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THEME 1 : UNE LONGUE HISTOIRE DE LA MATIERE

Comment les éléments chimiques se répartissent-ils dans l’Univers, la Terre et les êtres vivants ?

I- Un premier niveau d’organisation : les éléments chimiques

A- La répartition des éléments chimiques dans l’Univers

BILAN : Dans l’Univers, les éléments principaux sont l’hydrogène et l’hélium. Il contient 118 éléments
chimiques différents.

Sur Terre, seuls 94 éléments chimiques existent à l’état naturel, 24 autres ont été artificiellement créés.
Les éléments majoritaires sont l’oxygène et le silicium.

Tous les êtres vivants sont constitués de molécules organiques, élaborées à partir des éléments C,H,O
(majoritaires) et N,P,S (minoritaires). A minima, une molécule doit contenir C+H pour être considérée
comme organique.

La présence de molécules organiques n’est pas exclusive à la planète Terre.

B- L’utilisation d’éléments radioactifs pour dater des échantillons

Si la radioactivité peut être dangereuse pour la santé, elle peut aussi permettre de dater l’âge
d’échantillons recueillis par les chercheurs, que ce soit en archéologie, en géologie ou en climatologie.

Le carbone 14 est l’un des isotopes radioactifs employés dans ce but.

BILAN

Le carbone possède trois isotopes: 12 C , 13 C et 14 C qui est le seul à être radioactif. La proportion de ce
dernier est la même chez les êtres vivants et dans l’atmosphère, car il est intégré dans l’organisme via la
chaîne alimentaire. A la mort de l’organisme, cette assimilation cesse, et la quantité de carbone 14 est
figée à une quantité de N0.

Sa proportion commence ensuite à diminuer au fur et à mesure qu’il se désintègre. C’est la désintégration
radioactive.

La désintégration est aléatoire mais tel qu’au bout d’un temps appelé demi-vie T½, la moitié des noyaux se
sont désintégrés pour donner un autre noyau.

Définition de la demi-vie (notée t1/2) : C’est la durée au


bout de laquelle la moitié des noyaux radioactifs
initialement présents dans un échantillon s’est
désintégrée.

Le temps de demi-vie d’un noyau radioactif est une


propriété qui lui est propre.

Par exemple, le carbone 14, T ½ = 5 730 ans


II. Des édifices ordonnés : Les cristaux

Un Cristal est un solide dont les constituants (atomes, molécules ou ions) sont assemblés de manière
régulière (par opposition au solide amorphe).

Un cristal est organisé en un réseau ordonné et périodique à partir d’un motif élémentaire appelé maille.

A. Les cristaux dans le monde vivant

Les cristaux peuvent être produits par les êtres vivants. On en trouve dans de nombreuses structures
solides animales ou végétales : coquille, os, émail ou calculs rénaux chez les animaux, raphides chez les
végétaux. Les cristaux sont généralement à l’origine d’une rigidité des structures qu’ils composent.

B. Les cristaux dans les roches magmatiques

a. Distinguer maille, cristal, minéral et roche.

Une roche est un assemblage de minéraux et/ou de verre. Les minéraux sont constitués de cristaux qui
sont arrangés selon une maille élémentaire dont la répétition dans l’espace dessine le réseau cristallin.

Dans le cas des solides amorphes, l’empilement d’entités se fait sans ordre géométrique. C’est le cas du
verre, dont la structure ressemble à celle d’un liquide qui aurait été « figé ».

b. La structure d’une roche et les conditions de son refroidissement.

Les roches magmatiques sont issues du refroidissement d’un magma. Selon les conditions de
refroidissement, les roches d’une même nature vont avoir des structures différentes : plus le
refroidissement est lent (ce qui est le cas des roches qui se trouvent à plusieurs kilomètres de profondeur
sous terre), plus les cristaux, donc les minéraux, seront gros. Réciproquement, plus le refroidissement est
rapide, plus ils sont petits, voire inexistants.

Certaines roches volcaniques contiennent donc du verre, issu de la solidification très rapide d’une lave.
III. Une structure complexe : La cellule vivante.

 Comment l’étude des cellules a-t-elle conduit au concept de théorie cellulaire ?

Théorie : Ensemble organisé de principes, de règles et de lois visant à décrire et à expliquer un ensemble
de faits.

A. Activité 1 : L’élaboration progressive de la théorie cellulaire.

1665 1839
1595 1674 Schwann et 1859 1861
Hooke
Janssen Leeuwenhoek Schleiden Pasteur Virchow
Observations
Invention des Observations Tous les Rejet de la Division
du 1er premières de cellules êtres vivants génération des
microscope cellules vivantes sont formés spontanée cellules
(mortes) de cellules

Frise chronologique retraçant les étapes historiques de la construction de la théorie cellulaire

La matière vivante, malgré une très grande diversité, présente une organisation en unités appelées
cellules.

Il a fallu plusieurs siècles, les réflexions et travaux de nombreux chercheurs, pour que cette théorie soit
élaborée et s’impose.

La théorie cellulaire a ainsi pu émerger par une collaboration entre scientifiques.


Elle postule que :

 tous les êtres vivants sont constitués d’une (ou plusieurs) cellule(s) ;
 la cellule est la plus petite unité structurale du vivant ;
 toute cellule provient d’une autre cellule.

L’élaboration de cette théorie va de pair avec le perfectionnement d’un outil : Le microscope


B. Activité 2 : Les apports de la microscopie à la théorie cellulaire.

Le développement de microscopes de plus en plus performants a permis d’explorer en détail la cellule et son
fonctionnement. (= découverte des organites)

Dès les années 1940, la résolution des microscopes électroniques a révélé de nouveaux compartiments
cytoplasmiques et des détails de la membrane plasmique par exemple.

Théorie cellulaire : Une cellule contient des organites (qui ont une fonction précise, vu en 2nde) baignant
dans le cytoplasme et est limitée par une membrane.

C. La membrane plasmique, un ensemble moléculaire délimitant la cellule.

La membrane plasmique est constituée majoritairement de lipides et de protéines.

Les lipides sont des molécules possédant une tête hydrophile et une queue hydrophobe (et lipophile). En
milieu aqueux, les queues se rassemblent ce qui entraîne la formation d’une bicouche lipidique.

Les parties hydrophobes sont au cœur de la bicouche et hors du contact avec l’eau.

https://www.youtube.com/watch?v=Qqsf_UJcfBc

CONCLUSION DU CHAPITRE

La découverte de l’unité cellulaire est liée à l’invention du microscope.

L’observation de structures semblables dans de très nombreux organismes a conduit à énoncer le concept
général de cellule et à construire la théorie cellulaire.

L’invention du microscope électronique a permis l’exploration de l’intérieur de la cellule et la


compréhension du lien entre échelle moléculaire et cellulaire.

La cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane plasmique composée de lipides et de
protéines.

La structure membranaire est stabilisée par le caractère hydrophile ou hydrophobe (=lipophile) de


certaines parties des molécules constitutives.

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