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STRUCTURES

DES ENTITÉS
RAPPEL: LA
RÉPARTITION
DES
ÉLECTRONS
LA RÉPARTITION DES ÉLECTRONS

La sous-couche “s” peut


Les électrons orbitent le
contenir un maximum de 2
noyau sur des couches
électrons, “p” peut contenir 6
(numérotées 1, 2, 3…) et des
électrons, “d” peut contenir
sous-couches (nommées s, p,
10 électrons, et “f” peut
d et f)
contenir 14 électrons.
LA RÉPARTITION DES ÉLECTRONS

La couche 4 possède 4
sous-couches (4s, 4p, 4d et
La couche “1” possède une La couche “2” possède 2 La couche 3 possède 3
4f). Les couches 5, 6 et 7
sous-couche (1s). sous-couches (2s et 2p). sous-couches (3s, 3p et 3d).
possèdent aussi 4
sous-couches chaque.
LA RÉPARTITION DES
ÉLECTRONS
◼ Les couches et sous-couches correspondent à
des niveaux dont l’énergie augmente en s’
éloignant du noyau.
◼ Les électrons remplissent les couches et les
sous-couches en ordre croissant d’énergie.
◼ Lorsque les électrons sont répartis de cette
manière, l’atome est à son état le plus stable,
dit état fondamental.
LA RÉPARTITION
DES ÉLECTRONS

◼ Il existe certaines exceptions


dans l’ordre de la repartition des
électrons; certaines sous-couches
ont des énergies plus élevées que
des sous-couches sur des couches
supérieures.
◼ En suivant le diagramme de
Klechkowski, on peut répartir les
électrons en suivant l’ordre
croissant de l’énergie de chaque
sous-couche.
LA FORMULE (OU La formule (ou configuration) électronique
CONFIGURATION) d’un atome ou d’un ion est une
représentation de la répartition des électrons
ÉLECTRONIQUE sur les couches.
◼ Ex: L’atome d’azote (N) possède 7
électrons:
Conf. élec: 1s22s22p3
LE TABLEAU
PÉRIODIQUE

Les éléments sont classés en ordre


croissant de leurs numéros atomiques
de gauche à droite, puis du haut vers
le bas.
Les éléments d’une même colonne
constituent une famille.
◼ Colonne 1: Les métaux alcalins
◼ Colonne 2: Les métaux alcalino-terreux
QUELQUES
◼ Colonne 17: Les halogènes
FAMILLES DU
◼ Colonne 18: Les gaz nobles
TABLEAU
PÉRIODIQUE
Les éléments d’une même famille possèdent des propriétés chimiques
voisines.
LIENS ENTRE LA ◼ Les éléments d’une même ligne (ou période) ont le
même nombre de couches électroniques. En fait, les
CLASSIFICATION ET éléments de la première ligne ont tous une seule couche
LA CONFIGURATION d’électrons. Les éléments de la deuxième ligne ont tous
ÉLECTRONIQUE deux couches d’électrons…etc
Les éléments d’une même colonne ont le même nombre d’électrons sur leur
couche externe (dernière couche occupée). Les électrons sur la couche
externe sont appelés “électrons de valence”.
LIENS ENTRE LA
Pour les éléments dont la configuration se termine par “s”, le nombre d’
CLASSIFICATION
électrons sur “s” correspond à la colonne dans laquelle l’élément se trouve.
ET LA
Pour les éléments dont la configuration se termine par “p”, le nombre d’
CONFIGURATION électrons sur “p” + 12 correspond à la colonne dans laquelle l’élément se
ÉLECTRONIQUE trouve (ou le nombre d’électrons sur la dernière couche, donc sur “s” et sur
“p” +10).
LIENS ENTRE LA
CLASSIFICATION ET LA
CONFIGURATION
ÉLECTRONIQUE

◼N.B. La localisation dans le tableau


périodique des éléments dont la
configuration se termine par “d” ou
“f” est hors-programme.
SCHÉMA DE LEWIS D’UN ATOME

◼ Sur le schéma de Lewis d’un atome figurent tous les électrons de valence.
◼ La position d’un atome dans le tableau périodique permet de connaitre son nombre d’électrons de valence. Pour les
atomes dans les colonnes 1 et 2, le nombre de la colonne correspond au nombre d’électrons de valence. Pour les atomes
dans les colonnes 13 à 18, le nombre d’électrons de valence correspond au nombre de la colonne –10.
◼ Ex: Le fluor se trouve dans la colonne 17. Il a 7 électrons de valence. Son schéma de Lewis montre 3 doublets non liants
et 1 électron célibataire.
SCHÉMA DE LEWIS D’UNE MOLÉCULE

◼ Dans une molécule, chaque atome met en commun des électrons de


valence célibataires avec des atomes voisins, formant des liaisons
covalentes (ou des doublets liants). Dans le schéma de Lewis d’une
molécule, tous les électrons, liants et non liants, apparaissent.
◼ Il peut aussi se former des liaisons covalentes doubles ou triples.
SCHÉMA DE LEWIS D’UN ION

◼ Un ion monoatomique est formé par un seul atome. Le


schéma de Lewis d’un ion est comme celui d’un atome
sauf que la charge est précisée.
SCHÉMA DE LEWIS D’UN ION

◼ Un ion polyatomique est formé par un groupe d’atomes. Si un atome met en commun son doublet non liant, il a alors une
charge positive, et ceci est la charge de l’ion polyatomique.
SCHÉMA DE LEWIS
D’UN ION
◼ Si un doublet liant devient un
doublet non liant, l’atome a alors
une charge négative, et ceci est la
charge de l’ion polyatomique.

◼ Ex: Dans l’ion carbonate, deux des


atomes d’oxygène portent un
doublet non liant en surplus:
SCHÉMA DE LEWIS:
LACUNE
ÉLECTRONIQUE

◼ Pour des atomes qui n’obéissent


pas à la règle du duet ou de
l’octet, ou bien lorsqu’un atome
perd tous les électrons de sa
dernière couche, les schémas de
Lewis montrent un ou plusieurs
rectangles vides à coté de
l’espèce en question.
GÉOMÉTRIE DES ENTITÉS

◼ Les doublets d’électrons, liants ou non liants, se repoussent. Ils se positionnent dans l’espace de manière à être le plus
éloignés possible les uns des autres. On appelle cette configuration la géométrie de la molécule.
GÉOMÉTRIE DES
ENTITÉS

◼ Soit « A » l’atome central de la


molécule, « X » les atomes
périphériques (liés à l’atome
centrale) et « E » les doublets non
liants sur l’atome central.
POLARITÉ DES ◼ L’électronégativité Χ est une grandeur sans dimension qui traduit la tendance
d’un atome à attirer des électrons vers lui. Plus on se déplace vers le haut et
LIAISONS vers la droite du tableau périodique, plus l’électronégativité augmente.
COVALENTES ◼ Le fluor est l’élément le plus électronégatif.
POLARITÉ DES LIAISONS COVALENTES

◼ On calcule la différence d’électronégativité (ΔΧ) de 2 atomes d’une liaison covalente. Si cette différence est plus petite
ou égale à 0,4, le doublet liant est réparti également entre les 2 atomes de la liaison et la liaison est dite apolaire.
◼ Si 0,4 < ΔΧ < 1,7 à 2, le doublet liant est délocalisé vers l’atome le plus électronégatif et la liaison est dite polaire.
POLARITÉ DES LIAISONS

◼ Dans une liaison polaire, l’atome le plus électronégatif porte une charge partielle négative δ- et l’atome le moins
électronégatif porte une charge partielle positive δ+.

◼ Lorsque ΔΧ > 1,7 à2, le doublet liant est complètement capté par l’atome le plus électronégatif et la liaison n’est plus
covalente mais ionique. L’atome le plus électronégatif porte une charge négative, et l’atome le moins électronégatif porte
une charge positive.
POLARITÉ DES MOLÉCULES

◼ Considérons une molécule comportant des liaisons polaires. On note G+ le barycentre des charges partielles positives, et
G- le barycentre des charges partielles négatives. Sur la représentation spatiale de la molécule, si G+ et G- coïncident, la
molécule est dite apolaire. Si G+ et G- sont distincts, la molécule est dite polaire.
◼ N.B. Le barycentre G+ signifie le point équidistant des charges partielles positives, et le barycentre G- signifie le point
équidistant des charges partielles négatives.

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