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MODULE: DISPOSITIFS

SPECIAUX POUR IMAGERIE


MEDICALE

Présentée par: Dr H.MEBTOUCHE


OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

Maîtriser les concepts physiques liés :


•à la production d’une image radiologique ou
scinti graphique

•aux effets des rayonnement sionisants sur un


organisme humain

•aux LASER et aux techniques


spectroscopiques
Programme:
-Rappel sur l’intèraction d’un rayonnement avec les porteurs
électriques dans les matériaux semi-conducteurs.

-Unités radiométriques et photométriques

-Les photoémetteurs (LED, diode LASER)

-Les photorécepteurs à effet de volume (photorésistance,


diode PIN, phototransistor)

-Les micropistes au silicium, les dispositifs CCD et CMOS

-La fibre optique: principe de guidage, type de FO et propriétés

-Application de ces dispositifs en génie biomédical (caméra X,


gamma caméra, fibroscopie, scintigraphie…)
-Les travaux dirigés:

-Des fiche de TD qui vont être faire par les étudiants pour à
peu prés chaque partie, qui veut dire normalement (04)
quatre fiches aux totale.

-Les travaux pratiques:


-Des TP qui vont être réaliser au laboratoire
d’optoélectronique: sur les dispositifs optoélectronique.

-Un TP sur les émetteurs: spécialement LED


-Deux TP sur les photorécepteurs ou les capteurs:
photorésistance et un autre TP sur la photodiode.
-Un TP sur la fibre optique .
Programme:
-Rappel sur l’intèraction d’un rayonnement avec les porteurs
électriques dans les matériaux semi-conducteurs.

-Unités radiométriques et photométriques

-Les photoémetteurs (LED, diode LASER)

-Les photorécepteurs à effet de volume (photorésistance,


diode PIN, phototransistor)

-Les micropistes au silicium, les dispositifs CCD et CMOS

-La fibre optique: principe de guidage, type de FO et propriétés

-Application de ces dispositifs en génie biomédical (caméra X,


gamma caméra, fibroscopie, scintigraphie…)
Interaction Rayonnement Matière

Objectifs :

Comprendre la physique des interactions des


rayonnements
“ionisants” avec la matière.

Faire le lien avec la radioprotection et la dosimétrie


Plan du cours

1. Qu’est ce qu’un rayonnement ionisant ?


Classification selon leur nature
Classification selon leurs effets sur la matière

2. Qu’est ce qu’une matiére?

3. Définition des grandeurs caractéristiques


Notion de Section efficace, probabilité d’interaction
Coefficient d’absorption, Longueur d’ interaction, Parcours moyen

4. Interaction des photons avec la matière


Les différents processus d’interaction (photoélectrique, Compton,
création de paires e+ e-)
Classification des rayonnements
selon leur nature

Rayonnements électromagnétique ou photons : comme


rayonnement gamma, rayonnement X et la lumière ..etc.

Rayonnement chargés : électrons, positons, protons ⇒


interactions coulombiennes plus fréquentes avec les électrons
qu’avec les noyaux.

Rayonnement neutre : essentiellement les neutrons ⇒ perte


d’énergie, ralentissement par collisions sur les noyaux du milieu
traversé.

Rayonnements électromagnétiques : flux de photons.


Classification des
rayonnements selon leurs
effets sur la matière
Ionisants : énergie suffisante pour arracher un électron à un
atome du milieu traversé. Exemple: H → H+ + e-

Non ionisants : énergie du photon insuffisante pour arracher un


électron, inférieure au potentiel d’ionisation.

L’énergie d’ionisation est l’énergie minimale nécessaire pour


arracher un électron orbital des atomes ou des molécules du
milieu irradié
Elément Energie d’ionisation (ev)
Carbone 11.2
Hydrogéne 13.6
Oxygéne 13.4
Azote 14.2
Condition : E(rayonnement) > Eb
Eb : Énergie de liaison des électrons considérés
(au minimum 10 eV)

Rayonnements électromagnétiques : flux de photons.

L’énergie d’un photon de fréquence se note ∆E


Rayonnement électromagnétique
ELÉMENTS DE PHYSIQUE DE LA MATIÈRE

On distingue trois états de la matière :

- L'état gazeux (fluide) : Déformable, prend le volume et la forme du


récipient, molécules très
faiblement liées, forte agitation thermique.

- L'état liquide (fluide) : Déformable, volume constant, s'adapte à la


forme du récipient, liaisons faibles mais non négligeables entre les
molécules donc faible compressibilité (espace intermoléculaire
faible), agitation inter-moléculaire existante mais plus faible qu'à l'état
gazeux.

- L'état solide : Non-déformable, volume et force constants, liaisons


inter-moléculaire fortes (molécules fixes)
Matière ou atome = noyau + électron
Potentiel d’ionisation

Exemple simple de l’atome d’hydrogène


Les niveaux d’énergie de la matière

Exemple : Diagramme d’énergie de l’atome d’hydrogène

Dans son état fondamental, l’atome est à son niveau d’énergie le


plus bas.

Les autres niveaux correspondent à des états d’excitation de


l’atome.
Plan du cours

1. Qu’est ce qu’un rayonnement ionisant ?


Classification selon leur nature
Classification selon leurs effets sur la matière

2. Qu’est ce qu’une matiére?

3. Définition des grandeurs caractéristiques


Notion de Section efficace, probabilité d’interaction
Coefficient d’absorption, Longueur d’ interaction, Parcours moyen

4. Interaction des photons avec la matière


Les différents processus d’interaction (photoélectrique, Compton,
création de paires e+ e-)
Notion de section efficace d’une réaction
Section efficace géométrique

S : section du faisceau

nA particules incidentes

nB particules cibles / unité de volume


Probabilité P pour qu’une particule projectile A rencontre une
particule cible B
P = (section efficace offerte au faisceau)/(section du faisceau)

Section efficace géométrique


coefficients d’absorption μ :

La longueur d’interaction ou le libre parcours moyen est défini


comme :

Il correspond à la distance moyenne parcourue par la


particule projectile avant d’interagir avec une particule
cible.
Plan du cours

1. Qu’est ce qu’un rayonnement ionisant ?


Classification selon leur nature
Classification selon leurs effets sur la matière

2. Qu’est ce qu’une matiére?

3. Définition des grandeurs caractéristiques


Notion de Section efficace, probabilité d’interaction
Coefficient d’absorption, Longueur d’ interaction, Parcours moyen

4. Interaction des photons avec la matière


Les différents processus d’interaction (photoélectrique, Compton,
création de paires e+ e-)
Interaction rayonnement (photons) avec la matière: échange
d’énergie entre électromagnétique et les atomes du milieu.

Partie A : Interaction des Particules non chargées


(rayons X, γ ) avec la matière

I. Interaction d’un faisceau de photons avec la matière (phénomène


global) :

On s’intéresse à l’interaction d’un ensemble de photons (faisceau de


photons X ou γ;) avec la matière, en caractérisant leur atténuation en
fonction de l’épaisseur.
a) Loi d'atténuation exponentielle :

Dans le cas d'un faisceau monochromatique (mince, parallèle) de rayons X ou γ,


le nombre de rayons émergeant N n'ayant subit aucune interaction dans la
traversée d'un écran d'épaisseur x (cm) est lié au nombre de rayons incidents N0
par la relation :

μ est le coefficient d'atténuation linéique, ou : probabilité


d’interaction par unité de longueur son unité est le cm-1
Remarques :

.Le nombre de photons ayant interagi avec la matière est donc :

.Puisque les photons considérés sont monochromatiques, une


relation analogue relie l'énergie incidente (I0 )du faisceau et son
énergie après avoir traversé une épaisseur x :
.Coefficient d'atténuation massique : afin de tenir compte de la
densité d'un matériau, il est pratique d'utiliser la notion de coefficient
d'atténuation massique: μ / ρ où ρ est la masse volumique du
matériau. Le coefficient d'atténuation massique a l'avantage d'être
indépendant de l'état solide, liquide ou gazeux du matériau.
Dans ce cas, la loi d’atténuation s’écrit :

(avec m= ρx , masse par unité de surface du matériau considéré (unité


: kg.m-2)

.Imagerie médicale :
l’image radiographique est formée par les différences d’atténuation:
du faisceau de rayons : dans les milieux traversés.
Mammographie: utilisation hν faible énergie (≠30ev)
b) Couche de demi-atténuation

On appelle couche de demi-atténuation CDA ou épaisseur moitié


(x 1/2 ) l’épaisseur de matériau nécessaire pour atténuer d'un
facteur 2 (diminuer de moitié) le nombre initial de photons (ou
bien leur énergie initiale) :

L'épaisseur d'écran dépend de sa nature, de la nature du


rayonnement ionisant (photons X ou γ ;) et de son énergie.

on définit selon le même principe une épaisseur dixième, qui ne


laisse passer que 10 % du débit de dose
c) Autre relation pour la Loi d’atténuation :

on ne peut jamais arrêter


totalement un faisceau de photons ;
mais partir de 10 CDA, le
rayonnement N0 est divisé par
210CDA/CDA =210 =1024 donc le flux
devient négligeable.
Ordre de grandeur CDA

30 Kev 100 Kev 500 Kev

air 25 m 35 m 60 m

L’eau 2 cm 4 cm 7 cm

beton 3 mm 2 cm 4 cm

plomb 0.02 mm 0.1 mm 4 mm


II. Interaction d’un photon avec la matière (phénomènes
élémentaires) :
Lorsqu’on étudie comment un photon incident interagit avec la
matière, plusieurs cas sont possibles :
.Interaction photon-électron (le plus souvent) :
-le photon transmet toute son énergie à un électron et disparaît :
effet photo-électrique ϕ
-le photon transmet une partie de son énergie et est diffusé :
effet-Compton X
-le photon est dévié, sans perte d’énergie, par un électron :
diffusion Thomson-Rayleigh
- le photon n’interagit pas avec la matière : il est transmis sans aucune
perte d’énergie

.Interactions photon-noyau (rarement) :


- matérialisation x
- réaction photo-nucléaire
Diffusion Thomson- Rayleigh
Atténuation du flux de photon diffusion

Diffusion Compton

Interaction: photon- Effet photo électrique


électron
absorption
matérialisation
Interaction: photon-
noyau Réaction photo
nucléaire

-Diffusion:
Induction flou imagerie médical
-Absorption:
Contraste imagerie médical
Absorption par milieu biologique: irradiation patient
a) effet photo-électrique ϕ :

Le photon incident a une énergie :


Dans le cortège électronique de l’atome-cible, chaque électron
est lié au noyau avec une énergie de liaison

Si l’énergie du photon incident est supérieure à l’énergie


d’ionisation de l’électron, l’intégralité de l’énergie du photon
incident est transférée à l’électron :
-le photon disparaît, cédant la totalité de son énergie à l’électron
(souvent la couche K)

-l’électron se trouve alors éjecté de sa couche électronique : l’énergie


cinétique qu’il possède alors est donnée par le principe de la
conservation de l’énergie

La direction d'émission du photoélectron varie avec l'énergie du


photon incident ; plus l’énergie est grande, plus la probabilité que le
photoélectron soit émis dans la même direction que le photon est
grande

Ce photoélectron va progressivement perdre son énergie cinétique par


interactions avec d’autres atomes du milieu, créant ainsi des
ionisations (secondaires)
-l’atome se retrouve sous forme ionisé, et cette ionisation
(primaire) est suivie d’une réorganisation en cascade du cortège
électronique de l'atome (pour combler la lacune sur la couche dont
a été expulsé l'électron) : il en résulte l'émission d'un autre photon
(rayon : de fluorescence) ou l’expulsion d’un électron d'une
couche encore plus périphérique : l’électron- Auger

Coefficient d’atténuation photoélectrique τ :

La fraction de photons incidents non arrêtés par phénomène


photoélectrique est :

τ :probabilité d’atténuation par effet photoélectrique € c’est


probabilité d’interaction entre un photon incident et un atome
du milieu-cible , donc c’est probabilité de survenue de l’effet
photoélectrique
Relation de Bragg & Pierce : la probabilité de survenue de l’effet
photoélectrique τ est fonction du numéro atomique Z et de l’énergie
hγ des photons incidents.
on constate que τ croît très vite avec Z, et diminue lorsque
l’énergie hγ des photons augmente : pour favoriser l’effet photo-
électrique, il faut donc prendre des photons d’énergie
relativement faible (10 à 50 kev), et les orienter sur des éléments
lourds donc relation surtout valable dans le cadre de l’absorption
des rayons X utilisés en radiologie
b) diffusion Compton X : diffusion incohérente

Le photon incident a une énergie élevée (énergie ˃ 45 Kev) et


interagit avec des électrons faiblement liés, voire libres (ils sont les
plus nombreux).

(Ces électrons sont considérés au repos car leur énergie de liaison


ainsi que leur énergie cinétique sont négligeables devant E i =hγ du
photon incident)

Le photon, d’énergie incidente hγ, heurte alors l’électron, d’énergie


de liaison (éventuellement nulle)

L’électron absorbe une partie de l’énergie incidente Ei et le choc :


-diffuse le photon avec une direction modifiée (angle . par rapport
à la direction incidente), et une énergie plus basse :

-éjecte l’électron avec une énergie cinétique :


(conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement -telle
une collision entre boules de billard-) ; celui-ci aura un parcours
très court dans la matière et sera absorbé localement
Bilan énergétique : relation entre l’énergie incidente Ei et l’énergie
diffusée Ediff

Relation de Compton-Debye : (m0: masse de l’électron au repos)


· Le photon incident est diffusé selon une direction θ telle que :

Donc longeur d’onde compton:

L’électron au repos est éjecté vers l’avant suivant la direction φ


telle que :
Coefficient d’atténuation Compton σc:

il est indépendant de la matière irradiée, donc indépendant de Z, et


décroît donc uniquement en fonction de l’énergie incidente E i =hγ

Proba d’atténuation massique Compton:


Imagerie médical

Responsable artefact (fous) en radiobiologie:


Tout pixel dont la couleur à été générée de manière aléatoire

Irradiation patient
c) diffusion Thomson-Rayleigh
La diffusion Thomson-Rayleigh (ou diffusion simple) concerne les
photons de faible énergie : ˂45 Kev.
Ce processus est néanmoins beaucoup moins probable que l'effet
photoélectrique dans ce domaine d'énergie .

· Diffusion Thomson : les photons rencontrent une particule chargée


de matière au repos, généralement un électron libre, c'est-à-dire
non lié à un atome.

· Diffusion Rayleigh : se produit sur les électrons liés

L'énergie du photon incident n'est pas absorbée par l’atome : il y a


simplement un changement de direction de propagation du photon :
le photon incident, absorbé par l’atome cible, est réémis sans
changement de fréquence, dans toutes les directions.
Donc déviation direction sans transfert d’énergie.
Imagerie médical

faible énergie : ˂45 Kev.


Mammographie : utilisation Hγ faible énergie (30Kev)
d) effet de création de paires ou matérialisation π :

Voisinage du noyau: matérialisation E i =hγ incident en 1 positon et 1


électron

Condition : l’effet création de paires peut se produire si

C-à-d:
La matérialisation π correspond à l’interaction entre un photon et le
noyau.
Un photon très énergétique passant au voisinage du champ électrique
très intense du noyau, peut se matérialiser sous forme d’un électron
et d’un positon : paire (e- ,e+ ) donc l’énergie cinétique
excédentaire se partage alors entre celle du positon et celle de
l’électron

disparition du photon au voisinage du noyau


- le positon est rapidement freiné (ionisation + excitation), puis il
s’annihile (dématérialisation) avec un électron du milieu en
donnant naissance à 2 photons de 0.511Mev chacun, et à 180°
l’un de l’autre (qui vont être absorbées par le milieu)

- l’électron e-, devient un électron libre de la matière uniquement


soumis à l’agitation thermique
Coefficient d’atténuation lié à la matérialisation π :

à partir de hγ ˃ 1.022 Mev, la probabilité d'atténuation π/ ρ


augmente avec le Z du milieu et lentement avec l’énergie incidente
Ei (π est inférieur à σ pour les énergies plus basses) :
e) réaction photo-nucléaire ou photodésintégration :
Condition : la réaction photo-nucléaire peut se produire si

(la matérialisation se produit pour des énergies supérieures à celles


donnant un effet photo-électrique et un effet-Compton)

- Le photon est absorbé par le champ électrique intense du noyau, qui


devient alors instable et se désintègre en émettant un ou plusieurs
nucléons :

- l’isotope du noyau formé est radioactif, il émet un photon


gamma lors du retour à l’état fondamental
f) domaines de prédominance :
Répartition des 3 effets élémentaires en fonction de l’énergie E des
photons incidents (en abscisse) et du nombre Z d’électrons de la
cible (en ordonnée).
L'importance relative entre ces trois phénomènes dépend de la
nature du matériau et de l'énergie du photon.

On constate que :

- L'effet photoélectrique prédomine à basse énergie et pour les


matériaux lourds (Z élevé).

- L'effet Compton est prépondérant pour les énergies


intermédiaires (imagerie) et pour les matériaux légers (faible Z).

- La matérialisation est le processus dominant pour les


rayonnements d'énergie supérieure à quelques MeV et pour les
matériaux lourds.
Classification en fonction du coefficient d’atténuation linéique μ :
Rappel : μ (cm -1 ) représente la probabilité d’interaction par
unité de longueur ; μ dépend de la nature du matériau et de
l’énergie des photons incidents

On définit les coefficients d’atténuation linéaire suivants :


τ : coefficient d’atténuation linéaire par effet photo-électrique
σR : coefficient d’atténuation linéaire par diffusion Rayleigh
σc: coefficient d’atténuation linéaire par diffusion Compton
K : coefficient d’atténuation linéaire par matérialisation
Pour un photon (E) et un milieu (Z) donnés, le coefficient d’atténuation
globale est la somme des coefficients liés à chaque interaction :
g) Application en Imagerie Médicale :
La part d’énergie diffusée et absorbée lors des phénomènes
d’interactions des photons avec la matière est importante pour 3
raisons :
- la direction des faisceaux diffusés est aléatoire, ce qui correspond à
une diffusion du faisceau de rayons dans toutes les directions ;
l’énergie des rayons diffusés est inférieure à celle du faisceau
primaire, mais est encore suffisamment énergétique pour avoir des
effets significatifs sur l’image radiographique : flous, voiles,
noircissements de l’image

- le rayonnement diffusé se propage dans toute la pièce et justifie une


grande partie des mesures de radioprotection, en particulier le port
du tablier plombé, pour éviter l’irradiation.

- elle constitue une énergie perdue (ou tout du moins incontrôlable)


en radiothérapie
Tableau donnant les effets prépondérants d’un rayonnement chez
un malade (eau) suivant l’énergie du photon incident

Tableau donnant les effets prépondérants d’un rayonnement lors de


la traversée d’un matériau de protection (plomb) suivant l’énergie
du photon incident
En médecine, on n’utilise pas de photons incidents
de plus de 1,3 MeV

En radiodiagnostic, les photons sont compris entre


60 et 140 kev pour qu’on ait a la fois un effet
photoélectrique et un effet-Compton en fonction de
Z, permettant ainsi le contraste entre les tissus de
différentes densités. L’effet Compton trop
prédominant est source de « flou » donc on essaie
de les limiter.

Pour la radiothérapie, les photons sont compris entre


200 et 250 kev .
Programme:
-Rappel sur l’intèraction d’un rayonnement avec les porteurs
électriques dans les matériaux semi-conducteurs.

-Unités radiométriques et photométriques

-Les photoémetteurs (LED, diode LASER)

-Les photorécepteurs à effet de volume (photorésistance,


diode PIN, phototransistor)

-Les micro pistes au silicium, les dispositifs CCD et CMOS

-La fibre optique: principe de guidage, type de FO et propriétés

-Application de ces dispositifs en génie biomédical (caméra X,


gamma caméra, fibroscopie, scintigraphie…)
•La radiométrie est le domaine qui étudie la mesure de l’énergie
des rayonnements électromagnétiques, y compris la lumière
visible.

•En optique, la photométrie est la science qui étudie le


rayonnement lumineux du point de vue de la luminosité perçue
par l'oeil humain, plutôt que l'énergie totale du rayonnement.
Les appareils de mesure en photométrie, sont étalonnés en
fonction de la courbe de sensibilité relative de l'oeil humain.

•La différence entre les deux, c'est que la radiométrie prend en


compte la totalité de l’énergie du rayonnement émis par un corps
alors que la photométrie étudie seulement la partie du
rayonnement émis par un corps qui est visible par l'oeil humain et
en plus la photométrie pondère les mesures en tenant compte de
la sensibilité de l'oeil humain.
Unités photométriques
Ses données de base sont l'intensité, le flux lumineux, l'éclairement
et la luminance.
Ces quatre facteurs sont liés comme ceci:

1.Une source d'éclairage artificielle -une lampe électrique -rayonne


dans toutes les directions de l'espace un flux lumineux dont l'unité
est le lumen (lm).
2.Ce flux a, dans une direction donnée, une certaine intensité
exprimée en candelas (cd).
3.Une surface, placée à une distance donnée de la source, reçoit un
éclairement qui s'exprime en lux (lx). un flux lumineux de 1 lumen
par mètre carré
4.Enfin, la surface éclairée renvoie une partie de l'éclairement reçu
en direction de l'observateur (par exemple, l'objectif d’une caméra) :
c'est la luminance exprimée en candelas par mètre carré (cd/m²).
Tableau des unités photométriques
Pourquoi autant d’unités ?

-Afin de représenter la manière par laquelle la


lumière est émise, se propage dans l’espace 3-
dimensionnel, diverge, se concentre, est réfléchie par
des surfaces mattes ou polies, …

-Le nombre de mesures photométriques différentes


possibles et nécessaires est grand.

-Ainsi est le nombre des quantités et unités qui


représentent ces mesures.
Intensité lumineuse: candela

Une bougie ordinaire a une intensité lumineuse de 1cd.


Une source lumineuse a une certaine intensité dans une direction
donnée. L'intensité est le flux émis Φ par unité d'angle solide Ω.
L'unité est la candela (cd).

Surface d'une sphère : S = 4πR2.


Flux lumineux Φ: lumen
Flux lumineux Φ: lumen

Φ est la puissance rayonnée par une source lumineuse le long des


rayons lumineux. Φ est le débit de lumière ou quantité globale de
lumière émise par une source dans toutes les directions.
Il s'exprime en lumen (lm).
Exemple : une lampe halogène de puissance 2000W émet un flux
lumineux de 52000 lm.
Rendement d’une source lumineuse: lumen par watt ou

L'EFFICACITE LUMINEUSE D’UNE SOURCE DE LUMIERE :


L'efficacité d'une source est le flux lumineux émis Φ émis par unité
de puissance de la source en Watt.
Elle s'exprime en lumen par watt (lm/W). (c'est équivalent au
rendement de la source)

efficacité en lm/W
Φ émis en lumen (lm)
puissance en Watt (W)
Rendement d’une source lumineuse: lumen par watt
Exitence ou émittance lumineuse: lumen par m2
Luminance: lumen par m2 par sr
La luminance lumineuse est l'intensité lumineuse d'une source lumineuse dans
une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette
même direction.

L'unité de luminance lumineuse est la candela par mètre carré, symbole cd/m²;
ou en unité équivalente, le lumen par mètre carré et par stéradian, symbole
lm/(m²·sr).
Relation entre luminance, flux lumineux et intensité lumineuse

La luminance L dépend généralement de la direction θ. Les sources pour


lesquelles L=constante, quelque soit θ, obéissent à la loi dite de Lambert et sont
dites sources lambertiennes.
Eclairement: lux
Si a la direction principale d’émission est Si la direction principale d’émission n’est pas
parallèle à la normale à la surface : parallèle à la normale à la surface :

E en lux (lx)
I: intensité en candela (cd)
S : surface éclairée en m2
d : distance entre la source et la surface en m
a : angle entre la direction principale
d'émission et la normale à la surface éclairée
Réflectance: (sans dimension)
Unités en radiométrie

Tableau des unités radiométriques


Flux énergétique Fe

Fe = « débit » d’énergie par unité de temps transportée par le


rayonnement J.s-1 ≡ W
→ Fe puissance optique en watt .

Exemples :
Diode laser rouge usuelle
- émission Fe = 1 mW
- rendement de conversion η = 0.25 = 25 % = Fe / P
- consommation électrique P = Fe / η = 4 mW.

Laser YAG 1.06 μm IR


- émission Fe = 100 W
- rendement de conversion η = 0.03 =3 % = Fe / P
- consommation électrique P = Fe / η = 3.3 kW.
danger parce que IR invisible ! (lunette de protection obligatoire)
Eclairement énergétique (en W.m2 )

L’éclairement caractérise le flux reçu par unité de surface du


récepteur
En radiométrie, éclairement énergétique
mesuré avec un radiomètre.

Intensité énergétique

Intensité d’une source dans une direction donnée : flux issu de la


source
par unité d’angle solide

L’ouverture du cône est mesurée par l’angle solide


Ω (αm )=2 π (1-cos αm

Soit Ω = 2π (1 – cos (18°)) = 2π × 0.0489 = 0.307 sr stéradian


Exercices d’applications:
Exercice n°1 :
Le filament d'une ampoule de 60W présente une intensité de
66,5cd. Calculer le flux émis par l'ampoule et son efficacité. (l'angle
solide pour une sphère vaut 4π)
Exercice n°2 :
Calculer l'éclairement E d'une surface située à 120cm d'une lampe
dont l'intensité est égale à 72cd :
- lorsque la surface est normale au flux
- lorsque la normale à la surface fait un angle de 30° avec les rayons
lumineux.
Exercice n°3 :
Une cellule photoélectrique indique que l'éclairement dû à la
lumière du soleil est égal à 105 lx. Trouver l'intensité
lumineuse du soleil sachant que 1,5.1011m le sépare de la Terre.
La surface de la cellule photoélectrique est normale au flux.
Programme:
-Rappel sur l’intèraction d’un rayonnement avec les porteurs
électriques dans les matériaux semi-conducteurs.

-Unités radiométriques et photométriques

-Les photoémetteurs (LED, diode LASER)

-Les photorécepteurs à effet de volume (photorésistance,


diode PIN, phototransistor)

-Les micro pistes au silicium, les dispositifs CCD et CMOS

-La fibre optique: principe de guidage, type de FO et propriétés

-Application de ces dispositifs en génie biomédical (caméra X,


gamma caméra, fibroscopie, scintigraphie…)
Emetteurs de lumière

Diodes électroluminescentes: principe,


caractéristiques électriques et spectrale,
différents types de diode LED,

diodes laser: oscillation laser,


caractéristiques électriques et spectrale,
différents types de diode laser.
Diodes électroluminescentes
Le mot LED est l'acronyme de Light Emitting Diode (Diode
Electroluminescente en français). Le symbole de la LED
ressemble à celui de la diode mais on y a ajouté deux flèches
sortantes pour représenter le rayonnement lumineux émis.

L'électroluminescence, phénomène par lequel une excitation


électrique donne lieu à l'émission d'une radiation électromagnétique,
est expliquée par la théorie des semi-conducteurs et par la
recombinaison radiative des porteurs de charges injectés au voisinage
d'une jonction PN.
électroluminescence

Un électron de la bande de valence peut passer dans la


bande de conduction à condition d'acquérir une énergie
supplémentaire au moins égale à Delta E.
C'est l'effet photoelectrique.

•Un électron de la bande de conduction peut passer


dans une bande de valence. Dans ce cas il libère une
énergie au moins égale à Delta E.Cette énergie peut
être:
•Dissipée sous forme de chaleur (phonons),
•émise sous forme de lumière (photons).
•C'est l'effet électroluminescence(visible ou non).
Matériaux pour l’optoélectronique
Suivant leur mode opératoire, on distingue deux types de
composants optoélectroniques :
Les photodétecteurs qui sont des composants qui convertissent le
signal optique en un signal électrique,
Les photoémetteurs qui convertissent le signale électrique en un
signal optique
Ces deux types de composants sont élaborés à partir de matériaux
semi-conducteurs et leurs principes de fonctionnement sont basés
sur les interactions rayonnement- semi-conducteur.
Le choix du matériau utilisé pour la fabrication des composants
optoélectroniques est basé sur certaines propriétés suivant
l’utilisation du composant :

Pour un émetteur de lumière, il faut considérer :


-La longueur d’onde de la radiation émise
-La recombinaison de porteurs en excès et la durée
de vie
-Le rendement d’électroluminescence
Emission de la lumière par les semi‐conducteurs
Les émetteurs de lumière représentent la fonction réciproque des
photorécepteurs : transformation du signal électrique en un signal
optique (photonique).
L’émission photonique correspond à une transition de l’électron vers
le bas ; retour à l’équilibre ou recombinaison électron-trou.
Le choix de la longueur d’onde émise dépend donc du matériau. La
relation entre la longueur d’onde λ 0 d’émission et l’énergie de gap Eg
du matériau étant :
Contrairement au rendement photoélectrique, celui de l’effet
luminescent sera en général assez faible.
Si le photorécepteur présente un rendement avec une bande
passante théorique correspondant
à n = 1, situé entre 0 et λ 0 , le rendement de l’émetteur se présente
avec une bande passante plus étroite.
L’émission se produit de façon efficace à des longueurs d’onde
voisines de λ 0
Considérons le tableau suivant :
Structure de bandes d’énergie

Considérons le tableau suivant :


Le silicium (Si) et le germanium (Ge), matériaux
à gap indirect, ne se prêtent pas à la réalisation
de photoémetteurs, par contre l’arséniure de
gallium (GaAs), l’antimoniure de gallium (GaSb)
et l’antimoniure d’indium (InSb) sont à gap
direct et à transitions radiatives et sont donc
aptes pour la réalisation de dispositifs émetteurs
de lumière tels que les diodes lasers et les
diodes électroluminescentes.
Structure de base et fonctionnement des LED
La diode électroluminescente « LED : est une
diode à jonction PN réalisée sur un matériau semi-
conducteur, fortement dopé, à recombinaisons
radiatives. Une structure type de la diode
électroluminescente est illustrée sur la figure 2.
La LED émet un rayonnement incohérent issu
d’émissions spontanées de photons.
La figure 3 suivante représente une diode
Electroluminescente usuelle encapsulée dans un
matériau plastique transparent qui joue le rôle de
lentille et détermine l'angle d'émission lumineuse.
La diode électroluminescente fonctionne sous polarisation directe.
Lorsque la tension d’alimentation est assez importante, la LED doit
être protégée par une résistance pour limiter le courant qui la
traverse à des valeurs inférieures à l’intensité maximale de courant
tolérée.
Ainsi, l’alimentation de la LED se fait plutôt en courant qu’en tension,
et ceci à travers la résistance, présente dans le circuit (figure 4), qui
permet de fixer ou limiter la valeur du courant ainsi que celle de la
puissance lumineuse émise.

Le courant qui travers la jonction est donné par l’expression :

Avec Is, le courant de saturation de la diode, K ; la constante de


Boltzmann, T ; la température et Vd ; la tension aux bornes de la
diode.
La caractéristique I-V de la LED, illustrée sur la figure 5, est
semblable à celle d’une diode au silicium avec une tension de
seuil Vth assez élevée, puisqu’en relation directe avec l’énergie
du photon émis
Caractéristique I(V) de la diode à
base de : (a) Ge, (b) Si, (c) GaAs, (d) GaAsP, ( e) GaInN,
Lorsque la DEL est polarisée dans le sens direct (figure 6), sous l'effet
de la tension appliquée, les électrons (de plus grande mobilité) de la
région n sont injectés vers la région p où ils sont minoritaires et se
recombinent avec les trous dans une région au voisinage de la
jonction, limitée par leur longueur de diffusion, appelée zone active.
Ils donnent ainsi lieu à un faisceau lumineux incohérent, de couleur,
donc de longueur d’onde λ, conditionnée par la composition
et l'état du matériau de type p dans lequel se produit l’essentiel des
recombinaisons.
Caractéristiques optiques
1-Longueur d'onde du pic d'émission

•Cette valeur nous indique la longueur d'onde (lambda ), en nano-


mètre, à laquelle est émis la plus importante partie du
rayonnement (wavelength). La valeur est donnée pour une
intensité de courant (IF).
Correspondance couleurs, longueurs d'onde et énergie des
photons
2-Intensité lumineuse
•L'intensité lumineuse (mesurée en candelas) est la quantité de
lumière émise dans une certaine direction à 1 mètre de distance.
Dans les caractéristiques optiques des leds nous l'exprimons aussi
en micro-candela (mcd) et se noteIV.

3-Rendements de la diode électroluminescente


la longueur d’onde λ du rayonnement et sa largeur spectrale, un
paramètre essentiel dans le fonctionnement de la DEL est son
rendement de puissance n ou rendement global qui
représente son efficacité énergétique.
Les photons générés au niveau de la jonction sont émis dans toutes
les directions, mais seule une fraction peut émerger en dehors de
la surface et peut donc être utile. On définit alors le
rendement de puissance de la LED par :

Le rendement global de la DEL est calculé à partir de ses différents


rendements qui sont :

Le rendement quantique interne ni

Le rendement optique no
Le rendement quantique interne ni

Il représente le taux de recombinaisons radiatives sur le taux global


de recombinaisons

soit

Ce rendement permet de déterminer la puissance lumineuse


interne Pint émise au niveau de la jonction :

ν étant la fréquence de la radiation émise et Id le courant


d’injection
Le rendement optique no
Ce ne sont pas tous les photons créés à la jonction qui sortent de la
diode. Une partie de ces photons qui atteint la surface du
composant est réabsorbée par le matériau après réflexion à
l’interface matériau-air (figure 10). Cette perte de photons est
appelée perte de Fresnel.
Ainsi, le rendement optique no de la LED est défini comme le
rapport du nombre de photons utiles, émis à l’extérieur de la diode,
au nombre de photons créés à la jonction. Il est conditionné par
l’indice de réfraction n du matériau semi-conducteur qui varie
entre 3.4 et 3.6 pour la plus part des semi-conducteurs.
Le rendement quantique externe ne

Il est défini comme le rapport du nombre de photons émis par la diode


au nombre d’électrons injectés dans la jonction.
En d’autres termes, le rendement quantique externe est donné par :

Le rendement global n

Le rendement global est défini comme le rapport de la puissance


lumineuse émise, à la puissance électrique absorbée :
Pour une lumière supposée monochromatique composée Nph
photons d’énergie hν, la puissance lumineuse émise est :

Et, la puissance électrique absorbée est donnée par le produit V.I où V


est la tension appliquée à la diode et I le courant débité. I représente
la quantité de charges qui traversent la
jonction par seconde, soit :

D’où:

Ce qui donne pour le rendement global :


4-Brillance de la LED

-La brillance de la LED est définie comme la puissance émise par


unité de surface émettrice et unité d'angle solide. Elle s’exprime en
W/ (sr.m2).

- La LED possède une surface émettrice plane. Elle n'émet de ce fait


que dans un demi plan, et de plus de manière non isotrope.

- La répartition de cette lumière émise est définie par le diagramme


de rayonnement qui
représente la répartition angulaire de l'intensité relative émise. Dans
le cas de la LED sans optique, le diagramme de rayonnement est de
type Lambertien, illustré sur la figure ci-dessous.
La brillance est ainsi fonction de la direction d'émission par rapport à
la normale à la surface active et s'écrit :

Avec B0 la brillance dans la direction normale à la surface et α l'angle


d'émission par rapport à cette direction.
Pour une surface émettrice S de la diode, le flux énergétique total
émis par la LED est donné par :

Le flux émis par la diode dans tout le demi-plan s’écrit alors :


Le flux énergétique total est donc :

Avec S.B0 =I0 l’intensité énergétique émise qui s’exprime en W/sr.


Caractéristiques électriques

Point de fonctionnement et tension direct

•Une LED se comporte électriquement comme une diode.


Pour émettre elle doit être polarisée en direct.
La caractéristique IF (VF) montre que la tension de conduction de
la diode LED (forward voltage) est environ 1,5 volts à 2V.

Le courant IF vaut environ E-2V/R.


En pratique, le constructeur
préconise 10 à 20mA. Le courant
traversant la LED
détermine l'intensité lumineuse
émise.
Diverses couleurs de
LED: LED rouge, orange,
jaune (ambre) : 1.8V à
2V , LED verte standard
(vert clair) : 1.8V à 2.2V
Applications
Avantage des LED
•S’allume de dix à cent fois plus rapidement que
des sources de lumièreà incandescence (~0,01 sec)

•-Dégagement de chaleur plus faible

•-Résistantes aux chocs et vibrations

•-Longue vie (10 ans) et mort «progressive»


Inconvénients des LEDs

•Plus cher que les technologies traditionnelles

•Dépendance vis-à-vis de la température et des


conditions d’utilisation

•Besoin d’un dispositif d’évacuation de la


chaleur en cas de fonctionnement à température
élevée
Applications aux domaines médicaux
La lumière pour le milieu médical
et les centres de soins

Quelle lampe médicale pour les professionnels de santé ?

La lampe médicale est un équipement essentiel pour les


professionnels de santé afin d’avoir un éclairage optimal lors
d’examens médicaux et/ou chirurgicaux.

Les lampes médicales à Led

Lampes avec loupe grossissante


Les lampes médicales à Led

La technologie à LED est une solution économique en énergie et


offre un éclairage durable dans le temps. Elle permet environ plus
de 50 000 heures de fonctionnement !
Lampe Bella LID : parmi les lampes médicales à Led, la lampe Bella LID est très
puissante. C’est une lampe médicale parfaitement conçue pour la petite chirurgie,
la dermatologie, la gynécologie et les soins intensifs. La lumière produite est
blanche et ne dégage pas de chaleur. Le refroidissement de la lampe se fait par un
dissipateur en aluminium. Cela évite le bruit, les pannes et la poussière que
peuvent générer le ventilateur.

Lampe médical LED CARLA LID : cette lampe avec une durée de vie de 50 000 heures est
composée de Led dernière génération qui produise une lumière froide, blanche et très
puissante pour un meilleur rendu des couleurs, très utile pour établir un diagnostic juste.
Cette lampe est très hygiénique et offre un éclairage localisé et précis. Elle est idéale pour
une utilisation en gynécologie et auprès des médecins généralistes.
Lampes avec loupe grossissante
Lampe loupe LED DERUNG OPTICLUX : cette lampe à loupe moderne est
équipée d’un des modèles Led les plus récents. Son éclairage offre une qualité
lumière du jour et les caractéristiques de rendu des couleurs sont excellentes.
Elle possède une longue durée de vie et ne nécessite pas beaucoup
d’entretien. Homologuée comme produit médical, la lampe médicale opticlux a
de multiples applications : en dermatologie, dans les hôpitaux et cabinets
médicaux, dentaires, les laboratoires ainsi que pour les contrôles qualité en
stérilisation.

Lampe d’examen à LED VISIANO : un éclairage de qualité professionnelle, une


puissance lumineuse incroyable et un large champ d’éclairage, la lampe médicale
visiano fait l’unanimité. Que ce soit dans un cabinet de généraliste ou de
dermatologue, en ORL ou en gynécologie, dans des services particulièrement
sensibles comme la néonatologie ou les soins intensifs, elle répond à l’ensemble des
exigences des professionnels de santé. Grâce à son design incomparable,
l’éclairagisme à la pointe de la technique et l’excellente qualité de sa lumière, elle
garantit des conditions d’examen optimales. A la fois ergonomique et polyvalente,
sa construction close prévient les dépôts de saleté et rend donc la lampe plus
simple d’entretien.
Les LED médicales sont en plein essor. Elles
émettent des longueurs d’ondes s’étendant de
l’ultraviolet (300nm) au visible (390-780nm) et
jusqu’au proche infrarouge (>800nm). Mais
seules certaines d’entre elles ont montré un réel
intérêt  en médecine. Il s’agit du bleu (415nm),
du jaune (580nm), du rouge (630 nm) et de
l’infrarouge (810nm).
COMMENT SE PRÉSENTE LE DISPOSITIF MÉDICAL DES
LAMPES LED ?
C’est un dispositif monté sur roulettes et
constitué de plusieurs panneaux sur
lesquels sont fixées plusieurs centaines
de LED.
Les différentes couleurs sont panachées
entre elles de sorte que leur disposition
soit régulièrement répartie sur les
différents panneaux. Ceux-ci sont
mobiles afin d’adapter leur distance de
façon optimale avec la surface cutanée
ciblée, en fonction de la localisation.
On peut activer une seule des couleurs,
ou les associer entre elles selon l’effet
désiré.
QUEL EST LE MÉCANISME D’ACTION DES LED ?

Utilisées avec des crèmes qui augmentent la sensibilité des


cellules de la peau, les LED ont un effet destructeur sur leur
cible. Cet effet est recherché au cours de la 
photothérapie dynamique pour le traitement des certaines
lésions cutanées pré-cancéreuses (kératoses actiniques) et
cancéreuses (carcinomes superficiels).

Utilisées seules, les LED n’ont pas une action thermique (par la
chaleur) ou destructrice. Elle possède ce qu’on appelle un effet
de photobiomodulation qui va induire des modifications
biologiques sur les cellules cibles, en réponse à l’absorption de
la lumière reçue.
QUEL EST LE MÉCANISME D’ACTION DES LED ?

La photomodulation parfois appelée thérapie par laser de faible


énergie (LLLT) par LED appelée également thérapie LED ou bio-
photomodulation LED, est une lumière froide qui permet de
réhydrater et tonifier la peau en profondeur, de réparer la peau
lésée par le soleil, le laser, les peelings.

Elle permet de traiter de larges zones, ceci en toutes saisons :


visage, cou, décolleté, cuir chevelu, mains et même corps entier.
 
Les LED induisent en effet :
La stimulation des fibroblastes, cellules spécialisées dans la
synthèse du collagène et de l’acide hyaluronique naturellement
présents dans le derme.

Le ralentissement de la destruction de l’acide hyaluronique et du


collagène par certaines enzymes responsables de leur dégradation.

La multiplication des cellules impliquées dans les défenses


immunitaires.

La multiplication des cellules endothéliales aboutissant à la


formation de nouveaux vaisseaux sanguins de la peau.

La stimulation des mélanocytes, cellules de l’épiderme spécialisées


dans la production du pigment naturel de la peau, ou à l’inverse
leur mise au repos, en fonction de la longueur d’onde choisie.
Les réponses à ce message
lumineux dépendent, entre autres,
de la longueur d’onde reçue par les
cellules et donc de la couleur de la
lumière émise par les LED.
Les LED rouges : ont un effet
cicatrisant, anti-inflammatoire et
anti-oxydant.
Les LED infrarouges : stimulent la
réparation tissulaire, et ont un effet
anti-inflammatoire et antalgique.
Les LED Bleues : ont un effet anti-
bactérien sur le propionibacterium
acnes impliqué dans l’acné.
Les LED jaunes : ont un effet
cicatrisant.
QUELLES SONT LES INDICATIONS
MÉDICALES DES LED ?

Les différentes indications des LED résultent directement de leurs


effets biologiques. Les plus fréquentes sont :
L’optimisation de la cicatrisation : l’effet de photobiomodulation
des LED rouges, infrarouges et jaunes sur la réparation tissulaire est
bien documenté. Elles accélèrent la cicatrisation et ont un effet
antalgique, tous deux utiles dans la prévention et le traitement des
plaies, quelque soit leur localisation (sur la peau ou sur les
muqueuses), et leur origine (liées à un traumatisme, à des ulcères
de jambes notamment chez les personnes diabétiques, ou à un
traitement par radiothérapie).
La prévention et le traitement des mucites, qui résultent de
inflammation de la muqueuse buccale liée à la toxicité des
traitements anti-cancéreux par radiothérapie ou par
chimiothérapie, sont des indications très fréquentes.
L’acné : grâce à l’effet anti-bactérien sur le Propionibacterium
acnes des LED bleues, et l’action anti-inflammatoire des LED rouges
sur la glande sébacée, impliqués dans l’apparition de l’acné.
L’utilisation des LED rouges seules, en monothérapie semble être
aussi efficace qu’au cours de la photothérapie dynamique dans
cette indication.
D’autres indications plus rares viennent enrichir le champ d’action
des LED.
Certaines alopécies (chute de cheveux) : par l’effet vasodilatateur,
les LED favoriseraient la pousse du cheveu, en augmentant l’apport
sanguin au niveau des follicules pileux.
Maladies inflammatoires : l’eczéma, le L’efficacité des UV est bien
établie pour ces dermatoses. Elles constituent donc des indications
très prometteuses aux LED émettant des longueurs d’ondes
proches des UV, même si elles ne sont pas encore traitées en
routine par cette technique. Les LED rouges et infrarouges ont par
ailleurs un effet anti-inflammatoire intéressant dans ces
indications.
Certains troubles de la pigmentation : les hyper-pigmentations
post inflammatoires, survenant après une inflammation de la peau
notamment chez les sujets à peau mate et foncée, ou certaines
maladies qui induisent une décoloration de la peau pourraient être
améliorées par les LED.
QUELLES SONT LES INDICATIONS
ESTHÉTIQUES DES LED ?
De la même manière que pour les indications médicales, l’effet
photobiologique des LED peut être utile dans :
Les suites d’un traitement dermatologique esthétique agressif : les
propriétés antalgique, apaisante et cicatrisante sont utiles en post
peelings, et en post laser de relissage ou vasculaire. Elles peuvent être
également utilisées au décours de mésolift, d’injections d’acide
hyaluronique ou de toxine botulique.
Le vieillissement cutané : les LED rouges et infrarouges ont un effet
remodelant et anti-oxydant. Elles induisent une remise en tension
cutanée qui certes modeste, peut améliorer l’aspect des ridules.
L’efficacité semble être optimisée lorsque les LED sont associées à
d’autres traitements esthétiques : de la simple application de crème
anti-rides dont elles pourraient favoriser la pénétration, aux micro-
punctures par l’application d’un roller constituée de micro-aiguilles.
Les vergetures et les cicatrices : grâce à l’effet remodelant des LED
rouges, infrarouges et jaunes. Les améliorations sont cependant
souvent discrètes et peuvent être augmentées par l’association à
d’autres techniques : peelings, lasers, multi-punctures par des
rollers comportant de multiples microaiguilles.

La cellulite et le remodelage corporel : l’effet semble être


modeste mais pourrait être optimisé par d’autres techniques
(kinésithérapie, application de crèmes anti-cellulites, activité
sportive…). Il est lié à un effet direct des LED rouges et infrarouges
sur les cellules graisseuses mais également à leur propriété
remodelante par l’augmentation de la synthèse de collagène, et à
leur impact sur la microcirculation sanguine et sur le drainage
lymphatique.
UN EXEMPLE

COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?


Après un démaquillage soigneux, vous serez confortablement
installé, le plus souvent en position allongée, dans une salle dédiée
à cette technique.  Les séances constituent une occasion pour vous
de vous relaxer. Il s’agit d’une méthode douce, non agressive, qui
apporte très souvent une sensation de bien être. Une ambiance
musicale peut vous accompagner si vous le souhaiter.
Votre dermatologue vous remettra les coques de protection oculaire
à porter pendant toute la durée des séances. Il placera ensuite les
panneaux de la lampe de façon à les adapter au mieux à la surface
cutanée traitée en respectant une certaine distance pré-définie.
Le réglage des paramètres précède bien évidemment le début de la
séance, et votre dermatologue vous avertira avant l’allumage des
LED pour que l’éblouissement résiduel malgré la protection oculaire,
ne vous surprenne pas.
QUELLES PRÉCAUTIONS FAUT-IL
PRENDRE AVANT ET APRÈS ?
Avant :
Eviter l’application de cosmétiques irritants.
Respecter une protection solaire 1 mois avant les séances.
Eviter le maquillage. Dans le cas contraire un démaquillage
soigneux sera réalisé pour optimiser la pénétration de la lumière
dans la peau.
Pendant :
Le port de protections oculaires par des coques opaques en
plastique est indispensable.
Il est conseillé de garder les yeux fermés pendant toute la durée
des séances pour diminuer la sensation d’éblouissement.
Après :
Appliquer quotidiennement un écran solaire et éviter les
expositions
Appliquer une crème hydratante apaisante.
QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES ?
En dehors d’une sensation d’échauffement, notamment au visage, la
tolérance de l’illumination par les LED est excellente si elle est
réalisée dans les conditions adéquates.
L’illumination ne provoque aucune douleur, telle que l’on peut l’avoir
au cours des séances de photothérapie dynamique, car il s’agit d’une
méthode douce qui n’agit pas par un effet thermique .
Les éventuelles brûlures, sont liées à une mauvaise utilisation des
lampes, placées trop près de la surface cutanée à traiter et de façon
prolongée.
La lumière bleue présente une toxicité sur la rétine des enfants. Son
utilisation pour traiter l’acné des adolescents avec des protections
oculaires adéquates annule ce risque.
Un éblouissement est très souvent ressenti pendant les séances
malgré le port de protections oculaires opaques. Il est conseillé de
garder les yeux fermés pendant toute la durée des séances et une
compresse peut être placée en plus sur les yeux, pour diminuer ce
phénomène.
QUELLES SONT LES CONTRE-INDICATIONS AUX LED ?

La claustrophobie constitue l’unique contre-indication aux


LED car les dispositifs sont souvent constitués de plusieurs
panneaux qui sont placés très prés de la surface de peau à
traiter.

De ce fait, une sensation d’enfermement et d’oppression,


majorée par le dégagement de chaleur, peut être ressentie
lorsqu’il s’agit de traiter le visage.
Les
diodes
laser
Qu’est ce qu’un Laser ?

Light Amplification by Stimulated


Emission of Radiation

Concentré de Physique Fondamentale (Mécanique


Quantique) et de Physique Appliquée (Ingenierie)
Les diodes laser

Les diodes laser Plus pointu et difficile à réaliser que les LED

MAIS

Meilleures performances :

-Rendement de 30% (environ 3% pour les autres lasers)

-Largeur spectrale faible-Qualité du rayonnement émis

-Temps de réponse
Schéma de base

-Processus de pompage (courant électrique)

-Milieu amplificateur (par émission stimulée)

-Structure résonante (typiquement, cavité Fabry-Pérot)


Les principes de base

3 éléments éléments de base:

A. Un milieu Amplificateur
B. Une source externe d’énergie : le pompage
C. Une cavité résonante

A. Le milieu amplificateur

L’émission stimulée donc : Amplification


Conditions :
• Energie du photon incident (hν ) = Energie du niveau haut – énergie
du niveau bas (∆E)
• N atomes excités > N atomes dans le niveau fondamental donc:
Amplification “Inversion de population” indispensable
Amorçage par émission spontanée

Gap direct Gap indirect

Matériau couramment utilisé : GaAs, arséniure de gallium Bande


interdite : 1,424 eV, longueur d’onde générée 870 nm
Les processus interaction onde-matière
E2

photons
E1 Absorption Émission Émission jumeaux
E2-E1 = hν spontanée stimulée
(Einstein)
Milieux amplificateurs

E2 N2 E2 N2

E1 N1 E1 N1
N2<N1 N2>N1
Emission stimulée -Principe

Photon émis : même fréquence, même phase, même


polarisation et même direction que le photon incident
Conditions :
• Energie du photon incident (hν ) = Energie du
niveau haut
– énergie du niveau bas (∆E)
• Natomes excités > Natomes dans le niveau
fondamental Amplification
“Inversion de population” indispensable

Il faut FORCER l’inversion de Population en POMPANT le milieu


L’inversion de population
Le pompage
Le pompage peut être optique (absorption de photons) ou électrique
(états excités créés suite à des collisions dans une décharge
électrique par ex)

-Excitation extérieure apporte l’énergie nécessaire au transfert d’une


majorité d’atomes dans l’état excité
Un laser à 2 niveaux
« Pour une transition donnée la
probabilité d’émission stimulée
(pour 1 atome dans l’état excité
éclairé par 1 photon) est égale à la
probabilité d’absorption (pour 1
atome dans l’état fondamental
éclairé par un photon) »

Donc : il est impossible en


pompant une seule transition
atomique d’obtenir une inversion
de population N2 > N1
Au maximum (fort pompa
Système à 3 niveaux
Inversion de Population difficile

Fonctionnement en continu difficile à atteindre (le niveau (1)


se repeuple dès que le laser marche !
γij = proba de
désexcitation non
radiative
de (i) vers (j)
Wp = proba d’absorption
de la pompe
K = proba d’emission
spontanée
W = proba d’absorption
ou d’émission stimulée
Ni (cm-3)= densité
d’atomes dans le niveau I
N = N1+N2+N3
Système à 4 niveaux
Γij = proba de désexcitation
non radiative
de (i) vers (j)
Wp = proba d’absorption de la
pompe
K = proba d’emission
spontanée
W = proba d’absorption ou
d’émission stimulée
Ni (cm-3)= densité d’atomes
dans le niveau I
N = N0+N1+N2+N3
3 niveaux / 4 niveaux
Charles Fabry (1867-1945)
et les cavités optiques

L’interaction de Charles Fabry avec Raymond Boulouch au


Lycée Montaigne à Bordeaux ( quelques mois en 1892) : les
franges fines d’un coin d’air entre lames réfléchissantes
D’autres précurseurs sur ces franges : Herrschel, Airy
le passage d’interférences à deux ondes à des interférences
multi-ondes
L’exploitation par Fabry et l’interféromètre Fabry-Perot
C. Cavité Fabry-Pérot

2L = n. 2L = n. λ donc ν = n. c/2L
Lame semi- Lame semi-
réfléchissante de réfléchissante de
pouvoir réflecteur R1 pouvoir réflecteur R2

- Permet de recycler les photons et d’obtenir un effet en cascade


- Longueur Longueur multiple de λ : Ondes stationnaires
- La plus simple : 2 miroirs dont un partiellement réfléchissant pour
extraire les photons utiles.
Peu d’Aller-Retour avant de quitter la cavité : pas
d’amplification

Beaucoup d’AR avant de quitter la cavité : Amplification


possible
Résumé

POMPAGE

EMISSION

STIMULEE

CAVITE
Conditions d’oscillation
 Une condition sur le gain : Gain = Pertes
sur un aller-retour en régime
stationnaire
( = section efficace, N = inversion d e
 Gain  exp (.N.L) p o p u l a t i o n , L = longueur d u miilieu
amplificateur)

 Pertes = Rmiroirs + pertes intrinsèques (diffusion, diffraction…)

 Une condition sur la phase : résonance


 Un élément stabilisateur :
la saturation du gain
Exemple : Si le gain = 4 à chaque aller-retour dans le
milieu amplific ateur (donc gain simple passage = 2) il
faut que les pertes divisent par 4 le nombre de
photons

G x H = 1 ou G = 1/H
Gain
4
0.25
pertes
Dans une cavité idéale
sans autres pertes que
celles du miroir de
sortie : Milieu Amplificateur R=25%
R=100%
G=2

G
Différents types de laser

Lasers à Gaz

Lasers à liquide (colorants)

Lasers Solides Un cas à part : les lasers


part : les lasers à Semi-conducteurs ou
diodes laser
Les lasers à Gaz

Visible:
Laser à Argon ionisé
Laser à Krypton ionisé
Laser He-Ne

Infrarouge:
Laser CO2
Lasers Chimiques HF (Hydrogène-Fluor

Ultraviolet:
Laser Excimère
Le laser He Le laser He-Ne

Premier laser à gaz réalisé réalisé (JAVAN 1960)


Principe : pompage par décharge électrique + transfert d’énergie
d’énergie entre l’Helium et le Néon
Les lasers à gaz ionisé

 Milieu actif = gaz ionisé (Ar, Kr…)


 Pompage = décharge électrique

 Argon : 364 nm, 488 nm, 514


nm
Les lasers à gaz ionisé
 Argon : 364 nm, 488 nm, 514
nm
 Krypton
Utilisés p a r e:x 647
e m p l enm
pour les shows laser

Argon Argon+ Krypton


Le laser CO 2
 Moyen IR (9.6 et 10.6 µm)
 Très grandes puissances possibles (100 kW CW)
 Marché industriel énorme :
découpe/soudure des matériaux
Les lasers chimiques
 Ex : le laser HF/DF (Hydrogène-Fluor ou Deuterium-Fluor)
L’ inversion d e population est produite, par une réaction chimique
exothermique dans le milieu amplificateur.
Ces réactions produisent des molécules excitées (l’inversion d e population est
d o nc automatique) à des niveaux d e vibrations élevés, qui en se désexcitant,
peuvent émettre d e la lumière cohérente dans la g a m m e 3-5 µm.
Application
principale:
domaine militaire
(arme anti-
missile ou
antisatellite).
Ex: laser MIRACL (US
army) :
Les lasers excimères
 Ex : les lasers ArF, KrF, XeCl, XeF…
Ces excimères (excited dimers) ont des états excités stables et des états
fondamentaux instables.
L’excitation (par decharge electrique) produit automatiquement une
inversion d e population (la population dans le niveau fondamental est par definition nulle !).

Emission dans l’UV


ArF KrF XeCl XeF

(principales raies à 157,193, 248, 308, 351


nm) Fonctionnement pulsé seulement (µs à
ps)
Applications : Biologie, Médecine, découpe,
lithographie pour la microélectronique …
Le laser à Colorant
Le milieux actif est un colorant organique fluorescent, en solution dans
un liquide.
Le p o m p a g e se fait optiquement (par un autre laser)
- intérêt majeur : ils sont accordables.
- Tout le spectre visible peut être balayé par des lasers
à colorant.

Ces lasers sont peu pratiques (remplacement régulier du colorant,


produits toxiques…) et sont surtout utilisés pour la recherche
Applications médicales des lasers

La médecine au laser,
ou médecine laser, consiste à
utiliser des lasers à des fins
diagnostiques, de traitement ou
de thérapie médicale.
Applications médicales des lasers
Comment ça marche ?

Le laser est un appareil émettant de la lumière amplifiée. Son


rayon, de puissance variable, peut être utilisé en continu ou
envoyé par impulsions, et ce de manière très précise.
Le rayon peut en effet être si fin qu’il n’atteint qu’une seule
cellule.

La lumière du laser est monochromatique (c’est-à-dire émise sur


une seule longueur d’onde), ce qui permet d’agir spécifiquement
sur certains tissus, sans toucher les autres. En sélectionnant une
longueur d’onde précise, on peut ainsi cibler la zone à traiter.
Applications médicales des lasers

La première utilisation du laser en médecine date de 1961 : cette


technique a été utilisée pour opérer une tumeur de la rétine.

La chirurgie au laser a pour avantages de diminuer le risque


d’infection et de favoriser la cicatrisation. Souvent moins invasive
que la chirurgie classique, la chirurgie au laser n’est pas sans
risques ni contre-indications (grossesse, prise de médicaments
photosensibilisants…).

Même pour les soins esthétiques, il est essentiel de s’adresser à


un médecin formé spécifiquement à cette technique.
Applications médicales des lasers
 Chirurgie « esthétique »
 Les lasers continus sont recherchés pour des
traitements nécessitant un chauffage localisé : Laser
CO 2

AVANT APRE
S
Applications médicales des lasers

 Ophtalmologie
 LASIK : Chirurgie d e la cornée (correction d e la
vue).
 Utilisation d’un Laser Excimère impulsionnel (UV)

Phhysiqysiqueue desdes LasersLasers //

UniUniveversirsitéét PaParrissi NordNord


Applications médicales des lasers

Resurfaçage d e la cornée assisté


par ordinateur (précision 0.25 µm)
 Effacement des tatouages
 Laser a d a p t é au pigment que l’on veut retirer
 Lasers Impulsionnels (Q-switched)
 Epilation Laser (quasi-définitive))
Programme:
-Rappel sur l’intèraction d’un rayonnement avec les porteurs
électriques dans les matériaux semi-conducteurs.

-Unités radiométriques et photométriques

-Les photoémetteurs (LED, diode LASER)

-Les photorécepteurs à effet de volume (photorésistance,


diode PIN, phototransistor)

-Les micro pistes au silicium, les dispositifs CCD et CMOS

-La fibre optique: principe de guidage, type de FO et propriétés

-Application de ces dispositifs en génie biomédical (caméra X,


gamma caméra, fibroscopie, scintigraphie…)
Capteur :

Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore


à partir d'une grandeur physique, une autre grandeur physique de
nature différente (très souvent électrique). Cette grandeur
représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de
mesure ou de commande.

Capteur du rayonnement
Récepteurs quantiques La grande variété d’éléments, conducteurs
ou semi-conducteurs, possédant des propriétés photoélectriques a
permis de fabriquer de nombreux capteurs de ce type.

Nous allons essayer de regrouper, l’ensemble de ces récepteurs en


quatre grandes familles, les photorésistances, les photodiodes, les
phototransistors et les photopiles (cellules photovoltaïques).
Caractéristiques : Quel que soit le type de capteur considéré, il possède des
caractéristiques qu’il est bon d’évaluer avant de choisir. Sans en faire une liste
exhaustive nous allons lister celles qui nous semblent prioritaires.
-Réponse en fonction de l’éclairement : il faut citer en premier le domaine de
linéarité puis les limitations du capteur pour des éclairements faibles (courant
d’obscurité) ou forts (saturation).
-Sensibilité : elle est définie dans le domaine de linéarité, elle est le rapport de la
réponse électrique à l’excitation lumineuse.
-Rendement quantique : uniquement pour les capteurs photoélectriques, c’est le
nombre d’électrons échangés par photons impactant le capteur.
-Réponse spectrale : elle représente la sensibilité du capteur à la longueur
d’onde du rayonnement.
-Réponse temporelle : c’est la rapidité du photorécepteur, elle est à relier à la
constante de temps du capteur. Cette réponse temporelle peut varier de
quelques ms pour des cellules photoélectriques à plusieurs secondes pour des
capteurs thermiques.
-Résolution spatiale : elle est liée à la taille et à la géométrie de la surface active.
Il est très important de prendre en compte cette caractéristique pour mesurer
des éclairements au lever ou au coucher du soleil par exemple.
Photorésistances (LDR)

Les photorésistances sont des capteurs de lumière


appelée LDR (Light Depending Resistor ou Resistance
dépendant de la lumière). Elles sont réalisées à partir
d’un élément photosensible (le sulfure de cadmium)
dont la résistance élevée dans l’obscurité diminue avec
l’éclairement suivant la relation suivante :
R= A L-α

Avec: R : résistance en Ohms, A et α : constantes, L :


éclairement en Lux
Avantages :

Faible coût,

Larges gammes spectrales,

Facilité de mise en œuvre,

Sensibilité élevée.
Les photodiodes
Une photodiode est un composant semi-conducteur ayant la capacité
de détecter un rayonnement du domaine optique et de le
transformer en signal électrique.
A l’inverse d’une LED (diode électro luminescente), qui produit de la
lumière, la photodiode utilise de la lumière pour réaliser une fonction
spécifique. A la base, une photodiode fonctionne comme une
photorésistance et donc dans l’obscurité totale, la résistance est très
élevée et ne conduit que très peu de courant. Mais lorsque la
jonction PN est exposée à la lumière, la résistance interne décroit et
le courant augmente.
Les photodiodes peuvent être utilisées sous deux modes :
-le mode photovoltaïque où, en l’absence de polarisation, elles
génèrent une tension ;
- le mode photoampérique où, utilisées en polarisation inverse à
l’intérieur d’un circuit électrique, elles génèrent un courant
directement proportionnel à l’intensité lumineuse.
Avantages :

Une excellente linéarité

Temps de réponse très rapide

Une bande passante étendue.


Applications médicales performantes de nos capteurs :
-Respirateurs artificiels
-Appareils de diagnostic du sommeil
-Appareils de traitement de l'apnée du sommeil (CPAP)
-Spiromètres
-Appareils d’anesthésie
-Machines de dialyse
-Pompes à perfusion
-Concentrateurs d’oxygène
-Pompes d’aspiration du vide
-Insufflateurs manuel ou BAVU (Ballon autoremplisseur à valve
unidirectionnel)
-Vidéo-endoscopes
-Tensiomètres
-Oxymètres de pouls
-Tomodensitomètres (TDM)
-Sondes gamma

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