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Master spécialisé en physique médicale

Institut supérieur des sciences de la santé

Partie 3

Interaction des particules chargées


Objectif :

Familiariser l'étudiant avec les principes de base de la physique des rayonnements


et la physique moderne utilisée en radiothérapie.

2017/2018 Physique des radiations 1


Objectif du module physique des radiations

• Rappel sur l’interaction des PC avec la matière


• L’analyse de la formule de Bethe
• Aspect classique et relativiste
• Notion du pouvoir d’arret électronique
• Particules chargées lourdes
• Particules chargées légères
• Notion du pouvoir d’arret nucléaire et total
o Rayonnement de freinage
• Notion du pic de bragg
• Notion de parcours
• De point de vue milieu
o Ionisation et excitation
o Densité d’ionisation
o ADN et TEL

2017/2018 Physique des radiations 2


Objectif du module physique des radiations

 Applications Médicales de tubes de Rayons X: Imagerie médicale et


radiothérapie
 Applications Médicales accélérateurs linéaire: Radiothérapie
 Applications Médicales accélérateurs linéaire : Hadronthérapie (Notion
de TEL)
 Applications Médicales sources radioactives émettrices Alpha: Notion de
parcours (Notion de TEL)
 Applications Médicales sources radioactives émettrices Alpha: Notion de
parcours (traitement Cancer du sein CMI (e- et Phoron)

2017/2018 Physique des radiations 3


Interaction des particules matière
Introduction

2017/2018 Physique des radiations 4


Interaction des particules matière
Introduction

• Particules chargées

• Particules non chargées

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 5


Interaction des particules chargées
Introduction
• Particules légères: électrons et les positrons

• Particules lourdes: proton, les particules alpha et les ions lourds

o Nature d’interaction: Forces coulombiennes implique une


interaction obligatoire ainsi qu’un caractère directement
ionisant

o Origin: Radioactivité beta, Accélérateurs linéaires et


Radioactivité alpha

o l’utilité: Ioniser la matière biologique (Thérapie)

o Point de vue radioprotection (détection et pénétration)

2017/2018 Physique des radiations 6


Interaction des particules chargées
Introduction

2017/2018 Physique des radiations 7


Interaction des particules chargées
Introduction

2017/2018 Physique des radiations 8


Interaction des particules chargées
Introduction

2017/2018 Physique des radiations 9


Interaction des particules chargées
Introduction
 Les interactions peuvent avoir lieu soit avec les électrons soit avec
les noyaux :

• Interactions particules-électrons = collisions

 Elles entraînent un transfert d’énergie(dépasse rarement


rarement quelques dizaines d’électronvolt) à la matière
responsable des effets produits sur le milieu biologique

• Interactions particules-noyaux = freinage:

 Elles sont responsables de la production de rayons X de


freinage qui peuvent soit être diffusés soit interagir à leur
tour avec la matière

 Réactions nucléaire

 Evènement de faible de probabilité ( noyau n’occupe 10-


13 du volume de l’atome )
2017/2018 Physique des radiations 10
Interaction des particules chargées
Introduction

2017/2018 Physique des radiations 11


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)

• Outil qui modélise l’interaction des particules chargées

• Pilier essentiel dans le domaine de l’étude des dépôts


d’énergies pour les deux types de particules:

o Directement ionisants

o indirectement ionisants

2017/2018 Physique des radiations 12


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

Projectile: Particule
chargée lourde de
masse Mp

• Problème à un seul électron


• Une approche totalement classique de l’interaction
• L’électron est initialement libre est au repos
• L’électron reste en place durant tout le trajet effectué
=>le temps de croisement est très bref( de 5 MeV, v=11000km.h−1)
2017/2018 Physique des radiations 13
Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Interaction colombienne et loi fondamentale de la dynamique

Projectile: Particule chargée


lourde de masse Mp

Pour une même force on a :

1) message: Ce qui explique la trajectoire rectiligne des particules


chargée lourdes et la trajectoire diffus des particules changées
légère

2017/2018 Physique des radiations 14


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Loi classique des chocs élastiques (P:lourde et un électron)à (θ=0)

• Démonstration

• Les principes fondamentaux de la conservation de l’énergie du


système et de la conservation de l’impulsion se mettent aisément
en équation.

• Le choc est supposé frontal, ce qui correspond au transfert


maximal d’énergie.

• Toutes les vitesses sont orientées sur l’axe de la particule


incidente.

• Les calculs se réduisent à ceux de l’amplitude des vecteurs.

2017/2018 Physique des radiations 15


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
 Démonstration

Et si la particule
incidente est un
électron?

2017/2018 Physique des radiations 16


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Loi classique des chocs élastiques (P:lourde et un électron)à (θ=0)

Projectile: Particule chargée


lourde de masse Mp

Avec une particule Alpha avec


Ep=5MeV on obtient Ee(max)=2,7 eV

2) message: Ce calcul simpliste confirme la faiblesse des transferts


d’énergie des particules chargées lourdes vers les électrons, et surtout ces
derniers vont à leur tour déposer cette énergie très localement. l’essentiel
de l’énergie transférée est consommée par des ruptures de liaisons
covalentes des molécules biologique.
3) message La faiblesse de transferts d’énergie par collision va être
compensée par un très grand nombre d’atome ionisés et de collisions

2017/2018 Physique des radiations 17


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

• Et si la particule incidente est un électron? E2=E0

• La totalité de l’énergie serait transférée de l’électron


incident à l’électron atomique.

• En réalité, il est impossible de distinguer la particule


incidente de la particule heurtée

4) message: Ce qui explique la violence de transfert d’énergie


interaction avec la matière et notamment les électrons de la
matière biologique et corrobore l’aspect diffus de l’interaction des
électrons avec la matière

2017/2018 Physique des radiations 18


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Transfert total d’impulsion de la P vers e- au repos sur x:

5) message: Transfert d’impulsion est d’autant plus élevé que v et


Ec sont faible => l’origine du pic Bragg=>qui avait constaté que
l’ionisation augmente en fin de parcours alors v a baissé
6) message Une particule interagira d’autant plus avec une autre si
le temps de croisement est élevé=> la vitesse entre les deux est
relativement faible
7) message: Effet paradoxal plus une particule chargée a de
l’énergie moins elle en dépose.
8) message: Attention au Photon
2017/2018 Physique des radiations 19
Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• F s’exerce sur e- selon deux composante àx et ày

• Seul va demeurer et pour un angle θ :

• On exprime toutes les variables en fonction de θ

• L’énergie cinétique, gagnée par l’e- s’écrit aussi

2017/2018 Physique des radiations 20


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• En écrivant que cette énergie est l’énergie perdue par la particule
incidente=> on obtient pour une collision avec un seul e- au
paramètre d’impact b donné:

9) message: L’énergie perdue par unité de parcours est


inversement proportionnelle au carré de la vitesse de la particule
ainsi que son énergie cinétique

2017/2018 Physique des radiations 21


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• On considère les e- avec même b, situe à db, sur un élément de
dx => les e- qui se trouve dans un élément de volume:

• Le nbe e- dans le V élémentaire d’impact


b:

n densité atomique(nombre
d’atome par cm3

• Perte Ec sur dx pour un paramètre d’impact b déterminé

2017/2018 Physique des radiations 22


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

10) message: L’énergie perdue par unité de parcours est inversement


proportionnelle au carré de la vitesse de la particule ainsi que son énergie
cinétique

11) message: L’énergie perdue par unité de parcours est proportionnelle


à la charge au carrée de la particule incidente

2017/2018 Physique des radiations 24


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Le pouvoir d’arrêt collisionnel à paramètre d’impact donné peut être
réécrit :

12) message: L’énergie perdue par unité de parcours est inversement


proportionnelle au carré de la vitesse de la particule ainsi que son énergie
cinétique

13) message: L’énergie perdue par unité de parcours est proportionnelle


à la charge au carrée de la particule incidente et à la masse volumique ρ

14) massage: Assez peu sensible à la nature de l’élément car la quantité


Z/A  0.5 (presque pour tous les éléments) varie très peu d’un élément
à un autre

2017/2018 Physique des radiations 25


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• L’intégration sur le paramètre d’impact est sans aucun doute la partie la plus
délicate de cette modélisation. Elle en représente le « réglage fin » et a fait
appel de la part de son auteur à un sens physique remarquable et une
maîtrise de la mécanique quantique.
• Impossible d’intégrer db/b sur toute les valeurs de 0 à +00

• Il faut établir une limite basse et haute bmin et bmax

• Avec bmin et bmax sont respectivement égales :

2017/2018 Physique des radiations 26


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
•On obtient finalement la formule de Bethe usuelle valable dans le
domaine non relativiste:

15) message: L’énergie perdue par unité de parcours est inversement


proportionnelle au carré de la vitesse de la particule ainsi que son énergie
cinétique
16) message: L’énergie perdue par unité de parcours est proportionnelle à
la charge au carrée de la particule incidente et à la masse volumique ρ

17) massage: Assez peu sensible à la nature de l’élément car la quantité


Z/A=0.5 (presque pour tous les éléments) varie très peu d’un élément à
un autre

2017/2018 Physique des radiations 27


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
•On obtient finalement la formule de Bethe usuelle valable dans le
domaine non relativiste:

• proportionnel à la masse volumique du matériau ρ .


• On en déduit aussitôt que le pouvoir d’arrêt massique coll
 le coefficient fluence-dose, est indépendant de la masse volumique du matériau
• Assez peu sensible en l’état à la nature élémentaire du matériau puisque, en termes
d’ordre de grandeur, la quantité Z/A varie très peu d’un élément à l’autre : hors
l’hydrogène pour lequel Z/A = 1, si l’on néglige ses isotopes plus lourds, alors Z /A ≈
0;5 pour la plupart des éléments, relation exacte pour les noyaux légers : C, N , O...
et un peu moins pour les noyaux lourds : Z/A = 0.4 avec le plomb.
• Le pouvoir d’arrêt est ainsi assez peu sensible à la nature chimique élémentaire du
matériau (si l’on oublie qu’en général un élément naturel a une masse volumique
caractéristique).
• Nous verrons qu’en intégrant sur le paramètre d’impact, cette nature chimique
reprend légèrement de l’influence.
2017/2018 Physique des radiations 28
Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
Particules relativistes??

21) massage: La théorie de la relativité (Einstein 1905) permet


de prévoir un comportement différent des particules en fonction de
leur vitesse

2017/2018 Physique des radiations 29


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Qu'est-ce que la masse


• Lorsqu'on fait tomber des corps on les soumet à la fois à la gravité qui fait tomber les corps
à la même vitesse et la résistance de l’air.

• Aujourd'hui on ne connait pas une particule de matière qui ne soit pas massive (masse ≠ du
poids lié à la force de gravité (N)= Masse .AP)

• Par exemple quand vous allez sur la lune votre masse ne change pas, nombre de kilo n’est
pas modifier mais votre poids change car AP de la sur la lune est plus faible que sur la terre.

• D’où vient cette accélération?

Chaque atome de votre corps est attirée par tous les atomes de la terre, dans la lune il y
a mois d’atome que dans la terre donc la force d’attraction est plus faible. C’est une
interaction de très faible intensité il est quasiment nulle

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 30


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Qu'est-ce que la masse


• La messe mesure le degré de substantialité d’un corps

• Newton comprends qu’il y a deux sorte de masses:

• La masse grave qui est l’étiquette qui porte un cops que reconnait la gravitation
( Poids=m(grave).

• La masse inertielle mesure l’inertie d’un corps c.-à-d. la difficulté qu’il y a à modifié le
mouvement d’un corps (fondamentale de la dynamique). =>Plus un corps à une masse
inerte élevée plus son inertie est grande et plus il est difficile de modifier son mouvement.

=> Pour Newton les deux masses sont égales il l’explique pas

Einstein va reformuler cela et il constate qu’il s’agit non pas d’une égalité mais d’une
identité ( les deux sont la même chose) => il invente la théorie de la relativité =>La vitesse
de la lumière comme vitesse limite que peut avoir les corps

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 31


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

• La vrai formule est celle-là E2=m2c4+p2c2 => particule au repos =>formule habituelle
=> s’il est pas au repos il faut ajouter l’impulsion.

• C’est une formule intéressante car il ronds possible l’existence des particules de
masse nulle (photons pas de masse)

• Si ces particules existe elle ne peuvent pas connaitre le repos il sont obliger d’aller à
la vitesse de la lumière c’est évidement le cas pour la lumière.

• Ces des particules dont on peut changer de l’énergie on peut pas changer leurs
vitesse.

• La relativité rends possible des particules de masse non nulle

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 32


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Qu'est-ce que la masse


• En physique newtonienne l’inertie d’un corps est mesurée par sa masse, en relativité
restreindre est égale à l’énergie totale du corps divisée par la vitesse de la lumière au carré
(mi =E (t)/c2=m0+Ec/c2)

=> l’inertie devient plus grand que la masse des que l’énergie cinétique est non nulle

=> En relativité la particule à une inertie qui augmente avec la vitesse ce qu’il veut dire plus
elle va vite plus il est difficile de la faire aller plus vite un nomment son inertie devient
tellement grand que même si on lui donner de l'énergie vous n’augmentez pas sa vitesse
vous buter sur une vitesse limite qui est la vitesse de la lumière.

Ce qu’on fait dans les accélérateurs des particules. Par exemple dans LHC on injecté les
protons à une certaine énergie 500 GeV. Il vont quasiment a la vitesse de la lumière on leurs
donne de l’énergie tour par tours et tous ca se fait a vitesse constante on leurs donne de
l’inertie de l'Energie pas de vitesse

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 33


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Qu'est-ce que la masse

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 34


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

• 1905 année miraculeuse 4 papiers de Einstein sur des sujets complétement différents.

• Hypothèse que la lumière n’est pas ondulatoire certaine phénomène physique qu’on ne peut
pas expliquer (l’effet photoélectrique).

• Donc il dit que dans la lumière il y a des corpuscules des photons (quanta de lumière).

• Au 19 cycle, on croit que la lumière se propre fait vibrer (éther luminifère).

• 30 juin dans lequel il développe la théorie de la relativité restreinte la théorie cadre de


l’espace temps pour décrire les interactions fondamentales.

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 35


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie


• Comme conséquence de cette théorie un métal qui chauf il émet de la lumière (basse T).
• Lorsqu’on chauf un corps il émet des rayonnements (l’infrarouge), Einstein essai de
décrire cette situation à partir de la théorie de relativité restreint.
• Il voit que si un corps émet de la lumière qui n’a pas de masse ne doit pas perdre de
masse.
• Il montre qu’on relativité un corps qui émet de la lumière qui n’a pas de masse perd de la
masse du seul faite qu’il émet de la lumière.
• Qu’on il fait son calcul d’une page et demie ( c => onde plane).
• Pas le premier qui a écrit E=mc2 mais le premier avoir dit celui-ci resterai vrai même si
le mécanisme par le quel un cops perd de l’énergie (pas électromagnétique)

Il dit que E=mc2 reste vrai même si le corps perd de l’énergie autrement qu’on émettant de la lumière => les sels de
radium récemment découvert par madame Curie pourrait en fournir la preuves. Il dit que la vitesse de la lumière est
une constante fondamentale de la physique qu’on retrouve dans la description des phénomène y compris les
phénomènes qui mette pas en jeu la lumière

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 36


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

• Tout corps massif se voit se doter d’une énergie « énergie de masse », en générale
beaucoup plus grandes que l ’énergie que nous pouvons lui communiquer en le chauffant
ou en l’accélérant

• 1 gramme (de beure, d’épinard, d’uranium) = 90 000 milliards de joules, soit de quoi
nourrir un être humain pendant des milliers d’années (pourvoi mangeant- nous autant?).

• L’énergie de masse d’un moustique est égale à l’énergie cinétique d’un airbus qui volait
à 10000 kilomètres par seconde

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 37


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse - énergie

fusion fission

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 38


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

1) vous prenez deux noyaux légers Deutérium et 2) Prenons l’exemple du noyau d’ U (92p, 142n)
Tritium vous les faite fusionner (He-5) qui va C’est un corps fissile, lorsqu'un noyau d’uranium est
donner de He-4 avec émission d’un n si vous percuté par un n va se couper en deux => réaction en
calculez la masse totale de He-4 et du n vous verrai Ch=> lorsqu'on pèse le système =>la masse finale
qu’il est plus faible de la masse totale de Deutérium est plus légère que la masse initiale => il y a de la
et Tritium qui été au départ la différence de masse masse disparu dans cette interaction=>Elle est
c’est de l’énergie pure qui est transférer en énergie transformé en énergie en EC des deux noyau
cinétique au neutron est He qui vont pouvoir produits, cette énergie par différente stratagème pour
chauffer l’eau. produire de l’énergie électrique.

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 39


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

• Dans une collision de particules à haute énergie, la masse n’est pas conservée.
• Les particules produites ne sont pas des fragments des particules incidente
• Etrangement, une propriété d’objet (la vitesse) peut se transformer en un autre objet

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 40


Einstein’s relativistic mass, energy, and momentum

 Équivalence masse – énergie

• Dans les années 60 on a compris que si on fait confiance au équations de la physique


des particules (modèle standard).

• Il a fallut expliquer pourquoi alors que les équation implique que la masse des
particules devrai être de masse nulle pourquoi nous observons que la plupart des
particule de matière ont une masse non nulle.

• Après on a compris que la masse d’une particule n’est pas une propriété intrinsèque
d’une particule c’est pas une propriété primitive.

• On réalité c’est une propriété secondaire les équations ont raisons les particules
élémentaire n'ont pas de masse d’où vient alors que certain ont de la masse.

Il ont compris que la masse des particules élémentaire résulte des interactions des particules élémentaire sans masse
avec le vide qui est du coups n’est pas vide dedans il y a un champs qu’on appelle le champs de Higs qui vas donner
son nom au boson de Higs. La masse est le couplage des particules élémentaire et le champs de Higs qui remplit
tout l’espace. Le fait de détecter le boson de Higs en 2012 la preuve que cette idée est la bonne.

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 41


Comparaison atome‐noyau

Un électron : charge électrique -


1,6 10-19C, masse 9,1 10-31kg

Un proton : charge électrique


+1,6 10-19C, masse 1,7 10-27kg

électrons neutrons
< 10-8

La masse d'un électron est 1836


protons fois moins la masse d’un nucléon !
Ainsi, 99,97% de la masse d'un
atome est dans son noyau !

L’atome noyau nucléons Physique


nucléaire
1 10-4 10-5

2017/2018 Bases physiques de la radiothérapie 42


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
• Les corrections relativistes font apparaitre le facteur γ

22) massage: la masse de la particule tendant vers l’infini lorsque la


vitesse tend vers la célérité de la lumière
2017/2018 Physique des radiations 43
Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)

23) massage: La vitesse de la lumière comme cte


cosmologique
2017/2018 Physique des radiations 44
Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
• Application : la particule est un électron?

o Le domaine d’énergie électronique exploité en


médecine est de l’ordre de quelques keV à
quelques MeV.

o En fonction de l’énergie, l’électron sera traité


comme une particule classique, ou bien relativiste.

o En mécanique relativiste, la masse n’est plus


constante

2017/2018 Physique des radiations 45


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
• Les corrections relativistes font apparaitre le facteur γ

• l’énergie cinétique est exprimée par la relation :

2017/2018 Physique des radiations 46


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
• Relation liant la vitesse et l’énergie cinétique
exprimée en MeV?

2017/2018 Physique des radiations 47


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
 Aspects relativistes et corrections associées
24) massage: On considère que les effets relativistes sont
négligeables lorsque l’énergie cinétique d’une particule est
inférieure à environ 10 % de son énergie de masse au repos.
Cette limite correspond à environ :
o 100 MeV pour un proton (énergie de masse au repos du
proton : 938 MeV).
o Pour les particules chargées lourdes, ces effets
n’apparaissent que dans le domaine des hautes énergies.

25) massage: Dans la plupart des problèmes rencontrés en


dosimétrie, l’expression classique de la formule de Bethe pour les
particules chargées lourdes est suffisante

2017/2018 Physique des radiations 48


Interaction des particules chargées
Etablissement de la Formule de Bethe(1930)
 Aspects relativistes et corrections associées
24) massage: 50 keV pour un électron (énergie de masse au
repos de l’électron : 511 keV).
o Pour les électrons, les effets relativistes sont rapidement
atteints, et la formule de Bethe doit intégrer le formalisme
et les corrections relativistes.
o À l’inverse, on considère qu’une particule est ultrarelativiste
lorsque son énergie cinétique dépasse son énergie de masse
au repos.
o À partir de telles énergies, la caractéristique principale est
que la vitesse de la particule n’évolue guère et reste
comprise entre 90 et 100 % de la vitesse de la lumière

2017/2018 Physique des radiations 49


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

21) message: Les effets relativistes sont négligeables lorsque Ec


de la particule est inférieurs à environ de 10% de son énergie de
masse au repos:
 100 MeV pour un proton

 50 keV pour les électrons => pour les e- les énergies


relativistes sont facilement atteintes

Il faut toujours poser la question de la


formule appropriée pour un problème
donné?

2017/2018 Physique des radiations 50


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel
• Différence entre les deux formalisme l’expression de Ec

20) message: L’effet relativiste augmente l’énergie maximale qui


peut être transmise à un électron

2017/2018 Physique des radiations 51


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

 Point de vue particule

 Point de vue milieu

2017/2018 Physique des radiations 52


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

 Point de vue particule

• PC-Lourdes

• PC-Légères

• Photons

2017/2018 Physique des radiations 53


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S

• Particule incidente.

o Ep : représente l’énergie cinétique de la


particule en chaque point de la trajectoire
(Ec diminue) .

o Zpart : est la charge électrique de la


particule incidente, En fin de parcours
lorsque v a suf baisse Zeff chute
significativement.

o Apart : est la masse atomique de la


particule. même énergie cinétique, le
pouvoir d’arrêt entre le proton et l’hélium
ce facteur est de l’ordre de 10.

2017/2018 Physique des radiations 54


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S
E Proton alpha

1 MeV 36,4 keV.µm-1 137 keV.µm-1

5 MeV 13,8 keV.µm-1 133 keV.µm-1

10 MeV 8,1 keV.µm-1 90,1 keV.µm-1

50 MeV 2,1 keV.µm-1 26,9 keV.µm-1

pouvoir d’arrêt de protons et particules alpha dans l’eau

• A Ec égale, le pouvoir d’arrêt collisio est 10 fois plus élevé pour les α que les protons.
• Le pouvoir d’arrêt diminue avec l’énergie cinétique
• ρ est le facteur matériau qui a le plus d’impact sur le pouvoir d’arrêt linéique
• S/ρ indépendant de la masse volumique (dose est la même dans l’eau à différent état)
2017/2018 Physique des radiations 55
Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S

Pouvoirs d’arrêts linéique dans l’eau

Cette comparaison a deux causes: la charge Z et 1/v2

Quel ordre de grandeur pour les autres particules chargées C et He…….?

2017/2018 Physique des radiations 56


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S
Malgré tous, en utilisant la formule de
Bethe jusqu’au bout de ses possibilités,
1 MeV on obtient des résultats acceptables.

252 keV

message: Modèle de Bethe plus adapté a Ec faible pour décrire la physique du freinage de la P incidente la
particule est susceptible de se neutraliser partiellement ou totalement. plus un noyau qui se déplace mais un
atome partiellement ioniser à terme un atome.
message: Malgré tout, en utilisant la formule de bethe jusqu’au bout de ces possibilité, on obtient des
résultats acceptable
2017/2018 Physique des radiations 57
Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S

Pouvoirs d’arrêts linéique proton dans l’eau

2017/2018 Physique des radiations 58


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S

21,1 KeV

9,15 KeV

4,45 KeV
Cet effet est lié essentiellement à la masse volumique du matériau

message: Un proton de 10 MeV perd 4,45 KeV dans 1µm d’eau, 9,15 KeV dans 1 µm d’aluminium et de 21,1 KeV dans 1 µm de
plomb=>On comprend alors pourquoi le parcours des protons de 10 MeV est égale à 1230 µm dans l’eau, 628 µm dans l’aluminium
et 298 µm dans le plomb.
message: Cet effet est lié essentiellement à la masse volumique du matériau (pour ilustrer cet effet de densité le parcous dans
l’air des protons de 10 MeV est de 1,12 m.

2017/2018 Physique des radiations 59


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arret massique

• A fin de s’affranchir des conditions de la température et la


pression qui font varier la densité du milieu traversé et par
conséquent la concentration des atomes dans le milieu (ce qui
particulièrement important dans l’air), on définit le pouvoir d’arret
massique

• Cette quantité est très importante elle est liée directement à la


dose absorbé dans un milieu

2017/2018 Physique des radiations 60


Interaction particules chargées-électrons: rayonnement de
freinage (Bremsstrahlung) et pouvoir radiatif
• La section efficace de rayonnement de freinage pour une particule relativiste de
masse m et de charge ze, varie en Z2 pour un milieu ralentisseur de numéro
atomique Z :

• avec , rayon classique de l’électron, la particule incidente


d’énergie totale E0 perdant une énergie k émise sous forme de photon, soit
l’énergie résiduelle E = E0-k.
• Terme en (me/m)2 pour un donné : me=0.5 MeV et Mp=1 GeV => rapport
6·106 entre les sections efficaces => effet important pour les électrons
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 61
Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

2017/2018 Physique des radiations 62


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

24) message: cette équation confirme que le parcours est d’autant


plus faible que le pouvoir d’arret est élevé
25) message: l’intégral pour le calcul du parcours total pose deux
problèmes
 pas de primitive simple de la fonction 1/S(E)
 La fonction S/(E) perd son sens physique pour des énergies
plus faibles (il n’est pas possible de calculer S(E=0)

2017/2018 Physique des radiations 63


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

 Continuous Slowing Down Approximation

Pour une particule


d’énergie initiale E0

26) message: cette équation ignore certains effets de diffusion coulombienne (sur
le noyau=>Le parcours calculé est petit que celui réel)

 Pour les particules chargées lourdes ces effets sont souvent faibles et le calcul
est une bonne approximation pour des Ec > au MeV, on obtient des valeurs
comparables aux parcours calculés dans CSDA avec une très bonne précision.

 Le parcours (CSDA en g/cm²) est calculé en intégrant la formule de Bethe par


rapport au pouvoir d’arrêt et à l’énergie de la particule

 dE/dx doit inclure le pouvoir radiative (souvent négligeable pour les tissus et
les énergies d’interet en dosimétrie médicale???? )

2017/2018 Physique des radiations 64


Point de vue particule:
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R
Simulation Méthode

Monte Carlo numérique

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 66


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

Ec << au MeV

Exemple de parcours de particules alpha logiciel SRIM

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 67


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

28) message: pour les particules chargées à Basse énergie, les


déviations dues aux noyaux sont plus probable, la trajectoire se
fait en zig zag un peu comme les électrons de basse énergie et la
portée devient plus faible que le parcours réel de la particule.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 68


Point de vue particule chargée lourdes :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

Section efficace de
Rutherford

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 69


Point de vue particule chargée lourdes :
parcours R des PC-Lourdes dans l’eau
Ei Proton alpha
0,1 MeV 1,6 µm 1,4 µm

0,5 MeV 8,8 µm 3,6 µm

1 MeV 24,5 µm 6 µm

5 MeV 362 µm 37 µm

10 MeV 1,23 mm 113 µm

50 MeV 2,2 cm 1,8 mm

100 MeV 7,7 cm 6,4 mm

29) message: Dans les domaines de la radioactivité et des réactions nucléaires les
énergies d’émissions sont en générale inférieur à 10 MeV.
30) message: parcours devient millimétriques et éventuellement centimétrique a partir
de plusieurs dizaines de MeV, énergie généralement atteint avec des accélérateurs
31) message: On retrouve entre les parcours des protons et des particules α un
rapport de l’ordre de 10, comme c’était le cas entre les pouvoir d’arrêts.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 70


Point de vue particule chargée lourdes :
parcours R des PC-Lourdes dans l’eau

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 71


Point de vue particule chargée lourdes :
Notion de pic de bragg (Proton, Alpha et Ion)
46) message: Lorsque l’énergie cinétique Ep diminue,
le pouvoir d’arrêt augmente en raison inverse de cette
quantité (1/V2). Cet effet à l’origine du pic de Bragg.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 72


Point de vue particule chargée lourdes :
Notion de pic de brag (Proton, Alpha et Ion)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 73


Point de vue particule chargée lourdes :
Notion de pic de brag (Proton, Alpha et Ion)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 74


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R: logiciel SRIM

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 75


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R: logiciel SRIM

Application : logiciel SRIM


•Calculer le pouvoir d’arret et le parcours des particules chargées
(proton, alpha et ion 12C )
o Matériaux: eau, matière biologique, ADN, Carbonne, Plastique,
Aluminium et plomb
o Gamme d’énergies Ec

 10 keV à 10 MeV domaine d’émission de la radioactivité

 Domaine d’énergie de l’hadronthérapie (200 et 400 MeV)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 76


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R:
Application :Bases de données NIST

• PSTAR

• ASTAR

https://physics.nist.gov/PhysRefData/Star/Text/intro.html

Pourquoi pas faire une comparaison


avec les données SRIM????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 77


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :L’interet majeurs de la connaissance du
pouvoir d’arret et le parcours sur le plan pratique
•Aspect radioprotection
o Considérons le cas d’un radionucléide émetteur Alpha avec une
énergie d’émission de 5 MeV et 9MeV
 Donnée la valeur du pouvoir d’arret linéique moyen dans
l’eau?
 Calculer le coefficient fluence-dose moyenne?
 Conclusion
 Scénario d’exposition externe et interne (inhalation et
ingestion)?

28) message Cet exemple montre que la connaissance de parcours permet


de dessiner les grandes lignes de la radioprotection vis-a vis des
émetteurs Alpha

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 78


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :L’interet majeurs de la connaissance du
pouvoir d’arret et le parcours sur le plan pratique
•Aspect détection mesure des radionucléides émetteurs alpha
o Pour des particules alpha de 5MeV parcours mille fois plus grand dans
l’air que dans l’eau (3,7 cm):
 On comprend la règle bien connue des radioprotectionnistes en cas
de suspicion de contamination alpha, qui impose de contrôler des
surfaces avec un contaminamètres en s’approchant au plus près.
 On comprend également le piège classique à éviter, qui consiste à
chercher une contamination alpha sur des surfaces humide, puisque
l’humidité présente une épaisseur d’eau que les particules ne
peuvent traversées et dans laquelle elles perdent l’essentielle de
leurs énergie
 Ces parcours impact aussi le dimensionnement des détecteurs alpha
: spectrométrie, contaminamètres=> doivent avoir des fenêtre
d’entrée le plus mince possible, n’excédant pas qq micromètres ce
qui présente une contrainte technologique délicate

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 79


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :La radioimmunothérapie alpha (RITa)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 80


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 81


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :Coefficient fluence-dose
L’énergie absorbée sur la tranche d’épaisseur R vaut:

La dose moyenne intégrée entre 0 et R vaut:

La dose moyenne sur le parcours est donc:

Coefficient fluence/dose moyenne et également


pouvoir d’arret massique collisionel massique qui
s’exprime en : keV.cm2.g-1 et en Gy.cm2

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 82


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :Coefficient fluence-dose
 Application:

• La dose moyenne qu’il faut délivrer pour traiter


une tumeur est de l’ordre v60 Gy

• Quelle est la fluence nécessaire pour atteindre


cette dose avec des proton de 10 MeV en fin de
parcours au niveau de la tumeur?

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 83


Hadronthér
apie d'atomes comme des protons et des neutrons. L'un des avantages est une
Il s'agit d'une forme alternative de RT qui utilise des noyau
précision infiniment plus grande qui permet de cible des tumeurs notamment radio résistantes ou quand il sont à proximité des organes
vitaux, mais un obstacle de taille demeure son coup.

Un hadron est une particule former de quark et antiquark et cela peut être un neutron, un proton ou des noyaux d’atomes qui ont un numéro
atomique faible donc le carbone et on aurait pu imaginer l’azote, l'oxygène qui sont potentiellement à l’étude. La différence majeurs c’est
que il ont masse et une charge donc on peut les ciblées. Et puis non seulement ça permet de les ciblés mais  aussi il vont avoir une efficacité
biologistes relative EBR élevé qui va être supérieur à celle des photons ce qui fait qui vont être plus efficaces alors c’est proportionnelle à
leurs masse pour les proton ça sera moins que les ions carbone qui sont plus lourd qui auront une EBR  2 à 3 fois supérieur à celle des
photons alors que pour les protons il est autour de 1,1 1,2.
Principe de la
Radiothérapie
D'après les chiffres de INC qui ont été publier en 2016 on sait que aujourd'hui en France se
sont près de la moitié des patients qui sont atteint d’un cancer qui vont êtres traités par RT.
Se qui concerne comme même 19200 par an. On peut revenir sur ce qui est la
Radiothérapie. La radiothérapie est traitement locorégional, qui ne s'adresse qu'un une
forme débutante du tumeurs lorsqu'il sont pas encore  métastasés. Ce qui est comme même
70% des cas découvert en France. Cette radiothérapie vise grâce à ces radiation ionisant les
rayons X . Ces rayons X vont déposés de la dose dans les tissus en particulier dans les
tumeurs grâce un feu croisé de faisceaux. Ces faisceau vont traverser une seule fois les
tissus sains mais à chaque fois la tumeur. Cette dose va modifier l’ADN des tumeurs en
cassant l’ADN, ces lésions pour leurs immenses majorités vont être réparée par la tumeur
et pour un certain nombre sont suffisamment grave pour que la cellule ne peut pas les
réparés et elle va cesser toute fonction de multiplication cellulaire et à terme être détruit par
l'organisme avec les globules blanc les histiocyte (doué d'un grand pouvoir phagocytaire),
ce n'est pas une explosion ou destruction physique c'est une modification biochimique et
génétique qui va amener la cellule à stopper sa prolifération et à terme disparaître. Ça c'est
le principe de la RT. 
Problémati
que

Ces trois « avantages


balistiques » sont à la
base de l’intérêt
potentiel de la «
protonthérapie »

La radiothérapie ainsi que la radiobiologie qui sont deux domaine de recherche qui sont en perpétuel évolution. Puisque l'objectif est d'augmenter la dose
à la tumeur toute en épargnant les tissus saints c'est vraiment la problématique actuel et en particulier ces Hadron vont pouvoir répondre à cette question.

Quand on s’intéresse à la radiothérapie conventionnelle qui envoie des photons sur les tumeurs et si on s'intéresse à des tumeurs plus profondes le dépôt d'énergie des
photons se fait depuis la peau et décroît très peu jusqu'à la tumeur ce qui veut dire qu’on a une dose dans les tissus d'entrer et dans les tissus de sortie. Alors que lorsque on
s'intéresse au hadrons comme les protons ou les ions Carbone Au départ il ont plus d'énergie donc il traverse plus rapidement les tissus sans déposer de dose et par contre
donc en fin de leurs parcours sont plus ralentir c'est ce qu’on appelle le pis de Bragg donc ce qui épargne les tissus saint avant et après la tumeur. Alors si on peut traiter une
tumeur et parce que un seul pic de Bragg ne peut pas couvrir la tumeur on Module le faisceau l'intensité du faisceau et on va superposer un nombre de pic de brag
consécutifs de tel façon avoir un pic de Bragg étalé, donc ca va être la grande différence entre Radiothérapie conventionnelle et l’hadronthérapie.
Notion du pic de Bragg
Oui toute à fait c'est Robert Wilson en 1946 en étudiant la disparition de dose dans la
matière en générale à découvert ce fameux Bic de brag  et il s’est dit voilà une solution à
cette RT qui irradier de part en part le patient.
La différence est absolument fondamentale dans la distribution de dépôt de dose entre les
photons et les hadrons. Parce que il une charge une charge il y a une masses. Parmi les
hadrons les neutrons sont pas chargés donc il se comporte comme des photons. Le fait qui a
une charge qui fait que l’interaction avec les tissus entraîne un freinage obligatoire qui est
minime lorsqu’ il sont très véloce à l'entrée du tissus, et ce phénomène va entraîner un
phénomène catastrophe plus une particule chargée se ralenti plus  donc elle peut transféré de
l'énergie, et un moment il y a un phénomène de résonance qui se produit les tissus sont
parfaitement en accord avec la capacité d'absorption le reste de l'énergie et là en quelque
micromètre la particule s'arrêter avec un feu d'artifices d'ionisation et c’est ça qui est très
destructeur, et après il y a plus rien y a plus de faisceaux de sortie. Donc le pic de Bragg
c’est ce phénomène là si vous voulez et donc il faut le dompter et si on étale pas le pic Bragg
on peut strictement rien en faire. Et l'étalement du pic est une technique très complexe qui a
nécessité beaucoup d’approche qui sont en permanence améliorer.
Le fait qui a cette densité d'ionisation phénoménale en fin de parcours c'est quelque chose
qu'on jamais avec les particuliers neutron tel que les photons et les neutrons et du coups ça
produit une destruction. Toute à l’heure je parlais des dégâts d’ADN qui produit des grraps
d’ionisation en fin de parcours toute à fait modeste là on est à une autre échelle on dépose
pratiquement en fin de parcours presque 2000 fois plus d'énergie par Micromètre qu'avec
les rayons X donc les dégâts qu’on va occasionner à l’ADN des tumeurs sont d'une autre
mesures et là les cellules ne peuvent pas réparer comme ça on peut vaincre la
Notion du pic de
Bragg
A quelle type des tumeurs s’attaque ton lorsqu’on utilise cette
technique d’hadronthérapie?
Avec les protons on va s'intéresser aux tumeur proche des organes sensible à risque comme
l'œil comme la moelle épinière le cerveau, donc ca sera des tumeurs cérébrale comme des
sarcomes des endrosarcome. Et surtout une des indications majeur ça sera les tumeurs
pédiatrique puisque les enfants ont des tissus en cours de maturation donc radiosensible
donc il est important d'épargner les tissus saints. Quand à la radiothérapie avec les ions
carbone la on va traiter des tumeurs dit radio résistantes qui sont hypoxique car l'oxygène
est un radios-sensibilisant pour la radiothérapie conventionnelle avec les photons alors que
les C sont suffisamment efficace pour agir indépendamment de la présence de O2. Cellules
hypoxique faible taux de l’oxygène. Puisque dans les grosses tumeurs il peut avoir des
zones dit hypoxique voir également des tumeurs proche d'organes à risque on va parler des
endrosarcome, des cordome et des gliomes. Ces tumeurs se situe dans os dans le rachi dans
le cerveau pour la plupart des indications. Alors ensuite il y a des il y a des indications
nouvelles comme le cancer du ponceras et les cancers de la prostates.
Que ce que c’est que une tumeur résistante à la radiothérapie et pour quoi une tumeurs
résiste à la radiothérapie?

C'est une question m épineuse  on peut définir la radiorésistance de deux manières. D'abord c'est une caractéristique relative c'est radiorésistant
parce que se qui est autour est très radiosensible  en ce moment là vous nous pouvez pas apporter la dose qu'il faut à la tumeur sans avoir
apporter un effet très délétère sur le tissu avoisinant alors votre tumeur va résister puisque vous ne pouvez pas donner la dose qu'il faut, ca c’est
la première définition. là effectivement la balistique (avec les proton on parle de l'efficacité balistique ) peut être une réponse, et puis il y a des
tumeurs qui ont  une résistance intrinsèque qui est à peine imaginable on peut donner dans certains tumeurs une dose phénoménale de plus de
100 Gry et il vont survivre et rechuter et là il faut vraiment passer à un autre principe thérapeutique qui est celui de ces dépôts d'énergies
extrêmement concentrés cette densité d'ionisation toute à fait exceptionnelle via des ions Carbon qui vont produits les phénomènes qu'on a
décrit tout à l'heure. Et ces tumeurs il peuvent se situer partout.

Il faut noter une chose la plupart des tumeurs radio-résistantes courantes sont tout simplement des indications chirurgicales des
adénocarcinome d’une manière naturelle sont  assez radio- résistant on les opèrent tous se sont des formes de cancer glandulaire (cancer du
sein, rectum et prostate), ca se sont des indicateurs chirurgicales car on sait pas guérir à faible dose à coup sur ces tumeurs pars que sont
naturellement radio résistante.

Alors il y a pire que cas des tumeurs qui évolue progressivement qui sont capable d’envahir les tissus avoisinant avec peu de symptômes alors
qu’on ils sont découvert ne sont plus chirurgicales et on peut plus les opérés notamment comme les chordomes et les chordosarcome, qui sont
découverte extrêmement tardivement et donc y a plus possibilité de faire exérèses donc pour ces tumeurs là effectivement LHT  par ion C peut
être une solution. 
Quelle sont les limites
de l’HTce que vous avez des tumeurs qui essaime leurs
Il y a un point qu'il est très important
environnement des cellules tumorale et qui nécessite lorsqu’on les traite par radiothérapie
qu’on irradier un grand volume et dans ce grand volume il y a surtout des cellules saines
ces tumeurs là on ne peut pas les traiter par HT parce que les cellules saines qui sont
mélanger avec les cellules cancéreuse elle il vont avoir l’effet de la radiothérapie et se
n’est pas supportable, donc une des limites de la HT qui vient de son extrême précision
Sacrum
c’est le fait que vous devez avoir aussi une extrême définition de la tumeur et ca une des
limites importante. Une tumeur extrêmement envahissante très macroscopiquement
infiltrée dans les tissus peut être très difficilement appréhender par l’HT car on peut pas la
définir comme il faut a cause de cette précision.

L’utilisation des nanoparticules associé a la HT est une démarche tout à fait indispensable,
la radiorésistance des tumeurs est assez inimaginable et malgré la Carbonne thérapie il y a
des tumeurs qui résiste Il y a aussi un autre phénomène qu'il faut bien comprendre c'est
que vous avez dans certains tumeur bien évoluée l'incarcération des organes que l'on veut
protéger par exemple une tumeurs de l'hypothèse peut très bien entourer complètement ce
qu'on appelle le chiasma optique qui est le croissement des deux nerves optiques
intimement dans la tumeurs. Il est quasiment impossible avec seulement les artifices
balistiques de protéger cette structure si on est pas capable d'augmenter la sensibilité ou la
dose du tissus tumorale spécifiquement on arrivera jamais a faire vraiment des progrès
Quel est l’intérêt d’utiliser les nanoparticules radiosenssibilisantes associé à la CT?
Quelle est clairement la différence entre la
Outre le fait que laproton
protonetthérapie
l’HT? à un avantage balistique c-d-a le on peut viser très
précisément et HT va avoir un avantage plus biologique. Tout à fait ça les proton c'est le
ciblage avec une petit diffusion (la diffusion multiple des protons est d’autant moins
négligeable que la tumeur est profonde) un peu moins que les carbone donc on est un peut
plus cibler avec les C et que HT ca va être surtout pour les tumeurs hypoxique à
développement long et tumeurs radiorésistantes, les protons sont utilisés surtout pour les
pour pénétrer 30 cm de tissus il faut une
enfants parce que lahttps://doi.org/10.1016/j.ijrobp.2007.08.029
CT n'est pas encore utilisé chez les enfants  parce que 220
énergie d’environ ceMeV qu’on
avec despas
protons,
et 400 MeV par nucléon pour des ions
encore évoqué les problèmes liés à la ceux du pic de Bragg on va carbone
avoir des fragment des
ions C et en particulier on va voir quelque neutron qui sont potentiellement
fragmentation toxiques et on etades
nucléaire des projectiles
atomes cible, qui pollue le faisceau au cours
pas assez de recul pour savoir si chez l'enfant peut avoir des cancerde sasecondaire
pénétration verssuite à la(effet
la tumeur
Carbonethérapie. d’autant plus important que la tumeur est
profonde)

En revanche, la fragmentation produit des


rayonnements secondaires et des noyaux
radioactifs qui permettent l’imagerie en ligne
et le contrôle du traitement.
Quelle est clairement la différence entre la
C'est une différence proton et l’HT?
qui tient essentiellement à la densité d'ionisation finalement les proton
ont une densité d'ionisation assez faible parce que il ont qu’une charge et sont léger si on les
compare aux autres donc vous avez a un continuum entre ces deux extrèmes, on peut aller
au-delà des C et dans ce continuum vous verrez progressivement l'efficacité augmente parce
que la densité d’ionisation augmente. Et si on s’interesse aux proton parce que ils sont
beaucoup faciles à accélérer et on peut fabriquer aujourd'hui un accélérateur de proton qui
tiendrai sur cette table qui permettrai d'irradier à 45 cm de profondeur c-a-d n'importe où
dans un être humain or on est pas capable de faire la même chose avec les ions Carbone.
Quelle est clairement la différence entre la
proton et l’HT?
Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :L’interet majeurs de la connaissance du
pouvoir d’arret et le parcours sur le plan pratique: Aspect
Traitement (protonthérapie)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 96


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R:
Application :L’interet majeurs de la connaissance du
pouvoir d’arret et le parcours sur le plan pratique: Aspect
Traitement (protonthérapie)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 97


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt et parcours R
Application :L’interet majeurs de la connaissance du
pouvoir d’arret et le parcours sur le plan pratique: Aspect
Traitement (protonthérapie)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 98


Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (Proton, Alpha et Ion)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 99


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 100


Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (Proton, Alpha et Ion)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 101


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

 Point de vue particule

• PC-Lourdes

• PC-Légères

• Photons

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 102


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

33) message: Les phénomènes d’interaction des


électrons avec la matière présentes présente beaucoup
d’analogie avec les particules chargées lourdes .

34) message: La encore le pouvoir collisionnel est


donné par la formule de Bethe.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 103


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

35) message: Des différences significatives apparaissent, ces


différences s’expliquant par la masse de l’électron primaire. Il y a
trois différences à connaitre :

1.Les ordres de grandeurs des pouvoirs d’arrêts collisionnels et


des parcours 

2.L’allure diffuse des trajectoires dans le domaine classique

3.L’émergence d’un seconde phénomène participant a la perte


d’énergie de l’électron primaire : le rayonnement de freinage,
générant un pouvoir d’arrêt radiatif.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 104


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

36) message: La vitesse d’un électron de 1 MeV est égale à 94


% de la vitesse de la lumière, et à 10 MeV ce pourcentage
passe à 99% pour un proton de même énergie les pourcentages
sont respectivement 4,6% et 14% de la vitesse de la lumière.
 Telle vitesse implique une intensité d’interaction bien plus faible
qu’avec les particules chargées lourdes ce qui veut dire des
pouvoirs d’arrêt beaucoup plus faibles.

 Par exemple le pouvoir d’arrêt collisionnel d’un électron de 1MeV


dans l’eau est de l’ordre de 0, 18 KeV. µm-1 alors qu’il est égal à
26 pour un proton et à 219 pour une particule α.

 Si le parcours d’une particule α de 5 MeV est égale à 37 µm, celui


d’un électron de même énergie est de 2,5 cm.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 105


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 106


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

Ou autre particule chargée


Alpha, Proron

36) message: P se rapproche N F=Z1Z2/4πε0r² augmente et la particule est déviée de sa trajectoire.


Principe de conservation la déviation seule de l’électron implique pas de conserver le momentum (on
a p0≠p1 soit mv0≠mv1  car v0≠v1 il manque ainsi une quantité pour avoir p 0=p1). L’électron au cours de
son accélération (qui est une variation de sa vitesse, ici diminuant) émet un spectre de rayonnements
X (des photons) pour rétablir la conservation de la quantité de mouvement totale (p photon = hf/c où f
est la fréquence du photon).
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 107
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

37) message: Le rayonnement de freinage est une conséquence direct


des lois de l’électromagnétisme : toute particule chargée perd de l’énergie
par émission de radiation électromagnétique quand sa vitesse change

 Si l’on considère un électron s’approchant d’un noyau il est soumis


à la force électrique et son accélération vaut :

 La puissance rayonnée par l’électron en rayonnement de freinage


(Bremsstrahlung) est ainsi proportionnel à :

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 108


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

38) message:
La perte par Bremsstrahlung est ∞ à la charge au carré des noyaux du milieu et
de la charge de la particule (les tubes à rayons X utilise un faisceau d’électron avec
une cible de noyaux lourd comme le Tungsten (Z=76) ).

La perte par Bremsstrahlung est inversement ∞ à la masse au carré de la particule


(plus celle-ci est légère plus elle est susceptible de dévier et donc de rayonner).

Plus la particule est proche d’un noyau (r), plus l’accélération est importante (ainsi
que la déviation) et plus les pertes radiatives sont importante (dépendance en 1/r 4)

Les PC-L seront peu soumises au RF du fait de leur masse élevée (un muon est 207
fois plus lourd qu’un e- et perd ainsi 40000 fois moins d’énergie par Bremsstrahlung
qu’un électron.

Le spectre du rayonnement électromagnétique est un spectre continue allant de 0


jusqu’à l’énergie maximale des électrons.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 109


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 110


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 111


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 112


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

 Atome Tungstène Symbole W


• Couche K : 69 keV
The Lund/LBNL Nuclear Data Search
• Couche L : 11 kev Version 2.0, February 1999
• Couche M : 1 keV

• Autres couches : énergie négligeable

o Fluorescence K Energie max : 69 keV (réarrangement


électron externe à couche K) Energie min : 58 keV
((réarrangement électron couche L à couche K)
o Fluorescence L Energie max : 11 keV (réarrangement
électron externe à couche L) Energie min : 10 keV
((réarrangement électron couche M à couche L)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 113


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Rayonnement de freinage: (Bremsstrahlung)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 114


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Pouvoirs d’arrêt radiatif

39) message: Ce phénomène radiatif est un second processus,


en plus du phénomène collisionnel, permettant à la particule
primaire de perdre.

40) message: On peut monter que ce pouvoir d’arrêt est


proportionnel d’une part au numéro atomique Z du matériau, et
d’autre part à l’énergie cinétique de l’électron en ce point du
parcours :

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 115


41) message: l’énergie perdue par la particule au point x par
effet radiatif ne participe pas au bilan de l’énergie absorbé à ce
point

 Soit Sortir tel quel du matériau, et ne participe pas à la dose


moyenne dans la cible.

 Soit interagir ailleurs dans le matériau, générant une dose


absorbé dans un autre point de la cible augmentant alors la
dose absorbé moyenne.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 116


2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 117
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Le pouvoirs d’arret linéique total

42) message: Sur l’élément de parcours dx, à la profondeur x,


l’électron perd simultanément l’énergie dEcol par effet collisionnel
et dErad par effet radiatif.

40) message: désignent respectivement l'énergie perdue par ionisation


(et excitation) et l'énergie perdue par freinage.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 118


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Le pouvoirs d’arret linéique total

2017/2018 119
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt électrons/protons

Zone I : entre 10 KeV et 1 MeV, S des e- baisse lorsque l’énergie


augmente =>ici dans la partie ou le pouvoir d’arrêt collisionnel
prédomine.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 120
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt électrons/protons

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 121


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt électrons/protons

À refaire avec ESTAR Nist

Zone III : à partir de 10 MeV, le pouvoir d’arrêt ne cesse d’augmenter, c’est ici le
domaine relativiste ou le pouvoir d’arrêt radiatif prédomine. A tel point que le
pouvoir d’arrêt des électrons rattrape, vers 165 MeV (pour un parcours dans
l’eau de l’ordre de 30 cm), le pouvoir d’arrêt des protons, et le dépasse.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 122


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt collisionnel et radiatif (tungstène)

À refaire avec ESTAR Nist

43) message: dans l’eau la fraction rayonnée bremmshralung reste négligeable. Pour
des e- de 10 MeV, la fraction rayonnée est de l’ordre de 1 %, il faut 100MeV que la fraction
rayonnée soit proche de la fraction absorbé par effet collisionnel.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 123
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt collisionnel et radiatif (tungstène)

À refaire avec ESTAR Nist

C’est intéressant de voir pour les protons?

44) message: Il est intéressant de regarder cette même courbe pour des électrons
dans le tungstène matériau lourd au sens microscopique Z=74 et macroscopique
ρ=19, 3 g.cm-3
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 124
Interaction particules chargées-électrons: rayonnement de
freinage (Bremsstrahlung) et pouvoir radiatif
• La section efficace de rayonnement de freinage pour une particule relativiste de
masse m et de charge ze, varie en Z2 pour un milieu ralentisseur de numéro
atomique Z :

avec , rayon classique de l’électron, la particule incidente


d’énergie totale E0 perdant une énergie k émise sous forme de photon, soit l’énergie
résiduelle E = E0-k. Terme en (me/m)2 pour un donné : me=0.5 MeV et Mp=1 GeV
=> rapport 6·106 entre les sections efficaces => effet important pour les électrons

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 125


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Comparaison pouvoir d’arrêt collisionnel et radiatif (tungstène)

Pour l'eau, cas très voisin des tissus mous de


l'organisme, Ec = 92 MeV ^3/. L'énergie critique
est de 102 MeV pour l'air et de 51 MeV pour
l'aluminium

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 126


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 127


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
L’allure diffuse des trajectoires des PC-Légères

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 128


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
L’allure diffuse des trajectoires des PC-Légères

À refaire avec Casino

44) messages:
•Egalité des masses : les transferts de QM sont beaucoup plus important.
•Déflexion de trajectoire beaucoup plus importante que pour les (PCL).
•En fin de parcours les trajectoires sont plus des trajectoires rectiligne comme (PCL)
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 129
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
L’allure diffuse des trajectoires des PC-Légères

À refaire avec Casino

45) messages:
•L’énergie cinétique de l’électron baisse car les échanges d’énergie et de quantité de mouvement sont
plus intenses à des faibles vitesses
•Le matériau est de numéro atomique élevé, car ce sont les noyaux qui sont responsable des effets de
diffusions violents.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 130
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
L’allure diffuse des trajectoires des PC-Légères

À refaire avec Casino

46) messages:
•Cet effet de diffusion et l’obliquité des trajectoire font que:
•La fluence des électrons baisse sensiblement en fonction de la profondeur
•Un é- peut passer plusieurs fois à la même profondeur
•Le pic de bragg des e- peut se produire à diverses profondeurs, d’un é- à un autre
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 131
Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
L’allure diffuse des trajectoires des PC-Légères

(a) Straggling latéral d’électrons de 25 MeV dans l’eau


(b) Courbes isodoses associées

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 132


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

47) message: Caractère chaotique des trajectoires des e-, la profondeur max atteinte dans un
matériau est inférieure à la longueur effective (différente d’un e- a un autre)=>Cette profondeur
maximale est nommée « portée ». Pour simplifier les calculs, on modélise l’interaction e- matière
considérant les trajectoires rectilignes=>dans ce cas on parle du parcours virtuel de Bethe ou
encore (Parcours CSDA)=>Continus slowling down approximation

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 133


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

48) message: Si l’on s’intéresse à un grand nombre d’électrons, la portée moyenne se définit
comme la profondeur à laquelle la fluence est devisée par deux. De façon générale, cette portée est
inférieure au parcours de Bethe d’environ 10 à 30% suivant l’énergie, la portée tends vers le parcours
de Bethe lorsque l’énergie cinétique des électron augmente

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 134


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 135


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 136


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

49) message: quelque outils utile pour modéliser le parcours des particules Alpha, électron
et proton (SRIM, estar, Pstar)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 137


Point de vue particule chargée légères (e-, e+) :
Concept de portée et de parcours CSDA

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 138


Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (e-, e+ )

46) message: Pour les e- le phénomène de pic de Bragg existe encore en


fin de parcours, mais ne concerne qu’une très faible portion des parcours.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 139


Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (e-, e+ )

47) message: Pour les électrons de 10 MeV dans l’eau. Le pouvoirs d’arrêt
radiatif reste très faible le long de la trajectoire et ne cesse de diminuer alors
que l’énergie de l’électron baisse. Sur l’ensemble du parcours, le rendement
de freinage moyen est ici égal à 4%.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 140
Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (e-, e+ )

48) message: Une augmentation significative, en proportion, du rendement de


freinage, qui passe en valeurs moyenne à 31%. Dans un générateur de rayon X, avec
des électrons de 150 KeV, ce rendement est de 0, 8%, faiblesse compensé par
l’intensité du faisceau.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 141
Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (e-, e+ )

49) message: En RT, par faisceaux e-, le pic de Bragg tend à se diluer sur une plus grande épaisseur
et donne aux profils de dose un aspect différent.On constate qu’avec les e- sur un parcours
maximum de 9 cm, la dose ne retombe pas à zéro comme en protonthérapie.Cet effet est lié au RF
générant une dose résiduelle plus en profondeur. =>effet augmente avec Ec e-

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 142


Point de vue particule chargée (Alpha, Proton, e-, e+) :
Notion de pic de brag (e-, e+ )

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 143


Interaction PC- Formule de Bethe(1930)
pouvoir d’arrêt collisionnel

 Point de vue particule

• PC-Lourdes

• PC-Légères

• Photons

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 144


Interaction Photons matière:
Analogie avec les PC

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 145


Interaction Photons matière:
Analogie avec les PC

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 146


Interaction Photons matière:
Analogie avec les PC

•Particules α de 5 MeV dans l’eau : parcours 37 μm ;

•Particules β (électrons) de 1 MeV dans l’eau : parcours 4,4 mm ;

•Particules γ de 1 MeV dans l’eau : libre parcours moyen 14,2 cm 

2) message: Capacité de pénétration des photons gamma (expliquent


leurs usages en médecine)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 147


Interaction Photons matière:
Analogie avec les PC

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 148


Interaction Photons matière:
Pouvoir de pénétration des photons et imagerie x

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 149


Interaction Photons matière:
Pouvoir de pénétration des photons et imagerie x

γ -Caméra

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 150


Interaction Photons matière:
Caractère indirectement ionisant

1) message: Probabilité très faible interaction avec chaque


électron croisé
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 151
Interaction Photons matière:
Caractère indirectement ionisant

2) message: Après une telle interaction le photon incident


n’existe plus en soi.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 152
Interaction Photons matière:
Caractère indirectement ionisant

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 153


Interaction Photons matière:
Caractère indirectement ionisant

4) message: l’électron devient un électron primaire, générant une dose


absorbée=>d’où l'importance des électrons en dosimétrie comme particules
secondaire du photon
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 154
Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: Photons matière
Avec électrons de 20 MeV.
Tous les électrons
interagiraient obligatoirement,
on récupérait le même nombre
d’électron (RAl (20MeV)=3,6
cm, Eperdue=6,2 MeV).

5) message: la seul information que l’on puisse associer à chaqu’un des photons est
une probabilité Pd’interaction et 1-P de ne pas interagir => P=∆n/n= 18,7%
6) message: On peut parler avec les particules chargées d’atténuation en énergie à
fluence égale, avec les photons d’atténuation en fluence à énergie égale.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 155


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
l’importance de la section efficace et coefficient d’attenuation

• Section efficace

• Coefficient d’atténuation

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 156


Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: notion de la section efficace

σ est la section efficace, p la probabilité


d’un événement quelconque, N la densité
atomique et z la distance parcourue

7) message: Dans un sens général, la section efficace d’ecrit la


probabilité, par unité de longueur, qu’une particule interagisse avec une
des particules formant le milieu par unité de volume

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 157


Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: notion de la section efficace
Détecteur qui permet
de déterminer la
direction et l’énergie
de l’un des électrons
émergeants

La section efficace différentielle définit


la distribution de probabilité
d'interaction en fonction de l'orientation

8)message: Cette quantité, pour une énergie donnée 𝐸𝑖 , mesure la


probabilité de détecter un électron dans la direction Ω 𝑠 .

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 158


Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: notion de la section efficace
Détecteur qui permet
de déterminer la
direction et l’énergie
de l’un des électrons
émergeants

La section efficace différentielle définit


la distribution de probabilité
d'interaction en fonction de l‘énergie et
de l'orientation

9)message: Cette expression représenté la probabilité par unité de


longueur qu'une particule avec énergie E’ et orientation Ω’ a un point x
soit diffusée avec une énergie de E et une orientation autour de Ω
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 159
Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: notion de la section efficace
Détecteur qui permet
de déterminer la
direction et l’énergie
de l’un des électrons
émergeants

10) message: La section efficace totale quant a elle correspond a la


section efficace différentielle intégrée pour toutes les énergies et
orientations
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 160
Interaction Photons matière:
Aspect probabiliste: Coefficient d’atténuation linéique
Détecteur qui permet de
déterminer la direction et
l’énergie de l’un des électrons
émergeants

11) message: le concept de coefficient d’atténuation µ, qui correspond au


produit de la section efficace totale et du nombre de particule dans le milieu,
n.
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 161
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Loi probabiliste d’interaction à une profondeur donnée

dP(x) la probabilité d'interagir dans un élément de distance infinitésimal dx.

dP(x) = µdx

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 162


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Loi probabiliste d’interaction à une profondeur donnée

• Admettons aussi P0(x) la probabilité qu'une particule ait parcouru x0 x sans


interagir: la probabilité de non-interaction

• La variation de probabilité de non-interaction si la particule parcours un dx


supplémentaire

dP0(x) = - P0(x) µdx Après integration =>

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 163


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Loi probabiliste d’interaction à une profondeur donnée

La probabilité que la particule ait parcouru une distance x0 x sans interagir et


qu'elle interagisse dans le prochain dx :

12) message: F(x) vérifie les conditions d’une densité de probabilité: Il est positive et
Son intégrale égale à 1

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 164


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Loi probabiliste d’interaction à une profondeur donnée

• Par définition cette fonction représente une densité de


probabilité, une probabilité d’interaction par unité de longueur.
• On passe d’une densité de probabilité à une probabilité P (x, dx
près)en multipliant par f(x) par dx:

• f(x) aussi une densité de probabilité de la distance de libre


parcours

13)message: La densité de probabilité (pdf) est utile pour définir la


probabilité qu'une variable aléatoire continue, X, soit a l'intérieur d'un
intervalle dx
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 165
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Rappel: f(ε) est la densité de probabilité
• La densité de probabilité (pdf) est utile pour définir la probabilité qu'une
variable aléatoire continue, X, soit a l'intérieur d'un intervalle dx :

• Les propriétés d'une pdf, découlant directement des principes


fondamentaux des probabilités, sont :

 ou le domaine de validité de p est x[a; b]

2017/2018
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Rappel: f(ε) est la densité de probabilité

• La distribution de densité cumulative (CDF) se définit comme :

 et de cette relation découle

2017/2018
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Rappel: f(ε) est la densité de probabilité(variable aléatoire)

• L'Esperance et la variance 2 quantités utiles lors de l‘étude V aléatoire:

 L'Esperance: valeur moyenne ou attendue d'une V-aléatoire X se définit comme:

 Sa variance comme:

 La racine carrée de la variance est appelée «écart-type»(et parfois

«l'incertitude type»), il donne une mesure de la dispersion de la variable

aléatoire (c'est-à-dire de la largeur du PDF)

2017/2018
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: PDF et la méthode Monte Carlo

•Soit X une variable aléatoire de densité f connue.

 On montre que Y = F(X) est uniformément distribuée sur [0,1]

 Si des Ri sont des nombres aléatoires équidistribués entre 0 et 1

=>Les Xi=F-1(Ri) seront distribués suivant la densité f(x):

14)message: En appliquant la méthode Monte Carlo cette Fonction de Densité


de Probabilité peut être échantillonnée pour trouver la distance à la prochaine
interaction pour chacun des sous-parcours avec la méthode directe
d‘échantillonnage.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 169


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: PDF et certains grandeur d’intérêt
• Libre parcours entre 2 interactions est donnée par la distribution de
probabilité:

Équation
d'échantillonna
ge de la
variable x dit
inverse

15)message: Maintenant, il est clair que si Ɛ est un nombre aléatoire, la variable x définie par
x = P-1 (ξ) est distribuée aléatoirement dans l'intervalle (x min; xmax) avec PDF p (x)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 170


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Approche probabiliste
 P(L) la probabilité que le photon interagisse dans une cible épaisse L

 Il suffit de faire la somme des probabilités d’interactions pour toutes les valeurs
de x possible de x entre 0 et L:

 probabilité de non interaction dans la cible d’épaisseur L

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 171


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Approche statistique
 L’évolution de la fluence dans une cible épaisse L

Un photon qui
interagit est soustrait
de la fluence:

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 172


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Probabilité d’interaction dans cible d’épaisseur L
 L’évolution de la fluence dans une cible épaisse L

Probabilité d’interaction

Facteur de transmission

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 173


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Effet connu des Radioprotectionnistes qui l’appellent « build-up en dose »

Dans notre exemple il peut


avoir l’augmentation de la

12,7% dose de12,7% à 65%

Source de Cs Eγ=661 keV

Eγ=60 keV

16) message: 87,3% des photons ont interagi ne signifie surtouts pas que la fluence totale
émergente est diminuée d’autant.
17) message: Cas des tissus biologiques l’interactions des photons se fait principalement par
des mécanismes de diffusions est une grands partie de ces photons de diffusions se trouvent dans la
fluence émergente
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 174
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Effet connu des Radioprotectionnistes qui l’appellent « build-up en dose »

175
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: PDF et certains grandeur d’intérêt

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 176


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen(Outil XmuDat)

Report IAEA-NDS-195, XMuDat

• Libre parcours moyen

o Eau

o Air

o Aluminium

o Plomb

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 177


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen(Outil XmuDat)
 Exemple (2):Libres parcours moyens dans l’eau en fonction de l’énergie

3)message: On constate qu’au-delà de 30 keV les libres parcours moyens sont très rapidement (cm)
4)message: Nous sommes nous-même, des cibles relativement épaisses pour les photons gamma et
que soumis à de telles irradiation, dans ce cas l’organisme entier sera susceptible d’être affecté d’une
dose en tous points.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 178


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: pouvoir de pénétration=>Libre parcours moyen

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 179


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC

Ei Proton alpha
0,1 MeV 1,6 µm 1,4 µm

0,5 MeV 8,8 µm 3,6 µm

1 MeV 24,5 µm 6 µm

5 MeV 362 µm 37 µm

10 MeV 1,23 mm 113 µm

50 MeV 2,2 cm 1,8 mm

100 MeV 7,7 cm 6,4 mm

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 180


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC

49) message: quelque outils utile pour modéliser le parcours des particules Alpha, électron
et proton (SRIM, estar, Pstar)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 181


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC
 Exemple (3): Capacités de pénétration entre photon et électrons dans l’eau

3)message: Cette comparaison est intéressante, mais elle doit


se faire avec précaution.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 182


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC
 Exemple (3): Capacités de pénétration entre photon et électrons dans l’eau

3)message: Dans l’eau le libre parcours des photons de 1 MeV est de14
cm pour une même énergie le parcours des e- est de 0,44 mm (≠photons
vont « 32 fois plus loin »)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 183


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC
 Exemple (3): Capacités de pénétration entre photon et électrons dans l’eau

3)message: Dans l’eau le libre parcours des photons de 1 MeV est de14 e-
s’arrêterons tous au bout d’un parcours de 0,44 mm, photons, à 14 cm
valeur moyenne (63% photons auront interagie avant cette distance, et
37% après)
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 184
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC
 Exemple (3): Capacités de pénétration entre photon et électrons dans l’eau

3)message: On peut caractériser la capacité de pénétration des photons en prenant un


multiple de libre parcours moyen. sur 5 libres parcours moyen, 97,7% des photons
auront interagie. Dans cette optique la capacité de pénétration des photons de 1 MeV
dans l’eau serait égale à 71 cm.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 185


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Libre parcours moyen et parcours-PC
 Messages importants

• Particules γ de 1 MeV dans l’eau : libre parcours moyen 14,2 cm

• Particules β de 1 MeV dans l’eau : parcours 4,4 mm ;

• Particules α de 5 MeV dans l’eau : parcours 37 Photons vont 32 fois


plus loin? (Photon:63% avant,37% après).

• 5 libres parcours moyens 97,7% de pho interagie (`(1MeV) = 71cm).

• Capacité de pénétration entre γ, β et α (RN en médecine) En

• IM, on privilège des émetteurs γ les plus pures Tc99m (140 keV)

• En TM, on privilège des émetteurs β les plus purs (P32, Y90).

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 186


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation (Outil XmuDat)

L’utilité du coefficient d’atténuation en


physique médicale

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 187


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Quatre type de coefficient d’atténuation

• µ (E) (unité: cm−1 )): Coefficient d’atténuation linéique

 Fraction d’atténuation par unité de longueur du matériau traversé

• µ (E)/ρ (unité: m2 kg−1 )): Coefficient d’atténuation massique

• µtr (E)/ρ (unité: m2 kg−1 )): Coefficient de transfert massique d’énergie

• µen (E)/ρ (unité: m2 kg−1 )): Coefficient de transfert massique


d’énergie

 Fraction d’atténuation par unité de masse du matériau traversé

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 188


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation massique

• µ (E)/ρ (unité: m2 kg−1 ))

• Quantité est indépendante de sa masse volumique

• Pour des matériaux Z proche cette quantité varie très peu

• Quantité fondamentale en dosimétrie

• Quantité fondamentale en imagerie médicale

• On entend parfois dire que σ − e représente une probabilité


d’interaction

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 189


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient de transfert massique d’énergie

• Pour de nombreuses applications, le paramètre important est E déposée


« localement » dans la matière càd E cédée aux électrons produits, les
effets des photons dans la matière sont dus presque exclusivement aux
électrons produits.

• Définition d’une autre grandeur plus adaptée à cet aspect

 le coefficient de transfert massique d’énergie,

 µtr/ρ: Coefficient de transfert massique d’énergie

(unité: m2 kg−1 ))

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 190


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’absorption massique en énergie

• Une fraction de l’E cinétique emportée par les PC mises en mouvement


lors des interactions des particules primaires avec le matériau peut ne pas
être absorbée localement, une partie de leur énergie peut être émise sous
forme de RF (surtout pour des électrons secondaires d’E élevée).

• µen ρ : Coefficient d’absorption massique en énergie (unité:m2kg-1)

 produit du coefficient de transfert massique en énergie par (1-g), où g


est la fraction de l’E des particules secondaires chargées perdue sous
forme de rayonnement de freinage dans le matériau

 µen/ρ = (1 − g) µtr/ρ

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 191


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’absorption massique en énergie

1)message: à faible énergie on peut considérer les coefficients


d’absorptions et de transfert d’énergie massique comme étant
égaux
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 192
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: comparaison: µtr (E)/ρ, µen (E)/ρ

Report IAEA-NDS-195, XMuDat

• µTtr (E)/ρ, µTen (E)/ρ

o Eau

o Air

o Aluminium

o Plomb

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 193


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation imagerie??????

Coefficient
d’atténuation et
imagerie??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 194


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (contraste)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 195


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 196


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 197


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 198


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 199


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 200


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Imagerie (unité Hounsfield)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 201


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation imagerie??????

Coefficient
d’atténuation et
radioprotection??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 202


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Radioprotection

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 203


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation imagerie??????

Coefficient
d’atténuation et
détection??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 204


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et détection des photons

99m
Tc 511 keV

205

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 205


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

Coefficient
d’atténuation et la
dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 206


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion de dose

Dose absorbée 11 La "dose absorbée" dans un matériau irradié est : i est l'énergie
transférée, essentiellement par ionisation et " excitation, à un élément de volume, de
masse Am, du matériau " considéré. " Les paires d'ions produites sur l'ensemble des
éléments de trajec- " taire d'électron à l'intérieur de la masse À m (figure Ib) corres- "
pondent à la partie généralement mesurable de l'énergie A.EI (cas " des chambres
d'ionisation, par exemple). En toute rigueur, l'énergie ÛEj transférée au milieu dans
un élément de volume, de masse&m est "la différence entre la somme des énergies
de toutes les particules directement et indirectement ionisantes qui sont entrées
dans l'élément de volume et la somme des énergies de toutes celles qui en sont
sorties, moins l'énergie équivalente da tout accroissement de masse au repos qui
apparaît par suite des interactions dans l'élément de volume". La dose absorbée
s'exprime avec les unités suivantes : J/fcg (système MKSA) Il est également souvent
commode d'exprimer la dose absorbée en MeV/g.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 207


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion de Kerma

L'interaction de ces photons avec une matériau quelconque provoque, dans


ce matériau, une "émission corpusculaire associée" constituée par des
électrons résultant des effets photoélectrique, Compton ou de production de
paire. La somme des énergies cinétiques des électrons émis dans l'unité de
masse de matière irradiée par les photons est le "kerma" dans cette matière.

1.1. Kerma "kinetic energy release in material" "Le kerma dans un


matériau irradié (par un rayonnement indire cte- "ment ionisant) est :

"oùAEc est la somme des énergies cinétiques initiales de toutes les "particules
chargées libérées par un rayonnement indirectement ioni- "sant dans un élément
de volume, de masse âm, du matériau consi- "déré (figure la).
Le kerma s'exprime avec les unités suivantes : J/kg (système MKSA)
IL est également souvent commode d'exprimer le kerma en MeV/g

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 208


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion de Kerma

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 209


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
D’où vient l’énergie transférée??????
 Les trois effets d’interaction photon-matière

• Lorsqu’un photon X se couple avec un électron trois


possibilités s’ouvrent à lui. Ce couplage peut donner:

 Effet photoélectrique

 Effet Compton

 Effet de création de paires

Effet photo-électrique et diffusion Compton = les 2 interactions


élémentaires les plus importantes dans le domaine médical
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 210
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

 Effet photoélectrique

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 211


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 212


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 213


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 214


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 215


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 216


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

L‘équation de Klein-Nishina (Klein and Nishina, 1929)

 La section efficace différentielle définit la distribution de probabilité d'interaction


en fonction de l‘énergie et de l'orientation, avant et après interaction, des
différentes particules impliquées est donnée par: l‘équation de Klein-Nishina
(Klein and Nishina, 1929) :
 Pour simuler cette interaction on échantillonne la section efficace de Klein-Nishina
donnant l'angle de déviation du photon permettant de calculer :
 son énergie perdue

 L’énergie et l'angle d'émission de l'électron Compton.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 217


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 218


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 219


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 220


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 221


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 222


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation et la dose??????

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 223


Interaction particules des photons: Rayonnements (X, gamma):
Etude qualitative de l’interaction des photons & la matière

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 224


Interaction particules des photons: Rayonnements (X, gamma):
Etude qualitative de l’interaction des photons & la matière
 Effet photoélectrique: coefficient de transfert en énergie ( TISSUE: B)

•On peut démonter que:

On constate qu’il est impossible de


distinguer les deux coefficients, La
chute de l’effet photoélectrique,
lorsque l’énergie du photon
augmente, est notable puisque l’on
perd environ 4 ordres de grandeurs
en passant de 10 keV à 100 keV
⇒caractéristique des milieux de Z
faibles⇒ Tissus biologiques

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 225


Interaction particules des photons: Rayonnements (X, gamma):
Etude qualitative de l’interaction des photons & la matière

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 226


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

L'interaction de ces photons avec une matériau quelconque provoque, dans


ce matériau, une "émission corpusculaire associée" constituée par des
électrons résultant des effets photoélectrique, Compton ou de production de
paire. La somme des énergies cinétiques des électrons émis dans l'unité de
masse de matière irradiée par les photons est le "kerma" dans cette matière.

1.1. Kerma "kinetic energy release in material" "Le kerma dans un


matériau irradié (par un rayonnement indire cte- "ment ionisant) est :

"oùAEc est la somme des énergies cinétiques initiales de toutes les "particules
chargées libérées par un rayonnement indirectement ioni- "sant dans un élément
de volume, de masse âm, du matériau consi- "déré (figure la).
Le kerma s'exprime avec les unités suivantes : J/kg (système MKSA)
IL est également souvent commode d'exprimer le kerma en MeV/g

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 228


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 229


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

Dans le cas de l'irradiation d'un matériau par des photons, l'énergie cinétique des
électrons de l'émission corpusculaire associée est perdue, plus ou moins
progressivement, lors du ralentissement des électrons dans le matériau. Cette
perte d'énergie se produit essentiellement : - d'une part, par interaction des
électrons avec le champ coulombien des noyaux avec émission d'un
"rayonnement électromagnétique de freinage", - d'autre part, par interaction avec
les électrons des atomes qui se trouvent ainsi "ionisés" ou "excités". L'énergie
cinétique, extrêmement faible, des ions formés est pratiquement absorbée sur
place dans le matériau ionisé. La partie de l'énergie cinétique des électrons de
l'émission corpusculaire associée, perdue par ionisation, est donc directement
"absorbée" par le matériau, II en est sensiblement de même de l'énergie des
photons de désexcitation,

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 230


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose
Dose absorbée 11 La "dose absorbée" dans un matériau irrad
est l'énergie transférée, essentiellement par ionisation et " exc
un élément de volume, de masse Am, du matériau " considé
paires d'ions produites sur l'ensemble des éléments de trajec
d'électron à l'intérieur de la masse À m (figure Ib) corres- " pon
partie généralement mesurable de l'énergie A.EI (cas " des c
d'ionisation, par exemple). En toute rigueur, l'énergie ÛEj trans
milieu dans un élément de volume, de masse&m est "la d
entre la somme des énergies de toutes les particules directe
indirectement ionisantes qui sont entrées dans l'élément de v
la somme des énergies de toutes celles qui en sont sorties
l'énergie équivalente da tout accroissement de masse au re
apparaît par suite des interactions dans l'élément de volume".
absorbée s'exprime avec les unités suivantes : J/fcg (système M
est également souvent commode d'exprimer la dose abso
MeV/g.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 231


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose
EXPRESSION DU KERMA DANS L'AIR, DE LA DOSE ABSORBEE DANS
L'AIR ET DE L'EXPOSITION RELATIONS ENTRE CES GRANDEURS
Cas des électrons Le kerma et l'exposition ne
concernant pas les rayonnements directement
ionisants, la dose absorbée reste seule à
exprimer. 2.11. jr§isce_au_ d'jBlectrons_
JQonocJnétigues_ Si l'on considère un faisceau
d'électrons caractérisé par : - une fluence de F
électrons par cm2, - une énergie des électrons
de E MeV, - un pouvoir d'arrêt massique du
matériau, par ionisation (excitation incluse), pour
les électrons d'énergie E, de (dE/dx)^
MeV/g.cm"2 , l'énergie transférée, par ionisation,
à l'unité de masse du matériau considéré, c'est-
à-dire la dose absorbée, est :

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 232


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

II est intéressant de remarquer que D varie comme (dE/dx). au cours du


ralentissement des électrons. En conséquence, la figure 2 montre qu'au cours du
ralentissement des électrons la dose absorbée dans l'eau demeure constante à 14
°f, près entre 1 GeV et 0,3 MeV ; en effet, entre ces limites, (dE/dxJj =2,1 J 0,3
MeV/g,cm-2. Cependant, au-dessous de 0,3 MeV, c'est-à-dire dans le dernier
millimètre de parcours dans l'eau, la dose absorbée est nettement plus élevée (3
MeV/g.cm"2
2017/2018
en moyenne). Bases physique de la radiothérapie 233
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2.2. Cas des photons 2.21. Kerma Si l'on considère un faisceau de photons
caractérisé par : - une fluence de $ photons par cm^, - une énergie des
photons de E_ MeV, - un coefficient de transfert massique en énergie du
matériau considéré de/uT cm2 /g. Le kerma dans le matériau considéré est,
par définition du coefficient µt

De même, dans le cas d'un spectre de photons d'énergie moyenne E

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 234


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

Dose absorbée
Lorsqu'un faisceau de photons, supposé initialement sans émission corpusculaire
associée, est dirigé sur un écran matériel, 11 y a production, dans cet écran,
d'électrons secondaires par suite des effets photoélectrique, Compton ou de
production de paire. Désignons par E l'énergie cinétique moyenne des électrons
de cette émission corpusculaire associée ; cette énergie est nécessairement
inférieure: à l'énergie Ep des photons incidents.
La flue ne e F des électrons secondaires, d'abord voisine de zéro à la surface de
l'écran, croît, avec la profondeur x dans l'écran, pour atteindre une valeur
maximale Fe lorsque la profondeur est sensiblement égale au parcours xg des
électrons (figure 3) dont l'énergie cinétique est égale à l'énergie des photons
incidents.
Lorsque la profondeur x est supérieure à xe , on peut observer que la fluence F
décroît avec x comme la fluence Ω des photons.
Le rapport F/0 demeure alors constant : on dit que pour x>=xe " 'l'équilibre
électronique' est réalisé.

F est la fluence de la profondeur x et


2017/2018 Bases Fe est la
physique de fluence de la profondeur d’équilibre électroniqu
la radiothérapie 235
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

VARIATIONS DU KERMA ET DE LA DOSE ABSORBEE AU


PASSAGE DU RAYONNEMENT DE L'AIR DANS UN AUTRE MILIEU
Cas des électrons
A la surface séparant l'air d'un autre milieu, la fiuence F des électrons ne subit
aucune variation brutale. Par contre, le pouvoir de ralentissement du milieu pour
les électrons change avec la nature de ce milieu, n en résulte une discontinuité de
la dose absorbée par franchissement de la surface séparant l'air du milieu
considéré. La dose absorbée, au voisinage de l'interface, est :

dans l'air
- dans le milieu considéré

Pour des milieux légers, de numéro atomique inférieur ou égal à 13, le rapport
demeure compris entre 0,75 et 1,2.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 236


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 237


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

3.2. Cas des photons


3.21, Variation du kernia

t Si l'on considère un spectre de photons d'énergie moyenne E la fiuence est fi , le


kerma dans l’air est:

A la surface de séparation de l'air et d'un autre milieu m, la fiuence d'énergie 0 . E


demeure inchangée et le kerma dans le milieu m est

D’ou

Les valeurs des coefficients d'absorption massique en énergie et des coefficients


de transfert massique en énergie pour l'air, l'eau et l'aluminium, ainsi que les
valeurs des rapports JUj, ^f^ air et AT'm^T ' ' stmt "^i'î116' 63 aans les tableaux
liée III. On peut remarquer que les rapports yu^ Au^ aij_ ou la-, //-"T a-r présentent
des variations en fonction de l'énergie des photons, qui sont importantes dans le
domaine des basses énergies et au contraire très faibles dans le domaine des
moyennes et hautes énergies. Or la dégradation en énergie des photons, par
diffusion,
2017/2018 est très faible aux basses énergies
Bases physique et notable aux énergies moyennes et238
de la radiothérapie
Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 239


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 240


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 241


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 242


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 243


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 244


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 245


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose
L'unité de parcours dans la matière, portée en abscisse, est le parcours
xe, dans l'air ou les tissus, des électrons ayant pour énergie l'énergie des
photons primaires considérés ; ce parcours est admis égal au parcours
d'équilibre électronique.

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 246


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 247


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Coefficient d’atténuation massique

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 248


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 249


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 250


Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Notion du Kerma et la relation avec la dose

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 251


Chaine de comptage : principe
Réglages
distance
vitesse en x et y
intégration

Benoit Denizot Médecine Nucléaire 252


CHU Angers
Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

Point de vue particule

Point de vue milieu

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 253


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

Point de vue particule

Point de vue milieu

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 254


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

Point de vue particule

Point de vue milieu

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 255


Point de vue particule chargée lourdes:
Pouvoir d’arrêt linéique S et parcours R

27) message: L’essentiel de l’énergie transférée (ionisation des atomes),


les pertes radiative (Bremsstrahlung, production de paires, interaction
photoélectrique) ou nucléaire (diffusion in/élastique sur des noyaux), est
ainsi localement et définitivement absorbé par la matière et générant alors
des effets divers et variés selon la nature chimique ou biologique du milieu
(rupture moléculaire dans milieu organique)
2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 256
Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 257


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 258


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 259


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 260


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 261


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 262


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 263


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 264


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 265


Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 266


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Imagerie médicale et radiothérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 267


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 268


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 269


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 270


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 271


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

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Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

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Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 274


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 275


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 276


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 277


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 278


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 279


Applications Médicales de tubes de Rayons X:
Rayonnement de freinage

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Applications Médicales accélérateurs linéaire :
Hadronthérapie (Notion de TEL)

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 281


Hadronthérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 282


Hadronthérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 283


Hadronthérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 284


Hadronthérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 285


Hadronthérapie

2017/2018 Bases physique de la radiothérapie 286


Hadronthérapie

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Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

Par rapport aux photons, les protons


permettent donc de réduire le volume de
tissus sains irradiés tout en assurant une
irradiation optimale de la tumeur

Comparaison de la répartition de la dose entre un faisceau de protons (gauche) et un faisceau de photons


(droite). Les plages colorées associées à un chiffre correspondent à une valeur de dose : par exemple, la
plage violette correspond à 100% de la dose délivrée. En aval du faisceau de protons (Ψ) et latéralement
(ϖ), les isodoses s’arrêtent brutalement, en raison du pic de Bragg et de la faible diffusion des protons. Par
conséquent, la dose intégrale reçue par le crâne est moindre avec les protons (en raison de leurs
caractéristiques physiques)qu’avec les photons (ϕ).
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Pouvoir d’arrêt (collision) dans le domaine classique: PC-
Lourdes

Par rapport aux photons, les protons


permettent donc de réduire le volume de
tissus sains irradiés tout en assurant une
Combinaison
irradiationdeoptimale
deux faisceaux
de la tumeurde protons A et B pour traiter un volume tumoral concave
(ligne rouge) et proche du tronc cérébral (ligne orange). Grâce au pic de Bragg et à la faible
diffusion latérale des protons, les deux faisceaux s’accolent de façon termino-latérale
(technique du patch). Chaque faisceau traite une partie du volume tumoral sans se superposer.
Leur combinaison permet de couvrir le volume tumoral avec 100 % de la dose (plage violette),
tout en évitant au maximum le tronc cérébral (recevant 50 % de la dose à sa face antérieure)

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Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Section efficace

Cette quantité
est exprimé en
barn (b) avec un
1b=10-24 cm2

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Interaction Photons matière: Aspect probabiliste
Application: Section efficace

Cette quantité
est exprimé en
barn (b) avec un
1b=10-24 cm2

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