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Partie I – Chapitre 2

Enseignement scientifique en classe de Première

Partie 1 – Une longue histoire de la matière

Chapitre 2 – Une structure complexe : la cellule

I- L’histoire de la découverte de la cellule

L’invention du microscope dans les années 1600 permet à des scientifiques,


comme Hooke et Leeuwenhoek, de plonger au cœur du vivant et de réaliser des
observations jusque-là impossibles. Ils découvrent et décrivent des structures de très
petite taille, que Hooke nomme « cellules », par analogie avec les cellules de prison.

II- De l’unité cellulaire à la théorie cellulaire


Voir séance 5 – La théorie cellulaire

Près de deux siècles plus tard, la répétition d’observations microscopiques similaires sur des tissus animaux et
végétaux permet de comprendre le concept général de cellule et de découvrir l’unité cellulaire : tous les êtres vivants
sont composés de cellules.

Au fur et à mesure de la double évolution, technique et conceptuelle, se construit peu à peu la théorie cellulaire.

La théorie cellulaire :
- Un être vivant est composé d’une ou plusieurs cellules
- Toute cellule provient d’une autre cellule
- La cellule est l’unité structurale à la base de la vie
Partie I – Chapitre 2
III- La cellule : structure organisée et dynamique

A) L’exploration des cellules


Voir séance 5 – La théorie cellulaire

L’invention des microscopes électroniques, dont le pouvoir de résolution est 1000 fois supérieur à celui des
microscopes optiques, à permis l’exploration de l’intérieur de la cellule.
Différents compartiments, ou organites, délimités par des membranes, sont identifiables dans les cellules
eucaryotes. Chaque organite à des fonctions bien précises. A sein de ces compartiments, on peut identifier des
molécules en lien avec la spécificité du compartiment.
On distingue par exemple le noyau, mais également ce qu’il contient : de l’ADN et des protéines, qui
définissent le phénotype d’un individu (ce qu’il est). Chaque compartiment à sa spécificité.

B) La membrane plasmique
Voir séance 6 – Les cellules : des structures organisées et dynamiques

La cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane appelée membrane plasmique, dont on peut
préciser l’organisation moléculaire.
Elle est constituée d’une bicouche lipidique, dans laquelle sont insérées des protéines. Ces deux catégories de
molécules possèdent des régions hydrophiles et lipophiles.
Les régions hydrophiles se regroupent grâce à des interactions attractives. Elles sont également en interaction
attractive avec le cytoplasme et le milieu extracellulaire. Les régions lipophiles se regroupent également grâce à des
interactions attractives. C’est l’ensemble de toutes ces interactions qui stabilise la membrane, qui reste cependant
souple et déformable.

On peut établir un lien entre échelle cellulaire et échelle moléculaire. La cellule est un ensemble organisme de
molécules constituant par exemple la membrane plasmique ou encore les organites.
Partie I – Chapitre 2
Blabla en plus :

Rôle des organites.


Chaque organite a une fonction bien particulière.
Ainsi les mitochondries fournissent l’énergie à la cellule.
Dans les cellules chlorophylliennes, les chloroplastes fabriquent du sucre en utilisant l’énergie lumineuse.
Le réticulum est un compartiment où les protéines sont repliées pour acquérir leur forme.
L’appareil de Golgi est un compartiment où les protéines sont empaquetées.
De l’appareil de Golgi des petites vésicules bourgeonnent et peuvent aller « livrer » les molécules au bon endroit
dans la cellules ou déverser les molécules à l’extérieur de la cellule.

Cela est possible grâce à la propriété de la membrane plasmique.

Le principe de la fusion membranaire dans la cellule


En 1970, George Palade (Prix Nobel 1974) a montré que les protéines sécrétées sont
transportées du réticulum endoplasmique (RE) au Golgi puis vers la surface
cellulaire dans des organites spécialisés, dits vésicules de transport.
Ceci est possible car la membrane plasmique, formée d’un bicouche lipidique et de
protéines peut se déformer : c’est une mosaïque fluide.
Les lipides favorisent la fusion en mettant en commun les parties hydrophobes et
hydrophiles.
Partie I – Chapitre 2
Les protéines de fusion hydrophobes sont nécessaires pour
que la fusion membranaire se poursuive.
La partie hydrophobe (ou lipophile) évite le contact avec
l’eau, au contraire de la partie hydrophile. Une région
hydrophile d’une molécule s’associe préférentiellement avec
une région hydrophile d’une autre molécule. Une région
lipophile d’une molécule s’associe préférentiellement avec
une région lipophile d’une autre molécule. Ces associations
se font par des liaisons chimiques faibles (moins stables que
les liaisons covalentes)

Voir les étapes ci-


après.

A ne pas savoir …

L'étape 1 est l’agrégation des membranes à fusionner.


L'étape 2 est une apposition rapprochée des bicouches lipidiques des membranes à fusionner.
L'étape 3 est la déstabilisation transitoire des deux membranes au point de rapprochement.
L'étape 4 est le mélange des composants, lipides et protéines membranaires des deux membranes.

Conclusion
L’exocytose est mise en œuvre par presque toutes les cellules et tous les tissus de l’organisme.
Grâce à sa propriété déformable (la mosaïque fluide) et aux protéines qui se trouvent enchâssées dans la membrane,
la membrane joue une rôle très important dans le contrôle des échanges.
Exemples :
Fusion cycle du virus – macrophage (phagocytose immunité) – synapse – (conduction nerveuse) – endocrine – division cellulaire

Partie I – Chapitre 2

Liens
https://svt.dis.ac-guyane.fr/IMG/pdf/activite_struc_complex_memb_plasm.pdf

https://www.biologie-journal.org/articles/jbio/pdf/2015/01/jbio150010.pdf

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