPITRE 4 82 AS-10 à 12
Les transformations de l’énergie ÉV-13 et 14

4.1 La loi de la conservation de l’énergie 84 – AI 07 ST

4.2 L’énergie thermique 88 –


4.3 Le rendement énergétique 90 –
Consolidation du chapitre 4 92 – –

CHAPITRE 5 95 AS-12 à 14
L’électricité et l’électromagnétisme ÉV-15 à 18

5.1 Les phénomènes électriques 96 – AI 08 ST

5.2 Les circuits électriques 102 Labo 3, L-11 à 15 AI 09 ST


Labo 4, L-16 à 19
5.3 Les phénomènes électromagnétiques 121 Labo 5, L-20 à 26 AI 10 ST

Consolidation du chapitre 5 128 – –


Consolidation de l'univers matériel AI 11 ST

* Les ressources complémentaires du guide qui accompagnent les activités du cahier sont les suivantes :
L : Laboratoires ÉV : Outils d’évaluation
AS : Banque d’activités supplémentaires AOT : Analyse d’objet technique

** Les activités interactives sont disponibles dans la version numérique du cahier sur la plateforme de Chenelière Éducation.

P-2 Kaléidoscope • Planification Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 134 AS-15 à 17 AI 12 ST
L’espace et l’atmosphère ÉV-19 à 21

6.1 L’espace 136 –


6.2 Les masses d’air 141 –
6.3 La circulation atmosphérique 142 –
6.4 Les cyclones et les anticyclones 144 –
6.5 L’effet de serre 149 –
6.6 Les ressources énergétiques de l'atmosphère 151 –
Consolidation du chapitre 6 155 –

CHAPITRE 7 161 AS-18 à 22


La lithosphère et l’hydrosphère ÉV-22 et 23

7.1 La lithosphère 163 –


7.2 L'hydrosphère 173 Labo 6 (démo),
L-27 à 30
Consolidation du chapitre 7 186 –

CHAPITRE 8 191 AS-22 à 25 AI 13 ST


La biosphère ÉV-24 et 25

8.1 Le cycle du carbone 192 Labo 7 (démo),


L-31 à 35
8.2 Le cycle de l’azote 196 –
8.3 Les biomes terrestres 200 –
8.4 Les biomes aquatiques 203 –
8.5 Les facteurs influençant la distribution des biomes 206 –
Consolidation du chapitre 8 208 –

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 212 AS-26 à 28 AI 14 ST
L’écologie ÉV-26 à 28

9.1 L’organisation des vivants 213 –


9.2 Les interactions 219 –
Consolidation du chapitre 9 231 –

UNIVERS TECHNOLOGIQUE AOT-3 à 13

CHAPITRE 10 235 AS-29 AI 15 ST


Les matériaux ÉV-29

10.1 Les contraintes 236 –


10.2 Les propriétés des matériaux 240 –
10.3 Les céramiques, les plastiques et les matériaux 243

composites
10.4 La dégradation des matériaux et les procédés 247

de protection
Consolidation du chapitre 10 249 –

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Planification P-3


Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

CHAPITRE 11 252 AS-30 à 33 AI 16 ST


L’ingénierie mécanique ÉV-30 à 32

11.1 Les caractéristiques des liaisons 254 –


11.2 La fonction de guidage 258 –
11.3 Les systèmes de transmission du mouvement 262 –
11.4 Les systèmes de transformation du mouvement 269 –
Consolidation du chapitre 11 277 –

CHAPITRE 12 283 AS-33 à 35 AI 17 ST


L’ingénierie électrique ÉV-33 et 34

12.1 La fonction d’alimentation 284 –


12.2 Les fonctions de conduction, d’isolation 287

et de protection
12.3 La fonction de commande 292 –
12.4 La fonction de transformation de l'énergie 295 –
Consolidation du chapitre 12 299 –

P-4 Kaléidoscope • Planification Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Laboratoires

La section Laboratoires du guide Kaléidoscope, Science et technologie comporte 5 laboratoires et 2 démonstra-


tions qui portent sur les concepts abordés dans le cahier d’apprentissage. Classées par univers puis par chapitre,
ces activités de type expérimental permettent de mettre en pratique certains contenus et de développer ainsi la
compétence 1 (Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes d’ordre scientique et technologique).

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 2
Laboratoire 1 – La conductibilité électrique et les électrolytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-3
Laboratoire 2 – L’échelle pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-7

Chapitre 5
Laboratoire 3 – Les circuits électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-11
Laboratoire 4 – La loi d’Ohm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-16
Laboratoire 5 – Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-20

Terre et espace
Chapitre 7
Laboratoire 6 – La circulation océanique (DÉMONSTRATION). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-27
Chapitre 8
Laboratoire 7 – Le cycle du carbone (DÉMONSTRATION) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-31
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 1/4

La conductibilité électrique et les électrolytes


Cahier, p. 39 à 41

LABORATOIRE
Buts
A. Associer les notions d’électrolytes Remarques
et de conductibilité électrique. • Fournir une solution différente à chaque
B. Associer les électrolytes à la dissolution poste de travail.
ionique. • Organiser la classe en 14 postes de travail.
À chaque poste, on doit disposer d’un
45 minutes
bécher contenant une des 14 solutions,
Rapport de laboratoire, p. L-4 à L-6 d’un détecteur de conductibilité électrique,
de papier tournesol bleu et rouge et de
Matériel papier essuie-tout. Les dyades se déplacent
Pour le groupe classe d’un poste à l’autre pour tester la solution
• 14 béchers de 100 mL contenant chacun qui s’y trouve.
50 mL d’une solution aqueuse (concentrée • Les élèves doivent procéder au laboratoire
à 0,1 mol/L) préparée avec les substances en n’utilisant que le matériel mis à leur
suivantes : disposition à chacun des postes. Afin de ne
1. Acide chlorhydrique (HCl) pas souiller les solutions, ils ne doivent pas
2. Acide nitrique (HNO3) employer le détecteur de conductibilité dans
3. Acide sulfurique (H2SO4) plusieurs solutions.
4. Chlorure de sodium (NaCl) • Chaque dyade utilise un morceau de papier
5. Éthanol (C2H5OH) essuie-tout dans lequel elle dépose
6. Glycérol (C3H8O3) les papiers tournesol utilisés. Pour éviter
7. Hydroxyde d’ammonium (NH4OH) de laisser les réponses aux équipes
8. Hydroxyde de potassium (KOH) suivantes, les élèves devront jeter le papier
9. Hydroxyde de sodium (NaOH) essuie-tout avec tous les papiers tournesol
10. Méthanol (CH3OH) utilisés après avoir complété la tournée
11. Nitrate d’ammonium (NH4NO3) des postes.
12. Nitrate de sodium (NaNO3) • Pour le protocole expérimental, voir
13. Sucre (C12H22O11) le corrigé du rapport de laboratoire à la page
14. Sulfate de magnésium (MgSO4) C-1.
• Un détecteur de conductibilité électrique par
poste de travail
• Du papier tournesol bleu et rouge À chaque poste, on doit disposer de languettes
(un contenant de chaque couleur par poste de papier tournesol bleu et rouge. Pour en réduire
de travail) l’utilisation, on peut couper les languettes en deux.
• Du papier essuie-tout

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-3


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 2/4

La conductibilité électrique et les électrolytes


Cahier, p. 39 à 41

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Associer les notions d’électrolytes et de conductibilité électrique.
B. Associer les électrolytes à la dissolution ionique.

Les hypothèses
Question A. Selon vous, les substances indiquées sont-elles un électrolyte (E) ou un non-électrolyte (NE) ?
Inscrivez vos hypothèses dans la deuxième colonne du tableau à la question 3 de la page L-5.

Question B. Donnez les raisons qui vous incitent à faire ce classement.

Le protocole expérimental
Matériel

1. Notez tout le matériel utilisé par le groupe classe pour réaliser ce laboratoire.

Manipulations

2. Décrivez la démarche suivie pour réaliser ce laboratoire.

L-4 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 3/4

Les résultats
3. Inscrivez dans les colonnes non encore remplies du tableau les résultats obtenus durant l’expérience.

La conductibilité, l’acidité et la basicité


de différentes substances
Acidité (testée à l’aide Basicité (testée à
Électrolyte (E) / Conductibilité du papier tournesol l’aide du papier
Substances testées
Non-électrolyte (NE) Oui / Non bleu) tournesol rouge)
Rougit / Reste bleu Bleuit / Reste rouge
1. Acide chlorhydrique
(HCl)
2. Acide nitrique
(HNO3)
3. Acide sulfurique
(H2SO4)
4. Chlorure de sodium
(NaCl)
5. Éthanol
(C2H5OH)
6. Glycérol
(C3H8O3)
7. Hydroxyde d’ammonium
(NH4OH)
8. Hydroxyde de potassium
(KOH)
9. Hydroxyde de sodium
(NaOH)
10. Méthanol
(CH3OH)
11. Nitrate d’ammonium
(NH4NO3)
12. Nitrate de sodium
(NaNO3)
13. Sucre
(C12H22O11)
14. Sulfate de magnésium
(MgSO4)

L’analyse des résultats


4. Quels groupes de substances, parmi celles qui ont un effet sur l’un des deux papiers tournesol, doivent
être considérés comme des électrolytes ? Donnez un exemple de chacun d’eux.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 4/4

5. Au cours de sa dissolution dans l’eau, l’hydroxyde de sodium (NaOH) subit une dissociation ionique
qui donne naissance aux ions Na+ et OH− : on dit alors que la dissolution est ionique. Sachant que ces
ions sont responsables de la conduction électrique des solutions aqueuses contenant de l’hydroxyde
de sodium (NaOH), quels sont, d’après vous, les ions libérés par les autres substances des groupes
mentionnés dans la réponse de la question 4 ?

6. Certaines des substances utilisées conduisent le courant électrique, mais n’appartiennent pas aux deux
grands groupes d’électrolytes nommés à la question 4.
a) Quel est le nom de ce troisième groupe d’électrolytes ?

b) Nommez les substances qui en font partie.

7. Quels sont, d’après vous, les ions libérés par ces substances ?

8. La dissolution du sucre (C12H22O11) ne produit pas d’ions mais des molécules neutres. Les solutions
aqueuses engendrées par ce type de dissolution ne conduisent pas l’électricité. Par comparaison avec le
sucre, que pouvez-vous dire de la dissolution des autres non-électrolytes ?

La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Après avoir confronté vos prédictions de la partie « Les hypothèses » à vos résultats, donnez la
définition des électrolytes.

b) Quel type de dissolution caractérise les électrolytes ?

c) Quel type de dissolution caractérise les non-électrolytes ?

L-6 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • x/4
1/4

L’échelle pH
Cahier, p. 54

LABORATOIRE
Buts
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH. Remarques
B. Classer différentes valeurs de pH selon • Ce laboratoire peut s’organiser de différentes
l’acidité ou la basicité d’une solution. manières, selon l’équipement dont dispose
C. Connaître le pH de quelques solutions l’école.
de la vie quotidienne. • Pour varier, on peut également mesurer
45 minutes le pH avec un papier indicateur universel.
Dans ce cas, il est conseillé de découper
Rapport de laboratoire, p. L-8 à L-10 au préalable le rouleau en languettes afin
d’éviter le gaspillage. Il serait aussi
Matériel préférable d’avoir reproduit une échelle
Par dyade permettant aux élèves de bien distinguer le
• Deux plaques à titrage code des couleurs associées aux différents
• Une tige de verre pH, afin d’en distribuer un exemplaire
• Une bouteille compte-gouttes d’indicateur à chaque dyade.
universel • Pour le protocole expérimental, voir
Par groupe de deux dyades le corrigé du rapport de laboratoire à la page
C-2.
• Un ensemble de bouteilles compte-gouttes
avec des solutions tampons de pH 2 à 12
Pour le groupe classe • Les produits à vérifier doivent être incolores, sinon
• Douze solutions différentes provenant de la les élèves auront de la difficulté à établir la couleur
vie courante, disposées autour de la classe que prend le papier indicateur universel.
dans des béchers de 100 mL. Par exemple : • Dans le but de concilier bon fonctionnement et
– de l’antiacide en solution économie de matériel et de temps de préparation, il
– de la boisson gazeuse (incolore) est recommandé de prévoir un ensemble de
– du détergent à lessive liquide bouteilles de solutions tampons par groupe de deux
– de l’eau minérale gazéifiée dyades, que les élèves se partageront. Selon les
– de l’eau du robinet groupes, on peut cependant procéder au même
– du jus de citron partage par groupe de trois ou quatre dyades.
– du lave-vitre
– du rince-bouche
– du savon à vaisselle
– du shampoing
– une solution de bicarbonate de sodium
(NaHCO3)
– du vinaigre

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-7


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 2/4

L’échelle pH
Cahier, p. 54

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH.
B. Classer différentes valeurs de pH selon l’acidité ou la basicité d’une solution.
C. Connaître le pH de quelques solutions de la vie quotidienne.

Les hypothèses
Dans la colonne « Solutions » du tableau « Les valeurs de pH de quelques solutions à usage domestique »
de la page suivante, inscrivez le nom des solutions retenues par votre enseignante ou enseignant pour
le laboratoire. Remplissez ensuite la colonne « Hypothèses » en indiquant si, selon vous, chacune
des solutions est acide, basique ou neutre. La vérification de l’hypothèse se fera dans la dernière colonne
du tableau.

Le protocole expérimental
Matériel

1. En plus des solutions que vous venez d’inscrire dans le tableau, notez tout le matériel dont vous aurez
besoin pour ce laboratoire.

Manipulations

2. Décrivez la démarche utilisée.

L-8 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 3/4

Les résultats
3. Remplissez le tableau ci-dessous à l’aide des résultats que vous avez obtenus.

Les valeurs de pH de quelques solutions à usage domestique


Hypothèses (acide, Caractère de la solution (acide,
Solutions Couleur obtenue pH
basique, neutre) basique, neutre)

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-9


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 4/4

L’analyse des résultats


4. Parmi les solutions que vous avez testées, laquelle est la plus acide ?

5. Entre quelles valeurs de pH se situent les substances comestibles utilisées dans cette expérience ?

6. Quelle est la substance la plus basique de votre tableau ?

7. Quelles sont les autres substances qui ont un pH basique ?

La conclusion
8. Quel est le pH des solutions acides ?

9. Quel est le pH des solutions basiques ?

10. Quel est le pH des solutions neutres ?

11. Vos hypothèses étaient-elles toutes exactes à propos du pH des solutions à usage domestique ?

L-10 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 3
UM • Chapitre 5 • x/5
1/5

Les circuits électriques


Cahier, p. 102 à 106

LABORATOIRE
Buts • Au besoin, il est possible de schématiser les
circuits en groupe classe au tableau. Par
A. Se familiariser avec les symboles exemple, on peut utiliser des cartons sur
normalisés usuels pour représenter lesquels sont dessinés séparément chacun
différentes composantes des circuits des symboles normalisés des composantes à
électriques. brancher (voir la figure ci-dessous). Un élève
B. Réaliser des circuits en série et des circuits volontaire peut alors agencer les symboles en
en parallèle. les faisant tenir avec des aimants ou des
punaises.
C. Analyser les circuits en série et les circuits
en parallèle.

75 minutes

Rapport de laboratoire, p. L-12 à L-15

Matériel
Par dyade
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source
Un exemple de schéma d’un circuit en série réalisé avec des
de courant
composantes dessinées sur des feuilles.
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Les symboles normalisés des composantes à
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile
utiliser sont présentés aux pages 102 (pile,
Remarques conducteur (fil) et ampoule) et 292
(interrupteur) du cahier.
• Pour réaliser le laboratoire, les élèves
• La procédure d’utilisation d’un ampèremètre
doivent être capables de :
est présentée dans l’Outil 2 – Mesurer le
– réaliser un circuit en série avec une pile,
courant et la différence de potentiel, à la
un interrupteur et deux ampoules ;
page 105 du cahier.
– réaliser un circuit en parallèle avec une
• Pour le protocole expérimental, voir le
pile, un interrupteur et deux ampoules ;
rapport de laboratoire pages L-12 et L-13.
– brancher et utiliser correctement un
ampèremètre.

Tic
De nombreux sites proposent des animations sur la construction de circuits électriques en série et en parallèle fonctionnels,
dont voici quelques-uns. Ces outils pédagogiques peuvent être utilisés soit dans la discussion préalable au laboratoire, soit
comme exercices pour la consolidation des apprentissages.
• www.physagreg.fr/animations.php
• phys.free.fr/intsfla.htm
• https://phet.colorado.edu/fr/simulation/legacy/circuit-construction-kit-ac-virtual-lab

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 5 • x/5
2/5

Les circuits électriques


Cahier, p. 102 à 106

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Se familiariser avec les symboles normalisés usuels pour représenter différentes composantes des
circuits électriques.
B. Réaliser des circuits en série et des circuits en parallèle.
C. Analyser les circuits en série et les circuits en parallèle.

L’hypothèse
On veut élaborer deux circuits électriques avec les mêmes composantes pour allumer deux ampoules
identiques : le premier en série et le second en parallèle. Dans quel circuit l’éclairage des ampoules sera-t-il
le plus intense ?

Le protocole expérimental
Matériel
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source de courant
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile

Manipulations

PARTIE A – Le circuit en série


1 Réaliser le montage d’un circuit électrique en série pour allumer les deux ampoules.

2 À l’aide de l’ampèremètre, mesurer le courant aux endroits suivants sur le circuit :


– Point A : Avant la pile (après la deuxième ampoule).
– Point B : Après la pile (avant la première ampoule).
– Point C : Entre les deux ampoules.
3 Noter les valeurs obtenues dans le tableau « Les valeurs du courant en différents points du circuit en
série et du circuit en parallèle » de la question 2, à la page L-13.
4 Garder l’ampèremètre branché à un point au choix et dévisser une des deux ampoules. Fermer le
circuit à l’aide de l’interrupteur et noter les observations à la question 3b, à la page L-14.

L-12 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 5 • x/5
3/5

PARTIE B – Le circuit en parallèle


1 Réaliser le montage d’un circuit électrique en parallèle pour allumer les deux ampoules.

2 À l’aide de l’ampèremètre, mesurer le courant aux endroits suivants sur le circuit :


– Point A : Avant la pile (après les deux ampoules).
– Point B : Après la pile (avant les deux ampoules).
– Point C : Avant la première ampoule (après l’embranchement des fils).
– Point D : Avant la seconde ampoule (après l’embranchement des fils).
3 Noter les valeurs obtenues dans le tableau de la question 2 ci-dessous.

4 Garder l’ampèremètre branché au point A ou au point B et dévisser une des deux ampoules. Fermer le
circuit à l’aide de l’interrupteur et noter les observations à la question 7, à la page L-14.

Les résultats
1. Dessinez les deux circuits électriques (en série et en parallèle) dans l’encadré ci-dessous et identifiez les
différents points du circuit (A, B, C dans les deux circuits et D dans le circuit en parallèle). Dans chacun
des circuits, indiquez par des flèches le sens du courant conventionnel.

2. Remplissez le tableau suivant.

Les valeurs du courant en différents points du circuit en série et du circuit en parallèle


Points du circuit Courant pour le circuit en série Courant pour le circuit en parallèle
(A) (A)
Point A
Point B
Point C
Point D

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-13


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 5 • x/5
4/5

L’analyse des résultats


3. En vous basant sur les résultats obtenus pour le circuit en série, répondez aux questions suivantes.
a) Que pouvez-vous dire sur la grandeur du courant ?

b) Que se passe-t-il lorsqu’une ampoule est dévissée dans le circuit en série ?

c) Comment peut-on expliquer ce résultat ?

4. En vous basant sur les résultats obtenus pour le circuit en parallèle, répondez aux questions suivantes.
a) Que pouvez-vous dire sur la grandeur du courant ?

b) Quelle relation mathématique relie les courants aux points B, C et D ?

5. Le courant qui sort de la pile dans les deux circuits (en série et en parallèle) a-t-il la même valeur ?

6. Quelle conclusion peut-on tirer de l’observation faite à la question 5 ?

7. Que se passe-t-il lorsqu’une ampoule est dévissée dans le circuit en parallèle ?

8. Comment peut-on expliquer l’observation faite à la question 7 ?

L-14 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 5 • x/5
5/5

La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Dans lequel des circuits l’intensité de l’éclairage des ampoules est-elle la plus forte ?

b) Pouvez-vous expliquer pourquoi ?

10. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ était juste ?
Expliquez votre réponse en indiquant les nouvelles informations que vous avez apprises au cours de
cette expérience.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-15


Laboratoire 4
UM • Chapitre 5 • x/4
1/4

La loi d’Ohm
Cahier, p. 113 et 114

LABORATOIRE
Buts En effet, si l’intensité du courant qui circule
A. Schématiser un circuit électrique. dans le circuit est réduite, l’erreur relative
B. Mesurer la différence de potentiel s’accroît. Si, au contraire, les valeurs de
et le courant dans un circuit électrique. résistance sont trop basses, le courant trop
C. Déterminer graphiquement la résistance fort peut alors faire chauffer les résisteurs.
de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm. • Selon le type d’ampèremètre et de voltmètre
disponible, il est préférable d’utiliser une
60 minutes valeur de résistance qui permet d’éviter
un changement d’échelle des appareils.
Rapport de laboratoire, p. L-17 à L-19 C’est pour cette raison que l’enseignante
ou l’enseignant doit prendre soin de fixer
Matériel l’étendue et l’intervalle des mesures
Par dyade du tableau de la question 2 de la page L-18.
• Deux résisteurs de résistance inconnue, Toutefois, il est suggéré d’effectuer les
identifiés A et B mesures de 0 V à 12 V par intervalles de 2 V.
• Une source de différence de potentiel • Au début du laboratoire, il peut être
variable intéressant de faire la démonstration du
• Cinq fils conducteurs circuit électrique sur un ondulé de plastique
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé ou un panneau de contreplaqué (voir la
comme ampèremètre) figure et la rubrique TTP ci-dessous). Cela
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé aidera grandement les élèves à réaliser
comme voltmètre) l’étape 1 des manipulations.

Remarques
• Les résisteurs identifiés A et B peuvent avoir
une résistance différente des résisteurs utilisés
dans le corrigé du rapport de laboratoire
(40 Ω et 20 Ω). À la limite, chaque poste
de travail pourrait avoir des résisteurs de
valeurs différentes. Le schéma du circuit électrique

Selon le matériel disponible à l’école, il est


toutefois recommandé de ne pas utiliser • Pour le protocole expérimental, voir le
de valeurs trop élevées (supérieures à 50 Ω). rapport de laboratoire à la page L-17.

• Si on utilise des résisteurs de basse résistance, il peut être On peut fixer les fils conducteurs avec de la colle chaude
utile d’ajouter un interrupteur au circuit afin d’éviter qu’ils et les éléments qu’on désire modifier ou changer de place
ne chauffent trop. Dans ce cas, indiquer aux élèves de avec des crochets ou des bandes velcro. Les fils peuvent tout
laisser l’interrupteur ouvert entre les prises de mesure. simplement être insérés dans les bornes prévues à cette fin.
• Des aimants peuvent aussi être placés sous les instruments
Pour la construction du circuit servant à la démonstration
et les résisteurs, et être fixés au tableau. Dans ce cas, utiliser
devant la classe :
une vieille source de différence de potentiel variable dont on
• Prévoir deux ondulés plastiques (Coroplast™) ou panneaux
aura enlevé l’intérieur ou une boîte de carton qui représentera
de contreplaqué assez grands (d’environ 70 cm sur 100 cm)
la source de différence de potentiel variable.
afin qu’ils puissent recevoir plusieurs résisteurs montés en
série sur un panneau et en parallèle sur l’autre panneau.

L-16 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 5 • x/4
2/4

La loi d’Ohm
Cahier, p. 113 et 114

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Schématiser un circuit électrique.
B. Mesurer la différence de potentiel et le courant dans un circuit électrique.
C. Déterminer graphiquement la résistance de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm.

L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir une technique tout en vous familiarisant avec la notion
de circuit électrique. L’utilisation d’une technique, par exemple celle de la détermination de la résistance
de résisteurs, ne demande pas d’émettre une hypothèse au préalable.

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux résisteurs de résistance inconnue, identifiés A et B
• Une source de différence de potentiel variable
• Cinq fils conducteurs
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé comme ampèremètre)
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé comme voltmètre)

Manipulations
1 Réaliser le circuit électrique qui servira à l’expérience en utilisant le résisteur A et en tracer
le schéma à la question 1 de la page L-18.
2 Allumer la source de différence de potentiel et la régler à 2 V.

3 Lire la mesure du courant à l’aide de l’ampèremètre et l’inscrire dans le tableau de la question 2,


à la page L-18.
4 Refaire l’étape 3 pour des valeurs de différence de potentiel de 4 V, de 6 V et ainsi de suite jusqu’à 12 V.

5 Éteindre la source. Débrancher le résisteur A et le remplacer par le résisteur B.

6 Répéter les étapes 2, 3 et 4 des manipulations pour le résisteur B.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-17


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 5 • x/4
3/4

Les résultats
1. Tracez le schéma du circuit électrique du laboratoire
dans l’encadré ci-contre.

2. Remplissez le tableau suivant.

Les valeurs des résisteurs


Résisteur A Résisteur B
Différence de potentiel Courant Différence de potentiel Courant
(V) (A) (V) (A)

L’analyse des résultats


3. À partir du tableau de la question 2, tracez le graphique de la différence de potentiel en fonction du courant
pour les résisteurs A et B. Tracez les deux courbes sur le même graphique.

L-18 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 5 • x/4
4/4

4. À partir du graphique de la question 3 :


a) calculez le taux de variation de chacune des droites. Laissez une trace de votre démarche dans
l’encadré ci-dessous.

Réponse :

b) Lequel des deux résisteurs offre la plus grande résistance au passage du courant électrique ?

5. Que représente le taux de variation de chacune des courbes du graphique de la question 3? Justifiez
votre réponse.

6. Les résistances sont-elles constantes pendant toute la durée de l’expérimentation ? Justifiez votre réponse.

La conclusion
7. Quelle est la valeur de la résistance de chacun des résisteurs ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-19


Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 1/7

Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques


Cahier, p. 121 à 123

LABORATOIRE
Buts
A. Classer des substances selon leurs • Deux aimants droits
propriétés magnétiques. • Une boussole
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques. • Un bout de ficelle de 20 cm de long
C. Représenter schématiquement des champs
magnétiques produits par des aimants.
• Deux aimants droits
• Une boussole
75 minutes
• De la limaille de fer
Rapport de laboratoire, p. L-21 à L-26 • Une feuille de carton rigide ou de plexiglas
(21,75 cm sur 28,2 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur
Par dyade 28,2 cm)
• Deux crayons en bois

• Deux aimants droits Remarques


• Divers objets faits de substances variées : • Dans la partie A de l’expérience, on peut
– Des clous, des vis, des écrous demander à chaque élève de fournir un objet
– Du papier d’aluminium supplémentaire de son choix : bijou,
– Du fil de cuivre monnaie, article scolaire, etc.
– Une lame de zinc • Une fois la partie A de l’expérience terminée,
– Un trombone demander aux élèves de conserver la
– Une règle en plastique boussole et les aimants pour les utiliser dans
– Un crayon les parties B et C du laboratoire.
– Un morceau de bois • Pour réduire le temps consacré au
– Une pièce de un cent laboratoire, utiliser un rétroprojecteur pour
– Cinq pièces canadiennes de cinq cents faire la démonstration des champs
d’années variées dont certaines antérieures magnétiques à l’aide d’une plaque de
à 1982 et d’autres postérieures à 2001 plexiglas, de limaille de fer et d’aimants.
– Un morceau de verre • L’enseignante ou l’enseignant peut choisir la
– Une boussole ou les parties à réaliser.
– Un morceau de caoutchouc • Pour le protocole expérimental, voir le
– Un morceau d’acier rapport de laboratoire aux pages L-21, L-23
– D’autres objets pouvant être apportés en et L-24.
classe par les élèves

• Distribuer les aimants après avoir remis aux élèves le • Si des élèves apportent en classe ou au laboratoire du
reste du matériel. Cela évitera d’avoir à séparer les objets matériel électronique (ordinateur, tablette, etc.), les avertir
ferromagnétiques qui s’y seraient collés et empêchera de ranger ces objets pour qu’ils ne soient pas à proximité
la magnétisation temporaire de certains d’entre eux. des tables où ils réaliseront leurs expériences.
• Signaler aux élèves que la limaille de fer et les aimants • De manière à faciliter la manipulation de la limaille de fer,
ne doivent pas être mis en contact direct, car il serait ensuite la placer dans une salière (ou un objet équivalent).
difficile de les séparer. On peut recouvrir préalablement les • On peut ajouter au matériel de la partie B un support
aimants d’une pellicule de plastique protecteur. universel et une pince universelle de façon à maintenir
• Demander aux élèves de ne pas faire passer l’aimant au- l’aimant suspendu. S’assurer, dans ce cas, que l’aimant
dessus de la boussole, car ceci pourrait inverser les pôles est suffisamment éloigné du support métallique.
de l’aiguille.

L-20 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 2/7

Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques


Cahier, p. 121 à 123

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Classer des substances selon leurs propriétés magnétiques.
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques.
C. Représenter schématiquement des champs magnétiques produits par des aimants.

L’hypothèse
Question A. Parmi les substances qui sont proposées dans le matériel de la partie A de l’expérience, quelles
sont celles qui possèdent des propriétés magnétiques ?

Question B. Comment les extrémités de deux aimants réagissent-elles lorsqu’on les approche l’une de l’autre ?

Question C. Qu’est-ce que le champ magnétique ?

PARTIE A – Les propriétés magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Divers objets faits de substances variées : – Une pièce de un cent
– Des clous, des vis, des écrous – Cinq pièces canadiennes de cinq cents d’années
– Du papier d’aluminium variées dont certaines antérieures à 1982 et
– Du fil de cuivre d’autres postérieures à 2001
– Une lame de zinc – Un morceau de verre
– Un trombone – Une boussole
– Une règle en plastique – Un morceau de caoutchouc
– Un crayon – Un morceau d’acier
– Un morceau de bois – D’autres objets :

Manipulations
1 Approcher différents objets les uns des autres et observer leur comportement.

2 D’après les observations effectuées, former trois classes d’objets selon leurs propriétés magnétiques.

3 Noter dans le tableau de la question 1, à la page L-22, le nom des objets qui appartiennent aux trois
classes.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-21


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 3/7

Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant en classant les objets selon leurs propriétés magnétiques.

Les propriétés magnétiques de divers objets


Les objets qui attirent Les objets qui sont uniquement Les objets qui ne sont ni attirés
et/ou repoussent d’autres objets attirés par un objet ni repoussés par les autres objets

L’analyse des résultats


2. Quelle propriété peut être attribuée aux objets :
a) qui sont attirés par un aimant ?
b) qui ne sont pas attirés par un aimant ?

3. Quels sont les objets qui peuvent autant attirer que repousser un aimant ?

4. Comment appelle-t-on les substances uniquement attirées par un aimant ?

La conclusion
5. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ et vos prédictions
étaient justes ? Expliquez votre réponse en indiquant l’information nouvelle que vous avez acquise au
cours de cette expérience.

L-22 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 4/7

PARTIE B – La loi des pôles magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• Un bout de ficelle de 20 cm de long

Manipulations
1 Attacher solidement une extrémité de la ficelle au milieu d’un des aimants droits.

2 Tenir la ficelle par son extrémité pour que l’aimant puisse pivoter librement.

3 Approcher du pôle Sud de l’aimant suspendu le pôle Nord de l’autre aimant. Noter les observations
dans le tableau de la question 6 ci-dessous.
4 Approcher les deux pôles Nord puis les deux pôles Sud des aimants et noter les observations.

5 Approcher le pôle Nord, puis le pôle Sud, d’un des aimants droits de l’extrémité colorée de l’aiguille
de la boussole, et noter les observations.

Les résultats
6. Dans le tableau suivant, notez vos observations à l’aide des termes « Répulsion » et « Attraction ».

Pôle Nord Pôle Sud

Pôle Nord
Pôle Sud
Aiguille de la boussole

L’analyse des résultats


7. Quelle est la condition pour que deux pôles magnétiques :
a) se repoussent ?
b) s’attirent ?

8. Selon vos observations, quelle extrémité de l’aiguille de la boussole correspond à un pôle Nord ?
Justifiez votre réponse.

La conclusion
9. Formulez la loi des pôles magnétiques dans vos propres mots.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-23


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 5/7

PARTIE C – La visualisation des champs magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• De la limaille de fer
• Une feuille de carton rigide ou de plexiglas (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Deux crayons en bois

Manipulations
1 Déposer l’aimant droit sur la table de travail entre les deux crayons espacés de 20 cm.

2 Placer la feuille de carton sur les deux crayons en s’assurant que l’aimant est bien au centre de celle-ci.

3 Déposer une feuille de papier blanc sur le carton.

4 Saupoudrer de la limaille de fer sur la surface de la feuille. (Il peut être utile de tapoter délicatement
la feuille de papier afin de permettre à la limaille de fer de se répandre plus facilement.)
5 Dans l’espace prévu pour les résultats à la page suivante (figure 1), dessiner les lignes de champ
révélées par la limaille de fer.
6 Placer la boussole à différents endroits au-dessus de la limaille de fer (voir la disposition des boussoles
sur la figure 1). Observer l’orientation des aiguilles de la boussole. Dessiner ensuite les aiguilles sur la
figure 1 (colorer la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).
7 Soulever la feuille de papier blanc et recueillir la limaille de fer.

8 Répéter les manipulations 1 à 7 des « Manipulations » en utilisant deux aimants droits placés
selon les indications suivantes :
Figure 2 : deux pôles Nord qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 3 : un pôle Nord et un pôle Sud qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 4 : un pôle Nord et un pôle Sud qui sont placés côte à côte à environ 5 cm de distance.
9 Dans les espaces prévus pour les résultats aux pages L-25 et L-26 (figures 2 à 4), dessiner les lignes
de champ qui sont révélées par la limaille de fer. Dessiner ensuite les aiguilles des boussoles (colorer
la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).

L-24 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 6/7

Les résultats

Figure 1 Le champ magnétique d’un aimant droit.

Figure 2 Le champ magnétique de deux aimants (N/N).

Figure 3 Le champ magnétique de deux aimants (N/S) à 3 cm.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-25


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 5 • 7/7

Figure 4 Le champ magnétique de deux aimants côte à côte (N/S) à 5 cm.

L’analyse des résultats


10. a) À quel endroit la limaille de fer se concentre-t-elle plus particulièrement ?

b) Selon vos observations, les lignes de champ magnétique peuvent-elles se croiser ?

c) Quelle est l’orientation que prend l’aiguille d’une boussole en comparaison des lignes de champ
magnétique ?

d) Par quel pôle de l’aimant les lignes de champ magnétique sortent-elles ?

11. Expliquez, à l’aide des lignes de champ que vous avez dessinées, pourquoi deux pôles identiques se
repoussent.

La conclusion
12. Quelle est l’allure du champ magnétique d’un aimant droit ? Est-ce que le résultat obtenu est conforme
à votre hypothèse de départ ?

L-26 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 6
TE • Chapitre 7 • 1/4

La circulation océanique
Cahier, p. 179 et 180

DÉMONSTRATION
Buts
A. Modéliser le processus de convection dans Matériel
les océans à l’échelle planétaire. Par élève
B. Comprendre comment les courants marins
transfèrent l’énergie solaire emmagasinée
dans les régions équatoriales vers les pôles. • Un crayon bleu
C. Connaître les facteurs qui influent sur la • Un crayon rouge
masse volumique de l’eau.
Pour le groupe classe
45 minutes
Rapport de démonstration, p. L-29 et L-30
• Un bécher de 1 L
• 800 mL d’eau chaude du robinet
• Un morceau de glace
• Du colorant alimentaire bleu
• Pour un meilleur effet visuel durant les démonstrations,
on peut utiliser un aquarium au lieu des béchers de 1 L.
Dans ce cas, adapter les quantités d’eau en • Deux béchers de 1 L
conséquence. • 500 mL d’eau distillée
• Dans la 2e démonstration, l’eau distillée et la solution • 500 mL d’une solution aqueuse de chlorure
d’eau salée doivent être à la même température afin de sodium (NaCl) (concentrée à 300 g/L)
que la seule variable étudiée soit la concentration • Du colorant alimentaire bleu
de sel. • Du colorant alimentaire rouge
• Une feuille de papier blanc

Introduction
• Réactiver les connaissances des élèves sur la masse volumique et la densité en leur expliquant que :

– La masse volumique est la quantité de matière qui se trouve dans un volume donné.

– La densité est le rapport entre la masse volumique d’un corps et la masse volumique d’un corps de
référence (l’eau dans le cas des liquides et des solides).

– La masse volumique de l’eau à 3,98 °C est proche de 1 g/cm3. À cette température, la masse volumique
de l’eau est à son maximum. Cette particularité de l’eau permet à de l’eau tiède, de l’eau très froide et
de la glace de flotter sur de l’eau à 3,98 °C, car leur densité est plus faible.

• Établir dès le départ le code de couleur utilisé pour les activités qui suivent :

– rouge : chaud ;

– bleu : froid.

• Demander aux élèves de répondre aux questions 1 et 2 du rapport de démonstration, à la page L-29.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-27


Laboratoire 6
TE • Chapitre 7 • 2/4

Manipulations
1re démonstration – L’effet de la température de l’eau sur les courants de profondeur
1 Présenter aux élèves le matériel de la démonstration.

2 Mettre l’eau chaude du robinet dans le bécher. Déposer la glace sur l’eau et mettre immédiatement une
goutte de colorant alimentaire bleu sur la glace.

• Demander aux élèves de répondre à la question 3 du rapport de démonstration, à la page L-29. Souligner
que le phénomène qu’ils ont illustré à la question 3b porte le nom de « courant de convection » et qu’il est
causé par la différence de masse volumique entre l’eau chaude et l’eau froide. Faire le parallèle avec les
courants de convection de l’air.

• Demander aux élèves de répondre à la question 4 à la page L-30.

2e démonstration – L’effet de la salinité de l’eau sur les courants de profondeur


1 Présenter aux élèves le matériel de la démonstration.

2 Déposer la solution d’eau salée dans le bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire
bleu.
3 Verser l’eau distillée dans l’autre bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire rouge.

4 Faire la démonstration en versant très doucement l’eau distillée rouge du deuxième bécher sur l’eau
salée bleue du premier bécher.
5 Une fois l’eau rouge complètement versée, attendre que les eaux se séparent. Mettre la feuille de
papier blanc derrière le bécher pour mieux voir la superposition des deux couleurs.

• Demander aux élèves d’observer attentivement ce qui se produit, puis de répondre à la question 5 du
rapport de démonstration, à la page L-30.

• À l’occasion d’une discussion dirigée, amener les élèves à mentionner les raisons pour lesquelles l’eau
aux pôles devient plus dense et descend dans le fond océanique, ce qui crée un courant de densité.

• Demander aux élèves de répondre à la question 6 à la page L-30. Les élèves devront saisir ce qui suit :

– L’eau, en se déplaçant vers les pôles, se refroidit, ce qui augmente sa masse volumique.

– L’eau aux pôles augmente son niveau de salinité. En effet, lorsque l’eau de mer gèle pour former les
banquises, elle libère le sel dans l’eau. Encore une fois, la masse volumique de l’eau augmente.

• Décrire aux élèves comment l’action combinée de la température de l’eau et de la concentration de sel
dans l’eau produit la circulation thermohaline des océans (voir la figure 9, dans le cahier à la page 180).

Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 7 du rapport de démonstration, à la page L-30.

• Discuter avec les élèves des conséquences du réchauffement climatique sur la circulation océanique.

L-28 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE • Chapitre 7 • 3/4

La circulation océanique
Cahier, p. 179 et 180

Rapport de démonstration
Introduction
1. Quels sont, selon vous, les facteurs susceptibles d’influencer :
a) le comportement (remonter en surface ou plonger en profondeur) des courants dans l’océan ?

b) la température des différents courants dans les océans ?

2. Parmi les facteurs nommés à la question 1, lesquels sont le plus susceptibles d’influencer :
a) les courants de surface ?
b) les courants de profondeur (ou de densité) ?

1re démonstration – L’effet de la température de l’eau sur les courants de profondeur


3. Observez attentivement la première
démonstration, puis répondez aux
questions suivantes.
a) Dans l'encadré ci-contre, représentez
dans la couleur appropriée le
mouvement de l’eau colorée observé
dans le bécher.

b) Décrivez brièvement le phénomène que vous avez illustré.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-29


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
TE • Chapitre 7 • 4/4

4. Distinguez les régions océaniques qui se réchauffent intensément des régions qui se réchauffent moins
intensément au cours d’une année.

2e démonstration – L’effet de la salinité de l’eau sur les courants de profondeur


5. Observez attentivement la deuxième
démonstration, puis répondez aux
questions suivantes.
a) Représentez dans les couleurs
appropriées ce que vous observez
dans l’encadré ci-contre.

b) Décrivez brièvement les phénomènes que vous avez illustrés.

6. Pourquoi l’eau qui se trouve aux pôles a-t-elle une masse volumique plus grande que l’eau qui se trouve
à l’équateur ou dans les régions tropicales ?

Réinvestissement
7. Quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique sur la circulation thermohaline
des océans ?

L-30 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 7
TE • Chapitre 8 • 1/5

Le cycle du carbone
Cahier, p. 192 et 193

DÉMONSTRATION
Buts
A. Distinguer les processus de fixation des
processus de libération du carbone (C) au • Deux cylindres gradués de 50 mL
cours du cycle. • 70 mL d’eau sans chlore
B. Expliquer les processus de transformation • Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
de la matière dans le cycle du carbone (C). • Une paille
C. Comprendre que les activités humaines • Quatre à six branches de plantes aquatiques
peuvent influencer le cycle du carbone (C). (plantes de type cabomba ou élodée)
• Deux morceaux de parafilm (10 cm sur 10 cm)
75 minutes • Une lampe de 100 W sur pied
• Une feuille de papier d’aluminium (10 cm
Rapport de démonstration, p. L-34 et L-35
sur 20 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc
Pour le groupe classe
• 50 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 150 mL
• Une éprouvette de 25 mm sur 150 mm
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• Un bouchon en caoutchouc no 2
• 1/8 de cuillère à thé de levure sèche active
• Une paille
pour le pain
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• 1/4 de cuillère à thé de sucre granulé
• Environ 18 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 600 mL
• De l’eau chaude du robinet
• Un morceau de parafilm (10 cm sur 10 cm,
environ)

• L’eau sans chlore est obtenue en laissant reposer de l’eau Si l’enseignante ou l’enseignant ne dispose que d’une
du robinet 24 heures à l’air libre. période, il est possible de préparer le deuxième cylindre
• Si la 2e démonstration est effectuée au début de la (dans l’obscurité totale) la veille, pour présenter le résultat
période, on pourra observer un changement de couleur aux élèves.
dans le cylindre gradué placé sous la lampe, dès la fin
de la période.

Introduction
Demander aux élèves de répondre à la question 1 du rapport de démonstration, à la page L-34.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-31


Laboratoire 7
TE • Chapitre 8 • 2/5

Manipulations
1re démonstration – L’expérience témoin
1 Remplir à moitié l’éprouvette d’eau sans chlore.

2 Ajouter environ 10 gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S).

3 Faire observer la couleur de la solution aux élèves.

4 Ajouter du gaz carbonique (CO2) en soufflant à travers la paille dans l’éprouvette et la fermer
rapidement avec le bouchon.
5 Agiter doucement l’éprouvette.

6 Observer le changement de couleur du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S).

• Demander aux élèves de répondre à la question 2 du rapport de démonstration, à la page L-34.

2e démonstration – La respiration et la photosynthèse végétale


1 Mettre environ 35 mL d’eau sans chlore dans chacun des deux cylindres gradués.

2 Ajouter 15 gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) dans chaque cylindre gradué.

3 Introduire deux ou trois branches de plantes aquatiques dans chaque cylindre gradué.

4 Introduire une paille dans un des cylindres gradués.

5 Questionner les élèves :

– Quels sont les produits de la respiration ? (Rép. : Le gaz carbonique (CO2).)

– Que se passe-t-il si je souffle dans la paille ? (Rép. : L’indicateur change de couleur.)


6 Souffler dans la paille.

7 Couvrir les deux cylindres gradués avec un morceau de parafilm afin de fermer les systèmes.

8 Demander aux élèves d’observer la couleur de la solution dans chacun des cylindres gradués.

9 Mettre le cylindre gradué dans lequel on a soufflé sous la lampe et placer l’autre dans l’obscurité en le
couvrant de papier d’aluminium.
10 Attendre 24 heures et observer avec les élèves le changement de couleur du bleu de bromothymol
(C27H28Br2O5S) dans chacun des cylindres gradués. Pour faciliter l’observation, placer une feuille de
papier blanc derrière les cylindres gradués. Dans le cylindre gradué éclairé par la lampe, dans lequel
on a insufflé du gaz carbonique (CO2), la plante a utilisé le gaz carbonique pour faire la photosynthèse
et le liquide est passé du jaune au bleu. Dans le cylindre plongé dans l’obscurité, il y a eu respiration
cellulaire, donc dégagement de gaz carbonique (CO2) et le liquide est passé du bleu au jaune.

• Demander aux élèves de répondre aux questions 3 et 4 du rapport de démonstration, à la page L-34.

L-32 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 7
TE • Chapitre 8 • 3/5

3e démonstration – La respiration animale


1 Dans le bécher de 150 mL, mélanger environ 50 mL d’eau avec 20 gouttes de bleu de bromothymol
(C27H28Br2O5S).
2 Ajouter 1/8 de cuillère à thé de levure et 1/4 de cuillère à thé de sucre, puis agiter doucement sans
trop mélanger.
3 Couvrir le bécher de 150 mL d’un morceau de parafilm.

4 Déposer le bécher de 150 mL à l’intérieur du bécher de 600 mL dans lequel on aura préalablement mis
de l’eau chaude pour faire un bain-marie et accélérer le processus. Le changement de coloration de
l’indicateur devrait débuter après 45 minutes environ.

• En attendant de pouvoir observer les résultats de la 3e démonstration, inviter les élèves à consulter la
figure 1 du cahier, à la page 192.

• Présenter aux élèves les différents processus de transformation (portions biochimique et géochimique) du
cycle en distinguant ceux qui libèrent du carbone (C) de ceux qui le fixent. Leur demander de distinguer
les processus de transformation qui se déroulent dans l’atmosphère, dans la lithosphère et dans
l’hydrosphère.

• Demander aux élèves de répondre à la question 5 du rapport de démonstration, à la page L-35.

• Vers la fin de la période, observer les changements de coloration du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
qui ont eu lieu dans les différents cylindres et béchers des trois démonstrations. Demander aux élèves de
nommer les processus de transformation démontrés et les composantes de la biosphère dans lesquelles le
carbone (C) est libéré ou fixé.

Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 6 du rapport de démonstration, à la page L-35.

• Discuter avec le groupe classe des effets des activités humaines sur le cycle du carbone (C) et sur
l’environnement.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-33


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 7
TE • Chapitre 8 • 4/5

Le cycle du carbone
Cahier, p. 192 et 193

Rapport de démonstration
Introduction
1. Parmi les activités ci-dessous, quelles sont celles qui, selon vous, impliquent directement des processus
de transformation du carbone ?

a) Respiration e) Construction d’une maison


b) Combustion de combustibles fossiles f) Production d’électricité
c) Formation des coquillages g) Éruptions volcaniques
d) Déjections d’animaux h) Photosynthèse
(excréments et urine)

1re démonstration – L’expérience témoin


2. Au terme de la 1re démonstration, comment le bleu de bromothymol (C 27H28Br2O5S) réagit-il en présence
de gaz carbonique (CO2) ?

2e démonstration – La respiration et la photosynthèse végétale


3. Après avoir observé l’expérience de la plante aquatique dans le cylindre gradué placé à la lumière,
répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

4. Après avoir observé l’expérience de la plante aquatique dans le cylindre gradué placé dans l’obscurité,
répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

L-34 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 7
TE • Chapitre 8 • 5/5

3e démonstration – La respiration animale


5. Au terme de la 3e démonstration sur la respiration des levures, répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

Réinvestissement
6. Nommez différents impacts de l’activité humaine sur :
a) les émissions de carbone dans l’atmosphère.

b) l’absorption de carbone atmosphérique.

c) la formation de roches combustibles.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-35


Le guide se poursuit
à la page suivante.
Banque d’activités supplémentaires

La banque d’activités supplémentaires du guide Kaléidoscope, Science et technologie comporte de nombreuses


activités en lien avec les concepts abordés dans le cahier d’apprentissage. Classées par univers puis par
chapitre, ces activités permettent de consolider les contenus qui nécessitent une plus grande pratique.

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-3
Chapitre 2 – Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-5
Chapitre 3 – Les transformations chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-8
Chapitre 4 – Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-10
Chapitre 5 – L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-12

Terre et espace
Chapitre 6 – L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-15
Chapitre 7 – La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-18
Chapitre 8 – La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-22

Univers vivant
Chapitre 9 – L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-26

Univers technologique
Chapitre 10 – Les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-29
Chapitre 11 – L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-30
Chapitre 12 – L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-33
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 1

Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 À qui associez-vous chacun des énoncés ci-dessous ? Mettez un X dans la ou les cases appropriées.

Démocrite Aristote Dalton


a) Dans la matière, il n’y a pas de notion de vide.
b) Les atomes réagissent entre eux pour former des molécules.
c) La matière est constituée de particules très petites et indivisibles
appelées « atomes ».
d) La matière est continue et divisible à l’inni.
e) Les atomes d’un même élément sont identiques.

2 Rutherford a modié le modèle atomique de Thomson à la suite de l’expérience de la feuille d’or. Parmi
les caractéristiques ci-dessous, lesquelles permettent de décrire un atome selon le modèle atomique de
Rutherford ? Ci-dessous, entourez la lettre correspondant à la bonne réponse.

1) Les protons sont concentrés dans un petit 4) Les électrons se déplacent librement autour
espace positif situé au centre de l’atome. du noyau.
2) L’atome contient autant de protons 5) L’atome est rempli d’une masse positive
que d’électrons. contenant des grains négatifs.
3) L’atome est divisible et composé de charges 6) L’atome est presque entièrement constitué de vide.
positives et de charges négatives réparties 7) La masse de l’atome est concentrée
uniformément. dans son noyau.

a) 1, 6 et 7 b) 2, 3, 5 et 6 c) 1, 2, 4, 6 et 7 d) 2, 3, 5 et 7

3 Soit les alcalins des 2e et 3e périodes du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de ces éléments et représentez-les selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.

Élément : Élément :

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 1
6

4 Le tableau suivant présente les propriétés de certains éléments. À quelle famille chimique chacun de ces
éléments appartient-il ? Inscrivez votre réponse dans la troisième colonne.

Élément Propriété Famille chimique

A Possède trois couches électroniques et deux électrons de valence.

B Possède cinq électrons de valence sur la dernière couche.

C Possède deux couches électroniques dont la dernière est saturée.

D Réagit violemment avec l’eau et possède une charge nucléaire égale à +19.

E Élément qui ne réagit ni avec les métaux, ni avec les non-métaux.

F Présente des réactions chimiques semblables à celles du potassium (K).

Possède deux électrons de valence de moins que le gaz inerte qui se


G
trouve sur la même rangée que lui.

5 Associez chaque dénition de la colonne de gauche avec l’élément qui lui correspond dans la colonne de droite.

Dénition Élément
Élément pouvant perdre ou gagner • • X 3+

quatre électrons

Ion possédant plus de protons • • Élément de la famille du carbone


que d’électrons

Ion relié à Mg2+ pour former • • Cation


une molécule neutre

Ion provenant d’un atome ayant perdu • • X2−


trois électrons de valence

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UM Chapitre 2

Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions


1 Complétez les phrases ci-dessous à l’aide de la liste de mots suivante. Un même mot peut être utilisé plus
d’une fois.

• Électrolyte • Ions positifs • Non-électrolyte


• Électrolytique • Métallique • Non métallique
• Ionique • Molécules neutres • Non métalliques
• Ions négatifs • Non électrolytique

a) Le pentachlorure de phosphore (PCl5) est un , car il est constitué


de deux atomes . Sa dissolution dans l’eau produit des
et une solution .

b) Une solution préparée à partir de la dissolution du bromure de potassium (KBr) est dite
. La dissolution de KBr dans l’eau, appelée dissociation
ou , libère des
et des . Le KBr est un
puisqu’il est constitué d’un atome et
d’un atome .

2 Complétez le tableau suivant.


a) Dans la deuxième colonne, inscrivez un X an d’indiquer de quel type de molécule il s’agit.
b) Dans la troisième colonne, inscrivez un X si la dissociation est électrolytique.
c) Dans la quatrième colonne, écrivez l’équation de dissociation.

Type de molécule
Dissociation
Molécule Équation de dissociation
Non-
électrolytique
Électrolyte
électrolyte

Hl(g)

Al2O3(s)

PBr3(l)

MgCl2(s)

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Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 2
6

3 Le chaulage est une technique utilisée pour accroître le pH des lacs acides en déversant de la chaux (CaO)
dans l’eau du lac. En réagissant avec l’eau, la chaux produit de la chaux hydratée (Ca(OH)2).
a) Quelle est la nature (acide, base ou sel ) de chacune des deux substances ? Expliquez votre réponse.
CaO :

Ca(OH)2 :

b) Comment l’eau du lac réagit-elle une fois la chaux hydratée formée à sa surface ?

4 Une solution d’alcool a une concentration de 60 % V/V.


a) Quelle serait la concentration en alcool, en % m/V, de cette solution si la masse volumique de l’alcool
était de 0,79 g/mL ?

b) Donnez la concentration de cette solution en g/L.

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UM Chapitre 2

5 Le sulfure de dihydrogène (H2S) est un gaz très toxique avec une odeur caractéristique d’œuf pourri. Son
seuil de perception olfactive est compris entre 0,02 et 0,1 ppm. Durant un contrôle de la qualité de l’air dans
un laboratoire, on détecte 0,015 mg de H2S par mètre cube (m3) d’air. La masse volumique de l’air est de
1,20 kg/m3. Est-il normal que les personnes qui travaillent dans ce laboratoire n’aient rien senti ?

6 Lequel des énoncés ci-dessous concernant le pH est faux ?


a) Plus le pH est faible, plus la solution est acide.

b) Une solution dont le pH est compris entre pH 7 et pH 14 est une solution alcaline.

c) Le pH des solutions s’exprime par des valeurs entières comprises entre 0 et 14.

d) Une solution de pH 3 est 100 fois moins basique qu’une solution de pH 5.

7 À une solution aqueuse de concentration donnée, on ajoute de l’eau de telle sorte que sa concentration est
diminuée de quatre fois. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ?
a) Le volume nal est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.

b) Le volume nal est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution
reste inchangée.

c) Le volume nal est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.

d) Le volume nal est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution reste inchangée.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 3
6

8 L’eau de Javel, fréquemment utilisée comme désinfectant et décolorant, peut être vendue sous forme
concentrée dans des contenants de 250 mL. Sur l’étiquette d’un de ces contenants, on lit : « Verser tout le
contenu dans une bouteille de 1 L et compléter le remplissage de cette bouteille avec de l’eau froide. »
a) De combien de fois l’eau de Javel concentrée est-elle diluée dans ce cas ?

b) L’eau de Javel concentrée a une concentration de 152 g/L de chlore actif. Calculez la concentration,
en g/L, de chlore actif de la solution préparée par dilution.

Chapitre 3 Les transformations chimiques


1 Parmi les quatre situations ci-dessous, laquelle ne respecte pas la loi de la conservation de la masse ?
a) d)

b)

c)

2 Balancez les équations suivantes.


a) c)

b) d)

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Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 3

3 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

II V VII

1
VI

III

2
I

IV

4 5

Horizontalement Verticalement
1 Transformation inverse de la photosynthèse. I Forme d’énergie produite au moment de la
2 Un des réactifs de la réaction de neutralisation respiration cellulaire.
acidobasique dont le pH est inférieur à 7. II Température que doit atteindre un combustible
3 L’ion libéré par la base au moment de la réaction pour amorcer la combustion.
de neutralisation acidobasique. III Un des produits de la photosynthèse.
4 Combustible dans la respiration cellulaire. IV Un des réactifs de la réaction de neutralisation
5 La respiration cellulaire est un exemple acidobasique.
de ce type de combustion. V Forme d’énergie nécessaire à la photosynthèse.
6 Type de solution obtenu après neutralisation VI Type de cellule, siège de la photosynthèse.
complète d’un acide par une base. VII Substance initiale d’une réaction chimique.
7 Type de combustion qui libère une grande
quantité d’énergie sous forme de chaleur
et de lumière.
8 Type de combustion dont la température
d’ignition est inférieure à la température
ambiante.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 4
6

4 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions.

Problématique environnementale Les changements climatiques

L’une des activités humaines responsables de la pollution atmosphérique est l’utilisation de la


voiture. En effet, celle-ci entraîne, notamment, l’émission d’environ 15 % de dioxyde de carbone (CO 2)
et de 60 % de monoxyde de carbone (CO) dans l’atmosphère.

a) Sachant que le dioxyde de carbone (CO2) provient de la combustion complète de l’octane (C8H18),
principal constituant de l’essence, écrivez l’équation chimique balancée de cette combustion.

b) Le monoxyde de carbone (CO) est produit par la combustion incomplète de l’octane (C8H18). Écrivez
l’équation chimique balancée de cette combustion, qui ne produit que du monoxyde de carbone et de l’eau.

c) Quelle combustion est responsable du réchauffement climatique planétaire : celle présentée en a, celle
présentée en b, ou les deux ? Justiez votre réponse.

Chapitre 4 Les transformations de l’énergie


1 La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut être transformée et transférée, mais qu’elle
ne peut être ni créée ni détruite.
a) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transformée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.

b) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transférée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.

AS-10 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 4

2 Émilie fait du vélo stationnaire. Cela donne lieu à au moins une transformation d’énergie.
Dans la colonne de gauche, entourez la ou les formes d’énergie qui sont transformées (consommées) par le
corps d’Émilie.
Dans la colonne de droite, entourez la ou les formes d’énergie qui sont produites par le corps d’Émilie.

Énergie consommée Énergie produite


a) Énergie chimique 1) Énergie chimique
b) Énergie électrique 2) Énergie électrique
c) Énergie lumineuse
d) Énergie mécanique
[ 3) Énergie lumineuse
4) Énergie mécanique
e) Énergie thermique 5) Énergie thermique

3 Dans chacun des cas suivants, dites si l’énoncé décrit la chaleur ou la température.
a) Je suis un transfert d’énergie thermique.

b) Je suis une mesure du degré d’agitation des atomes ou des molécules d’un corps.

c) On me mesure en joules.

4 Le moteur à combustion d’une automobile a un rendement énergétique de 12 %. Combien de joules


d’énergie mécanique peut-il produire à partir de 1 000 J d’énergie chimique ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 5
6

5 Donnez un moyen d’améliorer le rendement énergétique d’un vélo.

6 Un haut-parleur fonctionne sous une tension de 120 V, avec un courant de 0,4 A. Le son qu’il émet emporte
30 J d’énergie mécanique à chaque seconde. (On peut donc dire qu’il émet 30 J d’énergie sonore par
seconde.)
a) Quelle est la puissance électrique consommée par le haut-parleur ?

b) Combien de joules d’énergie électrique le haut-parleur consomme-t-il en une seconde ?

1) 0,8 J 2) 30 J 3) 48 J 4) 2 880 J
c) Quel est le rendement énergétique de ce haut-parleur ?

Chapitre 5 L’électricité et l’électromagnétisme


1 Quelle est l’utilité d’une pile dans un circuit ?

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UM Chapitre 5

2 Au laboratoire, vous avez monté un circuit électrique simple avec un résisteur de 50 Ω et une source
d’alimentation qui génère une différence de potentiel variable. Quelque temps après avoir activé la source,
vous remarquez que le résisteur commence à chauffer signicativement. Votre enseignant vous explique
que c’est un signe que le courant établi est trop élevé. Que pouvez-vous faire pour régler le problème ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Augmenter la différence de potentiel aux bornes de la source.

b) Diminuer la différence de potentiel aux bornes de la source.

c) Remplacer le résisteur par un résisteur de 10 Ω.

d) Remplacer le résisteur par un résisteur de 100 Ω.

3 Un résisteur de 4 Ω est parcouru par un courant de 2 A. Quelle est la différence de potentiel à ses bornes ?

4 Une souris d’ordinateur fonctionne sous une tension de 5 V et un courant de 100 mA.
a) Quelle est la puissance de cette souris ?

b) Combien d’énergie cette souris consomme-t-elle si on l’utilise durant 2,5 heures ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 5
6

c) Le port USB auquel la souris est branchée peut fournir un courant maximal de 2 A sous une tension
de 5 V. Quand le courant augmente, la quantité d’énergie électrique que l’ordinateur doit transmettre
à la composante branchée au port USB varie. Sans faire de calcul, expliquez comment et pourquoi une
augmentation du courant entraîne une variation de l’énergie consommée.

5 Les aiguilles des boussoles s’orientent naturellement de façon à ce que leur pôle Nord pointe vers un point
situé dans l’Arctique, près du pôle Nord géographique de la Terre. Qu’est-ce que cela indique au sujet du
point vers lequel les aiguilles des boussoles pointent ? (Indice : La Terre se comporte comme un gigantesque
aimant.)

6 Certains matériaux sont attirés par les aimants alors que d’autres ne le sont pas. Dites si chacun des énoncés
suivants est vrai ou faux.
a) Les matériaux qui sont attirés par des aimants sont appelés matériaux ferromagnétiques.

b) Les matériaux qui sont attirés par des aimants portent nécessairement une charge électrique.

c) Les matériaux qui sont attirés par des aimants se transforment eux-mêmes en aimants quand
on les approche d’un aimant.

7 L’énoncé ci-dessous contient une erreur. Corrigez-la en expliquant votre réponse.

Les lignes de champ magnétique qui entourent un l parcouru par un courant sont circulaires, centrées
autour du l et espacées régulièrement.

8 Complétez le texte suivant à l’aide des mots ou des groupes de mots manquants.

La règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par un
. Quand on applique la règle de la
main droite, on place le dans le sens du courant qui parcourt
le fil. Les s’enroulent alors dans le sens des
.

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Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 6

Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Quel effet aurait chacune des situations hypothétiques suivantes sur l’insolation ? Expliquez votre réponse.
a) Si la couche d’ozone de la haute atmosphère était absente.

b) Si l’axe de rotation de la Terre n’était pas incliné.

c) Si la quantité de particules issues de la pollution atmosphérique, en suspension dans l’atmosphère,


augmentait considérablement.

2 Vous faites du camping avec des amis sur le bord d’un lac du Québec. Un de vos amis vous dit : « Je vais
rester éveillé pendant 24 heures, assis au bord du lac, pour observer les marées monter et descendre. »
Pour quelle raison devriez-vous dire à votre ami que c’est peine perdue ?

3 Le tableau suivant porte sur la circulation atmosphérique. Pour chacune des situations mentionnées dans
la première colonne, expliquez en quoi la variation de la masse volumique de l’air rend la situation possible.

Situation Explication
Le déplacement d’une
montgolère dans le ciel

La fumée d’une cigarette qui


monte dans l’air environnant

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre66

4 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

VI

IV

II 1
III

I 2

3 4

Horizontalement Verticalement
1 Un des facteurs qui inuent sur la quantité de I Déformation de la surface des eaux océaniques
rayonnement solaire reçue à la surface de la Terre. provoquant un mouvement ascendant ou
2 Quantité de rayonnement solaire parvenant descendant.
à toucher le sol terrestre. II Facteur en partie responsable de la quantité
3 Agit comme certaines surfaces (asphalte, de rayonnement solaire parvenant au sol.
brique, roche) soumises au rayonnement solaire III Corps céleste essentiellement composé
(propriété caractéristique). d’atomes d’hydrogène et d’hélium.
4 Elle subit l’attraction de la Lune tout en gravitant IV Force exercée par la Terre sur les objets situés
autour du Soleil. à proximité.
5 Gaz situé dans la haute atmosphère et pouvant V Action qu’exerce la Lune sur les eaux océaniques
capter une partie du rayonnement solaire. et qui provoque leur renement.
6 Agit comme certaines surfaces (glace, neige, VI Son alignement avec la Terre et le Soleil
sable) lorsque les rayons du Soleil les frappent provoque des marées de vive-eau.
(propriété caractéristique).

AS-16 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 6

5 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Chaud et froid
La Lune est le corps céleste le plus près de la Terre. À l’échelle du système solaire, la distance Terre-Lune
est minime. Aussi, ces deux astres sont soumis à la même quantité de rayonnement solaire. Toutefois,
les températures observées à leur surface respective sont très différentes. La température moyenne à la
surface de la Lune est de −18 °C et les écarts de températures y sont considérables (de −170 °C la nuit
à +120 °C le jour environ). À la surface de la Terre, la température moyenne est de 20 °C et les écarts de
températures y sont moindres (de −50 °C à +50 °C environ).

a) Sur le plan atmosphérique, quelle est la principale différence entre la Lune et la Terre ?

b) En quoi l’effet de serre naturel explique-t-il les différences d’écarts de températures entre la Lune et la
Terre ? Répondez en tenant compte de la réponse que vous avez donnée en a.

6 L’énergie solaire passive met à prot l’énergie rayonnante du Soleil qui est captée, emmagasinée et distribuée
à l’intérieur d’une habitation sans nécessiter de source d’énergie supplémentaire. Les solariums et les serres
(à certains moments de l’année) sont des exemples de dispositifs exploitant l’énergie solaire passive. Ainsi,
le chauffage et la climatisation des habitations sont plus efcaces, ce qui réduit les coûts en électricité.
a) Nommez un avantage (autre que l’économie en frais d’électricité) à exploiter l’énergie solaire passive.

b) Nommez deux critères qui devraient être observés pour optimiser l’utilisation de cette forme d’énergie
dans une habitation.

7 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.

Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité

Éolienne Le système
d’orientation

Solaire (panneaux) Un grand nombre


de cellules
photovoltaïques

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre76

Chapitre 7 La lithosphère et l’hydrosphère


1 Pour chacune des situations suivantes, nommez le ou les horizons du sol directement touchés (O, A, B, C ou R).

Situation Horizon touché


Branches et brindilles tombées des arbres
Dynamitage du roc pour construire une route souterraine
Plantation d’un nouvel arbre
Formation du diamant à une profondeur supérieure à 150 km sous
la surface de la Terre

2 Qui suis-je ?
a) Je suis l’horizon du sol sur lequel tombe la première neige.

b) Je suis l’horizon du sol qui abrite les colonies de fourmis.

3 Les compagnies minières recherchent toujours de nouveaux gisements. Selon vous, l’exploitation de
gisements dans des zones de pergélisol serait-elle envisageable pour ces compagnies ? Expliquez votre
réponse.

4 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions de la page suivante.

Problématique environnementale
L’étalement urbain
À peine 2 % de la supercie du territoire québécois est cultivable. Comme les meilleures terres agricoles
du Québec se situent dans la région montréalaise de la plaine du Saint-Laurent, l’étalement urbain
crée une pression énorme sur l’agriculture de cette région et entraîne notamment la déforestation de
supercies importantes.
Créee en 2007, la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) visait une meilleure
protection du territoire agricole et forestier du Québec. Selon cette commission, 50 000 hectares de
terres agricoles auraient servi à la construction résidentielle et commerciale en périphérie de Montréal
entre 1994 et 2007. La poursuite de cette pratique reviendrait à retirer du territoire agricole une
supercie équivalente à une fois l’île de Montréal à chaque décennie.
Le rapport annuel de 2015-2016 atteste toutefois qu’en vertu de l’article 59 de la Loi sur la protection
du territoire et des activités agricoles (LPTAA), les supercies visées et autorisées pour la construction
résidentielle sont les moins élevées de la dernière décennie. De plus, même si les décisions approuvant
l’implantation d’équipements institutionnels, de services d’utilité publique, d’énergie, de transport
ou de communication sont nombreuses, certaines comportent des conditions visant à limiter les
répercussions sur la pratique de l’agriculture.

AS-18 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 7

a) Nommez deux impacts environnementaux liés à l’étalement urbain dans la région montréalaise.

b) Proposez deux solutions pour remédier au problème lié à l’étalement urbain et à la déforestation dans
la région montréalaise.

5 Nommez un avantage et un désavantage associés à chacun des modes de production d’électricité suivants.

Mode de production
Avantage Désavantage
d’électricité

À partir d’énergies
fossiles

À partir
de la biomasse

À partir de l’énergie
nucléaire

À partir
de la géothermie

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre76

6 À l’aide de la carte suivante, répondez aux questions.

Vous vous rendez aux Îles-de-la-Madeleine avec vos parents durant l’été, en partant de Québec. Vous
décidez de vérier les caractéristiques de l’eau à votre départ et à votre arrivée.
a) À Québec, vous lancez dans le euve un dé à jouer, dont la masse est de 4,5 g et le volume, de 4,5 cm 3.
Que se produit-il avec le dé ? Expliquez votre réponse.

b) À destination, vous lancez un dé à jouer dans le golfe. Que se produit-il alors ? Expliquez votre réponse.

7 Selon vous, un glacier peut-il devenir une banquise ? Pourquoi ?

AS-20 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 7

8 Observez l’illustration ci-contre, puis répondez aux questions.


a) Comment se nomme l’accumulation naturelle indiquée par une
èche sur l’illustration ?

b) Nommez deux caractéristiques, visibles sur l’illustration, qui permettent


de dénir cette accumulation naturelle.

c) Cette accumulation naturelle s’est-elle formée au sommet des lignes de crête ou de part et d’autre de
celui-ci ? Expliquez votre réponse.

9 Nommez un élément qui différencie les centrales hydroélectriques à réservoir des centrales hydroélectriques au
l de l’eau.

10 Qu’est-ce que les centrales hydroélectriques au l de l’eau et les hydroliennes ont en commun ?

11 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.

Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité

Nucléaire La réserve d’eau


froide

Hydrolienne Une des deux


génératrices

Hydroélectrique Une conduite forcée

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre86

12 Pour chacune des situations présentées dans le tableau ci-dessous, cochez les modes de production
d’électricité qui seraient les plus appropriés selon vous. Expliquez vos choix.

Modes de production d’électricité


Situation Explication
les plus appropriés

a) De nouveaux besoins 1) Centrale nucléaire


énergétiques devront
être satisfaits dans 2) Centrale thermique
la réalisation du Plan (charbon ou diésel)
Nord du Québec.
3) Biomasse

4) Centrale hydroélectrique

5) Hydrolienne

6) Centrale marémotrice

b) Les États-Unis 1) Centrale nucléaire


pourraient faire
face à une crise 2) Centrale thermique
énergétique dans (charbon ou diésel)
quelques années.
3) Biomasse

4) Centrale hydroélectrique

5) Hydrolienne

6) Centrale marémotrice

Chapitre 8 La biosphère
1 La viabilité d’un écosystème tel qu’un aquarium requiert une vigilance constante. Expliquez ce qui se produit
dans un aquarium lorsque les éléments ci-dessous sont manquants.

Éléments manquants Conséquence


Végétaux aquatiques

Bactéries nitriantes

Poissons

AS-22 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 8

2 Quel serait l’impact, sur le cycle du carbone, de la disparition d’un très grand nombre de végétaux sur Terre ?

3 Quel est l’impact de chacune des situations suivantes sur le cycle du carbone ?

Situation Impact sur le cycle du carbone


L’extraction intensive
du pétrole des sols
qui en contiennent

L’augmentation de dioxyde
de carbone, un des gaz
à effet de serre, dans
l’atmosphère

La pollution atmosphérique
en Sicile (Italie) subséquente
à l’éruption volcanique
de l’Etna en 2012

L’augmentation
de la population mondiale

4 Selon vous, pour quelle raison les horticulteurs recommandent-ils aux gens, en plus d’utiliser de l’engrais et
du compost, de retourner la terre plusieurs fois avant d’y planter des végétaux ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre86

5 Le mot « désert » est généralement associé à une chaleur accablante et à la sécheresse. Toutefois, on entend
parfois l’expression « désert froid » pour désigner la toundra.
Donnez trois caractéristiques de la toundra qui permettent de la désigner par l’expression « désert froid ».

6 En général, les estuaires et les deltas sont classés comme des biomes d’eau douce. Toutefois, dans certaines
classications, on les considère comme des biomes marins.
Dites dans vos mots ce qui peut expliquer cette différence de classication.

7 Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions.

Les coquilles d’animaux marins


Une équipe de chercheurs de l’Université de Tasmanie, en Australie, a montré
que la masse des coquilles d’animaux marins microscopiques était en moyenne
de 30 à 35 % plus petite aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle. Les chercheurs
ont fait ce constat en étudiant les fossiles de ces animaux dans des couches
de sédiments de l’océan Austral. Ils pensent que l’acidication des océans
pourrait expliquer ce phénomène. En effet, l’analyse de carottes de sédiments
permet de démontrer une augmentation de la quantité de dioxyde de carbone
(CO2) dans l’atmosphère au cours des derniers 50 000 ans. Or, il est établi que
l’absorption du CO2 par l’océan augmente l’acidité des eaux.

a) À votre avis, pourquoi les océans seraient-ils plus acides aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle ?

AS-24 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 8

b) La masse des coquilles des organismes marins, dont il est question dans le texte, diminue avec
l’acidication des océans. Décrivez un effet à long terme de l’acidication des océans sur ces organismes
et sur d’autres organismes marins.

c) Comment cette situation pourrait-elle être améliorée ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Quelle est la densité de chacune des deux espèces si, dans une forêt de 250 km2, on compte environ
4 200 érables et 3 000 bouleaux ?
a) Densité des érables :

b) Densité des bouleaux :

2 Deux biologistes mènent une étude sur le même territoire. L’un d’eux recense les diverses populations
vivantes tandis que l’autre étudie la composition du sol et son impact sur la végétation. À quel niveau
écologique chacun de ces biologistes travaille-t-il ? Expliquez votre réponse.

3 Parmi les activités suivantes, lesquelles provoquent une diminution de la biodiversité des espèces qui
composent une communauté ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La monoculture d) La surpêche

b) L’aménagement de parcs naturels e) Le reboisement d’un territoire avec différentes


espèces d’arbres à la suite d’un feu de forêt
c) La chasse intensive d’une espèce

AS-26 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UV Chapitre 9

4 Expliquez la différence entre les interactions suivantes.


a) La prédation et le parasitisme

b) La compétition et le mutualisme

c) Le commensalisme et le mutualisme

5 Le poisson-clown (Amphiprioninæ) trouve un refuge à l’abri de ses prédateurs naturels dans les tentacules
de l’anémone de mer. En retour, il protège cette dernière contre d’autres poissons prédateurs. De quel type
d’interaction s’agit-il ? Expliquez votre réponse.

6 En bordure des autoroutes du Québec, les colonies de roseaux


communs (Phragmite australis) sont constituées d’une espèce
exotique à croissance rapide, résistante et très envahissante,
introduite par l’homme.
a) Expliquez en quoi cette espèce constitue une menace pour
l’écosystème où elle pousse.

b) De quel type de perturbation s’agit-il ? Expliquez votre réponse.

Le roseau commun (Phragmite australis)

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

7 Au cours de la photosynthèse, les végétaux fabriquent leur propre matière organique.


a) Comment nomme-t-on ce phénomène ?

b) Expliquez en quoi ce phénomène est indispensable à la survie d’un écosystème.

c) Quels autres noms donne-t-on aux végétaux ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) Organismes autotrophes
2) Organismes hétérotrophes
3) Producteurs
4) Consommateurs

8 Lorsque vous absorbez les nutriments présents dans les légumes que vous mangez, vous réutilisez des
éléments chimiques de la matière pour en poursuivre le cycle. Comment se nomme ce phénomène ?

9 La dépense d’énergie est-elle plus grande si on nourrit un lézard avec des fruits, des légumes et des graines,
ou si on le nourrit avec des vers ?

AS-28 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 10

Univers technologique
Chapitre 10 Les matériaux
1 Associez chacun des objets ou pièces de la colonne de gauche au type de contrainte qu’il subit, dans la
colonne de droite.
Pièce ou objet Type de contrainte

Le couvercle d’une boîte de conserve que l’on est en train d’ouvrir • • Cisaillement
à l’aide d’un ouvre-boîte
• Flexion
L’une des barres asymétriques, à laquelle une gymnaste •
est suspendue • Torsion

Une serviette que l’on essore •

2 L’aluminium est utilisé pour fabriquer les feuilles métalliques qui enveloppent des aliments qu’on met au
four. Nommez deux propriétés de l’aluminium liées à cette utilisation.

3 Associez chacun des procédés de protection des métaux et alliages de la colonne de gauche à sa description,
dans la colonne de droite.
Procédé de protection Description

Galvanisation • • Associer au métal ou à l’alliage à protéger un métal


qui réagit plus rapidement avec l’oxygène, et qui
peut donc s’oxyder « à la place » de celui que l’on
Protection par électrodes sacricielles • veut protéger.

• Isoler un matériau de son environnement.

Revêtement passif (peinture, vernis, • • Recouvrir un métal ou un alliage d’un métal qui
graisse, émail, etc.) résiste mieux à la corrosion, comme le zinc.

4 Nommez deux procédés de protection pouvant être utilisés sur des matières plastiques.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

Chapitre 11 L’ingénierie mécanique


1 Le battant d’une porte est lié à son cadre.
a) Donnez les quatre caractéristiques de cette liaison.

b) Le battant est lié au cadre au moyen d’organes de liaison. Quels sont-ils ?


c) L’organe de liaison de la porte assure également une autre fonction mécanique. Laquelle ?
1) Une fonction d’étanchéité
2) Une fonction de lubrication
3) Une fonction de guidage
d) Les charnières de la porte sont elles-mêmes liées au battant.
1) Cette liaison est-elle directe ou indirecte ? Expliquez votre réponse.

2) Nommez les trois autres caractéristiques de la liaison.

2 Une couturière lie la doublure du manteau qu’elle confectionne au manteau lui-même à l’aide d’une
fermeture éclair.
a) La liaison entre le manteau et sa doublure est-elle démontable ou indémontable ?

b) Quel avantage cette caractéristique de la liaison présente-t-elle dans cette situation précise ? Expliquez
votre réponse.

c) Nommez les trois autres caractéristiques de la liaison entre le manteau et sa doublure.

d) Nommez un autre organe de liaison auquel la couturière aurait pu recourir à la place de la fermeture
éclair pour obtenir la caractéristique que vous avez nommée dans la réponse à la question a.

e) Nommez les quatre caractéristiques de la liaison entre la fermeture éclair et la doublure. S’il y a lieu,
identiez également l’organe de liaison.

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Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 11

3 Une commode est un meuble comportant plusieurs tiroirs.


a) Pour assurer le guidage des tiroirs d’une commode, un organe de guidage est-il absolument nécessaire ?
Expliquez votre réponse.

b) Votre oncle, ébéniste à ses heures, a décidé d’installer des glissières pour les tiroirs de la commode qu’il
fabrique. Pourquoi ?

4 Plusieurs vélos sont équipés d’un dérailleur qui permet au cycliste de choisir entre plusieurs pignons
et plateaux de différentes grandeurs. Le texte ci-dessous traite de l’effet qu’a la taille du pignon et du
plateau choisis sur la vitesse du vélo. À l’aide des mots de la liste suivante, complétez-le.

Pignon •

• Plateau

• Faible • Lentement • Plus


• Grande • Moins • Rapidement

Supposons qu’un cycliste fasse un tour de pédalier par seconde. S’il opte pour un grand plateau et un petit
pignon, le pignon complétera d’un tour par seconde. En conséquence, la roue
arrière du vélo tournera relativement et le vélo avancera rapidement. Toutefois, le
cycliste devra exercer une force relativement sur les pédales.

Si le cycliste opte pour un petit plateau et un grand pignon, le pignon complétera


d’un tour par seconde. En conséquence, la roue arrière du vélo tournera relativement lentement et
le vélo avancera . Toutefois, le cycliste devra exercer une force relativement
sur les pédales.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

5 Les clés qui servent à serrer les cordes des instruments de musique pour les accorder sont munies
d’un système à roue dentée et vis sans n. Quels avantages ce système de transmission du mouvement
présente-t-il dans ce mécanisme ?

6 Différents types de mécanismes peuvent être utilisés dans le système de direction d’une automobile. Quel
système de transformation du mouvement est utilisé dans la direction illustrée ci-dessous ?

a) Un système à pignon et à crémaillère

b) Un système à vis et à écrou

c) Un système à bielle et à manivelle

d) Un système à came et à tige guidée

7 Deux roues dentées sont liées par une chaîne. L’une des roues compte 120 dents et effectue 20 tours/min.
L’autre roue fait 30 tours/min. Combien compte-t-elle de dents ?

AS-32 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 12

8 Un engrenage est formé de trois roues dentées qui ont les caractéristiques suivantes.

• La roue A compte 16 dents. • La roue B compte 8 dents. • La roue C compte 24 dents.

Par rapport à cet engrenage, un seul des énoncés suivants est faux. Lequel ?
a) La roue B tourne trois fois plus vite que la roue C.

b) La roue B tourne deux fois plus vite que la roue A.

c) La roue A tourne deux fois plus vite que la roue C.

d) La roue B tourne en sens inverse par rapport à la roue C.

e) La roue B tourne en sens inverse par rapport à la roue A.

Chapitre 12 L’ingénierie électrique


1 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Problématique environnementale
L’énergie
Les ampoules uocompactes consomment environ quatre fois moins d’énergie
électrique que les ampoules à incandescence pour produire la même intensité
lumineuse. Néanmoins, au Québec, on peut afrmer que ce n’est qu’en été que l’énergie
excédentaire consommée par les ampoules à incandescence est réellement « gaspillée ».

a) Qu’est-ce que la dernière phrase de ce texte signie ?

b) Les ampoules ont une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie lumineuse. Toutefois,
en hiver, bien qu’elles n’aient pas été conçues et qu’elles ne soient pas utilisées expressément pour cela,
on peut dire que les ampoules remplissent alors une autre fonction utile. Quelle est-elle ?
1) Fonction d’alimentation
2) Fonction d’isolation
3) Fonction de protection
4) Fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie thermique

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre12
6

2 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Le moteur électrique
Aimant •
Un moteur électrique est un dispositif qui transforme
l’énergie électrique fournie par une source
d’alimentation électrique en énergie mécanique.
Pour fonctionner, le moteur illustré ci-contre utilise
le lien entre l’électricité et le magnétisme.
Quand elles passent dans l’armature du moteur,
les charges électriques sont plongées dans un
champ magnétique intense résultant de la présence
d’un aimant autour de l’armature. Or, quand des • Armature
charges en mouvement sont exposées à un champ
magnétique extérieur, elles subissent une force • Commutateur
perpendiculaire à la direction de leur mouvement
et à la direction des lignes de champ magnétique.
Cette force a pour effet de faire pivoter l’armature. La représentation simpliée d’une partie
Le contact entre l’armature et la partie du circuit où d’un moteur électrique.
se trouve la source d’alimentation est assuré en tout
temps par un commutateur. (Il est à noter également que la forme du commutateur fait en sorte que le
sens du courant s’inverse tous les demi-tours de l’armature, ce qui est essentiel pour que le mouvement
de l’armature se fasse toujours dans la même direction.)

a) Quelle est la fonction globale d’un moteur électrique ?

b) Quelle composante du moteur électrique assure la fonction d’alimentation dans le circuit illustré ci-dessus ?

c) Nommez deux composantes du circuit illustré ci-dessus qui assurent la fonction de conduction.

d) Votre ami souhaite fabriquer un petit moteur électrique, mais il ne dispose que de connaissances très
sommaires en électricité. Aussi, vous lui proposez votre aide. Votre ami a un schéma du circuit à réaliser
et il sait donc qu’il doit inclure un commutateur dans son circuit. Il réussit à trouver une pièce de plastique
qui a exactement la forme souhaitée. Que lui expliquez-vous quand il vous montre sa trouvaille ?

e) Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.

1) L’armature a une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie thermique.


2) Le circuit est alimenté par un courant continu.
3) Le commutateur assure la fonction de protection dans ce circuit.

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Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 12

3 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

VI

5
I V
4
IV
III 2
II VII VIII

1
6

Horizontalement Verticalement
1 Quand elle augmente, la conductibilité d’un I Composante qui limite le courant dans un circuit
matériau diminue parce que le mouvement accru en s’opposant au passage des charges.
des atomes et des molécules rend le passage II Composante qui transforme l’énergie électrique
des électrons de conduction plus difcile. en énergie lumineuse.
2 Fonction remplie par une composante qui III Forme que peut prendre l’énergie après avoir été
génère un courant électrique dans un circuit. transformée par un élément chauffant.
3 Se produit lorsque l’intensité du courant dépasse IV Type de génératrice créant un courant continu.
le maximum que peut supporter un circuit.
V Type de génératrice fournissant une tension dont
4 Se dit d’un matériau non conducteur, comme la polarité oscille continuellement dans le temps.
le plastique ou la céramique.
VI Fonction remplie par une composante qui coupe
5 Composante transformant l’énergie chimique le courant quand il devient trop élevé.
en énergie électrique et pouvant être utilisée
pour alimenter un appareil portatif. VII Type de matériaux utilisés pour fabriquer
des composantes ayant une fonction
6 Position d’un interrupteur qui empêche de conduction.
le passage du courant.
VIII Type de courant produit par une source
7 Capacité d’un matériau à laisser circuler de tension constante (pile, batterie, etc.).
les charges électriques.

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Le guide se poursuit
à la page suivante.
Outils d’évaluation

Les outils d’évaluation du guide Kaléidoscope, Science et technologie consistent en une évaluation par chapitre
du cahier d’apprentissage.
L’évaluation porte sur les concepts abordés dans chacun des chapitres du cahier. Elle permet de mesurer les
connaissances des élèves et de vérier ainsi le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot
ses connaissances scientiques et technologiques).

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 1 − L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-3
Chapitre 2 − Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-7
Chapitre 3 − Les transformations chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-10
Chapitre 4 − Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-13
Chapitre 5 − L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-15

Terre et espace
Chapitre 6 − L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-19
Chapitre 7 − La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-22
Chapitre 8 − La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-24

Univers vivant
Chapitre 9 − L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-26

Univers technologique
Chapitre 10 − Les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-29
Chapitre 11 − L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-30
Chapitre 12 − L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-33
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 Soit l’halogène de la 3e période du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de cet élément et représentez-le selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.

Élément :

2 En 1903, Ernest Rutherford t une expérience qui consistait à envoyer un rayonnement émis par une substance
radioactive entre les bornes d’un champ électrique. Il réussit ainsi à identier les constituants de ce rayonnement.
Selon le schéma de l’expérience ci-dessous, identiez la particule à laquelle correspond chacune des trois
trajectoires. Entourez la bonne réponse.

2
3

a) 1 : bêta (b), 2 : gamma (), 3 : alpha (a) c) 1 : alpha (a), 2 : bêta (b), 3 : gamma ()

b) 1 : alpha (a), 2 : gamma (), 3 : bêta (b) d) 1 : bêta (b), 2 : alpha (a), 3 : gamma ()

3 Classez les modèles atomiques ci-dessous selon l’ordre chronologique, puis donnez le nom de chacun d’eux.

A B C D

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Outils d’évaluation ÉV-3


Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

4 Parmi les éléments du tableau suivant, lesquels possèdent les propriétés suivantes : cassants, ternes, non malléables
et mauvais conducteurs de chaleur ? Justiez votre réponse ci-dessous.

A B
C
D E

5 Le tableau suivant présente les propriétés de cinq éléments du tableau périodique.


a) Dans la colonne « Classication », indiquez s’il s’agit d’un métal, d’un non-métal ou d’un métalloïde.

b) Dans la colonne « Propriétés », inscrivez un X devant les propriétés permettant de le classer ainsi.

Élément Propriétés Classication

Ductile
Solide
A
Bonne conductibilité thermique
Réagit avec les acides

Existe en très petite quantité dans la nature


Ne forme pas de composés avec les autres éléments
B
Gazeux
Point d’ébullition très bas

Solide
Conduit le courant électrique
C
Possède 1 électron de valence
Masse volumique faible

Mauvais conducteur de chaleur


Très dur
D
Non malléable
Conduit le courant électrique

Masse volumique très faible


E Ne conduit pas le courant électrique
Possède 6 électrons de valence

ÉV-4 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

6 Le tableau ci-dessous regroupe des caractéristiques propres à 10 des 20 premiers éléments du tableau
périodique. Écrivez, dans la colonne de droite, le nom et le symbole chimique de l’élément en question.

Nom et symbole
Caractéristique chimique
de l’élément
A Possède deux électrons de valence et une dernière couche saturée.

B Possède 15 électrons et 16 neutrons.

Doit perdre trois électrons pour obtenir la conguration électronique externe


C
de l’élément désigné en A.

D Est un gaz inerte qui se trouve sur la même rangée que l’élément désigné en B.

E Est l’halogène le plus léger.

F Possède deux électrons de valence de moins que l’élément désigné en E.

G Appartient à la même famille que l’élément désigné en C.

Est un alcalino-terreux qui peut avoir la conguration électronique externe


H
de l’élément désigné en D.

I Est l’alcalin qui précède l’élément désigné en G.

J Se trouve entre les éléments désignés en G et en B.

7 Complétez le tableau suivant.

Nombre Nombre
Numéro Numéro
Élément de couches d’électrons
de la famille de la période
électroniques de valence

Br

Potassium

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

8 Parmi les représentations de Lewis ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont correctes ? Entourez la ou les bonnes
réponses.
a) c) e)

b) d) f)

9 Complétez les représentations ci-dessous.

a) Ion calcium c) Ion P3−

20 p 15 p

b) Ion B3+ d) Ion azote

ÉV-6 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 2

Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions


1 Pourquoi une solution de chlorure de sodium (NaCl ) conduit-elle l’électricité ?
a) Parce que le NaCl est un solide conducteur d’électricité.

b) Parce que la solution contient des ions libres de se déplacer.

c) Parce que la solution est électriquement chargée.

d) Parce que la conductibilité électrique est une propriété de l’eau.

2 Dans un laboratoire, on vous remet une poudre blanche et on vous demande de déterminer s’il s’agit d’un
acide, d’une base ou d’un sel. Parmi les quatre actions ci-dessous, laquelle devrez-vous effectuer en premier
pour déterminer la nature de cette poudre ?
a) Vérier sa conductibilité électrique. c) La dissoudre dans l’eau.

b) Mesurer sa masse et son volume d) Observer son effet sur le papier


pour déterminer sa masse volumique. de tournesol neutre.

3 Parmi les quatre substances suivantes, laquelle est une base ?


a) CH3OH b) Ca(OH)2 c) CH3COOH d) MgCO3

4 Complétez le tableau suivant.

Nature
Molécule Équation de dissociation électrolytique
chimique

Ba(OH)2(s)

AlCl3(s)

Na3PO4(s)

H2SO4(l )

5 Pour neutraliser un acide, vous devez préparer 350 mL d’une solution basique à 8 g/L. Déterminez la masse
de la base à peser pour préparer cette solution.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 2
6

6 Le tableau suivant présente la masse de soluté et le volume de quatre solutions aqueuses.

Solution Masse de soluté Volume de solution


A 45 g 3,0 L

B 250 mg 100 mL

C 900 mg 0,6 L

D 6,25 g 250 mL

Lequel des énoncés ci-dessous classe correctement les solutions par ordre croissant de leur concentration ?
a) Solution D, Solution A, Solution B, Solution C

b) Solution A, Solution C, Solution D, Solution B

c) Solution B, Solution D, Solution C, Solution A

d) Solution C, Solution B, Solution A, Solution D

7 On dissout 12 g de sel dans 250 mL de solution.


a) Quelle serait la concentration, en % m/V, de la solution saline obtenue ?

b) Quelle serait sa concentration en % m/m, sachant que la masse volumique de cette solution saline est
de 1,15 g/mL ?

ÉV-8 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 2

8 Pour des raisons de sécurité, Santé Canada xe la concentration maximale de fer (Fe) dans l’eau potable
à 0,3 ppm. Un échantillon de 5,0 L d’eau d’un arrondissement de Montréal contient 1,15 mg de fer. On
considère que cette eau a une masse volumique de 1,0 kg/L. Cette eau est-elle potable ?

9 Le pH de l’eau pure est de 7. Déterminez le pH des solutions suivantes.


Solution pH

a) Le suc gastrique, 100 000 fois plus acide que l’eau pure.

b) Une solution d’ammoniac (NH3), 1 million de fois plus basique que l’eau pure.

c) Le jus de pomme, 10 000 fois moins basique que l’eau pure.

d) L’eau de mer, 10 fois moins acide que l’eau pure.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

Chapitre 3 Les transformations chimiques


1 Le dinitrate de cuivre (Cu(NO3)2), utilisé pour patiner le bronze à chaud, peut être fabriqué par l’action
de l’acide nitrique (HNO3) concentré sur le cuivre (Cu). En plus du dinitrate de cuivre, la réaction produit
aussi du dioxyde d’azote (NO2) et de l’eau.
a) Écrivez l’équation balancée de cette réaction.

b) On fait réagir 12,7 g de cuivre métallique avec une certaine masse d’acide nitrique. La réaction produit
37,5 g de dinitrate de cuivre, 18,4 g de dioxyde d’azote et 7,2 g d’eau. Quelle masse d’acide nitrique
a-t-on utilisée ?

c) On a effectué cette réaction sous la hotte, car le gaz produit, le NO 2, est un gaz de couleur rouge
orangé, corrosif et très toxique, qu’il ne faut pas respirer. Considérant ce fait, quelle masse de produits
récupérera-t-on à la n de la réaction présentée en b ? Expliquez votre réponse.

2 Laquelle des équations suivantes est correctement balancée ?


a)

b)

c)

d)

ÉV-10 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 3

3 Balancez les équations suivantes.


a) c)

b) d)

4 Certains médicaments composés d’hydrogénocarbonate (bicarbonate) de sodium (NaHCO3) sont utilisés


dans les cas d’acidité excessive de l’estomac.
a) Quelle est, selon vous, la nature chimique de l’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO 3) ? Justiez votre
réponse.

b) Si l’acide présent dans l’estomac est du chlorure d’hydrogène (HCl ), écrivez l’équation chimique
balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du chlorure de sodium (NaCl ), du dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau.

c) L’inconvénient de l’utilisation de l’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO3) est le dégagement du


dioxyde de carbone (CO2) dans l’organisme. On pourrait donc utiliser plutôt le lait de magnésie, un
médicament fait à base de dihydroxyde de magnésium (Mg(OH)2). Écrivez l’équation chimique balancée
de la neutralisation de HCl par Mg(OH)2.

d) Selon vous, l’utilisation d’un antiacide permet-elle de neutraliser complètement l’acidité de l’estomac ?
Expliquez votre réponse.

5 Complétez les phrases ci-dessous à l’aide de la liste de mots suivante :

• Comburant • Combustible • Point d’ignition

a) À l’aide d’un extincteur à eau pulvérisée, on arrose un boisé en feu an d’arrêter la combustion du bois
en diminuant le .

b) On ferme le robinet d’arrêt d’une cuisinière à gaz en feu. On empêche ainsi le


d’alimenter la combustion.

c) Après un accident, de l’essence se déverse sur une chaussée et prend feu. On étouffe la combustion
en appauvrissant l’apport de grâce à de la mousse physique, un mélange
d’eau et d’air.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

6 La respiration cellulaire est un type de combustion lente.


a) Quel est, dans la respiration cellulaire :

1) le combustible ?

2) le comburant ?

b) Complétez le tableau ci-dessous, qui porte sur la respiration cellulaire et la photosynthèse.

Respiration cellulaire Photosynthèse

Réactifs

Produits

Forme d’énergie
impliquée

Lieu
de la réaction

Fonction

ÉV-12 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 4

Chapitre 4 Les transformations de l’énergie

1 Un homme mange un biscuit dont l’emballage indique qu’il contient 628 kJ. Au départ, cette énergie est
emmagasinée dans le biscuit sous forme d’énergie chimique. Après la digestion du biscuit, une partie de
l’énergie est absorbée par l’organisme de l’homme sous forme d’énergie chimique. Une autre partie est
excrétée dans les selles. Au cours de la digestion, de l’énergie thermique est aussi produite.
a) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) De l’énergie est transférée du biscuit vers l’organisme de l’homme.


2) De l’énergie chimique est transformée en énergie lumineuse.
3) De l’énergie chimique est transformée en énergie thermique.
4) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique.

b) Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ? Justiez votre réponse.

1) L’énergie chimique gagnée par l’homme est inférieure à 628 kJ.


2) L’énergie chimique gagnée par l’homme est égale à 628 kJ.
3) L’énergie chimique gagnée par l’homme est supérieure à 628 kJ.

2 Trois tasses identiques contenant la même quantité de liquide sont placées côte à côte.

• La tasse 1 est remplie d’eau très froide, presque glacée.


• La tasse 2 est remplie d’eau tiède. La température de cette eau est la même que celle de l’air ambiant.
• La tasse 3 est remplie d’eau très chaude, presque bouillante.

a) Quelle tasse contient l’eau dont la température est la plus élevée ?

1) La tasse 1 2) La tasse 2 3) La tasse 3


4) Impossible de le savoir sans informations supplémentaires.

b) Quelle tasse contient l’eau qui possède le plus d’énergie thermique ?

1) La tasse 1 2) La tasse 2 3) La tasse 3


4) Impossible de le savoir sans informations supplémentaires.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 4
6

c) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) L’eau contenue dans la tasse 1 transfère de la chaleur à l’air ambiant.


2) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 1.
3) L’eau contenue dans la tasse 2 transfère de la chaleur à l’air ambiant.
4) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 2.
5) L’eau contenue dans la tasse 3 transfère de la chaleur à l’air ambiant.
6) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 3.

3 L’écran d’un téléviseur a un rendement de 10 %. Combien d’énergie électrique doit-il consommer pour
produire 100 joules d’énergie lumineuse ?

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 5

Chapitre 5 L’électricité et l’électromagnétisme


1 Associez chacune des particules élémentaires de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui correspond dans
la colonne de droite.

Particule Énoncé
Proton • • Je porte une charge positive.
Électron • • Je porte une charge de −1,602 × 10−19 C.

2 Votre enseignant met à votre disposition plusieurs petites tiges chargées.


a) En vous attardant à deux de ces tiges, vous constatez qu’elles se repoussent l’une l’autre. Que pouvez-vous
conclure quant aux signes des charges qu’elles portent ?

b) Vous considérez deux autres tiges. Celles-ci s’attirent. Que pouvez-vous conclure quant aux signes des
charges qu’elles portent ?

3 Martin tente de retirer le chandail de laine qu’il porte par-dessus son t-shirt, mais il a un peu de difficulté
parce que les deux vêtements collent ensemble. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Utilisez au moins
une fois chacun des termes de la liste suivante dans votre explication.

• Charges opposées • Électricité statique • Électrons • Frottement • Transfert

4 Mélanie dispose d’une pile, d’un résisteur, d’une ampoule et de plusieurs fils électriques.
a) Elle utilise ce matériel pour réaliser un circuit en série. Schématisez l’un des circuits qu’elle pourra obtenir.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

b) Mélanie utilise le même matériel pour réaliser un circuit en parallèle. Schématisez l’un des circuits
qu’elle pourra obtenir.

5 Vous disposez d’une pile de 1,5 V et d’un résisteur dont vous ignorez la résistance. Expliquez comment vous
pouvez utiliser un ampèremètre pour connaître la résistance du résisteur. Pour appuyer vos explications,
faites un schéma du circuit que vous utiliserez pour votre mesure.

Explication :

6 Une pile de 9 V est branchée directement aux bornes d’un résisteur de 100 Ω. Quel est le courant dans le circuit ?

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 5

7 Dans un radiateur électrique, il y a un résisteur de 24 Ω aux bornes duquel une différence de potentiel
de 120 V est établie. Quelle est la puissance de ce radiateur ?

8 La che signalétique d’un séchoir à cheveux contient l’information suivante.

120 V 60 Hz 2 000 W

Pendant combien de temps peut-on utiliser ce séchoir à cheveux avant de consommer 1 kWh d’énergie
électrique ?
a) 2 s

b) 30 min

c) 0,56 h

d) 2 h

e) 7 200 000 h

9 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dites si les deux aimants sont dans une position où ils s’attirent
ou dans une position où ils se repoussent.

a) b)

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

10 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dessinez quelques-unes des lignes de champ créées par la
présence du courant dans le fil.
a) b)

11 Vous analysez deux longs fils rectilignes parcourus par un courant. Dans le premier fil, le courant est plus
grand que dans le second. Parmi les énoncés ci-dessous, lequel est juste ?
a) Le champ magnétique qui entoure le premier fil est plus intense que celui qui entoure le second fil.

b) Le champ magnétique qui entoure le second fil est plus intense que celui qui entoure le premier fil.

c) Le champ magnétique est aussi intense autour du premier fil que du second.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 6

Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Les interactions gravitationnelles du Soleil, de la Terre et de la Lune inuent sur le comportement de chacun
de ces astres.
a) À quel moment la Lune fait-elle diminuer la quantité de rayonnement solaire reçue à certains endroits
de la Terre ?

b) Dans quelle circonstance l’inuence de la Lune et du Soleil est-elle la plus importante sur les océans ?

c) Comment se nomme la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question b ?

d) Est-ce que tous les habitants de la Terre peuvent simultanément être témoins du phénomène que vous
avez nommé dans la réponse à la question c ? Expliquez votre réponse.

2 L’image satellite ci-contre montre une masse d’air en


mouvement dans l’hémisphère Nord.
a) Sur l’image, situez à l’aide d’un « X » le centre de cette
masse d’air.

b) S’agit-il d’un centre de haute pression ou de basse pression ? Expliquez votre réponse.

c) Si cette image satellite avait été prise dans l’hémisphère Sud, quel phénomène atmosphérique y serait
représenté ? Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre66

3 Observez la carte météo suivante, puis répondez aux questions.

a) Combien de masses d’air apparaissent sur cette carte ?

b) Qu’est-ce qui vous permet d’arriver à cette conclusion ?

c) Sachant que les masses d’air se déplacent généralement d’ouest en est sur le territoire du Québec, quel type
de front arrivera sur la région de Sherbrooke dimanche ? Expliquez votre réponse.

d) Sur la carte ci-dessus, dessinez la ligne du front que vous avez identié dans la réponse à la question c.

e) Ce front est-il associé à un cyclone ou à un anticyclone ? Expliquez votre réponse.

f) Faites une prévision météorologique pour la ville de Sherbrooke pour la journée de dimanche.

4 Quelles seraient les conséquences d’une diminution importante de l’épaisseur de l’atmosphère terrestre ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Il n’y aurait plus que des journées chaudes et ensoleillées.

b) Il y aurait une baisse importante de l’effet de serre naturel.

c) On observerait des écarts plus importants entre les températures moyennes du jour et de la nuit.

d) Il n’y aurait plus de problème de pollution atmosphérique.

e) La diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone entraînerait une augmentation signicative des


cancers de la peau.

f) La vue sur l’espace étant meilleure, les ciels paraîtraient plus étoilés.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 6

5 Qu’ont en commun tous les modes de production d’électricité qui exploitent les ressources énergétiques de
l’atmosphère ?

6 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier an de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.

Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier

Permettre aux gratte-ciel


d’un centre-ville d’être
autosufsants en matière
énergétique

Faire fonctionner le ltreur


à eau de la piscine familiale

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre76

Chapitre 7 La lithosphère et l’hydrosphère


1 Quelle est la différence entre un diamant et un minerai de diamant ?

2 Les entreprises d’exploitation minière recherchent des minéraux pour répondre à différents besoins.
a) Selon vous, quels horizons du sol contiennent le plus de minéraux tels le cuivre et le fer ? Expliquez votre réponse.

b) À quelle condition un sol peut-il être considéré comme une source de minerais exploitable ?

3 Nommez deux éléments qu’ont en commun les centrales thermiques qui exploitent les combustibles
fossiles et les centrales nucléaires.

4 Quel type de courant, de surface ou de profondeur, serait le plus touché dans les situations suivantes ?
Expliquez vos réponses.
a) S’il n’y avait pas de vents.

b) Si toute l’eau des océans était de l’eau douce et de température égale.

5 On veut construire une route dans les montagnes. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez celui qui correspond
aux critères dont il faut tenir compte pour ce chantier.
a) La route doit être construite sur les lignes de crête.
b) Il faut tenir compte de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
c) Il ne faut pas tenir compte du relief ni de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
d) La route doit être construite sur la ligne de partage des eaux.

ÉV-22 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 7

6 À l’aide de la carte et des informations suivantes, répondez aux questions.

Le lac Baïkal
Situé au Kazakhstan (sud de la Russie), le lac Baïkal est le 8e lac
au monde par sa supercie et représente 20 % du volume d’eau
douce mondiale contenue dans les lacs et les rivières. Encaissé
dans les montagnes, il reçoit l’apport de 336 cours d’eau.

a) Selon vous, peut-on afrmer que l’eau du lac Baïkal est nécessairement potable ? Justiez votre réponse.

b) Ce lac est-il un bassin versant ? Justiez votre réponse à l’aide de deux arguments.

7 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier an de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.

Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier

Éclairer la salle paroissiale


d’une petite municipalité de
l’Île-du-Prince-Édouard, dans
le golfe du Saint-Laurent

Fournir en électricité un
hôpital rural en Haïti, un
pays durement frappé par
les séismes en raison de sa
situation géographique (zone
de rencontre de plaques
tectoniques)

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre86

Chapitre 8 La biosphère
1 Expliquez le rôle de chaque élément présenté dans le tableau suivant dans le cycle du carbone et dans
le cycle de l’azote.

Rôle dans le cycle Rôle dans le cycle


Élément
du carbone de l’azote
Les végétaux

Les microorganismes
aquatiques
(phytoplancton
et cyanobactéries)

Les décomposeurs

Le dioxygène
atmosphérique

2 La toundra et la taïga sont deux biomes qu’on trouve sur le territoire québécois. Bien que ces biomes se
ressemblent à certains égards, nommez deux caractéristiques qui permettent de les différencier.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 8

3 Lisez le courriel ci-dessous. Puis, répondez aux questions.

Expéditeur : Jean-Guy
Destinataire : Jeanne
Objet : Ah ! les vacances !

Salut Jeanne,

Désolé de ne pas t’avoir donné signe de vie plus tôt. Nous revenons de vacances. C’était merveilleux.
Nous avons fait du canot et un peu de pêche. Je n’avais jamais vu autant de grenouilles ! Nous les avons
observées en train de prendre un bain de soleil sur leurs nénuphars ! Éric nous a fait goûter à des cœurs
de quenouilles et Benjamin a pris soin d’un petit canard qui semblait abandonné. Il faut que tu voies cet
endroit, la nature y est superbe !

Je te laisse, je dois défaire mes bagages avant le retour au boulot demain…

Ton ami Jean-Guy

a) À proximité de quel biome Jean-Guy et ses amis ont-ils passé leurs vacances ?
1) Près d’un lac 2) Près d’une rivière 3) À la mer
b) Justiez votre choix à l’aide de trois indices relevés dans le courriel.

4 Selon vous, quel facteur inuant sur la distribution des biomes explique le mieux chacune des situations
suivantes ?
a) La rareté des végétaux aquatiques dans les profondeurs de l’océan

b) La migration des caribous, à l’automne, vers la toundra riche en lichens, située dans le nord du Québec

c) La présence d’arbres de taille importante qui poussent dans le climat chaud et humide de la forêt tropicale

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Laquelle des communautés suivantes présente la plus grande biodiversité ?
a) Une pelouse sans mauvaises herbes c) Un champ de maïs

b) Un désert d) Une forêt tempérée

2 Dans un aquarium, les poissons tropicaux se déplacent généralement de façon indépendante les uns
des autres, lorsqu’ils sont la seule espèce à y vivre. Toutefois, en présence d’un gros poisson, tel un requin,
ils se déplacent en groupes.
a) Quel est le mode de distribution des poissons tropicaux :

1) lorsqu’ils sont seuls dans un aquarium ?


2) lorsqu’ils se trouvent en présence d’un requin ?
b) L’aquarium mesure 5 dm de longueur, 3 dm de largeur et 3 dm de hauteur, et contient 27 néons, de petits
poissons à bande bleue. Quelle est la densité de cette population ?

c) Le mode de distribution des poissons tropicaux a-t-il une inuence sur la densité de leur population ?
Expliquez votre réponse.

3 Répondez à la question ci-dessous en inscrivant les numéros correspondant aux éléments de la liste suivante.

1) De l’eau 3) Des roches décoratives 5) Des plantes aquatiques


(Hygrophila difformis)
2) Des poissons rouges 4) Un poisson laveur de vitres
(Carassius auratus) 6) Du sable

Parmi les éléments énumérés dans cette liste, lesquels forment ensemble :
a) une population ? c) un écosystème ?

b) une communauté ?

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UV Chapitre 9

4 Une amie vous demande ce qu’est le cycle biologique d’une espèce. À l’aide de l’exemple de la poule,
expliquez-lui brièvement ce concept.

5 Malgré un nombre important de naissances, la croissance d’une population peut être nulle. Expliquez ce
phénomène.

6 Observez les courbes du diagramme ci-dessous, puis répondez aux trois questions suivantes.

a) Quel type d’interaction y a-t-il entre les individus de ces deux populations : prédation ou compétition ?
Expliquez votre réponse.

b) À quel type de relation ce type d’interaction appartient-il ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

c) Ce type d’interaction peut-il avoir une inuence sur la capacité limite d’un milieu ? Expliquez votre réponse.

7 Quels facteurs écologiques peuvent inuer sur une population animale ? Donnez un exemple pour chaque facteur.

8 Au cours d’une éruption volcanique, la végétation du versant nord d’une montagne est complètement
ravagée par la lave, alors que la forêt avoisinante reçoit une épaisse couche de cendre qui recouvre
les végétaux présents. De quel type de perturbation s’agit-il ?

9 Votre enseignante a installé un vivarium dans la classe. Elle y a mis de la terre, de l’eau, une grenouille,
des criquets (nourriture de la grenouille) et de la nourriture pour poissons (nourriture des criquets).
a) Tracez le réseau trophique de la situation décrite ci-dessus.

b) Au retour de la semaine de congé, vous remarquez que la grenouille et la nourriture pour poissons
ont disparu. Le vivarium n’a pourtant pas été ouvert. Que s’est-il passé ? Expliquez votre réponse.

c) Quel est le niveau trophique de la grenouille dans la situation que vous avez représentée en a ?

10 Nommez et expliquez le phénomène naturel auquel participent les vers de terre et les bactéries dans
les transformations de la matière d’un écosystème.

11 La productivité primaire est-elle plus grande dans un désert ou dans une forêt ? Expliquez votre réponse.

ÉV-28 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 10

Univers technologique
Chapitre 10 Les matériaux
1 Dites à quel type de contrainte chaque objet écrit en gras est soumis.
a) Un tournevis qu’on est en train d’utiliser.

b) La chaîne à laquelle est suspendue un luminaire.

c) La poutre sur laquelle une gymnaste s’exerce.

2 Plusieurs bouteilles d’huile d’olive sont faites de verre.


a) À quel type de matériaux le verre appartient-il ?

b) Nommez au moins deux avantages que le verre présente pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive.
Expliquez votre réponse.

c) Quels désavantages le verre présente-t-il pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
1) Il est fragile. 3) Il est dur.
2) Il est lourd. 4) Il est recyclable.

3 Vous devez fabriquer du mobilier de jardin en plastique.


a) Opterez-vous pour un thermoplastique ou un thermodurcissable ? Expliquez votre réponse.

b) Quelles sont les causes prévisibles de la dégradation du plastique de votre mobilier, si vous ne faites rien
pour le protéger ?

4 Pourquoi les planchers de bois sont-ils généralement vernis ou huilés ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

Chapitre 11 L’ingénierie mécanique


1 Observez la gure ci-contre. Il est possible de séparer le
bouchon de cette bouteille de produit nettoyant en le dévissant.
a) Quelles sont les quatre caractéristiques de la liaison entre
la bouteille et le bouchon, quand elle est établie ?

1) Directe Indirecte
2) Démontable Indémontable
3) Rigide Élastique
4) Complète Partielle

b) Quel type de guidage régit le mouvement du bouchon lorsqu’on le sépare de la bouteille ou lorsqu’on l’y
replace ?
1) Un guidage en rotation 2) Un guidage en translation 3) Un guidage hélicoïdal
c) Quelle particularité du bouchon et de l’embouchure de la bouteille explique la réponse que vous avez
donnée en b ?

d) Quel est l’avantage de ce type de guidage dans cette situation ?

2 L’illustration ci-dessous représente un tendeur de câble pour navire. Sur cette illustration, indiquez à l’aide
de èches le sens de rotation des deux roues du bas.

ÉV-30 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 11

3 Le schéma ci-contre illustre une partie


du mécanisme d’une éolienne artisanale.
a) Quel est l’organe de guidage des pales
de l’hélice ?
• Rotor

b) De quel type de guidage s’agit-il ?


Pales
de l’hélice • Axe de
c) Identiez le type de système de l’alternateur
transmission du mouvement que l’on
peut voir sur le schéma.

• Alternateur

d) Parmi les trois énoncés suivants, entourez celui qui est vrai.

1) Le rotor tourne plus rapidement que l’axe de l’alternateur.


2) L’axe de l’alternateur tourne plus rapidement que le rotor.
3) Il est impossible de dire si c’est le rotor ou l’axe de l’alternateur qui tourne le plus rapidement.
e) Parmi les trois énoncés suivants, lequel est vrai ?

1) Il doit idéalement y avoir une force de frottement importante entre la roue qui est au bout du rotor
et celle qui est au bout de l’axe de l’alternateur.
2) Il faut lubrier adéquatement la roue qui est au bout du rotor et celle qui est au bout de l’axe
de l’alternateur, de façon qu’il y ait le moins de frottement possible entre les deux.
3) Le fait qu’il y ait ou non un frottement entre la roue du rotor et celle de l’axe de l’alternateur est sans
importance.
f) On veut remplacer le système de transmission du mouvement de l’éolienne illustrée sur le schéma par
un système d’engrenage. Les énoncés suivants présentent des raisons possibles pour ce choix et les
consignes qu’il faudra possiblement prendre en compte au moment de choisir les roues dentées
de l’engrenage. Ci-dessous, entourez le chiffre romain correspondant aux énoncés qui sont vrais.

1) Un système d’engrenage limitera les risques de glissement.


2) Un système d’engrenage demandera moins d’entretien (lubrication, etc.) que le système actuel.
3) Au moment de choisir les roues de l’engrenage, il sera important que les dents de la roue du rotor
soient plus grosses que celles de la roue de l’axe de l’alternateur.
4) Au moment de choisir les roues de l’engrenage, il sera important que les dents des deux roues
aient la même taille.

I) 1 et 3 III) 2 et 3

II) 1 et 4 IV) 2 et 4

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

4 L’illustration ci-contre représente un compas. Écrous


Molette •
de réglage • Vis

• Molette
de serrage
de la mine

a) Identiez le système de transformation du mouvement que l’on trouve dans ce compas.

b) Dans le système de transformation du mouvement que vous avez identié dans la réponse à la question a,
quel est l’organe menant et quels sont les organes menés ?
Organe menant : Organes menés :

c) Comment l’organe menant que vous avez identié dans la réponse à la question b est-il mis en mouvement ?

d) Qu’est-ce que le mouvement des organes menés que vous avez identiés dans la réponse à la question b
entraîne ?

5 Une poulie de 30 cm en entraîne une autre, qui mesure 50 cm, au moyen d’une courroie. La plus petite des
poulies tourne à la vitesse de 15 tours/min. À quelle vitesse la plus grande des poulies tourne-t-elle ?

ÉV-32 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 12

Chapitre 12 L’ingénierie électrique


1 Associez chacune des fonctions pouvant être remplie par une composante d’un circuit électrique de la
colonne de gauche, à son rôle, dans la colonne de droite.

Fonction Rôle

Fonction d’alimentation • • Couper le passage du courant lorsque le circuit ne


fonctionne pas normalement.

Fonction de commande • • Empêcher le passage du courant.

• Fournir l’énergie nécessaire au passage du courant


Fonction de conduction •
électrique dans ce circuit.

Fonction d’isolation • • Permettre le passage du courant.

• Ouvrir ou fermer le circuit de façon à bloquer ou à


Fonction de protection • laisser passer le courant.

2 Émilien possède une tondeuse électrique qu’il utilise régulièrement pour tondre son gazon. Un jour, il offre
à son voisin de tondre le sien. Le terrain du voisin étant plus grand que celui d’Émilien, ce dernier utilise une
rallonge plus grande que sa rallonge habituelle. De plus, Émilien remarque que le diamètre de cette rallonge
est plus petit que celui de sa rallonge habituelle. En passant la tondeuse, Émilien constate également que
celle-ci fonctionne moins bien que d’habitude. Son moteur semble moins puissant.
Pourquoi, selon vous, la tondeuse d’Émilien fonctionne-t-elle moins bien que d’habitude ? Donnez une
réponse détaillée en expliquant chacun de vos arguments.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Outils d’évaluation ÉV-33


Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre12
6

3 Le schéma ci-dessous illustre un circuit simple. Observez-le attentivement, puis répondez aux questions
qui suivent.

Vers le réseau de distribution


d’Hydro-Québec

1 2

3 4

a) Comment se nomme la composante 1 ?

b) Comment se nomme la composante 3 ? Donnez une réponse la plus précise possible.

c) D’où provient l’énergie qui alimente le circuit ?

d) Ce circuit est-il parcouru par un courant continu ou par un courant alternatif ?

e) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de conduction ?

f) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de protection ?

g) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de commande ?

h) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de transformation
de l’énergie ?

i) La composante que vous avez désignée dans la réponse à la question h a pour fonction de transformer
l’énergie électrique en quelle forme d’énergie ?

ÉV-34 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Analyse d’objet technique (AOT)

La 2e édition du guide Kaléidoscope, Science et technologie offre deux analyses d’un objet technique : la girouette
et le hisse-mangeoire. Ces analyses permettent aux élèves d’appliquer la démarche technologique d’analyse tout
en réinvestissant bon nombre des concepts de l’univers technologique abordés dans le cahier. Les documents
reproductibles qui suivent contiennent tous les éléments nécessaires pour y parvenir.
Une animation 3D de l’un des objets analysés, la girouette, est offerte dans le matériel complémentaire du cahier
numérique sur la plateforme numérique. Cette animation permet de mieux visualiser l’objet en mouvement.
Les élèves seront ainsi mieux préparés à une telle situation lors de l’épreuve unique.
Les deux analyses d’un objet technique peuvent également servir à l’évaluation des apprentissages. Cette façon
d’évaluer permet de vérier le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses connaissances
scientiques et technologiques).

Sommaire

La girouette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-3
Le hisse-mangeoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-8
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 1/5

La girouette
Vous devez préalablement avoir vu l’animation 3D. Utilisez aussi les dessins des pages AOT-6 et AOT-7 pour
répondre aux questions suivantes.

1 Expliquez, à l’aide de la terminologie propre à la science et à la technologie, le fonctionnement électrique


de la girouette en décrivant la fonction et l’action des composants énumérés ci-dessous.
a) La pile

b) L’aimant et les interrupteurs magnétiques

c) Les voyants lumineux

2 Donnez les quatre caractéristiques de chacune des liaisons suivantes en entourant le terme approprié dans
chacun des couples de mots. Identiez ensuite le ou les organes de liaison présents, s’il y a lieu.
a) La liaison entre le mât xe et le manchon du boîtier du mécanisme d’orientation.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

b) La liaison entre le couvercle du boîtier cylindrique et ce boîtier.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

c) La liaison entre l’embase et le boîtier cylindrique.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-3
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 2/5

3 Parmi les énoncés ci-dessous, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La liaison entre le mât mobile et le mât xe est une liaison partielle.
b) La liaison entre le mât mobile et le mât xe est une liaison élastique.
c) La forme du mât xe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage en rotation du mât mobile.
d) La forme du mât xe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage hélicoïdal du mât mobile.

4 Pour effectuer le mouvement approprié, la vis sans n a besoin d’un guidage. Nommez la ou les pièces qui
effectuent le guidage et dites de quel type de guidage il s’agit.
a) Nommez la ou les pièces qui effectuent le guidage.

b) Quel type de guidage la ou les pièces identiées en a procurent-elles à la vis sans n ?

1) Guidage en rotation
2) Guidage en translation
3) Guidage hélicoïdal

5 a) La girouette contient un système de transmission du mouvement. Décrivez la fonction et l’action


de la vis sans n (avec sa molette de réglage) et de la roue dentée.

b) En tenant compte de la fonction que remplit le système à vis sans n et à roue dentée dans la girouette,
dites pourquoi les concepteurs de la girouette ont privilégié ce type de système de transmission
du mouvement par rapport aux autres types de systèmes de transmission du mouvement existants.

6 À quel type de contraintes la girouette est-elle soumise ?

AOT-4 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 3/5

7 Le ressort assure une liaison élastique entre l’axe et le boîtier, de façon que la liaison puisse résister aux
soubresauts causés par le vent. Pour que le ressort soit performant, quelle propriété mécanique doit avoir
le matériau utilisé pour sa fabrication ? Cochez la bonne réponse, puis justiez votre choix.
Ductilité Fragilité Résilience
Dureté Malléabilité Rigidité
Élasticité

8 Quelle propriété le matériau dont est fait l’anneau collecteur doit-il avoir pour que ce dernier puisse remplir
sa fonction ? Justiez votre réponse.

9 Le capuchon d’étanchéité et la bague d’étanchéité du boîtier cylindrique abritant les interrupteurs assurent
l’étanchéité du boîtier. Pourquoi l’étanchéité de ce boîtier est-elle particulièrement importante ? Donnez
deux raisons.

10 L’utilisateur de la girouette remarque que la pile s’épuise rapidement. En tenant compte du fait que la
girouette fonctionne en permanence même si l’utilisateur ne consulte le tableau de bord que quelques fois
par jour, suggérez une amélioration qui pourrait être apportée au circuit électrique de la girouette. Expliquez
votre réponse.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-5
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 4/5
GIROUETTE : vue éclatée et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Girouette
1 2 1 Axe
3 1 Capuchon d’étanchéité
4 1 Couvercle vissé
5 1 Anneau collecteur
2 6 1 Ressort
7 1 Connecteur

3 8 1 Bras
9 1 Aimant
4
10 8 Interrupteur magnétique

5 11 1 Fil simple
6
12 1 Câble à 8 fils
7
13 1 Bille d’acier
8
14 1 Boîtier cylindrique
9
15 1 Bague d’étanchéité
10
16 1 Embase
11 17 2 Rivet
13 18 1 Mât mobile
12
19 Couvercle du boîtier du
1
mécanisme d’orientation
14 20 1 Vis sans fin

16 21 1 Roue dentée
15
17 22 1 Molette de réglage
18 Base du boîtier du
23 1 mécanisme d’orientation
19 (avec manchon)
20 24 1 Vis de serrage

21 22 25 1 Mât fixe
26 1 Boîtier du tableau de bord
23 27 8 Voyant lumineux (DEL)
28 1 Support à pile
29 1 Pile
25
24 30 2 Borne du support à pile

26 31 1 Tableau de bord

27
28

29 31
30

AOT-6 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 5/5
GIROUETTE : vue assemblée

Aimant

Manchon
Bille d’acier

Interrupteur magnétique

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-7
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 1/6

Le hisse-mangeoire
Cet objet technique permet de hisser une mangeoire à oiseaux jusqu’au rebord du toit d’une maison.
L’utilisateur tourne une manivelle pour faire monter la mangeoire en enroulant une corde attachée à la mangeoire
autour d’une bobine. Pour remplir la mangeoire de graines, il peut la faire descendre en tournant la manivelle en
sens inverse, ce qui fait dérouler la corde.
Quand le système électrique du hisse-mangeoire est activé, un voyant lumineux s’allume lorsque la mangeoire
arrive près du rebord du toit (c’est-à-dire quand une certaine quantité de corde est enroulée autour de la bobine).
Cela signale à l’utilisateur qu’il peut cesser de tourner la manivelle (voir l’illustration de la page AOT-11).
Répondez aux questions suivantes après avoir consulté les schémas présentés aux pages AOT-12 et AOT-13.

1 Décrivez l’interaction des composants nommés ci-dessous. Des exemples de réponses vous sont donnés.
a) Manivelle, vis sans n et roue dentée
Quand on fait tourner la manivelle, celle-ci entraîne la vis sans fin, grâce à l’axe qui les relie. (La vis sans fin fait un
tour chaque fois que la manivelle fait un tour.) Chaque fois que la vis sans fin fait un tour, la roue dentée avance de
1 dent, ce qui correspond à 1/12e de tour puisque la roue dentée a 12 dents.
b) Roue dentée et bobine

c) Corde, molette, levier et ressort à lame de l’interrupteur de n de course


Quand la corde s’enroule autour de la bobine, la corde appuie sur la molette. Celle-ci s’abaisse, entraînant le levier de
l’interrupteur avec elle. Le levier comprime alors le ressort à lame de l’interrupteur. Quand la corde est déroulée, le
ressort à lame se détend et fait remonter le levier et la molette.
d) Interrupteur de n de course et voyant lumineux (DEL rouge)

2 Référez-vous au schéma de la page AOT-13 pour répondre aux questions suivantes.


a) Identiez un composant qui est uni au bras de la manivelle par une liaison directe.
1) L’axe de la poignée 3) L’axe de la vis sans n 5) Le boîtier
2) La poignée de la manivelle 4) La bague de retenue
b) Parmi les paires de pièces suivantes, identiez deux paires qui forment une liaison indirecte, rigide,
démontable et complète (totale).
1) La roue dentée et la vis sans n 4) La bobine et l’axe de la roue dentée et de la
bobine
2) Le voyant lumineux (DEL rouge) et le couvercle
5) L’axe de la vis sans n et le boîtier
3) Le couvercle et le boîtier

AOT-8 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 2/6

3 Quelle est la fonction de la pièce pointée sur la gure ci-contre ?


a) Liaison de la corde et du boîtier d) Guidage du boîtier
Passe-corde
b) Liaison de la corde et de la bobine e) Guidage de la corde

c) Liaison du boîtier et de la bobine f) Guidage de la bobine

4 Répondez aux questions suivantes, d’après le schéma ci-dessous.

a) Quel est le composant responsable du guidage de l’axe de la vis sans n ? Identiez-le à l’aide de son
numéro sur le schéma ci-dessus.

b) De quel type de guidage s’agit-il ?


Guidage en translation Guidage en rotation Guidage hélicoïdal

5 Le matériau dont est fait le ressort à lame de l’interrupteur de n de course a été choisi avec soin pour que
celui-ci puisse remplir son rôle (voir l’illustration de la page AOT-13).
a) Lors de l’utilisation du hisse-mangeoire, quel type de contrainte subit le ressort à lame de l’interrupteur
de n de course ?

1) Cisaillement 3) Flexion 5) Traction


2) Compression 4) Torsion
b) Quelle est la principale propriété que doit posséder le matériau dont est fait le ressort à lame, pour qu’il
puisse remplir son rôle ?

1) Ductilité 3) Élasticité 5) Malléabilité


2) Dureté 4) Fragilité

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-9
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 3/6

6 L’illustration ci-contre montre le mécanisme à l’intérieur du boîtier.


a) Associez par un trait chacun des composants du mécanisme de
la colonne de gauche à son rôle, dans la colonne de droite.
Roue dentée • • Organe moteur (organe menant)

Vis sans n • • Organe mené

b) Ce mécanisme est-il un système de transmission ou de transformation du mouvement ?

Transmission du mouvement Transformation du mouvement

c) Entre la roue dentée et la vis sans n, quel organe a la vitesse de rotation la plus élevée (lequel a besoin
de moins de temps pour faire un tour) ?

La vis sans n tourne plus rapidement que la roue dentée.


La roue dentée tourne plus rapidement que la vis sans n.
La roue dentée et la vis sans n tournent à la même vitesse.

7 Le hisse-mangeoire contient un circuit électrique.


a) Faites le schéma de ce circuit électrique en utilisant les symboles présentés dans le tableau ci-dessous.
Interrupteur Interrupteur de fin Voyant lumineux
Fil Pile
à bascule de course (DEL rouge)

b) Quelle est la fonction assurée par chacun des composants suivants ? Une même fonction peut être
assurée par plus d’un composant.
Composant
Interrupteur Interrupteur Voyant lumineux
Foncon Fil Pile
à bascule de fin de course (DEL rouge)
Alimentation

Commande

Conduction

Isolation

Protection
Transformation
de l’énergie

AOT-10 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 4/6
HISSE-MANGEOIRE : contexte d’utilisation

Après avoir rempli la mangeoire de graines, l’utilisateur Lorsque la mangeoire est vide, l’utilisateur tourne la
tourne la manivelle pour faire monter la mangeoire près manivelle en sens inverse pour faire descendre la man-
du rebord du toit de la maison. geoire et la remplir.
Même si l’interrupteur à bascule est en position Quand l’interrupteur à bascule est en position « marche »
« marche », le voyant lumineux reste éteint tant que la et que la mangeoire est élevée, près du rebord du toit,
mangeoire n’a pas atteint sa position finale près du toit. le voyant lumineux s’allume pour indiquer qu’il ne
On doit mettre l'interrupteur à bascule en position faut plus tourner la manivelle pour tenter de remonter
« arrêt » pour éteindre le voyant lumineux afin d’écono- davantage la mangeoire. Dès que la mangeoire com-
miser la pile jusqu’au prochain remplissage. mence à descendre, le voyant lumineux s’éteint.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-11
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 5/6
HISSE-MANGEOIRE : vue éclatée du boîtier et de ses composants, et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Bobine
2 1 Corde
3 1 Boîtier
4 1 Passe-corde
5 3 Espaceur
6 1 Vis sans fin
7 1 Bague de retenue
8 1 Bras de la manivelle
9 1 Poignée
10 1 Axe de la poignée (vis à épaulement)
11 1 Axe de la vis sans fin
12 5 Vis de pression à 6 pans creux
13 3 Vis à pointe
14 1 Interrupteur de fin de course
15 1 Roue dentée (12 dents)
16 1 Axe de la roue dentée et de la bobine
5

3 4

6
2

7
8

1
11
12

13 9
10
14

16 15

AOT-12 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 6/6
HISSE-MANGEOIRE : vue assemblée du boîtier et de ses composants,
vue éclatée du couvercle et ses composants, et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Interrupteur à bascule
2 1 Voyant lumineux (DEL rouge)
3 3 Vis d’assemblage à tête fraisée
4 1 Couvercle
5 1 Porte-pile
6 1 Pile bouton
7 4 Fil conducteur

8 Interrupteur de fin de course


8A 1 Molette
8B 1 Levier
8C 1 Ressort à lame
8D 2 Contact

3 8

5 6

7
2
1 8B 8A

8C

8D Circuit ouvert Circuit fermé

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-13
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Offre numérique

La deuxième édition de la collection Kaléidoscope, Science et technologie renforce son offre numérique an
d’offrir aux élèves et aux enseignants des outils dynamiques pour faciliter les apprentissages et le développement
des compétences. Ces ressources, dont plusieurs sont accessibles aux élèves, ont aussi pour but de faciliter la
planication des tâches et la révision de la matière.

Sommaire

L’offre numérique de Chenelière Éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-3


1. La version numérique de la collection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-4
2. Les activités interactives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-5
3. Les composantes numériques pour les élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-6

L’offre numérique de la collection Kaléidoscope, ST, 2e édition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-6

Vue d’ensemble des activités interactives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-7


Le guide se poursuit
à la page suivante.
L’offre numérique de Chenelière Éducation
La collection Kaléidoscope, ST, 2e édition est offerte en version numérique sur la plateforme de
Chenelière Éducation.
La présentation qui suit constitue un aperçu des fonctionnalités de cette plateforme et des particularités de
la collection Kaléidoscope.
La vidéo du tour guidé général de la plateforme de Chenelière Éducation, qu’on peut visionner à
l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tour d’horizon, décrit
les principaux atouts de la plateforme et des collections qu’on y trouve.
On peut aussi consulter les tutoriels qui décrivent le fonctionnement des outils de base de la plateforme
à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tutoriels.

LA BIBLIOTHÈQUE
Le site Internet de Chenelière Éducation
permet aux enseignants d’accéder à une
bibliothèque personnelle qui contient
les livres numériques dont ils ont fait
l’acquisition.
Les enseignants peuvent accéder à leur
bibliothèque en se rendant à l’adresse
www.cheneliere.ca/ Ma bibliothèque.

LA PLATEFORME de Chenelière Éducation


Conviviale, la plateforme est un environnement parfaitement adapté à la consultation
d’un livre numérique en classe. Elle offre plusieurs avantages. Elle permet, entre autres, d’enrichir
un titre de matériel personnel, de consulter différents contenus interactifs (activités interactives,
hyperliens, etc.) ainsi que les documents reproductibles offerts par l’Éditeur.

LE MENU PRINCIPAL
Dans la plateforme , les enseignants peuvent consulter la version numérique
de toutes les composantes imprimées et numériques d’une collection.
Les boutons suivants
gurent dans le menu
principal, en haut
à droite de l’écran.
1. Livre numérique
2. Matériel complémentaire
3. Activités interactives
4. Suivi des travaux
5. Annotations
6. Mon cours
7. Diaporama

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Offre numérique ON-3


Le bouton « Livre numérique » donne accès à sa table des matières.

Le bouton « Matériel complémentaire » donne accès au matériel complémentaire, aux documents


reproductibles et aux différents contenus interactifs offerts par l’Éditeur ainsi qu’aux chiers
personnels que l’enseignant y aura déposés. On peut y faire une recherche par chapitre ou par type
de matériel (documents reproductibles, hyperliens, etc.).
Le bouton « Activités interactives » permet de consulter la liste des activités interactives liées à un
titre, de créer des groupes, d’assigner des activités en mode apprentissage ou évaluation aux élèves
et d’accéder à leurs résultats.
Le bouton « Suivi des travaux » permet aux enseignants et aux élèves des classes qui utilisent
un cahier numérique de suivre leurs échanges de travaux.

Le bouton « Annotations » rassemble les annotations personnelles ainsi que les annotations
publiques dans un seul répertoire. De plus, des ltres permettent de rafner la recherche
d’annotations.
L’outil « Mon cours » permet de regrouper au même endroit toutes les ressources nécessaires
à l’enseignement d’un cours. Il est ainsi possible d’organiser le contenu d’un cours dans l’ordre qui
convient à chacun et de le partager avec les élèves ou des collègues.
L’outil « Diaporama » offre l’occasion de créer des présentations animées. On peut y intégrer des
captures d’écran, du texte, des images, des hyperliens, des renvois de pages, des chiers audio
et vidéo, et plus encore !

1. La version numérique de la collection


La version numérique de la collection Kaléidoscope, ST, 2e édition offre aux enseignants la possibilité de
projeter les pages du cahier à l’aide d’un tableau numérique interactif (TNI) ou d’un projecteur. Dans cette
version numérique, les enseignants peuvent, à leur gré, faire apparaître les réponses une à une, afcher
toutes les réponses à la fois ou consulter les notes pédagogiques de chacune des pages en un seul clic.
Dans les pages, on trouve également des accès directs aux contenus numériques et interactifs. Ainsi, au
l des pages, sont épinglés les pictogrammes cliquables suivants.

Renvoi vers une Document


autre page reproductible
Activité
interactive

Hyperlien
Info +

ON-4 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Comme pour les cahiers, la version numérique du matériel complémentaire qui réunit tous les éléments
du guide-corrigé de la collection Kaléidoscope, ST, 2e édition permet aux enseignants de projeter les
documents reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Les enseignants peuvent également y
afcher toutes les réponses en un seul clic. Dans cette version numérique, on trouve tous les documents
reproductibles en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable, ce
qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins.

2. Les activités interactives


Dans la version numérique de la collection Kaléidoscope, ST, 2e édition, on trouve de nombreuses
activités interactives liées aux contenus du cahier. Chaque chapitre renferme une ou plusieurs activités
interactives portant sur les concepts à l’étude. Une activité interactive de consolidation est également
offerte pour la partie Univers matériel.
Ces activités sont accessibles au l des pages du cahier numérique ainsi que dans la table des matières
des activités interactives. Elles sont réalisables en classe à l’aide du TNI ou encore individuellement en
mode apprentissage ou évaluation. Les élèves peuvent ainsi les faire de façon autonome en classe, au
laboratoire informatique ou à la maison, à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette.
Chacune des activités compte une quinzaine de questions. Le format de chaque question a été choisi
avec attention pour servir au mieux la notion traitée (vrai ou faux, choix multiples, réponse libre, associa-
tions, menus déroulants, etc.). En mode apprentissage, les élèves disposent la plupart du temps d’un
indice pour les aider à répondre à la question, puis du corrigé et d’une rétroaction après avoir soumis
leur réponse. En mode évaluation, ils n’ont ni indice ni corrigé. Toutefois, dans les deux modes, les
points accumulés s’afchent au fur et à mesure que les élèves répondent aux questions.

Pages du cahier traitant du sujet de l’activité

Indice

Corrigé

Aller à la
question
suivante
Pastilles de navigation
Nombre de points Sommaire des résultats
obtenus pour
cette question

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Offre numérique ON-5


Des outils de gestion de groupe conviviaux sont également offerts aux enseignants dans le module des
activités interactives. Ces outils permettent entre autres de créer des groupes d’élèves, de leur assigner
des activités en mode apprentissage ou évaluation et de consulter leurs résultats.
Pour plus de détails au sujet des activités interactives, visionnez les tutoriels qui les décrivent à l’adresse
www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tutoriels ou le Guide de l’uti-
lisateur qu’on trouve à www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Guide
de l’utilisateur.

3. Les composantes numériques pour les élèves


Les élèves des enseignants qui ont un accès à la plateforme de Chenelière Éducation peuvent
réaliser les activités interactives que les enseignants leur assignent sur tout type d’ordinateur ou de
tablette. Ils ont également accès à des hyperliens. Ils protent aussi de tous les contenus numériques que
leur enseignant met à leur disposition à l’aide de la plateforme (vidéos, documents personnels, etc.).
Au choix de l’enseignant, les élèves peuvent également travailler avec le cahier numérique sur tout
ordinateur ou sur tablette iPad avec l’application Chenelière Éducation pour iPad. Des outils d’écriture
performants, qui permettent l’entrée des réponses dans le cahier numérique, sont offerts dans les
deux cas.

L’OFFRE NUMÉRIQUE DE LA COLLECTION KALÉIDOSCOPE, ST, 2E ÉDITION


La collection Kaléidoscope, ST, 2e édition est présentée sur la plateforme , offerte en ligne. Ainsi,
les éléments suivants sont disponibles.
Pour les élèves
• Le cahier numérique accessible sur tout ordinateur et avec l’application Chenelière Éducation
pour iPad ;
• L’accès à près d’une vingtaine d’activités et d’exercices interactifs avec rétroaction, à faire en classe,
au laboratoire ou à la maison. Ces activités sont associées aux chapitres du cahier. Une activité de
consolidation est offerte pour l’univers matériel, permettant ainsi une véritable révision des chapitres 1 à 5 ;
• L’accès à des hyperliens, à des animations et à des renvois de page ;
• Des documents complémentaires et tout autre contenu numérique que l’enseignant mettra à leur
disposition.
Pour les enseignants
• Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme ;
• Toutes les composantes imprimées offertes en version numérique ainsi que le contenu numérique offert
aux élèves ;
• Des outils de gestion des résultats aux activités interactives ;
• Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modifiable ;
• Les réponses qui apparaissent une à une ;
• L’accès à des renvois de page ;
• Plus d’une cinquantaine d’hyperliens (complément d’information, animations scientiques, vidéos
explicatives, etc.) ;
• Des animations 3D, notamment pour l’analyse d’objet technique.

ON-6 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES
1. Durée des activités interactives
La réalisation d’une activité interactive requiert de 20 à 45 minutes. Une activité interactive peut donc
être complétée à l’intérieur d’une période de cours.
2. Lien avec les notions du cahier d’apprentissage et répartition des activités interactives
Les activités interactives proposent des questions sur les notions présentées dans le cahier
d’apprentissage. Certaines questions sont davantage axées sur la maîtrise de la théorie, tandis que
d’autres permettent aux élèves de mettre des concepts en application. Le niveau de difficulté progresse
d’une question à l’autre dans chaque activité interactive.
Chaque chapitre du cahier d’apprentissage fait l’objet d’au moins une activité interactive. Ces activités
permettent de réviser les sections ciblées. Nous suggérons de les faire réaliser par les élèves après qu’ils
auront vu les sections ciblées pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages.
De plus, une activité interactive de consolidation est offerte. Cette activité de consolidation permet de
réviser les chapitres 1 à 5 de l’univers matériel. Nous suggérons de la faire réaliser par les élèves à la fin
de l’univers matériel pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages. Il est toutefois possible
de choisir le moment où on souhaite que les élèves réalisent cette activité.
3. Accessibilité des activités interactives
Toutes les activités interactives sont accessibles sur la plateforme sous le bouton « Activités
interactives » ou encore au fil des pages du cahier numérique.
4. Planication
Consulter le tableau Vue d’ensemble des activités interactives (AI), ci-dessous et à la page suivante, pour
intégrer les activités interactives à la planification.

VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES (AI)

Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 ST : Le tableau périodique, p. 28

CHAPITRE 2 AI 03 ST : Les ions et les électrolytes, p. 45


Les propriétés physiques AI 04 ST : La concentration et le pH, p. 55
des solutions

CHAPITRE 3 AI 05 ST : La loi de la conservation de la masse et le balancement


Les transformations chimiques des équations chimiques, p. 69
AI 06 ST : Des exemples de transformations chimiques, p. 76

CHAPITRE 4 AI 07 ST : La loi de la conservation de l'énergie, l’énergie thermique


Les transformations et le rendement énergétique, p. 92
de l’énergie

CHAPITRE 5 AI 08 ST : Les phénomènes électriques, p. 99


L’électricité et l’électromagnétisme AI 09 ST : Les circuits électriques, p. 118
AI 10 ST : Les phénomènes électromagnétiques, p. 127

AI 11 ST : Consolidation de l’univers matériel, p. 128

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Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 12 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 133
L’espace et l’atmosphère

CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère

CHAPITRE 8 AI 13 ST : La biosphère, p. 208


La biosphère

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 14 ST : L’écologie, p. 231
L’écologie

UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 10 AI 15 ST : Les matériaux, p. 249
Les matériaux

CHAPITRE 11 AI 16 ST : L’ingénierie mécanique, p. 277


L’ingénierie mécanique

CHAPITRE 12 AI 17 ST : L’ingénierie électrique, p. 299


L’ingénierie électrique

ON-8 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


QUOI DE NEUF dans la 2e édition ?
• Un rappel en ouverture de chapitre
• Une mise à jour des données scientiques
• Des contenus notionnels synthétisés en tableaux
ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE ou sous forme de schémas
• Des renvois à des activités interactives
• De nombreuses questions à choix multiples
• Le respect des plus récentes précisions du MEES
Une collection complète concernant l’épreuve ministérielle
conçue selon vos besoins
Le cahier d’apprentissage Le corrigé
Près de 500 photos, schémas, tableaux et Le corrigé du cahier en couleurs
graphiques
Le guide-corrigé
Plus de 50 % de pages d’activités de type et de
niveau de difculté variés Le corrigé du cahier
Des activités de consolidation des apprentissages Une proposition de planication
Des outils liés aux techniques utiles en science et Une banque de laboratoires et d’ateliers NOUVEAU
en technologie Une banque d’activités supplémentaires
De courtes analyses d’objet technique Des évaluations de n de chapitres NOUVEAU
Deux analyses d’objet technique NOUVEAU

Des contenus numériques incomparables sur la plateforme


Pour les élèves Pour les enseignants
Le cahier accessible sur tout ordinateur et sur Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme
tablette iPad i+ Interactif
Un très grand nombre d’activités et d’exercices Toutes les composantes imprimées en version
interactifs avec rétroaction conçus selon numérique ainsi que le contenu numérique offert
la structure du cahier et pour chacun des aux élèves
programmes Des outils de gestion des résultats aux activités
Des hyperliens vers des sites Internet d’intérêt interactives
(animations, vidéos, information complémentaire, etc.) Des animations 3D, notamment pour l’analyse
Des documents complémentaires et tout autre d’objet technique
contenu numérique que l’enseignant mettra à Tous les documents reproductibles en format
leur disposition PDF et Word modiable
Les réponses qui apparaissent une à une et
Avec la plateforme i+ Interactif de nombreux hyperliens
de Chenelière Éducation, offerte en ligne,
présentez, créez, personnalisez et
partagez des contenus pédagogiques
et plus encore !

Les composantes de ST , 2e édition, pour la 4e secondaire


Composantes imprimées Composantes numériques
• Cahier d’apprentissage • Plateforme
• Corrigé • Cahier d’apprentissage numérique
• Guide-corrigé • Guide-corrigé numérique

ISBN 978-2-7650-5399-6

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