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ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE

STE SCIENCE ET TECHNOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT 4e SECONDAIRE

CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition

AHMED BENSAADA • ANNIE BOLDUC • VALÉRIE CLAUDE Conforme à


MOURAD MEZIANE • CATHERINE RHÉAUME • KARINE TARDIF la PROGRESSION des
apprentissages
Le tableau périodique des éléments.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE
STE SCIENCE ET TECHNOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT 4e SECONDAIRE

CAHIER D’APPRENTISSAGE
Savoirs et activités 2e édition

AHMED BENSAADA • ANNIE BOLDUC • VALÉRIE CLAUDE


MOURAD MEZIANE • CATHERINE RHÉAUME • KARINE TARDIF
Kaléidoscope, 2e édition
Science et technologie Remerciements
Science et technologie de l’environnement
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur tient
4e secondaire
à remercier :
Cahier d’apprentissage – Savoirs et activités Marc Bergeron, C.S. des Premières-Seigneuries,
Hélène Boulanger, C.S. du Fer, Mona Langlois, C.S.
Marie-Victorin, Julie Ricard, C.S. de la Rivière-du-Nord.
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane,
Catherine Rhéaume, Karine Tardif Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec
rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
© 2017 TC Média Livres Inc. Marco Festa-Bianchet, professeur titulaire, Université
© 2012 Chenelière Éducation inc. de Sherbrooke (Univers vivant, chapitre 9), Denis Fyfe,
consultant (Univers technologique, chapitres 11 à 13),
Édition (2e édition) : Annie Fortier, Suzanne Champagne Marie-Ève Lacombe-Harvey, Université de Sherbrooke
Édition (1re édition) : Annie Fortier, François Moreault (Univers matériel, chapitres 1 à 3), Benoît Leblanc,
Coordination (2e édition) : Suzanne Lavigne, Nadine Fortier, Lina Binet chargé de cours, Université de Sherbrooke (Univers
Coordination (1re édition) : Anne Melançon, Caroline Bouffard, vivant, chapitre 10), Richard Leonelli, professeur,
Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton Université de Montréal (Univers matériel, chapitres 4
Révision linguistique : Suzanne Lavigne, Lina Binet et 5), Denis Pinsonnault, consultant (Terre et espace,
Correction d’épreuves : Isabelle Canarelli chapitres 6 à 8).
Illustrations : Michel Rouleau, Martin Gagnon, Late Night Studio,
Marc Tellier, Colpron (cartes)
Conception graphique : Gisèle H
Infographie : Pige communication
Conception de la couverture : Gisèle H
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick St-Hilaire
Impression : TC Imprimeries Transcontinental

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ISBN 978-2-7650-5406-1

Dépôt légal : 2e trimestre 2017


Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
1 2 3 4 5 ITIB 21 20 19 18 17
TABLE DES MATIÈRES

Organisation du cahier              VII


Aperçu des activités interactives       IX

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 L’organisation 1.5.1 La notion de mole          62

de la matière                  2 1.5.2 Le nombre d’Avogadro       63

Rappel                    3 1.5.3 La masse molaire          64

1.1 Les modèles atomiques          3 Consolidation du chapitre 1          70


1.1.1 Les premiers modèles
atomiques              4 CHAPITRE 2 Les propriétés
1.1.2 Le modèle de Rutherford-Bohr   5 physiques des solutions       75

1.1.3 Le modèle atomique Rappel                     76


simplifié STE            15 2.1 Les électrolytes                77
1.2 La masse atomique STE         20 2.1.1 La conductibilité électrique    77
1.2.1 La masse atomique relative    20 2.1.2 La dissociation électrolytique    77
1.2.2 Les isotopes             21 OUTIL 1 Vérifier la conductibilité
1.2.3 Le calcul de la masse atomique   22 électrique d’une solution
aqueuse               79
1.3 Le tableau périodique des éléments  27
2.1.3 La force des électrolytes STE   81
1.3.1 L’organisation générale
du tableau périodique       29 2.1.4 Les acides, les bases et les sels   83

1.3.2 Les familles du tableau 2.2 La concentration               87


périodique              30 2.2.1 La concentration en grammes
1.3.3 Les périodes du tableau par litre (g/L) et en
périodique              32 pourcentage (%)           87

1.3.4 La périodicité 2.2.2 La concentration en parties


des propriétés STE         38 par million (ppm)          88

1.3.5 La notation de Lewis        39 2.2.3 La concentration molaire


(mol/L) STE             89
1.4 Les molécules                44
2.3 Le pH                     96
1.4.1 Les ions                44
2.3.1 L’échelle pH             96
1.4.2 La nature de la liaison STE    50
2.3.2 Le pH et la concentration
1.4.3 Les règles de nomenclature
molaire en ions H+ STE      97
et d’écriture des composés
binaires STE             60 Consolidation du chapitre 2         100

1.5 La notion de mole et le nombre


d’Avogadro STE               62

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. TABLE DES MATIÈRES III


La relation entre l’énergie potentielle
CHAPITRE 3 Les transformations 4.3.3
gravitationnelle, la masse, la grandeur
chimiques et les transformations du champ gravitationnel
nucléaires                       105 et la hauteur STE            165
Rappel                       106 4.3.4 La loi de la conservation
3.1 Les transformations chimiques       107 de l’énergie                166

3.1.1 La loi de la conservation 4.4 L’énergie thermique               176


de la masse               107 4.4.1 La distinction entre la chaleur
3.1.2 Le balancement des équations et la température            176
chimiques                111 4.4.2 La relation entre la chaleur,
3.1.3 La stœchiométrie STE         115 la capacité thermique massique,
la masse et la variation
3.1.4 Les réactions endothermiques
de température STE          176
et exothermiques STE         125
3.1.5 Des exemples de transformations
4.5 Le rendement énergétique          181
chimiques (neutralisation acidobasique, Consolidation du chapitre 4            184
produits de neutralisation acidobasique
STE , combustion, oxydation STE ,
photosynthèse et respiration cellulaire) 129
CHAPITRE 5 L’électricité
et l’électromagnétisme           189
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
L'activité humaine au cœur 5.1 Les phénomènes électriques        190
des changements climatiques             135 5.1.1 La charge électrique          190
3.2 Les transformations nucléaires STE    137 5.1.2 L’électricité statique           191
3.2.1 La stabilité nucléaire          137 5.1.3 La loi de Coulomb STE        196
3.2.2 La radioactivité              140 5.1.4 Le champ électrique STE       197
3.2.3 La fission et la fusion nucléaires    143 5.2 Les circuits électriques             203
Consolidation du chapitre 3            146 5.2.1 Les types de circuits électriques    205
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE 5.2.2 Les instruments de mesure      205
L'irradiation des aliments STE             152 OUTIL 2 Mesurer le courant
et la différence de potentiel      206
CHAPITRE 4 Les transformations 5.2.3 La loi d’Ohm               214
de l’énergie                     153
5.2.4 Les lois de Kirchhoff STE       218
Rappel                       154
5.2.5 La relation entre la puissance
4.1 La relation entre la masse et l’énergie électrique          230
et le poids STE                  155
5.3 Les phénomènes électromagnétiques    234
4.2 Le travail STE                   158
5.3.1 Les forces d’attraction
4.2.1 La relation entre le travail, et de répulsion magnétiques     234
la force et le déplacement       158
5.3.2 Le champ magnétique d’un fil
4.2.2 La force efficace             159 parcouru par un courant        239
4.3 L’énergie mécanique              163 5.3.3 Le champ magnétique
4.3.1 La relation entre le travail d’un solénoïde STE          241
et l’énergie STE             163 Consolidation du chapitre 5            246
4.3.2 La relation entre l’énergie
cinétique, la masse
et la vitesse STE            164

IV TABLE DES MATIÈRES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


La circulation océanique        309
TERRE ET ESPACE 7.2.3
7.2.4 Les glaciers et les banquises     310
La contamination
CHAPITRE 6 L’espace 7.2.5
de l’hydrosphère STE         313
et l’atmosphère                  254
7.2.6 Le traitement des eaux
Rappel                       255 usées STE                315
6.1 L’espace                      256 7.2.7 Les ressources énergétiques
6.1.1 Le flux d’énergie émis de l’hydrosphère             320
par le Soleil                256
Consolidation du chapitre 7            323
6.1.2 Le système Terre-Lune         257
6.2 Les masses d’air                 261 CHAPITRE 8 La biosphère         329
6.3 La circulation atmosphérique        262 8.1 Le cycle du carbone              330
6.4 Les vents dominants STE           262 8.1.1 La portion biochimique         330
6.5 Les cyclones et les anticyclones      264 8.1.2 La portion géochimique        331
6.5.1 La formation d’un cyclone       264 8.2 Le cycle de l’azote                334
6.5.2 La formation d’un anticyclone     265 8.3 Le cycle du phosphore STE         338
6.6 La contamination de l’air STE        269 8.4 Les biomes terrestres              341
6.7 L’effet de serre                  270 8.5 Les biomes aquatiques             345
6.8 Les ressources énergétiques 8.5.1 Les biomes marins            345
de l’atmosphère                 273
8.5.2 Les biomes d’eau douce        346
Consolidation du chapitre 6            277
8.6 Les facteurs influençant
la distribution des biomes          348
CHAPITRE 7 La lithosphère
Consolidation du chapitre 8            350
et l’hydrosphère                 283
Rappel                       284
UNIVERS VIVANT
7.1 La lithosphère                  285
7.1.1 Les minéraux               285 CHAPITRE 9 L’écologie            354
7.1.2 Les horizons du sol           285 Rappel                       355
7.1.3 Le pergélisol               286 9.1 L'organisation des vivants           355
7.1.4 La contamination des sols STE    289 9.1.1 Les populations             355
7.1.5 L’épuisement des sols STE      295 9.1.2 Les communautés            356
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE 9.1.3 Les écosystèmes             357
La déforestation STE                   296
9.2 Les interactions                 361
7.1.6 Les ressources énergétiques
9.2.1 La dynamique des populations    361
de la lithosphère             298
9.2.2 La dynamique
7.2 L’hydrosphère                   303 des communautés           362
7.2.1 Les bassins versants          304 9.2.3 La dynamique des écosystèmes    365
7.2.2 La salinité                 305 9.2.4 Les transformations de la matière
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE et de l’énergie               370
L’eau potable                       308 9.3 L’écotoxicologie STE             373

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. TABLE DES MATIÈRES V


9.3.1 Les contaminants            373 11.3.2 Le façonnage               428
9.3.2 Le seuil de toxicité            374 11.3.3 L'inspection                430
9.4 L’empreinte écologique STE         375 OUTIL 3 Utiliser un pied à coulisse STE   431
Consolidation du chapitre 9            377 Consolidation du chapitre 11           436
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
Des montagnes de déchets électroniques STE   379 CHAPITRE 12 L’ingénierie
mécanique                      442
CHAPITRE 10 La génétique STE     380 Rappel                      443
Rappel                      381 12.1 Les caractéristiques des liaisons      444
10.1 Les mécanismes de l'ADN STE       382 12.2 Les degrés de liberté STE          445
10.1.1 La structure de l’ADN          382 12.3 La fonction de guidage            449
10.1.2 La synthèse des protéines       383 12.4 L’adhérence et le frottement STE      450
10.2 L’hérédité STE                  387 12.5 Les systèmes de transmission
10.2.1 Les chromosomes du mouvement                  454
et les gènes               388 12.6 Les systèmes de transformation
10.2.2 Les allèles                 388 du mouvement                  461
10.3 Les croisements STE              394 Consolidation du chapitre 12           469
10.3.1 L’échiquier de croisement       394
10.4 Le clonage STE                 398
CHAPITRE 13 L’ingénierie
électrique                       475
10.4.1 Le clonage naturel            398
13.1 La fonction d’alimentation          476
10.4.2 Le clonage artificiel           398
13.1.1 Les condensateurs STE        477
10.4.3 Les avantages et les désavantages
du clonage                399 13.2 Les fonctions de conduction,
d’isolation et de protection          480
Consolidation du chapitre 10 STE        401
13.2.1 La fonction de conduction       480

UNIVERS TECHNOLOGIQUE 13.2.2 La fonction d’isolation         481


13.2.3 La fonction de protection       482
CHAPITRE 11 Le langage des lignes, 13.3 La fonction de commande          486
les matériaux et la fabrication     406 13.3.1 Les types d’interrupteur         487
Rappel                      407 13.3.2 Le rôle et la structure
11.1 Le langage des lignes STE          408 des différents interrupteurs STE    488

11.1.1 Le dessin technique           408 13.4 La fonction de transformation


de l’énergie                    490
11.1.2 Les tolérances dimensionnelles    412
PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
11.2 Les matériaux                   414
L’énergie                          494
11.2.1 Les contraintes              414
13.5 La fonction de régulation STE        494
11.2.2 Les propriétés des matériaux     417
13.5.1 Les résisteurs               495
11.2.3 Les céramiques, les plastiques
13.5.2 Les diodes                496
et les matériaux composites      420
Consolidation du chapitre 13           498
11.2.4 La dégradation des matériaux
et les procédés de protection     424 Index                           501
11.2.5 Les traitements thermiques STE   426 Sources                          506
11.3 La fabrication STE               427
11.3.1 Le mesurage et le traçage       427

VI TABLE DES MATIÈRES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ORGANISATION DU CAHIER

LE DÉBUT D’UNE PARTIE


Le cahier est divisé en quatre parties :
Univers matériel, Terre et espace,
Univers vivant et Univers technologique.

LE DÉBUT D’UN CHAPITRE


Un sommaire
présente les Un chapitre est divisé en plusieurs sections.
chapitres
d’une partie.

Un texte
d’introduction Le pictogramme STE
annonce identifie les concepts
le contenu exclusifs à ce programme.
d’un chapitre.

Un sommaire présente
les sections d’un chapitre.
LE CONTENU D’UN CHAPITRE

Chaque section porte


sur des concepts
à l’étude.

Les définitions des


Dans la plupart
concepts sont mises
des chapitres,
en évidence.
un Rappel résume
les connaissances
antérieures
préalables.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ORGANISATION DU CAHIER VII


La rubrique Outil
présente des
techniques utiles
en science et
technologie.

Les activités sont constituées d’un grand


nombre d’exercices qui portent sur les
notions abordées dans la ou les sections
qui les précèdent.

La rubrique Problématique
environnementale permet
la mise en contexte d’un
ou de plusieurs concepts
avec une problématique
environnementale. Cette
rubrique est suivie d'une
ou de plusieurs activités
qui s'y rapportent.

La rubrique Communauté scientifique


présente une personnalité ayant marqué
l’histoire scientifique ou technologique.

En fin de chapitre, les activités


Un pictogramme
de Consolidation permettent
indique que des activités
d’établir des liens entre
interactives qui portent sur
les concepts vus dans les
les notions abordées sont
sections d’un même chapitre.
offertes sur la plateforme
i+ interactif de Chenelière
La rubrique Éducation.
Flash science
ou Flash techno
apporte de
l’information
complémentaire.

VIII ORGANISATION DU CAHIER Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES

La collection ST STE , 2e édition comprend de nombreux éléments numériques


offerts sur la plateforme i+ Interactif de Chenelière Éducation, dont 38 activités interactives portant sur
les contenus du cahier.
On y trouve plusieurs activités interactives par chapitre et deux activités interactives de consolidation
de l’univers matériel. Ces activités, identifiées par le pictogramme , sont accessibles à partir de diverses
pages du cahier. Leur emplacement indique le moment opportun pour les réaliser (voir l’emplacement
des activités dans le tableau ci-dessous et à la page suivante).
Chaque activité interactive est exclusive à l’un ou l’autre des deux programmes. Le numéro et le titre
de l’activité apparaissent avec la mention ST ou STE lorsque la souris survole le pictogramme .
Cette information apparaît également sur le bandeau bleu de chaque activité, comme on le voit
sur l’exemple ci-dessous.

Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 STE : Les modèles et la masse atomiques, p. 23
AI 03 ST : Le tableau périodique, p. 40
AI 04 STE : Le tableau périodique, p. 40
AI 05 STE : Les molécules, la notion de mole et le nombre d’Avogadro, p. 66

CHAPITRE 2 AI 06 ST : Les ions et les électrolytes, p. 85


Les propriétés physiques AI 07 STE : Les ions et les électrolytes, p. 83
des solutions AI 08 ST : La concentration et le pH, p. 98
AI 09 STE : La concentration et le pH, p. 98

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES IX


Aperçu des activités interactives (suite)

Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

CHAPITRE 3 AI 10 ST : La loi de la conservation de la masse et le balancement


Les transformations des équations chimiques, p. 113
chimiques et les transfor­ AI 11 STE : La stœchiométrie, p. 117
mations nucléaires AI 12 ST : Des exemples de transformations chimiques, p. 133
AI 13 STE : Les réactions endothermiques et exothermiques et des exemples
de transformations chimiques, p. 133
AI 14 STE : Les transformations nucléaires, p. 144

CHAPITRE 4 AI 15 STE : La relation entre la masse et le poids et la notion de travail, p. 160


Les transformations AI 16 ST : La loi de la conservation de l’énergie, l’énergie thermique et le
de l’énergie rendement énergétique, p. 183
AI 17 STE : L’énergie mécanique et l’énergie thermique, p. 178

CHAPITRE 5 AI 18 ST : Les phénomènes électriques, p. 193


L’électricité et AI 19 STE : Les phénomènes électriques, p. 198
l’électromagnétisme AI 20 ST : Les circuits électriques, p. 231
AI 21 STE : Les circuits électriques, p. 223
AI 22 ST : Les phénomènes électromagnétiques, p. 240
AI 23 STE : Les phénomènes électromagnétiques, p. 243

AI 24 ST : Consolidation de l’univers matériel, p. 246


AI 25 STE : Consolidation de l’univers matériel, p. 246

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 26 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 253
L’espace et l’atmosphère AI 27 STE : La lithosphère et l’hydrosphère, p. 323

CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère

CHAPITRE 8 AI 28 ST : La biosphère, p. 350


La biosphère AI 29 STE : Le cycle du phosphore, p. 350

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 30 ST : L’écologie, p. 377
L’écologie AI 31 STE : L’écologie, p. 377

CHAPITRE 10 AI 32 STE : La génétique, p. 401


La génétique STE

UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 11 AI 33 ST : Les matériaux, p. 436
Le langage des lignes, AI 34 STE : Le langage des lignes et la fabrication, p. 436
les matériaux et la fabrication

CHAPITRE 12 AI 35 ST : L’ingénierie mécanique, p. 469


L’ingénierie mécanique AI 36 STE : L’ingénierie mécanique, p. 469

CHAPITRE 13 AI 37 ST : L’ingénierie électrique, p. 498


L’ingénierie électrique AI 38 STE : L’ingénierie électrique, p. 498

X APERÇU DES ACTIVITÉS INTERACTIVES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SOMMAIRE

CHAPITRE 1 L’organisation de la matière  2

CHAPITRE 2 Les propriétés physiques

UNIVERS des solutions  75


CHAPITRE 3 Les transformations chimiques
et les transformations nucléaires  105
CHAPITRE 4 Les transformations de l’énergie  153

materiel CHAPITRE 5 L’électricité et l’électromagnétisme  189


1
chapitre

L’ORGANISATION DE LA MATIÈRE

L’examen de la structure de la matière permet de SOMMAIRE


décrire de façon détaillée ce qui est invisible et infi- Rappel  3
niment petit. Ce chapitre vous fera découvrir la struc- 1.1 Les modèles atomiques  3
ture atomique et vous familiarisera avec la masse 1.2 La masse atomique STE  20
atomique. Il vous permettra aussi d’utiliser le tableau
1.3 Le tableau périodique des éléments  27
périodique des éléments, de connaître les méca-
1.4 Les molécules  44
nismes de formation des molécules et de comprendre
1.5 La notion de mole et le nombre
la notion de mole et le nombre d’Avogadro. d’Avogadro STE  62
RAPPEL

La ucu  la ai
• L atomes  l plu pi paicul qui ci- • U molécule  u abla ’au i ux
u la ai. Il  l ciua  ba  a iiqu u iffé, ui pa  li
u l ubac   u l bj qui u chiiqu.
u. L a puv  li chiiqu
l u aux au pu f  lécul.

L’om vu  Jon Dlon (1808). L molécul vu  Jon Dlon (1808).

L’élé L l paiculai


U élément  u ubac pu ciué ’u Afi ’xpliqu l’aiai, l ppiéé  l
ul yp ’a. L iffé élé qui xi cp  la ai, l ciifiqu 
a la au  péé a l ablau péi- ppé u l. Il ’ai u modèle particulaire.
iqu  élé.

Un cub d f u s un élémn usqu’l s Ds moléculs d’u ésnés à l’d du
consué d’un sul y d’oms (ls oms d modèl cul.
l’élémn f).

1.1 Les modèles


atomiques
De tout temps, les scientifiques ont étudié la matière grâce à l’observation
et à l’expérimentation. À l’aide de modèles, ils ont pu expliquer ses
propriétés et ses comportements.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’orgAnIsAtIon de LA mAtIère 3


1.1.1 Les premiers modèles atomiques
ANTIQUITÉ
1808 1895 1896 1897 1898

Démocrite Aristote John Dalton Wilhelm Röntgen Joseph John Thomson


(460-370 av. J.-C.) (384-322 av.J.-C.) (1766-1844) (1845-1923) (1856-1940)

Les philosophes grecs s’interrogent Un chimiste anglais Découverte


sur la nature de la matière. tire de l’oubli le des rayons X Marie et Pierre Curie
modèle atomique Découverte de
de Démocrite deux éléments
• Démocrite croit que la matière Henri Becquerel radioactifs :
et l’améliore.
est composée de particules (1852-1908) le polonium
indivisibles infiniment petites On le considère
et le radium
qu’il nomme « atomes » comme le « père
(du grec atomos : indivisible). de la théorie
Découverte de
atomique ».
Selon lui, la matière est la radioactivité
discontinue, car, lorsque
les particules sont assemblées,
Selon ce scientifique anglais, le modèle atomique
il y a un vide entre elles.
de Dalton n’explique pas les phénomènes
électriques de la matière. Ses expériences avec un
tube à rayons cathodiques (tube vide parcouru
par un courant) l’amènent à découvrir une
particule subatomique (contenue à l’intérieur de
l’atome) qu’il nomme « électron ».

Sphère pleine
(charge positive)
Électron
Pâte Raisin sec (charge
négative)

Le modèle de la matière selon Selon le modèle de


Démocrite. Dalton, les atomes
sont des sphères pleines,
• Aristote refuse l’idée que uniformes et indivisibles.
la matière est indivisible A B
et qu’elle comporte du vide. Le modèle de Dalton, aussi
appelé modèle particulaire, Le modèle atomique de Thomson a été
Selon lui, la matière est
repose sur les points suivants : comparé au célèbre dessert britannique.
continue et divisible à l’infini.
Sa théorie sera préférée à 1. La matière est composée A Un plum-pudding (pain aux raisins).
celle de Démocrite pendant de particules indivisibles B Le modèle atomique de Thomson.
plus de 2 000 ans… qu’on appelle « atomes ».
2. Les atomes d’un même Puisque l’atome peut libérer des électrons, il est
élément sont identiques. donc divisible. Selon son modèle :
3. Les atomes d’éléments 1. L’atome est une sphère pleine, de charge positive.
distincts sont différents. 2. Les électrons, de charge négative, sont
4. Lors des réactions uniformément répartis dans cette sphère.
chimiques, les atomes se 3. La charge positive de la sphère est
réassemblent pour former électriquement contrebalancée par la charge
de nouvelles substances. négative des électrons, de telle sorte que
l’atome est électriquement neutre.

4 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.1

1.1.2 Le modèle de Rutherford-Bohr

1911 1913 1919 STE 1932

Ernes Ruherfrd Nels Bhr Ernes Ruherfrd Jmes Chdwck


(1871-1937) (1885-1962) (1871-1937) (1891-1974)

Ce physcen né- Le physcen dns s’nerre sur le cmpremen • Les prcules psves sn
zélnds cherche à des élecrns dns le mdle de Ruherfrd. suées dns le nyu e sn
explquer l’nercn S un élecrn se déplce uur du nyu, l d subr nmmées « prns ».
enre le rynnemen une ccélérn u en émen cnnuellemen • L’me én élecrquemen
rdcf e l mre. de l’énere. Purqu ne mbe--l ps sur le nyu neure, l y ur un de
lrsque sn énere dmnue ? prns dns le nyu que
d’élecrns rvn uur de lu.
Rutherford sait que les charges élec-
triques se repoussent si elles sont de Mdle de Ruherfrd-Bhr (1913)
même signe et qu’elles s’attirent si elles
sont de signes différents. En 1903, il Bohr corrige certaines imprécisions du
modèle de Rutherford : Décuvere d’une ure prcule
montre à l’aide d’un champ électrique
submque dns le nyu :
que le rayonnement radioactif est fait de • les électrons ne se déplacent pas au hasard le neurn (1932).
trois constituants : autour du noyau, mais plutôt sur des orbites
Voir la section 1.1.3 Le modèle
• α (alpha) : de charge positive précises (les « couches électroniques »);
atomique simplifié STE , p. 15.
• β (bêta) : de charge négative • chaque orbite correspond à un niveau
d’énergie précis : plus on s’éloigne du noyau,
• γ (gamma) : électriquement neutre
plus le niveau énergétique des orbites Noyau Électron
En 1909, il bombarde une mince feuille augmente ;
d’or à l’aide de particules alpha (α).
• chaque orbite contient un nombre précis
d’électrons.

3 2 1
2 3
1

Noyau
3
1
L modèl omqu d
Faisceau de Rurford (1911) s uss
particules α 3
A (alpha) B
lé « modèl lnér ».
Feuille d’or Atome

L’xérnc d Rurford (1909).


A Les bservns de Ruherfrd B L’nerprén de Ruherfrd.
lrs de sn expérence.

Ses observations sont les suivantes : Selon son interprétation, son modèle repose
1. La majorité des particules α traverse sur les points suivants :
cette feuille sans déviation. 1. L’atome est essentiellement constitué
de vide. Noyau
2. Un petit nombre (environ 1/105)
rebondit sur la feuille sans la traverser. 2. La matière est concentrée dans un
3. Un certain nombre subit une déviation espace restreint (environ 1/105 de la
Orbite
en traversant la feuille. surface de l’atome), le « noyau ». électronique Électron
3. Ce noyau est chargé positivement
puisqu’il repousse les particules alpha, L modèl omqu d
qui sont déviées. Rurford-Bor (1913).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitRe 1 L’oRgaNiSatioN DE La MatièRE 5


Le numéro atomique
Les travaux de Rutherford ont démontré que c’est dans le noyau atomique
que se concentre toute la charge électrique positive et que ce noyau est
composé de protons.
Le numéro atomique (symbolisé par Z) d’un atome correspond au
nombre de protons que contient son noyau.
C’est le numéro atomique qui permet d’identifier un atome. Pour assurer
sa neutralité électrique, un atome possède autant de protons (charges
positives) que d’électrons (charges négatives). À titre d’exemple, la figure 1
représente un atome dont le numéro atomique (Z) est égal à 19.

La configuration électronique d’un élément


La configuration électronique d’un atome est la représentation simplifiée
Figure 1 La configuration
électronique d’un atome d’un atome en tenant compte de son noyau de charge positive ainsi que
de potassium (K) qui possède de ses électrons distribués sur les couches électroniques tel que préconisé
19 électrons : 2 électrons sur par la contribution de Bohr (voir la figure 1).
la première orbite, 8 sur la
deuxième, 8 sur la troisième et La configuration électronique se présente comme suit.
un électron sur la dernière orbite.
• On représente le noyau de l’atome par un cercle. À noter qu’il est
d’usage d’inscrire un signe + à l’intérieur du cercle représentant le
noyau, ou encore le symbole chimique de l’élément représenté.
• On peut aussi représenter les couches électroniques par des arcs
de cercles positionnés à droite du noyau. Le nombre d’électrons
contenu sur chaque couche est alors indiqué en dessous des arcs
de cercles (voir la figure 2). Le nombre d’orbites et d’électrons dépend
de la matière dont est fait l’atome.
Figure 2 La configuration
électronique du potassium (K)
(Z = 19). Pour les éléments dont le numéro atomique (Z) n’excède pas 20, voici
comment les couches électroniques sont disposées :

• 1re couche (couche la plus proche du noyau) : saturée avec 2 élec-


trons ;
• 2e couche : saturée avec 8 électrons ;
• 3e couche : saturée avec 8 électrons ;
• dernière couche (couche la plus éloignée du noyau) : électrons
restants.

La dernière couche électronique est nommée « couche périphérique » et


les électrons qui s’y trouvent sont appelés « électrons de valence ».
Pour représenter la configuration électronique d’un atome donné (Z ≤ 20),
il faut procéder de la façon suivante :

1. On détermine le nombre d’électrons contenus dans l’atome (il est


égal au nombre de protons contenus dans le noyau de l’atome).
2. On distribue ces électrons sur les couches électroniques en suivant
les règles précisées sur la page suivante.

6 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.1

• On commence par remplir la couche la plus proche du noyau (cette


couche ne peut contenir plus de 2 électrons).
• On remplit les couches successives (chacune des couches contient
un maximum de 8 électrons).
• On place les électrons de valence sur la couche périphérique (comme
les autres couches, cette couche ne peut contenir plus de 8 électrons).

Si on applique cette méthode à l’atome de calcium (Ca) (voir la figure 3), on


obtient le résultat suivant :

Fgu 3 L confguon
1. L’atome de calcium contient 20 protons: il possède donc 20 électrons.
élconqu du clcum (C)
2. On distribue les électrons sur les couches électroniques: (Z = 20).

• on place 2 électrons sur la première couche (il reste 18 électrons


à placer) ;
• on place 8 électrons sur la deuxième couche (il reste 10 électrons
à placer) ;
• on place 8 électrons sur la troisième couche (il reste 2 électrons
à placer) ;
• on place les 2 électrons restants sur la quatrième couche (cette
couche périphérique contient effectivement un nombre d’électrons
inférieur à 8).

Cette représentation permet de constater que l’atome de potassium (K) qui La chaleur ou
l’électricité excite
possède 19 électrons (voir la figure 2) et l’atome de calcium (Ca) qui en possède l’électron, qui est
20 (voir la figure 3) ont tous les deux 8 électrons sur leur troisième couche projeté sur une
orbite supérieure.
électronique. Mais elle nous permet aussi de remarquer que ces atomes ont
Lors du retour de
respectivement 1 et 2 électrons de valence sur leur couche périphérique. l’électron à son
orbite initiale, il y a
émission d’énergie
L’émission de lumière par la matière sous forme de
lumière.
Bohr explique le phénomène de l’émission de lumière par la matière en
utilisant son concept de couches électroniques (voir la figure 4) :

• Lorsqu’un électron se déplace sur une orbite précise, il n’émet pas


d’énergie et conserve une énergie constante.
• Pour qu’il passe d’une orbite de faible énergie à une autre dont
l’énergie est plus haute, il faut lui fournir de l’énergie (ex. : chaleur). Noyau
Orbites
• Au contraire, lorsqu’il passe d’une orbite de haute énergie à une autre
dont l’énergie est plus faible, il émet une énergie sous forme de Fgu 4 L’bsoon d’éng
lumière. La valeur de cette énergie correspond à la différence m à un élcon d’nd
d’énergie entre les deux orbites. un nvu d’ob suéu.
Losqu’l oun à un ob
éngéqumn nféu, l
La disposition des électrons sur les orbites électroniques, aussi appelée ém d l lumè.
« configuration électronique », doit respecter la règle qui consiste à remplir
d’abord les orbites de niveau énergétique inférieur avant de passer aux autres.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 7


COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Ernest Rutherford (1871-1937)
Ernest Rutherford, quatrième enfant d’une fratrie de 12, est d’origine néo-zélandaise.
Brillant élève, il fut accepté au laboratoire Cavendish (à Cambridge, en Angle-
terre) en 1895 où il poursuivit ses recherches avec Joseph John Thomson.
Il accepta ensuite un poste à l’Université McGill à Montréal où il travailla sur la
radioactivité. Il y demeura de 1898 à 1907, puis retourna en Angleterre à titre de
professeur à l’Université de Manchester. C’est là qu’il fit sa découverte majeure
en 1911 : le noyau atomique. Rutherford obtint le prix Nobel de chimie en 1908.
En 1919, il devint le directeur du laboratoire Cavendish et il le restera jusqu’à sa
mort, en 1937. Ernest Rutherford est considéré comme le père de la physique
nucléaire. Le bâtiment du Département de physique de l’Université McGill porte
aujourd’hui son nom, en hommage à son immense contribution à la science.

Activités 1.1.1 et 1.1.2


1 Durant l’Antiquité grecque, deux philosophes ont proposé des modèles pour représenter
la structure de la matière.
a ) De qui s’agit-il ?
Il s’agit de Démocrite (460-370 av. J.-C.) et d’Aristote (384-322 av. J.-C.).

b ) Comparez, en quelques mots, leurs modèles atomiques.


Selon le modèle de Démocrite, la matière est constituée de particules indivisibles nommées
« atomes » : c’est la théorie de la discontinuité. De son côté, Aristote stipule que la matière est
continue : c’est la théorie de la continuité.

2 Peut-on dire que les modèles de Démocrite et d’Aristote sont des modèles scientifiques ? Expliquez
votre réponse.
Non. Les modèles de Démocrite et d’Aristote ne sont pas des modèles scientifiques, car ils ne
reposent ni sur des observations ni sur des expérimentations scientifiques, contrairement aux
modèles de Dalton, de Thomson et de Rutherford.

3 Sur quel modèle de l’Antiquité grecque John Dalton s’est-il appuyé pour proposer son modèle ?
John Dalton s’est appuyé sur le modèle de Démocrite.

4 Comment John Dalton a-t-il été surnommé ?


John Dalton a été surnommé le « père de la théorie atomique ».

8 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.1

5 Quelles sont les caractéristiques du modèle de Dalton ?


Les caractéristiques du modèle de Dalton sont les suivantes :
1. La matière est composée de particules indivisibles qu’on appelle « atomes ».
2. Les atomes d’un même élément sont identiques.
3. Les atomes d’éléments distincts sont différents.
4. Lors des réactions chimiques, les atomes se réassemblent pour former de nouvelles substances.

6 Le schéma suivant représente une réaction chimique.

Si l’on se base sur le modèle atomique de Dalton :


a ) que peut-on dire des éléments représentés par les atomes 1 et 2 ?
Les atomes 1 et 2 représentent le même élément.

b ) que peut-on dire des éléments représentés par les atomes 1 et 3 ?


Les atomes 1 et 3 représentent des éléments différents.

c ) quel point de sa théorie ce schéma illustre-t-il ?


Ce schéma illustre le point suivant : « Lors des réactions chimiques, les atomes se réassemblent
pour former de nouvelles substances. »

7 Parmi les énoncés suivants, lesquels correspondent à une caractéristique du modèle de Thomson
ou à sa découverte de l’électron ? Cochez les cases appropriées.
a ) L’atome est considéré comme une sphère vide, de charge positive.

b ) Thomson a découvert l’électron en réalisant des expériences à l’aide d’un appareil


appelé « tube cathodique ». ✓

c ) Les électrons, de charge négative, sont répartis de façon irrégulière dans cette sphère.

d ) L’atome est considéré comme une sphère pleine, de charge positive. ✓

e ) Les électrons, de charge négative, sont uniformément répartis dans cette sphère. ✓

f ) L’atome est une sphère pleine dans laquelle les électrons sont insérés. ✓

g ) Durant ses expériences, Thomson a découvert des particules chargées positivement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 9


8 Quel surnom donne-t-on au modèle de Thomson ? Pourquoi lui
donne-t-on ce surnom ?
Le modèle de Thomson est surnommé « plum-pudding »
parce que sa représentation de l’atome ressemble au
gâteau anglais du même nom, constitué d’une pâte
(chargée positivement) dans laquelle sont insérés des
raisins secs (électrons, de charge négative).

9 La découverte de l’électron par Thomson représente un


tournant historique dans la recherche sur l’atome. Pourquoi ?
La découverte de l’électron par Thomson représente un tournant historique parce qu’elle
démontrait que l’atome n’était pas indivisible.

10 L’expérience que réalisa Rutherford en 1903 lui fournit une première piste quant à l’élaboration de son
modèle atomique (voir l’expérience de Rutherford [1903] à la page 5).
a ) Cette expérience lui montra, entre autres, quels étaient les constituants du rayonnement radioactif.
Nommez ces constituants et donnez la nature de leur charge électrique.
Le rayonnement radioactif est composé de trois constituants : de très petites particules de
charge positive, les particules α (alpha) ; des particules de charge négative, les particules β
(bêta) ; un rayonnement électriquement neutre, les rayons γ (gamma).

b ) Comment Rutherford arriva-t-il à identifier les trois constituants du rayonnement radioactif ?


Rutherford réussit à identifier les trois constituants du rayonnement radioactif en utilisant
un champ électrique.

c ) Cette expérience lui permit d’observer un comportement de la matière qui ne pouvait pas être
expliqué avec le modèle de Thomson. Lequel ?
Cette expérience lui permit d’observer l’existence de particules de charge positive, ce dont ne
tenait pas compte le modèle de Thomson.

11 Expliquez comment il est possible de modifier le modèle de Thomson de façon à obtenir celui
de Rutherford.
Pour modifier le modèle de Thomson de façon à obtenir celui de Rutherford, on doit :
1. Concentrer toute la sphère positive en un noyau petit et dense.
2. Placer les électrons autour du noyau en leur permettant de se déplacer dans un espace
qui forme une sphère beaucoup plus grande que la taille du noyau.

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UM 1.1

12 Le schéma ci-contre illustre l’expérience de la feuille d’or 3


réalisée par Rutherford en 1909.
2
1
a ) Expliquez cette expérience et les résultats qui en ont découlé.
Un faisceau de particules α (alpha) est dirigé vers
3
une mince feuille d’or. Trois types de comportement
Faisceau de
sont alors observés : particules α
(alpha)
1. La majorité des particules α traverse la feuille d’or
Feuille d’or
sans aucune déviation.
2. Un petit nombre de particules α (environ 1/105) ne traverse pas la feuille d’or,
mais rebondit sur elle.
3. Un certain nombre de particules α est dévié après avoir traversé la feuille d’or.

b ) Comment Rutherford a-t-il expliqué le fait que la majorité des particules α traversait la feuille d’or
sans aucune déviation ?
Il en a déduit que l’atome était essentiellement constitué de vide.

c ) Les particules α qui traversent la feuille d’or, mais qui sont déviées de leur trajectoire donnent une
indication sur la charge électrique du noyau. Quelle est cette charge ? Expliquez votre réponse.
Ce sont les particules α qui passent très près des noyaux des atomes de la feuille d’or qui
sont déviées. Comme les particules α sont de charge positive et que les charges de même
signe se repoussent, on en déduit que la charge électrique du noyau est positive.

d ) Dites pourquoi l’expérience de la feuille d’or de Rutherford montre que la taille du noyau est très
petite comparativement à celle de l’atome.
Puisqu’il y a environ 1 particule α sur 100 000 qui heurte le noyau et qui rebondit sur
la feuille d’or, on peut en conclure que le diamètre de l’atome est environ 100 000 fois plus
grand que celui du noyau.

13 Le modèle atomique de Rutherford


possède des caractéristiques
qui le distinguent des modèles de
ses prédécesseurs.
Électron
a ) Tracez d’abord le schéma de
ce modèle. Identifiez ensuite
ses parties. Noyau

Atome

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b ) Décrivez chacune des parties identifiées sur votre schéma, tel que l’aurait fait Rutherford.
• L’atome : il est essentiellement constitué de vide.
• Le noyau : il est très petit comparativement à l’atome. Il est chargé positivement, et c’est là
que se concentre la quasi-totalité de la matière.
• Les électrons : de charge négative, ils se déplacent autour du noyau dans un espace
beaucoup plus grand que la taille du noyau.

c ) Comment surnomme-t-on ce modèle ? Pourquoi le surnomme-t-on ainsi ?


Le modèle de Rutherford est surnommé « modèle planétaire » à cause de sa similitude avec
le mouvement des objets célestes (les électrons) qui gravitent autour du Soleil (le noyau).

14 En quoi consiste la contribution de Niels Bohr au modèle de Rutherford ?


Niels Bohr a modifié le modèle de Rutherford de façon importante et a trouvé une explication
au comportement des électrons à l’intérieur de l’atome :
1. Les électrons se déplacent sur des orbites électroniques précises (appelées aussi « couches
électroniques »).
2. Chaque orbite électronique correspond à un niveau d’énergie précis. Plus on s’éloigne
du noyau, plus le niveau énergétique des orbites augmente.
3. Chaque orbite contient un nombre précis d’electrons.

15 Le schéma suivant représente la structure d’un atome selon le modèle de Rutherford, tout en tenant
compte de la contribution de Bohr. Identifiez d’abord les parties de cette structure. Puis, décrivez-les.

Noyau

Électron

Orbite
électronique

Le noyau de l’atome est positif et très petit comparativement à la taille de l’atome. Les électrons
gravitent autour du noyau sur des orbites bien définies, qui sont beaucoup plus grandes que la
taille du noyau. Chaque orbite électronique correspond à un niveau d’énergie précis et contient
un nombre précis d’électrons.

12 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.1

16 Selon les précisions apportées par Niels Bohr, qu’arrive-t-il


lorsqu’un électron passe d’une orbite énergiquement élevée à
une autre orbite dont le niveau énergétique est plus faible ?
Lorsqu’un électron passe d’une orbite énergiquement élevée
à une autre orbite dont le niveau énergétique est plus faible,
son excédent d’énergie est émis sous forme de lumière.

17 Comment appelle-t-on la dernière couche électronique d’un


atome et les électrons qui s’y trouvent ?
La dernière couche électronique d’un atome est la couche
périphérique. Les électrons situés sur la couche périphérique
sont les électrons de valence.

18 Comment se nomme la disposition des électrons sur les couches


électroniques d’un atome ?
La disposition des électrons sur les couches électroniques d’un atome est une configuration
électronique.

19 Dessinez la configuration électronique du silicium (Si), du magnésium (Mg), de l'argon (Ar) et du fluor
(F), sachant que les numéros atomiques de ces éléments sont respectivement 14, 12, 18 et 9.
a ) Si c ) Ar

b ) Mg d) F

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20 La configuration électronique suivante respecte-t-elle la règle de remplissage des couches électroni-
ques d’un atome ? Expliquez votre réponse et corrigez, s’il y a lieu, le nombre d’électrons notés sous
chaque arc de cercle.

2e− 8e− 1e−

Non, cette configuration électronique ne respecte pas la règle de remplissage des couches
électroniques. L’atome de Na possède bien 11 électrons, mais il faut d’abord remplir la deuxième
couche électronique avec 8 électrons avant de remplir la troisième couche.

21 Quel est le numéro atomique de l’atome représenté ci-dessous ? Expliquez votre réponse.
Le numéro atomique d’un atome correspond au
nombre de protons que contient le noyau de cet atome.
Comme le nombre de protons correspond au nombre
d’électrons, en l’occurrence 6 ici, le numéro atomique
de l’atome représenté est donc 6.

22 En 1919, Rutherford fit une nouvelle découverte.


a ) Quelle particule, qui se trouve dans le noyau atomique,
découvre-t-il ?
Le proton

b ) L’atome, selon Rutherford, est-il électriquement neutre ? Expliquez votre réponse.


Oui, car il y a autant de charges positives dans le noyau que d’électrons (charges négatives)
qui gravitent autour du noyau.

c ) Pourquoi le noyau atomique est-il de charge positive ?


Le noyau atomique est de charge positive parce qu’il contient des protons de charge positive.

d ) À cette époque, le modèle de Rutherford contient deux particules subatomiques. Quelles sont ces
particules ?
Le proton (situé dans le noyau) et l’électron (situé autour du noyau)

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UM 1.1

Nucléons
1.1.3 Le modèle atomique simplifié STE
Neutron Proton
Le modèle de Rutherford comportait des faiblesses qui ont soulevé les
critiques de nombreux scientifiques. Les modifications apportées à ce
modèle ont permis d’y remédier et de concevoir le modèle atomique
simplifié (voir la figure 5 ci-contre).
Le modèle aomique simlifié est une représentation de l’atome qui
fournit des précisions sur ses particules subatomiques (protons, neutrons,
électrons) et sur sa configuration électronique.

Le neutron
Lorsque Rutherford découvrit les protons, il ne pouvait pas expliquer pour-
Électron
quoi le noyau maintenait sa cohésion. En effet, comme les protons ont des
charges de même signe (leur charge est positive), ils sont censés se repousser.
L’explication de ce « mystère » a été donnée en 1932 par James Chadwick
(1891-1974). Ce physicien anglais a mis en évidence l’existence d’une nouvelle
particule : le neutron. Noyau

Le neuon est une des particules qui constituent le noyau de l’atome. Il


ne comporte pas de charge électrique : il est donc neutre.
C’est la présence des neutrons dans le noyau qui assure sa cohésion (voir
Couche électronique
la figure 5). Les particules qui se trouvent dans le noyau, soit les protons et
Figue 5 Une eésenaion
les neutrons, sont nommées « nucléons ». Les nucléons et les électrons n’ont
du modèle aomique simlifié
pas tous la même masse. Le tableau 1 résume certaines de leurs propriétés. de l’oxygène (O).

TABLEAU 1 Quelques propriétés des particules subatomiques

Particule Charge Position dans


Symbole Masse (g)
subatomique électrique l’atome

Proton p+ 1+ 1,672 × 10−24 Dans le noyau

Neutron n0 0 1,674 × 10−24 Dans le noyau

Électron e −
1 −
9,109 × 10−28 Autour du noyau

SCIENCE
FLASH
Le labratire Cavenish
Surné « la pépinire es prix Nbel », le labratire Cavenish a
jué un rôle ajeur ans la recherche sur la structure atique. Ce
labratire, qui appartient à l’Université e Cabrie (Anleterre),
a été inauuré en 1874 en hae à Henry Cavenish, un célbre
physicien anlais. Jseph Jhn Thsn, Ernest Rutherfr et
Jaes Chawick, qui nt écuvert respectiveent l’électrn,
le prtn et le neutrn, y nt travaillé. Ils nt reçu chacun un prix
Nbel pur leur apprt cnsiérable à la cnnaissance e l’ate
(Thsn en 1906, Rutherfr en 1908 et Chawick en 1935).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 1 L’oRgANISATIoN dE LA mATIèRE 15


En observant le tableau 1, à la page 15, on constate que les nucléons sont
beaucoup plus « lourds » que les électrons. En fait, comme la masse d’un
neutron (ou d’un proton) est environ 1 836 fois plus grande que celle d’un
électron, la masse de l’atome est essentiellement concentrée dans son noyau.

Le nombre de masse
La connaissance du nombre de masse (A) d’un atome et de son numéro
atomique (Z) permet de réaliser une représentation complète de l’atome
selon le modèle atomique simplifié (voir la figure 5, à la page 15).
Le nombre de masse correspond au nombre de nucléons contenus dans
le noyau d’un atome. Il est donc égal à la somme des protons et des
neutrons. Le nombre de masse est symbolisé par la lettre « A ».
Les atomes sont désignés par la notation , où A est le nombre de masse,
Z est le numéro atomique et X est le symbole de l’élément chimique. Par
exemple, désigne l’atome de l’élément « oxygène » dont le nombre de
masse est 16 et le numéro atomique est 8. Grâce à ces informations, il est
possible de déterminer le nombre de chaque particule subatomique,
comme le montre la figure 6. L’atome de l’élément « oxygène » est donc
représenté ainsi :

• Nombre de protons (p+) = Z = 8


• Nombre d’électrons (e −) = nombre de protons = 8
• Nombre de neutrons (n0) = A − Z = 16 − 8 = 8

La configuration atomique d’un élément


La configuration atomique d’un élément est une représentation qui
découle du modèle atomique simplifié. L’atome y est donc représenté en
tenant compte de la répartition de ses électrons sur les différentes couches
Figure 6 Une représentation
simplifiée de la configuration électroniques, mais en donnant aussi des précisions sur ses nucléons
atomique de l’atome d’oxygène : (protons et neutrons). Leur nombre est inscrit dans le cercle représentant
. le noyau (voir la figure 6).

Activités 1.1.3 STE

1 Dans le tableau suivant, inscrivez le nom de chaque particule qui constitue l’atome ainsi que le nom
du scientifique qui l’a découverte. Notez ensuite la position de cette particule par rapport au noyau
de l’atome ainsi que le signe de sa charge électrique.

Particule Découverte Position par rapport Signe de la charge


de l’atome par au noyau électrique

Électron Joseph John Thomson Autour du noyau Négatif


Proton Ernest Rutherford Dans le noyau Positif
Neutron James Chadwick Dans le noyau Neutre

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UM 1.1

2 Quelles particules subatomiques sont des nucléons ? Lesquelles ne le sont pas ? Expliquez vos
réponses.
Les protons et les neutrons sont des nucléons, car ils sont situés dans le noyau. Les électrons ne
sont pas des nucléons, puisqu’ils sont situés autour du noyau.

3 De quelle particule subatomique s’agit-il ?


a ) Particule dont le nombre définit le numéro atomique d’un atome. Proton

b ) Particule qui assure la cohésion du noyau. Neutron

c ) Particule qu’on trouve dans le modèle « plum-pudding ». Électron

d ) Particule dont la masse est égale à 1,674 × 10−24 g. Neutron

e ) Première particule à avoir été découverte. Électron

f ) Particule qui a la plus faible masse. Électron

4 Les atomes des éléments « potassium » et « soufre » sont désignés respectivement par les notations
et . En tenant compte de ces données, remplissez le tableau suivant.

Notation Numéro Nombre Nombre Nombre Nombre


de l’élément atomique (Z) de masse (A) d’électrons de protons de neutrons

Z = 19 A = 39 19 19 A − Z = 39 − 19 = 20
Z = 16 A = 32 16 16 A − Z = 32 − 16 = 16

5 Un atome est formé de 13 protons, de 13 électrons et de 14 neutrons. Quel est son nombre de
masse ? Expliquez votre réponse.
Par définition, le nombre de masse (A) est égal au nombre de nucléons contenus dans le noyau
d’un atome : A = nombre de protons + nombre de neutrons = 13 + 14 = 27.

6 Le nombre de masse d’un atome est égal à 39. Combien de neutrons cet atome a-t-il s’il possède
19 protons ? Expliquez votre réponse.
Par définition, le nombre de masse (A) est égal au nombre de nucléons contenus dans le noyau
d’un atome : A = nombre de protons + nombre de neutrons.
On aura donc : nombre de neutrons = A − nombre de protons = 39 − 19 = 20 neutrons.

7 Un atome possède 18 neutrons. Son nombre de masse est égal à 35. Combien de protons cet atome
a-t-il ? Expliquez votre réponse.
Par définition, le nombre de masse (A) est égal au nombre de nucléons contenus dans le noyau
d’un atome : A = nombre de protons + nombre de neutrons.
On aura donc : nombre de protons = A − nombre de neutrons = 35 − 18 = 17 protons.

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8 Classez les modèles atomiques suivants selon l’ordre chronologique.

• Modèle de Dalton 3 • Modèle atomique simplifié 6

• Modèle d’Aristote 2 • Modèle de Rutherford 5

• Modèle de Démocrite 1 • Modèle de Thomson 4

9 Dessinez la configuration électronique des atomes de chaque élément selon le modèle atomique
simplifié.

Élément Symbole Z Configuration électronique

Hydrogène H 1

Bore B 5

Sodium Na 11

Calcium Ca 20

10 Dessinez la configuration atomique du silicium (Si). Laissez la trace de vos différents calculs.

Silicium (Si) : Z = 14 et A = 28

• Nombre de protons (p+) = Z = 14

• Nombre d’électrons (e−) = nombre de protons = 14

• Nombre de neutrons (no) = A − Z = 28 − 14 = 14

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UM 1.1

11 Dessinez la configuration atomique des atomes de chaque élément donné.

Élément Symbole Configuration atomique

Carbone

Oxygène

Argon

Potassium

12 Parmi les configurations atomiques proposées ci-dessous, laquelle représente l’atome de chlore ?
Expliquez votre réponse.

a) c)

b) d)

La configuration c
Nombre de masse (A) = 35
Numéro atomique (Z) = 17 = Nombre de protons
Nombre de neutrons (no) = A − Z = 35 − 17 = 18

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13 Remplissez le tableau suivant en tenant compte du symbole de l’élément donné.

Nombre Nombre Nombre Nombre


Élément Numéro Nombre Nombre
de de de de particules
(symbole) atomique de masse d’électrons
protons neutrons nucléons subatomiques

H 1 1 1 1 0 1 2
P 15 31 15 15 16 31 46
Cl 17 35 17 17 18 35 52
Al 13 27 13 13 14 27 40
Kr 36 84 36 36 48 84 120

1.2 La masse atomique STE

La masse d’un atome est égale à la masse combinée de son noyau et des
électrons qui gravitent autour de ce noyau. Cependant, comme les élec-
trons sont beaucoup plus légers que le noyau, la masse d’un atome est
quasiment égale à celle de son noyau.
Mesurer directement la masse d’un atome n’est pas une mince affaire, étant
donné la petitesse de sa taille. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez
comment les scientifiques y sont parvenus.

1.2.1 La masse atomique relative


Comme les atomes et les particules subatomiques ont des masses très
faibles (voir le tableau 2), les scientifiques ont établi une unité de masse
atomique représentée par le symbole u et définie par la relation suivante :

1 u = 1,66 × 10−27 kg

L’utilisation de cette unité simplifie l’écriture des masses des particules


subatomiques, comme on peut le voir dans le tableau 2.
TABLEAU 2 La masse des particules subatomiques
en kilogrammes (kg) et en unités de masse atomique (u)
Masse
Particule
subatomique
kg u

Neutron 1,674 × 10−27 1,008

Proton 1,672 × 10−27 1,007

Électron 9,109 × 10−31 5,486 × 10−4

On remarque donc, en observant le tableau 2, qu’une unité de masse


atomique (1 u) correspond approximativement à la masse d’un proton ou
d’un neutron. La masse de l’électron, comme cela a été dit plus haut, est
beaucoup plus petite.

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UM 1.2
1.1

Puisqu’il est difficile de mesurer la masse d’un atome ou de compter les


atomes contenus dans un échantillon de matière, les scientifiques ont
introduit le concept de masse atomique relative.
La mss omqu lv est la masse d’un atome d’un élément
calculée par comparaison à la masse du carbone 12 prise comme référence.
Depuis 1961, les scientifiques ont choisi le carbone 12 comme élément de
référence du tableau périodique. Le carbone 12 est une variété de carbone Nombre
qui contient 12 nucléons (6 protons et 6 neutrons) et dont la masse a été de masse (A)
établie à 12,000 00 u précisément.
En d’autres termes, cela veut dire que :

1u= de la masse du carbone 12

Par exemple, si la masse atomique relative de l’hélium 4 (He 4), qui possède
Numéro
2 protons et 2 neutrons, est égale à 4,002 6 u, cela signifie en fait que atomique (Z)
l’atome de He 4 est environ 3 fois plus léger que l’atome de C 12, comme
A Oxy 16 : 8 poo, 8 uo.
l’illustre le calcul suivant.

Pour représenter les atomes, on utilisera une nouvelle notation qui ne tient
compte que du nombre de masse. Ainsi, au lieu d’écrire , il est
possible d’écrire simplement « carbone 12 » ou C 12. Évidemment, le C 12
possède 6 protons et 6 neutrons.

B Oxy 17 : 8 poo, 9 uo.


1.2.2 Les isotopes
Tous les atomes d’un même élément contiennent nécessairement le même
nombre de protons. Par contre, leur nombre de neutrons peut varier. Par
exemple, l’oxygène existe sous trois formes différentes, comme le montre
la figure 7. Ces trois atomes de l’élément « oxygène » ne diffèrent que par
le nombre de neutrons contenus dans leur noyau.
Les soos d’un élément sont des atomes d’un même élément qui ont
le même nombre de protons, le même nombre d’électrons, mais pas le
C Oxy 18 : 8 poo, 10 uo.
même nombre de neutrons.
La figure 7 représente les trois isotopes de l’élément « oxygène » : O 16, Fgu 7 Ls os soos d
O 17 et O 18. Ces isotopes ont tous 8 protons et 8 électrons. Par contre, ils l’oxygèn : O 16, O 17  O 18.
ont respectivement 8, 9 et 10 neutrons.
On comprend maintenant pourquoi il est précisé que la référence utilisée
pour calculer les masses atomiques relatives est le C 12. En effet, le C 12
n’est que l’un des isotopes de l’élément « carbone » qui en possède deux
autres : le C 13 et le C 14.

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1.2.3 Le calcul de la masse atomique
Chacun des isotopes d’un élément possède une masse atomique relative
qui lui est propre, car chacun contient un nombre de neutrons différent.
Quelle masse atomique faut-il alors associer à un élément ?
Pour obtenir la masse atomique d’un élément, les scientifiques tiennent
compte de la masse de tous les isotopes de cet élément. Ils calculent
ensuite la masse moyenne, qu’ils pondèrent avec l’abondance dans la
nature (abondance relative) de chacun des isotopes. C’est pour cette raison
que les masses atomiques listées dans le tableau périodique sont toutes
fractionnaires.
Le tableau 3 présente un exemple de calcul de la masse atomique.

TABLEAU 3 Le calcul de la masse atomique de l’oxygène (O)


Nombre Abondance relative Produit (u)
Isotope
de masse dans la nature (%) (Nombre de masse × abondance relative)

O 16 16 99,76 15,961 6

O 17 17 0,04 0,006 8

O 18 18 0,20 0,036 0

Somme des produits 16,004 4

SCIENCE
FLASH
La spectrométrie de masse
La spectrométrie de masse est une technique d’analyse
physique utilisée dans divers domaines scientifiques
(physique, chimie, biologie, médecine). Elle permet de
détecter et d’identifier des constituants de la matière,
comme les atomes et les molécules, en fonction de leur
masse.
Dans la lutte antidopage des sports de haut niveau, la
spectrométrie de masse est l’une des techniques privilé-
giées (seule ou couplée avec d’autres méthodes)
pour détecter les substances prohibées. Les stéroïdes
anabolisants, par exemple, peuvent être détectés même
lorsque leur concentration est très faible, en ppb, c’est-à-
dire en millième de partie par million (ppm). Cela équi-
vaut à identifier un nanogramme (1 ng = 10−9 g) de
substance dopante dans un gramme de liquide biolo-
gique tel que l’urine !

22 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.2
1.1

Activités 1.2 STE

1 Quel est l’intérêt d’utiliser l’unité de masse atomique (u) au lieu du kilogramme (kg) ?
La masse des atomes et des particules subatomiques étant très petite, le kilogramme n’est pas
une unité de mesure appropriée. Comme la mesure des particules subatomiques fait intervenir
des nombres très petits (de l’ordre de 10−27 à 10−25 kg), il est plus pratique d’utiliser l’unité de
masse atomique (u).

2 Donnez la définition de la masse atomique relative.


La masse atomique relative est la masse d’un atome d’un élément calculée par comparaison à
la masse du carbone 12 prise comme référence.

3 Pourquoi dit-on que la masse d’un atome est approximativement égale à la masse de son noyau ?
Les électrons sont beaucoup plus légers que les nucléons (les protons et les neutrons). On peut
donc ne pas tenir compte de leur faible masse dans le calcul de la masse de l’atome, puisque
cela ne changera pas beaucoup le résultat.

4 Supposons que vous disposiez d’une balance « atomique ». Si l’on posait un proton sur un plateau de
cette balance, combien d’électrons devrait-on placer sur l’autre plateau pour que la balance soit en
équilibre ?

Données : Calcul :
Masse du proton = 1,007 u
Masse de l’électron = 5,486 × 10−4 u

Il faudrait placer environ 1 836 électrons sur l’autre plateau pour que la balance soit en équilibre.

5 Quelle différence y a-t-il entre les isotopes d’un même élément ?


Les isotopes d’un même élément ont un nombre de neutrons différent.

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6 Quelle est la masse, en kilogrammes, d’un atome de carbone 12 ?

Données : Calcul :
Masse du C 12 = 12,000 00 u Masse du C 12 = 12,000 00 u
1 u = 1,66 × 10−27 kg = 12,000 00 × 1 u
= 12,000 00 × 1,66 × 10−27 kg
≈ 1,99 × 10−26 kg

La masse, en kilogrammes, d’un atome de carbone 12 est égale à environ 1,99 × 10−26 kg.

7 En faisant réagir 4,000 g de carbone (C) avec 10,667 g de dioxygène (O2), on forme 14,667 g de
dioxyde de carbone (CO2). Calculez la masse atomique relative de l’oxygène impliqué dans cette
réaction, sachant que le dioxyde de carbone est formé d’un atome de carbone et de deux atomes
d’oxygène. (On suppose que les atomes impliqués dans cette réaction sont exclusivement ceux du
C 12 et du O 16.)

Calcul :

La masse atomique relative de l’oxygène 16 est égale à environ 16,00 u.

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UM 1.2
1.1

8 Les différents isotopes d’un élément ont-ils la même masse atomique relative ? Expliquez votre
réponse.
Non. Les différents isotopes d’un élément n’ont pas la même masse atomique relative, car le
nombre de neutrons varie d’un isotope à un autre.

9 Un élément possède deux isotopes. Le noyau du premier isotope contient sept protons et huit
neutrons. Que contient le noyau du second isotope ? Entourez la bonne réponse.
a ) Le noyau du second isotope contient huit protons et sept neutrons.
b ) Le noyau du second isotope contient sept protons et sept neutrons.
c ) Le noyau du second isotope contient huit protons et huit neutrons.

10 Le lithium (Li) possède deux isotopes : Li 6 et Li 7. Dessinez leur configuration atomique respective.

a) Li 6 b) Li 7

11 Les illustrations ci-dessous représentent la configuration atomique de quatre atomes.

1) 3)

2) 4)

a ) Quels atomes sont les isotopes d’un même élément ? Notez le numéro des illustrations
correspondantes.
Les atomes 1, 2 et 3 sont les trois isotopes du même élément.

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b ) Quel est cet élément ? Expliquez votre réponse.
Il s’agit du néon (Ne), car le numéro atomique est égal à 10.

c ) Nommez les différents isotopes de cet élément.


Les trois isotopes du Ne sont : Ne 20, Ne 21 et Ne 22.

12 En tenant compte des informations données dans le tableau ci-dessous sur le néon (Ne), calculez
la masse atomique de cet élément.

Abondance
Isotope Numéro atomique Nombre de masse
relative (%)

Ne 20 10 20 90,92

Ne 21 10 21 0,26

Ne 22 10 22 8,82

Calcul :

La masse atomique du néon (Ne) est égale à environ 20,18 u.

13 Le bore (B) possède deux isotopes. Calculez la masse atomique de cet élément à l’aide des
informations fournies dans le tableau suivant.

Nombre Nombre Nombre Abondance


Isotope
d’électrons de protons de neutrons relative (%)

Isotope no 1 5 5 5 19,9

Isotope no 2 5 5 6 80,1

Calcul :
Nombre de masse = nombre de protons + nombre de neutrons
Isotope no 1 : Nombre de masse = 5 + 5 = 10
Isotope no 2 : Nombre de masse = 5 + 6 = 11

La masse atomique du bore (B) est égale à environ 10,80 u.

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UM 1.3
1.1

14 Sachant que la masse de 1 neutron est égale à 1,674 × 10−27 kg, calculez la masse de 25 neutrons
en unités de masse atomique (u), en utilisant la formule de conversion suivante : 1 u = 1,66 × 10−27 kg.

Calcul :

La masse de 25 neutrons est égale à environ 25,2 u.

1.3 Le tableau périodique


des éléments
La découverte des différents éléments qui existent dans la nature est
l’œuvre de nombreux scientifiques qui, durant des siècles, ont sondé la
matière. À mesure que les techniques permettant d’identifier la nature des
éléments se sont développées, le nombre d’éléments a augmenté. Il a alors
fallu trouver un moyen d’organiser ces éléments d’une manière pratique.
C’est au savant russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev (1834-1907) que l’on
doit le premier tableau dans lequel les éléments étaient classés selon
leurs propriétés physicochimiques. Mendeleïev montra que
cette similitude des propriétés était périodique, c’est-à-dire
qu’elle revenait à intervalles fixes lorsqu’on classait les
éléments selon l’ordre croissant de leur masse
atomique.
Dans le tableau périodique actuel (voir la figure 8, à
la page suivante), les éléments sont plutôt classés
selon l’ordre croissant de leur numéro atomique,
numéro qui correspond au nombre de protons que
l’élément contient. Les modifications engendrées par
ce changement sont mineures, et la notion de pério-
dicité demeure une des caractéristiques fondamentales
du tableau des éléments.

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Le tableau périodique des éléments.
Figure 8

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UM 1.3
1.1

1.3.1 L’organisation générale du tableau


périodique
Le blu éodqu ds élémns est un tableau qui répertorie tous
les éléments chimiques connus à ce jour et les présente de telle façon que
leurs propriétés physiques et chimiques reviennent de manière périodique.
Le tableau périodique des éléments comporte trois régions : celle des
métaux, celle des non-métaux et celle des métalloïdes. Ces régions sont
séparées par ce qui est communément appelé « l’escalier du tableau pério-
dique », comme le montre la figure 8, à la page précédente.
Les métaux, situés à gauche de l’escalier du tableau périodique, repré-
sentent la plus grande proportion des éléments dans le tableau (ce sont
les cases bleues de la figure 9). Ces éléments ont des propriétés communes.
Ils sont brillants, malléables (ils peuvent être déformés sans se casser) et
de bons conducteurs électriques et thermiques.
En général, les métaux réagissent avec les acides. De plus, ils sont tous
solides à température ambiante, sauf le mercure (Hg).
Beaucoup moins nombreux, les non-métaux sont localisés à droite de
l’escalier du tableau périodique (ce sont les cases orange de la figure 9), à
l’exception de l’hydrogène (H) qui est à gauche. Ils peuvent être gazeux
ou solides. Le brome (Br) est le seul non-métal liquide. Ces éléments ont
aussi des propriétés communes. Ils sont ternes, cassants et de mauvais
conducteurs électriques et thermiques.
Certains éléments ne sont ni des métaux ni des non-métaux : ce sont des
métalloïdes. Ces éléments peuvent posséder certaines propriétés des
métaux et des non-métaux énumérées précédemment. Ils sont situés de
part et d’autre de l’escalier du tableau périodique (ce sont les cases vertes
de la figure 9).

Les métaux Les métalloïdes Les non-métaux

Fgu 9 Ls méux, ls non-méux  ls mélloïds du blu


éodqu.

Comme tout tableau, le tableau périodique est constitué de colonnes et de


rangées. Dans les sections 1.3.2 et 1.3.3, aux pages 30 à 32, vous verrez
à quoi elles correspondent.

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1.3.2 Les familles du tableau périodique
Dans le tableau périodique des éléments, les familles d’éléments sont
regroupées en colonnes, numérotées de 1 à 18. Les colonnes sont égale-
ment numérotées à l’aide de chiffres romains associés aux lettres A et B
(voir la figure 8, à la page 28). La série A comporte huit colonnes numérotées
de I A à VIII A. Le chiffre romain qui précède la lettre A indique le nombre
d’électrons de valence (électrons qui sont sur la dernière couche électro-
nique) des éléments situés dans cette colonne, sauf en ce qui a trait à
l’hélium (He).
En plus de cette numérotation, les familles peuvent avoir des noms parti-
culiers ou porter le nom de l’élément qui est placé en haut de la colonne.
Par exemple, la famille 15 (V A) est appelée « famille de l’azote ». Les deux
premières colonnes du tableau périodique ainsi que les deux dernières
ont des noms particuliers (voir la figure 10).
Une famille correspond à une colonne dans le tableau périodique, et ses
éléments présentent des propriétés chimiques et physiques similaires
parce qu’ils possèdent le même nombre d’électrons de valence.
Lithium (Li)
Les alcalins Les gaz inertes

Les alcalino-terreux Les halogènes

Sodium (Na)

Figure 10 Quatre des 18 familles du tableau périodique.

La famille 1 (I A) : les alcalins


Situés dans la première colonne du tableau périodique (voir la figure 10),
Potassium (K)
les alcalins sont tous des métaux. Ils ont la particularité de ne posséder
qu’un seul électron de valence (électron qui est sur la dernière couche
Figure 11 La configuration électronique), comme l’indique le chiffre romain (I) placé en haut de la
électronique des alcalins montre colonne. La figure 11 illustre la configuration électronique de trois éléments
que ceux-ci ne possèdent qu’un
seul électron de valence. appartenant à la famille des alcalins.
Les alcalins sont des métaux mous et très réactifs. Ils fondent à des tempé-
ratures plutôt basses. À cause de leur grande réactivité, ils n’existent pas
dans la nature sous la forme d’éléments purs, car ils se combinent avec
d’autres éléments pour former des composés. Entre autres choses, ils
réagissent violemment avec l’eau pour former des bases (solutions alcalines).

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UM 1.3
1.1

Il est à noter que l’hydrogène (H), qui est un non-métal, n’est pas membre
de la famille des alcalins bien qu’il soit situé dans la première colonne du
tableau périodique. En effet, même s’il a un seul électron de valence
comme les éléments de cette famille, il ne possède pas les propriétés des
alcalins. L’hydrogène (H) ne fait d’ailleurs partie d’aucune famille.

La famille 2 (II A) : les alcalino-terreux


Situés dans la deuxième colonne du tableau périodique (voir la figure 10,
à la page précédente), les alcalino-terreux sont aussi des métaux qui
possèdent deux électrons de valence, comme l’indique le chiffre romain
(II) placé en haut de la colonne. La figure 12 montre la configuration élec-
tronique de trois éléments appartenant à la famille des alcalino-terreux.

Béryllium (Be) Magnésium (Mg) Calcium (Ca)

Fgu 12 Ls lclno-ux ossèdn dux élcons d vlnc.


Les alcalino-terreux sont des métaux plus durs que les alcalins et beaucoup
moins réactifs. Leur température de fusion est plus élevée que celle des
alcalins.

La famille 17 (VII A) : les halogènes


Les halogènes sont les éléments qui se trouvent dans l’avant-dernière
Fluor (F)
colonne du tableau périodique (voir la figure 10, à la page précédente). Ils
possèdent sept électrons de valence, comme l’indique le chiffre romain
(VII) placé en haut de la colonne. La figure 13 présente la configuration
électronique de deux éléments appartenant à la famille des halogènes.
Éléments colorés, les halogènes peuvent être gazeux à température
ambiante, comme le fluor (F) et le chlore (Cl) ; ils peuvent aussi être liquides,
comme le brome (Br), ou solides, comme l’iode (I) et l’astate (At).
Parce que les halogènes sont très réactifs, on ne les rencontre jamais tels quels
dans la nature. Ils sont plutôt combinés à d’autres éléments, de sorte qu’on Chlore (Cl)
les trouve généralement sous forme de sels. Les halogènes sont corrosifs,
Fgu 13 Ls logèns
c’est-à-dire qu’ils détruisent lentement certaines substances par une action ossèdn s élcons
chimique. Ils sont aussi bactéricides, c’est-à-dire qu’ils tuent les bactéries. d vlnc.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 31


La famille 18 (VIII A) : les gaz inertes
La dernière colonne du tableau périodique est celle des gaz inertes (voir
la figure 10, à la page 30). La dernière couche de ces éléments est saturée
d’électrons : deux dans le cas de l’hélium (He), qui ne possède qu’une seule
Hélium (He) couche électronique, et huit pour les autres éléments de cette famille. C’est
pour cette dernière raison que la numérotation de la colonne de ces
éléments est VIII. La figure 14 montre la configuration électronique de trois
éléments appartenant à la famille des gaz inertes.
Les gaz inertes, aussi appelés « gaz nobles » ou « gaz rares », sont tous à
l’état gazeux à température ambiante. Ils sont qualifiés d’« inertes », car ils
sont caractérisés par une très grande stabilité chimique, c’est-à-dire qu’ils
Néon (Ne)
ne réagissent pratiquement pas avec d’autres atomes. Généralement
utilisés dans les enseignes lumineuses et les ballons-sondes, ces gaz ont
de nombreuses autres applications.

1.3.3 Les périodes du tableau périodique


Les rangées du tableau périodique sont appelées « périodes ». Elles sont
numérotées de 1 à 7 (voir la figure 8, à la page 28).
Argon (Ar) Lorsqu’on parcourt une rangée du tableau périodique de gauche à droite,
on passe des métaux aux métalloïdes, puis aux non-métaux. De façon
Figure 14 L’hélium (He), un gaz semblable, lorsqu’on garde le même sens de parcours, on rencontre un
inerte qui n’a qu’une seule alcalin, un alcalino-terreux, un halogène, puis un gaz inerte et ainsi de suite
couche électronique, contient un
maximum de deux électrons. Le dans la rangée suivante.
néon (Ne) et l’argon (Ar) ont une
Ce comportement périodique est caractéristique du tableau des éléments.
couche périphérique complète,
soit huit électrons. C’est pourquoi on le nomme « tableau périodique », et que ses rangées
sont appelées des « périodes ».
Une période correspond à une rangée dans le tableau périodique, et ses
éléments comptent le même nombre de couches électroniques.
Chaque fois qu’on passe d’une période à une autre, une couche électro-
nique est ajoutée à la configuration électronique des éléments. L’hélium
(He), par exemple, est situé dans la première période et possède une seule
couche électronique, alors que l’argon (Ar) se trouve dans la troisième
période et possède trois couches électroniques (voir la figure 14). Il en est
de même pour les autres périodes du tableau périodique (voir les figures 11,
12 et 13, aux pages 30 et 31).

32 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3
1.1

Activités 1.3.1 à 1.3.3


1 Quel savant a mis au point le premier tableau dans lequel les éléments sont classés selon leurs
propriétés physicochimiques ?
C’est le savant russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev qui a mis au point le premier tableau dans
lequel les éléments sont classés selon leurs propriétés physicochimiques.

2 Depuis la première version du tableau périodique, la méthode de classement des éléments a été
modifiée.
a ) Dans le premier tableau périodique du savant que vous avez identifié à la question 1, comment
étaient classés les éléments ?
Dans le premier tableau périodique de Mendeleïev, les éléments étaient classés selon l’ordre
croissant de leur masse atomique.

b ) Dans le tableau périodique actuel, comment sont classés les éléments ?


Dans le tableau périodique actuel, les éléments sont classés selon l’ordre croissant de leur
numéro atomique (leur nombre de protons).

3 Chaque élément du tableau périodique est représenté dans une case avec diverses indications.
Inscrivez à quoi correspondent les indications de l’élément suivant.

Le numéro atomique
de l’élément 30 21 La charge ionique

Zn
Le symbole zinc
65,38 La masse atomique (u)

Le nom

4 Le tableau périodique des éléments comporte trois régions principales.


a ) Quelles sont ces régions ?
Les trois régions principales que comporte le tableau périodique des éléments sont :
les métaux, les non-métaux et les métalloïdes.

b ) Quelle région contient le plus grand nombre d’éléments ?


La région des métaux

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 33


c ) Quelle région contient le moins grand nombre d’éléments ?
La région des métalloïdes

d ) Nommez deux éléments qui font partie de la région qui n’a pas été nommée dans les réponses aux
questions b et c.
Réponse variable. Par exemple, le carbone (C) et l’oxygène (O) sont des non-métaux.

5 Le tableau périodique des éléments contient une ligne en forme d’escalier.


a ) À quoi sert cet escalier ?
L’escalier du tableau périodique sert de frontière pour diviser le tableau en trois régions.

b) Tracez la ligne « en escalier » au bon endroit dans la représentation suivante du tableau périodique.

6 À quelle région du tableau périodique les éléments suivants appartiennent-ils ? Cochez, pour chaque
élément donné, la case appropriée.

Régions du tableau périodique


Éléments
Métaux Non-métaux Métalloïdes

34 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3
1.1

7 Les énoncés suivants caractérisent l’une des trois régions du tableau périodique. Dans chaque cas,
dites de quelle région du tableau périodique il s’agit. Inscrivez, dans chacune des cases, le numéro
correspondant à la région appropriée.

1) Les métaux 2) Les non-métaux 3) Les métalloïdes

a ) Nous sommes situés à droite de l’escalier du tableau périodique. 2

b ) Nous sommes ternes et cassants. 2

c ) Nous sommes de bons conducteurs électriques et thermiques. 1

d ) Nous sommes brillants et malléables. 1

e ) Nous possédons certaines propriétés des deux autres régions principales. 3

f ) Nous sommes tous solides à température ambiante, excepté le mercure (Hg). 1

g ) Nous sommes situés à gauche de l’escalier du tableau périodique, et un des éléments 1


de notre colonne ne fait pas partie de notre région.

h ) Nous sommes de mauvais conducteurs électriques et thermiques. 2

i ) Nous sommes situés à la fois à gauche et à droite de l’escalier du tableau périodique. 3

j ) Nous sommes tous solides à température ambiante. 3

k ) Nous sommes solides ou gazeux à température ambiante, excepté le brome (Br) 2


qui est liquide.

l ) L’hydrogène (H) fait partie de cette région. 2

m ) En général, les éléments de cette région réagissent avec les acides. 1

8 Dans le tableau périodique des éléments :


a ) comment les familles et les périodes sont-elles disposées ?
Les familles sont disposées en colonnes et les périodes, en rangées.

b ) comment les familles et les périodes sont-elles numérotées ?


Les familles d’éléments sont numérotées de 1 à 18. Elles sont également numérotées à l’aide
de chiffres romains associés aux lettres A et B : de I A ou B à VIII A ou B. Les périodes, quant
à elles, sont numérotées de 1 à 7.

c ) Quels éléments possèdent le même nombre d’électrons de valence : ceux d’une même famille
ou ceux d’une même période ?
Ce sont les éléments d’une même famille qui possèdent le même nombre d’électrons de valence.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 35


9 Dans la représentation du tableau périodique ci-dessous :
a ) identifiez les familles marquées d’une flèche ;
b ) notez, dans le rectangle prévu à cette fin, le nombre d’électrons de valence que possèdent
les éléments de chacune des familles.

Les gaz inertes


Les alcalins
Huit électrons de valence (ou deux pour He)
Un électron de valence
Les halogènes
Les alcalino-terreux
Sept électrons de valence
Deux électrons de valence

10 Dans le tableau périodique, un élément est situé à gauche de l’escalier, bien qu’il soit un non-métal.
a ) De quel élément s’agit-il ?
Il s’agit de l’hydrogène (H).
b ) Pourquoi cet élément est-il placé dans la première colonne du tableau périodique, alors qu’il ne fait
pas partie de la famille des alcalins ?
L’hydrogène (H) est placé dans la première colonne du tableau périodique parce qu’il ne
possède, tout comme les alcalins, qu’un seul électron de valence.

11 À quelle famille chacun des éléments suivants appartient-il ?

a ) Un élément gazeux très peu réactif. Les gaz inertes

b ) Un métal qui réagit violemment avec l’eau. Les alcalins

c ) Un élément appartenant à la colonne II A. Les alcalino-terreux

d ) Un élément gazeux, coloré et très réactif. Les halogènes

e ) Un élément bactéricide. Les halogènes

36 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3
1.1

f ) Un élément gazeux utilisé dans les enseignes lumineuses. Les gaz inertes

g ) Un métal mou. Les alcalins

12 Complétez le tableau suivant en tenant compte des données qui sont déjà fournies.

Nom Symbole Numéro Nombre Numéro Nombre


Configuration Nombre
de de de d’électrons de de couches
électronique d’électrons
l’élément l’élément famille de valence période électroniques

Béryllium Be 4 II A 2 2 2

Chlore Cl 17 VII A 7 3 3

Sodium Na 11 IA 1 3 3

Argon Ar 18 VIII A 8 3 3

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1.3.4 La périodicité des propriétés STE

De nombreuses propriétés physicochimiques ont un comportement pério-


dique lorsqu’on se déplace le long d’une période dans le tableau des
éléments. C’est le cas de la conductibilité électrique, du rayon atomique,
du point de fusion, etc.
La périodicité des propriétés des éléments dans le tableau périodique
correspond à la façon dont les propriétés physiques et chimiques des
éléments se répètent régulièrement d’une période à l’autre.
La figure 15 montre la périodicité de la conductibilité électrique des
18 premiers éléments du tableau périodique. On y remarque une diffé-
rence notable entre les métaux et les non-métaux : les valeurs élevées de
la conductibilité électrique des métaux contrastent avec les valeurs faibles
des non-métaux.

Période 1 Période 2 Période 3


0,40

0,35
Conductibilité électrique (106/Ω • cm)

0,30

0,25

0,20

0,15

0,10

0,05
Figure 15 La variation de la
conductibilité électrique des 0,00
éléments des trois premières 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
périodes du tableau périodique. Numéro atomique

Période 1 Période 2 Période 3 La figure 16, quant à elle, montre


Rayon atomique covalent (10−12 m)

250 la variation périodique du rayon


atomique covalent des 18 pre-
200
miers éléments du tableau
150 périodique en fonction de leur
numéro atomique.
100
En observant cette figure, on
50 constate que le rayon atomique
covalent diminue le long d’une
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
période lorsqu’on se déplace de
Numéro atomique gauche à droite.

Figure 16 La variation du rayon atomique covalent des éléments


des trois premières périodes du tableau périodique.

38 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3
1.1

D’une part, le comportement du rayon atomique covalent le long d’une


période s’explique par le fait que, à mesure qu’on se déplace vers la droite,
le nombre de protons et d’électrons augmente, ce qui fait croître la force
d’attraction électrique entre le noyau et les électrons. Cela a pour consé-
quence de diminuer le rayon de l’atome.
D’autre part, le rayon augmente de haut en bas d’une colonne, car, chaque
fois qu’on passe d’une période à une autre, une couche électronique est
ajoutée. Cet ajout a pour effet d’augmenter la taille des atomes.
La figure 17 constitue une autre façon de représenter la variation du rayon
atomique covalent des éléments du tableau périodique.

Fgu 17 L pésnon
scémqu d l von du
yon omqu covln d
cns élémns du blu
péodqu. Plus l yon
omqu covln d’un élémn
s gnd, plus l spè qu l
pésn s gnd,  vc-vs.

1.3.5 La notation de Lewis


Les propriétés chimiques des éléments sont largement déterminées par
le nombre d’électrons de valence, c’est-à-dire les électrons qui se trouvent
sur la couche périphérique de l’atome. Ainsi, les éléments d’une même
famille, qui partagent un ensemble de propriétés communes, ont le même
nombre d’électrons de valence, sauf l’hélium (He).
Si la couche périphérique d’un élément est saturée, comme c’est le cas des
éléments de la famille des gaz inertes, cet élément sera très stable chimi-
quement. Par contre, si la couche périphérique d’un élément ne contient
qu’un seul électron, comme c’est le cas des éléments de la famille des
alcalins, cet élément sera très réactif.
Les électrons de valence étant les électrons les plus importants dans le
comportement chimique des éléments, il n’est pas utile de représenter
toute la configuration électronique d’un atome ; on peut illustrer unique-
ment les électrons de valence. C’est à partir de cette idée que le scienti-
fique américain Gilbert Newton Lewis (1875-1946) a proposé, en 1916, une
notation qui porte son nom : la notation de Lewis.
La noon d Lws est une façon de représenter l’atome d’un élément
en illustrant les électrons de sa couche périphérique à l’aide de points
disposés autour de son symbole chimique.
Selon cette notation, les éléments sont représentés par leurs symboles
chimiques entourés d’autant de points qu’ils comptent d’électrons de
valence. Les points sont disposés, un à un, sur les côtés d’un carré imaginaire
qui entoure le symbole de l’élément.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 1 L’organisation de La matière 39


Na Ca Al La distribution des points se fait dans le sens horaire et il y a un maximum
de deux points par côté. Pour les éléments qui possèdent plus de quatre
Sodium Calcium Aluminium électrons de valence, un deuxième tour de remplissage est nécessaire (voir

F Cl Br
la figure 18).
Parmi les éléments possédant moins de quatre électrons, l’hélium (He) est
Fluor Chlore Brome
le seul à faire exception à cette règle. En effet, l’hélium n’ayant qu’une seule
Figure 18 La notation de Lewis couche saturée avec deux électrons seulement, sa représentation est la
de quelques éléments du tableau suivante :
périodique.

Activités 1.3.4 et 1.3.5


1 STE Des deux éléments suivants, lequel possède le plus grand rayon atomique covalent : le chlore
(Cl) ou le sodium (Na) ? Expliquez votre réponse.
Le long d’une période, de gauche à droite du tableau périodique, le rayon atomique covalent diminue.
Comme le sodium (Na) et le chlore (Cl) appartiennent à la même période et que le premier est situé à
gauche du second, le rayon atomique du sodium (Na) sera plus grand que celui du chlore (Cl).

2 STE Deux éléments sont situés dans la première colonne du tableau périodique : le premier
élément est dans la deuxième période et le second, dans la quatrième. Lequel de ces éléments
possède le plus grand rayon atomique covalent ?
Le rayon atomique covalent augmente lorsqu’on se déplace de haut en bas d’une colonne du
tableau périodique. Il en découle que l’élément situé dans la quatrième période aura un rayon
atomique plus grand que l’élément situé dans la deuxième période.

3 STE L’électronégativité désigne la propriété que possède un élément d’attirer les électrons lors
de la formation d’une liaison chimique avec un autre élément. Le graphique ci-dessous représente
la variation de cette propriété en fonction du numéro atomique de certains éléments du tableau
périodique. Observez bien ce graphique et répondez aux questions de la page suivante.

La variation de l’électronégativité en fonction du numéro atomique


4,5

4,0

3,5

3,0
Électronégativité

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5

0
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique

40 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.3
1.1

a ) Combien de périodes sont représentées dans ce graphique ?


Deux périodes sont représentées dans ce graphique.

b ) Comment évolue l’électronégativité le long d’une période du tableau périodique ?


L’électronégativité augmente le long d’une période du tableau périodique.

c ) Déterminez la valeur approximative de l’électronégativité du bore (B). Présentez une solution


numérique et une solution graphique.

Solution numérique :

Solution graphique :
La variation de l’électronégativité en fonction du numéro atomique
4,5

4,0

3,5

3,0
Électronégativité

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5

0
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique

Procédure :
1. On trace une droite entre les deux valeurs connues, de part et d’autre de la valeur
recherchée.
2. On trace une droite verticale en pointillé qui passe par la valeur Z = 5.
3. La valeur recherchée se trouve à l’intersection des deux droites.
4. L’électronégativité du bore (B) est ≈ 2.

4 STE Expliquez ce qu’est une propriété périodique dans le tableau périodique des éléments.
Donnez un exemple.
Une propriété est dite périodique lorsque son comportement, le long d’une période, reste
le même d’une période à une autre du tableau périodique. Exemple : le rayon atomique.

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5 STE L’énergie d’ionisation représente l’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome.
Observez le graphique suivant qui montre la variation de l’énergie d’ionisation en fonction du numéro
atomique de quelques éléments du tableau périodique.

La variation de l’énergie d’ionisation en fonction du numéro atomique


30

25
Énergie d’ionisation (eV)

20

15

10

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Numéro atomique

a ) Comment varie l’énergie d’ionisation des gaz inertes ?


Dans ce graphique, les gaz inertes ont les numéros atomiques 2, 10 et 18. On remarque
que l’énergie d’ionisation de ces éléments diminue lorsqu’on se déplace le long de la colonne
des gaz inertes, du haut vers le bas.

b ) Dans une même période, quel est l’élément qui a la plus grande énergie d’ionisation : l’élément
« alcalin » ou l’élément « gaz inerte » ?
Dans ce graphique, les éléments alcalins ont les numéros atomiques 3 et 11. On constate
donc que, dans une même période, l’élément « gaz inerte » a une plus grande énergie
d’ionisation que l’élément « alcalin ».

6 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les électrons d’un élément sont représentés selon la notation de Lewis.
Faux Seuls les électrons de valence d’un élément sont représentés selon la notation
de Lewis.

b ) Dans la notation de Lewis, les électrons sont représentés par des points.
Vrai

c ) Deux points seront nécessaires pour représenter les éléments de la famille des alcalins selon la
notation de Lewis.
Faux Les alcalins sont des éléments de la première colonne du tableau périodique ; ils pos-
sèdent donc un seul électron de valence. Un seul point sera nécessaire pour les représenter.

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UM 1.3
1.1

d ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments d’une même période sont représentés par le même
nombre de points.
Faux Lorsqu’on se déplace le long d’une période, le nombre d’électrons de valence des
éléments varie. Le nombre de points variera donc lui aussi.

e ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments qui sont représentés par un seul point sont des alcalins.
Faux L’hydrogène (H) est représenté par un seul point, mais n’est pas un alcalin.

7 Les gaz inertes sont les éléments de la dernière colonne du tableau périodique. Combien de points
seront nécessaires pour représenter les éléments de cette famille d’après la notation de Lewis ?
Tous les gaz inertes possèdent huit électrons de valence, sauf l’hélium (He) qui n’en possède que
deux. Ainsi, huit points seront nécessaires pour les représenter d’après la notation de Lewis, sauf
l’hélium (He) qui n’en nécessitera que deux.

8 Voici une représentation incomplète d’une portion du tableau périodique des éléments.

a ) Notez, dans chacune des cases, le symbole de l’élément qui correspond au numéro atomique
inscrit.
b ) Représentez ensuite ces éléments à l’aide de la notation de Lewis.
c ) Que remarquez-vous quant à l’organisation des électrons de valence dans ce tableau ? Expliquez
votre réponse.
Les éléments d’une même colonne comptent le même nombre de points. Cela s’explique par
le fait qu’ils appartiennent à la même famille et comptent donc le même nombre d’électrons
de valence.

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1.4 Les molécules
Dans la nature, très peu d’éléments du tableau périodique existent sous
la forme d’atomes individuels. Cela est dû au fait que les atomes ont ten-
dance à se lier chimiquement à d’autres atomes pour former des molécules.

Une molécule est un assemblage d’au moins deux atomes, identiques ou

A La molécule de dioxygène (O2).


différents, liés chimiquement.

La molécule de dioxygène (O2), par exemple, est formée de deux atomes


d’un même élément, soit deux atomes d’oxygène (O) (voir la figure 19A),
alors que la molécule d’eau (H2O) contient trois atomes de deux éléments
différents, soit un atome d’oxygène (O) et deux atomes d’hydrogène (H)
(voir la figure 19B).

B La molécule d’eau (H2O). Les atomes se lient entre eux pour acquérir une configuration électronique
leur permettant d’être plus stables chimiquement. L’une des façons d’at-
Figure 19 Les molécules de teindre cette stabilité est la formation d’ions. Par exemple, le chlorure de
dioxygène (O2) et d’eau (H2O). sodium (NaCl) se forme à partir de l’ion sodium (Na+) et de l’ion chlore (Cl–).

1.4.1 Les ions


Pourquoi l’atome de sodium (Na) et l’atome de chlore (Cl) ont-ils tendance
à se lier pour former le chlorure de sodium (NaCl) ? Parce que ces atomes
sont plus stables lorsqu’ils sont liés l’un à l’autre. Pour acquérir plus de
stabilité, ils chercheront à remplir totalement leur couche périphérique
avec des électrons de valence.

Ainsi, le sodium (Na), n’ayant qu’un seul électron de valence sur sa couche
périphérique, il cherchera à perdre cet électron pour acquérir la configu-
ration électronique du gaz inerte (nommé aussi « gaz rare » ou « gaz noble »)
situé le plus près de lui dans le tableau périodique. La configuration élec-
A L’atome d’hélium (He). tronique du sodium (Na) s’apparentera alors à celle du néon (Ne).

L’atome de chlore (Cl), qui a sept électrons de valence, aura plutôt tendance
à gagner un électron pour acquérir la configuration électronique du gaz
inerte le plus près de lui dans le tableau périodique, soit l’argon (Ar). En
perdant ou en gagnant des électrons, le sodium (Na) et le chlore (Cl)
veulent acquérir la stabilité des gaz inertes (voir les figures 21 et 22, à la page
suivante).
B L’atome de néon (Ne).
La couche (ou l’orbite) électronique la plus éloignée du noyau des gaz
Figure 20 La configuration
électronique de deux gaz inertes :
inertes possède huit électrons, à l’exception de l’hélium (He), ce qui rend
l’hélium (He) et le néon (Ne). ces gaz très stables (voir la figure 20).

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UM 1.4
1.1

Tous les atomes qui ont de un à sept électrons de valence tendent à avoir
une couche périphérique de huit électrons, ou deux si l’atome se trouve
proche de l’hélium (He), en cédant ou en gagnant des électrons. C’est ce
qu’on appelle la « règle de l’octet ».
Comment les atomes qui ne possèdent pas huit électrons sur leur couche
périphérique finissent-ils par obtenir une couche périphérique complète ?
Par ionisation, un processus au cours duquel un atome devient un ion en
gagnant ou en perdant un ou plusieurs électrons.
Un ion est un atome qui porte une charge électrique
positive ou négative résultant de la perte ou du gain Perte
d’un ou de plusieurs électrons.
Initialement, un atome est électriquement neutre (voir
la figure 20, à la page précédente), puisqu’il possède
autant de charges positives (protons) que de charges
négatives (électrons). Lorsqu’un atome perd un ou A L’ nu B L p ’un C L’in iu
plusieurs électrons, le nombre de protons qu’il  iu (N). élcn. (N+) u cin.
contient devient alors supérieur au nombre d’élec- Figu 21 L ocssus d’ionision d’un om
trons qu’il possède. Cet atome, devenu un ion, portera mélliqu, l sodium (N).
donc une charge positive et sera appelé « cation » (voir
l’exemple du sodium, à la figure 21).
Lorsqu’un atome gagne un ou plusieurs électrons, le
Gain
nombre de ses protons est alors inférieur au nombre
de ses électrons. L’ion qui en résulte portera donc une
charge négative et sera appelé « anion » (voir l’exemple
du chlore, à la figure 22).
A L’ nu B L in ’un C Un in chl
Les atomes métalliques ont tendance à perdre des  chl (CI). élcn. (CI−) u nin.
électrons (voir la figure 21). Ils forment alors un ion
Figu 22 L ocssus d’ionision d’un om non
positif de charge égale au nombre d’électrons perdus. mélliqu, l clo (Cl). Il s à no qu, los d l
Les atomes non métalliques, eux, ont tendance à fomion d’un ion, l nomb d oons d l’om
gagner des électrons (voir la figure 22). Ils forment alors n’s jmis modifié.
des ions négatifs de charge égale au nombre d’élec-
trons acquis (voir le tableau 4).

TABLEAU 4 L’ion le plus probable des éléments des deuxième et troisième périodes du tableau périodique

Familles
IA II A III A IV A VA VI A VII A VIII A

Nombre d’électrons de valence 1 2 3 4 5 6 7 8 ou 0

Tendance à perdre des électrons −1 −2 −3 −4 0

Tendance à gagner des électrons +4 +3 +2 +1 0

Ion formé Li +
Be2+ B 3+ C /C4−
4+ N3− O2− F−
Aucun
Na+ Mg2+ Al3+ Si4+/Si4− P3− S2− Cl−

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapItre 1 L’orgaNIsatIoN de La matIère 45


On remarque, dans le tableau 4 présenté à la page précédente, que les
éléments de la famille IV A peuvent perdre ou gagner quatre électrons
pour former soit le cation X4+, soit l’anion X4−.
L’atome d’hydrogène (H) est un cas particulier. La plupart du temps, il perd
son électron pour donner l’ion H+. Cependant, il peut aussi gagner un
électron pour former l’ion H−.

Les ions polyatomiques STE


Dans notre environnement, il n’y a pas que des molécules formées d’atomes
de deux éléments différents, tel le chlorure de sodium (NaCl). Il existe aussi
un grand nombre de molécules qui sont constituées de plus de deux sortes
d’éléments, comme le nitrate de lithium (LiNO3). Lors de sa dissolution, le
nitrate de lithium se sépare en un ion positif (Li+) et un ion négatif (NO3−).
Le groupe d’atomes chargé, NO3−, est un ion au même titre que les ions
formés d’un seul atome (par exemple, l’ion Li+). Il faut le considérer comme
un tout indissociable, auquel on donne le nom d’« ion polyatomique ».
Un ion polyatomique est un groupe de deux ou de plusieurs atomes
chimiquement liés, qui porte une charge électrique causée par un surplus
ou un déficit d’électrons.
TABLEAU 5 Les ions
polyatomiques D’une manière générale, il existe plus d’anions polyatomiques que de
les plus courants cations polyatomiques. Les cations polyatomiques, tel l’ammonium (NH4+),
sont habituellement unis à un atome non métallique ; c’est le cas du chlo-
Formule Nom
chimique de l’ion rure d’ammonium (NH4Cl). Les anions polyatomiques, tels les sulfates
(SO42−), sont unis soit à un métal, c’est le cas du sulfate de magnésium
H3O+ Hydronium (MgSO4 ), soit à l’hydrogène (H), c’est le cas du nitrate d’hydrogène (HNO3).
NH4+ Ammonium Le tableau 5 présente les ions polyatomiques les plus courants.

OH− Hydroxyde Il est difficile de prévoir la charge d’un ion polyatomique en se basant sur
les atomes qui le constituent ; il est plus aisé de déterminer sa charge en
NO3− Nitrate
tenant compte de la formule chimique de la molécule.
NO2− Nitrite
Par exemple, le sulfate de disodium (Na2SO4) est une molécule électrique-
HCO3− Hydrogéno- ment neutre, constituée d’ions sodium (Na+) et d’ions sulfate (SO42−). Étant
carbonate
donné que le sodium appartient à la famille I A, on peut en déduire qu’il
(bicarbonate)
ne perd qu’un électron pour former un ion Na+. Comme il y a deux ions
SO42− Sulfate positifs (Na +), l’ion sulfate doit posséder deux charges négatives pour
PO43− Phosphate contrebalancer les deux charges positives du sodium de façon que la molé-
cule soit électriquement neutre. Par conséquent, on peut déterminer que
CO32− Carbonate
l’ion sulfate s’écrit SO42−.

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UM 1.4
1.1

Activités 1.4.1
1 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’élément qui lui correspond dans
la colonne de droite.

a ) Un ion 1) Un regroupement de deux ou de plusieurs atomes


identiques ou différents, unis les uns aux autres par
b ) Un ion négatif des liaisons chimiques.

2) Un atome qui n’est pas électriquement neutre.


c ) Un ion positif
3) Un anion

d ) Une molécule 4) Un cation


Réponses : a2; b3; c4; d1.
2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Selon la règle de l’octet, les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique du gaz
inerte situé le plus près d’eux dans le tableau périodique.
Vrai

b ) Lors de la formation d’un ion, le nombre de protons que possède l’atome change.
Faux Lors de la formation d’un ion, le nombre de protons que possède l’atome demeure
toujours le même. C’est le nombre d’électrons qui change.

c ) Un atome qui perd des électrons sera chargé négativement. Il s’appellera un « cation ».
Faux Un atome qui perd des électrons sera chargé positivement. Il s’appellera bien
un « cation ».

d ) Les métaux ont tendance à former des cations, alors que les non-métaux forment plutôt des anions.
Vrai

e ) La charge portée par un ion est toujours égale au nombre d’électrons de valence de l’atome.
Faux Pour les métaux, la charge de l’ion métallique est égale au nombre des électrons de
valence de l’atome. Par contre, pour les ions non métalliques, la charge est égale à la diffé-
rence entre huit et le nombre d’électrons de valence de l’atome.

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3 Comment l’azote (N) acquiert-il la configuration électronique du gaz inerte situé le plus près de lui
dans le tableau périodique ? Entourez la bonne réponse.
a ) Il gagne cinq électrons. c ) Il perd cinq électrons.
b ) Il gagne trois électrons. d ) Il perd trois électrons.

4 Quel ion chacun des éléments suivants est-il susceptible de former ?


a ) Béryllium Be2+ g ) Silicium Si4 ou Si4−
+
d ) Potassium K+
b ) Soufre S2− e ) Phosphore P3− h ) Fluor F−
c ) Argon Aucun f ) Aluminium Al3+ i ) Néon Aucun

5 Indiquez la charge de chacun des ions formant les molécules suivantes.


a ) HI H+ et I− d ) K2S K+ et S2− g ) MnS Mn2+ et S2−
b ) MgF2 Mg2 et F− Cu+ et O2−
+
e ) BN B3+ et N3− h ) Cu2O
c ) Al2O3 Al3+ et O2− f ) CuO Cu2+ et O2− i ) CoCl3 Co3 et Cl−
+

6 Pour chacune des configurations électroniques ci-dessous :


• dites s’il s’agit d’un atome, d’un cation ou d’un anion ;
• donnez le symbole chimique de l’élément correspondant ;
• inscrivez la charge électrique de l’élément, s’il y a lieu.

a) c) e)

Atome de bore : B Ion azote, anion : N3− Ion magnésium, cation : Mg2+

b) d) f)

Ion oxygène, anion : O2− Ion hydrogène, anion : H− Atome de potassium : K

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UM 1.4
1.1

7 Remplissez le tableau suivant en inscrivant le nombre de protons, le nombre d’électrons et la charge


électrique des ions donnés.

Ion Nombre de protons Nombre d’électrons Charge électrique

Césium 55 protons 54 protons +1


Soufre 16 protons 18 protons −2
Brome 35 protons 36 protons −1
Zn2+ 30 protons 28 protons +2
Sc 3+ 21 protons 18 protons +3
14 protons 10 protons +4

15 protons 18 protons −3

8 STE Les énoncés suivants décrivent les ions polyatomiques. Entourez l’énoncé qui est faux.
a ) Un ion polyatomique est un ion au même titre que les ions formés d’un seul atome et il faut le
considérer comme un tout indissociable.
b ) Un ion polyatomique est un groupe d’atomes chimiquement liés, qui porte une charge élec trique
positive ou négative à la suite de la perte ou du gain d’un ou de plusieurs électrons.
c ) Les anions polyatomiques sont toujours liés à des atomes non métalliques.
d ) Les cations polyatomiques existent, même s’ils sont peu nombreux.

9 STE Parmi les quatre molécules ci-dessous, laquelle ne contient pas d’ions polyatomiques ?
Entourez la bonne réponse.
a ) Cr(NO3)3 b ) KHCO3 c ) (NH4)2CO3 d ) SiBr4

10 STE Complétez les tableaux ci-dessous. Écrivez, selon le cas, le nom de l’ion polyatomique ou sa
formule chimique.

Formule chimique Nom de l’ion Formule chimique Nom de l’ion

SO42− Sulfate H3O+ Hydronium


NH4 +
Ammonium PO43− Phosphate
OH− Hydroxyde CO32− Carbonate
NO3− Nitrate HCO3− Hydrogénocarbonate
(bicarbonate)

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11 STE En vous basant sur le tableau 5 présenté à la page 46, déterminez la charge de l’ion
métallique dans les molécules suivantes.

Molécule Ion métallique Molécule Ion métallique

Cu(OH)2 Cu2+ BaSO4 Ba2+


Fe2(CO3)3 Fe3+ Ag3PO4 Ag+
Mn(HCO3)2 Mn2+ Th(NO3)4 Th4+
Cr2(SO4)3 Cr3+ V(CO3)2 V4 +
Ca3(PO4)2 Ca2+ Cs2SO4 Cs +

12 STE Quelle est la charge de l’ion polyatomique de chacune des molécules suivantes ?

Molécule Ion polyatomique Molécule Ion polyatomique

B2(Cr2O7)3 Cr2O72− K2WO4 WO42−


Al(ClO4)3 ClO4− MgMoO4 MoO42−
LiBrO3 BrO3− Na4P2O7 P2O74−

Na3VO4 VO43− Al2(SO3)3 SO32−


Ca(IO3)2 lO3− Na2S2O3 S2O32−

1.4.2 La nature de la liaison STE

Comme cela a été expliqué auparavant, dans le but d’atteindre la stabilité


chimique, les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique
du gaz inerte qui est le plus proche d’eux dans le tableau périodique. C’est
ce qu’on appelle la « règle de l’octet ». Cela s’obtient de deux manières
différentes : soit par le transfert d’un ou de plusieurs électrons d’un atome
à un autre, soit par le partage d’un ou de plusieurs électrons entre les
atomes. Il se produit alors une liaison chimique des molécules. Vous
étudierez, dans la présente section, les deux types de liaison chimique : la
liaison ionique et la liaison covalente.

La liaison ionique
La liaison ionique est obtenue par le transfert d’électrons d’un atome
dont la couche périphérique est presque vide vers un atome dont la
couche périphérique est presque pleine.
Ce cas est typique d’une liaison entre un métal et un non-métal. Le métal
va céder son ou ses électrons de valence à un non-métal pour que ce
dernier complète sa couche périphérique. La liaison se forme lorsque les
deux atomes acquièrent la configuration électronique du gaz inerte situé
le plus près d’eux dans le tableau périodique.

50 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.4
1.1

La formation de la molécule de chlorure de sodium (NaCl) est un bon


exemple pour illustrer une liaison ionique. La figure 23 montre sa forma-
tion. Il est important de mentionner, à ce stade-ci, que la formule molécu-
laire d’un composé formé d’un métal et d’un non-métal commence
toujours par le symbole du métal.

Avant la formation de la liaison

Sodium (Na) Chlore (Cl)

A Le u (Na) pe un élecn e valence, al que le chle (Cl) en pe ep.

Pendant la formation de la liaison

Sodium (Na) Chlore (Cl)

B Le u (Na) ce n élecn e valence au chle (Cl) pu que ce ene
cple a cuche péphéque e pu que la enne  cpléée. An, l’avan-
ene cuche u u (Na) even a cuche péphéque.

Après la formation de la liaison

Ion sodium (Na +) Ion chlore (Cl−)

C En pean un élecn, le u n’e plu élecqueen neue : l even un n


pf Na+. En anan un élecn, le chle even un n néaf Cl−. Avec ce anfe Fgu 23 L fomon d l
’élecn, Na+ e Cl− n anenan hu élecn u leu cuche péphéque. Ce eux molécul d clou d sodum
n n an la cnfuan élecnque u az nee ué le plu p ’eux an le (NCl) f nvn un lson
ableau péque : le nén (Ne) pu Na+ e l’an (A) pu Cl−. onqu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’orgANisAtioN dE LA mAtièrE 51


Bien que la molécule formée soit globalement neutre électriquement, ce
n’est pas le cas de chaque atome qui la constitue. En effet, le sodium (Na),
qui a perdu un électron, possède toujours 11 protons mais seulement
+ − 10 électrons, ce qui lui confère une charge positive excédentaire. Le chlore
(Cl), qui a désormais 17 protons et 18 électrons, aura une charge négative
excédentaire.
Figure 24 L’attraction électrique Comme les atomes qui ne sont pas électriquement neutres sont nommés
entre les ions Na+ et Cl− permet
« ions », la liaison formée est appelée « liaison ionique ». En fait, la liaison
la formation de la molécule
de chlorure de sodium (NaCl). ionique qui est formée par le transfert d’électrons d’un atome à un autre
est due à l’attraction électrique entre l’ion positif (cation) Na + et l’ion
négatif (anion) Cl−, comme le montre la figure 24.

Avant la formation de la liaison La liaison covalente


Le transfert d’électrons entre deux non-métaux ne
permet pas à ce type d’éléments de remplir leur
couche périphérique et de former des liaisons selon
ce procédé. Les électrons sont alors partagés par les
atomes au lieu d’être transférés d’un atome à un
Chlore Chlore autre.
A Chaque atome de chlore (Cl) possède sept électrons de valence. Les liaisons dues à la tendance des non-métaux à
partager des électrons sont appelées liaisons
Pendant la formation de la liaison covalentes.
La formation de la molécule de dichlore (Cl2) est un
exemple qui illustre bien la liaison covalente (voir la
figure 25). La notation de Lewis est utilisée pour repré-
senter ce type de liaison.
Contrairement à la liaison ionique, la liaison covalente
Chlore Chlore
ne crée pas d’ions, car il n’y a pas d’électrons qui sont
B Chaque atome de chlore (Cl) partage un électron. perdus ou gagnés. Lorsque deux électrons sont
partagés, il y a formation d’un doublet électronique, et
Après la formation de la liaison la liaison covalente est dite « simple » (comme dans le
cas du Cl2, à la figure 25). Certaines molécules néces-
sitent une double liaison covalente (deux doublets
électroniques), comme le dioxyde de carbone (CO2),
ou une triple liaison covalente (trois doublets élec-
troniques), comme le diazote (N2).
Chlore Chlore
Dans une liaison ionique, un composé ne peut être
ou
formé entre un métal et un non-métal que si le
nombre d’électrons perdus par l’atome métallique
ou les atomes métalliques est égal au nombre d’élec-
C Comme les électrons partagés appartiennent aux deux
trons gagnés par l’atome non métallique ou les
atomes de chlore (Cl), chaque atome a huit électrons sur sa atomes non métalliques. Dans une liaison covalente
couche périphérique. où le composé est formé par deux non-métaux, le
Figure 25 La formation de la molécule de dichlore (Cl2) nombre d’électrons partagés par les deux non-métaux
fait intervenir une liaison covalente. doit être égal.

52 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.4
1.1

Il est à noter qu’un métal ne peut pas se lier chimiquement à un autre métal
pour former une liaison. Les métaux forment entre eux des alliages et non
des composés chimiques.

L’élaboration d’une formule moléculaire


De façon générale, on établit la formule moléculaire d’un composé à partir
du nom des éléments qui le composent. Le tableau suivant présente les
étapes qui permettent d’établir la formule moléculaire d’un composé
binaire, c’est-à-dire d’un composé constitué de deux sortes d’éléments,
soit un métal et un non-métal. Le composé binaire donné en exemple est
le dichlorure de calcium (CaCl2).

TABLEAU 6 Les étapes d’élaboration d’une formule moléculaire


Étapes Exemple (CaCl2)

1. Écrire le symbole du métal. Ca

2. Déterminer le nombre de liaisons que peut former le métal. (Ce nombre Le Ca peut former 2 liaisons.
est égal au numéro de la colonne du tableau périodique des éléments
dans laquelle figure le métal.)

3. Écrire le symbole du non-métal. Cl

4. Déterminer le nombre de liaisons que peut former le non-métal. Le Cl peut former 1 liaison :
(Ce nombre est égal à 8 moins le numéro de la colonne du tableau (8 − 7) = 1
périodique des éléments dans laquelle figure le non-métal.)

5. Calculer le plus petit commun multiple (PPCM) entre les nombres de Le PPCM entre 2 et 1= 2.
liaisons du métal et du non-métal.

6. Trouver le nombre d’atomes de chaque élément qui compose la Nombre d’atomes de


molécule. Ce nombre s’obtient en divisant le PPCM par le nombre de Ca = 2 ÷ 2 = 1
liaisons que peut former l’élément. Ce nombre figure en indice dans la Nombre d’atomes de
formule moléculaire du composé. Cl = 2 ÷ 1 = 2

7. Écrire la formule moléculaire du composé. CaCl2

Activités 1.4.2 STE

1 Les atomes cherchent à acquérir la configuration électronique du gaz inerte situé le plus près d’eux
dans le tableau périodique des éléments. Décrivez comment se forme une liaison chimique d’après
la règle de l’octet.
Une liaison chimique entre deux éléments se forme grâce au transfert ou au partage d’électrons
entre les deux éléments.

2 Y a-t-il un déplacement de nucléons lors de la formation d’une liaison chimique ? Expliquez votre
réponse.
Non, les nucléons ne se déplacent pas. Seuls les électrons se déplacent.

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3 Pourquoi une liaison entre un métal et un non-métal est-elle qualifiée de « liaison ionique » ?
Une liaison entre un métal et un non-métal est qualifiée de « liaison ionique » parce qu’elle est
formée par l’attraction électrique entre deux ions de charges opposées.

4 Soit une liaison entre un métal et un non-métal.


a ) Dans cette liaison, lequel du métal ou du non-métal cède des électrons et lequel en gagne ?
Répondez à la question en complétant l’illustration ci-dessous.

Lithium (Li) Fluor (F)

b ) Identifiez, dans cette liaison, l’anion et le cation.


Anion : F−
Cation : Li+

5 Dans une liaison formée par un métal et un non-métal :


a ) comment y a-t-il formation d’ions ? Entourez la bonne réponse.
1) Dans une liaison formée par un métal et un non-métal, le métal perd un ou des électrons
et devient un ion négatif (anion). Le non-métal gagne un ou des électrons et devient un ion
positif (cation).
2) Dans une liaison formée par un métal et un non-métal, le métal perd un ou des électrons
et devient un ion positif (cation). Le non-métal gagne un ou des électrons et devient un ion
négatif (anion).
b ) quelle est la relation entre le nombre d’électrons perdus et le nombre d’électrons gagnés ?
Dans une liaison formée par un métal et un non-métal, le nombre d’électrons perdus est égal
au nombre d’électrons gagnés.

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1.1

6 Observez la figure ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.

Molécule d’eau (H2O)

a ) Quelle sorte de liaison les deux non-métaux forment-ils ? Une liaison covalente

b ) Comment nomme-t-on chaque paire d’électrons encerclée en rouge ?


Un doublet électronique

c ) Dans cette molécule, combien d’électrons chaque atome d’hydrogène (H) a-t-il ?
Dans cette molécule, chaque atome d’hydrogène (H) a deux électrons.

d ) Combien de doublets électroniques cette molécule compte-t-elle ?


Cette molécule compte deux doublets électroniques.

7 Complétez le texte suivant en écrivant les mots « ionique » et « covalent » aux endroits appropriés.
Une liaison ionique se forme entre un métal et un non-métal, alors qu’une
liaison covalente lie chimiquement deux non-métaux. Contrairement à la liaison
covalente , qui est caractérisée par la formation de doublets électroniques,
la liaison ionique est due à l’attraction électrique entre des ions.

8 Considérons la formation de la molécule d’oxyde de magnésium (MgO).


a ) À l’aide de la notation de Lewis, schématisez, dans les rectangles prévus à cette fin, la formation
de cette molécule en trois étapes (voir la suite à la page suivante).
b ) Expliquez, sous chaque figure, le processus de formation de l’étape dont il est question.
c ) De quelle sorte de liaison s’agit-il ? D’une liaison ionique

Avant la formation de la liaison

Explication : Le magnésium (Mg) possède deux électrons de valence, alors que l’oxygène (O)
en possède six.

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Pendant la formation de la liaison

Explication : Le magnésium (Mg) perd ses deux électrons de valence pour que l’oxygène (O)
complète sa couche périphérique et pour que la sienne soit complétée. Ainsi, l’avant‑dernière
couche du magnésium (Mg) devient sa couche périphérique.

Après la formation de la liaison


Électrons
situés sur
l’avant‑dernière
couche du Mg

Explication : En perdant ses deux électrons, le magnésium (Mg) a huit électrons sur sa couche
périphérique ; en gagnant deux électrons, l’oxygène (O) possède huit électrons de valence.
Le magnésium (Mg) et l’oxygène (O) ont ainsi la configuration électronique du gaz inerte qui
est le plus près d’eux dans le tableau périodique, c’est‑à‑dire le néon (Ne).

9 Voici une représentation d’une portion du tableau périodique des éléments. Répondez aux questions
qui suivent concernant des éléments de ce tableau.

a ) Donnez deux exemples d’éléments qui forment des liaisons ioniques.


Réponse variable. Exemples : Li et F, Li et Cl, Na et Cl, Mg et O, Mg et F, Al et O, etc.

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b ) Donnez deux exemples d’éléments qui forment des liaisons covalentes.


Réponse variable. Exemples : Cl et Cl, F et F, O et O, H et H, C et Cl, O et Cl, etc.

c ) Y a‑t‑il des éléments qui ne forment pas de liaisons entre eux ou avec d’autres éléments ? Si oui,
lesquels ?
Oui. Les éléments qui ne forment pas de liaisons entre eux ou avec d’autres éléments sont les
gaz inertes : He, Ne et Ar ainsi que les métaux (ils forment entre eux des alliages et non des
composés chimiques).

10 On cherche à former un composé binaire avec les éléments « magnésium » et « azote ».


a ) La liaison entre ces deux éléments est‑elle ionique ou covalente ? Expliquez votre réponse.
La liaison entre les deux éléments est ionique, car le magnésium (Mg) est un métal et l’azote
(N) est un non‑métal.

b ) Remplissez le tableau ci‑dessous et déterminez le nombre de liaisons que peut former chaque
élément. Expliquez vos réponses.

Symbole de l’élément Nombre de liaisons Explications

Mg 2 Ce nombre correspond au numéro


de la colonne du magnésium.

N 3 Ce nombre est égal à 8 moins le numéro


de la colonne de l’azote : 8 − 5.

c ) Quelle est la formule moléculaire du composé formé par ces deux éléments (le magnésium et
l’azote) ? Répondez à la question en respectant les étapes décrites dans le tableau 6, à la page 53.

Étape 1 Mg Étape 5 PPCM = 6


Étape 2 2 Étape 6 Nombre d’atomes de Mg = 6 ÷ 2 = 3
Étape 3 N Nombre d’atomes de N = 6 ÷ 3 = 2

Étape 4 (8 − 5) = 3 Étape 7 Formule moléculaire du composé : Mg3N2

d ) Y aura‑t‑il formation d’ions lorsque ce composé sera formé ? Si oui, lesquels ?


Oui, il y aura formation d’ions, puisque la liaison est ionique. Les ions formés seront Mg2+
et N3−.

11 Entourez, parmi les molécules suivantes, celles qui sont formées par des liaisons covalentes.
a ) N2 b ) LiCl c ) CCl4 d ) Na2O

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12 On cherche à former un composé binaire avec les éléments « sodium » et « oxygène ».
a ) Quelle est la formule moléculaire du composé formé par ces deux éléments (le sodium
et l’oxygène) ? Répondez à la question en respectant les étapes décrites dans le tableau 6,
à la page 53.

Étape 1 Na Étape 5 PPCM = 2


Étape 2 1 Étape 6 Nombre d’atomes de Na = 2 ÷ 1 = 2
Étape 3 0 Nombre d’atomes de O = 2 ÷ 2 = 1
Étape 4 (8 – 6) = 2 Étape 7 Formule moléculaire du composé : Na2O

b ) De quel type de liaison s’agit-il ? Expliquez votre réponse.


La liaison est ionique, car il s’agit d’une molécule formée par un métal (Na) et un non-métal (O).

13 L’atome d’hydrogène (H) possède un seul électron, comme le montre l’illustration suivante.

a ) Représentez schématiquement la molécule de dihydrogène (H2) en utilisant l’illustration de l’atome


d’hydrogène (H) ci-dessus.

b ) Par quelle sorte de liaison cette molécule est-elle formée ?


La molécule est formée par une liaison covalente.

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14 Soit la molécule de dioxygène (O2).


a ) À l’aide de la notation de Lewis, schématisez, dans les rectangles prévus à cette fin, la formation
de cette molécule en trois étapes.
b ) Expliquez, sous chaque figure, le processus de formation de l’étape dont il est question.
c ) De quelle sorte de liaison s’agit-il ?
D’une liaison covalente

Avant la formation de la liaison

Explication : Chacun des atomes d’oxygène (O) possède six électrons de valence.

Pendant la formation de la liaison

Explication : Chaque atome d’oxygène (O) partage deux électrons.

Après la formation de la liaison

ou

Explication : Comme les électrons partagés appartiennent aux deux atomes, chaque atome
d’oxygène (O) a huit électrons sur sa couche périphérique. Les quatre électrons partagés
forment deux doublets électroniques.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 59


1.4.3 Les règles de nomenclature
et d’écriture des composés binaires STE

Dans le but d’identifier clairement la très grande variété de composés qui


existent dans la nature, les scientifiques ont établi des règles permettant
aussi bien de nommer les molécules (nomenclature) que d’écrire les
formules moléculaires de ces composés. Il ne sera question ici que des
composés binaires.
Le tableau 7 présente les règles utilisées pour nommer les composés
binaires à partir de leur formule moléculaire. Le composé binaire donné
en exemple est le dichlorure de calcium (CaCl2). On peut aussi, en se basant
sur ce tableau, faire l’inverse, c’est-à-dire trouver une formule moléculaire
à partir d’un composé binaire. Les tableaux 8 et 9 fournissent des précisions
supplémentaires sur le nom de certains composés.

TABLEAU 7 Les règles de nomenclature et d’écriture des formules


moléculaires des composés binaires
Règles Exemple (CaCl2)

1. L’élément qui apparaît en second dans Chlore


la formule moléculaire du composé est
nommé en premier lieu.

2. On lui ajoute le suffixe « ure » (voir le Chlorure


tableau 8 pour des exceptions).

3. L’élément qui apparaît en premier dans la Calcium


formule moléculaire est nommé en second
lieu, sans aucune modification.
TABLEAU 9 Quelques préfixes
représentant le nombre 4. Le nombre d’atomes de chaque élément (le 2 Di
d’atomes de chaque élément chiffre placé en indice) est représenté par un 2 atomes de chlore
d’un composé préfixe qui est ajouté au nom de l’élément Dichlorure
(voir le tableau 9 pour une liste de préfixes).
Nombre
Préfixe Remarque : Lorsque l’indice est égal à 1, il
d’atomes
n’est pas indiqué.
1 Mono* 5. On nomme le composé. Dichlorure de calcium
2 Di 6. On écrit la formule moléculaire du composé. CaCl2
3 Tri

4 Tétra TABLEAU 8 Des exceptions à la règle du suffixe « ure »


5 Penta Élément Nomenclature

6 Hexa Azote Azoture Nitrure


7 Hepta Carbone Carbonure Carbure
8 Octa Hydrogène Hydrogènure Hydrure
9 Nona Oxygène Oxygènure Oxyde
10 Déca Phosphore Phosphorure Phosphure
* Seul le suffixe « mono » peut être omis,
si cela ne crée pas d’ambiguïté. Soufre Soufrure Sulfure

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1.1

Activités 1.4.3 STE

1 Nommez les composés suivants en utilisant les règles de nomenclature.


a ) Mg3N2 Dinitrure de trimagnésium g ) MgO Oxyde de magnésium
b ) CO2 Dioxyde de carbone h ) Fe3O4 Tétraoxyde de trifer
c ) CCl4 Tétrachlorure de carbone i ) MgCl2 Dichlorure de magnésium
d ) KBr Bromure de potassium j ) O2 Dioxygène
e ) Al2O3 Trioxyde de dialuminium k ) HCl Chlorure d’hydrogène
f ) PbI2 Diiodure de plomb l ) Na2O Oxyde de disodium

2 Écrivez les formules moléculaires des composés suivants.


a ) Chlorure de sodium NaCl g ) Trichlorure d’aluminium AlCl3
b ) Monoxyde de cuivre CuO h ) Iodure de sodium NaI
c ) Tétrachlorure de silicium SiCl4 i ) Hexafluorure de soufre SF6
d ) Fluorure de lithium LiF j ) Trioxyde de difer Fe2O3

e ) Pentaoxyde de diphosphore P2O5 k ) Monoxyde de carbone CO


f ) Dibromure de magnésium MgBr 2 l ) Tribromure d’antimoine SbBr3

3 Soit les composés représentés ci-dessous.

1) 2)
Br

Cl Cl
C
Br
Br Cl

Br

a ) Quel est le nom de ce composé ? a ) Quel est le nom de ce composé ?


Tétrabromure de carbone Trichlorure de phosphore
b ) Quelle est sa formule moléculaire ? b ) Quelle est sa formule moléculaire ?
CBr4 PCl3

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4 Soit la molécule représentée ci-dessous.

a ) Quel est le nom de cette molécule ? b ) Quelle est sa formule moléculaire ?


Dichlore Cl2

1.5 La notion de mole et


le nombre d’Avogadro STE

Les atomes sont des particules infiniment petites. Si on voulait compter le


SCIENCE nombre d’atomes impliqués dans la matière manipulée dans les activités
FLASH quotidiennes, le calcul serait constitué de très grands nombres. Pour remé-
dier à ce problème, les scientifiques ont convenu de regrouper ces parti-
cules, comme il est d’usage de le faire avec les œufs ou les clous qu’on
Le système international regroupe respectivement par douzaines et par centaines.
d’unités (SI) est le système
d’unités le plus largement
utilisé partout dans le
1.5.1 La notion de mole
monde. Il comporte sept La mole (mol) est une des unités de base du système international d’unités
unités de base : le mètre (m), (SI).
le kilogramme (kg), la
La mole est une quantité de matière qui correspond au nombre d’atomes
seconde (s), l’ampère (A),
contenus dans 12,000 00 g de carbone 12.
le kelvin (K), la mole (mol) et
la candela (cd). Rappelez-vous que le carbone 12 (C 12) vient du choix de l’isotope C 12
comme élément de référence du tableau périodique.

mètre (m) kilogramme (kg) seconde (s) ampère (A) kelvin (K) mole (mol) candela (cd)

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1.1

Il est à noter que la notion de mole ne s’applique pas seulement aux


atomes, mais aussi aux molécules, aux ions, etc. Ainsi, on peut en déduire
qu’il y a, par exemple, une mole de molécules d’eau (H2O) dans 18,0 g d’eau
et une mole d’atomes de soufre (S) dans 32,0 g de soufre (S), comme l’illustre
la figure 26.

Hélium (He)
4,0 g

Eau (H2O) Éthanol (C2H5OH) Mercure (Hg)


18,0 g 46,1 g 200,6 g

Fer (Fe) Carbone (C) Chlorure de Soufre (S) Glucose (C6H12O6)


55,8 g 12,0 g sodium (NaCl) 32,0 g 180,2 g
58,5 g

Fgu 26 Voc ds écanllons d’un mol d dfféns subsancs.

Cette façon de dénombrer les atomes ou les molécules est intéressante


dans la mesure où elle revient à effectuer une simple pesée. Par exemple,
si l’on pèse 58,5 g de chlorure de sodium (NaCl), on pèse une mole.

1.5.2 Le nombre d’Avogadro


Le nombre d’atomes de C 12 contenus dans une mole de C 12 est égal au
nombre d’Avogadro, soit NA = 6,02 × 1023.
C’est aussi ce nombre de molécules d’eau (H2O) qui est contenu dans une
mole d’eau, c’est-à-dire dans 18,0 g de ce composé.
Le nomb d’Avogado (NA = 6,02 × 1023) est le nombre d’atomes ou de molé-
cules d’une substance donnée contenu dans une mole de cette substance.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApitre 1 L’organisation de La matière 63


Le nombre d’Avogadro est un nombre extrêmement grand. Pour se faire
une idée de l’ordre de grandeur de ce nombre, une mole de secondes
représente près de 20 millions de milliards d’années, soit environ 4 millions
de fois l’âge estimé de la Terre.
Il est possible de calculer le nombre de particules (N) contenues dans une
substance en utilisant le nombre d’Avogadro (NA) et le nombre de moles
(n) d’atomes ou de molécules, comme le montre l’équation ci-dessous.

N = n × NA

L’exemple suivant présente la façon de calculer le nombre d’atomes d’une


substance à partir du nombre de moles de cette substance.

EXEMPLE A

Combien d’atomes de fer (Fe) sont contenus dans 2,5 mol de fer ?
Données : Calcul :
n = 2,5 mol N = n × NA
= 2,5 mol × 6,02 × 1023 atomes/mol
NA = 6,02 × 1023 atomes/mol
≈ 1,5 × 1024 atomes
N=?
Il y a environ 1,5 × 1024 atomes de fer (Fe) dans 2,5 mol de fer.

1.5.3 La masse molaire


La masse molaire (M) d’une substance donnée est la masse d’une
mole de particules de cette substance. Son unité usuelle est le gramme par
mole (g/mol).
Lorsqu’il est question d’atomes, on parle de masse molaire atomique ; lors-
qu’il s’agit de molécules, on parle de masse molaire moléculaire.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Amadeo Avogadro (1776-1856)
Physicien italien et fils de magistrat, Amadeo Avogadro suivit d’abord les traces de
son père. Cependant, après avoir passé cinq années à exercer le droit, il abandonna
cette profession et entreprit des études en physique. Sa carrière de physicien fut
brillante. Avogadro énonça, entre autres choses, la loi qui stipule que des volumes
égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pres-
sion, contiennent le même nombre de particules. Il fut aussi le premier à établir
une différence entre les atomes et les molé cules. En l’honneur des découvertes
d’Avogadro, les scientifiques ont donné son nom au nombre qui représente le
nombre d’unités contenues dans une mole.

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UM 1.5
1.1

Dans le tableau périodique, la masse atomique d’un élément est donnée


en unités de masse atomique (u). On peut déduire la masse molaire
atomique de cet élément en exprimant en grammes (g) la valeur numé-
rique de sa masse atomique (voir le tableau 10 ci-dessous et la figure 26, à la
page 63).
TABLEAU 10 La masse atomique et la masse molaire de quelques
éléments du tableau périodique
Élément Masse atomique (u) Masse molaire (g/mol)

Carbone (C) 12,01 12,01

Oxygène (O) 16,00 16,00

Sodium (Na) 22,99 22,99

La masse molaire (M) moléculaire se calcule en effectuant la somme des


masses atomiques des éléments qui constituent la molécule, comme le
montre l’exemple B.

EXEMPLE B

Quelle est la masse molaire moléculaire du dioxyde de carbone (CO2) ?


Données : Calcul :
M C = 12,01 g /mol M CO2 = M C + 2 (M O)
M O = 16,00 g /mol = 12,01 g/mol + (2 × 16,00 g /mol)
M CO2 = ? = 44,01 g/mol

La masse molaire moléculaire du dioxyde de carbone (CO2) est de 44,01 g/mol.

Le nombre de moles (n) d’atomes ou de molécules d’une substance peut


être calculé à partir de la masse (m) de cette substance et de sa masse
molaire (M) atomique ou moléculaire à l’aide de l’équation suivante :

Voici un exemple de calcul.

EXEMPLE C

Quel est le nombre de moles contenues dans 45,98 g de sodium (Na) ?


Données : Calcul :
M Na = 22,99 g/mol
m = 45,98 g
n=?

Le nombre de moles contenues dans 45,98 g de sodium (Na) est de 2,00 mol.

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Activités 1.5 STE

1 Entourez les énoncés ci-dessous qui correspondent à la définition d’une mole.


a ) La mole est le nombre d’atomes contenus dans une matière.
b ) La mole est une quantité de matière qui correspond au nombre d’atomes contenus dans 12,000 00 g
de carbone 12.
c ) La mole est une quantité de matière qui correspond au nombre d’Avogadro dont la valeur est de
6,02 × 1023.
d ) La mole est le nombre de molécules contenues dans une matière.

2 Complétez le tableau suivant en identifiant les différentes sortes d’atomes contenus dans chaque
molécule ainsi que leur nombre.

Différentes sortes
Molécule Nombre d'atomes de chaque sorte
d’atomes

1 molécule de NaCl Na et Cl 1 atome de Na, 1 atome de Cla


1 molécule de NaOH Na, O et H 1 atome de Na, 1 atome de O, 1 atome de H
1 molécule de C6H12O6 C, H et O 6 atomes de C, 12 atomes de H, 6 atomes de O
1 molécule de Ca(OH)2 Ca, O et H 1 atome de Ca, 2 atomes de O, 2 atomes de H
1 molécule de CH4 C et H 1 atome de C, 4 atomes de H

3 Inscrivez, dans le tableau suivant, le nombre d’atomes de chaque sorte contenus dans les composés
moléculaires donnés.

Composé Nombre
Nombre d’atomes de chaque sorte
moléculaire de molécules

H2SO4 2 4 atomes de H, 2 atomes de S, 8 atomes de O


CaCl2 10 10 atomes de Ca, 20 atomes de Cl
CH4 50 50 atomes de C, 200 atomes de H
NaNO3 100 100 atomes de Na, 100 atomes de N, 300 atomes de O
C3H8 25 75 atomes de C, 200 atomes de H

4 Qu’est-ce que le nombre d’Avogadro ?


Le nombre d'Avogadro est le nombre d’atomes ou de molécules d’une substance donnée
23
contenu dans une mole de cette substance. Ce nombre correspond à NA = 6,02 × 10 .

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UM 1.5
1.1

5 Remplissez le tableau suivant en notant la formule moléculaire du composé, le nombre de moles


et le nombre de moles d’atomes de chaque sorte correspondant à chacune des quantités données.

Formule Nombre
Quantité Nombre de moles d’atomes
moléculaire de moles

1 mole NaCl 1 1 mole d’atomes de Na, 1 mole d’atomes


de NaCl de Cl

5 moles NaOH 5 5 moles d’atomes de Na, 5 moles


de NaOH d’atomes de O, 5 moles d’atomes de H

0,5 mole C6H12O6 0,5 3 moles d’atomes de C, 6 moles


de C6H12O6 d’atomes de H, 3 moles d’atomes de O

1,5 mole Ca(OH)2 1,5 1,5 mole d’atomes de Ca, 3 moles


de Ca(OH)2 d’atomes de O, 3 moles d’atomes de H

6 Combien d’atomes ou de molécules sont contenus dans les quantités suivantes ?

a ) 1 mole de Ne

b ) 2 moles de H2O

c ) 0,8 mole de KCl

d ) 100 moles de H3PO4

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 67


7 Combien de moles d’atomes ou de molécules sont contenues dans :
a ) 7,826 × 1023 atomes de Cl ?

b ) 1,505 × 1024 molécules de AlBr3 ?

c ) 9,03 × 1025 molécules de CuO ?

d ) 2,107 × 1026 molécules de N2 ?

8 Qu’est-ce que la masse molaire moléculaire ?


La masse molaire moléculaire est la masse d’une mole de molécules d’une substance donnée.

9 Inscrivez, dans les tableaux suivants, la masse molaire atomique des éléments donnés.

Élément Masse molaire atomique Élément Masse molaire atomique

Fe 55,85 g H 1,01 g
Cl 35,45 g W 183,84 g
Na 22,99 g Kr 83,80 g
Be 9,01 g Cs 0 132,91 g

68 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 1.5
1.1

10 Calculez la masse molaire moléculaire des composés suivants.


a ) H3PO4

Données : Calcul :
M H = 1,01 g/mol
M P = 30,97 g/mol
M O = 16,00 g/mol
M H3PO4 = ?

b ) Ca(OH)2

Données : Calcul :
M Ca = 40,08 g/mol
M O = 16,00 g/mol
M H = 1,01 g/mol
M Ca(OH)2 = ?

11 Calculez le nombre de moles d’atomes ou de molécules contenues dans les quantités suivantes.
a ) 45,61 g de Zr

Données : Calcul :
m = 45,61 g
M Zr = 91,22 g/mol
n=?

b ) 169,89 g de SiCl4

Données : Calcul :
m = 169,89 g
M Si = 28,09 g/mol
M Cl = 35,45 g/mol
n=?

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 69


12 Calculez la masse de chacun des échantillons suivants.
a ) 2 mol de Cu

Données : Calcul :
n = 2 mol
M Cu = 63,55 g/mol
m=?

b ) 1,6 mol de CO2

Données : Calcul :
n = 1,6 mol
M C = 12,01 g/mol
M O = 16,00 g/mol
m=?

CONSOLIDATION DU ChApITre 1

1 Placez les événements suivants en ordre chronologique sur la ligne du temps.

Modèle de Dalton Modèle d’Aristote Modèle de Rutherford

Modèle de Démocrite Modèle de Thomson Modèle de Rutherford-Bohr

Modèle de Rutherford-Bohr

Modèle de Thomson
Modèle de Démocrite
Modèle de Dalton

−500 Naissance de J.-C. Années 1200 1600 1800 2000

Modèle d’Aristote Modèle de Rutherford

70 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2 Les configurations électroniques suivantes représentent quatre éléments du tableau périodique
selon le modèle de Rutherford-Bohr.

1) 3)

2) 4)

Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ?


a ) Les atomes 1 et 2 font partie de la même famille.
b ) Les atomes 2 et 3 font partie de la même période.
c ) Les atomes 1 et 4 font partie de la même famille.
d ) Les atomes 1 et 3 font partie de la même période.

3 Remplissez le tableau qui suit.

Les caractéristiques du silicium (Si)

Numéro atomique 14 Nombre de masse 28

Métal, non-métal Métalloïde Masse 28,09 u


ou métalloïde atomique STE

État à la température Solide Masse 28,09 g/mol


ambiante molaire STE

Nombre de protons 14 Numéro de IV A ou 14


colonne dans le
tableau périodique

Nombre d’électrons 14 Numéro de 3


période dans le
tableau périodique

Nombre d’électrons 4 Nombre de


de valence couches électro-
niques

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Les caractéristiques du silicium (Si) (suite)

Nombre de 28 − 14 = 14 Configuration élec-


neutrons STE tronique

Nombre de 14 + 14 = 28 Configuration
nucléons STE atomique STE

Nombre de particules 28 + 14 = 42 Représentation


subatomiques STE selon la notation

Si
de Lewis

Nombre de moles Données : Calcul :


d’atomes de Si conte-
nues dans 100 g de Si m = 100 g
STE
M Si = 28,09 g/mol

n=?

Nombre d’atomes de Données : Calcul :


Si contenus dans 1 g
de Si STE NA = 6,02 × 1023

m=1g

M Si = 28,09 g/mol

N=?

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4 Remplissez la grille de mots ci-dessous à l’aide des énoncés qui suivent.

II VIII
1 Z I N C IV L XIII
2 H A L O G E N E S X M
I L I W B E
3 S T R O N T I U M I 4 F A M I L L E N
A R H S R D
T 5 C E S I U M VII 6 H Y D R O G E N E
U U V F IX U L
R 7 M A G N E S I U M E
8 E T A I N L R N XII I
E C E XI P E
9
III R A R E S R C E V
N L VI T A R
10 H E L I U M 11 B E R Y L L I U M
O N E S C O
12 E L E C T R O N S T 13 I O D E
A U E
14 V A L E N C E M S
Note : Dans une grille de ce type, on ne met pas d’accents sur les voyelles.

HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT
1 Métal appartenant à la douzième famille. I Se dit d’une couche électronique qui contient
Famille d’éléments possédant sept électrons un nombre maximum d’électrons.
2
de valence. II Élément qui a sept électrons de valence et qui
3 Alcalino-terreux qui a une couche électronique est situé dans la troisième période du tableau
de plus que le calcium. périodique.
4 Groupe d’éléments ayant le même nombre III Gaz inerte qui a deux couches électroniques.
d’électrons de valence. IV Alcalin qui possède une couche électronique
5 Élément de la famille des alcalins situé dans la de plus que l’hydrogène.
sixième période du tableau périodique. V Famille d’éléments qui réagissent violemment
6 Non-métal situé à gauche de l’escalier du avec l’eau pour former des bases.
tableau périodique. VI Tout élément situé à gauche de l’escalier
7 Élément situé dans la deuxième colonne et la du tableau périodique.
troisième période du tableau périodique. VII Métal qui a quatre couches électroniques.
8 Son symbole est Sn. VIII Son nom fut donné à l’une des façons de
9 Autre nom des gaz inertes. représenter l’atome d’un élément.
Gaz inerte n’ayant pas le même nombre IX Se dit des gaz qui sont caractérisés par une
10
d’élec trons de valence que le reste de sa très grande stabilité chimique.
famille. X Élément situé entre le césium et le lanthane.
11 Alcalino-terreux qui a le plus petit rayon XI Bien qu’il ait quatre couches, sa représentation
atomique de sa famille. de Lewis ne comporte que deux points.
12 Il a été découvert par J. J. Thomson. XII Rangées du tableau périodique numérotées
13 Élément non métallique possédant 53 protons. de 1 à 7.
Les éléments d’une même famille possèdent XIII Savant russe qui a élaboré le premier tableau
14
le même nombre d’électrons de… dans lequel les éléments étaient classés selon
leurs propriétés physicochimiques.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 1 L’organisation de La matière 73


5 Remplissez le tableau ci-dessous en écrivant la formule de la molécule qui se forme selon les
ions qui sont donnés.

Ion sulfure Ion phosphure Ion chlorure

Ion potassium K 2S K3P KCl


Ion aluminium Al2S3 AlP AlCl3
Ion magnésium MgS Mg3P2 MgCl2

6 STE Complétez le tableau suivant.

Ion polyatomique
Molécule Ion métallique
Formule chimique Nom de l’ion

K2CO3 K+ CO32− Carbonate


Al(OH)3 Al3+ OH− Hydroxyde
B2(SO4)3 B3+ SO42− Sulfate
Cu3(PO4)2 Cu2+ PO43− Phosphate

7 STE Notez, dans le tableau ci-dessous, le type de liaison (covalente ou ionique) que décrit
chaque caractéristique.
Caractéristique Type de liaison

Liaison métal–non-métal. Ionique


Liaison non-métal–non-métal. Covalente
Liaison produisant des doublets électroniques. Covalente
Liaison produisant des ions. Ionique
Liaison dans laquelle, après réaction chimique, les deux éléments ont
la configuration électronique des gaz inertes les plus proches.
Ionique

Liaison formée par une attraction électrique. Ionique


Liaison formée grâce au partage d’électrons. Covalente
Liaison caractérisée par le transfert d’électrons d’un atome vers un autre. Ionique
Liaison entre l’aluminium et l’oxygène. Ionique
Liaison entre deux atomes d’hydrogène. Covalente
Liaison permettant la formation du trichlorure de fer. Ionique
Liaison permettant la formation du diazote. Covalente
Liaison permettant la formation du HCl. Covalente
Liaison permettant la formation du PbI2. Ionique

74 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


2
chapitre

LES PROPRIÉTÉS PHYSIQUES


DES SOLUTIONS
Dans la nature, les substances pures sont rares. Nous sommes plutôt SOMMAIRE
entourés de mélanges homogènes et hétérogènes. Par exemple, l’air, Rappel  76
l’eau potable et l’acier sont des mélanges homogènes qu’on appelle aussi 2.1 Les électrolytes  77
« solutions ». L’eau est considérée comme le solvant universel, car elle 2.2 La concentration  87
peut dissoudre un très grand nombre de substances.
2.3 Le pH  96
Dans ce chapitre, vous découvrirez comment la nature et la quantité des
substances dissoutes dans l’eau donnent aux solutions aqueuses certaines
de leurs propriétés physiques comme la conductibilité électrique, leur
nature acide ou basique, une certaine concentration et un pH.
RAPPEL

Les solutions
• Une solution est un mélange homogène
dans lequel un soluté est dissous dans un
solvant. Une solution homogène.
• Une solution aqueuse est une solution dont Cette solution transparente d’eau et
le solvant est l’eau. de sulfate de cuivre est un mélange
homogène.

Quelques notions sur les solutions


La concentration
• La concentration d’une solution correspond à la quantité de soluté dissoute par rapport à la quantité totale

de solution :

• La concentration s’exprime à l’aide de différentes unités comme g/L, % m/V, etc.


L’acidité et la basicité
L’acidité et la basicité sont liées à la capacité de réagir de certaines substances. Ces termes expriment les carac-
tères opposés de substances qui réagissent de manière différente.

Acides Bases

• Réagissent avec les métaux. • Visqueuses au toucher.


• Rougissent le papier tournesol bleu. • Bleuissent le papier tournesol rouge.
• Dissolvent les graisses.

La dissolution
La dissolution est le procédé utilisé pour dissoudre une substance dans une autre.
A B C Un exemple de dissolution.
Lorsque le sucre est dissous dans l’eau, il perd son état
solide pour s’associer aux molécules d’eau.
A Un grain de sucre (soluté) déposé dans l’eau (solvant).
B Les molécules de sucre, attirées par les particules
d’eau, se détachent les unes des autres.
C Les molécules de sucre se dispersent
Particule de soluté Particule de solvant uniformément dans l’eau : elles sont dissoutes.

La dilution
La dilution est l’ajout de solvant à une solution afin d’en diminuer la concentration.

La loi de la dilution
C1V1 = C2V2, où
C1 : concentration de la solution initiale
V1 : volume de la solution initiale

Une solution de plus en plus diluée. C2 : concentration de la solution finale


Lors d’une dilution, le nombre de particules de soluté V2 : volume de la solution finale
reste le même, alors que le volume de la solution
augmente.

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UM 2.1

2.1 Les électrolytes


Qu’est-ce qui permet au courant électrique de circuler dans l’eau, alors que
l’eau pure ne conduit pas l’électricité ? C’est ce que vous verrez dans la
présente section.

2.1.1 La conductibilité électrique


Dans l’expérience présentée à la figure 1, deux électrodes reliées à une
ampoule ont été placées dans une solution de chlorure de sodium (NaCl) et
dans de l’eau pure (H2O). On constate que, dans le cas de l’eau pure (H2O),
l’ampoule ne s’allume pas, tandis qu’elle s’allume dans le cas de la solution de
chlorure de sodium (NaCl). Cette expérience montre une propriété importante
des solutions : la conductibilité électrique. L’outil 1 de la page 79 présente la
technique pour vérifier la conductibilité électrique d’une solution aqueuse.
La conducblé élcqu d’une solution est sa capacité à laisser passer
le courant électrique.
Fgu 1 Un xénc
Le chlorure de sodium (NaCl), lorsqu’il est dissous dans l’eau, libère des d conducblé élcqu.
particules chargées (ions Na+ et ions Cl−) qui peuvent se déplacer dans
l’eau. Ce sont ces ions mobiles qui permettent au courant électrique de
circuler. Une substance comme le chlorure de sodium (NaCl) est appelée
« électrolyte », et la solution ainsi formée est une solution électrolytique.
Un élcoly est une substance qui, une fois dissoute dans l’eau, permet
le passage du courant électrique.
D’autres substances, comme le sucre, ne permettent pas le passage du
courant électrique une fois qu’elles sont dissoutes dans l’eau. On appelle
ces substances des « non-électrolytes », car elles libèrent des molécules
électriquement neutres. Les solutions ainsi formées sont des solutions non Molécule de sucre :
C12H22O11(aq)
électrolytiques.
Un électrolyte est une substance formée d’atomes métalliques (ou d’hydro-
gène) et d’atomes non métalliques ; c’est le cas du sel de table ou chlorure
de sodium (NaCl). Un non-électrolyte est une substance constituée unique-
ment d’atomes non métalliques ; c’est le cas du sucre (saccharose) (C12H22O11).

2.1.2 La dissociation électrolytique


Selon la nature électrolytique ou non électrolytique du soluté dissous, les
particules ne sont pas séparées de la même manière dans l’eau.
Molécule d’eau : H2O(l)
Lorsqu’un non-électrolyte se dissout, ses molécules se détachent les unes
des autres tout en restant entières dans l’eau. Ainsi, les molécules d’eau ne Fgu 2 Ls moléculs d
font qu’entourer les molécules de soluté sans parvenir à les briser (voir la suc (scchos) (C12H22O11),
losqu’lls son dssous dns
figure 2). Il est à noter que les indices entre parenthèses, comme on en voit
l’u, dvnnn ds moléculs
à la figure 2, indiquent l’état physique des substances, qui peut être quuss noués d moléculs
liquide (l), aqueux (aq), solide (s) ou gazeux (g). d’u.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 77
Lorsqu’un électrolyte se dissout dans l’eau, ses molécules se détachent les
unes des autres, puis se dissocient en ions positifs et négatifs. C’est ce qu’on
appelle la « dissociation électrolytique ».
La dissociation électrolytique se produit quand une substance dissoute
se sépare en deux ions de charges opposées.
La dissociation électrolytique est une transformation physique. Les ions
du soluté sont attirés par les molécules d’eau, et l’électrolyte se dissocie
en ions aqueux distincts, de charges opposées (voir la figure 3).

NaCl (s) → Na +(aq) + Cl−(aq)

Figure 3 La dissociation
électrolytique du sel de table On peut représenter les dissolutions d’un électrolyte et d’un non-électrolyte
(NaCl) en ions positifs (Na+) par une équation, comme on le fait pour une réaction chimique. Il faut
et négatifs (Cl−) dans l’eau.
s’assurer que l’équation est bien équilibrée, que ce soit du point de vue
atomique ou des charges électriques.
La dissolution du sucre (saccharose) (C12H22O11), qui ne produit aucun ion
dans l’eau, peut être représentée par l’équation suivante :

C12H22O11(s) → C12H22O11(aq)

La transformation physique du sucre, qui passe de l’état solide à l’état


aqueux, est indiquée par les indices « (s) » et « (aq) » présents dans l’équation.
L’eau (H2O(l)) n’étant pas un réactif, elle n’apparaît pas dans les équations
de dissociation.
Comme le montre la figure 3, la dissolution du sel de table (NaCl) est une
dissociation électrolytique, puisqu’elle produit des ions de charges oppo-
sées, les ions Na+ et Cl− qui se trouvent en solution aqueuse. On remarque
que, de chaque côté de l’équation, la neutralité électrique est respectée.
Voici un autre exemple : l’équation de dissociation électrolytique du
trioxyde de dialuminium (Al2O3).

Al2O3(s) → 2 Al3+(aq) + 3 O2−(aq)

78 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


OUTILS
UM 2.1

OUTIL 1

Vérifier la conductibilité électrique d'une solution aqueuse


La ccbl lc s  pp caacs- 2. S’ass  la cca s sls à s-
  cas sls   cas ls,  p  s sffsamm ga p  l’appal
ê cl pa  c m  x lcs c la psc s s as ls sls.
ls à  m lmx (voir la figure 4). 3. Plac ls x lcs  c  cc-
P s la ccbl lc ’ sl, bl  cac avc la sl à s.
l fa pc  la maè sva :
4. S l m lmx s’allm, cla sgf 
1. Ava ca s, c ls lcs  cc- la sbsac s ccc ’lcc.
mè avc  l’a sll, ps ls ss.

Témoin lumineux Témoin lumineux


allumé éteint

A L’a sal c l’lcc. B L’a sc  c pas l’lcc.

Figu 4 L véifiction d l conductibilité élctiqu d solutions quuss.

Activités 2.1.1 et 2.1.2


1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La conductibilité électrique est une propriété caractéristique de certains solides uniquement.
Faux La conductibilité électrique est une propriété caractéristique de certains solides et
de certains liquides.

b ) Même à l’état solide, un électrolyte permet le passage du courant électrique.


Faux Pour qu’un électrolyte permette le passage du courant électrique, il doit d’abord être
dissous dans un solvant comme l’eau.

c ) Les non-électrolytes sont des substances dont la formule chimique est composée d’un métal et
d’un non-métal, ou de l’hydrogène (H) et d’un non-métal.
Vrai

d ) Une solution électrolytique est électriquement chargée, alors qu’une solution non électrolytique est
électriquement neutre.
Faux Les deux types de solution sont électriquement neutres.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapITre 2 LeS ProPriétéS PhySiqueS deS SoLutionS 79
2 Les montages illustrés ci-dessous ont été utilisés pour observer la conductibilité électrique de deux
solutions. Lors de cette expérience, on a comparé les solutions A et B dans lesquelles différents
solutés ont été dissous.

Électrodes Électrodes

Pile Pile

Solution A Solution B

Laquelle ou lesquelles des solutions :


a ) est conductrice de courant ? La solution B
b ) est non électrolytique ? La solution A
c ) est électriquement neutre ? Les solutions A et B
d ) contient des ions en solution ? La solution B

3 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des électrolytes ou des non-électrolytes.

HF CO2 NaI FeF3 AlN

H2S LiBr C2H6 Mg3P2 CS2

PCl3 Br 2 CCl4 KF P2O3

Électrolytes : HF H2S LiBr NaI FeF3 Mg3P2 KF AlN

Non-électrolytes : PCl3 CO2 Br2 C2H6 CCl4 CS2 P2O3

4 Soit les séries de substances suivantes. Laquelle est composée seulement d’électrolytes ?
a ) CH4 N2O5 C6H12O6 SO2 c ) HI KNO3 BeCl2 MgSO4
b ) NH4Cl H2 LiOH Na2O d ) C12H22O11 H2CO3 SF6 Na3PO4

5 Parmi les équations et les énoncés suivants ainsi que ceux de la page suivante, lesquels
correspondent à une dissociation électrolytique ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La dissolution du soluté dans l’eau ne fait que séparer les molécules les unes des autres.
b ) CO2(g) → CO2(aq)
c ) La dissolution du soluté dans l’eau produit deux ions de charges opposées.
d ) C6H12O6(s) → C6H12O6(aq)

e ) MgCl2(s) → Mg2+(aq) + 2 Cl−(aq)

80 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.1

f ) On me nomme aussi « dissociation ionique ».


g ) H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)
h ) Br 2(l) → Br2(aq)
i ) La dissolution du soluté dans l’eau produit une solution non électrolytique.
j ) NaBr (s) → Na+(aq) + Br−(aq)

6 Les équations de dissociation électrolytique suivantes sont-elles écrites correctement ?


Expliquez votre réponse et corrigez les équations, s’il y a lieu.

a ) Li2O(s) → Li+(aq) + O2−(aq) c ) Mg(NO3)2(s) → Mg2+(aq) + 2 NO3−(aq)


Non, car il n’y a pas de neutralité Oui, car il y a neutralité électrique
électrique de part et d’autre de la flèche. des deux côtés de l’équation.
De plus, les atomes de Li ne sont pas
2−
équilibrés. Li2O(s) → 2 Li (aq) + O (aq)
+

b ) Ca3(PO4)2(s) → 3 Ca2+(l) + 2 PO43−(aq) d ) H2S(g) → 2 H+(g) + S2−(g)


Non, car l’état physique de Ca2+ devrait Non, car l’état physique de H+ et de S2–
être aqueux (aq) et non liquide (l). devrait être aqueux (aq) et non gazeux.
Ca3(PO4)2(s) → 3 Ca2+(aq) +2 PO43−(aq) H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)

7 Écrivez les équations de dissociation électrolytique des substances suivantes.

a ) Na2CO3(s) Na2CO3(s) → 2 Na+(aq) + CO32−(aq)

b ) MgO (s)
MgO(s) → Mg2+(aq) + O2−(aq)
Al(OH)3(s) → Al3+(aq) + 3 OH−(aq)
c ) Al(OH)3(s)
Be3P2(s) → 3 Be2+(aq) + 2 P3−(aq)
d ) Be3P2(s)
e ) LiH (s) LiH(s) → Li+(aq) + H−(aq)
+
f ) CH3COOH(l) CH3COOH(l) → H (aq) + CH3COO (aq)

g ) HNO3(l) HNO3(l) → H+(aq) + NO3−(aq)

h ) FeF3(s) FeF3(s) → Fe3+(aq) + 3 F−(aq)

2.1.3 La force des électrolytes STE

Les électrolytes ne conduisent pas tous le courant électrique de la même


façon. Lorsqu’on détermine la conductibilité d’un certain nombre d’élec-
trolytes à l’aide d’un conductimètre (voir la figure 5, à la page suivante), on
constate que l’ampoule ne s’allume pas avec la même intensité. Cela est
dû au fait que les électrolytes ne se dissocient pas tous de façon semblable.
C’est le taux (ou le pourcentage) d’ions produits lors de la dissociation de
l’électrolyte qui permet de dire qu’un électrolyte est fort ou faible.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 81
La force d’un électrolyte correspond au taux de dissociation électro­
lytique du soluté en solution.
Un électrolyte fort est un électrolyte qui se dissocie presque totalement,
c’est­à­dire que son taux de dissociation est près de 100 %. C’est donc un
très bon conducteur de courant électrique. Lorsque la dissociation est
totale, il n’y a que des ions en solution ; c’est le cas du chlorure de sodium
(NaCl), comme le montre la figure 5A.
Un électrolyte faible est un électrolyte qui ne se dissocie que partiellement.
Il conduit peu l’électricité en raison du peu d’ions qu’il produit en solution.
À la fin de la dissociation, un grand nombre de molécules de l’électrolyte
coexistent avec les ions formés ; c’est le cas de l’acide acétique (CH3COOH),
comme l’illustre la figure 5B.
Ce n’est qu’en mesurant la conductibilité électrique d’une substance qu’on
peut dire si celle­ci est un électrolyte fort ou faible et non pas en se basant
sur sa formule chimique. Par exemple, le chlorure de sodium (NaCl) est un
électrolyte fort, alors que le chlorure de mercure (HgCl2) est un électrolyte
faible.
Lorsqu’il faut classer les électrolytes en électrolytes forts ou faibles, il est
essentiel que toutes les substances soient à la même concentration
molaire.

NaCl(s) → Na +(aq) + Cl−(aq)

100 %

Avant la 0% 0%
dissociation Molécules Ions Ions
100 % 100 %

Après la 0%
dissociation Molécules Ions Ions

A Le chlorure de sodium (NaCl), un électrolyte fort, conduit fortement le courant.

CH3COOH(s) → CH3COO −(aq) + H+(aq)

100 %

Avant la 0% 0%
dissociation Molécules Ions Ions
98 %

Après la 2% 2%
dissociation Molécules Ions Ions

B L'acide acétique (CH3COOH), un électrolyte faible, conduit faiblement le courant.

Figure 5 La force des électrolytes de même concentration molaire.

82 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.1

Activités 2.1.3 STE

1 Les facteurs énoncés ci-dessous établissent la différence de conductibilité entre deux solutions de
même concentration, soit le chlorure de potassium (KCl), un électrolyte fort, et le dichlorure de plomb
(PbCl2), un électrolyte faible. Dites si ces facteurs sont vrais ou faux. Cochez la case appropriée.
Vrai Faux

a ) Le nombre d’ions est plus faible dans la solution de PbCl2.

b ) Les ions libérés par KCl ont une charge supérieure aux ions libérés par PbCl2.

c ) La masse molaire de KCl est plus petite que celle de PbCl2.

d ) Il y a plus de molécules neutres dans la solution de PbCl2 que dans


celle de KCl.

e ) Le taux de dissociation électrolytique de KCl est beaucoup plus élevé que


celui de PbCl2.

f ) Les ions libérés par KCl sont mobiles, alors que ceux libérés par PbCl2
ne le sont pas.

2 Soit trois solutés de formules chimiques AB, CD et XY. Les schémas ci-dessous illustrent la
dissociation des solutés une fois dissous dans l’eau. Dites si chaque soluté est un électrolyte fort, un
électrolyte faible ou un non-électrolyte. Expliquez chacune de vos réponses.

Soluté AB Soluté CD Soluté XY

Soluté AB :
Soluté CD :
Soluté XY :

2.1.4 Les acides, les bases et les sels


Un électrolyte peut être un acide, une base ou un sel. On distingue ces
substances les unes des autres par leurs propriétés caractéristiques (voir
le tableau 1, à la page suivante).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 83
TABLEAU 1 Quelques propriétés des acides, des bases et des sels

Effet sur
Conductibilité Réaction avec
le papier de Goût Toucher Neutralisation
électrique les métaux
tournesol neutre

Acide Oui Il rougit Aigre Oui Par une base

Base Oui Il bleuit Amer Visqueux Non Par un acide

Sel Oui Aucun effet Salé Non

Les acides
Les acides se dissocient dans l’eau en libérant des ions H+, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 6 :

Acide chlorhydrique HCl(g) → H+(aq) + Cl−(aq)


Acide acétique CH3COOH (l) → H+(aq) + CH3COO−(aq)
: ions Cl− : ions H+

Figure 6 Une solution d’acide Un acide est un électrolyte qui libère des ions H+ en solution aqueuse.
chlorhydrique (HCl).
La formule chimique des acides commence par le symbole de l’atome
d’hydrogène (H), suivi du symbole d’un non-métal (HCl, H2S, etc.) ou d’un
groupe d’atomes (HNO3, H2SO4, etc.). La formule de certains acides, comme
l’acide acétique (CH3COOH), fait exception à cette règle.

Les bases
Les bases se dissocient dans l’eau en libérant des ions OH−, comme le
montrent les équations suivantes et la figure 7 :

Hydroxyde de sodium NaOH(s) → Na+(aq) + OH−(aq)


Hydroxyde d’ammonium NH4OH(l) → NH4+(aq) + OH−(aq)

: ions OH− : ions Na+


Une base est un électrolyte qui libère des ions OH− en solution aqueuse.
Figure 7 Une solution
d’hydroxyde de sodium (NaOH). La formule chimique des bases commence par le symbole d’un métal (Na,
Mg, etc.) ou du groupe d’atomes NH4 et se termine par le groupe d’atomes
OH (KOH, Mg(OH)2, NH4OH, etc.).

Les sels
Les sels sont des électrolytes formés par la réaction de neutralisation entre un
acide et une base. Ils se dissocient en libérant des ions positifs et des ions néga-
tifs en solution, comme le montrent les équations ci-dessous et la figure 8 :

Chlorure de sodium NaCl(s) → Na+(aq) + Cl−(aq)


Sulfate de calcium CaSO4(s) → Ca2+(aq) + SO42−(aq)
+
: ions Cl− : ions Na

Figure 8 Une solution de Un sel est un électrolyte qui libère des ions positifs et négatifs, autres que
chlorure de sodium (NaCl). H+ et OH−, lorsqu’il est dissous dans l’eau.

84 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.1

La formule chimique des sels commence par le symbole d’un métal, suivi
du symbole d’un non-métal (NaBr, MgCl2, etc.) ou d’un groupe d’atomes
autre que OH (NaNO3, CaSO4, etc.). Il peut arriver que le métal soit remplacé
par le groupe d’atomes NH4 (NH4Cl, (NH4)2SO4, etc.).

Activités 2.1.4
1 Pour chaque équation, dites s’il s’agit de la dissociation d’un acide, d’une base ou d’un sel.

a ) HNO3(l) → H+(aq) + NO3−(aq) e ) NH4NO3(s) → NH4+(aq) + NO3−(aq)

Acide Sel

b ) Mg(OH)2(s) → Mg2+(aq) + 2 OH−(aq) f ) NH4OH(s) → NH4+(aq) + OH−(aq)

Base Base

c ) Li3PO4(s) → 3 Li +(aq) + PO43−(aq) g ) H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)

Sel Acide

d ) CH3COOH (l) → CH3COO−(aq) + H+(aq) h ) Fe(HCO3)2(s) → Fe2+(aq) + 2 HCO3−(aq)

Acide Sel

2 Les énoncés suivants décrivent-ils un acide, une base ou un sel ? Cochez la case appropriée.
Acide Base Sel

a ) Je suis une substance qui libère des ions positifs et négatifs ✓


autres que H + et OH− en solution.
b ) Ma formule chimique commence par le symbole d’un métal suivi ✓
de OH.
c ) Une de mes formules chimiques s’écrit de cette manière : ✓
H suivi du symbole d’un non-métal.
d ) Je suis formé pendant la neutralisation d’un acide par une base ✓
et vice-versa.
e ) Ma formule chimique commence par l’atome H suivi du symbole ✓
d’un groupe d’atomes.
f ) Ma formule chimique peut être constituée de deux groupes d’atomes. ✓ ✓

3 Soit une solution aqueuse qui n’a aucun effet sur le papier de tournesol. Peut-on conclure que cette
solution est une solution saline ? Expliquez votre réponse.
Non. Pour s’assurer que cette solution est une solution saline, il faut vérifier si elle permet
le passage du courant électrique. Si elle le permet, c’est une solution saline.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 85
4 Vous avez réalisé une expérience de laboratoire pour déterminer la nature acide, basique ou saline de
quatre solutions aqueuses. Voici les résultats.

Résultats de l’expérience

Solution 1 Conduit le courant électrique et n’a aucun effet sur le papier de tournesol.

Solution 2 Conduit le courant électrique et bleuit le papier de tournesol.

Solution 3 Ne conduit pas le courant électrique et n’a pas d'effet sur le papier de tournesol.

Solution 4 Réagit avec un ruban de magnésium et neutralise les bases.

Lequel des énoncés suivants est vrai ?


a ) La solution 1 est non électrolytique,
la solution 2 est basique, la solution 3
est saline et la solution 4 est acide.
b ) La solution 1 est saline, la solution 2 est
acide, la solution 3 est non électrolytique
et la solution 4 est basique.
c ) La solution 1 est saline, la solution 2 est
basique, la solution 3 est non électrolytique
et la solution 4 est acide.
d) La solution 1 est non électrolytique,
la solution 2 est basique, la solution 3
est acide et la solution 4 est saline.

5 Écrivez les équations de dissociation électrolytique des substances suivantes.


a ) H2CO3(s) c ) Na3PO4(s)
H2CO3(s) → 2 H+(aq) + CO32−(aq) Na3PO4(s) → 3 Na+(aq) + PO43−(aq)

b ) B(OH )3(s) d ) (NH4)2SO4(s)


B(OH)3(s) → B3+(aq) + 3 OH−(aq) (NH4)2SO4(s) → 2 NH4+(aq) + SO42−(aq)

6 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des acides, des bases ou des sels.
Si une substance n’entre pas dans ces catégories, classez-la dans « Autres ».

LiOH HBr NH4OH SO2 CH3OH C6H12O6 HCN

AlCl3 H3PO4 BaF2 H2S C2H6 Fe(OH)3 K 2S

NH4NO3 PCl3 Cu(OH)2 PbSO 4 HClO 4 Na2O CH3COOH

Acides : HBr H3PO4 H2S HClO4 HCN CH3COOH


Bases : LiOH NH4OH Cu(OH)2 Fe(OH)3
Sels : AlCl3 NH4NO3 BaF2 PbSO4 Na2O K2S
Autres : PCl3 SO2 CH3OH C2H6 C6H12O6

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UM 2.2

2.2 La concentration
Les transformations physiques telles que l’évaporation, la dissolution et la
dilution font varier la concentration des substances dissoutes.
La concnon d’une solution est le rapport entre la quantité de soluté
dissous et la quantité totale de solution.
La concentration d’une solution peut être exprimée de différentes façons,
soit en grammes par litre (g/L), en pourcentage (%), en parties par million
(ppm) ou en moles par litre (mol/L).

2.2.1 La concentration en grammes


par litre (g/L) et en pourcentage (%)
Pour calculer la concentration d’une solution en grammes de soluté par
litre de solution (g/L), on utilise l’équation suivante :

C : concentration de la solution en grammes


, où
par litre (g/L)
m : masse du soluté en grammes (g)
V : volume de la solution en litres (L)

Voici un exemple de calcul de la concentration en grammes par litre (g/L).

EXEMPLE A

Calculer la concentration en grammes par litre (g/L) d’une solution préparée avec 3,0 g d’hydroxyde de
sodium (NaOH) dissous dans 125 mL d’eau.
Données : Calcul :
m = 3,0 g 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
V = 125 mL V = 125 mL = 0,125 L

C =? 2. Calculer la concentration de la solution en g/L :

Pour calculer la concentration d’une solution en pourcentage (%), on utilise, selon le contexte, l’une des
équations suivantes :

Nombre de grammes de soluté par 100 mL de solution

Nombre de grammes de soluté par 100 g de solution

Nombre de millilitres de soluté par 100 mL de solution

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Voici un exemple de calcul de la concentration en pourcentage (%).

EXEMPLE B

On a préparé 5,0 L d’une boisson alcoolisée à partir de 600 mL d’éthanol (C 2H5OH). Déterminer la
concentration en alcool de cette boisson en nombre de millilitres de soluté par 100 mL de solution (% V/V ).
Données : Calcul :
Vsolution = 5,0 L 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
Vsoluté = 600 mL Vsolution = 5,0 L = 5 000 mL
C en % V/ V = ? 2. Calculer la concentration de la solution alcoolisée en % V/ V :

La concentration en alcool de cette boisson est de 12 % V/V.

2.2.2 La concentration
en parties par million (ppm)
Lorsque la concentration de soluté présente dans une solution est très
faible, on peut exprimer sa concentration en parties par million (ppm).
La concentration en parties par million (ppm) correspond au nombre
de parties de soluté dissous dans un million de parties de solution.
Par exemple, une concentration de 1 ppm correspond à 1 g de soluté dans
1 000 000 g de solution. On calcule, dans ce cas, la concentration en parties
par million (ppm) d’une solution en utilisant l’équation suivante :

Voici, ci-dessous et à la page suivante, un exemple de calcul de la concen-


tration en parties par million (ppm).

EXEMPLE C

Au Québec, la norme sur la qualité de l’eau exige


que la concentration en ions nitrate (NO3−) dans l’eau
potable soit inférieure à 10,0 ppm. L’analyse de 500 L
d’eau potable d’une ville québécoise a révélé la pré-
sence de 7,00 g de nitrates. On considère que 1,00 L
d’eau a une masse de 1,00 kg. L’eau de cette ville
est-elle potable ?

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UM 2.2

EXEMPLE C ( )

Données : Calcul :
Vsolution = 500 L 1. Déterminer la masse de la solution :
m nitrate = 7,00 g
C (ppm) = ?

2. Calculer la concentration de la solution en ppm :

L’eau de cette ville n’est pas potable, car sa concentration en ions nitrate (NO3−) est supérieure à la norme.

2.2.3 La concentration molaire (mol/L) STE


La concentration molaire, aussi appelée « molarité », permet de comparer
différentes solutions. Comme la quantité de matière peut être exprimée
en moles, la concentration molaire sera notée en moles par litre (mol/L).
La concnon mol d’une solution est égale au nombre de moles
de soluté dissous dans un litre de solution.
On utilise l’équation suivante pour calculer la concentration molaire (mol/L) :

C : concentration de la solution en moles


, où
par litre (mol/L)
n : nombre de moles de soluté (mol)
V : volume de la solution en litres (L)

Pour calculer la concentration molaire d’une solution, on a besoin de


connaître la masse molaire (M) des substances. Voici un exemple.

EXEMPLE D

Une technicienne de laboratoire dissout 6,02 g de sulfate de magnésium (MgSO4) dans 200 mL de
solution. Quelle est la concentration molaire de cette solution ?
Données : Calcul :
m MgSO4 = 6,02 g 1. Transformer les unités de mesure :
Vsolution = 200 mL
M MgSO4 = 120,37 g/mol
2. Convertir le nombre de grammes de MgSO4 en nombre de moles :
C solution = ?

3. Calculer la concentration molaire de la solution :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 89
Activités 2.2
1 Voici des données relatives à quatre solutions. Remplissez le tableau qui suit.

Solution 1 : 3,0 g de soluté dissous dans 1,5 L de solution.


Solution 2 : 15 mg de soluté dissous dans 10 mL de solution.
Solution 3 : 20 mg de soluté dissous dans 12,5 mL de solution.
Solution 4 : 1 800 mg de soluté dissous dans 1,5 L de solution.

Masse (m) Volume (V) Concentration (C)


Solution
de soluté de la solution de la solution (g/L)

1 3,0 g 1,5 L 2,0


2 15 mg 10 mL 1,5
3 20 mg 12,5 mL 1,6
4 1 800 mg 1,5 L 1,2

2 Voici des données relatives à trois solutions salines.

Masse de sel Volume de la solution


Solution
dans la solution (g) (mL)

1 7,5 750

2 6,0 300

3 0,75 150

Laquelle des propositions suivantes classe correctement ces solutions par ordre décroissant
de leurs concentrations ?
a ) 3, 1 et 2 b ) 2, 3 et 1 c ) 2, 1 et 3 d ) 1, 3 et 2

3 Vous avez à préparer 350 mL d’une solution sucrée dont la concentration sera de 56 g/L.
Quelle masse de soluté devrez-vous utiliser ?

Données : Calcul :

C = 56 g/L , donc m = C × V
Vsolution = 350 mL = 0,350 L
m = 56 g/L × 0,350 L
m soluté = ? g
= 19,6 g

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UM 2.2

4 Pour reproduire l’eau de mer dans son aquarium, votre ami prépare une solution saline à une
concentration en sel de 35 g/L en utilisant 4,2 kg de sel. Quel sera le volume de la solution
saline obtenue ?

Données : Calcul :

C = 35 g/L
m soluté = 4,2 kg = 4 200 g
Vsolution = ?

= 120 L

5 Vous disposez des quatre solutions suivantes.

Solution 1 : concentration de 1,5 g/250 mL


Solution 2 : concentration de 0,08 g/10 mL
Solution 3 : concentration de 2,5 g/500 mL
Solution 4 : concentration de 4 g/L

Quelle solution est la plus concentrée ?


a ) Solution 1 b ) Solution 2 c ) Solution 3 d ) Solution 4

6 L’analyse chimique de 200 mL de jus d’orange montre que le jus contient 24 g de sucre.
a ) Quelle est la concentration en sucre de ce jus d’orange en grammes de soluté par 100 mL
de solution (% m/ V ) ?

Données : Calcul :
Vsolution = 200 mL
m soluté = 24 g
C en % m/ V = ?

b ) Quelle serait la quantité de sucre contenue dans une bouteille de 1,89 L de jus d’orange,
si la concentration en sucre de ce jus était de 8 % m/ V ?

Données : Calcul :
Vsolution = 1,89 L = 1 890 mL
C en % m/ V = 8 % m/ V
m sucre = ?

= 151,2 g

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7 Complétez le tableau ci-dessous, qui comporte des données sur les concentrations de trois solutions.

Concentration Concentration
(g/L) (% m/V)

Solution 1 0,15 0,015


Solution 2 22 2,2

Solution 3 0,49 0,049

8 Vous achetez un contenant de 3,78 L d’alcool à friction (C3H8O) à 70,0 % V/V. Quel est le volume
d’alcool contenu dans ce flacon ?

Données : Calcul :
C = 70,0 % V/V
Vsolution = 3,78 L = 3 780 mL
Valcool = ? L

9 Le nichrome est un alliage de nickel (Ni) et de chrome (Cr) largement utilisé dans des éléments
chauffants. L’étiquette d’un échantillon de nichrome indique qu’il est constitué de 36,3 g de nickel et
9,10 g de chrome. Quelle est la concentration en chrome, en % m/m, de cet échantillon de nichrome ?
a ) 25,1 % m/m b ) 80,0 % m/m c ) 74,9 % m/m d ) 20,0 % m/m

10 L’analyse chimique de 2,50 L d’une eau potable a donné les résultats consignés dans le tableau ci-
dessous. Complétez le tableau, en inscrivant dans la dernière colonne, la concentration, en ppm, de
chacune des substances présentes dans cette eau potable.

Masse Concentration
Substance
(mg) (ppm)

Nitrates (NO3–) 21,3 8,52


Mercure (Hg) 0,185 0,074
Cyanures (CN–) 0,375 0,15
Bore (B) 13,8 5,52

11 L’ammoniac (NH3) étant toxique pour les poissons, des analyses sont régulièrement faites dans
les cours d’eau d’une région pour vérifier sa concentration. L’analyse d’un échantillon de 250 mL
d’eau d’une rivière a révélé la présence de 0,007 mg d’ammoniac. Quelle est la concentration, en ppm,
de cette eau en ammoniac ?
a ) 280 ppm b ) 0,028 ppm c ) 0,28 ppm d ) 28 ppm

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UM 2.2

12 Le tableau ci-contre regroupe les données de cinq solutions Solution Concentration


aqueuses de chlorure de sodium (NaCl). Lesquelles de ces
cinq solutions possèdent la même concentration ? 1 0,45 % m/V
2 0,045 ppm
a) Les solutions 1, 4 et 5 c) Les solutions 1 et 3
3 0,45 g/L
b) Les solutions 1, 2 et 3 d) Les solutions 2, 4 et 5 4 4 500 ppm
5 1,35 g/300 mL

13 La mauvaise qualité de l’air ambiant dans une pièce peut engendrer des problèmes de santé. Par
exemple, si la concentration de monoxyde de carbone (CO) dans l'air est de 0,04 % m/m, une
personne peut ressentir des maux de tête dans les deux heures qui suivent l’inhalation de ce gaz.
Calculez la concentration de CO dans l'air en parties par million (ppm).

Données : Calcul :
C en % m/m = 0,04 % m/m 1. Déterminer la masse de soluté et de solution :
C = ? ppm

2. Déterminer la concentration en ppm :

14 Selon la réglementation québécoise, la concentration de plomb (Pb) dans l’eau potable ne doit pas
dépasser 0,01 ppm. Si un échantillon de 2,0 L d’eau potable contient 0,000 015 g de plomb, cette
eau peut-elle être nocive pour l’organisme ? On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.

Données : Calcul :
Vsolution = 2,0 L 1. Déterminer la masse d’eau :
m soluté = 0,000 015 g
C = ? ppm

2. Calculer la concentration de la solution en ppm :

Cette eau n’est pas nocive, car sa concentration en plomb est inférieure à 0,01 ppm.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 93
15 La concentration de contaminants dans un lac, telles les cyanobactéries, est égale au seuil de
toxicité de ces contaminants, c’est-à-dire 0,016 ppm. Déterminez le nombre de kilogrammes de
contaminants présents dans ce lac si son volume d’eau est de 380 millions de mètres cubes (m3).
On considère que 1,0 L d’eau a une masse de 1,0 kg.

Données : Calcul :
C (ppm) = 0,016 ppm 1. Transformer les unités de mesure :
Vsolution = 380 × 106 m3 V = 380 × 106 m3 = 3,8 × 1011 L
m=? 2. Déterminer la masse d'eau de ce lac :

3. Déterminer la masse de contaminants :

16 STE Soit une solution d’acide acétique (CH3COOH) à 5 % m/V. Quelle est la concentration molaire
de cette solution ?

Données : Calcul :
C en % m/V = 5 % m/V 1. Calculer la masse de CH3COOH dans 1,0 L
M CH = 60,06 g/mol de solution :
3COOH
C = ? mol/L

2. Convertir la masse de CH3COOH dans 1,0 L


de solution en nombre de moles :

3. Calculer la concentration molaire de la solution


de CH3COOH :

94 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.2

17 STE Complétez le tableau suivant en tenant compte des données fournies.

Nombre de moles (n) Volume (V ) Concentration (C )


de soluté (mol) de la solution (L) de la solution (mol/L)

2,0 4,0 0,50


60 12 5,0

0,3 0,20 1,5

18 STE Un élève prépare une solution de nitrate d’argent (AgNO3) en dissolvant 0,17 g de ce sel dans
50 mL de solution. Déterminez la concentration molaire de la solution.

Données : Calcul :
m soluté = 0,17 g 1. Convertir la masse de AgNO3 en nombre de moles :
Vsolution = 50 mL
MAgNO = 169,88 g/mol
3
C = ? mol/L 2. Transformer les unités de mesure :
V = 50 mL = 0,05 L
3. Calculer la concentration molaire de la solution
de AgNO3 :

19 STE Dans un examen de laboratoire, il est demandé aux élèves de préparer une solution de 300 mL
de carbonate de dipotassium (K2CO3) ayant une concentration de 0,25 mol/L. Quelle masse de K2CO3
les élèves doivent-ils peser ?

Données : Calcul :
Vsolution = 300 mL 1. Transformer les unités de mesure :
C = 0,25 mol/L V = 300 mL = 0,30 L
MK = 138,21 g/mol 2. Calculer le nombre de moles de K 2CO3 dans les
2CO3
m soluté = ? 300 mL de solution :
donc n = C × V

n = 0,25 mol/L × 0,30 L


= 0,075 mol
3. Calculer la masse de K 2CO3 contenue dans
0,075 mol :
donc m = n × M

m = 0,075 mol × 138,21 g/mol


≈ 10,37 g

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 95
20 STE Pour neutraliser une base, il a fallu utiliser une solution d’acide sulfurique (H2SO4) ayant une
concentration de 0,35 mol/L. La solution a été préparée avec 15 g d’acide. Quel a été le volume
de la solution d’acide utilisée ?

Données : Calcul :
C = 0,35 mol/L 1. Convertir la masse de H2SO4 en nombre de moles :
m soluté = 15 g
MH = 98,08 g/mol
2SO4
Vsolution = ? ≈ 0,15 mol
2. Calculer le volume de la solution d’acide utilisée :

2.3 Le pH
Vous avez vu, dans la section 2.1, qu’il est possible de distinguer les solu-
tions acides des solutions basiques ou des solutions neutres en observant
certaines de leurs propriétés. Par exemple, la façon dont ces solutions
réagissent au contact d’indicateurs comme le papier de tournesol en dit
beaucoup sur leur nature.
Vous découvrirez, dans la présente section, une autre propriété observable
et mesurable des acides, des bases et des sels : le pH.

2.3.1 L’échelle pH
Que l’on mesure le pH d’une solution à l’aide d’un papier pH ou d’un
pH-mètre, les valeurs du pH varient de 0 à 14. Cet intervalle est appelé
« échelle pH ».
L’échelle pH permet de déterminer le degré d’acidité ou de basicité d’une
solution.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Søren Sørensen (1868-1939)
En 1909, le chimiste danois Søren Sørensen introduisit Les formules suivantes lui permirent de transformer
le concept de l’échelle pH, un modèle célèbre pour sa le pH d’une solution en concentration en ions H+, et
simplicité d’utilisation. Il démontra que le pH était, en vice-versa :
fait, directement relié à la concentration en ions H+ (ou pH = −log [H+]
OH−) d’une solution. [H+] = 10−pH

96 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.3

La valeur du pH indique si une solution est acide, basique ou neutre. Une


solution est acide si le pH est inférieur à 7, elle est neutre si le pH est égal à
7 et elle est basique (ou alcaline) si le pH est supérieur à 7 (voir la figure 9).
Plus le pH est bas, plus la solution est acide et, inversement, plus le pH est
haut, plus la solution est basique. Ainsi, une solution de pH 3 est plus acide
qu’une solution de pH 5, alors qu’une solution de pH 11 est plus basique
qu’une solution de pH 8.
Les valeurs du pH annoncent aussi combien de fois une solution est plus
acide ou plus basique qu’une autre. En effet, une variation de 1 unité de
pH fait augmenter ou diminuer l’acidité ou la basicité d’un facteur de 10.
Une solution de pH 4 est 100 fois plus acide qu’une solution de pH 6. La
figure 9 montre que le cola de pH 2,5 est 10 fois plus acide que le jus
d’orange de pH 3,5, alors que la chaux de pH 12,5 est 10 fois plus basique
que l’ammoniaque de pH 11,5.

2.3.2 Le pH et la concentration molaire


en ions H+ STE
Vous savez maintenant que les acides sont des électrolytes qui libèrent
des ions H+ lors de leur dissociation. Le pH, qui est l’abréviation de « poten-
tiel hydrogène », est une indication de la concentration molaire des ions Fgu 9 L H d qulqus
subsncs couns.
H+ présents dans une solution.
Le tableau 2 représente la relation entre le pH d’une solution et la concen-
tration molaire des ions H+. Il montre que l’échelle pH est une échelle
logarithmique. Lorsque le pH varie de 1 unité, la concentration en ions H+
varie d’un facteur de 10. Ainsi, lorsque le pH d’une solution passe de 3 à 5,
la concentration en ions H+ de la solution diminue de 100 fois, passant de
10−3 mol/L à 10−5 mol/L.
TABLEAU 2 La concentration en ions H+ et le pH correspondant

Variation de l’acidité Concentration de H+ Concentration en notation


pH
et de la basicité (mol/L) scientifique (mol/L)

Acide fort 1 1 × 100 0


0,1 1× 10−1 1
0,01 1× 10−2 2
0,001 1 × 10−3 3
0,000 1 1× 10−4 4
0,000 01 1× 10−5 5
0,000 001 1 × 10−6 6
Neutre 0,000 000 1 1× 10−7 7
0,000 000 01 1× 10−8 8
0,000 000 001 1 × 10−9 9
0,000 000 000 1 1× 10−10 10
0,000 000 000 01 1× 10−11 11
0,000 000 000 001 1 × 10−12 12
0,000 000 000 000 1 1 × 10−13 13
Base forte 0,000 000 000 000 01 1× 10−14 14

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 97
Activités 2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L’échelle pH compte 14 unités (de 0 à 14) et indique le degré d’acidité d’une solution.
Faux L’échelle pH compte 15 unités (de 0 à 14) et indique bien le degré d’acidité
d’une solution.

b ) Plus le pH est élevé, plus la solution est acide ; plus le pH est faible, plus la solution est basique.
Faux Plus le pH est élevé, plus la solution est basique ; plus le pH est faible, plus la solution
est acide.

2 Les tableaux suivants présentent le pH de certaines substances.


a ) Donnez la nature (acide, base ou neutre) de chacune des substances.

Substance pH Nature Substance pH Nature

Déboucheur de tuyaux 14,0 Base Bicarbonate de sodium 8,5 Base


Lait 6,5 Acide Batterie à acide 1,0 Acide
Eau pure 7,0 Neutre Jus de citron 2,4 Acide
Lait de magnésie 10,5 Base Sang 7,4 Base
Suc gastrique 2,0 Acide Eau de pluie 5,6 Acide
Blanc d’œuf 7,8 Base Salive 7,2 Base
Eau de mer 8,0 Base Chaux 12,5 Base

b ) Quelle est la solution la plus acide ? La batterie à acide


c ) Quelle est la solution la plus basique ? Le déboucheur de tuyaux
d ) Complétez les phrases suivantes.

1) Le bicarbonate de sodium est 10 000 fois moins basique


que la chaux.

2 ) Le jus de citron est 100 000 fois plus acide que le sang.

3 ) L’eau de mer est 10 fois moins acide que l’eau pure.

4 ) Le lait de magnésie est 10 000 fois plus basique que le lait .

3 Le pH normal d’une pluie acide est de 5,3. À cause de l’émission de certains gaz dans l’atmosphère,
comme le dioxyde de soufre (SO2) ou les oxydes d’azote (NOx ), le pH des pluies acides actuelles est
de 4,3. Lequel des énoncés suivants est vrai ?
a ) Les pluies acides actuelles sont 1 fois plus acides que les pluies acides normales.
b ) Les pluies acides normales sont 1 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
c ) Les pluies acides normales sont 10 fois plus acides que les pluies acides actuelles.
d ) Les pluies acides actuelles sont 10 fois plus acides que les pluies acides normales.

98 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 2.3

4 L’eau d’un lac a un pH de 4,5. Un analyste soutient que l’acidité de cette eau a été multipliée par un
facteur de 100 en 2 ans. Quelle était la valeur du pH à ce moment-là ? Expliquez votre réponse.
Comme l’acidité de l’eau du lac a été multipliée par un facteur de 100, cela veut dire qu’il y a eu
une diminution de 2 unités de pH. Donc, le pH de l’eau était initialement de 6,5.

5 Le tableau ci-dessous présente les valeurs de pH relevées dans quatre solutions aqueuses.

Solution aqueuse pH

1 8,1

2 6,8

3 6,1

4 4,7

Parmi ces quatre solutions aqueuses, laquelle est faiblement alcaline ?


a ) Solution aqueuse 1 c ) Solution aqueuse 3
b ) Solution aqueuse 2 d ) Solution aqueuse 4

6 STE Complétez le tableau suivant en considérant les données déjà fournies.

Concentration Nature de la solution


pH d'une solution
en ions H+ (en mol/L) (acide ou base)

9 10−9 Base

6 0,000 001 Acide


4 10−4 (ou 0,000 1) Acide

12 10−12 Base

7 STE Classez les solutions suivantes selon leur degré décroissant d’acidité.

Solution A : pH 13 Solution E : pH 8
Solution B : concentration en ions H +
Solution F : concentration en ions H +
de 0,000 000 1 mol/L de 10−11 mol/L
Solution C : concentration en ions H + Solution G : pH 7
de 10−3 mol/L
Solution D : concentration en ions H +
de 0,01 mol/L

L’ordre décroissant d’acidité est : D, C, B, G, E, F et A. Comme B et G ont le même pH (7), la


séquence D, C, G, B, E, F et A est également acceptée.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 99
CONSOLIDATION DU ChApITre 2

1 À l’aide d’un indicateur de conductibilité électrique, vous testez deux solutions de même
concentration : l’une de sulfure de dipotassium (K2S) et l’autre de trichlorure de phosphore (PCl3).
a ) Dans quelle solution l’ampoule de l’indicateur de conductibilité électrique s’allumera-t-elle ?
Expliquez votre réponse en donnant la nature des composés.
L’ampoule de l’indicateur s’allumera dans la solution de K2S. Le K2S est une substance
formée d’un métal et d’un non-métal, alors que le PCl3 est une substance formée
de deux non-métaux.

b ) Comment nomme-t-on ces deux substances ?


Le K2S est un électrolyte et le PCl3 est un non-électrolyte.
c ) Sachant que le sulfure de dipotassium (K2S) est une substance solide et que le trichlorure
de phosphore (PCl3) est un gaz, écrivez leur équation de dissociation dans l’eau. Puis,
indiquez quel est le type de dissociation de chacune des substances.

K 2S : K2S(s) → 2 K (aq) + S2 (aq) Dissociation électrolytique


+ −

PCl3 : PCl3(g) → PCl 3(aq) Dissociation moléculaire

2 STE En vous basant sur les informations contenues dans le tableau ci-dessous, classez,
par ordre croissant, les trois électrolytes selon leur force. Précisez ensuite quel électrolyte
vous choisiriez pour obtenir une électrolyse de l’eau très efficace. Expliquez votre réponse.

Électrolyte Avant dissociation Après dissociation

HIO3 100 molécules 60 molécules de HIO3 , 40 ions de H+ et 40 ions de IO3−

HNO3 50 molécules 2 molécules de HNO3 , 48 ions de H+ et 48 ions de NO3−

CH3COOH 1 000 molécules 960 molécules de CH3COOH, 40 ions de H+ et 40 ions de CH3COO−

Plus le pourcentage d’ionisation est grand, plus l’électrolyte est fort. Le HIO3 a une ionisa-
tion de 40 %, le HNO3 de 96 % et le CH3COOH de 4 %. Le classement est donc : CH3COOH,
HIO3 et HNO3. Par conséquent, pour obtenir l’électrolyse la plus efficace, il faut utiliser
l’électrolyte le plus fort, c’est-à-dire l’acide nitrique (HNO3).

3 Remplissez le tableau suivant en tenant compte des composés donnés.

Électrolyte Nature
Composé Équation de dissociation électrolytique
ou non-électrolyte du composé

Be(OH)2(s) Électrolyte Base Be(OH)2(s) → Be2+(aq) + 2 OH−(aq)


FeCl3(s) Électrolyte Sel FeCl3(s) → Fe3+(aq) + 3 Cl−(aq)
H2S(g) Électrolyte Acide H2S(g) → 2 H+(aq) + S2−(aq)

100 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 On dissout 2,22 g de dichlorure de calcium dans 200 mL de solution.
a ) Quelle sera la concentration, en g/L, de cette solution ?

Données : Calcul :
m soluté = 2,22 g
Vsolution = 200 mL = 0,200 L
C = ? g/L

b ) Quelle sera la concentration, en % m/V, de cette solution ?

Données : Calcul :
m soluté = 2,22 g
Vsolution = 200 mL
C = ? % m/V

c ) Quelle sera la concentration, en ppm, de cette solution ?

Données : Calcul :
msoluté = 2,22 g = 2 220 mg 1. Calculer la concentration, en mg/L de la solution :
Vsolution = 200 mL = 0,200 L
C = ? ppm

2. Calculer la concentration, en ppm, de la solution.


Comme la solution est une solution aqueuse, on a :
1 ppm = 1 mg/L
Donc : C = 11 100 mg/L = 11 100 ppm

d) STE Quelle sera la concentration, en mol/L, de cette solution ?

Données : Calcul :
1. Convertir la masse de CaCl2 en nombre de moles :
m soluté = 2,22 g
Vsolution = 200 mL = 0,200 L
C = ? g/L

2. Calculer la concentration, en mol/L, de la solution :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 101
5 La concentration d’un soluté dans une solution aqueuse est de 125 ppm. Calculez la quantité,
en grammes, de ce soluté contenue dans 3,75 L de solution.
On considère que la masse volumique de cette solution est égale à la masse volumique
de l’eau pure (1,00 kg/L).

Données : Calcul :
C (ppm) = 125 ppm 1. Calculer la masse de la solution :
Vsolution = 3,75 L
m soluté = ? g

2. Calculer la masse du soluté dans la solution :

6 Pour décolorer les cheveux de ses clientes, une coiffeuse prépare une solution aqueuse de 3,0 L
avec 150 g de peroxyde d'hydrogène (H2O2).
a ) Quelle est l’unité la plus appropriée pour exprimer la concentration de cette solution
(% m/V, % V/V ou % m/m) ? Expliquez votre réponse.
Comme la quantité de soluté est exprimée en grammes et celle de la solution, en litres,
l’unité la plus appropriée pour exprimer la concentration de la solution est : % m/V.
b ) Déterminez la concentration de la solution selon l’unité choisie à la question a.

Données : Calcul :
Vsolution = 3,0 L = 3 000 mL C en % m/V
m soluté = 150 g
C en % m/V = ?

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c ) Quelle est la concentration de la solution en parties par million (ppm) ?

Données : Calcul :
Vsolution = 3,0 L 1. Déterminer la masse de la solution :
m soluté = 150 g
C = ? ppm

2. Déterminer la concentration de la solution en ppm :

7 STE Vous préparez 1 200 mL d’une solution d’hydroxyde de potassium (KOH) d’une
concentration de 1,68 g/L. Quelle sera sa concentration molaire (en mol/L) ?
a ) 0,025 mol/L b ) 0,036 mol/L c ) 94,3 mol/L d ) 0,030 mol/L

8 STE Une solution contient 20 g de sulfate de disodium (Na2SO4) dissous dans un volume
de 150 mL de solution. La concentration de cette solution est-elle plus grande ou plus petite
qu’une mole par litre (mol/L) ?

Données : Calcul :
m = 20 g
V = 150 mL = 0,15 L
M Na = 142,04 g/mol
2SO4

La concentration de la solution est plus petite que 1 mol/L.

9 À une solution aqueuse de pH 4, vous ajoutez un certain volume d’une solution aqueuse B.
Vous constatez que l’acidité de la solution A a diminué de 100 fois. Quel est le pH final de
la solution A ?
a ) pH 7 b ) pH 2 c ) pH 6 d ) pH 8

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des soLutions 103
10 Vous disposez d’une solution aqueuse de pH 9,5. Vous devez la neutraliser. Laquelle des
solutions ci-dessous utiliserez-vous ?
a ) Une solution aqueuse de pH 7.
b ) Une solution aqueuse de sulfure de dihydrogène (H2S).
c ) Une solution aqueuse de dichlorure de magnésium (MgCl2).
d ) Une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium (KOH).
e ) De l’eau pure.

11 Voici des informations concernant certaines solutions.

La solution A est 1 000 fois moins acide que la solution E.


La solution B a un pH de 3 unités au-dessous du pH de la solution D.
La solution C est 100 fois plus acide que la solution E.
La solution D est 10 fois moins basique que la solution C.
La solution E est neutre.
La solution F est 1 000 fois plus basique que la solution A.

Déterminez la valeur du pH de chacune de ces solutions. Laissez des traces de votre démarche.

Démarche :
• La solution E est neutre, donc pHE = 7.
• La solution A est 1 000 fois moins acide que la solution E, donc son pH a 3 unités
de plus que le pH de E, d’où pH A = 10.
• La solution C est 100 fois plus acide que la solution E, donc son pH a 2 unités
de moins que celui de E, d’où pHC = 5.
• La solution D est 10 fois moins basique que la solution C, donc son pH a 1 unité
de moins que celui de C, d’où pHD = 4.
• Le pH de la solution B a 3 unités de moins que le pH de D, d’où pH B = 1.
• La solution F est 1 000 fois plus basique que la solution A, donc son pH a 3 unités
de plus que celui de A, d’où pHF = 13.

Réponse :
Solution A : pH 10 Solution D : pH 4
Solution B : pH 1 Solution E : pH 7
Solution C : pH 5 Solution F : pH 13

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3
chapitre

LES TRANSFORMATIONS CHIMIQUES


ET LES TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES

La matière subit continuellement des transformations. Lorsque les atomes et SOMMAIRE


les molécules de différentes substances interagissent pour former de nouvelles 3.1 Les transformations
substances, on parle de transformations chimiques. Quand les transformations chimiques  107
touchent le noyau des atomes, on parle de transformations nucléaires. 3.2 Les transformations
nucléaires STE  137
Dans ce chapitre, la loi de la conservation de la masse vous aidera à repré-
senter une réaction chimique avec une équation balancée. Des calculs
stœchiométriques permettront de déterminer les quantités de matière
et d’énergie impliquées dans une réaction chimique. Vous étudierez diffé-
rentes réactions chimiques. Enfin, vous vous familiariserez avec les trans-
formations nucléaires.
RAPPEL

Les changements chimiques


Un changement chimique est une transformation qui modifie la nature d’une substance. La transfor-
mation a pour effet de créer des molécules différentes possédant d’autres propriétés.

CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O


Lors de la combustion, le méthane (CH4) réagit avec
le dioxygène (O2) pour former de nouvelles molécules,
du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau H2O.

Des indices de changements chimiques


Comme les molécules ne sont pas observables parce que trop petites, il faut d’autres indices pour déterminer
s’il y a changement chimique.
Le tableau suivant présente les principaux indices permettant de reconnaître un changement chimique.
Les principaux indices de changements chimiques
Indice Exemple

Changement Le papier tournesol devient bleu au contact d’une base.


de couleur

Dégagement Une pastille antiacide produit des bulles de dioxyde


de gaz ou de carbone (CO2) dans l’eau.
effervescence
(production
de gaz dans
un liquide)

Dégagement La cuisson des aliments demande (absorbe) de la chaleur.


ou absorption
de chaleur

Émission Une luciole brille dans le noir par l’effet d’une réaction
de lumière chimique.

Formation Une substance solide résulte du mélange de deux solutions


d’un précipité liquides.

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UM 3.1

3.1 Les transformations COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE

L’apport de la balance
chimiques dans le développement
de la chimie
Les transformations chimiques obéissent à des lois de conservation. L’étude L’invention de la balance
de ces transformations exige de les représenter par des équations chimiques remonte à l’Antiquité. Toute-
qui tiennent compte de ces lois. fois, les balances manquèrent
longtemps de précision.

3.1.1 La loi de la conservation de la masse Afin de mener à bien


ses recherches, Antoine
Au cours d’une réaction chimique, les atomes et les molécules des subs- Lavoisier choisit de s’outil-
tances initiales, appelées « réactifs », se réorganisent pour former de ler des deux modèles de
nouvelles substances, appelées « produits ». Par exemple, la combustion balance les plus précis de
du propane (C3H8) peut être représentée par l’équation suivante : son époque.
Il introduisit l’usage de
balances de précision lors
Réactifs Produits de ses expériences afin de
quantifier les phénomènes
Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794) a observé que, au cours d’une trans- observés. Leur utilisation
formation chimique, rien ne se perd et rien ne se crée, tout se transforme. systématique avant et après
C’est ce qui lui a permis d’établir la loi de la conservation de la masse. chaque expérience lui permit
de mettre au point la loi de la
La loi de la conservation de la masse indique que, lors d’une transfor-
conservation de la masse.
mation chimique, la masse totale des réactifs est toujours égale à la masse
totale des produits.
La figure 1 illustre la combustion de l’acétylène (C2H2). Elle montre que la masse
est conservée, de même que le nombre d’atomes de chaque élément, puisque
les atomes ne sont ni détruits, ni créés au cours de la réaction.

Molécules des réactifs Molécules des produits

2 C2H2(g) + 5 O2(g) → 4 CO2(g) + 2 H2O(g)

Carbone (C)

Oxygène (O)

Hydrogène (H)

Nombre 4 4 4
d'atomes
10 →
4 8 2

Masse 52 g + 160 g = 176 g + 36 g

Masse 212 g = 212 g


totale

Figure 1 Au cours de la combustion de l’acétylène (C 2H2), le nombre d’atomes de chaque élément et la masse
restent les mêmes avant et après la réaction.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHAPITRE 3 LES TRANSFORMATIONS CHIMIQUES ET LES TRANSFORMATIONS NUCLÉAIRES 107
La loi de la conservation de la masse permet de déduire la masse d’un
réactif ou d’un produit dans une équation chimique, comme dans
l’exemple suivant.

EXEMPLE

On utilise une quantité déterminée de carbonate de calcium (CaCO3) pour neutraliser 14,6 kg de chlorure
d’hydrogène (HCl). La réaction a produit 22,2 kg de dichlorure de calcium (CaCl2), 3,6 kg d’eau (H2O) et
8,8 kg de dioxyde de carbone (CO2). Quelle masse de carbonate de calcium (CaCO3) a été utilisée ?
Données : Calcul :
Équation de la réaction :

14,6 kg + = 22,2 kg + 3,6 kg + 8,8 kg


= 22,2 kg + 3,6 kg + 8,8 kg − 14,6 kg
= 20,0 kg

La neutralisation de 14,6 kg de chlorure d’hydrogène (HCl) a nécessité l’utilisation de 20,0 kg de carbonate


de calcium (CaCO3).

Activités 3.1.1
1 Soit la réaction de combustion de l’éthane (C2H6) suivante.

Carbone (C) Oxygène (O) Hydrogène (H)

a ) Complétez le tableau suivant.

Carbone Hydrogène Oxygène


Élément Total
(C) (H) (O)

Nombre d’atomes dans les réactifs 4 12 10 26

Nombre d’atomes dans les produits 4 12 14 30

108 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

b ) Cette réaction respecte-t-elle la loi de la conservation de la masse ? Expliquez votre réponse.


Non, car le nombre d’atomes d’oxygène (O) dans les réactifs (10) est différent de celui
des produits (14).
c ) Un ajout est-il nécessaire pour que la réaction respecte la loi de la conservation de la matière ?
Oui. Il faut ajouter 4 atomes d’oxygène (O), soit 2 molécules de dioxygène (O2) dans les réactifs.

2 On neutralise 36,5 g de chlorure d’hydrogène (HCl) par 40,0 g d’hydroxyde de sodium (NaOH). La
réaction est représentée par l’équation suivante :

Complétez le tableau ci-dessous.

Nombre total d’atomes


Masse totale Masse totale Nombre total Nombre total d’hydrogène (H)
des réactifs des produits des atomes des atomes
(g) (g) des réactifs des produits Dans Dans
les réactifs les produits

76,5 76,5 5 5 2 2

3 Parmi les cas suivants, entourez celui ou ceux qui ne respectent pas la loi de la conservation de la masse.

a) c)
146 g 112 g 254 g 4g 13 g 44 g 38 g 9g

b) d)

4 Déterminez la masse manquante dans chacune des réactions chimiques suivantes.


a ) 2 Fe2O3(s) + 3 C(s) 4 Fe(s) + 3 CO2(g)

20 g 2,25 g 14 g 8,25 g

b ) PCl3(g) + 3 H2O(l) H3PO3(aq) + 3 HCl(aq)

27,5 g 10,8 g 16,4 g 21,9 g

c ) 2 HCl(aq) + CaCO3(s) CaCl2(aq) + H2O(l) + CO2(g)

73 g 100 g 111 g 18 g 44 g

d ) NaNO3(aq) + H2SO4(aq) NaHSO 4(aq) + HNO3(aq)

8,5 g 9,8 g 12 g 6,3 g


e ) Cu2S(s) + 2 Cu2O(s) 6 Cu(s) + SO2(g)

7,96 g 14,31 g 19,07 g 3,20 g

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 109
5 La combustion complète d’une bonbonne contenant 13,0 kg de butane (C4H10) a nécessité l’utilisation
de 46,6 kg de dioxygène (O2). La réaction a produit 39,4 kg de dioxyde de carbone (CO2) et une
certaine quantité d’eau (H2O). L’équation de cette combustion s’écrit comme suit :

Quelle est la masse totale de gaz dégagée dans l’atmosphère ? Laissez des traces de votre démarche.

Données : Calcul :
1. Calculer la masse totale des réactifs, :

= 13,0 kg + 46,6 kg
= 59,6 kg
2. Calculer la masse totale des gaz dégagés
d’après l’équation :

La masse totale de gaz dégagée dans l’atmosphère est de 59,6 kg.

6 Une élève fait réagir, dans une tasse à mesurer, 300 g d’acide acétique (CH3COOH) avec 420 g de
bicarbonate de sodium (NaHCO3). L’équation de cette réaction s’écrit comme suit :

CH3COOH(aq) + NaHCO3(aq) CH3COONa (aq) + CO2(g) + H2O(l)

Elle pèse le produit final et, à sa grande surprise, elle constate qu’il pèse 500 g et non 720 g. Elle se
demande ce qui s’est passé. Proposez-lui une solution.

Données :

Calcul :

D’après la loi de la conservation de la masse, la masse du produit final devrait être égale à la
masse totale des réactifs :

m t(R) = 300 g + 420 g = 720 g

1. Selon l’équation ci-dessus, il y a formation de CO2, et ce gaz s’est dissipé dans l’air au cours
de la réaction parce que la tasse à mesurer était ouverte. La dissipation du gaz explique la
différence de 220 g entre la masse des réactifs et celle des produits.
2. Pour mettre en évidence la loi de la conservation de la masse, il faut :
• choisir des réactions qui n’impliquent pas des gaz ;
• ou, comme dans le cas qui nous occupe, effectuer la réaction dans un récipient fermé
pour empêcher les produits gazeux de s’échapper.

110 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

7 La formation du dioxyde de carbone (CO2) peut se faire en deux réactions successives.

1) O n fait réagir 180 g de carbone (C) avec 240 g de dioxygène (O2) pour obtenir une certaine
quantité de monoxyde de carbone (CO) selon l’équation chimique : 2 C(s) + O2(g) → 2 CO(g).
2) L a totalité du monoxyde de carbone (CO) obtenu réagit ensuite avec une certaine quantité
de dioxygène (O2) et produit 660 g de dioxyde de carbone (CO2), selon l’équation chimique :
2 CO(g) + O2(g) → 2 CO2(g).

Quelle masse totale de dioxygène (O2) a été utilisée lors de ces deux réactions ?
a ) 240 g b ) 160 g c ) 480 g d ) 420 g

3.1.2 Le balancement des équations chimiques


Lorsque l’équation qui représente une réaction chimique ne tient pas
compte de la loi de la conservation de la masse, on l’appelle « équation
squelette ». Dans l’équation squelette de la combustion de l’octane (C8H18)
présentée dans le tableau 1, la loi de la conservation de la masse n’est pas
respectée, car le nombre d’atomes de chaque élément avant et après la
réaction n’est pas le même.
Pour être conformes à la loi de la conservation de la masse, les équations
chimiques doivent être balancées.
Le blncmn ds équons cmqus consiste à ajouter des coef-
ficients devant les formules chimiques des réactifs et des produits afin de
respecter la loi de la conservation de la masse.
Le tableau 1 montre l’équation squelette, puis l’équation balancée. Les
coefficients indiquent le nombre de molécules présentes avant et après
la réaction chimique. L’équation balancée respecte la loi de la conservation
des atomes et de la masse, même si le nombre de molécules avant et après
la réaction n’est pas le même.

TABLEAU 1 Le bilan atomique et moléculaire dans la combustion de l’octane


Équation squelette Équation balancée

Nombre Nombre
d’atomes Nombre d’atomes Nombre
de molécules de molécules
C H O C H O

Avant la 8 18 2 2 16 36 50 27
réaction

Après la 1 2 3 2 16 36 50 34
réaction

À la page suivante, l’exemple A de la combustion de l’octane (C8H18) et


l’exemple B de la réaction entre l’hydrazine (N2H4) et le tétraoxyde de diazote
(N2O4) montrent certaines règles pour balancer une équation chimique.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 111
EXEMPLE A

1. Écrire l’équation squelette :


2. Commencer par la molécule la plus complexe (C8H18) et garder les molécules simples (O2) pour la fin.
Balançons le C8H18 :
• Il y a 8 atomes de C dans C8H18 et 1 seul atome de C dans CO2 ; plaçons le coefficient 8 devant CO2 :

• Il y a 18 atomes de H dans C8H18 et 2 atomes de H dans H2O ; plaçons le coefficient 9 devant H2O :

Balançons maintenant le O2 :
• Il y a 2 atomes de O dans O2 et un total de 25 atomes de O dans les produits (16 dans le CO2 et
9 dans le H2O) ; plaçons le coefficient 25/2 devant O2.

3. Utiliser comme coefficients des nombres entiers à la plus petite valeur possible.
L’équation précédente respecte la loi de la conservation de la masse, mais les coefficients ne sont
pas tous entiers. Multiplions alors toute l’équation par 2 :

On obtient l’équation balancée suivante :

4. Ne pas inscrire le coefficient 1, il est sous-entendu.


5. Ne jamais modifier les indices des formules chimiques.
6. Ne jamais enlever de substances ni en ajouter de nouvelles.
7. Vérifier, une fois l’équation balancée, que le nombre d’atomes de chaque élément est le même dans les
réactifs et dans les produits.

EXEMPLE B

1. Écrire l’équation squelette : N2H4(l) + N2O4(l) N2(g) + H2O(g)


2. Commencer par balancer les atomes d’oxygène (O) :
• Il y a 4 atomes de O dans N2O4 et 1 seul atome de O dans H2O ; plaçons le coefficient 4 devant H2O :

N2H4(l) + N2O4(l) N2(g) + 4 H2O(g)


3. Balancer ensuite les atomes d’hydrogène (H) :
• Il y a 4 atomes de H dans N2H4 et 8 atomes de H dans 4 H2O ; plaçons le coefficient 2 devant N2H4 :

2 N2H4(l) + N2O4(l) N2(g) + 4 H2O(g)


4. Balancer enfin les atomes d’azote (N) :
• Il y a un total de 6 atomes de N dans les réactifs (4 dans 2 N2H4 et 2 dans N2O4) et seulement 2 atomes
d’azote (N) dans les produits (N2) ; plaçons le coefficient 3 devant N2 :

2 N2H4(l) + N2O4(l) 3 N2(g) + 4 H2O(g)

112 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

Activités 3.1.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé jugé faux.
a ) Pour balancer une équation chimique, il est permis de changer les indices des formules chimiques
des réactifs et des produits.
Faux Pour balancer une équation chimique, il est interdit de changer les indices des
formules chimiques des réactifs et des produits.

b ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre des coefficients devant certains réactifs
et produits pour se conformer à la loi de la conservation de la masse.
Vrai

c ) Pour que l’équation chimique soit balancée, les coefficients doivent être des nombres entiers
les plus grands possible.
Faux Les coefficients doivent être des nombres entiers les plus petits possible.

2 Les équations chimiques suivantes respectent la loi de la conservation de la masse, mais ne


respectent pas les règles relatives au balancement d’une équation. Dites quelle règle n’est pas
respectée et corrigez les équations.
a)
Les coefficients ne sont pas tous des nombres entiers.

b)
On n’écrit pas le coefficient 1, il est sous-entendu.

c)
Les coefficients ne sont pas les plus petits possible.

3 Pour expliquer à ses élèves les erreurs à éviter dans le balancement d’une équation chimique,
un enseignant écrit quatre équations chimiques relatives à la formation de l’eau (H2O) à partir du
dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2). Pour chacune des équations, dites quelle est l’erreur mise
en évidence par l’enseignant.

a) c)
b) d)

Équation a ) : La présence d’une fraction comme coefficient


Équation b ) : L’ajout d’une nouvelle substance dans les produits
Équation c ) : La modification de l’indice de l’oxygène (O) dans la molécule d’eau (H2O)
Équation d ) : L’écriture inutile du coefficient 1

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 113
4 La réaction de l’acide acétique (CH3COOH) avec le carbonate de disodium (Na2CO3) produit de
l’acétate de sodium (CH3COONa), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Écrivez l’équation
balancée de cette réaction.

5 Cochez les équations qui ne sont pas balancées.


a) d) ✓
b) ✓ e)

c) ✓ f) ✓

6 Balancez les équations suivantes.


a ) Ca + O2 CaO h)
2 Ca + O2 2 CaO

b ) HBr + LiOH LiBr + H2O i)


HBr + LiOH LiBr + H2O

c ) C3H8 + O2 CO2 + H2O j)


C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O

d ) K2O2 + H2O KOH + O2 k)


2 K2O2 + 2 H2O 4 KOH + O2

e ) Al + H2SO4 Al2(SO4)3 + H2 l)
2 Al + 3 H2SO4 Al2(SO4)3 + 3 H2

f ) HNO3 + NO NO2 + H2O m)


2 HNO3 + NO 3 NO2 + H2O

g) n)

7 Pour chacune des situations suivantes, écrivez l’équation chimique balancée.


a ) La réaction entre le nitrate d’argent (AgNO3) et le chlorure de sodium (NaCl) produit du chlorure
d’argent (AgCl) et du nitrate de sodium (NaNO3).
AgNO3 + NaCl AgCl + NaNO3

b ) La réaction de l’aluminium (Al) sur du dichlorure de cuivre (CuCl2) produit du trichlorure


d’aluminium (AlCl3) et du cuivre (Cu).
2 Al + 3 CuCl2 2 AlCl3 + 3 Cu

c ) La neutralisation de l’hydroxyde de potassium (KOH) par l’acide phosphorique (H3PO4) produit du


phosphate de tripotassium (K3PO4) et de l’eau.
3 KOH + H3PO4 K3PO4 + 3 H2O

114 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

8 Le carbonate de calcium (CaCO3) réagit avec l’acide chlorhydrique (HCl) pour produire du dichlorure
de calcium (CaCl2), du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau (H2O). Quelle équation chimique balancée
représente cette réaction chimique ?
a ) CaCl2 + CO2 + H2O CaCO3 + 2 HCl
b ) CaCO3 + HCl CaCl2 + CO2 + H2O
c ) CaCO3 + 2 HCl CaCl2 + CO2 + H2O
d ) CaCl2 + CO2 + H2O CaCO3 + HCl

9 Indiquez les coefficients qui permettent de balancer l’équation suivante. Entourez la bonne réponse,
sachant que les coefficients sont indiqués de la gauche vers la droite de l’équation.

a ) 3, 2, 2, 5, 4 b ) 2, 2, 1, 1, 1 c ) 2, 4, 1, 1, 3 d ) 4, 5, 2, 2, 3

10 Balancez les deux équations suivantes.


a)

b)

3.1.3 La stœchiométrie STE

À partir d’une équation chimique balancée, on effectue des calculs sur les
quantités (en moles et en grammes) de matière qui participent à une réac-
tion chimique. Ces calculs permettent de prévoir les quantités de réactifs
nécessaires pour réaliser une réaction et de prédire les quantités de
produits qui seront formés. Ils servent aussi à déterminer la quantité
d’énergie produite ou absorbée par une réaction chimique. Ces calculs
sont appelés « stœchiométrie » ou « calculs stœchiométriques ».
La sœcomé est l’étude des rapports entre les quantités de matière
(réactifs et produits) qui participent à une transformation chimique.
Les coefficients placés devant les formules chimiques des réactifs et des
produits indiquent le nombre de molécules qui sont mises en jeu dans la
réaction.
Considérons l’exemple de la combustion du méthane (CH4) :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 115
Le tableau 2 résume les trois façons de lire l’équation chimique de combus-
tion du méthane (CH4).

TABLEAU 2 Différentes lectures de l’équation chimique de la combustion du méthane


CH4(g) + 2 O2(g) CO2(g) + 2 H2O(g)

À l'aide du Une réagit deux pour une molécule et deux


nombre de molécule de avec molécules de former de dioxyde de molécules
molécules méthane dioxygène carbone d’eau

À l’aide de Une réagit deux moles pour une mole de et deux


la notion de mole de avec de molécules former molécules de moles de
mole (rapports molécules de dioxygène dioxyde de molécules
molaires) de méthane carbone d’eau

À l’aide des 16,05 g de réa­ 64,00 g de pour 44,01 g de et 36,04 g


masses molaires méthane gissent dioxygène former dioxyde de d’eau
des substances avec carbone

Les calculs stœchiométriques de l’exemple A déterminent le nombre de


moles à partir d’un nombre de moles donné.
La stœchiométrie sert également à déterminer la masse d’un réactif (ou
d’un produit) à partir de la masse d’un des réactifs (ou d’un des produits),
comme le montre l’exemple B de la page suivante.

EXEMPLE A

La combustion du butane gazeux est représentée par l’équation suivante :

Une bonbonne de camping contient 107 moles de butane (C4H10). Combien faut­il de moles de dioxygène
(O2) pour brûler tout le butane contenu dans cette bonbonne ?

Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :

2. Écrire les rapports molaires :

2 mol 13 mol 8 mol 10 mol


107 mol ? mol
3. Calculer le nombre de moles de O2 nécessaires à la combustion
totale du C4H10 :

Il faut 695,5 mol de dioxygène (O2) pour la combustion totale du butane (C4H10) de la bonbonne.

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UM 3.1

EXEMPLE B

Le trichlorure de phosphoryle (POCl3) peut être préparé à partir de la réaction suivante :

Quelle masse de trichlorure de phosphoryle (POCl3) obtient-on en faisant réagir 582,2 g de trichlorure
de phosphore (PCl3) avec un excès de dioxygène (O2) ?
Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :

2. Écrire les rapports molaires et les convertir en masse


à l’aide de la masse molaire :

2 mol 1 mol 2 mol


2 mol × 2 mol ×

274,64 g 306,64 g
582,2 g ?g
3. Calculer la masse de POCl3 produite :

La masse de trichlorure de phosphoryle (POCl3) produite lors de cette réaction est d’environ 650,04 g.

Activités 3.1.3 STE

1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) Les calculs stœchiométriques permettent de déterminer les quantités de réactifs à utiliser ainsi que
les quantités de produits qui en résultent dans une réaction chimique.
Vrai

b ) On peut toujours effectuer des calculs stœchiométriques avec une équation squelette.
Faux Il faut toujours utiliser une équation balancée (si l’équation squelette ne l’est pas)
pour effectuer des calculs stœchiométriques.

c ) La synthèse de l’ammoniac ( ) selon l’équation balancée indique qu’une


molécule de diazote (N2) réagit avec trois molécules de dihydrogène (H2) pour former deux molécules
d’ammoniac (NH3).
Vrai

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 117
2 Le trinitrate d’aluminium, Al(NO3)3, utilisé dans la fabrication de désodorisants, peut être préparé par
action de l’acide nitrique (HNO3) sur le trioxyde de dialuminium (Al2O3) selon l’équation balancée :

Complétez les phrases suivantes :

a ) Deux molécules d’Al2O3 réagissent avec 12 molécules de HNO3 pour former


4 molécules d’Al(NO3)3 et 6 molécules de H2O.

b) 15 moles de molécules de HNO3 produisent 5 moles de molécules d’Al(NO3)3.

c ) 3,01 × 1024 molécules d’Al2O3 produisent 9,03 × 1024 molécules de H2O.

d ) Cette réaction produit 42,60 g d’Al(NO3)3 et 5,41 g de H2O.

e ) Cinq moles de molécules d’Al2O3 produisent 2 130,1 g d’Al(NO3)3


et 270,3 g de H2O.

3 L’acide borique (H3BO3), est souvent employé comme substance antiseptique, c’est-à-dire qui a la
propriété de tuer les germes pathogènes ou d’empêcher leur croissance. Il peut être préparé selon
l’équation chimique squelette suivante :

Combien de moles de trioxyde de dibore (B2O3) sont nécessaires pour former 25,0 moles d’acide
borique (H3BO3) ?

Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :

2. Écrire les rapports molaires :

1 mol 2 mol
? mol 25,0 mol
3. Calculer le nombre de moles de B2O3 nécessaires :

Il faut 12,5 mol de trioxyde de dibore (B2O3) pour produire 25,0 moles d’acide borique (H3BO3).

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UM 3.1

4 Soit l’équation chimique suivante.

Al2O3 + Fe Fe3O4 + Al

a ) Déterminez le nombre de moles de fer (Fe) nécessaires à la formation de 72 moles d’aluminium (Al).

Données : Calcul :
nAl = 72 mol 1. Balancer l’équation :
n Fe = ? mol 4 Al2O3 + 9 Fe 3 Fe3O4 + 8 Al
2. Écrire les rapports molaires :
4 Al2O3 + 9 Fe 3 Fe3O4 + 8 Al
4 mol 9 mol 3 mol 8 mol
? mol 72 mol

3. Calculer le nombre de moles de fer nécessaires :

Il faut 81 mol de fer (Fe) pour former 72 mol d’aluminium (Al).

b ) Quelle est la masse de tétraoxyde de trifer (Fe3O4) produite si 3,60 moles de trioxyde de
dialuminium (Al2O3) ont réagi ?

Données : Calcul :
1. Écrire les rapports molaires :
4 Al2O3 + 9 Fe 3 Fe3O4 + 8 Al
4 mol 9 mol 3 mol 8 mol
3,60 mol ? mol

2. Calculer le nombre de moles de Fe3O4 produites :

3. Calculer la masse de Fe3O4 produite :


donc,
m = 2,70 mol × 231,55 g/mol
= 625,185 g

La masse de tétraoxyde de trifer (Fe3O4) produite est de 625,185 g.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 119
5 Un technicien doit déterminer le nombre de moles de dihydroxyde de calcium (Ca(OH)2) nécessaire
pour neutraliser 346,6 g d’acide nitrique (HNO3). Cette réaction de neutralisation est représentée par
l’équation chimique balancée suivante : 2 HNO3 + Ca(OH)2 Ca(NO3)2 + 2 H2O. Quel est le nombre
de moles de dihydroxyde de calcium (Ca(OH)2) nécessaires à cette neutralisation ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de HNO3 neutralisées :

2. Écrire les rapports molaires :


2 HNO3 + Ca(OH)2 Ca(NO3)2 + 2 H2O
2 mol 1 mol 1 mol 2 mol
5,50 mol ? mol
3. Calculer le nombre de moles de Ca(OH)2 neutralisées :

Le nombre de moles de Ca(OH)2 nécessaires à la neutralisation est de 2,75 mol.

6 On obtient 1,054 g de carbonate de magnésium (MgCO3) solide et 100 mL d’une solution de


bromure de potassium (KBr) en faisant réagir une solution de dibromure de magnésium (MgBr2)
avec une solution de carbonate de dipotassium (K2CO3) selon l’équation balancée suivante :
MgBr 2(aq) + K2CO3(aq) MgCO3(s) + 2 KBr (aq).
Quelle est la concentration molaire de la solution de bromure de potassium (KBr) ainsi produite ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de MgCO3 produites :

2. Écrire les rapports molaires :


MgBr 2(aq) + K2CO3(aq) MgCO3(s) + 2 KBr (aq)
1 mol 1 mol 1 mol 2 mol
0,012 5 mol ? mol
3. Calculer le nombre de moles de KBr produites :

4. Calculer la concentration de KBr produite : La concentration de la solution de


bromure de potassium (KBr) produite
est de 0,25 mol/L.

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UM 3.1

7 L’action du dioxyde de soufre (SO2) sur le sulfure de dihydrogène (H2S) produit du soufre (S) et
de l’eau.
a ) Balancez l’équation chimique : SO2 + 2 H2S 3 S+ 2 H2O
b) Combien d’atomes de soufre (S) sont formés à partir de 0,25 mole de dioxyde de soufre (SO2) ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de S :

1 mol 3 mol
Nombre d’atomes de S = ? 0,25 mol ? mol

2. Convertir le nombre de moles en nombre d’atomes :

Avec 0,25 mol de dioxyde de soufre (SO2), 4,515 × 1023 atomes de soufre (S) sont formés.

c ) Quelle masse de sulfure de dihydrogène (H2S) faut-il pour former 3,01 × 1022 molécules d’eau ?

Données : Calcul :
1. Convertir le nombre de molécules d’eau en nombre de
moles :

2. Calculer le nombre de moles de H2S :

2 mol 2 mol
=
= 0,05 mol
3. Calculer la masse de H2S formée :

m = n × M = 0,05 mol × 34,08 g/mol = 1,704 g

Il faut 1,704 g de sulfure de dihydrogène (H2S) pour former 3,01 × 1022 molécules d’eau.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 121
8 Lors d’un barbecue, on brûle 15,0 g de propane (C3H8). La combustion du propane est représentée
par l’équation chimique balancée suivante.

C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O

Quelle est la masse de dioxyde de carbone (CO2) dégagée dans l’atmosphère ?


a ) 388 g b ) 44,9 g c ) 129 g d ) 15,0 g

9 Le dichlorométhane (CH2Cl2), utilisé comme solvant pour de nombreux composés organiques, se prépare
à partir du méthane (CH4) et du dichlore (Cl2) selon l’équation squelette suivante :

a ) Combien de moles de chacun des réactifs faut-il pour produire 510 g de dichlorométhane (CH2Cl2) ?

Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :

2. Convertir la masse en moles de CH2Cl2 :

3. Calculer le nombre de moles de CH4 :

1 mol 1 mol
? mol 6,01 mol

4. Calculer le nombre de moles de Cl2 :

2 mol 1 mol
? mol 6,01 mol

Il faut environ 6 mol de méthane (CH4) et environ 12 mol de dichlore (Cl2) pour produire 510 g
de dichlorométhane (CH2Cl2).
122 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
UM 3.1

b ) Quelle masse de chlorure d’hydrogène (HCl) obtient-on après réaction ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de HCl :

1 mol 2 mol
6,01 mol ? mol

2. Calculer la masse de HCl formée :

m = n × M ≈ 12,02 mol × 36,46 g/mol


≈ 438,25 g
La réaction chimique produit environ 438,25 g de chlorure d’hydrogène (HCl).

10 Le cuivre métallique (Cu) est extrait de minerais sulfurés comme la chalcocite (Cu2S), que l’on fait
réagir avec du dioxygène (O2) selon l’équation balancée suivante :

Quelle quantité de chalcocite (Cu2S) faut-il pour produire une tonne de cuivre métallique (Cu) ?
(1 tonne correspond à 106 g.)

Données : Calcul :
1. Écrire les rapports molaires et les convertir en
masse à l’aide de la masse molaire :

1 mol 2 mol

159,16 g 127,1 g
?g 106 g
2. Calculer la quantité de Cu2S nécessaire :

Il faut environ 1,25 tonne de chalcocite (Cu2S) pour produire une tonne de cuivre (Cu) métallique.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 123
11 Le carbonate de calcium (CaCO3), composant principal des roches carbonatées telles que le calcaire,
réagit avec les acides pour donner des sels de calcium, de l’eau et du dioxyde de carbone. On fait
réagir une certaine masse de carbonate de calcium (CaCO3) avec 200 mL d’une solution d’acide
chlorhydrique (HCl) de concentration 0,5 mol/L. L’équation balancée de cette réaction est :

a ) Quelle masse de carbonate de calcium (CaCO3) a réagi ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de HCl qui ont réagi :

n = 0,5 mol/L × 0,2 L


= 0,1 mol
2. Calculer le nombre de moles de CaCO3 qui ont réagi :

1 mol 2 mol
? mol 0,1 mol

3. Calculer la masse de CaCO3 qui a réagi :

m = n × M = 0,05 mol × 100,09 g/mol


≈ 5,01 g
La masse de carbonate de calcium (CaCO3) qui a réagi est d’environ 5 g.

b ) Quel est le nombre de moles de dioxyde de carbone (CO2) dégagées au cours de cette réaction ?

Données : Calcul :
1. Écrire les rapports molaires :

2 mol 1 mol
0,1 mol ? mol
2. Calculer le nombre de moles de CO2 dégagées :

Le nombre de moles de dioxyde de carbone (CO2) dégagées par la réaction est de 0,05 mol.

124 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

3.1.4 Les réactions endothermiques FLASH


SCIENCE

et exothermiques STE
Pour se développer, les plantes font appel à la photosynthèse, une réaction
Le dichlorure de calcium
qui utilise l’énergie solaire. Pour se chauffer, les êtres humains brûlent
(CaCl2) épandu sur les rou-
certains combustibles comme le bois. Ces deux exemples nous amènent tes en hiver est un exemple
à distinguer deux types de réactions chimiques. de réaction exothermique :
sa dissolution fait s’élever
Les éacions endohemiques sont des transformations chimiques qui
la température de la glace
absorbent de l’énergie provenant du milieu environnant. et la fait fondre.
Les éacions exohemiques sont des transformations chimiques qui Certains bandages utilisés
dégagent de l’énergie dans le milieu environnant. pour traiter les blessures
des sportifs sont un exemple
L’énergie qui entre en jeu dans ces réactions peut avoir différentes formes, de réaction endothermique.
par exemple, la chaleur ou la lumière. L’application de bandages
contenant du nitrate de so-
Notons également que, bien qu’elles dégagent de l’énergie, certaines réac- dium (NaNO3) solide et une
tions exothermiques ont besoin d’énergie pour s’amorcer. poche d’eau provoque une
rupture de la poche d’eau
Pour distinguer une réaction endothermique d’une réaction exothermique, et la dissolution du NaNO3
on peut se fonder sur des phénomènes observables tels que la production de dans l’eau : cette dissolution
lumière ou la variation de température du milieu. Le tableau 3 résume les fait baisser la température
différences entre les réactions endothermiques et les réactions exothermiques. des tissus environnants.

TABLEAU 3 Les différences entre les réactions endothermiques et les réactions exothermiques
Réactions endothermiques Réactions exothermiques

Absorption de chaleur (ex. : la cuisson des aliments). Dégagement de chaleur (ex. : la combustion du bois
dans un foyer).

Diminution de la température du milieu environnant. Augmentation de la température du milieu environ-


nant.

L’énergie chimique contenue dans les produits est L’énergie chimique contenue dans les produits est
plus élevée que celle contenue dans les réactifs. plus faible que celle contenue dans les réactifs.

On peut également s’aider du bilan énergétique de la réaction, dans l’équa-


tion chimique, pour différencier une réaction endothermique d’une réac-
tion exothermique. En effet, le terme « énergie » peut être ajouté dans une
équation chimique.

Comme il y a absorption d’énergie dans une réaction endothermique, le


terme « énergie » est ajouté à gauche de l’équation (du côté des réactifs).
Dans le cas de la synthèse du monoxyde de diazote (N2O), un gaz possé-
dant des propriétés anesthésiques, on obtient ainsi l’équation suivante :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 125
Les réactifs (N2 et O2) se transforment en produit (N2O) à la suite de l’ab-
sorption de 163,2 kJ. L’oxyde de diazote (N2O) renferme plus d’énergie que
les molécules de diazote (N2) et de dioxygène (O2) mises ensemble.
Dans l’équation chimique d’une réaction exothermique, le dégagement
d’énergie est indiqué par l’ajout du terme « énergie » à droite de l’équation
(du côté des produits). Dans le cas de la corrosion (ou de l’oxydation) de
certains métaux, on peut ainsi avoir l’équation suivante :

Réactifs Produits + Énergie

Les réactifs (Fe et O2) se transforment en produit (Fe2O3) et dégagent


1 648,4 kJ d’énergie. Le fer (Fe) et le dioxygène (O2) renferment donc
ensemble plus d’énergie que les molécules du trioxyde de difer (Fe2O3).
L’incorporation de l’énergie dans les équations chimiques, combinée à la
stœchiométrie, permet de déterminer la quantité d’énergie absorbée ou
dégagée au cours d’une réaction chimique. L’exemple suivant montre
comment effectuer ces calculs.

EXEMPLE

L’équation chimique de l’électrolyse de l’eau s’écrit :

Quelle est l’énergie nécessaire pour l’électrolyse de 250 g d’eau ?


Données : Calcul :
1. Convertir la masse d’eau électrolysée en nombre de moles :

2. Déterminer l’énergie nécessaire :

2 mol 488 kJ
13,87 mol ? kJ

L’électrolyse de 250 g d’eau nécessite environ 3 384 kJ d’énergie.

126 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

Activités 3.1.4 STE

1 De quel type de réaction chimique s’agit-il dans chacun Réaction Réaction


des énoncés suivants ? Cochez la case appropriée. endothermique exothermique

a ) Réaction qui absorbe de la chaleur. ✓

b ) Réaction qui fait augmenter la température du milieu ✓


environnant.

c ) Réaction qui dégage de la chaleur dans le milieu ✓


environnant.

d ) La respiration cellulaire, qui est un phénomène ✓


inverse de la photosynthèse.

e ) L’électrolyse d'une solution aqueuse de chlorure ✓


de sodium (NaCl).

f ) Une pile en activité. ✓

g ) La cuisson d’une omelette. ✓

h) ✓

i) ✓

2 Le sel de table (NaCl) peut être synthétisé à partir de ses éléments constitutifs. Il y a réaction lorsque
le sodium (Na) fondu est exposé à un flux de dichlore (Cl2) gazeux selon l’équation balancée suivante :

Quelle quantité d’énergie la synthèse de 1,0 kg de sel de table dégagera-t-elle ?

Données : Calcul :
1. Convertir la masse de NaCl en moles :

2. Calculer la quantité d’énergie dégagée :

2 mol 822 kJ
17,11 mol ? kJ

La production de 1,0 kg de sel de table (NaCl) dégagera environ 7 032 kJ d’énergie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 127
3 Le chlorate de potassium (KClO3) est utilisé entre autres dans la fabrication des allumettes. Il peut être
obtenu en faisant réagir du chlorure de potassium (KCl) avec le dioxygène (O2). Il faut 15,0 kJ pour
former une mole de KClO3. Quelle masse de KClO3 obtient-on si l’énergie utilisée est de 1 800 kJ ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de KClO3 produites :

2. Calculer la masse de KClO3 produite :


donc,

Avec une quantité d’énergie de 1 800 kJ, on obtient environ 14,7 kg de KClO3.

4 L’équation chimique suivante représente la formation du dioxyde de soufre (SO2) à partir du sulfure
de dihydrogène (H2S) : 2 H2S(g) + 3 O2(g) 2 SO2(g) + 2 H2O(g) + 1 036 kJ
Quelle est l’énergie dégagée si la réaction a consommé 6,00 g de dioxygène (O2) ?
a ) 2 072 kJ b ) 518 kJ c ) 16 576 kJ d ) 64,75 kJ

5 La combustion complète d’une mole de pentane liquide (C5H12) libère 3 507 kJ d’énergie. Cette
combustion est représentée par l’équation chimique suivante :

C5H12(l) + 8 O2(g) 5 CO2(g) + 6 H2O(g) + 3 507 kJ

Quelle est la masse de dioxyde de carbone (CO2) produite si la combustion a libéré 1 169 kJ ?

Données : Calcul :
1. Écrire les rapports molaires :
C5H12(l) + 8 O2(g) 5 CO2(g) + 6 H 2O(g) + 3 507 kJ
1 mol 8 mol 5 mol 6 mol 3 507 kJ
? mol 1 169 kJ

2. Calculer le nombre de moles de CO2 produites : 3. Calculer la masse de CO2 produite :


donc,

Une quantité d’énergie de 1 169 kJ produit environ 73,50 g de dioxyde de carbone (CO2).

128 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

3.1.5 Des exemples de transformations


chimiques
De nombreux bouleversements qui ont lieu dans notre environnement
sont dus aux transformations chimiques. La neutralisation des acides par
les bases, la combustion des combustibles fossiles, l’oxydation des métaux,
la photosynthèse des plantes et la respiration cellulaire sont autant
d’exemples de transformations chimiques.

La neutralisation acidobasique
Nous provoquons fréquemment des réactions de neutralisation acidoba-
sique dans la vie quotidienne. Ainsi, l’ajout de substances acides ou
basiques dans l’eau des piscines pour corriger le pH ou dans les sols pour
neutraliser leur très grande acidité ou basicité provoque ce genre de réac-
tion. Afin d’empêcher la corrosion du réseau d’aqueduc, les villes neutra-
lisent l’acidité de l’eau potable en y ajoutant de la soude (NaOH). Enfin, le
chaulage des lacs, qui consiste à répandre de la chaux (Ca(OH)2), a pour
effet de neutraliser l’acidité de l’eau due aux pluies acides.
La nulson cdobsqu est une transformation chimique dans
laquelle un acide réagit avec une base pour former un sel et de l’eau.
L’équation générale de la neutralisation acidobasique s’écrit :

Au cours de la réaction de neutralisation acidobasique, les ions hydrogène


(H+) libérés par l’acide réagissent avec les ions hydroxyde (OH−) libérés par
la base pour donner de l’eau (H2O). Les ions restants vont former un sel
dont la nature dépend des réactifs. Par exemple, la neutralisation de l’acide
chlorhydrique (HCl) par l’hydroxyde de sodium (NaOH) forme de l’eau et
du chlorure de sodium (NaCl), comme le montre l’équation suivante :

H O Na Cl
+ −
Lorsqu’il y a autant d’ions H libérés par l’acide que d’ions OH libérés par
Fgu 2 L nulson
la base, la réaction de neutralisation est complète. La solution résultante comlè d HCl  NOH
est neutre et a donc un pH de 7 (voir la figure 2). (H = 7).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 129
Lorsque les quantités d’ions H+ et OH− sont différentes, la réaction de
neutralisation acidobasique est incomplète. Le pH de la solution résultante
sera alors acide ou basique selon ce qui est en surplus dans la solution
(voir la figure 3).

Les produits de la neutralisation acidobasique STE


Dans cette section, vous avez vu que, lorsqu’un acide réagit avec une base,
il se forme un sel et de l’eau. Est-il possible de déterminer la formule molé-
culaire du sel produit ? Oui. Pour le faire, il faut d’abord se rappeler que les
acides et les bases sont des électrolytes : en solution, ils se dissocient,
chacun formant des ions de charges opposées. Par exemple, l’acide HNO3
et la base Mg(OH)2 se dissocient selon les équations suivantes :

HNO3(aq) H+(aq) + NO3−(aq)

Mg(OH)2(aq) Mg2+(aq) + 2 OH−(aq)

Comme l’ion H+ de l’acide réagit avec l’ion OH– de la base pour former l’eau
(H2O), l’anion de l’acide (ici, NO3–) réagira avec le cation de la base (ici, Mg2+)
pour former le sel dinitrate de magnésium (Mg(NO3)2) selon l’équation :

Mg2+(aq) + 2 NO3−(aq) Mg(NO3)2

L’équation chimique ci-dessous montre un autre exemple de formation


d’un sel, le phosphate de trilithium (Li3PO4), à la suite de la neutralisation
de l’acide phosphorique (H3PO4) par l’hydroxyde de lithium (LiOH).

H O Na Cl H3PO4(aq) + 3 LiOH(aq) Li3PO4(aq) + 3 H2O(l)


Figure 3 La neutralisation
incomplète de HCl par NaOH :
surplus de H+ par rapport à OH– La combustion
(pH < 7, donc acide). La combustion est un exemple de transformation chimique qui dégage
de l’énergie.
La combustion est une réaction chimique entre un combustible et un
comburant qui dégage de l’énergie.
Trois éléments sont nécessaires à la combustion : un combustible, un
comburant et un point d’ignition. Ensemble, ces trois éléments forment
le « triangle du feu » (voir la figure 4).
Le combustible est la substance qui brûle au cours de la réaction de
combustion en libérant beaucoup d’énergie. Il peut être solide (par
exemple, du bois), liquide (par exemple, de l’essence) ou gazeux (par
exemple, du gaz naturel).
Le comburant est la substance qui alimente la combustion. Le comburant
le plus utilisé est le dioxygène (O2).
Figure 4 Les trois éléments du
« triangle du feu » doivent être Le point d’ignition est la température que doit atteindre un combustible pour
présents pour qu’il y ait combustion. amorcer la combustion. Cette température varie suivant le combustible.

130 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

On distingue trois types de combustion selon la quantité d’énergie libérée


au cours de la réaction et la vitesse de celle-ci (voir le tableau 4).

TABLEAU 4 Les trois types de combustion


Type de combustion Caractéristiques Exemples

Combustion vive • S’accompagne de flammes ; • Feu de bois ;


• Se produit rapidement ; • Explosion de moteurs à essence ;
• Se produit à haute température ; • Bougie allumée ;
• Libère une grande quantité d’énergie sous forme • Feu d’artifice.
de chaleur et de lumière.

Combustion • Se produit sans apport direct d’énergie ; • Incendie de forêt dans une
spontanée • Possède une température d’ignition inférieure à la période de fortes chaleurs ;
température ambiante ; • Camion-citerne transportant des
• Se comporte comme la combustion vive une fois gaz inflammables, qui prend feu
la combustion amorcée. à la suite d’un choc.

Combustion lente • Ne produit pas de flammes ; • Respiration cellulaire ;


• S’étend sur une longue période de temps ; • Corrosion des métaux ;
• Se produit à température ambiante ; • Oxydation des aliments.
• Ne dégage que peu de chaleur et aucune lumière.

L’oxydation STE
La formation de la rouille, la combustion, la respiration cellulaire et la corro-
sion des plastiques sont des exemples de réactions d’oxydation. Ils ont le
même réactif, soit le dioxygène de l’air (O2).
L’oxydaion est une transformation chimique au cours de laquelle un
oxydant tel que le dioxygène (O2) ou une substance aux propriétés analo-
gues se combine avec un réactif pour former un oxyde.
Un oxydant est une substance chimique capable de gagner un ou plusieurs
électrons. Le dioxygène (O2), le dichlore (Cl2) et le dibrome (Br2) sont des
oxydants. Un oxyde est un composé résultant de la combinaison du dioxy-
gène (O2) ou d’un autre oxydant avec d’autres éléments. La rouille (Fe2O3)
est un exemple d’oxyde.
Durant l’oxydation, l’oxydant arrache les électrons de l’autre réactif (le fer,
par exemple) pour former un oxyde avec ce dernier, comme dans la forma-
tion de la rouille représentée par l’équation chimique suivante :

SCIENCE
FLASH

L’oxydation est une réaction nécessaire à notre survie, car elle intervient
dans la respiration cellulaire. Elle peut aussi être néfaste lorsque des ali-
ments s’oxydent ou que des métaux se corrodent. L’utilisation de substances
inhibitrices ou antioxydantes peut alors ralentir la réaction d'oxydation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 131
La photosynthèse et la respiration cellulaire
Le maintien de la vie sur Terre dépend de deux transformations chimiques
inverses l’une de l’autre : la photosynthèse et la respiration cellulaire.
La photosynthèse est la transformation chimique au cours de laquelle
des organismes vivants transforment l’énergie rayonnante du Soleil en
énergie chimique.
La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales ainsi que chez certains
microorganismes grâce à un pigment vert présent dans ces cellules, la
chlorophylle. Ce pigment capte les rayons du Soleil pour produire du
glucose (C6H12O6), un sucre, et du dioxygène (O2) à partir de dioxyde de
carbone (CO2) et de l’eau (H2O) (voir la figure 5).

Le dioxyde de
Énergie carbone (CO2)
rayonnante présent dans l’air
Production de
dioxygène (O2)

L’eau (H2O)
absorbée par
les racines
du végétal
Production
de glucose
(C6H12O6)

Figure 5 Une représentation simplifiée de la photosynthèse.

L’équation suivante montre les réactifs et les produits impliqués dans la


photosynthèse :

La respiration cellulaire est la transformation inverse de la photosynthèse.


Les produits de la respiration cellulaire sont les réactifs de la photosyn-
thèse, alors que les produits de la photosynthèse sont les réactifs de la
respiration cellulaire. La respiration cellulaire est une réaction d’oxydation
ou de combustion lente qui se produit dans les cellules de tous les orga-
nismes vivants.
La respiration cellulaire est la transformation chimique par laquelle
l’énergie contenue dans les sucres (glucose) est libérée pour effectuer le
travail dans les cellules vivantes.

132 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

Au cours de la respiration cellulaire (voir la figure 6), le glucose (C6H12O6),


qui est le combustible, réagit avec le comburant qu’est le dioxygène (O2)
pour produire du dioxyde de carbone (CO2), de l’eau (H2O) ainsi que de
l’énergie. L’énergie produite par la respiration cellulaire permet aux cellules
d’accomplir les tâches essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.

Le dioxygène (O2)
présent dans l’air Production
de dioxyde de
carbone (CO2)

Le glucose
(C6H12O6)
présent dans
l’alimentation

Production Production d’eau


d’énergie (H2O)

Fgu 6 Un ésnon smlfé d l son cllul.

L’équation suivante montre les réactifs et les produits impliqués dans la


respiration cellulaire :

Activités 3.1.5
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) La combustion est une réaction entre un combustible et un comburant qui absorbe de l’énergie.
Faux La combustion est une réaction entre un combustible et un comburant qui dégage
de l’énergie.

b) STE Dans les réactions d’oxydation, le seul oxydant possible est le dioxygène (O2).
Faux Dans les réactions d’oxydation, toute substance qui possède les mêmes propriétés
que le dioxygène (O2) peut être un oxydant.

c ) La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales, alors que la respiration cellulaire se produit
dans les cellules animales.
Faux La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales, alors que la respiration cellulaire
se produit dans les cellules végétales et animales.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 133
2 Parmi les équations suivantes, entourez celles qui sont des réactions de neutralisation acidobasique.

a)

b ) 2 NaCl(aq) + MgBr 2(aq) 2 NaBr (aq) + MgCl2(aq)

c ) KOH(aq) + HI(aq) KI(aq) + H2O(l)

d)

e)

f)

3 Complétez les réactions de neutralisation acidobasique suivantes.

a ) HBr (aq) + NaOH (aq) NaBr + H2O(l)

b ) 2 HI(aq) + Ca(OH)2 CaI2(aq) + 2 H2O(l)

c) H2S + 2 LiOH(aq) Li2S(aq) + 2 H2O(l)

d ) 3 HCl(aq) + Al(OH)3 AlCl3(aq) + 3 H2O(l)

e) H2Se + Mg(OH)2 MgSe + 2 H2O

4 STE Pour chacune des paires acidobasiques suivantes, déterminez la formule moléculaire du sel
formé une fois la neutralisation effectuée.

a ) HCl(aq) et Fe(OH)3(aq) FeCl3(aq) c ) H2SO4(aq) et KOH (aq) K2SO4(aq)

b ) HClO4(aq) et Ca(OH)2(aq) Ca(ClO4)2(aq) d ) CH3COOH (aq) et Na2CO3(aq) CH3COONa(aq)

5 On ajoute, goutte à goutte, de l’hydroxyde de sodium (NaOH) à une solution d’acide sulfurique
(H2SO4) de pH 2,5.
a ) Écrivez l’équation chimique balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du sulfate de disodium
(Na2SO4) et de l’eau.

b ) Le pH de la solution finale sera-t-il supérieur, inférieur ou égal à 7 si la quantité de NaOH excède la


quantité d’acide ?
La quantité de NaOH ajoutée est plus que suffisante pour neutraliser tout l’acide. Il en résulte
que les ions OH− sont en excès dans la solution : le pH de la solution sera donc supérieur à 7.

134 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.1

6 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’activité humaine au cœur des changements climatiques


L Conence des Nons Unes su les chngeens unns. D’ues gz, coe l’oxyde de dzoe
clues enue à Ps en 2015 pvo l lon (N2O) e l vpeu d’eu, conbuen dns de ondes
du chueen clue à ons de 2 °C, e un popoons à l’ee de see enoc.
onde sns cbone d’c 2100. Le chueen
cuel es bu à l’ugenon des gz à ee de
see (GES) dus à l’cv hune, u plen l’e-
e de see nuel. P ces gz guen le doxyde
de cbone (CO2) e le hne (CH4). Le pee ven
pncpleen de l’eplo de cobusbles ossles,
coe le chbon, le pole, ou le gz nuel p
cenes nduses coe les cenees. Le second
poven de l cobuson du bos e de l’levge des

a ) Quels sont les gaz responsables de l’augmentation de l’effet de serre dans l’atmosphère ?
Le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), et, dans une moindre proportion, d’autres gaz
comme l’oxyde de diazote (N2O) et la vapeur d’eau (H2O).

b) À quelle transformation chimique sont surtout dus les changements climatiques ? Donnez
un exemple. Réponse variable. Exemple :
La combustion est la transformation chimique qui est principalement à l’origine des
changements climatiques. La combustion des combustibles fossiles (comme le charbon,
le pétrole et le gaz naturel par certaines industries) et la combustion du bois pour produire
de l’énergie, en sont des exemples.

7 Pour éteindre ou prévenir les incendies, on peut agir sur l’un des trois éléments du triangle du feu.
Indiquez sur quel élément on a agi dans chacune des situations suivantes. Justifiez votre réponse.
a ) En camping, vous étouffez le feu de camp avec du sable.
Le comburant. En étouffant le feu avec du sable, on empêche le comburant qu’est le
dioxygène (O2) contenu dans l’air d’entrer en contact avec le bois et d’alimenter la combustion.

b ) La coupe forestière linéaire fait partie des moyens utilisés pour empêcher une extension rapide
des incendies de forêt ou de brousse.
Le combustible. En déboisant, on prive le feu de matière combustible.

c ) Lors de l’incendie d’un immeuble, un groupe de pompiers s’affaire à arroser l’immeuble en


flammes, alors qu’un autre déverse de l’eau sur un immeuble voisin épargné par le feu.
Le point d’ignition. Les flammes font augmenter la température des immeubles voisins. Par mesure
de prévention, on empêche la température de ces immeubles d’atteindre le point d’ignition.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 LES traNSfOrmatiONS CHimiqUES... NUCLéairES 135
8 Indiquez le type de combustion dont il est question dans chacun des énoncés suivants. Cochez la ou
les cases appropriées.
Combustion

Vive Spontanée Lente

a ) Explosion de la dynamite. ✓
b ) Combustion qui se fait à température ambiante. ✓
c ) Combustion qui s’accompagne du dégagement d’une
✓ ✓
grande quantité de chaleur et de lumière.
d ) Formation de rouille sur la coque d’un bateau. ✓
e ) Combustion dont le point d’ignition est inférieur à la

température ambiante.
f ) Combustion s’étalant sur une longue période. ✓
g ) Combustion à l’aide du brûleur d’une cuisinière au gaz. ✓

h ) Incendie de forêt en période de grave sécheresse. ✓

9 STE Lesquelles des réactions suivantes sont des réactions d’oxydation ? Entourez les bonnes
réponses. Lorsqu’il s’agit d’une réaction d’oxydation, nommez l’oxydant ainsi que l’oxyde formé.

Réaction Oxydant Oxyde formé

a) Dioxygène Oxyde de
magnésium

b)

c) Dibrome Bromure de
potassium

d ) H2Cl2(g) H2(g) + Cl2(g)

10 STE Lesquelles des situations suivantes sont des réactions d’oxydation ? Entourez les bonnes
réponses.
a ) Le verdissement du cuivre des toits d’églises.
b ) La consommation de calories qui résulte de l’exercice physique.
c ) La production du dioxygène par les végétaux au moyen de la photosynthèse.
d ) Le développement des champignons responsables du pourrissement du bois extérieur
exposé à l’humidité.
e ) La décomposition de l’eau par électrolyse pour la production du dihydrogène (H2) et du
dioxygène (O2) gazeux.

136 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

11 Pour chacun des énoncés ci-dessous, indiquez de quelle transformation chimique il s’agit. Cochez la
case appropriée.
Photosynthèse Respiration
cellulaire
a ) Je suis un type de combustion lente. ✓

b ) Je ne peux être effectuée que par les végétaux. ✓

c ) Je produis de l’énergie. ✓

d ) Mes deux réactifs sont le sucre et le dioxygène. ✓

e ) Je fabrique une substance qui est à la base de ✓


presque toutes les chaînes alimentaires.

f ) J’ai lieu dans les cellules animales et végétales. ✓

g ) J’utilise l’énergie du Soleil. ✓

12 Expliquez pourquoi la photosynthèse est à la base de presque toutes les chaînes alimentaires.
La photosynthèse, qui utilise les rayons du Soleil comme source d’énergie, produit du glucose
dont se nourrissent les plantes. Les plantes sont des producteurs, car les espèces animales
consomment le glucose qu’elles contiennent. Le glucose, qui passe ainsi d’un niveau de
consommateur à un autre, permet d’effectuer la respiration cellulaire.

3.2 Les transformations


nucléaires STE

Selon le modèle atomique simplifié, les atomes sont constitués d’un noyau
contenant des nucléons (protons et neutrons) autour duquel gravitent des
électrons. Lorsqu’un atome subit des modifications, les transformations
peuvent toucher soit les électrons, soit le noyau. Nous avons vu que les
transformations chimiques impliquaient les électrons. Lorsque c’est le
noyau qui est modifié, les transformations sont dites « nucléaires ».

3.2.1 La stabilité nucléaire


À l’exception de l’isotope le plus abondant de l’hydrogène ( ), qui ne possède
qu’un seul proton, tous les noyaux des atomes comportent des protons et
des neutrons. Les protons étant chargés positivement, ils ont tendance à se
repousser les uns les autres à cause de la force électrique de répulsion. C’est
la présence des neutrons qui maintient la cohésion du noyau. La force d’at-
traction qui se produit entre les nucléons (protons et neutrons) se nomme
« force nucléaire ». La force nucléaire est donc une force qui lie fortement les
nucléons entre eux, assurant ainsi la stabilité du noyau de l’atome.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 137
On parle de stabilité nucléaire lorsque la force nucléaire au sein du noyau
Proton (p +) atomique est supérieure à la force de répulsion électrique entre les
protons.
Neutron (n 0 )
Dans les atomes légers, le nombre de neutrons (N) est approximativement
le même que celui des protons (Z). Mais, à mesure que le numéro atomique
augmente (c’est-à-dire que le nombre de protons croît), la force de répul-
sion électrique entre les protons augmente. Pour maintenir la cohésion
du noyau, le nombre de neutrons s’accroît aussi et dépasse celui des
protons, de sorte que la force nucléaire grandit et contrebalance la force
de répulsion électrique.

Carbone 12 ( )
Cependant, la cohésion est difficile à assurer lorsque les noyaux deviennent
très lourds, c’est-à-dire lorsqu’ils contiennent un trop grand nombre de
nucléons. On considère que les atomes dont le numéro atomique (Z) est
supérieur à 83 sont tous instables. Un atome dont le noyau est instable
est susceptible de se désintégrer. On dit qu’il est « radioactif ».
Mais même certains isotopes des atomes légers peuvent être radioactifs.
Lorsque le numéro atomique (Z) est inférieur à 20, par exemple, on estime
qu’un atome n’est stable que si le rapport est égal à 1 ou qu’il en est
Carbone 13 ( ) très proche.
Un élément donné peut avoir plusieurs isotopes dont certains sont stables
et d’autres, instables (voir la figure 7).

Figure 7 Le carbone (C) a trois isotopes : le , le et le . Tous possèdent


six protons et six électrons. Cependant, ils ont respectivement six, sept et huit
neutrons. Le et le sont stables, alors que le est instable. Ce dernier
est radioactif en raison du trop grand nombre de neutrons contenus dans le
noyau par rapport au nombre de protons.
Carbone 14 ( )

Activités 3.2.1 STE

1 Deux forces qui s’opposent l’une à l’autre existent dans le noyau. Quelles sont ces forces
antagonistes ?
Les deux forces antagonistes sont la force de répulsion électrique entre les protons et la force
nucléaire d’attraction.

2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La stabilité du noyau est assurée par la force de répulsion électrique.
Faux La stabilité du noyau est assurée par la force d'attraction nucléaire qui compense
la force de répulsion électrique entre les protons qui sont chargés positivement.

138 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

b ) Il existe une force électrique de répulsion entre les protons et les neutrons.
Faux Les neutrons étant électriquement neutres, ils ne subissent aucune force électrique
de la part des protons.

c ) Pour les atomes dont le numéro atomique (Z) est inférieur à 20, la stabilité du noyau est assurée
lorsque le rapport est égal ou très proche de 1.

Vrai

d ) L’hydrogène (H) est le seul élément du tableau périodique à posséder un isotope qui n'a aucun
neutron.
Vrai

e ) Ni les transformations chimiques ni les transformations nucléaires ne peuvent changer la nature


des atomes.
Faux Les transformations nucléaires peuvent changer la nature des atomes, alors que
les transformations chimiques ne le peuvent pas.

f ) Le noyau du carbone 14 est instable, tandis que celui du carbone 13 est stable.
Vrai

g ) Le carbone 14 possède deux neutrons de plus que le carbone 12.


Vrai

h ) Tous les isotopes du carbone possèdent 6 électrons.


Vrai

i ) Le carbone 14 possède 14 neutrons.


Faux Le carbone 14 possède 14 nucléons : 6 protons et 8 neutrons.

3 Expliquez pourquoi la stabilité des noyaux n’est plus assurée lorsqu’ils deviennent très lourds.
Lorsque le nombre de nucléons augmente, la force de répulsion électrique entre les protons
devient de plus en plus grande et ne peut plus être compensée par la force d'attraction nucléaire.
Les noyaux deviennent instables et radioactifs, donc susceptibles de se désintégrer.

4 Lorsque la masse atomique des atomes devient très grande, la cohésion de leur noyau devient de
plus en plus difficile à assurer. À partir de quel numéro atomique (Z) les atomes deviennent-ils tous
instables ?
Les atomes dont le numéro atomique (Z) est supérieur à 83 sont tous instables.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 139
COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE 3.2.2 La radioactivité
Harold Elford Johns La radioactivité est un phénomène naturel qui a été découvert par le
(1915-1998) chimiste français Henri Becquerel en 1896.

Un physicien cana dien, La radioactivité est la propriété qu’ont certains noyaux atomiques
Harold Elford Johns, mit au instables de se désintégrer en émettant spontanément des particules et
point, en 1951, la « bombe de l’énergie.
au cobalt ». Cet instrument Les transformations nucléaires impliquent des énergies beaucoup plus
de radiothérapie utilisait des importantes que les transformations chimiques. De plus, elles peuvent
rayons gamma produits par changer la nature des atomes en modifiant le nombre de nucléons contenus
la désintégration du cobalt dans leurs noyaux, ce qui n’arrive jamais lors des réactions chimiques.
60 pour détruire les cellules
cancé reuses. Aujourd’hui, Lors de leur désintégration, les noyaux atomiques instables se transfor-
plusieurs patients atteints ment en noyaux plus stables en perdant une partie de leur masse. Durant
d’un cancer sont traités par ces transformations nucléaires, l’émission des particules et de l’énergie se
la radiothérapie, par exemple produit par l’intermédiaire de trois types de rayonnements : les rayonne-
pour empêcher la diffusion ments alpha (α), bêta (β) et gamma (γ).
de cellules cancéreuses dans On parle de rayonnement alpha (α) lorsque la désintégration d’un noyau
l’organisme. instable s’accompagne de l’émission d’une particule alpha (α), une parti-
cule positive, qui n’est autre qu’un noyau d’hélium ( ). Un exemple d’une
telle désintégration est schématisé dans la figure 8.

+ + Énergie

Figure 8 La désintégration du
noyau de l’uranium 238 (U) Uranium 238 ( ) Thorium 234 ( ) Particule α ( )
produit un noyau de thorium
234 (Th) et une particule alpha (α),
c'est-à-dire un noyau Proton (p +) Neutron (n 0 )
d'hélium 4 (He).

Le rayonnement bêta (β) est causé par la transformation d’un neutron en


proton au sein d’un noyau instable. Il s’accompagne de l’émission d’une
particule bêta (β), une particule négative, qui est en fait un électron (voir
la figure 9).

Neutron transformé
en proton

+ + Énergie

Figure 9 Lorsque le carbone


14 (C) se désintègre, il se Carbone 14 ( ) Azote 14 ( ) Particule β
transforme en azote 14 (N) et (électron)
émet une particule bêta ( β), qui
est en fait un électron. Lors de
cette désintégration, un neutron Proton (p +) Neutron (n 0 ) Électron (e−)
est transformé en proton.

140 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

Le rayonnement gamma (γ) consiste en l’émission d’énergie, par le noyau,


sous forme d’un rayonnement électromagnétique neutre. Ce rayonnement
possède une énergie beaucoup plus grande que celle associée aux rayons
ultraviolets (UV) ou aux rayons X. Comme ce rayonnement ne possède ni
masse ni charge électrique, il ne modifie ni le numéro atomique (Z) ni le
nombre de masse (A) du noyau. Chacun des rayonnements (α, β et γ) a un
pouvoir de pénétration qui lui est propre (voir le tableau 5).
TABLEAU 5 Le pouvoir de pénétration des différents rayonnements

Type de rayonnement Pénétration typique

Alpha (α) Ne traverse pas la peau.


Est arrêté par une feuille de papier.

Bêta (β) Pénètre jusqu’à environ 1 cm dans le corps.


Est arrêté par une planche de bois de 2,5 cm d’épaisseur.

Gamma (γ) Passe à travers les tissus vivants.


Peut être partiellement arrêté par une épaisse couche de béton ou des écrans en plomb.

Le processus de désintégration d’un isotope radioactif est un phénomène


qui peut être très lent ou, au contraire, très rapide. Pour le quantifier, on a
recours à la notion de « temps de demi-vie ».
Le ms d dm-v d’un isotope radioactif représente le temps néces-
saire pour que la moitié des noyaux d’un échantillon de cet isotope subisse
une désintégration.
Ainsi, le temps de demi-vie du polonium 216 ( ) est aussi court que 0,145 s,
alors que celui de l’uranium 238 ( ) avoisine les 4,5 milliards d’années.
Quant au carbone 14 ( ), son temps de demi-vie est de 5 730 années. Le
graphique de sa décroissance radioactive en fonction du temps est repré-
senté à la figure 10.
D’après ce graphique, si la masse de carbone
14 ( ) initiale était de 10 g à t = 0, il n’en
resterait que 5 g après 5 730 ans. La
masse manquante correspond à la masse des
noyaux de qui ont subi une désintégra-
tion. Il faudra encore 5 730 années supplé-
mentaires, soit 11 460 années (2 × 5 730)
depuis le début du processus, pour que la
masse du C14 soit réduite à 2,5 g
et ainsi de suite.

Fgu 10 L décossnc docv du cbon 14 ( )


n foncon du ms.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 141
Activités 3.2.2 STE

1 Laquelle des affirmations suivantes est vraie ? Entourez la bonne réponse.


a ) Une transformation chimique dégage plus d’énergie qu’une transformation nucléaire.
b ) Une transformation chimique change la nature des atomes.
c ) Une transformation chimique implique le noyau de l’atome.
d) Une transformation nucléaire peut modifier le nombre de nucléons présents dans le noyau de l’atome.

2 Lequel des énoncés suivants est exact ?


a ) Les particules alpha (α) sont des noyaux d’hydrogène (H).
b ) Les particules bêta (β) sont positives.
c ) Le rayonnement gamma (γ) ne possède ni masse ni charge électrique.
d ) Tous les types de rayonnement (α, β et γ) ont le même pouvoir de pénétration.

3 Dans l’équation suivante, que représente ?


représente une particule α, qui est en fait un noyau d’hélium (He).

4 Expliquez pourquoi, contrairement aux rayonnements α et β, le rayonnement gamma (γ) ne modifie ni


le numéro atomique (Z) ni le nombre de masse (A) du noyau de l’isotope radioactif.
Contrairement aux rayonnements α et β, le rayonnement gamma (γ) ne possède ni masse ni
charge électrique. Il n’a donc aucune incidence sur le numéro atomique (Z) ni sur le nombre de
masse (A) du noyau de l’isotope radioactif.

5 Le schéma suivant représente la variation de la quantité d’atomes de carbone 14 ( ) contenue dans


un fossile en fonction des années écoulées. Référez-vous aux valeurs fournies dans la figure 10 de la
page 141 pour compléter le schéma.

Pourcentage d’atomes de carbone

100 % 50 % 25 % 12,5 %

0 5 730 11 460 17 190

Nombre d’années

142 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

3.2.3 La fission et la fusion nucléaires FLASH


SCIENCE

La fission nucléaie est un phénomène qui correspond à la division d’un


noyau atomique lourd (un noyau atomique qui contient beaucoup de
nucléons) en d’autres noyaux plus légers. À  d p, l
Ce phénomène, qui peut être spontané ou artificiellement provoqué,  d’g lb
produit une très grande quantité d’énergie (voir la figure 11). p 1 g d’ 235 à l
 d   -
Lorsqu’un noyau d’uranium 235 ( ) est bombardé de neutrons et qu’il pd à l’g l
en absorbe un, ce noyau se scinde en deux noyaux plus légers. La figure 11 lb p l b d
représente le cas de la formation du baryum 141 ( ) et du krypton 92 2,7  () d b.
( ). Cette fission est accompagnée de la libération d’une quantité
d’énergie et de trois neutrons qui, à leur tour, provoqueront la fission
d’autres noyaux d’uranium 235 ( ). Cette réaction nucléaire est repré-
sentée par l’équation suivante :

Au fur et à mesure que le processus se poursuit, le nombre de neutrons


libérés augmente, le nombre de fissions s’accroît et la quantité d’énergie
libérée devient de plus en plus grande. C’est ce qu’on appelle une « réac-
tion en chaîne ».
La fusion nucléaie est un phénomène qui correspond à l’assemblage de
deux noyaux atomiques légers afin d’en former un seul, qui sera plus lourd.

Figue 11 La fission nucléaie d’un Proton (p +)


noyau d’uanium 235 ( ), Neutron (n 0 )
aificiellemen ovoquée a
l’« absoion » d’un neuon.

La fusion nucléaire produit une énorme


quantité d’énergie, bien plus grande
que celle libérée par la fission nucléaire.
Elle est aussi écologiquement plus
propre parce qu’elle génère moins de
déchets radioactifs.

Ce phénomène a toutefois besoin de températures très élevées pour se


produire, de l’ordre de plusieurs millions de degrés Celsius. C’est pour cette
raison que les réactions de fusion nucléaire sont difficiles à produire sur
Terre, mais qu’elles surviennent naturellement dans les étoiles comme le
Soleil. La figure 12 de la page suivante représente un exemple de fusion
nucléaire.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 143
La figure 12 montre que cette réaction nucléaire produit un noyau d’hé-
lium ( ), c’est-à-dire une particule alpha (α), un neutron ainsi qu’une
très grande quantité d’énergie. Cette réaction peut être représentée par
l’équation suivante :

Tritium
Neutron

+ Énergie

Deutérium

Figure 12 La fusion nucléaire de Hélium


deux isotopes de l’hydrogène (H) :
le deutérium ( ) et le tritium ( ).

Activités 3.2.3 STE

1 Complétez le texte suivant en écrivant les mots « fission » et « fusion » aux endroits appropriés.

La fission et la fusion nucléaires


Les centrales nucléaires ont besoin d’uranium pour fonctionner. Pour produire de l'électricité, elles
utilisent des réactions de fission nucléaire.
Les réactions de fusion nucléaire sont plus difficiles à produire sur Terre, car elles
nécessitent des températures extrêmes que l’on trouve, par exemple, dans les étoiles comme le
Soleil. Les étoiles sont la source de la diversité des atomes dans l’Univers : tous les éléments plus
lourds que l’hélium proviennent essentiellement des réactions de fusion nucléaire qui
ont lieu dans les étoiles.

2 À l'aide de la figure 11 présentée à la page 143, répondez aux questions suivantes.


a ) Qu’est-ce qui est à l’origine de la fission initiale du noyau de l’uranium 235 ( )?
L’absorption d’un neutron par le noyau de l’atome

144 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 3.2

b ) La fission du premier noyau produit trois neutrons. Combien de neutrons sont produits lorsque ces
trois neutrons sont absorbés à leur tour ?
Lorsque les trois neutrons sont absorbés, neuf nouveaux neutrons sont produits.

c ) Comment appelle-t-on ce processus de multiplication rapide de fissions ?


Une réaction en chaîne

3 Le schéma suivant représente la fission d’un noyau d’uranium 235 ( ). Complétez-le pour qu’il soit
correct et justifiez votre réponse.

Proton (p +)
Neutron (n 0 )

Justification :
La fission d’un noyau d’uranium 235 ( ) s’accompagne de la libération de trois neutrons.
Comme le schéma n’en représente que deux, il faut en ajouter un troisième.

4 Le schéma suivant représente une réaction nucléaire.

+ → +

Tritium Deutérium Hélium Neutron

a ) Dans les cases, écrivez le symbole des particules impliquées dans cette réaction.
b ) S’agit-il d’une fission ou d’une fusion nucléaire ?
Le schéma représente la fusion nucléaire de deux isotopes de l’hydrogène (H) : le tritium ( )
et le deutérium ( ).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 145
CONSOLIDATION DU ChApITre 3

1 Les affirmations suivantes concernent les transformations chimiques. Indiquez si elles sont
vraies ou fausses.
Vrai Faux

a ) Au cours d’une transformation chimique, la masse totale des réactifs, le ✓


nombre total d’atomes ainsi que le nombre total de molécules sont conservés.

b ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre en évidence ✓


la loi de la conservation de la masse.

c) STE Il est possible de déterminer si une réaction est endothermique ✓


ou exothermique en se fondant sur l’équation chimique.

d) STE Certaines réactions exothermiques ont besoin d’énergie ✓


pour s’amorcer.

e) STE La combustion et la respiration cellulaire sont toutes deux ✓


des réactions d’oxydation.

f ) La photosynthèse est un type de combustion lente. ✓

g ) La température d’ignition d’une combustion spontanée est supérieure ✓


à la température ambiante.

2 Les autotrophes produisent leur propre nourriture en transformant le dioxyde de carbone (CO2)
de l’atmosphère en glucose (C6H12O6) selon l’équation suivante :

a ) Balancez l’équation chimique précédente.

b ) De quel type de transformation chimique s’agit-il ?


1) Combustion 3) Respiration cellulaire
2) Photosynthèse 4) Neutralisation acidobasique

c) STE Est-on en présence d’une réaction endothermique ou d’une réaction exothermique ?


Justifiez votre réponse.
On est en présence d’une réaction endothermique, car la réaction absorbe de l’énergie
(ou l’énergie se trouve du côté des réactifs).

146 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


d) STE Sachant que la production d’une mole de glucose (C6H12O6) nécessite 2 803 kJ d’énergie,
quelle quantité d’énergie la plante doit-elle absorber pour produire 13,5 g de glucose ?

Données : Calcul :
Énergie = 2 803 kJ 1. Convertir la masse de glucose en nombre de moles :
n = 1 mol

2. Déterminer l’énergie nécessaire à la production de cette


quantité de glucose :
E=?

2 803 kJ 1 mol
? kJ 0,075 mol

La production par la plante de 13,5 g de glucose nécessite environ 210 kJ d’énergie.

3 Certains phosphates présents dans les cours d’eau proviennent des effluents d’usines d’engrais
phosphatés. Ils sont rejetés sous forme d’acide phosphorique (H3PO4), et cet acide se neutralise
avec de la chaux, Ca(OH)2, une base forte. Au terme de la réaction, on obtient du diphosphate
de tricalcium (Ca3(PO4)2) et de l’eau.

a ) De quel type de réaction s’agit-il ? D’une réaction de neutralisation acidobasique.

b ) En vous aidant de la masse atomique des éléments, vérifiez si la loi de la conservation de la


masse est respectée dans l’équation chimique suivante. Balancez d’abord l’équation.

2 H 3PO4 + 3 Ca(OH)2 Ca3(PO4)2 + 6 H2O

Masse des réactifs : Masse des produits :

2 H3PO4 = 2 × (3 × 1,01 + 30,97 + 4 × 16,00) Ca3(PO4)2 = 3 × 40,08 + 2 × (30,97 + 4 ×


16,00)
= 196 u
= 310,18 u
3 Ca(OH)2 = 3 × (40,08 + 2 × (16,00 + 1,01))
6 H2O = 6 × (2 × 1,01 + 16,00)
= 222,3 u
= 108,12 u
196 u + 222,3 u = 418,3 u
310,18 u + 108,12 u = 418,3 u
Masse totale : 418,3 u Masse totale : 418,3 u

Cette équation chimique respecte la loi de la conservation de la masse, car la masse totale
des réactifs est égale à la masse totale des produits.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 147
c) STE On fait réagir une certaine masse d’acide phosphorique (H3PO4) avec 250 mL d’une
solution de chaux (Ca(OH)2) dont la concentration est de 0,75 mol/L. Quelle est la masse
d’acide phosphorique (H3PO4) qui a réagi ?

Données : Calcul :
1. Calculer le nombre de moles de Ca(OH)2 qui ont réagi :

2. Calculer le nombre de moles de H3PO4 qui ont réagi :

2 mol 3 mol
? mol 0,187 5 mol

3. Convertir le nombre de moles de H3PO4 en masse :

m = n × M = 0,125 mol × 98,0 g/mol = 12,25 g

La masse d’acide phosphorique (H3PO4) qui a réagi est de 12,25 g.

4 STE On neutralise une solution d’acide carbonique (H2CO3) par une solution de trihydroxyde
de fer (Fe(OH)3). La neutralisation produit un sel et de l’eau. Quelle est la formule moléculaire du
sel produit ?
a ) FeCO3 b ) Fe3(CO3)2 c ) Fe(CO3)2 d ) Fe2(CO3)3

5 Le gaz naturel ou méthane (CH4) est la principale source d’énergie dans plus de 135 000 foyers
québécois.
a ) Une cuisinière au gaz naturel brûle du méthane, ce qui dégage du dioxyde de carbone (CO2),
de la vapeur d’eau et une grande quantité d’énergie qui permet de faire cuire les aliments.

1) À quel élément du triangle du feu correspond le méthane ? Combustible


2) À quel type de combustion (vive, spontanée ou lente) correspond la combustion du méthane ?
Justifiez votre réponse.
La combustion du méthane est une combustion vive, car elle dégage rapidement une
grande quantité d’énergie sous forme de chaleur et est accompagnée d’une flamme.

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b ) La combustion d’une certaine quantité de méthane (CH4) a nécessité l’utilisation de 12,80 g
de dioxygène (O2) et a produit 8,80 g de dioxyde de carbone (CO2) et 7,21 g de vapeur d’eau
(H2O). Quelle masse de méthane (CH4) a brûlé ?

Données : Calcul :
D’après la loi de la conservation de la masse :

La masse de méthane brûlée est égale à 3,21 g.

c) STE Une famille consomme en moyenne 67 kg de méthane (CH4) par an. Sachant que la
combustion d’une mole de méthane dégage 803 kJ, quelle quantité d’énergie les 67 kg de
méthane fournissent-ils au cours d’une année ?

Données : Calcul :
1. Balancer l’équation :

2. Convertir la masse de CH4 en nombre de moles :

3. Calculer la quantité d’énergie fournie :


+ 803 kJ
1 mol 803 kJ
4 174,45 mol ? kJ

L’énergie fournie annuellement par le méthane (CH4) est d’environ 3 352 MJ.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 149
6 STE Au cours d’une promenade avec un ami dans un port, vous vous arrêtez devant un vieux
bateau rouillé.
a ) De quelle transformation chimique s’agit-il ? Il s’agit d’une réaction d’oxydation.
b ) Sachant que la rouille se forme en faisant réagir du fer (Fe) avec du dioxygène (O2), quelle
masse de rouille (Fe2O3) obtient-on si la masse de fer qui a réagi est de 75 g ?

Données : Calcul :
1. Balancer l’équation chimique :

2. Convertir la masse de Fe en moles :

3. Déterminer le nombre de moles de Fe2O3 obtenues :

4 mol 2 mol
2 mol 1 mol
1,34 mol ? mol

4. Convertir la masse de Fe2O3 en moles :

m = n × M = 0,67 mol × 159,7 g/mol


≈ 106,999 g
L’oxydation de 75 g de fer produit environ 107 g de rouille.

7 STE Quand un rayonnement gamma (γ), alpha (α) ou bêta (β) traverse le corps humain,
certains liens qui sont à l’intérieur des molécules qui composent le corps humain peuvent être
brisés. Des molécules du corps humain peuvent aussi être ionisées (elles peuvent perdre des
électrons).
Ces effets sont dommageables pour le corps humain, car ils peuvent empêcher le déroulement
normal des mécanismes cellulaires et endommager l’ADN des cellules. Peuvent-ils aussi rendre
les cellules du corps humain radioactives ? Expliquez votre réponse.
Non. Quand les liens qui unissent les atomes à l’intérieur d’une molécule sont brisés ou
quand une molécule est ionisée, le noyau des atomes qui composent cette molécule n'est
pas touché. Or, quand un atome est stable, il ne peut pas devenir radioactif si son noyau
n'est pas modifié.

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8 STE Il est possible de dater les fossiles en mesurant les désintégrations des isotopes
radioactifs naturels qui s’y trouvent.

L d dv
La technique de datation radioactive la plus connue est la data-
tion au carbone 14 ( ). Tous les organismes vivants
échangent continuellement du dioxyde de carbone (CO2)
avec l’environnement. Cependant, quand un être vivant
meurt, le cesse d’entrer dans l’organisme. Le étant
radioactif, il subit une décroissance radioactive dont le
temps de demi-vie est connu (voir la figure 10 à la page 141).
Ainsi, la mesure de la quantité résiduelle de dans
l’échantillon d’un organisme permet de déterminer son âge.
Les « jeunes » échantillons contiennent plus de que les
« vieux » échantillons.

a ) L’équation qui régit la désintégration du carbone 14 est la suivante.

a ) De quel type de radioactivité s’agit-il ? Il s’agit de la radioactivité bêta (β).

b ) Lors de la datation au carbone 14, il se peut que les échantillons soient contaminés par des
sources modernes. Supposons que vous avez déterré un vieux morceau de bois et que vous
l’avez daté en utilisant la technique de la datation au carbone. Si le morceau de bois a été
imbibé d’eau souterraine contenant des molécules organiques qui renferment elles-mêmes
du , sous-estimerez-vous ou surestimerez-vous l'âge du morceau de bois ? Expliquez votre
réponse.
Si le bois a absorbé du carbone « jeune » en étant imbibé d'eau souterraine, il contiendra
proportionnellement plus de que s’il n’avait pas été imbibé d’eau. Si je mesure le
nombre de désintégrations qui ont lieu dans le morceau de bois, j'enregistrerai plus
de désintégrations que je ne l’aurais fait si ce morceau avait été moins riche en .
Je sous-estimerai donc l’âge du morceau de bois.

9 STE Observez les quatre équations ci-dessous, qui décrivent des réactions nucléaires.

1) 3)

2) 4)

Quelle équation correspond à :


a ) une fusion nucléaire ? Équation 3 b ) une fission nucléaire ? Équation 1

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 3 Les transformations chimiques... nucLéaires 151
10 STE Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’irradiation des aliments


Il existe de nombreuses méthodes pour prolon- qu’elle n’augmente pas significativement la tem-
ger la durée de conservation des aliments. Cer- pérature des aliments. De plus, elle préserve leurs
taines d’entre elles reposent sur la destruction propriétés physiques, gustatives et nutritionnelles.
d’organismes qui détériorent la nourriture, comme Au Canada, les aliments irradiés doivent être identifiés
les bactéries, les moisissures ou même certains par le symbole international que l’on voit ci-dessous.
insectes. L’irradiation est l’une des techniques uti-
lisées. Elle présente certains avantages, car elle est
sécuritaire pour la santé humaine tout en étant
efficace pour la réduction des germes pathogènes.
Cette méthode consiste à irradier les aliments à
l’aide de rayonnements ionisants tels que les rayons
gamma (γ), les rayons X ou les faisceaux d’électrons.
Approuvée par Santé Canada en 2002, l’irradiation
est utilisée pour la conservation de la viande, des
pommes de terre, des oignons, des épices, des assai-
sonnements déshydratés, du blé, de la farine, etc.
Contrairement à d’autres méthodes, l’irradiation est
considérée comme un procédé à froid, c’est-à-dire

a ) Dans quel but les aliments sont-ils irradiés ?


Les aliments sont irradiés afin de prolonger leur durée de conservation. En effet,
l’irradiation est efficace pour la destruction d’organismes qui détériorent la nourriture,
comme les bactéries, les moisissures et certains insectes.
b ) Quels types de rayonnements sont utilisés pour irradier les aliments ?
L’irradiation des aliments se fait à l’aide de rayonnements ionisants tels que les rayons
gamma (γ), les rayons X ou des faisceaux d’électrons.

c ) Pourquoi dit-on que l’irradiation est un procédé de conservation à froid ?


L’irradiation est un procédé de conservation à froid, car elle n’augmente pas
significativement la température des aliments.

d ) Nommez trois aliments qui sont irradiés dans le but identifié à la question a).
De nombreux aliments sont irradiés afin de prolonger leur conservation. C’est le cas, par
exemple, de la viande, des pommes de terre, des oignons, des épices, du blé et de la farine.

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4
chapitre

LES TRANSFORMATIONS
DE L’ÉNERGIE
Le terme « énergie » est fréquemment employé, mais peu de SOMMAIRE
gens peuvent dire ce que l’énergie solaire, l’énergie nucléaire et Rappel  154
l’énergie fournie par les « boissons énergisantes » ont en commun. 4.1 La relation entre la masse
De plus, même si on parle souvent de « consommation d’énergie », et le poids STE  155
l’énergie ne peut pas réellement être consommée puisqu’elle ne 4.2 Le travail STE  158
peut pas être détruite. Elle peut toutefois être transformée. Ainsi, 4.3 L’énergie mécanique  163
l’énergie chimique contenue dans l’essence d’une automobile 4.4 L’énergie thermique  176
peut devenir de l’énergie mécanique et de l’énergie thermique. 4.5 Le rendement
Par ailleurs, l’énergie ne se crée pas spontanément : aucune énergétique  181
machine ne peut dégager plus d’énergie qu’elle n’en reçoit.
RAPPEL

L’énergie est la capacité de générer un mouvement ou de transformer la matière.


L’énergie se mesure en joules (J). Elle peut se présenter sous plusieurs formes.

Quelques formes d’énergie

Formes d’énergie Exemples

Énergie chimique Les aliments (par exemple, une coupe


L’énergie chimique est de crème glacée contenant des glucides
une forme d’énergie et des lipides) renferment de l’énergie
contenue dans la matière chimique qui peut être métabolisée par
elle-même. Elle relève le corps.
de l’agencement des
L’essence et les autres combustibles fossiles
atomes qui forment
sont des sources d’énergie chimique. Celle-ci
une molécule, et non
est libérée lorsqu’il y a combustion.
de leur agitation.

Énergie électrique Dans les centrales hydroélectriques, des


L’énergie électrique turbines transforment l’énergie mécanique
est la forme d’énergie de l’eau en énergie électrique. Dans une
associée au déplacement éolienne, c’est l’énergie mécanique du vent
des électrons dans un qui est transformée.
matériau conducteur
Un grille-pain transforme l’énergie électrique
d’électricité.
en énergie thermique et rayonnante. Pour
sa part, un ventilateur transforme surtout
l’énergie électrique en énergie mécanique.

Énergie mécanique Une motocyclette roulant à 50 km/h


L’énergie mécanique possède de l’énergie mécanique. Si sa
est la forme d’énergie vitesse augmente, son énergie mécanique
associée au mouvement augmente aussi.
et à la position d’un
Un camion roulant à la même vitesse
corps.
possède une plus grande énergie méca-
nique, car sa masse est plus grande.

Énergie rayonnante La lumière et les rayons X sont des ondes


L’énergie rayonnante électromagnétiques. Ils transportent de
est une forme d’énergie l’énergie rayonnante.
transportée par un
rayonnement appelé
« onde électromagné-
tique ».

Énergie thermique La lave contient une grande quantité


L’énergie thermique est d’énergie thermique qui la maintient à l’état
la forme d’énergie que liquide. En refroidissant, elle se solidifie peu
possède un objet en à peu.
raison du mouvement
des particules de matière
qui le composent
les unes par rapport
aux autres.

154 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.1

4.1 La relation entre la


masse et le poids STE

Quand on demande le poids de quelqu’un, il se peut que cette personne


donne une réponse en kilos. Même si cela est tout à fait accepté dans le
langage familier, il s’agit d’une erreur, puisque le kilogramme est une unité
de mesure de la masse et non du poids. En effet, la masse et le poids sont
deux choses différentes. Il sera important de pouvoir les distinguer lors de
l’étude de l’énergie mécanique.
La masse (m) d’un corps correspond à la quantité de matière que ce corps SCIENCE
contient. FLASH

La masse d’un corps est donc une caractéristique propre à ce corps et elle La liv
est indépendante de l’endroit où ce corps se trouve. Dans le système inter-
Au Caaa, l’uié  u
national d’unités (SI), la masse se mesure en kilogrammes (kg).
icill  la a  l
Le oids d’un corps correspond à la force gravitationnelle (Fg ) exercée sur kila, ê ’il aiv
ce corps par une planète ou un astre. qu’ uili c la liv
Comme toutes les forces, le poids se mesure en newtons (N). Le poids (Fg ) pu u la a. C
d’un corps en newtons (N) peut être évalué à l’aide de l’équation suivante : ’ qu pui 1983 qu l
épici caai  u
Fg = mg, où Fg : poids en newtons (N) ’aich l pix  pui
m : masse du corps en kilogrammes (kg) au kila (u pu
g : intensité du champ gravitationnel en newtons 100 ). Il lu  ui
par kilogramme (N /kg) pibl ’aich aui l
pix à la liv. Aux Éa-Ui,
L’intensité du champ gravitationnel dépend de l’endroit où l’on se trouve la liv  uju l’uié 
dans l’Univers. À la surface de la Terre, g vaut 9,8 N /kg. u icill  la a.
Voici un exemple de calcul du poids à l’aide de l’équation Fg = mg. U liv (lb) cp
vi à 0,454 k.
EXEMPLE

Un filet de saumon a une masse de 150 g. Quel est son poids à la


surface de la Terre ?
Données : Calcul :
m = 150 g 1. Convertir la masse en kilogrammes :
g = 9,8 N/kg
Fg = ?
2. Évaluer le poids du filet de saumon :

Le poids du filet de saumon est de 1,47 N.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 4 Les trAnsformAtIons de L’ÉnergIe 155
Activités 4.1 STE

1 Une personne a une masse de 53 kg. Quel est son poids (sur Terre) ?

Données : Calcul :
m = 53 kg
g = 9,8 N/kg
Fg = ?

Le poids de la personne est de 519,4 N.

2 Sur Terre, une personne a un poids de 588 N. Quelle est sa masse ?

Données : Calcul :
Fg = 588 N Fg = mg
g = 9,8 N/kg À partir de cette équation, isoler m :
m=?

La masse de la personne est de 60 kg.

3 À la surface de la Lune, le champ gravitationnel est environ six fois moins intense que sur la Terre.
a ) Quelle est l’intensité du champ gravitationnel qui règne à la surface de la Lune ? (La réponse à cette
question sera utile pour répondre aux questions qui suivent.)

Données : Calcul :
g Terre = 9,8 N/kg
g Lune = ?

Le champ gravitationnel mesuré à la surface de la Lune est d’environ 1,63 N /kg.

156 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.1

b ) Si une personne a une masse de 65 kg sur la Terre, quelle masse aura-t-elle sur la Lune ?

Puisque la masse est une caractéristique propre à un corps et qu’elle est indépendante
de l’endroit où ce corps se trouve, un corps qui a une masse de 65 kg sur la Terre aura
également une masse de 65 kg sur la Lune.

c ) Si une personne a une masse de 70 kg sur la Terre, quel poids aura-elle sur la Lune ?

Données : Calcul :
m = 70 kg
g Lune ≈ 1,63 N /kg

Sur la Lune, le poids de la personne sera d’environ 114,1 N.

d ) Si une personne a un poids de 784 N sur la Terre, quel poids aura-t-elle sur la Lune ?

Données : Calcul :
1. Déterminer la masse de la personne en utilisant son poids sur la Terre.
gTerre = 9,8 N/kg À partir de l’équation isoler la valeur de m :
g Lune ≈ 1,63 N /kg
m=?

2. Déterminer le poids de la personne sur la Lune :

Sur la Lune, le poids de la personne sera d’environ 130,4 N.

e ) Si un véhicule a un poids de 1 630 N sur la Lune, quel poids aura-t-il sur la Terre ?

Données : Calcul :
1. Déterminer la masse du véhicule en utilisant son poids sur la Lune.
À partir de l’équation , isoler la valeur de m :

2. Déterminer le poids du véhicule sur la Terre :

Sur la Terre, le poids du véhicule sera d'environ 980 N.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 157
4.2 Le travail STE

En physique, le mot « travail » n’a pas toujours le sens intuitif qu’on lui
attribue dans la vie de tous les jours. Ainsi, une personne ou une machine
effectuera un travail, au sens physique du terme, si elle exerce une force
de façon à déplacer un objet, ce qui ne sera pas le cas si elle ne fait que
maintenir un objet en place (voir la figure 1).

Figure 1 Un travail implique


le déplacement d’un objet.
A L’haltérophile effectue un travail
en déplaçant une charge.
B L’haltérophile n’accomplit pas de
travail, puisqu’il ne fait que maintenir A B
la charge immobile en équilibre.

4.2.1 La relation entre le travail,


la force et le déplacement
Quand un corps subit un déplacement (Δs) sous l’effet d’une force
constante (F) appliquée sur lui dans le sens de son mouvement, le travail (W)
effectué par cette force est égal à :

Quand la force est parallèle au déplacement,


W = FΔs, où W : travail en joules (J)
F : force en Newtons (N)
Δs : déplacement (variation de position) en mètres (m)

L’exemple suivant montre comment évaluer le travail effectué par une


force parallèle au déplacement du corps sur lequel elle s’applique.

EXEMPLE A

Une déménageuse pousse, sur une distance de 5 m,


une boîte sur le sol, en exerçant sur cette boîte une force
constante de 200 N parallèlement au sol (voir la figure 2).
Quel est le travail effectué par la déménageuse sur la boîte ?
F
Données : Calcul :
F = 200 N
Δs = 5 m
Déplacement
W=? (Δs)

Le travail effectué par la déménageuse sur la boîte est Figure 2 Une déménageuse pousse
de 1 000 J. une boîte en exerçant une force (F )
parallèle au déplacement (Δs) de la boîte.

158 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.2

4.2.2 La force efficace


Lorsque la force n’est pas parallèle au déplacement, seule la composante
de la force qui est parallèle au déplacement effectue réellement un travail.
Cette composante, illustrée à la figure 3, s’appelle « force efficace (Feff ) ».
Quand un travail est effectué sur un corps, la foc ffcc
(Feff ) correspond à la composante de la force qui est paral-
lèle au déplacement du corps.
Puisque seule la composante efficace de la force
contribue au travail effectué sur un corps, l’équation F
W = F∆ s devient :

Le travail correspond à la contribution qu’une force Déplacement (∆s)


apporte au déplacement d’un corps. Plus le travail est
F
grand, plus la contribution que la force apporte au dépla-
cement est grande.
L’exemple suivant montre comment évaluer le travail Feff
effectué par une force qui n’est pas parallèle au déplace-
ment du corps sur lequel elle s’applique. Fgu 3 Une jeune fille tire le traîneau dans lequel
est assis son frère. La force (F ) exercée forme un
angle non nul avec le déplacement (Δs) du traîneau.

EXEMPLE B

Une fille pousse une tondeuse sur une distance de 7,5 m,


en exerçant une force constante (F ) de 80 N parallèle-
ment au manche de la tondeuse (voir la figure 4).
a ) La force efficace (Feff ) exercée par la fille sur la ton-
deuse est-elle plus petite ou plus grande que la
force (F ) que la fille exerce ?
F
La force efficace (Feff ) est plus petite que la force
totale (F ) exercée par la fille sur la tondeuse, puisque
la force efficace est la composante de la force totale
qui est parallèle au déplacement.
b ) Si la force efficace (Feff ) exercée par la fille sur la
tondeuse est de 60 N, quel est le travail effectué par Déplacement (∆s)
la fille sur la tondeuse ? F
Données : Calcul :
Feff = 60 N
∆s = 7,5 m Feff

W=? Fgu 4 Puisque la force exercée par la fille


n’est pas parallèle au déplacement de la
Le travail effectué par la fille sur la tondeuse tondeuse, il faut utiliser la force efficace (Feff )
est de 450 J. pour évaluer le travail effectué.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 159
Activités 4.2 STE

1 Un homme pousse un meuble, mais il ne parvient pas à le déplacer.


a) L’homme exerce-t-il une force sur le meuble ? Expliquez votre réponse.
Oui, l’homme exerce une force sur le meuble, puisqu’il le pousse.

b ) Quel est le travail effectué par l’homme sur le meuble ? Expliquez votre réponse.
Le travail est nul, puisque le déplacement du meuble est nul.

2 Sur un sol plat, un homme pousse sa voiture de 1200 kg en exerçant sur elle une force horizontale de
500 N vers l’avant. Quel est le travail fait par cet homme, si la voiture avance d’une distance de 2,2 m ?

Données : Calcul :
F = 500 N Sachant que la force exercée est parallèle au
∆s = 2,2 m déplacement, on peut déterminer le travail effectué
par l’homme :
W=?

Le travail effectué par l’homme sur sa voiture est de 1 100 J.

3 Une femme tire une chaise vers l’arrière en la faisant glisser sur le plancher sur une distance de 0,30 m.
Si le travail qu’elle effectue est de 22,5 J, quelle est la grandeur de la force exercée par la femme ?

Données : Calcul :
W = 22,5 J À partir de l'équation W = F∆s, isoler la valeur de F :
∆s = 0,30 m
F=?

La force exercée par la femme est de 75 N.

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UM 4.2

4 Pour soulever un corps à vitesse constante en exerçant sur lui une force verticale vers le haut, il faut
que la grandeur de la force exercée soit égale à la grandeur du poids de ce corps.
Quel est le travail effectué par une personne qui soulève, à vitesse constante, une boîte de 10 kg sur
une distance de 50 cm ?

Données : Calcul :
m = 10 kg 1. La grandeur de la force exercée par la personne est
g Terre = 9,8 N/kg égale à la grandeur du poids de la boîte. Il faut donc
déterminer tout d’abord la grandeur du poids de la
boîte :

2. On peut maintenant déterminer le travail effectué


par la personne, en sachant que la force de 98 N
est exercée parallèlement au déplacement de la
F boîte (vers le haut) :

Fg
Le travail effectué par la personne sur la boîte est
de 49 J.

5 Une cycliste descend une pente.


a) Sur l’illustration ci-contre, dessinez, à l’échelle, la
composante efficace de la force gravitationnelle,
représentée par une flèche, qui agit sur la cycliste.
b) Si la grandeur de la force gravitationnelle
agissant sur la cycliste est de 540 N, et que la
pente forme un angle de 30° avec l’horizontale, Fg
calculez la grandeur de la force efficace.

Feff

Données : Calcul :
Fg = 540 N Sur l’illustration en a), la flèche correspondant à la force
Feff = ? gravitationnelle (Fg) mesure 4,0 cm et la ligne qui illustre la force
efficace (Feff ), 2,0 cm. Puisque l’illustration est à l’échelle :

Note : On peut répondre en utilisant la trigonométrie. Puisque la pente fait un angle de 30°
avec l’horizontale, l’angle entre la force gravitationnelle et la force efficace est de 60°.
Cela implique que Feff = Fg cos60° = 540 N cos60° = 270 N.

La grandeur de la force efficace est de 270 N.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 161
6 Une force constante est appliquée oblique­
ment sur un objet qui se déplace horizontale­ 1 case = 1 N
ment vers la droite. Cette force est représentée
sur le diagramme ci­contre.
a ) Illustrez la force efficace sur le diagramme.
b ) Dans cette situation, quelle est, en new­ F
tons, la grandeur de la force efficace ?
La grandeur de la force efficace est
de 6 N.
Feff

c ) Si le déplacement de l’objet avait été à la


verticale vers le haut, quelle aurait été, en newtons, la grandeur de la force efficace ?
La grandeur de la force efficace aurait été de 3 N.

7 Une personne effectue un travail de 500 J sur un chariot à provisions en le poussant sur une distance
de 5,0 m. Quelle est la grandeur de la force efficace exercée par cette personne ?

Données : Calcul :
W = 500 J À partir de l’équation W = Feff ∆s, isoler la valeur de Feff :
∆s = 5,0 m
Feff = ?

La grandeur de la force efficace exercée par la personne sur le chariot à provisions est
de 100 N.

8 Dans certaines situations, le travail effectué peut être négatif. Ainsi, il est possible qu’une force effectue
un travail de −5 J sur un objet. Un travail négatif est effectué sur un objet par une force quand celle­ci
forme un angle de 90° à 270° avec le déplacement de cet objet. Cela s’explique par le fait que, dans de
telles situations, la composante efficace de la force a un signe négatif. Un travail négatif signifie que la
force s’oppose au déplacement de l’objet : la force tend à ralentir le mouvement de l’objet, par exemple.
Parmi les situations suivantes, entourez les lettres correspondant à celles où la force dont il est question
effectue un travail négatif.
a ) Le poids d’une balle de tennis lancée en l’air agit sur celle­ci pendant qu’elle monte.
b ) Le poids d’une balle de tennis lancée en l’air agit sur celle­ci pendant qu’elle redescend vers le sol.
c)

F ∆s

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UM 4.3

9 Sur la glace, la force gravitationnelle agit sur un hockeyeur de 85 kg, alors qu’il effectue une échappée
sur une distance horizontale de 10 m. Quel est le travail effectué par la force gravitationnelle sur le
hockeyeur ?

Le travail est nul, puisque la composante


efficace de la force est nulle. En effet, la
force gravitationnelle agit vers le bas, alors
que le patineur se déplace à l’horizontale.
(Dans l’équation W = Feff Δs, si Feff = 0,
Fg alors W = 0.)

Δs

4.3 L’énergie mécanique


Quelques-unes des différentes formes d’énergie sont présentées à la
page 154. Dans cette section-ci, vous étudierez l’énergie mécanique.
L’énegie mécanique (Em) est l’énergie qui est associée au mouvement
et à la position d’un corps.
Dans les situations étudiées dans ce chapitre, l’énergie mécanique (Em) SCIENCE
FLASH
correspond à la somme de l’énergie cinétique (Ek) et de l’énergie poten-
STE tielle gravitationnelle (Epg), deux concepts définis dans cette section. L cl
Em = Ek + Epg Dans le système internatio-
nal d’unités (SI), l’unité de
mesure de l’énergie est le
joule (J). Toutefois, dans le
4.3.1 La relation entre le travail domaine de la nutrition,
l’énergie est généralement
et l’énergie STE évaluée en calories. Une ca-
Le travail effectué par une force peut être considéré comme la mesure de lorie nutritionnelle corres-
la contribution d’une force à produire un déplacement, comme on l’a vu pond à 4,182 J.
dans la section 4.2. Toutefois, il y a une façon plus fondamentale de définir L’apport calorique des ali-
le travail. ments mesure l’énergie
chimique contenue dans
Le avail (W ) correspond à un transfert d’énergie entre un corps et son les aliments qui pourrait
environnement, qui se fait par l’application de forces (des poussées ou des être métabolisée par le
tractions) sur le corps. corps lors de la digestion.

Le travail (W) effectué sur un corps par des forces extérieures entraîne une
variation correspondante de l’énergie de ce corps (ΔE) :

W = ΔE

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 4 Les transformations de L’énergie 163
Donc, si on effectue un travail (W) de 4 J sur un corps, l’énergie totale de
ce corps augmentera de 4 J (ΔE = 4 J).
De même, alors qu’on peut définir le travail comme un transfert mécanique
d’énergie, on peut définir l’énergie mécanique comme la capacité à effec-
tuer un travail.

4.3.2 La relation entre l’énergie cinétique,


la masse et la vitesse STE
L’énergie cinétique (Ek) est l’énergie que possède un corps en mouvement
en raison de sa vitesse.
Plus un corps est massif ou plus sa vitesse est importante, plus son énergie
cinétique sera grande (voir la figure 5).

Figure 5 L’énergie cinétique


dépend de la masse et de la vitesse
des corps.
A Un camion possède plus d’énergie
cinétique qu’une automobile qui roule
à la même vitesse, parce qu’il est plus
massif.
B Une automobile qui roule plus
rapidement qu’une autre de même masse A B
a davantage d’énergie cinétique.

L’équation qui permet d’évaluer l’énergie cinétique d’un corps en translation


est la suivante :

, où Ek : énergie cinétique du corps en joules (J)


m : masse du corps en kilogrammes (kg)
v : vitesse du corps en mètres par seconde (m /s)

L’exemple suivant montre comment on peut évaluer l’énergie cinétique


d’un corps.

EXEMPLE A

Une voiture de 1 250 kg roule à une vitesse de 90 km/h. Quelle est son énergie cinétique ?
Données : Calcul :
m = 1 250 kg 1. Convertir la vitesse de la voiture en mètres par seconde :
v = 90 km/h
Ek = ?
2. Évaluer l’énergie cinétique de la voiture :

L’énergie cinétique de la voiture est de 390 625 J.

164 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

4.3.3 La relation entre l’énergie potentielle


gravitationnelle, la masse, la grandeur
du champ gravitationnel et la hauteur STE
L’énege oenelle gvonnelle (Epg) est une énergie qui peut être
emmagasinée par les corps soumis à la force gravitationnelle (voir la figure 6).

Fgue 6 Un obje qu’on soulève


u-dessus du sol emmgsne de
l’énege oenelle gvonnelle.
En ombn, l l ed.
A Qud  sulèv u bjt u-dssus
d l suc d l T, l’ qu’
lu tsè  st u tvl pu
lutt ct l c vttll
st s sus  d’
pttll vttll.
B S  css d’xc u c su
l’bjt, l tb. Dut s chut, l’
pttll vttll pdu s
ts   ctqu : à
A B su qu l hutu du bll du,
s vtss ut.

La valeur de l’énergie potentielle gravitationnelle d’un corps n’est pas


définie de manière absolue : seule la façon dont cette énergie varie est
significative. Habituellement, on choisit le sol comme niveau de référence
pour mesurer l’énergie potentielle gravitationnelle. Donc, on convient
généralement que, au sol, Epg = 0. Dans ces conditions, près de la surface
de la Terre, l’équation qui permet d’évaluer l’énergie potentielle gravita-
tionnelle (Epg) d’un corps est la suivante :

, où m : masse du corps en kilogrammes (kg)


g : grandeur du champ gravitationnel en newtons
par kilogramme (N /kg), soit 9,8 N /kg à la
surface de la Terre
h : hauteur du corps en mètres (m) par rapport
au niveau de référence (correspondant souvent
au sol)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitrE 4 LeS TranSformaTionS De L’énergie 165
L’exemple suivant montre comment on peut évaluer l’énergie potentielle
gravitationnelle d’un corps.

EXEMPLE B

On lance une balle de tennis de 58 g à 10 m au-dessus du sol. Quelle quantité d’énergie potentielle
gravitationnelle possède cette balle lorsqu’elle atteint le sommet de sa trajectoire, si l’on considère que
son énergie potentielle gravitationnelle est nulle au niveau du sol ?
Données : Calcul :
m = 58 g 1. Convertir la masse de la balle en kilogrammes :
g = 9,8 N/kg
h = 10 m
Epg = ?
2. Évaluer l’énergie potentielle gravitationnelle de la balle
lorsqu’elle atteint le sommet de sa trajectoire :

Au sommet de sa trajectoire, l’énergie potentielle gravitationnelle de la balle est de 5,684 J.

4.3.4 La loi de la conservation de l’énergie


La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut changer
de forme (être transformée) et passer d’un corps à un autre (être trans-
férée), mais qu’elle ne peut être ni créée ni détruite. Ainsi, l’énergie totale
est une quantité constante.
La quantité totale d’énergie que possède un corps isolé est une quantité
conservée, c’est-à-dire que cette quantité ne change pas dans le temps.
Par « isolé », on entend que ce corps n’échange pas d’énergie avec son
environnement.
Quand les seules formes d’énergie qui varient sont l’énergie potentielle
gravitationnelle (Epg) et l’énergie cinétique (Ek), la somme de ces deux quan-
tités, qui correspond à l’énergie mécanique (Em), demeure constante.
STE
Cela se traduit par l’équation suivante :

Em = Ek + Epg = constante

La situation d’un enfant assis sur une balançoire suspendue (voir la figure 7,
à la page suivante) peut être considérée comme une situation où l’énergie
mécanique est conservée, à condition que le frottement et la résistance
de l’air soient négligeables et que l’enfant n’utilise pas ses muscles pour
se propulser.

166 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

STE

O po l vau  c pou


la u  l’ poll
avaoll (Epg)  l’a
au po l plu ba  a ajco.
3
1 Qua l’a  au po l
2 plu ba  a ajco, o 
poll avaoll  ull.
1 Pa co, o  cqu (Ek)
 axal, puqu l’a a
a v axal à c o.
2 Au u  à u qu la balaço
’lèv, l’a a  l’
poll, a l al, c qu
4
copo à u uo 
o  cqu.
3 Loqu l’a  ouv au
o  la ajco, a v pa
oa pa zo, à l’a où
Énergie Em l  u ouv ’v. L’
Epg cqu  oc ull, a qu
l’ poll  axal.
4 L’ poll  ao
Ek   cqu au u  à u
qu l’a c  accla.
Position

Fgu 7 Un nfn sss su un blnço susndu.

Activités 4.3
1 Associez chacune des transformations d’énergie de la colonne de gauche à une situation où on peut
l’observer, dans la colonne de droite.

1) Une voiture hybride avance


a ) Transformation d’énergie sans consommer d’essence.
mécanique en énergie thermique.
2) Un avion accélère pour le
b ) Transformation d’énergie électrique décollage, propulsé par ses
en énergie rayonnante. moteurs.

c ) Transformation d’énergie chimique 3) Une pierre de curling qui glisse


en énergie mécanique. ralentit sous l’effet du frottement.

d ) Transformation d’énergie électrique 4) Une ampoule à DEL éclaire


en énergie mécanique. une petite pièce sans dégager
significativement de chaleur.
Réponses : a3 ; b4 ; c2 ; d1.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les trAnsfOrmAtiOns de L’énergie 167
2 STE Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Le travail qu’on calcule à l’aide de l’équation W = FΔs correspond à un transfert mécanique d’énergie.
Vrai

b ) Si un travail est effectué sur un corps, l’énergie de ce corps est conservée.


Faux Si un travail est effectué sur un corps, l’énergie de ce corps n’est pas conservée.
Un travail fait sur un corps implique une variation de l’énergie mécanique de ce corps.

c ) Si l’on applique une force sur un corps qui fait augmenter l’énergie de ce corps de 5 J, cela signifie
qu’un travail de 5 J a été effectué sur ce corps.
Vrai

3 STE Une mouche de 1 g vole à une vitesse de 5 m/s. Quelle est son énergie cinétique ?

Données : Calcul :
m = 1g 1. Convertir la masse de la mouche en kilogrammes :
v = 5 m/s
Ek = ?
2. Évaluer l’énergie cinétique de la mouche :

L’énergie cinétique de la mouche est de 0,0125 J.

4 STE L’énergie cinétique d’un projectile de 12 g est de 5,4 J. Quelle est la vitesse de ce projectile ?

Données : Calcul :
m = 12 g 1. Convertir la masse du projectile en kilogrammes :
Ek = 5,4 J
v=?
2. À partir de l’équation , isoler la valeur de v :

La vitesse du projectile est de 30 m/s.

168 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

5 STE Une planchiste de 65 kg fait un saut qui lui permet de s’élever à 1,50 m au-dessus du sommet
d’une demi-lune. Le sommet de la demi-lune est à 4,00 m de sa base, et sa base est à 35 cm du sol.
Quelle est l’énergie potentielle gravitationnelle de la planchiste quand elle se trouve au sommet de sa
trajectoire, si le sol est le niveau de référence pour la mesure de l’énergie potentielle gravitationnelle ?

Données :
m = 65 kg • Hauteur (h) du point le plus haut de la trajectoire de la planchiste par rapport
g = 9,8 N /kg au sommet de la demi-lune : 1,50 m
Epg = ? • Hauteur du sommet de la demi-lune par rapport à sa base : 4,00 m
• Hauteur de la base de la demi-lune par rapport au sol : 35 cm = 0,35 m
• Hauteur (h) de la planchiste par rapport au sol quand elle est au sommet
de son saut = ?

Calcul :
1. Déterminer la hauteur (h)
1,50 m
de la planchiste quand elle
est au sommet de son saut
par rapport au niveau h
4,00 m
de référence choisi : le sol.

h = 1,50 m + 4,00 m + 0,35 m


= 5,85 m 0,35 m

2. Évaluer l’énergie potentielle gravitationnelle de la planchiste :

L’énergie potentielle gravitationnelle de la planchiste est de 3 726,45 J.

6 Énoncez la loi de la conservation de l’énergie.


La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut changer de forme (être transformée)
et passer d’un corps à un autre (être transférée), mais qu’elle ne peut être ni créée ni détruite.
L’énergie totale est donc une quantité constante.

7 Antoine Lavoisier est célèbre pour avoir énoncé la phrase suivante au sujet de la matière : « Rien ne se
perd, rien ne se crée ; tout se transforme. » Quel lien pouvez-vous faire entre cette maxime et la loi de la
conservation de l’énergie ?
La loi de la conservation de l’énergie est très proche de la maxime de Lavoisier, en ce sens qu’elle
stipule que l’énergie ne peut pas se perdre ni se créer, mais qu’elle peut se transformer. La maxime
de Lavoisier s’applique encore mieux à l’énergie qu’à la matière.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 169
8 STE Un petit train s’apprête à parcourir des
3
montagnes russes. 1 Immobile au départ, le
train commence à monter lentement. 2 Il gravit
la pente à vitesse constante jusqu'à son arrivée 2
au sommet 3 . Puis, 4 il descend une pente 4
très abrupte et subit une grande accélération. 1 5
5 Il remonte ensuite une petite pente, ce qui le
ralentit un peu. Il s’engage alors dans un tunnel…
Placez les énoncés suivants en ordre chrono­
logique, en commençant au moment où le train
démarre et en terminant juste avant qu’il n’entre
dans le tunnel.

a) L’énergie cinétique du train augmente rapidement, alors que son énergie potentielle décroît. 4

b ) L’énergie cinétique du train est constante, alors que son énergie potentielle augmente. 2

c ) L’énergie cinétique du train est d’abord nulle, puis elle augmente légèrement. 1

d ) L’énergie potentielle du train augmente légèrement, tandis que son énergie cinétique
diminue un peu. 5

e ) L’énergie potentielle du train est maximale. 3

9 STE À la surface de la Lune, le champ gravitationnel est environ six fois moins intense qu’à la surface
de la Terre.
a ) Un astronaute qui saute à 1,00 m au­dessus du sol lunaire a­t­il autant d’énergie potentielle gravita­
tionnelle qu’un homme de même masse qui saute à 1,00 m au­dessus du sol terrestre ? Expliquez
votre réponse.
Non. L’astronaute qui saute à partir du sol lunaire accumulera moins d’énergie potentielle
gravitationnelle, étant donné que l’énergie potentielle gravitationnelle (Epg ) emmagasinée par
un corps dépend de sa hauteur (h), de sa masse (m) et de l’intensité du champ gravitationnel (g).
Cela se traduit par l’équation Epg = mgh. Puisque, sur la Lune, le champ gravitationnel est moins
intense que sur la Terre, un saut fait à une certaine hauteur correspondra à un gain d’énergie
potentielle gravitationnelle moindre.

b ) Quand l’astronaute et le terrien retomberont, à la fin de leur saut, à la surface de l’astre sur lequel ils
se trouvent, auront­ils la même vitesse ? Expliquez votre réponse.
Non. L’astronaute qui se trouve sur la Lune aura une vitesse moins grande. Étant donné qu’il
possédait, au sommet de son saut, une énergie potentielle gravitationnelle moindre, il aura
moins d’énergie cinétique en arrivant au sol. En effet, toute l’énergie potentielle gravitationnelle
emmagasinée lors du saut est transformée en énergie cinétique lors de la chute vers le sol :
l’astronaute, qui avait moins d’énergie potentielle gravitationnelle au sommet de sa trajectoire,
aura également moins d’énergie cinétique en arrivant au sol.

170 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

10 STE Une dame ramasse une fourchette qu’elle avait laissé


tomber. Elle la soulève à vitesse constante. Parmi les énoncés
suivants, lequel est vrai ?
a) La dame gagne de l’énergie chimique au cours de son
mouvement.
b) L’énergie cinétique de la fourchette diminue au fur et à mesure
que la dame la soulève.
c) En soulevant la fourchette, la dame lui transfère de l’énergie
mécanique.
d) Dans le mouvement de remontée, l’énergie potentielle
gravitationnelle de la fourchette est transformée en énergie
cinétique.

11 STE L’illustration ci-dessous montre une centrale hydroélectrique et une partie de son réseau de
distribution. Les transformations d’énergie et les différents transferts d’énergie impliqués dans la
production et la distribution de l’hydroélectricité sont décrits dans les énoncés suivants.

1 L’énergie cinétique de l’eau est transférée à la turbine.

2 Le barrage maintient l’eau à un niveau élevé, ce qui fait que l’eau emmagasine de l’énergie
potentielle gravitationnelle.

3 La génératrice transforme l’énergie cinétique de l’eau en énergie électrique.

4 Après avoir parcouru le réseau de distribution d’électricité, l’énergie électrique est transférée
aux appareils électriques branchés sur le circuit électrique des clients.

5 Lorsque l’eau pénètre dans la centrale et descend vers les turbines, une partie de son énergie
potentielle gravitationnelle est transformée en énergie cinétique.

Parmi les séries suivantes, laquelle classe les étapes dans l’ordre correct pour expliquer clairement
le processus de production et de distribution de l’électricité ?
a) 2 – 1 – 3 – 5 – 4 b) 2 – 5 – 1 – 3 – 4 c) 3 – 1 – 5 – 2 – 4

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 171
12 Que se passe-t-il quand un joueur de baseball frappe une balle, puis qu’un autre l’attrape ? Complétez
le texte suivant à l’aide de la liste de mots fournie. (Un même mot peut être employé plus d’une fois.)

1 2 3

chimique mécanique thermique

transférée transformée

Texte à compléter
1 Les muscles du frappeur transforment l’énergie chimique qui
leur a été fournie par la nourriture (métabolisée par le système digestif) en énergie
mécanique et en énergie thermique. Une partie de l’énergie cinétique
des bras du frappeur est transférée au bâton, de sorte que le bâton
est mis en mouvement lui aussi.

Lorsque le bâton frappe la balle, une partie de son énergie mécanique


2

est transférée à la balle. Il y a également une partie de l’énergie


mécanique du bâton qui est transformée

en énergie thermique (puisqu’une faible quantité de chaleur est


dégagée).

3 Quand le joueur de l’équipe adverse saute pour attraper la balle, il utilise l’énergie
chimique que ses muscles ont consommée pour produire
de l’énergie mécanique en se propulsant. Quand il attrape la balle,
une partie de l’énergie mécanique de celle-ci est transférée
à son bras et une autre partie de cette énergie est transformée

en énergie thermique.

13 L’énoncé suivant est-il vrai ou faux ?

Il est possible de transformer 10 J d’énergie mécanique en 4 J d’énergie électrique et 6 J


d’énergie thermique.

a) Vrai b) Faux

172 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

14 STE Le dessin ci-dessous illustre la trajectoire d’une plongeuse.

On choisit la surface de l’eau comme niveau de référence pour la mesure de l’énergie potentielle
gravitationnelle. On considère que la résistance de l’air et le déplacement de la plongeuse sont
négligeables.
a ) Sur le dessin ci-dessus :
1) écrivez le chiffre 1 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle est maximale tandis que
l’énergie cinétique est minimale (nulle, si on néglige le déplacement horizontal de la plongeuse
et si on considère que celle-ci n’a pas de vitesse horizontalement) ;
2) écrivez le chiffre 2 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle est minimale (nulle) tandis
que l’énergie cinétique est maximale ;
3) écrivez le chiffre 3 à l’endroit où l’énergie potentielle gravitationnelle et l’énergie cinétique sont
égales.
b ) Dans la situation représentée, l’énergie mécanique est-elle conservée ? Expliquez votre réponse.
Oui. Puisqu’on spécifie que la résistance de l’air est négligeable, les seules formes d’énergie qui
varieront seront l’énergie potentielle gravitationnelle et l’énergie cinétique ; la somme de ces deux
quantités demeure constante. (Note : Si la résistance de l’air n’avait pas été négligeable, il y aurait
eu un travail fait par une force extérieure qui aurait dissipé de l’énergie sous forme de chaleur.
L’énergie mécanique n’aurait pas alors été conservée.)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 173
c ) Quel est le lien entre la valeur maximale de l’énergie potentielle gravitationnelle de la plongeuse, la
valeur maximale de son énergie cinétique et la valeur de son énergie mécanique ? Expliquez votre
réponse.
Ces trois valeurs sont égales entre elles. En effet, quand l’énergie potentielle gravitationnelle (Epg )
est maximale (no 1 sur le dessin de la p. 173), l’énergie cinétique (Ek ) est nulle. Dans ce cas,
. Ainsi, la valeur maximale de l’énergie potentielle
gravitationnelle est égale à l’énergie mécanique. Réciproquement, quand l’énergie cinétique est
maximale (no 2 sur le dessin de la p. 173), l’énergie potentielle gravitationnelle est nulle. Dans
ce cas, . Donc, la valeur maximale de l’énergie cinétique est
aussi égale à l’énergie mécanique. Ces deux résultats impliquent logiquement que les énergies
et sont égales entre elles puisque l’énergie mécanique a une valeur constante.

d ) Au moment où l’énergie potentielle gravitationnelle de la plongeuse représente le quart de sa valeur


maximale, quelle fraction de sa valeur maximale l’énergie cinétique de la plongeuse représente-t-elle ?
L’énergie cinétique représente les trois quarts de sa valeur maximale.

e ) Si la plongeuse a une masse de 55 kg, combien d’énergie potentielle gravitationnelle possède-t-


elle quand elle se trouve à 2 m au-dessus du niveau de l’eau ?

Données : Calcul :
m = 55 kg Epg = mgh
g = 9,8 N/kg
h=2m
Epg = ?

La plongeuse possède 1 078 J d’énergie potentielle lorsqu’elle se trouve à 2 m au-dessus


du niveau de l’eau.

f ) Si la plongeuse a une masse de 55 kg, combien d’énergie cinétique possède-t-elle quand elle se
trouve à 1,5 m au-dessus du niveau de l’eau et que sa vitesse est de 7 m/s ?

Données : Calcul :
m = 55 kg
v = 7 m/s
Ek = ?

L’énergie cinétique de la plongeuse est de 1 347,5 J lorsque sa vitesse est de 7 m/s.

174 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.3

g ) Si la plongeuse a une masse de 55 kg et que la hauteur maximale qu’elle atteint, par rapport au
niveau de l’eau, est de 4 m, quelle est sa vitesse lorsqu’elle atteint la surface de l’eau ?

Pour répondre à cette question, on utilisera le fait que la valeur maximale de l’énergie
potentielle gravitationnelle est atteinte au sommet de la trajectoire et que cette valeur est
égale à la valeur maximale de l’énergie cinétique qui est atteinte à la surface de l’eau.
1. Calculer la valeur maximale de l’énergie potentielle gravitationnelle.

Données : Calcul :
m = 55 kg Epg = mgh
g = 9,8 N/kg
h=4m
Epg = ?

2. Évaluer la vitesse de la plongeuse quand elle atteint la surface.

Données : Calcul :
m = 55 kg À partir de l’équation , isoler la valeur de v :
Ek = 2 156 J
v=?

La vitesse de la plongeuse, lorsqu’elle atteint la surface de l’eau, est d’environ 8,85 m/s.

h ) Si la résistance de l’air n’avait pas été négligeable et qu’elle avait vraiment affecté le mouvement de
la plongeuse, la vitesse de celle-ci, lors de son entrée dans l’eau, aurait-elle été plus grande ou plus
petite que la vitesse que vous avez calculée à la question g ? Expliquez votre réponse.
Si la résistance de l’air n’avait pas été négligeable, cette force aurait ralenti le mouvement de la
plongeuse. (L’énergie totale de la plongeuse n’aurait pas été constante et aurait plutôt diminué
tout au long de sa trajectoire.) En conséquence, la vitesse de la plongeuse, lors de son entrée
dans l’eau, aurait été plus petite que celle calculée à la question g.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 175
4.4 L’énergie thermique
L’énergie thermique (ET ) est une forme d’énergie que possède un objet
en raison du mouvement de ses particules (atomes ou molécules) les unes
par rapport aux autres.
Lorsque les particules qui composent un objet deviennent plus agitées les
unes par rapport aux autres, l’énergie thermique de cet objet augmente.

4.4.1 La distinction entre la chaleur


et la température
L’énergie thermique d’un corps dépend du nombre de particules qu’il
contient ainsi que de sa température.
La température (T ) d’un objet est une mesure du degré d’agitation de ses
atomes ou de ses molécules (voir la figure 8). La température se mesure le
plus souvent en degrés Celsius (˚C).
Lorsque deux objets qui ont des températures différentes sont mis en
contact, une partie de l’énergie thermique de l’objet qui a la température
la plus élevée est transférée à l’objet qui a la température la plus basse. Ce
transfert d’énergie thermique est appelé « chaleur » (voir la figure 9).
Figure 8 La température de
La chaleur (Q) est un transfert d’énergie thermique (ET ) entre deux objets
l’eau contenue dans les béchers
dépend de la vitesse des mis en contact lorsqu’il y a une différence de température entre eux. La
molécules les unes par rapport chaleur se mesure en joules (J).
aux autres. Plus les molécules
d’eau sont agitées, plus la
Quand il y a un transfert d’énergie thermique entre deux corps de tempé-
température est élevée. ratures différentes, la variation (ΔET ) de l’énergie thermique de chacun des
corps est égale à la chaleur (Q) qui est impliquée :

Q = ∆ET

Substance Substance La distinction entre la chaleur et le travail mécanique STE


chaude froide
Le travail et la chaleur sont deux façons de transférer de l’énergie :
• quand un transfert d’énergie entraîne le déplacement d’un objet,
ce transfert d’énergie est un travail,
• quand c’est plutôt la température d’un objet qui est à la source d’un trans-
Énergie thermique
fert d’énergie, il s’agit de chaleur.
transférée (chaleur)

Figure 9 La substance de gauche,


4.4.2 La relation entre la chaleur, la capacité
dont la température est plus thermique massique, la masse
élevée, transfère de l’énergie
thermique (chaleur) à la substance et la variation de température STE
de droite. Ce transfert se poursuit
jusqu’à ce que la température des Lorsqu’on chauffe un objet (on lui transfère de l’énergie thermique), sa
deux substances soit la même. température augmente. La relation mathématique qui permet de connaître

176 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.4

la relation entre la chaleur (Q) et la variation de la température (∆T) d’un


objet fait également intervenir la masse (m) et la capacité thermique
massique (c). La capacité thermique massique est une constante de propor-
tionnalité qui dépend de la substance dont l’objet est fait.
La ccé mqu mssqu (c ) correspond à la quantité d’énergie
thermique (en joules) qu’il faut transférer à un gramme d’une substance
pour augmenter sa température de un degré Celsius. Elle est mesurée en
joules par gramme et par degré Celsius [J /(g °C)].
La relation mathématique entre la chaleur, la masse, la capacité thermique
massique et la variation de température est :
TABLEAU 1 La capacité
thermique massique (c )
Q = mc∆T, où Q : chaleur, en joules (J)
de quelques substances
m : masse, en grammes (g)
c : capacité thermique massique, Capacité
en joules par gramme et par degré Celsius thermique
massique
∆T : variation de température, en degrés Celsius (°C) Substance

Ainsi, deux objets qui reçoivent la même énergie thermique ne verront


pas leur température augmenter de façon similaire s’ils ont des masses
Mercure 0,14
différentes ou s’ils sont faits de substances différentes.
Cuivre 0,39
Puisque Q = ∆ET , on peut écrire : Fer 0,44
Aluminium 0,90
∆ET = mc∆T
Glace 2,06

Dans ces équations, la variation de température (∆T) correspond à la diffé- Eau liquide 4,19
rence entre la température finale (Tf) et la température initiale (Ti ) :

∆T = Tf − Ti

La capacité thermique massique (c) peut être déterminée expérimentalement.


Le tableau 1 donne les valeurs de capacité thermique massique de quelques
substances.
L’exemple suivant met en application l’équation Q = mc∆T.

EXEMPLE

Quelle chaleur un bloc de cuivre de 500 g absorbe-t-il lorsque sa température est portée de 4 °C à 24 °C ?
Données : Calcul :
m = 500 g 1. Évaluer la variation de température :
c = 0,39 (voir le tableau 1)

Tf = 24 °C 2. Évaluer la chaleur qui est absorbée par le cuivre :


Ti = 4 °C
∆T = ?
Q=?

Le bloc de cuivre absorbe 3 900 J de chaleur.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 177
Activités 4.4
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand deux objets sont mis en contact, l’objet qui a la température la plus élevée transfère toujours
de l’énergie thermique à l’objet qui a la température la plus basse.
Vrai

b ) Quand un objet reçoit de l’énergie thermique de la part d’un autre corps, les atomes et molécules
qui le composent deviennent plus agités.
Vrai

c) STE Quand la variation de température d’un objet est négative, cela signifie que ce corps a
absorbé de la chaleur.
Faux Quand la variation de température d’un objet est négative, cela signifie que cet objet a
dégagé (perdu) de la chaleur.

d) STE Quand deux objets gagnent des énergies thermiques égales, la variation de leur température
est égale.
Faux La variation de leur température ne dépend pas que de la variation de leur énergie
thermique mais aussi de leur masse et de leur capacité thermique massique.

2 On sort une petite cuillère métallique d’un tiroir et on la plonge dans une tasse de café chaud.
a ) Lorsque les substances (la cuillère et le café) sont mises en contact, laquelle :
1) transfère de la chaleur à l’autre ? Le café
2) absorbe de la chaleur ? La cuillère
b ) On dépose la tasse de café sur un comptoir (avec la cuillère dans la tasse). Après quelques instants,
on constate que le café est devenu tiède. Où est passée l’énergie thermique perdue par le café ?
Une partie de l’énergie thermique du café a été transférée, sous forme de chaleur, à la cuillère et à
l’air ambiant.

c ) Entourez l’énoncé qui est vrai parmi les énoncés suivants.


1) Si on attend suffisamment longtemps, les quantités d’énergie thermique contenues dans le
café, la cuillère et l’air ambiant seront égales.
2) Si on attend suffisamment longtemps, les températures du café, de la cuillère et de l’air ambiant
seront égales.
d) STE Entourez l’énoncé qui est vrai parmi les énoncés suivants.
1) Si on remplaçait la cuillère par une autre de capacité thermique massique plus élevée, il faudrait
moins d’énergie thermique pour la réchauffer de 5 °C.
2) Si on remplaçait la cuillère par une autre de capacité thermique massique plus élevée, il faudrait
plus d’énergie thermique pour la réchauffer de 5 °C.

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UM 4.4

3 STE La température de 5 g de mercure contenus dans un thermomètre passe de 15 °C à 16,5 °C. La


capacité thermique massique du mercure est de 0,14 . Quelle chaleur le mercure a-t-il absorbée ?

Données : Calcul :
m=5g 1. Évaluer la variation de température :

c = 0,14

Ti = 15 °C
Tf = 16,5 °C 2. Évaluer la chaleur qui a été absorbée par
ΔT = ? le mercure :
Q=?

Le mercure a absorbé 1,05 J de chaleur.

4 STE Dans votre cours de science, on vous demande d’examiner un morceau de brique de 150 g.
a) Vous mesurez qu’il faut transférer 75,6 J d’énergie thermique au morceau de brique pour que sa
température monte de 0,6 °C. Quelle est la capacité thermique massique de ce type de brique ?

Données : Calcul :
ΔET = 75,6 J À partir de l’équation ΔET = mcΔT, isoler la valeur
m = 150 g de c :
ΔT = 0,6 °C
c=?

La capacité thermique massique de ce type de brique est de 0,84 .

b ) Quelle serait la variation de la température du morceau de brique si vous lui transfériez


630 J d’énergie thermique ? (Indice : Utilisez le résultat de la question a pour répondre.)

Données : Calcul :
ΔET = 630 J À partir de l’équation ΔET = mcΔT, isoler la valeur
m = 150 g de ΔT :

c = 0,84
ΔT = ?

La variation de température du morceau de brique serait de 5 °C.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 179
5 STE Une tige de fer de 250 g absorbe 1 800 J d’énergie thermique. La capacité thermique massique
du fer est de . Si la température initiale de la tige était de 22 °C, quelle est sa température
finale ?

Données : Calcul :
m = 250 g
1. À partir de l'équation Q = mcΔT, isoler la valeur
c = 0,44 de ΔT :

Q = 1 800 J
Ti = 22 °C
ΔT = ?
Tf = ?

2. Évaluer la température finale de la tige de fer :

La température finale de la tige de fer est d’environ 38 °C.

6 STE On chauffe, sur la même plaque chauffante, deux rondelles métalliques de même masse. L’une
des rondelles est faite de cuivre et l’autre, de fer. Laquelle des deux rondelles verra sa température
augmenter plus rapidement ? Expliquez votre réponse.
La température de la rondelle de cuivre augmentera un peu plus rapidement, puisque la capacité
thermique massique du cuivre est légèrement plus faible que celle du fer (voir le tableau 1, à la
page 177). Puisque les deux rondelles ont la même masse et qu’on suppose qu’elles reçoivent la
même quantité de chaleur en provenance de la plaque chauffante, la variation de température des
rondelles ne dépend que de leur capacité thermique massique.

7 STE Dans un thermos, on mélange 200 mL d’eau à 90 °C avec 200 mL d’eau à 10 °C. Sans utiliser
votre calculatrice, dites quelle sera la température de l’eau du thermos une fois le mélange terminé.
Puisqu’on mélange des quantités égales d’eau à deux températures différentes, la température du
mélange correspondra à la moyenne des deux températures. La température du mélange sera donc
de 50 °C.

180 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.5

8 STE Un calorimètre est un appareil utilisé pour déterminer la


quantité de chaleur absorbée ou dégagée par une substance.
On peut fabriquer un calorimètre rudimentaire à l’aide d’un Thermomètre
thermomètre et d’un verre de styromousse. On remplit le verre
d’eau et on le ferme avec un couvercle, comme le montre
l’illustration ci-contre.
Soit un calorimètre fait d’un verre de styromousse contenant 350 g
d’eau. La température de cette eau passe de 20 °C à 23 °C en une
minute quand on y plonge un bloc de fer de 100 g. La capacité
thermique massique du fer est de 0,44 J/(g°C) et celle de l’eau est
de 4,19 J/(g°C). Quelle chaleur est dégagée par le bloc de fer durant
cette minute ? (Le styromousse étant un bon isolant thermique, on
peut considérer que presque toute la chaleur dégagée par le fer est
absorbée par l’eau, et que l’eau ne transmet pas de chaleur à son
environnement à cause de l’isolation fournie par le styromousse.)

Données : Calcul :
m eau = 350 g 1. Évaluer la variation de température :
c eau = 4,19

= 20 °C
= 23 °C
2. Évaluer la chaleur qui est absorbée par l’eau :
ΔTeau = ?
Q=?
La masse et la capacité thermique
massique du fer ne sont pas utiles pour
répondre à la question, puisqu’on ne
connaît pas la variation de température
du fer.

L’eau a absorbé 4 399,5 J de chaleur, ce qui signifie que le fer a dégagé 4 399,5 J de chaleur.

4.5 Le rendement
énergétique
Lorsqu’on souhaite transformer ou transférer de l’énergie pour effectuer
une tâche, il y a seulement une partie de cette énergie qu’on parvient à
utiliser. Le reste de l’énergie ne peut pas être transformé en énergie utile ;
cette énergie est donc « perdue », « gaspillée ». Souvent, l’énergie inutilisée
est libérée sous forme de chaleur : dans une situation où la chaleur dégagée
n’est ni utilisable ni recherchée, c’est de l’énergie « perdue ».
Le ndmn éngéqu d’un système correspond au pourcentage de
l’énergie consommée qui est transformée ou transférée de façon utile.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 181
Le rendement énergétique est exprimé par le rapport suivant :

Le rendement énergétique ne peut jamais dépasser 100 %.


L’exemple suivant montre comment évaluer le rendement énergétique
dans une situation donnée.

EXEMPLE

En 1 seconde, une ampoule électrique de 60 W consomme 60 J d’énergie électrique. Elle produit 3,5 J
d’énergie lumineuse ; le reste de l’énergie est dissipé sous forme de chaleur. Quel est le rendement éner-
gétique de cette ampoule ?
Données : Quantité d’énergie utile (énergie lumineuse produite en 1 seconde) = 3,5 J
Quantité d’énergie consommée (énergie électrique consommée en 1 seconde) = 60 J
Rendement énergétique = ?
Calcul :

Le rendement énergétique de l’ampoule est d’environ 5,83 %. Cela signifie que 94,17 % de l’énergie élec-
trique consommée par l’ampoule est transformée en énergie thermique.

Le rendement énergétique d’un chauffe-eau électrique, par exemple,


correspond au rapport entre la quantité d’énergie thermique contenue
dans l’eau qui sort du chauffe-eau et la quantité d’énergie électrique
utilisée pour chauffer cette eau. Pour améliorer son rendement énergé-
tique, il faut limiter le plus possible les pertes de chaleur. Cela peut être
fait en isolant le réservoir.

SCIENCE
FLASH
L’Alérion maximise le rendement
Des étudiants de l’Université Laval ont mis au point
un véhicule capable de rouler sur 1 610 km avec un
seul litre d’essence ! Pour obtenir ce rendement, les
étudiants ont maximisé l’énergie mécanique produite
à partir de l’énergie chimique contenue dans l’essence.
Ils ont réduit les frottements internes du moteur, opti-
misé le roulement des roues, conçu une coque d’un
aérodynamisme exemplaire, etc. Faut-il préciser que,
pour battre les records de faible consommation d’es-
sence, leur prototype ne roule qu’à environ 30 km/h…
La version 2015-2016 du monoplace Alérion a remporté
la 1re place à l’éco-marathon SAE Supermileage.

182 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 4.5

Activités 4.5
1 Une lampe à incandescence dissipe, sous forme de chaleur, près de 95 % de l’énergie électrique
qu’elle consomme. Une lampe fluocompacte, elle, n’en dissipe que 70 ou 80 %. Quel type de lampe
offre le meilleur rendement énergétique ? Expliquez votre réponse.
La lampe fluocompacte offre le meilleur rendement énergétique. Comme elle dissipe moins d’énergie
sous forme de chaleur, elle produit proportionnellement plus de lumière. (L’énergie étant conservée,
la somme de l’énergie thermique et de l’énergie lumineuse produites est égale à l’énergie électrique
consommée.) Une lampe fluocompacte produit donc plus d’énergie lumineuse par joule d’énergie
électrique consommée et a un meilleur rendement énergétique.

2 La combustion de l’essence dans le moteur d’une voiture utilise 4 500 000 J d’énergie chimique et
permet à la voiture d’acquérir 500 000 J d’énergie cinétique. Quel est le rendement énergétique du
système de propulsion de cette voiture ?

Données :
Quantité d’énergie utile (énergie cinétique produite) = 500 000 J
Quantité d’énergie consommée (énergie chimique consommée) = 4 500 000 J
Rendement énergétique = ?
Calcul :

Le rendement énergétique de la voiture est d’environ 11,11 %.

3 Un ingénieur doit améliorer le rendement des systèmes de remontées mécaniques, alimentés à l’électricité
et destinés aux stations de ski.
Parmi les idées suivantes, laquelle représente une solution intéressante pour l’ingénieur ? Cochez la
case appropriée.

a ) Fournir davantage d’énergie électrique aux systèmes de remontées mécaniques.

b ) Faire monter moins de skieurs à la fois dans les remontées mécaniques.

c ) Diminuer le frottement indésirable sur les câbles des systèmes de remontées mécaniques. ✓

4 Expliquez pourquoi le rendement énergétique d’un système ne peut pas être supérieur à 100 %.
Le rendement énergétique d’un système ne peut pas être supérieur à 100 % parce qu’un système
ne peut pas produire plus d’énergie qu’il n'en consomme, puisque l’énergie ne peut pas être créée.
Quand toute l’énergie fournie à un système est utilisée, le rendement est de 100 %. Quand une partie
de l’énergie est dissipée dans l’environnement, le rendement est inférieur à 100 %.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 183
5 Le rendement d’une mobylette est de 15 %. Combien de joules d’énergie cette mobylette a-t-elle consommés
si 9 600 000 J d’énergie ont été utiles pour la faire avancer ?
a ) 1 440 000 J c ) 64 000 000 J
b ) 1 560 000 J d ) 144 000 000 J

CONSOLIDATION DU ChApITre 4

1 STE Une motocyclette dont le poids est de 1 568 N roule à une vitesse de 25 m/s. Quelle est
son énergie cinétique ?

Données : Calcul :
1. Déterminer la masse de la moto, à partir de son poids.
À partir de l’équation , isoler la valeur de m :

2. Évaluer l’énergie cinétique de la moto :

L’énergie cinétique de la motocyclette est de 50 000 J.

2 STE Dans les premiers temps d’une colonie, un cheval participe au défrichement des nouvelles
terres. Il tire un tronc d’arbre en haut d’une côte (voir la figure ci-dessous).
Parmi les traits A, B, C et D, lequel représente correctement la force efficace exercée par le cheval
sur le tronc ?

B B

C
C
A
F D

184 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


3 STE Au gymnase, vous déplacez une charge sur 60 cm. Ce faisant, vous effectuez un travail de
78 J. Quelle force efficace exercez-vous ? (On suppose que cette force est constante.)
a ) 0,769 N d ) 130 N
b ) 1,30 N e ) 4680 N
c ) 46,8 N

4 STE Qui suis-je ?

a ) Je suis un transfert mécanique d’énergie. Le travail


b ) Je quantifie la capacité d’un objet à accomplir un travail.
L’énergie mécanique

5 STE Une balle dont le poids est de 0,9 N chute de 2 m. Quelle est la variation de son énergie
potentielle gravitationnelle ?
a ) Elle diminue de 17,64 J.
b ) Elle diminue de 1,8 J.
c ) Elle augmente de 1,8 J.
d ) Elle augmente de 17,64 J.

6 Un ouvrier de la voirie utilise un marteau-piqueur à essence pour briser de l’asphalte.

a) Quel énoncé décrit correctement les transformations d’énergie lors du fonctionnement


du marteau-piqueur ?
1) De l’énergie chimique est transformée en énergie mécanique et en énergie thermique.
2) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique et en énergie thermique.
3) De l’énergie électrique est transformée en énergie mécanique.
4) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique.

b) Quels énoncés décrivent correctement les transferts d’énergie lors du fonctionnement du marteau-
piqueur ? Encerclez tous les énoncés qui sont corrects.
1) L’énergie consommée est transférée au marteau par l’essence.
2) L’énergie consommée est transférée au marteau par le bruit et l’ouvrier.
3) L’énergie produite est transférée à l’essence.
4) L’énergie produite est transférée au sol, à l’air environnant et à l’ouvrier.

c ) Comment serait-il possible d’augmenter le rendement du marteau-piqueur ? Entourez tous


les énoncés qui sont corrects.
1) En utilisant le marteau moins longtemps.
2) En mettant moins d’essence dans le réservoir du marteau.
3) En mettant plus d’essence dans le réservoir du marteau.
4) En modifiant le moteur du marteau pour qu’il dégage moins de chaleur.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 185
7 STE Vous faites un faux mouvement qui projette votre téléphone cellulaire vers le sol à une
vitesse initiale de 1,7 m/s. Votre téléphone a une masse de 138 g. Il chute d’une hauteur de 1,05 m.
Quelle vitesse aura-t-il juste avant de toucher le sol, si la résistance de l’air est négligeable ?

On place le niveau de référence pour la mesure de l’énergie potentielle gravitationnelle au


niveau du sol.

On utilise la loi de la conservation de l’énergie :

L’énergie mécanique que possèdera le téléphone en arrivant au sol sera égale à l’énergie
mécanique qu’il possédait quand il était dans vos mains, à 1,05 m au-dessus du sol.

1. Quand le téléphone est dans vos mains :

Données : Calcul :

2. Quand le téléphone arrive au sol :


Données : Calcul :

Isoler la valeur de l’énergie cinétique dans l’équation

À partir de l’équation , isoler la valeur de v :

La vitesse du téléphone juste avant de toucher le sol est d’environ 4,84 m/s.

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8 Une batterie de piles transforme de l’énergie chimique en énergie électrique. Ce faisant, elle produit
également un peu d’énergie thermique. Quel énoncé est vrai ?
a ) L’énergie chimique consommée est égale à l’énergie électrique produite.
b ) L’énergie chimique consommée est inférieure à la somme de l’énergie électrique et de l’énergie
thermique produites.
c ) L’énergie chimique consommée est égale à la somme de l’énergie électrique et de l’énergie
thermique produites.
d ) L’énergie chimique consommée est supérieure à la somme de l’énergie électrique et de l’énergie
thermique produites.

9 Les énoncés suivants se rapportent-ils à la chaleur ou à la température ?

a ) Je suis la grandeur mesurée par un thermomètre.


Température

b ) Je suis un transfert d’énergie thermique.


Chaleur

c ) Je suis la mesure du mouvement des atomes et des molécules qui composent un objet.
Température

d ) Je suis mesurée en joules.


Chaleur

e ) Je suis mesurée en degrés Celsius.


Température

10 Vous déposez un verre de lait froid sur une table et vous l’y oubliez. Lesquels des énoncés suivants
décrivent correctement ce qui va se passer ensuite ?
a ) Le lait va transférer de la chaleur à l’air ambiant.
b ) L’air ambiant va transférer de la chaleur au lait.
c ) Les molécules qui composent le lait seront de plus en plus agitées.
d ) La température du lait va augmenter.
e ) L’énergie thermique du lait va augmenter.

11 L’énoncé suivant est-il vrai ou faux ?

Si, lors d’une réaction chimique, le contenu d’un calorimètre perd 100 joules
d’énergie chimique et gagne 100 joules d’énergie thermique, l’énergie du contenu
du calorimètre est conservée.

a ) Vrai
b ) Faux

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 4 Les transformations de L’énergie 187
12 STE Un forgeron manipule un morceau de fer de 450 g dont la température est de 700 °C.
Pour le refroidir, il le plonge dans un grand bac contenant 10 kg d’eau à 22 °C. La capacité
thermique massique du fer est de 0,44 J/(g °C) et celle de l’eau est de 4,19 J/(g °C). Après un
certain temps, la température de l’eau atteint 25 °C. Quelle est la température du fer à cet instant ?

1. Déterminer la quantité de chaleur absorbée par l’eau :


Données : Calcul :

2. Déterminer la température finale du fer, en sachant que la quantité de chaleur dégagée


par le fer est égale à la quantité de chaleur absorbée par l’eau.
Données : Calcul :
(Cette grandeur 1. À partir de l’équation , isoler la
est négative puisque la chaleur a été valeur de :
dégagée par le fer.)

2. Évaluer la température finale du fer :

La température finale du fer est d’environ 65 °C.

13 Voici les données recueillies lors de tests d’utilisation de trois tondeuses électriques.

Énergie électrique Énergie mécanique produite


Modèle
consommée par le moteur par le moteur

CoupeTout XL3 14 300 J 11 900 J

TonteMax 3600 25 725 J 20 580 J

Vert-dur Nx 17 850 J 15 200 J

a ) Le moteur de la tondeuse CoupeTout XL3 a consommé 2400 J d’énergie électrique de plus


qu’il n’a produit d’énergie mécanique. Où sont passés ces 2400 J ?
1) Ils sont emmagasinés sous forme 3) Ils ont été transformés principalement
d’énergie électrique dans la tondeuse. en énergie chimique.
2) Ils ont été transformés principalement 4) Ils ont disparu.
en énergie thermique.
b ) Quelle tondeuse offre le meilleur rendement ?
1) CoupeTout XL3 2) TonteMax 3600 3) Vert-dur Nx

188 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


chapitre

5 L’ÉLECTRICITÉ ET
L’ÉLECTROMAGNÉTISME
Les phénomènes électriques et magnétiques sont moins abstraits SOMMAIRE
qu’on ne le pense. 5.1 Les phénomènes
Ce sont les phénomènes électriques qui causent les éclairs impres- électriques  190
sionnants que l’on voit lors d’un orage. Ils sont aussi à la source de 5.2 Les circuits électriques  203

toutes les réactions chimiques. Ils sont également nécessaires au 5.3 Les phénomènes
fonctionnement des ordinateurs et des téléphones intelligents. électromagnétiques  234

C’est le magnétisme qui explique le comportement des aimants


et l’existence des aurores boréales. Il est également essentiel au
fonctionnement des moteurs électriques, des génératrices, des
appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM), etc.
5.1 Les phénomènes électriques
Neutron La notion de charge électrique est au centre de l’étude des phénomènes
Proton électriques. C’est la charge électrique des corps qui gouverne leurs inter­
actions électriques.

5.1.1 La charge électrique


La charge électrique (q) est la grandeur physique responsable des phéno­
mènes électriques. Elle se mesure en coulombs (C).
Il existe deux types de charge : la charge positive et la charge négative. Par
convention, on dit que les électrons sont des particules qui portent une
charge négative, alors que les protons, qui sont dans le noyau des atomes,
portent une charge positive (voir la figure 1).
Les protons et les électrons portent des charges dont la grandeur est exac­
tement la même, mais dont les signes sont opposés :

Électron Charge du proton : +1,602 × 10−19 C


Figure 1 La représentation Charge de l’électron : −1,602 × 10−19 C
d’un atome.
Les neutrons sont des particules subatomiques, tout comme les électrons
STE et les protons, mais ils ne portent pas de charge. Ils sont donc neutres et
ne changent en rien la charge totale d’un atome.
À la base, les atomes et les corps macroscopiques comptent autant de
protons que d’électrons : c’est pourquoi on dit qu’ils sont neutres. Toute­
fois, ils peuvent transférer des électrons à d’autres corps ou recevoir des
électrons en provenance d’autres corps. Si cela se produit, ils porteront
une charge résultante positive ou négative (voir la figure 2).

Neutre Charge positive Charge négative

A B C

Figure 2 Un corps peut être neutre, chargé positivement ou chargé négativement.


A Un corps qui contient autant de charges positives que de charges négatives (autant de protons que
d’électrons) est neutre. (Un corps neutre n’est pas un corps qui ne contient aucune charge.)
B Quand un corps compte plus de protons que d’électrons parce qu’il a transféré certains de ses électrons
à un autre corps, il porte une charge résultante positive.
C Quand un corps compte plus d’électrons que de protons parce qu’il a acquis des électrons qui lui ont été
transférés par un autre corps, il porte une charge résultante négative.

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UM 5.1

Deux corps qui portent une charge de même signe se repoussent, tandis
que deux corps qui portent des charges de signes opposés s’attirent (voir
la figure 3).

A B C

Figue 3 Les foces qui agissent ente des cos cagés.


A Deux hes psiives se epusse. B Deux hes éives se epusse. C Deux hes de sies ppsés s’ie.

5.1.2 L’électricité statique


L’électicité statique correspond aux phénomènes observables à la suite
de l’accumulation de charges électriques sur un corps.
La figure 3 illustre des exemples de phénomènes d’électricité statique :
des balles chargées s’attirent ou se repoussent. Les éclairs comme celui
illustré à la figure 4 sont également liés à l’électricité statique.
Pour qu’on puisse observer des phénomènes d’électricité statique, il faut
que des charges s’accumulent sur un corps. On appelle ce fait « électrisa-
tion ». L’électrisation d’un corps peut se faire de trois façons : par frottement,
par conduction ou par induction. Ces trois modes d’électrisation sont expli-
qués dans le tableau 1 de la page suivante.

Figue 4 Un exemle imessionnant d’électicité statique.


Ls d’u e, l bse des ues quie ue he éive, pbblee à l suie
du fee ee les ues d’eu e les piules de le à l’iéieu du ue.
P idui, le sl sus le ue quie ue he psiive. Qud l fe d’i
éleique ee les hes éives e psiives devie suffise de, l’i s’iise
e devie dueu. L dui fi e se que les hes éleiques (éles e
is) peuve, ped u bef is, iule ee le sl e le ue. Du e pessus,
ue vive luièe es éise : ’es l’éli.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Beji Fkli (1706-1790)
Pliiie éii, Beji Fkli  qué l’hisie de s pys. Il es
l’u des iq édeus de l Déli d’idépede des És-Uis (1776).
E  que physiie, Fkli es élèbe pu s éude des phéèes
éleiques, e piulie de l fude. Ses ehehes l’ eé à l’ivei
du pee.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 5 L’ÉLEctrIcItÉ Et L’ÉLEctromagnÉtISmE 191


TABLEAU 1 Les divers types d’électrisation

L’électrisation par frottement

Généralement, quand on frotte


deux objets l’un contre l’autre, Un exemple d’électrisation par frottement.
celui dont les atomes ou les Les cheveux transfèrent des électrons au ballon. Les cheveux
molécules retiennent moins bien acquièrent une charge positive et le ballon, une charge négative.
les électrons perd certains de ses Les cheveux se repoussent alors les uns les autres, mais ils sont
électrons, qui sont transférés à attirés par le ballon.
l’autre objet. L’objet qui perd des
électrons devient chargé positive- Une liste électrostatique.

Pellicule cellulosique

Ballon de baudruche
ment. Celui qui les reçoit devient

Fourrure de lapin
Une tige de verre frottée à de la soie

Caoutchouc dur
chargé négativement. Les objets

Styromousse
acquiert une charge positive (et la

(emballage)
sont donc électrisés.

Polyester

(ébonite)
soie, une charge négative).

Cheveux
Une liste électrostatique permet

Laine

Verre
Soie
de savoir quel objet va acquérir
une charge négative et quel objet

+
va acquérir une charge positive
lors du frottement. Tendance à gagner Tendance à perdre
des électrons des électrons

L’électrisation par conduction

Quand un objet chargé est mis en contact avec un objet neutre, l’objet neutre acquiert une charge de même
signe : il est électrisé par conduction.

A B C

Un exemple d’électrisation par conduction.


A On s’apprête à mettre une tige chargée négativement en contact avec une balle de styromousse neutre.
B Lors du contact entre la tige et la balle, des charges négatives quittent la tige pour aller vers la balle. Cela se produit parce
que les charges négatives accumulées sur la tige se repoussent les unes les autres : certaines sont donc chassées de la tige.
C Après le contact entre la tige et la balle, la tige et la balle ont toutes les deux une charge électrique négative. (La somme
des deux charges correspond à la charge que portait la tige avant le contact.)

L’électrisation par induction

Quand on approche un objet chargé d’un objet neutre, les électrons de l’objet neutre subissent une force élec-
trique due à la proximité de l’objet chargé. L’objet neutre reste neutre dans son ensemble, car il contient toujours
la même quantité de charges positives et de charges négatives. Aucun transfert de charges n’a eu lieu, mais des
charges de même signe s’accumulent sur certaines portions de l’objet. L’objet est électrisé par induction.

A B

Un exemple d’électrisation par induction.


A On approche une tige de charge négative d’une balle neutre, sans les mettre en contact. Les électrons contenus dans la balle
sont repoussés par la tige et s’en éloignent donc. Une charge négative s’accumule sur le côté de la balle éloigné de la tige.
À l’inverse, une charge positive s’accumule sur le côté de la balle proche de la tige. La balle est électrisée par induction.
B Si on éloigne la tige, les charges de la balle se rééquilibrent. La balle n’est plus électrisée.

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UM 5.1

Activités 5.1.1 et 5.1.2


1 Deux petites balles de styromousse chargées sont suspendues à des ficelles. Dans les cas suivants, quel
est le signe de la charge sur chacune des balles de droite ? Écrivez le signe approprié sur ces balles.
a) b)

2 Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand on frotte l’un contre l’autre deux corps neutres faits de matériaux différents, ils acquièrent des
charges de même signe.

Faux Quand on frotte l’un contre l’autre deux corps neutres faits de matériaux différents,
ils acquièrent des charges de signes opposés, puisque l’un perd des électrons pour les
donner à l’autre.

b ) Un corps neutre est un corps qui ne contient aucune charge.


Faux Un corps neutre est un corps qui contient autant de charges positives que de
charges négatives.

c ) Quand on frotte deux corps l’un contre l’autre, le corps dont les atomes ou les molécules retiennent
moins bien les électrons acquiert une charge négative.

Faux Quand on frotte deux corps l’un contre l’autre, le corps dont les atomes ou les
molécules retiennent moins bien les électrons perd des électrons. Il compte donc plus
de protons que d’électrons : il porte une charge résultante positive.

3 Un ion est un atome qui compte un nombre différent d’électrons et de protons. Un ion d’hélium
compte deux protons, mais aucun électron. Quelle est, en coulombs, la charge de cet ion ?

Données : Calcul :
Charge d’un proton = 1,602 × 10−19 C La charge totale de l’ion correspond à deux fois la
charge d’un proton.
Charge totale de l’ion = 2 × (1,602 × 10−19 C)
= 3,204 × 10−19 C

La charge totale de l’ion est donc de 3,204 × 10−19 C.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 193


4 La colorisation électrostatique est une technique de peinture
par pistolet. Cette technique permet de diminuer le gaspillage
de peinture qui se fait normalement lorsqu’on pulvérise des
gouttelettes de peinture sur une surface.
Quand on utilise la colorisation électrostatique, on donne une
charge électrique aux gouttelettes de peinture qu’on vaporise. On
donne également une charge à la surface à peindre (par exemple,
la carrosserie d’une voiture), de telle sorte que les gouttelettes de
peinture sont attirées par ce qui est à peindre.
Si l’on transfère des électrons aux gouttelettes de peinture avant
de les vaporiser, quel doit être le signe de la charge qu’on donne
à la surface à peindre ? Expliquez votre réponse.
Si l’on transfère des électrons aux gouttelettes de peinture, celles-ci acquièrent une charge
négative. Pour qu’il y ait attraction entre les gouttelettes et la surface à peindre, il faut que
la surface ait une charge opposée à celle des gouttelettes. La surface à peindre doit donc
avoir une charge positive.

5 Lisez la situation présentée ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.

Trois petites balles de styromousse (A, B et C), très légères, sont suspendues à des fils. Ces
trois balles sont chargées, mais on ignore le signe des charges qu’elles portent. On approche
de chacune de ces balles une tige de caoutchouc dur que l’on a frottée contre un morceau de
laine. On fait alors les observations suivantes :
a) b) c)

A B C

a ) Répondez aux questions en indiquant dans la case si la charge est positive (+) ou négative (−).
1) Quel est le signe de la charge portée par la tige de caoutchouc après avoir été
frottée contre la laine ? (Référez-vous à la liste électrostatique de la page 192.)

2) Quel est le signe de la charge portée par la balle A ?

3) Quel est le signe de la charge portée par la balle B ?

4) Quel est le signe de la charge portée par la balle C ?


b ) Que se passera-t-il si on approche la balle A de la balle B ?
1) Les deux balles se repousseront. 2) Les deux balles s’attireront.
c ) Que se passera-t-il si on approche la balle A de la balle C ?
1) Les deux balles se repousseront. 2) Les deux balles s’attireront.

194 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.1

6 Identifiez le mode d’électrisation dont il est question dans chacun des cas suivants.

Mode d’électrisation Avant l’électrisation Après l’électrisation

a ) Conduction Un corps chargé et un corps neutre Deux corps chargés, avec des charges
de même signe

b ) Frottement Deux corps neutres Deux corps chargés, avec des charges
de signes opposés

c ) Induction Un corps chargé et un corps neutre Un corps chargé et un corps neutre, mais
dont les deux extrémités sont chargées,
avec des charges de signes opposés

7 L’efficacité de certains linges à épousseter faits en polyester est augmentée grâce à l’électricité
statique.
a ) Quand on frotte un linge en polyester sur une surface recouverte de poussière, que se produit-il ?
Entourez les deux énoncés qui sont vrais.
1) Le linge s’électrise, tout comme la surface époussetée et la poussière qui la recouvre.
2) Le linge, la surface époussetée et la poussière qui la recouvre restent neutres.
3) La poussière est attirée par le linge.
4) La poussière est repoussée par le linge.
b ) Qu’arrive-t-il à la poussière qui se trouve juste à côté de l’endroit où passe le linge, mais sans être
frottée par le linge ?
Cette poussière s’électrise par induction quand le linge passe à proximité. Elle est alors attirée
par le linge, et elle « saute » sur lui.

8 En vidant votre sécheuse, vous trouvez un bas collé à un chandail en molleton. Vous comprenez que
cela est dû au fait que, lors du séchage, les deux vêtements ont été électrisés par frottement. Vous
vous posez une question : pourquoi n’arrive-t-il jamais qu’une chaussette colle sur celle avec laquelle
elle forme la paire ?
a ) Parce que les chaussettes sont deux objets trop petits pour que l’électrisation soit assez forte pour
leur permettre de coller l’une à l’autre.
b ) Parce qu’il ne peut pas y avoir d’électrisation par frottement quand on frotte ensemble deux objets
faits du même matériau.
c ) Parce que quand on frotte ensemble deux objets faits du même matériau, il peut y avoir une
électrisation par frottement, mais, une fois qu’ils sont électrisés, ces objets ne s’attirent pas.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 195


5.1.3 La loi de Coulomb STE

La loi de Coulomb permet d’évaluer la force électrique qui agit entre deux
charges, en fonction de la grandeur des charges et de la distance entre
celles-ci.
L’équation de la loi de Coulomb est la suivante :

, où F : force agissant entre les corps,


en newtons (N)
q1 et q2 : grandeurs des charges électriques
portées par chacun des corps,
en coulombs (C)
r : distance entre les corps, en mètres (m)
k : constante de proportionnalité (appelée
« constante de Coulomb ») égale à

Quand le signe de la force (F) est positif, cela signifie que les charges q1 et
q2 se repoussent parce qu’elles sont de même signe. Si le signe de la force
(F) est négatif, cela signifie que les deux charges s’attirent parce qu’elles
sont de signes opposés.
L’exemple suivant montre comment exploiter la loi de Coulomb.

EXEMPLE

Une mince tige de plastique portant, à son extrémité, une charge positive de 10 × 10−9 C est placée à 5 cm
d’une toute petite balle de styromousse portant une charge positive de 9 × 10−9 C.
a ) La force qui agit entre la tige et la balle est-elle une force d’attraction ou une force de répulsion ?
C’est une force de répulsion, puisque la tige et la balle portent toutes les deux une charge positive (donc,
une charge de même signe).

b ) Quelle est la grandeur de la force qui agit entre l’extrémité de la tige et la balle ?
Données : Calcul :
q tige = q1 = + 10 × 10−9 C
q balle = q2 = + 9 × 10−9 C
r = 5 cm = 0,05 m
k=
Le signe positif obtenu pour F confirme que la tige et la balle se
F=?
repoussent, tel qu’on l’a déterminé dans la réponse à la question a.

Note : On a associé la charge de la tige à q1 et celle de la balle à q2, mais on aurait pu faire l’inverse et
obtenir le même résultat.

La grandeur de la force entre l’extrémité de la tige et la balle est de 3,24 × 10−4 N.

196 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.1

5.1.4 Le champ électrique STE

Les corps chargés exercent à distance une force électrique les uns sur les autres.
Le cm élcqu est le concept que l’on utilise pour représenter la
capacité des charges électriques à exercer une force à distance sur les
autres charges électriques.
On représente le champ électrique à l’aide de lignes qui partent des
charges positives et se dirigent vers les charges négatives (voir la figure 6).
Les lignes de champ électrique sont orientées dans le sens de la force qui A
agirait sur une particule portant une charge positive (voir la figure 5).
Les lignes de champ sont plus rapprochées là où le champ électrique est plus
intense.

F F

A B

Fgu 5 Un comson n l’onon d l foc (F) qu g su un
cg élcqu  l’onon du cm élcqu dns lqul c cg
s longé.
A U h pv pl d u hp lqu xu ub u f d l
 d l d  hp.
B U h v pl d u hp lqu xu ub u f  C
 v p pp ux l d  hp.

Dans la figure 5, la charge positive et la charge négative créent autour


d’elles des lignes de champ comme celles illustrées dans les composantes
A et B de la figure 6, mais elles n’ont pas été dessinées dans la figure 5.
En effet, seules les lignes du champ extérieur affectent la particule : son
propre champ n’a pas d’effet sur elle.

Fgu 6 L cm élcqu généé  ds cgs élcqus dns dfféns
confguons.
D
A L hp lqu d’u pul h pv.
B L hp lqu d’u pul h v.
C L hp lqu  p l p d dux pul p d h
pv d ê du.
D L hp lqu  p dux pul p d h pp
d ê du.
E L hp lqu  p dux plqu p d h pp
E
d ê du.

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Activités 5.1.3 et 5.1.4 STE

1 Deux petites tiges chargées sont placées côte à côte. Que se passera-t-il si on triple la charge portée
par chacune des tiges ?
a ) La force agissant entre les tiges restera la même.
b ) La force agissant entre les tiges triplera.
c ) La force agissant entre les tiges sera multipliée par 6.
d ) La force agissant entre les tiges sera multipliée par 9.
e ) On ne dispose pas de suffisamment d’information pour répondre à la question.

2 Deux petites balles de styromousse, A et


B, sont placées à 10 cm l’une de l’autre,
comme le montre l’illustration ci-contre.

a) On donne une charge de 3 × 10−7 C


à la balle A et une charge de
−3 × 10−7 C à la balle B.

Dessinez, sur l’illustration ci-contre, F sur A par B F sur B par A


les orientations de la force électrique
10 cm
exercée sur la balle A par la balle B
(Fsur A par B) et de la force électrique
exercée sur la balle B par la balle A
(Fsur B par A). Dessinez deux flèches et
identifiez-les à l’aide des symboles
Fsur A par B et Fsur B par A .

b ) Quelle est la grandeur de la force électrique exercée sur la balle A par la balle B ?

Données : Calcul :
q A = q1 = 3 × 10−7 C
q B = q2 = −3 × 10−7 C
r = 10 cm = 0,10 m

k = 9,0 × 109
F=?

Le signe négatif obtenu pour F confirme que les deux balles


s’attirent, tel qu’on l’a établi en a.

La grandeur de la force électrique exercée sur la balle A par la balle B est de 0,081 N.

198 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.1

c ) Quel énoncé complète correctement la phrase suivante ? Entourez la bonne réponse.

La force exercée sur la balle A par la balle B est…

1) moins grande que celle exercée sur la balle B par la balle A.


2) de même grandeur que celle exercée sur la balle B par la balle A.
3) plus grande que celle exercée sur la balle B par la balle A.
d ) Si la balle B est remplacée par une balle C qui porte une charge de −1 × 10−7 C, quelle sera la
grandeur de la force électrique qui agira entre les balles A et C ? (La distance entre les balles A
et C est de 10 cm.)

Données : Calcul :
q A = q1 = 3 × 10−7 C
q C = q2 = −1 × 10−7 C
r = 10 cm = 0,10 m

k = 9,0 × 109
F=?

Le signe négatif obtenu pour F indique que les deux balles


s’attirent.
La grandeur de la force électrique exercée sur la balle A par la balle C sera de 0,027 N.

e ) Si la balle C est remplacée par une balle D qui porte une charge de + 1 × 10−7 C, l’intensité de la
force qui agit entre les balles A et D sera-t-elle plus grande, égale ou plus faible que celle de la force
qui agissait entre les balles A et C ? Expliquez votre réponse.
L’intensité de la force sera égale, mais l’orientation des forces qui agissent sur chacune des balles
sera inversée. Plutôt que de s’attirer avec une force de 0,027 N, les balles se repousseront
avec une force de la même intensité. L’intensité de la force ne changera pas, puisque la valeur
de l’une des charges passera simplement de −1 × 10−7 C à + 1 × 10−7 C.

f ) Dessinez, sur l’illustration ci-contre,


les orientations de la force électrique
exercée sur la balle A par la balle D
(Fsur A par D) et de la force électrique
exercée sur la balle D par la balle A
(Fsur D par A). Dessinez deux flèches et
identifiez-les à l’aide des symboles
Fsur A par D et Fsur D par A .

F sur A par D 10 cm F sur D par A

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g ) Est-il exact de dire que, si la distance entre les balles A et D passe de 10 cm à 5 cm, la grandeur de
la force électrique qui agit entre les balles doublera ? Expliquez votre réponse.
Non, cela n’est pas exact : la grandeur de la force électrique qui agit entre les balles quadruplera.
En effet, la grandeur de la force électrique entre les balles varie en fonction de l’inverse du
carré de la distance entre elles. Ainsi, quand la distance entre les balles est divisée par deux
(en passant de 10 cm à 5 cm), la grandeur de la force électrique est multipliée par deux au
carré, soit quatre.

3 Sachant qu’un coulomb correspond à une charge très importante, répondez aux questions suivantes.
a ) Combien d’électrons faut-il retirer à un corps pour que celui-ci accumule une charge de 1,0 C ?

Données : Calcul :
Charge acquise lors du retrait d’un
électron = 1,602 × 10−19 C
Nombre d’électrons qu’il faut retirer pour
accumuler une charge de 1,0 C = X

Il faut retirer à ce corps environ 6,24 × 1018 électrons, soit 6,24 milliards de milliards
d’électrons.

b ) Soit une boule de quille portant une charge de 1 C et une autre, une charge de −1 C. Les deux
boules de quille sont séparées par une distance de 3 m. Quelle est la grandeur de la force électrique
qui agit entre les deux boules de quille ?

Données : Calcul :
q1 = 1 C
q2 = −1 C
r=3m

k = 9,0 × 109
F=?

Le signe négatif obtenu pour F indique que les deux boules


de quille s’attirent.

La grandeur de la force électrique qui agit entre les deux boules de quille est
de 1 000 000 000 N (ou 109 N), soit un milliard de newtons.

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UM 5.1

c ) Si la masse des boules de quille décrites à la question b est de 3,5 kg, combien de fois la force
électrique qui agit entre ces boules est-elle plus grande que le poids respectif de ces boules ?

Données : Calcul :
Félectrique = 109 N 1. Déterminer le poids (Fg) d’une boule de quille :

m = 3,5 kg
g = 9,8 N/kg
Fg = ?
2. Trouver le rapport entre la force électrique qui agit entre
=? les boules de quille et le poids de celles-ci :

La grandeur de la force électrique qui agit entre ces boules de quille est environ
2,92 × 107 fois plus grande que le poids respectif de ces boules.

4 Déterminez quelle doit être la distance entre deux petites billes chargées qui portent chacune
une charge de 5 × 10−6 C pour que la force de répulsion électrique agissant entre elles soit de 5 N.

Données : Calcul :
q1 = 5 × 10−6 C À partir de l’équation , isoler la variable r :

q2 = 5 × 10−6 C

k = 9,0 × 109
F=5N
r=?

La distance entre les deux billes doit être d’environ 0,21 m.

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5 Les figures ci-dessous illustrent deux paires (indépendantes) de particules identiques qui portent
des charges électriques de même grandeur.

a ) Dessinez les lignes de champ électrique qui entourent les deux charges de chacun des cas.
b ) Imaginez que l’on relâche une particule à proximité de l’une ou de l’autre paire de particules
chargées illustrées ci-dessus. Cette particule se déplacerait-elle dans le sens des lignes de champ
électrique ou en sens inverse :
1) si sa charge est positive ?
Elle se déplacerait initialement dans le même sens que les lignes de champ.

2) si sa charge est négative ?


Elle se déplacerait initialement en sens inverse des lignes de champ.

6 Observez les lignes de champ illustrées. Dans chacun des cas ci-dessous, indiquez, dans la case
ou sur les particules, le signe des charges portées par les plaques et par chacune des particules.
a) b)
Charges de signe

Charges de signe

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UM 5.2

5.2 Les circuits électriques


Certains matériaux, comme les métaux, ont la particularité de permettre
aux électrons de circuler facilement. Ces matériaux sont appelés des
« conducteurs électriques ».
Quand on relie plusieurs éléments conducteurs les uns aux autres et qu’on
branche une source d’énergie électrique à ces éléments, les électrons A
circulent d’un conducteur à un autre.
Un ccu élcqu est un ensemble de conducteurs électriques reliés
en boucle et formant un parcours continu dans lequel les particules char-
gées électriquement peuvent circuler.
La figure 7 illustre un circuit électrique. On représente le plus souvent les
circuits électriques sous forme schématique, les différentes composantes
étant illustrées par des symboles normalisés (voir la figure 8). B

Fgu 7 L géomé ds fls


n’s s ou à f dnqu su
l’lluson  su l scém du
ccu élcqu : nénmons, c’s
l mêm ccu qu s ésné.
A L’llu d l pl, d
l’pul, du u  d fl d’u
u lqu.
B L h d l pl, d l’pul, du
u  d fl d’u u lqu.
Source Conducteur Ampoule Résisteur
d'alimentation Les composantes Une ampoule Un résisteur
continue d’un circuit sont transforme transforme
La source (une reliées par des l’énergie électrique l’énergie électrique
pile, par exemple) fils conducteurs. en énergie en énergie
fournit l’énergie lumineuse et en thermique.
électrique qui énergie thermique.
met les électrons
en mouvement
dans le circuit.

Fgu 8 Dfféns comosns ds ccus élcqus vc lu symbol


nomlsé.

Un circuit électrique doit former une boucle fermée pour que les électrons
puissent y circuler (voir la figure 9). Par exemple, quand le filament d’une
ampoule électrique se rompt, les électrons ne circulent plus, et l’ampoule
n’éclaire plus.
Quand des particules chargées circulent dans un circuit, il y a,
dans ce circuit, ce qu’on appelle un « courant électrique ».

Fgu 9 L ccu ésn un ouvu :


ls élcons n cculn s, l’moul n
s’llum s  l éssu n cuff s.

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SCIENCE
FLASH
Le courant alternatif
Dans les circuits qui sont alimentés par des piles, le courant circule toujours dans le
même sens. Un tel courant est continu (CC).
Dans les circuits qui sont alimentés directement par l’électricité fournie par le
réseau de distribution domestique, le courant circule alternativement dans un sens,
puis dans l’autre. Un tel courant est alternatif (CA).
Certains appareils, tels les ordinateurs portables, fonctionnent à l’aide d’une pile ou
Un adaptateur CA/CC.
de l’électricité domestique. Leurs circuits internes sont des circuits CC. Quand on les
branche à une prise murale, on doit utiliser un adaptateur CA/CC pour transformer
le courant alternatif fourni par la prise en un courant continu.

Le courant électrique (symbolisé par la lettre I) correspond à la quantité de


charge qui passe en un point donné d’un circuit durant une unité de temps.
Le courant se mesure en ampères (A). Un ampère correspond à un coulomb
par seconde (1 A = 1 C/s).
Les sources d’alimentation comme les piles possèdent deux bornes (deux
endroits où l’on peut effectuer un branchement) : l’une est chargée posi-
tivement et l’autre, négativement. La source d’alimentation fournit de
l’énergie électrique aux électrons, de sorte qu’ils se mettent en mouve-
ment dans tout le circuit. Les électrons circulent de la borne négative de
la source, qui les repousse, vers la borne positive, qui les attire. Cependant,
pour des raisons historiques, le courant électrique conventionnel (I) est
défini comme un courant qui circule de la borne positive de la source vers
sa borne négative (voir la figure 10).

Sens conventionnel
du courant

Sens du déplacement
des électrons

Figure 10 Dans un circuit, le courant conventionnel circule de la borne


positive de la pile vers sa borne négative, même si les électrons circulent,
en réalité, en sens inverse.

Les sources d’alimentation électrique créent, dans un circuit, ce qu’on


appelle une « différence de potentiel », aussi appelée « tension électrique ».
La différence de potentiel (représentée par la lettre U) entre deux points d’un
circuit correspond à l’énergie électrique qui est gagnée ou perdue, par unité
de charge, par une particule chargée qui passe de l’un à l’autre de ces points.
La différence de potentiel se mesure en volts (V). Un volt correspond à un
joule par coulomb (1 V = 1 J/C).

204 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

5.2.1 Les types de circuits électriques


Quand on étudie les circuits électriques, on distingue les circuits en série
des circuits en parallèle.

Les circuits en série


Un circuit en série est un circuit dans lequel il n’y a qu’un seul chemin pour A
le passage du courant (voir la figure 11).
Dans un circuit en série, toutes les particules chargées doivent emprunter
le même chemin. Le rythme auquel la charge traverse chacun des éléments
du circuit est donc le même. Cela signifie que, dans un circuit en série, le
courant est partout le même.

Les circuits en parallèle B


Un circuit en parallèle est un circuit dans lequel les particules chargées
passent soit par une composante du circuit, soit par une autre composante Fgu 11 Dux amouls son
(voir la figure 12). bancés n sé avc un l. S
l couan s d 2 A dans l’un ds
Le courant n’est pas nécessairement le même dans chacune des compo- amouls, l do égalmn ê
santes d’un circuit en parallèle. Par contre, puisque chaque composante d 2 A dans la scond amoul.
est branchée directement à la pile, la différence de potentiel aux bornes A L’llua d’u u  
de chacune des composantes est égale à la différence de potentiel aux f d’u pl  d dux apul.
B L ha d’u u  
bornes de la pile.
f d’u pl  d dux apul.

A B

Fgu 12 Dux amouls son bancés n aallèl avc un l. S la


dffénc d onl aux bons d la l s d 6 V, la dffénc d
onl aux bons d la mè amoul do égalmn ê d 6 V,
ou comm la dffénc d onl aux bons d la scond amoul.
A L’llua d’u u  paallèl f d’u pl  d dux apul.
B L ha d’u u  paallèl f d’u pl  d dux apul.

5.2.2 Les instruments de mesure


A Apèè B Vlè
Pour mesurer le courant, on utilise un ampèremètre, alors que pour
mesurer la différence de potentiel, on utilise un voltmètre (voir la figure 13). Fgu 13 Ls symbols
nomalsés ulsés ou
La façon d’utiliser un ampèremètre et un voltmètre est expliquée aux pages ésn un amèmè
206 et 207 dans l’Outil 2, Mesurer le courant et la différence de potentiel.  un volmè.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApitre 5 L’éLectricité et L’éLectromAgnétisme 205


OUTIL 2

Mesurer le courant et la différence de potentiel


Pour mesurer le courant électrique qui traverse une
composante d’un circuit, on utilise un instrument appelé
« ampèremètre » (voir les figures 14, à gauche, et 16 a).

Comment utiliser un ampèremètre


1. Si l’ampèremètre possède plus d’une échelle, choi-
sir l’échelle qui permet de prendre les mesures les
plus élevées.
2. Ouvrir le circuit en débranchant le fil qui se trouve
immédiatement avant ou après la composante
dans laquelle on veut mesurer le courant (voir les
figures 15 a et 15 b).
3. Insérer l’ampèremètre dans le circuit (voir la
Figure 14 Un ampèremètre numérique (à gauche) et
figure 15 c). Un ampèremètre doit toujours être un voltmètre numérique (à droite).
branché en série avec la composante dans laquelle
on veut mesurer le courant*.

B C

Figure 15 La mesure du courant à l’aide d’un ampèremètre.


A On souhaite mesurer le courant qui traverse le résisteur.
*Quand on utilise un ampèremètre analogique :
B On ouvre le circuit en débranchant le fil qui se trouve
immédiatement après (ou avant) le résisteur. · le courant doit absolument entrer dans l’ampère-
C On branche l’ampèremètre en série avec le résisteur. mètre par sa borne positive ;
· il doit en sortir par sa borne négative.
4. Lire la mesure du courant affichée sur l’ampèremètre. Si on utilise un ampèremètre numérique et que celui-
5. Si l’ampèremètre possède plus d’une échelle et si la ci affiche une valeur négative, cela signifie que le cou-
valeur affichée sur l’appareil est inférieure au maxi- rant le traverse de façon inversée. Pour que l’appareil
mum de l’une des échelles plus sensibles, sélectionner affiche une valeur positive, le courant doit y entrer par
cette échelle pour obtenir une mesure plus précise. la borne positive et en sortir par la borne négative.

206 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

Pou su l dff d pol ux bos


d’u opos d’u u, o uls u su-
 ppl « volè » (voir la figure 14, à droite, et
la figure 16 b).

Comment utiliser un voltmètre


1. S l volè possèd plus d’u hll, hos
l’hll qu p d pd ls sus ls plus
lvs.
2. Bh l volè  pllèl v l opo-
s ux bos d lqull o vu oî l
A
dff d pol (voir la figure 17)*.
3. L l su d l dff d pol ffh
su l volè.
4. S l volè possèd plus d’u hll  s l
vlu ffh su l’ppl s fu u x-
u d l’u ds hlls plus ssbls, slo
 hll pou ob u su plus ps.

*Qud o uls u volè loqu :


· l ou do bsolu  ds l volè
p s bo posv ;
B
· l do  so p s bo v.
S o uls u volè uqu  qu lu-
Fgu 16 Dux nsumns d
ffh u vlu v, l sf qu l ou- msu.
 l vs d fço vs. Pou qu l’ppl A U pèè loqu.
ffh u vlu posv, l ou do y  p B U volè loqu ou à
l bo posv   so p l bo v. ulls.

A B

Fgu 17 L msu d l dffénc d onl à l’d d’un volmè.


A O souh su l dff d pol ux bos du ssu.
B O bh l volè  pllèl v l ssu.

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Activités 5.2.1 et 5.2.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) « Tension » et « différence de potentiel » sont des synonymes.
Vrai

b ) L’unité de mesure de la différence de potentiel est l’ampère.


Faux L’unité de mesure de la différence de potentiel est le volt ; l’ampère est l’unité de
mesure du courant.

c ) Dans un circuit en série, le courant est le même dans chacune des composantes du circuit.
Vrai

d ) Dans un circuit en parallèle, les particules chargées suivent toutes le même chemin.
Faux Dans un circuit en série, les particules chargées suivent toutes le même chemin.
Dans un circuit en parallèle, il y a plusieurs chemins possibles.

2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui convient dans la colonne
de droite.

a ) Un courant 1) Je corresponds à un coulomb par


seconde (C/s).

2) Je suis parfois utilisé pour produire de


la chaleur, par exemple dans l’élément
b ) Une ampoule
chauffant d’un four électrique.

3) Je laisse passer le courant et je relie


les différentes composantes d’un
c ) Un résisteur circuit électrique.

4) Je transforme une partie de l’énergie


électrique qui me traverse en énergie
lumineuse et une autre partie en
d ) Une différence de potentiel énergie thermique.

5) Je quantifie la variation de l’énergie


électrique des particules chargées en
fonction de la grandeur de la charge
e ) Un ampère
qu’elles portent.

6) Je corresponds au rythme auquel les


charges électriques traversent une
f ) Un fil électrique composante.

Réponses : a6 ; b4 ; c2 ; d5 ; e1 ; f3.

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UM 5.2

3 Dans l’un des circuits illustrés ci-dessous, laquelle des ampoules ne s’allumera pas ? Entourez cette
ampoule et expliquez votre réponse.
a) b)

Pour que le courant passe dans une ampoule, il faut qu’un fil soit branché à chacune des bornes
de cette ampoule. Dans le cas de l’ampoule qui a été encerclée, les deux fils sont branchés à la
même borne, ce qui signifie que le courant parcourt le circuit sans passer par l’ampoule.

4 Qui suis-je ?
a ) Je suis le type de circuit dans lequel il y a des embranchements. Un circuit en parallèle

b ) Je suis l’appareil qui sert à mesurer le courant. Un ampèremètre

c ) Je suis un appareil de mesure qui doit être branché en parallèle. Un voltmètre

5 Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel
aux bornes de chacun des résisteurs ?
a ) La différence de potentiel est de 1,5 V aux bornes de chacun des résisteurs.
b ) La somme des différences de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs est de 1,5 V.
c ) Il est impossible de connaître la différence de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs sans
informations supplémentaires.

6 Dans le circuit illustré ci-dessous, l’un des ampèremètres affiche 0,56 A. Quelle valeur de courant
affichera l’autre ampèremètre ? Expliquez votre réponse.

0,56 A

Le second ampèremètre affichera également une valeur de 0,56 A. Étant donné que le circuit est
un circuit en série, le courant est le même partout.

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7 Les deux illustrations suivantes représentent respectivement un circuit en série et un circuit en parallèle.
a) b) Circuit en parallèle
Circuit en série

Parmi les six circuits illustrés ci-dessous, repérez ceux qui se rapportent au circuit a et ceux qui se
rapportent au circuit b. Inscrivez l’une des deux lettres (a ou b) dans les cases prévues à cette fin.
1) 4)

a b

2) 5)

b a

3) 6)

a b

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UM 5.2

8 Schématisez chacun des circuits illustrés ci-dessous dans les rectangles prévus à cette fin.
Plusieurs réponses sont possibles. Exemple de réponse :
a)

b)

c)

d)

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9 Sur le schéma ci-dessous, une flèche bleue et une flèche rouge ont été tracées. L’une des flèches
indique le sens réel du déplacement des électrons et l’autre, le sens du courant conventionnel.
Inscrivez, à côté de chaque flèche, s’il s’agit du sens du courant conventionnel ou du sens du
déplacement des électrons.

Sens du courant conventionnel

Sens du déplacement des électrons

10 Les schémas ci-dessous illustrent différents circuits contenant deux appareils de mesure. Sur chacun
de ces schémas, faites un X sur l’appareil de mesure qui n’est pas branché correctement. Expliquez
chaque fois votre choix.

a) Explication :
Un ampèremètre doit toujours être branché
en série avec la composante dans laquelle
on veut mesurer le courant.

b) Explication :
Un ampèremètre doit toujours être branché
en série avec la composante dans laquelle
on veut mesurer le courant.

c) Explication :
Un voltmètre doit toujours être branché en
parallèle avec la composante de laquelle on
veut mesurer la différence de potentiel.

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UM 5.2

11 Dessinez le schéma d’un circuit comprenant :


a ) deux résisteurs et une ampoule qui sont branchés en parallèle avec une pile ;
b ) un ampèremètre qui mesure le courant venant de la pile (dessinez-le en rouge) ;
c ) un ampèremètre qui mesure le courant traversant l’ampoule (dessinez-le en bleu) ;
d ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes de la pile.

Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.

Plusieurs réponses sont possibles.


Exemple de réponse :

En bleu

En rouge

12 Dessinez le schéma d’un circuit comprenant :


a ) deux ampoules et un résisteur qui sont branchés en série avec une pile ;
b ) un ampèremètre qui mesure le courant venant de la pile ;
c ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes de la pile (dessinez-le en rouge) ;
d ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes du résisteur (dessinez-le en bleu).

Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.

Plusieurs réponses sont possibles. En bleu


Exemple de réponse :

En rouge

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13 À l’aide de la liste de mots donnée ci-dessous, complétez le texte qui suit.
alternatif continu source d’alimentation

Dans un circuit électrique, il doit y avoir une source d’alimentation qui met les électrons en
mouvement. Le courant de cette source peut être continu (une pile ou une
batterie, par exemple), ou alternatif (une prise électrique, par exemple).

5.2.3 La loi d’Ohm


Certaines composantes des circuits électriques, bien que conductrices,
offrent une opposition au passage du courant et font perdre aux particules
chargées une partie de leur énergie. Les ampoules et les résisteurs (voir la
figure 18) sont des exemples de ce type de composantes.
La résistance (R ) est la propriété physique qui décrit à quel point une
composante d’un circuit électrique s’oppose au passage du courant.
La loi d’Ohm décrit la relation entre la grandeur de la différence de poten-
tiel (U) aux bornes d’une composante électrique qui présente une résis-
tance (R) et le courant (I) établi dans cette composante.
La loi d’Ohm s’exprime par l’équation suivante :

Figure 18 Des modèles U = RI, où U : différence de potentiel aux bornes d'une compo-
de résisteurs.
sante électrique, en volts (V)
R : résistance de la composante, en ohms (Ω)
l : courant établi dans la composante, en ampères (A)

L’exemple A montre comment utiliser la loi d’Ohm.

EXEMPLE A

Un résisteur dont la résistance est de 250 Ω est branché directe- R = 250 Ω


ment aux bornes d’une pile de 9 V. Quel est le courant établi dans
le résisteur ?

Données : Calcul :
Le résisteur étant branché directe- À partir de l’équation de la loi
ment aux bornes de la pile, la diffé- d’Ohm (U = RI ), isoler la valeur
rence de potentiel est la même aux de I :
bornes du résisteur qu’aux bornes U=9V
de la pile.
R = 250 Ω
U=9V
I=?

Le courant établi dans le résisteur est de 0,036 A.

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UM 5.2

Les résisteurs sont des composantes électriques qui ont une propriété
particulière. Leur résistance est constante. On utilise la loi d’Ohm sous la
forme suivante pour établir la valeur de la résistance :

Ainsi, si on mesure le courant établi dans un résisteur ainsi que la différence


de potentiel à ses bornes, on trouvera que le courant (I) augmente propor-
tionnellement à la différence de potentiel (U). L’exemple B illustre ce fait.

EXEMPLE B

Au laboratoire, on fait varier la différence de potentiel


aux bornes d’un résisteur et on mesure le courant
qui y est établi. Avec les données recueillies, on trace
un graphique de la différence de potentiel en fonction
du courant. (L’avantage d’inverser ainsi les variables
dépendante et indépendante est que, dans un
graphique de la différence de potentiel en fonction
du courant, la pente [taux de variation] de la droite
correspond à la résistance du résisteur.) Quelle est
la résistance du résisteur ?
Données : Calcul :
Sur le graphique, les deux marques rouges La résistance d’un résisteur correspond au taux de
correspondent à des points sur la droite de variation de la différence de potentiel à ses bornes
tendance. Ces points montrent que la différence en fonction du courant qui y est établi.
de potentiel augmente de 3 V quand le courant
augmente de 0,024 A.

La résistance du résisteur est de 125 Ω.

Activités 5.2.3
1 Le courant qui traverse un résisteur dont la résistance est de 1 000 Ω est de 0,15 A. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de ce résisteur ?

Données : Calcul :
R = 1 000 Ω
I = 0,15 A
U=?
La différence de potentiel aux bornes du résisteur est de 150 V.

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2 On mesure une différence de potentiel de 5 V aux bornes d’un résisteur dont la résistance est de
1 250 Ω. Quel est le courant qui traverse le résisteur ?

Données : Calcul :
U=5V À partir de l’équation de la loi d’Ohm (U = RI ), isoler la valeur de I :
R = 1 250 Ω
I=?
Le courant qui traverse le résisteur est de 0,004 A.

3 La différence de potentiel aux bornes d’un résisteur est de 3 V, alors que le courant qui le traverse est
de 0,1 A. Quelle est la résistance de ce résisteur ?

Données : Calcul :
U=3V À partir de l’équation de la loi d’Ohm (U = RI ), isoler la valeur de R :
I = 0,1 A
R=?

La résistance du résisteur est de 30 Ω.

4 Dans le circuit illustré ci-dessous, la résistance du résisteur est de 750 Ω. Si la valeur de la différence de
potentiel affichée sur le voltmètre est de 9 V, quelle est la valeur de courant affichée sur l’ampèremètre ?

Données : Calcul :
R = 750 Ω À partir de l’équation de la loi d’Ohm (U = RI),
isoler la valeur de I :
U=9V
I=?

La valeur de courant affichée sur l’ampèremètre est de 0,012 A.

5 On construit le circuit illustré ci-dessous. La valeur affichée sur l’ampèremètre est de 0,25 A. La valeur
affichée sur le voltmètre est de 8,25 V. Quelle est la résistance du résisteur ?

Données : Calcul :
I = 0,25 A À partir de l’équation de la loi d’Ohm
(Le courant est le (U = RI ), isoler la valeur de R :
même dans tout
le circuit.)
U = 8,25 V
R=?

La résistance du résisteur est de 33 Ω.

216 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

6 Deux résisteurs sont branchés en série. Le courant est donc le même dans chacun d’eux. Le premier a
une résistance de 100 Ω et le second, une résistance de 200 Ω. La différence de potentiel aux bornes
du premier résisteur est de 1,5 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?

Données : Calcul :
R1 = 100 Ω 1. Utiliser les données du premier résisteur pour évaluer le courant
dans le circuit. Pour ce faire, isoler la valeur du courant à partir de
R2 = 200 Ω
l’équation de la loi d’Ohm (U = RI ) :
U1 = 1,5 V
U2 = ?
2. Évaluer la différence de potentiel aux bornes du second résisteur à
l’aide de la loi d’Ohm :

La différence de potentiel aux bornes du second résisteur est de 3 V.

7 Complétez le graphique afin qu’il illustre la différence de potentiel en fonction du courant dans un résisteur
dont la résistance est de 500 Ω. Pour vous aider, remplissez d’abord le tableau. N’oubliez pas de graduer
l’axe vertical du graphique et d’indiquer l’unité de mesure de la différence de potentiel là où il le faut.
La différence de potentiel (U) en fonction du courant (l)

I U
(A) (V)
0 0
0,01 5
0,02 10
0,03 15
0,04 20
0,05 25
0,06 30

8 Tout comme les résisteurs, les filaments des ampoules offrent une résistance au passage du courant.
Cependant, la résistance du filament d’une ampoule peut varier, puisque la résistance qu’un matériau
offre au passage du courant augmente généralement quand sa température augmente.
En vous basant sur ces faits, diriez-vous que le courant qui traverse le filament d’une ampoule
branchée à une source de tension constante va augmenter ou qu’il va diminuer en fonction du
temps, à partir du moment où on allume l’ampoule ? Expliquez votre réponse.
Le courant va diminuer en fonction du temps, puisque la résistance du filament de l’ampoule
va augmenter en fonction du temps, dans les instants qui vont suivre son allumage. On sait
que la résistance va augmenter parce que l’ampoule se réchauffe quand on l’allume et qu’elle
commence à briller. Si la résistance augmente, le courant va diminuer, puisque le courant dans le
filament est inversement proportionnel à la résistance de celui-ci (I = U/R).

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5.2.4 Les lois de Kirchhoff STE

Les lois de Kirchhoff sont très utiles pour déterminer la différence de poten-
tiel (« tension ») et le courant à différents endroits dans un circuit.

La loi des nœuds


La première loi de Kirchhoff est connue sous le nom de « loi des nœuds ».
Un nœud est un point d’un circuit où plus de deux fils se rejoignent (voir
les deux cercles jaunes tracés sur la figure 19 b). C’est un embranchement
dans un circuit.
La loi des nœuds stipule que la somme des courants électriques qui
entrent dans un nœud est égale à la somme des courants qui en sortent
(voir la figure 19).

I1
A B

Nœud I2 Nœud
I1 I2 I3
I3

I source Isource Isource

Circuit en série Circuit en parallèle

Figure 19 L’application de la loi des nœuds.


A Circuit en série. La loi des nœuds n’est pas très utile pour étudier un circuit en série. Puisqu’il n’y a aucun nœud, le courant est le
même dans tout le circuit.
B Circuit en parallèle. La somme des courants qui entrent dans un nœud est égale à la somme des courants qui en sortent.

La loi des nœuds découle du fait que les charges ne peuvent ni être créées
ni disparaître. Si, par exemple, la somme des courants qui sortent d’un
nœud pouvait être supérieure à la somme des courants qui y entrent, cela
impliquerait que des charges sont créées à l’emplacement du nœud, ce
qui est impossible.
L’exemple A de la page suivante montre comment utiliser la loi des nœuds
pour étudier un circuit en parallèle.

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UM 5.2

EXEMPLE A

Un résisteur et une ampoule sont branchés en parallèle avec une pile de 6 V. Le courant qui vient de la
pile est de 0,3 A. Le courant établi dans l’ampoule est de 0,1 A. Quel est le courant établi dans le résisteur ?

Données :
Nœud Nœud I source = 0,3 A

Irés = ? Iampoule = 0,1 A


Iampoule = 0,1 A I rés = ?

Calcul :
1. Appliquer la loi des nœuds.
Isource = 0,3 A Isource = 0,3 A I source = Irés + I ampoule
2. Isoler la valeur du courant établi dans le résisteur :

U=6V Le courant établi dans le résisteur est de 0,2 A.

La loi des boucles


La deuxième loi de Kirchhoff est connue sous le nom de « loi des boucles ». Une
boucle est un parcours fermé que l’on trouve dans un circuit. Il y a une seule
boucle dans un circuit en série ; il y en a plusieurs dans un circuit en parallèle.
La lo ds boucls stipule que, autour d’une boucle dans un circuit, la
différence de potentiel aux bornes de la source d’alimentation est égale à
la somme des différences de potentiel aux bornes de chacune des autres
composantes (voir la figure 20).
U1
A B

U2

U1 U2 U3 U3

Usource
Usource

Circuit en série Circuit en parallèle

Fgu 20 L’lcon d l lo ds boucls.


A Circuit en série. L dff d pl ux b d l u d’l  l à l  d dff d
pl ux b d u p.
B Circuit en parallèle. L l d bul ’ p è ul pu ud u u  pllèl. Puqu hu d p
 bh d ux dux b d l u d’l, l dff d pl ux b d hu d
p  l à l dff d pl ux b d l u.

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La loi des boucles découle du principe de conservation de l’énergie. En
effet, la différence de potentiel aux bornes d’une source d’alimentation
électrique quantifie l’énergie électrique qui est gagnée, par unité de
charge, par les particules chargées qui traversent cette source. À l’opposé,
la différence de potentiel aux bornes d’un résisteur (ou d’une autre compo-
sante qui dissipe l’énergie électrique) quantifie l’énergie électrique qui est
perdue, par unité de charge, par les particules chargées qui traversent
cette composante. Puisque l’énergie est conservée, il est normal, sur un
parcours fermé, que l’énergie gagnée soit égale à l’énergie perdue.
L’exemple B montre comment utiliser la loi des boucles pour étudier un
circuit en série.

EXEMPLE B

Deux ampoules sont branchées en série avec une pile aux bornes de laquelle la différence de potentiel
est de 12 V. La différence de potentiel aux bornes de la première ampoule est de 5 V. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de la seconde ampoule ?
Données :
1 2
Usource = 12 V
Uampoule 1 = 5 V
Uampoule 2 = ?

Calcul :
1. Appliquer la loi des boucles.

2. Isoler la valeur de la différence de potentiel aux


bornes de l’ampoule 2 :

La différence de potentiel aux bornes de la seconde ampoule est de 7 V.

La résistance équivalente
On peut combiner les lois de Kirchhoff et la loi d’Ohm pour obtenir à peu
près toutes les informations que l’on veut sur un circuit donné. Cependant,
l’analyse des circuits électriques que l’on effectue en combinant ces deux
lois est simplifiée par l’utilisation du concept de résistance équivalente.
La résistance équivalente (Réq) d’un circuit correspond à la résistance d’un
résisteur unique qui remplacerait tous les résisteurs d’un circuit et qui ferait
en sorte que le courant qui circule dans la source est le même.

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UM 5.2

Les circuits en série


Dans un circuit en série, la résistance équivalente (Réq) correspond simple-
ment à la somme des résistances de tous les résisteurs du circuit, comme
le montre l’équation suivante :

L’exemple C montre comment utiliser le concept de résistance équivalente


pour analyser un circuit en série.

EXEMPLE C

Un circuit est constitué d’une pile de 3 V et de trois R2 = 30 Ω


résisteurs, respectivement de 16, de 30 et de 24 Ω,
branchés en série. Quel est le courant dans ce circuit ?

Données : R1 = 16 Ω R 3 = 24 Ω
R1 = 16 Ω
R2 = 30 Ω
R 3 = 24 Ω
Usource = 3 V Usource = 3 V
I=?
Calcul : Réq = 70 Ω
1. Déterminer la résistance équivalente du circuit :

Cela permet de dessiner le circuit équivalent ci-contre :


2. Trouver la différence de potentiel aux bornes du résisteur équivalent.
U source = Uéq = 3 V
Selon la loi des boucles, dans le circuit équivalent:

3. Appliquer la loi d’Ohm (U = RI ) pour déterminer le courant qui est établi


dans le circuit :

Le courant établi dans le circuit est d’environ 0,043 A. (Comme c’est un circuit en série, le courant est
le même dans chacun des résisteurs.)

Les circuits en parallèle


Dans un circuit en parallèle, on peut calculer la résistance équivalente (Réq)
à l’aide de l’équation suivante :

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 221


L’équation qui précède montre que, dans un circuit en parallèle :

• la résistance équivalente est plus faible que chacune des résistances


des résisteurs d'un circuit ;
• la résistance équivalente diminue quand on ajoute un résisteur.

L’exemple suivant montre comment utiliser le concept de résistance équi-


valente pour analyser un circuit en parallèle.

EXEMPLE D

Un circuit contient trois résisteurs, respectivement de R1 = 10 Ω


10, de 20 et de 100 Ω, branchés en parallèle avec
une pile. Le courant qui traverse la pile est de 0,48 A. R2 = 20 Ω

R 3 = 100 Ω

I source = 0,48 A

a ) Quelle est la résistance équivalente du circuit ? b ) Quelle est la différence de potentiel aux bornes
Données : de la pile ?
R1 = 10 Ω Données :
R2 = 20 Ω Réq = 6,25 Ω
R 3 = 100 Ω I source = 0,48 A
Réq = ? Usource = ?
Calcul : Calcul :
Puisque , on a : 1. Appliquer la loi d’Ohm pour trouver la diffé-
rence de potentiel aux bornes du résisteur
équivalent :

2. Appliquer la loi des boucles dans le circuit


Réq = 6,25 Ω équivalent :

I source = 0,48 A

La résistance équivalente du circuit est de La différence de potentiel aux bornes de la pile


6,25 Ω. est de 3 V.

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UM 5.2

Activités 5.2.4 STE

1 Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Encerclez toutes les bonnes réponses.
a ) Dans un circuit en série, le courant établi dans chacune des composantes est le même.
b ) Dans un circuit en parallèle, le courant établi dans chacune des composantes est le même.
c ) Dans un circuit en série, la différence de potentiel est la même aux bornes de chacune des composantes.
d ) Dans un circuit en parallèle, la différence de potentiel est la même aux bornes de chacune des
composantes.
1 2 3
2 Un circuit contient trois ampoules différentes qui sont
branchées en série avec une pile de 1,5 V, comme l’illustre
le schéma ci-contre. La différence de potentiel aux bornes
de la première ampoule est de 0,75 V. La différence de
potentiel aux bornes de la deuxième ampoule est de 0,35 V.
Quelle est la différence de potentiel aux bornes de la
troisième ampoule ?

Données : Calcul :
Usource = 1,5 V Appliquer la loi des boucles :

U1 = 0,75 V
U2 = 0,35 V
U3 = ?

La différence de potentiel aux bornes de la troisième ampoule est de 0,4 V.


2

3 Dans le circuit ci-contre, l’ampèremètre 1 mesure un


courant de 0,25 A. L’ampèremètre 2 mesure un courant de
0,15 A. Quel courant l’ampèremètre 3 mesure-t-il ?
3

Données : Calcul :
Isource = I1 = 0,25 A 1. Appliquer la loi des nœuds :
Isource = I2 + I3
I2 = 0,15 A
2. Isoler la valeur du courant I3 :
I3 = ?

Le courant qui circule dans l’ampèremètre 3 est de 0,1 A.

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4 Le schéma ci-contre illustre trois résisteurs 2,0 V 1,5 V 1,5 V
branchés en série avec une source de
tension continue. La différence de potentiel
associée à chacun des résisteurs est
mesurée au moyen de voltmètres. Ces
valeurs sont indiquées sur le schéma.
R1 = 12,5 Ω R2 R3
La résistance R1 du résisteur de gauche
est de 12,5 Ω.

a ) Quelle est la différence de potentiel aux


bornes de la source ?

Données : Calcul :
U1 = 2,0 V Appliquer la loi des boucles :

U2 = 1,5 V
U3 = 1,5 V
Usource = ?
La différence de potentiel aux bornes de la source est de 5,0 V.

b ) Quel est le courant mesuré par l’ampèremètre branché dans ce circuit ?

Données : Calcul :
U1 = 2,0 V Appliquer la loi d’Ohm pour la résistance R1 :

R1 = 12,5 Ω
I=?
Comme le courant est le même partout dans un circuit en série, le courant mesuré par
l’ampèremètre est de 0,16 A.

5 Dans chacun des cas présentés ci-dessous, calculez la résistance équivalente du circuit en sachant que
la résistance R1 est de 100 Ω, que la résistance R2 est de 250 Ω et que la résistance R3 est de 500 Ω.

a) Données : Calcul :
R1 = 100 Ω Les trois résistances sont branchées
R1
en parallèle.
R2 = 250 Ω
R2 R 3 = 500 Ω
Réq = ?
R3

La résistance équivalente du circuit est de 62,5 Ω.

224 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

b) R2 Données : Calcul :
R1 = 100 Ω Les trois résistances sont
branchées en série.
R2 = 250 Ω
R1 R3 R3 = 500 Ω
Réq = ?

La résistance équivalente du circuit est de 850 Ω.

6 Un circuit est composé d’une pile et de deux résisteurs branchés en parallèle. La résistance équivalente du
circuit est de 30 Ω. L’un des résisteurs a une résistance de 90 Ω. Quelle est la résistance de l’autre résisteur ?

Données : Calcul :
Réq = 30 Ω À partir de l’équation , isoler la valeur de R2 :
R1 = 90 Ω
R2 = ?

La résistance équivalente du circuit est de 45 Ω.

7 Le circuit illustré ci-dessous est constitué de trois résisteurs branchés en parallèle avec une pile de
9 V. L’ampèremètre mesure un courant de 0,3 A. Quelle est la résistance équivalente du circuit ?

Données : Calcul :
Usource = Uéq = 9 V Utiliser la loi d’Ohm pour
déterminer la résistance
Isource = Iéq = 0,3 A équivalente du circuit :
Réq = ?

I source = 0,3 A

U source = 9 V
La résistance équivalente du circuit est de 30 Ω.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 225


8 Le schéma ci-contre illustre trois résisteurs branchés
en parallèle avec une source d'alimentation de 12 V.
Le courant est mesuré à différents endroits dans le R1
circuit à l’aide d’ampèremètres. Les valeurs de courant
mesurées sont notées sur le schéma. R2 1,1 A
a ) Quel courant est établi dans le résisteur dont la
résistance est R1 ? 0,5 A R3

2,0 A

12 V

Données : Calcul :
Isource = 2,0 A 1. Appliquer la loi des nœuds :
Isource = I1 + I2 + I3
I2 = 1,1 A
2. Isoler I1 dans cette équation :
I3 = 0,5 A
I1 = ?

Le courant dans le résisteur dont la résistance est R1 est de 0,4 A.

b ) Quelle est la différence de potentiel mesurée par le voltmètre branché dans ce circuit ?
Puisque le voltmètre est branché en parallèle avec la source, la différence de potentiel
qu’il mesure est égale à celle fournie par la source, soit 12 V.

c ) Quelles sont les résistances de chacun des trois résisteurs ?

Données : Calcul :
U1 = U2 = U3 = 12 V Appliquer la loi d’Ohm pour chacun des résisteurs :

I1 = 0,4 A
I2 = 1,1 A
I3 = 0,5 A
R1 = ?
R2 = ?
R3 = ?

Les résistances sont R1 = 30 Ω, R2 ≈ 10,91 Ω et R 3 = 24 Ω.

226 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.2

9 Deux résisteurs, qui possèdent respectivement des


résistances R1 et R2 de 200 Ω et de 300 Ω, sont branchés
R1 R2
en série avec une pile de 3 V, comme le montre le schéma
ci-contre.
a ) Quel est le courant dans ce circuit ?

Données : Calcul :
R1 = 200 Ω 1. Déterminer la résistance équivalente du circuit :

R2 = 300 Ω
Usource = 3 V 2. Utiliser la loi d’Ohm pour déterminer le courant
dans le circuit :
Réq = ?
I=?

Le courant dans le circuit est de 0,006 A.

b ) Quelle est la différence de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs ?

Données : Calcul :
R1 = 200 Ω 1. Utiliser la loi d’Ohm pour déterminer la différence
de potentiel aux bornes du premier résisteur :
R2 = 300 Ω
I = 0,006 A
U1 = ? 2. Utiliser la loi d’Ohm pour déterminer la différence
U2 = ? de potentiel aux bornes du second résisteur :

Note : La loi des boucles stipule que Usource = U1 + U2. Comme U1 + U2 = 1,2 V + 1,8 V = 3 V = Usource,
cela confirme que les valeurs de différence de potentiel trouvées sont cohérentes avec la loi des
boucles.
La différence de potentiel aux bornes du premier résisteur est de 1,2 V ; la différence de
potentiel aux bornes du second résisteur est de 1,8 V.

c ) Quel est l’énoncé qui complète correctement la phrase suivante ?

Si l’on branchait un troisième résisteur, de résistance R3 , en série avec


les deux résisteurs déjà présents, le courant dans le circuit…

1) a ugmenterait.
2) r esterait le même.
3) diminuerait.

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10 Deux résisteurs sont reliés à une
pile de 9 V, tel qu’illustré ci-contre.

a ) Quelle est la résistance équivalente du circuit ?

Données : Calcul :
R1 = 260 Ω

R2 = 530 Ω

On peut schématiser
ce circuit en série
comme ceci : Usource = 9 V

La résistance équivalente du circuit est d’environ 174,43 Ω.

b ) Quel est le courant établi dans le résisteur de 260 Ω ?

Données : Calcul :

Appliquer la loi d’Ohm ( ):


(Puisque les résisteurs sont
branchés en parallèle, la différence de potentiel
aux bornes de chacun d’entre eux est égale à la
différence de potentiel aux bornes de la pile.)

Le courant établi dans le résisteur de 260 Ω est d’environ 0,035 A.

c ) Quel est le courant issu de la pile ?

Le courant issu de la pile peut être déterminé à partir du circuit équivalent, que l’on peut
schématiser comme illustré.
Données : Calcul :
Réq ≈ 174,43 Ω
Le schéma du circuit équivalent permet
bien de constater que .
Appliquer la loi d’Ohm pour le résisteur
équivalent ( ):

Usource = 9 V
Le courant est le même dans tout le circuit équivalent.
Le courant issu de la pile est d’environ 0,052 A.

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UM 5.2

11 Le circuit illustré ci-dessous montre un résisteur, qui possède une résistance R1 de 100 Ω, branché
en parallèle avec un second résisteur, dont la résistance R2 est inconnue. Les deux résisteurs sont
associés à une pile de 6 V qui produit un courant total de 0,1 A.
a ) Quelle est la valeur de la résistance R2 ?

R1

R2

Données : Calcul :
R1 = 100 Ω 1. À l’aide de la loi d’Ohm (Usource = Réql), déterminer
la résistance équivalente du circuit :
Usource = 6 V
I = 0,1 A
Réq = ?
R2 = ? 2. À partir de l’équation , isoler la
valeur de R2 :

La résistance R2 est de 150 Ω.

b ) Entourez le chiffre correspondant à l’énoncé qui complète correctement la phrase suivante.

Si l’on branchait un troisième résisteur, de résistance R3, en parallèle avec les


deux résisteurs déjà présents, le courant mesuré par l’ampèremètre…

1) augmenterait.
2) resterait le même.
3) diminuerait.

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5.2.5 La relation entre la puissance
et l’énergie électrique
Quand les charges électriques traversent une source de tension, elles
gagnent de l’énergie électrique. À l’opposé, quand elles traversent un résis-
teur ou une ampoule, elles perdent de l’énergie électrique.
La puissance électrique (P) correspond au rythme auquel l’énergie élec-
trique est consommée ou fournie.
La puissance se mesure en watts (W) ; un watt correspond à un joule
d’énergie consommée ou fournie chaque seconde. L’équation qui relie la
puissance et l’énergie est la suivante :

, où E : énergie consommée ou fournie durant l’intervalle


de temps (Δt), en joules (J)
P : puissance consommée ou fournie, en watts (W)
Δt : intervalle de temps écoulé, en secondes (s)

On peut isoler la puissance (P) dans l’équation précédente :

Pour évaluer la puissance électrique, il existe également une autre équa-


tion. Cette équation est la suivante :

P = UI, où P : puissance électrique consommée ou fournie par


une composante d’un circuit, en watts (W)
U : différence de potentiel aux bornes de cette com-
posante, en volts (V)
I : courant établi dans cette composante, en am-
pères (A)

L’exemple suivant montre comment utiliser les deux équations pour


évaluer la puissance électrique.

EXEMPLE

Une bouilloire électrique de 1,5 kW est alimentée par une différence de potentiel de 120 V.
a ) Quel est le courant qui traverse la bouilloire ?
Données : Calcul :
P = 1,5 kW = 1 500 W À partir de l’équation P = UI, isoler la valeur de I :
U = 120 V
I=?

Le courant qui traverse la bouilloire est de 12,5 A.

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UM 5.2

b ) Si la bouilloire met 3 minutes pour faire bouillir 700 mL d’eau, quelle énergie électrique
consomme-t-elle durant cet intervalle de temps ?
Données : Calcul :
P = 1 500 W
Δt = 3 min = 180 s
E=?

La bouilloire consomme 270 000 J d’énergie électrique pour faire bouillir l’eau.

L’unité SI de mesure de l’énergie est le joule (J), mais les producteurs et distri-
buteurs d’électricité, entre autres, utilisent couramment le kilowattheure (kWh)
pour mesurer l’énergie. Un kilowattheure équivaut à 1 000 wattheures (Wh).
Cela correspond à la quantité d’énergie consommée par un appareil utilisant
une puissance de 1 kW (soit 1 000 W) pendant 1 heure (3 600 s).

Donc, 1 kWh correspond à 3 600 000 J.

Activités 5.2.5
1 Comment peut-on réduire la consommation d’énergie d’un appareil ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) On peut utiliser l’appareil moins longtemps, sans changer sa puissance.
b ) On peut utiliser l’appareil plus longtemps, sans changer sa puissance.
c ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus faible puissance, durant le même temps.
d ) Si la puissance de l’appareil est réglable, on peut l’utiliser à plus forte puissance, durant le même temps.

2 Un grille-pain consomme 114 kJ d’énergie électrique en 2 minutes.


a ) Quelle est sa puissance électrique ?

Données : Calcul :
E = 114 kJ = 114 000 J
Δt = 2 min = 120 s
La puissance électrique consommée par le grille-pain
P=?
est de 950 W.

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b ) Entourez le chiffre correspondant à l’énoncé qui complète correctement la phrase suivante.

Si le grille-pain est allumé 6 minutes, il consomme…

1) trois fois moins d’énergie électrique qu’en 2 minutes.


2) l a même quantité d’énergie électrique qu’en 2 minutes.

3) trois fois plus d’énergie électrique qu’en 2 minutes.

c ) Si le grille-pain est alimenté par une différence de potentiel de 120 V, quel est le courant qui le traverse ?

Données : Calcul :
P = 950 W À partir de l’équation P = UI, isoler la valeur de I :
U = 120 V
I=?
Le courant qui traverse le grille-pain est d’environ 7,92 A.

3 Un ordinateur portable fonctionne sous une différence de potentiel de 19 V, avec un courant de 3,4 A.
a ) Quelle puissance électrique consomme-t-il ?

Données : Calcul :
U = 19 V
I = 3,4 A
La puissance électrique consommée par l’ordinateur
P=? est de 64,6 W.

b ) Quelle est l’énergie électrique que consomme cet ordinateur s’il fonctionne à plein régime
pendant 16 heures ?

Données : Calcul :
P = 64,6 W

E=?
L’énergie électrique que l’ordinateur consomme est de 3 720 960 J.

4 Un four à micro-ondes fonctionne sous une différence de potentiel de 120 V et un courant de 5,8 A
quand il est utilisé à puissance maximale. Quelle quantité d’énergie électrique consomme-t-il si on
l’utilise à sa puissance maximale pendant 2 min 30 s ?

Données : Calcul :
U = 120 V 1. Évaluer la puissance du four :
I = 5,8 A
Δt = 2 min 30 s = 150 s
2. Évaluer l’énergie consommée par le four :
P=?
E=?
L’énergie électrique que le four à micro-ondes consomme est de 104 400 J.

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UM 5.2

5 Vous songez à remplacer l’ampoule de 100 W de l’une de vos lampes par une ampoule DEL de
14,5 W qui procure la même luminosité.
Sachant qu’il vous en coûte environ 0,087 $ par kilowattheure d’énergie consommée, combien
pourriez-vous économiser sur votre facture d’électricité en utilisant cette lampe durant 1 400 heures
sur une période d’un an ?
a ) 0,06 $ c ) 10,41 $ e ) 13,95 $
b ) 1,77 $ d ) 12,18 $ f ) 12 180 $

6 Si un réfrigérateur consomme 1,2 kWh par jour, combien de joules consomme-t-il en une journée ?

E = 1,2 k Wh = 1,2 k Wh × = 4 320 000 J

Le réfrigérateur consomme 4 320 000 J par jour.

7 Combien de kilowattheures une ampoule de 60 W consomme-t-elle en une année si elle est allumée
en moyenne 5 heures par jour ?

Données : Calcul :
P = 60 W = 0,06 k W
Δt = 5 × 365 j = 1 825 h

En une année, l’ampoule consomme 109,5 k Wh.

8 Un kilowattheure correspond à une assez grande quantité d’énergie. Pourquoi, selon vous, Hydro-
Québec et les autres sociétés de distribution d’électricité dans le monde utilisent-elles le kilowattheure
plutôt que le joule pour mesurer l’énergie électrique consommée par les particuliers et les commerçants ?
Expliquez votre réponse.
Parce que les quantités d’énergie électrique consommée par les particuliers et les commerçants
représentent un très grand nombre de joules. En fait, ces nombres sont si grands que l’on
doit utiliser la notation scientifique pour les exprimer. Quand l’énergie électrique consommée
est exprimée en kilowattheures, il est plus facile de se représenter les nombres obtenus. Les
consommateurs peuvent donc les interpréter plus facilement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 233


5.3 Les phénomènes
électromagnétiques
Quand on approche deux aimants l’un de l’autre, on sent immédiatement
qu’une force s’exerce entre eux. C’est une force magnétique. Bien qu’elles
soient différentes des forces électriques, les forces magnétiques leur sont
intimement liées.

5.3.1 Les forces d’attraction


et de répulsion magnétiques
Les aimants possèdent tous deux pôles, c’est-à-dire deux parties qui ont
un comportement différent l’une de l’autre. L’un de ces pôles est appelé
« pôle Nord » et l’autre, « pôle Sud » (voir la figure 21).
Une force d’attraction magnétique est une force qui agit à distance entre
deux matériaux qui s’attirent sous l’effet du magnétisme.
Figure 21 Peu importe leur forme,
les aimants possèdent toujours Une force de répulsion magnétique est une force qui agit à distance
deux pôles appelés « pôle Nord » et
« pôle Sud ». Souvent, pour les
entre deux matériaux qui se repoussent sous l’effet du magnétisme.
identifier, on peint les deux pôles La figure 22 montre comment les forces d’attraction et de répulsion
d’un aimant de couleurs différentes
et on marque le pôle Nord d’un « N » magnétiques agissent quand on approche l’un de l’autre deux pôles de
et le pôle Sud d’un « S ». deux aimants différents.

Attraction Répulsion

Attraction Répulsion

Figure 22 Quand on approche deux pôles identiques l’un de l’autre, ils se repoussent. Quand on approche
deux pôles différents, ils s’attirent.

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UM 5.3

En plus de s’attirer ou de se repousser, les aimants exercent à distance une


force d’attraction sur certains objets métalliques fabriqués avec des maté-
riaux ferromagnétiques. Parmi les matériaux ferromagnétiques, on compte,
entre autres :

S
• le fer ;
• le cobalt ;
• le nickel ;
• les alliages contenant l’un de ces métaux.
N
Les objets faits d’un matériau ferromagnétique sont attirés par les aimants
(autant par leur pôle Nord que par leur pôle Sud). C’est parce que ces objets
deviennent eux-mêmes des aimants, de façon temporaire, quand on les
approche d’un aimant permanent. Une fois magnétisés, ils peuvent, à leur
tour, attirer d’autres objets ferromagnétiques (voir la figure 23). Fgue 23 Les unses
feomgnéques son ées
Le cm mgnéque est le concept que l’on utilise pour représenter la  l’mn. En ésence de
capacité des aimants à exercer une force à distance sur les autres aimants l’mn, les unses devennen,
et les matériaux ferromagnétiques. à leu ou, des mns qu
en les unses vosnes.
On représente le champ magnétique à l’aide de lignes qui partent du pôle
Nord des aimants et qui entrent dans leur pôle Sud.
En un point de l’espace, la direction de la ligne d’un champ indique la direc-
tion de la force qui agirait sur le pôle Nord d’un aimant qu’on placerait là.
Dans une région de l’espace, plus les lignes de champ sont rapprochées,
plus le champ magnétique est intense.
Tous les aimants créent un champ magnétique autour d’eux (voir la figure 24).

A B

Fgue 24 Le cm mgnéque céé  un mn do.


A Il s possibl d visualis l hap aiqu  pa u aia  plaça  aia sous u plaqu d plxilas ou d
v. Si l’o pasè d la liaill d f (d pis fas d f) su  plaqu, ls oaux d liaill vo s’ali l lo
ds lis d hap. La liaill d f p d visualis la diio  la dsi ds lis d hap aiqu.
B O pu visualis l hap aiqu  pa u aia doi à l’aid d lis d hap. Ls flèhs idiqu la diio
du hap aiqu. Aux pôls, la dsi lv ds lis idiqu qu l’isi du hap s fo. L ob d lis d
hap qui so d’u pôl s al au ob d lis qui  das l’au pôl.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitrE 5 L’éLectrIcIté et L’éLectrOmAgnétISme 235


La boussole est un instrument qui permet de se représenter la configura-
tion des lignes de champ magnétique et de connaître le sens de ces lignes
(voir la figure 25).

A B

Figure 25 Les boussoles permettent de connaître la direction et le sens des lignes de champ.
A L’aiguille d’une boussole est un petit aimant permanent. Cette aiguille est placée sur un pivot ; elle est donc
libre de tourner sur elle-même. Quand on place la boussole dans un champ magnétique, son aiguille pivote pour
s’aligner dans le sens de la ligne du champ qui passe par le point où elle se trouve, depuis le sud vers le nord.
Toutefois, le pôle Nord de l’aiguille de la boussole pointe à peu près dans la direction du nord géographique. En
effet, vous verrez à la question 5 de la page 238 que le pôle Nord géographique est en fait un pôle Sud magnétique.
B Les boussoles s’alignent le long des lignes de champ. L’axe qui va du pôle Sud d’une boussole vers son pôle
Nord donne l’orientation de la ligne de champ magnétique qui passe par ce point.

Activités 5.3.1
1 Entre 2000 et 2012, la plupart des pièces de 1 cent émises au Canada avaient un cœur d’acier (l’acier
est un alliage de fer et de carbone). Cependant, certaines pièces avaient un cœur de zinc. Donnez un
moyen simple de distinguer les pièces qui sont faites d’acier de celles qui sont faites de zinc.
Puisque l’acier est un alliage ferreux, il est ferromagnétique. Les pièces ayant un cœur d’acier sont
donc attirées par un aimant, contrairement à celles faites de zinc.

2 En tous points de l’espace, les lignes de champ magnétique sont orientées dans la direction indiquée
par l’aiguille d’une boussole. Chacun des cercles illustrés ci-dessous représente une boussole.
Dessinez correctement les aiguilles de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en rouge
et laissez le pôle Sud en blanc.)

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UM 5.3
1.1

3 L’illustration ci-dessous montre des lignes de champ magnétique qui entourent un aimant. Encerclez
l’erreur que contient cette illustration et corrigez-la.

4 Observez bien les figures présentées ci-dessous. Puis, tracez les lignes de champ magnétique qui
entourent l’aimant ou les aimants représentés.

a)

b)

c)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 237


5 La Terre agit comme un aimant permanent : le pôle Nord magnétique de l’aimant constitué par
la Terre est près du pôle Sud géographique et le pôle Sud magnétique de l’aimant constitué par la
Terre est près du pôle Nord géographique.
a ) Complétez la phrase suivante, qui décrit le comportement d’une boussole dans le champ
magnétique terrestre.

Puisque le pôle Nord d’une aiguille aimantée d’une boussole est attiré par le pôle Sud
magnétique de l’aimant constitué par la Terre, l’aiguille d’une boussole s’oriente naturellement de fa-
çon que son pôle Nord pointe vers le nord géographique.
b ) L’illustration ci-dessous montre quelques-unes des lignes du champ magnétique terrestre. Les cercles
représentent des boussoles. Complétez l’illustration en dessinant correctement les aiguilles de ces
boussoles. (Représentez le pôle Nord des aiguilles aimantées en rouge et laissez leur pôle Sud en blanc.)

Pôle Nord
Pôle Sud magnétique de géographique
l’aimant constitué par la Terre

Pôle Sud Pôle Nord magnétique de


géographique l’aimant constitué par la Terre

c ) De quelle façon une boussole peut-elle être utile à une personne qui fait, par exemple, une
excursion en forêt ?
Une boussole permet de connaître la position du nord géographique (et de là, la position
de tous les points cardinaux). Si la personne sait dans quelle direction elle doit se diriger, la
boussole peut l’aider à garder le cap. (Mais encore faut-il savoir dans quelle direction on veut
aller !)

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UM 5.3

5.3.2 Le champ magnétique d’un fil I (sens du


courant
parcouru par un courant conventionnel)

Les phénomènes électriques et magnétiques sont intimement liés. Quand


il y a un courant électrique dans un fil, un champ magnétique est créé
autour de ce fil. Les lignes de champ forment des cercles concentriques
autour du fil (voir la figure 26).
L’intensité du champ magnétique produit par un fil dans lequel il y a un
courant électrique dépend de deux facteurs :

• plus le courant électrique dans le fil est grand, plus le champ magné-
tique est intense ;
Fgu 26 Ls lgns d cm
• plus on s’éloigne du fil, plus l’intensité du champ magnétique céés  un coun qu cou
diminue (les lignes de champ deviennent plus espacées quand on un fl clgn nnn l fom
d ccls.
s’éloigne du fil) (voir la figure 26).
Su l’llus, ls ss +  −
dqu qu c’s l’x
Pour déterminer expérimentalement le sens des lignes de champ magné- fu du fl qu s l à l b
psv d l suc d’l
tique créées par un courant électrique qui circule dans un fil rectiligne, on lcqu,  l’x supu
peut utiliser une boussole (voir la figure 27). qu s l à l b v.
Cl xplqu puqu l cu
cvl s  vs l hu.

I I

Fgu 27 S l’on lc ds boussols uou d’un fl couu  un coun,
lus gulls s’onon ngnllmn ux ccls cnés su l fl. Ls
ôls Nod onon dns l sns ds lgns d cm.

La première règle de la main droite


Pour connaître le sens des lignes de champ magnétique créées par un
courant électrique qui circule dans un fil rectiligne, on peut aussi utiliser Fgu 28 L mè ègl d
ce qu’on appelle la « première règle de la main droite » : si on aligne le l mn do m d
connî l sns ds lgns
pouce de la main droite dans le sens du courant, les autres doigts de la
d cm mgnéqu céés
main s’enroulent dans le sens des lignes de champ magnétique (voir la  un coun qu ccul dns un
figure 28). fl clgn.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLeCtriCité et L’éLeCtromagnétiSme 239


Activités 5.3.2
1 Tracez quelques-unes des lignes de champ magnétique créées par le courant électrique qui circule
dans chacun des fils illustrés ci-dessous.
a) b)

2 Sur l’illustration ci-contre, le petit cercle


bleu correspond à une vue de haut, en
coupe, d’un très long fil rectiligne. Le fil
est parcouru par un courant dirigé vers
le haut. Les cercles noirs représentent
des boîtiers de boussole.

Dessinez correctement les aiguilles de


chacune de ces boussoles. (Dessinez
le pôle Nord des aiguilles en rouge et
laissez le pôle Sud en blanc.)

3 Dans chacun des cas représentés ici, dites dans quel sens circule le courant dans le fil.
a) b)

Le courant circule vers la droite. Le courant circule vers le haut.

4 Antoine fait passer un courant de 3 A dans un très long fil rectiligne. Comment pourrait-il faire pour
augmenter l’intensité du champ magnétique créé autour de ce fil ?
Il pourrait augmenter l’intensité du courant qui traverse le fil.

240 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.3
1.1

5 Observez les lignes de champ créées par chacun des fils illustrés ci-dessous. Puis, entourez la lettre
correspondant au fil qui est parcouru par le courant le plus grand.

a) b)

6 Sur l’illustration ci-dessous, on voit un garçon, un écureuil et un oiseau qui se trouvent à différentes
distances de fils électriques parcourus par des courants. Classez le garçon, l’écureuil et l’oiseau de
façon à les placer selon l’ordre croissant de l’intensité du champ magnétique auquel ils sont exposés.
Le garçon
L’oiseau
L’écureuil

5.3.3 Le champ magnétique


d’un solénoïde STE
Il est possible d’obtenir des champs magnétiques plus élevés que ce qu’un
fil rectiligne peut produire, en roulant le fil de façon à former un solénoïde.
Un solénoïd est une bobine faite de plusieurs enroulements très serrés
de fil conducteur. Ces enroulements sont appelés des « spires ».
Lorsqu’un courant électrique parcourt un solénoïde, un champ magné-
tique est créé, tout comme lorsqu’un courant parcourt un fil rectiligne. Par
contre, le champ magnétique n’a pas du tout la même forme (voir la
figure 29, à la page suivante).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 5 L’éLectricité et L’éLectromagnétisme 241


N S

A B

Figure 29 Lorsque le courant circule dans un solénoïde, le champ magnétique créé ressemble à celui d’un aimant droit.
On peut assimiler chacune des extrémités du solénoïde à l’un des pôles d’un aimant. Les lignes de champ sortent du pôle
Nord et entrent au pôle Sud. À l’intérieur du solénoïde, le champ est très intense. À l’extérieur, il est plus faible.
A Le champ magnétique d’un solénoïde.
B Le champ magnétique d’un aimant droit.

La deuxième règle de la main droite


Pour connaître le sens des lignes de champ magnétique à l’intérieur d’un
solénoïde, on utilise la « deuxième règle de la main droite » : si on enroule
les doigts de la main droite dans le sens du courant qui parcourt le solé-
N S
noïde, le pouce pointe alors dans le sens des lignes de champ qui sont à
l’intérieur du solénoïde (voir la figure 30). On peut dire que le pouce pointe
vers le pôle Nord du solénoïde.
Les facteurs suivants modifient l’intensité du champ magnétique produit
I
par un solénoïde :

Figure 30 La deuxième règle de


• Plus le courant qui parcourt le solénoïde est fort, plus le champ magné-
la main droite permet de
connaître le sens des lignes du tique est intense.
champ magnétique créées par un • Plus les spires du solénoïde sont denses, plus le champ magnétique est
courant qui circule dans un
solénoïde. intense.
• Une tige de métal ferromagnétique placée à l’intérieur du solénoïde fait
augmenter l’intensité du champ magnétique. Une telle tige est appelée
« noyau ». Quand le courant circule dans le solénoïde, le métal s’aimante
et son champ magnétique s’ajoute à celui produit par le courant. La nature
du métal affecte l’intensité du champ. Un solénoïde qui possède un noyau
ferromagnétique est appelé « électroaimant ».

Les solénoïdes présentent un avantage indéniable par rapport aux aimants


permanents : en variant l’intensité du courant, on peut modifier le champ
magnétique.
Les solénoïdes ont plusieurs applications technologiques : on en trouve,
par exemple, dans les écouteurs, les moteurs électriques et les grues à
aimant (qu’on appelle aussi « électroaimant de levage »).

242 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.3
1.1

Activités 5.3.3 STE

1 Dans chacun des cas présentés ci-dessous, tracez d’abord quelques-unes des lignes de champ
magnétique créées par le courant qui circule dans les solénoïdes. Puis, identifiez les pôles Nord (N)
et Sud (S) associés à ces solénoïdes.
a) c)

S N N S

I I

b) d)
S N
S N

2 Dans chacune des figures suivantes :


. marquez le sens du courant par une flèche ;
. identifiez les pôles Nord (N) et Sud (S) associés aux solénoïdes.

a) b)

N S

S I

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3 La force qui agit entre l’aimant
et le solénoïde illustrés ci-contre
est-elle une force d’attraction ou
une force de répulsion ?

a ) C’est une force d’attraction : le pôle Nord associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
b ) C’est une force d’attraction : le pôle Sud associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
c ) C’est une force de répulsion : le pôle Nord associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.
d ) C’est une force de répulsion : le pôle Sud associé au solénoïde fait face au pôle Nord de l’aimant.

4 Entourez, dans chaque paire de solénoïdes illustrés ci-dessous, le solénoïde qui produit le champ
magnétique le plus intense.

a)

I=1A I=2A

b)

I=1A I=1A

c)

I=1A I=1A Tige de fer

244 UNIVERS MATÉRIEL Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UM 5.3

5 Dans un dépotoir, on utilise, pour retirer les pièces de ferraille des autres débris, une grue à aimant.
a ) Pourquoi utilise-t-on un électroaimant plutôt qu’un aimant permanent dans une grue à aimant ?
Entourez la meilleure réponse.
1) C ’est parce que le champ magnétique créé par un électroaimant est plus fort que celui créé
par un aimant permanent, ce qui permet de soulever des objets plus lourds.
2) C ’est parce que le champ magnétique créé par un électroaimant peut être stoppé : cela
permet à la grue de relâcher les matériaux qu’elle a soulevés.
b) On peut considérer qu’une grue à aimant est composée de deux solénoïdes dans lesquels on fait
passer un courant. Ces solénoïdes créent alors un champ magnétique et attirent les matériaux
ferromagnétiques qui se trouvent en dessous. L’électroaimant est illustré ci-après de trois façons
différentes.

1) U ne grue à aimant en action 2) L’électroaimant d’une grue à aimant

3) L e schéma de principe de l’électroaimant

Interrupteur Batterie

Noyau

Énoncez trois moyens que l’exploitant du dépotoir pourrait prendre pour augmenter la force avec
laquelle sa grue attire les matériaux ferromagnétiques.
L’exploitant pourrait augmenter la densité des spires des solénoïdes ou augmenter le courant
qui passe dans les solénoïdes. Il pourrait également, si ce n’est déjà fait, insérer un noyau
constitué d’un matériau ferromagnétique dans les solénoïdes. Si les solénoïdes ont déjà des
noyaux ferromagnétiques, il serait peut-être possible de remplacer ces noyaux par d’autres
faits d’un matériau encore plus efficace pour augmenter l’intensité du champ magnétique.

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CONSOLIDATION DU ChApITre 5

1 Parmi les illustrations suivantes, laquelle est correcte ?


a) b) c)

2 On met une tige chargée positivement en contact avec une petite balle de styromousse
chargée négativement. Que se produira-t-il ?
a ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les protons, certains des
électrons excédentaires de la balle iront sur la tige.
b ) Puisqu’ils se repoussent les uns les autres et qu’ils sont attirés par les électrons, certains des
protons excédentaires de la tige iront sur la balle.

3 À l’aide de la liste de mots ci-dessous, complétez le texte qui suit. (Un même mot peut être utilisé
plus d’une fois.)
négative neutre positive

Lisa marche en chaussettes sur un tapis en se traînant les pieds. Le frottement entre le tapis et les
chaussettes fait que des électrons sont arrachés à ses bas par les poils du tapis. Lisa acquiert ainsi
une charge globalement positive . Quand elle touche la poignée d’une porte, Lisa
ressent un choc. Cela est dû au fait que des électrons passent par la poignée pour entrer dans son
corps (et ses chaussettes !) afin de rétablir l’équilibre des charges. En effet, ces électrons, de charge
négative , sont attirés par la charge positive que porte Lisa. Leur dépla-
cement fait que Lisa redevient neutre .

4 STE Deux petites balles de styromousse, placées à 10 cm l’une de l’autre, s’attirent avec une
force électrique de 1,8 N. L’une de ces balles porte une charge de −5 × 10−6 C. Quelle charge la
deuxième balle porte-t-elle ?

Données : Calcul :
F = − 1,8 N (On accole un signe À partir de l’équation , isoler q2 :
négatif à la force, puisqu’il s’agit
d’une force d’attraction.)
r = 10 cm = 0,10 m

k = 9,0 × 109

q1 = − 5 × 10−6 C
q2 = ?

La deuxième balle porte une charge positive de 4 × 10−7 C.

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5 STE Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Les lignes de champ électrique sortent des corps chargés positivement et entrent dans les
corps chargés négativement.
Vrai

b ) Placée dans un champ électrique, une particule chargée positivement subit une force
orientée en sens inverse par rapport aux lignes de champ électrique.
Faux Placée dans un champ électrique, une particule chargée positivement subit
une force orientée dans le même sens que les lignes de champ électrique.

6 STE Entre deux longues plaques parallèles qui portent


des charges opposées de même grandeur, les lignes de champ
sont parallèles et espacées de façon régulière. Qu’est-ce que
cela implique ?
a ) Puisque les lignes de champ pointent vers la plaque négative, cela signifie que l’intensité
du champ augmente quand on s’approche de la plaque négative.
b ) Puisque l’intensité du champ est proportionnelle à la densité des lignes de champ,
le champ a la même intensité partout entre les plaques.

7 L’illustration ci-contre montre un circuit électrique composé


d’une pile de 1,5 V, d’un voltmètre et de deux résisteurs
pos sédant chacun une résistance de 250 Ω.
a ) Faites un schéma du circuit illustré ci-contre.

Plusieurs réponses sont possibles.


Exemple de réponse :

b ) Le voltmètre affiche 0,75 V. Quel est le courant dans le circuit ?

Données : Calcul :
U = 0,75 V (pour le résisteur dont À partir de l’équation de la loi d’Ohm, isoler la
on connaît la différence de potentiel) valeur de I :
R = 250 Ω
I=?
Le courant est le même dans tout le circuit, car les résisteurs sont en série.
Le courant dans le circuit est de 0,003 A.

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c ) Redessinez le schéma du
Plusieurs réponses sont possibles.
circuit illustré à la page
Exemple de réponse :
précédente, en y incluant un
ampèremètre qui mesure le
courant généré par la pile.

d ) Quelle est la puissance électrique consommée par chacun des résisteurs ?

Données : Calcul :
Puisque les résisteurs ont la même
résistance et qu’ils sont parcourus
par un courant identique (car ils sont
branchés en série), la différence de
potentiel à leurs bornes est la même.
U = 0,75 V
I = 0,003 A
P=?
La puissance électrique consommée par chacun des résisteurs est de 0,002 25 W.

e ) Quelle quantité d’énergie électrique est consommée par chacun des résisteurs en
60 minutes ?

Données : Calcul :
P = 0,002 25 W
Δt = 60 min = 3 600 s
E=?

L’énergie électrique consommée en 60 minutes par chacun des résisteurs est de 8,1 J.

f ) STE Quelle est la résistance équivalente de ce circuit ?

Données : Calcul :
R1 = R2 = 250 Ω Les résisteurs sont branchés en série.
En conséquence :
Réq = ?

La résistance équivalente du circuit est de 500 Ω.

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g ) Vous remplacez l’un des deux résisteurs du circuit par un résisteur de 500 Ω.
1) C e changement aura-t-il pour effet de faire augmenter ou de faire diminuer le courant
qui circulera dans le circuit ? Expliquez votre réponse.
Puisque la résistance quantifie l’opposition au passage du courant, le courant
diminuera si la résistance augmente.

2) C e changement aura-t-il pour effet de faire augmenter ou de faire diminuer la différence


de potentiel aux bornes de l’autre résisteur de 250 Ω ?
Puisque le courant diminuera, et que la différence de potentiel correspond au produit du
courant et de la résistance, la différence de potentiel diminuera proportionnellement au
courant.

3) STE Q uelle sera la différence de potentiel aux bornes du résisteur de 500 Ω ?

Données : Calcul :
R1 = 250 Ω 1. Déterminer la résistance équivalente du circuit.
Puisque les résisteurs sont en série :
R2 = 500 Ω
Usource = 1,5 V
Réq = ?
I=? 2. Déterminer le courant à l’aide de la loi d’Ohm, en
utilisant la résistance équivalente du circuit (Réq ) et la
U2 = ? différence de potentiel aux bornes de la pile (Usource) :

3. Le courant est le même dans tout le circuit. La différence


de potentiel (U2) aux bornes du résisteur de 500 Ω
(R2) peut être déterminée en utilisant la loi d’Ohm
appliquée à ce seul résisteur :

La différence de potentiel aux bornes du résisteur de 500 Ω est de 1 V.

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8 STE Deux résisteurs sont reliés à une source d’alimentation de 30 V, tel qu’illustré ci-dessous.
Quel est le courant mesuré par l’ampèremètre ?

R1 = 200 Ω Données : Calcul :


Déterminer le courant
dans le résisteur du bas
R 2 = 100 Ω
A
à l’aide de la loi d’Ohm
( ):
(Puisque les résisteurs sont
branchés en parallèle, la
différence de potentiel aux
U source = 30 V bornes de chacun d’entre eux est
égale à la différence de potentiel
aux bornes de la source.)

Le courant mesuré par l’ampèremètre est d’environ 0,3 A.

9 STE Deux résisteurs sont reliés à une source d’alimentation de 30 V, tel qu’illustré ci-dessous.
Quel est le courant mesuré par l’ampèremètre ?

a ) Quelle est la différence de potentiel mesurée par le voltmètre ?

Données : Calcul :
1. Déterminer la résistance équivalente
du circuit (circuit en série) :
R1 = 200 Ω R 2 = 100 Ω

U source = 30 V 2. Déterminer le courant à l’aide de la loi


d’Ohm, appliqué au circuit équivalent

3. Déterminer la différence de potentiel


aux bornes du résisteur de droite :

La différence de potentiel mesurée par le voltmètre est de 10 V.

b ) À partir de votre réponse à la question a, en utilisant la loi des boucles, évaluez la différence
de potentiel aux bornes du résisteur de gauche.
1) 10 V 2) 20 V 3) 30 V

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10 Un résisteur de 100 Ω est soumis à une différence de potentiel de 30 V. Quelle puissance
électrique consomme-t-il ?
a ) 0,3 W b) 9 W c ) 3 000 W

11 Observez la forme des lignes de champ illustrées ci-contre.


Qu’est-ce qui a pu les créer ?
a ) Un aimant
b ) Un fil rectiligne

12 Sur les illustrations suivantes, les cercles noirs représentent des boîtiers de boussole. Dessinez
correctement les aiguilles de chacune de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des aiguilles en
rouge et laissez le pôle Sud en blanc.)

a)

b)

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c) STE

13 STE L’un des énoncés suivants est faux. Lequel ?


a ) La présence d’un courant crée un champ magnétique.
b ) On peut augmenter l’intensité du champ magnétique produit par un solénoïde en plaçant
une tige de cuivre à l’intérieur.
c ) On peut augmenter l’intensité du champ magnétique produit par un solénoïde en
augmentant la grandeur du courant qui le parcourt.
d ) On peut augmenter l’intensité du champ magnétique produit par un solénoïde en
augmentant la densité de ses spires.
e ) Le champ magnétique produit par un solénoïde ressemble beaucoup à celui produit par un
aimant permanent droit.

Diaphragme
14 STE Dans un haut-parleur, un solénoïde mobile
est placé au centre d’un aimant permanent circulaire.
Le mécanisme du haut-parleur vise à mettre en
mouvement un diaphragme attaché au solénoïde.
Le mouvement du diaphragme créera une onde
sonore dans l’air ambiant.

En vous basant sur vos connaissances de


l’électromagnétisme, expliquez comment
le mécanisme peut mettre le diaphragme
en mouvement. Entourez la proposition
appropriée dans chacune des boîtes Aimant
ci-dessous.

Le solénoïde est parcouru par un courant alternatif – continu , qui crée un champ
électrique – magnétique . La polarité de ce champ reste la même – s’inverse chaque fois
que le sens du courant s’inverse. Cela fait que le solénoïde est attiré – repoussé –
tour à tour attiré, puis repoussé par l’aimant permanent. En conséquence, le solénoïde se déplace
dans un sens, puis dans l’autre, et il entraîne le diaphragme avec lui dans son mouvement.

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SOMMAIRE

CHAPITRE 6 L’espace et l’atmosphère  254

Terre et CHAPITRE 7 La lithosphère et l’hydrosphère  283


CHAPITRE 8 La biosphère 329

espace
chapitre

6 L’ESPACE ET L’ATMOSPHÈRE

Les sciences de la Terre ont mis en évidence l’impact de SOMMAIRE


certains phénomènes astronomiques sur notre planète, Rappel  255
dont les échanges d’énergie. 6.1 L’espace  256
Dans ce chapitre, vous découvrirez que l’énergie rayon- 6.2 Les masses d’air  261
nante du Soleil et le mouvement rotatif de la Terre 6.3 La circulation atmosphérique  262
donnent lieu à divers phénomènes météorologiques. 6.4 Les vents dominants STE  262
Vous apprendrez aussi que les interactions gravitation- 6.5 Les cyclones et les anticyclones  264
nelles de la Terre, de la Lune et du Soleil sont respon- 6.6 La contamination de l’air STE  269
sables des marées. Enfin, vous étudierez l’impact 6.7 L’eet de serre  270
d’autres phénomènes atmosphériques sur l’environne-
6.8 Les ressources énergétiques
ment pour mieux comprendre cette ressource énergé- de l’atmosphère  273
tique renouvelable qu’est l’atmosphère.
RAPPEL

L’atse
L’atse est une cuce gazeuse elativeent tansaente qui envele la Tee. Au niveau de la e,
l’ai est csé de diazte (78,1 %), de dixygne (20,9 %), d’agn (0,93 %), de gaz cabnique (0,04 %) et de
taces d’autes gaz. En atant de la suface de la Tee, l’atse cte quate cuces : la tse,
la statse, la ésse et la tese.

Le vent La luie
Le vent, anifestatin natuelle de l’énegie, La luie est une fe d’énegie aynnante.
est le uveent d’une asse d’ai située à la Elle ssde les iétés suivantes :
suface de la Tee. Ce uveent est causé a • elle se age en ligne dite et eut ête déviée en
la cbinaisn de deux facteus : assant d’un ilieu à un aute ;
• le écauffeent inégal des difféentes égins • elle eut ête éflécie (a une suface âle) u
du glbe a l’énegie slaie qui cée des cel- absbée (a une suface fncée).
lules de cnvectin ;
• la tatin de la Tee.
Pôle Transparent Opaque Translucide
Nord On voit clairement On ne voit pas On voit au travers,
Vents d’est polaires
au travers. au travers. mais l’image est
60° N floue.

30° N Calmes
tropicaux

Calmes
équatoriaux
30° S

60° S
Vents d’est polaires
Pôle
Sud

Ls sx clluls d convcon à l’ogn ds vns L comomn d l lumè v slon l y d
domnns dns dvss égons du glob. sufc qu’ll f.

Le secte électagnétique
Le secte électagnétique est l’enseble des aynneents éis a le Sleil. Seuls la luie visible et
les ayns infauges (caleu) euvent ête eçus a l’uain.

La gavitatin univeselle
La gavitatin univeselle est un énne a lequel deux cs s’attient à cause de leu asse. La asse
des cs et la distance les séaant déteinent la fce gavitatinnelle, u gavité.
Grande force Petite force
Corps d’attraction d’attraction L’nnsé d l foc
très Corps peu gvonnll xcé 
massif massif
l cos d guc su l
cos d do s foncon
d l mss d ccun ds
Petite force
dux cos  d l dsnc
d’attraction
Corps très qu ls sé.
massif (La taille de la flèche
augmente avec l’intensité
de la force gravitationnelle.)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’ESpACE ET L’ATmoSphèrE 255


6.1 L’espace
La présente section traite du flux d’énergie émis par le Soleil et des inter­
actions entre la Terre et la Lune afin d’expliquer le phénomène des marées.

6.1.1 Le flux d’énergie émis par le Soleil


Le Soleil est composé essentiellement d’atomes d’hydrogène (H) et d’hé­
lium (He). La fusion des noyaux d’hydrogène, qui se transforment ainsi en
atomes d’hélium, dégage une énorme quantité d’énergie.
Le flux d’énergie émis par le Soleil est l’énergie de l’ensemble du rayon­
nement électromagnétique qui s’échappe de sa surface pour se propager
dans l’espace.
Une partie du rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre est
Figure 1 La latitude. absorbée par des surfaces généralement foncées (roche, asphalte, brique)
et dégagée ultérieurement sous forme de chaleur. L’autre partie de ce
rayonnement est réfléchie par des surfaces généralement claires (sable,
eau, neige). Elle retourne dans l’atmosphère et, en partie, dans l’espace.
Tr
du o pi q La quantité de rayonnement solaire qui touche à la surface de la Terre,
Ca ue
n ce
r appelée « insolation », varie selon divers facteurs (voir le tableau 1).

TABLEAU 1 Les facteurs qui influent sur l’insolation


Tro
Ca pi qu
pr i e d
co Facteurs influant
r ne u
Explication
sur l’insolation

La latitude En raison de la forme sphérique de la Terre, les


Figure 2 Le solstice de décembre.
(voir la figure 1) rayons solaires sont plus diffus lorsqu’ils frappent
les régions polaires et plus concentrés lorsqu’ils
frappent les régions équatoriales.

Les saisons Comme l’axe de rotation de la Terre est incliné,


ue (voir les figures 2 la zone qui reçoit le maximum d’insolation (selon
pi q e r et 3) l’heure de la journée, là où les rayons du Soleil sont
Tro C an c
du perpendiculaires à la surface du globe) se déplace
d’un tropique à l’autre durant l’année.

L’épaisseur de la La couche d’ozone de la haute atmosphère (stra-


du
ue e couche d’ozone tosphère) protège la Terre d’une partie des rayons
r o pi q c or n
T pr i ultraviolets provenant du Soleil. Plus la couche est
Ca
dense, plus les rayons sont absorbés.

La pollution Tout comme la présence de nuages, les particules


Figure 3 Le solstice de juin.
atmosphérique issues de la pollution atmosphérique et des érup-
tions volcaniques interfèrent dans la quantité de
rayonnement solaire qui peut atteindre le sol.

Les surfaces Les surfaces réfléchissantes, par exemple le sable


réfléchissantes clair ou la neige blanche, font « rebondir » les rayons
(albédo*) lumineux vers l’espace et d’autres surfaces, les-
quelles, selon leur nature, pourront les réfléchir ou
les absorber (ex .: l’asphalte et la terre noire).
* L’albédo indique la capacité d’un corps de réfléchir l’énergie lumineuse qu’il reçoit.
Les corps pâles ont donc un albédo plus élevé que les corps foncés.

256 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.1

Activités 6.1.1
1 Une partie du rayonnement du Soleil atteignant la surface de la Terre est absorbée par certaines
surfaces, puis relâchée ultérieurement sous forme de chaleur. Parmi les facteurs suivants, lequel peut
expliquer une diminution de l’insolation ?
a ) L’augmentation de particules volatiles due à la pollution atmosphérique.
b ) La présence d’un trou dans la couche d’ozone.
c ) Le nombre croissant d’édifices possédant bon nombre de fenêtres réfléchissantes.
d ) L’arrivée du solstice de juin dans l’hémisphère Sud.

2 Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne l’insolation ?


a ) La totalité du rayonnement solaire est absorbée à la surface de la Terre.
b ) Peu importe notre situation géographique, l’insolation demeure constante toute l’année.
c ) Pour une même insolation, les surfaces foncées absorbent plus d’énergie solaire que les surfaces
pâles.
d ) Les particules de poussière dans l’air permettent une meilleure diffusion de la lumière, ce qui
augmente l’insolation.

3 Au retour de la plage, votre ami vous montre son coup de soleil en disant : « C’est fou comme le
soleil est fort au bord de la mer ! » Parmi les facteurs suivants, lesquels ont favorisé la quantité de
rayonnement solaire reçue par votre ami ?

1) La couleur pâle du sable. 3) La surface réfléchissante de la mer.


2) L’humidité et les poussières de l’air. 4) La couleur foncée de sa bouée de plage.

a ) 1 et 4 b ) 1, 2 et 3 c ) 1 et 3 d ) 3 et 4

6.1.2 Le système Terre-Lune


Dans le système solaire, les planètes tournent autour du Soleil et des
satellites naturels tournent autour de certaines planètes. C’est le cas de la
Lune, dont l’orbite fait le tour de la Terre. Les astres et les planètes se main-
tiennent dans leur orbite et ne dérivent pas dans l’espace grâce à la force
gravitationnelle qu’ils subissent et à leur vitesse de rotation. En effet, selon
la loi de la gravitation universelle, tous les corps qui ont une masse s’attirent
mutuellement. Le phénomène le plus connu résultant de la force d’attrac-
tion gravitationnelle entre la Terre et la Lune est celui des marées.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 257


Le système Terre-Lune est caractérisé par des interactions gravitation-
nelles dont l’une des manifestations observables sur la Terre est le phéno-
mène des marées.
Une marée est une déformation de la surface de l’eau des océans. Elle est
le résultat des forces d’attraction qu’exercent la Lune et, dans une moindre
mesure, le Soleil sur la Terre. Ainsi, la Lune, par l’attraction qu’elle exerce,
provoque un renflement des eaux océaniques qui lui font face : c’est ce
qu’on appelle la « marée haute » (voir la figure 4). Au même moment, les eaux
situées sur la face opposée de la Terre subissent elles aussi un renflement.
A À la pleine Lune, il se produit une
marée de vive-eau. La figure 4B montre qu’il y a deux marées hautes et deux marées basses
en même temps, qui sont diamétralement opposées. De plus, comme la
Terre tourne sur elle-même, les deux renflements des eaux se déplacent
en provoquant des marées hautes et des marées basses en alternance deux
fois par jour, toutes les 12 heures environ. Ainsi, la marée monte et descend
approximativement toutes les 6 heures.

B À la nouvelle Lune, il se produit une Rotation Attraction


marée de vive-eau. de la Terre de la Lune

Marée Lune
Pôle Nord basse

Marée
haute

A Le niveau des masses d’eaux B La force d’attraction de la Lune sur les masses
C Au premier quartier et au dernier
océaniques si aucune force d’attraction d’eaux océaniques* produit simultanément deux
quartier de la Lune, il se produit deux
extérieure n’est exercée sur la Terre. marées hautes et deux marées basses.
marées de morte-eau.
* Comme les marées sont à peine perceptibles dans les lacs et les mers, on ne considère
généralement que les marées des masses d’eaux océaniques.
Attraction gravitationnelle
de la Lune
Figure 4 Les interactions gravitationnelles entre la Terre et la Lune,
Attraction gravitationnelle et les marées.
du Soleil
Sens de rotation de la Terre
L’attraction gravitationnelle et la position du système Terre-Lune par
Figure 5 La position du système rapport au Soleil influent sur les marées. Toutefois, l’effet du Soleil sur les
Terre-Lune par rapport au Soleil marées est deux fois plus petit que celui de la Lune étant donné la grande
influe sur l’amplitude des marées, distance séparant les deux astres. À la pleine et à la nouvelle Lune, la Terre,
c’est-à-dire la différence entre le
la Lune et le Soleil se trouvent sur le même axe. Les forces d’attraction du
niveau de l’eau à marée basse et le
niveau de l’eau à marée haute. Soleil et de la Lune s’additionnent alors et provoquent des marées de plus
Note : La figure n’est pas à l’échelle. grande amplitude appelées « marées de vive-eau » (voir la figure 5).

SCIENCE
FLASH
La marée du siècle
En mars 2015, on a observé un marnage (différence entre
marée haute et marée basse) de plus de 16 mètres dans la
baie de Fundy, située entre le Nouveau-Brunswick et la
Nouvelle-Écosse. On a nommé cet événement « la marée du
siècle ». Ce phénomène revient tous les 18 ans. Le prochain
est prévu pour le 2 mars 2033.

258 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.1

Activités 6.1.2
1 Observez l’illustration ci-contre, qui montre la position Terre
de la Terre par rapport à la Lune et au Soleil à un Soleil
Lune
moment donné. Puis, répondez aux questions.
A

a ) 1) Quel type de marée est produit à ce moment


précis au point A ?
Marée de morte-eau Marée basse

Marée de vive-eau ✓ Marée basse de morte-eau

2) Justifiez le choix que vous avez fait dans la réponse à la question a1.
Comme le Soleil, la Lune et le point A sur la Terre se trouvent dans le même axe, leurs
forces d’attraction s’additionnent et provoquent des marées de plus grande amplitude.

b ) Complétez le schéma ci-dessous, qui porte sur les marées produites au moment de l’alignement
Terre-Lune-Soleil.
1) Dessinez le niveau des mers.
2) Indiquez toutes les marées produites sur la Terre à ce moment précis.
3) Complétez la légende.

Légende
H H
B = Marée basse
H = Marée haute
B

2 Lisez l’énoncé suivant, puis répondez aux questions a et b.

Vous faites une excursion en mer. Au port, le capitaine du bateau vous dit : « Nous partirons demain matin
à 7 h 00, pas avant, sinon, nous n’irons nulle part ! Les récifs risqueraient d’abîmer la cale de mon bateau. »

a ) Parmi les énoncés suivants, lequel explique la raison de votre départ en mer à cette heure précise ?
1) La marée sera descendante, ce qui 3) La marée sera stable, ce qui permettra
permettra un embarquement sécuritaire. de quitter le port sans incident.
2) La marée sera montante, ce qui permettra 4) La marée sera ascendante, ce qui
au bateau de quitter le port sans incident. facilitera l’embarquement.
b ) La veille de votre excursion, la marée sera à son plus bas vers 16 h 00. Au moment de quitter
le port en bateau, quel sera le mouvement de l’eau ?
1) Descendant, d’où l’urgence de quitter le port à 7 h 00 précises.
2) Descendant, puisqu’il devrait y avoir deux marées basses dans la journée.
3) Montant, puisque la marée haute est prévue 3 heures après l’heure du départ, soit vers 10 h 00.
4) Ni montant ni descendant, puisque la marée aura atteint son niveau optimal vers 7 h 00.

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3 Lisez l’énoncé suivant, puis répondez aux questions a et b.

En vacances en Nouvelle-Écosse, au bord de l’océan Atlantique, vous décidez d’observer les marées
de 5 h 00 à 19 h 00. La marée est à son plus bas à 6 h 00.

a ) Combien de marées, hautes et basses, observerez-vous ?


1) Trois marées : une basse et deux hautes 3) Quatre marées : deux basses et deux hautes
2) Deux marées : une basse et une haute 4) Trois marées : deux basses et une haute
b ) En tenant compte de l’ordre chronologique, quelle rangée de schémas correspond aux marées
observées ? Le symbole signifie « Je suis ici ».
À 6 h 00 À midi À 18 h 00 À minuit

B B
H H H H
1)
B B

B B
H H H H
2)
B B

B B
H H H H
3)
B B

H H
B B

4)
B H B H

4 Dans certains pays qui bordent les océans, les


maisons situées le long des côtes sont parfois
construites sur pilotis, comme le montre la photo
ci-contre. Expliquez un des avantages liés à ce genre
de construction.
Le niveau des maisons construites sur pilotis
est ainsi plus haut que le niveau des marées
hautes, ce qui protège les habitants des risques
d’inondation.

260 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


TE 6.2

6.2 Les masses d’air


Sur de vastes territoires, comme celui de l’Amérique du Nord, on trouve
de très grands volumes d’air. Or, d’une région à l’autre, ces volumes d’air
sont soumis à des conditions différentes de température, d’humidité et
de pression. Les volumes d’air qui sont soumis à des conditions particu-
lières d’une région à une autre se nomment des « masses d’air ». Dans le
sud du Québec, les masses d’air provenant du sud sont généralement
chaudes et humides et celles provenant du nord, froides et sèches.
Une masse d’ai est un grand volume de l’atmosphère dont la tempéra-
ture, l’humidité et la pression sont relativement homogènes.
En raison de leurs caractéristiques différentes, les masses d’air qui se
rencontrent ne se mélangent pas. La surface où elles se rencontrent se
nomme « front » : il s’agit d’une zone où la direction des vents, la température
et le taux d’humidité changent rapidement (voir le tableau 2).

TABLEAU 2 Les différences entre un front froid et un front chaud


Front froid Front chaud
Symbole utilisé
en météorologie

Une masse d’air froid rattrape une masse Une masse d’air chaud rattrape une masse
d’air chaud. L’air froid s’infiltre sous cette d’air froid et passe au-dessus de l’air froid,
masse d’air chaud, amenant celle-ci à se plus dense à la même altitude. L’air chaud
refroidir en prenant de l’altitude. Ce refroi- gagne ainsi de l’altitude et se refroidit
dissement entraîne la condensation d’une graduellement.
Facteur partie de sa vapeur d’eau.
de formation

Fortes précipitations

Condition Nuages épais formés par la condensa- Nuages légers formés de minces couches,
météorologique tion de la vapeur d’eau (eau sous forme laissant place à un temps incertain : nua-
gazeuse) qui se refroidit, générant de fortes geux avec averses.
attendue
précipitations et de grands vents.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE L’indic umidx
Duran l caud jurné d’éé, l bullin la calur rni ar l cr (ufi, il n rnd
méérlgiqu arln d « calur rni » u a n cm l vn). Cmm l’indic umidx n’
ncr d « l’indic umidx ». a un mur, mai l réula d’un calcul, il n’
L’indic umidx a éé créé n 1965 ar dux méér- a rréné ar un unié d mur. À arir d’un
lgi canadin, J. M. Marn  F. A. Ricardn. indic umidx d 40, n cnidr qu l’ff cm-
C indic m n rlain l aux d’umidié d l’air  biné d’un fr aux d’umidié  d’un méraur
la méraur réll afin d’bnir un imain d élvé cau baucu d’incnfr.

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6.3 La circulation
atmosphérique
L’air est un fluide gazeux qui est continuellement en mouvement autour
de la Terre.
La circulation atmosphérique est l’ensemble des mouvements des
B
masses d’air qui entourent la Terre.
A
Les mouvements des masses d’air sont causés par les différences de pres-
Source C
C sion entre les zones de l’atmosphère. La pression atmosphérique dépend
de
chaleur
D
de la masse volumique de l’air, de l’humidité qu’il contient et, surtout, de
sa température dans une région donnée. La circulation atmosphérique
dépend donc de la variation de ces facteurs, qui entraînent généralement
Air chaud
Air froid
une boucle de convection (voir la figure 6).
Le même phénomène se produit à l’échelle de l’atmosphère terrestre. L’air
des régions équatoriales, plus chaud et moins dense, s’élève dans les
Figure 6 Une boucle de
convection.
couches supérieures de l’atmosphère. De l’air plus froid, venu du nord,
A L’air chauffé se dilate. Sa masse vient remplir l’espace ainsi libéré, d’autant plus aisément que l’air des
volumique diminue et l’air chaud monte. régions plus froides a tendance à se condenser et à descendre vers le sol.
B En s’éloignant de la source de Cet apport constant de masses d’air refroidies vers l’équateur, où elles
chaleur, l’air se refroidit et se contracte. seront à nouveau réchauffées, forme ainsi un mouvement de convection.
C La masse volumique de l’air froid
augmente et l’air froid redescend. En réalité, la circulation atmosphérique entre l’équateur et les pôles est
D L’air froid se substitue à l’air chaud plus complexe, car deux autres facteurs entrent en jeu : l’insolation qui
qui monte. diminue de l’équateur aux pôles et la rotation de la Terre. En raison de la
rotation de la Terre, l’air froid qui se dirige vers l’équateur n’arrive pas direc-
tement des régions polaires. Il s’y rend plutôt en formant six boucles de
convection appelées des « cellules » (voir la figure 7 à la page suivante). Ainsi,
l’air se met en mouvement en formant six cellules dont l’enchaînement
des courants de convection permet des échanges de chaleur de l’équateur
vers les pôles.

6.4 Les vents


dominants STE

La rotation de la Terre fait dévier les vents dans une direction bien précise
selon la région où ils soufflent. C’est l’effet de Coriolis. À l’intérieur de
chaque cellule, l’effet de Coriolis fait dévier les mouvements de l’air à la
surface de la Terre. Ces deux phénomènes combinés donnent l’orientation
particulière des vents dominants (voir à nouveau la figure 7).

262 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


tE 6.4

Pôle Nord
Vents d’est polaires
Cellule polaire
60° N

Cellule de Ferrel
Vents d’ouest
dominants
30° N

Cellules de Hadley
Alizés du
nord-est
Équateur

Alizés du
sud-est 30° S

Cellule de Ferrel Vents d’ouest


dominants
60° S
Cellule polaire
Vents d’est polaires

Pôle Sud

Figue 7 La ciculaion amoshéique e les vens dominans. Dans la aie de l’hémishèe Nod où se ouve le
sud du Québec, les vens dominans soufflen d’oues en es. Les sysèmes mééoologiques s’y délacen
généalemen du sud-oues ves le nod-es.

Les vents dominants ont un effet sur la dispersion des polluants dans l’at-
mosphère. Ainsi, des industries métallurgiques situées aux abords des
Grands Lacs, qui consomment beaucoup d’énergie produite à partir de
combustibles fossiles, émettent une grande quantité de gaz à effet de serre
(CO2, NOx, CH4, etc.), ainsi que des poussières responsables du smog. Ces
polluants sont transportés par les vents dominants sur un vaste territoire.

SCIENCE
FLASH
L’fft d Cilis
L’fft d Cilis a été décuvt a l savant fançais
Direction
Gasad-Gustav Cilis (1792-1843). Clui-ci a xliqué qu initiale
la tatin d la T fait dévi tut cs n uvnt,
a xl d l’ai, su sa sufac. Ainsi, la tajcti ds
vnts st dévié vs la dit (dans l sns ai) dans l’é- Déviation
vers la
is Nd, t vs la gauc (dans l sns antiai) droite
dans l’éis Sud (voir l’illustration ci-contre). L’fft d
Cilis influ aussi su ls cuants ains.

La déviaion des vens due à l’effe de Coiolis.

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6.5 Les cyclones
et les anticyclones
La circulation des masses d’air au-dessus des régions chaudes ou froides
crée des zones de pressions différentes qui produisent des cyclones (ou
dépression) et des anticyclones (ou zones de haute pression).
La pression atmosphérique est la force exercée par le poids de l’atmo-
sphère sur la surface de la Terre. Elle se mesure en pascal (Pa), souvent à
l’aide d’un baromètre. La pression atmosphérique dépend entre autres du
nombre de particules présentes dans un volume donné. Plus le nombre
de ces particules est grand, plus la pression est forte et vice-versa.

6.5.1 La formation d’un cyclone


Un cyclone (ou dépression) est une zone de l’atmosphère où l’air chaud
monte en tournant à partir d’un centre de basse pression. Dans l’hémis-
phère Sud, l’air tourne dans le sens horaire (sens des aiguilles d’une montre).
Dans l’hémisphère Nord, à l'inverse, il tourne dans le sens antihoraire.
Comme le montre la figure 8, le déplacement horizontal de l’air près du
sol depuis la zone de haute pression vers la zone de basse pression (vent)
est soumis à l’effet de Coriolis qui dévie l’air vers la droite (dans l’hémi-
sphère Nord).

Zone de basse Zone de haute


pression (cyclone) pression (anticyclone)

Montée de Centre de Descente Centre de


l’air chaud basse pression de l’air froid haute pression

5
2 Vent 6
1

Figure 8 Les systèmes de basse pression (cyclones) et de haute pression (anticyclones) dans l’hémisphère Nord.
Ces systèmes sont à l’origine du vent.
1 Une masse d’air circulant au-dessus d’un sol ou d’un océan relativement chauds se réchauffe.
2 De cette façon, la masse volumique de l’air diminue, ce qui lui permet de s’élever dans l’atmosphère.
3 Des particules d’air froid prennent alors cet espace laissé libre par les particules chaudes, ce qui amorce un mouvement de convection.
4 L’air devient plus dense (masse volumique plus élevée) vu le refroidissement de ses particules.
5 S’ensuit un mouvement descendant vers le sol des particules plus froides (en altitude).
6 Ce mouvement de particules amorce ainsi un mouvement de convection.

264 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.5

Les dépressions entraînent des conditions météorologiques instables,


généralement accompagnées de précipitations et de vents.
La forme la plus violente de dépression est l’ouragan. En prenant origine
au-dessus des océans dans les régions chaudes, l’ouragan génère de fortes
précipitations accompagnées de vents violents.

6.5.2 La formation d’un anticyclone


Un ncyclon (ou zone de haute pression) est une zone de l’atmosphère
où l’air froid descend en tournant autour d’un centre de haute pression.
Dans l’hémisphère Nord, l’air tourne dans le sens horaire (sens des aiguilles
d’une montre). Dans l’hémisphère Sud, il tourne dans le sens inverse.
À l’opposé du cyclone, l’anticyclone implique le refroidissement d’une
masse d’air. Comme le suggère la figure 8 à la page précédente, la présence
d’un anticyclone implique toujours la présence d’un cyclone, et vice-versa.
En effet, le mouvement de convection s’amorce seulement s’il existe une
différence de pression entre deux zones.
Les anticyclones entraînent des conditions météorologiques plutôt stables,
généralement accompagnées d’un ciel dégagé et de temps sec. Dans certaines
conditions, un centre de haute pression qui reste longtemps au-dessus d’une
même région peut causer une période de sécheresse ou de froid intense.

Activités 6.2 à 6.5


1 En mars, à l’arrivée du printemps, quels facteurs différencient les masses d’air que nous observons
au-dessus du Québec en comparaison avec celles se trouvant au-dessus de l’Arizona, où le climat
est désertique ?
a ) La température, l’insolation et la pression.
b ) La température, l’humidité et le type de nuages.
c ) La pression, l’humidité et la quantité de pollution.
d ) La pression, la température et l’humidité.

2 Durant les journées chaudes et humides d’été, pourquoi l’arrivée d’un front froid produit-elle
des précipitations abondantes et de forts vents ?
a ) Situé derrière le front, l’air froid (plus dense) monte rapidement en altitude au-dessus de l’air
chaud en place, puis se condense à son contact pour former d’abondantes précipitations.
b ) L’air froid, plus dense, situé derrière le front, s’engouffre sous l’air chaud en place. Celui-ci se
refroidit en prenant de l’altitude, ce qui peut entraîner la condensation d’une partie de la vapeur
d’eau et des précipitations.
c ) L’air froid contient plus de particules de vapeur d’eau (humidité) que l’air chaud et produit
davantage de précipitations en se mêlant à l’air chaud déjà en place.
d ) L’air chaud contient une grande quantité d’humidité qui produira d’abondantes précipitations,
peu importe le type de front qu’il rencontrera.

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3 Est-il possible qu’un ouragan entraînant de fortes précipitations et des vents violents soit observé au
Nunavut, un nouveau territoire du nord du Canada ? Justifiez votre réponse.
Non, un tel ouragan se forme au-dessus d’un océan en région chaude, ce qui n’est pas le cas du
Nunavut (région continentale où les hivers durent 9 mois avec des températures se situant entre
−50 et −20 °C).

4 Ce schéma représente deux masses d’air situées dans un volume identique. Observez-le attentivement,
puis répondez aux questions.

Légende
Particule d’air
Masse d’air 1 Masse d’air 2 Particule d’eau (H 2O(g))

a ) Dans quelle masse d’air la pression atmosphérique est-elle la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
Dans la masse d’air 1, car elle compte un plus grand nombre de particules d’air pour un même
volume.

b ) Supposons que la masse d’air 2 rattrape la masse d’air 1, quel type de front retrouverait-on à la
frontière de ces deux masses d’air ?
Un front chaud ✓ Un front froid

c ) Au passage de ce front, de quelle façon la température mesurée au sol changerait-elle ?


Elle augmenterait. Elle diminuerait. ✓
d ) Quel type de système décrirait le mieux le phénomène provoqué par l’arrivée de la masse d’air 2 ?
Un cyclone ✓ Un anticyclone
e ) Quel symbole devrait-on utiliser pour illustrer cette situation ?
1) 3)

2) 4)

266 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.5

5 Observez la carte météo suivante.


Puis, répondez aux questions. Situation météo
Mardi
a ) Que représente la ligne bleue
au centre de la carte ?
Un front froid FRAIS
b ) Inscrivez les termes « chaud » et FRAIS
« frais » aux bons endroits sur la carte
pour qualifier la masse d'air.

c ) Combien de masses d’air observe-t-


on sur cette carte ? Justifiez votre
réponse.
CHAUD
On observe trois masses d’air, car les
deux fronts séparent chacune des
masses d'air, qui sont différentes et caractérisées par une température et un taux d’humidité qui
leur sont propres.
d ) Qu’arrivera-t-il à la température de l’air, mercredi, dans la région de Sherbrooke ?
Elle diminuera après le passage du front froid (elle sera donc inférieure à 27 °C).

e ) Expliquez comment se déroulera ce


Réponse variable. Exemple :
changement. Puis, faites un schéma
ci-contre pour illustrer vos propos.
Explication : L’air froid, plus dense,
amené par le front va s’infiltrer sous
l’air chaud, moins dense, déjà présent.
Ainsi, l’air chaud montera en altitude
Air froid Air chaud
pour être remplacé par encore plus
d’air frais, d’où la diminution de la
température.

6 Dans plusieurs maisons, on trouve des ventilateurs installés


au plafond de certaines pièces. Comme ceux-ci ne peuvent
pas refroidir l’air ambiant, pour quelle raison choisit-on tout
de même de les utiliser ?
a ) Pour faire circuler l’air ; en hiver, faire descendre
l’air chaud au sol et en été, créer une faible brise. ✓
b ) Pour créer des courants d’air et ainsi refroidir
la pièce.
c ) Pour créer une circulation d’air, en été seulement,
afin de faire descendre le froid et ainsi économiser
en frais de climatisation.

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7 À l’aide des cartes, répondez aux questions suivantes.

Prévisions Prévisions
Samedi Dimanche

Probabilités de précipitations pour Toronto : 10 % Probabilités de précipitations pour Toronto : 50 %


a ) Complétez la capsule météo ci-dessous. Entourez le terme approprié dans chacune des boîtes.
Voici les prévisions pour la fin de semaine :
Samedi, il y aura du soleil à Toronto, à Ottawa et à Montréal. Dimanche, un front chaud – froid traver-
sera ces trois villes lors du passage d’un cyclone – anticyclone . Le temps sera plutôt
ensoleillé – nuageux mais relativement doux – froid – glacial . À Montréal, la température atteindra
un maximum de -10 à -20 C – 6 à 8 C – 18 à 20 C . Lundi, la pluie cessera à Toronto et à Ottawa
après le passage d’un front chaud – froid . À Montréal, le début de la semaine sera encore
très ensoleillé – nuageux avec des possibilités d’averses en attendant le passage du même front.

b) STE La pluie cessera lundi à Ottawa et à Toronto. À quelle prévision météorologique peut-on
s’attendre pour mardi, à Montréal ?
La pluie devrait également cesser.

c) STE Quelle caractéristique propre à la circulation atmosphérique dans le sud du Québec vous
permet de prévoir la température qu’il fera lundi à Montréal ?
Dans le sud du Québec, les systèmes météorologiques se déplacent généralement du sud-
ouest vers le nord-est.

d ) Comment les averses peuvent-elles se former dans cette situation ? Dans un premier temps,
expliquez ce qui se produit. Puis, faites un schéma pour illustrer vos propos.
Explication : L’air chaud monte au-dessus de l’air froid Réponse variable. Exemple :
situé au sol. En prenant de l’altitude, l’air chaud
augmente de volume et sa pression diminue. Il se refroidit
doucement, ce qui entraîne la condensation des d
hau Air froid
molécules d’eau présentes dans l’air. Cette condensation Air c

est à l’origine de la formation de nuages, puis d’averses.

8 Si la Terre arrêtait de tourner, quel effet cela produirait-il sur la direction des vents dominants ?
a ) Aucun, puisque le mouvement de la Terre n’influence en rien la direction des vents.
b ) La direction des vents tendrait à être rectiligne, allant du Nord au Sud ou du Sud au Nord.
c ) Il n’y aurait plus de vents dominants, car ils qu’ils dépendent de la rotation de la Terre.
d ) Un mouvement rotationnel ascendant et descendant semblable au cyclone ou à l’anticyclone.

268 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.6

9 Dans la région de Québec, on prévoit un indice humidex de 40 et une chaleur accablante pour les
prochains jours.
a ) Qu’est-ce qui caractérisera la masse d’air durant ces journées ?
Un fort taux d’humidité et une température élevée

b ) Cette masse d’air sera-t-elle le résultat du passage d’un front chaud ou d’un front froid ?
Un front chaud

c ) À la lumière de ces prévisions, y a-t-il un risque de formation d’ouragan dans la ville de Québec ?
Justifiez votre réponse.
Non, car les ouragans prennent naissance au-dessus des océans.

6.6 La contamination
de l’air STE

Les principales composantes de l’air sont le diazote (N2) et le dioxygène


(O2), mais l’atmosphère dans laquelle nous vivons contient beaucoup
d’autres substances.
La conmnon moséqu survient lorsque la composition de
l’air change par l’ajout de substances qui proviennent soit de sources natu­
relles, soit de l’activité humaine, et qui présentent un risque pour la santé.
L’atmosphère contient des particules en suspension, comme des particules
de sable, des cendres volcaniques et du pollen. Toutefois, d’autres subs­
tances s’ajoutent à cette liste. Ces contaminants atmosphériques ont des
effets négatifs sur la santé et l’environnement (voir le tableau 3).

TABLEAU 3 Les principaux contaminants atmosphériques


Contaminant Source principale Effets sur la santé et l’environnement

Particules Activités industrielles (scieries, métallurgie, • Causent des problèmes respiratoires.


en suspension combustion, etc.) • Contribuent à la formation du smog.

Dioxyde Production d’électricité (centrales thermiques • Contribuent à la formation des


de soufre (SO2) au charbon, au pétrole et au gaz naturel), précipitations acides.
transport, industries métallurgiques

Oxyde d’azote Centrales thermiques, transport et agriculture


(NOx) (engrais)

Monoxyde Transport et combustion • Participe à la formation du smog.


de carbone (CO)

Composés Solvants et peintures, produits nettoyants, • Toxiques pour les vivants.


organiques aérosols, raffinage du pétrole, etc. • Participent à la formation de l’ozone
volatiles (COV*) troposphérique (constituant du smog).
* Les COV sont formés d’au moins un atome de carbone (C) et un atome d’hydrogène (H). Exemples : l’éther méthylique (CH3OCH3),
propulseur de gaz utilisé dans les peintures à aérosols ; l’éthylène (C 2H4) utilisé, à l’état gazeux, pour prévenir la germination des
pommes de terre en entrepôts.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 269


6.7 L’effet de serre
L’effet de serre est un processus naturel par lequel une partie de la chaleur
émise par le Soleil est conservée dans l’atmosphère (voir la figure 9).
Sans effet de serre naturel, la température moyenne à la surface de la Terre
serait d’environ −18 °C.
1 La Terre reçoit l’énergie solaire
(lumière).
2 Une partie de l’énergie solaire, Espace
sous forme de rayonnement,
traverse l’atmosphère pour
atteindre la surface terrestre
et la réchauffer.
3 La partie restante du rayonnement 3
solaire émis est réfléchie par 1
l’atmosphère vers l’espace.
4 L’énergie rayonnante absorbée
par la surface terrestre est 5
ensuite réémise, en bonne partie,
vers l’atmosphère sous forme de
chaleur (rayons infrarouges).
5 Une plus petite partie de ces
Atmosphère
rayons infrarouges et de la lumière 2
réfléchie traverse l’atmosphère et 4
6
atteint l’espace.
6 Le reste des rayons infrarouges
est absorbé par les gaz à effet
de serre, puis réémis par ceux-ci
vers la surface terrestre.

Figure 9 L’effet de serre.


Les principaux gaz responsables de l’effet de serre (GES) sont présents
naturellement dans l’atmosphère : la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de
carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde de diazote (N2O).
Cependant, depuis l’ère industrielle, la présence de ces gaz dans l’atmo­
sphère a augmenté. Cela est principalement dû à la combustion de
combustibles fossiles, responsable d’émissions importantes de GES. En
raison de la présence accrue de GES dans l’atmosphère, la chaleur demeure
emprisonnée plus longtemps au niveau du sol, ce qui entraîne une hausse
des températures moyennes sur la Terre.
Il s’agit de l’effet de serre renforcé, qui se traduit par un ensemble de
phénomènes, parmi lesquels on peut citer :

• la fonte des glaciers et des banquises ;


• la fonte du pergélisol ;
• la hausse du niveau des mers ;
• la perturbation de nombreux écosystèmes ;
• des périodes de sécheresse et d’inondation importantes.

270 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.7

Activités 6.6 et 6.7


1 STE Nommez le ou les contaminants de l’air en cause dans chacune des situations suivantes.

c)
a)

Composés organiques volatils (diluant à Dioxyde de soufre, oxyde d’azote et


peinture) monoxyde de carbone (combustion, transport)

b) d)

Particules en suspension (scierie) Monoxyde de carbone (combustion)

2 STE Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite à la question.

La cie du vegla
En janvie 1998, le Québec a connu une ioane eêe, aujoud’ui connue ou le no de « cie
du vegla ». De nobeue eonne on éé ivée d’élecicié duan une éiode allan de quelque
jou à luieu eaine.
Alo que ceain cioyen dioaien de généaice ou ’aliene en élecicié, d’aue on eu
ecou à de oyen lu ou oin écuiaie ou e cauffe e ’éclaie. Cee eêe a enaîné la
o de 28 eonne, don 7 déc on aibuable à une inoxicaion au onoxyde de cabone (CO).
Ce gaz incoloe e inodoe e odui loque de cooé conenan du cabone (boi, cabon, gaz
nauel, ec.) bûlen an avoi uffiaen d’oxygne.

Décrivez une méthode peu sécuritaire et potentiellement nocive pour la santé qui a probablement été
utilisée par les sinistrés pour tenter de se chauffer et de s’éclairer. Justifiez votre choix.
Réponse variable. Exemples : L’utilisation d’un foyer dans un endroit peu aéré ; l’utilisation d’un
barbecue à l’intérieur ; l’utilisation d’un poêle au propane dans un endroit peu ventilé ; toute autre
méthode impliquant une combustion et produisant du monoxyde de carbone qui contamine l’air
en le rendant toxique pour l’humain.

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3 Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions suivantes.

Expéditeur : Pierre
Destinataire : Dominique
Objet : Enfin arrivés !

Salut Dominique !
Nous sommes finalement au pays des kangourous, après un trajet en avion de près de 24 heures !
Ouf ! Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous avons pris un taxi vers le centre-ville. On voyait
au loin un épais nuage de fumée. Le chauffeur nous a dit que des incendies de forêt faisaient rage à
l’extérieur de la ville…
Malgré l’inversion des saisons, les soirées sont fraîches à Sydney… Le long des trottoirs et sur les
terrasses, de grosses lampes électriques réchauffent l’atmosphère ! Nous avons d’ailleurs choisi de
nous arrêter dans un resto typiquement australien : viandes exotiques cuites sur un feu de bois.
Succulent !!!
Je te laisse et te promets de te réécrire bientôt !
Ton ami globe-trotter
Pierre

a ) Lequel des énoncés suivants est vrai ? Reportez-vous à la situation décrite dans le courriel de Pierre.
1) Les lampes électriques, par la lumière qu’elles dégagent, contribuent à l’effet de serre.
2) La température élevée des incendies de forêt contribue à l’effet de serre.
3) La combustion de combustibles fossiles et de bois produit un important gaz à effet de serre, le CO2.
4) Les GES produits sont évacués vers l’espace lors des soirées fraîches à Sydney.
b ) Si l’on considère la position géographique de l’Australie, quelle manifestation de l’effet de serre
est la plus susceptible de se produire dans cette région ? Cochez toutes les bonnes réponses.
1) La fonte
de glaciers
2) Le dégel du
pergélisol
3) La disparition
de la banquise
4) Les périodes
de sécheresse ✓
importantes
5) Les inondations ✓

4 Quelle est la différence entre l’effet de serre naturel et l’effet de serre renforcé ?
L’effet de serre naturel est un phénomène naturel qui existait déjà avant que survienne l'activité
humaine sur Terre. L’effet de serre renforcé, quant à lui, résulte de l’intensification de l’activité
humaine qui entraîne une augmentation importante des GES dans l’atmosphère et, par
conséquent, le réchauffement de la planète.

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te 6.8

5 Les schémas suivants sont incomplets. Que leur manque-t-il pour représenter l’effet de serre
renforcé ? Reliez chaque schéma à l’élément manquant.

a)
1) Une partie des rayons est
réfléchie par l'atmosphère
vers l’espace.

b)
2) Une partie des rayons est
absorbée par l’eau.

c)
3) Une partie des rayons est
réfléchie par l’eau et
retourne dans l’espace.

Réponses : a2, b3, c1.


6 Depuis quelques années, la popularité de l'automobile électrique est grandissante au Québec et au
Canada. Par contre, son coût élevé à l’achat pousse les consommateurs à opter pour un véhicule
hybride fonctionnant à l’électricité et à l’essence, qui est moins dispendieux. En quoi l’utilisation de
l'automobile électrique contribue-t-elle à diminuer l’effet de serre renforcé ?
Son moteur électrique n’implique pas la combustion de carburant ; par conséquent, il contribue à
diminuer les émissions de CO2, important gaz à effet de serre.

6.8 Les ressources A

énergétiques
de l’atmosphère
L’atmosphère est une réserve d’énergie constamment renouvelée
par le rayonnement du Soleil. Ce rayonnement est lui-même une Rayonnement
B
forme d’énergie exploitable grâce à certains systèmes technolo- solaire
giques (voir la figure 10).

Fgu 10 Ds sysèms qu xlon l yonnmn du Soll. Eau


chaude
A D nnux li à cllul vlïqu. Un cllul vlïqu
 un diiif qui gén un cun élciqu lqu’il  xé à l lui.
Il cn d 15 à 20 % du ynnn li dinibl (çu u nivu du l).
B D nnux li iqu. C nnux cn 75 % du
ynnn li dinibl. L’éngi  ni u liquid qui gin
l clu  lin l y d cuffg u l évi d’u d’un in. Eau froide

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Un autre système technologique associé à l’atmosphère est
l’éolienne, dont l’ancêtre est le moulin à vent. Aujourd’hui,
l’énergie éolienne est exploitée pour produire de l’électricité.
Pale Les éoliennes sont généralement de très hautes structures,
ce qui leur permet de capter les vents. En tournant, leurs pales
Génératrice
d’électricité
activent une génératrice qui se trouve à l’intérieur de la
nacelle et qui sert à produire de l’électricité (voir la figure 11).
Les ressources énergétiques de l’atmosphère corres-
Nacelle pondent à l’ensemble des caractéristiques de l’air, en particu-
lier le rayonnement du Soleil et le vent.
Divers procédés technologiques mettent ces caractéristiques
Système à profit afin d’en tirer de l’énergie thermique ou électrique
d’orientation
(voir le tableau 4).

Mât

Figure 11 Les différentes parties d’une éolienne.

TABLEAU 4 Les principaux impacts de l’exploitation des ressources énergétiques de l’atmosphère

Système
Désavantages Avantages
technologique

Panneau solaire • Rendement qui dépend entièrement de facteurs


à cellules météorologiques (rayonnement solaire).
photovoltaïques • Rendement relativement faible. Sert donc comme
système d’appoint.

Panneau solaire • Ne produit pas d’électricité.


thermique • Rendement relativement faible qui dépend du rayon-
nement solaire. Sert donc comme système d’appoint
pour le chauffage du chauffe-eau ou d’une habitation.

Éolienne • Rendement qui dépend entièrement de facteurs • Utilisent une énergie renouve-
météorologiques (vent). lable (vent, soleil ou air).
• Rendement relativement faible. Sert donc comme • N’émettent aucun GES ni
système d’appoint. aucun polluant atmosphérique.
• Structure imposante (pollution visuelle).
• Fonctionnement occasionnant parfois un bruit sourd
(pollution sonore).
• Nécessite une installation sur un site stratégique : région
venteuse, plaine libre d’obstacles ou bordure de mer.

Thermopompe à air • Ne produit pas d’électricité.


(voir la question 6 • Système de chauffage inefficace lorsque les tempéra-
de la page 277) tures sont très froides.

274 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.8

Activités 6.8
1 Ordonnez les transformations d’énergie impliquées dans le fonctionnement d’une éolienne. Pour ce
faire, complétez le schéma ci-dessous à l’aide de la liste de mots fournie.

Énergie cinétique Énergie électrique Énergie cinétique Énergie cinétique


de la génératrice (électricité) du vent des pales

Énergie cinétique Énergie cinétique Énergie cinétique


du vent des pales de la génératrice

Énergie électrique
(électricité)

2 Pour plusieurs foyers québécois, la plus grande dépense énergétique est le chauffage. Si une famille
souhaite investir dans un système d’appoint pour chauffer sa maison, laquelle des solutions suivantes
représenterait la meilleure option ? Justifiez votre réponse.
a ) Des panneaux à cellules photovoltaïques b ) Des panneaux solaires thermiques

Justification : Les panneaux solaires thermiques captent 75 % du rayonnement solaire, alors que
les panneaux à cellules photovoltaïques n’en captent que de 15 à 20 %.

3 Votre oncle déménage en Gaspésie, une région située en bordure de mer et exposée aux vents.
Il désire rendre sa nouvelle demeure plus écologique en matière de chauffage.
a ) Cochez le système qui répond le mieux à ses besoins.
b ) Cochez les avantages et les désavantages de ce système.
Système Avantages et désavantages du système

Éolienne Utilise une énergie renouvelable. ✓

Panneaux solaires thermiques ✓ N’émet aucun GES ni aucun ✓


polluant atmosphérique.
Panneaux à cellules
photovoltaïques Rendement qui dépend ✓
de facteurs météorologiques
(vent ou rayonnement solaire).

Structure imposante et bruyante


(source de pollution visuelle et sonore)

Rendement relativement faible. ✓


Sert donc comme système d’appoint.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 275


Répondez aux questions 4 et 5 à l’aide du tableau ci-dessous et de la carte des régions administratives
du Québec.

Le potentiel éolien techniquement exploitable au Québec


pour chacune des régions administratives (2005)
Puissance Puissance
Région administrative potentielle annuelle Région administrative potentielle annuelle
( 109 kWh) ( 109 kWh)

01 Bas-Saint-Laurent 46,8 10 Nord-du-Québec 10 919,4

02 Saguenay–Lac- 118,5 11 Gaspésie−Îles- 51,7


Saint-Jean de-la-Madeleine

03 Capitale-Nationale 4,7 12 Chaudière-Appalaches 18,4


(Québec)

04 Mauricie 3,7 13 Laval 0,0

05 Estrie 5,2 14 Lanaudière 0,2

06 Montréal 0,0 15 Laurentides 0,7

07 Outaouais 0,2 16 Montérégie 11,7

08 Abitibi-Témiscamingue 2,1 17 Centre-du-Québec 5,6

09 Côte-Nord 1 078,4 Total pour le Québec 12 267,3

Source : Étude réalisée pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, juin 2005.

4 a ) Quelles sont les trois régions du Les régions administratives du Québec


Québec qui présentent le meilleur
potentiel quant à la production annuelle
d’électricité provenant d’éoliennes ?
Le Nord-du-Québec (10), la Côte-
Nord (09) et le Saguenay–Lac-Saint-
Jean (02).

b ) Nommez deux raisons qui peuvent


expliquer le potentiel éolien de ces
trois régions.
Réponse variable. Exemple :
• Ces régions sont probablement
soumises à de grands vents une
bonne partie de l’année.
• Ces régions possèdent sûrement
les reliefs adéquats pour surélever
suffisamment les éoliennes tout en les gardant libres d’obstacles pour exploiter les vents.
c ) Nommez une autre région du Québec où il pourrait être judicieux de produire de l’électricité
à l’aide d’éoliennes. Justifiez votre réponse.
La région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (11), car le potentiel éolien exploitable y est élevé.
De plus, le relief dégagé est adéquat. (Note : Il y a d’ailleurs des éoliennes en fonction en Gaspésie.)

276 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 6.8

5 La majorité des parcs éoliens sont implantés en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Aucun parc
éolien n’a été développé dans la région administrative 10 Nord-du-Québec bien qu’elle dispose de
près de 90 % du potentiel éolien techniquement exploitable du Québec. Par ailleurs, on y a construit
plusieurs centrales hydroélectriques. Quelles raisons peuvent justifier cette situation ? Cochez toutes
les bonnes réponses.
a ) Au Québec, l’hydroélectricité est un mode de production plus performant ✓
que l’éolienne.
b ) L’électricité produite par les éoliennes ne peut pas être transportée
sur de grandes distances.
c ) L’hydroélectricité est un mode de production qui, tout comme l’éolienne, ✓
n’émet aucun gaz à effet de serre.
d ) La construction d’un parc éolien aurait nécessité des investissements trop
importants : construction de routes, de réseaux de transport de l’électricité ✓
sur de grandes distances, etc.

6 La thermopompe (voir la photo ci-dessous) est un appareil électrique pouvant chasser la chaleur
de l’air vers l’extérieur afin de climatiser une habitation en été et, inversement, transférer la chaleur
de l’air de l’extérieur vers l’intérieur en hiver. Toutefois, durant les grands froids d’hiver, elle doit être
couplée à un autre système, tel le chauffage au mazout, au gaz ou à l’électricité, afin de répondre
aux besoins de chauffage.
Nommez un avantage et un désavantage de ce système de
chauffage sur le plan environnemental.
Réponse variable. Exemple :
Avantage : La thermopompe utilise la chaleur de l’air,
une énergie renouvelable, émettant peu de GES ou
d’autres polluants atmosphériques.

Désavantage : Durant les grands froids d’hiver, la


thermopompe doit être couplée à un autre système
de chauffage (mazout, gaz ou électricité) qui, lui,
peut émettre des GES et d’autres polluants dans
l’environnement. Un modèle de thermopompe.

CONSOLIDATION DU ChApITre 6

1 Parmi les facteurs suivants, entourez ceux qui influent sur l’insolation.
a ) La présence de nombreux nuages d ) Le type de sol
b ) La température de l’eau e ) La saison
c ) La position géographique sur Terre f ) L’heure de la journée

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 277


2 Complétez le tableau suivant.
a ) Dans la deuxième colonne, pour chaque surface représentée, indiquez si le rayonnement
solaire est absorbé ou réfléchi. Cochez la case appropriée.
b ) Dans la dernière colonne, nommez le facteur responsable de l’absorption ou de la réflexion
du rayonnement solaire.

Rayonnement solaire
Facteur responsable
Surface
de l’absorption ou de la réflexion
Absorbé Réfléchi

La couleur blanche de la neige

De la neige

La couleur foncée de l’asphalte

Une piste ou une route


asphaltée

La couleur blanche de la chaux

Des maisons recouvertes


de chaux

La couleur foncée du dispositif


qui capte le rayonnement solaire

Des panneaux solaires


à cellules photovoltaïques

3 Nommez trois éléments qui distinguent le passage d’un front chaud de celui d’un front froid.
Réponse variable. Exemples :
• La température de la masse d’air qui vient se juxtaposer à celle déjà en place (l’air est
chaud dans le cas du front chaud et froid dans le cas du front froid).
• Le type de nuages formés
• La masse volumique de la masse d’air amenée par le front
• La violence des précipitations laissées par leur passage

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4 Voici le calendrier lunaire du mois de février 2033.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

1 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12 13

PL 14 15 16 17 18 19 20

21 22 23 24 25 26 27

28

Légende : PL = Pleine Lune


a ) Combien de marées, hautes et basses, y aura-t-il le 14 février ?
Il y aura quatre marées, soit deux marées hautes et deux marées basses.

b ) Quel phénomène lunaire particulier aura lieu à cette même date ? La pleine Lune

c ) Qu’est-ce que cela signifie en ce qui a trait aux marées ?


Il se produit des marées de vive-eau, dont l’amplitude est plus importante qu’à l’habitude.

d ) Qu’est-ce qui explique ce phénomène ? L’alignement de la Terre, de la Lune et du Soleil

e ) À quelles dates approximatives y aura-t-il des marées de morte-eau ? Autour du 7 et du 22 février

5 Pour illustrer la circulation atmosphérique, une enseignante de science


prend un contenant fermé hermétiquement dans lequel elle insère de
la fumée. En plaçant un carton noir derrière ce contenant, les élèves
sont en mesure d’en visualiser le contenu (voir l’illustration ci‑contre).
Par quel moyen l’enseignante pourrait-elle faire en sorte que la
fumée circule rapidement à l’intérieur du contenant ?
En chauffant une extrémité du contenant pour amorcer une
boucle de convection.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’espace et L’atmosphère 279


6 Nommez trois éléments communs au cyclone et à l’anticyclone.
• Dans les deux cas, il se produit un déplacement d’air à la verticale (de haut en bas ou de
bas en haut, selon le cas).
• Les deux phénomènes ont un sens de rotation déterminé, selon l’hémisphère dans lequel ils
se produisent.
• Dans les deux cas, on observe le changement de température d’une masse d’air (une masse
d’air se réchauffant, ou l’inverse).

7 Pourquoi l’effet de serre naturel est-il nécessaire ?


a ) Afin de maintenir un équilibre des températures favorable à la vie telle qu’elle existe présentement.
b ) Afin de réchauffer les régions polaires et de leur permettre d’avoir un été agréable.
c ) Afin de conserver toute la chaleur émise par le Soleil au niveau de la surface terrestre.
d ) Pour envoyer les gaz à effet de serre produits par l’activité humaine vers l’espace.

8 STE Peut-on affirmer que l’effet de serre renforcé est le résultat d’une contamination de l’air ?
Justifiez votre réponse.
Oui, l’accentuation de l’effet de serre s’explique par l’augmentation de la quantité de GES
dans l’atmosphère au cours d’une période relativement courte (quelques décennies) ; c’est
donc un cas de contamination.

9 Lequel des graphiques suivants montre la façon dont la concentration des GES influe sur l’effet
de serre ?
a) c)
Effet de serre
Effet de serre

Concentration des GES Concentration des GES

b) d)
Effet de serre

Effet de serre

Concentration des GES Concentration des GES

280 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


10 Le schéma ci-dessous met en relation plusieurs concepts étudiés dans le chapitre 6.
Complétez-le à l’aide de la liste de mots fournie.

• enfé • nuel • l’énegie du ynneen


• les éissins de GES • le ven (i) slie qui ese if dns
• l’uilisin de essues • l’ugenin de l nen- l'se
énegéiques enuvelbles in de eins GES STE • l busin de
• le ynneen slie • le éuffeen liique busibles fssiles
• le dégel du egélisl • l fne des glies e des • les séeesses e les
bnquises inndins

l’énergie du rayonnement solaire


L’effet de serre est produit par qui reste captif dans l'atmosphère

est causé les émissions qui peuvent être


naturel renforcé par réduites par
de GES

provenant l’utilisation de
principalement de
ressources énergétiques
renouvelables
la combustion de
entraîne
combustibles fossiles
comme

qui
entraîne
le vent (air)

le réchauffement l’augmentation de
qui crée et
climatique la concentration de
le rayonnement solaire
certains GES
qui provoque
entre autres

le dégel du pergélisol la fonte des glaciers les sécheresses


et des banquises et les inondations

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 6 L’ESpacE Et L’atmoSphèrE 281


11 Les systèmes technologiques suivants exploitent différentes ressources énergétiques. Qu’ont-ils
en commun quant à leur fonctionnement et à leurs avantages ou désavantages ?
Plusieurs réponses possibles. Exemple :
a ) Les panneaux solaires à cellules voltaïques et les panneaux solaires thermiques (outre le fait
qu’ils sont des panneaux).
Ils utilisent tous deux la même énergie renouvelable (le rayonnement du Soleil) et
servent comme système d’appoint. Ils ne nécessitent pas de situation géographique
particulière (en altitude ou dans une plaine libre d’obstacles) pour être installés.

b ) Les thermopompes et les éoliennes.


Elles utilisent toutes deux une énergie renouvelable (l’air ou le vent) et n’émettent aucun
GES ni aucun polluant atmosphérique. Elles servent de systèmes d’appoint.

c ) Les panneaux solaires thermiques et les thermopompes.


Ils peuvent tous deux chauffer une habitation sans émettre aucun GES ni aucun polluant
atmosphérique.

d ) Les éoliennes et les panneaux solaires à cellules photovoltaïques ?


Ils produisent tous deux de l’électricité et servent de systèmes d’appoint.

12 Le tableau ci-dessous présente les ressources énergétiques de l’atmosphère. Complètez-le.


Plusieurs réponses possibles. Exemple :

Système Énergie
Avantages Désavantages
technologique renouvelable utilisée

Structures imposantes
et bruyantes (sources
Éolienne Vent
de pollution visuelle
et sonore)

Systèmes Rendement qui


n’émettant dépend entièrement
Panneaux aucun GES ni de facteurs
solaires à cellules
photovoltaïques aucun polluant météorologiques
Rayonnement atmosphérique (rayonnement du
du Soleil Soleil)

Panneaux solaires
thermiques

Chasse la chaleur de
Ne produisent pas
l’air vers l’extérieur
afin de climatiser une d’électricité.
habitation en été et,
Thermopompe Air
inversement, transfère
la chaleur de l’air
de l’extérieur vers
l’intérieur en hiver.

282 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


chapitre

7 LA LITHOSPHÈRE
ET L’HYDROSPHÈRE
Dans ce chapitre, vous ferez un survol des différentes composantes de la litho­ SOMMAIRE
sphère. Vous découvrirez notamment les impacts de l’activité humaine sur ces Rappel  284
composantes et comprendrez mieux certains enjeux environnementaux actuels 7.1 La lithosphère  285
tels que la contamination et l’épuisement des sols, et la déforestation. 7.2 L’hydrosphère  303
Vous explorerez aussi les caractéristiques de l’hydrosphère et les principes qui
expliquent sa circulation à l’échelle des océans. De plus, vous verrez comment
certaines substances, issues de la pollution humaine, peuvent se mélanger à
l’eau et en changer la composition, au point de perturber l’équilibre de certains
milieux par sa contamination.
RAPPEL

La lithosphère
La lithosphère est la couche externe solide de la Océan Continent
Terre formée de la croûte terrestre et de la partie
Croûte terrestre Lithosphère
supérieure du manteau.

Manteau

Les roches sont des assemblages de minéraux


qui forment la croûte terrestre. Il existe trois prin-
cipaux types de roches :
• ignées (roche mère) : formées à la suite du refroi- La lithosphère.
dissement et de la cristallisation du magma.
Roche Minéraux
• sédimentaires : formées par l’accumulation de
sédiments et de matière organique. Mica
• métamorphiques : formées à la suite d’une expo-
sition à de hautes températures et pressions.
Feldspath
Les minéraux se distinguent par leurs propriétés
caractéristiques : éclat, dureté, couleur, couleur du
trait, magnétisme, réaction à l’acide (effervescence), Granite
Quartz
masse volumique, forme cristalline et clivage.
Une roche, le granite, composée de trois minéraux.
L’hydrosphère
L’hydrosphère correspond à l’ensemble de l’eau présente sur Terre sous les trois formes de la matière : solide,
liquide ou gazeuse.
La Terre est couverte à 71 % d’eau : 97,2 % de celle-ci est salée et le reste, 2,8 %, est de l’eau douce. Au total,
99,3 % de l’eau douce est inaccessible, car elle est prisonnière des glaciers, parfois aussi des eaux souterraines,
ou se trouve sous forme de vapeur.
La vapeur d’eau permet une interaction entre l’hydrosphère et l’atmosphère :
• elle protège, en partie, les êtres vivants des effets néfastes des rayons ultraviolets ayant traversé l’atmosphère.
• elle contribue à maintenir les températures terrestres relativement stables.

Moins de 1% de l’eau
Eau douce douce est accessible.
28 mL
Eau salée
972 mL
21,50 mL Glaciers
6,30 mL Eaux souterraines
0,17 mL Êtres vivants
0,01 mL Eau de surface
0,01 mL Atmosphère

A Portion d’eau douce par rapport à la quantité d’eau totale. B Portion d’eau douce disponible par rapport à la
quantité totale d’eau douce.

La répartition de l’eau dans l’hydrosphère.

284 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


TE 7.1

7.1 La lithosphère Minéral :


radium
Dans les sections suivantes, vous verrez que la lithosphère offre de
nombreuses ressources minérales et énergétiques à l’humain. Minéral :
polonium

7.1.1 Les minéraux


Un minéal est une substance naturelle formée d’un élément ou d’un
composé chimique qui entre dans la composition des roches et des sols.
Un mineai est une roche extraite de la lithosphère. Cette roche contient
une quantité suffisante de minéraux utiles, ce qui en justifie l’exploitation
(voir la figure 1).
Minerai : pechblende
L’exploitation des minéraux implique un grand nombre de transformations,
Figue 1 Un mineai de
depuis leur extraction jusqu’au produit fini, par exemple des bijoux en or
ecblende (ou uanite) extait du
ou des pièces en coltan pour téléphones mobiles. Souvent, ce processus a sol afin d’en etie les minéaux,
des conséquences néfastes sur l’environnement (voir le tableau 1). soit le olonium et le adium.

TABLEAU 1 Des exemples d’impacts de l’exploitation minière sur l’environnement

Étapes du processus
Impacts environnementaux
d’exploitation minière

Construction des routes d’accès Déplacement de populations animales et destruction de la flore


aux sites d’exploitation. environnante.

Exploitation des sites à ciel ouvert Exploitation forestière, coupes à blanc et brûlage de la végétation de surface.

Extraction des minéraux par : • Libération de poussières volatiles dont le potentiel contaminant de l’air,
• broyage ; du sol et de l’eau est plus grand que celui du minerai extrait sous sa
• procédés chimiques. forme originale.
• Drainage des résidus toxiques dus à l’extraction de minerais par des subs-
tances chimiques (cyanure, acide sulfurique) et à leur réaction au contact
de l’air ou de l’eau.

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Mai (1867-1934)  Pi (1859-1906) Cui
À la fin u 19 icl, Pi  Mai Cui ’inén à la aiacivié.
Afin ’n il l’uanium, il npnnn  b   affin un gan quan-
ié ’un minai applé « pcbln », qui cnin  l’x ’uanium. C faian,
l cupl écuv ux nuvaux élémn cnnu an la pcbln : l pl-
nium, mai uu, l aium, un élémn xêmmn aiacif. Il fau cpnan
ai 1000 nn  pcbln pu bni min ’un gamm  aium !

7.1.2 Les horizons du sol


Des phénomènes naturels provoquent l’érosion et l’altération de la roche
mère. Des fragments de roches se mêlent ainsi aux végétaux et aux animaux
en décomposition et s’accumulent en couches superposées pour former les
horizons du sol.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 7 LA LIthosPhère et L’hydrosPhère 285


Les horizons du sol sont les différentes couches du sol qui se différencient
par leur épaisseur et leur composition.
Chacun des horizons du sol a un rôle important dans les écosystèmes qu’il
supporte (voir la figure 2).

Horizons Composition et rôles

O Couche superficielle (en surface)


• Surtout constituée d’humus, matière végétale en décomposition.
• Riche en éléments nutritifs.
Rôles :
• Décompose les débris végétaux et animaux, grâce aux décomposeurs,
à l’humidité et à la température du sol.
• Enrichit le sol en filtrant l’eau de pluie qui entraîne une partie des nutriments
vers l’horizon suivant A .
• Permet la germination de végétaux, grâce aux éléments nutritifs présents.
O
A Terre arable (ou cultivable)
• Terre fertile (mélange d’humus et de minéraux).
A • Sol altérable en raison de l’érosion due au ruissellement, au vent et au gel.
Rôles :
• Assure la croissance des végétaux (haute teneur en nutriments et aération
assurée par les vers, insectes et petits rongeurs).
B • Neutralise les précipitations acides (bonne capacité tampon grâce aux fines
particules minérales qu’elle contient).

B Sous-sol
• Contient très peu d’humus.
C • Principalement composé de minéraux.
• Plus compact et solide que les horizons supérieurs.
Rôles :
• Supporte les racines d’arbres ; fournit les minéraux nécessaires à leur croissance.
R • Permet l’écoulement de l’eau vers les horizons inférieurs.

C Roche mère fragmentée


• Ne contient aucune matière organique.
• Propice à l’exploitation minière.
Rôle :
• Supporte les horizons supérieurs.

R Roche mère altérée


• Constituée de roc.
Rôle :
• Supporte les horizons supérieurs.

Figure 2 Les horizons du sol, leur composition et leurs rôles.

7.1.3 Le pergélisol
Dans certaines régions nordiques, ou situées en altitude, la température
passe rarement au-dessus de 0 ºC et une partie du sol conserve une
température égale ou inférieure à 0 ºC durant une longue période. L’été y
étant souvent très court, le sol reste gelé en profondeur. Le pergélisol est
présent dans une vaste partie du Grand Nord canadien.
Le pergélisol est la partie du sol considérée comme gelée en permanence
pendant au moins deux années consécutives.

286 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Le réchauffement climatique actuel menace le pergélisol. Cela entraîne


de nombreuses conséquences, dont :

• la libération de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4)


atmosphériques, deux puissants gaz à effet de serre produits par
l’action des microorganismes ;
• des glissements de terrains provoqués par les sols plus meubles ;
• l’instabilité des bâtiments et des routes causée par l’instabilité des
sols (voir la figure 3) ;
• la fonte de la banquise et, par conséquent, la disparition du lieu
de reproduction de certaines espèces animales et la diminution de
Fgu 3 L’ffssmn
la nourriture disponible ;
d bâmns s un ds consé-
• des inondations. quncs du dégl du gélsol.

Activités 7.1.1 à 7.1.3


1 Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne le minerai ?
a ) Toutes les roches de la lithosphère sont des minerais.
b ) Le minerai est un composant de la roche.
c ) On exploite le minerai uniquement pour en tirer des minéraux métalliques tels que l’or ou le zinc.
d ) Un minerai est une roche qui contient une quantité appréciable de minéraux utiles et dont
l’exploitation est rentable.

2 À quel terme correspond chacun des énoncés suivants ? Inscrivez, dans chaque case, le numéro du
terme approprié.
1) Minéral 2) Minerai 3) Roche

a ) Amalgame de différents minéraux formé sous l’effet de la chaleur et de la pression. 3


b ) Élément du tableau périodique. 1
c ) Gravier utilisé comme fondation dans la construction de routes. 3
d ) Roche extraite du sol pour en tirer de l’or. 2
e ) Exploitation de gisements de sel par les Mines Seleine aux Îles-de-la-Madeleine. 2

3 Indiquez les horizons du sol impliqués dans chacune des activités suivantes.

Activités Horizons du sol

a ) Construction de pilotis pour soutenir un pont. Tous les horizons (O, A, B, C, R)


b ) Racler les feuilles mortes à l’automne. Couche superficielle (O)
c ) Exploitation minière à 1,9 km de profondeur. Tous les horizons (O, A, B, C, R)
d ) Planter des fleurs dans un jardin. Couche superficielle et terre arable (O et A)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 287


4 Quelles seraient les conséquences d’un déversement acide dans une région où le sol est sableux
et où l’agriculture ne peut être pratiquée ? Entourez l’énoncé approprié
a ) Le déversement serait neutralisé par les habitants locaux qui étendraient un produit basique au
sol pour compenser l’absence de la couche superficielle et de la terre arable.
b ) Le déversement ne créerait aucun dommage, puisque l’acide n’a aucun impact sur le sol.
c ) L’absence de la couche superficielle et de la terre arable, toutes deux riches en matières
organiques et minéraux, ne permet pas de neutraliser le déversement d’une telle substance.
d ) Le déversement pourrait être neutralisé malgré l’absence de la couche superficielle, car les
minéraux du sol sableux, vu leur capacité tampon, ont la possibilité de contrecarrer les impacts
de l’acide.

5 Le réchauffement climatique crée plusieurs bouleversements dans toutes les régions du globe,
particulièrement dans les régions nordiques. Lequel des phénomènes suivants n’est pas directement
lié au dégel du pergélisol ?
a ) L'augmentation du niveau de la mer causée par la fonte des glaciers.
b ) L'effondrement de routes construites pour accéder à la baie d’Hudson.
c ) L'émergence de bactéries et de virus capables de vivre des centaines d’années en dormance
et responsables de maladies.
d ) La production accentuée de méthane et de dioxyde de carbone, liés au métabolisme de micro­
organismes présents dans le sol.

6 Lequel des énoncés suivants décrit un impact réel du dégel du pergélisol sur les horizons O et A du sol ?
a ) L’apparition d’espèces végétales qui croissent habituellement dans les régions plus tempérées.
b ) L’augmentation de l’albédo étant donné le couvert de neige plus important (surface réfléchissante).
c ) Une diminution de la température de ces horizons, vu le couvert de neige plus important.
d ) Une meilleure capacité d’absorption de l’eau, car l’épaississement de ces horizons augmente la
quantité d’humus et de terreaux qu'ils renferment.

7 Le maire d’une petite communauté du Nunavut, au nord du Canada, propose un plan d’action en
réaction au dégel du pergélisol, conséquence directe du réchauffement climatique. Ces changements
bouleversent la vie économique du village. Cochez les éléments dont le maire devrait tenir compte
dans son budget de la prochaine année pour atténuer les répercussions liées à ce dégel.
a ) L’achat de masques à gaz pour protéger la population des émissions importantes
de gaz à effet de serre.
b ) La vérification régulière de la stabilité des infrastructures, car les glissements ou les ✓
affaissements de terrain seront de plus en plus fréquents.
c ) La construction d’une nouvelle route d’accès résistant aux variations des températures ✓
sans s’affaisser.
d ) L’aménagement d’un jardin communautaire (culture de fruits et de légumes).
e ) L’aménagement d’une plage propice à la baignade vu le climat plus chaud.
f ) Le remplacement de conduites souterraines présentant des fissures dues au gel et au dégel. ✓

288 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

7.1.4 La contamination des sols STE

Notre mode de vie est en grande partie responsable de la pollution de


l’environnement. Cette pollution génère des résidus toxiques dont les sols
ne peuvent pas disposer de façon naturelle.
La conmnon du sol se produit lorsque la concentration d’une subs­
tance toxique dans le sol est supérieure à la normale.
Une fois infiltrés dans le sol, les contaminants sont entraînés par les eaux
de pluie vers les cours d’eau et la nappe phréatique. Ils peuvent alors être
absorbés par les végétaux, se répandre dans les chaînes alimentaires et
contaminer l’ensemble des organismes, y compris les êtres humains.
Le tableau 2 présente quelques exemples de contamination des sols.

TABLEAU 2 Des exemples de contamination des sols

Types
Sources Contaminants Impacts sur l’environnement
de contaminants

Organiques • Industrie agro­ • Pesticides, insecticides, • Contamination des cours d’eau, des
alimentaire engrais, déjections, lacs et de la nappe phréatique
• Industrie pétrolière lisier • Contamination de la faune et de la flore
• Hydrocarbures (pétrole) • Eutrophisation des plans d’eau

Inorganiques • Sites d’enfouisse­ Acides (ou pluies • Contamination des cours d’eau, des
ment de déchets acides), métaux lourds lacs et de la nappe phréatique
• Industrie minière tels que : plomb (Pb), • Contamination de la faune et de la flore
• Industrie chimique mercure (Hg), zinc (Zn),
cadmium (Cd), nickel
(Ni), arsenic (As)

Radioactifs • Industrie nucléaire Déchets nucléaires En cas d’accident nucléaire : possibilité


• Armes nucléaires (substances radioactives) de malformations, mutations généti­
(ogives nucléaires, ques et cancers
sous­marins
nucléaires)

La capacité tampon des sols


Les acides sont des contaminants importants. Ils proviennent de sources
naturelles, par exemple les éruptions volcaniques, ou de sources anthro­
piques (activités humaines), par exemple la transformation de certains
minéraux et le ruissellement des eaux des sites d’enfouissement ou des
centrales au charbon. Ces dernières libèrent les oxydes de soufre à l’origine
des pluies acides. Ils peuvent être en partie neutralisés par le sol, qui a la
capacité de résister aux variations du pH.
La ccé mon ds sols est la capacité qu’ont certains sols à résister,
à divers degrés, à des variations du pH.
La capacité tampon dépend du type de sol. Elle comporte des avantages
et des désavantages, comme le montre le tableau 3 à la page suivante.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 289


TABLEAU 3 Les types de sol en fonction de leur capacité tampon

Type de sol Capacité tampon Avantages et désavantages

Limoneux Bonne Avantages


(riche en matière • Permet de meilleurs échanges de nutriments.
organique) • Accroît la quantité de bactéries et la diversité des vers de terre qui
effectueront une meilleure décomposition de la matière organique
qui enrichit naturellement les sols.

Sableux Faible Désavantages


• Lessivage d’ions potentiellement toxiques (Al3+, Zn2+, B3+, etc.) pour
les végétaux et susceptibles de contaminer la nappe phréatique.
• Mauvaise absorption de l’eau par les végétaux.
• Prolifération de bactéries et de champignons qui entrent en compéti-
tion pour les éléments nutritifs des cultures.

La biodégradation des polluants


Certaines activités humaines peuvent entraîner le rejet de polluants dans
l’environnement. Le domaine des biotechnologies a donc développé des
procédés pour remédier aux dommages causés par divers contaminants.
Ces procédés font appel à la biodégradation.
La biodégradation est un processus naturel qui met à profit le rôle des décom-
poseurs. En se nourrissant de déchets organiques ou de minéraux, ceux-ci
produisent de la matière inorganique non dommageable pour l’environnement.
Deux procédés de biodégradation sont principalement utilisés par l’indus-
trie de la décontamination : la biorestauration et la phytoremédiation.

La biorestauration
Ce procédé consiste à utiliser des microorganismes pour décontaminer un
site. Plusieurs bactéries et champignons peuvent vivre dans des conditions
extrêmes, consommer, puis détruire des substances inusitées, souvent
toxiques pour l’environnement (voir la figure 4).

Substances dégradées par des décomposeurs Produits de la décomposition


(bactéries, champignons)

Hydrocarbures CO2 + H2O


Solvants ou différentes molécules
Plastiques moins toxiques pour
l’environnement

Figure 4 Des exemples de substances décomposables à l’aide du procédé de biorestauration.

Lorsque les bactéries ne sont pas présentes naturellement en quantité


suffisante pour décontaminer un site de façon efficace et rapide, les scien-
tifiques ont recours à la biostimulation ou à la bioaugmentation.

290 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


tE 7.1

Par la biostimulation, on cherche à


favoriser la croissance des bactéries
et leur activité métabolique en ajou-
tant au milieu les éléments néces-
saires : subs tances nutritives et
dioxygène. La multiplication des
bactéries est aussi facilitée par le
brassage du sol qui permet un
apport supplémentaire en dioxy-
gène, par une humidification ou par
un ajout d’engrais approprié (voir la
figure 5). La bioaugmentation
permet quant à elle un apport
supplémentaire de microorganismes
sur le terrain, lesquels sont utilisés
spécifiquement pour la décontami- Fgue 5 L bosmulon. De l’engrais préalablement mélangé à l’eau est répandu
nation d’un polluant donné. sur le site. Du dioxygène est incorporé à la solution grâce à la puissance des jets d’eau.

La phytoremédiation
Les végétaux peuvent eux aussi servir à décontaminer un site. Ils absorbent
les contaminants présents dans le sol pour les stocker dans leurs feuilles,
leurs tiges et leurs racines. Certains microorganismes bénécient ainsi
d’un milieu riche en carbone à proximité des racines de ces végétaux.
En retour, ils favorisent leur croissance en apportant des nutriments
essentiels aux végétaux après les avoir métabolisés.
Par leur croissance, les racines contribuent à stimuler l’activité des micro-
organismes responsables de la biorestauration. Elles empêchent aussi
certains métaux lourds et le mercure de contaminer les horizons inférieurs
du sol ainsi que la nappe phréatique.
Parmi les plantes les plus utilisées, on trouve des fougères, le chou, la
citrouille, le tournesol, et certains arbres comme le peuplier et le saule (voir
la figure 6). Bien entendu, les végétaux utilisés dans la phytoremédiation
deviennent impropres à la consommation. Ils doivent être traités, après leur
récolte, afin de disposer des substances contaminantes qu’ils contiennent.

A B

Fgue 6 Exemle de végéux ulsés dns l yoemédon.


A D unl. B Un ul (Salix viminalis).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapitrE 7 La Lithosphère et L’hyDrosphère 291


Activités 7.1.4 STE

1 Vos voisins souhaitent planter un arbre pour souligner la naissance de leur premier enfant. Ils croient
cependant que le sol trop acide de leur propriété empêchera l’arbre de grandir. Lesquelles des
options suivantes leur permettraient de remédier à la situation ?
a ) Ajouter de la terre riche en humus et en minéraux pour maximiser la capacité ✓
tampon du sol.
b ) Faire un test avec un indicateur ou du papier pH.
c ) Avoir recours à la phytoremédiation.
d ) Ajouter de l’eau pour garder le milieu constamment humide.
e ) Ajouter de la chaux, une base, capable de neutraliser l’acidité du sol. ✓

2 Reliez l’objet représenté dans chaque activité au contaminant qu’il produirait à la suite de son
enfouissement dans une décharge. Puis, reliez le contaminant à son action sur l’environnement.

Activité Contaminant Action du contaminant

1) Métaux lourds dans i) Contamination du sol


les circuits imprimés par des métaux lourds
et la pile et toxiques, et poten-
tiellement de la nappe
phréatique.

a ) Utiliser un téléphone
cellulaire.

2) Plastique ii) Contamination de


la nappe phréatique
par un hydrocarbure.

b ) Vidanger l’huile
d’une voiture.

3) Huile souillée iii) Contamination du sol


avec des déchets non
biodégradables pouvant
libérer des composés
toxiques et atteindre
la nappe phréatique.

c ) Emballer les emplettes


à l’épicerie. Réponses : a1) i; b3) ii; c2) iii.

292 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Lisez le texte suivant et répondez ensuite aux questions 3, 4 et 5.

D élv éudn l mécnqu umbl ’ffn à m n qu l âc lé à lu fuu
mé. L b umbl ugé qu’l uln dn lu cu qu n né dn
un cnnn, à l’xéu. Mluumn, c dn l fu l’cd cnnu dn l b. C
fâcu un ’ du u l n d dux écl. L ccéqu du l vnn l dux
éblmn n dnné c-du.
• École LeSieur : l l vnn l’écl  fl (c n mnéux, déb végéux, c.)
• École Fatima : l l vnn l’écl  blux.

3 La fuite d’acide sur le sol avoisinant les deux écoles contaminera-t-elle les deux sites ? Entourez la
réponse dont l’explication est appropriée.
a ) Oui, car l’acide qui s’écoule sur le sol vient modifier l’équilibre de l’écosystème local.
b ) Oui, mais celui de l’école Fatima le sera davantage, car son sol est sableux.
c ) Non, car l’acide est trop vieux et n’a plus aucun effet sur le sol qui est naturellement acide.
d ) Non, car l’acide qui s’écoule sur le sol ne sera pas absorbé par ce dernier.

4 Compte tenu du type de sol avoisinant chaque école, lequel subira un moins grand impact à la suite
de l’écoulement acide qui s’est produit ?
a ) Le sol avoisinant l’école LeSieur, où poussent des végétaux pouvant servir à sa décontamination
au moyen de la phytoremédiation.
b ) Le sol avoisinant l’école Fatima qui, contrairement à l’école LeSieur, est situé près d’un cours d’eau
où peut s’écouler l’acide après avoir ruisselé dans un sol sableux.
c ) Le sol avoisinant l’école LeSieur, dont la terre est riche en humus et en minéraux et qui, par
conséquent, possède une meilleure capacité tampon pour répondre aux variations de pH.
d ) Le sol avoisinant l’école Fatima, dont la nature sableuse permet de récupérer plus facilement les
contaminants par procédés physicochimiques (filtration).

5 Si une fuite de mazout (un composé dérivé du pétrole) contaminait le sol avoisinant les deux
écoles, quel procédé de biodégradation des polluants permettrait de décontaminer efficacement
et rapidement chacun de ces sites ? Justifiez votre réponse.
B iorestauration ✓ P hytoremédiation
J ustification : La biorestauration permet d’utiliser des bactéries qui agissent immédiatement au
contact avec le contaminant, tandis que la phytoremédiation met plusieurs années à l’éliminer,
car elle agit au rythme de la croissance des végétaux.

6 Non loin de chez vous, un champ jadis contaminé par des métaux lourds est cultivé depuis un an.
Des choux y poussent en abondance. Un ami arrive chez vous et vous dit : « Regarde-moi ce chou ! Je
l’ai cueilli dans un champ, pas loin… Il me semble parfait pour ma fameuse soupe aux choux ! » Selon
vous, ce chou est-il comestible ? Justifiez votre réponse.
Non, il a probablement été utilisé au même titre que les fougères, les citrouilles ou les tournesols,
c’est-à-dire pour décontaminer le champ par phytoremédiation. Ce chou est donc fort
probablement contaminé et ne devrait pas être consommé.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hyDrosphère 293


7 La pire catastrophe nucléaire répertoriée a eu lieu à Tchernobyl, en Ukraine, le 26 juin 1986 :
un réacteur nucléaire a explosé. L’explosion et la concentration de matières radioactives dans
l’atmosphère ont entraîné la mort de centaines de milliers de personnes.
En avril 2011, un nouvel accident nucléaire est survenu au Japon. Certains ont qualifié cet accident
de « catastrophe comparable à celle de Tchernobyl ».

12 avril 2011

L’accident de Fukushima classé


au même niveau que Tchernobyl
L’Agence japonaise de sûreté nucléaire a
élevé, mardi 12 avril 2011, l’accident nucléaire
de la centrale de Fukushima-1 au niveau
maximum de 7 sur l’échelle des événements
nucléaires et radiologiques (INES), le plaçant
au même degré de gravité que la catastrophe
de Tchernobyl.

Elle a toutefois précisé que le niveau des


émissions radioactives enregistré depuis
le début de l’accident nucléaire n’équivalait
qu’à 10 % de celui mesuré en 1986 après la
catastrophe de la centrale située en Ukraine.
« Nous n’avons pas déploré les mêmes Preuve de la gravité de la situation, des
irradiations de personnes. Il y a eu des rejets traces de strontium, un élément hautement
à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais radioactif produit par la fission nucléaire, ont
pas de même ampleur ni de même nature été trouvées pour la pre mière fois dans les
qu’à Tchernobyl », a mis en exergue un porte- sols et dans des plantes près de la centrale.
parole de l’Agence [...].

Source : Le Monde.fr, 12 avril 2011 (page consultée le 13 mars 2012). L’article complet est accessible à l’adresse :
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/tokyo-eleve-au-niveau-7-l-accident-nucleaire-dans-la-centrale-de-fukushima_1506185_1492975.html

Des éléments radioactifs, tels le césium 137 (Cs-137) et l’iode 131 (I-131), ont été relâchés dans
l’environnement à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima. Ceux-ci présentent un réel danger
pour la santé : problèmes de glande thyroïde, développement de cancer à long terme, etc. Sachant
que le césium 137 met environ 30 ans pour perdre la moitié de sa radioactivité, la biorestauration
est-elle envisageable pour décontaminer le site de Fukushima ? Entourez la réponse dont l’explication
est appropriée.
a ) Non, car les bactéries ne peuvent pas se multiplier en terrain inondé, après le passage d’un
tsunami.
b ) Non, car les bactéries sont beaucoup trop petites ; il en faudrait un nombre astronomique pour
parvenir à éliminer le césium 137 présent dans le sol.
c ) Oui, bien que la demi-vie du césium 137 soit de 30 ans, il existe des bactéries pouvant
débarrasser le sol de cet élément radioactif.
d ) Oui, mais puisque la demi-vie du césium 137 est de 30 ans, il faudra attendre de nombreuses
années avant d’obtenir des résultats.

294 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

7.1.5 L’épuisement des sols STE

L’activité humaine a parfois des impacts négatifs sur les sols.


L’éusmn ds sols se traduit par une perte d’éléments nutritifs, ce qui
en diminue la fertilité.
Divers facteurs permettent d’expliquer comment certaines activités agri-
coles, forestières et minières contribuent à l’épuisement des sols (voir le
tableau 4).

TABLEAU 4 Les principaux facteurs causant l’épuisement des sols

Facteurs causant Exemples


Impacts sur le sol
l’épuisement des sols d’activités

Érosion Déforestation • Elle prive le sol de la couverture végétale (racines, humus)


(coupes à blanc) qui favorise sa porosité et limite le ruissellement.
• Les sols déboisés subissent une érosion plus importante, ce qui
entraîne une perte de minéraux et de matières organiques.

Dégradation physique Utilisation de • Les machines entraînent le compactage du sol, ce qui diminue
machinerie lourde l’aération de ce dernier et l’absorption de l’eau, et nuit au déve-
loppement des végétaux.

Urbanisation • Elle entraîne la disparition des sols, due à l’étalement urbain.


• Elle entraîne la coupe massive d’arbres qui soutiennent le sol
avec leurs racines et le protègent de l’érosion.

Dégradation chimique Agriculture intensive • Elles empêchent le sol de se régénérer en sollicitant constam-
et monoculture ment les mêmes minéraux, rendant ceux-ci de plus en plus rares.
• L’appauvrissement du sol rend les cultures plus difficiles et
entraîne alors l’utilisation massive d’engrais.

Contamination • Elle lessive le sol de certains minéraux.


chimique (déverse- • Les minéraux demeurant en place deviennent inutilisables
ments de produits par les végétaux.
toxiques, accidents
écologiques, etc.)

Activités 7.1.5 STE

1 Parmi les activités suivantes, lesquelles contribuent à l’épuisement des sols ? Cochez toutes les
bonnes réponses.
a ) Le transfert de l’agriculture traditionnelle vers l’agriculture biologique.

b ) La rotation des cultures dans les bacs d’un jardin communautaire.

c ) L’ajout de nouvelles pistes de ski dans une station vouée à cette activité. ✓

d ) Le reboisement d’une zone sinistrée.

e ) La perte du chargement d’un camion-citerne (mazout). ✓

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 295


2 Pour chaque illustration, nommez :
a ) l’activité responsable de l’épuisement du sol ;
b ) l’impact de cette activité sur le sol.

a ) Agriculture intensive et a ) Coupes à blanc a ) Utilisation de machinerie


monoculture lourde
b ) Appauvrissement du sol b ) Érosion du sol b ) Compactage du sol

3 Flairant la bonne affaire, des investisseurs étrangers ont acheté, depuis une dizaine d’années, des
terres dans la plaine du Saint-Laurent, en Montérégie, afin d’y faire pousser du canola. Aujourd’hui,
ces investisseurs sont inquiets. Depuis cinq ans, ils voient les récoltes baisser de façon significative,
soit d’environ 35 %.
a ) Peut-on affirmer que les sols des terres de ces investisseurs sont épuisés ?
Non, les cultures y poussent toujours, malgré une baisse des rendements.

b ) Donnez deux conseils aux propriétaires de ces terres pour que la prochaine saison des récoltes
soit plus fructueuse.
Réponse variable. Exemple : Entreprendre une nouvelle culture pour permettre au sol de
se régénérer ; limiter l’utilisation de machinerie lourde pour préserver l’aération du sol et
l’écoulement de l’eau.

4 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions à la page suivante.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

La déforestation
La croissance mondiale entraîne souvent des coupes Des solutions ? L’agroécologie, qui allie l’agriculture,
massives d’arbres afin d’obtenir les terres agricoles néces- la protection et la régénération de l’environnement,
saires, entre autres, aux plantations de céréales destinées semble une approche efficace. Ses techniques
à l’alimentation. Or, le bois étant coupé à un rythme incluent : le contrôle biologique (lutte contre les mala-
supérieur au reboisement, on assiste à la déforestation dies par des prédateurs naturels), l’agroforesterie
de vastes territoires dont les impacts sur l’environne- (arbres et cultures en un site), le stockage naturel de
ment sont importants : habitats détruits ou grandement l’eau, l’utilisation de fumier biologique et le mélange
modifiés, survie menacée et extinction progressive de culture-bétail.
certaines espèces. Ces coupes à blanc mènent lentement En matière de reboisement et d’agroforesterie,
à la désertification et à l’appauvrissement des sols (voir le une règle s’impose : inclure une variété d’espèces.
tableau 4, à la page 295).

296 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Gâc à c dvé, l’n d’un mld u én.


d’un  cbln un c écfqu n’mê-
c  l u végéux d u mlgé l
nu n d lu é. D lu, l uc  l
mnéux ué du l vn ln l végéux, c
qu n évn l’éumn. C dvé végé-
l  u dv d c nml, cén
un mlu lu équlbé  éln à l’n
d’élémn nubl ’qun à un d c

a ) Pourquoi les coupes à blanc mènent-elles lentement à la désertification des territoires ? Entourez
l’énoncé approprié.
1) Elles rendent le paysage désertique, vu l’absence de végétation résultant des coupes à blanc.
2) Elles transforment le relief, qui prend la forme de dunes sablonneuses et de vallées non
propices à l’agriculture.
3) Elles mettent à nu les sols, ce qui en accroît l’érosion, puis le ruissellement tout en diminuant
la rétention des minéraux et des nutriments nécessaires à la croissance des végétaux.
4) Elles exposent les sols à l’érosion, ce qui favorise l’arrivée de nouvelles bactéries pathogènes
et nuisibles pour la régénération des espèces végétales et la survie des espèces animales.
b ) Au Québec, des feux ravagent chaque année des milliers d’hectares de forêt. À l’été 2011,
299 incendies de forêt ont détruit une superficie de 2 500 hectares. L’épinette noire est une
espèce souvent utilisée pour le reboisement. Cochez les désavantages associés au reboisement
à l’aide d’une seule espèce d’arbres sur un territoire.
1) Risques élevés de ravage causé par les parasites ou les maladies. ✓

2) Diminution de l’attrait visuel vu l’uniformité du paysage ainsi créé.


3) Présence d’une forte odeur de sapinage.
4) Diminution de la biodiversité du nouvel habitat créé par une seule espèce

d’arbres et attrait d’un nombre restreint d’espèces animales pour celui-ci.
5) Compactage du sol vu l’utilisation de machinerie lourde utile à la plantation
des épinettes.
6) Épuisement des sols vu l’unique espèce végétale présente. ✓
c ) Comment l’agroécologie contribue-t-elle à minimiser l’épuisement des sols ?
1) Elle prône l’utilisation de fertilisants et d’insecticides afin de faire pousser plus rapidement
les végétaux dans le but d’alterner les cultures.
2) Elle interdit l’élevage de bétail afin de limiter le compactage du sol en plus de réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
3) Elle préconise le drainage des terres afin d’éviter le ruissellement et, conséquemment, le
lessivage des minéraux et l’érosion des sols.
4) Elle préconise l’alternance de diverses formes de cultures, l’utilisation de fertilisants et de
prédateurs naturels par le jumelage culture-bétail.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hyDrosphère 297


7.1.6 Les ressources énergétiques
de la lithosphère
La lithosphère comprend de nombreuses ressources énergétiques qui
peuvent être regroupées en quatre catégories : les énergies fossiles, la
biomasse, l’énergie nucléaire et la géothermie.
Les ressources énergétiques de la lithosphère correspondent aux éner-
gies provenant du sol qui sont exploitées, transformées et utilisées grâce
à divers procédés technologiques.

Les énergies fossiles


Ce type d’énergie est obtenu par la combustion de combustibles fossiles,
dont le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Comme ces combustibles
prennent des millions d’années à se former, ils sont considérés comme non
renouvelables.
Les combustibles fossiles permettent de répondre à environ 80 % des
besoins énergétiques mondiaux actuels. Au début des années 2010, la
production d’électricité à partir des centrales thermiques au charbon était
le mode de production d’électricité le plus répandu dans le monde. La
figure 7 décrit le principe de fonctionnement des centrales qui utilisent les
combustibles fossiles pour produire de l’électricité.

1 Le combustible brûlé dans


Gaz de la chambre à combustion
combustion dégage une importante
quantité de chaleur. Les gaz de
Génératrice combustion sont évacués par
Cheminée une cheminée.
Chaudière Turbine Réserve d’eau 2 La chaleur produite
à vapeur froide chauffe l’eau de la chaudière
3 et la transforme en vapeur.
4 3 La vapeur est conduite à
pression élevée vers la turbine.
2 5
4 Les pales de la turbine
sont actionnées en rotation
1 par la force de la vapeur d’eau.
5 La turbine entraîne
la génératrice dans un
mouvement de rotation afin de
Arrivée d’air Brûleurs Pompe Circuit de produire l’électricité. La vapeur
refroidissement ensuite refroidie retourne dans
Arrivée du combustible la chaudière sous forme liquide.
L’eau ainsi obtenue peut être
chauffée de nouveau.

Figure 7 Le fonctionnement d’une centrale thermique.

298 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

L’exploitation des énergies fossiles présente des avantages et des désavan-


tages (voir le tableau 5). Elle a un impact négatif sur l’environnement.

TABLEAU 5 Les avantages et les désavantages des énergies fossiles

Avantages Désavantages

• Faibles coûts de construction des centrales • Énergie non renouvelable.


thermiques. • Production de CO2 (gaz à effet de serre).
• Peuvent être construites un peu partout. • Émissions de NOx, de SO2 et de SO3, responsables
• Faibles coûts d’entretien. des pluies acides.
• Contamination des sols et de l’eau par l’exploitation et
le transport des combustibles.

La biomasse
La biomasse est l’ensemble de la matière organique qui compose tous les
êtres vivants et leurs résidus. Utilisée depuis des milliers d’années, l’énergie
de la biomasse provient du bois, du maïs et d’autres matières végétales,
des déchets d’origine animale ou alimentaire ainsi que des détritus trouvés
dans les décharges municipales. Divers procédés appliqués dans des
centrales de biomasse permettent de convertir la biomasse en énergie
sous forme :

• de chaleur, utilisée pour chauffer et produire de l’électricité ;


• de combustibles gazeux, dont le méthane, utilisé entre autres pour
alimenter des chaudières destinées au chauffage de grands immeubles ;
• de combustibles liquides, tel l’alcool (éthanol), surtout utilisé comme
additif à l’essence.

L’exploitation de la biomasse présente des avantages et des désavantages


(voir le tableau 6).

TABLEAU 6 Les avantages et les désavantages de la biomasse

Avantages Désavantages

• Énergie renouvelable, à condition que sa régénération • Production de CO2 et de CH4, d'importants GES, due
soit égale ou inférieure à sa consommation. à l’utilisation d’engrais, de machines agricoles, de
• Vastes ressources de biomasse au Canada. moyens de transport et de systèmes de traitement.
• Énergie indépendante des facteurs météorologiques. • Érosion et disparition de la couche superficielle et de
• Énergie stockable. la terre arable causées par l’utilisation des résidus de
• Économie des ressources non renouvelables comme récolte comme combustible.
le pétrole. • Contamination de l’air résultant de la combustion de
la biomasse.
• Pression accrue sur l’environnement causée par
l’utilisation d’espaces destinés à la production de la
biomasse et par une consommation d’eau importante.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 299


L’énergie nucléaire
L’énergie nucléaire est obtenue principalement par la fission de l’uranium.
La fission nucléaire est un processus par lequel on brise le noyau des atomes
afin de produire une très grande quantité de chaleur (voir la figure 8).

Vapeur 1 La fission de noyaux


d’eau d’uranium dans le réacteur
dégage une importante quantité
Chaudière Turbine à vapeur de chaleur.
2 La chaleur produite
chauffe l’eau de la chaudière
3
et la transforme en vapeur.
3 La vapeur est conduite à
2 4 5 pression élevée vers la turbine.
4 Les pales de la turbine
sont actionnées en rotation
1 par la force de la vapeur d’eau.
5 La turbine entraîne
Pompe Réserve d’eau froide la génératrice dans un
mouvement de rotation afin
Réacteur Génératrice de produire l’électricité.

Figure 8 Le fonctionnement d’une centrale nucléaire.

L’exploitation de l’énergie nucléaire présente des avantages et des désa-


vantages (voir le tableau 7).

TABLEAU 7 Les avantages et les désavantages de l’énergie nucléaire

Avantages Désavantages

• Excellent rendement. • Énergie non renouvelable.


• Technologie fiable. • Génère des déchets radioactifs.
• N’émet aucun gaz à effet de serre. • Risques d’incidents nucléaires entraînant la dissémi-
nation de rejets radioactifs dans l’atmosphère et, par
conséquent, une contamination à long terme de l’air
et du sol.
• À court et à moyen terme : brûlures et malformations
génétiques chez les personnes exposées aux radiations.

La géothermie
Dans les profondeurs de la Terre se trouvent des roches qui contiennent
une grande quantité d’énergie thermique. Cette chaleur, une fois amenée
à la surface, peut soit produire de l’électricité, soit chauffer directement
des bâtiments (voir la figure 9, à la page suivante).
L’exploitation de l’énergie géothermique est plus courante dans les régions
où les roches chaudes se trouvent près de la surface du sol, comme dans
les régions volcaniques ou encore dans les régions situées à la rencontre
de plaques tectoniques, où l’activité volcanique est présente.

300 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.1

Chauffage Électricité 1 Des tuyaux transportent un liquide caloporteur


(mélange eau-antigel) vers les sous-sols.

1 2 Le liquide caloporteur se réchauffe et remonte


à la surface pour transmettre cette chaleur à une
pompe thermique, à un système de circulation d’air
2 1 ou encore à un ensemble turbine-génératrice afin
80˚ de produire l’électricité.

180˚

Fgu 9 L nc d fonconnmn d’un cnl géomqu.

L’exploitation de la géothermie a peu d’impact négatif sur l’environne-


ment. Cette forme d’énergie présente de nombreux avantages :

• Elle ne dépend pas des facteurs météorologiques.


• Elle utilise une ressource renouvelable.
• Elle permet d’économiser les ressources non renouvelables comme
le pétrole.
• Elle n’émet aucun gaz à effet de serre.

Activités 7.1.6
1 L’Agence internationale de l’énergie prévoit que d’ici 2025, la consommation mondiale des ressources
énergétiques fossiles sera de loin supérieure à celle des énergies renouvelables. Quelles seront les
conséquences possibles de l’augmentation de la consommation mondiale de ce type d’énergie ?

a ) Une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. ✓

b ) Une augmentation de la biomasse.

c ) Une augmentation des précipitations acides. ✓

d ) Une augmentation des températures moyennes due à l’accentuation ✓


de l’effet de serre renforcé.

e ) La construction de nouvelles centrales nucléaires.

2 En 2009, l’Agence internationale de l’énergie atomique prévoyait qu’entre 2006 et 2030, la demande
mondiale d’électricité augmenterait de 80 %, nécessitant la construction de nombreux réacteurs
nucléaires. Sur le plan environnemental, en quoi est-il avantageux que des pays émergents tels la Chine
et l’Inde se tournent vers la production d’électricité provenant du nucléaire ? Entourez l’énoncé approprié.
a) Le Canada, premier producteur mondial d’uranium, peut tirer profit de la vente de ce minerai à ces pays.
b) Ce mode de production d’électricité produit peu de gaz à effet de serre.
c) L’utilisation de l’énergie nucléaire permet de réduire l’exploitation d’autres ressources non
renouvelables telles le charbon et le pétrole.
d) Ce mode de production d’électricité est le plus fiable et sans risque pour ces populations très nombreuses.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 301


Observez bien le diagramme à bandes suivant, puis répondez aux questions 3 et 4.

La comparaison des émissions de GES entre l’automobile à essence


et l’automobile électrique lors de leur fabrication et de leur utilisation (2015)

Auto à Auto
essence électrique

350
Fabrication
Utilisation
Fabrication et utilisation
300
Émissions de GES (g de CO2/km)

250

200

150

100

50

0
Pétrole Carburant Charbon Gaz Géothermie Solaire Éoliennes Hydro- Nucléaire
diesel naturel électricité

Ressources énergétiques utilisées pour recharger la pile de l’automobile électrique

Source des données : http://www.ucsusa.org/sites/default/files/attach/2015/11/Cleaner-Cars-from-Cradle-to-Grave-full-report.pdf

3 Parmi les ressources énergétiques suivantes, utilisées pour recharger la pile de l’automobile
électrique, lesquelles permettent de réduire les émissions de GES occasionnées par la fabrication et
l’utilisation de ce véhicule ? Cochez toutes les bonnes réponses.

1) C arburant diesel 4) G az naturel ✓ 7) N ucléaire ✓

2) Charbon 5) H ydroélectricité ✓ 8) S olaire ✓

3) Éoliennes ✓ 6) G éothermie ✓

4 L’utilisation de l’automobile électrique produit-elle moins de gaz à effet de serre (GES) que l’utilisation
de l’automobile à essence ? Justifiez votre réponse.
Oui, mais seulement si le rechargement de l’automobile électrique se fait à partir d’une ressource
énergétique qui n’émet pas de GES, comme l’énergie provenant des éoliennes, de la géothermie,
de l’hydroélectricité, du nucléaire et du solaire, ou encore à partir d’une ressource énergétique
qui émet peu de GES comme le gaz naturel.

302 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

5 On utilise divers systèmes technologiques pour transformer l’énergie en électricité. Les composantes
qui figurent dans le tableau ci-dessous sont des exemples de systèmes technologiques utilisés dans
une centrale thermique.
Expliquez le rôle de chacune de ces composantes dans le processus de production d’électricité.

Composante Rôle

Combustible fossile Fournir l’énergie thermique nécessaire pour transformer


l’eau contenue dans la chaudière en vapeur.

Turbine Transmettre l’énergie cinétique de la vapeur à la génératrice.

Génératrice Transformer l’énergie cinétique en énergie électrique.

6 Pour produire de l’électricité, quel est l’avantage d’utiliser : Plusieurs réponses possibles. Exemple :
a ) l’énergie nucléaire plutôt que celle provenant des centrales thermiques ?
Le rendement de l’énergie nucléaire est supérieur à celui des centrales thermiques. De plus,
l’exploitation de l’énergie nucléaire ne produit aucun GES.

b ) l’énergie de la biomasse plutôt que celle provenant des centrales thermiques au charbon ?
Elle permet d’économiser des ressources non renouvelables telles le charbon, ou la
biomasse est disponible partout où l’on trouve de la matière organique, tandis que le
charbon est une ressource exploitable bien souvent seulement à partir d’une mine.
c ) l’énergie géothermique plutôt que celle de la biomasse ?
Elle ne produit pas de gaz à effet de serre ou elle protège le sol de l’érosion en préservant la
couche superficielle et la terre arable.

7.2 L’hydrosphère
Dans les sections suivantes, vous explorerez les différents aspects de
l’hydrosphère, cette importante ressource énergétique renouvelable.
Sur les continents, les précipitations s’écoulent en fonction du relief et des
caractéristiques du sol. C’est ainsi que l’eau s’accumule et circule à l’échelle
de vastes territoires. Sous l’effet de la gravité, l’eau s’écoule du haut (en
amont) vers le bas (en aval) et selon la dénivellation du terrain. Ce ruissel-
lement définit des lignes imaginaires qui relient les points les plus hauts
des reliefs (voir la figure 10, à la page suivante). Les lignes délimitant ces
territoires se nomment « lignes de crête » ou « lignes de partage des eaux ».

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 303


7.2.1 Les bassins versants
Un bassin versant est une partie du territoire, délimitée par des lignes de
crête, qui draine les précipitations vers une rivière, les eaux souterraines
ou un réseau de cours d’eau.

Ligne de crête

Figure 10 Le schéma d’un bassin versant. L’eau des précipitations ruisselle vers
des bassins versants différents selon qu’elle tombe d’un côté ou de l’autre de la ligne
de crête. Le ruissellement entraîne de fines particules, des matières organiques
provenant de la surface des sols et des substances dissoutes.

En général, les petits bassins versants font partie de bassins plus grands.
Par exemple, le bassin versant de la rivière Saguenay, qui draine les eaux
du lac Saint-Jean et de nombreuses rivières, fait partie du bassin versant
du fleuve Saint-Laurent, puisque la rivière Saguenay se jette dans le fleuve.
Certaines activités humaines ont des effets importants sur les bassins
versants (voir le tableau 8).

TABLEAU 8 Des exemples d’impacts des activités humaines sur les bassins versants

Activités humaines Impacts sur les bassins versants

Déforestation • Augmentation de l’écoulement des eaux de surface causant une érosion impor-
tante du sol.
• Envasement de cours d’eau.
• Glissements de terrain.
• Inondations.

Agriculture et élevage • Modification de l’équilibre des écosystèmes et contamination des eaux souter-
raines due à l’utilisation d’engrais et à l’irrigation.

Exploitation minière • Contamination des eaux souterraines due au lessivage de produits toxiques rési-
duels générés par le traitement des minerais.

Urbanisation • Modification des écosystèmes et des habitats due à l’altération du débit des
sources s’écoulant vers le bassin.
• Détournement de l’écoulement des cours d’eau (à l’aide de réservoirs, par exemple)
menant parfois à leur assèchement.

304 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

7.2.2 La salinité Composition ionique des sels


Sodium (Na+) 30,6 %
La salinité est un des facteurs qui différencient l’eau de mer de l’eau douce
Chlorures (Cl−) 55,0 %
(voir la figure 11). Magnésium (Mg2+) 3,7 %
Sulfates (SO 42−) 7,7 %
La slné correspond à la quantité de sels minéraux dissous dans un Calcium (Ca2+) 1,2 %
volume déterminé de liquide. Potassium (K+) 1,1 %
Autres ions 0,7 %
Plus la salinité de l’eau est élevée, plus la masse volumique de l’eau est
grande et, inversement, moins la salinité est élevée, moins la masse volu-
mique de l’eau est grande. Ainsi, en raison de la quantité de sels minéraux
contenus dans les océans, l’eau de mer a une masse volumique plus élevée
(1,025 g /mL) que celle de l’eau douce (un peu moins de 1 g /mL). Un même
corps flottera donc plus facilement s’il est plongé dans l’eau salée que s’il Eau 96,5 % Sels 3,5 %
est plongé dans l’eau douce.
Une petite partie des sels de
L’eau saumâtre, quant à elle, est un mélange d’eau douce et d’eau salée. l’eau de mer provient de l’eau
douce des bassins versants
On trouve des eaux saumâtres là où l’eau douce des continents atteint les
fluviaux qui se déverse dans les
océans, à l’embouchure des fleuves, dans les estuaires ou les deltas par océans. Ces sels proviennent
exemple. de l’érosion des roches de
la lithosphère par les eaux
Comme elle est salée, l’eau de mer n’est pas potable, c’est-à-dire qu’on ne de ruissellement et les eaux
peut pas la boire. La principale source d’eau potable est l’eau douce (voir souterraines. La plus grande
partie des sels provient
la rubrique Problématique environnementale à la page 308). L’eau est dite de l’activité volcanique et des
« potable » seulement lorsqu’elle répond à certains critères qui font l’objet sources sous-marines situées
de contrôles et d’analyses. Par ailleurs, la plus grande partie des réserves le long des dorsales océaniques.

d’eau douce de la planète se trouve sous forme de neige ou de glace.


Fgu 11 L comoson
d l’u d m.

Activités 7.2.1 et 7.2.2


1 Pour chacune des illustrations ci-dessous, répondez aux questions suivantes.
a ) Tracez, à l’aide d’un pointillé, les lignes de crête qui délimitent chacun des bassins versants illustrés.
b ) Tracez, à l’aide de flèches, le sens d’écoulement des eaux dans chacun des bassins versants illustrés.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 305


Faites les activités 2 et 3 à l’aide de la carte suivante.

L’Est du Canada

2 a ) Un objet flottant, qui ressemble à une bouteille de plastique, est à la dérive près de Gatineau.
Cet objet peut-il être porté par le courant jusqu’à Trois-Rivières ? Justifiez votre réponse.
Oui, car l’objet suivra le sens de l’écoulement des eaux.
b ) Cochez la meilleure des trois explications suivantes qui aiderait votre ami à comprendre les
conséquences de l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières
sur la vie des habitants de Matane.
1) Les réserves d’eau potable de Gatineau et de Trois-Rivières s’épuisent
de plus en plus rapidement, rendant l’écoulement des eaux vers Matane
passablement dépourvu en eau potable.
2) Davantage de contaminants sont transportés vers Matane étant donné

que cette ville partage le même bassin versant que Gatineau et Trois-Rivières.
3) Les besoins grandissants des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
pour conséquences de diminuer l’apport du fleuve en eau douce et
de faire augmenter la salinité de l’eau à Matane.
c ) Quelles activités liées à l’augmentation démographique des villes de Gatineau et de Trois-Rivières ont
un impact environnemental sur le territoire où est située Matane ? Cochez les énoncés appropriés.
1) L’augmentation démographique entraîne la déforestation de ces territoires
pour la construction de routes et de maisons et, ultimement, une plus grande ✓
érosion facilitant le passage (par ruissellement) de contaminants dans le bassin
versant que partage Matane avec ces villes.
2) Le Festival de montgolfières de Gatineau et le Grand Prix automobile
de Trois-Rivières privent la ville de Matane de touristes potentiels.
3) L’augmentation démographique augmente la quantité de déchets produits
et entreposés dans les décharges municipales d’où peuvent s’écouler des ✓
produits toxiques susceptibles de se déverser dans le bassin versant que
Matane partage avec ces villes.
4) L’augmentation des besoins alimentaires de ces deux villes risque de diminuer
les stocks de poissons et de crustacés, mettant en péril la survie de l’industrie
de la pêche à Matane.

306 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

3 Au cours d’une visite à Tadoussac, tout près de l’embouchure de la rivière Saguenay, vous observez
que l’eau a une couleur brunâtre là où elle se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Vous apprenez que,
dernièrement, des pluies très abondantes sont tombées pendant de nombreux jours sur toute la
région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Parmi les événements suivants, cochez celui qui s’est produit
à l’embouchure de la rivière Saguenay pour que l’eau ait cette couleur.
a ) Une usine a déversé une substance toxique brunâtre à l’embouchure
de la rivière et les conséquences, la couleur brunâtre entre autres, sont
observables jusqu’à Tadoussac.
b ) Des pluies acides ont provoqué une réaction chimique avec l’eau des
cours d’eau, faisant passer sa couleur bleue à une couleur brunâtre.
c ) Les pluies abondantes sur la région se sont écoulées dans le bassin versant
de la rivière Saguenay qui se jette dans le fleuve à Tadoussac, entraînant, ✓
par ruissellement, de fines particules et des matières organiques, qui ont donné
une couleur brunâtre à l’eau.
d ) Un bateau, qui s’est échoué à cet endroit, a déversé le contenu de sa cargaison
de couleur brunâtre (du pétrole, par exemple).

4 Cochez la principale raison pour laquelle les alpinistes ne


transportent pas d’eau en bouteille pendant leur ascension
de l’Everest.
a ) L’eau gèle pendant l’ascension.
b ) La neige présente sur l’Everest sert de réserve
d’eau douce qui est potable une fois bouillie. ✓

c ) Les bouteilles représentent un poids supplémentaire


beaucoup trop important.
d ) L’espace dans le sac à dos est insuffisant pour
transporter des réserves d’eau embouteillée.

5 Terminez le rapport de laboratoire suivant.

Masse de l’œuf : 61,7 g


Volume de l’œuf : 56 cm3
Masse volumique de l’eau douce ( ) : 1,1 g /cm3

Eau douce Eau salée

a ) Quelle est la masse volumique de l’œuf ? Laissez des traces de votre démarche.

= = ≈ 1,1 g/cm3

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 307


b) Pourquoi l’eau salée a-t-elle une masse volumique supérieure à celle de l’eau douce ?
Justifiez votre réponse.
Pour un même volume, l’eau salée a une masse supérieure à celle de l’eau douce, en
raison de la quantité de sel qu’on y a ajouté. Ainsi, pour un même volume, le rapport
m /V (c’est-à-dire la masse volumique) est plus grand.
c) Quelle doit être la valeur minimale de la masse volumique de l’eau salée pour que l’œuf flotte ?
Elle doit être supérieure à celle de l’œuf (1,1 g /cm3).

6 Lisez ce texte. Répondez ensuite aux questions a et b , à la page suivante.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’eau potable
Près des trois quarts de la Terre sont recouverts d’eau. Deuxièmement, tous les peuples n’ont pas un accès
Or, 97 % de cette eau est salée et moins de 3 % est de égal à l’eau potable. Les Nations Unies estiment que,
l’eau douce, source d’eau potable. De plus, moins de d’ici 2050, au moins une personne sur quatre pourrait
1 % de cette eau douce est accessible ; elle provient subir des pénuries d’eau chroniques ou fréquentes.
des cours d’eau et des nappes souterraines. Le reste La restauration des écosystèmes liés à l’eau est prio-
est prisonnier des glaciers, des banquises et des neiges ritaire, mais, d’ici 2030, d’autres mesures d’assainis-
éternelles. Ainsi, l’eau potable est une ressource rela- sement doivent être mises en place : réduction de la
tivement rare. pollution, recyclage des eaux usées, désalinisation, uti-
À l’heure actuelle, deux principaux enjeux concernant lisation rationnelle de l’eau. La conservation des zones
les réserves d’eau potable sur la planète sont au cœur humides est nécessaire, car, 30,8 % de l’approvision-
des préoccupations. nement mondial en eau douce provient des eaux sou-
terraines. Or, depuis le siècle dernier, 50 % des zones
Premièrement, bien que l’eau potable soit un bien
humides mondiales ont disparu…
précieux, les humains en consomment énormément.
Par exemple, l’agriculture utilise près de 70 % de
toute l’eau douce consommée mondialement pour
l’irrigation des cultures. Or, les engrais utilisés par
les agriculteurs sont des polluants qui, par ruissel-
lement et lessivage, finissent par atteindre les cours
d’eau. D’autres secteurs d’activité sont aussi de grands
consommateurs d’eau douce. On estime que l’indus-
trie en consomme environ 20 %. Au Canada, pas moins
de 23 000 substances et produits chimiques sont utili-
sés dans la production des biens de consommation et
dans les procédés industriels. Ainsi, un grand nombre
de ces substances se retrouvent ultimement dans les
cours d’eau et les nappes souterraines.

308 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

a ) Quelle est la conséquence commune à la déforestation et à la surexploitation de l’eau potable


(voir la rubrique Problématique environnementale aux pages 296 et 308) ?
1) Les deux ressources touchées, pourtant abondantes au Québec, risquent de s’épuiser rapidement.
2) Dans les deux cas, la problématique est liée à la contamination des réserves d’eau douce
souterraines.
3) Les deux ressources sont surexploitées dans les pays riches seulement.
b ) Parmi les mesures énumérées ci-dessous, cochez celles qui peuvent être prises pour préserver les
réserves d’eau potable ou augmenter l’accès à l’eau potable.
1) Consommer des fruits et légumes cultivés sans l’utilisation d’engrais. ✓
2) Construire de nouvelles installations d’épuration dans les régions où
les réserves d’eau et l’accès à l’eau potable sont précaires.
3) Exploiter des usines de dessalement de l’eau de mer pour produire de l’eau potable. ✓
4) Réutiliser les biens matériels pour réduire la quantité de déchets qui contaminent ✓
les réserves d’eau souterraines une fois enfouis.
5) Utiliser des compteurs d’eau pour inciter les citoyens à réduire leur consommation ✓
d’eau potable.

7.2.3 La circulation océanique


L’eau des océans est en mouvement continu. Le mouvement d’une masse
d’eau dans une direction donnée est appelé « courant marin ».
La cculon océnqu correspond à l’ensemble des courants circulant
dans les océans de la planète.
Il existe deux types de courants marins : les courants de surface et les
courants de profondeur, ou de densité.

Les courants de surface


Les vents qui soufflent à la surface des océans sont principalement respon-
sables des courants de surface. Ces courants sont aussi soumis à une force
créée par la rotation de la Terre (effet de Coriolis).

Les courants de profondeur


Les courants de profondeur sont causés par une différence de salinité et
de température de l’eau des océans. D’une part, l’eau salée, en raison de
sa masse volumique élevée, a tendance à se diriger vers les fonds marins,
en dessous de l’eau douce qui provient des grands fleuves et de la fonte
des glaces des régions polaires. D’autre part, lorsque la température de
l’eau refroidit (l’atmosphère absorbe une partie de sa chaleur), son volume
diminue, ce qui augmente la masse volumique de l’eau. Ainsi, l’eau froide
se dirige vers les fonds marins et l’eau chaude, vers la surface. Il s’agit d’un
mouvement de convection.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 309


La circulation thermohaline
Les courants de surface et les courants de profondeur forment ensemble
la circulation thermohaline. Un des effets de ce phénomène de convection
est de permettre à l’eau froide, plus dense, de descendre dans les fonds
marins et à l’eau plus chaude de remonter en surface (voir la figure 12).

Golfe du Mexique Gulf Stream

OCÉAN
ATLANTIQUE

OCÉAN OCÉAN
INDIEN PACIFIQUE
Mer des Caraïbes

Courants chauds de surface


Courants froids et salés de profondeur

Figure 12 La circulation thermohaline.

La circulation thermohaline, en combinant les courants chauds et les


courants froids, répartit la chaleur entre les océans. Cela a pour effet de
réduire les écarts de température entre les pôles et l’équateur, donc de
SCIENCE réguler le climat à la surface de la Terre.
FLASH
Portion de la boucle thermohaline, le Gulf Stream est l’un des courants les
Un iceberg est un énorme plus importants de la planète (voir la figure 12). Il transporte l’eau chaude
bloc de glace qui s’est détaché de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique, remonte vers le nord en
d’un glacier. C’est pourquoi longeant la côte américaine, puis se dirige vers l’Europe. De façon générale,
il est constitué d’eau douce. on considère que ce courant océanique contribue en partie à réchauffer
Étant donné les densités le climat des parties nord et ouest de l’Europe.
respectives de la glace pure
(920 kg/m3) et de l’eau de
mer (1025 kg/m3), environ
7.2.4 Les glaciers et les banquises
10 % du volume d’un iceberg Une partie de l’hydrosphère existe sous forme de neige ou de glaces, qui
est immergé. Les spécia- se trouvent dans les régions polaires et en altitude.
listes sont aujourd’hui en Un glacier est une masse formée de glace (eau douce solide) provenant
mesure de prévoir les mouve- de l’accumulation et de l’entassement de neige à la surface d’un continent.
ments des icebergs. D’ail-
leurs, ceux-ci représentent Une banquise est amas de glaces flottantes (formées principalement d’eau
une moins grande menace salée solide) à la surface des océans polaires.
depuis la mise sur pied d’une
patrouille internationale des
glaces, à la suite du naufrage
du Titanic en avril 1912.

310 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

Le réchauffement climatique a pour effet de provoquer la fonte des glaciers


et de constamment réduire la superficie des banquises. Ses impacts sur de
nombreuses espèces, dont la nôtre, sont nombreux. Par exemple :

• L’augmentation du niveau des mers due à l’apport de la fonte des


glaciers en eau douce provoquerait :
– la disparition des villes côtières ou construites sous le niveau de la
mer, comme La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis ;
– des inondations menant parfois à la création de nouvelles voies
navigables, à la diminution de la surface réfléchissante de la Terre
(albédo) et aux déplacements de populations humaines.
• La perturbation de la circulation thermohaline due à la modification
de la salinité de l’eau et de sa densité provoquerait :
– la perturbation du climat de nombreuses régions ;
– le déplacement ou la disparition d’espèces dépossédées de leur site
de reproduction ou de leurs sources d’alimentation.

Activités 7.2.3 et 7.2.4


1 La circulation océanique est caractérisée par deux types de courants : les courants de surface et les
courants de profondeur. Le tableau ci-dessous présente quatre facteurs qui influent sur la circulation
océanique.

1 2 3 4
Variation de la
Rotation Variation de la
température Vents dominants.
de la Terre. salinité de l’eau.
de l’eau.

Quels sont les facteurs qui influent particulièrement sur les courants de surface ?
a ) 1 et 2 b ) 1 et 4 c ) 2 et 3 d ) 2 et 4

2 a) Selon la figure 12, à la page précédente, la portion de la boucle thermohaline nommée « Gulf
Stream » est-elle un courant de surface ou un courant de profondeur ?
C’est un courant de surface puisqu’il échange de la chaleur avec l’atmosphère.

b ) Quel territoire bénéficie de l’apport en chaleur du Gulf Stream : la côte est du continent nord-
américain ou les portions nord et nord-ouest de l’Europe ? Justifiez votre réponse.
La portion nord et nord-ouest de l’Europe, car, à partir de Cape Cod (aux États-Unis), le courant
du Gulf Stream s’éloigne de la côte est américaine ; un courant froid en provenance du Labrador
gagne alors la côte américaine, ce qui provoque un refroidissement de l’eau à cet endroit.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 311


3 En vacances dans les Prairies canadiennes, Sabrina envoie une carte postale à son bon ami Jim.
En regardant la photo de la carte postale, ce dernier constate que de drôles de bus des neiges sont
garés sur la glace, en montagne… Selon vous, ces bus sont-ils sur une banquise, comme le croit
Sabrina, ou sur un glacier ? Justifiez votre réponse.

Salut Jim!
Voici une photo de notre
voyage au parc national
Jasper. Nous nous sommes
rendus sur la banquise Jim L’Espérance
avec ces drôles de bus 123 La rue

l b er t a! des neiges… Laville, QC,

Belle A
À bientôt! J1G 1N0
Sabrina

Les bus sont sur un glacier puisque la banquise est une formation de glace qui flotte sur l’eau. Le
glacier se forme sur un continent, comme c’est le cas en Alberta.

4 La circulation thermohaline dépend à la fois des variations de température et des variations de la


salinité. Cochez la ou les bonnes réponses aux questions suivantes.
a ) Quel élément est principalement responsable des variations de température de l’eau ?

1) L’eau des fleuves qui se jettent dans les océans.

2) La pollution de l’air.

3) Les échanges de chaleur avec l’atmosphère. ✓

4) L’augmentation de la salinité de l’eau due à la fonte des glaciers et des banquises.


b ) Quels éléments sont responsables des variations de la salinité ? Cochez toutes les bonnes réponses.

1) L’eau des fleuves qui se jettent dans les océans. ✓

2) La pollution de l’air.

3) Les précipitations (pluie et neige) et la fonte des glaces. ✓

4) La fonte des glaciers. ✓


c ) Compte tenu de la progression du réchauffement climatique, la fonte de nombreux glaciers se
poursuivra au cours des prochaines années. Quel sera l’impact de cette fonte sur la circulation
thermohaline ?

1) Il n’y aura pas d’impact puisque les glaciers sont situés sur le continent.

2) L’eau des océans se refroidira puisque les glaciers sont situés dans les régions nordiques.

3) Le niveau des océans augmentera.

4) La salinité de l’eau se modifiera vu l’apport de cette fonte en eau douce. ✓

312 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

7.2.5 La contamination de l’hydrosphère STE

De nombreuses substances sont susceptibles de compromettre la qualité


de l’eau. Ces polluants peuvent gagner l’hydrosphère de différentes façons.
La conmnon d l’ydosè survient lorsque les propriétés et la
composition de cette dernière sont changées par diverses substances au
point de perturber l’équilibre du milieu.
La contamination de l’hydrosphère est causée par des polluants physiques,
chimiques et biologiques. Tous ces types de contaminants perturbent les
écosystèmes (voir le tableau 9).

TABLEAU 9 Les principaux contaminants de l’hydrosphère

Types de
Sources Contaminants Impacts environnementaux
contaminants

• Industries • Sacs de plastique • Les animaux marins les ingèrent, ce


• Commerces • Débris insolubles qui leur cause des blessures, parfois
• Décharges (dépotoirs) la mort.

• Centrales nucléaires • Eau chaude résiduelle • Elle réchauffe les cours d’eau situés à
Physiques proximité des centrales. Cela provoque
un déséquilibre de l’écosystème
présent, soit une diminution du dioxy-
gène menant, par exemple, à l’eutro-
phisation.

• Pluies acides • Acide nitrique (HNO3) • Ils acidifient les cours d’eau.
• Acide sulfurique (H2SO4) • Ils détruisent la flore.

• Industries • Engrais • Ils apportent un surplus de nitrates


agroalimentaires (NO31−) responsables de l’eutrophisa-
tion des cours d’eau.

• Industries • Produits nettoyants • Ils apportent un surplus de phos-


• Ménages phates (PO43−) responsables de
Chimiques l’eutrophisation des cours d’eau.

• Industrie minière • Métaux lourds (mercure • Ils s’accumulent dans la chaîne


• Industrie métallur- (Hg), plomb (Pb), etc.) alimentaire, ce qui entraîne divers
gique troubles du système nerveux, des
mutations et des cancers.

• Industrie pétrolière • Hydrocarbures (pétrole) • Leur déversement peut provoquer des


marées noires entraînant la destruc-
tion d’écosystèmes côtiers et marins.

• Industrie agroalimen- • Déjections animales • Leurs éléments nutritifs favorisent


taire (élevage) l’eutrophisation des plans d’eau.
Biologiques • Elles provoquent des problèmes diges-
• Égouts • Matières fécales
tifs et des maladies parasitaires lorsque
l’eau qu’elles contaminent est ingérée.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 313


L’eutrophisation
L’eutrophisation est un processus par lequel un plan d’eau subit une dimi-
nution significative de dioxygène à cause d’un apport important en
éléments nutritifs comme l’azote et le phosphore.
Dans un plan d’eau équilibré, tel un lac, les eaux sont claires et bien oxygénées,
les algues sont peu nombreuses et il y a beaucoup d’espèces animales (pois-
sons, crustacés, etc.). Les signes d’eutrophisation sont la prolifération de
plantes et d’algues, et l’accumulation de matières organiques mortes, qui
privent les eaux de lumière.
L’eutrophisation est un phénomène naturel qui se déroule généralement sur
de très longues périodes, mais l’activité humaine peut contribuer à l’accélérer.
En effet, certaines substances comme les engrais et certains nettoyants contri-
buent à l’eutrophisation par leur apport en nitrates ou en phosphates. Le déver-
sement d’eaux usées et le ruissellement des eaux provenant des terres agricoles
participent notamment à ce phénomène. Le processus d’eutrophisation accé-
léré d’un plan d’eau se produit en plusieurs étapes, présentées à la figure 13.

Étape1
• Le ruissellement enrichit le plan d’eau en phosphore
et en azote.
• Les organismes photosynthétiques (phytoplancton,
algues, plantes aquatiques, etc.) se multiplient plus
rapidement qu’ils ne sont consommés.
• Ils bloquent ainsi la lumière aux végétaux situés en
profondeur et entraînent leur mort.

Étape 2
• Les végétaux morts se déposent au fond de l’eau.
• Ils sont ensuite décomposés par des microorganismes
qui en libèrent les nutriments (azote et phosphore).
• Les microorganismes décomposeurs prolifèrent vu
l’abondance de nourriture.
• Cette abondance de nourriture entraîne une diminu­
tion en dioxygène (O2), nécessaire à la survie des
microorganismes décomposeurs.

Étape 3
• La raréfaction du dioxygène dans le plan d’eau pro­
voque la disparition progressive de certaines espèces
animales (poissons, crustacés, insectes, etc.).
• Ultimement, le plan d’eau n’est plus qu’un terrain
recouvert d’une épaisse couche de boue riche
en nutriments où pousse une végétation adaptée
(sphaignes, quenouilles, canneberges, etc.).

Figure 13 L’eutrophisation accélérée d’un plan d’eau.

314 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

En résumé, tout apport supplémentaire de nutriments, particulièrement


les nutriments riches en azote et en phosphore, favorise le développement
des organismes photosynthétiques (phytoplancton, algues, plantes aqua-
tiques, etc.) et amorce ainsi l’eutrophisation. Une température oscillant
entre 15 et 25 °C et un milieu stagnant, moins bien oxygéné, contribuent
également à l’eutrophisation.
Lorsque certaines conditions sont réunies, un milieu aquatique comme un
lac peut être transformé progressivement en tourbière (zone humide).

7.2.6 Le traitement des eaux usées STE

Les eaux usées sont des eaux destinées à être rejetées après leur utilisation.
Ces eaux ne peuvent toutefois pas être rejetées sans avoir d’abord subi
une série de traitements qui les rendent sans risque pour l’environnement.
Le mn ds ux usés est un processus visant à décontaminer
des eaux qui sont rejetées après leur utilisation domestique ou industrielle.
En milieu urbain, les résidences sont généralement reliées à un réseau
d’égouts destiné à acheminer les eaux usées vers une usine de traitement.
Le traitement des eaux usées comprend plusieurs procédés qu’il est
possible de regrouper en trois grandes étapes. Celles-ci sont présentées
à la figure 14.

Arrivée des eaux usées


Étape 1
1 Le traitement physicochimique ou primaire
2
3 1 Le dégrillage : les eaux usées passent à travers
un grillage qui retient les plus gros débris (feuilles,
sacs de plastique, tissus, etc.).
2 Le dessablage : les eaux cheminent ensuite
dans un grand bassin de sédimentation où les
particules plus lourdes (sable, gravier, roches)
se déposent au fond et sont ainsi facilement
retirées.
3 Le déshuilage : à la surface de la partie
liquide, les huiles et les graisses forment une
mousse blanche flottante qui sera enlevée à
4 l’aide d’un racloir.
4 On ajoute aux eaux restantes des substances
chimiques capables d’agglomérer les plus petites
Vers le particules afin qu’elles se déposent au fond plus
traitement facilement. Elles forment alors un lit de boues
biologique primaires.
À la fin de cette étape, les eaux usées doivent
Boues être débarrassées de leurs matières organiques
primaires par le traitement biologique (étape 2).

Fgu 14 L mn ds ux usés.

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Arrivée des 5 Étape 2
eaux après Le traitement biologique ou secondaire
le traitement
primaire 5 Les eaux usées arrivent dans une cuve où elles
sont mélangées avec des microorganismes et une
grande quantité d’air. Ainsi, le milieu est propice à la
digestion des matières organiques en suspension
par les microorganismes qui les éliminent des eaux
en les décomposant.
6 6 Les particules solides formées par l’action
des microorganismes ou celles qui sont
excédentaires passent dans une seconde
cuve où elles sont digérées par d’autres
microorganismes, avant de se retrouver dans
le fond de cette cuve pour former les boues
secondaires.
Boues
secondaires À la fin de cette étape, 75 à 95 % de la matière
organique est éliminée des eaux usées qui
peuvent maintenant être rejetées dans le réseau
hydrographique ou subir d’autres traitements
Vers le traitement complémentaires (étape 3).
complémentaire

Étape 3
Retour des eaux usées
dans l’environnement
Le traitement complémentaire
ou la désinfection

7 Les eaux usées qui se retrouvent ici sont celles qui


ne peuvent pas rejoindre immédiatement un milieu
sensible. Elles doivent donc subir des traitements
chimiques qui servent à en éliminer les substances
potentiellement nocives pour un tel milieu. Ces
procédés incluent la déphosphatation, la filtration et la
désinfection. La désinfection a recours à des procédés
qui utilisent des composés chlorés, de l’ozone ou des
rayons UV.

Figure 14 Le traitement des eaux usées (suite).

Activités 7.2.5 et 7.2.6 STE

1 Complétez chacune des fiches de la page suivante.


a ) Nommez le contaminant de l’eau mis en évidence.
b ) Indiquez le type de polluant (physique, chimique ou biologique) auquel appartient ce contaminant.
c ) Décrivez un impact environnemental que ce contaminant peut avoir.

316 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

Fiche 1

Contaminant : Bouteilles de plastique


Type de polluant : Physique
Impact environnemental : Peuvent être
ingérées par des animaux marins.

Fiche 2

Contaminant : Déjections animales


Type de polluant : Biologique
Impact environnemental : Elles provoquent
l’eutrophisation de plans d’eau.

Fiche 3

Contaminant : Hydrocarbures (pétrole)


Type de polluant : Chimique
Impact environnemental : Marée noire qui
provoque la destruction de l’écosystème
marin.

Fiche 4

Contaminant : Eau chaude (rejetée par le systè­


me de refroidissement de la centrale nucléaire)
Type de polluant : Physique
Impact environnemental : Réchauffement des
cours d’eau situés à proximité provoquant un
déséquilibre de l’écosystème.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 317


2 Monsieur Alou se présente à l’animalerie avec
une photo de son aquarium (voir ci-contre).
Au moment où il a pris cette photo, la
température de l’eau de l’aquarium était de
23 °C. Monsieur Alou explique à l’employé
que lorsqu’il a acheté son aquarium, il a aussi
acheté un petit appareil qui filtrait et oxygénait
l’eau. Pour chaque question, cochez la ou les
cases appropriées.
a ) Le commis de l’animalerie indique à monsieur
Alou des signes apparents d’eutrophisation dans L’aquarium de monsieur Alou.
son aquarium. Quels sont-ils ?

1) La prolifération des algues. ✓

2) L’eau est trouble (manque de lumière). ✓

3) La présence de microorganismes décomposeurs.

4) Une couche de boue au fond du plan d’eau. ✓

5) La présence de végétation adaptée.

6) L’assèchement du plan d’eau.


b ) Parmi les facteurs responsables de l’eutrophisation suivants, lesquels s’appliqueraient à la
situation de l’aquarium de monsieur Alou ?
1) L’ajout d’engrais riches en nitrates (NO31−).

2) Un déversement de produits nettoyants riches en phosphates (PO43−).

3) La présence importante de déjections. ✓

4) Un surplus de nutriments provenant de la décomposition réalisée par les décomposeurs. ✓

5) Une température élevée favorisant la prolifération de microorganismes. ✓

6) L’ajout de pesticides.
c ) Si monsieur Alou ne rectifie pas la situation de son aquarium, que risque-t-il de se produire ?
1) Les algues continueront à se développer et à vivre harmonieusement dans l’aquarium.

2) Les poissons se multiplieront, entreront en compétition avec les algues


et reprendront le contrôle des ressources (lumière et nourriture).

3) Les algues finiront par manquer de lumière et de dioxygène, puis mourront. ✓

4) Le filtreur cessera de fonctionner et l’aquarium se salira davantage.

3 À la suite des recommandations du commis de l’animalerie, Monsieur Alou traite l’eau de son
aquarium. Pour chacun des points suivants, indiquez de quel type de traitement il s’agit :
physicochimique, biologique ou complémentaire.
a ) Installer un stérilisateur UV pour aquarium détruisant
les algues en suspension. Traitement physicochimique.

b ) Décanter la couche boueuse au fond de l’aquarium. Traitement physicochimique.

c ) Traiter l’eau avec une substance conçue pour lutter contre


la prolifération des algues dans un aquarium. Traitement complémentaire.

318 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

4 Dans le journal local, vous remarquez


l’avis public ci-contre.
Qu’est-ce que les administrateurs de la AVIS PUBLIC
ville cherchent à éviter avec ce nouveau En vertu du nouveau règlement municipal de la
Ville de Lac-aux-Oies, il est dorénavant interdit
règlement ? Justifiez votre réponse. aux résidents habitant aux abords du lac de faire
usage des produits suivants :
L’eutrophisation du lac, puisque
✴ Produits nettoyants contenant des phosphates
les produits interdits contribuent à ✴ Engrais
l’eutrophisation d’un plan d’eau. ✴ Fertilisants

5 Certaines résidences construites en milieu rural ne sont pas reliées


à un système d’égouts. Afin d’évacuer leurs eaux usées, leurs
propriétaires utilisent une fosse septique (voir l’illustration ci-contre). Fosse septique

Le fonctionnement d’une fosse septique reprend, de façon


simplifiée, celui d’une usine d’épuration (voir l’illustration ci-dessous).
Observez cette illustration, puis répondez aux questions suivantes. Plateau
bactérien

Évent
(air) Tampons de visite
(regards)
Arrivée des
eaux usées
Drainage vers le
Flottants (matières plateau bactérien
organiques) (sol avec présence
Boues (matières de décomposeurs)
inorganiques) Matières minérales
(matières
1re cuve 2e cuve inorganiques)

a ) Classez les étapes décrites du traitement des eaux (de 1 à 5) dans les cases de gauche.
b) Pour chacune, indiquez s’il s’agit d’un traitement physicochimique (P) ou biologique (B).
Étape Traitement
A ) La matière organique qui reste en suspension dans la 1re cuve se déplace
vers la 2e cuve. 2 P
B ) La matière inorganique et une partie de la matière organique se déposent
au fond de la 1re cuve, se séparant ainsi du reste des eaux usées. Cette boue 3 P
sera pompée par une firme spécialisée qui en disposera de façon sécuritaire.
C ) Ceux-ci vont se nourrir de la matière organique et la décomposer (en
nutriments tels l’azote et le phosphore). 5 B
D ) Comme dans une usine de traitement des eaux usées, les matières
organiques et inorganiques arrivent par un tuyau dans la 1re cuve de 1 P
sédimentation de la fosse.
E ) La matière organique qui flotte se déplace de la 1re cuve vers la 2e cuve
et se dirige vers le plateau bactérien, un sol riche en microorganismes 4 B
décomposeurs.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 319


7.2.7 Les ressources énergétiques
de l’hydrosphère
Essentielle à la vie, l’eau permet aussi de produire de l’électricité. Actuel-
lement, on utilise deux modes de production d’électricité à partir de
l’hydrosphère : l’énergie hydroélectrique et l’énergie marémotrice.
Les ressources énergétiques de l’hydrosphère correspondent à l’en-
semble des caractéristiques de l’eau qui sont mises à profit, grâce à divers
procédés technologiques, dans le but d’en tirer de l’énergie électrique.

L’énergie hydroélectrique
Ce mode de production d’électricité exploite l’énergie cinétique de l’eau.
On trouve deux types de centrales hydroélectriques : les centrales à réser-
voir et les centrales au fil de l’eau. Dans les centrales à réservoir, d’im-
menses barrages permettent d’accumuler l’eau et de former des réservoirs
afin de créer une chute d’eau assez puissante pour produire une grande
force mécanique. Dans les centrales au fil de l’eau, on utilise directement
le courant pour produire l’électricité. La création de grands réservoirs n’y
est donc pas nécessaire.
Toutefois, dans les deux cas, le processus de production d’électricité est
sensiblement le même (voir la figure 15).

1 L’eau est amenée dans une


Génératrice
3 conduite forcée, ce qui permet
Ligne à Bâche en spirale Stator au courant d’atteindre une
haute tension grande vitesse.
Rotor
Barrage 2 Au bout de cette conduite,
Réservoir d’eau une roue de turbine est
Turbine
Déversoir actionnée (rotation) par le
Conduite forcée mouvement de l’eau.
1 Roue de turbine 3 Le mouvement de la turbine
Canal d’évacuation entraîne celui de la génératrice
2
de l’eau à laquelle elle est reliée. Grâce
aux systèmes d’aimants qu’elle
renferme et à son mouvement
L’eau est évacuée rotatif rapide, la génératrice
vers le cours d’eau produit de l’électricité.

Figure 15 Une vue en coupe d’un barrage hydroélectrique.

Aujourd’hui, près de 95 % de l’électricité produite au Québec est de source


hydroélectrique. Or, malgré l’utilisation d’une ressource renouvelable,
l’énergie hydroélectrique a des conséquences sur l’environnement. En
effet, bien que le fonctionnement des centrales hydroélectriques ne
produise pas de gaz à effet de serre, on ne peut en dire autant de leur
construction. Cependant, celle-ci en produit beaucoup moins que l’exploi-
tation du gaz naturel et du charbon. De plus, la majeure partie de ces gaz
est produite dans les premières années suivant la construction d’un
barrage, la situation revenant à la normale après environ 10 ans.

320 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

L’exploitation des centrales hydroélectriques présente des avantages et des


désavantages (voir le tableau 10).

TABLEAU 10 Les avantages et les désavantages des centrales hydroélectriques

Avantages Désavantages

• N'émettent aucun gaz à effet de serre. • Inondation de vastes territoires perturbant l’écosystème en place.
• Excellent rendement. • Pollution au mercure en raison de l’activité de bactéries à la suite
• Technologie fiable. de l’inondation.
• Contamination de la chaîne alimentaire par le mercure que les
organismes aquatiques absorbent.

L’énergie marémotrice
L’énergie marémotrice, une énergie renouvelable, met à profit l’énergie ciné-
tique produite par les marées océaniques et les courants marins. Cette
énergie est encore très peu exploitée. Les recherches actuelles sont orien-
tées vers le perfectionnement de systèmes technologiques capables de tirer
un maximum d’électricité soit du mouvement des vagues, soit des courants
marins, qui sont moins influencés par les conditions météorologiques.
Outre les centrales marémotrices qui exploitent l’énergie des marées, l’hy-
drolienne, une technologie qui fait appel au même principe que l’éolienne,
représenterait une avenue intéressante. En effet, l’eau peut générer une
puissance encore plus grande que celle produite par le vent (voir la figure 16).

Balise 1 Les pales de l’hydrolienne sont


d’abord actionnées par les courants
marins.
2 Cette énergie cinétique est
transformée en énergie électrique
grâce à la génératrice à laquelle
Tour rotative les pales sont reliées.

Génératrice

Câble de collecte
2 du courant
1

Pale

Fgu 16 L scém d’un ydolnn. Ce système technologique exploite l’énergie des courants marins.

L’exploitation des centrales marémotrices et des hydroliennes présente


des avantages et des désavantages (voir le tableau 11, à la page suivante). Elle
a un impact négatif sur l’environnement. Certains désavantages freinent
actuellement son exploitation à plus grande échelle.

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TABLEAU 11 Les avantages et les désavantages des centrales marémotrices et des hydroliennes

Avantages Désavantages

• N’émettent aucun gaz à effet de serre. • Envasement (enfoncement dans la boue).


• Économie des ressources non renouve- • Modification des écosystèmes des littoraux.
lables. • Coût d’exploitation élevé.
• Pour les centrales marémotrices, possi- • Faible rendement.
bilité de prévoir l’heure des marées et de • Respect nécessaire de certaines conditions particulières pour pro-
maximiser ainsi la production d’électricité. duire une quantité appréciable d’électricité :
– installation des hydroliennes dans des cours d’eau ayant
un fort débit ou dans les océans, au large des côtes ;
– centrales marémotrices exigeant un marnage (différence
entre marée haute et marée basse) minimal de 5 m.

Activités 7.2.7
1 Quel est l’avantage d’utiliser une centrale hydroélectrique au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?
Entourez l’énoncé approprié.
a ) Le barrage d’une centrale hydroélectrique est plus simple à installer que les hélices de
l’hydrolienne.
b ) Une centrale hydroélectrique ne présente aucun désavantage, alors qu’une hydrolienne peut créer
une perturbation de l’écosystème et un envasement.
c ) Une centrale hydroélectrique possède un meilleur rendement et une technologie plus fiable que
la seconde.
d ) Il n’y a aucun avantage à utiliser l’une plus que l’autre.

2 Voici différents types de centrales d’énergie.


Hydroélectrique à réservoir Hydrolienne Marémotrice Hydroélectrique au fil de l’eau

Bien que ces centrales produisent toutes de l’électricité à partir du mouvement de l’eau, elles ne
présentent pas toutes les mêmes avantages ni les mêmes désavantages. Toutefois, quel avantage
partagent-elles sur le plan environnemental ?
Elles ne produisent pas de gaz à effet de serre.

3 Vous rédigez un rapport sur l’exploitation et la maximisation du potentiel hydroélectrique des rivières.
Quelles sont vos réponses aux deux questions suivantes ?
a ) Quel est l’avantage de construire un barrage au fil de l’eau plutôt qu’une hydrolienne ?
Un tel barrage assure une meilleure fiabilité et un meilleur rendement que l’hydrolienne.

b ) Pourquoi ne recommandez-vous pas la construction de centrales marémotrices ?


Parce que les rivières ne connaissent pas de marées, et que celles-ci sont nécessaires au
fonctionnement des centrales marémotrices.

322 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 7.2

4 Durant les journées portes ouvertes de votre école, vous et votre coéquipier décidez de présenter
le principe de fonctionnement d’une centrale hydroélectrique. Vous faites une démonstration à l’aide
du montage ci-dessous.

Conduite
forcée

Tube de plastique dans


lequel l’eau est versée

Tube de plastique
permettant d’évacuer
l’eau dans un seau de
Turbine récupération

Aimants
permanents

Fil électrique
Ampoule

Électro-aimant (bobine de fil


électrique avec un noyau en acier
servant de génératrice)

Reliez chacune des structures de la centrale, dans la colonne de gauche, à la transformation d’énergie
correspondante, dans la colonne de droite.

a ) Conduite forcée 1) Transforme l’énergie cinétique en énergie


électrique.

b ) Turbine 2) Transforme l’énergie électrique en énergie


lumineuse.

3) Transforme l’énergie potentielle de l’eau


c ) Génératrice en énergie cinétique avec sa chute.

4) Transforme l’énergie cinétique de l’eau (chute)


d ) Ampoule en énergie cinétique (rotation) des pales.
Réponses : a3 ; b4 ; c1 ; d2.

CONSOLIDATION DU ChApITre 7

1 Nommez deux éléments communs aux horizons O et A du sol.


Ils contiennent de l’humus, des nutriments et des végétaux.

2 Nommez un rôle commun aux deux premiers horizons du sol (O et A).


Leur apport en nutriments assure la croissance des végétaux.

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3 STE Lisez le texte qui suit. Puis, répondez à chaque question en cochant la case appropriée.

L’épuisement des combustibles fossiles


Actuellement, les réserves de combustibles fossiles
s’épuisent rapidement. Pour remédier à ce problème, on
développe des technologies qui exploitent les énergies
renouvelables, comme l’éolienne, les panneaux solaires
ou la pompe géothermique.
Toutefois, les compagnies pétrolières continuent de
chercher de nouvelles sources de pétrole. C’est dans ce
but, entre autres, qu’elles explorent des régions comme
les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, malgré la Des technologies qui exploitent
présence du pergélisol à ces endroits. des énergies renouvelables.

a ) Si un déversement de pétrole survenait dans les Territoires du Nord-Ouest ou au Nunavut,


le sol serait-il contaminé ?
1) Non, car la neige au sol absorberait le contaminant.

2) Non, car le pétrole gèlerait au contact du sol et pourrait aisément être retiré.

3) Oui, car le pergélisol dégèle en surface l’été et pourrait alors absorber le pétrole ✓
et être contaminé.

4) Oui, car le dégel du pergélisol dû à l’effet de serre renforcé permettrait au pétrole


de ruisseler en profondeur.
b ) Dans l’éventualité où un tel déversement contaminerait le sol dans ces régions,
quel moyen, parmi les suivants, permettrait d’y remédier ?
1) Déplacer les populations afin qu’elles ne soient pas en contact avec la région
contaminée.

2) Effectuer la phytoremédiation en plantant des végétaux en mesure d’absorber


le contaminant au fil de leur croissance.

3) Effectuer un test de pH afin de déterminer l’acidité du sol.

4) Effectuer la biorestauration en mettant en place les conditions optimales ✓


à la multiplication de bactéries pouvant digérer les polluants.
c ) Un tel déversement présenterait-il un risque de contamination de l’hydrosphère ?
1) Oui, car le pétrole étant liquide, il pourrait s’écouler directement dans l’eau ✓
ou ruisseler du sol pour ensuite contaminer l’hydrosphère.

2) Oui, car une fois déversé sur le pergélisol, le pétrole s’infiltrerait dans les horizons
plus en profondeur pour ultimement contaminer les réserves souterraines.

3) Non, car le pétrole étant peu soluble dans l’eau, il s’étalerait à la surface de l’eau
et s’enlèverait facilement sans causer de dommages.

4) Non, car le pétrole figerait au contact des glaciers et de la banquise, et s’enlèverait


facilement sans causer de dommages.

324 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 STE Dans une zone de préservation d’un parc national,
AFIN D
des panneaux de signalisation informent les visiteurs qu’ils E PROT
LE SOL ÉGER
DE CE
doivent demeurer dans les sentiers balisés lorsqu’ils font de L’ACCÈ
SECTE
UR,
S EN ES
la randonnée. Or, ces dernières années, de plus en plus de INTERD
IT POU
T
R UNE
randonneurs n’ont pas respecté cette règle. C’est pourquoi DURÉE
INDÉTE
RMINÉ
E.
cette zone du parc a été fermée. L’affiche ci-contre explique
aux visiteurs cette décision.
Cochez la raison pour laquelle cette affiche a été posée.
a ) Les visiteurs ont jeté trop de déchets et les sentiers doivent être fermés pour subir
un grand nettoyage.
b ) Les autorités du parc veulent planter des végétaux afin de décontaminer le sol
à l’aide de la phytoremédiation. Cependant, elles doivent effectuer des tests afin
de déterminer la meilleure espèce végétale pour y parvenir.
c ) Les pas des visiteurs ont compacté le sol hors des sentiers, ce qui a causé une
diminution de son aération, empêché l’écoulement normal de l’eau et nui à la ✓
croissance des végétaux.
d ) Les autorités du parc ont décidé de condamner cette partie du parc.

5 Reliez chaque ressource énergétique au moyen technologique approprié pour produire


de l’électricité.
Ressource énergétique Moyen technologique

a ) Combustible fossile 1) Centrale géothermique

b ) Courant marin 2) Centrale nucléaire

c ) Substance radioactive 3) Centrale thermique

d ) Chaleur des profondeurs du sol 4) Hydrolienne

e ) Énergie potentielle et cinétique de l’eau 5) Centrale hydroélectrique


Réponses : a3 ; b4 ; c2 ; d1 ; e5.
6 Les scientifiques s’entendent pour dire que le réchauffement du climat est un phénomène
planétaire dont les effets sont particulièrement visibles dans les régions arctiques.
a ) Le dégel du pergélisol contribue-t-il à l’effet de serre ? Expliquez votre réponse.
Oui, car en dégelant, les bactéries captives du sol sont désormais actives et libèrent du
CO2 et du métane CH4, d’importants GES.

b ) La fonte des glaciers affecte-t-elle le niveau des mers ? Expliquez votre réponse.
Oui, car l’eau douce libérée s’ajoute à celle dans l’océan et augmente ainsi son niveau.

c ) La production d’électricité à partir des énergies fossiles contribue-t-elle à l’effet de serre ?


Expliquez votre réponse.
Oui, car lorsque des combustibles fossiles tels que le méthane et l’essence sont brûlés,
de grandes quantités de dioxyde de carbone (un important GES) sont libérées dans
l’atmosphère et viennent accentuer le phénomène d’effet de serre.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 7 La Lithosphère et L’hydrosphère 325


d ) La fonte des glaciers a-t-elle un impact sur les premiers horizons (A et O) du sol ? Expliquez
votre réponse.
Oui, car la glace, en fondant et en se retirant du continent, crée de l’érosion, altérant du
même coup les horizons de surface.

7 Observez bien la carte, puis répondez aux questions suivantes.

La distribution de l’eau douce, saumâtre et salée


dans le Saint-Laurent et ses bassins versants

Caractéristiques de l’eau
Douce (salinité inférieure à 1 g/L)
Saumâtre (salinité de 3 à 15 g/L)
Salée (salinité d’environ 35 g/L)

a ) La ville de Baie-Saint-Paul est située dans une portion du fleuve Saint-Laurent où l’eau est
saumâtre, comme le montre la carte. Dans l’éventualité où la municipalité de Baie-Saint-Paul
serait à la recherche de nouvelles sources d’eau potable, devrait-elle envisager le fleuve
comme source potentielle d’alimentation ? Justifiez votre réponse.
Non, car l’eau saumâtre n’est pas de l’eau douce. Sa salinité la rend non potable telle
quelle (elle est de 3 à 15 fois plus salée que l’eau douce).

b ) À votre avis, comment peut-on expliquer que l’eau ne soit ni douce ni salée, mais bien
saumâtre dans cette région ? Justifiez votre réponse.
La salinité de cette eau est inférieure à celle de l’eau de mer puisqu’il s’agit d’un mélange
d’eau douce et d’eau salée. L’eau douce du fleuve vient donc diluer la concentration
d’eau salée provenant du golfe, ce qui donne l’eau saumâtre. Les courants de marée
provoquent également un brassage de l’eau de mer et de l’eau douce.

c ) Parmi les villes énumérées ci-dessous, entourez celles qui font partie du bassin versant du
même cours d’eau, autre que le fleuve Saint-Laurent.
1) Pointe-du-Lac 3) Trois-Rivières 5) Matane
2) Saguenay 4) Alma 6) Québec

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8 La circulation océanique comprend deux types de courants : les courants de surface et les
courants de profondeur. Quels sont les éléments qui différencient ces deux types de courants ?
Cochez les cases appropriées.
a ) La salinité ✓ d ) La quantité de contaminants

b ) La température ✓ e ) La densité (masse volumique) ✓

c ) Le pH f ) La vitesse de déplacement de l’eau

9 STE Peut-on affirmer que l’eutrophisation est une forme de contamination ? Justifiez votre réponse.
Oui, car l’eau est considérée comme contaminée lorsque sa composition et ses propriétés
sont altérées. Or, l’eutrophisation modifie les propriétés et la composition de l’eau de façon
irréversible par une augmentation de la quantité d’algues et une diminution du dioxygène.

10 Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers et des banquises. Si cette tendance
se maintient, l’hydrosphère risque d’en être grandement touchée.
Reliez chaque élément dans la colonne de gauche à sa conséquence dans la colonne de droite.

a ) Bassins versants 1) Possibilités d’inondations et de pertes


de territoires dans les régions côtières.

b ) Réserves d’eau potable 2) Plus grande possibilité de production


occasionnée par un débit d’eau important.

3) Augmentation du volume d’eau liquide.


c ) Surfaces habitables
4) Hausse du niveau des cours d’eau et
de leur débit entraînant une perturbation
d ) Production d’électricité des écosystèmes locaux.
à partir de l’eau
5) Difficulté ou impossibilité pour certaines
masses d’eau de descendre vers le fond, en
e ) Circulation raison de la modification de la salinité et,
thermohaline conséquemment, de la densité causée par
l’apport d’eau douce.

6) Processus ralenti ou retardé causé par un


f ) Contamination de
apport important en eau douce oxygénée.
l’hydrosphère STE
7) Diminution de la contamination occasionnée
par un apport important d’eau, mais
g ) Eutrophisation des augmentation de la contamination si
plans d’eau STE les sols lessivés sont contaminés.
Réponses : c1 ; d2 ; b3 ; a4 ; e5 ; f7 ; g6.

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11 Qu’ont en commun les modes de production d’électricité suivants (outre le fait de produire
de l’électricité) ? Réponse variable. Exemple :
a ) Les énergies fossiles et la biomasse ?
Elles utilisent la combustion comme amorce au processus de production d’électricité.
OU Elles produisent toutes deux des GES.

b ) L’énergie hydroélectrique, la géothermie et l’énergie marémotrice ?


Elles utilisent des énergies renouvelables. OU Elles ne nécessitent aucune combustion.
OU Elles ne produisent aucun GES.
c ) L’énergie éolienne et l’hydrolienne ?
Elles utilisent des pales qui doivent être actionnées pour produire de l’électricité à l’aide
d’une génératrice.

d ) La géothermie, les énergies fossiles et la biomasse ?


Elles utilisent les ressources provenant de la lithosphère.

12 Voici une liste de différents systèmes de production d’électricité.

1) Centrale hydroélectrique 3) Centrale nucléaire 5) Hydrolienne


à réservoir
2) Biomasse 4) Géothermie 6) Centrale thermique

Parmi ces systèmes, quels sont ceux dont le fonctionnement ne contribue pas à l’effet de serre
renforcé ?
a ) 1, 2, 3, 5 b ) 1, 2, 4, 5 c ) 2, 3, 4, 5 d ) 1, 3, 4, 5

13 Le type de ressource énergétique alimentant chacun des systèmes de production d’électricité


suivant est-il renouvelable ou non renouvelable ? Cochez les cases appropriées.

Type de ressource énergétique


Système
Renouvelable Non renouvelable

a ) Centrale nucléaire ✓

b ) Centrale biomasse ✓

c ) Hydrolienne ✓

d ) Centrale hydroélectrique ✓

e ) Centrale géothermique ✓

f ) Centrale thermique ✓

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chapitre

8 LA BIOSPHÈRE

Une multitude d’éléments chimiques sont à la base de la vie SOMMAIRE


sur Terre. Pensons à l’oxygène, au carbone, à l’azote et au 8.1 Le cycle du carbone  330
phosphore : ces éléments chimiques se transforment sous 8.2 Le cycle de l’azote 334
différentes formes grâce aux cycles biogéochimiques. 8.3 Le cycle du phosphore STE  338

La biosphère, quant à elle, se caractérise par une grande diver- 8.4 Les biomes terrestres  341
sité d’organismes vivants. Chacun d’eux se développe dans 8.5 Les biomes aquatiques 345
un milieu qui présente des conditions climatiques particu- 8.6 Les facteurs inuençant
lières. Ces régions de la Terre, dont la flore, la faune et le climat la distribution des biomes  348
leur sont propres, se nomment « biomes ».
Dans ce chapitre, vous constaterez l’importance des cycles
biogéochimiques du carbone, de l’azote et du phosphore.
Vous verrez également quelques-uns des biomes terrestres et
aquatiques, ainsi que les différents facteurs qui influent sur
leur distribution sur Terre.
8.1 Le cycle du carbone
Le carbone (C) est un élément chimique présent partout sur la planète. Il
est essentiel à la vie, car il est à la base des molécules qui forment les cellules.
Le cycle du carbone comprend tous les échanges de carbone entre la
lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère.
Ce cycle touche différents aspects de la biosphère. Sa portion biochimique
participe à la vie des organismes. Sa portion géochimique est liée aux sols
et à la façon dont le carbone y circule. C’est pourquoi le cycle du carbone
est un cycle biogéochimique. La figure 1 représente l’ensemble des processus
de transformation du cycle du carbone.

Atmosphère Gaz carbonique (CO2)

6
1
1
3 3
2

2 Animaux Végétaux
terrestres
Phytoplancton
Hydrosphère 4 Zooplancton
5
Faune aquatique
Lithosphère
Sédiments
Nappe de pétrole 5

Figure 1 Le cycle du carbone.

8.1.1 La portion biochimique


La portion biochimique du cycle du carbone est liée aux interactions entre
le carbone et les organismes, et comporte plusieurs processus de trans-
formation. Ces processus sont représentés par les flèches bleues sur la
figure 1 et sont décrits dans l’encadré ci-dessous.

Les échanges de la portion biochimique du cycle du carbone


1 L’absorption du carbone atmosphérique (dioxyde de carbone, CO2)
• Absorption du CO2 atmosphérique par les végétaux terrestres (plantes) et aquatiques (algues et
phytoplancton) au moyen de la photosynthèse.
• Transformation chimique du CO2 par ces mêmes organismes pour assurer leur croissance et leur reproduction.
2 L’absorption, par les consommateurs, du carbone contenu dans la matière organique (carbone organique)
• Les herbivores l’absorbent en mangeant des végétaux.
• Les carnivores l’absorbent en consommant de la viande contenant déjà du carbone.

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TE 8.1

Les échanges de la portion biochimique du cycle du carbone (suite)


3 L’émission du carbone dans l’atmosphère (CO2 et méthane, CH4)
• Rejet de CO2 dans l’atmosphère par la respiration, laquelle transforme une partie du carbone absorbé
par les organismes vivants (cette portion du cycle peut ainsi recommencer).
• Rejet de CH4 dans l’environnement par les déchets que produisent les organismes vivants (une partie
de ce carbone retourne à la lithosphère et prend maintenant part à la portion géochimique du cycle).

8.1.2 La portion géochimique


La portion géochimique du cycle du carbone est liée aux processus de
formation de certaines roches, comme les calcaires et les schistes argileux.
Ces processus sont représentés par les flèches orange sur la figure 1 de la
page précédente et sont décrits ci-dessous.

Les échanges de la portion géochimique du cycle du carbone


4 La formation de dépôts calcaires (ou carbonate de calcium, CaCO3)
• Dépôts de calcaire provenant du carbone présent dans les squelettes et les coquilles des organismes
marins morts (coraux, mollusques, etc.).
• Sédimentation des dépôts calcaires menant à la formation de roches carbonatées.
5 La formation de roches combustibles
• Transformation des roches carbonatées en combustibles fossiles (ex. : hydrocarbures), sous l’effet de la
température et de la pression.
• Retour à la surface d’une partie des roches carbonatées par le mouvement des plaques tectoniques.
6 Les émissions atmosphériques provenant de combustibles
• Recyclage, par la tectonique des plaques, d’une partie du carbone des roches carbonatées (fusion dans
le magma de subduction) – ce carbone retourne dans l’atmosphère lors d’éruptions volcaniques.
• Émissions d’importants gaz à effet de serre (GES) provenant de l’extraction et du raffinage
de combustibles fossiles (CH4), de la combustion de ceux-ci et des incendies de forêt (CO2).

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Dvid T. Suzuki (1936 - )
Pfssu éméit tité, Dvid Suzuki pssd un nmmé intntinl
cquis p 30 nnés d tvil à tit d ccu t vulgistu scintifiqu. À
l têt d l fndtin qui pt sn nm, il cntinu d’êt ctif pu l cus d
l’nvinnmnt, pticulimnt n c qui  tit ux cngmnts climtiqus :
« Nus svns qu, pu ggn l till du climt, l mju pti ds ésvs
d pétl, d cn t d gz dit dmu dns l sl. Invsti dns ls éngis
fssils, c’st sutni lu xtctin t finnc l dstuctin iévsil du climt. »
L’Univsité McGill cntinunt d’ncug cs ptiqus, mnsiu Suzuki, imité p
d’uts diplômés,  ndu à ctt institutin l diplôm qu’ll lui vit décné.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 8 La bIoSPhère 331


Activités 8.1
1 Reliez chacune des transformations chimiques impliquant du carbone au phénomène correspondant.
Transformations chimiques impliquant du carbone Phénomène

a) 6 CO2 + 6 H2O + énergie → C6H12O6 + 6 O2 1) Respiration


(dioxyde de carbone et eau) (glucose et dioxygène)

b) 4 C6H11O5 + 25 O2 → 24 CO2 + 22 H2O + énergie 2) Photosynthèse


(papier et dioxygène) (dioxyde de carbone et vapeur d’eau)

c) C6H12O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6 H2O + énergie


(glucose et dioxygène) (dioxyde de carbone et eau) 3) Digestion

d) C6H12O6 + 3 H2O → 3 CH4 + HCO31− + 3 H+


(glucose et eau) (méthane et acide) 4) Combustion
Réponses : a2 ; b4 ; c1 ; d3.
2 En vous reportant à la question 1, lequel des phénomènes présents dans le cycle du carbone ne
contribue pas à renforcer l’effet de serre ?
a ) Respiration b ) Photosynthèse c ) Digestion d ) Combustion

3 Le réchauffement climatique amène plusieurs bouleversements dans l’ensemble de la biosphère. L’un


d’eux est le dégel du pergélisol, comme nous l’avons vu au chapitre 7. Comment le cycle du carbone
est-il affecté par le dégel du pergélisol ?
a ) Le sol étant encore suffisamment gelé, aucun sédiment ne peut se détacher pour ruisseler et aller
former des roches carbonatées.
b ) Les bactéries devenues actives au dégel émettent une quantité de dioxyde de carbone (CO2) et de
méthane (CH4), augmentant ainsi la présence de ces deux gaz dans l’atmosphère.
c ) Le mouvement du sol fragilisé risque de faire remonter à la surface des roches contenant du
carbone.
d ) Désormais, les végétaux sont plus nombreux à pousser, ce qui favorise la photosynthèse et,
conséquemment, une diminution du dioxyde de carbone atmosphérique (CO2).

4 Lisez le texte suivant. Répondez ensuite aux questions de la page suivante.

Le 12 décembre 2015. Après des pourparlers intenses, les 195 pays réunis à Paris acceptent
un accord « historique » sur la réduction des émissions des GES, au terme de la Conférence des
Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21.
L’objectif est de maintenir la hausse des températures « bien en deçà de 2 degrés » par rapport à l’ère
préindustrielle, et même d’essayer de rester sous la barre de 1,5 degré. C’est la première fois que
tous les pays s’entendent sur cet enjeu. En effet, depuis plus de 20 ans, l’ONU tente de les convaincre
de se concerter pour réduire leurs émissions et ainsi freiner le réchauffement de la planète.
Adapté de : Radio-Canada.ca, Un accord historique sur le climat est adopté à Paris : http://ici.radio-canada.
ca/nouvelle/754913/accord-final-climat-conference-paris

332 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.1

a ) Quel phénomène impliquant un processus de transformation du cycle du carbone est


directement lié à la fois aux hausses des températures et aux émissions de GES mentionnées
dans ce texte ?
1) La destruction de la couche d’ozone 3) L’effet de serre renforcé
2) L’effet de serre naturel 4) La formation des pluies acides
b ) Quel processus de transformation du cycle du carbone peut bénéficier de cet accord ? Référez-
vous à la figure 1, aux pages 330 et 331.
Les émissions atmosphériques provenant de l'extraction et du raffinage de combustibles
fossiles (CH4), de la combustion de ceux-ci et des incendies de forêt (CO2).

5 Reliez chacune des situations illustrées au processus de transformation du cycle du carbone sur lequel
elle a un impact.
Processus de transformation
Situation du cycle du carbone

a)

1) L’émission de carbone dans


l’atmosphère (CO2 et méthane, CH4)

b)

2) Les émissions atmosphériques


provenant de combustibles fossiles

c)

3) La formation de roches combustibles


(combustibles fossiles)

d)

4) La formation de dépôts calcaires


(ou carbonate de calcium, CaCO3)

e)

5) L’absorption, par les consommateurs,


du carbone contenu dans la matière
organique

Réponses : a3 ; b4 ; c5 ; d1 ; e2.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 333


6 Parmi les activités suivantes, lesquelles participent directement au cycle du carbone ?
a ) Courir un marathon. d ) Prendre l’avion. g ) Produire de l’électricité à
partir d’énergies fossiles.
b ) Utiliser un ventilateur e ) Produire de l’électricité à
électrique. partir d’une centrale h ) Un lapin qui grignote une
nucléaire. feuille de laitue.
c ) Détruire une forêt par une
coupe rase (à blanc). f ) Combustion du bois à la i ) Un vire-vent qui tourne
suite d'incendies de forêt. sous l’effet d’une brise.
7 Comparez les deux diagrammes suivants sur la répartition de la consommation mondiale d’énergie
en 2003 et en 2013. Répondez ensuite à la question.

2003 2013
0% 1% 0% 1%
0% 0% 1% 0%

Pétrole
6% 7%
6% 4% Gas naturel
Charbon
Énergie nucléaire
37 % 33 % Hydroélectricité
30 % Éoliennes
26 %
Énergie solaire
Énergies fossiles = 87 % Énergies fossiles = 87 % Géothermie
et biomasse
24 % 24 % Autres

Source des données : http://euanmearns.com/global-energy-trends-bp-statistical-review-2014/

Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la situation des émissions de gaz carbonique (CO2) dans
l’atmosphère entre 2003 et 2013 et leurs impacts sur l’effet de serre renforcé ?
a ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée aux énergies fossiles a occupé le
premier rang, tout en demeurant stable, ce qui a entraîné d’importantes émissions de CO2 dans
l’atmosphère, un des principaux GES, et contribué à l’effet de serre renforcé.
b ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée à l’hydroélectricité a augmenté, ce qui a
entraîné d’importantes émissions de CO2 dans l’atmosphère, un des principaux GES, et
grandement contribué à l’effet de serre renforcé.
c ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au nucléaire a diminué
significativement, ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des
principaux GES, et permis d’atténuer l’effet de serre renforcé.
d ) La part de la consommation mondiale d’énergie associée au pétrole a diminué significativement,
ce qui a grandement contribué à réduire les émissions de CO2, un des principaux GES, et permis
d’atténuer l’effet de serre renforcé.

8.2 Le cycle de l’azote


L’azote est un constituant des molécules qui sont à la base de la vie, tels
les protéines et l’ADN. Il se trouve principalement sous forme gazeuse, le
diazote (N2), qui compose 78 % de l’air que nous respirons. Comme la
plupart des organismes ne peuvent utiliser le diazote gazeux directement,
il doit être transformé, d’où la circulation de l’azote dans le sol, l’eau et l’air.

334 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.2

Le cycl d l’zo comprend tous les échanges d’azote entre la lithosphère,


l’hydrosphère et l’atmosphère.
Les processus de transformation illustrés à la figure 2 se produisent autant
en milieu terrestre qu’en milieu aquatique.

Azote atmosphérique (N2)

Végétaux
Cyanobactéries
2 Nourriture
2

Assimilation Bactéries 1 1
1 dénitrifiantes
1
3 Ammoniac (NH3)
Déchets
Nitrates (NO3−) Ammonium (NH4+)
Bactéries fixatrices Nitrites (NO2−) Nitrates (NO3−)
Lessivage Nitrites (NO2−)
d’azote dans les racines
1 Décomposeurs 2
des plantes légumineuses Végétaux
(champignons,
bactéries) aquatiques Bactéries
Bactéries 2 nitrifiantes
1
nitrifiantes
1 Ammoniac (NH 3) 2
Assimilation
Ammonium (NH4+)
Plantes en décomposition
Bactéries fixatrices d’azote et déchets organiques

Fgu 2 L cycl d l’zo n mlux s  ququ.

Les échanges du cycle de l’azote


1 La fixation de l’azote (transformation du N2 en NH3 et NH4+, assimilés par les organismes)
• En présence de dioxygène (O2) dans le sol et dans l’eau, certaines bactéries fixent l’azote atmosphé-
rique (N2) pour le transformer en ammoniac (NH3) et en ammonium (NH4+).
– Sur terre, la fixation se fait grâce aux bactéries vivant en symbiose dans les racines des plantes légumineuses.
– Dans l’eau, la fixation se fait par les cyanobactéries.
• La décomposition d’excréments et de déchets organiques produit, elle aussi, du NH3 (toxique pour
les poissons). Sur terre comme dans l’eau, la décomposition se fait par les décomposeurs (bactéries
et champignons).
• Le N2 atmosphérique peut être transformé en nitrates (NO3−) par les décharges électriques des orages.
2 L ncon (nsfomon d NH3  NH4+ ou fom ds ns (NO3−) ssmlbls
 ls ognsms)
• En présence de O2 dans le sol et dans l’eau, des bactéries transforment successivement les NH3 et
les NH4+ en nitrites (NO2−), toxiques pour les poissons, puis en nitrates (NO3−).
• Les végétaux assimilent ces nitrates pour produire leur ADN et les protéines utiles à leur croissance.
L’utilisation d’engrais dans l’industrie agricole augmente la quantité de nitrates dans le sol. Les
surplus sont ensuite lessivés vers l’hydrosphère.
• Les consommateurs s’alimentant de ces végétaux ont ainsi accès à l’azote dont ils ont besoin.
3 L déncon (nsfomon ds NO3− n zo gzux (N2))
• Les NO3− non assimilés par les végétaux sont transformés par d’autres bactéries (dénitrifiantes) en azote
gazeux (N2) qui retourne dans l’atmosphère.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHapitre 8 La biosphère 335


Activités 8.2
1 Les situations suivantes témoignent d'une perturbation dans le cycle de l'azote. Reliez chacune d’elles
au processus de transformation du cycle de l’azote qu’elle touche initialement avant de perturber le
reste du cycle.
Situation Processus de transformation touché

a ) Un surplus d’azote dans le sol sous 1) La nitrification en milieu


forme de nitrates terrestre

b ) La diminution du taux de croissance de


plants de haricots poussant dans un sol 2) La nitrification en milieu
rendu pauvre en nutriments aquatique

c ) La mort de végétaux aquatiques par


manque de nutriments 3) La dénitrification
Réponses : a3 ; b1 ; c2.
2 Les phénomènes suivants sont observés dans le champ de monsieur Séguin. Reliez chacun d’eux à
l’impact qu’il aura sur le cycle de l’azote.
Phénomène observé Impact sur le cycle de l’azote

a ) Présence importante de 1) Une augmentation de la fixation de l’azote


champignons dans le champ atmosphérique

2) Un surplus d’azote organique (nitrates) dont une


b ) Plantation massive du champ
partie sera assimilée dans le sol (fixation), une autre
avec des plants de haricots
retournée dans l’atmosphère (dénitrification) et une
(légumineuses)
dernière lessivée vers l’hydrosphère.

c ) Présence dans le champ d’une 3) Une augmentation de la transformation de


couche de fumier tout au long l’azote sous forme organique à partir de matière
de la saison en décomposition
Réponses : a3 ; b1 ; c2.

3 Vos voisins décident de faire du compostage. Gui de d’utili


satio
Pour ce faire, ils se procurent un composteur du co mposteu n
r
et un guide d’utilisation à la quincaillerie du 1. Placer le co
mposteur dans
coin. Vous êtes commis à cette quincaillerie endroit ombrag un
é.
et vous devez répondre à leurs questions. 2. Y déposer
tous les déchet
domestiques or s
ganiques :
a ) Quel lien majeur y a-t-il entre le épluchures de
fruits et de
compostage et le cycle de l’azote ? légumes, coqu
illes d’œuf,
restes de viand
e ou de
1) Dans les deux cas, la présence de poisson, thé, ca
fé, mouchoirs
en papier, etc.
terre est essentielle aux processus 3. Brasser le co
de transformation. mpost de temps
à autre.

2) Le compostage transforme la
matière organique et rend l’azote
accessible aux végétaux. Ce processus de transformation propre au cycle de l’azote
se nomme la nitrification.
3) Dans les deux cas, ils vont produire des déchets.
4) Dans les deux cas, aucun apport en oxygène n’est nécessaire.

336 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.2

b ) Pour quelle raison est-il important de suivre le troisième conseil du guide d’utilisation du composteur ?
1) Pour éviter les mauvaises odeurs.
2) Pour favoriser la croissance de végétaux à l’intérieur du bac.
3) Pour y faire pénétrer plus d’oxygène et permettre ainsi aux bactéries de décomposer la matière
organique.
4) Pour aider les microorganismes à se multiplier.
c ) Pourquoi un compost est-il fait uniquement de déchets organiques (légumes, fruits, coquilles
d’œuf, arêtes de poissons, etc.) ?
Seuls les déchets organiques peuvent se décomposer relativement rapidement et fournir des
éléments de base à l’engrais produit.

4 Laquelle des situations suivantes, ayant cours dans une ferme, a le moins d’impact sur le cycle de l’azote ?
a ) L’épandage d’engrais et de compost sur les c ) L’utilisation de l’électricité pour éclairer les
terres agricoles. bâtiments.
b ) L’utilisation de machinerie lourde qui d) L’utilisation de gicleurs pour arroser les
compacte le sol. champs.

5 Les rives d’un lac ou d’une rivière sont essentielles au maintien de l’équilibre des écosystèmes avoisinants.
Voici quelques-unes de leurs fonctions.

1 Stabilisation du niveau
de l’eau
• Retient et évapore une partie
des eaux de pluie ou de la
fonte des neiges.
• Diminue les risques
d’inondation.
2 Filtration d’éléments
polluants
• Retient une partie des 1 2
engrais, des pesticides et des 3
sédiments présents dans les
eaux de ruissellement.
• Prévient le vieillissement 4
prématuré des plans d’eau
causé par une trop grande
concentration de nutriments
(nitrates, phosphates, etc.).
3 Protection contre l’érosion 4 Habitat pour la faune
• Maintient la stabilité des rives. • Offre de la nourriture et un abri aux animaux
• Conserve les lieux de fraie en diminuant leur (plan d’eau).
ensablement. • Offre à l’humain un contact privilégié avec la
• Prévient les glissements de terrain. nature (observation des animaux, pêche, chasse).

Parmi les fonctions décrites, laquelle participe au cycle de l’azote ?


La filtration d’éléments polluants (numéro 2).

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8.3 Le cycle
du phosphore STE

Élément essentiel à la survie de nombreux organismes, le phosphore (P)


circule principalement sous la forme de phosphates.
Le cycle du phosphore comprend tous les échanges de phosphore entre
la lithosphère et l’hydrosphère.
Le cycle du phosphore ne comprend pas d’échanges avec l’atmosphère,
contrairement à ceux du carbone et de l’azote. La figure 3 illustre les
processus de transformation qui s’opèrent dans le cycle du phosphore.

Pluie Formations rocheuses

t
en
elle m
iss
Ru
1
Végétaux
2
2
2
2 4
Phytoplancton Zooplancton
3
1 Phosphates Hydrosphère
Phosphates en solution
dans le sol
Lessivage
Animaux
3 4
3

Lithosphère
Sédimentation = formation de roches
Décomposeurs

Figure 3 Le cycle du phosphore.

Les échanges du cycle du phosphore


1 L’érosion et le transport du phosphore (P), trouvé essentiellement dans les roches
• L’érosion des roches par la pluie et le vent libère le P.
• Le P ruisselle vers l’hydrosphère, où il est lessivé à travers le sol sous forme de phosphates (PO43−).
2 L’absorption par les organismes
• Les PO43− dissous dans le sol sont absorbés par les végétaux terrestres et aquatiques (synthèse de leur ADN).
• Les herbivores ingèrent les végétaux et ont ainsi accès au P (constituant de leurs os, de leur coquille et
de leur ADN).
• Les omnivores, par leur alimentation, absorbent à leur tour le P (constituant des dents, du système
squelettique et de leur ADN).
3 La décomposition des déchets
• Les PO43− absorbés par les organismes retournent dans la lithosphère :

338 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


tE 8.3

– à travers les déchets et les excréments des consommateurs terrestres et aquatiques ;


– par la décomposition de cadavres et de végétaux terrestres et aquatiques.
4 La sédimentation et l’alimentation du phytoplancton
• Les PO43− provenant des déjections animales, des cadavres et des décomposeurs sont lessivés et
transportés jusqu’aux océans.
– Une partie des PO43− est absorbée par le phytoplancton (algue) qui sera à son tour ingéré par les
consommateurs des niveaux supérieurs, dont le zooplancton.
– Une autre partie, dissoute, se retrouve au fond des mers, se mélange aux sédiments pour former, après
des millions d’années, de nouvelles roches. Ultimement, ces dernières remontent à la surface par les
mouvements tectoniques.

SCIENCE
FLASH

Savez-vus que lsque vus fates le ménage, vus ajutez alement du


se dans l’envnnement à cause des savns et des détegents que vus
utlsez ? En effet, luseus duts nettyants cntennent ence aujud’u des
sates qu snt à l’gne de la lféatn des cyanactées (algues leues),
txques u l’ête uman et esnsales de l’eutsatn de luseus lans
d’eau au Quéec. Ce énmne envnnemental ts éccuant a entaîné
l’adtn de ls u le cnte. Ans, au Canada et aux États-Uns, deus 2010,
les savns de tutes stes ne euvent as cnten lus de 0,5 % de leu ds en
sates, et ce, afn de tége l’envnnement.

Activités 8.3 STE

1 Parmi les situations suivantes, laquelle n’affecte aucunement le cycle du phosphore ?


a ) Déboisement d’un terrain. c ) Un lièvre se nourrissant de laitue.
b ) Épandage de fumier. d ) Un accident nucléaire.

2 Reliez chaque activité au processus de transformation du cycle du phosphore sur lequel elle a un impact.
Processus de transformation
Activité du cycle du phosphore

a ) Faire la lessive. 1) L’absorption par les organismes

b ) Faire une coupe à blanc à l’aide de


machinerie lourde. 2) L’alimentation du phytoplancton

c ) Partager un bon repas au restaurant.


3) La sédimentation
d ) Une usine de traitement des eaux usées
qui rejette de grandes quantités de
phosphore s’accumulant au fond de l’eau. 4) L’érosion et le transport
Réponses : a2 ; b4 ; c1 ; d3.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 8 LA bioSphèrE 339


3 Au cours d’un laboratoire en classe, vous assistez à une
situation plutôt farfelue. Afin de favoriser la croissance de
plants de haricots, un élève propose de les arroser avec la
boisson gazeuse ci-contre. Se pourrait-il qu’il ait raison ?
Justifiez votre réponse.
Oui, si on considère que cette boisson gazeuse contient
du phosphore (acide phosphorique) utile à la croissance
des végétaux.

Ingrédients : Eau gazéifiée, glucose-fructose et/ou sucre,


colorant caramel, acide phosphorique, caféine, acide
citrique, arôme.

4 Après avoir lu l’encadré Flash science de la page précédente, prenez connaissance de l’information
suivante.

Les ingrédients qui figurent sur


les étiquettes des produits ven-
dus au Canada sont présentés
en ordre décroissant, selon la
quantité de chaque ingrédient
se trouvant dans le produit.
Ainsi, l’ingrédient qui se trouve
en plus grande quantité appa-
raît en tête de liste.

Vous devez acheter du détergent pour le lave-vaisselle. Les trois marques ci-dessus s’offrent à vous.
a ) À l’aide de vos connaissances sur le cycle du phosphore, déterminez laquelle de ces marques de
détergent représente le meilleur choix d’un point de vue écologique. Justifiez votre réponse.
La marque Rapido, car elle ne contient pas de phosphates (ni d'autres agents chimiques
néfastes pour l’environnement).

b ) L’utilisation de détergents contenant des phosphates interfère avec quel processus de


transformation du cycle du phosphore ?
1) La décomposition des déchets, car les phosphates sont rejetés dans l’environnement.
2) L’alimentation du phytoplancton, car les phosphates sont habituellement rejetés par les
systèmes d’égout vers les plans d’eau, où les algues pourront s’en nourrir.
3) La sédimentation, puisque les phosphates ayant lessivé les sols se retrouvent au fond des
plans d’eau, où ils s’entassent pour la formation de nouvelles roches.
4) L’absorption par les organismes, car les phosphates se retrouvent dans le sol, où ils contribuent
à faire pousser les végétaux qui les utilisent pour leur croissance et qui, à leur tour, seront
mangés par les consommateurs des niveaux supérieurs.

340 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.4

5 Dans un jardin, on a aménagé un bassin d’eau (voir la photo


ci-contre). Un système d’alimentation fait couler de l’eau sur les
pierres d’une petite cascade qui irrigue le sol d’une plate-bande.
Sur cette plate-bande, de magnifiques plantes verdissent. Le fond
du bassin est en terre et des nénuphars y plongent leurs racines.
Afin de retracer la circulation du phosphore dans ce jardin,
complétez le tableau ci-dessous à partir de la liste de mots et des
consignes suivantes.
a ) Dans la deuxième colonne, indiquez le numéro qui correspond à l’étape du processus de transformation
du cycle du phosphore à laquelle est associé chacun des éléments nommés dans la première colonne.
b ) Dans la troisième colonne, indiquez le numéro qui décrit le mieux le processus de transformation
du phosphore de ce jardin d’eau.

1) Sédimentation et alimentation du 6) Les décomposeurs désintègrent la matière


phytoplancton organique morte afin d’en libérer le phos-
phore pour d’autres organismes.
2) Les roches libèrent le phosphore sous
l’action de l’eau. 7) La plante absorbe le phosphore nécessaire
à sa croissance.
3) Décomposition des déchets
8) La terre, qui sert de support aux végétaux,
4) Absorption par les organismes
absorbe le phosphore dissous.
5) Érosion et transport

Étape du processus de
Élément du jardin Description
transformation du phosphore

L’eau circulant entre les pierres de la cascade 5 2


La terre au fond du bassin 1 8
Un plant de nénuphar enraciné dans la terre au fond du bassin 4 7
Des champignons et des bactéries dans le sol du jardin 3 6

8.4 Les biomes


terrestres
Les caractéristiques des biomes terrestres dé-
pendent principalement de la température qui y
règne et des précipitations qu’ils reçoivent. Ce sont
ces facteurs qui déterminent les végétaux qui
peuvent y croître et, conséquemment, les animaux
qui peuvent y vivre. Toundra Savane tropicale
Taïga Désert
Un bom s est une grande région continen- Forêt tempérée Forêt tropicale humide
Prairie tempérée
tale caractérisée par son climat, sa flore et sa faune.
Plusieurs biomes terrestres sont présents sur Terre Fgu 4 L dsbuon ds dfféns boms ss.
(voir la figure 4).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 341


Le tableau 1 présente les principales caractéristiques des biomes terrestres.

TABLEAU 1 Les principales caractéristiques des biomes terrestres


Biome Climat Flore Faune Type de sol

Toundra • Températures • Herbes, mousses, lichens • Faune adaptée au • Rocailleux, pergéli-


arctiques, peu de et arbustes rabougris froid : lemmings, sol
précipitations renards arctiques
• Animaux migrateurs

Taïga • Hivers longs, • Forêt boréale : conifères, • Faune diversifiée : • Acide, mince et
froids et enneigés arbustes rabougris, écureuils, orignaux, pauvre en nutri-
• Étés courts et mousses et lichens renards, ours noirs, ments
assez chauds lynx, lièvres, etc.

Forêt • Hivers assez • Plantes herbacées, fou- • Faune diversifiée : • Riche en éléments
tempérée doux et humides, gères, arbustes et arbres ours noirs, ratons nutritifs en raison
étés assez (forêt de feuillus) laveurs, lièvres, de la matière orga-
chauds merles, etc. nique au sol
• Précipitations
abondantes

Prairie • Hivers longs et • Vaste étendue d’herbages • Grands herbivores : • Terre arable brune,
tempérée froids, étés assez • Plusieurs plantes à fleurs bisons, antilopes, riche en humus, en
chauds marqués • Très peu d’arbres et cerfs, etc. azote et en bases,
par des périodes d’arbustes vu le manque aérée, peu lessivée,
de sécheresse de précipitations forte concentration
de calcium

Désert • Précipitations • Végétation rare et • Faune adaptée aux • Pauvre en nutri-


très rares rabougrie avec peu de conditions déser- ments, aride,
• Températures feuillage ou avec des tiques : insectes, sablonneux, cer-
contrastées entre épines, et munie de serpents, lézards, tains sols salés et
le jour et la nuit longues racines pouvant coyotes, etc. alcalins
puiser l’eau et les miné-
raux en profondeur

Forêt • Températures • Très diversifiée et dense, • Très diversifiée : • Acide, riche en fer
tropicale moyennes entre plusieurs spécimens de amphibiens (diverses et en aluminium,
humide 20 et 34 °C très grande taille : herba- grenouilles), reptiles, pauvre en nutri-
• Pas de saison cées grimpantes, lianes, oiseaux, mammifères ments essentiels
sèche palmiers, etc. (ex. : paresseux à (carbone et phos-
• Pluies abon- deux doigts, singes, phore), car lessivé
dantes toute orangs-outangs) par les abondantes
l’année précipitations, donc
peu ou pas d’hu-
mus en surface

Savane • Températures • Très diversifiée : feuillus • Grands mammifères : • Pauvre en nutri-


tropicale moyennes entre qui perdent leur feuil- tigres, léopards, ments, mais se
(aussi 20 et 34 °C lage en saison sèche jaguars, paresseux, régénère à la suite
appelée • Alternance entre (acacias), herbacées, loups à crinière, d’incendies, grâce à
« forêt
saison sèche arbustes, plantes grasses rhinocéros de Java, la cendre, riche en
tropicale
sèche ») (hiver) et saison (cactus) avec réserves espèces migratrices substances nutri-
des pluies (été) d’eau, etc. tives.
• Taille des végétaux dépas-
sant rarement 20 m

342 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.4

Activités 8.4
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome terrestre approprié.

1 Désert 3 Prairie tempérée 5 Toundra

2 Forêt tempérée 4 Taïga 6 Forêt tropicale humide

5 6 4

3 1 2

b ) Pour chacune des photos, nommez deux caractéristiques qui vous ont permis d’identifier le biome.
Réponse variable. Exemples :
Biome Caractéristiques visibles sur la photo

1 D ésert Végétation rare et rabougrie ; sol aride

2 F orêt tempérée Arbres feuillus ; présence d’un raton laveur

3 P rairie tempérée Vaste étendue d’herbages ; présence de bisons (grands herbivores)

4 Taïga Prédominance de conifères ; neige (hivers enneigés)

5 Toundra Mousse et arbustes rabougris ; sol rocailleux

6 F orêt tropicale Végétation très dense ; arbres matures ; humidité élevée


humide

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2 À l’aide de vos connaissances sur les biomes
terrestres, choisissez l'énoncé qui explique
pourquoi l’Himalaya se trouve dans la taïga,
alors que cette chaîne de montagnes, qui
compte les plus hauts sommets de la Terre,
est bordée de prairies tempérées au nord
et de la forêt tropicale humide au sud.
a ) La taïga (forêt boréale) est une zone de
transition entre les prairies tempérées et la
forêt tropicale humide dans cette région.
b ) La fonte des glaciers, de plus en plus
importante, érode le sol, laissant peu de
nutriments pour la croissance des
végétaux propres à la forêt tropicale humide. Ce faisant, seuls des arbustes rabougris et des
conifères peuvent désormais y pousser.
c ) En très haute altitude, où les températures moyennes sont très froides et les sols enneigés, seule
la végétation propre à la taïga peut y croître. À mesure qu’on descend en altitude, la végétation
change (prairies et forêt tropicale humide) en fonction du réchauffement des températures.
d ) Les importantes précipitations acides (neige) ont rendu les sols plus pauvres en nutriments,
laissant place à une végétation moins luxuriante et moins abondante que celle de la forêt
tropicale humide ou des prairies tempérées.

3 Lisez la fiche informative suivante. Répondez ensuite à la question.

Le dragon barbu
Le dragon barbu est un reptile docile, qui se
Région Australie, zones arides ou
laisse approcher facilement. Il est possible de
semi-arides
répondre à ses besoins vitaux lorsqu’il est en
captivité et, contrairement à plusieurs de ses
Température Jour : entre 28 et 48 °C
congénères, il ne craint pas l’être humain.
tolérée
Nuit : 22 °C

Humidité requise Faible (40 %)

Sol requis Sable fin ou éclats de bois

Accessoires Vivarium, cloche chauffante,


nécessaires plaque ou roche chauffante,
et nutriments nombreuses cachettes,
importants pour la thermomètre, vitamines,
vie en captivité suppléments de calcium

Selon les informations de cette fiche, dans quel type de biome terrestre le dragon barbu vit-il ?
Justifiez votre réponse à l’aide de trois arguments. Réponse variable. Exemples :
Le dragon barbu vit dans le désert. En effet : 1) il a besoin de températures chaudes le jour et
plus froides la nuit ; 2) il vit sur un sol sablonneux ; 3) le taux d’humidité de son environnement
doit être bas ; 4) on le retrouve habituellement dans des zones arides ou semi-arides.

344 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.5

8.5 Les biomes


aquatiques
Les biomes aquatiques occupent une importante superficie de la Terre,
celle-ci étant recouverte à plus de 70 % d’eau (voir la figure 5). On divise habi-
tuellement ces biomes en deux catégories : les biomes marins et les biomes
d’eau douce. Ces deux types de biome se distinguent par leur salinité.
Un bom ququ est une étendue d’eau douce ou d’eau salée carac-
térisée par sa flore et sa faune.

Biomes dulcicoles
Lacs
Cours d’eau, deltas
et estuaires
Biomes marins
Récifs de corail
Zone abyssale
Zone néritique

Fgu 5 L dsbuon ds ncux boms ququs.

8.5.1 Les biomes marins


Les biomes marins se trouvent dans les océans et les mers. Le tableau 2,
ci-dessous et à la page suivante, donne une description de quelques-uns
des biomes présents dans ces vastes étendues d’eau.

TABLEAU 2 Les principales caractéristiques de quelques biomes marins

Biome Caractéristiques générales Flore Faune

La zone • Surface éclairée par la lumière et • Phytoplancton • Invertébrés (crabes,


néritique réchauffée par le Soleil • Herbes marines homards, calmars)
(moins de • Située près des côtes • Poissons (harengs, sar-
200 m de • Zone de pêche importante dines, morues)
profondeur)
• Oiseaux marins
• Mammifères

La zone • Températures autour de 4 °C • Algues et herbes • Microorganismes et


abyssale • Obscurité totale marines invertébrés adaptés aux
(à partir de • Fond recouvert de boue et de sédi- • Photosynthèse conditions extrêmes
2000 m de ments remplacée par la (pression élevée, tempéra-
profondeur)
• Recouvre 80 % de la superficie des chimiosynthèse, tures froides)
fonds marins assurée par des • Poissons de fond (ex. : raie)
bactéries primitives

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 345


TABLEAU 2 Les principales caractéristiques de quelques biomes marins (suite)

Biome Caractéristiques générales Flore Faune

Les récifs de • Situés dans les eaux chaudes, peu Très diversifiée : mol- Très diversifiée : étoiles de
corail* profondes et oxygénées lusques, nombreuses mer, éponges, anémones
(moins de • Le squelette externe des coraux est espèces de poissons
30 m de fait de calcaire (CaCO3) sensible aux (ex. : poisson-clown),
profondeur) cétacés, pieuvres,
variations de pH (acide) causées par le
calmars
réchauffement climatique et la pollution
atmosphérique (CO2).
* Les coraux sont des invertébrés. Ils ont une bouche centrale. Leurs tentacules vivent en symbiose avec une algue microscopique.

8.5.2 Les biomes d’eau douce


Aussi appelés les « biomes dulcicoles », les biomes d’eau douce regroupent
les lacs, les cours d’eau, les terres humides, ainsi que certains estuaires et
deltas (dont la salinité est peu élevée).
Le tableau 3 présente les principales caractéristiques des biomes d’eau
douce et certains des organismes typiques qu’on y trouve.

TABLEAU 3 Les principales caractéristiques des biomes d’eau douce


Biome Caractéristiques générales Flore Faune

Le lac • Étendue d’eau relativement calme • Phytoplancton, algues, • Décomposeurs, plancton,


bordée par des végétaux (arbres et plantes aquatiques poissons (truite, achigan,
arbustes) diverses (nénuphars, perchaude, brochet, etc.),
• Soumis aux brassages saisonniers quenouilles, joncs, etc.) amphibiens (grenouille,
des eaux de surface et de profondeur crapaud, salamandre, etc.),
qui distribuent les nutriments et l’oxy- reptiles (couleuvre, tortue),
gène aux organismes oiseaux (canard, martin-
pêcheur, etc.)

Le cours • Ruisseau, rivière ou fleuve, habituel- • Croissance de grands • Décomposeurs, plancton, pois-
d’eau lement bordé d’herbages, de plantes végétaux limitée par le sons (achigan, truite, saumon)
et d’arbres courant • Là où l’eau est plus calme,
• Voie d’écoulement des eaux de • Mousses, herbages et faune semblable à celle des
surface ayant un débit plus ou moins algues réussissent habi- lacs : amphibiens, reptiles et
rapide en fonction du volume d’eau tuellement à s’implanter oiseaux.
drainé et du relief dans ces milieux.

La terre • Eau stagnante comprenant les marais, • Végétaux vivant dans • De nombreuses espèces
humide les marécages et les tourbières un sol saturé d’eau : animales y sont attirées tels la
• Zone de transition entre un biome mousses, sphaignes, tortue, la salamandre, le rat
terrestre et un biome aquatique, herbages, algues et musqué, le canard, le grand
milieu très riche en nutriments, d’où quelques plantes héron, etc.
les diversités végétale et animale (quenouilles, thuyas, etc.)

L’estuaire • Caractérisés par une eau saumâtre • Phytoplancton, algues • Éponges, capelans, bélugas
et le delta (mélange d’eau douce et d’eau et plantes sont aptes et rorquals
salée), marquant la transition avec à y pousser selon le • Nombreux oiseaux telles la
les biomes marins taux de salinité qu’ils bernache, quelques espèces
peuvent tolérer. de canard, l’oie des neiges, etc.
• Décomposeurs (champignons,
bactéries) ainsi que divers
crustacés : crevettes, moules et
escargots

346 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.5

Activités 8.5
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome aquatique approprié.

1 Terre humide (marécage) 3 Lac 5 Océan ou mer

2 Zone néritique 4 Récif de corail (corallien) 6 Cours d’eau (rivière)

4 3 1

5 6 2

b ) Pour chacune des photos ci-dessus :


• Indiquez, dans la deuxième colonne, le type de biome aquatique illustré.
• Nommez, dans la troisième colonne, deux caractéristiques qui vous ont permis d’identifier ce biome.

Type de biome
Biome Caractéristiques visibles sur la photo
aquatique

1 Terre humide (marécage) Eau douce • Eau stagnante


• Présence de mousses, d'herbages et d'algues
2 Z one néritique Marin • Située en mer, près de la côte
• Présence d’activité humaine (pêche)
3 L ac Eau douce • Étendue d’eau relativement calme
• Bordé par des végétaux (arbres et arbustes)
4 R écif de corail (corallien) Marin • Diversité animale et végétale
• Situé à de faibles profondeurs, sur le sol marin
5 Océan ou mer Marin • Vaste étendue d'eau
• Littoral bordé de sable
6 C ours d’eau (rivière) Eau douce • Eau ayant un débit assez fort et rapide
(kayakistes entraînés par le courant)
• Bordé de part et d’autre par des herbages,
des plantes et des arbres

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 8 La biosphère 347


2 Vous songez à vous procurer un aquarium et à l’aménager. Vous hésitez entre recréer un milieu
tropical, qui rappelle les splendeurs de l’océan, et recréer un milieu plus commun, tel un étang,
où vivront seulement des poissons rouges et quelques végétaux.
Quel est le principal facteur que vous devez considérer afin de recréer l’un ou l’autre de ces milieux ?
Justifiez votre réponse. Au besoin, consultez la figure 5 à la page 345.
La salinité de l’eau, car les espèces animales telles que les poissons rouges sont incapables de
tolérer une eau salée et d’y survivre, contrairement aux espèces tropicales que l’on retrouve dans
les océans.

8.6 Les facteurs influençant


la distribution
des biomes
De nombreux facteurs influent sur la distribution des biomes sur la Terre.
Par exemple, la latitude a une incidence sur le nombre d’heures d’enso-
leillement. Ainsi, les organismes qui ont besoin de soleil pour effectuer la
photosynthèse, ou simplement se réchauffer, sont davantage présents
dans les régions où cette énergie est omniprésente.
La profondeur de l’eau a aussi un effet sur la quantité d’énergie solaire
disponible. Elle a donc une influence sur les espèces présentes dans un
milieu aquatique donné. Les espèces vivant à proximité des fonds marins
sont adaptées pour vivre dans l’obscurité et dans un milieu plus froid, alors
que les espèces qui se retrouvent plus près de la surface sont adaptées
pour vivre là où il y a plus de lumière.
Le tableau 4 présente des exemples de facteurs qui ont une influence sur
la distribution des biomes sur la Terre.

TABLEAU 4 Des exemples de facteurs qui influent sur la distribution des biomes
Facteurs qui influent sur la distribution Facteurs qui influent sur la distribution
des biomes terrestres des biomes aquatiques

• Latitude • Salinité de l’eau


• Altitude • Profondeur de l’eau
• Précipitations • Force et sens du courant
• Vents • Quantité de dioxygène (O2) et de dioxyde de carbone
• Type de sol (CO2) nécessaire à la respiration ou à la photosynthèse

• Nourriture
• Insolation (ensoleillement, lumière)
• Température

348 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


te 8.6

Activité 8.6
1 À l’aide du tableau 4 (voir la page précédente), complétez le tableau suivant en nommant le facteur
qui influe sur la présence de chaque espèce dans le ou les biomes illustrés.
Plusieurs facteurs peuvent être nommés dans chaque cas. Réponse variable. Exemples :
Facteur qui influe sur la présence de cette espèce
Espèce et biome(s)
dans ce ou ces biomes

L’ours polaire vit dans La température


la toundra, entre
autres, grâce à son
épais pelage.

Le thé du Labrador Le type de sol


pousse dans certaines
tourbières acides,
trouvées dans la taïga
et dans la toundra.

Le phytoplancton se La quantité de lumière


trouve dans les eaux
de surface des cours
d’eau, des rivières et
des océans.

Des lynx et des lièvres La nourriture


vivent dans la forêt
boréale.

Des thuyas géants Les précipitations


croissent le long de
la côte ouest de l'île
de Vancouver, où l’at-
mosphère est chargée
d’humidité pendant de
longues périodes de
l’année.

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CONSOLIDATION DU ChApITre 8

1 STE À partir de l’illustration ci- 1


contre, déterminez les étapes qui sont
communes aux cycles du carbone,
de l’azote et du phosphore. Entourez
le choix de réponse approprié.
a ) 1 et 2
b ) 3 et 4 4
6
c ) 2 et 5
d ) 3 et 5
3
2

2 STE Observez la photo ci-contre.


Parmi les activités qui y sont représentées,
lesquelles participent à la fois au cycle
de l’azote, au cycle du carbone et au
cycle du phosphore ? Entourez toutes
les bonnes réponses.
a ) Le tracteur qui roule sur le sol.
b ) Le fermier qui respire l’air frais.
c ) Les arbres qui croissent.
d ) Les vaches qui font leurs besoins sur
le sol.

3 Les activités suivantes sont reliées au cycle du carbone. Lesquelles contribuent à l’intensification
de l’effet de serre renforcé ? Entourez le choix de réponse approprié.

1) Une croissance démographique mondiale importante.


2) Le reboisement d’anciennes zones industrielles sur la Côte-Nord.
3) La mort de bélugas dans le fleuve Saint-Laurent à la suite d’un déversement d’hydrocarbures.
4) Une production accrue d’électricité à l’aide de centrales thermiques aux États-Unis.
5) La reconstitution d’une partie de la couche d’ozone (filtre les rayons ultraviolets), consé-
quence de l’interdiction d’utilisation des CFC (chlorofluorocarbones).
6) L'augmentation de l’élevage bovin dans les pays en voie de développement.

a ) 1, 3, 4 b ) 1, 4, 6 c ) 2, 4, 6 d ) 2, 3, 5

350 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


4 À l’aide de la liste de mots suivante, complétez le tableau comparatif des cycles du carbone
et de l’azote en y inscrivant les numéros correspondant à vos choix. Il peut y avoir plus d’une
réponse par case.

1) Industries (combustion) 8) Décomposition de déchets organiques


2) Assimilation par les végétaux (organismes aquatiques morts, défécation)
3) Décomposition de squelettes 9) Êtres vivants (respiration)
et de coquillages 10) Alimentation du phytoplancton et autres
4) Bactéries fixatrices végétaux aquatiques
5) Sédimentation 11) Bactéries dénitrifiantes
6) Assimilation par les végétaux 12) Formation de roches carbonatées
et herbivores aquatiques 13) Décomposition d’organismes morts
7) Végétaux (photosynthèse) 14) Alimentation par les herbivores et omnivores

Transformations dans le cycle Tranformations dans le cycle


du carbone (C) de l’azote (N)

Émissions de CO2 Absorption de CO2 Émissions de N2 Absorption de N2

Atmosphère 1 et 9 7 11 4

Rejet de carbone Absorption Émissions de Absorption de


de carbone produits azotés produits azotés
Lithosphère
5 et 12 14 13 2

Rejet de carbone Absorption Émissions de Absorption de


de carbone produits azotés produits azotés
Hydrosphère
3 10 8 6

5 Classez chacun des processus de transformation suivants dans le cycle où il se produit : le cycle
du carbone, le cycle de l’azote ou le cycle du phosphore.

1) Combustion de combustibles fossiles 5) Photosynthèse par les organismes photo-


2) Dénitrification par les bactéries dénitri- synthétiques
fiantes 6) Nitrification par les bactéries nitrifiantes
3) Sédimentation d’organismes morts 7) Érosion des roches et transport
4) Fixation par les cyanobactéries

Cycle du carbone Cycle de l’azote Cycle du phosphore STE

1, 3, 5 2, 4, 6 7

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6 À l’aide de la liste de mots et des photos suivantes, complétez le tableau en utilisant les lettres
ou les numéros correspondant à vos choix.

1) Prairie tempérée 4) Divers herbages et plusieurs plantes


2) Biome marin (océan) 5) Algues et phytoplancton
3) Forêt tempérée 6) Feuillus, arbustes et fougères

A B C

Biome

Nom 3 2 1
Flore 6 5 4
Faune A C B

7 Nommez un élément commun aux biomes suivants. Réponse variable. Exemples :


a ) La toundra et la taïga
Leur flore comprend des mousses et des lichens.

b ) Les cours d’eau et les lacs


Ils sont tous deux des biomes d’eau douce ; ils sont bordés par de la végétation.

c ) Le désert et la toundra
Ils reçoivent peu de précipitations ; leur végétation est de petite taille, près du sol.

d ) Les mers et les cours d’eau


Ce sont des biomes aquatiques.

352 TERRE ET ESPACE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SOMMAIRE

CHAPITRE 9 L’écologie  354

univers CHAPITRE 10 La génétique STE  380

vivant
chapitre

9 L’ÉCOLOGIE

L’écologie se penche sur les interactions entre les êtres SOMMAIRE


vivants, sur les interactions entre ces êtres et leur environne- Rappel  355
ment, et sur les conséquences de ces interactions. 9.1 L’organisation des vivants  355
Dans ce chapitre, vous verrez comment chaque organisme 9.2 Les interactions  361
occupe une place dans la chaîne alimentaire. Vous verrez 9.3 L’écotoxicologie STE  373
aussi qu’il peut se reproduire et servir de nourriture ou d’abri 9.4 L’empreinte écologique STE  375
à d’autres organismes au cours de sa vie. De plus, comme
tous les autres êtres vivants, il est soumis aux conséquences
des interactions avec son milieu.
RAPPEL

L’spè L’habitat
Un espèce rroup ds individus dont ls arat- L’habitat st un miliu où ls onditions sont ad-
ristiqus physiqus sont nralmnt smblabls. quats pour omblr ls bsoins ds individus d’un
Ils doivnt pouvoir s rproduir ntr ux t lurs spè qui y vivnt. On drit un habitat d’après
dsndants sont viabls t fonds. plusiurs faturs, notammnt sa situation ora-
phiqu, sa faun, sa flor, son limat ainsi qu la
La population natur du sol t d l’au.
Un population st form d l’nsmbl ds indi-
vidus d’un mêm spè prsnts sur un trritoir
donn à un rtain momnt.
La taille d’une population orrspond au nombr
d’individus qui la omposnt. Il xist divrss
mthods d alul slon l typ d population :
• l ompta dirt (pour ds individus pu nom-
brux ou sdntairs) ;
• l ompta indirt (bas sur l nombr d nids
ou d trrirs, par xmpl) ;
• l’hantillonna (n divisant un trritoir n
parlls) ;
• la aptur-raptur d’individus marqus.

La nih oloiqu
La niche écologique d’un spè st l’nsmbl L’ous ol  l oqu occun l mêm
ds onditions t ds rssours (lmnts vivants t b, ms on ds ncs écologqus dfféns
non vivants) nssairs au maintin d tt spè. (égm lmn, éod d’cvés, c.).

9.1 L’organisation
des vivants
Certaines espèces nous semblent inutiles, mais chaque être vivant a sa
place parmi les organismes qui peuplent la Terre. Les sections suivantes
présentent la manière dont l’ensemble de ces êtres vivants sont organisés.

9.1.1 Les populations


Les différentes espèces se regroupent en populations. Une population
se caractérise entre autres par sa taille (voir la section Rappel ci-dessus),
sa densité et sa distribution.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écOLOgIe 355


La densité d’une population
La densité d’une population est le nombre d’individus par unité d’aire
(individus/km2) ou de volume d’eau (individus/L).
On calcule la densité d’une population à l’aide de l’équation suivante :

Nombre d’individus de la population


Densité de la population =
Aire du lieu occupé par la population

Par exemple, si un territoire de 180 km2 compte 5 000 écureuils, le calcul


de la densité de cette population est le suivant :

EXEMPLE
5 000 écureuils 28 écureuils
Densité de la population = ≈
180 km2 km2

La taille et la densité d’une population augmentent en fonction de la natalité


et de l’immigration ; elles diminuent selon la mortalité et l’émigration.

La distribution d’une population


La distribution d’une population, quant à elle, est la façon dont les
individus se répartissent sur un territoire.
Le tableau 1 présente les trois principaux modes de distribution. Le mode le
plus courant est celui de la distribution en agrégats à cause du comportement
social des animaux et des ressources souvent concentrées.

TABLEAU 1 Les trois principaux modes de distribution d’une population sur un territoire
La distribution en agrégats La distribution aléatoire La distribution uniforme
(en groupes) (au hasard) (répartition régulière)

9.1.2 Les communautés


L’écologie ne se concentre pas seulement sur les populations, elle étudie
aussi les communautés.
Une communauté est l’ensemble des populations (animales et végétales)
qui vivent sur un même territoire (voir la figure 2 à la page suivante).

356 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.1

Une des caractéristiques d’une communauté est sa biodiversité.


La bodvsé (ou la diversité spécifique) correspond à la diversité des
espèces qui composent une communauté.
La biodiversité se mesure à l’aide des facteurs suivants (voir la figure 1) :

• la richesse spécifique, qui correspond au nombre total d’espèces dans


une communauté ;
• l’abondance relative, qui désigne le pourcentage d’individus d’une même
espèce par rapport au nombre total d’individus de la communauté.

A B

Fgu 1 Dux bodvsés dfféns.


A Un forêt tropal prsnt un rand bodvrst : la rhss spfqu st lv
(plusurs spès) t l’abondan rlatv st qulbr (nvron un mêm pournta
d haqu spè).
B Un sapnèr prsnt un fabl bo dvrst. On y trouv pu d’spès d’arbrs ;
la rhss spfqu st don fabl. D plus, l sapn tant l’spè prsnt n plus
rand nombr, l’abondan rlatv n’st pas qulbr.

9.1.3 Les écosystèmes


L’écologie consiste aussi en l’étude des écosystèmes.
Un écosysèm est l’ensemble des organismes vivants d’une communauté
qui interagissent entre eux et avec des composants non vivants présents
sur le même territoire.
Un écosystème comporte différents niveaux écologiques : l’individu, la popu-
lation, la communauté et l’écosystème (voir la figure 2).

Individu Population Communauté Écosystème

Fgu 2 Ls nvux écologqus.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écOLOgie 357


Activités 9.1
1 Quelle est la différence entre la taille et la densité d’une population ?
La taille d’une population est le nombre total d’individus qui la composent, alors que la densité d’une
population est le nombre d’individus par unité d’aire (ou de volume d’eau).

2 a ) Trois voisins possèdent chacun un terrain de dimension différente. Sur chaque terrain, une espèce
de fleurs a poussé. Complétez ce tableau en tenant compte des données fournies.

Densité de
Population Aire
population
(nombre de fleurs) (m2)
(fleurs/m2) Mode de distribution

Terrain 1 60 15 4 Aléatoire

Terrain 2 90 60 1,5 En agrégats

Terrain 3 600 400 1,5 Uniforme

b ) Comment la densité de population de deux des trois terrains peut-elle être identique si l’aire des
terrains est différente ?
Les terrains 2 et 3 ont une aire différente, mais ils comptent tous deux 1,5 fleur par mètre carré.
Ils ont donc la même densité de population.

c ) Les propriétaires des terrains 2 et 3 arrachent tous les deux les plants de fleurs sur la moitié de
leur terrain. Ils s’aperçoivent alors que la densité des plants de fleurs restants est différente sur
chaque terrain. Expliquez pourquoi il en est ainsi.
Comme les plants sont répartis de façon uniforme sur le terrain 3, la moitié des plants de fleurs
a donc été enlevée. Le mode de distribution du terrain 2 est en agrégats, la moitié de l’aire ne
contient donc pas nécessairement la moitié des plants de fleurs.

3 Quel est le mode de distribution


des fous de Bassan sur cette
plage ?
a ) En agrégats
b ) Aléatoire
c ) Uniforme

358 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.1

4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les individus d’un même territoire sont nécessairement de la même espèce.
Faux Il peut y avoir plusieurs espèces différentes qui vivent sur un même territoire. On parle
alors de « communauté ».

b ) Le mode de distribution de deux populations d’espèces différentes est nécessairement différent.


Faux Deux espèces différentes peuvent avoir le même mode de distribution. Par exemple, les
fous de Bassan et les manchots empereurs ont une distribution uniforme.

c ) À elles seules, plusieurs populations forment un écosystème.


Faux Un écosystème englobe les populations et le non-vivant d’un même territoire.

d ) On peut calculer la densité d’une population terrestre, mais pas celle d’une population aquatique.
Faux On peut calculer la densité d’une population aquatique en divisant le nombre d’individus
par unité de volume d’eau (individus/L).
e ) Une communauté regroupe plusieurs populations.
Vrai

5 Sachant que les coraux sont des organismes ultra-sensibles aux changements et qu’ils peuvent en
mourir, quel serait l’impact d’un tourisme marin intensif sur la biodiversité d’une communauté de
coraux ?
Le tourisme marin perturbe beaucoup l’environnement des coraux. Si certains coraux meurent,
l’abondance relative de l’espèce diminue. Si une espèce de coraux disparaît, la richesse spécifique
diminue. Par conséquent, la biodiversité de la communauté de coraux sera réduite.

6 Une communauté peut présenter une biodiversité plus ou moins grande. Quels sont les indices :
a ) d’une faible biodiversité dans une communauté ?
La richesse spécifique est faible (il y a peu d’espèces), et les espèces ont une abondance relative
très différente les unes des autres (certaines sont dominantes).

b ) d’une grande biodiversité dans une communauté ?


La richesse spécifique est élevée (il y a beaucoup d’espèces différentes), et l’abondance relative
de chacune des espèces est équilibrée.

7 Laquelle des communautés suivantes, composées des espèces A, B et C, possède la plus grande
biodiversité ?
a ) A : 33 % ; B : 27 % ; C : 40 %
b ) A : 20 % ; B : 20 % ; C : 60 %
c ) A : 8 % ; B : 80 % ; C : 12 %
d ) A : 27 % ; B : 20 % ; C : 53 %

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8 Vous allez à l’animalerie acheter un vivarium et deux lézards. Que devez-vous y ajouter pour
reproduire un écosystème ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un troisième lézard
b ) Des composants non vivants (sable, roches et eau)
c ) Des insectes pour nourrir les lézards
d ) Un deuxième vivarium

9 L’aquarium représenté ci-contre est-il


un exemple :
a ) d’espèce ?
b ) de population ?
c ) de communauté ?
d ) d’écosystème ?

10 Reliez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé correspondant de la colonne de droite.

a ) Écosystème 1) Ensemble des éléments vivants d’une


communauté et des éléments non vivants
de ce milieu.
b ) Population
2) Plusieurs populations qui vivent ensemble.

3) Groupe d’organismes vivants de la même


c ) Communauté espèce.
Réponses : a1 ; b3 ; c2.
11 Sur un territoire de 5 km2, on a recensé 410 écureuils roux.
Quelle est la densité de cette population ?

410 écureuils roux 82 écureuils roux


=
5 km2 km2

12 Une ferme d’élevage de truites possède 20 kL de bassins. Chaque truite produite a une masse
d’environ 200 g. Sachant que la densité de la population dans les bassins est maintenue à 12 kg/kL,
combien y a-t-il de truites dans cette ferme d’élevage ?

Données : Calcul :
V 5 20 kL
m 5 200 g 5 0,2 kg
d 5 12 kg/kL

360 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

9.2 Les interactions


Les interactions entre les individus d’une population, d’une communauté
et d’un écosystème créent diverses dynamiques et sont à l’origine des
transformations de la matière et de l’énergie.

9.2.1 La dynamique des populations


Au fil du temps, on observe dans tous les milieux de nombreuses variations
parmi les populations qui y vivent. Un certain nombre de facteurs peuvent
influer sur cette dynamique des populations, entre autres le cycle biolo- Adulte
gique d’une espèce, la croissance d’une population et la capacité limite
d’un milieu.

Le cycle biologique d’une espèce Pupe Oeufs


(ou nymphe)
Chaque individu naît et grandit. Certains êtres vivants se reproduisent et
tous meurent un jour.
Les différents stades de la vie constituent ce que l’on nomme le cycl Larve
bologqu.
Fgu 3 L cycl bologqu
Le cycle biologique varie grandement d’une espèce à l’autre. Certaines du mngoun.
espèces comme le maringouin ont un cycle très court (voir la figure 3). Cela
influence la croissance d’une population.

La croissance d’une population


Le nombre d’individus d’une population varie au cours du temps (voir la
figure 4). Plusieurs facteurs, comme les naissances, les décès, l’immigration
et l’émigration, influent sur ces variations. Le bilan des variations détermine
le type de croissance de la population, ainsi que le montrent le tableau 2
et la figure 4.

TABLEAU 2 Le calcul des différents types de croissance d’une


population
Type de croissance
Calcul
d’une population
Fgu 4 Ls cycls d cossnc
Naissances + immigrants > décès + émigrants Croissance positive d’un oulon, uss lés
cycls bologqus d’un
Naissances + immigrants = décès + émigrants Croissance nulle
oulon.
(population stable)

Naissances + immigrants < décès + émigrants Croissance négative


(décroissance)

Par exemple, le cycle biologique très court du maringouin favorise des


naissances nombreuses et rapprochées qui amènent une croissance rapide
de la population. Cependant, la durée de vie de cet insecte étant courte,
la mortalité est importante. La croissance est donc nulle.

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La capacité limite du milieu
Le nombre d’individus dans une population varie également en fonction
de la capacité limite du milieu, c’est-à-dire du nombre maximal d’individus
qu’il peut supporter. Ce nombre augmente tant qu’il y a des ressources
pour répondre aux besoins des populations du milieu. Lorsque la capacité
limite est dépassée, il en résulte un manque de nourriture, ou parfois d’es-
pace, qui entraîne une décroissance de la population.
Par exemple, si la nourriture est abondante sur un territoire donné, la crois-
sance de la population est positive. Quand un prédateur y immigre, attiré
par les nombreuses proies, la croissance devient nulle, puis négative. Enfin,
lorsque le prédateur émigre à cause du manque de nourriture, la croissance
de cette population redevient positive (voir la figure 4, à la page 361).

9.2.2 La dynamique des communautés


Les populations formant une communauté sont en constante interaction
entre elles (voir un exemple d’interaction à la figure 5).
L’ensemble des interactions entre des populations d’espèces différentes
se nomme la dynamique des communautés.
Figure 5 Les puces, cachées dans
le pelage, se nourrissent du sang Le tableau 3 présente les principales interactions entre des individus de
du chien. différentes populations d’une communauté.

TABLEAU 3 Les types d’interactions entre individus appartenant à des populations différentes
Interactions avantageuses Interactions avantageuses Interactions avantageuses
pour l’un et nuisibles pour l’autre pour l’un et neutres pour l’autre pour l’un et l’autre

Prédation Commensalisme Mutualisme


Un individu tue et dévore un Un individu profite d’un autre sans Les deux individus retirent des
individu d’une autre espèce. lui nuire ni lui être utile. bénéfices de leur coopération.
Exemple : Le lynx (prédateur) Exemple : Les mouettes Exemple : Les abeilles butinent le
se nourrit de lièvres (proies). (commensaux) mangent les restes nectar et le pollen des fleurs pour
de nourriture laissés par les se nourrir et assurent en même
Parasitisme humains. temps la pollinisation.
Un individu se nourrit, se
développe aux dépens d’un autre
et l’agresse, habituellement sans
le tuer.
Exemple : Une tique (parasite) se
fixe sur un chien (hôte) entre autres
pour se nourrir de son sang.

Compétition
Des espèces se disputent une ou
plusieurs ressources du milieu.
Exemple : Dans le désert, les
différentes plantes (compétiteurs)
rivalisent pour disposer d’eau.

362 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

Activités 9.2.1 et 9.2.2


1 Comment le cycle biologique influe-t-il sur la croissance de la population ?
Il influe sur cette croissance par les naissances et les décès dans la population.

2 La laitue, une plante annuelle, meurt à l’automne après avoir donné beaucoup de graines qui
germeront au printemps. Le fraisier, une plante vivace, ne donne des fruits que dans sa deuxième
année de vie. Expliquez en quoi diffèrent les cycles biologiques de ces deux espèces.
La laitue a un cycle biologique beaucoup plus court que celui du fraisier, mais elle croît rapidement
et donne beaucoup de graines. Le fraisier a un cycle beaucoup plus long et les individus deviennent
matures plus tardivement.

3 Dans les énoncés suivants, nommez le facteur qui fait varier


le nombre d’individus d’une population et dites à quel type
de croissance on a affaire.
a ) Chaque année, des millions de monarques quittent nos régions
et vont passer l’hiver dans les forêts du Mexique.
L’immigration amène une croissance positive de la population
dans les forêts du Mexique en hiver (ou l’émigration entraîne une
croissance négative en Amérique du Nord).

b ) Dans certaines villes, les chats errants sont stérilisés, puis relâchés près du lieu de leur capture.
La stérilisation entraîne une baisse de la natalité, donc une croissance négative de la population.

c ) Malgré l’arrachage des pissenlits, les graines de cette plante, emportées par le vent, viennent
constamment recoloniser le terrain.
L’arrachage des pissenlits amène une hausse de la mortalité qui est compensée par une
immigration des graines, ce qui assure la constance du nombre d’individus de la population de
pissenlits. La croissance est donc nulle.

d ) Au Québec, un nombre limité de permis pour chasser la chevrette (la femelle du chevreuil) sont
émis. Or, des chasseurs malhonnêtes tuent des chevrettes sans détenir ce permis.
Cette pratique amène non seulement une hausse de la mortalité, mais aussi une baisse des
naissances. La croissance de la population des chevrettes est donc négative.

4 Les guppys, poissons tropicaux, se reproduisent rapidement et en abondance, et leur durée de vie est
d’environ deux ans. Si on place quatre guppys dans un aquarium, la population augmentera pendant
six mois. Par la suite, on observera une croissance nulle. Donnez une explication de ce phénomène.
La population de guppys a augmenté tant que le permettait la capacité du milieu, c’est-à-dire tant
qu’il y avait assez de nourriture et d’espace dans l’aquarium.

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5 Deux populations de petits herbivores, des lièvres et des marmottes, vivent en communauté dans un
champ de trèfle, où ils trouvent leur nourriture. Une population de prédateurs s’installe tout près et se
met à les chasser.
a ) De quel type sont les interactions entre les marmottes et les lièvres ?
Les deux populations entrent en compétition pour leur nourriture, le trèfle.

b ) Quel est l’effet de la profusion d’herbivores sur la population de prédateurs ?


La profusion d’herbivores favorise la croissance de la population des prédateurs.

c ) Si le prédateur a une préférence marquée pour les lièvres, quel effet cela aura-t-il sur la population
de marmottes ?
Les marmottes vont se multiplier, car elles auront plus de trèfle.

6 Dans le tableau suivant, notez les différents types d’interactions qui sont décrits.

Description Interaction

a ) Les pucerons sucent la sève des bourgeons Parasitisme


des plantes.
b ) Les oiseaux mangent les fruits des arbres, mais Mutualisme
rejettent les noyaux, qu’ils répandent un peu partout.
c ) Les chouettes et les éperviers chassent tous deux les Prédation et compétition
petits rongeurs.
d ) La fixation de l’azote par les bactéries permet aux Mutualisme
légumes du potager de profiter de ces éléments.
e ) Le poisson-pilote accompagne les requins, trouvant en Commensalisme
même temps une protection et sa nourriture dans les
restes des repas de ces derniers.
f ) Les coccinelles et leurs larves se nourrissent Prédation
des pucerons.
g ) Les jeunes arbres des sous-bois ont besoin de lumière. Compétition
Lorsque les plus grands font trop d’ombre aux plus
petits, ces derniers ne survivent pas.

7 Parmi les interactions décrites dans le tableau de la question précédente, indiquez laquelle ou
lesquelles sont avantageuses :
a ) pour les deux espèces concernées ?
Les interactions b ) et d ), car elles sont propres au mutualisme.

b ) pour l’une, mais nuisibles pour l’autre ?


Les interactions a ), c ), f ) et g ), car elles sont propres au parasitisme, à la prédation et à la
compétition.

c ) pour l’une et neutres pour l’autre ?


L’interaction e), car elle est propre au commensalisme.

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UV 9.2

9.2.3 La dynamique des écosystèmes


Dans un écosystème, les interactions entre les vivants et leur milieu créent
une dynamique.

Les relations trophiques


Les relations prédateurs-proies sont essentielles à la survie de toutes les
espèces d’un écosystème. On les appelle « relations trophiques » et on les
représente sous la forme d’une chaîne alimentaire (voir la figure 6).
Les lons oqus sont les relations alimentaires qui s’établissent
entre les différents êtres vivants d’un écosystème.

Producteur Consommateur Consommateurs Consommateur


primaire secondaires tertiaire

signifie « est mangé par »

Fgu 6 Ls lons oqus ésnés  un cîn lmn.

La place occupée par un individu dans une chaîne alimentaire constitue


son niveau trophique. Dans les écosystèmes, les organismes appartiennent
à l’un des niveaux trophiques suivants :

• Les producteurs : ce sont les végétaux. On les qualifie d’« organismes


autotrophes », car ils produisent eux-mêmes leur nourriture.
• Les consommateurs : ce sont des organismes hétérotrophes (qui se
nourrissent d’autres organismes vivants). Les consommateurs primaires
sont des herbivores qui se nourrissent de producteurs. Les consomma-
teurs secondaires se nourrissent d’herbivores. Les autres consomma-
teurs sont tous considérés comme des consommateurs tertiaires (voir
la figure 6).
• Les décomposeurs : ce sont des organismes détritivores. Ils se nour-
rissent de matières organiques mortes et les décomposent en nutri-
ments. Les champignons, les vers de terre et les bactéries appartiennent
à ce groupe d’organismes.

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Les facteurs écologiques
Les facteurs écologiques regroupent les relations et les influences que peuvent
avoir entre eux les différents composants d’un écosystème. On compte :

• les facteurs biotiques, qui déterminent les relations entre organismes


vivants dont les relations trophiques sont un exemple ;
• les facteurs abiotiques, constitués, par exemple, du climat, des nutri-
ments du sol et de la salinité de l’eau.

Les perturbations
Si tous les facteurs écologiques sont en équilibre, un écosystème peut se
maintenir très longtemps. Mais il y a constamment des perturbations qui
agissent sur lui.
Une perturbation est un dérangement ou une altération se produisant à
l’intérieur d’un écosystème.
Les perturbations peuvent être rapides et très dévastatrices ou très lentes
et peu visibles. Par exemple, l’utilisation depuis de nombreuses années de
produits détersifs contenant des phosphates a entraîné une prolifération
des cyanobactéries dans les cours d’eau (voir la figure 7).
Figure 7 Un lac pollué par des
On classe généralement les perturbations en fonction de leur origine,
cyanobactéries (algues bleues).
comme le montre le tableau 4.

TABLEAU 4 Les types de perturbations


Types de perturbations Origine

Perturbations Feu de forêt, inondation, éruption volcanique,


naturelles épidémie de grippe, etc.

Perturbations Déforestation, pollution, chasse intensive,


humaines monoculture, etc.

Activités 9.2.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La prédation fait partie des facteurs écologiques.
Vrai
b ) La compétition est un facteur abiotique.

Faux C’est un facteur biotique, car il y a relation entre deux organismes vivants.

c ) Un végétarien est un consommateur primaire.

Vrai

366 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

2 Répondez aux questions en vous aidant du schéma de l’écosystème nocturne suivant.

signifie « est mangé par »

a ) Identifiez le ou les :
1) producteurs : 5) consommateurs tertiaires :
L’herbe Le raton laveur
2) décomposeurs : 6) organismes autotrophes :
Les vers de terre et les champignons L’herbe
3) consommateurs primaires : 7) organismes hétérotrophes :
L’escargot Les consommateurs (l’escargot, le raton
4) consommateurs secondaires : laveur, la grenouille) et les décomposeurs
Le raton laveur et la grenouille (vers de terre, champignons)

b ) Quel effet la disparition des grenouilles aurait-elle sur ce réseau trophique ?


Pour compenser la perte d’une de ses sources de nourriture, le raton laveur mangerait plus de
vers de terre, ce qui ferait diminuer cette population, et plus d’escargots. La population d’escargots
resterait stable, car ceux-ci ne seraient plus mangés par la grenouille.

c ) Quels effets l’introduction d’un prédateur du raton laveur auraient-ils sur ce réseau trophique ?
Le prédateur introduit ferait diminuer la population de ratons laveurs, ce qui amènerait, dans un
premier temps, une croissance positive des populations de grenouilles, d’escargots et des vers de
terre. Par la suite, la croissance de la population d’escargots deviendrait nulle, car ceux-ci seraient
davantage la proie des grenouilles en l’absence de ratons laveurs.

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3 Répondez aux questions en vous aidant du schéma de l’écosystème suivant.

signifie « est mangé par »

a ) Complétez le tableau suivant.

Niveaux trophiques Organismes Facteurs biotiques

Décomposeurs Vers de terre Se nourrissent de feuilles mortes.

Producteurs Herbe Produisent de la matière organique


qui sera mangée par les criquets
et les marmottes.
Pissenlits

Trèfle

Consommateurs Marmotte Se nourrit de criquets, de pissenlits,


d’herbe, de trèfles et de vers de terre.
Criquet Se nourrit d’herbe et de pissenlits.

Renard Se nourrit de marmottes.

b ) La composition du sol et le climat de cet écosystème correspondent à quel type de facteurs


écologiques ?
Des facteurs biotiques ✓ Des facteurs abiotiques

c ) Lequel des niveaux trophiques a un effet direct sur la composition du sol ? Expliquez votre réponse.
Les décomposeurs, car ils se nourrissent de déchets et les transforment en nutriments.
d ) Si les marmottes disparaissaient de cet écosystème, quelles seraient les conséquences sur la
croissance de la population des vers de terre ?
La population des vers de terre augmenterait, car ces derniers ne seraient plus la proie des
marmottes, leur seul prédateur.

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UV 9.2

e ) À quel type de perturbation aurait-on affaire si la disparition des marmottes était due :
1) à un pesticide ? 2) à un virus ?
Une perturbation humaine Une perturbation naturelle

4 Reliez chacune des situations dans la colonne de gauche au type d’interaction dans la colonne de droite.

a ) Un poisson-clown qui s’abrite au sein 1) Parasitisme


d’une anémone et qui peut servir de leurre
pour attirer des proies vers l’anémone.
2) Compétition
b ) Des mauvaises herbes qui envahissent
lentement la pelouse devant la maison.

c ) Des puces dans le pelage d’un chat. 3) Mutualisme


Réponses : a3 ; b2 ; c1.
5 Référez-vous à l’illustration du réseau trophique ci-dessous pour répondre à la question suivante et
à celle de la page suivante.

signifie « est mangé par »

a ) Repérez les deux types d’interaction présents dans ce réseau trophique. Puis, à l’aide des flèches
numérotées 1 et 2, précisez les relations que représente chaque type d’interaction.

Type d’interaction Relations représentées

1 Prédation R elation : Le chat est le prédateur de l’étourneau.

R elation : L’étourneau est le prédateur de la chenille.

2 Mutualisme R elation : L’abeille butine les fleurs et les pollinise.

R elation : L’étourneau mange les cerises et fait parfois tomber les noyaux plus
loin sur le sol, ce qui contribue à la dissémination des semences.

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b ) Si l’arbre ne produit pas de fruits cette année-là, quelle population illustrée subira une
augmentation ou une diminution ?
La population de chenilles diminuera, car elle deviendra la seule source de nourriture des oiseaux.

9.2.4 Les transformations de la matière


et de l’énergie
Dans un écosystème, les interactions entre les vivants et leur milieu sont
à l’origine des différentes transformations.

La productivité primaire
Dans un écosystème, on voit continuellement croître de la nouvelle végé-
tation. D’où peut bien provenir cette « nouvelle matière » ?
La productivité primaire est la quantité de matière organique produite
par les végétaux d’un écosystème lors de la photosynthèse.
La croissance des végétaux dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, un
milieu riche en nutriments, humide et ensoleillé (facteurs abiotiques) est
favorable à la productivité primaire. Par contre, une décroissance de la popu-
lation d’abeilles nuit à la pollinisation des arbres fruitiers (facteur biotique).

Le flux de la matière
Les végétaux utilisent les nutriments disponibles dans le sol pour croître.
Ils les réintroduisent ainsi dans la chaîne alimentaire.
Le flux de la matière correspond au cycle des éléments chimiques de la
matière dans un écosystème.
Les végétaux sont mangés par certains animaux, et ceux-ci seront ensuite
mangés par d’autres animaux. À chaque étape de ce processus, une partie
de la matière organique est décomposée, puis transformée en nutriments.
Ces derniers demeurent dans le sol
jusqu’à ce qu’un végétal les utilise pour
assurer son développement (voir la
figure 8).
Nourriture

Le recyclage chimique
Le recyclage chimique est le phéno-
mène naturel au cours duquel la matière
organique est décomposée, puis trans-
formée en nutriments (matière inorga-
Nutriments nique) qui seront à nouveau disponibles
dans le sol (voir la flèche orange dans la
figure 8).
Figure 8 Le flux de la matière ( ) constitue un cycle dont le
recyclage chimique ( ) fait partie.

370 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.2

Les vers, les champignons ainsi qu’un certain


nombre de microorganismes sont des décompo-
seurs. Pour se nourrir, ces derniers décomposent Consommateur
la matière organique présente dans les végétaux tertiaire

et les animaux morts, ce qui crée des nutriments


dans le sol. Ces nutriments peuvent s’accumuler

Prt d’nr sus frm d halur


sous forme de roches que l’érosion du sol rendra
disponibles à nouveau.
Consommateurs
secon daires
Le flux de l’énergie
Les végétaux convertissent l’énergie lumineuse
Consom mateur s
du Soleil en énergie chimique emmagasinée dans pr imair es
les liaisons entre les atomes.
Le flux d l’éng est un transfert d’une partie Produc teurs
de l’énergie entre les différents composants
vivants d’un écosystème.
Dans un écosystème, l’énergie n’est pas recyclée,
contrairement à la matière. De plus, elle n’est pas
entièrement transmise d’un niveau trophique à
un autre. Elle se perd, sous forme de chaleur, entre Fgu 9 L flux d l’éng dns un cîn lmn.
chacun des niveaux trophiques d’une chaîne
alimentaire. Cette perte s’accroît à chaque niveau trophique, puisque seule-
ment 5 % à 20 % de l’énergie est transférée au niveau suivant. Par exemple,
la croissance d’un requin nécessite, à masse égale, plus d’énergie que celle
des algues, parce qu’elle implique un plus grand nombre de niveaux
trophiques (voir la figure 9).

Activités 9.2.4
1 Nommez deux facteurs qui ont un effet positif sur la croissance des végétaux (producteurs primaires).
Le climat (chaud et humide), la richesse du sol en nutriments et l’insolation.

2 La croissance des végétaux influe-t-elle sur la productivité primaire ? Justifiez votre réponse.
Oui. Plus les végétaux croissent, plus ils produisent de la matière organique, et plus ils augmentent
ainsi la productivité primaire.

3 Expliquez comment la longueur d’une chaîne alimentaire peut influer sur le flux de l’énergie.
Plus la chaîne alimentaire est longue, plus elle implique un nombre élevé de niveaux trophiques, plus
les consommateurs au sommet de cette chaîne ont besoin d’énergie pour leur croissance.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écoLogie 371


4 Complétez le schéma ci-dessous à l’aide des mots suivants.
Végétaux Animaux Décomposeurs Nutriments Flux de la matière

Animaux

Matière Flux de la
organique
matière
Végétaux

Productivité
Décomposeurs primaire

Recyclage chimique Nutriments

5 Observez les deux photos suivantes. Dans lequel de ces écosystèmes la productivité primaire est-elle
la plus élevée ? Justifiez votre réponse.

1 2

L’écosystème de la photo 1 présente un climat plus chaud et humide que celui de la photo 2. Il
favorise donc la croissance des végétaux ; la productivité primaire y est par conséquent plus élevée.

6 Quels organismes sont les principaux responsables du recyclage chimique ?


a ) Les producteurs c ) Les décomposeurs
b ) Les consommateurs d ) Toutes ces réponses

7 Quelle est la différence entre le flux de la matière et le flux de l’énergie dans un écosystème ?
Le flux de la matière concerne la circulation de la matière ; il assure un recyclage des éléments
chimiques. Le flux de l’énergie représente plutôt le transfert d’une partie de l’énergie à des niveaux
trophiques supérieurs d’une chaîne alimentaire ; il ne permet aucun recyclage.

372 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.3

8 Quel serait l’effet de la disparition des décomposeurs d’un écosystème sur :


a ) la productivité primaire ?
La disparition des décomposeurs entraînerait une baisse graduelle de la productivité primaire et
même sa cessation à la suite de l’épuisement des nutriments disponibles pour les végétaux.

b ) le flux de la matière ?

La matière ne serait pas recyclée. Son cycle se trouverait donc interrompu.

c ) le flux de l’énergie ?
Les végétaux manqueraient de nutriments et ils ne pourraient plus se développer normalement.
Ils seraient donc moins nombreux à capter l’énergie solaire et à l’introduire dans l’écosystème.

9.3 L’écotoxicologie STE

Les activités humaines perturbent les écosystèmes, entre autres à cause


des nombreuses substances toxiques rejetées dans l’environnement.
L’écooxicologi étudie les polluants qui contaminent un écosystème
ainsi que les organismes qui le composent.

9.3.1 Les contaminants


La présence d’un contaminant ou la hausse de sa concentration
peuvent déséquilibrer l’écosystème en perturbant les relations
des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.
Un conminn est une substance qui altère les propriétés
physiques, chimiques ou biologiques d’un organisme ou d’un
écosystème.
Certains contaminants se dégradent naturellement dans l’en-
vironnement, alors que d’autres se répandent dans l’air, l’eau et
le sol avant de pénétrer dans les organismes.
Il y a bioccumulion quand un organisme absorbe un conta-
minant plus vite qu’il ne l’élimine. Le contaminant est alors plus
concentré dans les tissus de l’organisme que dans l’environne-
ment ambiant.
Il y a plusieurs types de bioaccumulations, dont la bioconcen-
tration et la bioamplification. Niveaux de
contamination
La bioconcnion est l’accumulation d’un contaminant dans
un organisme par contact direct avec le milieu environnant Figu 10 Il y  bioccumulion  biomlifi-
cion losqu’n s nouissn consmmn d
(comme en respirant l’air ou en nageant dans l’eau).
ois conminés, un individu concn l
La biomlificion est l’accumulation d’un contaminant dans les conminn dns ss issus. Cl xliqu
ouquoi un ognism qui s ouv n fin d
tissus des organismes vivants lors de l’ingestion de proies conta- cîn limni ésn l concnion l
minées à chaque niveau d’une chaîne alimentaire (voir la figure 10). lus élvé n conminns (ici l’ous oli).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapItre 9 L’écoLogie 373


9.3.2 Le seuil de toxicité
La toxicité d’un contaminant varie en fonction du contaminant, de sa
concentration, du type de milieu dans lequel il est rejeté, de l’organisme
qui y est exposé et de la durée de l’exposition. Le seuil de toxicité aide à
évaluer l’effet d’un contaminant sur les organismes d’un écosystème.
Le seuil de toxicité est la concentration minimale (en ppm) au-delà de
laquelle un contaminant produit un effet néfaste sur un organisme.

Activités 9.3 STE

1 Pourquoi un polluant risque-t-il de déséquilibrer l’écosystème dans lequel il est introduit ?


Parce qu’il peut nuire aux organismes ainsi qu’aux interactions entre ces derniers.

2 On détermine que la chair des poissons contient une plus grande concentration en fer que l’eau du lac
qu’ils absorbent et dans lequel ils ont été pêchés. Quel genre de phénomène observe-t-on ici ?
a ) Bioamplification b ) Bioconcentration c ) Concentration

3 Au cours d’un repas, une personne consomme en grande quantité un aliment contaminé.
a ) Y a-t-il bioconcentration ? Justifiez votre réponse.
Non, car le contaminant ne provient pas directement de l’environnement.

b ) Y a-t-il nécessairement bioaccumulation chez cette personne ?


Non, car il est possible que l’organisme parvienne à éliminer la substance qui a été ingérée.

4 Un organisme a un seuil de toxicité très bas à l’égard d’un polluant. Que cela signifie-t-il ?
Cela signifie que, même à faible concentration, le polluant aura des effets néfastes sur l’organisme.

5 Comme vous savez que la bioamplification du mercure affecte la chaîne alimentaire marine, vous
déconseillez à un ami de manger trop de thon et de saumon (poissons prédateurs). Il vous demande de
lui expliquer pourquoi. Que lui répondrez-vous ?
Le mercure est bioamplifié, ce qui veut dire que sa concentration augmente d’un niveau trophique
à l’autre dans la chaîne alimentaire marine. Étant donné que tu te situes en fin de chaîne, tu
présenterais donc une concentration élevée de mercure si tu consommais une trop grande quantité
de ces poissons.

6 Un lynx absorbe des pesticides en mangeant des lièvres qui se nourrissent de végétaux contaminés. La
santé des lièvres est touchée, mais pas celle du lynx.
a ) Comment appelle-t-on ce type particulier d’absorption de contaminants par le lynx ?
La bioamplification

374 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 9.4

b ) Qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que les contaminants ont des effets différents sur les deux
espèces ?
Il se peut que, pour ces pesticides, le seuil de toxicité des lièvres soit beaucoup plus bas que celui
du lynx.

9.4 L’empreinte
écologique STE

L’être humain, comme tout autre être vivant, a des besoins. Chaque jour, SCIENCE
FLASH
il utilise une partie des ressources de la Terre pour se nourrir, s’habiller, se
loger, se déplacer, etc. Ces ressources sont réparties sur une surface évaluée
Au Canada, l’mprnt
au moyen de l’empreinte écologique.
clqu mynn st d
L’emeine écologique est une estimation du nombre d’hectares 6,43 hctars par prsnn,
(1 ha = 10 000 m2) de surfaces terrestre et aquatique dont a besoin une st 2,4 fs plus qu la
personne pour maintenir son mode de vie. mynn mndal.
Le calcul de l’empreinte écologique se fait à l’aide de l’équation suivante : S tus ls humans cnsm­
mant cmm nus, nus
Empreinte Surfaces* Surfaces* Surfaces* aurns bsn d trs
écologique = habitées utilisées pour utilisées pour planèts Trr t dm pur
+ produire des + éliminer cmblr ns bsns.
biens et les déchets
services
*Le mot « surfaces » désigne ici les surfaces terrestre et aquatique.

La capacité biologique de la Terre correspond à la surface totale que l’hu-


main peut exploiter pour subvenir à ses besoins. La surface exploitable est
vaste, mais l’exploitation intensive des ressources due au fort accroisse-
ment de la population humaine risque de la diminuer.

Activités 9.4 STE

1 Chaque année, on détermine la date à laquelle la consommation des ressources mondiales dépassera
la quantité de ressources naturelles fournies par la planète en un an. On se base sur la consommation
moyenne de ressources naturelles dans chaque pays du monde pour estimer cette date. En 1987, la
date du dépassement fut fixée au 19 décembre ; en 1995, au 21 novembre ; en 2006, au 9 octobre
et en 2017, au 3 septembre. Que peut-on conclure de l’avancement de ces dates dans le calendrier
d’année en année ?
Les gens consomment de plus en plus ; leur empreinte écologique excède la capacité de la Terre.
Les ressources terrestres et aquatiques vont s’épuiser si les êtres humains ne modifient pas leurs
habitudes de vie.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApItrE 9 L’éCoLogie 375


2 Une famille de paysans indiens est composée de cinq personnes. Ensemble, ils cultivent un
champ de maïs de 1,2 hectare (ha), un champ d’arachides de 1 ha, une bananeraie de 1,3 ha et
un potager de 0,1 ha. De plus, ils ont une maison entourée d’une cour de 0,2 ha. Au bout de leur
terre, ils possèdent un dépotoir de 0,2 ha. Ils vont aussi pêcher et s’approvisionner en eau dans une
portion de ruisseau qui mesure 0,6 ha. Enfin, ils possèdent 4 chèvres qui font partie du troupeau de
20 chèvres du village. Les chèvres broutent dans un champ commun de 12 ha.
Quelle est l’empreinte écologique de chacun des membres de cette famille ? Laissez des traces de
votre démarche.

1,2 ha + 1 ha + 1,3 ha + 0,1 ha + 0,2 ha + 0,2 ha + 0,6 ha + (4/20 × 12 ha) = 7 ha


7 ha/5 = 1,4 ha

L’empreinte écologique de chaque membre de cette famille est de 1,4 ha.

3 Examinez l’illustration ci-dessous. Remplissez ensuite le tableau qui la suit en distinguant les
habitudes qui contribuent à augmenter l’empreinte écologique de cette famille de celles qui
contribuent à la diminuer. Réponse variable.

Habitudes qui augmentent l’empreinte écologique Habitudes qui diminuent l’empreinte écologique

Acheter beaucoup de vêtements Cultiver un potager

Posséder beaucoup d’appareils électriques Faire du compostage et recycler

Consommer de l’eau en bouteille Utiliser une bicyclette pour se déplacer

Utiliser une voiture pour se déplacer N’avoir qu’une seule voiture par famille

Posséder une maison dans laquelle chaque Récupérer l’eau de pluie


individu a sa propre chambre à coucher

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CONSOLIDATION DU ChApITre 9

1 Placez chacun des niveaux d’organisation suivants par ordre croissant du nombre d’individus.

A. Communauté B. Individu C. Écosystème D. Population

B D A C

2 Répondez aux questions à partir de la situation décrite ci-dessous.

Une biologiste étudie une population de truites grises dans un lac contenant environ 3 km3
d’eau. Elle observe que ces poissons vivent groupés dans la partie fraîche et profonde, la-
quelle ne représente qu’environ la moitié du volume total du lac. Ensuite, elle évalue que le lac
contient environ 386 truites grises.

a ) Quelle est la densité de la population de truites grises (en individus par km3 d’eau) dans
l’ensemble du lac ?

386 individus/3 km3 ≈ 128,7 individus/km3 dans le lac

b ) La biologiste remarque, à chaque prise, qu’aucune autre espèce que la truite grise ne se
trouve dans ses filets. Que peut-elle conclure quant à la biodiversité de la communauté de
poissons dans ce lac ?
La biodiversité du lac est faible, puisqu’il semble n’y avoir qu’une seule espèce.

3 Les loups vivent en meutes. Quel est le mode de distribution des loups sur ce territoire ?
Une distribution en agrégats, c’est-à-dire en groupes.

4 Parmi les termes soulignés, dans les situations suivantes, lequel pouvez-vous associer à une
croissance positive d’une population ?
a ) Un prédateur dont le nombre de proies possibles augmente.
b ) Un hôte dont les parasites augmentent.
c ) Un animal qui a maintenant un nouveau compétiteur.
d ) Une espèce mutualiste dont l’hôte vient de mourir.

5 Sur quels phénomènes, parmi les suivants, les relations trophiques ont-elles un impact ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) La productivité primaire d ) Le flux de l’énergie
b ) Le flux de la matière e ) Toutes ces réponses
c ) Le recyclage chimique

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 9 L’écoLogie 377


6 Lisez la situation ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.

Un champ renferme plusieurs espèces qui interagissent entre elles. Ainsi, les sauterelles et
les chenilles se nourrissent de végétaux, les oiseaux et les grenouilles mangent les sauterelles
et les chenilles, et le renard chasse les oiseaux et les grenouilles.

a ) Dans l’encadré suivant, faites une représentation du réseau trophique décrit ci-dessus en
utilisant des flèches qui signifient « est mangé par ». Indiquez sous le nom de chaque espèce
à quel niveau trophique elle appartient.

Sauterelles Grenouilles
(consommateurs (consommateurs
primaires) secondaires)
Végétaux Renard
(producteurs) Chenilles Oiseaux (consommateur
(consommateurs (consommateurs tertiaire)
primaires) secondaires)

b ) À quel type de facteur écologique les relations établies entre les espèces qui forment ce
réseau correspondent-elles ?

✓ Un facteur biotique Un facteur abiotique

c ) Si la population de sauterelles se multiplie à l’excès, comment la capacité limite de ce


champ influera-t-elle sur cette population ?
Une population excessive de sauterelles viendra épuiser les ressources en nourriture
(végétaux), puis elle diminuera.
d ) Donnez un exemple de prédation entre deux espèces.
Réponse variable. Exemple : Entre le renard et l’oiseau ou entre la grenouille et la chenille.

e ) Un épandage de pesticides affecte la population de sauterelles du champ et la fait diminuer


de moitié.
1) De quel genre de perturbation s’agit-il ? Il s’agit d’une perturbation humaine.
2) Expliquez les effets de cette perturbation sur le réseau trophique :
I) quant à la taille de chacune des populations : La population de sauterelles va diminuer
ou disparaître. Les chenilles auront moins de compétition pour la nourriture mais,
parce qu’elles seront mangées davantage par les grenouilles et les oiseaux, elles
seront moins nombreuses. La population de végétaux va augmenter à cause de la
baisse du nombre de prédateurs. Les populations de grenouilles, d’oiseaux et de
renards ne devraient pas subir les effets de la perturbation.

II) quant aux types d’interactions : Comme les oiseaux et les grenouilles auront moins
de sauterelles à manger, la compétition entre eux pour la capture des chenilles
augmentera. À l’inverse, les chenilles lutteront moins pour obtenir leur nourriture.

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7 La réduction de la consommation de viande et l’augmentation de la consommation d’aliments
provenant de la culture maraîchère biologique locale sont de plus en plus des sujets d’actualité.
Que répondez-vous à quelqu’un qui vous demande de lui expliquer les avantages d’un tel
changement des habitudes du point de vue : Réponse variable. Exemple :
a ) du flux de l’énergie ?
Les animaux destinés à l’alimentation humaine sont nourris avec des végétaux. Or,
l’ingestion de végétaux s’accompagne d’une perte d’énergie, sous forme de chaleur, comme
il s’en produit à tous les niveaux trophiques d’une chaîne alimentaire. Une baisse de la
consommation de viande amène une réduction de cette perte d’énergie.
b) STE de l’écotoxicologie ?
En consommant moins de viande et plus d’aliments biologiques, on réduit le risque de
bioamplification de certains contaminants (contaminants environnementaux ou provenant
de l’agriculture comme les hormones de croissance). On favorise ainsi une agriculture
biologique respectueuse de l’environnement puisqu’elle n’utilise pas de produits chimiques
qui risqueraient de contaminer les milieux naturels.

8 STE Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions qui suivent.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

Des montagnes de déchets électroniques


Chaque anne, des mllns de tnnes de
dchets d’qupement lectrnque snt pr-
dutes dans le mnde. De nmbreux apparels
ssus des nuvelles technles, (rdnateurs,
tlphnes prtables, tablettes lectrnques,
etc.), ben qu’encre utlsables, snt drs vers
les stes d’enfussement ù ls cntamnent les
sls et les nappes phratques. En effet, ces appa-
rels renferment des mtaux danereux cmme
le plmb et le tantale qu nt des cnsquences
nfastes sur la sant et l’envrnnement.

a) La contamination des organismes vivants présents sur ces sites provient-elle d’une
bioconcentration ou d’une bioaccumulation ? Expliquez votre réponse.
D’une bioconcentration, car l’absorption de contaminants s’effectue par contact direct avec
l’environnement.

b ) Nommez deux solutions qui permettraient de réduire l’empreinte écologique liée à la


consommation grandissante d’appareils technologiques.
Réponse variable. Exemple : Ne pas remplacer ses appareils trop souvent, les faire réparer
ou les recycler.

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10
chapitre

LA GÉNÉTIQUE STE

La génétique étudie les phénomènes à l’origine de la diversité SOMMAIRE


des êtres vivants. Ces phénomènes expliquent les ressemblances Rappel  381
ou les différences entre les parents et leurs descendants, entre 10.1 Les mécanismes
les individus d’une même espèce ou encore entre les espèces. de l’ADN STE  382
Dans ce chapitre, vous découvrirez comment l’information géné- 10.2 L’hérédité STE  387
tique est emmagasinée dans les cellules d’un organisme, copiée 10.3 Les croisements STE  394
en vue de la reproduction cellulaire et utilisée par cet organisme. 10.4 Le clonage STE  398
Vous apprendrez aussi comment la nature et l’être humain modi-
fient parfois cette information.
RAPPEL

Ls caracrsus du vvan


On dsnu ls êrs vvans d la maèr non vvan par un nsmbl d caracrsus u’ls possèdn, don :
• l’oransaon n clluls • la foncon d rproducon • l dvloppmn  la rpara-
• ls chans avc l mlu • la crossanc on ds clluls
• la racon aux smul
L’ADN, ls chromosoms  ls èns • l’adapaon
L’ADN (acd dsoxyrbonuclu) s un
lonu molcul don la form condns Noyau
Gène
s’appll chromosome. Prsns dans l Chromosome
noyau d ous ls clluls du corps, ls mol- Chromosome

culs d’ADN connnn l cod nu à Double


Cellule hélice
la bas d la rproducon, d la crossanc, du
dvloppmn  d la rparaon ds clluls
d’un oransm. Un gène s un ron du
chromosom don la foncon s d rans-
mr ls caracèrs hrdars.
La var ds èns prsns chz ls nd-
vdus d’un mêm spèc xplu la diver- Une représentation de la double hélice d’un chromosome.
sité génétique.

La dvson cllular
Lors d la rplcaon d l’ADN, chacun ds chromosoms s ddoubl n dux molculs d’ADN dnus,
aachs nsmbl, u on la form d’un x. L’un ds dux mcansms suvans s produ nsu :
• la mitose, u prm la formaon d nouvlls clluls (c’s almn ans u s fa la rproducon asxu) ;
• la méiose, u assur la formaon ds clluls rproducrcs (u prmn la rproducon sxu).

A B
Mitose Méiose

Paire de Réplication Paire de


Réplication
chromosomes de l’ADN chromosomes
de l’ADN
répliqués répliqués

Accolement
Séparation des chromosomes
des chromosomes et enjambement

Séparation de la paire
de chromosomes

Séparation
des cellules
Séparation
des chromatides

Gamètes

A La mitose assure la croissance et la réparation des tissus. B La méiose permet de former quatre cellules reproduc-
trices (gamètes) différentes les unes des autres et possédant la moitié de l’information génétique de la cellule initiale.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 LA géNétiqUe 381


10.1 Les mécanismes
de l’ADN STE

La molécule d’ADN contient toute l’information requise pour fabriquer les


protéines nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.

10.1.1 La structure de l’ADN


L’ADN est constitué de deux brins formant une double hélice. Chaque brin est
constitué de segments appelés « nucléotides ». Ceux-ci sont composés d’une
base azotée, d’un groupement phosphate et d’un sucre (le désoxyribose).
Les bases azotées présentes dans l’ADN sont l’adénine (A), la thymine (T),
la cytosine (C) et la guanine (G). Comme les deux brins sont complémen-
taires, un nucléotide contenant de l’adénine est toujours lié à un nucléotide
de l’autre brin contenant de la thymine (A-T ou T-A) ; de même, un nucléo-
tide contenant de la cytosine est toujours lié à un nucléotide de l’autre
brin contenant de la guanine (C-G ou G-C). Ces paires de nucléotides se
répètent tout le long de la chaîne d’ADN, formant ainsi les deux brins de
la double hélice (voir la figure 1).

Légende des bases azotées Chromosome


Cytosine (C)
Guanine (G)
Adénine (A)
Thymine (T)

Nucléotide
Groupe
phosphate
Sucre
Double hélice

Base azotée
T C G T C

C T G A G C A G

Figure 1 La double hélice de l’ADN provenant d’un chromosome et les trois composantes du nucléotide.

382 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.1

10.1.2 La synthèse des protéines


Une partie de l’information comprise dans l’ADN est utilisée lors de la fabri-
cation de protéines dans la cellule. Le corps doit en effet constamment
synthétiser de nouvelles protéines pour assurer son bon fonctionnement.
Par exemple, l’hémoglobine est une protéine qui fixe l’oxygène dans les
globules rouges et permet son transport grâce à la circulation sanguine.
La synès ds roéns est la fabrication des protéines à partir de
l’information contenue dans l’ADN.
Elle comporte deux étapes :

• la transcription, effectuée à l’intérieur du noyau de la cellule ;


• la traduction, qui se déroule à l’extérieur du noyau de la cellule, plus
particulièrement au niveau des ribosomes.

La transcription
Les molécules d’ADN ne peuvent pas sortir du noyau à cause de leur trop
grande taille. La cellule fabrique des messagers qui transporteront chacun,
à l’extérieur du noyau, une copie d’une partie de l’information génétique.
La fabrication d’un messager, qu’on appelle l’ARNm (acide ribonucléique
messager), se nomme « transcription » (voir la figure 2).
Au cours de la formation de l’ARNm, seul un court segment d’un des deux
brins de l’ADN est transcrit, puis acheminé hors du noyau vers les ribo-
somes. L’ARNm contient les bases azotées complémentaires du brin d’ADN
transcrit, sauf pour la thymine (T), qui est remplacée par l’uracile (U).
L’ARNm diffère aussi de l’ADN par le fait qu’il est composé d’un seul brin
et que le sucre dans les nucléotides est un ribose.

Noyau Brin d’ADN

U U U

Légende des bases azotées


Cytosine (C) U
Guanine (G)
Adénine (A) ARNm
Thymine (T)
Uracile (U)

Fgur 2 L’ARNm s l rodu d la ranscron d’un sgmn d’un ds dux brns d’un molécul d’ADN.

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La traduction
La traduction se produit à l’extérieur du noyau, dans les ribosomes. À cette
étape, l’information transcrite en ARNm est utilisée par un ribosome pour
fabriquer une chaîne d’acides aminés afin de former une protéine. Un
second type d’ARN, l’ARN de transfert (ARNt), capture des acides aminés
en suspension dans la cellule et les amène au ribosome. Ce dernier attache
chaque acide aminé à la suite du précédent selon les instructions portées
par l’ARNm (voir la figure 3).

Acides aminés
Protéine
Noyau
Ribosome ARNt
Ribosome
Figure 3 En vue de la
U
synthèse d’une protéine, U
U
le ribosome utilise les
U U
informations portées
U U
par l’ARNm pour
assembler dans le bon U U U
ordre les acides aminés U
(qui sont transportés
par les ARNt). ARNm

SCIENCE
FLASH
Les mutations
Il arrive que l’ADN d’un individu soit mal copié (au cours de la réplication) ou soit
modifié sous l’effet d’agents extérieurs nommés agents mutagènes: il s’agit alors d’une
mutation. Par exemple, les produits chimiques, les rayons UV ou les rayons gamma qui
pénètrent la peau peuvent traverser les cellules, entrer en contact avec les molécules
d’ADN et les modifier. Certaines mutations peuvent être mortelles si les cellules ayant
de l’ADN endommagé se multiplient, comme c’est le cas des cellules cancéreuses. Parfois, les cellules parviennent
à corriger ces mutations néfastes. Il arrive aussi que des mutations contribuent à l’évolution des espèces.

Activités 10.1 STE

1 Complétez le tableau suivant qui porte sur les étapes de la synthèse des protéines.

Étape Lieux dans la cellule Description

Transcription Noyau Formation d’un ARNm à partir d’un court segment


d’un des deux brins de l’ADN

Traduction Ribosomes Formation d’une chaîne d’acides aminés à l’aide de


l’information contenue sur l’ARNm

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UV 10.1

2 Placez les mots suivants aux endroits appropriés sur l’illustration.


Adénine Base azotée Brin d’ADN Cytosine

Nucléotide Phosphate Sucre

Brin d’ADN Adénine


C G

Base azotée Cytosine


T

Sucre
G Phosphate

C G
Nucléotide

3 Qui suis-je ?
a ) Je suis formé dans le noyau de la cellule à f ) Nous sommes constamment synthétisées,
partir d’un court segment d’un des deux afin que le corps fonctionne bien :
brins de l’ADN : Protéines
ARN messager
g ) Je suis une base azotée qui se trouve
b ) Je suis le lieu où les chaînes d’acides seulement dans l’ADN :
aminés sont élaborées :
Thymine
Ribosome
h ) Nous sommes les trois composantes du
c ) Je suis le sucre qui relie une base azotée au nucléotide :
phosphate dans l’ARNm :
Phosphate, base azotée et sucre
Ribose
i ) Je transporte depuis le noyau jusqu’aux
d ) Je me lie uniquement à la cytosine : ribosomes une partie de l’information
contenue dans l’ADN :
Guanine
ARN messager
e ) Je suis une base azotée qui se trouve
seulement dans l’ARNm : j ) Je suis une modification de l’information
Uracile contenue dans l’ADN :
Mutation

4 Une mutation est une modification de l’information contenue dans l’ADN. À quoi est-elle due ?
Une mutation peut être due à une erreur survenue au cours de la réplication de l’ADN ou à la présence
d’agents mutagènes tels que les rayons UV et certains produits chimiques.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 385


5 Examinez le segment de brin ci-dessous et dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.
Justifiez vos réponses.

G A T T A C A A G

a ) Ce segment compte quatre nucléotides.


Faux Il en compte neuf, car chaque base azotée appartient à un nucléotide.

b ) Ce segment pourrait faire partie de l’ARNm.


Faux Ce segment peut seulement appartenir à un brin d’ADN, étant donné la présence de la

thymine (T), qui ne se trouve pas dans l’ARNm.

c ) Ce segment se trouve nécessairement dans le noyau d’une cellule.


Vrai Nous avons ici affaire à un segment d’un brin d’ADN et l’ADN ne peut quitter le noyau

d’une cellule.

d ) Le sucre associé à chacune de ces bases azotées est un ribose.


Faux Le ribose est le sucre contenu dans l’ARNm. Comme nous sommes ici en présence d’un

brin d’ADN, le seul sucre qui peut y être associé est le désoxyribose.

e ) Un ribosome pourrait utiliser cette séquence telle quelle pour fabriquer des chaînes d’acides
aminés.
Faux Un ribosome utilise l’ARNm pour fabriquer des protéines. Or, il s’agit ici d’une partie d’un

brin d’ADN.

6 Inscrivez, dans les cases vides, la


séquence des bases azotées du
G A T T A C A A G
second brin de la molécule d’ADN.

C T A A T G T T C

7 Quelle serait la
séquence des bases
azotées d’un ARNm ARNm
G A U U A C A A G
produit à partir du
brin d’ADN suivant ?
Inscrivez-la dans les
cases vides.
Brin
d’ADN C T A A T G T T C

386 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.2

8 Répondez aux questions suivantes au sujet de la synthèse des protéines.


a ) Dans quel ordre les différentes étapes de la synthèse d’une protéine se produisent-elles ? Ajoutez
les numéros 1 à 4 dans les cases appropriées.
1) Lors de la traduction, des ARNt amènent les acides aminés appropriés au ribosome. 3
2) La transcription d’un segment de l’un des deux brins de l’ADN sous forme d’ARNm 1
a lieu dans le noyau de la cellule.
3) La chaîne d’acides aminés ainsi formée par le ribosome permet la fabrication d’une protéine. 4
4) L’ARNm quitte le noyau et va s’attacher à un ribosome. 2
b ) La synthèse des protéines joue un rôle important dans l’organisme. Pourquoi ?
Les protéines sont essentielles au bon fonctionnement de l’organisme, c’est pourquoi ce dernier en
produit de façon constante.

9 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L'ARNt intervient au moment de la transcription.
Faux L'ARNt intervient au moment de la traduction.

b ) L'uracile ne fait pas partie de l'ADN.


Vrai

c ) Les mutations n'ont que des effets néfastes.


Faux Il arrive que les mutations soient avantageuses, par exemple lorsqu'elles contribuent à

l'évolution des espèces.

10.2 L’hérédité STE

Les individus d’une même famille possèdent habituellement


un certain nombre de caractères semblables.
Un ccè est une propriété héréditaire observable chez
un individu.
C’est l’hérédité qui fait que des individus ayant les mêmes
parents ont des traits similaires (voir la figure 4).
L’éédé est la transmission des caractères des parents à leurs
descendants.

Fgu 4 L fom du vsg, l coulu d l


u, l coulu ds cvux ou l fom  l
coulu ds yux son ous ds ccès
ééds.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 387


10.2.1 Les chromosomes et les gènes
Les chromosomes se situent dans le noyau des cellules (voir le Rappel, à la
page 381). Ces petits bâtonnets, formés d’une molécule d’ADN liée à des
protéines, contiennent l’information génétique. Sur chaque chromosome,
on retrouve plusieurs gènes (voir la figure 5).
Un gène désigne une portion de chromosome qui porte le code permet-
tant la synthèse d’une ou de plusieurs protéines et qui permet à un carac-
tère héréditaire de s’exprimer.

10.2.2 Les allèles


Gregor Mendel, considéré comme « le
Gène de la couleur
des yeux père de la génétique », a expliqué qu’un
caractère pouvait s’exprimer de plus d’une
Allèle de la couleur façon à cause de la présence des allèles.
Allèle de la couleur des yeux bruns
des yeux bleus Un allèle est une des formes que peut
prendre un gène.
Pour chacun de nos gènes, on possède
deux allè les, l’un sur le chromosome
provenant de notre père, et l’autre sur le
chromosome provenant de notre mère.
Ces deux allèles peuvent être différents ou
identiques (dans la figure 5, les allèles d’un
Chromosome reçu Chromosome reçu
même gène sont différents). La plupart du
du père de la mère temps, lorsque les deux allèles sont diffé-
rents, l’un masque l’expression de l’autre.
Figure 5 Les deux allèles pour un caractère donné sont localisés au Dans les autres cas, si les deux allèles s’ex-
même endroit sur les deux chromosomes de la paire.
priment, il y a alors codominance.
L’allèle dominant est celui qui s’exprime dès qu’il est présent. L’allèle
récessif, quant à lui, est masqué si on le retrouve en présence d’un allèle
dominant et s’exprime si on le retrouve en double (voir la figure 6).

Allèle brun et allèle brun Allèle brun et allèle bleu Allèle bleu et allèle bleu

L’allèle dominant s’exprime L’allèle dominant s’exprime L’allèle récessif s’exprime


(individu homozygote dominant). (individu hétérozygote). (individu homozygote récessif).

Figure 6 Pour le gène de la couleur des yeux, la couleur brune prédomine sur la couleur bleue. Dès qu’une personne
possède l’allèle de la couleur brune, cet allèle dominant s’exprime : elle aura donc les yeux bruns.

388 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.2

Les individus homozygotes et hétérozygotes


Un individu est dit omozygo pour un caractère s’il porte deux allèles
identiques du gène. S’il porte deux allèles différents, il est dit ééo­
zygo pour ce caractère.
Par exemple, un individu qui possède deux allèles bruns pour le gène de
la couleur des yeux aura les yeux bruns et sera homozygote dominant,
alors qu’un individu porteur de deux allèles bleus aura les yeux bleus et
sera homozygote récessif. Quant à l’individu qui possède un allèle brun et
un allèle bleu pour le gène de la couleur des yeux, il aura les yeux bruns
et sera hétérozygote (voir la figure 6).

Le génotype et le phénotype
Chez un individu, on fait la distinction entre le génotype et le phénotype.
Le génoy représente la paire d’allèles dont est doté un individu, pour
un gène donné.
Le énoy, quant à lui, est l’expression observable d’un gène chez un
individu.
Au cours de ses expériences sur des plants de pois, Gregor Mendel a déterminé
que, pour chaque caractère, il existe deux types d’individus : ceux de lignée
pure (homozygotes) dont les allèles sont identiques pour un gène donné, et
les hybrides (hétérozygotes) dont les allèles sont différents pour un même gène.
Un même phénotype peut parfois correspondre à deux génotypes diffé-
rents. Ainsi, comme le montre le tableau 1, une fleur violette (phénotype)
peut posséder un génotype VV (homozygote dominant) ou Vv (hétéro-
zygote). Par convention, on désigne un allèle dominant par une lettre majus-
cule et un allèle récessif par une lettre minuscule. Ici on a donc « V » pour
l’allèle fleur violette et « v » pour l’allèle fleur blanche.
TABLEAU 1 Les génotypes et les phénotypes possibles pour le gène
de la couleur des fleurs des plants de pois

Génotypes Phénotypes

VV (Homozygote dominant)

Fleur violette

Vv (Hétérozygote)

Fleur violette

vv (Homozygote récessif)

Fleur blanche

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 389


COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Gregor Johann Mendel (1822-1884)
Gregor Mendel, moine autrichien également connu comme le fondateur de la
génétique moderne, entra au monastère de Brno en 1843. Passionné de bota-
nique, il effectua des expériences sur les pois dans les jardins du monastère. Les
résultats qu’il obtint posèrent les bases des lois de l’hérédité. Ces lois furent confir-
mées au cours du 20e siècle par la découverte des gènes et des chromosomes.

Activités 10.2 STE

1 Pour chacune des définitions suivantes, indiquez le terme désigné. Certaines définitions désignent
le même terme.
a ) Portion d’un chromosome qui commande i ) Transmission des caractères d’une
l’expression d’un caractère précis : génération à la suivante :
Gène Hérédité

b ) Variantes possibles d’un gène codant pour j ) Propriété héréditaire observable qui est
un caractère : transmise aux enfants par les parents :
Allèles Caractère héréditaire

c ) La combinaison de deux allèles d’un même k ) Individu qui possède deux allèles différents
gène : pour un caractère donné :
Génotype Hétérozygote

d ) Petit bâtonnet sur lequel sont localisés les l ) Allèle qui, dans l’expression du caractère,
gènes : peut être masqué par un autre allèle :
Chromosome Allèle récessif

e ) Individu qui possède deux allèles identiques m ) Un individu de lignée pure :


pour un caractère donné : Homozygote
Homozygote
n ) Terme qui, en génétique, a le même sens
f ) Allèle qui s’exprime toujours dès qu’il est que « hétérozygote » :
présent : Hybride
Allèle dominant
o ) La couleur rousse du plumage d’une poule :
g ) Allèle représenté par une lettre majuscule Caractère héréditaire ou phénotype
lors de l’écriture d’un génotype :
p ) Allèle qui doit apparaître en double dans un
Allèle dominant
génotype afin de pouvoir s'exprimer :
h ) Expression observable d’un gène à la suite Allèle récessif
de la combinaison de deux allèles :
Phénotype

390 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.2

2 Une amie trouve difficiles certaines notions de génétique et vous demande de l’aider. Que lui direz-vous
pour lui faire comprendre :
a ) la différence entre un chromosome et un gène ?
Les chromosomes sont de petits bâtonnets qui sont formés d’une molécule d’ADN liée à des
protéines et qui contiennent l’information génétique. Un gène est une portion du chromosome
qui contient l’information nécessaire à l’expression d’un caractère héréditaire.
b ) la différence entre un gène et un allèle ? Donnez un exemple pour chacun des deux termes.
Un gène désigne une portion du chromosome qui permet à un caractère de s’exprimer (exemple :
la couleur des yeux). Un allèle est l’une des formes que peut prendre un gène (exemple : la couleur
bleue des yeux).

3 Identifiez les éléments pointés dans l’illustration suivante.

Paire de chromosomes

Allèle Gène

4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Il y a plusieurs gènes sur un chromosome.
Vrai

b ) On retrouve les deux allèles d’un gène sur un même chromosome.


Faux Chaque allèle d’un gène est situé sur un chromosome différent de la même paire.

c ) Un chromosome est constitué d’une molécule d’ADN liée à des protéines.


Vrai

d ) Un caractère est toujours l’expression de deux allèles dominants.


Faux Il peut aussi être l’expression de deux allèles récessifs ou d’un allèle dominant et d’un

allèle récessif.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 391


e ) Si un individu est homozygote pour un caractère donné, les deux allèles associés à ce caractère
sont nécessairement identiques.
Vrai

f ) L’hérédité est présente uniquement chez les êtres humains.


Faux L’hérédité est présente chez tous les êtres vivants.

g ) Un individu aux yeux bruns est nécessairement homozygote pour ce caractère.


Faux Il peut également être hétérozygote pour ce caractère. Puisque l’allèle de la couleur

brune des yeux est dominant, dès que l’individu en possède un, il aura les yeux bruns.

h ) La forme des ongles, des orteils et des cicatrices sont des caractères héréditaires.
Faux La forme des cicatrices n’est pas héréditaire.

5 Indiquez, à l’aide d’un crochet, si chacun des énoncés suivants correspond à un génotype, à un
phénotype ou aux deux.

Énoncé Génotype Phénotype

a ) Geneviève est plus grande que sa sœur. ✓


b ) Une mère a transmis l’allèle de l’hémophilie à ses enfants
hémophiles. ✓ ✓

c ) Antoine a les cheveux roux, comme son père. ✓


d ) Les chatons d’une même portée n’ont pas la même couleur. ✓
e ) Le groupe sanguin d’un enfant est déterminé par les deux
✓ ✓
allèles reçus de ses parents.

f ) Une poire est hybride pour plusieurs caractères. ✓

6 Chez les mouches drosophiles, l’allèle « ailes miniatures » (m) est récessif par rapport à l’allèle « ailes
normales » (M). De plus, l’allèle « yeux rouges » (r) est récessif par rapport à l’allèle « yeux normaux » (R).
Quel est le phénotype d’une mouche drosophile hétérozygote pour ces deux caractères ?
a ) Ailes miniatures et yeux rouges c ) Ailes et yeux normaux
b ) Ailes normales et yeux rouges d ) Ailes miniatures et yeux normaux

7 La couleur brune ou bleue des yeux est déterminée par l’allèle B (brun) et par l’allèle b (bleu). Si
Mireille a les yeux bleus, quels sont les génotypes possibles de son père et de sa mère ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
a ) bb et bb c ) Bb et bb
b ) bb et BB d ) Bb et Bb

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UV 10.2

8 Voici quatre paires de chromosomes appartenant à deux enfants, Marie et Camille. Les chromo­
somes A contiennent le gène de la couleur des yeux et les chromosomes B contiennent le gène de
la couleur des cheveux.

A B A B

Marie Camille

Si on sait que Camille a les cheveux bruns :


a ) Lequel des deux enfants est homozygote pour le gène de la couleur des yeux ?
Marie est homozygote pour le gène de la couleur des yeux.

b ) Les allèles qui déterminent la couleur des cheveux de Marie sont­ils différents de ceux de
Camille ? Justifiez votre réponse.
Oui, car Camille est hétérozygote pour la couleur des cheveux, ses deux allèles ne sont pas
identiques, contrairement à ceux de Marie.

c ) Quelle est la couleur des yeux de Marie ? Ses yeux sont bleus.

d ) Quelle est la couleur des yeux de Camille ? Ses yeux sont bruns.

e ) Quelle est la couleur des yeux exprimée par l’allèle récessif ? Bleue

f ) Marie est­elle homozygote dominante ou récessive pour la couleur des cheveux ?


Marie est homozygote dominante pour la couleur des cheveux.

g ) Marie et Camille pourraient­elles être sœurs ? Justifiez votre réponse.


Oui, si les deux parents ont les cheveux bruns et si au moins l'un des deux est hétérozygote pour
ce gène. De plus, pour la couleur des yeux, l’un des deux doit être hétérozygote (yeux bruns) et
l’autre doit avoir au minimum un allèle récessif.

h ) Si Marie a des enfants, ces derniers pourraient­ils être blonds aux yeux bleus ? Justifiez votre
réponse.
Non, les enfants de Marie ne pourraient pas être blonds puisqu’elle ne peut transmettre que des
allèles bruns pour le gène de la couleur des cheveux et que cet allèle est dominant. Ses enfants
auraient donc nécessairement les cheveux bruns, mais ils pourraient avoir les yeux bleus si leur
père possède au moins un allèle récessif (donc bleu) pour le gène de la couleur des yeux.

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10.3 Les croisements STE
Vv × Vv
Dans la nature, bon nombre d’espèces se reproduisent de façon sexuée.
Gamètes mâles Ce mode de reproduction fait appel à la méiose (voir le Rappel, à la
page 381), qui permet de produire, par division d’une cellule, quatre
V v gamètes, possédant chacun la moitié des chromosomes de la cellule
initiale.
La première cellule d’un nouvel individu sera formée par la rencontre d’un
Gamètes femelles

V gamète mâle et d’un gamète femelle. C’est ce que l’on appelle « la féconda-
VV Vv tion » ; elle produit un nouvel individu qui possède la moitié du bagage
génétique de chacun de ses parents.

v Un croisement est le résultat de la combinaison d’un gamète mâle et d’un


gamète femelle.
Vv vv

Figure 7 L’échiquier de Punnett 10.3.1 L’échiquier de croisement


d’un croisement entre deux
hybrides indique que : Pour connaître les résultats possibles d’un croisement, on peut utiliser un échi-
• 1/4 des descendants seront quier de croisement, aussi appelé « échiquier de Punnett ». Il s’agit d’un tableau
homozygotes dominants (VV) ; qui indique les résultats possibles d’un croisement et de leurs probabilités.
• 1/2 seront hétérozygotes (Vv) ;
• 1/4 seront homozygotes Par exemple, si on croise les gamètes de deux fleurs violettes hétérozygotes
récessifs (vv). (Vv), on obtient 75 % de fleurs violettes (ayant soit un génotype VV ou Vv)
et 25 % de fleurs blanches (ayant toutes
un génotype vv) (voir la figure 7).
L’échiquier de Punnett permet aussi de
JjLl × JjLl prédire les résultats d’un croisement
qui implique deux ou plusieurs carac-
tères. Lorsqu’on fait un échiquier, il faut
Gamètes mâles
se rappeler que chaque gamète
JL Jl jL jl contient la moitié de l’information
génétique du parent, donc la moitié de
ses allèles. Les descendants issus de
JL
l’union de deux gamètes auront ainsi
JJLL JJLl JjLL JjLl le même nombre d’allèles que les
parents (voir la figure 8).
Gamètes femelles

Jl
JJLl JJll JjLl Jjll

jL
Résultats possibles
JjLL JjLl jjLL jjLl

jl
JjLl Jjll jjLl jjll

Figure 8 L’échiquier de Punnett d’un croisement entre deux pois hétérozygotes pour deux caractères : la couleur
(jaune [J] ou verte [j]) et la texture (lisse [L] ou ridée [l]).

394 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.3

Activités 10.3 STE

1 Quelle est la différence entre un individu hétérozygote et un individu homozygote pour un caractère donné
du point de vue des allèles du gène ?
Pour ce gène, un individu homozygote possède deux allèles identiques, tandis qu’un individu
hétérozygote possède deux allèles différents.

2 Répondez aux questions après avoir pris connaissance de la situation suivante.

Dx sors,  fmll blch   mâl or, prods  prmèr ro d r sors.
O s  l’llèl rss l colr d pol blc s rcssf pr rppor à cl  r l colr d
pol or   l mâl s homozyo por c è.

a ) Complétez l’échiquier de Punnett ci-contre pour le


croisement de ces deux souris. ×
b ) Justifiez les allèles que vous avez inscrits dans les
cercles de l’échiquier pour désigner les gamètes Gamètes mâles
des parents.
N N
Comme l’allèle de la couleur des poils blancs est
récessif, la femelle à poil blanc porte deux allèles Gamètes femelles
n Nn Nn
identiques (n) pour ce gène. Elle est donc, elle
aussi, homozygote pour ce gène. Étant donné qu’il
a le poil noir et est homozygote, le mâle porte n Nn Nn
deux allèles identiques pour ce gène (N).

c ) Indiquez la fraction de souris noires et la fraction de souris blanches qui seront issues de ce
croisement. Expliquez votre réponse.
L’échiquier de Punnett pour le croisement de ces deux souris indique qu’il y aura 0/4 souris
blanche et 4/4 souris noires. Tous les descendants seront hétérozygotes (Nn). Comme l’allèle qui
régit la couleur du poil noir est dominant, toutes les souris issues de ce croisement seront noires.
d ) Entourez les énoncés qui sont vrais parmi les suivants.
1) Les souris de la première génération ont toutes le poil noir, car elles ont chacune reçu un
allèle N qui domine sur l’allèle n.
2) Le mâle et deux des souris de la première génération ont le même phénotype (le poil noir).
La femelle et deux des souris de la première génération ont le même phénotype (le poil blanc).
3) Le mâle et toutes les souris de la première génération ont le même phénotype (le poil noir).
Seule la femelle a un phénotype différent (le poil blanc).
4) Les deux parents ont le même génotype.
5) La femelle, de poil blanc, a un génotype composé de deux allèles récessifs (nn) et le mâle, de
poil noir, a un génotype composé de deux allèles dominants (NN).
6) Si un croisement est effectué entre deux souris de la première génération, il y aura des souris
blanches en deuxième génération.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 395


e ) Les deux parents sont-ils de lignée pure ? Justifiez votre réponse.
Oui. Pour être considéré comme étant de lignée pure, il faut être homozygote pour le caractère
donné.
f ) Dites si l’énoncé suivant est vrai ou faux. Justifiez votre réponse.
Toutes les souris de la première génération ont le même génotype et sont hétérozygotes.
Vrai Lorsqu’un parent est de lignée pure, il donne le même gamète à chacun de ses enfants.
Les deux parents étaient homozygotes mais de couleurs différentes ; les souris seront donc
hétérozygotes.

g ) Étant donné les phénotypes des souris de la première génération, le mâle de couleur noire
aurait-il pu être hétérozygote ? Justifiez votre réponse.
Non. Le mâle est nécessairement homozygote dominant parce que, s’il avait été hétérozygote,
la moitié des descendants de la première génération auraient eu le poil blanc. Les deux parents
sont donc nécessairement homozygotes et de phénotypes différents.

3 Parmi les trois enfants issus de mêmes parents biologiques, deux ont les yeux bruns et un a les yeux bleus.
a ) Tracez l’échiquier de Punnett pour illustrer les croisements de cette situation.
b ) Expliquez comment cette situation est possible.

Explications : Si le père et la mère sont Bb × Bb


hétérozygotes pour ce caractère, en Gamètes mâles
moyenne 75 % des enfants auront les yeux
B b
bruns et 25 % auront les yeux bleus. Il est
BB Bb
aussi possible que l’un des parents soit B
Yeux bruns Yeux bruns
Gamètes
femelles

hétérozygote et l’autre, homozygote récessif.


Dans ce cas, en moyenne 50 % des enfants b Bb bb
40
Yeux bruns Yeux bleus
auront les yeux bruns et 50 %, les yeux bleus.

4 En croisant deux plants de pois lisses et jaunes (deux caractères dominants), environ 12,5 % des pois
obtenus ont le génotype jjLl. Quel est le génotype des deux plants parents ? Justifiez votre réponse à
l’aide de l’échiquier de Punnett.
Les deux plants ont le génotype JjLl.

JjLl × JjLl
Gamètes mâles
JL Jl jL jl
Gamètes femelles

JL JJLL JJLl JjLL JjLl

Jl JJLl JJll JjLl Jjll

jL JjLL JjLl jjLL jjLl

jl JjLl Jjll jjLl jjll

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UV 10.3

5 On croise un rat noir et une rate albinos (dont les poils et les yeux sont dépourvus de pigmentation).
On obtient six rats noirs et quatre rats blancs. Quel est le génotype des parents ?
a ) Nn et nn b ) NN et nn c ) Nn et Nn d ) NN et Nn

6 Le troisième enfant d’une mère de groupe sanguin A et d’un père de groupe sanguin B est de groupe
sanguin O. Quels sont les phénotypes possibles des deux autres enfants du couple ?
a ) A, B ou O b ) A, B, O ou AB c ) B ou O d ) A ou O

7 Quelles sont les chances pour un homme de groupe sanguin A hétérozygote et une femme de
groupe sanguin AB d’avoir un enfant de groupe sanguin A ?
a) 0% b ) 25 % c ) 50 % d ) 100 %

8 Quelles sont les chances pour un homme aux yeux bleus et une femme hétérozygote aux yeux bruns
d'avoir deux enfants aux yeux bleus ?
a ) 25 % b ) 50 % c ) 75 % d ) 100 %

9 En croisant une fleur rouge et une fleur blanche, on obtient une fleur rose.
a ) Si on croise deux de ces fleurs roses, quelles sont les chances d’obtenir une fleur rose ?
1) 0 % 2) 25 % 3) 50 % 4) 75 %
b ) Peut-on dire que la couleur rose est un exemple de codominance ? Justifiez votre réponse.
Oui, car les deux couleurs possibles pour ce caractère s’expriment en même temps.

c ) Si on obtient 25 % de fleurs blanches, quels étaient les génotypes des deux fleurs croisées ?
1) RR et Rr 2) RR et rr 3) Rr et Rr 4) rr et Rr

10 Pour ce qui est des tomates, l’allèle « fruit rouge » (R) domine l’allèle « fruit jaune » (r) et l’allèle « tige
pourpre » (P) domine l’allèle « tige verte » (p). Si on sème 64 graines et qu’on obtient 4 plants avec des
fruits jaunes et des tiges vertes, quels sont les génotypes des parents ?
a ) RRpp et RRpp c ) RRPP et rrpp
b ) RrPP et RRpp d ) RrPp et RrPp

11 En ce qui concerne la reproduction des drosophiles, les mouches mâles fécondent des mouches
femelles. Ces dernières pondent ensuite des œufs.
a ) Ces mouches se reproduisent-elles par croisement ? Justifiez votre réponse.
Oui, car il y a échange de gamètes.
b ) Si on croise deux individus aux ailes normales de lignée pure pour ce caractère, quelle proportion
des drosophiles obtenues aura aussi des ailes normales ?
1) 25 % 2) 50 % 3) 75 % 4) 100 %

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10.4 Le clonage STE

La reproduction est essentielle à la survie d’une espèce. Sans elle, aucun


nouvel individu ne serait créé, ce qui entraînerait l’extinction de l’espèce.
La reproduction d’un organisme peut être sexuée, mais elle peut aussi se
faire de façon asexuée, notamment par clonage.
Le clonage est un mode de reproduction qui consiste à créer une copie
identique d’un organisme, d’un tissu ou d’une cellule.
Il existe deux types de clonage : le clonage naturel et le clonage artificiel.

10.4.1 Le clonage naturel


Dans la nature, certains organismes se multiplient par reproduction
Stolon asexuée (sans avoir recours à des gamètes). On parle alors de clonage
naturel.
Le clonage naturel est la production, sans intervention technologique,
d’un organisme génétiquement identique à celui dont il est issu.
Figure 9 Le Chlorophytum, Dans un clonage naturel, les descendants sont des copies identiques du
communément appelé « plante parent ; ils ont donc le même ADN que celui-ci. Les bactéries se repro-
araignée », se reproduit à l’aide de
duisent de cette manière (par mitose), tout comme les cellules de notre
stolons (tiges spécialisées dans la
reproduction) au bout desquels corps dans le processus de croissance et de réparation des tissus. Il en va
croît un clone de la plante mère. de même pour certaines plantes (voir la figure 9).

SCIENCE
FLASH

Les jumeaux monozygotes, communément appelés « jumeaux identiques »,


résultent d’un clonage naturel. Chacun est le clone non pas de ses parents,
mais de l’autre jumeau. Après la fécondation, le zygote en développement
se divise en deux petits amas de cellules identiques. Ces deux amas de
cellules se développent ensuite pour devenir des embryons, puis des fœtus
identiques. On peut donc dire que ces jumeaux sont des clones naturels.

10.4.2 Le clonage artificiel


Le clonage artificiel est une biotechnologie qui permet à l’humain de
reproduire un organisme (ou une partie de celui-ci) en conservant le
bagage génétique intact.
Le clonage artificiel permet de reproduire une cellule, un tissu ou même
un organisme dont les caractéristiques sont recherchées, par exemple la
production d’un lait de qualité ou la résistance aux maladies chez les végé-
taux et les animaux (voir la figure 10, à la page suivante). Il est à noter toute-
fois que cette méthode diffère selon ce qui est reproduit.

398 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.4
10.1

Les manipulations
Vache donneuse d’ovocyte
génétiques (ovule non fécondé) Vache à cloner
Depuis longtemps, l’humain sélec­
tionne les plantes et les animaux
les plus productifs ou les mieux
adaptés à leur environnement en
vue de la culture et de l’élevage.
Prélèvement Prélèvement
Grâce aux manipulations géné­ d’un ovocyte d’une cellule
tiques, il est maintenant possible
d’introduire ou de changer des
gènes d’un organisme en labora­
toire. Il n’est donc plus nécessaire Ovocyte
d’attendre que ces modifications Noyau (et son ADN) dépourvu
se produisent naturellement. retiré de l’ovocyte de noyau

Ainsi, on peut maintenant créer


rapidement des plantes plus
riches en nutriments ou plus résis­
Injection du noyau
tantes au gel. On produit égale­ dans l’ovocyte, puis
ment des organes et des tissus qui croissance en milieu
sont compatibles avec un plus de culture jusqu’à la
formation de l’embryon
grand nombre d’individus et donc
qui risquent moins d’être rejetés à
la suite d’une greffe. Implantation
dans l’utérus d’une
vache porteuse
10.4.3 Les avantages
et les désavantages
du clonage Naissance d’une vache
Le clonage, tant naturel qu’artifi­ génétiquement identique
à la vache à cloner
ciel, comporte des avantages et
des désavantages (voir le tableau 2).
Fgu 10 On odu un clon n njcn l noyu d’un cllul d l vc
à clon dns un ovocy énucléé (duqul on  é l noyu) ou nsu
mln l nouvl mbyon dns un vc ous.

TABLEAU 2 Quelques avantages et désavantages du clonage

Avantages Désavantages

• Un seul individu nécessaire lors de la reproduction • Perte de la diversité génétique (par exemple, si tous
asexuée (certains végétaux, par exemple, n’ont pas les individus d’une population sont identiques et qu’ils
besoin d’insectes polinisateurs pour assurer leur sont affectés par une maladie, la survie de leur espèce
reproduction). risque d’être menacée à long terme).
• Réparation des tissus et croissance de l’individu. • Absence de croisements génétiques qui permettent
• Conservation du même bagage génétique (par de faire apparaître ou disparaître certains caractères.
exemple, clonage d’une plante dont les fruits sont
plus sucrés).

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 399


Activités 10.4 STE

1 Indiquez, à l’aide d’un crochet, si chacun des énoncés suivants correspond au clonage naturel ou au
clonage artificiel.

Clonage Clonage
Énoncé
naturel artificiel

a ) Des jumeaux dits « identiques ». ✓


b ) Permet de contrôler le fait que certains caractères disparaissent
ou apparaissent lors de la reproduction sexuée.

c ) Un fraisier qui se reproduit par stolons. ✓


d ) Permet, à l’aide de procédés biotechnologiques, de reproduire
un organisme en laissant son bagage génétique intact.

e ) Mode de reproduction des bactéries. ✓


f ) Clonage d’une vache qui produit une très grande quantité de lait. ✓

2 Si le clonage naturel était le seul mode de reproduction d’une espèce, quelles conséquences cela
entraînerait-il ?
Le clonage naturel ne favorise pas la diversité génétique. Une population d’individus qui possèdent
les mêmes gènes est plus vulnérable. Par exemple, une maladie mortelle pourrait faire disparaître
toute une population et menacer la survie de l’espèce.

3 Le père de votre amie désire se lancer dans la production agricole. Il hésite entre récolter les graines
de ses plants puis les semer ou faire du bouturage, c’est-à-dire planter une partie d’une plante pour en
obtenir une nouvelle.
a ) Il veut savoir quelle est la principale différence entre les deux modes de reproduction de la plante.
Expliquez-le-lui.
Les graines proviennent de la reproduction sexuée des plants, donc elles formeront des plants
génétiquement différents. Le bouturage est une méthode de clonage naturel (sans gamètes) qui
assure la formation de plants génétiquement identiques.

b ) Pour l’aider, décrivez-lui les avantages et les désavantages des deux méthodes de reproduction en
remplissant le tableau suivant.

Méthode
Avantages Désavantages
de reproduction

Semence Maintient la diversité génétique, Ne permet pas de prévoir


de graines donc assure un meilleur taux de la productivité des nouveaux
survie en cas de maladie. plants, qui peut être très faible.

Bouturage Permet d’accroître le rendement Réduit la diversité génétique, qui


si les plants utilisés sont très peut rendre la culture plus sujette
productifs, à croissance rapide ou aux maladies.
résistants.

400 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UV 10.4
10.1

4 Le clonage artificiel pourrait être utile en médecine. Donnez un exemple d’application qui concerne
les banques de sang. Réponse variable. Par exemple :
On fabrique déjà certaines composantes du sang à partir de cellules souches. Le clonage artificiel
pourrait ainsi permettre à un individu de recevoir une transfusion sans avoir à faire appel à des
donneurs. Ainsi, il y aurait moins de risques de transmission de maladies et de pénurie de sang.

5 Lisez le texte qui suit. Répondez ensuite aux questions.

Ls orgsms gm modfs (OGM) so ds orgsms do l mrl g   mod-
f pr l’êr hm f d lr cofrr ls crcrss sohs. Prm ls crls gm
modfs clvs jord’h, o comp l mïs, l coo, l rz, l col  l brv scrèr. Cr-
s so m rsss à ds scs o à ds vrs  ls mç. D’rs so olrs
à  hrbcd ss êr oxs por ls mx o ls hms.
À cor rm, l clr d cs OGM prm x grclrs d rdr lr lso d’sccds 
d’hrbcds. Cpd, por crs d cs OGM, l xs  rs lv d rsfr d gè modf
à d’rs pls. C’s l cs d col gm modf, olr à  hrbcd. So poll p
fcodr ds pls d col o gm modfs voss o d’r pls pprs. O
s rrov doc  prsc d pls rsss  dsrbls.
Prdoxlm, lors cs cs d rssc pprss, ls grclrs dov lsr d’rs hrb-
cds por ls lmr.

a ) Les OGM sont-ils une forme de clonage naturel ou artificiel ? De clonage artificiel
b ) Dans le tableau suivant, énumérez un avantage immédiat des OGM et un désavantage possible
sur le plan environnemental. Réponse variable. Exemple :

Avantage Désavantage

Diminution de l’utilisation d’herbicides et Transfert du gène de résistance à des plants


d’insecticides à court terme. de la même espèce non génétiquement
modifiés avoisinants ou à des plantes
apparentées.

CONSOLIDATION DU CHAPITRE 10 STE

1 Laquelle des bases azotées suivantes ne fait pas partie de la structure de la molécule d’ADN ?
a ) La thymine d ) La cytosine
b ) L’uracile e ) L’adénine
c ) La guanine

2 Lequel des phénomènes suivants n’a pas lieu à l’intérieur du noyau de la cellule ?
a ) La transcription c ) La production d'ARNm
b ) La traduction d ) La réplication des chromosomes

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La Génétique 401


3 Le schéma suivant met en relation les concepts de génétique étudiés au chapitre 10.
Complétez-le à l’aide de la liste de mots.

Liste de mots
• des chromosomes • la méiose • la traduction
• homozygote • la synthèse des protéines • dominants
• ADN • la transcription • le phénotype
• le génotype • mutations • croisements
• clonage naturel • les gènes • l’ARNm
• la mitose • récessifs • les allèles
• nouveaux individus • hétérozygote • des gamètes mâles
• l’ARNt ou femelles

les gènes dont les différentes formes


appelées

sur lesquels se situent

Le noyau
contient des chromosomes
cellulaire qui permet la division
des cellules lors de

qui sont formés d’


qui permet la reproduction
sexuée à l'aide des gamètes
produits lors de
ADN

dont l’information est utilisée


pour

qui peut être modifié


lors de

402 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


c’est-à-dire dont le carac-
dominants tère s’exprime dès qu’un
allèle est présent

les allèles peuvent être soit


c’est-à-dire dont le carac-
tère peut être masqué s’il
récessifs
est en présence de l’allèle
dominant
qui constituent

homozygote si les allèles sont identiques

le génotype d’un individu qui sera soit

hétérozygote si les allèles sont différents


qui permet
d’expliquer

qui correspond à l’expression nouveaux individus


le phénotype observable du gène

donnent lieu à de
qui est une forme de clonage naturel

croisements
la mitose

des gamètes mâles


qui produit qui, combinés, lors de
ou femelles

la méiose
pour former de l’ARNm

la transcription

la synthèse
qui comporte deux étapes :
des protéines

la traduction

mutations à l’aide de l’ARNt

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 10 La génétique 403


4 Répondez aux questions après avoir pris connaissance de la situation suivante.

La couleur brune (B) des cheveux domine la couleur blonde (b), et les cheveux frisés (F)
dominent les cheveux raides (f). Un couple, dont l’homme et la femme sont tous les deux
hétérozygotes pour ces deux caractères, attend son premier enfant.

a ) Déterminez les résultats possibles de ce croisement à deux caractères.

BbFf × BbFf
Gamètes mâles

BF Bf bF bf

BBFF BBFf BbFF BbFf


Gamètes femelles

BF

Bf BBFf BBff BbFf Bbff

bF BbFF BbFf bbFF bbFf

bf BbFf Bbff bbFf bbff

b ) Quelle est la probabilité :


1) qu’ils aient un enfant aux cheveux bruns et raides ? 3/16
2) que leur enfant soit de lignée pure pour les deux caractères ? 4/16, soit 1/4
c ) Au total, combien de phénotypes différents sont possibles ? Décrivez chacun d’eux.
Quatre phénotypes sont possibles : cheveux bruns et frisés, cheveux bruns et raides,
cheveux blonds et frisés, cheveux blonds et raides.
d ) Combien de génotypes différents pourraient donner des cheveux bruns et frisés ?
Indiquez lesquels.
Quatre, soit BBFF, BBFf, BbFF et BbFf
e ) Peut-on dire que l’enfant à naître sera un clone de ses parents ? Justifiez votre réponse.
Non, un clone est obtenu par reproduction asexuée. L’enfant à naître est le résultat d’une
reproduction sexuée, qui fait intervenir les gamètes de deux parents.

5 On croise deux souris noires issues de la première génération de parents homozygotes. Le mâle
est blanc (caractère récessif). Expliquez pourquoi des souris noires de lignée pure ainsi que des
souris blanches de lignée pure apparaissent dans la deuxième génération.
Les parents de la deuxième génération sont nécessairement hétérozygotes, puisqu’ils sont
noirs et proviennent d’un mâle blanc homozygote. Chaque parent produit donc des gamètes
contenant l’allèle noir et d’autres gamètes contenant l’allèle blanc. Le pairage de ces gamètes
donnera, en deuxième génération, 25 % d’individus homozygotes dominants (de lignée pure),
50 % d’individus hétérozygotes et 25 % d’individus homozygotes récessifs (de lignée pure).

404 UNIVERS VIVANT Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


SOMMAIRE

CHAPITRE 11 Le langage des lignes, les matériaux


et la fabrication  406

UNIVERS
CHAPITRE 12 L’ingénierie mécanique  442
CHAPITRE 13 L’ingénierie électrique  475

technologique
11
chapitre

LE LANGAGE DES LIGNES,


LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION
La fabrication d’un objet technique comporte généralement trois SOMMAIRE
phases : les deux premières, la conception et le façonnage, sont vues Rappel  407
dans ce chapitre. Elles sont habituellement suivies par la phase d’as- 11.1 Le langage
semblage et de finition. des lignes STE  408
La première section de ce chapitre traite de la conception, qui inclut 11.2 Les matériaux  414
entre autres la réalisation de dessins techniques permettant de se 11.3 La fabrication STE  427

représenter l’objet à fabriquer. La deuxième section s’intéresse au choix


des matériaux, qui fait aussi partie de la conception de l’objet. Enfin, la
troisième section étudie diverses techniques de façonnage d’un objet.
RAPPEL

Le dessin technique STE


Une pojcon xonoméqu est un
dessin en perspective (créant une impression
} Lignes visuelles
parallèles entre elles
de volume et de relief) sans point de fuite.

Un scl dssné n pojcon xonoméqu.

Une pojcon oogonl à vus mulpls est un dessin sur lequel figurent plus d’une vue d’un objet.

A B

Vue de dessus

Vue de gauche Vue de face Vue de droite Vue arrière

Pou éls un pojcon oogonl à vus mulpls :


A On imagine que l’objet est placé dans un cube transparent Vue de dessous
(« cube de projection »).
B Les projections orthogonales de l’objet sur chacune des faces du cube correspondent aux six « vues » de l’objet.
La vue qui donne le plus d’informations sur l’objet est désignée « vue de face ».

Les matériaux
Quelques types de matériaux et leurs propriétés

Types de matériaux Quelques propriétés

Les métaux • Excellente conductibilité électrique


Matériaux extraits d’un minerai. • Excellente conductibilité thermique

Les alliages On crée des alliages dans le but d’amé-


Mélanges homogènes d’un matériau métal- liorer les propriétés physiques de leurs
lique avec une autre substance, métallique constituants.
ou non. Exemple : l’acier, un alliage de fer et de car-
bone, a une plus grande dureté que le fer.

Les bois • Dureté • Faible fragilité


Matériaux organiques provenant de la • Élasticité • Faible conductibilité électrique
coupe et de la transformation des arbres. • Résilience • Faible conductibilité thermique

Les bois modifiés Les bois modifiés ont des propriétés plus uniformes et
Matériaux faits de bois (en morceaux, en moins variables que celles des bois massifs (contrairement
lamelles, en feuilles ou résidus de coupe) à ceux-ci, ils ont les mêmes propriétés mécaniques dans
mélangés à d’autres substances (colle, plas- toutes les directions).
tiques, agents de conservation, etc.). Exemples : contreplaqué, panneaux d’agglomérés.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 407
11.1 Le langage
Vue de
dessus
des lignes STE

Objet Quand on conçoit un objet technique, on trace habituellement des


dessins pour le représenter visuellement de façon précise.

11.1.1 Le dessin technique


Avant toute étape de fabrication d’un objet, on se sert du dessin
technique pour valider les solutions technologiques envisagées.
À cet effet, le dessin d’ensemble est essentiel.
Un dessin d’ensemble permet de se représenter la totalité de
l’objet, à l’échelle et sans déformation.
Vue
On peut tracer un dessin d’ensemble en utilisant une projection
de face
Vue orthogonale à vues multiples. Pour ce faire, on doit mettre le nombre
de droite
minimal de vues pour que les lecteurs aient toute l’information
nécessaire sur l’objet. Généralement, deux ou trois vues suffisent.
Figure 1 Un coupe-pizza est placé
dans un cube de projection, ce qui Lorsque trois vues sont nécessaires, on dispose en L la vue de dessus,
permet de voir ses six vues. la vue de face et la vue de droite (voir les figures 1 et 2).

6 Poignée 1 Bois dur ∅ 24 × 115


5 Virole 1 Acier doux Flanc ∅ 24
Épaisseur 0,75
4 Garde 1 Acier doux 8 × 55
Épaisseur 0,75
3 Chape 1 Acier doux 10 × 112
Épaisseur 1,5
2 Rivet 1 Acier doux ∅4
Longueur 4
1 Molette 1 Acier dur ∅ 65
Épaisseur 0,5 Dessiné par :
Repère Désignation Nbre Matériau Dimensions
COUPE-PIZZA Échelle 1: 2

Figure 2 Un dessin d’ensemble d’un coupe-pizza.

408 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 11.1

Dans certaines situations, comme lorsqu’on doit


monter un objet vendu en pièces détachées, il
est utile de se représenter individuellement
chacune des pièces pour visualiser la façon dont
elles s’assemblent. Pour ce faire, on utilise une
vue éclatée (voir la figure 3).
Une vue éclatée est une représentation qui
dissocie les différentes pièces composant l’objet
technique.

3 Chape 6 Poignée
Fgue 3 Une vue éclatée d’un coue-zza. 2 Rivet 5 Virole
Ce dessin est réalisé à partir d’une projection 1 Molette 4 Garde
axonométrique. Repère Désignation Repère Désignation

TECHNO
FLASH
La conception assistée par ordinateur
De nos jours, au lieu de tracer des dessins techniques sur papier, on les réalise
avec des ordinateurs. Des dessins virtuels des objets à concevoir peuvent être
manipulés à volonté par les concepteurs. Par exemple, ils peuvent aisément
les faire pivoter ou en remplacer une partie sans avoir à recommencer au
complet.
Tout le processus de fabrication de l’objet peut être simulé par ordinateur.
On peut même simuler le comportement des objets dans leur contexte d’uti-
lisation et connaître les effets qu’auront sur eux les différentes contraintes
auxquelles ils seront soumis. C’est pourquoi on ne parle plus seulement de
dessin assisté par ordinateur (DAO) mais bien de conception assistée par ordi-
nateur (CAO). Toutefois, les personnes qui utilisent ces logiciels (CAO ou DAO)
doivent préalablement apprendre les bases du dessin technique à l’aide des Une automoble dessnée à l’ade
instruments classiques ! d’un odnateu.

Activités 11.1.1 STE

1 Lequel des énoncés suivants propose une façon correcte d’assembler les pièces du coupe-pizza
illustré à la figure 3 ci-dessus ?

1. Fixer la virole à la poignée. 4. Insérer la molette.


2. Fixer le rivet à la chape. 5. Placer la garde devant la virole et enfoncer
3. Glisser la chape dans la garde, puis dans la chape.
le trou commun à la virole et à la poignée. 6. Placer la molette devant la chape.

a ) 1, 2, 4, 3 b ) 1, 5, 6, 2 c ) 1, 2, 5, 4

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. CHApiTrE 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 409
2 Dans chacun des cas ci-dessous, cochez le type de dessin le plus approprié : une vue éclatée (VÉ)
ou une projection orthogonale à vues multiples (POVM) ? Justifiez chacune de vos réponses.
VÉ POVM

a ) Une entreprise fabrique des meubles prêts-à-monter. Dans le manuel d’instruction, ✓


on veut mettre, en plus des consignes, un dessin destiné à aider les acheteurs à
assembler leur meuble.
Une vue éclatée permet de bien visualiser la façon dont les pièces
s’assemblent.

b ) Une entreprise aimerait fournir aux acheteurs de ses scies mécaniques un dessin ✓
qui leur permettrait d’identifier les pièces éventuellement défectueuses afin de
les commander.
Une vue éclatée permet de bien identifier les pièces telles qu’on les voit en
démontant l’objet.

c ) Un designer veut fournir à une machiniste les instructions pour la fabrication des ✓
caissons des armoires d’une cuisine.
La projection orthogonale à vues multiples permet de bien communiquer les
dimensions des différentes pièces d’un objet à fabriquer.

3 Les projections orthogonales à vues multiples sont entre autres utiles pour prévoir les problèmes qui
pourraient survenir pendant le montage ou l’installation d’un objet. Observez le dessin ci-dessous et
relevez le problème qui surviendrait si on tentait d’installer ce porte-serviette mural en le vissant au mur.

L’espace entre la barre du porte-serviette et l’endroit où l’on insère les vis (pour fixer le porte-
serviette au mur) est trop restreint pour que l’on puisse serrer ou desserrer ces vis. Il sera
impossible de manipuler un tournevis dans cet espace pour visser droit.

410 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.1

4 Les dessins techniques peuvent mettre en


Comptoir
évidence des problèmes d’encombrement.
En effet, puisqu’ils indiquent les dimensions Tabouret
du produit fini, ils permettent de savoir si
l’objet aura la taille requise pour remplir ses
fonctions. Un problème d’encombrement
peut aussi être présent à l’intérieur même d’un
objet. Ainsi, la taille d’une pièce particulière
peut être mal adaptée à sa fonction, la pièce
étant trop grosse ou trop petite pour être
intégrée à l’objet.
Observez le dessin ci-contre et décelez-y un
problème d’encombrement.
L’espace entre le haut du tabouret et
le dessous de la table est insuffisant :
la plupart des gens n’arriveront pas à
s’asseoir confortablement en mettant leurs
jambes sous la table. Le tabouret ne devrait
pas mesurer plus de 535 mm de haut.

5 Les dessins techniques permettent de Modèle 1


repérer des problèmes d’interférence. Ceux-
ci se produisent quand une pièce entrave
le mouvement d’une autre.
Observez attentivement les dessins ci-contre,
Vue de face
qui présentent deux modèles de paires de
ciseaux. L’un des modèles serait fonctionnel
s’il était fabriqué, mais l’autre révèle un
problème d’interférence. Quel est le modèle Vue de dessus
problématique ? Expliquez votre réponse.
C’est dans le modèle 2 qu’il y a un problème Modèle 2

d’interférence : si on essaie d’ouvrir les lames,


le plastique qui recouvre la branche du bas
entrera en collision avec celui qui recouvre Vue de face

la branche du haut. Ainsi, il sera impossible


d’ouvrir les lames du modèle 2.
Vue de dessus

6 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.


a ) Un dessin en vue éclatée est réalisé à partir d’une projection
axonométrique. Vrai

b ) Pour réaliser un dessin en vue éclatée, il faut imaginer un cube


de projection autour de l’objet. Vrai

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 411
11.1.2 Les tolérances dimensionnelles
Les personnes qui fabriquent les pièces d’un objet technique doivent faire
en sorte que les dimensions réelles correspondent le mieux possible aux
cotes indiquées sur les dessins techniques. Cependant, il est difficile de
respecter rigoureusement toutes les cotes. C’est pour cela que l’on définit
parfois des « tolérances dimensionnelles ».
La tolérance dimensionnelle correspond aux limites entre lesquelles la
dimension d’une pièce peut varier sans compromettre le fonctionnement
de l’objet (voir la figure 4).

A B

mm
15 ± 2

A La tolérance est indiquée avec la cote sur le dessin B Le dessin technique A indique que le goujon doit mesurer
de la pièce. Les valeurs sont en millimètres. (15 ± 2) mm de longueur. Cela signifie que ce goujon doit mesurer
entre 13 mm et 17 mm. Ici, le goujon qui a été fabriqué mesure
16,5 mm. Il peut donc être utilisé.

Figure 4 On fabrique un goujon en tenant compte de la tolérance sur sa longueur.

La connaissance des tolérances dimensionnelles des pièces d’un objet


fabriqué permet de remplacer celles qui sont abîmées par de nouvelles
pièces similaires, mais pas nécessairement identiques. C’est ce que l’on
appelle le « principe d’interchangeabilité des pièces ».

TECHNO
FLASH
Des tolérances adaptées aux besoins
Dans certains cas, un léger écart par rapport aux cotes n’a pas d’effet
négatif sur l’objet. Il faut en tenir compte, car les coûts de fabrication
augmentent lorsque les tolérances diminuent. Il faut donc éviter de fixer
des tolérances trop basses.
Toutefois, dans d’autres cas, un écart du même ordre de grandeur nuira
au fonctionnement de l’objet. Pour la construction de la Station spatiale
internationale, par exemple, certaines tolérances dimensionnelles étaient
de l’ordre du centième de millimètre seulement ! En effet, dans un projet
de ce type, les dimensions des pièces doivent être extrêmement précises
pour que les critères de sécurité soient respectés.

La Station spatiale internationale.

412 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.1

Activités 11.1.2 STE

1 Quelle est la dimension maximale acceptable pour le façonnage d’une pièce de :


a ) (123 ± 1) mm 124 mm
b ) (11,3 ± 0,4) mm 11,7 mm
c ) (10,5 ± 0,1) cm 10,6 cm

2 Associez chacun des dessins techniques de la colonne de gauche avec le ou les cylindres de la colonne
de droite qui respectent la tolérance déterminée.

a) 1)

Ø 40 ± 2 Diamètre du cylindre : 41 mm

b) 2)

Ø 39 ± 1 Diamètre du cylindre : 42 mm

c) 3)

Ø 45 ± 3 Diamètre du cylindre : 38 mm

Réponses : a1, a2, a3 ; b3 ; c2.


3 Dans une usine où l’on produit des charnières pour les portes, un designer conçoit un nouveau
modèle. Sur ses dessins, il indique que le diamètre de l’œil de la charnière sera de (9,0 ± 0,1) mm,
et que le diamètre du gond sera de (8,9 ± 0,1) mm. Si vous étiez responsable de ce designer, quel
commentaire lui feriez-vous ?
Pour que la charnière soit fonctionnelle et permette une liaison
partielle entre la porte et son chambranle, il faut absolument
qu’il y ait un jeu mécanique entre le gond et l’œil dans lequel il
s’insère. Or les tolérances précisées font en sorte qu’il pourrait
ne pas y avoir de jeu entre les pièces. Il est même possible Gond
que le gond soit plus gros que l’œil et qu’il ne puisse donc pas Œil

y entrer.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 413
11.2 Les matériaux
L’étude des matériaux débute par un survol des principaux types
de contrainte.

11.2.1 Les contraintes


Une contrainte est l’effet qu’une force extérieure exerce sur un matériau
et qui tend à le déformer.
On doit connaître les contraintes que subira une pièce pour choisir le maté-
riau à utiliser pour la fabrication de cette pièce (voir le tableau 1).

TABLEAU 1 Les principaux types de contrainte

Type de contrainte Exemple

La traction Le câble subit une contrainte de


Contrainte mécanique qui tend traction puisqu’il est soumis à deux
à étirer une pièce. forces de tension de sens opposés
qui tendent à l’étirer.

La compression Les chandelles subissent une


Contrainte mécanique qui tend contrainte de compression
à comprimer (ou à écraser) puisqu’elles sont soumises à
une pièce. deux forces de compression de
sens opposés qui tendent à les
comprimer.

La torsion La serviette subit une contrainte


Contrainte mécanique qui tend de torsion puisqu’elle est soumise
à tordre une pièce. à deux forces qui produisent des
mouvements de rotation de sens
opposés.

Le cisaillement La feuille de métal subit une


Contrainte mécanique qui tend contrainte de cisaillement. En effet,
à cisailler une pièce. elle subit deux forces parallèles de
sens opposés, qui sont légèrement
décalées l’une par rapport à l’autre
et qui tendent à la découper.

La flexion La balançoire à bascule et le plon-


Contrainte mécanique qui tend geoir subissent une contrainte de
à courber une pièce. flexion puisqu’ils sont soumis à des
forces qui tendent à les courber.

414 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.2

Activités 11.2.1
1 À l’aide des mots de la liste ci-dessous, indiquez la contrainte que subit chacun des objets en gras
dans le tableau.

Cisaillement Compression Flexion Torsion Traction

Situation Contrainte

a ) Une mécanicienne pousse sur le manche d’une clé à molette Flexion


pour serrer un écrou.

b ) Un homme est debout sur un paillasson. Compression


c ) Une personne ouvre un pot de cornichons en faisant tourner Torsion
le couvercle.

d ) Un cuisinier coupe des feuilles de laitue pour faire une salade. Cisaillement
e ) Une dame s’assoit sur une chaise à quatre pieds. Compression
f ) La tige d’un boulon est serrée au moyen d’une clé à molette. Torsion
g ) Un homme fort tire un wagon de train au moyen d’une corde. Traction
h ) Les parois d’un sous-marin doivent résister à l’immense Compression
pression de l’eau.

i ) La travée d’un pont est soutenue par des piliers à ses deux Flexion
extrémités.

2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à l’écraser, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de compression.
Vrai

b ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le découper, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de traction.
Faux Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le découper, on dit qu’il est soumis
à une contrainte de cisaillement. OU Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à l’étirer,
on dit qu’il est soumis à une contrainte de traction.

c ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le courber, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de torsion.
Faux Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le courber, on dit qu’il est soumis à
une contrainte de flexion. OU Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le tordre, on
dit qu’il est soumis à une contrainte de torsion.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 415
3 À quel type de contrainte les éléments suivants sont-ils soumis ?
a ) Ces étagères murales b ) Le moyeu du rotor d’un hélicoptère

Moyeu
Rotor

Flexion Torsion

4 Le bois massif résiste mieux aux contraintes de compression lorsqu’elles s’exercent parallèlement
à son grain que lorsqu’elles s’exercent perpendiculairement à celui-ci. Sachant cela, parmi les deux
blocs illustrés ci-dessous, entourez celui qui sera le plus résistant à la compression.

a) b)

5 L’illustration ci-dessous montre un appareil de musculation utilisé par un homme pour faire des
exercices d’extension des genoux.
a ) Sur l’illustration, entourez en rouge l’une des
parties de l’appareil qui subit une contrainte
de traction et dessinez le symbole normalisé
approprié.
Réponse variable. Voir l’exemple.
b ) Sur l’illustration, entourez en bleu l’une des
parties de l’appareil qui subit une contrainte
de compression et dessinez le symbole
normalisé approprié. a) (en rouge)
Réponse variable. Voir l’exemple.
c ) À quel type de contrainte les jambes de
l’homme sont-elles soumises ?
À une contrainte de flexion

b) (en bleu)

416 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.2

11.2.2 Les propriétés des matériaux


Les oéés mécnqus ds méux indiquent comment un maté-
riau réagit aux contraintes qu’il subit.
Le tableau 2 décrit sept des principales propriétés mécaniques des maté-
riaux, mais il en existe plusieurs autres.
TABLEAU 2 Les principales propriétés mécaniques des matériaux

Propriété mécanique Exemple

La dureté La lame d’une scie doit être plus


Capacité d’un matériau à dure que les matériaux qu’elle
résister à la pénétration et coupe pour pouvoir les pénétrer.
à la déformation.

La rigidité La rigidité du carbure de tungs-


Capacité d’un matériau à garder tène en fait un bon matériau pour
sa forme lorsqu’il est soumis à la fabrication de crampons ou de
des contraintes. la pointe de bâtons de marche.

L’élasticité Les ressorts d’un matelas doivent


Capacité d’un matériau à se être élastiques et reprendre leur
déformer sous l’effet d’une forme lorsque l’on cesse de les
contrainte et à reprendre sa comprimer.
forme lorsque la contrainte cesse.

La ductilité Puisque l’on peut en faire des fils,


Capacité d’un matériau à se le laiton est ductile.
déformer de manière irréversible
sans se rompre lorsqu’il est sou-
mis à de fortes contraintes. En
particulier, capacité de se laisser
étirer facilement.

La malléabilité Puisque l’on peut en fabriquer


Sous-propriété de la ductilité. des feuilles, l’or est malléable.
Capacité d’un matériau à s’aplatir
de manière irréversible sans se
rompre lorsqu’il est soumis à des
contraintes de compression.

La fragilité Le verre est fragile puisqu’il se


Capacité d’un matériau de se casse sans déformation préalable.
casser avant de se déformer
significativement lorsqu’il est
soumis à une contrainte.

La résilience Le polymère dont est fait cet étui


Capacité d’un matériau à résister pour téléphone doit être résilient
aux chocs et à reprendre sa pour protéger l’appareil des chocs.
forme après une déformation.
La résilience est en quelque sorte
l’inverse de la fragilité.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 417
Les matériaux ont aussi d’autres propriétés que leurs propriétés méca-
niques. On peut, par exemple, caractériser les matériaux en fonction de :
• leur conductibilité électrique (capacité à laisser passer le courant) ;
• leur conductibilité thermique (capacité à transmettre la chaleur) ;
• leur légèreté (faiblesse de leur masse volumique) ;
• leur neutralité chimique (résistance aux agents chimiques) ;
• leur résistance à la corrosion ;
• leur résistance à la chaleur.

TECHNO
FLASH
Le découpage au jet d’eau
Pour découper un matériau, on emploie habituellement un autre matériau plus dur.
Ainsi, on se sert souvent des pointes de diamant pour effectuer des coupes dans
des matériaux très durs. Cependant, on peut également découper des matériaux
d’une grande dureté en utilisant de l’eau ! Comment ? En projetant un jet d’eau à
haute pression et à haute vitesse sur le matériau. On arrive de cette façon à repro-
duire très rapidement le travail que fait lentement l’érosion dans la nature.
Le découpage au jet d’eau permet de façonner plusieurs matériaux,
comme les plastiques, l’aluminium, l’acier et les caoutchoucs.

Activités 11.2.2
1 À partir de la liste de propriétés mécaniques ci-dessous, complétez chacune des phrases suivantes.
(Chaque propriété n’apparaît qu’une fois.)

Ductilité Dureté Élasticité Fragilité Malléabilité Résilience Rigidité

a ) La malléabilité de l’aluminium permet d’en faire des contenants minces.


b ) La résilience du polypropylène fait de celui-ci un bon matériau pour la fabrication des
pare-chocs d’automobile.
c ) La rigidité du quartz est l’une des propriétés pour lesquelles on l’utilise comme
cristal vibrant dans des montres. En effet, lorsqu’il vibre, le quartz subit des contraintes, mais ne se
déforme presque pas. Moins un matériau se déforme en vibrant, moins il dissipe d’énergie, ce qui
est avantageux.
d ) À cause de la dureté de l’acier, on s’en sert souvent pour façonner des outils de
construction.
e ) La ductilité du cuivre permet de l’utiliser pour fabriquer des fils électriques.
f ) La grande élasticité du nylon et de certains aciers spéciaux fait en sorte qu’on les
emploie souvent pour fabriquer de petits ressorts.
g ) Le fait que la céramique se casse plus facilement que l’acier est dû à sa plus grande
fragilité .

418 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.2

2 Pour connaître les propriétés d’un nouveau matériau, une ingénieure décide de conduire une série
de tests sur des pièces faites de ce matériau. Pour chacun des tests décrits ci-dessous, dites quelle
propriété est testée.
a) b) c)

L’ingénieure attache L’ingénieure met une pièce L’ingénieure place une


chacune des extrémités dans un appareil. La pièce pièce entre deux plaques
d’une pièce à un mors. est ensuite frappée avec qui la compriment.
La pièce est ensuite étirée. une pointe de diamant, Elle mesure ensuite la
Puis l’ingénieure mesure un matériau très dur. Puis déformation obtenue
la déformation obtenue l’ingénieure mesure la et note la force qui a
et note la force qui a été profondeur de l’empreinte été nécessaire pour
nécessaire pour produire laissée par la pointe sur produire cette
cette déformation. la pièce. déformation.
La ductilité La dureté La malléabilité

3 L’image ci-contre montre une jante de roue d’automobile. Quelle propriété


doit-on principalement rechercher pour cette pièce ? Justifiez votre réponse.

a ) La dureté b ) L’élasticité c ) La résilience d ) La fragilité

Justification : Les jantes sont soumises à des chocs répétés qu’elles


doivent absorber sans se déformer de façon permanente.

4 Quelles sont les propriétés mécaniques recherchées dans le matériau utilisé pour la mèche d’une
perceuse ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Ductilité d ) Fragilité g ) Légèreté
b ) Dureté e ) Rigidité h ) Résistance à la chaleur
c ) Élasticité f ) Conductibilité électrique

5 Parmi les deux matériaux suivants, lequel semble un meilleur choix pour la confection d’une pièce
de monnaie ?
a ) Un alliage ductile et élastique
b ) Un alliage dur et résistant à la corrosion
c ) Un métal malléable et léger

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 419
11.2.3 Les céramiques, les plastiques
et les matériaux composites
En 3e secondaire, vous avez étudié quelques matériaux : les métaux et les
alliages, les bois et les bois modifiés (voir le Rappel, p. 407). Le tableau 3
présente les propriétés de trois autres types de matériaux.

TABLEAU 3 Les propriétés des céramiques, des plastiques et des matériaux composites

Types de matériaux Propriétés

Les céramiques • Dureté très élevée


• Matériaux solides produits à partir • Fragilité
de substances minérales inorga- • Rigidité très élevée
niques comme le sable et l’argile. • Résilience faible
Exemples : porcelaine, verre, ciment, • Neutralité chimique
plâtre • Conductibilité électrique faible
• Conductibilité thermique faible
• Résistance à la chaleur
très élevée
• Résistance à la corrosion

Les matières plastiques • Conductibilité électrique nulle


• Matériaux organiques de synthèse, formés de macromolécules appelées • Conductibilité thermique faible
« polymères ». • Légèreté
• Comprend les thermoplastiques et les thermodurcissables.

Les thermodurcissables • Dureté


• Matières plastiques qui restent • Résilience
dures et qui gardent leur forme • Rigidité
même lorsqu’elles sont chauffées. • Résistance à la chaleur
• Non recyclables. • Résistance à la corrosion
Exemples : mélamine, certains
polyesters

Les thermoplastiques • Élasticité


• Matières plastiques qui, si on • Résilience
les chauffe, ramollissent de • Neutralité chimique
façon qu’on puisse les mouler • Résistance à la corrosion
ou les remodeler.
• Recyclables.
Exemples : polychlorure de vinyle
(PVC), polystyrène, nylon

Les matériaux composites • Les propriétés des matériaux


• Combinaisons hétérogènes composites varient énormé-
de matériaux qui en améliorent ment de l’un à l’autre.
les propriétés. Par exemple, l’association
d’une matrice de plastique
• Constitués d’une matrice (« sque-
peu rigide mais résiliente à
lette » du matériau) dans laquelle des fibres de verre peu rési-
sont insérées des fibres de renfort. lientes mais rigides permet
Exemples : béton armé, agglomé- d’obtenir un matériau rigide
rés de bois, plastique renforcé de et résilient.
fibres de carbone

420 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 11.2

COMMUNAUTÉ
SCIENTIFIQUE Leo H. Baekeland (1863-1944)
Les premiers plastiques ont été fabriqués au 19e siècle grâce à la transformation
chimique de polymères naturels comme le caoutchouc et la cellulose. La première
matière plastique entièrement synthétique, la bakélite, a été élaborée en 1907
par le chimiste américain d’origine belge Leo Baekeland.
La bakélite est un plastique thermodurcissable : elle durcit de façon permanente
après chauffage et moulage. Comme elle est un bon isolant thermique et élec-
trique, on l’a rapidement et largement utilisée pour fabriquer des boîtiers de radio
et de téléphone ainsi que divers ustensiles de cuisine.

Activités 11.2.3
1 Quelles sont les propriétés de l’alumine ? Lisez le texte suivant, puis cochez toutes les cases appropriées.

L’alumine
L’alumine est un matériau de la famille des céramiques qui a de
nombreux usages. On l’utilise notamment pour fabriquer certaines
pièces de fours industriels, des instruments de laboratoire et des
implants dentaires.
Sa conductibilité thermique est plus élevée que celle de la plupart des céramiques, qui sont
généralement de mauvais conducteurs de chaleur. À part cette caractéristique particulière,
les autres propriétés de l’alumine sont assez typiques de la famille des céramiques.

Conductibilité électrique Élasticité Résistance à la chaleur ✓

Conductibilité thermique ✓ Neutralité chimique ✓ Résistance à la corrosion ✓

Dureté ✓ Résilience Rigidité ✓

2 Quelles sont les propriétés des polyimides thermodurcissables ? Lisez le texte suivant, puis cochez
toutes les cases appropriées.

Les polyimides thermodurcissables


Les polyimides thermodurcissables ont des applications variées. On les
utilise comme isolants électriques, entre autres comme support à des
circuits imprimés. Ils sont assez peu réactifs chimiquement. En raison de leur
élasticité supérieure à celle de la plupart des thermodurcissables, on s’en
sert aussi pour recouvrir des tubes et des cathéters (tubes à usage médical).

Conductibilité électrique Élasticité ✓ Résistance à la chaleur ✓

Conductibilité thermique Neutralité chimique ✓ Résistance à la corrosion ✓

Dureté ✓ Résilience ✓ Rigidité ✓

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChApITrE 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 421
3 On souhaite fabriquer les deux éléments présentés ci-dessous, pour lesquels on cherche des matériaux
appropriés. Dans chaque cas, cochez, dans la colonne de gauche, les cases correspondant aux
propriétés que devra posséder le matériau choisi. Puis, dans la colonne de droite, cochez le type
de matériau qui conviendrait le mieux.
a ) Le revêtement intérieur d’un four industriel.

Propriétés recherchées Type de matériau choisi

Dureté ✓ Résistance à la chaleur ✓ Céramique ✓

Élasticité Résistance à la corrosion Thermodurcissable

Résilience Rigidité Thermoplastique

b ) Un dos d’âne amovible (structure que l’on fixe à la chaussée pour créer une bosse, dans le but
de forcer les véhicules à ralentir).

Propriétés recherchées Type de matériau choisi

Dureté Résistance à la chaleur ✓ Céramique

Élasticité Résistance à la corrosion Thermodurcissable ✓

Résilience ✓ Rigidité Thermoplastique

4 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Le béton
Le béton est dur, mais relativement
fragile. Il résiste très bien aux contraintes
de compression, mais plutôt mal aux
contraintes de traction.
Le béton armé (voir la photo ci-contre),
quant à lui, est un matériau fait d’une
structure d’acier recouverte de béton.

a ) À quel type de matériau le béton armé appartient-il ?


1) Les alliages 3) Les matières plastiques
2) Les céramiques 4) Les matériaux composites

b ) Parmi les énoncés suivants, un seul est vrai. Lequel ?


1) Le béton armé supporte beaucoup mieux les contraintes de traction et de flexion
que le béton ordinaire.
2) Le béton armé est moins sujet à la corrosion que le béton ordinaire.
3) Le béton armé peut être moulé, alors que le béton ordinaire ne peut pas l’être.

422 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.2

5 Une entreprise de design spécialisée dans les emballages a trois clients.

Client A Client B Client C


Produit : Cosmétique, Produit : Tartinade sucrée, Produit : Confiture de luxe,
30 mL 350 mL 230 mL
« Nous souhaitons que « Nous recherchons un « Nos confitures sont des créa-
nos clientes et nos clients emballage qui sera pratique tions gastronomiques prépa-
puissent emporter notre pour toute la famille. Il doit rées de façon artisanale. Nous
produit partout avec eux. pouvoir être pressé pour faire souhaitons un emballage
L’emballage devra être rigide, sortir la tartinade. De plus, transparent qui le reflète et
avec un côté transparent et nous souhaitons que l’embal- met en valeur les ingrédients
un côté opaque. » lage soit recyclable. » biologiques locaux utilisés. »

Pour satisfaire ces trois clients, l’entreprise étudie cinq matériaux.

Verre Aluminium Polystyrène (PS)


Le verre peut être complète- L’aluminium est un métal Les PS sont des thermoplas-
ment transparent, ou coloré. très léger et incassable. Les tiques qui peuvent être
Il possède une très grande emballages produits sont aussi transparents que le
neutralité chimique, qui lui flexibles, mais peu résilients. verre. On peut cependant
confère de grandes qualités Les techniques de façon- les rendre opaques ou les
pour la conservation des nage utilisables limitent les colorer de n’importe quelle
aliments. Il est dur, mais formes que peuvent avoir les couleur. Ils sont durs et beau-
fragile et lourd. contenants, et ceux-ci sont coup moins résilients que les
difficilement refermables. autres thermoplastiques.

Polyéthylène basse densité (PEBD) Polyéthylène haute densité (PEHD)


Les PEBD sont des thermoplastiques. Ils ont Les PEHD sont des thermoplastiques. Ils sont
une résilience plus élevée que les PEHD. Ils très similaires aux PEBD, mais leur densité est
peuvent être translucides ou opaques. Ils sont plus grande. Ils sont plus durs, plus rigides et
assez peu rigides, mais très résilients. plus opaques que les PEBD.

Lequel de ces matériaux conviendrait le mieux pour chacun des clients ? (Un même matériau
peut être sélectionné plus d’une fois.)
a ) Le client A Polystyrène (PS)

b ) Le client B Polyéthylène basse densité (PEBD)

c ) Le client C Verre

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 423
11.2.4 La dégradation des matériaux
et les procédés de protection
La dégradation d’un matériau correspond à la modification de ses
propriétés par son environnement.
On peut retarder ou empêcher la dégradation des matériaux en utilisant
des procédés de protection (voir le tableau 4).
TABLEAU 4 La dégradation et la protection des matériaux

Les métaux et les alliages

Causes de la dégradation
• Oxydation causant la corrosion (qu’on appelle « rouille » dans le cas Électrodes
des alliages ferreux). sacrificielles

Procédés de protection
• Les recouvrir d’un revêtement dit « passif » (peinture, vernis, graisse, émail, etc.) Des électrodes de zinc offrent
qui les isole de l’environnement. une protection électrochimique à
• Les recouvrir d’une couche d’un métal qui résiste mieux à la corrosion, la coque d’un navire.
comme le zinc. Un métal ou un alliage recouvert de zinc est dit « galvanisé » Les petites pièces de zinc fixées
• Les associer à un métal qui leur offre une protection électrochimique. sur l’acier « se sacrifient » en
Le zinc, le magnésium et l’aluminium peuvent protéger l’acier et le s’oxydant en premier, d’où leur
fer. Comme ces métaux s’oxydent plus facilement, l’oxygène réagit nom d’« électrodes sacrificielles ».
d’abord avec eux plutôt que de dégrader l’acier ou le fer.

Les bois

Causes de la dégradation
• Infestation par des insectes, des champignons ou des microorganismes.
• Taux d’humidité élevé qui fait gonfler le bois jusqu’à ce qu’il devienne poreux ou se fissure.

Procédés de protection
• Les peindre, les vernir ou les teindre (revêtement passif).
• Les traiter à l’aide d’un enduit protecteur (souvent une solution
basique contenant du cuivre). Le bois traité avec une solution de
• Les chauffer à haute température. cuivre a une teinte verdâtre.

Les céramiques

Causes de la dégradation
• Action de certains acides ou bases fortes ;
• Choc thermique (variation brusque de température). Les céramiques sont beaucoup
plus souvent cassées qu’elles ne
sont abîmées par l’usure.

Procédés de protection
• Les céramiques sont très durables, mais fragiles : il n’y a pas de procédé pour les protéger des chocs.

Les matières plastiques

Causes de la dégradation
• Exposition à un rayonnement ultraviolet (UV), comme celui émis par le soleil ;
• Pénétration par des liquides ; • Oxydation.

Procédés de protection
• Leur ajouter, pendant la fabrication, des pigments qui absorbent les rayons UV
et des antioxydants.
• Les recouvrir d’un revêtement imperméable. Le plastique de ce bac s’est dégradé.

424 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.2

TABLEAU 4 La dégradation et la protection des matériaux (suite)

Les matériaux composites

Causes de la dégradation
• Déformation de la matrice ou des fibres de renfort.
• Diminution de l’adhérence entre la matrice et les fibres de renfort.

Procédés de protection
• Utiliser des matériaux de qualité qui adhèrent fortement ensemble.
La qualité d’un matériau composite
a un effet sur sa durabilité.

Activités 11.2.4
1 Un mécanicien vaporise de l’huile sur une automobile. Lesquels des énoncés suivants sont vrais
concernant le rôle de l’huile ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) L’huile procure un revêtement passif à la carrosserie de l’automobile.
b ) L’huile procure une protection électrochimique aux alliages de la carrosserie.
c ) L’huile galvanise les alliages de la carrosserie.
d ) L’huile isole les alliages de la carrosserie de l’environnement.
e ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par les rayons UV.
f ) L’huile protège les alliages de la carrosserie de la corrosion.
g ) L’huile protège les alliages de la carrosserie des dommages causés par des variations trop
brusques de température.

2 À la fin de l’été, un père demande à son fils de peindre la clôture qu’il vient d’installer. Le fils suggère
de remettre cette tâche au printemps. Cela mécontente le père.
a ) Le père a-t-il raison d’insister ?
1) Oui, plus tôt la clôture sera repeinte, moins elle se dégradera.
2) Non, le bois ne risque pas de se dégrader pendant l’automne et l’hiver, car il ne fait pas
suffisamment chaud.
3) Non, une clôture neuve ne risque pas de se dégrader durant sa première année.
b ) Pourquoi la peinture serait-elle un moyen de protection ? Entourez toutes les bonnes réponses.
1) La peinture protège le bois de la corrosion.
2) La peinture protège le bois de l’humidité.
3) La peinture protège le bois des insectes et des microorganismes.
c ) Le fils estime qu’une clôture en bois traité n’a pas besoin d’être peinte. A-t-il raison ? Expliquez
votre réponse.
Le fils a tort. Le traitement auquel le bois a été soumis lui procure une protection contre la
dégradation (en particulier contre la pourriture). Toutefois, comme la clôture sera soumise
aux intempéries, le mieux est de combiner deux protections différentes.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 425
11.2.5 Les traitements thermiques STE

Les traitements thermiques sont des moyens utilisés pour modifier les
propriétés des matériaux en leur faisant subir un chauffage et un refroi-
dissement.
Certains traitements thermiques peuvent être effectués sur le bois, le verre
ou d’autres céramiques. Toutefois, c’est sur les alliages (comme l’acier) que
les traitements thermiques sont le plus fréquents.
Les principaux traitements thermiques appliqués aux alliages sont
présentés dans le tableau 5.

TABLEAU 5 Les trois principaux types de traitements thermiques des alliages

La trempe Le revenu Le recuit

Refroidissement rapide d’un alliage Chauffage d’un alliage trempé à Chauffage d’un alliage, suivi
après l’avoir chauffé. une température précise (inférieure par son lent refroidissement.
• Durcit l’alliage, mais le rend aux températures utilisées pour la • Redonne ses propriétés méca-
plus fragile. trempe). niques originales à un alliage
• Rend l’alliage un peu plus ductile. qui a subi un autre traitement
thermique ou qui a été altéré
(par une soudure, par exemple).

Activités 11.2.5 STE

1 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

La fabrication des katanas


Les katanas sont les sabres d’acier des samouraïs
japonais. Les artisans qui fabriquaient ces sabres
utilisaient une technique très raffinée. À une certaine
étape du processus de fabrication, le katana était
chauffé jusqu’à ce qu’il devienne rouge, puis rapi-
dement refroidi dans un bassin d’eau froide. On
répétait ce procédé plusieurs douzaines de fois afin
d’en augmenter les effets.

a ) Comment se nomme le procédé dont il est question dans le texte ?


1) Trempe 2) Revenu 3) Recuit
b ) Quel est le but du procédé décrit dans le texte ?
1) Rendre le sabre plus dur.
2) Rendre le sabre plus résilient.
3) Rendre le sabre plus ductile.
4) Réparer les erreurs survenues lors de la fabrication du sabre.

426 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut
Ut11.3
5.1

11.3 La fabrication STE

La phase de conception d’un objet technique est suivie par celle du façon-
nage des différentes pièces qui constituent l’objet.

11.3.1 Le mesurage et le traçage


Selon les techniques qui seront utilisées pour façonner une pièce, le mesu-
rage et le traçage (ou le marquage) peuvent être utiles.
Le msug  l çg consistent à dessiner, en dimensions réelles,
le contour d’une pièce (ou à marquer les endroits à percer, par exemple).
Un traçage adéquat permet l’économie de matériaux (voir la figure 5). Les
A Traçage incorrect
outils utilisés pour le traçage varient en fonction du matériau (voir la
figure 6).
Les gabarits sont des dispositifs qui permettent d’effectuer, par exemple,
du sciage, du découpage ou du perçage sur plusieurs pièces sans avoir à
répéter les mesures et le traçage (voir la figure 7).
B Traçage correct
Matériau à marquer : Bois
Fgu 5 Un èc ccul
Outils : Crayon à mine ou compas
do ê découé dns un
porte-mine
lnc.
A L’accès difficile compliquera le
découpage et la chute de bois restante
sera difficile à réutiliser.
A B Le découpage sera aisé et le
gaspillage de matériau sera très limité.

Matériau à marquer : Métal


Outils : Pointe à tracer, compas
à pointes sèches, pointeau et
marteau
Le traçage est fait avec des lignes
gravées. Pour rendre ces lignes plus
visibles, on couvre au préalable la
surface d’une teinture bleue. Les
B marques enlèvent la teinture et
révèlent le métal en dessous.

Matériau à marquer : Plastique


Outils : Feutre, stylo, pointeau
Les plaques de plastique sont
souvent recouvertes d’un papier
protecteur pour éviter les
égratignures. Lorsque c’est
possible, le traçage doit être fait
sur ce papier. Il peut alors se faire
C avec un crayon à mine ordinaire.
Fgu 7 C gb m d
c un o d’mo u bon
Fgu 6 Qulqus ouls uls u çg. ndo.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 427
Le traçage doit être ajusté en fonction des techniques de façonnage et
des outils utilisés. Par exemple, lorsque le matériau doit être scié :
• si on utilise une scie circulaire portative, un traçage doit être fait. Il faut
tenir compte de l’épaisseur de la lame utilisée : les pièces tracées ne
doivent donc pas se toucher, comme sur la figure 6A.
• si on utilise une scie circulaire sur banc munie d’un guide et d’une
règle, un traçage n’est pas nécessaire. Il faut cependant considérer
l’épaisseur de la lame de la scie en faisant les coupes.
Les techniques de façonnage par déformation de matériau ne nécessitent
habituellement pas de traçage.
Le traçage est une pratique artisanale. L’utilisation de machines à
commandes numériques permet de produire sans traçage des pièces de
qualité constante, à grande vitesse.

11.3.2 Le façonnage
Le tableau 6 présente quelques techniques de façonnage courantes.

TABLEAU 6 Quelques techniques de façonnage courantes

Techniques de façonnage par enlèvement de matériau


Perçage (bois, métaux et alliages, plastiques, céramiques)

Action de percer un trou dans


une pièce.
Le foret doit être plus dur que le
matériau à percer.
Un matériau plus dur doit généra- Foret
lement être percé avec un foret qui
a un angle de coupe plus grand. A B

Une perceuse. Des forets.


A Angle de coupe faible. B Grand angle de coupe.

Sciage (bois, métaux et alliages, plastiques, céramiques) Tournage (bois, métaux et alliages, plastiques)

Action qui consiste à couper un matériau à l’aide Action qui sert à façonner une pièce à l’aide d’un tour :
d’une scie (à ruban, à métaux, circulaire, etc.). on enlève de la matière avec un outil coupant, tandis
Les lames des scies à métaux sont faites de matériaux que le matériau tourne sur lui-même à grande vitesse.
plus durs et ont une denture plus fine que les scies à bois. La pièce obtenue présente une symétrie cylindrique.

Une scie à bois. Tour

Ciseau

Une scie à métaux.

Un tour à bois.

428 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.3

TABLEAU 6 Quelques techniques de façonnage courantes (suite)

Techniques de façonnage par enlèvement de matériau (suite)


Taraudage (métaux et alliages, certains plastiques rigides) Filetage (métaux et alliages, certains plastiques rigides)

Opération utilisée pour créer des filets à l’intérieur Opération utilisée pour créer des filets autour
d’un trou, afin de pouvoir y insérer une tige présentant d’une tige.
des filets correspondants, obtenus à la suite d’une
opération de filetage.
Le taraudage doit être précédé d’une opération de
perçage.
Tourne-à-gauche Filière

Porte-filière
Filière

Taraud Taraud

Étau Étau

Un udus. Un flus.

Techniques de façonnage par déformation de matériau


Laminage (métaux et alliages, thermoplastiques, Pliage (métaux et alliages, certains plastiques
céramiques) incassables)

Opération qui consiste à aplatir un matériau en le faisant Action qui consiste à rabattre une partie d’une feuille
passer entre deux cylindres pour obtenir des feuilles. selon un angle déterminé.

Pièce pliée Plieuse

Un lmno. Un plus.

Extrusion (ou filage) (métaux et alliages, thermo- Cintrage (métaux et alliages)


plastiques)

Procédé qui consiste à pousser un matériau ductile Action qui consiste à donner une forme courbe à une
dans une filière pour lui donner une forme allongée (ex. : tige, un tube ou une barre.
fil) ou profilée (ex. : pièce ayant une section constante et
une forme déterminée, comme une poutre). Cintreuse

Pièce cintrée

Pècs xudés. Un cnus.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChaPitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 429
TABLEAU 6 Quelques techniques de façonnage courantes (suite)

Techniques de façonnage par déformation de matériau (suite)


Moulage (métaux et alliages, plastiques, céramiques)

Action qui consiste à couler ou à injecter dans un


moule un matériau ramolli ou rendu liquide par chauf-
fage, pour qu’il en prenne la forme en durcissant.
Le moulage permet d’obtenir des pièces pleines
ou creuses. Pour obtenir des pièces creuses, il existe
différentes techniques de moulage, dont : Un moule de blocs Lego®.
• le moulage par injection-soufflage (plastiques,
céramiques). On souffle de l’air dans le moule après injection soufflage
y avoir fait entrer le matériau liquide. Le matériau se
colle alors aux parois du moule, puis en prend la
forme en durcissant.
• le moulage par pressage (céramiques). Un poinçon
presse le matériau liquide contre les parois.
• le rotomoulage (plastiques). On fait tourner le moule
à grande vitesse, de sorte que le matériau liquide
colle aux parois par effet centrifuge. Un moule pour l’injection-soufflage.

Thermoformage (thermoplastiques) Emboutissage (métaux et alliages)

Technique qui consiste à ramollir une plaque de thermo- Action qui consiste à donner un relief tridimensionnel
plastique par chauffage, puis à la presser par succion à une plaque mince en la pressant sur une matrice.
sur un moule pour qu’elle en prenne la forme.

Matrice

Un moulage Presse
(structure grise) Poinçon
obtenu par L’embou-
thermofor- tissage de
mage. baignoires.

11.3.3 L’inspection
Après une ou plusieurs opérations de façonnage, il faut procéder à l’inspection
de la pièce. L’inspection peut se faire par mesure directe : on vérifie si les
dimensions de la pièce respectent les cotations, selon les tolérances indiquées.
L’outil à utiliser pour la mesure directe dépend de la tolérance (voir la figure 8
et l’outil 3 à la page suivante).

A B C

Figure 8 Des instruments utilisés pour l’inspection d’une pièce.


A Une règle ou un ruban à mesurer sont utiles lorsque la tolérance dépasse 1 mm.
Un pied à coulisse, analogique B ou numérique C , est utile lorsque la tolérance est inférieure à 1 mm.

430 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 11.3

OUTIL 3

Utiliser un pied à coulisse STE

Quand il faut mesurer avec une grande précision une ou plusieurs des dimensions d’un objet, par exemple lorsque les
tolérances dimensionnelles sont faibles, on doit se servir d’un pied à coulisse (voir la figure 9).

Règle (partie fixe)

Vernier (partie coulissante)


Vis de fixation
Becs extérieurs
Objet à mesurer
A

Objet à mesurer

Becs intérieurs

Sonde de Objet à mesurer


profondeur

B C

Fgu 9 L’utlston d’un d à coulss. Msu :


A La distance entre deux des faces externes d’un objet.
B La distance entre deux des faces internes d’un objet creux.
C La hauteur d’un objet ou la profondeur d’un trou.

Voici la marche à suivre pour prendre des mesures à l’aide


d’un pied à coulisse.
1. S’assurer que le pied à coulisse indique bien « 0 »
quand les becs qu’on emploiera (selon la mesure à
effectuer) sont bien fermés, sans être serrés. Si c’est
nécessaire, calibrer le pied à coulisse.
2. Faire glisser les becs ou la sonde contre l’objet à
mesurer.
3. Serrer la vis de fixation pour empêcher le vernier de
se déplacer pendant la lecture. 2,4 + 0,07 = 2,47 cm
4. Sur la règle, lire la graduation alignée avec le « 0 » du ver-
nier. Cette valeur correspond à la mesure en centimètres
et en millimètres. Ensuite, déterminer la ligne du vernier
qui est la mieux alignée avec l’un ou l’autre des traits de
la règle. Cette mesure correspond à la deuxième déci- Fgu 10 L lctu d’un msu su un d
male de la mesure en centimètres (voir la figure 10). à coulss.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChapiTre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 431
Activités 11.3 STE

1 En équipe, vous devez façonner quatre pièces de bois rectangulaires aux dimensions suivantes :

Deux pièces de 60 mm par 160 mm


Une pièce de 100 mm par 120 mm
Une pièce de 120 mm par 180 mm

Vous disposez des deux planches de bois illustrées ci-dessous. Elles sont bien équarries : les faces en
sont lisses, droites et perpendiculaires.
Votre coéquipier s’occupera des trois premières pièces et vous ferez la quatrième. Avant qu’il ne scie
ses pièces, vous vérifiez le traçage effectué (voir ci-dessous). Vous constatez qu’il est incorrect.

20 mm

a ) Identifiez deux problèmes que présente le traçage de votre coéquipier.


1. Il ne fait pas l’économie de matériaux. Cela fait qu’il sera impossible de façonner la
dernière pièce avec les planches disponibles.

2 . Les tracés des deux pièces de 60 mm par 160 mm possèdent un trait commun. L’une des
pièces ou les deux seront trop petites, en raison des pertes de matériau dues au passage
de la lame de la scie.

b ) Dans l’encadré ci-dessous, faites, à l’échelle, un traçage correct des quatre pièces.

20 mm Plusieurs réponses possibles.

432 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut
Ut11.3
5.1

c ) Sur du bois réel, quels outils utiliseriez-vous pour faire le traçage réalisé en b ?
1) Une règle 4) Un crayon à mine 7) Du bleu à marquer
(teinture bleue)
2) Un pied à coulisse 5) Un feutre
3) Un pointeau 6) Un compas porte-mine

2 Pour chacun des forets d’acier illustrés, dites si vous l’utiliseriez plutôt pour percer du béton ou du bois.
a) b)

Bois Béton

3 Sur quels types de matériaux les techniques de façonnage suivantes peuvent-elle être employées ?
Cochez toutes les cases appropriées pour chacune de ces techniques.

Métaux
Bois Plastiques Céramiques
et alliages

a ) Cintrage ✓

b ) Emboutissage ✓
c ) Moulage ✓ ✓ ✓
d ) Perçage ✓ ✓ ✓ ✓
e ) Sciage ✓ ✓ ✓ ✓
f ) Thermoformage ✓

4 Quelle technique de façonnage a été utilisée dans chacun des cas suivants ?
a ) Un emballage de yogourt en b ) Des filaments d’ABS (utilisés dans une
thermoplastique imprimante 3D)

Thermoformage Extrusion

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 433
5 Complétez les encadrés de la figure ci-dessous en inscrivant les procédés énumérés dans la liste
suivante. (Vous devez inscrire certains procédés plus d’une fois.)

Filetage Moulage Perçage Taraudage Tournage

La fabrication de quelques pièces d’une planche à roulettes

Fabriquer des boulons à partir de tiges métalliques et des écrous Fabriquer la planche à partir
à partir de tôles épaisses : de placages de bois et la mettre
en forme :
Boulons Écrous
• Pressage
• Coupage • Poinçonnage et emboutissage
• Perçage
• Filetage • Taraudage
• Sciage
Créer des trous dans le
rehausseur :
• Perçage

Créer des filets sur la tige de façon à pouvoir y visser Fabriquer le bloc-essieu en
des écrous pour retenir les roues : aluminium :
• Filetage • Moulage

Fabriquer les roues en façonnant d’abord un tube


de polyuréthane, puis en y créant la forme des
flancs et de la bande de roulement :
• Moulage
• Tournage

434 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 11.3

6 Associez chacune des situations décrites dans la colonne de gauche à l’instrument approprié, dans la
colonne de droite.

a ) Une ébéniste vérifie la hauteur du pied


de table qu’elle vient de tourner.
1) Ruban à mesurer
b ) Un technicien vérifie le diamètre de la
2) Pied à coulisse
tête d’un boulon choisi au hasard dans le
dernier lot produit à l’usine où il travaille.
Réponses : a1 ; b2.
7 Dans chacun des cas suivants, inscrivez la mesure prise par le pied à coulisse.

a) c)

1,3 + 0,05 = 1,35 cm 3,1 + 0,00 = 3,10 cm

Mesure : 1,35 cm Mesure : 3,10 cm

b) d)

2,5 + 0,01 = 2,51 cm 3,2 + 0,09 = 3,29 cm

Mesure : 2,51 cm Mesure : 3,29 cm

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 435
CONSOLIDATION DU ChApITre 11

1 STE Entourez la ou les lettres correspondant aux énoncés qui complètent correctement
la phrase suivante.

Une vue éclatée est utile pour…

a ) connaître le nom ou le numéro de commande d’une pièce à remplacer.


b ) donner les directives d’assemblage d’un objet en pièces détachées.
c ) indiquer les cotes utiles à la fabrication d’un objet.
d ) montrer la totalité des pièces composant un objet.
e ) montrer l’objet sous tous les angles.

2 STE L’illustration de gauche montre une vue isométrique d’une encoignure (étagère de coin).
a ) Sur le quadrillé ci-dessous, complétez le dessin en traçant la vue de droite, à l’échelle.

ENCOIGNURE
(étagère de coin)

Vue de dessus

Vue de face Vue de droite

Note : La tablette centrale et celle du bas sont fixées aux pattes par 6 vis.
La tablette du dessus est collée aux pattes.

436 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


b ) À quel type de dessin technique correspond la représentation que vous avez complétée dans
votre réponse à la question a ?
Réponses possibles : Une projection orthogonale à vues multiples ou Un dessin d’ensemble

c ) Comment se nomme le dessin technique


ci-contre ? Cochez la bonne réponse.

1) Une vue de face

2 ) Une projection isométrique

3 ) Une vue éclatée ✓

4 ) Un cube de projection

5 ) Une projection orthogonale


à vues multiples

d ) Le dessin ci-dessus est incomplet. Quelles pièces manque-t-il ? Les six vis

3 STE Quelles sont les limites acceptables pour la dimension de chacune des pièces suivantes ?
a ) La longueur de l’axe du rotor d’un petit moteur électrique doit mesurer, d’après les
spécifications données, (34,1 ± 0,3) mm.
L a longueur de l’axe doit se situer entre 33,8 mm et 34,4 mm.
b ) Le diamètre du piston d’un moteur doit mesurer, d’après les spécifications données,
(52,4 ± 0,2) mm.
Le diamètre du piston doit se situer entre 52,2 mm et 52,6 mm.

4 STE Une tige d’acier creuse doit avoir une longueur de (328 ± 2) mm. À l’occasion d’un contrôle
de qualité, une technicienne mesure une tige choisie au hasard et obtient 323 mm. La dimension
de cette tige est-elle acceptable ? Expliquez votre réponse.
Non, la dimension de cette tige n’est pas acceptable. Pour avoir une longueur acceptable, la
tige devrait mesurer entre 326 mm et 330 mm.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 437
5 Quel type de contrainte s’exerce principalement sur les objets suivants ?
a ) La semelle de béton des fondations c ) La tige de métal verticale qui soutient
d’un bâtiment une enseigne suspendue

Mur
Semelle

Compression Flexion

b ) L’arbre qui soutient les pales d ) Les dents des roues dentées
d’un ventilateur d’un engrenage

Torsion Cisaillement

6 Le tableau suivant comprend de l’information au sujet de divers matériaux. Prenez connaissance


de ces renseignements, puis répondez aux questions de la page suivante.

Matériau Information Matériau Information

Acier inoxydable Dureté élevée Polycarbonate Grande transparence


trempé Ductilité relativement (Lexan®) Légèreté
faible Durabilité
Résistance à la
corrosion
Conductibilité électrique

Aluminium Légèreté Verre borosilicaté Résistance à la chaleur


Excellentes ductilité (Pyrex®) Fragilité
et malléabilité Transparence
Résistance à la corrosion Durabilité
Conductibilité électrique

Bois de chêne Dureté Polyéthylène Légèreté


Résilience Durabilité
Coût élevé Malléabilité
Sensibilité à l’humidité Coût faible

438 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


a ) Le tableau ci-dessous présente différentes pièces que l’on souhaite fabriquer.
• Dans la deuxième colonne, énumérez les propriétés que doit avoir le matériau qui servira
à fabriquer chaque pièce.
• Dans la troisième colonne, nommez le matériau que vous utiliseriez pour fabriquer chaque
pièce. (Choisissez parmi les matériaux que l’on décrit dans le tableau précédent.)

Propriétés recherchées
Pièce à fabriquer Matériau choisi
pour le matériau

Lames de ciseaux Il doit être dur. Acier inoxydable trempé


de couture

Bac coloré d’une jardi- Il doit être léger, pouvoir être Polyéthylène
nière suspendue
coloré et être résistant aux
intempéries (être durable).

Pare-brise d’une voiture Il doit être sécuritaire Polycarbonate (Lexan)


pour poupée
(incassable) et transparent.

Plat de cuisson transpa- Il doit être résistant à la chaleur Verre borosilicaté (Pyrex)
rent pour le four
et aux chocs thermiques, et
être transparent.

b) STE Quelles propriétés de l’acier inoxydable trempé sont augmentées par le fait qu’il a été
trempé ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) Dureté 3) Légèreté 5) Résistance à la chaleur


2) Fragilité 4) Résilience 6) Résistance à la corrosion
c ) En général, les aciers s’oxydent relativement facilement. Pour rendre un acier « inoxydable »,
on lui allie du chrome et, très souvent, du nickel. Quand il y a du chrome dans l’alliage, en
présence d’agents oxydants, le chrome s’oxyde d’abord, et il se forme une couche d’oxyde
de chrome à la surface de l’acier. Quel effet cela a-t-il sur l’acier ?
1) Cela rend l’acier plus dur, mais un peu plus ductile.
2) Cela protège l’acier de la dégradation par oxydation.

7 Une personne inspecte la piscine d’une maison qu’elle envisage d’acheter.


a ) Elle remarque que les pieds de l’échelle sont rouillés. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette
rouille ?
On aurait pu peindre ou émailler l’échelle.

b ) La personne constate que le bois de la terrasse de la piscine, dont la peinture est défraîchie,
commence à se fendre. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette dégradation ?
On aurait pu repeindre le bois.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 439
8 STE Quelle technique de façonnage a été utilisée dans chacun des cas suivants ?
a ) Donner une forme courbe e ) Fabriquer une cornière d’angle à
à ce tuyau de métal. partir d’un morceau de tôle trouée.

Cintrage Pliage

b ) Transformer une plaque de f ) Façonner le corps d’un séchoir à


métal en un plat de service. cheveux avec du polypropylène.

Emboutissage Moulage

c ) Façonner une bouteille g ) Fabriquer des tôles à partir


de verre. d’acier.

Moulage Laminage

d ) Façonner des barreaux de chaise h ) Façonner un arrosoir.


à partir de pièces de bois.

Tournage Moulage

440 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


i ) Façonner un gobelet de k) Donner forme au panneau du dessous du châssis
plastique jetable. d’une voiture à partir d’une plaque de métal.

Thermoformage Emboutissage

j ) Créer des filets à l’intérieur l ) Façonner un emballage à bulles.


d’un écrou.

Taraudage Thermoformage

9 STE À quoi l’inspection par mesure directe est-elle utile ?


a ) Elle permet d’économiser des matériaux.
b ) Elle permet de choisir des procédés de mise en forme appropriés.
c ) Elle permet de repérer les défauts de fabrication.

10 STE Vous êtes technicienne ou technicien en génie industriel et vous devez vérifier si la taille
d’une tige métallique est conforme aux tolérances dimensionnelles précisées par l’ingénieur
responsable du projet. La cotation est de (30,0 ± 0,2) mm. Pour mesurer la tige, quel instrument
de mesure utiliserez-vous ?
a ) Une règle b ) Un pied à coulisse

11 STE Associez chacune des actions de la colonne de gauche à l’outil ou aux outils appropriés,
dans la colonne de droite. Réponses : a2 ; b4 ; c3 ; d1.

a ) Marquer l’emplacement d’un trou 1) Pointe à tracer et règle


à percer sur une plaque de métal.

b ) Tracer un arc de cercle sur une 2) Pointeau et marteau


planche de bois.

c ) Tracer un arc de cercle sur une


plaque de métal. 3) Compas à pointe sèche

d ) Tracer un trait sur une plaque


de métal. 4) Compas porte-mine

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 11 LE LANGAGE DES LIGNES, LES MATÉRIAUX ET LA FABRICATION 441
12
chapitre

L’INGÉNIERIE MÉCANIQUE

L’ingénierie mécanique, aussi appelée SOMMAIRE


« génie mécanique » s’intéresse à la concep- Rappel  443
tion et à la fabrication des objets techniques. 12.1 Les caractéristiques des liaisons  444
Les ingénieurs mécaniciens analysent les 12.2 Les degrés de liberté STE  445
mouvements des différentes pièces qui
12.3 La fonction de guidage  449
composent les objets techniques.
12.4 L’adhérence et le frottement STE  450

Pour vous initier au génie mécanique, vous 12.5 Les systèmes de transmission du mouvement  454
étudierez dans ce chapitre les liaisons et les 12.6 Les systèmes de transformation
guidages, ainsi que les systèmes de transfor- du mouvement  461
mation et de transmission du mouvement.
RAPPEL

Ls fotos us


La foncon d lson est assurée par un organe qui lie ensemble les pièces d’un objet technique.
La foncon d gudg est assurée par un organe qui dirige le mouvement d’une pièce mobile.

Quelques exemples de liaison et de guidage

Liaison-guidage Liaison sans guidage

Une pièce d’un objet peut être à Deux pièces peuvent être main- La liaison et le guidage sont
la fois un organe de liaison et un tenues ensemble et guidées sans intimement liés, mais la liaison
organe de guidage. organe de liaison ni de guidage, n’implique pas forcément le
au moyen de leur forme complé- guidage.
mentaire.

Vis
Rivet

Rainures sur le
chambranle de
la porte

L v d’un css-nos. L nnu coulssn d’un Un vs ln l d d’un
o-fnê  ls nus scbu (ou d’un cs) à s
du cmbnl. cnu.

Ls systès d tssso t d tsfoto du ouvt


Un sysèm d nsmsson du mouvmn est un ensemble d’organes dont la fonction est de
transmettre un mouvement d’une pièce à une autre, sans modifier la nature de ce mouvement.
Un sysèm d nsfomon du mouvmn est un ensemble d’organes dont la fonction est de
convertir un mouvement de translation en un mouvement de rotation, ou inversement.
• Ds s dux typs d systès, o touv u organe menant (moteur) t u organe mené (récepteur),
u sot pfos ls u oy d’u organe intermédiaire.
• U systè d tssso ou d tsfoto du ouvt st réversible s l’o t put
dv l’o .
Transmission Transformation
du mouvement du mouvement

Organe mené Organe menant


(pignon)

Le système à courroie et Le système à pignon


à poulies ci-contre sert et crémaillère illustré
à mettre en mouvement ci-contre sert à faire
le ventilateur au-dessus la mise au point d’un
du moteur. microscope.

Organe mené
Organe menant (crémaillère)

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie mécaniqUe 443


12.1 Les caractéristiques
des liaisons
Quand un objet technique compte plusieurs pièces, celles-ci doivent être
liées entre elles. Chaque liaison comporte quatre des huit caractéristiques
présentées au tableau 1.

TABLEAU 1 Les caractéristiques des liaisons


Caractéristiques Exemples

Directe La liaison entre le


culot de l’ampoule et
Une liaison est directe lorsque les pièces le réceptacle de son
tiennent ensemble sans l’intermédiaire d’un socle est directe.
organe de liaison. Les pièces liées doivent avoir
des formes complémentaires.
ou
Indirecte La liaison entre la
plaque métallique et
Une liaison est indirecte lorsque les pièces ont le panneau de bois
besoin d’un ou de plusieurs organes de liaison est indirecte : les
pour tenir ensemble. organes de liaison
sont les vis.

Démontable La liaison entre deux


pièces d’un casse-
Une liaison est démontable lorsqu’on peut tête est démontable.
séparer les pièces sans endommager leur
surface ou l’organe de liaison.

ou
Indémontable La liaison entre une
chaussure et sa
Une liaison est indémontable lorsqu’on ne peut semelle est indémon-
pas séparer les pièces sans endommager leur table.
surface ou l’organe de liaison.

Rigide Les liaisons entre les


différentes parties
Une liaison est rigide lorsque l’organe de liaison de cette bibliothèque
est rigide ou lorsque, en l’absence d’organe de sont rigides.
liaison, la surface des pièces liées est rigide.

ou
Élastique La liaison entre les
deux branches d’une
Une liaison est élastique lorsque la surface des pince à linge est
pièces liées est déformable ou lorsque l’organe élastique.
de liaison est déformable. Lors du fonctionnement
de l’objet, cela assure un mouvement de rappel
(retour à la position initiale) des pièces liées.

444 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 12.2

TABLEAU 1 Les caractéristiques des liaisons (suite)


Caractéristiques Exemples

Complète La liaison entre le


manche et la tige
Une liaison est complète lorsque les pièces ne du tournevis est
peuvent pas bouger indépendamment, le mou- complète.
vement d’une pièce entraînant celui de l’autre.

ou
Partielle La liaison entre les
deux branches d’un
Une liaison est partielle lorsque l’une des pièces fer à défriser est
liées peut bouger indépendamment de l’autre. partielle.

12.2 Les degrés


Y

RY

de liberté STE
TZ
TY

TX
X
Une pièce qui n’est liée à aucune autre pièce peut être déplacée dans tous RX
les sens et de tous les côtés. Toutefois, les liaisons réduisent les possibilités Z RZ
de mouvements indépendants des pièces liées. Néanmoins, lorsque la
liaison est partielle, les pièces conservent certaines possibilités de mouve- Fgue 1 Les sx degés de lbeté.

ments indépendants les unes par rapport aux autres.


Y
Les degés de lbeté correspondent aux mouvements indépendants RX
possibles pour une pièce dans un objet technique. Il peut y avoir, au
X
maximum, six degrés de liberté. TX
Z
Une pièce qui n’est liée à aucune autre possède six degrés de liberté (voir
la figure 1). Elle peut se déplacer en translation (T) selon chacun des trois Fgue 2 Le êne du veou
axes orthogonaux (x, y, z), et en rotation (R) autour de chacun de ces trois ossède deux degés de lbeté
axes. Les liaisons réduisent le nombre de degrés de liberté. La figure 2 a aot à la laque su
laquelle l est fxé : tanslaton le
montre les degrés de liberté du pêne d’un verrou. long de l’axe des x, et otaton
autou de l’axe des x.

TECHNO
FLASH
Ds ps sphs
Tds  l’dst toobl tvll d pls  pls  dv-
loppt d vots toos, cll d p s’ff à tt 
pot ds ps… sphs ! Cs ps t l’vt d pvo-
t ds tots ls dctos. L vot pot doc lss ltl-
t. Cl fcltt l sttot t pttt d coto
ds obstcls ss ch bst d dcto.
Cpdt, ls ps sphs  pot ps êt ls à l vot
p ds ssx. O td l possblt d’ lvtto t pttt  lso otl vc l vot.
C typ d lso, djà tls po cts ts, st co à l’tt d cocpt  c   tt x os d vots.

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Activités 12.1 et 12.2
1 Identifiez, s’il y a lieu, l’organe de liaison dans les liaisons suivantes.
a ) La liaison entre les différentes pages du cahier que vous êtes en train de lire.
La colle est l’organe de liaison.

b ) La liaison entre la tête et le corps d’une flûte traversière.

Tête Corps

Il n’y a pas d’organe de liaison dans ce cas.

c ) La liaison entre la base métallique de la d ) La liaison entre un ordinateur et la fiche du


poignée de la poêle à frire et cette poêle. fil d’une paire d’écouteurs.

Les rivets sont les organes de liaison. Il n’y a pas d’organe de liaison.

2 La photo ci-contre illustre une poinçonneuse.


a ) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre
les deux branches de la poinçonneuse, en justifiant
vos réponses.
• Indirecte : il y a un organe de liaison (un rivet).
• Indémontable : on ne peut retirer le rivet sans
endommager la pince ou l'organe de liaison.
• Rigide : le rivet ne peut pas se déformer ou s’étirer.
• Partielle : les branches peuvent tourner
indépendamment l’une de l’autre.

b) STE Combien de degrés de liberté les branches possèdent-elles l’une par rapport à l’autre ?
Justifiez votre réponse.
Un seul : il correspond à une rotation autour de l’axe du rivet.

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Ut 12.2

3 La figure ci-dessous illustre une vue d’ensemble d’une perceuse sensitive, ainsi qu’une vue éclatée
d’une partie de sa base.

Support de table

Anneau en C
Pignon

Vis sans fin

Bague

Vis d’assemblage
Table
Couvercle

Vis de blocage

Manivelle Colonne

Poignée
de manivelle

Vis à épaulement

Crémaillère

a ) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre la poignée de la manivelle et la manivelle.

1) Directe ✓ Indirecte 3) Rigide ✓ Élastique

2) Démontable ✓ Indémontable 4) Complète Partielle ✓

b) STE Combien de degrés de liberté la poignée de la manivelle possède-t-elle par rapport à la


manivelle :
1) en translation ? 0 2) en rotation ? 1

c ) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre le couvercle et le support de la table.

1) Directe Indirecte ✓ 3) Rigide ✓ Élastique

2) Démontable ✓ Indémontable 4) Complète ✓ Partielle

d) STE Combien de degrés de liberté le couvercle possède-t-il par rapport au support de la table :
1) en translation ? 0 2) en rotation ? 0

e ) Parmi les pièces suivantes, laquelle ou lesquelles ont une fonction de liaison ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) La vis sans fin 2) Les vis 3) La vis de 4) La vis à
d’assemblage blocage épaulement

f) STE Combien de degrés de liberté la manivelle possède-t-elle par rapport à la table :


1) en translation ? 0 2) en rotation ? 1

g) STE Combien de degrés de liberté la table possède-t-elle par rapport à la colonne :


1) en translation ? 1 2) en rotation ? 0

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4 Vous fabriquez un nichoir pour oiseaux semblable à celui ci-
contre. Vous voulez que votre cabane soit durable. À cet effet,
vous souhaitez avoir accès à l’intérieur de la cabane, par le toit,
pour pouvoir la nettoyer chaque automne.
Le toit consiste en une seule pièce rectangulaire. La forme
de la cabane est telle que le toit sera légèrement en pente.
Parmi les organes de liaison de la colonne de gauche, choisissez
les deux options qui seraient appropriées pour joindre le toit et
les murs. Puis, associez chacun des organes sélectionnés à la
caractéristique de la colonne de droite qui motive ce choix.

Organe de liaison Caractéristique de la liaison


Je choisis... parce que la liaison obtenue sera...

1) Complète
a ) Des clous
2) Partielle
b ) Des vis ✓
3) Démontable

c ) De la colle 4) Indémontable

d ) Des charnières 5) Rigide


(fixées à la cabane ✓
et au toit par des vis) 6) Élastique
Deux réponses possibles : b3 et d2.
5 Pourquoi est-il approprié que la liaison entre le châssis d’une
automobile et ses roues soit élastique ? (Indice : L’organe de
liaison entre le châssis et la roue est appelé « ressort » et fait
partie d'un ensemble de pièces appelé « suspension ».)
Cela permet que le mouvement d’oscillation des roues,
lorsqu’elles roulent sur un trou ou une bosse de la
chaussée, ne soit pas entièrement transmis au châssis de
l’automobile et à ses occupants.

6 STE Dans chacun des cas suivants, quels sont les degrés de liberté de l’écran de l’ordinateur ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un écran d’ordinateur portable conventionnel. b ) Un écran d’ordinateur portable tactile rotatif.

y y

x
z x z

1) T X 3) T Y 5) TZ 1) T X 3) T Y 5) TZ
2) RX 4) RY 6) RZ 2) RX 4) RY 6) RZ

448 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.3

12.3 La fonction
de guidage
À l’intérieur d’un objet technique, les pièces ne se déplacent pas de n’im-
porte quelle façon.

La foncon d gudg est la fonction assurée par un organe (ou un


groupe d’organes) qui dirige le mouvement d’une ou de plusieurs pièces
mobiles.

Selon le type de mouvement des pièces mobiles, on distingue trois types


de guidage. Ceux-ci sont présentés dans le tableau 2.

TABLEAU 2 Les trois types de guidage


Type de guidage Exemple

Guidage en translation Le vernier du pied à cou-


Permet de contrôler le mouvement lisse est guidé en trans-
en ligne droite de l’organe guidé. lation le long de la règle
parce que sa forme est
complémentaire à celle
de la règle.

Guidage en rotation Les charnières qui lient


Permet de diriger le mouvement l’écran d’un ordinateur
circulaire de l’organe guidé. portable à la base de
l’ordinateur assurent
(Le guidage en rotation est souvent la fonction de guidage
effectué par des éléments cylin- en rotation de l’écran
driques qui s'emboîtent, comme un Charnières
lorsqu’on le rabat.
arbre et un moyeu, par exemple.)

Guidage hélicoïdal Les filets qui se trouvent


Permet d’assurer un mouvement à l’intérieur du corps
hélicoïdal, c’est-à-dire une com- du robinet assurent le
binaison d’un mouvement de guidage hélicoïdal de la
rotation autour d’un axe et d’un tige à laquelle sont liées
mouvement de translation le long la poignée et la soupape.
de ce même axe.
(En général, les organes de guidage
hélicoïdal sont des pièces filetées.)

Un organe de guidage oblige la ou les pièces qu’il contrôle à n’effectuer


qu’un seul type de mouvement. Donc, s’il y a plus d’un mouvement
possible pour un organe guidé, c’est qu’il y a plus d’un dispositif de guidage.

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12.4 L’adhérence
et le frottement STE

Quand deux pièces sont mises en contact, et que l’on exerce sur l’une
d’elles une force qui tend à la faire glisser sur l’autre, une force de frotte-
ment se met en action.
Le frottement est une force qui s’oppose au glissement d’une surface sur
une autre.
L’adhérence est un frottement suffisamment important pour empêcher
le glissement d’une surface sur une autre.
Même lorsque le frottement ne crée pas d’adhérence, il entraîne des pertes
d’énergie. Pour cette raison, le frottement peut ralentir ou finir par arrêter
le mouvement, si ce mouvement n’est pas entretenu. Le frottement
entraîne également l’usure des pièces en contact.
Le frottement et l’adhérence sont parfois nuisibles, mais, dans certaines
circonstances, ils sont souhaitables (voir les figures 3 et 4).

Disque

Plaquette de frein

Figure 3 Le frottement entre les plaquettes de frein Figure 4 L’adhérence entre les pneus et la chaussée
d’une voiture et les disques attachés aux roues doit doit être la plus grande possible, à la fois pour
être le plus grand possible. permettre la propulsion et pour empêcher le dérapage.

TECHNO
FLASH
Le roulement à billes
Le frottement associé à une rotation est moins grand que celui associé
à un glissement. Ainsi, pour limiter un frottement indésirable, on peut,
par exemple, intégrer un roulement à billes à un mécanisme. Un tel
roulement transforme le glissement en une rotation. Sur les planches
à roulettes, le roulement à billes est utilisé pour réduire le frottement
entre les essieux et les roulettes.

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Ut 12.4

La grandeur du frottement ou de l’adhérence entre deux surfaces dépend


de quatre facteurs, présentés au tableau 3.

TABLEAU 3 Les facteurs qui influent sur le frottement et l’adhérence entre deux surfaces
Facteur Exemple pour l’adhérence entre un pneu et la chaussée

Nature des matériaux L’adhérence entre un pneu de caoutchouc et la glace ou la neige est plus faible
mis en contact que celle entre le même pneu et une chaussée asphaltée sèche.

Température Les écuries chauffent les pneus des voitures et des motos de course avant le
départ parce que cela augmente l’adhérence entre les pneus et la chaussée.

État des surfaces Un pneu usé adhère moins bien à la chaussée qu’un pneu neuf.
mises en contact

Force perpendiculaire Les pneus d’un camion chargé ont une meilleure adhérence à la chaussée
(force normale) exercée que ceux d’une moto : le camion est plus lourd, il exerce donc une force plus
par une surface sur l’autre grande sur le sol.

Le frottement dépend de la nature des matériaux et de l’état des surfaces


en contact, ce qui explique l’utilisation de lubrifiants. En effet, les lubrifiants
permettent de limiter le frottement lorsque celui-ci est indésirable.

Activités 12.3 et 12.4


1 Observez ces trois objets. Puis, répondez aux questions.

1 2 3

a ) Lequel ou lesquels de ces trois objets possèdent au moins un organe de guidage ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
1) La bouteille de liquide 2) Les ciseaux 3) Le portemine
correcteur
b ) Pour le ou les objets que vous avez nommés dans la réponse à la question a, identifiez l’organe ou
un des organes de guidage.
1) Le col fileté ou rainuré de la bouteille ; 2) la vis des ciseaux ; 3) le tube cylindrique à la
pointe du portemine (autres réponses possibles pour le portemine).

c ) Pour le ou les organes de guidage que vous avez identifiés dans la réponse à la question b, dites
quel est le type de guidage (guidage en translation, guidage en rotation ou guidage hélicoïdal).
1) Guidage hélicoïdal ; 2) guidage en rotation ; 3) guidage en translation.

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2 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Simple et efficace
3 Lorsqu’on veut abaisser le siège d’un vélo sta-
tionnaire comme celui de la figure ci-contre,
on tourne d’abord la molette (1) qui se trouve
dans le cylindre fileté (2) du support de la selle
(3). Le tube de la selle (4) devient alors mobile,
et on peut abaisser la selle à notre guise.
1 2 4 En fait, lorsqu’on déplace la molette, on retire
une tige qui tenait le tube de la selle en place.
Ce tube est percé de différents trous. Lorsque
la tige de la molette est insérée dans l’un d’eux, le tube ne peut plus bouger, mais, lorsqu’on retire la tige, cela
permet au tube d’effectuer un mouvement de translation à la verticale.
Lorsque la hauteur du siège convient, on ajuste la tige de la molette pour qu’elle coïncide avec le trou le plus
proche, parmi ceux dont est percé le tube. On resserre ensuite la molette, pour enfoncer la tige dans le trou
choisi et fixer la position verticale du siège.

a ) Quels sont les deux organes qui ont une fonction de guidage lorsqu’on abaisse la selle ?
1) La tige filetée de la molette 3) Le cylindre vertical du support de la selle
2) Le cylindre fileté du support de la selle 4) Le tube de la selle
b ) Quelle est la forme de guidage assurée par chacun des organes que vous avez identifiés en a ?
• Le cylindre fileté qui entoure la tige • Le cylindre vertical du support de
filetée de la molette de serrage assure la selle assure un guidage en translation
un guidage hélicoïdal de cette tige (et du tube de la selle (et donc de la selle).
donc, de cette molette).

c ) Pourquoi les concepteurs du vélo ont-ils fait en sorte que le mouvement de la molette soit
hélicoïdal, plutôt que de simplement laisser aux utilisateurs la possibilité de tirer (en translation)
sur la tige qui tient le support de la selle en place ?
Comme le filetage de la tige permet d’en bloquer aisément le mouvement lorsqu’on le désire, la
solidité de cette liaison (de type hélicoïdal) est supérieure à celle d’une simple tige entrée dans
un cylindre (liaison de type pivot glissant). En effet, l’appareil est soumis à des vibrations qui
pourraient faire sortir une simple tige de son logement et provoquer l’affaissement de la selle,
ce que l’on évite en utilisant une tige et un cylindre filetés. (Note : Ici, on ne s’attend pas à ce que
l’élève fournisse tous les éléments de réponse. Le but de la question est de susciter la réflexion.)
d ) Le support de la selle et le tube de la selle ont une forme cylindrique, sur ce vélo. Pourraient-ils
avoir une forme rectangulaire ?
1) Oui. Cela aurait l’avantage d’empêcher le mouvement de rotation du tube de la selle, quand on
le glisse dans le support. Les trous percés dans le tube seraient toujours vis-à-vis de ceux
percés dans le support. Il serait donc plus facile d’ajuster la hauteur de la selle.
2) Non, le mouvement de translation deviendrait impossible.

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Ut 12.4

3 La photo ci-dessous montre un patin à roues alignées. Pour répondre aux questions a à d , entourez
la bonne réponse.
a ) Parmi les pièces indiquées sur
l’illustration, laquelle joue le rôle
d’organe de guidage ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue
b ) Quelle pièce est guidée par
l’organe de guidage que vous
avez identifié à la question a ?
1) Le frein de talon
2) Le bloc-essieu
3) L’essieu
4) La roue Frein de talon Bloc-essieu Essieu Roue

c ) Quel type de guidage est effectué par l’organe que vous avez identifié à la question a ?
1) En translation 2) En rotation 3) Hélicoïdal
d ) Quelle particularité de l’organe de guidage lui permet d’offrir ce type de guidage ?
1) Il a une forme cylindrique. 3) Il est fait en métal.
2) Il est muni de filets. 4) Il est fait en plastique.
e) STE Associez chacun des énoncés de la colonne de gauche à son explication, dans la colonne
de droite.

1) Le frein de talon est fait de i) Le frottement dépend de la nature


caoutchouc parce que cela le des matériaux mis en contact.
rend plus efficace que s’il était
ii) Le frottement dépend de la
fait d’acier.
température.
2) Le freinage est plus efficace si le iii) Le frottement dépend de l’état
patineur appuie fermement le des surfaces mises en contact.
frein au sol.
iv) Le frottement dépend de la force
3) Le freinage est plus efficace par perpendiculaire exercée par une
temps chaud. surface sur l’autre.
Réponses : 1) i ; 2) iv ; 3) ii.
f) STE Quelles actions peuvent améliorer le fonctionnement du patin ? Cochez toutes les bonnes
réponses.
1) Lubrifier les bandes de roulement des roues.

2) Lubrifier les jonctions entre les essieux et les roues. ✓

3) Faire en sorte que la liaison entre les essieux et les roues


soit de type hélicoïdal plutôt que de type pivot.

4) Munir les roues de roulements à billes. ✓

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12.5 Les systèmes
de transmission
du mouvement
TABLEAU 4 Les principaux types de systèmes de transmission du mouvement*

Roues de friction

• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• En l’absence de glissement, vitesse de rotation (V) d’une roue
inversement proportionnelle à son diamètre (D) :

Avantages Désavantage
• Pièces simples • Glissement quasi inévitable : à utiliser seulement si
• Mouvement sans à-coup (en l’absence de glissement) les forces appliquées et les accélérations sont faibles.

Engrenages

• Système réversible
• Mouvement des roues en sens inverse
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
au nombre (N) de ses dents :

Avantage Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des • Lubrification souvent nécessaire
accélérations importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues de friction
• Fonctionnement bruyant (surtout en manque de lubrifiant)

Courroie et poulies

• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la courroie
Courroie crantée – en sens inverse si elles sont de part et d'autre de la courroie
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle
à son diamètre (D) (comme dans un système à roues de friction) :

Avantages Désavantage
• Union de deux composantes pouvant être éloignées • Risque de glissement : à utiliser seulement si les
(Elles peuvent ne pas avoir des axes de rotation paral- forces appliquées et les accélérations sont faibles.
lèles, si la courroie est utilisée en torsion.) Munir les poulies de gorges ou utiliser une courroie
• Mouvement sans à-coup (quand il n’y a pas de glissement) crantée (voir l'image de droite) limite le glissement.

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Ut 12.5

TABLEAU 4 Les principaux types de systèmes de transmission du mouvement (suite)*

Chaîne et roues dentées

• Système réversible
• Mouvement des roues :
– dans le même sens si elles sont du même côté de la chaîne
– en sens inverse si elles sont de côtés opposés de la chaîne
• Vitesse de rotation (V) d’une roue inversement proportionnelle au nombre (N)
de ses dents (comme dans un engrenage) :

Avantages Désavantages
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- • Lubrification souvent nécessaire
tions importantes ; mouvement précis • Pièces plus complexes et coûteuses qu’un système
• Union de deux composantes pouvant être éloignées à courroie et poulies
• Fonctionnement bruyant

Roue dentée et vis sans fin

• Système non réversible


– La vis sans fin est l’organe menant. La roue dentée est l’organe mené.
• Axes de rotation de la vis et de la roue perpendiculaires.
• Diminution de la vitesse de rotation (V ) de la roue (par rapport à celle de
la vis) proportionnelle au nombre (N ) de dents de la roue :

Avantages Désavantages
• Production d’une grande force avec un effort moindre • Pièces plus complexes et coûteuses que des roues
• Pas de glissement : supporte des forces et des accéléra- de friction
tions importantes • Usure assez rapide
• Ajustement précis (Un tour de vis entraîne une rotation
de la roue de l’angle correspondant à une seule dent.)
* Dans ce tableau, « vitesse de rotation » renvoie à la vitesse en unité d’angle par unité de temps (ex. : tours/min).

Dans un mécanisme qui compte plusieurs roues, on peut calculer la vitesse


de n’importe quelle roue à partir de celle de n’importe quelle autre, sans
se préoccuper des roues qui les séparent (voir la figure 5).

Fgu 5 Dns cs dux


3 2 sysèms, on suos qu l
4 ou 1 s l ou mnn. S
2
1 4 on cc,  xml, l
3 vss d l ou 3, qu’on
consdè los comm l
ou mné, on u uls
ls équons d vss du
1 blu 4 sns s éoccu
ds ous 2  4.

A U systè à ouo t ut pouls. B U  à ut ous dts.

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L’exemple suivant montre comment utiliser l’une des équations qui
permettent d’établir la vitesse des composantes dans un système de trans-
mission du mouvement.

EXEMPLE

Une roue dentée qui compte 24 dents entraîne une deuxième roue,
qui en compte 16, au moyen d’une chaîne mesurant 0,90 m. À quelle
vitesse la roue menante doit-elle tourner pour que la roue menée
effectue 18 tours par minute ?

Données : Calcul :
Vroue menée 5 18 tours/min Vroue menée N roue menante
À partir de l’équation 5 ,
N roue menante 5 24 Vroue menante N roue menée
N roue menée 5 16 isoler la valeur de Vroue menante :
Vroue menante 5 ? Vroue menante N roue menée
5
La longueur de la chaîne Vroue menée Vroue menante
est sans importance. N roue menée
Vroue menante 5  Vroue menée
N roue menante
16
5  18 tours/min
24

5 12 tours/min

La roue menante doit tourner à une vitesse de 12 tours/min.

Activités 12.5
1 Sur chacune des illustrations ci-dessous :
a ) identifiez le sens de la rotation des roues ou des poulies partout où leur sens n’est pas indiqué ;
b ) tracez un X sur la roue qui tourne le plus lentement.
1) 2)

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Ut 12.5

2 Pourquoi utilise-t-on des engrenages dans les mécanismes


d’horlogerie plutôt que des roues de friction ?
Parce que les roues de friction sont sujettes au glissement, ce qui est
indésirable dans le fonctionnement des mécanismes d’horlogerie,
qui doit être très précis.

3 L’illustration ci-dessous représente le mécanisme d’un batteur électrique.

Moteur Fouet

a ) Quel type de système de transmission du mouvement transmet la rotation du moteur aux fouets ?
Un système à roues dentées et à vis sans fin

b ) Dans l’encadré vide qui se trouve à droite de l’illustration, faites un schéma technique du système
que vous avez identifié dans votre réponse à la question a. Faites votre schéma à l’aide des
symboles normalisés.
c ) Identifiez l’organe menant dans ce système.
La vis sans fin

d ) Y a-t-il un organe intermédiaire dans ce système ? Oui Non ✓

e ) Ce système est-il réversible ? Oui Non ✓


f ) Que se passera-t-il si quelqu’un force directement sur les batteurs pour les faire tourner
manuellement ? Justifiez votre réponse.
Les batteurs ne tourneront pas. Cela risquera d’endommager le système, puisqu’il n’est pas
réversible.

g ) Les fouets tournent-ils dans le même sens ou en sens inverse lorsque le batteur est en marche ?
1) Dans le même sens 2) En sens inverse ✓

h ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.

Les fouets tournent beaucoup moins – plus vite que le moteur. En effet, ceux-ci tournent
à la même vitesse que la vis sans fin – les roues dentées , alors que le moteur actionne
la vis sans fin – les roues dentées .

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4 Une roue de 20 cm de diamètre en fait tourner une autre de 10 cm
de diamètre, au moyen d’une courroie. Si la roue menante tourne à une
vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue menée tourne-t-elle ?

Données : Calcul :
Droue menante 5 20 cm À partir de l'équation ,
Droue menée 5 10 cm
isoler la valeur de Vroue menée :
Vroue menante 5 12 tours/min
Vroue menée 5 ?

5 3 12 tours/min
5 24 tours/min

La roue menée tourne à une vitesse de 24 tours/min.

5 Dans le mécanisme illustré ci-contre, les roues B et C partagent A B C D


le même axe et les dimensions des roues sont les suivantes.

La roue A mesure 10 cm. La roue C mesure 20 cm.


La roue B mesure 30 cm. La roue D mesure 40 cm.

Parmi les énoncés suivants, entourez tous ceux qui sont vrais.
a ) La roue B tourne trois fois plus lentement que la roue A.
b ) La roue C tourne trois fois plus lentement que la roue A.
c ) La roue D tourne deux fois plus lentement que la roue C.
d ) La roue D tourne six fois plus lentement que la roue A.

6 Une roue d’engrenage qui compte 10 dents fait tourner deux autres
roues ; l’une de 20 dents et l’autre de 40 dents. Si la roue menante
tourne à une vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue
qui compte 40 dents tourne-t-elle ?

Données : Calcul :
N roue menante 5 10 À partir de l'équation ,
N roue menée 5 40
Vroue menante 5 12 tours/min isoler la valeur de Vroue menée :
Vroue menée 5 ?
Note : La présence de la roue
intermédiaire n’affecte pas la
solution. 5 3 12 tours/min
5 3 tours/min

La roue menée tourne à une vitesse de 3 tours/min.

458 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.5

7 À quelle vitesse une vis sans fin doit-elle tourner pour que la roue dentée de 24 dents à laquelle elle
est liée fasse 2 tours chaque seconde ?

Données : Calcul :
Vroue 5 2 tours/s À partir de l’équation , isoler la valeur de Vvis :

N roue 5 24
Vvis 5 Vroue 3 N roue 5 2 tours/s 3 24 5 48 tours/s
Vvis 5 ?
La vis doit tourner à une vitesse de 48 tours/s.

8 Sur un vélo, le mouvement des pédales est transmis aux roues par un système à chaîne et roues
dentées. La roue menante est le plateau, alors que la roue menée est le pignon. Un vélo peut être
doté de plus d’un plateau et de plus d’un pignon. Le cycliste peut alors choisir les roues dentées qu’il
souhaite utiliser selon les circonstances, en faisant passer la chaîne d’une roue dentée à une autre.

Chaîne
Pignon
(organe intermédiaire)
(organe
mené)
Plateau
(organe menant)

a ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que les roues du vélo ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
b ) Quel organe du système à chaîne et roues dentées tourne à la même vitesse que le pédalier ?
1) Le plateau 2) Le pignon 3) Aucun des deux.
c ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si ce cycliste fait passer la chaîne d’un
plateau à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
d ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes et qu’il conserve cette
cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle modifiée si le cycliste fait passer la chaîne d’un
pignon à un autre qui compte deux fois plus de dents ?
1) Le vélo avancera deux fois moins vite. 3) Le vélo avancera deux fois plus vite.
2) La vitesse du vélo ne changera pas. 4) Il est impossible de le savoir.
e ) Dans les vélos, pourquoi utilise-t-on un système à chaîne et roues dentées plutôt qu’un système
à courroie et poulies ?
Parce que les systèmes à chaîne et roues dentées supportent des forces et des accélérations
plus importantes que les systèmes à courroie et poulies, qui sont sujets au glissement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie mécanique 459


9 Vous décidez de fabriquer un engrenage
à partir de vieilles roues dentées que vous
a) 1)
avez récupérées dans différents appareils
défectueux. Parmi les roues récupérées,
illustrées ci-contre (à l’échelle), lesquelles
pouvez-vous utiliser ensemble ? Reliez par
un trait les paires de roues compatibles.
Réponses : a3 ; b1 ; c2. b) 2)

c) 3)

10 Un treuil est un appareil de levage qui enroule un câble, de façon à soulever une charge.
Certains treuils ont un mécanisme à engrenage. D’autres ont un mécanisme à vis sans fin et roue dentée.
1) 2)

a ) Associez chacun des modèles de treuils de la colonne de gauche à sa caractéristique, dans la


colonne de droite.

1) Mécanisme à engrenage i) L’enroulement du câble se fait très lentement.

ii) Le treuil doit être équipé d’un système de


blocage indépendant, sans quoi le câble
2) Mécanisme à vis sans fin pourrait se désenrouler dès qu’on cesse de
et roue dentée faire tourner la manivelle.

Réponses : 1) ii ; 2) i.

b ) Pourquoi ne pourrait-on pas fabriquer un treuil calqué sur un modèle de treuil à engrenage, mais
en utilisant des roues de friction plutôt que des roues dentées ?
Parce que le mécanisme d’un treuil doit supporter des forces importantes : un système à roues
de friction ne peut pas le faire sans qu’il y ait glissement.

460 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.6

12.6 Les systèmes


de transformation
du mouvement
TABLEAU 5 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement

Pignon et crémaillère

Pignon • Transformations
– Rotation vers translation (Le pignon mène la crémail-
lère.)
– Translation vers rotation (La crémaillère mène le
pignon.)
• Système réversible
• Un pignon est une roue dentée.
Crémaillère
• Une crémaillère est une tige dentée.

Avantages Désavantages
• Pas de glissement • Amplitude du mouvement limitée par la dimension de
• Production d’une grande force avec un effort moindre la crémaillère
• Lubrification souvent nécessaire pour limiter l’usure
des dents

Vis et écrou

• Transformation
– Rotation vers translation
• Système non réversible
Certains systèmes à vis et à écrou ne servent qu’à établir un guidage hélicoïdal. Cependant, on peut utiliser un
système à vis et à écrou pour transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation. Pour
cela, l’organe mené doit être guidé en translation (par des glissières dans le bâti), afin d’en empêcher la rotation.

• Si on empêche l’écrou de tourner, la rotation de la vis


est transformée en une translation de l’écrou.
Écrou Vis

• Si on empêche la vis de tourner, la rotation de l’écrou


est transformée en une translation de la vis.

Vis Écrou

Avantages Désavantages
• Ajustement précis : un tour de l’organe menant • Frottement important
entraîne une translation de l’organe mené sur la • Mouvement lent
distance correspondant à un seul filet. (Cette distance
est appelée « pas ».)
• Production d’une grande force avec un effort moindre

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TABLEAU 5 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement (suite)

Bielle et manivelle

• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la bielle.)
– Translation vers rotation (La bielle mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation.
• La bielle est une tige rigide dont une des extrémités est liée à la manivelle et l’autre est liée à une pièce qui effec-
tue une translation alternative (va-et-vient). Cette pièce peut être un piston ou un coulisseau, par exemple.

Piston
Bielle
Manivelle

Avantages Désavantage
• Mouvement pouvant être très rapide • Si le système comporte un piston ou un coulisseau,
• Mouvement fluide la lubrification est nécessaire.

Manivelle et coulisse

• Transformations
– Rotation vers translation (La manivelle mène la coulisse.)
– Translation vers rotation (La coulisse mène la manivelle.)
• Système réversible
• La manivelle est la pièce en rotation (continue ou alternative).
• La coulisse est une pièce rainurée.

Coulisseau

Coulisse
Manivelle

Manivelle
Coulisse

Avantage Désavantage
• Mouvement fluide • Lubrification souvent nécessaire.

462 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.6

TABLEAU 5 Les principaux types de systèmes de transformation du mouvement (suite)

Came et tige guidée

• Transformation
– Rotation vers translation (La came est l’organe menant.)
• Système non réversible
• La came est une pièce rotative (ronde, ovale, ovoïde ou autre) qui a pour fonction de pousser une autre pièce.
• La tige guidée effectue un mouvement de translation alternatif (va-et-vient) qui dépend de la forme de la came et
de la position de son axe de rotation.

Tige

Came

STE • Une excentrique est une came ronde dont l’axe de rotation est décentré par rapport à sa circonférence.

Tige

Excentrique

Avantage Désavantage
• Possibilité de produire des séquences de translation • Nécessité d’un mécanisme de rappel (ressort)
variées en utilisant des cames de formes complexes.

Activités 12.6
1 Dans un mécanisme à came et à levier, l’organe menant est une came en rotation continue. L’organe
mené est un levier qui est guidé en rotation par un axe. Au fil du mouvement de la came, le levier
pivote dans un sens, puis dans l’autre.
Un mécanisme à came et à levier est-il un
système de transformation du mouvement ?
Justifiez votre réponse.
Oui Non ✓

Justification : C’est un mécanisme de transmission du mouvement. L’organe menant et l’organe


mené sont tous les deux en rotation. Il n’y a pas de transformation du mouvement.

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2 La figure ci-contre illustre le mécanisme d’un tube
de déodorant.
a ) Quel type de système de transformation du
mouvement retrouve-t-on dans ce tube ?
Un système à vis et à écrou

b ) Quel est l’organe menant dans le système illustré ?


La vis

c ) Quel est l’organe mené dans le système illustré ?


L’écrou

d ) Ce système est réversible. Vrai ou faux ?


Vrai Faux ✓
e ) Une personne tourne la molette pour faire monter le
déodorant. dans le tube. Que se passera-t-il si elle
tourne ensuite la molette en sens inverse ? Justifiez
votre réponse.
Le déodorant redescendra, puisque l’écrou
Molette
redescendra.

f ) De quelle distance le déodorant se déplace-t-il quand la molette a fait un tour ?


1) Une distance correspondant à la circonférence de la molette.
2) Une distance correspondant au rayon de la molette.
3) Une distance correspondant au pas de la vis.
g ) Nommez deux avantages de l’utilisation de ce système de transformation du mouvement dans la
conception d’un tube de déodorant.
Réponse variable. Exemples : Le système est compact et le mouvement que l’utilisateur doit
effectuer pour entraîner l’organe menant est simple. De plus, comme la vitesse de translation
de l'écrou est beaucoup plus faible que la vitesse en mètres par seconde (vitesse linéaire) du
pourtour de la vis (molette), le déplacement du déodorant peut être contrôlé avec précision.
En outre, l’irréversibilité du système assure que le déodorant ne redescend pas dans le tube
lorsqu’on exerce sur lui une pression en l’appliquant, ou simplement sous l’effet de son propre
poids.

3 Vous concevez un objet dans lequel vous devez inclure un mécanisme qui transformera un
mouvement de translation alternative en un mouvement de rotation continue. Lequel ou lesquels des
systèmes suivants pourriez-vous employer ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a ) Un système à pignon et crémaillère
b ) Un système à vis et écrou
c ) Un système à bielle et manivelle
d ) Un système à manivelle et coulisse
e ) Un système à came et tige guidée

464 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.6

4 La figure ci-contre illustre un tire-bouchon. Poignée


a ) Quel type de système de transformation du
mouvement retrouve-t-on dans le mécanisme de
ce tire-bouchon ?
Crémaillère
Un système à pignons et à crémaillère*
Pignons
b ) Sur la figure, entourez, pointez et identifiez par
leur nom les différentes parties de ce système
de transformation du mouvement. (Ces pièces
ne font pas partie de celles qui sont déjà
pointées et identifiées sur la figure.) Leviers

c ) Un tire-bouchon est placé dans la même


position que celui qui est illustré ci-contre. Une
Vis
personne appuie sur la poignée du tire-bouchon,
et la vis est enfoncée dans un bouchon en la Corps
faisant tourner pour lui imprimer un mouvement
hélicoïdal.

1) Qu’arrive-t-il aux leviers (bras) du tire-bouchon ?


Les leviers se soulèvent alors que les pignons pivotent autour des rivets qui les fixent au
corps du tire-bouchon.
2) En quoi y a-t-il transformation du mouvement dans la situation décrite à la question c ?
Le mouvement hélicoïdal de la poignée (ainsi que de la crémaillère et de la vis) est transformé
en un mouvement de rotation pour les leviers.
3) Selon la situation décrite à la question c, quel est l’organe menant et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?
La crémaillère est l’organe menant et le pignon est l’organe mené.
d ) Les leviers d’un tire-bouchon sont initialement en position relevée, c’est-à-dire qu’ils pointent vers
le haut. Une personne appuie sur les leviers de façon à les faire pivoter autour des rivets qui les
fixent au corps du tire-bouchon.
1) Expliquez ce qui se produit ensuite. Entourez la proposition appropriée dans chacune des
boîtes ci-dessous.

La crémaillère, la vis et la poignée du tire-bouchon subissent de façon solidaire un mouvement de


rotation – translation verticale vers le haut. Si la vis est enfoncée dans un bouchon, celui-ci est
entraîné en rotation – translation avec la vis.

Le mouvement de rotation – translation des leviers est transformé en un mouvement de


rotation – translation de l’ensemble poignée-crémaillère-vis (et du bouchon, si on est en train
de déboucher une bouteille).
2) Selon la situation décrite à la question d, quel est l’organe menant et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?
Le pignon est l’organe menant et la crémaillère est l’organe mené.

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5 La figure ci-dessous illustre le fonctionnement d’un moteur à quatre temps.

Admission Compression

Ressorts
Soupape d'admission

Manivelle

Combustion Échappement
Cames B

Soupape d'échappement
Cylindre
Piston

Bielle

a ) Sur la figure ci-dessus, identifiez les pièces qui ne sont pas nommées.

b ) Les pièces ci-contre forment un système de transformation du mouvement.


1) Inscrivez le numéro correspondant à la pièce dont il est question dans 1
chacun des énoncés suivants.
2
i) Organe menant 1

ii) Organe guidé en translation 1 3

iii) Pièce en rotation continue 3


A
2) Ce système est-il réversible ? Oui
3) Pourquoi la pièce 1 doit-elle être lubrifiée ?
Parce que la lubrification limite le frottement, qui nuit au mouvement du piston dans le cylindre.

c ) Les pièces ci-contre forment un système de transformation du mouvement.


1
1) De quel type de système de transformation du mouvement s’agit-il ?
Came et tige guidée
2
2) Inscrivez le numéro correspondant à la pièce dont il est question
dans chacun des énoncés suivants.

i) Organe menant 1
3
ii) Organe mené 3
B
iii) Pièce en rotation continue 1
iv) Pièce en translation alternative 3
3) Ce système est-il réversible ? Non

466 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 12.6

d ) Quelle est l’utilité des ressorts dans ce moteur ?


Les ressorts servent à maintenir le contact entre les cames et les soupapes.
e) STE Quel graphique illustre correctement le mouvement des soupapes en fonction du temps ?

1) 3)

Position de la tige
Position de la tige

1 tour de came Temps 1 tour de came Temps


2) 4)

Position de la tige
Position de la tige

1 tour de came Temps 1 tour de came Temps

f) STE Associez chacune des cames illustrées ci-dessous au graphique de la question e qui lui
correspond. Sous chaque came, inscrivez le chiffre correspondant au bon graphique.
1) 2) 3)

2 1 4

g) STE Parmi les cames 1, 2 et 3 illustrées à la question f ci-dessus, laquelle est une excentrique ?
La came 3

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6 Un cric sert à soulever une voiture pour faire un changement de pneu. Il existe différents modèles
de cric. Certains sont munis d’un système à pignon et à crémaillère, mais la plupart sont munis d’un
système à vis et à écrou, comme le modèle illustré ci-dessous.

Manivelle

Écrou
Vis

a ) Quel est le principal avantage d'utiliser un cric pour soulever une voiture ?
La force exercée par le cric sur la voiture est beaucoup plus grande que la force exercée sur
la manivelle par la personne qui utilise le cric.

b ) Nommez un avantage que le système à vis et à écrou présente par rapport à un système à pignon
et à crémaillère dans la conception d’un cric de voiture.
Réponse variable. Exemple : Le système à vis et à écrou est plus sécuritaire, car il est n’est pas
réversible.

c ) Associez chacun des éléments du système à vis et à écrou du cric de la colonne de gauche, à son
rôle dans la colonne de droite.

1) Écrou i) Organe menant

2) Vis ii) Organe mené


Réponses : 1) ii; 2) i.
d ) Lorsqu’on actionne le cric, la vitesse de soulèvement de la voiture est-elle plus grande ou plus
petite que la vitesse linéaire à laquelle la manivelle est tournée ?
1) Plus grande
2) Plus petite
e ) Comment pourrait-on augmenter la vitesse
de soulèvement de la voiture, sans changer
le rythme auquel la manivelle est tournée ? .
1) En lubrifiant l’écrou.
2) En utilisant une manivelle plus longue.
3) En diminuant le pas de la vis et de l’écrou.
4) En augmentant le pas de la vis et
de l’écrou.
Note : Augmenter la vitesse de soulèvement
de la voiture impliquera de devoir appliquer
une plus grande force sur la manivelle.

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CONSOLIDATION DU ChApITre 12

1 L’illustration suivante est une représentation simplifiée d’une portion du mécanisme d’une
machine à coudre.

Roue D

Manivelle
Bielle

Tige de l’aiguille

Moteur

Roue C
Roue A Roue B

Sur cette illustration, seuls les mouvements de deux pièces ont été indiqués, mais plusieurs
autres pièces sont en mouvement. Par exemple, le moteur produit un mouvement de rotation.
L’aiguille, elle, est en mouvement de translation alternatif vertical (va-et-vient vertical) qui
l’enfonce dans le tissu et l’en retire.
a ) À partir de la liste de groupes de mots suivante, complétez les énoncés ci-dessous.
plus lentement à la même vitesse plus vite

1) La roue A tourne à la même vitesse que le moteur.


2) La roue B tourne plus lentement que la roue A.
3) La roue C tourne à la même vitesse que la roue B.
4) La roue D tourne plus lentement que la roue C.
b ) Lequel des énoncés suivants est vrai ?
1) La roue D tourne dans le même sens que la roue A.
2) La roue D tourne en sens inverse par rapport à la roue A.

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c ) Pourquoi la courroie qui relie les roues C et D est-elle crantée ?
Parce que cela augmente l’adhérence entre les roues et la courroie et réduit les risques
de glissement.
d ) Pourquoi les concepteurs de la machine à coudre ont-ils choisi d’utiliser des systèmes à
courroie et poulies plutôt que des systèmes à chaîne et roues dentées ? Entourez toutes les
bonnes réponses.
1) Parce que c’est moins bruyant.
2) Parce que l’organe de transmission est moins sujet à la rupture.
3) Parce qu’il y a moins de risques de glissement.
4) Parce que la lubrification n’est pas nécessaire.
5) Parce que c’est moins coûteux.
6) Parce que c’est plus léger (le moteur requiert moins de puissance pour tourner).
e ) La portion du mécanisme de la machine à coudre illustrée à la page précédente inclut un
système de transformation du mouvement.
1) De quel type de système s’agit-il ? Bielle et manivelle

2) Sur le schéma de la page précédente, pointez les composantes de ce système et


indiquez leur nom.
f) STE Combien la roue A possède-t-elle de degrés de liberté :
1) en rotation ? 1 2) en translation ? 0
g) STE Combien l’aiguille possède-t-elle de degrés de liberté :
1) en rotation ? 0 2) en translation ? 1

Les questions suivantes portent sur les six pièces identifiées


sur l’illustration ci-contre.
h ) Que pourrait-on faire pour réduire l’amplitude du
Pièce 6
mouvement de l’aiguille ? Entourez toutes les bonnes
réponses.
Pièce 5
1) Ralentir le moteur.
Pièce 4
2) Augmenter la vitesse du moteur.
Pièce 3
3) Diminuer la longueur de la pièce 2.
Pièce 2
4) Augmenter la longueur de la pièce 2.
Pièce 1
5) Diminuer la longueur de la pièce 3.
6) Augmenter la longueur de la pièce 3.
7) Diminuer la longueur de la pièce 4. Aiguille

8) Augmenter la longueur de la pièce 4.

i ) Quelles pièces assurent le guidage de la pièce 2 ? La pièce 1 et la pièce 6

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2 En faisant du rangement dans votre chambre, vous redécouvrez les blocs de construction avec
lesquels vous vous amusiez quand vous étiez enfant. Grâce à vos nouvelles connaissances, vous
ne regardez plus ce jouet avec les yeux d’un enfant, mais plutôt avec ceux d’un technologue.
La figure ci-dessous représente un enclos que vous aviez construit à l’aide de blocs de construction.

Crémaillère

Manivelle
à croisillons

Axe

Goupille
de blocage
Pignon

a ) Complétez le texte suivant en entourant la proposition appropriée dans chacune des boîtes.

L’enclos-jouet contient un système de transmission – transformation du mouvement.


L’organe menant est la crémaillère – le pignon , qui est en rotation – translation . L’or-
gane mené est la crémaillère – le pignon , qui est en rotation – translation .

b ) Comment pourrait-on augmenter l’amplitude du mouvement de la porte ?


1) En grossissant le pignon.
2) En augmentant la hauteur de la crémaillère et de la porte.
3) En déplaçant le pignon (et l’axe) vers le haut.
c ) Le pignon ne compte que quatre bras. Pourquoi ?
1) Parce qu’il ne servirait à rien que le pignon ait plus de bras. Le nombre de bras est
adapté à la distance entre les dents de la crémaillère.
2) Seulement parce que c’était moins cher ainsi. Si le pignon avait plus de bras, on pourrait,
sans changer la crémaillère, ajuster de façon plus fine la hauteur de la porte.
3) Parce que si le pignon avait plus de bras, la porte monterait trop rapidement.
4) Parce que si le pignon avait plus de bras, la porte monterait trop lentement.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie mécanique 471


d ) Complétez le tableau ci-dessous afin d’analyser les fonctions des différentes pièces qui
assurent le fonctionnement de la porte de l'enclos-jouet.
Pièce Fonction

Manivelle à croisillons Elle permet d’actionner le système de soulèvement


ou d’abaissement de la porte.

Axe de la manivelle Il permet la rotation simultanée de la manivelle et du


à croisillons et du pignon pignon, qui lui sont directement liés.

Goupille de blocage La goupille assure une liaison complète entre la porte et


la structure. Quand on l'insère dans une encoche de la
crémaillère, elle bloque la porte pour l’empêcher de s’abaisser.

e ) Complétez le tableau suivant en indiquant dans chaque colonne les quatre caractéristiques
des liaisons présentées.
Liaison entre les blocs formant Liaison entre la manivelle Liaison entre la porte
la crémaillère et la porte et le pignon et les glissières

• Directe • Indirecte • Directe


• Démontable • Démontable • Démontable
• Rigide • Rigide • Rigide
• Complète • Complète • Partielle

f ) Complétez le tableau ci-dessous.


1) Dans la première colonne, identifiez quatre pièces de l'enclos qui sont soumises à un guidage.
2) Dans la deuxième colonne, indiquez ce qui assure le guidage de chacune de ces pièces.
3) Dans la dernière colonne, dites de quel type de guidage il s’agit : en translation, en
rotation ou hélicoïdal? Réponse variable. Exemple :
Organe guidé Qu’est-ce qui assure le guidage ? Type de guidage

Axe Les trous cylindriques dans les En rotation


blocs où s'insère l'axe.

Porte Les glissières des blocs dans En translation


lesquelles s’insère la porte.

Goupille de blocage La forme cylindrique du trou du En translation


bloc dans lequel s’insère la goupille.

Pignon L'axe. En rotation

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3 L’illustration suivante montre quelques-unes des pièces d’une scie sauteuse.

Manivelle
dentée

Moteur
Coulisseau
Pignon moteur

Bride

Lame

Pignon
moteur

Moteur

Manivelle
dentée

Galet

Coulisseau

a ) Le mécanisme illustré inclut un système de transmission du mouvement. De quel type de


système s’agit-il ?
1) Roues de friction 4) Chaîne et roues dentées
2) Courroie et poulies 5) Roue dentée et vis sans fin
3) Roues dentées (engrenage)
b ) Quels sont l’organe menant et l’organe mené dans le système de transmission du
mouvement que vous avez identifié en a ? Identifiez les pièces en utilisant les termes inscrits
sur la figure ci-dessus.
Organe menant : Pignon moteur Organe mené : Manivelle dentée

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 12 L’ingénierie mécanique 473


c ) Le mécanisme illustré inclut un système de transformation du mouvement. De quel type
de système s’agit-il ?
1) Pignon et crémaillère 3) Bielle et manivelle 5) Came et tige guidée
2) Vis et écrou 4) Manivelle et coulisse
d ) Quels sont l’organe menant et l’organe mené dans le système de transformation du
mouvement que vous avez identifié en c ? Servez-vous des termes inscrits sur la figure
de la page précédente pour répondre.
Organe menant : Manivelle dentée Organe mené : Coulisseau
e ) Sur la vue éclatée de la page précédente, encerclez les deux pièces qui servent à guider le
coulisseau en translation.
f ) Le pignon moteur compte 8 dents. La manivelle dentée en compte 50. Si le moteur tourne
à 18 750 tours par minute, combien de tours par minute la manivelle dentée effectue-t-elle ?

Données : Calcul :
Vroue menée N roue menante
N roue menante 5 8 À partir de l'équation 5 ,
Vroue menante N roue menée
N roue menée 5 50
isoler la valeur de Vroue menée :
Vroue menante 5 18 750 tours/min N
Vroue menée 5 roue menante  Vroue menante
Vroue menée 5 ? N roue menée
8
5  18 750 tours/min
50
5 3 000 tours/min

La manivelle dentée (roue menée) effectue 3 000 tours/min.

g ) En vous basant sur les données de la question f et sur votre réponse à cette même question,
dites combien d’allers-retours complets en translation sont effectués par la scie en une minute.
1) 1 500 2) 3 000 3) 6 000 4) 18 750
h ) En vous basant sur les informations données
dans l’illustration ci-contre, dites quelle est Manivelle
dentée
l’amplitude du mouvement vertical de la lame
(distance entre le point le plus haut et le point Maneton
le plus bas atteints par l’extrémité de la lame). Galet
Axe de
1) 7 mm 4) 18 mm rotation
de la roue
2) 9 mm 5) 32 mm
3) 16 mm 6) 64 mm

i) STE Quelle est l’utilité du galet ? (Pourquoi ne place-t-on pas la manivelle dentée en contact
direct avec le coulisseau ?)
Le galet diminue le frottement. Réduire le frottement minimise les pertes d’énergie.

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13
chapitre

L’INGÉNIERIE ÉLECTRIQUE

L’ingénierie électrique, aussi appelée « génie électrique », SOMMAIRE


traite des multiples applications de l’électricité. 13.1 La fonction d’alimentation  476
Les ingénieurs électriciens travaillent aussi bien sur les 13.2 Les fonctions de conduction,
circuits des grands réseaux de distribution d’électricité d’isolation et de protection  480
que sur ceux des composantes électroniques miniatures 13.3 La fonction de commande  486
des ordinateurs. Ils s’intéressent aux ensembles structurés 13.4 La fonction de transformation
de composantes qui ont chacune une fonction précise. de l’énergie  490
13.5 La fonction de régulation STE  494
Dans ce chapitre, vous découvrirez certaines fonctions des
composantes d’un circuit électrique ou électronique.
Un circuit électrique est un ensemble de composantes électriques reliées
en boucle et parcourues par un courant.
Chaque composante d’un circuit a une fonction. Dans les pages qui suivent,
vous verrez les fonctions des composantes les plus usuelles.

13.1 La fonction
d’alimentation
Pour que les charges électriques circulent dans un circuit et créent ainsi
un courant électrique, il faut leur fournir de l’énergie.
La fonction d’alimentation est assurée par toute composante d’un circuit
dont le rôle est de fournir l’énergie nécessaire au passage du courant élec-
trique dans ce circuit (voir le tableau 1).
Il y a deux types de sources d’alimentation :

• les sources de courant continu, qui fournissent de l’énergie en


continu à un rythme régulier ;
• les sources de courant alternatif, dont la polarité oscille dans
le temps.

TABLEAU 1 Quelques types de sources d’alimentation et leurs caractéristiques

Source d’alimentation Caractéristiques

Pile Les piles et les batteries produisent un courant


Appareil transformant l’éner- continu.
gie d’une réaction chimique Elles permettent d’alimenter les circuits des appa-
en énergie électrique. reils portatifs, mais elles doivent être remplacées ou
rechargées après un certain temps.
Batterie
Ensemble de piles reliées
en série ou en parallèle.

Génératrice Les génératrices de type « dynamo » produisent un


Appareil transformant courant continu. Celles de type « alternateur » (voir
l’énergie mécanique en ci-contre) produisent un courant alternatif.
énergie électrique. L’énergie mécanique qui est transformée en énergie
électrique provient par exemple d’un moteur à
essence, de la turbine d’une centrale hydroélectrique
ou des pales d’une éolienne.

Prise de courant Au Québec, l’énergie fournie par les prises de courant


Dispositif relié au réseau domestiques provient du réseau d’Hydro-Québec. Elle
électrique et destiné à est produite par des génératrices de courant alternatif,
alimenter les appareils souvent dans des centrales hydroélectriques. Les prises
qui y sont branchés. de courant fournissent un courant alternatif d’une fré-
quence de 60 Hz (sa valeur oscille 60 fois par seconde).

476 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.1

13.1.1 Les condensateurs STE

Parfois, on souhaite utiliser une très grande quantité de charges électriques


à un rythme plus rapide que celui d’une pile ou d’une batterie. Dans de
telles situations, on doit employer des appareils qui comportent des
composantes dont le rôle est de stocker lentement des charges électriques
(on dit alors que l’appareil « se charge »), puis de les libérer rapidement au
moment voulu (on dit alors que l’appareil « se décharge »). De telles
composantes se nomment « condensateurs » (voir la figure 1).
Un condnsu est un dispositif qui a la capacité d’emmagasiner des
charges électriques (voir la figure 2).
Dans plusieurs circuits, les condensateurs ont une fonction d’alimentation
différée. Un condensateur est constitué de deux plaques conductrices
séparées par une mince couche isolante.

Fgu 1 Dns ls cs d cs cdqu, ls mbulncs ulsn un Fgu 2 L symbol nomlsé
défbllu of lmné  un b ou f ss un coun ou ésn un
nns à vs l cg ocqu d l vcm. Comm l ym uqul condnsu.
ls cgs dovn ê débés s bucou lus gnd qu clu qu
l b u foun, l défbllu s mun d condnsus.

Activités 13.1
1 Associez chacune des descriptions de la colonne de gauche au type de courant auquel elle
correspond dans la colonne de droite.

a ) Type de courant fourni par une


source de tension constante

b ) Type de courant fourni par une


source de tension dont la polarité 1) Courant continu
et l’intensité oscillent
continuellement dans le temps
2) Courant alternatif
c ) Type de courant fourni par les
prises électriques

d ) Type de courant fourni par une pile Réponses : a1 ; b2 ; c2 ; d1.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 13 L’ingénierie éLectrique 477


2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche au type de source d’alimentation qui lui
correspond dans la colonne de droite.

a ) La source d’alimentation d’un téléviseur 1) Une pile

b ) La source d’alimentation d’une montre


2) Une batterie
c ) La source d’alimentation d’une lampe de
poche manuelle (actionnée en tournant
3) Une génératrice de type
une manivelle)
« dynamo »
d ) La source d’alimentation du système
d’allumage d’une automobile 4) Une génératrice de type
e ) La source d’alimentation d’appoint utilisée par « alternateur »
un hôpital en cas de panne dans le réseau
d’Hydro-Québec 5) Une prise électrique
Réponses : a5 ; b1 ; c3; d2 ; e4.

3 Lisez les trois textes suivants. Répondez ensuite à la question qui accompagne chacun d’eux.

a)
Les thermo-électrogénérateurs
Pour réduire la consommation d’essence
des automobiles, on se servira peut-être
un jour des thermo-électrogénérateurs.
En effet, comme une grande partie de
l’énergie consommée par un moteur à
explosion est perdue sous forme de cha-
leur, il serait intéressant qu’un appareil
puisse récupérer cette chaleur pour pro-
duire de l’électricité. C’est ce que fait un
thermo-électrogénérateur. Ce dispositif
convertit directement l’énergie thermique
en énergie électrique. Son fonctionnement
est basé sur l’effet thermoélectrique, grâce
auquel un courant électrique apparaît à la
La sonde spatiale New Horizon a pour mission
d’étudier le système plutonien et la ceinture de Kuiper. jonction de deux semi-conducteurs qui
Elle est alimentée par un thermo-électrogénérateur. sont à des températures différentes.
À l’heure actuelle, les générateurs thermoélectriques sont trop coûteux pour être introduits dans les
produits de consommation de masse. On les utilise donc seulement dans certaines technologies de
pointe comme les sondes spatiales, où la chaleur provient de la désintégration d’isotopes radioactifs.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
Oui, car le thermo-électrogénérateur utilise l’énergie thermique pour produire l’énergie
électrique nécessaire à la création d’un courant dans un circuit.

478 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.1

b)
Ls clluls phoovolaïqus
U cllul phoovolaïqu s u dsposf qu
è u coua lcqu quad l s xpos à
la lumè. Losqu la lumè fapp la cllul, ll
asfè d l’ aux lcos d so qu c-
as so jcs. U coua s c alos das l
ccu auqul s aach la cllul.
Ls paaux solas so  fa ds assmblas
d clluls phoovolaïqus.

Ds clluls oovolïqus.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
Oui, car la cellule photovoltaïque utilise l’énergie lumineuse pour produire l’énergie électrique
nécessaire à la création d’un courant dans un circuit.

c)
Ls assos
Ls assos so ompss das ls mcopo-
cssus ds odaus. Ls pucs ds odaus
co plusus mllos (vo ds mllads) d
assos mcoscopqus.
Qu’s-c qu’u asso ? C’s u p dsposf
sm-coducu qu a  bloqua ou  lassa
pass l coua, à l’sa d’u ob qu pm
d’ouv ou d fm u codu d’au. S u
coua s applqu à la bas du asso, clu-c
Un mcoocssu. Ss ccus comn lass ccul l’lcc. S, au coa, aucu
ds mllons d nssos. coua ’s applqu, l passa d l’lcc s
ompu. L’coda d l’fomao sous fom
ba, pcp d bas d l’fomaqu, pos
su c pop ds assos.

Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
Non, car le transistor ne produit pas l’énergie électrique nécessaire à la création d’un courant
électrique.

4 STE Quel est le principe de fonctionnement d’un condensateur ?


Un condensateur emmagasine de l’énergie électrique qu’il libère rapidement au moment voulu.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 13 L’ingénierie éLeCtriQUe 479


5 STE Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Le condensateur
L’utilisation du flash d’un appareil photo
nécessite de transformer rapidement une
quantité importante d’énergie électrique
en énergie lumineuse. L’énergie doit être
libérée beaucoup plus rapidement que ne
pourrait le faire la pile de l’appareil. Pour
cette raison, le flash d’un appareil photo est
muni d’un condensateur. Ce condensateur
Le circuit (simplifié) du flash d’un appareil photo. est branché en série avec une pile.
Quand on appuie sur le déclencheur de l’appareil pour prendre une photo avec le flash, un interrupteur
bascule, débranchant le condensateur de la pile et le branchant plutôt à l’ampoule du flash. Le condensa-
teur se décharge alors rapidement à travers l’ampoule.

Vous prenez une photo de vos amis en utilisant le flash de votre appareil. Puis, vous tentez
immédiatement d’en prendre une seconde, mais le flash ne se déclenche pas. Pourquoi ?
a ) Parce que si on pouvait prendre une deuxième photo sans attendre, l’énergie, qui circulerait très
vite dans le circuit, entraînerait une surchauffe, ce qui ne serait pas sécuritaire.
b ) Parce que le condensateur emmagasine l’énergie électrique seulement au rythme où la pile la lui
transfère. Ainsi, l’accumulation d’une quantité suffisante d’énergie dans le condensateur prend un
certain temps.
c ) Parce que les personnes qui seraient photographiées seraient éblouies et que cela empêcherait
de prendre de bonnes photos.

13.2 Les fonctions


de conduction, d’isolation
et de protection
L’énergie électrique libérée par la source d’alimentation d’un circuit fait en
sorte qu’un courant circule dans ce circuit. Ce courant circule dans les
parties du circuit qui ont une fonction de conduction, mais pas dans celles
qui ont une fonction d’isolation. Par ailleurs, certains circuits sont dotés
d’éléments de protection qui visent à limiter les effets négatifs associés à
des problèmes de fonctionnement.

13.2.1 La fonction de conduction


Les composantes qui ont une fonction de conduction doivent être fabriquées
avec des matériaux conducteurs (qui ont une bonne conductibilité élec-
trique), comme les métaux.

480 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.2

La foncon d conducon est assurée par toute composante d’un circuit


qui permet le passage du courant.
Les fils électriques, qui sont souvent en cuivre, sont un exemple de compo-
sante ayant une fonction de conduction. La conductibilité d’une compo-
sante conductrice dépend de quatre facteurs (voir le tableau 2).

TABLEAU 2 Les principaux facteurs qui ont une influence


sur la conductibilité d’une composante électrique

Facteur Influence

Le matériau Les métaux sont de bons conducteurs.

La section transversale Un fil de grand diamètre laisse passer le


courant plus facilement qu’un fil de faible
diamètre (tout comme un tuyau de grand
diamètre laisse passer l’eau plus facilement
qu’un tuyau de faible diamètre).

A Bo od

B Mos bo od


Fgu 3 La gan qu nou ls
fls élcqus pm d ls
La température Les atomes ou les molécules d’une com- manpul n ou sécué.
posante chaude possèdent plus d’énergie
cinétique que ceux d’une composante plus
froide. Leur mouvement rend le passage des
électrons de conduction plus difficile, ce qui
diminue la conductibilité.

La longueur Le courant circule moins bien dans une com-


posante longue que dans une composante
semblable mais plus courte, car la plus longue
A Bo od est plus difficile à parcourir pour les électrons.

B Mos bo od

13.2.2 La fonction d’isolation


Les composantes qui assurent la fonction d’isolation, les isolants, sont de
très mauvais conducteurs d’électricité. Les isolants sont souvent en plas-
tique ou en céramique.
La foncon d’solaon est assurée par toute composante d’un circuit qui
empêche le passage du courant.
Les fils électriques métalliques sont enveloppés d’une gaine de plastique
qui a une fonction d’isolation. Cette gaine fait en sorte que l’on peut mani- Fgu 4 Pou banc dux fls
puler le fil parcouru par un courant sans s’électrocuter (voir la figure 3). Elle élcqus nsmbl, l fau d’abod
 la gan solan qu ls
évite également les courts-circuits en empêchant le courant de passer couv. Aucun couan n do
entre deux fils qui se touchent (voir la figure 4). ccul dans ls fls duan
c opéaon.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. ChAPitre 13 L’ingénierie éLectrique 481


13.2.3 La fonction de protection
Un circuit électrique n’est jamais à l’abri d’une défaillance telle qu’une
surcharge ou un court-circuit.
Une surcharge se produit lorsque l’intensité du courant dépasse le
Figure 5 Ce panneau avertit du
maximum que peut supporter le circuit. La surcharge risque d’entraîner
risque d’électrisation. une surchauffe et, en conséquence, un incendie.
Un court-circuit se produit quand le courant emprunte un chemin imprévu
Disjoncteur parce que deux conducteurs qui ne sont pas censés être en contact sont
principal
connectés. Le court-circuit peut entraîner une surcharge ou même
Disjoncteurs l’électrisation ou l’électrocution d’une personne (voir la figure 5). Une
secondaires personne est électrisée lorsqu’un courant électrique traverse son corps,
ce qui peut entraîner des brûlures internes ou une fibrillation cardiaque
(un dérèglement du rythme du cœur). Quand l’électrisation cause la mort
de la personne, on parle d’électrocution.

Figure 6 Dans un panneau de


La fonction de protection est assurée par toute composante d’un circuit
distribution, le disjoncteur électrique dont le rôle est de couper le passage du courant lorsque le
principal contrôle tous les circuits circuit ne fonctionne pas normalement.
et peut couper tout le courant. Les
disjoncteurs secondaires Il y a deux principaux types de systèmes de protection : les fusibles et les
contrôlent chacun un circuit. disjoncteurs (voir le tableau 3).

TABLEAU 3 Deux types de composantes qui assurent la fonction de protection

Fusible Disjoncteur

Description Description
Petit tube ou bouchon isolant dans lequel une lamelle Interrupteur mécanique qui peut être déclenché
ou un fil de métal est inséré. manuellement, ou par un dispositif magnétique
ou thermique.

En temps normal… En temps normal…


Le courant traverse Le courant traverse
le fusible. le disjoncteur
(l’interrupteur est fermé).

Si le courant devient Si le courant devient


trop grand… trop grand…
L’énergie électrique L’interrupteur s’ouvre
qui traverse le fil le fait et coupe le courant.
fondre. Il se rompt : cela
empêche le courant
de passer.

Désavantage d’un fusible Avantage d’un disjoncteur


Une fois qu’il est grillé, un fusible doit être remplacé. Une fois que le problème qui a causé le déclen-
chement est réglé, il suffit d’actionner l’interrupteur
manuellement. Aucune pièce n’a à être changée.

Les disjoncteurs ont aujourd’hui remplacé les fusibles dans les bâtiments
(voir la figure 6). On trouve cependant toujours des fusibles dans certains
appareils (comme les cuisinières) et dans les voitures.

482 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


UT 13.2

TECHNO
FLASH
Ls disjocs d fi à la 
Das ls salls d bai,  pafois pès ds vis d cisi, ls piss lcis
so mis d’ disposiif appl « disjoc d fi à la  ». C disposiif
vis à limi ls iss accs d’lcocio  ps cs lix  aiso
d la psc d’a.
Ls disjocs d fi à la  compa l coa i so d la pis à
cli i y o apès avoi avs l’appail lci i y s bach (
sèch-chvx, pa xmpl). Si l coa i o das la pis s ifi
a coa i  so, cla siifi ’ pai ds chas lcis « fi »,
c i s aomal. Il s p  ff  cs chas soi  ai d avs
l cops d la pso i s s d l’appail. Das  l cas, l disjoc d
fi à la  cop immdiam l coa.

Activités 13.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez ceux qui sont faux.
a ) Deux fils électriques faisant partie de deux circuits différents peuvent se toucher sans problème
s’ils sont gainés d’un isolant.
Vrai

b ) Un disjoncteur se déclenche quand la tension électrique à ses bornes dépasse une certaine
valeur.
Faux Un disjoncteur se déclenche quand le courant qui le traverse dépasse une certaine
valeur.
c ) Quand un disjoncteur se déclenche, la lamelle de métal qui est en son cœur fond, ce qui bloque
le passage du courant.
Faux Quand un fusible saute, sa lamelle de métal fond, ce qui bloque le passage du courant.
Quand un disjoncteur se déclenche, l’interrupteur bascule et bloque le passage du courant.
d ) Dans un matériau conducteur, les électrons de conduction se déplacent facilement. Dans un
matériau isolant, ils se déplacent difficilement et lentement.
Vrai

e ) Le fer, le nickel et le cobalt sont de bons conducteurs tandis que l’aluminium et le zinc sont des
isolants.
Faux Tous les métaux (y compris l’aluminium et le zinc) sont de bons conducteurs.
(La porcelaine, le verre, le plastique et l’air sont des exemples d’isolants.)

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2 La photographie ci-contre montre l’intérieur d’une fiche
électrique. Pour chacune des parties pointées, dites si A B C D E
sa fonction en est une de conduction ou d’isolation.

A B C D E

Conduction ✓ ✓ ✓
Isolation ✓ ✓

3 Pourquoi les fils électriques sont-ils reliés aux pylônes


électriques par des raccords de porcelaine ou de verre,
comme on le voit sur la photographie ci-contre, plutôt que
d’être fixés directement aux pylônes ?
Parce que ces matériaux sont des isolants : cela évite
de causer un court-circuit entre les fils électriques et le
Raccord
pylône. Si les fils touchaient directement les tiges métal-
liques, les charges électriques passeraient des fils vers
le pylône et fuiraient dans le sol. Les pylônes électriques
deviendraient très dangereux pour les humains et les êtres
vivants, et le sol près des pylônes serait également à éviter.

4 Pour vérifier la qualité de l’eau d’un puits, les hydrogéologues


évaluent sa salinité à l'aide d'un conductivimètre. Cet
appareil possède deux électrodes que l’on plonge dans
l’eau. Elles sont reliées à une pile et à un ampèremètre,
comme on le voit ci-contre.
a ) Entourez la proposition appropriée dans chacune des
boîtes pour compléter le texte ci-dessous.

Le courant circule entre les deux électrodes en passant


dans l’eau qui les sépare. Étant donné que l’eau très
salée est meilleure – moins bonne conductrice que
l’eau peu salée, le courant mesuré par l’ampèremètre
sera d’autant plus petit – grand que la salinité de
l’eau sera élevée.

b ) Complétez les deux énoncés suivants en entourant la bonne réponse.


1) Les conductivimètres sont des appareils généralement petits, ce qui fait que les électrodes
sont souvent assez proches l’une de l’autre. Si on augmentait la distance entre les électrodes,
le courant enregistré…
i) augmenterait. ii) diminuerait. iii) resterait le même.
2) Quand l’eau devient plus chaude, le courant enregistré…
i) augmente. ii) diminue. iii) reste le même.

484 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.2

5 STE Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Le  mpm
Po fabe des appaels leoes, o assemble de
ombeses omposaes das  espae ese, ps o
les oee les es ax aes pa des bahemes. Das
e oexe, le baheme à l’ade de fls lees sea
appop. E effe, ela omplea la fabao e se
des s, e eas ès pes fls se dbaheae v-
ableme à l’oaso.
Po ve e poblème, o emplae les fls pa de mes
pses de ve, fxes e des, es pa phooave s
e ae de plase. Les omposaes leoes so
sodes a veso de la plae. Le «  mpm » fo-
oe de la même maèe ’  odae.
Les aes s leselles so mpms les s so -
aleme fxes das des boîes de plase. O ove des
s mpms das os les appaels leoes : alla-
es, balades mes, lphoes, odaes, e.

a ) Dans un circuit imprimé, qu’est-ce qui assure la fonction de conduction ?


Les pistes de cuivre

b ) Dans un circuit imprimé, qu’est-ce qui assure la fonction d’isolation ?


Le plastique de la carte sur laquelle se trouvent les pistes de cuivre, ainsi que l’air qui entoure
la carte. Le boîtier de plastique permet de s’assurer qu’aucun corps extérieur n’entre en contact
avec le circuit.

6 Une bricoleuse possède une vieille maison dont les circuits électriques sont munis de fusibles.
a ) Après une surcharge, l’un de ces fusibles grille et elle décide de le remplacer. Pour retirer l’ancien
fusible, elle utilise une paire de pinces métalliques. Pourquoi est-ce une très mauvaise idée ?
Étant donné que les mâchoires métalliques des pinces sont conductrices d’électricité, la
bricoleuse s’expose à un dangereux risque d’électrisation ou même d’électrocution.

b ) Plus tard la même année, un autre fusible fond. Comme la bricoleuse n’a plus de fusible de
rechange, elle met à la place un simple morceau de papier d’aluminium de même taille. Le circuit
fonctionne ensuite normalement. Pourquoi cette solution est-elle malgré tout très mauvaise ?
Parce que même si le papier d’aluminium peut remplir une fonction de conduction, il n’a pas
une fonction de protection : il ne fondra pas s’il y a surcharge. Ainsi, le circuit n’est pas protégé et
il y aura un risque d’incendie advenant une nouvelle surcharge. Cela est d’autant plus dangereux
si le problème qui avait fait sauter le fusible précédent n’a pas été réglé.

c ) Nommez un avantage qu’il y aurait à remplacer le panneau de distribution à fusibles par


un panneau à disjoncteurs.
Les disjoncteurs n’ont pas à être remplacés lorsqu’ils se déclenchent.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 13 L’ingéniEriE éLEctriquE 485


13.3 La fonction
de commande
Pour que le courant puisse circuler dans un circuit, il faut que celui-ci forme
une boucle fermée. Un tel circuit est qualifié de « circuit fermé ». À l’opposé,
un « circuit ouvert » comprend au moins une ouverture (un « trou ») ; le
courant ne peut donc pas y circuler.
La fonction de commande est assurée par toute composante d’un circuit
qui permet d’ouvrir ou de fermer le circuit de façon à bloquer ou à laisser
passer le courant.
Un interrupteur est l’un des dispositifs qui peuvent assurer la fonction de
commande dans un circuit. La figure 7 illustre un circuit dont l’interrupteur
est fermé, puis le même circuit avec l’interrupteur ouvert. Contrairement
à ce que l’on pourrait penser, un interrupteur en position « marche » est
fermé, alors qu’un interrupteur en position « arrêt » est ouvert.

A B

Figure 7 Dans un circuit, l’interrupteur remplit la fonction de commande.


A Un circuit dont l’interrupteur est fermé (marche). B Un circuit dont l’interrupteur est ouvert (arrêt).

TECHNO
FLASH
Les claviers et les écrans tactiles
Chacune des touches du clavier d’un ordinateur fonctionne comme un petit inter-
rupteur, qui ferme un circuit quand on appuie dessus. Ce signal indique au proces-
seur la touche qui a été enfoncée.
Les écrans tactiles remplissent la même fonction qu’un clavier. Certains de ces
écrans doivent absolument être touchés à mains nues ou à l’aide d’un matériau
conducteur pour fonctionner. Ils maintiennent en permanence une petite quan-
tité de charges à leur surface. Quand ils sont touchés par un conducteur, certaines
des charges fuient vers celui-ci. Le processeur de l’écran est en mesure de détecter
cette fuite et d’évaluer avec précision où elle s’est produite, c’est-à-dire de savoir
exactement où l’écran a été touché.

486 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.3

13.3.1 Les types d’interrupteur


Le tableau 4 présente différents types de mécanismes d’interrupteur.

TABLEAU 4 Le mécanisme de différents interrupteurs

Schémas de principe du mécanisme


Type d’interrupteur Exemple
Fermé (marche) Ouvert (arrêt)

À levier
Le mouvement d’un levier
entraîne la fermeture ou
l’ouverture du circuit.

Interrupteur à couteau

Interrupteur mural

À bouton-poussoir
Selon que le bouton-
poussoir est enfoncé
ou non, le circuit se ferme
ou s’ouvre.

À bascule
Le mouvement d’un levier
à plat entraîne la fermeture
ou l’ouverture du circuit.

À commande
magnétique
Certains interrupteurs de
ce type sont fermés en Aimant
présence d’un champ
magnétique et ouverts
en son absence (comme
Interrupteur
celui ci-contre). D’autres
fonctionnent à l’inverse.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 13 L’ingénierie éLectrique 487


13.3.2 Le rôle et la structure des différents
interrupteurs STE
On peut classer les interrupteurs en fonction de leur mécanisme, mais
également en fonction de leur rôle (unidirectionnel ou bidirectionnel) et
de leur structure (unipolaire ou bipolaire) (voir le tableau 5).
Un interrupteur unidirectionnel peut ouvrir ou fermer un circuit, mais,
lorsqu’il est fermé, il dirige toujours les charges dans la même direction.
Un interrupteur bidirectionnel peut ouvrir ou fermer un circuit, mais,
lorsqu’il est fermé, il peut diriger les charges vers deux circuits différents.
Un interrupteur unipolaire contrôle un seul circuit à la fois.
Un interrupteur bipolaire contrôle deux circuits à la fois.

TABLEAU 5 Le rôle et la structure de différents interrupteurs

Symboles
Type d’interrupteur Exemple de circuit
Fermé (marche) Ouvert (arrêt)

Unidirectionnel
unipolaire

Bidirectionnel A
unipolaire

Position 1

B
Note : Certains interrup-
teurs bidirectionnels ne
L’ampoule A est allumée,
Position 2 peuvent pas être mis
alors que l’ampoule B
en position ouverte.
est éteinte.
Unidirectionnel
bipolaire

488 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.3

Activités 13.3
1 Entourez la proposition appropriée dans chacune des boîtes pour compléter le texte suivant.

Pour allumer la lampe, on doit mettre l’interrupteur en position marche – arrêt . Ce faisant, on
ouvre – ferme le circuit : cela permet à la lame de l’interrupteur d’établir le contact entre les deux
bornes de l’interrupteur. Ainsi, le courant commence à – cesse de circuler dans le circuit, y compris
dans l’ampoule, qui s’allume.

2 À quel type d’interrupteur les mécanismes décrits ci-dessous appartiennent-ils ?


a ) On emploie souvent ce mécanisme pour les interrupteurs d’arrêt d’urgence, qui doivent être
très simples et que l’on doit pouvoir manipuler avec un minimum d’attention. On trouve aussi
ce mécanisme dans les interrupteurs des tableaux de bord des automobiles. Comme il n’est
généralement pas facile de dire si les interrupteurs de ce type sont en position « marche »
ou « arrêt », on leur adjoint souvent un voyant lumineux.
1) À levier 2) À bouton-poussoir 3) À bascule 4) À commande magnétique
b ) C’est le mécanisme le plus répandu pour les interrupteurs, car il est très robuste et très fiable.
Il comporte un levier à plat qui bascule selon la position de l’interrupteur. Toutefois, il n’est pas
toujours simple de savoir si ces interrupteurs sont en position « marche » ou « arrêt ».
1) À levier 2) À bouton-poussoir 3) À bascule 4) À commande magnétique

3 La photo ci-dessous illustre un système d’alarme qui se déclenche quand on ouvre la porte.

L boî A , fx a chambal d la po, fm  ama.


A
L boî B , fx s la po, fm  cc coôl pa  -
B p à commad ma. C cc co alm l
ha-pal d l’alam   pl po l’alm.
L’p à commad ma s  poso ov  p-
sc d’ champ ma.

À l’aide des symboles ci-dessous (au besoin), dessinez le schéma d’un circuit qui pourrait être
contenu dans le boîtier B lorsque la porte est ouverte.

Plusieurs réponses possibles. Exemple de réponse :

Interrupteur à commande
magnétique – Ouvert

Interrupteur à commande
magnétique – Fermé

Haut-parleur

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4 STE Quel type d’interrupteur choisiriez-vous dans chacun des cas suivants ?
a ) Selon la situation, l’interrupteur doit permettre d’alimenter soit une ampoule rouge, soit une
ampoule verte, lesquelles se trouvent dans le même circuit.

1) Unidirectionnel Bidirectionnel ✓
2) Unipolaire ✓ Bipolaire

b ) L’interrupteur doit permettre d’allumer ou d’éteindre une ampoule qui se trouve dans un premier
circuit en même temps qu’un élément chauffant qui se trouve dans un second circuit.

1) Unidirectionnel ✓ Bidirectionnel

2) Unipolaire Bipolaire ✓

5 STE Dans l’encadré ci-dessous, dessinez un schéma représentant des circuits munis d’un
interrupteur bidirectionnel bipolaire. Utilisez les symboles appropriés.

Exemple de réponse :

13.4 La fonction
de transformation
de l’énergie
La fonction de transformation de l’énergie est assurée par toute compo-
sante d’un circuit qui sert à transformer l’énergie électrique en une autre
forme d’énergie (voir le tableau 6 à la page suivante).

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Ut 13.4

TABLEAU 6 Différents types de transformation de l’énergie

Transformation de l’énergie électrique en énergie lumineuse

• L’électricité est transformée en lumière.

Une dode
éleco­ Un écn
Une moule à lumnescene à csux
ncndescence. (DEL). lqudes.

Transformation de l’énergie électrique en énergie thermique

• L’électricité est transformée en chaleur.


Quand on fait passer un courant dans un matériau qui résiste à son passage, une partie de l’énergie électrique
se transforme en chaleur. Ce phénomène est souvent indésirable, mais, quand on le recherche, on dit que la
composante responsable assure la fonction de transformation de l’énergie.

L’moule
logène
L’élémen nfouge
cuffn d’un d’une lme
fou glle­n. cuffne.

Transformation de l’énergie électrique en énergie magnétique

• L’électricité est transformée en magnétisme.

Un el
d’mgee
Un élecomn  ésonnce
de levge. mgnéque.

Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique

• L’électricité est transformée en mouvement (visible ou non).


La transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique se fait souvent en utilisant des électroaimants :
le magnétisme n’est alors qu’une étape intermédiaire entre l’électricité et le mouvement.

Un vesseu
sonoe ézo­
élecque, d’un
Un moeu fou à mco­
élecque Un u­leu ondes, 
(fonconne (fonconne exemle
à l’de d’un à l’de d’un (fonconne sns
élecomn). élecomn). élecomn).

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Activités 13.4
1 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à la fonction de transformation de l’énergie
qu’il assure, dans la colonne de droite.

a ) Une ampoule à incandescence 1) Transformation de l’énergie


électrique en énergie lumineuse
b ) L’élément chauffant d’une
bouilloire électrique

c ) Le flash d’un appareil photo


2) Transformation de l’énergie
d ) Un ventilateur électrique électrique en énergie thermique

e ) Un tube fluorescent

f ) Un écran cathodique 3) Transformation de l’énergie


électrique en énergie magnétique
g ) La cloche d’un système d’alarme
contre l’incendie

h ) Le moteur d’un rasoir électrique


4) Transformation de l’énergie
i ) Un électroaimant électrique en énergie mécanique
Réponses : a1 ; b2 ; c1 ; d4 ; e1 ; f1 ; g4 ; h4 ; i3.
2 Quand le vent fait tourner les pales d’une éolienne, leur mouvement entraîne celui d’une bobine
conductrice plongée dans un champ magnétique. La rotation de cette bobine produit un courant
électrique.

Bobine Générateur

Pales

Une éolienne a-t-elle une fonction de transformation de l’énergie électrique ? Pourquoi ?


Non. Une éolienne transforme l’énergie du vent (une forme d’énergie mécanique) en énergie
électrique. Elle ne transforme pas d’énergie électrique ; elle en produit.

492 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.4

3 a ) Nommez deux pièces d’un téléphone intelligent qui ont une fonction de transformation de
l’énergie électrique.
Réponse variable. Exemples : Le haut-parleur, l’écran, le vibreur.

b ) Quelles formes d’énergie produisent les pièces que vous avez nommées dans la question a ?
Réponse variable. Exemples : Le haut-parleur produit de l’énergie mécanique. L’écran produit de
l’énergie lumineuse. Le vibreur produit de l’énergie mécanique.

4 a) Nommez une pièce d’automobile qui transforme l’énergie électrique en énergie lumineuse.
Réponse variable. Exemples : Les phares, les voyants lumineux du tableau de bord, le plafonnier.

b ) Nommez une pièce d’une automobile (équipée d’un moteur à combustion) qui transforme
l’énergie électrique en énergie mécanique.
Réponse variable. Exemples : Les haut-parleurs de la radio, le mécanisme du lève-vitre électrique.

5 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions qui suivent.

L crsal d uarz
Ls mors  ls horlos à uarz foc-
o râc aux proprs pzolcrus
du crsal d uarz. La pzolc rc s la
propr ds maraux do l pol lc-
ru var uad ls subss u cora
mcau. Rcproum, cs maraux s
dform lorsu’ls so soums à u polarsa-
o lcru.
Pile
Brach à la pl d l’horlo, l crsal d uarz
vbr à u fruc rulèr rès prcs. Cs
oscllaos mcaus cr à lur our ds
varaos rapds d la so. U crcu lc- Cristal de quartz
Solénoïde Aimant piézoélectrique
rou comp cs oscllaos d la so
Moteur électrique Microprocesseur
  dmu la fruc pour rr u
Circuit électronique
mpulso lc ru à chau scod. Cs
mpulsos alm su u mour lc-
ru u fa ourr ls aulls. Ls ècs d’un olog à quz.

a ) Quelles pièces de l’horloge assurent une fonction de transformation de l’énergie électrique ?


1) Le cristal de quartz 3) Le moteur électrique
2) Le microprocesseur 4) La pile
b ) En quel type d’énergie les pièces que vous avez nommées en réponse à la question a
transforment-elles l’énergie électrique ?
Le cristal de quartz et le moteur transforment tous les deux l’énergie électrique en énergie
mécanique. (Note : Le cristal de quartz transforme également une partie de l’énergie mécanique
qu’il produit en énergie électrique.)

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6 Lisez le texte suivant. Répondez ensuite aux questions.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTALE

L’énergie
Comme la population mondiale augmente sans ces conditions, le développement et l’utilisation de
cesse et que les gens consomment de plus en plus, technologies écoénergétiques doivent rester au
les besoins en matière d’énergie ne cessent de cœur des préoccupations de l’humanité !
croître. Or, les ressources exploitées pour produire Au Canada, pour pouvoir afficher le symbole
l’énergie que nous utilisons ne sont pas inépuisables. international ENERGY STAR®, les produits doivent
De plus, même l’exploitation de ressources renouve- respecter de rigoureuses exigences sur le plan du
lables a des conséquences négatives sur l’environne- rendement énergétique imposées par le gouverne-
ment. Dans ce contexte, il est primordial d’utiliser les ment du Canada.
ressources qui sont à notre disposition à bon escient,
en tentant de limiter les pertes et le gaspillage.
L’une des causes importantes des pertes d’éner-
gie est associée aux transformations de l’éner-
gie d’une forme à une autre. Par exemple, une
ampoule à incandescence ne transforme que 5 %
de l’électricité qui lui est fournie en lumière. Dans Le symbole international ENERGY STAR®.

a ) Expliquez sommairement le lien existant entre le symbole international ENERGY STAR ®, la fonction
de transformation de l’énergie et la protection de l’environnement.
En indiquant qu’un produit transforme l’énergie avec un haut degré d’efficacité, ce symbole oriente
les consommateurs vers des choix écoénergétiques, ce qui limite le gaspillage de ressources.
b ) Au Québec, étant donné que l’énergie provient surtout de l’hydroélectricité, une source d’énergie
renouvelable, est-il juste de dire qu’il n’est pas nécessaire d’économiser l’énergie électrique ?
Non. Même si l’énergie hydroélectrique est renouvelable, la construction de barrages a des
impacts négatifs sur l’environnement. De plus, une forte demande d’électricité en période de
pointe peut nécessiter la construction de nouveaux barrages ou le recours à d’autres sources
d’énergie électrique, qui peuvent être non renouvelables.

13.5 La fonction
de régulation STE

Les résisteurs et les diodes remplissent souvent une fonction de régulation


de la tension dans un circuit.
La fonction de régulation est assurée par toute composante d’un circuit
qui sert à maintenir le fonctionnement de ce circuit.

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Ut 13.5

13.5.1 Les résisteurs


La éssnc est la propriété physique des composantes d’un circuit qui
dissipent l’énergie électrique, ce qui limite le passage du courant tout en
produisant de l’énergie thermique.
Un éssu est une composante conçue pour limiter le passage du
courant dans un circuit (voir la figure 8).
Un résisteur se caractérise par la grandeur de sa résistance, que l’on mesure
Fgu 8 L symbol nomlsé
en ohms (Ω). Plus la résistance est grande, plus le courant dans le résisteur ou ésn un éssu.
sera limité. Sur un résisteur, la valeur de la résistance est souvent codée avec
quatre ou cinq anneaux de couleur (voir la figure 9).
Les résisteurs assurent une fonction de régulation. Par exemple, un
résisteur pourra limiter le courant dans un circuit où se trouve une diode
qui ne peut pas supporter un fort courant.

76 × 103 Ω ± 5 %, soit 76 000 Ω ± 5 %


7 6 103 5%

Un résisteur dont la résistance a


une tolérance supérieure ou égale à 2 %
est codé avec quatre anneaux.

Couleur 1er anneau 2e anneau 3e anneau Multiplicateur Tolérance


Noir 0 0 0 100
Brun 1 1 1 101 ±1%
Rouge 2 2 2 102 ±2%
Orange 3 3 3 103
Jaune 4 4 4 104
Vert 5 5 5 105 ± 0,5 %
Bleu 6 6 6 106 ± 0,25 %
Violet 7 7 7 107 ± 0,10 %
Gris 8 8 8 ± 0,05 %
Blanc 9 9 9
Or 10–1 ±5%
Argent 10–2 ± 10 %

Un résisteur dont la résistance a


une tolérance inférieure ou égale à 1 %
est codé avec cinq anneaux.
4 3 2 100 ± 1 %

432 × 100 Ω ± 1 %, soit 432 Ω ± 1 %

Fgu 9 L cod ds coulus ulsés su ls éssus.

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13.5.2 Les diodes
Une diode est une composante électronique qui permet le passage du
courant dans un seul sens (voir la figure 10).
Les diodes ont des applications très variées, mais plusieurs remplissent
une fonction de régulation. On emploie les diodes pour protéger les
Figure 10 Le symbole normalisé
pour représenter une diode. composantes électroniques fragiles d’un courant qui y circulerait dans le
mauvais sens, par exemple si une personne plaçait les piles à l’envers. En
effet, comme les diodes laissent passer le courant dans une seule direction,
l’énergie électrique ne circulera pas si les piles sont à l’envers (voir la
figure 11).
Par ailleurs, certains appareils électroniques alimentés par des piles
comportent une protection mécanique : on ne peut insérer les piles à l’en-
vers dans leur logement à moins d’exercer une force excessive. Dans ce
cas, les diodes ne sont pas nécessaires.

Figure 11 Un circuit dans lequel


une diode assure la fonction de
régulation.
A La pile est branchée avec une
polarité telle que la diode laisse passer
le courant.
B La pile est branchée avec une polarité
telle que la diode bloque le courant. Il n’y
A B
a aucun courant dans le circuit.

Activités 13.5 STE

1 La figure ci-dessous illustre quatre résisteurs.


a ) Pour chacun d'eux, donnez la valeur de la résistance ainsi que la tolérance de cette valeur.

1) 5 450 Ω ± 1 % 2) 2 700 Ω ± 5 % 3) 36 300 Ω ± 0,5 % 4) 46 000 Ω ± 10 %

b ) Dans lequel de ces résisteurs y aura-t-il le plus de courant si on les branche à une pile de 9 V ?
Dans le résisteur 2

496 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Ut 13.5

2 Une technicienne conçoit un petit appareil.


L’un des circuits comporte un résisteur dont la
résistance doit absolument être supérieure à
950 Ω, sans quoi il risque d’y avoir surcharge.
La technicienne dispose du résisteur illustré
ci-contre. Peut-elle utiliser ce résisteur ou doit-
elle en commander un autre ? Expliquez votre
réponse.
Le résisteur a une résistance de 1 000 Ω ± 10 %. Cela signifie que la valeur de la résistance
peut varier entre 900 et 1 100 Ω. Il y a donc un risque que la valeur réelle de la résistance soit
inférieure à 950 Ω. La technicienne devrait commander un nouveau résisteur.

3 Qu’est-ce qu’une diode ?


Une diode est une composante électronique qui permet le passage du courant dans un seul sens.

4 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

La dode lectolmescete
Totes les dodes pemettet le passae d coat das 
sel ses. Totefos, cetaes dodes ot alemet la po-
pt d’mette de la lmèe. Ces dodes sot appeles « dodes
lecto lmescetes » (DEL). Ces pettes ampoles cosom-
met beacop mos d’ee lecte pa att d’e-
e lmese podte e les ampoles à cadescece o
les tbes floescets. Cela est dû a fat e la lmèe da-
e pa e DEL s’accompae selemet de tès fables petes
sos fome d’ee theme. E ote, les DEL sot pls
Un dod élcolumnscn  l
dables e les ampoles à cadescece o floescetes, et
symbol nomlsé ou l ésn.
la lmèe est podte dès e le coat passe das la dode,
ce  ’est pas le cas des tbes floescets. Deps eles aes, o emploe des DEL dtes « oa-
es » po fabe des cas de tlvse tès mces et de ade alt.

a ) Quelle est la fonction assurée par une DEL dans un circuit ?


1) Fonction de conduction 3) Fonction de transformation de l’énergie
2) Fonction de protection 4) Fonction de régulation
b ) La DEL illustrée ci-dessous s’allumera-t-elle ?

Oui

Non ✓

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CONSOLIDATION DU ChApITre 13

1 Le schéma suivant présente les principales fonctions remplies par les différentes composantes
d’un circuit électrique. À l’aide de la liste de mots fournie, complétez ce schéma.

Liste de mots
• à bascule Les différentes fonctions
• à bouton-poussoir d’un circuit électrique
• à commande magnétique
• à levier Fonction d’alimentation
• bipolaire STE Fournir l’énergie nécessaire est remplie par
• contrôler le passage à la circulation du courant
du courant par l’ouverture
ou la fermeture du circuit
Fonction de conduction est généralement
• des fils électriques
Laisser passer le courant remplie par
• énergie lumineuse
• énergie magnétique
• énergie mécanique Fonction d’isolation est généralement
• fonction d’alimentation Empêcher le courant de passer remplie par
• fonction de protection
• fonction de régulation STE
• fonction d’isolation Fonction de protection
• interrupteur Protéger les autres composantes est remplie par
bidirectionnel STE du circuit en cas d’anomalie
• laisser passer le courant
• la longueur
• la température Fonction de commande
• le matériau Contrôler le passage du courant
est remplie par
• transformer l’énergie électrique par l’ouverture ou la fermeture
en une autre forme d’énergie
du circuit
• un condensateur STE
• un disjoncteur
• une batterie Fonction de transformation
de l’énergie
• une diode STE par exemple en
Transformer l’énergie électrique
• une génératrice
• une prise de courant en une autre forme d’énergie
• un fusible
• un interrupteur Fonction de régulation
• unipolaire STE Maintenir le circuit en état est remplie par
• un résisteur STE de fonctionnement

498 UNIVERS TECHNOLOGIQUE Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


une pile : appareil transformant l’énergie d’une réaction chimique en énergie électrique

une génératrice : appareil transformant l’énergie mécanique en énergie électrique

un condensateur : dispositif qui emmagasine de l’énergie électrique pour la libérer ensuite

une batterie : ensemble de piles reliées en série ou en parallèle

une prise de courant : dispositif relié au réseau électrique destiné à alimenter les appareils
qui y sont branchés

le matériau
dont la
conductibilité
des fils électriques la section transversale
dépend des
facteurs suivants :
la température

certains plastiques la longueur

céramique à levier

à bascule
qui comporte
un fusible un mécanisme
à bouton-poussoir
un disjoncteur
à commande magnétique

de bloquer le courant ou de
le diriger vers un seul parcours
(interrupteur unidirectionnel) STE
un interrupteur dont le rôle est
de bloquer le courant ou de le diriger
vers l’un ou l’autre de deux parcours
énergie lumineuse
( interrupteur bidirectionnel )
énergie thermique
unipolaire (contrôle un seul circuit)
énergie magnétique
dont la
structure est
énergie mécanique bipolaire (contrôle deux circuits)

un résisteur qui limite le passage du courant

une diode qui permet le passage du courant dans un seul sens

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Chapitre 13 L’ingénierie éLectrique 499


2 a ) Quelle est la différence entre un courant alternatif et un courant continu ?
La polarité d’un courant alternatif varie dans le temps : le courant circule alternativement
dans un sens puis dans l’autre. Un courant continu circule régulièrement, toujours dans le
même sens.
b ) Nommez deux sources de courant alternatif et deux sources de courant continu.

1) Sources de courant alternatif : Une prise de courant

Une génératrice

2) Sources de courant continu : Une pile

Une batterie

3 STE Identifiez chacune des composantes du circuit schématisé ci-dessous.

Interrupteur bidirectionnel

Résisteur
Condensateur

Résisteur Résisteur

Pile Diode

4 STE Dans les encadrés ci-dessous, dessinez …

a ) un résisteur de 700 Ω avec une tolérance b ) un résisteur de 320 Ω avec une tolérance
de 5 %. de 0,25 %.

Violet Or Orange Noir Bleu

Noir Brun Rouge Noir

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INDEX
Les termes en caractères bleus correspondent aux concepts des programmes. Ils apparaissent
également ainsi dans l’une des pages indiquées, accompagnés de leur définition.
Les numéros en caractères gras réfèrent aux pages où le concept ou le sujet est le plus détaillé.

A 60, 125-126, 140, 255, 269, 270, 314-315,


334-335, 338
sexuelle (voir Gamète)
végétale, 132
Abondance relative, 22, 357 Centrale électrique, 289, 320, 476
Accélération, 5 B à réservoir, 320
Acide, 29, 81-84, 96-98, 129-131, 269, 284, au fil de l’eau, 320
Balancement d’équations chimiques, 111
289, 293, 313, 342, 424 géothermique, 300-301, 324
Banquise, 270, 287, 308, 310, 311 marémotrice, 320, 321-322
aminé, 384
désoxyribonucléique (voir ADN) Barrage, 320 nucléaire, 144, 289, 294, 298, 300
ribonucléique (voir ARNm) Base, 30, 76, 83, 84, 96, 97, 129-130 thermique, 269, 298, 299
Adénine, 382 Base azotée, 382 Céramique, 420, 421, 424, 426, 428, 429, 430, 481
Adhérence, 425, 450, 451 Bassin versant, 304 Chadwick, James (1891-1974), 5, 15
ADN (acide désoxyribonucléique), 334, 335, Becquerel, Henri (1852-1908), 4, 140 Chaîne alimentaire, 313, 321, 365, 370-371, 373
338, 381, 382, 383, 384, 388, 398 Bêta (voir Particule bêta, Rayonnement bêta) Chaleur (voir aussi Énergie thermique), 7, 125,
Agriculture Béton, 141, 420 131, 176-177, 181-182, 255, 256, 261, 270, 298,
biologique (voir Agroécologie) Bielle, 462 299, 300, 309, 310, 371, 418, 420, 421, 478, 491
intensive, 295 Champ électrique, 5, 190, 197
Bioaccumulation, 373
Agroécologie, 296 Champignon, 290, 335, 346, 365, 371, 424
Bioamplification, 373
Aimant, 234-236, 242, 487, 489 Champ magnétique, 235
Bioaugmentation, 291
Alcaline (solution) (voir Base) Changement chimique, 106
Bioconcentration, 373
Alcalino-terreux (famille des), 30, 31, 32 Changement de vitesse, 455-456
Biodégradation des polluants, 290
Alcalins (famille des), 30, 31, 32, 39 Changements climatiques, 135
Biodiversité, 357
Alimentation (électrique), 203-204, 219, 449, Charge électrique, 6, 15, 45, 46, 141, 190, 192, 197
Biome aquatique, 345-346, 348
476, 480, 488, 491, 497 Charge ionique, 28
Biome d’eau douce, 345-346
Allèle, 388, 389, 394 Chaulage, 129
dominant et récessif, 388 Biome marin, 345-346
Biome terrestre, 341-342, 348 Chlorophylle, 132
Alliage (matériau), 235, 407, 424
Biorestauration, 290-291 Chromosome, 379, 381, 388
Alpha (voir Particule alpha, Rayonnement
Biostimulation, 291 Ciment, 420
alpha)
Biotechnologies, 290, 398 Circuit électrique, 203, 214, 476, 482
Altitude, 286, 310, 348
en parallèle, 205, 207, 218-220, 221-222,
Ampère, 62, 204, 214, 227 Bohr, Neils (1885-1962), 5-7 476
Ampèremètre, 205, 206-207 Bois (matériau), 141, 407, 408, 420, 424, 444 en série, 205-206, 218-221, 476
Amplitude (des marées), 258 Boucle (d’un circuit électrique), 203, 219-222, Circuit imprimé, 485
Ampoule, 77, 81, 182, 203, 205-206, 214, 476, 486 Circulation atmosphérique, 262, 263
217-220, 223, 230, 444, 480 Boues (primaires et secondaires), 315-316 Circulation océanique, 309
Anion, 45-46, 52, 130 Boussole, 236, 239 Circulation thermohaline, 310-311
Anticyclone, 264, 265 Cisaillement (contrainte de), 414
Arbre (guidage en rotation), 449 C Clonage, 398-399
Argile, 420 Calcul stœchiométrique, 115-117 naturel, 398
Aristote (384-322 av. J.-C.), 4 Came, 463 artificiel, 398
ARNm (acide ribonucléique messager), 383, 384 Capacité biologique (de la Terre), 375 Coefficient, 111-112, 115
Atmosphère, 135, 255, 269, 270, 271, 274, 284, Capacité limite du milieu, 361 Comburant, 130, 133
300, 309, 319, 330-331, 335, 336, 338 Capacité tampon du sol, 289, 290 Combustible, 125, 130, 133
Atome (voir aussi Modèle atomique), 3-8, Capacité thermique massique, 176, 177 fossile, 129, 135, 263, 270, 298, 324, 331
15-16, 20-22, 32, 39-40, 44-46, 50, 52-53, 60, Caractère, 381, 387, 388, 389, 394 Combustion, 106, 107, 111, 115, 116, 129,
62-65, 77, 84-85, 107, 112, 137-138, 176, 190, 130-131, 132, 135, 143, 154, 270, 298, 299, 331
Carbone (voir aussi Cycle du carbone), 21, 60, 62,
192, 256, 269, 371, 481 Commande (fonction de), 486, 487
63, 65, 107, 108, 116, 132-133, 135, 138, 140, 141,
Autotrophe (organisme), 365 151, 269, 270, 271, 291, 330-331, 338, 407, 420 Commensalisme, 362
Avogadro, Amadeo (1776-1856), 64 Cation, 45-46, 52 Communauté, 356, 357
Axe de rotation (de la Terre), 256 Cellule Compétition, 362
Azote (voir aussi Cycle de l’azote, Diazote), 30, humaine, 381, 383, 384, 388, 398

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Composé, 30, 51, 52, 53, 60, 63 Curie, Marie (1867-1934), 285
E
Composite (voir Matériaux composites) Curie, Pierre (1859-1906), 285
Eau douce, 284, 305, 308, 309, 310, 311, 345,
Compression (contrainte de), 414, 417 Cycle biogéochimique, 330
346
Concentration, Cycle biologique, 361
Eau potable, 88, 89, 129, 305, 308
en grammes par litre (g/L), 87-88 Cycle de l’azote, 334-335
en parties par million (ppm), 87, 88, 89 Eau saumâtre, 305, 346
Cycle du carbone, 330-331
en pourcentage (%), 87-88 Eaux usées, 314, 315-316
molaire, 82, 89, 97 Cycle du phosphore, 338
Échelle (dessin technique), 408
Condensateur, 477, 480 Cyclone, 264-265
Échelle pH, 96, 97
Condensation, 261 Cytosine, 382
Échiquier de croisements, 394
Conducteur (électrique), 29, 82, 154, 191,
203, 241, 480, 481, 482 D Écologie, 356, 357
Écosystème, 286, 304, 313, 321, 322, 357,
Conductibilité électrique, 38, 77, 79, 82, 84, Dalton, John (1766-1844), 3, 4 361, 365, 366, 370, 371, 373
407, 418, 420, 480-481 Déchets, 289, 290, 299, 331, 338, 339, 375 Écotoxicologie, 373
Conduction (électrique), 480-481 Déchets électroniques, 379 Effet de serre, 135, 263, 270, 287, 299, 331
Configuration électronique, 6, 7, 15, 30, 31, Déchets radioactifs, 140, 143, 300 Élasticité (des matériaux), 407, 417, 421
32, 39, 44, 50, 51 Décomposeur, 286, 290, 314, 335, 339, 346, Élastique
Consommateur, 308, 330, 335, 339, 365, 371 365, 371 déformation, 417, 425
Contaminants, 373 Décomposition, 285, 290, 335, 338, 339 liaison, 443, 444
atmosphériques, 269 Défi énergétique (voir Énergie) Électricité, 7, 77, 79, 81-82, 205, 269, 271,
de l’hydrosphère Déforestation, 295, 296, 304, 366 274, 298, 299, 300, 320, 478, 479, 481, 491,
biologiques, 313 493, 494
chimiques, 295, 313 Dégradation (d’un matériau), 424-425
Degrés de liberté, 445 Électricité statique, 191, 192
physiques (des sols), 313
inorganiques, 289 Delta, 346 Électrisation, 191-192
organiques, 289 par conduction, 191-192
Démocrite (460-370 av. J.-C.), 4
radioactifs, 289, 294, 300 par frottement, 191-192
Dénitrification, 335 par induction, 191-192
Contamination atmosphérique, 269 Densité (d’une population), 356 Électroaimant, 242, 491
Contamination de l’hydrosphère, 313 Déplacement, 158-159, 163, 176 Électrode, 77, 79, 424
Contamination des sols, 289, 295, 299 Désert, 342, 362 Électrolyte, 77-78, 81-82, 83-85, 97
Contrainte, 409, 414, 417, 493 Désertification, 296 Électron, 4, 5, 6, 7, 15-16, 20, 21, 30-32, 39,
Convection, 255, 262, 265, 309, 310 Dessin 44-46, 131, 137, 138, 140, 190, 191, 192, 203,
Corail, 345, 346 d’ensemble, 408 204, 479, 481
Coriolis d’ensemble éclaté, 409 de valence, 30, 31, 39-40, 44, 50-52
Gaspard-Gustave (1792-1843), 263 technique, 408, 409, 412 Électronégativité, 40
effet de, 262, 263, 264, 309 Détritivore (organisme), 365 Élevage, 135, 304, 399
Corrosion, 126, 129, 131, 418, 420, 424 Deutérium, 144 Empreinte écologique, 375
Couche d’ozone, 256 Diazote (voir aussi Tension électrique), 52, Énergie, 154, 166
Couche électronique, 6, 7, 15, 30, 32, 39, 111, 125-126, 135 chimique, 125, 132, 154, 163, 371
44-45, 50-52 Différence de potentiel (voir aussi Tension cinétique, 164, 165, 166, 167, 481
Coulisseau, 462 électrique), 204 électrique, 154, 204-205, 214, 219,
Coulomb (C), 190, 204 Dilution, 76, 87 220, 230-231, 274, 476, 478, 480, 482,
Loi de, 190, 196 Diode, 491, 494, 495, 496, 497 490, 491, 495, 496, 497
Courant (électrique), 77, 81-82, 203-204, éolienne, 274
Disjoncteur, 482
205, 206, 218, 239, 241-242, 273, 476, 478, fossile, 263
de fuite à la terre, 483
479, 481, 482, 483 géothermique, 298, 300-301
Dissociation électrolytique, 77-78, 81, 82, 97 hydroélectrique, 320
Courant de convection, 262 Dissolution, 46, 76, 78, 87, 125 lumineuse, 371, 480, 491, 497
Courants marins, 263, 309, 321 ionique (voir Dissociation électroly- marémotrice, 320, 321, 322
de profondeur, 309 tique) mécanique (voir aussi Énergie ciné-
de surface, 309 moléculaire, 77 tique, Énergie potentielle gravita-
Courroie (système), 443, 454, 455 Distribution tionnelle), 154, 155, 163, 164, 166,
Cours d’eau, 289, 299, 300, 301, 304, 308, des biomes, 348 167, 320, 476, 491
313, 330, 346, 366 d’une population, 356 nucléaire, 140, 141, 143-144, 289, 294,
Court-circuit, 482 Division cellulaire, 381 298, 300
potentielle gravitationnelle, 165,
COV (composés organiques volatils), 269 Doublet (d’électrons), 52
166, 167
Crémaillère, 443, 461 Ductilité (des matériaux), 417 rayonnante (du Soleil), 132, 154, 255,
Croisement, 394, 399 Dureté (des matériaux), 407, 417, 418, 420 256, 270, 273, 274, 336, 345, 348
Croissance (d’une population), 361 Dynamique des communautés, 362 renouvelable, 274, 299, 321
Croûte terrestre, 284 Dynamique des écosystèmes, 365 solaire, 125
thermique, 125, 154, 176, 177, 182,
Cube de projection, 407, 408 Dynamique des populations, 361
274, 478, 491, 495, 497

502 INDEX Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Engrais, 289, 291, 295, 299, 304, 308, 313, magnétiques), 234 Indice Humidex, 261
314, 335 Force nucléaire, 137-138 Industrie agroalimentaire, 289, 313
Engrenage, 454, 455 Forces d’attraction et de répulsion (élec- Insolation, 256, 262, 348
Éolienne, 274, 321, 324, 476 triques, magnétiques), 137, 196, 234-235 Intensité du courant, 242, 482
Épuisement des sols, 295 Foret (perçage), 428 Interaction (entre les espèces), 361-362
Équation squelette, 111-112 Forêt, 131, 331, 341-342, 357, 366 Interrupteur
Érosion, 285, 286, 295, 299, 338, 371, 418 boréale (voir Taïga) bidirectionnel, 488
Espèce, 287, 296, 297, 304, 311, 314, 338, tempérée, 341-342 bipolaire, 488
348, 355-357, 361-362, 365, 381, 384, 394, tropicale, 341-342, 357 unidirectionnel, 488
398, 399 Formule chimique, 46, 82, 84, 85 unipolaire, 488
Estuaire, 305, 346 Fosse septique, 319 Ion, 44, 45, 46, 50, 51, 52, 63, 77-78, 81-82,
Étalement urbain, 295 Foudre, 191 83, 84, 89, 96-97, 129-130, 290
Étude des populations, 355-356, 357 Fragilité (des matériaux), 417 Ionisation, 45
Eutrophisation, 289, 313-314, 315, 339 Franklin, Benjamin (1706-1790), 191 Ion polyatomique, 46
Front, 261 Irradiation (voir aussi Radioactivité), 294
Évaporation, 87
Excentrique, 463 Frottement, 166, 182, 191, 192, 450-451, 461 Isolant électrique, 421, 477, 481
Exothermique (réaction), 125, 126 Fusible, 458 Isolation (électrique), 480, 481
Fusion nucléaire, 143, 144 Isotope, 21, 22, 62, 137, 138, 141, 144, 478
F
Fabrication, 408, 409, 412, 414, 417, 424, G L
426, 427, 485 Gamète, 381, 394, 398 Lac, 129, 263, 289, 304, 313, 314, 346
Facteur écologique Gamma (voir Rayonnement gamma) Lavoisier, Antoine Laurent de (1743-1794), 107
abiotique, 366, 370 Gaz à effet de serre, 135, 263, 270, 287, 331 Liaison chimique, 50, 53, 371
biotique, 366, 370 Gaz inertes (famille des), 30, 32, 39, 44, covalente, 52
Facteurs influençant la distribution des 50-51 ionique, 50-51, 52
biomes, 348 Gène, 381, 388, 389, 390 Liaison mécanique, 444-445
Famille (tableau périodique), 30 Génératrice, 271, 274, 287, 299, 476 Ligne de crête, 304
Famille chimique, 30-32, 39, 45-46, 387 Génétique, 289, 300, 381, 388, 390, 394, Ligne de partage des eaux (voir Ligne de
Ferromagnétique, 235, 242 398, 399 crête)
Fibre Génotype, 389, 394 Lignée pure, 389
de renfort, 245, 420 Géothermie, 294, 295 Lignes de champ, 197, 235-236, 239, 242
de carbone, 420 Limaille de fer, 235
de verre, 420 GES (voir Gaz à effet de serre)
Glacier, 270, 284, 308, 310, 311 Lithosphère, 284, 285, 298, 330, 335, 338
Filetage, 429
Guanine, 382 Loi de Coulomb, 190, 196
Filière, 429 Loi de Kirchhoff, 218-220
Fission nucléaire, 143, 294, 300 Guidage
en rotation, 449 Loi de la conservation de la masse,
Fixation de l’azote, 335 en translation, 449 107-108, 111, 112
Flexion (contrainte de), 414 hélicoïdal, 449 Loi de la conservation de l’énergie, 166, 220
Flux Gulf Stream, 310 Loi de la gravitation universelle, 257
de la matière, 370 Loi des boucles, 219, 220
de l’énergie, 371 H Loi des nœuds, 218
Flux d’énergie émis par le Soleil
Habitat, 296, 304, 355 Loi d’Ohm, 214-215, 220
(voir aussi Énergie rayonnante), 256
Halogènes (famille des), 30-31, 32 Lubrifiant, 451, 454, 455, 461, 462
Fonction
d’alimentation, 203, 476, 477 Haut-parleur, 467 Lune, 257
de commande, 486 Hélicoïdal (guidage), 449
de conduction, 480, 481 Hérédité, 387 M
de guidage, 443, 449 Hétérotrophe (organisme), 365 Malléabilité, 417
de liaison, 443, 444, 445 Hétérozygote, 388, 389, 394 Manivelle, 462
de protection, 480, 482
de transformation de l’énergie, 490, Homozygote, 388, 389, 394 Marée, 256, 257, 258, 321
491, 494 Horizons du sol, 285-286, 291 Marée noire, 313
d’isolation, 480, 481 Hybride, 389, 394 Masse, 87, 88, 89, 107-108, 111-112, 116, 126,
Force (mécanique) (voir aussi Adhérence, Hydrosphère, 284, 303, 310, 313, 320, 330, 140-141, 155, 164, 165-166, 176-177, 371
Frottement), 320 335, 338 Masse atomique, 20, 22, 27, 28, 65
Force des électrolytes, 81, 82 Masse atomique relative, 20-21, 22
Force efficace, 159 I Masse d’air, 255, 261, 265
Force gravitationnelle, 155, 165, 255, 257 Inclinaison (de la Terre) (voir Axe de rota- Masse molaire, 28, 64-65, 89, 116
Force magnétique (voir aussi Forces d’at- tion de la Terre) Masse volumique, 262, 284, 305, 309, 418
traction et de répulsion électriques, Indicateur, 96 Matériaux, 407, 414, 417, 418, 420, 424, 425,

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426, 427-428, 451 Noyau cellulaire, 381, 383, 384, 388, 399 Polymère, 417, 420, 421
composites, 420-421 Nucléon, 15, 16, 21, 137, 138, 140 Population, 308, 311, 355, 356-357, 361-362,
de construction, 420 Nucléotide, 382, 383 375
ferromagnétiques, 235 Potentiel hydrogène (voir aussi Échelle pH), 97
organiques, 284 Numéro atomique, 6, 16, 21, 27, 28, 38, 138,
141 Poulies, 443, 454, 455
Matière plastique, 418, 420, 421, 481
Pouvoir tampon (voir Capacité tampon du sol)
Matrice (d’un matériau composite), 420, 421 O Prairie tempérée, 342
Méiose, 381, 394
OGM (organisme génétiquement modifié), 401 Précipitations (climat), 261, 265, 341, 342
Mélange
hétérogène, 420 Ohm (voir Loi d’Ohm) Prédation, 362
homogène, 407 Onde électromagnétique, 141, 154, 255, 256 Presse à plier, 429
Mendel, Gregor Johann (1822-1884), 388, 390 Organe (mécanique) Pression atmosphérique, 262, 264
Mendeleïev, Dimitri I. (1834-1907), 27 de guidage, 443, 449 Problématiques environnementales, 135,
de liaison, 443, 444 152, 296, 308, 379, 494
Mesurage et traçage, 427-428 menant, 443, 461, 463
Métal (matériau), 50-53, 203, 235, 242, 414, Processus (du cycle du carbone)
mené, 443, 455, 461
424, 481-482 biochimiques, 330-331
moteur (menant), 443, 461, 463 géochimiques, 330-331
Métalloïdes (catégorie des), 28, 29, 32 Organisme (autotrophe, hétérotrophe), 365 Producteur, 365, 371
Métaux (catégorie des), 28, 29-30, 32, 84, Ouragan, 265
126, 129, 131 Production alimentaire, 401
Oxydation, 126, 129, 131, 132, 424 Productivité primaire, 370
Métaux lourds, 289, 291, 313 Oxyde, 60, 131
Minerai, 285, 304 Profil (des filets), 429
Ozone Projection axonométrique, 407, 409
Minéral, 285 stratosphérique, 256
Minéraux (voir aussi Sels minéraux), 284, troposphérique, 269 Projection orthogonale à vues multiples,
285, 286, 290, 295, 297, 305 407, 408
Mitose, 381, 398
P Propriétés
Parasitisme, 362 caractéristiques, 79, 83
Modèle atomique (Antiquité grecque, chimiques, 27, 29-30, 38, 39
Dalton, Thomson), 3-4 Particule
alpha, 5, 140, 144 des solutions, 77
Modèle atomique de Rutherford-Bohr, 5 physiques, 27, 29-30, 38, 77
bêta, 5, 140
Modèle atomique simplifié, 15-16, 137 Propriétés mécaniques (des matériaux),
élémentaire (voir Proton, Neutron,
Modes de reproduction, 394, 398 Électron) 407, 417
Mole, 62-65, 89, 115-116, 126 Perçage, 427, 428, 429 Protection
Molécule, 44, 46, 50-52, 63-64, 65, 77-78, (électrique), 480, 482
Pergélisol, 286, 287, 324 (des matériaux), 424-425
82, 107, 111-112, 115-116, 192, 330, 334, 381,
382, 383, 384, 388, 420, 450, 481 Période (du tableau périodique), 32, 38 Protéine (voir aussi Synthèse des pro-
Moteur électrique, 469 Périodicité des propriétés, 27, 38 téines), 334, 335, 382, 383, 384, 388
Mouvement (d’une pièce), 443, 444-445, Perturbation (des communautés), 366, 373 Proton, 5, 6, 15-16, 20, 21, 27, 39, 45, 52, 137,
449, 461 Pesticide, 289, 314 138, 140, 190
Moyeu, 449 pH (voir aussi Échelle pH), 96-97, 129, 130 Puissance électrique, 230
Mutation, 289, 313, 384 Phénotype, 389 Punnett (échiquier de), 394
Mutualisme, 362 Phosphate, 46, 314, 338, 339, 366, 382
Phosphore (voir aussi Cycle du phosphore), Q
N 314, 315, 338, 339 Quartz, 493
Neutralisation acidobasique, 84, 108, Photosynthèse, 125, 129, 132, 330, 345,
129-130 348, 370 R
Neutron, 5, 15-16, 20, 21, 22, 137, 138, 143, 144 Photovoltaïque (cellule), 273, 274, 479 Radiation (voir aussi Radioactivité), 294, 300
Nitrate, 46, 88, 125, 314, 335 Phytoremédiation, 290, 291 Radioactivité (voir aussi Contaminants
Nitrification, 335 Pied à coulisse, 430, 431 radioactifs), 4, 8, 140, 285, 289, 294
Nitrite, 46, 335 Pignon, 443, 461 Rapports molaires, 116-117
Niveau trophique (voir aussi Relation Pile, 203-205, 219-222, 476, 477, 480, 493, 496 Rayon atomique, 38-39
trophique), 365, 371 Plaques tectoniques, 300, 331, 339 Rayonnement
Nœud (d’un circuit électrique), 218-219 Plastique (façonnage), 418, 429, 430 alpha, 5, 140-141
Nombre d’Avogadro (voir aussi Mole), 62, Plastique (matériau) (voir Matière plastique) bêta, 5, 140-141
63, 64 Pluies acides, 97, 129, 289, 299, 313 gamma, 5, 140-141, 384
Nombre de masse, 16, 21, 22, 28, 141 Poids (voir aussi Relation entre la masse et Rayonnement solaire (voir Énergie rayon-
le poids), 155 nante)
Nomenclature chimique, 60, 163
Point de fusion, 38 Réacteur nucléaire, 294, 300
Non-métaux (catégorie des), 28, 29, 32, 52
Point d’ignition, 130 Réaction
Notation de Lewis, 39, 52 de combustion, 130
Noyau atomique (voir aussi Nucléon), 6, 8, Polarité, 476, 496 de synthèse (voir Photosynthèse)
15-16, 20, 21, 39, 44, 137, 138, 140, 141, 300 Pôle magnétique, 234-236, 242 d’oxydation, 131

504 INDEX Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Réaction à des indicateurs, 96 Roulements (à billes, à cylindres, à cônes), 450 Tension (forces de), 414
Réaction en chaîne, 143 Rutherford, Ernest (1871-1937), 5, 8 Tension électrique, 204, 214, 218, 230, 320,
Réaction endothermique, 125 414, 493, 494
Réaction exothermique, 125, 126 S Terre arable, 286
Récessivité (allèle récessif), 388, 389 Sable, 256, 269, 420 Terre humide, 346
Réchauffement climatique, 135, 287, 311, 346 Saison, 256 Thermodurcissables, 420, 421
Récifs coralliens (voir aussi Corail), 345, 346 Salinité (de l’eau), 305, 309, 311, 345, 366 Thermoplastique, 420, 430
Recuit, 412 Savane tropicale, 341-342 Thomson, Joseph John (1856-1940), 4, 8
Recyclage chimique, 370-371 Sédimentation, 315, 331, 339 Thymine, 382, 383
Règle de la main droite, 239, 242 Sédiments, 284, 339 Tige guidée, 463
Règle de l’octet, 45, 50 Sels, 31, 83, 84, 96 Tissu
Règles d’écriture (des composés binaires), 60 Sels minéraux, 305 (matériaux), 315
(organisme), 141, 373, 398, 399
Règles de nomenclature (des composés Semi-conducteur, 478, 479
binaires), 60 Tolérance dimensionnelle, 412, 431
Seuil de toxicité, 374
Relation entre la masse (m) et le poids Torsion (contrainte), 414
Smog, 263, 269
(w ou Fg), 155 Toundra, 341-342
Sol (voir Horizons du sol, Contamination
Relation entre l’énergie cinétique (Ek), la des sols, Épuisement des sols, Capacité Toxicité, 374
masse (m) et la vitesse (v), 164 tampon du sol) Traction (contrainte), 414
Relation entre l’énergie potentielle (Ep), la Soleil (voir aussi Flux d’énergie émis par le Traduction (du code génétique), 383-384
masse (m), l’accélération (g) et le déplace- Soleil), 132, 143, 255, 256, 258, 270, 273, Traitement des eaux usées (voir aussi Eaux
ment (h), 165 274, 348, 371, 424 usées), 315, 316
Relation entre l’énergie thermique (Q), la Solénoïde, 241, 242, 493 biologique, 316
capacité thermique massique (c), la Solstice, 256 physico-chimique, 315
masse (m) et la variation de température complémentaire, 316
(Δt), 176-177 Solution aqueuse électrolytique (voir Élec-
trolyte) Traitement thermique, 426
Relation entre le travail (W) et l’énergie (E), 163 Transcription (génétique), 383-384
Sous-bassin versant (voir Bassin versant)
Relation entre le travail (W), la force (F) et Transformation
le déplacement (d), 158 Stabilité nucléaire, 137-138
chimique, 107, 115, 125, 129-132
Relation trophique (voir aussi Niveau Stœchiométrie, 115, 116, 126 de l’énergie, 181, 370
trophique), 365 Surcharge, 458 de l’énergie électrique, 490
Rendement énergétique, 181, 182, 274, 494 Symbiose (voir aussi Photosynthèse), 335 nucléaire, 140
Reproduction, 381, 398, 399 Synthèse des protéines (voir aussi Protéine), physique, 78, 87
Résilience, 407, 417, 420 383, 384, 388 Transistor, 479
Résistance Système de transformation du mouvement, Translation (guidage en), 449
électrique, 214-215, 220, 221, 222, 495 443, 461-462 Travail, 158-159, 163, 164-165, 176
équivalente, 220 à bielle, manivelle, 462 Trempe, 426
à came et tige guidée, 462
Résisteur, 203, 206-207, 214-215, 219-222, à pignon et crémaillère, 443, 461 Tropiques, 256
230, 494, 495 à vis et écrou, 461 Types de matériaux, 420
Respiration, 331, 348 Système de transmission du mouvement, Types de mouvements, 449
Respiration cellulaire, 129, 131, 132-133 443, 454-455, 456 Types de sols, 290
Ressort, 417, 463 d’engrenages, 454
Ressources énergétiques de roue dentée et de vis sans fin, 455 U
de la lithosphère, 298 de roues de friction, 454
Usine de traitement (des eaux usées), 315
de l’atmosphère, 274 Système Terre-Lune, 257, 258
de l’hydrosphère, 320
Revenu, 426 T V
Richesse spécifique, 357 Vents dominants, 262, 263
Tableau périodique, 3, 21, 22, 27, 28, 29-32,
Roche 38-39, 44, 45, 50, 53, 62, 65 Vis et écrou, 461
calcaire, 331 Taïga, 341-342 Vis sans fin, 455
carbonatée, 331 Taille (d’une population), 355-356 Vitesse, 164, 167, 454-456
mère, 284, 285, 286 Volcanique (irruption, activité), 256, 289,
Taraud, 429
Röntgen, Wilhelm (1845-1923), 4 300, 305, 331, 366
Taraudage, 429
Rotation Voltmètre, 205, 207
(de la Terre), 256, 258, 262, 263, 309 Tchernobyl, 294
Vue (dessin technique), 407, 408
(guidage en), 445, 449 Tectonique des plaques, 300, 331, 339
Vue éclatée, 409
Roue Température, 125, 130-131, 143, 176, 177
ambiante, 29, 31, 32
de friction, 454, 455
dentée, 455, 456, 461 Température (environnement), 261, 262,
Z
menée, 454, 455, 456 270, 284, 286, 310, 315, 341, 342 Zone néritique, 345
Roue dentée et vis sans fin, 455 Temps de demi-vie, 141 Zygote, 398

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(dureté) : artiomp/Shutterstock.com • p. 417 (rigidité
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g) : mezzotint/Shutterstock.com • p. 417 (rigidité d) :
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K. Jindakum/Shutterstock.com • p. 363 : Melinda
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Dreamstime.com • p. 420 (céramiques) : David
La Presse • p. 367 : Skarga Dmytro/Shutterstock.
Sucsy/iStockphoto • p. 420 (thermodurcissables) :
com • p. 372g : Christian Mueringer|Dreamstime.
Ashley Whitworth/Shutterstock.com • p. 420 (ther­
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moplastiques) : hujiie/Shutterstock.com • p. 420
p. 375 : Umberto Shtanzman/Shutterstock.com •
(matériaux composites) : 6th Gear/Big Stock Photo
p. 379 : Sittirak Jadlit/Shutterstock.com
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Shutterstock.com • p. 421b : fotosv/Shutterstock.
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métaux) : Kaban-Sila/Shutterstock.com • p. 428 Dreamstime.com • p. 446cd : lofot/Dreamstime.
(tour à bois) : Carlos Andre Santos/Shutterstock. com • p. 446b : © homydesign – Fotolia.com •
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com • p. 429 (filière) : Michal Zduniak/Shutterstock. Lukas Gojda/Shutterstock.com • p. 448bd :
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terstock.com • p. 429 (plieuse) : prescott09/iStock- Bezmaski|Dreamstime.com • p. 450cg : Kietichai
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mesurer) : Alexander Lobanov/Shutterstock.com • p. 457 : ThomasLENNE/Shutterstock.com •
p. 430 (pied à coulisse analogique) : Ballun/iStock- p. 468b : Viacheslav Nikolaenko/Shutterstock.com
photo • p. 430 (pied à coulisse numérique) :
moprea/Shutterstock.com • p. 433bg : Garsya/ CHAPITRE 13
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p. 475 (ouverture du chapitre) : Vladimir Hodac/
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terstock.com • p. 440 (Q8b) : Shyamalamuralinath/
com • p. 476 (génératrice) : Lisa F. Young/Dreams-
Shutterstock.com • p. 440 (Q8c) : donatas 1205/
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terstock.com • p. 478 : HelenField/Shutterstock.
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com • p. 479h : electra/Shutterstock.com •
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p. 479b : © Viktor Lugovskoy/iStockphoto •
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p. 481hc : nokkaew/Shutterstock.com • p. 481hd :
terstock.com • p. 441 (Q8i) : Cipariss/Shutterstock.
© Nicholas Homrich/iStockphoto • p. 481bd : ©
com • p. 441 (Q8k) : 3DMI/Shutterstock.com •
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p. 441 (Q8l) : phi2/iStockphoto.
terstock.com • p. 482hgb : Tortoon/Shutterstock.
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CHAPITRE 12 p. 482bgb : bancha_photo/Shutterstock.com •
p. 442 (ouverture du chapitre) : Soloviova Liud- p. 482bd : Kazarlenya/Shutterstock.com • p. 483 :
myla/Shutterstock.com • p. 443hg : Polina Loba- © 4kodiak/iStockphoto • p. 484h : Chalermsak/
nova/Shutterstock.com • p. 443hc : Chris Shutterstock.com • p. 484c : Archives Hydro-
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Slavoljub Pantelic/Shutterstock.com • p. 491 Dreamstime.com
(appareil d’irm) : abramsdesign/Shutterstock.com

Illustrations
Arto Dokouzian : p. 255cd 315, 316, 319, 320, 321, 323, 335d, 338, 356,
357b, 361h, 365, 367, 368, 370, 371, 372, 373,
Denis Fyfe : p. 408b, 409h, 410, 412g, 414 (pictos),
376, 381, 382, 383, 384h, 385, 386, 388, 389,
436, 437, 454 (symboles), 462hg, 487bg
391, 393, 394, 395, 399, 407h, 408h, 411, 413g,
Martin Gagnon : p. 255cg 416, 419h, 427 (gabarit), 428 (forets), 429 (tarau-
Late Night Studio : p. 3hg, 4g, 4c, 5g, 5c, 11h, 63, deuse), 429 (fileteuse) ,431, 434, 435, 438, 448h,
80, 82, 130b, 205bd 449h, 449b, 450b, 452, 454h, 454b, 455, 456,
457, 458b, 459, 460h, 461hd, 461cd, 464, 465,
Marc Tellier : p. 97, 142g1, 142g2, 165, 184, 190b, 466, 468h, 471, 476, 477, 480, 484, 486, 487h,
192, 193, 194c, 195c, 197g, 202bd, 218, 219b, 488, 492, 493, 495, 496, 497h, 500
240c, 244b, 250, 251, 252h, 273, 350, 412d, 427
(traçages incorrect et correct), 427 (métal, plas- Late Night Studio/Michel Rouleau : p. 7b, 21, 190h,
tique), 432, 433h, 443, 454c, 458c, 460b, 461h, 246c
461 (symboles), 462, 463, 467, 469, 470, 473, Michel Rouleau/Marc Tellier : p. 108, 129d, 130h,
474, 481, 487bc, 487bd, 489, 497b 159h, 161g, 167, 176b, 227, 242hg, 242c, 243, 330,
Michel Rouleau : p. 3hd, 3bg, 3bd, 4d, 5hd, 5 bd, 335g, 369, 427 (bois), 430 (moule injection-
6, 7h, 9, 11b, 12, 13, 14, 15h, 16, 18, 19, 25, 28, soufflage), 441 (Q8j), 458h, 461bd
29, 30, 31, 32h, 33, 34, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, Late Night Studio/Marc Tellier: p. 78, 203g
43, 44b, 44h, 45, 48, 49, 51, 52, 54, 55, 56, 58,
59, 61, 62h, 71, 72, 76c, 76b, 77b, 83, 84, 106,
107, 132, 133, 138, 140, 143b, 144, 145, 158,
Cartes
159b, 161d, 162, 163, 169, 170, 171, 172, 173, Colpron
176h, 181, 191h, 195h, 197d, 198, 199, 202h,
202bg, 203d, 204c, 205h, 205c, 206c, 207b,
Illustrations des activités interactives
209, 210-213, 214b, 216, 219h, 220, 221, 222,
Denis Fyfe
223, 224, 225, 226d, 228, 229, 234b, 235b,
236hd, 236b, 237, 238, 239, 240h, 240b, 241, Martin Gagnon
242hd, 244h, 245, 246g, 246c, 247, 248, 252b, Late Night Studio
255b, 256, 258, 259, 260, 261, 262, 263, 264, Michel Rouleau
266, 267c, 268b, 270, 274, 279, 284h, 284b, Marc Tellier
285, 286, 298, 300, 301, 304, 305b, 307, 314, Colpron (cartes)

510 SOURCES Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE
STE SCIENCE ET TECHNOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT 4e SECONDAIRE

2e édition

Gu id e
Kaléidoscope, 2e édition
Science et technologie Remerciements
Science et technologie de l’environnement
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur
4e secondaire
tient à remercier :
Guide Marc Bergeron, C.S. des Premières-Seigneuries,
Julie Ricard, C.S. de la Rivière-du-Nord.
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane,
Catherine Rhéaume, Karine Tardif Pour son travail de révision scientifique réalisé avec
rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier :
© 2018 TC Média Livres Inc. Denis Fyfe, consultant (analyse d'objet technique).
© 2012 Chenelière Éducation inc.
Édition (2e édition) : Annie Fortier
Édition (1re édition) : Annie Fortier, François Moreault Les hyperliens proposés dans ce guide-corrigé
Coordination (2e édition) : Suzanne Lavigne mènent à des sites Internet qui présentent du conte-
Coordination (1re édition) : Anne Melançon, Caroline Bouffard, nu de qualité pertinent sur le plan pédagogique et
Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton en lien avec les notions abordées dans cet ouvrage.
Révision linguistique : Suzanne Lavigne Les hyperliens sont fonctionnels. Cependant,
Correction d’épreuves : Isabelle Canarelli comme ils mènent à des sites externes variés,
Illustrations : Michel Rouleau, Marc Tellier, Denis Fyfe, Colpron (cartes) TC Média Livres Inc. n’est pas responsable des
Conception graphique : Gisèle H et Pige communication contenus qui y sont hébergés. Nous recomman-
Infographie : Pige communication dons donc fortement aux enseignants de toujours
Conception de la couverture : Gisèle H vérifier le contenu des sites auxquels les élèves ont
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, Patrick St-Hilaire également accès, puisque des changements ont pu
y être effectués depuis la mise en ligne de la col-
lection. Notez également que certains sites peuvent
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p. AS-40 : Ilbusca/iStockphoto.

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Toute utilisation non expressément autorisée constitue une
contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice
contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction
non autorisée.

ISBN 978-2-7650-5408-5
Dépôt légal : 1er trimestre 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
2 3 4 5 6 IP 21 20 19 18 17
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
Planification
Le cahier d’apprentissage Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement,
2e édition propose une séquence d’apprentissage par univers. Chaque univers comporte un nombre
variable de chapitres qui portent sur les concepts prescrits par les programmes d’études. Le tableau des
pages P-3 à P-6 suggère le même ordre de présentation des chapitres que celui du cahier. Il est toutefois
possible de l’adapter au rythme des groupes classes, en modifiant l’ordre de présentation des chapitres.
Ce tableau indique également le moment opportun pour utiliser les ressources complémentaires offertes
dans le guide, ainsi que les activités interactives.

Sommaire

Univers matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-3


Terre et espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-4
Univers vivant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-5
Univers technologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P-5
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 2 AS-3 à 5
L’organisation de la matière ÉV-3 à 13

1.1 Les modèles atomiques 3 – AI 01 ST

1.2 La masse atomique STE 20 – AI 02 STE

1.3 Le tableau périodique des éléments 27 AI 03 ST



AI 04 STE

1.4 Les molécules 44 – AI 05 STE

1.5 La notion de mole et le nombre d’Avogadro STE 62 –


Consolidation du chapitre 1 70 – –

CHAPITRE 2 75 AS-6 à 10
Les propriétés physiques des solutions ÉV-14 à 18

2.1 Les électrolytes 77 Labo 1, L-3 à 6 AI 06 ST


AI 07 STE

2.2 La concentration 87 – AI 08 ST
AI 09 STE
2.3 Le pH 96 Labo 2, L-7 à 10
Consolidation du chapitre 2 100 – –

CHAPITRE 3 105 AS-10 à 15


Les transformations chimiques ÉV-19 à 26
et les transformations nucléaires
3.1 Les transformations chimiques 107 Labo 3, L-11 à 15 STE AI 10 ST
Labo 4, L-16 à 20 STE AI 11 STE
AI 12 ST
AI 13 STE

3.2 Les transformations nucléaires STE 137 – AI 14 STE

Consolidation du chapitre 3 146 – –

CHAPITRE 4 153 AS-16 à 21


Les transformations de l’énergie ÉV-27 à 31

4.1 La relation entre la masse et le poids STE 155 – AI 15 STE

4.2 Le travail STE 158 –


4.3 L’énergie mécanique 163 – AI 16 ST
AI 17 STE
4.4 L’énergie thermique 176 Labo 5 (démo),
L-21 à 27 STE
4.5 Le rendement énergétique 181 –
Consolidation du chapitre 4 184 – –

* Les ressources complémentaires du guide qui accompagnent les activités du cahier sont les suivantes :
L : Laboratoires ÉV : Outils d’évaluation
AS : Banque d’activités supplémentaires AOT : Analyse d’objet technique

** Les activités interactives sont disponibles dans la version numérique du cahier sur la plateforme de Chenelière Éducation.

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Planification P-3


Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

CHAPITRE 5 189 AS-22 à 25


L’électricité et l’électromagnétisme ÉV-32 à 38

5.1 Les phénomènes électriques 190 AI 18 ST



AI 19 STE

5.2 Les circuits électriques 203 Labo 6, L-28 à 32 AI 20 ST


Labo 7, L-33 à 36 AI 21 STE
Labo 8, L-37 à 45 STE

5.3 Les phénomènes électromagnétiques 234 Labo 9, L-46 à 52 AI 22 ST


AI 23 STE

Consolidation du chapitre 5 246 AI 24 ST



AI 25 STE

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 254 AS-26 à 29 AI 26 ST
L’espace et l’atmosphère ÉV-39 à 41 AI 27 STE

6.1 L’espace 256 –


6.2 Les masses d’air 261 –
6.3 La circulation atmosphérique 262 –
6.4 Les vents dominants STE 262 –
6.5 Les cyclones et les anticyclones 264 –
6.6 La contamination de l’air STE 269 –
6.7 L’effet de serre 270 –
6.8 Les ressources énergétiques de l'atmosphère 273 –
Consolidation du chapitre 6 277 –

CHAPITRE 7 283 AS-29 à 35


La lithosphère et l’hydrosphère ÉV-42 à 44

7.1 La lithosphère 285 –


7.2 L'hydrosphère 303 Labo 10 (démo),
L-53 à 56
Consolidation du chapitre 7 323 –

CHAPITRE 8 329 AS-35 à 38 AI 28 ST


La biosphère ÉV-45 et 46 AI 29 STE

8.1 Le cycle du carbone 330 Labo 11 (démo),


L-57 à 61
8.2 Le cycle de l’azote 334 –
8.3 Le cycle du phosphore STE 338 –
8.4 Les biomes terrestres 341 –
8.5 Les biomes aquatiques 345 –
8.6 Les facteurs influençant la distribution des biomes 348 –
Consolidation du chapitre 8 350 –

P-4 Kaléidoscope • Planification Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 354 AS-39 à 41 AI 30 ST
L’écologie ÉV-47 à 50 AI 31 STE

9.1 L’organisation des vivants 355 –


9.2 Les interactions 361 –
9.3 L'écotoxicologie STE 373 –

9.4 L'empreinte écologique STE 375 –


Consolidation du chapitre 9 377 –
CHAPITRE 10 380 AS-42 à 45 AI 32 STE
La génétique STE ÉV-51 à 53

10.1 Les mécanismes de l’ADN STE 382 Labo 12, L-62 à 66 STE

10.2 L'hérédité STE 387 –

10.3 Les croisements STE 394 –

10.4 Le clonage STE 398 –

Consolidation du chapitre 10 STE 401 –

UNIVERS TECHNOLOGIQUE AOT-3 à 13

CHAPITRE 11 406 AS-46 à 48 AI 33 ST


Le langage des lignes, les matériaux et la fabrication ÉV-54 à 58 AI 34 STE

11.1 Le langage des lignes STE 408 –


11.2 Les matériaux 414 –
11.3 La fabrication STE 427 –
Consolidation du chapitre 11 436 –

CHAPITRE 12 442 AS-48 à 52 AI 35 ST


L’ingénierie mécanique ÉV-59 à 61 AI 36 STE

12.1 Les caractéristiques des liaisons 444 –


12.2 Les degrés de liberté STE 445 –
12.3 La fonction de guidage 449 –
12.4 L'adhérence et le frottement STE 450 –
12.5 Les systèmes de transmission du mouvement 454 –
12.6 Les systèmes de transformation du mouvement 461 –
Consolidation du chapitre 12 469 –

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Planification P-5


Pages Ressources Activités
Savoirs et activités du complémentaires* interactives
cahier (pages du guide) (AI)**

CHAPITRE 13 475 AS-52 à 54 AI 37 ST


L’ingénierie électrique ÉV-62 à 64 AI 38 STE

13.1 La fonction d’alimentation 476 –


13.2 Les fonctions de conduction, d’isolation 480

et de protection
13.3 La fonction de commande 486 –
13.4 La fonction de transformation de l'énergie 490 –
13.5 La fonction de régulation STE 494 –
Consolidation du chapitre 13 498 –

P-6 Kaléidoscope • Planification Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Laboratoires

La section Laboratoires du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’envi-


ronnement comporte 9 laboratoires et 3 démonstrations qui portent sur les concepts abordés dans le cahier
d’apprentissage. Classées par univers puis par chapitre, ces activités de type expérimental permettent de mettre
en pratique certains contenus et de développer ainsi la compétence 1 (Chercher des réponses ou des solutions
à des problèmes d’ordre scientique et technologique).

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 2
Laboratoire 1 – La conductibilité électrique et les électrolytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-3
Laboratoire 2 – L’échelle pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-7

Chapitre 3
Laboratoire 3 – La stœchiométrie STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-11
Laboratoire 4 – La neutralisation acidobasique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-16

Chapitre 4
Laboratoire 5 – La relation entre la chaleur, la capacité thermique massique,
la masse et la variation de température STE (DÉMONSTRATION) . . . . . . . . . . . . . . L-21

Chapitre 5
Laboratoire 6 – Les circuits électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-28
Laboratoire 7 – La loi d’Ohm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-33
Laboratoire 8 – Les lois de Kirchhoff STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-37
Laboratoire 9 – Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-46

Terre et espace
Chapitre 7
Laboratoire 10 – La circulation océanique (DÉMONSTRATION). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-53
Chapitre 8
Laboratoire 11 – Le cycle du carbone (DÉMONSTRATION) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-57

Univers vivant
Chapitre 10
Laboratoire 12 – L’extraction de l’ADN d’un fruit STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L-62
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 1/4

La conductibilité électrique et les électrolytes


Cahier, p. 77 à 79

LABORATOIRE
Buts
A. Associer les notions d’électrolytes Remarques
et de conductibilité électrique. • Fournir une solution différente à chaque
B. Associer les électrolytes à la dissolution poste de travail.
ionique. • Organiser la classe en 14 postes de travail.
À chaque poste, on doit disposer d’un
45 minutes
bécher contenant une des 14 solutions,
Rapport de laboratoire, p. L-4 à L-6 d’un détecteur de conductibilité électrique,
de papier tournesol bleu et rouge et de
Matériel papier essuie-tout. Les dyades se déplacent
Pour le groupe classe d’un poste à l’autre pour tester la solution
• 14 béchers de 100 mL contenant chacun qui s’y trouve.
50 mL d’une solution aqueuse (concentrée • Les élèves doivent procéder au laboratoire
à 0,1 mol/L) préparée avec les substances en n’utilisant que le matériel mis à leur
suivantes : disposition à chacun des postes. Afin de ne
1. Acide chlorhydrique (HCl) pas souiller les solutions, ils ne doivent pas
2. Acide nitrique (HNO3) employer le détecteur de conductibilité dans
3. Acide sulfurique (H2SO4) plusieurs solutions.
4. Chlorure de sodium (NaCl) • Chaque dyade utilise un morceau de papier
5. Éthanol (C2H5OH) essuie-tout dans lequel elle dépose
6. Glycérol (C3H8O3) les papiers tournesol utilisés. Pour éviter
7. Hydroxyde d’ammonium (NH4OH) de laisser les réponses aux équipes
8. Hydroxyde de potassium (KOH) suivantes, les élèves devront jeter le papier
9. Hydroxyde de sodium (NaOH) essuie-tout avec tous les papiers tournesol
10. Méthanol (CH3OH) utilisés après avoir complété la tournée
11. Nitrate d’ammonium (NH4NO3) des postes.
12. Nitrate de sodium (NaNO3) • Pour le protocole expérimental, voir
13. Sucre (C12H22O11) le corrigé du rapport de laboratoire à la page
14. Sulfate de magnésium (MgSO4) C-1.
• Un détecteur de conductibilité électrique par
poste de travail
• Du papier tournesol bleu et rouge À chaque poste, on doit disposer de languettes
(un contenant de chaque couleur par poste de papier tournesol bleu et rouge. Pour en réduire
de travail) l’utilisation, on peut couper les languettes en deux.
• Du papier essuie-tout

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-3


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 2/4

La conductibilité électrique et les électrolytes


Cahier, p. 77 à 79

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Associer les notions d’électrolytes et de conductibilité électrique.
B. Associer les électrolytes à la dissolution ionique.

Les hypothèses
Question A. Selon vous, les substances indiquées sont-elles un électrolyte (E) ou un non-électrolyte (NE) ?
Inscrivez vos hypothèses dans la deuxième colonne du tableau à la question 3 de la page L-5.

Question B. Donnez les raisons qui vous incitent à faire ce classement.

Le protocole expérimental
Matériel

1. Notez tout le matériel utilisé par le groupe classe pour réaliser ce laboratoire.

Manipulations

2. Décrivez la démarche suivie pour réaliser ce laboratoire.

L-4 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 3/4

Les résultats
3. Inscrivez dans les colonnes non encore remplies du tableau les résultats obtenus durant l’expérience.

La conductibilité, l’acidité et la basicité


de différentes substances
Acidité (testée à l’aide Basicité (testée à
Électrolyte (E) / Conductibilité du papier tournesol l’aide du papier
Substances testées
Non-électrolyte (NE) Oui / Non bleu) tournesol rouge)
Rougit / Reste bleu Bleuit / Reste rouge
1. Acide chlorhydrique
(HCl)
2. Acide nitrique
(HNO3)
3. Acide sulfurique
(H2SO4)
4. Chlorure de sodium
(NaCl)
5. Éthanol
(C2H5OH)
6. Glycérol
(C3H8O3)
7. Hydroxyde d’ammonium
(NH4OH)
8. Hydroxyde de potassium
(KOH)
9. Hydroxyde de sodium
(NaOH)
10. Méthanol
(CH3OH)
11. Nitrate d’ammonium
(NH4NO3)
12. Nitrate de sodium
(NaNO3)
13. Sucre
(C12H22O11)
14. Sulfate de magnésium
(MgSO4)

L’analyse des résultats


4. Quels groupes de substances, parmi celles qui ont un effet sur l’un des deux papiers tournesol, doivent
être considérés comme des électrolytes ? Donnez un exemple de chacun d’eux.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 1
UM • Chapitre 2 • 4/4

5. Au cours de sa dissolution dans l’eau, l’hydroxyde de sodium (NaOH) subit une dissociation ionique
qui donne naissance aux ions Na+ et OH− : on dit alors que la dissolution est ionique. Sachant que ces
ions sont responsables de la conduction électrique des solutions aqueuses contenant de l’hydroxyde
de sodium (NaOH), quels sont, d’après vous, les ions libérés par les autres substances des groupes
mentionnés dans la réponse de la question 4 ? Pour connaître les charges des ions polyatomiques, vous
pouvez vous référer au tableau 5 du cahier, à la page 46.

6. Certaines des substances utilisées conduisent le courant électrique, mais n’appartiennent pas aux deux
grands groupes d’électrolytes nommés à la question 4.
a) Quel est le nom de ce troisième groupe d’électrolytes ?

b) Nommez les substances qui en font partie.

7. Quels sont, d’après vous, les ions libérés par ces substances ?

8. La dissolution du sucre (C12H22O11) ne produit pas d’ions mais des molécules neutres. Les solutions
aqueuses engendrées par ce type de dissolution ne conduisent pas l’électricité. Par comparaison avec le
sucre, que pouvez-vous dire de la dissolution des autres non-électrolytes ?

La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Après avoir confronté vos prédictions de la partie « Les hypothèses » à vos résultats, donnez la
définition des électrolytes.

b) Quel type de dissolution caractérise les électrolytes ?

c) Quel type de dissolution caractérise les non-électrolytes ?

L-6 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • x/4
1/4

L’échelle pH
Cahier, p. 96 et 97

LABORATOIRE
Buts
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH. Remarques
B. Classer différentes valeurs de pH selon • Ce laboratoire peut s’organiser de différentes
l’acidité ou la basicité d’une solution. manières, selon l’équipement dont dispose
C. Connaître le pH de quelques solutions l’école.
de la vie quotidienne. • Pour varier, on peut également mesurer
D. S TE Associer les valeurs de pH à la le pH avec un papier indicateur universel.
concentration en ions H+ d’une solution. Dans ce cas, il est conseillé de découper
45 minutes au préalable le rouleau en languettes afin
d’éviter le gaspillage. Il serait aussi
Rapport de laboratoire, p. L-8 à L-10 préférable d’avoir reproduit une échelle
permettant aux élèves de bien distinguer le
Matériel code des couleurs associées aux différents
Par dyade pH, afin d’en distribuer un exemplaire
• Deux plaques à titrage à chaque dyade.
• Une tige de verre • Pour le protocole expérimental, voir
• Une bouteille compte-gouttes d’indicateur le corrigé du rapport de laboratoire à la page
universel C-2.
Par groupe de deux dyades
• Un ensemble de bouteilles compte-gouttes
avec des solutions tampons de pH 2 à 12 • Les produits à vérifier doivent être incolores, sinon
les élèves auront de la difficulté à établir la couleur
Pour le groupe classe que prend le papier indicateur universel.
• Douze solutions différentes provenant de la • Dans le but de concilier bon fonctionnement et
vie courante, disposées autour de la classe économie de matériel et de temps de préparation, il
dans des béchers de 100 mL. Par exemple : est recommandé de prévoir un ensemble de
– de l’antiacide en solution bouteilles de solutions tampons par groupe de deux
– de la boisson gazeuse (incolore) dyades, que les élèves se partageront. Selon les
– du détergent à lessive liquide groupes, on peut cependant procéder au même
– de l’eau minérale gazéifiée partage par groupe de trois ou quatre dyades.
– de l’eau du robinet
– du jus de citron
– du lave-vitre
– du rince-bouche
– du savon à vaisselle
– du shampoing
– une solution de bicarbonate de sodium
(NaHCO3)
– du vinaigre

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-7


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 2/4

L’échelle pH
Cahier, p. 96 et 97

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Connaître et savoir utiliser l’échelle pH.
B. Classer différentes valeurs de pH selon l’acidité ou la basicité d’une solution.
C. Connaître le pH de quelques solutions de la vie quotidienne.
D. S TE Associer les valeurs de pH à la concentration en ions H+ d’une solution.

Les hypothèses
Dans la colonne « Solutions » du tableau « Les valeurs de pH de quelques solutions à usage domestique »
de la page suivante, inscrivez le nom des solutions retenues par votre enseignante ou enseignant pour
le laboratoire. Remplissez ensuite la colonne « Hypothèses » en indiquant si, selon vous, chacune
des solutions est acide, basique ou neutre. La vérification de l’hypothèse se fera dans la dernière colonne
du tableau.

Le protocole expérimental
Matériel

1. En plus des solutions que vous venez d’inscrire dans le tableau, notez tout le matériel dont vous aurez
besoin pour ce laboratoire.

Manipulations

2. Décrivez la démarche utilisée.

L-8 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 3/4

Les résultats
3. Remplissez le tableau ci-dessous à l’aide des résultats que vous avez obtenus.

Les valeurs de pH de quelques solutions à usage domestique


Hypothèses (acide, Couleur Concentration de H+ Caractère de la solution
Solutions pH
basique, neutre) obtenue (en mol/L) S TE (acide, basique, neutre)

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-9


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 2
UM • Chapitre 2 • 4/4

L’analyse des résultats


4. Parmi les solutions que vous avez testées, laquelle est la plus acide ?

5. Entre quelles valeurs de pH se situent les substances comestibles utilisées dans cette expérience ?

6. Quelle est la substance la plus basique de votre tableau ?

7. Quelles sont les autres substances qui ont un pH basique ?

La conclusion
8. Quel est le pH des solutions acides ?

9. S TE Quelle est la valeur de la concentration en ions H+ lorsqu’une solution est acide ?

10. Quel est le pH des solutions basiques ?

11. S TE Quelle est la valeur de la concentration en ions H+ lorsqu’une solution est basique ?

12. Quel est le pH des solutions neutres ?

13. S TE Quelle est la valeur de la concentration en ions H+ lorsqu’une solution est neutre ?

14. Vos hypothèses étaient-elles toutes exactes à propos du pH des solutions domestiques ?

L-10 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 3
UM • Chapitre 3 • x/5
1/5

La stœchiométrie S TE

Cahier, p. 115 à 117

LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Remarquer les rapports molaires dans les • La réaction chimique devra être terminée
réactions chimiques. depuis environ 15 minutes avant de peser le
B. Utiliser la stœchiométrie dans les calculs produit final. Les élèves peuvent remuer le
de rapports entre les quantités de matière bécher de deux à trois fois en un mouvement
(réactifs et produits) qui participent à une circulaire pour bien faire réagir tout le
réaction chimique. bicarbonate de sodium (NaHCO3).
• Ne pas remuer avec une tige en verre pour ne
75 minutes pas perdre de produit, puisque le laboratoire
traite de la conservation de la masse lors
Rapport de laboratoire, p. L-12 à L-15 d’une réaction chimique.
• Pour le protocole expérimental, voir le
Matériel
rapport de laboratoire aux pages L-12 et L-13.
Par dyade
• 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3)
(hydrogénocarbonate de sodium)
• 50 mL d’acide chlorhydrique (HCl) Il est possible de faire une démonstration du
(concentré à 1 mol/L) laboratoire devant le groupe classe : ainsi tous les
• Une balance élèves auront les mêmes résultats. Demander à la
• Deux godets en plastique technicienne ou au technicien de travaux pratiques de
• Un cylindre gradué de 50 mL préparer le matériel à l’avance de façon à ne pas perdre
• Une spatule de temps à faire le montage devant les élèves. Après la
• Un bécher de 250 mL démonstration, les élèves pourront remplir le rapport du
• Un flacon laveur laboratoire seuls, en équipe ou avec le groupe classe.
• Une pipette compte-gouttes

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-11


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 3 • x/5
2/5

La stœchiométrie S TE

Cahier, p. 115 à 117

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Remarquer les rapports molaires dans les réactions chimiques.
B. Utiliser la stœchiométrie dans les calculs de rapports entre les quantités de matière (réactifs et produits)
qui participent à une réaction chimique.

L’hypothèse
Soit la réaction chimique suivante :

NaHCO3(s) + HCl(aq) → CO2(g) + H2O(l) + NaCl(aq)

Question A. Si vous tenez compte de la loi de la conservation de la masse, quel rapport molaire devriez-
vous constater entre le bicarbonate de sodium (NaHCO3) et le dioxyde de carbone (CO2) ?

Question B. En tenant compte de la loi de la conservation de la masse et en sachant que vous utilisez 4 g
de bicarbonate de sodium (NaHCO3), quel devrait être le nombre de moles de dioxyde de carbone (CO2)
produites au cours de cette réaction chimique ?

Le protocole expérimental
Matériel
• 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3) (hydrogénocarbonate de sodium)
• 50 mL d’acide chlorhydrique (HCl) (concentré à 1 mol/L)
• Une balance
• Deux godets en plastique
• Un cylindre gradué de 50 mL
• Une spatule
• Un bécher de 250 mL
• Un flacon laveur
• Une pipette compte-gouttes

Manipulations
1 Peser le cylindre gradué vide. Noter sa masse.

2 Verser 50 mL d’acide chlorhydrique (HCl) dans le cylindre gradué.

3 Peser le cylindre gradué avec l’acide chlorhydrique (HCl). Noter sa masse.

4 Peser le bécher vide. Noter sa masse.

L-12 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 3 • x/5
3/5

5 Peser 4 g de bicarbonate de sodium (NaHCO3) et les déposer dans le bécher. Utiliser les deux godets en
plastique prévus à cet effet : l’un pour aller chercher une quantité non précise de bicarbonate de
sodium en avant de la classe et l’autre pour peser exactement les 4 g.
6 Verser l’acide chlorhydrique (HCl) dans le bécher.

7 Attendre 15 minutes que la réaction soit terminée, c’est-à-dire que tout le bicarbonate de sodium
(NaHCO3) ait réagi : il n’y a plus d’effervescence à ce moment-là. Remuer doucement deux ou trois fois
le bécher en un mouvement circulaire pour s’assurer que la réaction est tout à fait terminée.
8 Peser les produits de la réaction dans le bécher. Noter la masse obtenue.

9 Déterminer la masse des produits. Noter le résultat.

10 Déterminer la masse du dioxyde de carbone (CO2) produit en soustrayant la masse des produits non
gazeux de celle des réactifs.

Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant à l’aide des résultats obtenus lors du laboratoire. Consignez les calculs
dans l’encadré prévu ci-dessous. Servez-vous de la loi de la conservation de la masse appliquée à
l’équation qui illustre la réaction chimique qui s’est produite au cours de ce laboratoire :

NaHCO3(s) + HCl(aq) → CO2(g) + H2O(l) + NaCl(aq)

Le tableau des résultats


Matériel, réactifs et produits Masse
Cylindre gradué vide
Cylindre gradué + HCl
HCl
NaHCO3
Réactifs
Bécher vide
Bécher + produits non gazeux
Produits non gazeux
CO2

Les calculs

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-13


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 3 • x/5
4/5

L’analyse des résultats


2. Pensez-vous que l’équation de la réaction chimique présentée à la question précédente est balancée ?
Expliquez votre réponse. Si l’équation n’est pas balancée, écrivez la nouvelle équation balancée.

3. Calculez, dans l’encadré ci-dessous, le nombre de moles de bicarbonate de sodium (NaHCO3) qui ont été
utilisées.

Réponse :

4. Sachant que la loi de la conservation de la masse a été respectée, déterminez, dans l’encadré ci-dessous,
la quantité (en grammes et en moles) de dioxyde de carbone CO2 gazeux produit au cours de la réaction.

Réponse :

5. À l’aide des réponses obtenues aux questions 3 et 4, écrivez le rapport molaire de la réaction chimique
que vous avez observée sous la forme suivante : moles de NaHCO3 par moles de CO2.

6. À partir de l’équation balancée, combien de molécules de bicarbonate de sodium (NaHCO3) ont réagi pour
former une molécule de dioxyde de carbone (CO2) ?
a) Exprimez votre réponse sous forme de rapport.

b) Comparez ce rapport avec le rapport molaire que vous avez obtenu à la question 5.

L-14 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 3
UM • Chapitre 3 • x/5
5/5

7. Calculez le nombre de moles de CO2 qu’on obtiendrait à partir de 6,0 moles de bicarbonate de sodium
(NaHCO3).

8. Dans l’encadré ci-dessous, calculez la quantité (en grammes) de CO2 qui serait produite à partir de
6,0 moles de NaHCO3.

Réponse :

La conclusion
9. Au vu des résultats obtenus par l’expérimentation, diriez-vous que vos prévisions faites à partir de calculs
stœchiométriques étaient justes ?

10. D’après vous, comment les scientifiques se servent-ils de la stœchiométrie dans leurs laboratoires ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-15


Laboratoire 4
UM • Chapitre 3 • x/4
1/5

La neutralisation acidobasique S TE

Cahier, p. 129 et 130

LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Reconnaître une réaction de neutralisation. • Même si les élèves connaissent les
B. Mesurer la concentration inconnue d’une base changements de couleur que subissent divers
par une réaction de neutralisation (titrage). indicateurs en milieu acide ou basique, très
C. Reconnaître les produits formés au cours peu savent qu’on peut voir la neutralisation si
d’une réaction de neutralisation. l’on se sert du bon indicateur et qu’il est
également possible de titrer un acide ou une
75 minutes base de concentration inconnue à l’aide de
cette technique. L’utilisation de bleu de
Rapport de laboratoire, p. L-18 à L-20
bromothymol (C27H28Br2O5S), qui est fiable
aux quantités et aux concentrations
Matériel
suggérées, est recommandée. Toutefois, une
Par dyade
enseignante ou un enseignant qui veut
• 25 mL d’une solution d’hydroxyde de utiliser un autre indicateur peut le faire. La
potassium (KOH) (concentrée à 0,2 mol/L) phénolphtaléine est fréquemment employée
(ne pas dévoiler la concentration aux élèves) pour les titrages.
• 50 mL d’une solution d’acide nitrique • Pour le protocole expérimental, voir le
(HNO3) (concentrée à 0,1 mol/L) rapport de laboratoire aux pages L-18 et L-19.
• Un cylindre gradué de 50 mL Il est recommandé de réaliser l’étape 6 des
• Une burette de 50 mL manipulations avec les élèves ou d’attirer
• Une pince à burette leur attention sur cette étape.
• Un erlenmeyer de 125 mL • Le bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• Deux béchers de 100 mL passe du jaune en milieu acide au bleu en
• Un support universel milieu basique. Il prend une coloration verte
• Un compte-gouttes à pH 7. Ainsi, quand on ajoute de la base
• Un indicateur bleu de bromothymol (NaOH) à l’aide de la burette, on remarquera
(C27H28Br2O5S) (concentré à 0,04 %) que la solution est bleue à l’endroit où arrive
• Une feuille de papier blanc le jet de solution basique. Ce bleu aura
tendance à persister lorsque la neutralisation
sera presque complète. Il faut alors laisser
couler la solution basique goutte à goutte en
Bien qu’il soit pertinent que les élèves voient un agitant constamment l’erlenmeyer. Le bleu
exemple avant de procéder eux-mêmes à une démarche persistera quelques secondes et la solution
expérimentale, on peut choisir de faire seulement une redeviendra jaune verdâtre. Cette situation
démonstration. pourra se répéter pour les quelques gouttes
suivantes, la solution devenant chaque fois
plus verte, mais il suffirait d’une goutte de
trop pour qu’elle demeure bleue. On
recommande donc d’arrêter lorsque la
couleur sera légèrement verte.

L-16 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 4
UM • Chapitre 3 • 2/5

• Le laboratoire consiste à titrer 25 mL de solution basique de • Pour varier, on peut utiliser n’importe quel acide ou base pour
concentration inconnue des élèves (on recommande une faire cette démonstration et ce laboratoire ; il ne faudrait
solution basique concentrée à 0,2 mol/L) par une solution acide cependant pas employer de solutions avec des concentrations
à 0,1 mol/L. Donc, avant que les élèves ne procèdent au trop élevées. Ce sont des matières corrosives et le dégagement
laboratoire, il serait intéressant de leur faire une démonstration de chaleur pourrait être assez important.
qui consiste à faire l’inverse, soit titrer 25 mL d’acide d’une • La concentration de l’acide ne doit absolument pas être
concentration inconnue des élèves (concentrée à 0,2 mol/L) par inférieure à 0,1 mol/L. Il est même préférable qu’elle excède
une solution basique concentrée à 0,1 mol/L. À la fin de la légèrement cette valeur pour minimiser le volume nécessaire à
démonstration, conserver l’erlenmeyer avec la solution neutre. la neutralisation. Ainsi, les élèves n’auront pas à mesurer une
Sa couleur verte servira de référence pour le laboratoire. autre quantité de solution acide, ce qui diminue le risque
• La majorité des techniciens de travaux pratiques préfèrent d’erreur.
qu’on neutralise une base par un acide, car la burette utilisée • Le bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) ne peut pas s’utiliser
au cours de la neutralisation est plus facile à nettoyer. Pour le pour de faibles volumes de solution, comme 5 ou 10 mL. En
laboratoire, on peut, tout comme pour la démonstration, effet, l’ajout d’une seule goutte changerait trop radicalement
employer l’acide chlorhydrique (HCl) et l’hydroxyde de sodium les propriétés de la solution.
(NaOH) ou n’importe quel acide ou base dont dispose l’école.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 3 • 3/5

La neutralisation acidobasique S TE

Cahier, p. 129 et 130

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Reconnaître une réaction de neutralisation.
B. Mesurer la concentration inconnue d’une base par une réaction de neutralisation (titrage).
C. Reconnaître les produits formés au cours d’une réaction de neutralisation.

L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir une technique tout en vous familiarisant avec la
neutralisation. L’utilisation d’une technique comme celle de la détermination de la masse d’un objet ne
demande pas qu’on formule préalablement une hypothèse relative à la masse de l’objet.

Le protocole expérimental
Matériel
• 25 mL d’une solution d’hydroxyde de potassium (KOH) de concentration inconnue
• 50 mL d’une solution d’acide nitrique (HNO3) (concentrée à 0,1 mol/L)
• Un cylindre gradué de 50 mL
• Une burette de 50 mL
• Une pince à burette
• Un erlenmeyer de 125 mL
• Deux béchers de 100 mL
• Un support universel
• Un compte-gouttes
• Un indicateur bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) (concentré à 0,04 %)
• Une feuille de papier blanc

Manipulations
1 Fixer la pince à burette au support universel.

2 Installer la burette sur la pince en laissant suffisamment d’espace dessous pour manœuvrer
l’erlenmeyer.
3 À l’aide des béchers de 100 mL préalablement étiquetés, apporter les solutions d’hydroxyde de
potassium (KOH) et d’acide nitrique (HNO3) au poste de travail.
4 À l’aide du cylindre gradué et du compte-gouttes, mesurer 25 mL de solution basique (KOH) et les
verser dans l’erlenmeyer.
5 Ajouter environ six gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) à la solution basique.

6 Verser 50 mL d’acide nitrique (HNO3) dans la burette (ne pas oublier de remplir la partie sous le
robinet).
7 Glisser la feuille de papier blanc sous l’erlenmeyer pour mieux apprécier le changement de couleur.

8 Laisser couler l’acide dans la base en agitant constamment l’erlenmeyer.

L-18 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 3 • 4/5

9 Lorsque la couleur jaune verdâtre commence à persister à l’endroit où le jet d’acide touche à la base,
diminuer le débit de l’acide qui coule de la burette et le verser goutte à goutte.
10 Continuer de verser l’acide goutte à goutte jusqu’à ce que la base soit neutralisée. Le mélange des
solutions est alors de couleur verte.

Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant à l’aide des données obtenues.

Les résultats de la neutralisation


Volume d’hydroxyde Volume Concentration
de potassium (KOH) d’acide nitrique (HNO3) de l’acide nitrique (HNO3)
à neutraliser utilisé

Nombre de moles d’acide nitrique

L’analyse des résultats


2. Écrivez l’équation balancée de la neutralisation que vous avez réalisée.

3. Au cours de cette neutralisation :


a) combien de moles d’acide nitrique (HNO3) a-t-on utilisées ?

b) en tenant compte de l’équation de neutralisation, combien de moles d’hydroxyde de potassium


(KOH) sont neutralisées par cette quantité d’acide nitrique (HNO3) ?

4. À partir du volume d’hydroxyde de potassium utilisé et des quantités calculées précédemment, quelle
est la concentration de l’hydroxyde de potassium (KOH) ?

5. Si nous avions utilisé une solution d’acide sulfurique (H2SO4) de même concentration et de même
volume au lieu de l’acide nitrique (HNO3), le sel produit par la neutralisation aurait été du sulfate de
dipotassium (K2SO4).
a) Écrivez l’équation balancée de la réaction de neutralisation qui se serait produite.

b) Combien de moles d’acide sulfurique aurait-on utilisées pour effectuer cette neutralisation ?

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 4
UM • Chapitre 3 • 5/5

c) Combien de moles d’hydroxyde de potassium (KOH) auraient été neutralisées par cette quantité
d’acide sulfurique (H2SO4) ?

d) Dans ces conditions, quelle aurait été la concentration de l’hydroxyde de potassium (KOH) ?

La conclusion
6. Comment peut-on reconnaître qu’une solution est neutralisée ?

7. À partir d’une solution de concentration connue, le titrage nous permet de déterminer le volume requis
de cette solution pour effectuer la neutralisation. Que pouvons-nous calculer à partir du volume et de la
concentration de cette solution ?

8. Comment pouvons-nous connaître le rapport stœchiométrique entre les ions H+ et OH− ?

L-20 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 1/7

La relation entre la chaleur, la capacité thermique


massique, la masse et la variation de température S TE

Cahier, p. 176 et 177

DÉMONSTRATION
Buts
A. Comprendre la signification de la capacité Remarques
thermique massique. • Vérifier préalablement que les trois plaques
B. Découvrir la relation entre la chaleur, chauffantes produisent la même quantité
la capacité thermique massique, la masse d’énergie pour les mêmes réglages. Pour ce
et la variation de température. faire, consulter la rubrique TTP ci-dessous.
75 minutes • Puisqu’il est difficile de mesurer simplement
l’énergie thermique, il est judicieux de
Rapport de démonstration, p. L-23 à L-27 considérer que la chaleur absorbée par
chaque liquide est proportionnelle au temps
Matériel de chauffage. En effet, comme le chauffage
Pour le groupe classe est constant, plus le temps passe, plus les
• Trois plaques chauffantes identiques liquides acquièrent de l’énergie sous forme
• Trois béchers de 600 mL de chaleur. Par conséquent, on peut se servir
• Trois tiges de verre de ce temps pour représenter l’énergie
• Un bécher de 1 000 mL thermique absorbée.
• De l’eau distillée (environ 1 L) • Il est intéressant de demander l’aide de trois
• 250 mL d’huile de canola élèves volontaires pour réaliser les
• Trois thermomètres manipulations 11 à 13, afin de s’assurer de
• Un chronomètre la simultanéité des mesures dans chacun des
• Une balance électronique béchers.
• Procéder à la démonstration de la page
suivante. Demander ensuite aux élèves de
remplir le rapport de démonstration.

• Avant de faire la démonstration, vérifier que les trois – placer les béchers sur trois plaques chauffantes différentes ;
plaques chauffantes fournissent bien la même quantité – allumer les plaques et s’assurer que les contrôleurs de
d’énergie quand leurs réglages sont identiques. Pour ce température sont à la même position ;
faire, procéder comme suit : – vérifier que la température de l’eau dans les trois
– verser 200 mL d’eau du robinet dans trois béchers de béchers augmente de manière similaire dans un laps de
600 mL qui ne seront pas utilisés au cours de temps déterminé.
l’expérience ; • Il est important de toujours bien remuer les liquides avec
– plonger un thermomètre dans chacun d’eux ; la tige de verre juste avant la prise de chaque mesure de
– vérifier que la température de l’eau est identique dans température. Cela a pour effet de bien homogénéiser la
chacun des béchers ; température des liquides.

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Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 2/7

Manipulations
1 Identifier les trois béchers avec les lettres A, B et C.

2 Peser les béchers vides à l’aide de la balance électronique et demander aux élèves de noter les masses
dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1 du rapport de
démonstration, à la page L-23.
3 Verser respectivement environ 200 et 300 mL d’eau distillée dans les béchers A et B.

4 Peser chacun des béchers A et B avec leur contenu et demander aux élèves de noter les masses dans le
tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1.
5 Déduire de ces pesées la masse exacte de l’eau contenue dans chacun des béchers A et B. Demander
aux élèves de noter ces deux masses dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la
question 1.
6 Verser environ 250 mL d’huile de canola dans le bécher C.

7 Peser le bécher C avec son contenu et demander aux élèves d’en noter la masse dans le tableau
« Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la question 1.
8 Déduire de cette pesée la masse exacte d’huile de canola contenue dans le bécher C et demander
aux élèves de noter cette masse dans le tableau « Le calcul de la masse des liquides utilisés » de la
question 1.
9 Placer un thermomètre dans chacun des béchers A, B et C et noter la température initiale des liquides
dans le tableau « La température des liquides en fonction du temps » de la question 2 à la page L-23.
10 Allumer les trois plaques chauffantes et attendre 2 à 3 minutes.

11 Placer chacun des trois béchers (avec leur contenu) sur une plaque chauffante. Le faire le plus
rapidement possible, pour que les trois béchers commencent à recevoir de la chaleur en même temps.
12 Bien remuer les liquides avec la tige de verre juste avant de prendre chaque mesure de température.
Cela aura pour effet d’uniformiser la température des liquides.
13 Relever la température de chaque bécher toutes les minutes et demander aux élèves de les noter dans
le tableau « La température des liquides en fonction du temps » de la question 2.
14 Éteindre la plaque chauffante de chaque bécher lorsque le liquide qu’il contient atteint 90 °C. (Noter le
temps à ce moment.)

L-22 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 3/7

La relation entre la chaleur, la capacité thermique


massique, la masse et la variation de température S TE

Cahier, p. 176 et 177

Rapport de démonstration
1. Remplissez le tableau suivant qui porte sur la masse des liquides utilisés durant la démonstration.

Le calcul de la masse des liquides utilisés


Bécher Masse du bécher vide Masse du bécher plein Masse du liquide
(g) (g) (g)
A (eau)
B (eau)
C (huile)

2. Remplissez le tableau suivant en indiquant, pour chaque bécher, la température du liquide (T) et la
différence de température (ΔT) à toutes les minutes (jusqu’à atteindre 90 oC).

La température des liquides en fonction du temps


Bécher A (eau) Bécher B (eau) Bécher C (huile)
t T t T t T
ΔT ΔT ΔT
Temps Température Temps Température Temps Température
(°C) (°C) (°C)
(s) (°C) (s) (°C) (s) (°C)

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 4/7

3. À partir des données du tableau de la question 2 « La température des liquides en fonction du temps »,
tracez, sur le graphique ci-dessous, les courbes de variation du temps de chauffage (t) en fonction de la
différence de température entre le temps final et le temps initial ΔT (ΔT = Tfinale − Tinitiale) pour les
liquides contenus dans les trois béchers. Tracez aussi les régressions linéaires pour chaque courbe.

4. Si on considère que les plaques chauffantes produisent de la chaleur de manière constante, que
représente l’axe des ordonnées (en plus du temps) ? Proposez un autre titre au graphique que celui qui
est déjà indiqué.

L-24 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 5/7

5. Quelle est l’allure des courbes qui figurent sur le graphique de la question 3 ?

6. Quelle est la signication de ce résultat en ce qui concerne la relation entre la chaleur (Q) et la
différence de température (ΔT) ?

7. À partir du graphique de la question 3, évaluez le temps Δt(30) qu’il faut attendre pour augmenter de 30 °C
la température des masses des liquides contenus dans les béchers A, B et C. Notez ces valeurs dans la
troisième colonne du tableau ci-dessous et remplissez la quatrième colonne du même tableau.

Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les différentes masses de liquides
Bécher Masse du liquide Δt(30) Δt(30)/m
(g) (s) (s/g)
A (eau)
B (eau)
C (huile)

8. Que représente le rapport Δt(30)/m du tableau de la question précédente ?

9. De l’analyse des deux premières valeurs numériques qui gurent dans la quatrième colonne du tableau
de la question 7, « Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les différentes masses de liquides »,
quelle conclusion pouvez-vous tirer ?

10. La valeur numérique de Δt(30)/m de l’eau est-elle identique à celle de l’huile de canola ? Donnez une
interprétation scientique à vos résultats.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 6/7

11. Quelle généralisation peut-on faire à partir des résultats obtenus aux questions 8 à 10 ?

12. À partir des données du tableau de la question 7, « Le calcul des paramètres Δt(30) et Δt(30)/m pour les
différentes masses de liquides », tracez ci-dessous le graphique de la variation du temps Δt(30) en
fonction de la masse d’eau contenue dans chacun des béchers A et B. Tracez aussi une régression
linéaire de la courbe obtenue.

13. Quelle est l’allure de la courbe qui gure dans le graphique de la question 12 ?

14. Que signie le résultat de la question précédente en ce qui concerne la relation entre la chaleur (Q)
et la masse d’eau (m) contenue dans les béchers ?

L-26 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 5
UM • Chapitre 4 • 7/7

15. En combinant les résultats obtenus aux questions 6 et 14, quelle déduction pouvez-vous faire ? Exprimez
mathématiquement la relation entre la chaleur (Q), la masse (m) et la différence de température (ΔT).
Justiez votre raisonnement dans l’encadré ci-dessous.

16. Quelle est l’unité du facteur de proportionnalité entre Q, m et (ΔT) ? Justiez votre raisonnement dans
l’encadré ci-dessous.

17. Quelle signication physique peut-on donner à ce facteur de proportionnalité ?

18. Quel résultat obtenu auparavant indique que ce facteur de proportionnalité est une propriété
caractéristique de la matière ?

19. Les scientiques ont nommé ce facteur de proportionnalité « capacité thermique massique » et l’ont
désigné par la lettre c. En tenant compte de ces informations, comment pouvez-vous réécrire la relation
entre la chaleur (Q), la masse (m) et la différence de température (ΔT) ? Justiez votre raisonnement dans
l’encadré ci-dessous.

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Laboratoire 6
UM • Chapitre 5 • 1/5

Les circuits électriques


Cahier, p. 203 à 207

LABORATOIRE
Buts • Au besoin, il est possible de schématiser les
circuits en groupe classe au tableau. Par
A. Se familiariser avec les symboles exemple, on peut utiliser des cartons sur
normalisés usuels pour représenter lesquels sont dessinés séparément chacun
différentes composantes des circuits des symboles normalisés des composantes à
électriques. brancher (voir la figure ci-dessous). Un élève
B. Réaliser des circuits en série et des circuits volontaire peut alors agencer les symboles en
en parallèle. les faisant tenir avec des aimants ou des
punaises.
C. Analyser les circuits en série et les circuits
en parallèle.

75 minutes

Rapport de laboratoire, p. L-29 à L-32

Matériel
Par dyade
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source
Un exemple de schéma d’un circuit en série réalisé avec des
de courant
composantes dessinées sur des feuilles.
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Les symboles normalisés des composantes à
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile
utiliser sont présentés aux pages 203 (pile,
Remarques conducteur (fil) et ampoule) et 486
(interrupteur) du cahier.
• Pour réaliser le laboratoire, les élèves
• La procédure d’utilisation d’un ampèremètre
doivent être capables de :
est présentée dans l’Outil 2 – Mesurer le
– réaliser un circuit en série avec une pile,
courant et la différence de potentiel, à la
un interrupteur et deux ampoules ;
p. 206 du cahier.
– réaliser un circuit en parallèle avec une
• Pour le protocole expérimental, voir le
pile, un interrupteur et deux ampoules ;
rapport de laboratoire aux pages L-29 et L-30.
– brancher et utiliser correctement un
ampèremètre.

Tic
De nombreux sites proposent des animations sur la construction de circuits électriques en série et en parallèle fonctionnels,
dont voici quelques-uns. Ces outils pédagogiques peuvent être utilisés soit dans la discussion préalable au laboratoire, soit
comme exercices pour la consolidation des apprentissages.
• www.physagreg.fr/animations.php
• phys.free.fr/intsfla.htm
• https://phet.colorado.edu/fr/simulation/legacy/circuit-construction-kit-ac-virtual-lab

L-28 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
UM • Chapitre 5 • 2/5

Les circuits électriques


Cahier, p. 203 à 207

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Se familiariser avec les symboles normalisés usuels pour représenter différentes composantes des
circuits électriques.
B. Réaliser des circuits en série et des circuits en parallèle.
C. Analyser les circuits en série et les circuits en parallèle.

L’hypothèse
On veut élaborer deux circuits électriques avec les mêmes composantes pour allumer deux ampoules
identiques : le premier en série et le second en parallèle. Dans quel circuit l’éclairage des ampoules sera-t-il
le plus intense ?

Le protocole expérimental
Matériel
• Un ampèremètre
• Une pile de 9 V avec boîtier ou une source de courant
• Deux ampoules miniatures avec socles
• Un interrupteur
• Sept fils conducteurs avec pinces crocodile

Manipulations

PARTIE A – Le circuit en série


1 Réaliser le montage d’un circuit électrique en série pour allumer les deux ampoules.

2 À l’aide de l’ampèremètre, mesurer le courant aux endroits suivants sur le circuit :


– Point A : Avant la pile (après la deuxième ampoule).
– Point B : Après la pile (avant la première ampoule).
– Point C : Entre les deux ampoules.
3 Noter les valeurs obtenues dans le tableau « Les valeurs du courant en différents points du circuit en
série et du circuit en parallèle » de la question 2, à la page L-30.
4 Garder l’ampèremètre branché à un point au choix et dévisser une des deux ampoules. Fermer le
circuit à l’aide de l’interrupteur et noter les observations à la question 3b, à la page L-31.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-29


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
UM • Chapitre 5 • 3/5

PARTIE B – Le circuit en parallèle


1 Réaliser le montage d’un circuit électrique en parallèle pour allumer les deux ampoules.

2 À l’aide de l’ampèremètre, mesurer le courant aux endroits suivants sur le circuit :


– Point A : Avant la pile (après les deux ampoules).
– Point B : Après la pile (avant les deux ampoules).
– Point C : Avant la première ampoule (après l’embranchement des fils).
– Point D : Avant la seconde ampoule (après l’embranchement des fils).
3 Noter les valeurs obtenues dans le tableau de la question 2 ci-dessous.

4 Garder l’ampèremètre branché au point A ou au point B et dévisser une des deux ampoules. Fermer le
circuit à l’aide de l’interrupteur et noter les observations à la question 7, à la page L-31.

Les résultats
1. Dessinez les deux circuits électriques (en série et en parallèle) dans l’encadré ci-dessous et identifiez les
différents points du circuit (A, B, C dans les deux circuits et D dans le circuit en parallèle). Dans chacun
des circuits, indiquez par des flèches le sens du courant conventionnel.

2. Remplissez le tableau suivant.

Les valeurs du courant en différents points du circuit en série et du circuit en parallèle


Points du circuit Courant pour le circuit en série Courant pour le circuit en parallèle
(A) (A)
Point A
Point B
Point C
Point D

L-30 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
UM • Chapitre 5 • 4/5

L’analyse des résultats


3. En vous basant sur les résultats obtenus pour le circuit en série, répondez aux questions suivantes.
a) Que pouvez-vous dire sur la grandeur du courant ?

b) Que se passe-t-il lorsqu’une ampoule est dévissée dans le circuit en série ?

c) Comment peut-on expliquer ce résultat ?

4. En vous basant sur les résultats obtenus pour le circuit en parallèle, répondez aux questions suivantes.
a) Que pouvez-vous dire sur la grandeur du courant ?

b) Quelle relation mathématique relie les courants aux points B, C et D ?

5. Le courant qui sort de la pile dans les deux circuits (en série et en parallèle) a-t-il la même valeur ?

6. Quelle conclusion peut-on tirer de l’observation faite à la question 5 ?

7. Que se passe-t-il lorsqu’une ampoule est dévissée dans le circuit en parallèle ?

8. Comment peut-on expliquer l’observation faite à la question 7 ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-31


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 6
UM • Chapitre 5 • 5/5

La conclusion
9. Répondez aux questions suivantes.
a) Dans lequel des circuits l’intensité de l’éclairage des ampoules est-elle la plus forte ?

b) Pouvez-vous expliquer pourquoi ?

10. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ était juste ?
Expliquez votre réponse en indiquant les nouvelles informations que vous avez apprises au cours de
cette expérience.

L-32 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 7
UM • Chapitre 5 • 1/4

La loi d’Ohm
Cahier, p. 214 et 215

LABORATOIRE
Buts En effet, si l’intensité du courant qui circule
A. Schématiser un circuit électrique. dans le circuit est réduite, l’erreur relative
B. Mesurer la différence de potentiel s’accroît. Si, au contraire, les valeurs de
et le courant dans un circuit électrique. résistance sont trop basses, le courant trop
C. Déterminer graphiquement la résistance fort peut alors faire chauffer les résisteurs.
de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm. • Selon le type d’ampèremètre et de voltmètre
disponible, il est préférable d’utiliser une
60 minutes valeur de résistance qui permet d’éviter
un changement d’échelle des appareils.
Rapport de laboratoire, p. L-34 à L-36 C’est pour cette raison que l’enseignante
ou l’enseignant doit prendre soin de fixer
Matériel l’étendue et l’intervalle des mesures
Par dyade du tableau de la question 2 de la page L-35.
• Deux résisteurs de résistance inconnue, Toutefois, il est suggéré d’effectuer les
identifiés A et B mesures de 0 V à 12 V par intervalles de 2 V.
• Une source de différence de potentiel • Au début du laboratoire, il peut être
variable intéressant de faire la démonstration du
• Cinq fils conducteurs circuit électrique sur un ondulé de plastique
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé ou un panneau de contreplaqué (voir la
comme ampèremètre) figure et la rubrique TTP ci-dessous). Cela
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé aidera grandement les élèves à réaliser
comme voltmètre) l’étape 1 des manipulations.

Remarques
• Les résisteurs identifiés A et B peuvent avoir
une résistance différente des résisteurs utilisés
dans le corrigé du rapport de laboratoire
(40 Ω et 20 Ω). À la limite, chaque poste
de travail pourrait avoir des résisteurs de
valeurs différentes. Le schéma du circuit électrique

Selon le matériel disponible à l’école, il est


toutefois recommandé de ne pas utiliser • Pour le protocole expérimental, voir le
de valeurs trop élevées (supérieures à 50 Ω). rapport de laboratoire à la page L-34.

• Si on utilise des résisteurs de basse résistance, il peut être résisteurs en série ou en parallèle ; ils pourront ainsi servir
utile d’ajouter un interrupteur au circuit afin d’éviter qu’ils dans le laboratoire 8, Les lois de Kirchhoff.
ne chauffent trop. Dans ce cas, indiquer aux élèves de On peut fixer les fils conducteurs avec de la colle chaude
laisser l’interrupteur ouvert entre les prises de mesure. et les éléments qu’on désire modifier ou changer de place
avec des crochets ou des bandes velcro. Les fils peuvent tout
Pour la construction du circuit servant à la démonstration
simplement être insérés dans les bornes prévues à cette fin.
devant la classe :
• Des aimants peuvent aussi être placés sous les instruments
• Prévoir deux ondulés plastiques (Coroplast™) ou panneaux
et les résisteurs, et être fixés au tableau. Dans ce cas, utiliser
de contreplaqué assez grands (d’environ 70 cm sur 100 cm)
une vieille source de différence de potentiel variable dont on
afin qu’ils puissent recevoir plusieurs résisteurs montés en
aura enlevé l’intérieur ou une boîte de carton qui représentera
série sur un panneau et en parallèle sur l’autre panneau.
la source de différence de potentiel variable.
Les panneaux doivent avoir la capacité de recevoir trois

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-33


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 7
UM • Chapitre 5 • 2/4

La loi d’Ohm
Cahier, p. 214 et 215

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Schématiser un circuit électrique.
B. Mesurer la différence de potentiel et le courant dans un circuit électrique.
C. Déterminer graphiquement la résistance de résisteurs en appliquant la loi d’Ohm.

L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir une technique tout en vous familiarisant avec la notion
de circuit électrique. L’utilisation d’une technique, par exemple celle de la détermination de la résistance
de résisteurs, ne demande pas d’émettre une hypothèse au préalable.

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux résisteurs de résistance inconnue, identifiés A et B
• Une source de différence de potentiel variable
• Cinq fils conducteurs
• Un ampèremètre (ou un multimètre utilisé comme ampèremètre)
• Un voltmètre (ou un multimètre utilisé comme voltmètre)

Manipulations
1 Réaliser le circuit électrique qui servira à l’expérience en utilisant le résisteur A et en tracer
le schéma à la question 1 de la page L-35.
2 Allumer la source de différence de potentiel et la régler à 2 V.

3 Lire la mesure du courant à l’aide de l’ampèremètre et l’inscrire dans le tableau de la question 2,


à la page L-35.
4 Refaire l’étape 3 pour des valeurs de différence de potentiel de 4 V, de 6 V et ainsi de suite jusqu’à 12 V.

5 Éteindre la source. Débrancher le résisteur A et le remplacer par le résisteur B.

6 Répéter les étapes 2, 3 et 4 des manipulations pour le résisteur B.

L-34 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 7
UM • Chapitre 5 • 3/4

Les résultats
1. Tracez le schéma du circuit électrique du laboratoire
dans l’encadré ci-contre.

2. Remplissez le tableau suivant.

Les valeurs des résisteurs


Résisteur A Résisteur B
Différence de potentiel Courant Différence de potentiel Courant
(V) (A) (V) (A)

L’analyse des résultats


3. À partir du tableau de la question 2, tracez le graphique de la différence de potentiel en fonction du courant
pour les résisteurs A et B. Tracez les deux courbes sur le même graphique.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-35


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 7
UM • Chapitre 5 • 4/4

4. À partir du graphique de la question 3 :


a) calculez le taux de variation de chacune des droites. Laissez une trace de votre démarche dans
l’encadré ci-dessous.

Réponse :

b) Lequel des deux résisteurs offre la plus grande résistance au passage du courant électrique ?

5. Que représente le taux de variation de chacune des courbes du graphique de la question 3? Justifiez
votre réponse.

6. Les résistances sont-elles constantes pendant toute la durée de l’expérimentation ? Justifiez votre réponse.

La conclusion
7. Quelle est la valeur de la résistance de chacun des résisteurs ?

L-36 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 1/9

Les lois de Kirchhoff S TE

Cahier, p. 218 à 222

LABORATOIRE
Buts prendre le temps de faire un retour en
A. Énoncer les lois de la distribution du groupe classe sur les notions découvertes
courant et de la différence de potentiel dans chaque partie du laboratoire.
dans les circuits en série et en parallèle. • Avant la partie A du laboratoire, au besoin,
B. Déterminer le calcul de la résistance faire la démonstration d’un circuit en série,
équivalente dans des circuits en série par exemple, le circuit 1 du laboratoire sur
et en parallèle. un ondulé plastique à l’aide d’éléments de
circuits aimantés afin que les élèves voient
150 minutes comment mesurer une tension aux bornes
d’un résisteur (voir la rubrique TTP). Insister
Rapport de laboratoire, p. L-38 à L-45 sur le branchement, la lecture et la précision
de l’ampèremètre et du voltmètre.
Matériel • Avant la partie B du laboratoire, au besoin,
Par dyade faire la démonstration d’un circuit en
parallèle, par exemple, le circuit 4 du
laboratoire sur un ondulé plastique à l’aide
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2) d’éléments de circuits aimantés afin qu’ils
• Un résisteur de 20 Ω (R3) voient comment mesurer l’intensité du
• Une source de courant variable courant dans les différentes boucles du
• Onze fils conducteurs circuit (voir la rubrique TTP).
• Un ampèremètre • Si désiré, expliquer aux élèves que les
• Un voltmètre résultats obtenus peuvent différer des
valeurs théoriques à cause, notamment, de
Remarques
l’erreur absolue des appareils de mesure, de
• Ce laboratoire comporte plusieurs notions manipulations ou de pertes de courant aux
dont l’application dans des problèmes différents points de connexion des éléments
numériques est complexe pour bon nombre de circuit.
d’élèves. Il est donc suggéré de réaliser les • Pour le protocole expérimental, voir le
deux parties du laboratoire séparément au rapport de laboratoire aux pages L-38 et
cours de deux périodes consécutives afin de L-39, puis aux pages L-42 et L-43.

• Pour la construction des circuits électriques sur ondulés Il est toutefois recommandé de ne pas utiliser des valeurs
plastiques, se référer à la rubrique TTP du laboratoire 7, trop élevées (la somme des valeurs des trois résisteurs ne
La loi d’Ohm, à la page L-33. devrait pas être supérieure à 100 Ω ) ni trop basses ; si les
• Si on utilise des résisteurs de basse résistance, il peut être valeurs sont trop basses, les résisteurs chaufferont, car
utile d’ajouter un interrupteur au circuit afin d’éviter qu’ils trop de courant circulera dans le circuit.
ne chauffent trop. Dans ce cas, indiquer aux élèves de • En ce qui a trait à l’ampèremètre et au voltmètre, il est
laisser l’interrupteur ouvert entre les prises de mesure. préférable d’utiliser des valeurs de résistance qui évitent
• Selon le matériel dont on dispose à l’école, les résisteurs un changement d’échelle des appareils.
peuvent avoir des valeurs différentes de celles suggérées.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-37


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 2/9

Les lois de Kirchhoff


Cahier, p. 218 à 222

Rapport de laboratoire
PARTIE A – Les circuits en série

Les buts de l’expérience


A. Énoncer les lois de la distribution du courant et de la différence de potentiel dans les circuits en série.
B. Déterminer la façon de calculer la résistance équivalente dans un circuit en série.

L’hypothèse
Question A. Le courant est-il le même partout dans un circuit en série ? Justifiez votre réponse.

Question B. Dans un circuit en série, comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle
répartie entre les bornes des différents résisteurs :

a) si les valeurs des résisteurs sont identiques ?

b) si les valeurs des résisteurs sont différentes ?

Question C. Comment peut-on calculer la résistance équivalente d’un circuit en série ?

Le protocole expérimental
Matériel Circuit 1 Circuit 2
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2)
• Un résisteur de 20 Ω (R3)
• Une source de courant variable Usource Usource
Isource Isource
• Huit fils conducteurs
• Un ampèremètre
• Un voltmètre

Manipulations
Dans la partie A du laboratoire, vous devez
construire, l’un après l’autre, les trois circuits
Circuit 3
en série suivants.
Usource
Isource

L-38 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 3/9

1 Effectuer les branchements afin d’obtenir le circuit 1.

2 Placer le voltmètre aux bornes de la source et, en mettant le circuit sous tension, fixer la différence de
potentiel aux bornes de la source (Usource) à 10 V.
3 Brancher le voltmètre et l’ampèremètre aux endroits indiqués sur le schéma du circuit et noter les
mesures de différence de potentiel (U) et du courant (I) dans le tableau de la question 1 ci-dessous.
4 Répéter les étapes 1 à 3 des manipulations pour le circuit 2 et le circuit 3.

Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant avec les résultats des mesures de la différence de potentiel et du courant
dans :
a) le circuit 1 :

Le circuit 1
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
Usource Isource Réq

b) le circuit 2 :

Le circuit 2
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U3 I3 R3
Usource Isource Réq

c) le circuit 3 :

Le circuit 3
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
U3 I3 R3
Usource Isource Réq

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-39


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 4/9

2. Calculez la résistance de chacun des résisteurs ainsi que la résistance équivalente du circuit à l’aide de
la loi d’Ohm. Laissez une trace de votre démarche dans les encadrés ci-dessous, puis inscrivez vos
résultats dans le tableau correspondant de la question 1, à la page L-39.
a) Le circuit 1 :

b) Le circuit 2 :

c) Le circuit 3 :

L’analyse des résultats


3. Combien de boucles ces circuits possèdent-ils ?

4. Comment le courant varie-t-il dans les circuits ne possédant qu’une boucle ?

L-40 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 5/9

5. Quelle équation mathématique met en relation le courant issu de la source et le courant en différents
points d’un circuit en série ?

6. Comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle répartie entre les éléments dans le
circuit 1 (où les valeurs des résisteurs sont identiques) ?

7. Comment la différence de potentiel aux bornes de la source est-elle répartie entre les éléments dans les
circuits 2 et 3 (où les valeurs des résisteurs sont différentes) ?

8. Quelle équation mathématique met en relation la différence de potentiel aux bornes de la source et les
différences de potentiel aux bornes de chacun des éléments d’un circuit en série ?

9. Dans chaque cas, les valeurs des résistances calculées sont-elles identiques à celles constituant les
circuits ?

10. Comparez les valeurs de résistance des résisteurs avec la valeur de la résistance équivalente dans
chacun des circuits. Que remarquez-vous ?

La conclusion
11. Décrivez la façon dont se comporte le courant dans un circuit en série.

12. Décrivez la façon dont se comporte la différence de potentiel dans un circuit en série.

13. Indiquez deux façons de calculer la résistance équivalente d’un circuit en série.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-41


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 6/9

PARTIE B – Les circuits en parallèle

Les buts de l’expérience


A. Énoncer les lois de la distribution du courant et de la différence de potentiel dans les circuits en parallèle.
B. Déterminer la façon de calculer la résistance équivalente dans un circuit en parallèle.

L’hypothèse
Question A. Le courant est-il le même partout dans un circuit en parallèle ? Justifiez votre réponse.

Question B. Dans un circuit en parallèle, comment la différence de potentiel varie-t-elle entre les différents
résisteurs :

a) si les valeurs des résisteurs sont identiques ?

b) si les valeurs des résisteurs sont différentes ?

Question C. Comment peut-on calculer la résistance équivalente d’un circuit en parallèle ?

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux résisteurs de 10 Ω (R1 et R2) Circuit 5
• Un résisteur de 20 Ω (R3)
• Une source de courant variable
• Onze fils conducteurs Usource
• Un ampèremètre
• Un voltmètre
Isource
Manipulations
Dans la partie B du laboratoire,
vous devez construire, l’un après l’autre,
les trois circuits en parallèle suivants. Usource

Circuit 4 Circuit 6

Usource
Isource

Isource

L-42 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 7/9

1 Effectuer les branchements afin d’obtenir le circuit 4.

2 Placer le voltmètre aux bornes de la source et, en mettant le circuit sous tension, fixer la différence de
potentiel aux bornes de la source (Usource) à 10 V.
3 Brancher le voltmètre et l’ampèremètre aux endroits indiqués sur le schéma du circuit et noter les
mesures de différence de potentiel (U) et du courant (I) dans le tableau de la question 14 ci-dessous.
4 Répéter les étapes 1 à 3 des manipulations pour monter le circuit 5, puis le circuit 6.

Les résultats
14. Remplissez le tableau suivant avec les résultats des mesures de la différence de potentiel et du courant
dans :
a) le circuit 4 :

Le circuit 4
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
Usource Isource Réq

b) le circuit 5 :

Le circuit 5
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U3 I3 R3
Usource Isource Réq

c) le circuit 6 :

Le circuit 6
Différence de potentiel (U) Courant (I) Résistance (R)
(V) (A) (Ω)
U1 I1 R1
U2 I2 R2
U3 I3 R3
Usource Isource Réq

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-43


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 8/9

15. Calculez la résistance de chacun des résisteurs ainsi que la résistance équivalente du circuit à l’aide de
la loi d’Ohm. Laissez une trace de votre démarche dans les encadrés ci-dessous, puis inscrivez vos
résultats dans le tableau correspondant de la question 14, à la page L-43.
a) Le circuit 4 :

b) Le circuit 5 :

c) Le circuit 6 :

L’analyse des résultats


16. Combien de boucles :
a) le circuit 4 possède-t-il ?
b) le circuit 5 possède-t-il ?
c) le circuit 6 possède-t-il ?

L-44 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 8
UM • Chapitre 5 • 9/9

17. Comment la différence de potentiel varie-t-elle entre les différentes branches des circuits ayant plus
d’une boucle ?

18. Quelle équation mathématique met en relation la différence de potentiel aux bornes de la source et les
différences de potentiel aux bornes de chacune des branches d’un circuit en parallèle ?

19. Comment le courant est-il réparti entre les éléments du circuit 4 (où les valeurs des résisteurs sont
identiques) ?

20. Comment le courant est-il réparti entre les éléments dans les circuits 5 et 6 (où les valeurs des résisteurs
sont différentes) ?

21. Quelle équation mathématique met en relation le courant issu de la source et les courants établis dans
chacune des branches d’un circuit en parallèle ?

22. Dans chaque circuit, les valeurs des résistances calculées sont-elles les mêmes que celles constituant le
circuit ?

23. À quoi correspond la valeur de la résistance équivalente dans un circuit en parallèle ?

La conclusion
24. Décrivez la façon dont se comporte la différence de potentiel dans un circuit en parallèle.

25. Décrivez la façon dont se comporte le courant dans un circuit en parallèle.

26. De quelle façon peut-on calculer la résistance équivalente d’un circuit en parallèle ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-45


Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 1/7

Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques


Cahier, p. 234 à 236

LABORATOIRE
Buts
A. Classer des substances selon leurs • Deux aimants droits
propriétés magnétiques. • Une boussole
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques. • Un bout de ficelle de 20 cm de long
C. Représenter schématiquement des champs
magnétiques produits par des aimants.
• Deux aimants droits
• Une boussole
75 minutes
• De la limaille de fer
Rapport de laboratoire, p. L-47 à L-52 • Une feuille de carton rigide ou de plexiglas
(21,75 cm sur 28,2 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur
Par dyade 28,2 cm)
• Deux crayons en bois

• Deux aimants droits Remarques


• Divers objets faits de substances variées : • Dans la partie A de l’expérience, on peut
– Des clous, des vis, des écrous demander à chaque élève de fournir un objet
– Du papier d’aluminium supplémentaire de son choix : bijou,
– Du fil de cuivre monnaie, article scolaire, etc.
– Une lame de zinc • Une fois la partie A de l’expérience terminée,
– Un trombone demander aux élèves de conserver la
– Une règle en plastique boussole et les aimants pour les utiliser dans
– Un crayon les parties B et C du laboratoire.
– Un morceau de bois • Pour réduire le temps consacré au
– Une pièce de un cent laboratoire, utiliser un rétroprojecteur pour
– Cinq pièces canadiennes de cinq cents faire la démonstration des champs
d’années variées dont certaines antérieures magnétiques à l’aide d’une plaque de
à 1982 et d’autres postérieures à 2001 plexiglas, de limaille de fer et d’aimants.
– Un morceau de verre • L’enseignante ou l’enseignant peut choisir la
– Une boussole ou les parties à réaliser.
– Un morceau de caoutchouc • Pour le protocole expérimental, voir le
– Un morceau d’acier rapport de laboratoire aux pages L-47, L-49
– D’autres objets pouvant être apportés en et L-50.
classe par les élèves

• Distribuer les aimants après avoir remis aux élèves le • Si des élèves apportent en classe ou au laboratoire du
reste du matériel. Cela évitera d’avoir à séparer les objets matériel électronique (ordinateur, tablette, etc.), les avertir
ferromagnétiques qui s’y seraient collés et empêchera de ranger ces objets pour qu’ils ne soient pas à proximité
la magnétisation temporaire de certains d’entre eux. des tables où ils réaliseront leurs expériences.
• Signaler aux élèves que la limaille de fer et les aimants • De manière à faciliter la manipulation de la limaille de fer,
ne doivent pas être mis en contact direct, car il serait ensuite la placer dans une salière (ou un objet équivalent).
difficile de les séparer. On peut recouvrir préalablement les • On peut ajouter au matériel de la partie B un support
aimants d’une pellicule de plastique protecteur. universel et une pince universelle de façon à maintenir
• Demander aux élèves de ne pas faire passer l’aimant au- l’aimant suspendu. S’assurer, dans ce cas, que l’aimant
dessus de la boussole, car ceci pourrait inverser les pôles est suffisamment éloigné du support métallique.
de l’aiguille.

L-46 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 2/7

Les forces d’attraction et de répulsion magnétiques


Cahier, p. 234 à 236

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Classer des substances selon leurs propriétés magnétiques.
B. Découvrir la loi des pôles magnétiques.
C. Représenter schématiquement des champs magnétiques produits par des aimants.

L’hypothèse
Question A. Parmi les substances qui sont proposées dans le matériel de la partie A de l’expérience, quelles
sont celles qui possèdent des propriétés magnétiques ?

Question B. Comment les extrémités de deux aimants réagissent-elles lorsqu’on les approche l’une de l’autre ?

Question C. Qu’est-ce que le champ magnétique ?

PARTIE A – Les propriétés magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Divers objets faits de substances variées : – Une pièce de un cent
– Des clous, des vis, des écrous – Cinq pièces canadiennes de cinq cents d’années
– Du papier d’aluminium variées dont certaines antérieures à 1982 et
– Du fil de cuivre d’autres postérieures à 2001
– Une lame de zinc – Un morceau de verre
– Un trombone – Une boussole
– Une règle en plastique – Un morceau de caoutchouc
– Un crayon – Un morceau d’acier
– Un morceau de bois – D’autres objets :

Manipulations
1 Approcher différents objets les uns des autres et observer leur comportement.

2 D’après les observations effectuées, former trois classes d’objets selon leurs propriétés magnétiques.

3 Noter dans le tableau de la question 1, à la page L-48, le nom des objets qui appartiennent aux trois
classes.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-47


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 3/7

Les résultats
1. Remplissez le tableau suivant en classant les objets selon leurs propriétés magnétiques.

Les propriétés magnétiques de divers objets


Les objets qui attirent Les objets qui sont uniquement Les objets qui ne sont ni attirés
et/ou repoussent d’autres objets attirés par un objet ni repoussés par les autres objets

L’analyse des résultats


2. Quelle propriété peut être attribuée aux objets :
a) qui sont attirés par un aimant ?
b) qui ne sont pas attirés par un aimant ?

3. Quels sont les objets qui peuvent autant attirer que repousser un aimant ?

4. Comment appelle-t-on les substances uniquement attirées par un aimant ?

La conclusion
5. Selon les résultats que vous avez obtenus, diriez-vous que votre hypothèse de départ et vos prédictions
étaient justes ? Expliquez votre réponse en indiquant l’information nouvelle que vous avez acquise au
cours de cette expérience.

L-48 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 4/7

PARTIE B – La loi des pôles magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• Un bout de ficelle de 20 cm de long

Manipulations
1 Attacher solidement une extrémité de la ficelle au milieu d’un des aimants droits.

2 Tenir la ficelle par son extrémité pour que l’aimant puisse pivoter librement.

3 Approcher du pôle Sud de l’aimant suspendu le pôle Nord de l’autre aimant. Noter les observations
dans le tableau de la question 6 ci-dessous.
4 Approcher les deux pôles Nord puis les deux pôles Sud des aimants et noter les observations.

5 Approcher le pôle Nord, puis le pôle Sud, d’un des aimants droits de l’extrémité colorée de l’aiguille
de la boussole, et noter les observations.

Les résultats
6. Dans le tableau suivant, notez vos observations à l’aide des termes « Répulsion » et « Attraction ».

Pôle Nord Pôle Sud

Pôle Nord
Pôle Sud
Aiguille de la boussole

L’analyse des résultats


7. Quelle est la condition pour que deux pôles magnétiques :
a) se repoussent ?
b) s’attirent ?

8. Selon vos observations, quelle extrémité de l’aiguille de la boussole correspond à un pôle Nord ?
Justifiez votre réponse.

La conclusion
9. Formulez la loi des pôles magnétiques dans vos propres mots.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-49


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 5/7

PARTIE C – La visualisation des champs magnétiques

Le protocole expérimental
Matériel
• Deux aimants droits
• Une boussole
• De la limaille de fer
• Une feuille de carton rigide ou de plexiglas (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Une feuille de papier blanc (21,75 cm sur 28,2 cm)
• Deux crayons en bois

Manipulations
1 Déposer l’aimant droit sur la table de travail entre les deux crayons espacés de 20 cm.

2 Placer la feuille de carton sur les deux crayons en s’assurant que l’aimant est bien au centre de celle-ci.

3 Déposer une feuille de papier blanc sur le carton.

4 Saupoudrer de la limaille de fer sur la surface de la feuille. (Il peut être utile de tapoter délicatement
la feuille de papier afin de permettre à la limaille de fer de se répandre plus facilement.)
5 Dans l’espace prévu pour les résultats à la page suivante (figure 1), dessiner les lignes de champ
révélées par la limaille de fer.
6 Placer la boussole à différents endroits au-dessus de la limaille de fer (voir la disposition des boussoles
sur la figure 1). Observer l’orientation des aiguilles de la boussole. Dessiner ensuite les aiguilles sur la
figure 1 (colorer la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).
7 Soulever la feuille de papier blanc et recueillir la limaille de fer.

8 Répéter les manipulations 1 à 7 des « Manipulations » en utilisant deux aimants droits placés
selon les indications suivantes :
Figure 2 : deux pôles Nord qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 3 : un pôle Nord et un pôle Sud qui se font face à 3 cm de distance ;
Figure 4 : un pôle Nord et un pôle Sud qui sont placés côte à côte à environ 5 cm de distance.
9 Dans les espaces prévus pour les résultats aux pages L-51 et L-52 (figures 2 à 4), dessiner les lignes
de champ qui sont révélées par la limaille de fer. Dessiner ensuite les aiguilles des boussoles (colorer
la pointe qui désigne le pôle Nord et laisser le pôle Sud en blanc).

L-50 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 6/7

Les résultats

Figure 1 Le champ magnétique d’un aimant droit.

Figure 2 Le champ magnétique de deux aimants (N/N).

Figure 3 Le champ magnétique de deux aimants (N/S) à 3 cm.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-51


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 9
UM • Chapitre 5 • 7/7

Figure 4 Le champ magnétique de deux aimants côte à côte (N/S) à 5 cm.

L’analyse des résultats


10. a) À quel endroit la limaille de fer se concentre-t-elle plus particulièrement ?

b) Selon vos observations, les lignes de champ magnétique peuvent-elles se croiser ?

c) Quelle est l’orientation que prend l’aiguille d’une boussole en comparaison des lignes de champ
magnétique ?

d) Par quel pôle de l’aimant les lignes de champ magnétique sortent-elles ?

11. Expliquez, à l’aide des lignes de champ que vous avez dessinées, pourquoi deux pôles identiques se
repoussent.

La conclusion
12. Quelle est l’allure du champ magnétique d’un aimant droit ? Est-ce que le résultat obtenu est conforme
à votre hypothèse de départ ?

L-52 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 10
TE • Chapitre 7 • 1/4

La circulation océanique
Cahier, p. 309 à 311

DÉMONSTRATION
Buts
A. Modéliser le processus de convection dans Matériel
les océans à l’échelle planétaire. Par élève
B. Comprendre comment les courants marins
transfèrent l’énergie solaire emmagasinée
dans les régions équatoriales vers les pôles. • Un crayon bleu
C. Connaître les facteurs qui influent sur la • Un crayon rouge
masse volumique de l’eau.
Pour le groupe classe
45 minutes
Rapport de démonstration, p. L-55 et L-56
• Un bécher de 1 L
• 800 mL d’eau chaude du robinet
• Un morceau de glace
• Du colorant alimentaire bleu
• Pour un meilleur effet visuel durant les démonstrations,
on peut utiliser un aquarium au lieu des béchers de 1 L.
Dans ce cas, adapter les quantités d’eau en • Deux béchers de 1 L
conséquence. • 500 mL d’eau distillée
• Dans la 2e démonstration, l’eau distillée et la solution • 500 mL d’une solution aqueuse de chlorure
d’eau salée doivent être à la même température afin de sodium (NaCl) (concentrée à 300 g/L)
que la seule variable étudiée soit la concentration • Du colorant alimentaire bleu
de sel. • Du colorant alimentaire rouge
• Une feuille de papier blanc

Introduction
• Réactiver les connaissances des élèves sur la masse volumique et la densité en leur expliquant que :

– La masse volumique est la quantité de matière qui se trouve dans un volume donné.

– La densité est le rapport entre la masse volumique d’un corps et la masse volumique d’un corps de
référence (l’eau dans le cas des liquides et des solides).

– La masse volumique de l’eau à 3,98 °C est proche de 1 g/cm3. À cette température, la masse volumique
de l’eau est à son maximum. Cette particularité de l’eau permet à de l’eau tiède, de l’eau très froide et
de la glace de flotter sur de l’eau à 3,98 °C, car leur densité est plus faible.

• Établir dès le départ le code de couleur utilisé pour les activités qui suivent :

– rouge : chaud ;

– bleu : froid.

• Demander aux élèves de répondre aux questions 1 et 2 du rapport de démonstration, à la page L-55.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-53


Laboratoire 10
TE • Chapitre 7 • 2/4

Manipulations
1re démonstration – L’effet de la température de l’eau sur les courants de profondeur
1 Présenter aux élèves le matériel de la démonstration.

2 Mettre l’eau chaude du robinet dans le bécher. Déposer la glace sur l’eau et mettre immédiatement une
goutte de colorant alimentaire bleu sur la glace.

• Demander aux élèves de répondre à la question 3 du rapport de démonstration, à la page L-55. Souligner
que le phénomène qu’ils ont illustré à la question 3b porte le nom de « courant de convection » et qu’il est
causé par la différence de masse volumique entre l’eau chaude et l’eau froide. Faire le parallèle avec les
courants de convection de l’air.

• Demander aux élèves de répondre à la question 4 à la page L-56.

2e démonstration – L’effet de la salinité de l’eau sur les courants de profondeur


1 Présenter aux élèves le matériel de la démonstration.

2 Déposer la solution d’eau salée dans le bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire
bleu.
3 Verser l’eau distillée dans l’autre bécher et y ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire rouge.

4 Faire la démonstration en versant très doucement l’eau distillée rouge du deuxième bécher sur l’eau
salée bleue du premier bécher.
5 Une fois l’eau rouge complètement versée, attendre que les eaux se séparent. Mettre la feuille de
papier blanc derrière le bécher pour mieux voir la superposition des deux couleurs.

• Demander aux élèves d’observer attentivement ce qui se produit, puis de répondre à la question 5 du
rapport de démonstration, à la page L-56.

• À l’occasion d’une discussion dirigée, amener les élèves à mentionner les raisons pour lesquelles l’eau
aux pôles devient plus dense et descend dans le fond océanique, ce qui crée un courant de densité.

• Demander aux élèves de répondre à la question 6 à la page L-56. Les élèves devront saisir ce qui suit :

– L’eau, en se déplaçant vers les pôles, se refroidit, ce qui augmente sa masse volumique.

– L’eau aux pôles augmente son niveau de salinité. En effet, lorsque l’eau de mer gèle pour former les
banquises, elle libère le sel dans l’eau. Encore une fois, la masse volumique de l’eau augmente.

• Décrire aux élèves comment l’action combinée de la température de l’eau et de la concentration de sel
dans l’eau produit la circulation thermohaline des océans (voir la figure 12, dans le cahier à la page 310).

Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 7 du rapport de démonstration, à la page L-56.

• Discuter avec les élèves des conséquences du réchauffement climatique sur la circulation océanique.

L-54 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 10
TE • Chapitre 7 • 3/4

La circulation océanique
Cahier, p. 309 à 311

Rapport de démonstration
Introduction
1. Quels sont, selon vous, les facteurs susceptibles d’influencer :
a) S TE la direction des courants dans l’océan ?

b) le comportement (remonter en surface ou plonger en profondeur) des courants dans l’océan ?

c) la température des différents courants dans les océans ?

2. Parmi les facteurs nommés à la question 1, lesquels sont le plus susceptibles d’influencer :
a) les courants de surface ?
b) les courants de profondeur (ou de densité) ?

1re démonstration – L’effet de la température de l’eau sur les courants de profondeur


3. Observez attentivement la première démonstration,
puis répondez aux questions suivantes.
a) Dans l'encadré ci-contre, représentez dans la
couleur appropriée le mouvement de l’eau colorée
observé dans le bécher.

b) Décrivez brièvement le phénomène que vous avez illustré.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-55


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 10
TE • Chapitre 7 • 4/4

4. Distinguez les régions océaniques qui se réchauffent intensément des régions qui se réchauffent moins
intensément au cours d’une année.

2e démonstration – L’effet de la salinité de l’eau sur les courants de profondeur


5. Observez attentivement la deuxième démonstration,
puis répondez aux questions suivantes.
a) Représentez dans les couleurs appropriées ce
que vous observez dans l’encadré ci-contre.

b) Décrivez brièvement les phénomènes que vous avez illustrés.

6. Pourquoi l’eau qui se trouve aux pôles a-t-elle une masse volumique plus grande que l’eau qui se trouve
à l’équateur ou dans les régions tropicales ?

Réinvestissement
7. Quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique sur la circulation thermohaline
des océans ?

L-56 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 11
TE • Chapitre 8 • 1/5

Le cycle du carbone
Cahier, p. 330 et 331

DÉMONSTRATION
Buts
A. Distinguer les processus de fixation des
processus de libération du carbone (C) au • Deux cylindres gradués de 50 mL
cours du cycle. • 70 mL d’eau sans chlore
B. Expliquer les processus de transformation • Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
de la matière dans le cycle du carbone (C). • Une paille
C. Comprendre que les activités humaines • Quatre à six branches de plantes aquatiques
peuvent influencer le cycle du carbone (C). (plantes de type cabomba ou élodée)
• Deux morceaux de parafilm (10 cm sur 10 cm)
75 minutes • Une lampe de 100 W sur pied
• Une feuille de papier d’aluminium (10 cm
Rapport de démonstration, p. L-60 et L-61
sur 20 cm)
Matériel • Une feuille de papier blanc
Pour le groupe classe
• 50 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 150 mL
• Une éprouvette de 25 mm sur 150 mm
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• Un bouchon en caoutchouc no 2
• 1/8 de cuillère à thé de levure sèche active
• Une paille
pour le pain
• Du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
• 1/4 de cuillère à thé de sucre granulé
• Environ 18 mL d’eau sans chlore
• Un bécher de 600 mL
• De l’eau chaude du robinet
• Un morceau de parafilm (10 cm sur 10 cm,
environ)

• L’eau sans chlore est obtenue en laissant reposer de l’eau Si l’enseignante ou l’enseignant ne dispose que d’une
du robinet 24 heures à l’air libre. période, il est possible de préparer le deuxième cylindre
• Si la 2e démonstration est effectuée au début de la (dans l’obscurité totale) la veille, pour présenter le résultat
période, on pourra observer un changement de couleur aux élèves.
dans le cylindre gradué placé sous la lampe, dès la fin
de la période.

Introduction
Demander aux élèves de répondre à la question 1 du rapport de démonstration, à la page L-60.

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Laboratoire 11
TE • Chapitre 8 • 2/5

Manipulations
1re démonstration – L’expérience témoin
1 Remplir à moitié l’éprouvette d’eau.

2 Ajouter environ 10 gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S).

3 Faire observer la couleur de la solution aux élèves.

4 Ajouter du gaz carbonique (CO2) en soufflant à travers la paille dans l’éprouvette et la fermer
rapidement avec le bouchon.
5 Agiter doucement l’éprouvette.

6 Observer le changement de couleur du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S).

• Demander aux élèves de répondre à la question 2 du rapport de démonstration, à la page L-60.

2e démonstration – La respiration et la photosynthèse végétale


1 Mettre environ 35 mL d’eau sans chlore dans chacun des deux cylindres gradués.

2 Ajouter 15 gouttes de bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S) dans chaque cylindre gradué.

3 Introduire deux ou trois branches de plantes aquatiques dans chaque cylindre gradué.

4 Introduire une paille dans un des cylindres gradués.

5 Questionner les élèves :

– Quels sont les produits de la respiration ? (Rép. : Le gaz carbonique (CO2).)

– Que se passe-t-il si je souffle dans la paille ? (Rép. : L’indicateur change de couleur.)


6 Souffler dans la paille.

7 Couvrir les deux cylindres gradués avec un morceau de parafilm afin de fermer les systèmes.

8 Demander aux élèves d’observer la couleur de la solution dans chacun des cylindres gradués.

9 Mettre le cylindre gradué dans lequel on a soufflé sous la lampe et placer l’autre dans l’obscurité en le
couvrant de papier d’aluminium.
10 Attendre 24 heures et observer avec les élèves le changement de couleur du bleu de bromothymol
(C27H28Br2O5S) dans chacun des cylindres gradués. Pour faciliter l’observation, placer une feuille de
papier blanc derrière les cylindres gradués. Dans le cylindre gradué éclairé par la lampe, dans lequel
on a insufflé du gaz carbonique (CO2), la plante a utilisé le gaz carbonique pour faire la photosynthèse
et le liquide est passé du jaune au bleu. Dans le cylindre plongé dans l’obscurité, il y a eu respiration
cellulaire, donc dégagement de gaz carbonique (CO2) et le liquide est passé du bleu au jaune.

• Demander aux élèves de répondre aux questions 3 et 4 du rapport de démonstration, à la page L-60.

L-58 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Laboratoire 11
TE • Chapitre 8 • 3/5

3e démonstration – La respiration animale


1 Dans le bécher de 150 mL, mélanger environ 50 mL d’eau avec 20 gouttes de bleu de bromothymol
(C27H28Br2O5S).
2 Ajouter 1/8 de cuillère à thé de levure et 1/4 de cuillère à thé de sucre, puis agiter doucement sans
trop mélanger.
3 Couvrir le bécher de 150 mL d’un morceau de parafilm.

4 Déposer le bécher de 150 mL à l’intérieur du bécher de 600 mL dans lequel on aura préalablement mis
de l’eau chaude pour faire un bain-marie et accélérer le processus. Le changement de coloration de
l’indicateur devrait débuter après 45 minutes environ.

• En attendant de pouvoir observer les résultats de la 3e démonstration, inviter les élèves à consulter la
figure 1 du cahier, à la page 330.

• Présenter aux élèves les différents processus de transformation (portions biochimique et géochimique) du
cycle en distinguant ceux qui libèrent du carbone (C) de ceux qui le fixent. Leur demander de distinguer
les processus de transformation qui se déroulent dans l’atmosphère, dans la lithosphère et dans
l’hydrosphère.

• Demander aux élèves de répondre à la question 5 du rapport de démonstration, à la page L-61.

• Vers la fin de la période, observer les changements de coloration du bleu de bromothymol (C27H28Br2O5S)
qui ont eu lieu dans les différents cylindres et béchers des trois démonstrations. Demander aux élèves de
nommer les processus de transformation démontrés et les composantes de la biosphère dans lesquelles le
carbone (C) est libéré ou fixé.

Réinvestissement
• Demander aux élèves de répondre à la question 6 du rapport de démonstration, à la page L-61.

• Discuter avec le groupe classe des effets des activités humaines sur le cycle du carbone (C) et sur
l’environnement.

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 11
TE • Chapitre 8 • 4/5

Le cycle du carbone
Cahier, p. 330 et 331

Rapport de démonstration
Introduction
1. Parmi les activités ci-dessous, quelles sont celles qui, selon vous, impliquent directement des processus
de transformation du carbone ?

a) Respiration e) Construction d’une maison


b) Combustion de combustibles fossiles f) Production d’électricité
c) Formation des coquillages g) Éruptions volcaniques
d) Déjections d’animaux h) Photosynthèse
(excréments et urine)

1re démonstration – L’expérience témoin


2. Au terme de la 1re démonstration, comment le bleu de bromothymol (C 27H28Br2O5S) réagit-il en présence
de gaz carbonique (CO2) ?

2e démonstration – La respiration et la photosynthèse végétale


3. Après avoir observé l’expérience de la plante aquatique dans le cylindre gradué placé à la lumière,
répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

4. Après avoir observé l’expérience de la plante aquatique dans le cylindre gradué placé dans l’obscurité,
répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

L-60 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 11
TE • Chapitre 8 • 5/5

3e démonstration – La respiration animale


5. Au terme de la 3e démonstration sur la respiration des levures, répondez aux questions suivantes.
a) Quel changement de couleur avez-vous pu observer ?

b) Que pouvez-vous conclure de ce changement de couleur ?

Réinvestissement
6. Nommez différents impacts de l’activité humaine sur :
a) les émissions de carbone dans l’atmosphère.

b) l’absorption de carbone atmosphérique.

c) la formation de roches combustibles.

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Laboratoire 12
UV • Chapitre 10 • 1/5

L’extraction de l’ADN d’un fruit S TE

Cahier, p. 382 à 384

LABORATOIRE
Buts Remarques
A. Expérimenter différentes méthodes simples • Avant le laboratoire, expliquer aux élèves
permettant d’extraire de l’ADN de fruits. d’écraser doucement les fruits (à l’étape 2 des
B. Comparer les résultats et l’efficacité des manipulations) pour éviter de percer le sac
différentes méthodes d’extraction. avec les pépins.
C. Identifier le rôle des différentes étapes des • Il peut être intéressant de montrer la
techniques d’extraction. technique pour brasser le contenu des
éprouvettes en les inclinant doucement à
60 minutes plusieurs reprises (aux étapes 13 et 24 des
manipulations) : si l’éprouvette est secouée
Rapport de laboratoire, p. L-63 à L-66 vigoureusement, les molécules d’ADN seront
brisées et donc peu visibles.
Matériel
• L’ajout de méthanol doit également se faire
Par dyade
doucement pour minimiser le mélange de
• 9 raisins bleus l’alcool avec la solution aqueuse et ainsi
• 20 mL d’eau du robinet permettre à l’ADN de précipiter à l’interface.
• 10 mL d’eau salée saturée • Si le kiwi était utilisé pour remplacer les
• 9 gouttes de savon à vaisselle raisins, comme on le voit dans le TTP qui
• 10 gouttes de protéase naturelle (jus suit, on constaterait que les résultats obtenus
d’un ananas frais) avec l’ajout de protéases (éprouvette 1) et
• 30 mL de méthanol froid avec le simple ajout d’eau (éprouvette 2)
• Un sac de plastique refermable (format sont semblables : le kiwi, tout comme
sandwich par exemple) l’ananas, contient déjà beaucoup de
• Un cylindre gradué de 10 mL protéases (des enzymes qui brisent certaines
• Un cylindre gradué de 25 mL liaisons des protéines), un ajout
• Un erlenmeyer de 50 mL supplémentaire de protéases ne change rien
• Un entonnoir dans ces deux éprouvettes.
• Deux morceaux de coton à fromage • C’est la proportion de protéines intactes qui
(ou deux filtres en papier) fait flotter les molécules d’ADN : lorsque
• Trois éprouvettes d’au moins 20 mL l’extrait d’ADN est pur, il sera donc situé
• Trois bouchons pour éprouvettes à l’interface de la solution aqueuse et de
• Un support à éprouvettes l’alcool plutôt qu’à la surface. La présence
de protéines demeurées intactes dans
l’extrait d’ADN est également responsable
en partie de la coloration de celui-ci.

• Des raisins fraîchement cueillis donnent un meilleur • Utiliser du méthanol réfrigéré pour obtenir de meilleurs
rendement. résultats.
• Les neuf raisins bleus peuvent être remplacés, entre • Utiliser de préférence du coton à fromage plutôt que des
autres, par deux fraises moyennes, deux tomates cerises, filtres en papier, car la purée de fruits a tendance à
neuf bleuets, ou un quart de kiwi. Éviter les bananes et les boucher les filtres en papier.
poires, car leur texture bouche le filtre.
ATTENTION : Au cours des manipulations pour écraser les
• Les protéases naturelles proviennent du jus d’un ananas
fruits et mélanger le contenu du sac en plastique, il faut
frais : ce jus peut être conservé jusqu’à deux jours au
remuer le sac délicatement avec les doigts et sans le
réfrigérateur. Passé ce délai, les résultats sont moins
retourner pour éviter toute fuite.
probants.

L-62 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 12
UV • Chapitre 10 • 2/5

L’extraction de l’ADN d’un fruit S TE

Cahier, p. 382 à 384

Rapport de laboratoire
Les buts de l’expérience
A. Expérimenter différentes méthodes simples permettant d’extraire de l’ADN de fruits.
B. Comparer les résultats et l’efficacité des différentes méthodes d’extraction.
C. Identifier le rôle des différentes étapes des techniques d’extraction.

L’hypothèse
Le présent laboratoire vise à vous faire acquérir des techniques d’extraction tout en révisant certaines
composantes des cellules. L’utilisation d’une technique, par exemple celle de l’extraction de l’ADN, n’exige
pas la formulation d’une hypothèse au préalable.

Le protocole expérimental
Matériel
• 9 raisins bleus
• 20 mL d’eau du robinet
• 10 mL d’eau salée saturée
• 9 gouttes de savon à vaisselle
• 10 gouttes de protéase naturelle (jus d’un ananas frais)
• 30 mL de méthanol froid
• Un sac de plastique refermable (format sandwich par exemple)
• Un cylindre gradué de 10 mL
• Un cylindre gradué de 25 mL
• Un erlenmeyer de 50 mL
• Un entonnoir
• Deux morceaux de coton à fromage (ou deux filtres en papier)
• Trois éprouvettes d’au moins 20 mL
• Trois bouchons pour éprouvettes
• Un support à éprouvettes

Manipulations
1 Identifier les 3 éprouvettes (1 à 3) et les placer sur un support à éprouvettes.

Manipulations pour les deux premières éprouvettes


2 Placer 6 raisins bleus dans le sac, refermer le sac et écraser délicatement les fruits.

3 Mesurer 20 mL d’eau du robinet et verser l’eau dans le sac.

4 Ajouter 6 gouttes de savon à vaisselle et presser le sac avec précaution pour mélanger le tout.

5 Placer un morceau de coton dans l’entonnoir et mettre celui-ci sur l’erlenmeyer.

6 Filtrer le mélange de jus de fruits.

7 Presser le coton ou le tordre délicatement.

8 Mesurer et verser 5 mL de filtrat dans chacune des deux premières éprouvettes.

9 Ajouter 10 gouttes de protéase naturelle dans l’éprouvette 1.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Laboratoires L-63


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 12
UV • Chapitre 10 • 3/5

10 Ne rien ajouter dans l’éprouvette 2.

11 Attendre environ 5 minutes.

12 Mesurer 10 mL de méthanol et le verser lentement le long de la paroi de l’éprouvette 1.

13 Mettre un bouchon sur l’éprouvette 1 et incliner l’éprouvette délicatement plusieurs fois pour que le
filtrat et le méthanol se mélangent.

ATTENTION ! Il ne faut pas secouer l’éprouvette !


14 Répéter les étapes 12 et 13 avec l’éprouvette 2.

15 Pour les éprouvettes 1 et 2, noter l’aspect de l’ADN et évaluer la quantité d’ADN extrait (voir la
question 1 à la page L-65).

Manipulations pour la 3e éprouvette


16 Placer 3 raisins bleus dans le sac, refermer le sac et écraser délicatement les fruits.

17 Mesurer 10 mL d’eau salée et verser l’eau dans le sac.

18 Ajouter 3 gouttes de savon à vaisselle et presser le sac avec précaution pour mélanger le tout.

19 Placer un morceau de coton dans l’entonnoir et placer ce dernier sur l’erlenmeyer.

20 Filtrer le mélange de jus de fruits.

21 Presser le coton ou le tordre délicatement pour obtenir au moins 10 mL de filtrat.

22 Mesurer et verser 5 mL de filtrat dans l’éprouvette 3.

23 Mesurer 10 mL de méthanol et le verser lentement le long de la paroi de l’éprouvette.

24 Mettre un bouchon sur l’éprouvette 3 et incliner l’éprouvette délicatement plusieurs fois pour que le
filtrat et le méthanol se mélangent.

ATTENTION ! Il ne faut pas secouer l’éprouvette !


25 Pour l’éprouvette 3, noter l’aspect de l’ADN et évaluer la quantité d’ADN extrait (voir la question 1
à la page L-65).

L-64 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Laboratoire 12
UV • Chapitre 10 • 4/5

Les résultats
1. Indiquez l’aspect, la quantité et l’emplacement de l’ADN recueilli.

Quantité d’ADN
Position de l’ADN
Méthode d’extraction Aspect de l’ADN
dans l’éprouvette
+ ++ +++

Éprouvette 1
(ajout de protéases)
Éprouvette 2
(eau + protéases déjà présentes)
Éprouvette 3
(eau salée)

L’analyse des résultats


2. Indiquez la manipulation qui correspond à chacune des étapes suivantes.

Étape de la technique d’extraction Manipulation du protocole expérimental (phrase)

Séparer et briser les cellules.

Dissoudre les membranes cellulaire et nucléaire


pour libérer l’ADN.

Séparer l’ADN dissous du reste des composantes


cellulaires.

Faire précipiter l’ADN à l’interface des deux phases


liquides (point de rencontre entre l’alcool et le jus).

3. Indiquez le rôle de chacune des substances suivantes.

Substances Rôle dans la technique d’extraction

Savon à vaisselle

Protéases

Eau salée

Méthanol

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Nom : Groupe : Date : Laboratoire 12
UV • Chapitre 10 • 5/5

4. À partir de vos réponses aux questions 1 à 3, comparez les méthodes d’extraction de l’ADN en justifiant
les résultats obtenus selon les substances utilisées.

La conclusion
5. Laquelle des méthodes d’extraction est la plus efficace ? Justifiez votre réponse.

L-66 Kaléidoscope • Laboratoires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Banque d’activités supplémentaires

La banque d’activités supplémentaires du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie


de l’environnement comporte de nombreuses activités en lien avec les concepts abordés dans le cahier
d’apprentissage. Classées par univers puis par chapitre, ces activités permettent de consolider les contenus
qui nécessitent une plus grande pratique.

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-3
Chapitre 2 – Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-6
Chapitre 3 – Les transformations chimiques et les transformations nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-10
Chapitre 4 – Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-16
Chapitre 5 – L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-22

Terre et espace
Chapitre 6 – L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-26
Chapitre 7 – La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-29
Chapitre 8 – La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-35

Univers vivant
Chapitre 9 – L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-39
Chapitre 10 – La génétique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-42

Univers technologique
Chapitre 11 – Le langage des lignes, les matériaux et la fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-46
Chapitre 12 – L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-48
Chapitre 13 – L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AS-52
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 1

Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 À qui associez-vous chacun des énoncés ci-dessous ? Mettez un X dans la ou les cases appropriées.

Démocrite Aristote Dalton


a) Dans la matière, il n’y a pas de notion de vide.
b) Les atomes réagissent entre eux pour former des molécules.
c) La matière est constituée de particules très petites et indivisibles
appelées « atomes ».
d) La matière est continue et divisible à l’inni.
e) Les atomes d’un même élément sont identiques.

2 Rutherford a modié le modèle atomique de Thomson à la suite de l’expérience de la feuille d’or. Parmi
les caractéristiques ci-dessous, lesquelles permettent de décrire un atome selon le modèle atomique de
Rutherford ? Ci-dessous, entourez la lettre correspondant à la bonne réponse.

1) Les protons sont concentrés dans un petit 5) Les électrons se déplacent librement autour
espace positif situé au centre de l’atome. du noyau.
2) L’atome contient autant de protons 6) L’atome est rempli d’une masse positive
que d’électrons. contenant des grains négatifs.
3) S TE Le noyau de l’atome est formé de 7) L’atome est presque entièrement constitué
protons et de neutrons. de vide.
4) L’atome est divisible et composé de charges 8) La masse de l’atome est concentrée
positives et de charges négatives réparties dans son noyau.
uniformément.

a) 1, 7 et 8 b) 2, 3, 4, 6 et 7 c) 1, 2, 5, 7 et 8 d) 2, 4, 6 et 8

3 Soit les alcalins des 2e et 3e périodes du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de ces éléments et représentez-les selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.

Élément : Élément :

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Activités supplémentaires AS-3


Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 1
6

4 S TE Un élément X possède quatre isotopes. À partir des données du tableau ci-dessous, calculez la masse
atomique et identifiez l’élément.

Nombre Abondance relative Nombre Abondance relative


Isotope Isotope
de masse dans la nature (%) de masse dans la nature (%)
1 204 1,5 3 207 22,1

2 206 24,1 4 208 52,3

5 S TE Le néon (Ne) possède 3 isotopes. Le nombre de masse des 2 premiers isotopes est respectivement
20 et 21, et leur abondance relative est de 90,92 % et de 0,26 %. Quel est le nombre de masse du 3e isotope
sachant que la masse atomique du néon (Ne) est égale à 20,18 u ?

AS-4 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 1

6 Le tableau suivant présente les propriétés de certains éléments. À quelle famille chimique chacun de ces
éléments appartient-il ? Inscrivez votre réponse dans la troisième colonne.

Élément Propriété Famille chimique


A Possède trois couches électroniques et deux électrons de valence.

B Possède cinq électrons de valence sur la dernière couche.

C Possède deux couches électroniques dont la dernière est saturée.

D Réagit violemment avec l’eau et possède une charge nucléaire égale à +19.

E Élément qui ne réagit ni avec les métaux, ni avec les non-métaux.

F Présente des réactions chimiques semblables à celles du potassium (K).

Possède deux électrons de valence de moins que le gaz inerte qui se


G trouve sur la même rangée que lui.

7 S TE Dans le tableau périodique, les propriétés des éléments varient selon des tendances périodiques.
Complétez le tableau ci-dessous en indiquant comment la propriété varie (augmente ou diminue) avec
l’augmentation du numéro atomique dans une période.
Lorsque le numéro atomique augmente dans une période :

Propriété Variation Propriété Variation


Énergie d’ionisation Électronégativité

Rayon atomique Volume

8 Associez chaque définition de la colonne de gauche avec l’élément qui lui correspond dans la colonne de droite.

Définition Élément
Élément pouvant perdre ou gagner • • X 3+

quatre électrons

Ion possédant plus de protons • • Élément de la famille du carbone


que d’électrons

Ion relié à Mg2+ pour former • • Cation


une molécule neutre

Ion provenant d’un atome ayant perdu • • X2−


trois électrons de valence

S TE Ion constitué de plusieurs atomes • •

S TE Ion hydrogénocarbonate • • Ion polyatomique


(bicarbonate)

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Activités supplémentaires AS-5


Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 2
6

Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions


1 Complétez les phrases ci-dessous à l’aide de la liste de mots suivante. Un même mot peut être utilisé plus
d’une fois.

• Électrolyte • Ions positifs • Non-électrolyte


• Électrolytique • Métallique • Non métallique
• Ionique • Molécules neutres • Non métalliques
• Ions négatifs • Non électrolytique

a) Le pentachlorure de phosphore (PCl5) est un , car il est constitué


de deux atomes . Sa dissolution dans l’eau produit des
et une solution .

b) Une solution préparée à partir de la dissolution du bromure de potassium (KBr) est dite
. La dissolution de KBr dans l’eau, appelée dissociation
ou , libère des
et des . Le KBr est un
puisqu’il est constitué d’un atome et
d’un atome .

2 Complétez le tableau suivant.


a) Dans la deuxième colonne, inscrivez un X afin d’indiquer de quel type de molécule il s’agit.
b) Dans la troisième colonne, inscrivez un X si la dissociation est électrolytique.
c) Dans la quatrième colonne, écrivez l’équation de dissociation.

Type de molécule
Dissociation
Molécule Équation de dissociation
Non-
électrolytique
Électrolyte
électrolyte

Hl(g)

Al2O3(s)

PBr3(l)

MgCl2(s)

AS-6 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 2

3 Le chaulage est une technique utilisée pour accroître le pH des lacs acides en déversant de la chaux (CaO)
dans l’eau du lac. En réagissant avec l’eau, la chaux produit de la chaux hydratée (Ca(OH)2).
a) Quelle est la nature (acide, base ou sel ) de chacune des deux substances ? Expliquez votre réponse.
CaO :

Ca(OH)2 :

b) Comment l’eau du lac réagit-elle une fois la chaux hydratée formée à sa surface ?

4 Une solution d’alcool a une concentration de 60 % V/V.


a) Quelle serait la concentration en alcool, en % m/V, de cette solution si la masse volumique de l’alcool
était de 0,79 g/mL ?

b) Donnez la concentration de cette solution en g/L.

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Activités supplémentaires
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UM Chapitre 2
6

c) S TE Quelle serait la concentration molaire de cette solution d’alcool, sachant qu’il s’agit de l’éthanol (C2H6O) ?

5 Le sulfure de dihydrogène (H2S) est un gaz très toxique avec une odeur caractéristique d’œuf pourri. Son
seuil de perception olfactive est compris entre 0,02 et 0,1 ppm. Durant un contrôle de la qualité de l’air dans
un laboratoire, on détecte 0,015 mg de H2S par mètre cube (m3) d’air. La masse volumique de l’air est de
1,20 kg/m3. Est-il normal que les personnes qui travaillent dans ce laboratoire n’aient rien senti ?

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UM Chapitre 2

6 S TE Le sel de table est constitué de chlorure de sodium (NaCl ). On dissout 14,61 g de sel de table dans
200 mL d’eau. Calculez la concentration molaire de la solution obtenue.

7 Lequel des énoncés ci-dessous concernant le pH est faux ?


a) Plus le pH est faible, plus la solution est acide.

b) Une solution dont le pH est compris entre pH 7 et pH 14 est une solution alcaline.

c) Le pH des solutions s’exprime par des valeurs entières comprises entre 0 et 14.

d) Une solution de pH 3 est 100 fois moins basique qu’une solution de pH 5.

8 S TE Un technicien mesure le pH d’une solution à l’aide d’un pH-mètre. Le pH de la solution est de 7,6.
Quelle serait la concentration en ions H+ de la solution ?

9 S TE À 200 mL d’une solution de concentration de 1,25 mol/L, on ajoute de l’eau pour obtenir une solution
2,5 fois moins concentrée. Quel volume d’eau a-t-on ajouté ?

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UM Chapitre 3
6

10 À une solution aqueuse de concentration donnée, on ajoute de l’eau de telle sorte que sa concentration est
diminuée de quatre fois. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ?
a) Le volume final est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.

b) Le volume final est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution
reste inchangée.

c) Le volume final est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.

d) Le volume final est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution reste inchangée.

11 L’eau de Javel, fréquemment utilisée comme désinfectant et décolorant, peut être vendue sous forme
concentrée dans des contenants de 250 mL. Sur l’étiquette d’un de ces contenants, on lit : « Verser tout le
contenu dans une bouteille de 1 L et compléter le remplissage de cette bouteille avec de l’eau froide. »
a) De combien de fois l’eau de Javel concentrée est-elle diluée dans ce cas ?

b) L’eau de Javel concentrée a une concentration de 152 g/L de chlore actif. Calculez la concentration,
en g/L, de chlore actif de la solution préparée par dilution.

Chapitre 3 Les transformations chimiques


et les transformations nucléaires
1 Parmi les quatre situations ci-dessous, laquelle ne respecte pas la loi de la conservation de la masse ?
a) d)

b)

c)

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UM Chapitre 3

2 Balancez les équations suivantes.


a) c)

b) d)

3 S TE L’acide sulfurique (H2SO4), un produit industriel très répandu, peut être préparé selon l’équation
chimique balancée suivante : .
Quel est le volume, en mètres cubes (m3), d’acide sulfurique (H2SO4) que l’on peut préparer à partir de
500 kg de dioxyde de soufre (SO2) ? La masse volumique de l’acide sulfurique est de 1,83 g/cm3.

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UM Chapitre 3
6

4 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions.

Problématique environnementale Les changements climatiques

L’une des activités humaines responsables de la pollution atmosphérique est l’utilisation de la


voiture. En effet, celle-ci entraîne, notamment, l’émission d’environ 15 % de dioxyde de carbone (CO 2)
et de 60 % de monoxyde de carbone (CO) dans l’atmosphère.

a) Sachant que le dioxyde de carbone (CO2) provient de la combustion complète de l’octane (C8H18),
principal constituant de l’essence, écrivez l’équation chimique balancée de cette combustion.

b) Le monoxyde de carbone (CO) est produit par la combustion incomplète de l’octane (C8H18). Écrivez
l’équation chimique balancée de cette combustion, qui ne produit que du monoxyde de carbone et de l’eau.

c) Quelle combustion est responsable du réchauffement climatique planétaire : celle présentée en a, celle
présentée en b, ou les deux ? Justifiez votre réponse.

5 S TE Le monoxyde d’azote (NO) est un neurotransmetteur chez les mammifères. C’est le seul
neurotransmetteur gazeux connu. On peut le fabriquer à partir de l’équation chimique suivante :

La formation de 480 g de monoxyde d’azote (NO) dégage 6 519 kJ. Écrivez l’équation balancée de cette
réaction en y incorporant la valeur de l’énergie.

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UM Chapitre 3

6 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

II V VII

1
VI

III

2
I

IV

4 5

Horizontalement Verticalement
1 Transformation inverse de la photosynthèse. I Forme d’énergie produite au moment de la
2 Un des réactifs de la réaction de neutralisation respiration cellulaire.
acidobasique dont le pH est inférieur à 7. II Température que doit atteindre un combustible
3 L’ion libéré par la base au moment de la réaction pour amorcer la combustion.
de neutralisation acidobasique. III Un des produits de la photosynthèse.
4 Combustible dans la respiration cellulaire. IV Un des réactifs de la réaction de neutralisation
5 La respiration cellulaire est un exemple acidobasique.
de ce type de combustion. V Forme d’énergie nécessaire à la photosynthèse.
6 Type de solution obtenu après neutralisation VI Type de cellule, siège de la photosynthèse.
complète d’un acide par une base. VII Substance initiale d’une réaction chimique.
7 Type de combustion qui libère une grande
quantité d’énergie sous forme de chaleur
et de lumière.
8 Type de combustion dont la température
d’ignition est inférieure à la température
ambiante.

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UM Chapitre 3
6

7 S TE Pourquoi les noyaux des quatre isotopes suivants sont-ils tous stables ? Analysez les numéros
atomiques de ces isotopes et complétez le tableau suivant. Justifiez ensuite votre réponse.

Isotopes

N/Z

8 S TE Complétez le schéma suivant en précisant le type de chacun des trois rayonnements : alpha (α),
bêta (β) ou gamma (γ).

Feuille Planche de bois d’une


de papier épaisseur de 2,5 cm

9 S TE Le temps de demi-vie du Po 210 ( ) est de 138 jours. Si la masse initiale du Po 210 est de 20 g,
quelle sera sa masse après 276 jours ?

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UM Chapitre 3

10 S TE Lisez le texte qui suit et répondez aux questions.

Problématique environnementale
Les matières résiduelles
Le principe de base du fonctionnement d’une centrale nucléaire ressemble beaucoup à celui
d’une centrale thermique au charbon. Dans les deux cas, l’électricité est produite à partir
d’une eau chaude qui, en s’évaporant, actionne une turbine.
Dans une centrale thermique au charbon, l’eau est chauffée par la combustion du charbon. La
combustion du charbon est une réaction chimique : le carbone (C) du charbon réagit avec le dioxygène
(O2) de l’air. Le produit de cette combustion est du dioxyde de carbone (CO2).
Dans une centrale nucléaire, les noyaux engendrés par la désintégration des combustibles nucléaires
présentent souvent un excès de neutrons et tendent donc à être radioactifs.

a) D’où vient l’énergie qui fait chauffer l’eau dans une centrale nucléaire ?

b) Comparez les effets potentiels sur l’environnement des produits de la combustion du charbon dans
une centrale thermique avec ceux des déchets nucléaires (c’est-à-dire les produits des réactions
nucléaires dans une centrale nucléaire).

c) Certaines organisations ayant pour mission de gérer les déchets nucléaires envisagent d’enfouir dans le sol,
soit dans des formations calcaires, les déchets qui sont les plus dangereux. Pourquoi ces organisations
songent-elles à enfouir ces déchets à plusieurs centaines de mètres de profondeur ?

d) Parmi les déchets nucléaires, certains types de noyaux se désintègrent très rapidement, alors que d’autres
peuvent perdurer durant plusieurs milliers d’années avant de se désintégrer.

Certains noyaux de technétium 99 ( ) utilisés pour des examens médicaux se désintègrent en


quelques heures et produisent du ruthénium 99 ( ), un isotope stable. Selon vous, faudrait-il enfouir
en profondeur les déchets produits par la désintégration du technétium à usage médical ? Pourquoi ?

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Activités supplémentaires
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UM Chapitre 4
6

Chapitre 4 Les transformations de l’énergie


1 S TE Dans chacun des cas suivants, dites si l’énoncé décrit la masse ou le poids.
a) Je corresponds à la force gravitationnelle qui agit sur un corps.

b) Je dépends de l’endroit où un corps se trouve.

c) Je corresponds à la quantité de matière contenue dans un corps.

2 S TE À quelle vitesse, en km/h, un camion chargé ayant une masse totale de 30 000 kg doit-il avancer
pour que son énergie cinétique soit de un million de joules ?

3 La loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie peut être transformée et transférée, mais qu’elle
ne peut être ni créée ni détruite.
a) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transformée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.

b) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transférée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.

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UM Chapitre 4

4 Émilie fait du vélo stationnaire. Cela donne lieu à au moins une transformation d’énergie.
Dans la colonne de gauche, entourez la ou les formes d’énergie qui sont transformées (consommées) par le
corps d’Émilie.
Dans la colonne de droite, entourez la ou les formes d’énergie qui sont produites par le corps d’Émilie.

Énergie consommée Énergie produite


a) Énergie chimique 1) Énergie chimique
b) Énergie électrique 2) Énergie électrique
c) Énergie lumineuse
d) Énergie mécanique
[ 3) Énergie lumineuse
4) Énergie mécanique
e) Énergie thermique 5) Énergie thermique

5 S TE Un homme fait un saut à l’élastique. On mesure son énergie potentielle gravitationnelle par rapport
au point le plus bas qu’il atteindra durant son saut.
a) À l’aide de la liste suivante, complétez le texte ci-dessous. (Un même mot peut être employé plus d’une fois.)

• Augmente • Énergie potentielle • Nulle


• Diminue gravitationnelle • Loi de la conservation
• Énergie cinétique • Maximale de l’énergie

Tomber de haut !

Juste avant son saut à l’élastique, un homme se tient au sommet d’une plateforme qui surplombe un
canyon. À ce moment, son est à sa valeur maximale.
Quand l’homme se laisse tomber, il prend de la vitesse. Au début du saut, l’élastique n’est pas tendu.
Durant cette phase du saut, l’homme gagne de l’ , mais
perd de l’ .

Quand l’élastique commence à se tendre, l’homme commence à emmagasiner de l’énergie potentielle élastique.
Sa chute se poursuit, mais sa vitesse augmente de moins en moins rapidement, puis diminue. Elle diminue
jusqu’à ce qu’il s’arrête momentanément, puis qu’il commence à remonter. Au moment où l’homme est au
point le plus bas de sa trajectoire, son énergie cinétique est , son
énergie potentielle gravitationnelle est et son énergie potentielle
élastique est . Quand l’homme commence à remonter, son
énergie cinétique , son énergie potentielle gravitationnelle
et son énergie potentielle élastique
puisque l’élastique se détend.

Tout au long de sa trajectoire, la quantité totale d’énergie de l’homme est constante : c’est la
.

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Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 4
6

b) À main levée, tracez la courbe du diagramme de l’énergie potentielle gravitationnelle de l’homme (Epg)
en fonction de la distance (d) qui le sépare de la plateforme de départ. (Vous n’avez pas à graduer les
axes.)

L’énergie potentielle gravitationelle d’un homme lors d’un saut à l’élastique,


en fonction de la distance de l’homme par rapport à son point de départ
Epg

6 S TE À un certain moment, une petite balle possède 15 J d’énergie cinétique et 40 J d’énergie potentielle
gravitationnelle. Quelques fractions de seconde plus tard, sans qu’aucune force extérieure autre que la
gravité n’ait agi sur elle, son énergie cinétique passe à 25 J. Quelle est l’énergie potentielle gravitationnelle
finale de la balle ? Expliquez votre réponse.

7 Dans chacun des cas suivants, dites si l’énoncé décrit la chaleur ou la température.
a) Je suis un transfert d’énergie thermique.

b) Je suis une mesure du degré d’agitation des atomes ou des molécules d’un corps.

c) On me mesure en joules.

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UM Chapitre 4

8 S TE Soit un petit bloc de métal dont la masse est connue et dont la température correspond à celle de
la pièce où se trouve le bloc. Imaginez une façon de déterminer expérimentalement la capacité thermique
massique de ce petit bloc à l’aide d’un thermomètre et d’un thermos contenant une quantité connue d’eau
chaude. Expliquez clairement les étapes de votre protocole.

9 Le moteur à combustion d’une automobile a un rendement énergétique de 12 %. Combien de joules


d’énergie mécanique peut-il produire à partir de 1 000 J d’énergie chimique ?

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supplémentaires
UM Chapitre 4
6

10 Donnez un moyen d’améliorer le rendement énergétique d’un vélo.

11 S TE Une plaque chauffante utilise 1 000 J d’énergie électrique pour chauffer 25 g d’huile, avec un
rendement de 90 %. La capacité thermique massique de l’huile est de 2,1 J/(g °C). Si la température initiale
de l’huile est de 23 °C, quelle est sa température finale ?

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UM Chapitre 4

12 Un haut-parleur fonctionne sous une tension de 120 V, avec un courant de 0,4 A. Le son qu’il émet emporte
30 J d’énergie mécanique à chaque seconde. (On peut donc dire qu’il émet 30 J d’énergie sonore par
seconde.)
a) Quelle est la puissance électrique consommée par le haut-parleur ?

b) Combien de joules d’énergie électrique le haut-parleur consomme-t-il en une seconde ?

1) 0,8 J
2) 30 J
3) 48 J
4) 2 880 J
c) Quel est le rendement énergétique de ce haut-parleur ?

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UM Chapitre 5
6

Chapitre 5 L’électricité et l’électromagnétisme


1 S TE Quelle est la grandeur de la force électrique qui agit entre un ion Na + et un ion Cl − séparés par une
distance de m?

2 Quelle est l’utilité d’une pile dans un circuit ?

3 On construit un circuit électrique avec deux ampoules à incandescence et une pile. Initialement, les deux
ampoules sont allumées. Toutefois, lorsque le lament de l’une des ampoules se rompt, les deux ampoules
s’éteignent en même temps. Que peut-on conclure sur la façon dont les ampoules sont branchées avec la pile ?
a) Les ampoules sont branchées en série.

b) Les ampoules sont branchées en parallèle.

c) Il est impossible de savoir comment les ampoules sont branchées sans information supplémentaire.

4 Au laboratoire, vous avez monté un circuit électrique simple avec un résisteur de 50 Ω et une source
d’alimentation qui génère une différence de potentiel variable. Quelque temps après avoir activé la source,
vous remarquez que le résisteur commence à chauffer signicativement. Votre enseignant vous explique
que c’est un signe que le courant établi est trop élevé. Que pouvez-vous faire pour régler le problème ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Augmenter la différence de potentiel aux bornes de la source.

b) Diminuer la différence de potentiel aux bornes de la source.

c) Remplacer le résisteur par un résisteur de 10 Ω.

d) Remplacer le résisteur par un résisteur de 100 Ω.

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UM Chapitre 5

5 Un résisteur de 4 Ω est parcouru par un courant de 2 A. Quelle est la différence de potentiel à ses bornes ?

6 S TE Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 3 V. Le courant qui circule dans le premier
résisteur est de 0,01 A, tandis que le courant qui circule dans le second est de 0,05 A.
a) Quelle est la résistance de chacun des résisteurs ?

b) Quel est le courant établi dans la pile ?

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Activités supplémentaires
supplémentaires
UM Chapitre 5
6

7 S TE Trois résisteurs sont branchés en série avec une pile de 9 V. La différence de potentiel aux bornes du
premier est de 3 V. Celle aux bornes du deuxième est de 1 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes
du troisième résisteur ?
a) 4 V b) 5 V c) 9 V d) On ne peut pas le savoir sans connaître
la résistance du troisième résisteur.

8 S TE Trois résisteurs sont branchés en parallèle avec une source d’alimentation. Ils ont respectivement
des résistances de 1 000 Ω, 2 000 Ω et 4 000 Ω.
a) Quelle est la résistance équivalente de ce circuit ?

1) 0,001 75 Ω 2) 571,42 Ω 3) 7 000 Ω


b) Si la différence de potentiel aux bornes du résisteur de 1 000 Ω est de 1 V, quelle est la différence de
potentiel aux bornes du résisteur de 2 000 Ω ?

1) 0,5 V 3) 1 V 5) 2 V
2) 0,57 V 4) 1,75 V 6) 7 V

9 Une souris d’ordinateur fonctionne sous une tension de 5 V et un courant de 100 mA.
a) Quelle est la puissance de cette souris ?

b) Combien d’énergie cette souris consomme-t-elle si on l’utilise durant 2,5 heures ?

c) Le port USB auquel la souris est branchée peut fournir un courant maximal de 2 A sous une tension
de 5 V. Quand le courant augmente, la quantité d’énergie électrique que l’ordinateur doit transmettre
à la composante branchée au port USB varie. Sans faire de calcul, expliquez comment et pourquoi une
augmentation du courant entraîne une variation de l’énergie consommée.

AS-24 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 5

10 Les aiguilles des boussoles s’orientent naturellement de façon à ce que leur pôle Nord pointe vers un point
situé dans l’Arctique, près du pôle Nord géographique de la Terre. Qu’est-ce que cela indique au sujet du
point vers lequel les aiguilles des boussoles pointent ? (Indice : La Terre se comporte comme un gigantesque
aimant.)

11 Certains matériaux sont attirés par les aimants alors que d’autres ne le sont pas. Dites si chacun des énoncés
suivants est vrai ou faux.
a) Les matériaux qui sont attirés par des aimants sont appelés matériaux ferromagnétiques.

b) Les matériaux qui sont attirés par des aimants portent nécessairement une charge électrique.

c) Les matériaux qui sont attirés par des aimants se transforment eux-mêmes en aimants quand
on les approche d’un aimant.

12 L’énoncé ci-dessous contient une erreur. Corrigez-la en expliquant votre réponse.

Les lignes de champ magnétique qui entourent un l parcouru par un courant sont circulaires, centrées
autour du l et espacées régulièrement.

13 Complétez chacun des textes suivants à l’aide des mots ou des groupes de mots manquants.

a) La première règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par
un . Quand on applique la première
règle de la main droite, on place le dans le sens du courant
qui parcourt le fil. Les s’enroulent alors dans le sens des
.

b) S TE La deuxième règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par un
. Quand on applique la deuxième règle de la main, on enroule les doigts
de la main droite dans le sens du . Le pouce droit pointe
alors dans le sens des lignes de champ magnétique qui sont à l’ du
solénoïde. On peut également dire que le pouce droit pointe vers le pôle
du solénoïde.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre66

Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Quel effet aurait chacune des situations hypothétiques suivantes sur l’insolation ? Expliquez votre réponse.
a) Si la couche d’ozone de la haute atmosphère était absente.

b) Si l’axe de rotation de la Terre n’était pas incliné.

c) Si la quantité de particules issues de la pollution atmosphérique, en suspension dans l’atmosphère,


augmentait considérablement.

2 Vous faites du camping avec des amis sur le bord d’un lac du Québec. Un de vos amis vous dit : « Je vais
rester éveillé pendant 24 heures, assis au bord du lac, pour observer les marées monter et descendre. »
Pour quelle raison devriez-vous dire à votre ami que c’est peine perdue ?

3 Le tableau suivant porte sur la circulation atmosphérique. Pour chacune des situations mentionnées dans
la première colonne, expliquez en quoi la variation de la masse volumique de l’air rend la situation possible.

Situation Explication
Le déplacement d’une
montgolfière dans le ciel

La fumée d’une cigarette qui


monte dans l’air environnant

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Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 6

4 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

VI

IV

II 1
III

I 2

3 4

Horizontalement Verticalement
1 Un des facteurs qui influent sur la quantité de I Déformation de la surface des eaux océaniques
rayonnement solaire reçue à la surface de la Terre. provoquant un mouvement ascendant ou
2 Quantité de rayonnement solaire parvenant descendant.
à toucher le sol terrestre. II Facteur en partie responsable de la quantité
3 Agit comme certaines surfaces (asphalte, de rayonnement solaire parvenant au sol.
brique, roche) soumises au rayonnement solaire III Corps céleste essentiellement composé
(propriété caractéristique). d’atomes d’hydrogène et d’hélium.
4 Elle subit l’attraction de la Lune tout en gravitant IV Force exercée par la Terre sur les objets situés
autour du Soleil. à proximité.
5 Gaz situé dans la haute atmosphère et pouvant V Action qu’exerce la Lune sur les eaux océaniques
capter une partie du rayonnement solaire. et qui provoque leur renflement.
6 Agit comme certaines surfaces (glace, neige, VI Son alignement avec la Terre et le Soleil
sable) lorsque les rayons du Soleil les frappent provoque des marées de vive-eau.
(propriété caractéristique).

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre66

5 S TE La carte ci-contre représente l’Australie. La zone marquée


d’un point noir correspond à la forêt tropicale humide du
Queensland, qui se trouve dans l’État australien du même nom,
dans le nord-est de l’Australie. Située entre 10° S et 20° S de
latitude, cette forêt est protégée par l’UNESCO depuis 1986, en
raison de l’importante diversité végétale et animale qu’elle abrite.
Si un incendie de forêt se déclarait à quelques centaines de
kilomètres de cette forêt, à l’endroit marqué d’un « X » sur la carte,
celle-ci pourrait-elle être touchée ? Expliquez votre réponse.

6 S TE On peut lire la mention « Sans COV » sur l’étiquette de plusieurs produits nettoyants et de certaines
peintures.
a) Cette mention a-t-elle un lien avec la protection de l’environnement ? Si oui, quel est-il ?

b) Quel avantage la mention « Sans COV » représente-t-elle pour le consommateur ?

7 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Chaud et froid
La Lune est le corps céleste le plus près de la Terre. À l’échelle du système solaire, la distance Terre-Lune
est minime. Aussi, ces deux astres sont soumis à la même quantité de rayonnement solaire. Toutefois,
les températures observées à leur surface respective sont très différentes. La température moyenne à la
surface de la Lune est de −18 °C et les écarts de températures y sont considérables (de −170 °C la nuit
à +120 °C le jour environ). À la surface de la Terre, la température moyenne est de 20 °C et les écarts de
températures y sont moindres (de −50 °C à +50 °C environ).

a) Sur le plan atmosphérique, quelle est la principale différence entre la Lune et la Terre ?

b) En quoi l’effet de serre naturel explique-t-il les différences d’écarts de températures entre la Lune et la
Terre ? Répondez en tenant compte de la réponse que vous avez donnée en a.

AS-28 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 7

8 L’énergie solaire passive met à profit l’énergie rayonnante du Soleil qui est captée, emmagasinée et distribuée
à l’intérieur d’une habitation sans nécessiter de source d’énergie supplémentaire. Les solariums et les serres
(à certains moments de l’année) sont des exemples de dispositifs exploitant l’énergie solaire passive. Ainsi,
le chauffage et la climatisation des habitations sont plus efficaces, ce qui réduit les coûts en électricité.
a) Nommez un avantage, autre que celui d’économiser en frais d’électricité, à exploiter l’énergie solaire
passive.

b) Nommez deux critères qui devraient être observés pour optimiser l’utilisation de cette forme d’énergie
dans une habitation.

9 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.

Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité

Éolienne Le système
d’orientation

Solaire (panneaux) Un grand nombre


de cellules
photovoltaïques

Chapitre 7 La lithosphère et l’hydrosphère


1 Pour chacune des situations suivantes, nommez le ou les horizons du sol directement touchés (O, A, B, C ou R).

Situation Horizon touché


Branches et brindilles tombées des arbres
Dynamitage du roc pour construire une route souterraine
Plantation d’un nouvel arbre
Formation du diamant à une profondeur supérieure à 150 km sous
la surface de la Terre

2 Qui suis-je ?
a) Je suis l’horizon du sol sur lequel tombe la première neige.

b) Je suis l’horizon du sol qui abrite les colonies de fourmis.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre76

3 Les compagnies minières recherchent toujours de nouveaux gisements. Selon vous, l’exploitation de
gisements dans des zones de pergélisol serait-elle envisageable pour ces compagnies ? Expliquez votre
réponse.

4 S TE Durant la dernière décennie, on a procédé à de nombreuses coupes dans la forêt boréale du nord-
ouest québécois.
a) Nommez les horizons du sol touchés par ces coupes à blanc.

b) De quelle façon ces horizons sont-ils touchés ?

c) Une partie du nord-ouest québécois est recouverte par le pergélisol. Nommez un impact environnemental
qu’aurait une coupe à blanc massive sur ce territoire.

5 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions de la page suivante.

Problématique environnementale
L’étalement urbain
À peine 2 % de la supercie du territoire québécois est cultivable. Comme les meilleures terres agricoles
du Québec se situent dans la région montréalaise de la plaine du Saint-Laurent, l’étalement urbain
crée une pression énorme sur l’agriculture de cette région et entraîne notamment la déforestation de
supercies importantes.
Créée en 2007, la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) visait une meilleure
protection du territoire agricole et forestier du Québec. Selon cette commission, 50 000 hectares
de terres agricoles auraient servi à la construction résidentielle et commerciale en périphérie de
Montréal entre 1994 et 2007. La poursuite de cette pratique reviendrait à retirer du territoire agricole
une supercie équivalente à une fois l’île de Montréal à chaque décennie.
Le rapport annuel de 2015-2016 atteste toutefois qu’en vertu de l’article 59 de la Loi sur la protection
du territoire et des activités agricoles (LPTAA), les supercies visées et autorisées pour la construction
résidentielle sont les moins élevées de la dernière décennie. De plus, même si les décisions approuvant
l’implantation d’équipements institutionnels, de services d’utilité publique, d’énergie, de transport
ou de communication sont nombreuses, certaines comportent des conditions visant à limiter les
répercussions sur la pratique de l’agriculture.

AS-30 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 7

a) Nommez deux impacts environnementaux liés à l’étalement urbain dans la région montréalaise.

b) Proposez deux solutions pour remédier au problème lié à l’étalement urbain et à la déforestation dans
la région montréalaise.

6 Nommez un avantage et un désavantage associés à chacun des modes de production d’électricité suivants.

Mode de production
Avantage Désavantage
d’électricité

À partir d’énergies
fossiles

À partir
de la biomasse

À partir de l’énergie
nucléaire

À partir
de la géothermie

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre76

7 À l’aide de la carte suivante, répondez aux questions.

Vous vous rendez aux Îles-de-la-Madeleine avec vos parents durant l’été, en partant de Québec. Vous
décidez de vérifier les caractéristiques de l’eau à votre départ et à votre arrivée.
a) À Québec, vous lancez dans le fleuve un dé à jouer, dont la masse est de 4,5 g et le volume, de 4,5 cm 3.
Que se produit-il avec le dé ? Expliquez votre réponse.

b) À destination, vous lancez un dé à jouer dans le golfe. Que se produit-il alors ? Expliquez votre réponse.

8 Selon vous, un glacier peut-il devenir une banquise ? Pourquoi ?

AS-32 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 7

9 Observez l’illustration ci-contre, puis répondez aux questions.


a) Comment se nomme l’accumulation naturelle indiquée par une
flèche sur l’illustration ?

b) Nommez deux caractéristiques, visibles sur l’illustration, qui permettent de définir cette accumulation
naturelle.

c) Cette accumulation naturelle s’est-elle formée au sommet des lignes de crête ou de part et d’autre de
celui-ci ? Expliquez votre réponse.

10 S TE L’illustration ci-contre représente un


petit cours d’eau tranquille. Observez-la, puis
répondez aux questions.

Pellicule verdâtre à
la surface de l’eau

a) Quels sont les signes visibles d’un début d’eutrophisation dans ce cours d’eau ? Expliquez votre réponse.

b) D’après la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question a, quel pourrait être le type
d’environnement aux abords du cours d’eau illustré ? Expliquez votre réponse.

c) Nommez trois solutions que l’on pourrait envisager afin de rétablir la qualité de l’eau de ce cours d’eau
ou, du moins, ralentir son eutrophisation.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre76

11 Nommez un élément qui différencie les centrales hydroélectriques à réservoir des centrales hydroélectriques au
fil de l’eau.

12 Qu’est-ce que les centrales hydroélectriques au fil de l’eau et les hydroliennes ont en commun ?

13 Pour chacune des situations présentées dans le tableau ci-dessous, cochez les modes de production
d’électricité qui seraient les plus appropriés selon vous. Expliquez vos choix.

Modes de production d’électricité


Situation Explication
les plus appropriés

a) De nouveaux besoins 1) Centrale nucléaire


énergétiques devront
être satisfaits dans 2) Centrale thermique
la réalisation du Plan (charbon ou diésel)
Nord du Québec.
3) Biomasse

4) Centrale hydroélectrique

5) Hydrolienne

6) Centrale marémotrice

b) Les États-Unis 1) Centrale nucléaire


pourraient faire
face à une crise 2) Centrale thermique
énergétique dans (charbon ou diésel)
quelques années.
3) Biomasse

4) Centrale hydroélectrique

5) Hydrolienne

6) Centrale marémotrice

AS-34 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 8

14 Pour chacun des modes de production d’électricité mentionnés dans le tableau ci-dessous, expliquez ce qui se
produirait si l’élément mentionné subissait un bris majeur.

Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité

Nucléaire La réserve d’eau


froide

Hydrolienne Une des deux


génératrices

Hydroélectrique Une conduite forcée

Chapitre 8 La biosphère
1 Quel serait l’impact, sur le cycle du carbone, de la disparition d’un très grand nombre de végétaux sur Terre ?

2 La viabilité d’un écosystème tel qu’un aquarium requiert une vigilance constante. Expliquez ce qui se produit
dans un aquarium lorsque les éléments ci-dessous sont manquants.

Éléments manquants Conséquence


Végétaux aquatiques

Bactéries nitrifiantes

Poissons

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre86

3 Quel est l’impact de chacune des situations suivantes sur le cycle du carbone ?

Situation Impact sur le cycle du carbone


L’extraction intensive
du pétrole des sols
qui en contiennent

L’augmentation de dioxyde
de carbone, un des gaz
à effet de serre, dans
l’atmosphère

La pollution atmosphérique
en Sicile (Italie) subséquente
à l’éruption volcanique
de l’Etna en 2012

L’augmentation
de la population mondiale

4 Selon vous, pour quelle raison les horticulteurs recommandent-ils aux gens, en plus d’utiliser de l’engrais et
du compost, de retourner la terre plusieurs fois avant d’y planter des végétaux ?

AS-36 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
TE Chapitre 8

5 S TE Expliquez l’impact de chacune des situations suivantes sur le cycle du phosphore.

Impact sur le cycle


Situation
du phosphore
La fonte de plus en plus
importante des glaciers

Les sécheresses dans


de nombreuses régions
de la Terre

La disparition de
certaines espèces
de champignons
(décomposeurs)
dans divers pays
à travers le monde

6 Le mot « désert » est généralement associé à une chaleur accablante et à la sécheresse. Toutefois, on entend
parfois l’expression « désert froid » pour désigner la toundra.
Donnez trois caractéristiques de la toundra qui permettent de la désigner par l’expression « désert froid ».

7 En général, les estuaires et les deltas sont classés comme des biomes d’eau douce. Toutefois, dans certaines
classifications, on les considère comme des biomes marins.
Dites dans vos mots ce qui peut expliquer cette différence de classification.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
TE Chapitre
Chapitre86

8 Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez aux questions.

Les coquilles d’animaux marins


Une équipe de chercheurs de l’Université de Tasmanie, en Australie, a montré
que la masse des coquilles d’animaux marins microscopiques était en moyenne
de 30 à 35 % plus petite aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle. Les chercheurs
ont fait ce constat en étudiant les fossiles de ces animaux dans des couches
de sédiments de l’océan Austral. Ils pensent que l’acidification des océans
pourrait expliquer ce phénomène. En effet, l’analyse de carottes de sédiments
permet de démontrer une augmentation de la quantité de dioxyde de carbone
(CO2) dans l’atmosphère au cours des derniers 50 000 ans. Or, il est établi que
l’absorption du CO2 par l’océan augmente l’acidité des eaux.

a) À votre avis, pourquoi les océans seraient-ils plus acides aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle ?

b) La masse des coquilles des organismes marins, dont il est question dans le texte, diminue avec
l’acidification des océans. Décrivez un effet à long terme de l’acidification des océans sur ces organismes
et sur d’autres organismes marins.

c) Comment cette situation pourrait-elle être améliorée ?

AS-38 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UV Chapitre 9

Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Quelle est la densité de chacune des deux espèces si, dans une forêt de 250 km2, on compte environ
4 200 érables et 3 000 bouleaux ?
a) Densité des érables :

b) Densité des bouleaux :

2 Deux biologistes mènent une étude sur le même territoire. L’un d’eux recense les diverses populations
vivantes tandis que l’autre étudie la composition du sol et son impact sur la végétation. À quel niveau
écologique chacun de ces biologistes travaille-t-il ? Expliquez votre réponse.

3 Parmi les activités suivantes, lesquelles provoquent une diminution de la biodiversité des espèces qui
composent une communauté ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La monoculture d) La surpêche

b) L’aménagement de parcs naturels e) Le reboisement d’un territoire avec différentes


espèces d’arbres à la suite d’un feu de forêt
c) La chasse intensive d’une espèce

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

4 Expliquez la différence entre les interactions suivantes.


a) La prédation et le parasitisme

b) La compétition et le mutualisme

c) Le commensalisme et le mutualisme

5 Le poisson-clown (Amphiprioninæ) trouve un refuge à l’abri de ses prédateurs naturels dans les tentacules
de l’anémone de mer. En retour, il protège cette dernière contre d’autres poissons prédateurs. De quel type
d’interaction s’agit-il ? Expliquez votre réponse.

6 En bordure des autoroutes du Québec, les colonies de roseaux


communs (Phragmite australis) sont constituées d’une espèce
exotique à croissance rapide, résistante et très envahissante,
introduite par l’homme.
a) Expliquez en quoi cette espèce constitue une menace pour
l’écosystème où elle pousse.

b) De quel type de perturbation s’agit-il ? Expliquez votre réponse.

Le roseau commun (Phragmite australis)

AS-40 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UV Chapitre 9

7 Au cours de la photosynthèse, les végétaux fabriquent leur propre matière organique.


a) Comment nomme-t-on ce phénomène ?

b) Expliquez en quoi ce phénomène est indispensable à la survie d’un écosystème.

c) Quels autres noms donne-t-on aux végétaux ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) Organismes autotrophes
2) Organismes hétérotrophes
3) Producteurs
4) Consommateurs

8 Lorsque vous absorbez les nutriments présents dans les légumes que vous mangez, vous réutilisez des
éléments chimiques de la matière pour en poursuivre le cycle. Comment se nomme ce phénomène ?

9 La dépense d’énergie est-elle plus grande si on nourrit un lézard avec des fruits, des légumes et des graines,
ou si on le nourrit avec des vers ?

10 S TE Les facteurs abiotiques peuvent-ils influer sur l’empreinte écologique d’une population ? Expliquez
votre réponse à l’aide d’un exemple.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UV
UM Chapitre
Chapitre10
6

Chapitre 10 La génétique S TE

1 Identifiez la structure suivante en entourant la bonne réponse.

C A C G T

a) Un brin d’ARN b) Un chromosome c) Un brin d’ARNm d) Un brin d’ADN

2 En quoi l’ADN et l’ARN sont-ils différents ?

3 En vieillissant, certains individus voient apparaître des taches foncées sur leur peau, ou encore des taches
blanches, c’est-à-dire des endroits sur la peau où il n’y a plus de pigmentation.

À quels mécanismes génétiques ces phénomènes peuvent-ils être liés ? Expliquez votre réponse.

4 Quelle est la différence entre :


a) un gène et un allèle ?

b) un gène et un caractère ?

5 Deux parents ayant les yeux bruns pourraient-ils avoir un enfant aux yeux bleus ? Expliquez votre réponse.

AS-42 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UV Chapitre 10

6 Chez le cheval, la robe noire (N) domine la robe brune (n) et le caractère trotteur (T) domine le caractère
paradeur (t).
a) Quels sont les génotypes possibles d’un étalon noir paradeur ?

b) Quel est le phénotype d’une jument homozygote récessive pour ces deux caractères ?

c) L’étalon décrit à la question a et la jument décrite à la question b pourraient-ils avoir ensemble un poulain
noir paradeur ? Expliquez votre réponse.

7 Bien que l’allèle du poil noir soit dominant chez certains animaux, comment expliquez-vous que, dans
une même portée, il y ait des chatons noirs, des chatons blancs et des chatons des deux couleurs (noir et blanc) ?

8 Voici quatre paires de chromosomes appartenant à deux personnes. Les chromosomes A contiennent le gène
de la couleur des yeux et les chromosomes B contiennent le gène de la longueur des mains, ainsi que celui
de la pilosité des mains (présence de poils aux phalanges).

A B A B

André Julien

a) Si André a les yeux bruns et les mains courtes et poilues, peut-il être le frère de Julien ? Expliquez votre
réponse.

b) Est-il possible qu’André et Julien aient un frère aux mains courtes et sans poils aux phalanges ? Pourquoi ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UV
UM Chapitre
Chapitre10
6

9 L’albinisme (absence de pigments de la peau, des yeux et des cheveux) peut se produire chez l’humain.
Sachant que l’allèle de pigmentation normale (A) est dominant :
a) déterminez les résultats possibles, pour ce caractère, du croisement d’un homme de pigmentation
normale homozygote et d’une femme hétérozygote.

b) Quelle est la probabilité que cet homme et cette femme aient un enfant homozygote dominant
pour ce caractère ?

c) Quelle est la probabilité que ces deux mêmes parents aient un enfant albinos ? Expliquez votre réponse.

d) Est-il possible que deux parents de pigmentation normale aient un ou des enfants albinos ? Expliquez
votre réponse.

10 Un premier croisement entre un cochon d’Inde femelle noire (Cavia porcellus) avec un cochon d’Inde mâle
blanc a donné 12 petits de couleur noire. Au deuxième croisement du même cochon d’Inde mâle blanc
avec un des 12 petits noirs, on obtient 12 autres petits cochons d’Inde, certains noirs, d’autres, blancs.
Quelle est la proportion de petits cochons d’Inde noirs au deuxième croisement ? Expliquez votre réponse.

11 En quoi le clonage naturel et le clonage artificiel sont-ils :


a) semblables ?

b) différents ?

AS-44 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UV Chapitre 10

12 Il existe plusieurs types de groupes sanguins, comme le montre le tableau ci-dessous.

Groupe sanguin Allèles

O OO

A AA et OA

B BB et OB

AB AB

a) Un enfant est de groupe sanguin O et son frère, de groupe sanguin AB. Quel est le génotype de chacun
de leurs parents ?

b) Quelle est la probabilité que leur sœur soit de groupe sanguin A ?

c) Est-il possible que la grand-mère paternelle de ces enfants soit de groupe sanguin B ? Expliquez votre réponse.

13 Lisez le texte qui suit et répondez à la question.

Problématique environnementale
La production alimentaire
La plupart des producteurs agroalimentaires visent une production rentable. Par conséquent, un grand
nombre d’entre eux se concentrent désormais exclusivement sur certains types de production. Ainsi,
la culture et l’élevage de nombreuses espèces végétales et animales ont été abandonnés.
De nos jours, l’alimentation de base de près de quatre milliards de personnes sur Terre repose
principalement sur la culture de trois céréales : le blé, le riz et le maïs.

Quelles sont, selon vous, les conséquences de la perte de diversité génétique sur la survie des espèces ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

Univers technologique
Chapitre 11 Le langage des lignes, les matériaux
et la fabrication
1 S TE Sur le dessin ci-dessous, identifiez les vues qui ne sont pas nommées.

Vue de face

2 S TE Associez chacun des termes de la colonne de gauche à la description qui lui correspond dans la colonne
de droite.

Terme Description

Tolérance dimensionnelle • • Je suis une représentation sur laquelle les différentes pièces
qui composent un objet technique sont dissociées.
Cote •
• Je donne les limites entre lesquelles la dimension d’une pièce
Vue éclatée •
peut varier sans compromettre le fonctionnement de l’objet.
Projection orthogonale •
à vues multiples • Sur un plan, je suis un nombre qui donne la dimension réelle
attendue pour une pièce.

• Je représente un objet sous plus d’un angle.

3 S TE Vous réalisez le dessin de détail de l’une des roues d’un système à courroie et poulie. Vous estimez
que le système fonctionnera correctement si le diamètre de la roue est compris entre 40 et 44 mm.
Parmi les quatre options suivantes, que pourriez-vous écrire sur votre dessin technique pour indiquer la
dimension à donner à la roue ?
a) 40 ± 4 c) 42 ± 2

b) 42 ± 4 d) 44 ± 4

AS-46 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 11

4 S TE Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

III

1
I

2 3

4 V

5 II

IV

6 7
8
9

10 11

12

Horizontalement 10 Outil utilisé pour créer des filets à l’intérieur


1 Machine-outil utilisée pour rabattre une partie d’un trou.
d’une feuille selon un angle déterminé. 11 Opération permettant d’économiser
2 Outil pouvant être utilisé pour la mesure directe des matériaux.
lorsque la tolérance est supérieure à 1 mm. 12 Matériaux pouvant être façonnés
3 Action qui consiste à donner un relief par thermoformage.
tridimensionnel à une plaque mince
en la pressant sur une matrice. Verticalement

4 Action qui consiste à percer un trou dans I Procédé qui consiste à pousser un matériau
un matériau. ductile dans une filière pour lui donner une
forme allongée ou profilée.
5 Dispositif qui permet de réaliser, par exemple,
le perçage ou le sciage sur plusieurs pièces sans II Opération servant à créer des filets autour
avoir à répéter le traçage. d’une tige.

6 Matériau sur lequel le traçage s’effectue avec III Machine-outil utilisée pour courber un tube
un crayon à mine ou un compas porte-mine. ou une barre.

7 Action qui consiste à couper un matériau à l’aide IV Action qui consiste à couler ou à injecter dans un
d’une scie. moule un matériau rendu liquide par chauffage,
pour qu’il en prenne la forme en durcissant.
8 Machine-outil utilisée pour aplatir un matériau.
V Machine-outil servant à faire tourner une pièce
9 Poinçon utilisé pour le traçage sur le métal sur elle-même à grande vitesse, pour la façonner
ou le plastique. à l’aide d’un outil coupant.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre12
6

5 S TE Observez les deux dessins suivants, qui se rapportent à un coupe-pizza.

Repère Désignation
1 Molette
2 Rivet
3 Chape
4 Garde
5 Virole
6 Poignée

COUPE-PIZZA
Dessiné par :
Échelle 1 : 3

Est-ce qu’une virole ayant un diamètre intérieur de 19,5 mm peut être utilisée pour la fabrication de ce
coupe-pizza ? Expliquez votre réponse.

6 L’aluminium est utilisé pour fabriquer les feuilles métalliques qui enveloppent des aliments qu’on met au
four. Nommez deux propriétés de l’aluminium liées à cette utilisation.

Chapitre 12 L’ingénierie mécanique


1 Le battant d’une porte est lié à son cadre.
a) Donnez les quatre caractéristiques de cette liaison.

b) Le battant est lié au cadre au moyen d’organes de liaison. Quels sont-ils ?


c) S TE Les battants de certaines portes peuvent être déplacés très légèrement en translation verticale
par rapport à leur cadre. Quelle est l’utilité de donner ce degré de liberté à la porte ?

AS-48 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 12

d) L’organe de liaison de la porte assure également une autre fonction mécanique. Laquelle ?
1) Une fonction d’étanchéité
2) Une fonction de lubrication
3) Une fonction de guidage
e) Les charnières de la porte sont elles-mêmes liées au battant.
1) Cette liaison est-elle directe ou indirecte ? Expliquez votre réponse.

2) Nommez les trois autres caractéristiques de la liaison.

2 Une couturière lie la doublure du manteau qu’elle confectionne au manteau lui-même à l’aide d’une
fermeture éclair.
a) La liaison entre le manteau et sa doublure est-elle démontable ou indémontable ?

b) Quel avantage cette caractéristique de la liaison présente-t-elle dans cette situation précise ? Expliquez
votre réponse.

c) Nommez les trois autres caractéristiques de la liaison entre le manteau et sa doublure.

d) Nommez un autre organe de liaison auquel la couturière aurait pu recourir à la place de la fermeture
éclair pour obtenir la caractéristique que vous avez nommée dans la réponse à la question a.

e) Nommez les quatre caractéristiques de la liaison entre la fermeture éclair et la doublure. S’il y a lieu,
identiez également l’organe de liaison.

3 Une commode est un meuble comportant plusieurs tiroirs.


a) Pour assurer le guidage des tiroirs d’une commode, un organe de guidage est-il absolument nécessaire ?
Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre12
6

b) Votre oncle, ébéniste à ses heures, a décidé d’installer des glissières pour les tiroirs de la commode qu’il
fabrique. Pourquoi ?

4 S TE Les charnières de la porte d’un cabanon grincent quand on l’ouvre ou qu’on la ferme. Que peut-on
faire pour remédier à cette situation ?

5 S TE Dans une automobile, les plaquettes de frein doivent frotter sur le disque, lui-même fixé sur la roue,
sans y adhérer. Pourquoi ?

6 Plusieurs vélos sont équipés d’un dérailleur qui permet au cycliste de choisir entre plusieurs pignons
et plateaux de différentes grandeurs. Le texte ci-dessous traite de l’effet qu’a la taille du pignon et du
plateau choisis sur la vitesse du vélo. À l’aide des mots de la liste suivante, complétez-le.

Pignon •
• Faible
• Grande
• Lentement
• Moins
• Plus
• Rapidement • Plateau

Supposons qu’un cycliste fasse un tour de pédalier par seconde. S’il opte pour un grand plateau et un petit
pignon, le pignon complétera d’un tour par seconde. En conséquence, la roue
arrière du vélo tournera relativement et le vélo avancera rapidement. Toutefois, le
cycliste devra exercer une force relativement sur les pédales.

Si le cycliste opte pour un petit plateau et un grand pignon, le pignon complétera


d’un tour par seconde. En conséquence, la roue arrière du vélo tournera relativement lentement et
le vélo avancera . Toutefois, le cycliste devra exercer une force relativement
sur les pédales.

AS-50 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 12

7 Les clés qui servent à serrer les cordes des instruments de musique pour les accorder sont munies
d’un système à roue dentée et vis sans fin. Quels avantages ce système de transmission du mouvement
présente-t-il dans ce mécanisme ?

8 Différents types de mécanismes peuvent être utilisés dans le système de direction d’une automobile. Quel
système de transformation du mouvement est utilisé dans la direction illustrée ci-dessous ?

a) Un système à pignon et à crémaillère

b) Un système à vis et à écrou

c) Un système à bielle et à manivelle

d) Un système à came et à tige guidée

9 Deux roues dentées sont liées par une chaîne. L’une des roues compte 120 dents et effectue 20 tours/min.
L’autre roue fait 30 tours/min. Combien compte-t-elle de dents ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre13
6

10 Un engrenage est formé de trois roues dentées qui ont les caractéristiques suivantes.

• La roue A compte 16 dents. • La roue B compte 8 dents. • La roue C compte 24 dents.

Par rapport à cet engrenage, un seul des énoncés suivants est faux. Lequel ?
a) La roue B tourne trois fois plus vite que la roue C.

b) La roue B tourne deux fois plus vite que la roue A.

c) La roue A tourne deux fois plus vite que la roue C.

d) La roue B tourne en sens inverse par rapport à la roue C.

e) La roue B tourne en sens inverse par rapport à la roue A.

Chapitre 13 L’ingénierie électrique


1 Lisez le texte suivant, puis répondez aux questions.

Problématique environnementale
L’énergie
Les ampoules fluocompactes consomment environ quatre fois moins d’énergie
électrique que les ampoules à incandescence pour produire la même intensité
lumineuse. Néanmoins, au Québec, on peut affirmer que ce n’est qu’en été que l’énergie
excédentaire consommée par les ampoules à incandescence est réellement « gaspillée ».

a) Qu’est-ce que la dernière phrase de ce texte signifie ?

b) Les ampoules ont une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie lumineuse. Toutefois,
en hiver, bien qu’elles n’aient pas été conçues et qu’elles ne soient pas utilisées expressément pour cela,
on peut dire que les ampoules remplissent alors une autre fonction utile. Quelle est-elle ?
1) Fonction d’alimentation
2) Fonction d’isolation
3) Fonction de protection
4) Fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie thermique

AS-52 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UT Chapitre 13

2 Lisez le texte ci-dessous. Répondez ensuite aux questions.

Le moteur électrique
Aimant •
Un moteur électrique est un dispositif qui transforme
l’énergie électrique fournie par une source
d’alimentation électrique en énergie mécanique.
Pour fonctionner, le moteur illustré ci-contre utilise
le lien entre l’électricité et le magnétisme.
Quand elles passent dans l’armature du moteur,
les charges électriques sont plongées dans un
champ magnétique intense résultant de la présence
d’un aimant autour de l’armature. Or, quand des • Armature
charges en mouvement sont exposées à un champ
magnétique extérieur, elles subissent une force • Commutateur
perpendiculaire à la direction de leur mouvement
et à la direction des lignes de champ magnétique.
Cette force a pour effet de faire pivoter l’armature. Une représentation simplifiée d’une partie
Le contact entre l’armature et la partie du circuit où d’un moteur électrique.
se trouve la source d’alimentation est assuré en tout
temps par un commutateur. (Il est à noter également que la forme du commutateur fait en sorte que le
sens du courant s’inverse tous les demi-tours de l’armature, ce qui est essentiel pour que le mouvement
de l’armature se fasse toujours dans la même direction.)

a) Quelle est la fonction globale d’un moteur électrique ?

b) Quelle composante du moteur électrique assure la fonction d’alimentation dans le circuit illustré ci-dessus ?

c) Nommez deux composantes du circuit illustré ci-dessus qui assurent la fonction de conduction.

d) Votre ami souhaite fabriquer un petit moteur électrique, mais il ne dispose que de connaissances très
sommaires en électricité. Aussi, vous lui proposez votre aide. Votre ami a un schéma du circuit à réaliser
et il sait donc qu’il doit inclure un commutateur dans son circuit. Il réussit à trouver une pièce de plastique
qui a exactement la forme souhaitée. Que lui expliquez-vous quand il vous montre sa trouvaille ?

e) Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.

1) L’armature a une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie thermique.


2) Le circuit est alimenté par un courant continu.
3) Le commutateur assure la fonction de protection dans ce circuit.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Activités supplémentaires
supplémentaires
UT
UM Chapitre
Chapitre13
6

3 Remplissez la grille de mots suivante à l’aide des énoncés ci-dessous.

VI

6 X
I V VIII

5
IV
III 3
II VII IX

1 10
7

4
2 9

Horizontalement Verticalement
1 Quand elle augmente, la conductibilité d’un I Composante qui limite le courant dans un circuit
matériau diminue parce que le mouvement accru en s’opposant au passage des charges.
des atomes et des molécules rend le passage II Composante qui transforme l’énergie électrique
des électrons de conduction plus difficile. en énergie lumineuse.
2 S TE Nombre de circuits différents vers III Forme que peut prendre l’énergie après avoir été
lesquels un interrupteur bidirectionnel peut transformée par un élément chauffant.
diriger les charges.
IV Type de génératrice créant un courant continu.
3 Fonction remplie par une composante qui
génère un courant électrique dans un circuit. V Type de génératrice fournissant une tension dont
la polarité oscille continuellement dans le temps.
4 Se produit lorsque l’intensité du courant dépasse
le maximum que peut supporter un circuit. VI Fonction remplie par une composante qui coupe
le courant quand il devient trop élevé.
5 Se dit d’un matériau non conducteur, comme
le plastique ou la céramique. VII Type de matériaux utilisés pour fabriquer
des composantes ayant une fonction
6 Composante transformant l’énergie chimique de conduction.
en énergie électrique et pouvant être utilisée
pour alimenter un appareil portatif. VIII S TE Dispositif qui emmagasine de l’énergie
électrique pouvant être libérée rapidement
7 Position d’un interrupteur qui empêche au moment voulu (ex. : pour le déclenchement
le passage du courant. du flash d’un appareil photographique).
8 Capacité d’un matériau à laisser circuler IX Type de courant produit par une source
les charges électriques. de tension constante (pile, batterie, etc.).
9 S TE Couleur du dernier anneau d’un X S TE Type de circuit obtenu lorsque les fils
résisteur dont la résistance est codée avec sont remplacés par de minces pistes de cuivre,
une tolérance de ± 5 %. fixes et rigides, créées par photogravure sur
10 S TE Composante qui évite que le courant une carte de plastique à laquelle sont fixées
traverse une pile dans le mauvais sens. des composantes électroniques.

AS-54 Kaléidoscope • Activités supplémentaires Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Outils d’évaluation

Les outils d’évaluation du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement
consistent en une évaluation par chapitre du cahier d’apprentissage.
L’évaluation porte sur les concepts abordés dans chacun des chapitres du cahier. Elle permet de mesurer les
connaissances des élèves et de vérier ainsi le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot
ses connaissances scientiques et technologiques).

Sommaire

Univers matériel
Chapitre 1 − L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-3
Chapitre 2 − Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-14
Chapitre 3 − Les transformations chimiques et les transformations nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-19
Chapitre 4 − Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-27
Chapitre 5 − L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-32

Terre et espace
Chapitre 6 − L’espace et l’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-39
Chapitre 7 − La lithosphère et l’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-42
Chapitre 8 − La biosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-45

Univers vivant
Chapitre 9 − L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-47
Chapitre 10 − La génétique STE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-51

Univers technologique
Chapitre 11 − Le langage des lignes, les matériaux et la fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-54
Chapitre 12 − L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-59
Chapitre 13 − L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÉV-62
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

Univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 Soit l’halogène de la 3e période du tableau périodique des éléments. Dans l’encadré ci-dessous, donnez
le nom de cet élément et représentez-le selon le modèle de Rutherford-Bohr en précisant le nombre de
protons dans le noyau.

Élément :

2 En 1903, Ernest Rutherford t une expérience qui consistait à envoyer un rayonnement émis par une substance
radioactive entre les bornes d’un champ électrique. Il réussit ainsi à identier les constituants de ce rayonnement.
Selon le schéma de l’expérience ci-dessous, identiez la particule à laquelle correspond chacune des trois
trajectoires. Entourez la bonne réponse.

2
3

a) 1 : bêta (b), 2 : gamma (), 3 : alpha (a) c) 1 : alpha (a), 2 : bêta (b), 3 : gamma ()

b) 1 : alpha (a), 2 : gamma (), 3 : bêta (b) d) 1 : bêta (b), 2 : alpha (a), 3 : gamma ()

3 Classez les modèles atomiques ci-dessous selon l’ordre chronologique, puis donnez le nom de chacun d’eux.

A B C D

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

4 S TE Parmi les configurations atomiques proposées ci-dessous, laquelle représente l’atome de phosphore ?
Entourez la bonne réponse.

a) c)

b) d)

5 S TE L’élément aluminium, Al, dont le numéro atomique est 13, possède un nombre de masse de 27.
Quel arrangement de particules correspond à l’atome d’aluminium selon le modèle atomique simplifié ?
Entourez la bonne réponse.
a) 27 protons, 14 neutrons, 14 électrons, 14 nucléons

b) 13 protons, 14 neutrons, 13 électrons, 27 nucléons

c) 14 protons, 13 neutrons, 13 électrons, 13 nucléons

d) 13 protons, 14 neutrons, 14 électrons, 27 nucléons

6 S TE Complétez les phrases suivantes.


a) L’élément sodium, , dont le numéro atomique est , possède un nombre de masse
de .
b) L’atome de fluor, F, qui possède 9 électrons et 10 neutrons, peut être désigné par la notation suivante :
.
c) Si dans un atome il y a 18 particules négatives et 22 particules neutres, alors son numéro atomique est
et son nombre de masse est .

7 S TE Dans le tableau périodique de Mendeleïev, les éléments étaient classés selon l’ordre croissant
de leur masse atomique. Dans le tableau périodique actuel, le classement de ces mêmes éléments selon
l’ordre croissant de leur numéro atomique montre que la masse atomique varie de la même manière que le
numéro atomique avec, cependant, certaines irrégularités. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez ceux qui
expliquent l’existence de ces irrégularités.
a) Le nombre de protons augmente d’une manière irrégulière d’un élément à l’autre.

b) Le nombre de particules dans le noyau augmente de façon irrégulière d’un élément à l’autre.

c) Le nombre de neutrons augmente de façon irrégulière d’un élément à l’autre.

d) Le nombre d’électrons augmente d’une façon irrégulière d’un élément à l’autre.

e) Le numéro atomique augmente d’une façon irrégulière d’un élément à l’autre.

f) Le nombre de nucléons augmente d’une façon irrégulière d’un élément à l’autre.

ÉV-4 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

8 S TE L’atome de fer peut être représenté par le symbole . À partir de la relation 1 u = 1,66 × 10−27 kg
et des données ci-dessous, déterminez la masse, en grammes, d’un atome de Fe 56. (On néglige ici la masse
des électrons.)

Particule subatomique Masse atomique


Proton 1,007 u

Neutron 1,008 u

9 S TE Dans la nature, on trouve trois isotopes de l’atome de potassium qui peuvent être représentés
de la façon suivante : , et . Soit les énoncés suivants :

1) Ces isotopes possèdent le même nombre 4) Ces isotopes possèdent le même nombre
d’électrons. de neutrons.
2) Ces isotopes possèdent le même nombre 5) Ces isotopes possèdent le même nombre
de nucléons. de particules subatomiques.
3) Ces isotopes possèdent le même nombre
de protons.

Parmi ces énoncés, lesquels sont faux ? Entourez la réponse appropriée.


a) 1, 2 et 4 b) 2 et 5 c) 2, 4 et 5 d) 1 et 3

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

10 Parmi les éléments du tableau suivant, lesquels possèdent les propriétés suivantes : cassants, ternes, non malléables
et mauvais conducteurs de chaleur ? Justifiez votre réponse ci-dessous.

A B
C
D E

11 Le tableau suivant présente les propriétés de cinq éléments du tableau périodique.


a) Dans la colonne « Classification », indiquez s’il s’agit d’un métal, d’un non-métal ou d’un métalloïde.

b) Dans la colonne « Propriétés », inscrivez un X devant les propriétés permettant de le classer ainsi.

Élément Propriétés Classification

Ductile
Solide
A
Bonne conductibilité thermique
Réagit avec les acides

Existe en très petite quantité dans la nature


Ne forme pas de composés avec les autres éléments
B
Gazeux
Point d’ébullition très bas

Solide
Conduit le courant électrique
C
Possède 1 électron de valence
Masse volumique faible

Mauvais conducteur de chaleur


Très dur
D
Non malléable
Conduit le courant électrique

Masse volumique très faible


E Ne conduit pas le courant électrique
Possède 6 électrons de valence

ÉV-6 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

12 Le tableau ci-dessous regroupe des caractéristiques propres à 10 des 20 premiers éléments du tableau
périodique. Écrivez, dans la colonne de droite, le nom et le symbole chimique de l’élément en question.

Nom et symbole
Caractéristique chimique
de l’élément
A Possède deux électrons de valence et une dernière couche saturée.

B Possède 15 électrons et 16 neutrons.

Doit perdre trois électrons pour obtenir la configuration électronique externe


C
de l’élément désigné en A.

D Est un gaz inerte qui se trouve sur la même rangée que l’élément désigné en B.

E Est l’halogène le plus léger.

F Possède deux électrons de valence de moins que l’élément désigné en E.

G Appartient à la même famille que l’élément désigné en C.

Est un alcalino-terreux qui peut avoir la configuration électronique externe


H
de l’élément désigné en D.

I Est l’alcalin qui précède l’élément désigné en G.

J Se trouve entre les éléments désignés en G et en B.

13 Complétez le tableau suivant.

Nombre Nombre
Numéro Numéro
Élément de couches d’électrons
de la famille de la période
électroniques de valence

Br

Potassium

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

14 S TE Le diagramme suivant montre la variation de la mesure d’une propriété des 25 premiers éléments du
tableau périodique en fonction de leur numéro atomique.

a) Comment évolue la mesure de cette propriété le long d’une période du tableau périodique ?

b) Comment évolue la mesure de cette propriété le long d’une colonne du tableau périodique ?

c) De quelle propriété atomique pourrait-il s’agir dans cette situation ?

15 Parmi les représentations de Lewis ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont correctes ? Entourez la ou les bonnes
réponses.
a) c) e)

b) d) f)

ÉV-8 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

16 Complétez les représentations ci-dessous.

a) Ion calcium c) Ion P3−

20 p 15 p

b) Ion B3+ d) Ion azote

17 S TE Complétez le tableau suivant.

Ion polyatomique
Molécule Ion
Formule chimique Nom de l’ion

Hydrogénocarbonate
Mg2+
(bicarbonate)

NH4Cl NH4+

AlPO4

Na+ Sulfate

18 S TE Les substances ci-dessous sont-elles unies par des liaisons ioniques ou des liaisons covalentes ?

AlCl3 CsF LiH CH4 SiCl4 Fe2S3


CBr4 K 2O Cal2 CO2 MgO PBr3
S8 NH3 P2O3 Na2S N2O3 BeF2

Liaisons ioniques :

Liaisons covalentes :

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

19 S TE Quelle est la formule des molécules constituées par les éléments suivants ?

a) Al et S c) As et O e) B et Se

b) Ca et Cl d) Na et N f) K et I

20 S TE Soit une molécule dont la formule est A2B3. L’élément B appartient à la famille de l’oxygène (VI A).
À quelle famille peut appartenir l’élément A ? Expliquez votre réponse à l’aide d’un raisonnement par étapes.

21 S TE Complétez le tableau suivant en écrivant, selon le cas, soit le nom de la molécule, soit la formule
moléculaire, à l’aide des règles de nomenclature.
Nom de la molécule Formule
a) Dioxyde de manganèse

b) Al2S3

c) Nitrure de trisodium

d) P2 O 5

e) Tétrahydrure de silicium

f) Br2

g) Hexachlorure de soufre

h) WC

i) Tétraoxyde d’arsenic

j) Mg3P2

k) Hydrure de lithium

l) GeF4

ÉV-10 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

22 S TE Parmi les énoncés suivants, lequel définit la notion de mole ?


La mole correspond à :
a) la masse d’une certaine quantité de particules.

b) une quantité déterminée de matière dans un volume donné.

c) un nombre déterminé de particules.

d) une unité de mesure de la masse.

23 S TE Un technicien de laboratoire a préparé 0,55 mol de diarséniate de trimagnésium de formule


moléculaire Mg3(AsO4)2. À l’aide de cette information, complétez les données suivantes.
a) Nombre de moles de molécules de Mg3(AsO4)2 :

b) Nombre de moles d’atomes de Mg :

c) Nombre de moles d’atomes de O :

d) Nombre de moles d’atomes de As :

e) Nombre de molécules de Mg3(AsO4)2 :

f) Nombre d’atomes de Mg :

g) Nombre d’atomes de O :

h) Nombre d’atomes de As :

24 S TE Calculez la masse de 0,35 mole de NaOH.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 1
6

25 S TE Vous vous intéressez à une molécule formée d’atomes d’aluminium (Al), de chrome (Cr) et d’oxygène
(O), dont la formule est Alx(CryOz)p. L’analyse d’un échantillon de 0,25 mol de cette molécule donne les
résultats regroupés dans le tableau suivant.

Nombre d’atomes de Al Nombre d’atomes de Cr Nombre d’atomes de O

3,01 × 1023 9,03 × 1023 3,160 5 × 1024

Déterminez la formule moléculaire de cette molécule.

ÉV-12 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 1

26 S TE Déterminez la masse molaire moléculaire des molécules suivantes.


a) (NH4)2SO4

b) Sr(IO3)2

27 S TE Vous disposez de 108,081 g de nitrate d’ammonium (NH 4NO3). Déterminez le nombre de moles de
NH4NO3 correspondant.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 2
6

Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions


1 Pourquoi une solution de chlorure de sodium (NaCl ) conduit-elle l’électricité ?
a) Parce que le NaCl est un solide conducteur d’électricité.

b) Parce que la solution contient des ions libres de se déplacer.

c) Parce que la solution est électriquement chargée.

d) Parce que la conductibilité électrique est une propriété de l’eau.

2 S TE Dans le but de vérifier la conductibilité électrique de cinq solutions de même concentration, on a


relié chacune d’elles à un dispositif doté d’une ampoule de puissance différente. Cette expérience a permis
de faire les observations présentées dans le tableau suivant. Prenez-en connaissance, puis répondez aux
questions ci-dessous.

Solution Ampoule 20 W Ampoule 40 W Ampoule 60 W


A Brille Brille Brille peu

B Brille peu Ne brille pas Ne brille pas

C Ne brille pas Ne brille pas Ne brille pas

D Brille Brille Brille

E Brille Brille peu Ne brille pas

a) Quelle solution provient de la dissolution d’un non-électrolyte ?

b) Nommez la ou les solutions électrolytiques.

c) Classez ces solutions de l’électrolyte le plus faible à l’électrolyte le plus fort.

3 Dans un laboratoire, on vous remet une poudre blanche et on vous demande de déterminer s’il s’agit d’un
acide, d’une base ou d’un sel. Parmi les quatre actions ci-dessous, laquelle devrez-vous effectuer en premier
pour déterminer la nature de cette poudre ?
a) Vérifier sa conductibilité électrique. c) La dissoudre dans l’eau.

b) Mesurer sa masse et son volume d) Observer son effet sur le papier


pour déterminer sa masse volumique. de tournesol neutre.

4 Parmi les quatre substances suivantes, laquelle est une base ?


a) CH3OH c) CH3COOH

b) Ca(OH)2 d) MgCO3

ÉV-14 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 2

5 Complétez le tableau suivant.

Nature
Molécule Équation de dissociation électrolytique
chimique

Ba(OH)2(s)

AlCl3(s)

Na3PO4(s)

H2SO4(l )

6 Le tableau suivant présente la masse de soluté et le volume de quatre solutions aqueuses.

Solution Masse de soluté Volume de solution


A 45 g 3,0 L

B 250 mg 100 mL

C 900 mg 0,6 L

D 6,25 g 250 mL

Lequel des énoncés ci-dessous classe correctement les solutions par ordre croissant de leur concentration ?
a) Solution D, Solution A, Solution B, Solution C

b) Solution A, Solution C, Solution D, Solution B

c) Solution B, Solution D, Solution C, Solution A

d) Solution C, Solution B, Solution A, Solution D

7 Pour neutraliser un acide, vous devez préparer 350 mL d’une solution basique à 8 g/L.
a) Déterminez la masse de la base à peser pour préparer cette solution.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Outils d’évaluation ÉV-15


Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 2
6

b) S TE Déterminez la concentration molaire de cette base, sachant qu’il s’agit d’hydroxyde de potassium (KOH).

8 On dissout 12 g de sel dans 250 mL de solution.


a) Quelle serait la concentration, en % m/V, de la solution saline obtenue ?

b) Quelle serait sa concentration en % m/m, sachant que la masse volumique de cette solution saline est
de 1,15 g/mL ?

ÉV-16 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 2

9 S TE Soit les quatre solutions suivantes :

• Solution A : 20 g de sulfate de disodium (Na2SO4) dissous dans 150 mL de solution


• Solution B : solution basique d’hydroxyde de sodium (NaOH) à 4 % m/V
• Solution C : solution saline de chlorure de potassium (KCl) de 7 500 ppm de concentration
(On considère que la masse volumique de la solution est de 1,0 g/mL.)
• Solution D : 0,20 mol d’acide nitrique (HNO3) dissous dans 500 mL de solution

Classez ces solutions par ordre décroissant de leur concentration.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 2
6

10 Pour des raisons de sécurité, Santé Canada fixe la concentration maximale de fer (Fe) dans l’eau potable
à 0,3 ppm. Un échantillon de 5,0 L d’eau d’un arrondissement de Montréal contient 1,15 mg de fer. On
considère que cette eau a une masse volumique de 1,0 kg/L. Cette eau est-elle potable ?

11 Le pH de l’eau pure est de 7. Déterminez le pH des solutions suivantes.


Solution pH
a) Le suc gastrique, 100 000 fois plus acide que l’eau pure.

b) Une solution d’ammoniac (NH3), 1 million de fois plus basique que l’eau pure.

c) Le jus de pomme, 10 000 fois moins basique que l’eau pure.

d) L’eau de mer, 10 fois moins acide que l’eau pure.

12 S TE Soit les énoncés ci-dessous :

1) Il y a autant d’ions H+ que d’ions OH− dans la solution.

2) Il n’y a que de l’eau dans la solution.

3) La concentration en ions OH− est égale à 10−7 mol/L.

4) La concentration en ions H+ est égale à 10−7 g/L.

Quels énoncés s’appliquent à une solution aqueuse neutre ?


a) 1 b) 1 et 3 c) 1, 2, 3 et 4 d) 4

ÉV-18 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 3

Chapitre 3 Les transformations chimiques


et les transformations nucléaires
1 Le dinitrate de cuivre (Cu(NO3)2), utilisé pour patiner le bronze à chaud, peut être fabriqué par l’action
de l’acide nitrique (HNO3) concentré sur le cuivre (Cu). En plus du dinitrate de cuivre, la réaction produit
aussi du dioxyde d’azote (NO2) et de l’eau.
a) Écrivez l’équation balancée de cette réaction.

b) On fait réagir 12,7 g de cuivre métallique avec une certaine masse d’acide nitrique. La réaction produit
37,5 g de dinitrate de cuivre, 18,4 g de dioxyde d’azote et 7,2 g d’eau. Quelle masse d’acide nitrique
a-t-on utilisée ?

c) On a effectué cette réaction sous la hotte, car le gaz produit, le NO 2, est un gaz de couleur rouge
orangé, corrosif et très toxique, qu’il ne faut pas respirer. Considérant ce fait, quelle masse de produits
récupérera-t-on à la fin de la réaction présentée en b ? Expliquez votre réponse.

2 Laquelle des équations suivantes est correctement balancée ?


a) c)

b) d)

3 Balancez les équations suivantes.


a) c)

b) d)

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

4 S TE Un technicien de laboratoire a préparé 37 g de diiodure de plomb (Pbl2) solide en faisant réagir 100 mL
d’une solution d’iodure de potassium (Kl) avec 50 mL d’une solution de dinitrate de plomb (Pb(NO3)2) selon
l’équation chimique non balancée suivante : .
a) Déterminez les concentrations des solutions d’iodure de potassium (Kl ) et de dinitrate de plomb
(Pb(NO3)2) utilisées.

b) Quelle est la concentration de la solution de nitrate de potassium (KNO3) obtenue ?

ÉV-20 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 3

5 S TE L’oxyde de magnésium (MgO), communément appelé « magnésie », sert entre autres de matière
première pour la préparation de sels de magnésium. Il est obtenu à partir de la calcination du carbonate de
sodium (MgCO3) selon l’équation thermochimique balancée suivante :

a) Cette réaction est-elle endothermique ou exothermique ? Justifiez votre réponse.

b) Comparez la quantité d’énergie contenue dans la molécule de MgCO3 avec celle contenue dans les
molécules de MgO et de CO2 réunies. Expliquez votre réponse.

c) Quelle est la quantité d’énergie à fournir pour la transformation de 5,0 kg de carbonate de magnésium
(MgCO3) en oxyde de magnésium (MgO) si le rendement de la réaction est de 70 % ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

6 Certains médicaments composés d’hydrogénocarbonate (bicarbonate) de sodium (NaHCO3) sont utilisés


dans les cas d’acidité excessive de l’estomac.
a) Quelle est, selon vous, la nature chimique de l’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO3) ? Justifiez votre
réponse.

b) Si l’acide présent dans l’estomac est du chlorure d’hydrogène (HCl ), écrivez l’équation chimique
balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du chlorure de sodium (NaCl ), du dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau.

c) L’inconvénient de l’utilisation de l’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO3) est le dégagement du


dioxyde de carbone (CO2) dans l’organisme. On pourrait donc utiliser plutôt le lait de magnésie, un
médicament fait à base de dihydroxyde de magnésium (Mg(OH)2). Écrivez l’équation chimique balancée
de la neutralisation de HCl par Mg(OH)2 et nommez le sel qui est formé.

d) Selon vous, l’utilisation d’un antiacide permet-elle de neutraliser complètement l’acidité de l’estomac ?
Expliquez votre réponse.

7 Complétez les phrases ci-dessous à l’aide de la liste de mots suivante :

• Comburant • Combustible • Point d’ignition

a) À l’aide d’un extincteur à eau pulvérisée, on arrose un boisé en feu afin d’arrêter la combustion du bois
en diminuant le .

b) On ferme le robinet d’arrêt d’une cuisinière à gaz en feu. On empêche ainsi le


d’alimenter la combustion.

c) Après un accident, de l’essence se déverse sur une chaussée et prend feu. On étouffe la combustion
en appauvrissant l’apport de grâce à de la mousse physique, un mélange
d’eau et d’air.

8 S TE Le fer rouille au contact du dioxygène de l’air selon l’équation balancée suivante :


4 Fe(s) + 3 O2(g) → 2 Fe2O3(s)
Parmi les quatre transformations ci-dessous, laquelle ne correspond pas à la formation de la rouille ?
a) Combustion lente

b) Oxydation

c) Corrosion

d) Combustion spontanée

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 3

9 S TE Le monoxyde de plomb (PbO), utilisé entre autres dans la fabrication de verre en plomb et dans
la production d’insecticides, est obtenu par chauffage du plomb en présence d’air.
a) De quel type de réaction chimique s’agit-il ? Expliquez votre réponse.

b) Écrivez l’équation chimique balancée de cette réaction.

c) Le plomb (Pb) peut réagir avec le dichlore (Cl2) pour obtenir le dichlorure de plomb (PbCl 2), un produit
utilisé dans la fabrication de certains verres spéciaux. Cette réaction se fait selon l’équation chimique
balancée suivante : .

Peut-on considérer cette réaction comme une réaction d’oxydation ? Expliquez votre réponse.

10 La respiration cellulaire est un type de combustion lente.


a) Quel est, dans la respiration cellulaire : 1) le combustible ?

2) le comburant ?

b) Complétez le tableau ci-dessous, qui porte sur la respiration cellulaire et la photosynthèse.

Respiration cellulaire Photosynthèse

Réactifs

Produits

Forme d’énergie
impliquée

Lieu
de la réaction

Fonction

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

11 S TE Un noyau atomique est stable si…


a) son numéro atomique (Z) est supérieur à 83.

b) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient autant de protons que de neutrons.

c) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient beaucoup plus de protons que de neutrons.

d) son numéro atomique (Z) est inférieur à 20 et qu’il contient beaucoup plus de neutrons que de protons.

12 S TE À la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, en 2011, on a observé d’importants rejets d’iode 131 ( )
et de césium 137 ( ), deux isotopes radioactifs, dans l’atmosphère.
a) Pourquoi qualifie-t-on ces deux isotopes de « radioactifs » ?

b) L’iode 131 se désintègre en émettant un rayonnement bêta (β). Qu’est-ce que cela signifie ?

c) Pourquoi l’iode 131 ( ) est-il radioactif, alors que l’iode 127 ( ) ne l’est pas ?

13 S TE Associez chaque type de rayonnement à sa propriété :

Rayonnement alpha (α) • • Passe à travers les tissus vivants.

Rayonnement béta (β) • • Ne traverse pas la peau.

Rayonnement gamma (γ) • • Pénètre jusqu’à environ 1 cm


dans le corps.

14 S TE Un noyau d’uranium 235 ( ) se désintègre. Sa désintégration produit un noyau d’un élément


inconnu (X), un noyau d’hélium 4 ( ) et de l’énergie.
a) Quel type de rayonnement est produit par cette désintégration ?
1) Rayonnement alpha (a)
2) Rayonnement bêta (b)
3) Rayonnement gamma ()

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 3

b) Dans la réaction nucléaire qui est en jeu ici, le nombre total de protons et de neutrons présents avant
et après la désintégration du noyau d’uranium 235 est constant.

1) Combien de protons le noyau de l’élément inconnu (X) compte-t-il ? Expliquez votre choix.

I) Il compte 239 protons. V) Il compte 96 protons.

II) Il compte 237 protons. VI) Il compte 94 protons.

III) Il compte 233 protons. VII) Il compte 90 protons.

IV) Il compte 231 protons. VIII) Il compte 88 protons.

2) Combien de neutrons le noyau de l’élément inconnu (X) compte-t-il ? Expliquez votre choix.

I) Il compte 233 neutrons. V) Il compte 143 neutrons.

II) Il compte 231 neutrons. VI) Il compte 141 neutrons.

III) Il compte 147 neutrons. VII) Il compte 139 neutrons.

IV) Il compte 145 neutrons.

3) À l’aide de la notation , écrivez correctement le symbole qui représente l’isotope du noyau


de l’élément inconnu (jusqu’ici désigné par un X) produit par la désintégration de l’uranium (voir le
tableau périodique, à la page 28 du cahier).

15 S TE Une radiographie est une photographie que l’on prend en exposant un objet ou une partie du corps
d’un être vivant à un rayonnement électromagnétique plus énergétique que la lumière visible. Pour ce faire,
on utilise une plaque photographique spécialement conçue à cet effet. Puisque ce rayonnement hautement
énergétique est le produit d’une désintégration radioactive, quel est le nom de ce rayonnement ?

a) Rayonnement alpha (α)

b) Rayonnement bêta (β)

c) Rayonnement gamma (γ)

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 3
6

16 S TE Le carbone 14 ( ) est un isotope radioactif du carbone qui est utilisé dans la datation des fossiles.
Son temps de demi-vie est égal à 5 730 ans. Qu’est-ce que cela signifie ?

17 S TE L’iode 131 ( ) possède un temps de demi-vie de 8 jours. Complétez le graphique ci-dessous, qui
correspond à la décroissance radioactive de l’iode 131 en fonction du temps.

La décroissance radioactive de l’iode 131 en fonction du temps

18 S TE Quelle est la différence entre une réaction de fusion nucléaire et une réaction de fission nucléaire ?

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UM Chapitre 4

Chapitre 4 Les transformations de l’énergie


1 S TE Au parc, deux chiens se bagarrent joyeusement : un westie et un caniche royal.
a) Le westie a une masse de 8 kg. Quel est son poids ?

b) Le caniche royal a un poids de 343 N. Quelle est sa masse ?

2 S TE Une femme pousse un livre sur une table, sur une distance de 10 cm, en exerçant sur le livre une
force de 40 N parallèle à la surface de la table. Quel travail la femme effectue-t-elle sur le livre ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 4
6

3 S TE Un objet se déplace verticalement vers le bas sur une distance de 4 mètres. Pendant son
déplacement, une force F agit sur lui dans la direction indiquée sur le schéma ci-dessous.

1 case = 1 N

a) Illustrez la force efficace sur le diagramme.

b) Dans cette situation, quelle est, en newtons, la grandeur de la force efficace ?

c) Quel est le travail effectué sur l’objet par la force F ?

4 S TE Un homme transfère 500 J d’énergie à une caisse en exerçant sur elle une force horizontale pour
la pousser sur le sol. Si la force que l’homme exerce est de 100 N, quel est le déplacement de la caisse ?

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UM Chapitre 4

5 S TE Un oiseau de 750 g vole à une vitesse de 4 m/s à 300 m d’altitude.


a) Quelle est son énergie potentielle gravitationnelle par rapport au sol ?

b) Quelle est son énergie cinétique ?

6 Un homme mange un biscuit dont l’emballage indique qu’il contient 628 kJ. Au départ, cette énergie est
emmagasinée dans le biscuit sous forme d’énergie chimique. Après la digestion du biscuit, une partie de
l’énergie est absorbée par l’organisme de l’homme sous forme d’énergie chimique. Une autre partie est
excrétée dans les selles. Au cours de la digestion, de l’énergie thermique est aussi produite.
a) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) De l’énergie est transférée du biscuit vers l’organisme de l’homme.


2) De l’énergie chimique est transformée en énergie lumineuse.
3) De l’énergie chimique est transformée en énergie thermique.
4) De l’énergie mécanique est transformée en énergie chimique.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 4
6

b) Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ? Justifiez votre réponse.

1) L’énergie chimique gagnée par l’homme est inférieure à 628 kJ.


2) L’énergie chimique gagnée par l’homme est égale à 628 kJ.
3) L’énergie chimique gagnée par l’homme est supérieure à 628 kJ.

7 Trois tasses identiques contenant la même quantité de liquide sont placées côte à côte.

• La tasse 1 est remplie d’eau très froide, presque glacée.


• La tasse 2 est remplie d’eau tiède. La température de cette eau est la même que celle de l’air ambiant.
• La tasse 3 est remplie d’eau très chaude, presque bouillante.

a) Quelle tasse contient l’eau dont la température est la plus élevée ?

1) La tasse 1 2) La tasse 2 3) La tasse 3


4) Impossible de le savoir sans informations supplémentaires.

b) Quelle tasse contient l’eau qui possède le plus d’énergie thermique ?

1) La tasse 1 2) La tasse 2 3) La tasse 3


4) Impossible de le savoir sans informations supplémentaires.

c) Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.

1) L’eau contenue dans la tasse 1 transfère de la chaleur à l’air ambiant.


2) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 1.
3) L’eau contenue dans la tasse 2 transfère de la chaleur à l’air ambiant.
4) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 2.
5) L’eau contenue dans la tasse 3 transfère de la chaleur à l’air ambiant.
6) L’air ambiant transfère de la chaleur à l’eau contenue dans la tasse 3.

ÉV-30 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 4

8 S TE Quelle chaleur une tige de fer de 100 g dégage-t-elle lorsque sa température passe de 20 °C à −10 °C ?
(La capacité thermique massique du fer est de 0,44 J/(g °C).)

9 L’écran d’un téléviseur a un rendement de 10 %. Combien d’énergie électrique doit-il consommer pour
produire 100 joules d’énergie lumineuse ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

Chapitre 5 L’électricité et l’électromagnétisme


1 Associez chacune des particules élémentaires de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui correspond dans
la colonne de droite.

Particule Énoncé
Proton • • Je porte une charge positive.
Électron • • Je suis une particule neutre,
c’est-à-dire que je ne porte pas de charge.
S TE Neutron •
• Je porte une charge de −1,602 × 10−19 C.

2 Votre enseignant met à votre disposition plusieurs petites tiges chargées.


a) En vous attardant à deux de ces tiges, vous constatez qu’elles se repoussent l’une l’autre. Que pouvez-vous
conclure quant aux signes des charges qu’elles portent ?

b) Vous considérez deux autres tiges. Celles-ci s’attirent. Que pouvez-vous conclure quant aux signes des
charges qu’elles portent ?

3 Martin tente de retirer le chandail de laine qu’il porte par-dessus son t-shirt, mais il a un peu de difficulté
parce que les deux vêtements collent ensemble. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Utilisez au moins
une fois chacun des termes de la liste suivante dans votre explication.

• Charges opposées • Électricité statique • Électrons • Frottement • Transfert

4 S TE Représentez quelques-unes des lignes de champ électrique générées par les charges ponctuelles
illustrées ci-dessous. Toutes les charges sont de même grandeur.

a) b)

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 5

5 S TE Deux petites balles chargées, distantes de 3 cm, s’attirent avec une force de 2 N. La balle A porte une
charge de C. Quelle charge la balle B porte-t-elle ?

6 Mélanie dispose d’une pile, d’un résisteur, d’une ampoule et de plusieurs fils électriques.
a) Elle utilise ce matériel pour réaliser un circuit en série. Schématisez l’un des circuits qu’elle pourra obtenir.

b) Mélanie utilise le même matériel pour réaliser un circuit en parallèle. Schématisez l’un des circuits
qu’elle pourra obtenir.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

7 Vous disposez d’une pile de 1,5 V et d’un résisteur dont vous ignorez la résistance. Expliquez comment vous
pouvez utiliser un ampèremètre pour connaître la résistance du résisteur. Pour appuyer vos explications,
faites un schéma du circuit que vous utiliserez pour votre mesure.

Explication :

8 Une pile de 9 V est branchée directement aux bornes d’un résisteur de 100 Ω. Quel est le courant dans le circuit ?

9 S TE Deux résisteurs sont branchés en série avec une pile de 3 V. La différence de potentiel aux bornes du
premier résisteur est de 1 V. Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?

ÉV-34 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 5

10 S TE Dans chacun des deux circuits illustrés ci-dessous, la résistance R1 est de 240 Ω, la résistance R2
est de 160 Ω et il y a, aux bornes de la pile, une différence de potentiel de 6 V. Dans chaque cas, calculez
le courant qui traverse la pile.
a)

R1 R2

b)

R1

R2

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

11 S TE Trois résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Un courant de 0,06 A est issu de la
pile. Des courants de 0,01 A traversent chacun des deux premiers résisteurs, qui sont identiques.
a) Quel courant traverse le troisième résisteur ?

1) 0,01 A 3) 0,03 A 5) 0,05 A


2) 0,02 A 4) 0,04 A 6) 0,06 A
b) Quelle est la résistance du troisième résisteur ?

1) 0,027 Ω
2) 0,06 Ω
3) 37,5 Ω
4) 150 Ω

12 Dans un radiateur électrique, il y a un résisteur de 24 Ω aux bornes duquel une différence de potentiel
de 120 V est établie. Quelle est la puissance de ce radiateur ?

13 La fiche signalétique d’un séchoir à cheveux contient l’information suivante.

120 V 60 Hz 2 000 W

Pendant combien de temps peut-on utiliser ce séchoir à cheveux avant de consommer 1 kWh d’énergie
électrique ?
a) 2 s

b) 30 min

c) 0,56 h

d) 2 h

e) 7 200 000 h

ÉV-36 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UM Chapitre 5

14 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dites si les deux aimants sont dans une position où ils s’attirent
ou dans une position où ils se repoussent.

a) b)

15 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dessinez quelques-unes des lignes de champ créées par la
présence du courant dans le fil.
a) b)

16 Vous analysez deux longs fils rectilignes parcourus par un courant. Dans le premier fil, le courant est plus
grand que dans le second. Parmi les énoncés ci-dessous, lequel est juste ?
a) Le champ magnétique qui entoure le premier fil est plus intense que celui qui entoure le second fil.

b) Le champ magnétique qui entoure le second fil est plus intense que celui qui entoure le premier fil.

c) Le champ magnétique est aussi intense autour du premier fil que du second.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM Chapitre 5
6

17 S TE Dans chacune des figures suivantes :


a) marquez le sens du courant par une flèche ; 2)

b) identifiez les pôles Nord (N) et Sud (S) associés au solénoïde.

1)

18 S TE Donnez trois moyens d’augmenter l’intensité du champ magnétique produit par un solénoïde quelconque.


19 S TE Un disjoncteur (dispositif assurant la fonction de protection d’un circuit électrique) fonctionne à l’aide
d’un électroaimant. À l’aide de vos connaissances des caractéristiques des électroaimants, placez en ordre
les quatre phrases suivantes afin de former un texte cohérent.
a) À partir d’une certaine valeur, le champ magnétique devient assez fort pour que l’électroaimant
attire vers lui la languette ferromagnétique d’un interrupteur qui contrôle le circuit.

b) Le courant qui parcourt le circuit à protéger traverse le disjoncteur qui y est branché
en passant par le solénoïde de l’électroaimant.

c) Cela a pour effet d’ouvrir le circuit et, donc, de couper le courant dans le circuit.

d) Si ce courant augmente, le champ magnétique produit par l’électroaimant augmente également.

ÉV-38 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 6

Terre et espace
Chapitre 6 L’espace et l’atmosphère
1 Les interactions gravitationnelles du Soleil, de la Terre et de la Lune influent sur le comportement de chacun
de ces astres.
a) À quel moment la Lune fait-elle diminuer la quantité de rayonnement solaire reçue à certains endroits
de la Terre ?

b) Dans quelle circonstance l’influence de la Lune et du Soleil est-elle la plus importante sur les océans ?

c) Comment se nomme la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question b ?

d) Est-ce que tous les habitants de la Terre peuvent simultanément être témoins du phénomène que vous
avez nommé dans la réponse à la question c ? Expliquez votre réponse.

2 L’image satellite ci-contre montre une masse d’air


en mouvement dans l’hémisphère Nord.
a) Sur l’image, situez à l’aide d’un « X » le centre de cette
masse d’air.

b) S’agit-il d’un centre de haute pression ou de basse pression ? Expliquez votre réponse.

c) Si cette image satellite avait été prise dans l’hémisphère Sud, quel phénomène atmosphérique y serait
représenté ? Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre66

3 Observez la carte météo suivante et répondez aux questions.


a) Combien de masses d’air apparaissent
sur cette carte ?

b) Qu’est-ce qui vous permet d’arriver à


cette conclusion ?

c) Sachant que les masses d’air se déplacent généralement d’ouest en est sur le territoire du Québec, quel type
de front arrivera sur la région de Sherbrooke dimanche ? Expliquez votre réponse.

d) Sur la carte ci-dessus, dessinez la ligne du front que vous avez identifié dans la réponse à la question c.

e) Ce front est-il associé à un cyclone ou à un anticyclone ? Expliquez votre réponse.

f) Faites une prévision météorologique pour la ville de Sherbrooke pour la journée de dimanche.

4 S TE En 2014, les cinq pays qui émettaient le plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère étaient
la Chine, les États-Unis, l’Inde, la Russie et le Japon.
a) Expliquez une des conséquences environnementales de ces émissions pour les pays avoisinants.

b) Observez la carte ci-contre, puis répondez à la question.

La zone marquée d’un point noir correspond à une


importante région industrielle de la Chine. Nommez
30° N
un pays limitrophe de la Chine vers lequel se dirigent
les polluants atmosphériques issus de cette région.
Expliquez votre réponse.

ÉV-40 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 6

5 Quelles seraient les conséquences d’une diminution importante de l’épaisseur de l’atmosphère terrestre ?
Entourez toutes les bonnes réponses.
a) Il n’y aurait plus que des journées chaudes et ensoleillées.

b) Il y aurait une baisse importante de l’effet de serre naturel.

c) On observerait des écarts plus importants entre les températures moyennes du jour et de la nuit.

d) Il n’y aurait plus de problème de pollution atmosphérique.

e) La diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone entraînerait une augmentation significative des


cancers de la peau.

f) La vue sur l’espace étant meilleure, les ciels paraîtraient plus étoilés.

6 Qu’ont en commun tous les modes de production d’électricité qui exploitent les ressources énergétiques de
l’atmosphère ?

7 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier afin de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.

Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier

Permettre aux gratte-ciel


d’un centre-ville d’être
autosuffisants en matière
énergétique

Faire fonctionner le filtreur


à eau de la piscine familiale

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre76

Chapitre 7 La lithosphère et l’hydrosphère


1 Quelle est la différence entre un diamant et un minerai de diamant ?

2 Les entreprises d’exploitation minière recherchent des minéraux pour répondre à différents besoins.
a) Selon vous, quels horizons du sol contiennent le plus de minéraux tels le cuivre et le fer ? Expliquez votre réponse.

b) À quelle condition un sol peut-il être considéré comme une source de minerais exploitable ?

3 S TE Parmi les contaminants énumérés ci-dessous, indiquez, à l’aide d’un « X », ceux qui peuvent être
naturellement éliminés grâce à la capacité tampon des sols. Expliquez votre choix.

Contaminants pouvant être éliminés


Explication
grâce à la capacité tampon des sols
Insecticides

Déchets domestiques en décomposition

Pluies acides

Plastiques

Déchets nucléaires

4 S TE Deux procédés sont principalement utilisés par l’industrie de la décontamination pour la biodégradation
des polluants : la biorestauration et la phytoremédiation.
a) Nommez un avantage et un désavantage liés à chacun de ces procédés.

Procédé Avantage Désavantage


Biorestauration

Phytoremédiation

ÉV-42 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 7

b) Pourquoi parle-t-on de biodégradation dans le cas de ces deux procédés ?

c) Quelle autre réponse naturelle des sols peut aussi être considérée comme un procédé de décontamination ?

5 Nommez deux éléments qu’ont en commun les centrales thermiques qui exploitent les combustibles
fossiles et les centrales nucléaires.

6 Quel type de courant, de surface ou de profondeur, serait le plus touché dans les situations suivantes ?
Expliquez vos réponses.
a) S’il n’y avait pas de vents.

b) Si toute l’eau des océans était de l’eau douce et de température égale.

7 On veut construire une route dans les montagnes. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez celui qui correspond
aux critères dont il faut tenir compte pour ce chantier.
a) La route doit être construite sur les lignes de crête.
b) Il faut tenir compte de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
c) Il ne faut pas tenir compte du relief ni de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
d) La route doit être construite sur la ligne de partage des eaux.

8 À l’aide de la carte et des informations suivantes, répondez aux questions.

Le lac Baïkal
Situé au Kazakhstan (sud de la Russie), le lac Baïkal est le 8e lac
au monde par sa superficie et représente 20 % du volume d’eau
douce mondiale contenue dans les lacs et les rivières. Encaissé
dans les montagnes, il reçoit l’apport de 336 cours d’eau.

a) Selon vous, peut-on affirmer que l’eau du lac Baïkal est


nécessairement potable ? Justifiez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre76

b) Ce lac est-il un bassin versant ? Justifiez votre réponse à l’aide de deux arguments.

9 S TE Des eaux usées ont été contaminées. On fait appel à vous pour remédier à la situation. Pour ce faire,
vous devez compléter le tableau suivant.
a) Dans la deuxième colonne du tableau, indiquez l’étape de traitement des eaux usées (physicochimique,
biologique, complémentaire) qui est particulièrement importante pour éliminer chaque contaminant.

b) Dans la troisième colonne du tableau, nommez le procédé de traitement qui permet d’éliminer
le contaminant présent dans chaque cas.

Contaminant
Étape de traitement
trouvé dans Procédé
des eaux usées
les eaux usées
De l’huile souillée

L’eau résiduelle
provenant
d’un lave-auto

Un écoulement
d’eau provenant
d’un dépotoir

10 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier afin de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.

Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier

Éclairer la salle paroissiale


d’une petite municipalité de
l’Île-du-Prince-Édouard, dans
le golfe du Saint-Laurent

Fournir en électricité un
hôpital rural en Haïti, un
pays durement frappé par
les séismes en raison de sa
situation géographique (zone
de rencontre de plaques
tectoniques)

ÉV-44 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
TE Chapitre 8

Chapitre 8 La biosphère
1 Expliquez le rôle de chaque élément présenté dans le tableau suivant dans le cycle du carbone et dans
le cycle de l’azote.

Rôle dans le cycle Rôle dans le cycle


Élément
du carbone de l’azote
Les végétaux

Les microorganismes
aquatiques
(phytoplancton
et cyanobactéries)

Les décomposeurs

Le dioxygène
atmosphérique

2 S TE Décrivez comment la déforestation, par ses impacts sur les cycles du carbone et de l’azote, peut
influer sur le cycle du phosphore.
Cycle du carbone :

Cycle de l’azote :

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
TE Chapitre
Chapitre86

3 La toundra et la taïga sont deux biomes qu’on trouve sur le territoire québécois. Bien que ces biomes se
ressemblent à certains égards, nommez deux caractéristiques qui permettent de les différencier.

4 Lisez le courriel ci-dessous. Puis, répondez aux questions.

Expéditeur : Jean-Guy
Destinataire : Jeanne
Objet : Ah ! les vacances !

Salut Jeanne,

Désolé de ne pas t’avoir donné signe de vie plus tôt. Nous revenons de vacances. C’était merveilleux.
Nous avons fait du canot et un peu de pêche. Je n’avais jamais vu autant de grenouilles ! Nous les avons
observées en train de prendre un bain de soleil sur leurs nénuphars ! Éric nous a fait goûter à des cœurs
de quenouilles et Benjamin a pris soin d’un petit canard qui semblait abandonné. Il faut que tu voies cet
endroit, la nature y est superbe !

Je te laisse, je dois défaire mes bagages avant le retour au boulot demain…

Ton ami Jean-Guy

a) À proximité de quel biome Jean-Guy et ses amis ont-ils passé leurs vacances ?
1) Près d’un lac 2) Près d’une rivière 3) À la mer
b) Justifiez votre choix à l’aide de trois indices relevés dans le courriel.

5 Selon vous, quel facteur influant sur la distribution des biomes explique le mieux chacune des situations
suivantes ?
a) La rareté des végétaux aquatiques dans les profondeurs de l’océan

b) La migration des caribous, à l’automne, vers la toundra riche en lichens, située dans le nord du Québec

c) La présence d’arbres de taille importante qui poussent dans le climat chaud et humide de la forêt tropicale

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UV Chapitre 9

Univers vivant
Chapitre 9 L’écologie
1 Laquelle des communautés suivantes présente la plus grande biodiversité ?
a) Une pelouse sans mauvaises herbes c) Un champ de maïs

b) Un désert d) Une forêt tempérée

2 Dans un aquarium, les poissons tropicaux se déplacent généralement de façon indépendante les uns
des autres, lorsqu’ils sont la seule espèce à y vivre. Toutefois, en présence d’un gros poisson, tel un requin,
ils se déplacent en groupes.
a) Quel est le mode de distribution des poissons tropicaux :

1) lorsqu’ils sont seuls dans un aquarium ?


2) lorsqu’ils se trouvent en présence d’un requin ?
b) L’aquarium mesure 5 dm de longueur, 3 dm de largeur et 3 dm de hauteur, et contient 27 néons, de petits
poissons à bande bleue. Quelle est la densité de cette population ?

c) Le mode de distribution des poissons tropicaux a-t-il une influence sur la densité de leur population ?
Expliquez votre réponse.

3 Répondez à la question ci-dessous en inscrivant les numéros correspondant aux éléments de la liste suivante.

1) De l’eau 3) Des roches décoratives 5) Des plantes aquatiques


(Hygrophila difformis)
2) Des poissons rouges 4) Un poisson laveur de vitres
(Carassius auratus) 6) Du sable

Parmi les éléments énumérés dans cette liste, lesquels forment ensemble :
a) une population ? c) un écosystème ?

b) une communauté ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

4 Une amie vous demande ce qu’est le cycle biologique d’une espèce. À l’aide de l’exemple de la poule,
expliquez-lui brièvement ce concept.

5 Malgré un nombre important de naissances, la croissance d’une population peut être nulle. Expliquez ce
phénomène.

6 Observez les courbes du diagramme ci-dessous.

a) Quel type d’interaction y a-t-il entre les individus de ces deux populations : prédation ou compétition ?
Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UV Chapitre 9

b) À quel type de relation ce type d’interaction appartient-il ?

c) Ce type d’interaction peut-il avoir une influence sur la capacité limite d’un milieu ? Expliquez votre réponse.

7 Quels facteurs écologiques peuvent influer sur une population animale ? Donnez un exemple pour chaque facteur.

8 Au cours d’une éruption volcanique, la végétation du versant nord d’une montagne est complètement
ravagée par la lave, alors que la forêt avoisinante reçoit une épaisse couche de cendre qui recouvre
les végétaux présents. De quel type de perturbation s’agit-il ?

9 Votre enseignante a installé un vivarium dans la classe. Elle y a mis de la terre, de l’eau, une grenouille,
des criquets (nourriture de la grenouille) et de la nourriture pour poissons (nourriture des criquets).
a) Tracez le réseau trophique de la situation décrite ci-dessus.

b) Au retour de la semaine de congé, vous remarquez que la grenouille et la nourriture pour poissons
ont disparu. Le vivarium n’a pourtant pas été ouvert. Que s’est-il passé ? Expliquez votre réponse.

c) Quel est le niveau trophique de la grenouille dans la situation que vous avez représentée en a ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UM
UV Chapitre
Chapitre 96

10 Nommez et expliquez le phénomène naturel auquel participent les vers de terre et les bactéries dans
les transformations de la matière d’un écosystème.

11 La productivité primaire est-elle plus grande dans un désert ou dans une forêt ? Expliquez votre réponse.

12 S TE Après s’être baignés dans un lac contenant des algues qui produisent des toxines, Amélie a mal à la
tête, Mathieu va très bien, et Simon, leur fils de 8 ans, a des nausées.
a) De quel type de bioaccumulation est-il question dans cette mise en situation ?

b) Comment peut-on expliquer la différence des symptômes chez les trois baigneurs ?

13 S TE L’épandage d’herbicides sur les terres agricoles se fait souvent du haut des airs. Or, l’emploi de
cette méthode fait que des produits chimiques se retrouvent souvent sur les territoires avoisinants.
Quel peut être l’impact d’un tel épandage :
a) sur les réseaux trophiques des territoires avoisinants ?

b) en ce qui concerne l’écotoxicologie ?

14 S TE L’empreinte écologique d’un individu a-t-elle une influence sur la capacité limite du milieu dans
lequel il vit ? Expliquez votre réponse.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UV Chapitre 10

Chapitre 10 La génétique S TE

1 Parmi les bases azotées suivantes, laquelle ne fait pas partie des composantes de l’ARN ?
a) Adénine c) Cytosine

b) Thymine d) Guanine

2 Complétez la séquence d’ADN représentée ci-dessous.

A C G C

3 La synthèse des protéines est un processus qui comporte plusieurs étapes. Ces étapes sont énumérées,
pêle-mêle, ci-dessous.

1) L’information génétique de l’ARNm est lue par le ribosome.


2) Un ARNm est formé à partir d’un segment d’ADN.
3) La protéine est fabriquée.
4) L’ARNm s’attache à un ribosome.
5) L’ARNt utilise l’information pour assembler les acides aminés.
6) L’ARNm quitte le noyau.

a) Inscrivez dans l’ordre les numéros de ces étapes :

b) Quels numéros d’étape correspondent à :

1) la transcription ?

2) la traduction ?

4 Durant ses expériences, Mendel remarque que des fleurs violettes peuvent, après fécondation entre elles,
donner des plants à fleurs blanches. Expliquez ce phénomène.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UV
UM Chapitre
Chapitre10
6

5 Qu’est-ce qui distingue une fleur orange hybride d’une fleur orange homozygote :
a) en ce qui a trait à son génotype ?

b) en ce qui a trait à son phénotype ?

6 Un homme aux cheveux frisés (F ), homozygote


pour ce caractère, a des enfants avec une femme
aux cheveux raides (f ).
a) Déterminez les résultats possibles pour ce
croisement.

b) Quelle est la probabilité qu’un des enfants ait les


cheveux de la mère ? Expliquez votre réponse.

7 Chez les humains, l’allèle du lobe de l’oreille décollé (D) domine celui du lobe collé (d). La mère d’Antonin
a des lobes de l’oreille collés, contrairement à Antonin, qui présente le même phénotype que son père.
a) Déterminez le génotype des trois membres de cette famille.

ÉV-52 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UV Chapitre 10

b) Si Antonin a un enfant avec une femme ayant le même phénotype que sa mère pour les lobes de l’oreille,
quelle sera la probabilité que cet enfant ait des lobes de l’oreille décollés ? Expliquez votre réponse.

8 Dans la famille des pois comestibles, le caractère lisse (L) domine le caractère ridé et le caractère jaune (J)
domine le caractère vert. Quelle est la probabilité d’obtenir des pois jaunes et lisses si l’on croise des pois
verts ridés avec des pois jaunes (hétérozygotes) et lisses (homozygotes) ? Expliquez votre réponse en
déterminant le génotype des parents et des descendants.

9 Nommez un avantage et un désavantage à utiliser le clonage naturel comme mode de reproduction chez
les plantes.

10 Donnez un exemple de clonage :


a) naturel.

b) artificiel.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

Univers technologique
Chapitre 11 Le langage des lignes, les matériaux
et la fabrication
1 S TE Dans laquelle des situations ci-dessous un dessin en vue éclatée s’avère-t-il utile ?
a) On veut connaître les dimensions précises d’une pièce.

b) On veut se représenter l’aspect général d’un objet.

c) On veut assembler un objet qui est en pièces détachées.

2 S TE Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.


a) Un dessin d’ensemble peut être réalisé au moyen d’une projection orthogonale à vues multiples.
b) Les projections orthogonales donnent une impression de relief.

3 S TE Un technicien doit usiner une tige de métal qui servira d’essieu dans un petit chariot. Cet essieu
s’insérera dans le moyeu de deux des roues du chariot. Le dessin de détail de cet essieu indique que le
diamètre doit être de (38,2 ± 0,2) mm.
Le technicien dispose déjà d’une tige faite d’un matériau convenable, mais le diamètre de cette tige est trop
grand. Il utilise donc un tour pour en réduire le diamètre, puis il mesure celui-ci. Le diamètre de la tige est
maintenant de 3,85 cm.
a) Que doit faire le technicien ? Expliquez votre réponse.

b) Si le technicien n’avait pas bien mesuré la tige après en avoir réduit le diamètre et qu’il l’avait intégrée
ainsi au petit chariot qu’il fabrique, que serait-il arrivé ?

4 Dites à quel type de contrainte chaque objet écrit en gras est soumis.
a) Un tournevis qu’on est en train d’utiliser.

b) La chaîne à laquelle est suspendue un luminaire.

c) La poutre sur laquelle une gymnaste s’exerce.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 11

5 S TE Voici un dessin d’ensemble d’une petite masse.

a) Complétez le dessin ci-dessous en traçant la vue de dessus et la vue de droite, à l’échelle.

Échelle 1 : 3

Vue de dessus

Vue de face

Vue de droite

b) Si l’on souhaitait représenter chacune des pièces de cette masse à l’aide de dessins de détail,
combien devrait-on en réaliser ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

6 Plusieurs bouteilles d’huile d’olive sont faites de verre.


a) À quel type de matériaux le verre appartient-il ?

b) Nommez au moins deux avantages que le verre présente pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive.
Expliquez votre réponse.

c) Quels désavantages le verre présente-t-il pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive ? Entourez
toutes les bonnes réponses.
1) Il est fragile. 2) Il est lourd. 3) Il est dur. 4) Il est recyclable.

7 Vous devez fabriquer du mobilier de jardin en plastique.


a) Opterez-vous pour un thermoplastique ou un thermodurcissable ? Expliquez votre réponse.

b) Quelles sont les causes prévisibles de la dégradation du plastique de votre mobilier, si vous ne faites rien
pour le protéger ?

8 Pourquoi les planchers de bois sont-ils généralement vernis ou huilés ?

9 S TE Comment peut-on faire pour modifier les propriétés d’un alliage ?

10 S TE Au cours du procédé de fabrication, à quel moment le mesurage d’une pièce doit-il être effectué ?
Entourez la meilleure réponse.
a) Avant l’usinage de la pièce c) Après l’usinage de la pièce

b) Pendant l’usinage de la pièce d) Avant, pendant et après l’usinage de la pièce

11 S TE Quel avantage un traçage adéquat sur une feuille de métal présente-t-il quand il est effectué avant
une opération de découpage faite à l’aide d’une cisaille ?
a) Cette méthode permet d’économiser des matériaux.

b) Cette méthode facilite la pénétration du métal par la cisaille.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 11

12 S TE Associez chacune des techniques de fabrication suivantes à sa description et à l’outil qui peut être utilisé
pour l’effectuer.

Technique de fabrication Description Outil

Cintrage Création de filets Plieuse


à l’intérieur d’un trou

Pliage Rabattement d’une partie Foret


d’une feuille à un angle
déterminé

Perçage Création de filets Taraud


autour d’une tige

Taraudage Création d’un trou Cintreuse


dans une pièce

Filetage Courbement d’une tige, Filière


d’un tube ou d’une barre

13 S TE Lisez les quatre énoncés ci-dessous, puis entourez la lettre qui correspond aux énoncés qui sont
vrais.

1) Le matériau à percer doit être plus dur que le matériau dont est fait le foret.
2) Plus le matériau à percer est dur, plus l’angle de la pointe du foret doit être grand.
3) Plus le matériau à percer est dur, plus la vitesse de rotation du foret doit être grande.
4) Le perçage d’un matériau très dur est susceptible de nécessiter l’emploi d’un lubrifiant.

a) Les énoncés 1 et 2 sont vrais. c) Les énoncés 2 et 4 sont vrais.

b) Les énoncés 2 et 3 sont vrais. d) Les énoncés 3 et 4 sont vrais.

14 S TE Associez à l’aide de traits chacun des procédés de façonnage au type de matériau sur lequel il peut
être utilisé. Un procédé peut être associé à plus d’un type de matériau.
Procédé Type de matériau

Injection-soufflage • • Métaux

Emboutissage • • Plastiques

Moulage •

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre11
6

15 S TE Dans chacun des cas suivants, nommez le procédé de façonnage qui a été utilisé pour façonner
l’objet technique donné.
a) Une bouteille d’eau en thermoplastique

b) La pièce de plastique transparent qui forme les petits compartiments d’un emballage de gommes à
mâcher

c) Les colonnes de bois cylindriques ouvragées qui soutiennent un porche (saillie qui abrite la porte d’entrée
d’un bâtiment)

d) Une lèchefrite

e) Une paille à boire droite, en plastique

f) Une petite figurine de soldat en plastique vert

16 S TE Nommez un instrument de mesure qui serait approprié pour effectuer chacune des tâches décrites
dans les situations suivantes.
a) Luc veut mesurer les dimensions de sa chambre.

b) Hélène veut mesurer la longueur du trajet qu’elle parcourt à la course tous les jours sur le chemin de
l’école.

c) Philippe veut mesurer les dimensions d’un petit cadre (format « carte postale ») qu’il souhaite accrocher
au mur de sa chambre.

d) Pour une expérience de science, Annick veut mesurer le diamètre d’un spaghetti non cuit, puis le mesurer
de nouveau une fois le spaghetti cuit, afin d’établir une comparaison.

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 12

Chapitre 12 L’ingénierie mécanique


1 Observez la figure ci-contre. Il est possible de séparer le
bouchon de cette bouteille de produit nettoyant en le dévissant.
a) Quelles sont les quatre caractéristiques de la liaison entre
la bouteille et le bouchon, quand elle est établie ?

1) Directe Indirecte
2) Démontable Indémontable
3) Rigide Élastique
4) Complète Partielle

b) Quel type de guidage régit le mouvement du bouchon lorsqu’on le sépare de la bouteille ou lorsqu’on l’y
replace ?
1) Un guidage en rotation 2) Un guidage en translation 3) Un guidage hélicoïdal
c) Quelle particularité du bouchon et de l’embouchure de la bouteille explique la réponse que vous avez
donnée en b ?

d) Quel est l’avantage de ce type de guidage dans cette situation ?

2 L’illustration ci-dessous représente un tendeur de câble pour navire. Sur cette illustration, indiquez à l’aide
de flèches le sens de rotation des deux roues du bas.

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre12
6

3 Le schéma ci-contre illustre une


partie du mécanisme d’une éolienne
artisanale.
a) Quel est l’organe de guidage des pales
de l’hélice ? • Rotor

b) De quel type de guidage s’agit-il ? Pales


de l’hélice • Axe de
l’alternateur
c) Identifiez le type de système de
transmission du mouvement que l’on
peut voir sur le schéma.

• Alternateur

d) Parmi les trois énoncés suivants, entourez celui qui est vrai.

1) Le rotor tourne plus rapidement que l’axe de l’alternateur.


2) L’axe de l’alternateur tourne plus rapidement que le rotor.
3) Il est impossible de dire si c’est le rotor ou l’axe de l’alternateur qui tourne le plus rapidement.
e) Parmi les trois énoncés suivants, lequel est vrai ?

1) Il doit idéalement y avoir une force de frottement importante entre la roue qui est au bout du rotor
et celle qui est au bout de l’axe de l’alternateur.
2) Il faut lubrifier adéquatement la roue qui est au bout du rotor et celle qui est au bout de l’axe
de l’alternateur, de façon qu’il y ait le moins de frottement possible entre les deux.
3) Le fait qu’il y ait ou non un frottement entre la roue du rotor et celle de l’axe de l’alternateur est sans
importance.
f) On veut remplacer le système de transmission du mouvement de l’éolienne illustrée sur le schéma par
un système d’engrenage. Les énoncés suivants présentent des raisons possibles pour ce choix et les
consignes qu’il faudra possiblement prendre en compte au moment de choisir les roues dentées
de l’engrenage. Ci-dessous, entourez le chiffre romain correspondant aux énoncés qui sont vrais.

1) Un système d’engrenage limitera les risques de glissement.


2) Un système d’engrenage demandera moins d’entretien (lubrification, etc.) que le système actuel.
3) Au moment de choisir les roues de l’engrenage, il sera important que les dents de la roue du rotor
soient plus grosses que celles de la roue de l’axe de l’alternateur.
4) Au moment de choisir les roues de l’engrenage, il sera important que les dents des deux roues
aient la même taille.

I) 1 et 3 III) 2 et 3

II) 1 et 4 IV) 2 et 4

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Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 12

4 L’illustration ci-contre représente un compas. Écrous


Molette •
de réglage • Vis

• Molette
de serrage
de la mine

a) Identifiez le système de transformation du mouvement que l’on trouve dans ce compas.

b) Dans le système de transformation du mouvement que vous avez identifié dans la réponse à la question a,
quel est l’organe menant et quels sont les organes menés ?
Organe menant : Organes menés :

c) Comment l’organe menant que vous avez identifié dans la réponse à la question b est-il mis en mouvement ?

d) S TE De combien de degrés de liberté de translation et de rotation l’organe menant dispose-t-il ?


En translation : En rotation :
e) Qu’est-ce que le mouvement des organes menés que vous avez identifiés dans la réponse à la question b
entraîne ?

f) S TE De combien de degrés de liberté de translation et de rotation les organes menés que vous avez
identifiés dans la réponse à la question b disposent-ils ?
En translation : En rotation :

5 Une poulie de 30 cm en entraîne une autre, qui mesure 50 cm, au moyen d’une courroie. La plus petite des
poulies tourne à la vitesse de 15 tours/min. À quelle vitesse la plus grande des poulies tourne-t-elle ?

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Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre13
6

Chapitre 13 L’ingénierie électrique


1 Associez chacune des fonctions pouvant être remplie par une composante d’un circuit électrique de la
colonne de gauche, à son rôle, dans la colonne de droite.

Fonction Rôle

Fonction d’alimentation • • Couper le passage du courant lorsque le circuit ne


fonctionne pas normalement.

Fonction de commande •
• Empêcher le passage du courant.

Fonction de conduction • • Fournir l’énergie nécessaire au passage du courant


électrique dans ce circuit.

Fonction d’isolation •
• Permettre le passage du courant.

Fonction de protection • • Ouvrir ou fermer le circuit de façon à bloquer ou à


laisser passer le courant.

2 S TE Quelle est la résistance d’un résisteur qui compte quatre anneaux dont les couleurs sont, de la gauche
vers la droite : bleu, vert, rouge et argent ?

3 Émilien possède une tondeuse électrique qu’il utilise régulièrement pour tondre son gazon. Un jour, il offre
à son voisin de tondre le sien. Le terrain du voisin étant plus grand que celui d’Émilien, ce dernier utilise une
rallonge plus grande que sa rallonge habituelle. De plus, Émilien remarque que le diamètre de cette rallonge
est plus petit que celui de sa rallonge habituelle. En passant la tondeuse, Émilien constate également que
celle-ci fonctionne moins bien que d’habitude. Son moteur semble moins puissant.
Pourquoi, selon vous, la tondeuse d’Émilien fonctionne-t-elle moins bien que d’habitude ? Donnez une
réponse détaillée en expliquant chacun de vos arguments.

ÉV-62 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Nom : Groupe : Date : Outils d’évaluation
UT Chapitre 13

4 Le schéma ci-dessous illustre un circuit simple. Observez-le attentivement, puis répondez aux questions
qui suivent.

Vers le réseau de distribution


d’Hydro-Québec

1 2

3 4

a) Comment se nomme la composante 1 ?

b) Comment se nomme la composante 3 ? Donnez une réponse la plus précise possible.

c) D’où provient l’énergie qui alimente le circuit ?

d) Ce circuit est-il parcouru par un courant continu ou par un courant alternatif ?

e) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de conduction ?

f) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de protection ?

g) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de commande ?

h) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de transformation
de l’énergie ?

i) La composante que vous avez désignée dans la réponse à la question h a pour fonction de transformer
l’énergie électrique en quelle forme d’énergie ?

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Outils d’évaluation ÉV-63


Nom : Groupe : Date : Activités
Outilssupplémentaires
d’évaluation
UT
UM Chapitre
Chapitre13
6

5 S TE Observez le circuit illustré ci-dessous, puis répondez aux questions.

a) Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.

1) Les ampoules peuvent être allumées toutes les deux en même temps.
2) Quand l’une des ampoules est allumée, l’autre est forcément éteinte.
3) L’interrupteur permet de diriger les charges vers l’un ou l’autre de deux chemins distincts.
4) L’interrupteur contrôle simultanément l’ouverture de deux circuits distincts.

b) De quel type est l’interrupteur qui se trouve dans le circuit illustré ?

1) Unidirectionnel unipolaire
2) Unidirectionnel bipolaire
3) Bidirectionnel unipolaire
4) Bidirectionnel bipolaire

c) Dans l’encadré ci-dessous, dessinez un circuit comportant une pile et deux ampoules, dans lequel les
deux ampoules peuvent être contrôlées indépendamment, de telle sorte :

1) que l’une peut être allumée alors que l’autre est éteinte ;
2) qu’elles peuvent être allumées toutes les deux ou éteintes toutes les deux.

ÉV-64 Kaléidoscope • Outils d’évaluation Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.


Analyse d’objet technique (AOT)

La 2e édition du guide Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environnement offre deux
analyses d’un objet technique : la girouette et le hisse-mangeoire. Ces analyses permettent aux élèves d’appliquer
la démarche technologique d’analyse tout en réinvestissant bon nombre des concepts de l’univers technologique
abordés dans le cahier. Les documents reproductibles qui suivent contiennent tous les éléments nécessaires
pour y parvenir.
Une animation 3D de l’un des objets analysés, la girouette, est offerte dans le matériel complémentaire du cahier
numérique sur la plateforme numérique. Cette animation permet de mieux visualiser l’objet en mouvement.
Les élèves seront ainsi mieux préparés à une telle situation lors de l’épreuve unique.
Les deux analyses d’un objet technique peuvent également servir à l’évaluation des apprentissages. Cette façon
d’évaluer permet de vérier le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses connaissances
scientiques et technologiques).

Sommaire

La girouette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-3
Le hisse-mangeoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AOT-8
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Nom : Groupe : Date : Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5

La girouette
Vous devez préalablement avoir vu l’animation 3D. Utilisez aussi les dessins des pages AOT-6 et AOT-7 pour
répondre aux questions suivantes.

1 Expliquez, à l’aide de la terminologie propre à la science et à la technologie, le fonctionnement électrique


de la girouette en décrivant la fonction et l’action des composants énumérés ci-dessous.
a) La pile

b) L’aimant et les interrupteurs magnétiques

c) Les voyants lumineux

2 Donnez les quatre caractéristiques de chacune des liaisons suivantes en entourant le terme approprié dans
chacun des couples de mots. Identifiez ensuite le ou les organes de liaison présents, s’il y a lieu.
a) La liaison entre le mât fixe et le manchon du boîtier du mécanisme d’orientation.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

b) La liaison entre le couvercle du boîtier cylindrique et ce boîtier.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

c) La liaison entre l’embase et le boîtier cylindrique.

1) directe indirecte 3) démontable indémontable


2) rigide élastique 4) complète partielle

Organe(s) de liaison :

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-3
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 2/5
1/5
6

3 Parmi les énoncés ci-dessous, lesquels sont vrais ? Entourez toutes les bonnes réponses.
a) La liaison entre le mât mobile et le mât fixe est une liaison partielle.
b) La liaison entre le mât mobile et le mât fixe est une liaison élastique.
c) La forme du mât fixe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage en rotation du mât mobile.
d) La forme du mât fixe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage hélicoïdal du mât mobile.

4 Pour effectuer le mouvement approprié, la vis sans fin a besoin d’un guidage. Nommez la ou les pièces qui
effectuent le guidage et dites de quel type de guidage il s’agit.
a) Nommez la ou les pièces qui effectuent le guidage.

b) Quel type de guidage la ou les pièces identifiées en a procurent-elles à la vis sans fin ?

1) Guidage en rotation
2) Guidage en translation
3) Guidage hélicoïdal

5 a) La girouette contient un système de transmission du mouvement. Décrivez la fonction et l’action


de la vis sans fin (avec sa molette de réglage) et de la roue dentée.

b) En tenant compte de la fonction que remplit le système à vis sans fin et à roue dentée dans la girouette,
dites pourquoi les concepteurs de la girouette ont privilégié ce type de système de transmission
du mouvement par rapport aux autres types de systèmes de transmission du mouvement existants.

6 S TE Quelle est l’utilité de la bille d’acier ?

AOT-4 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5
3/5

7 À quel type de contraintes la girouette est-elle soumise ?

8 Le ressort assure une liaison élastique entre l’axe et le boîtier, de façon que la liaison puisse résister aux
soubresauts causés par le vent. Pour que le ressort soit performant, quelle propriété mécanique doit avoir
le matériau utilisé pour sa fabrication ? Cochez la bonne réponse, puis justifiez votre choix.
Ductilité Fragilité Résilience
Dureté Malléabilité Rigidité
Élasticité

9 Quelle propriété le matériau dont est fait l’anneau collecteur doit-il avoir pour que ce dernier puisse remplir
sa fonction ? Justifiez votre réponse.

10 Le capuchon d’étanchéité et la bague d’étanchéité du boîtier cylindrique abritant les interrupteurs assurent
l’étanchéité du boîtier. Pourquoi l’étanchéité de ce boîtier est-elle particulièrement importante ? Donnez
deux raisons.

11 L’utilisateur de la girouette remarque que la pile s’épuise rapidement. En tenant compte du fait que la
girouette fonctionne en permanence même si l’utilisateur ne consulte le tableau de bord que quelques fois
par jour, suggérez une amélioration qui pourrait être apportée au circuit électrique de la girouette. Expliquez
votre réponse.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-5
Activités
Analyse supplémentaires
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 4/5
1/5
6
GIROUETTE : vue éclatée et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Girouette
1 2 1 Axe
3 1 Capuchon d’étanchéité
4 1 Couvercle vissé
5 1 Anneau collecteur
2 6 1 Ressort
7 1 Connecteur

3 8 1 Bras
9 1 Aimant
4
10 8 Interrupteur magnétique

5 11 1 Fil simple
6
12 1 Câble à 8 fils
7
13 1 Bille d’acier
8
14 1 Boîtier cylindrique
9
15 1 Bague d’étanchéité
10
16 1 Embase
11 17 2 Rivet
13 18 1 Mât mobile
12
19 Couvercle du boîtier du
1
mécanisme d’orientation
14 20 1 Vis sans fin

16 21 1 Roue dentée
15
17 22 1 Molette de réglage
18 Base du boîtier du
23 1 mécanisme d’orientation
19 (avec manchon)
20 24 1 Vis de serrage

21 22 25 1 Mât fixe
26 1 Boîtier du tableau de bord
23 27 8 Voyant lumineux (DEL)
28 1 Support à pile
29 1 Pile
25
24 30 2 Borne du support à pile

26 31 1 Tableau de bord

27
28

29 31
30

AOT-6 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse
Analysed’un
d’objet
objettechnique
technique
UT • AOT • 1/5
5/5
GIROUETTE : vue assemblée

Aimant

Manchon
Bille d’acier

Interrupteur magnétique

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-7
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 1/6 6

Le hisse-mangeoire
Cet objet technique permet de hisser une mangeoire à oiseaux jusqu’au rebord du toit d’une maison.
L’utilisateur tourne une manivelle pour faire monter la mangeoire en enroulant une corde attachée à la mangeoire
autour d’une bobine. Pour remplir la mangeoire de graines, il peut la faire descendre en tournant la manivelle en
sens inverse, ce qui fait dérouler la corde.
Quand le système électrique du hisse-mangeoire est activé, un voyant lumineux s’allume lorsque la mangeoire
arrive près du rebord du toit (c’est-à-dire quand une certaine quantité de corde est enroulée autour de la bobine).
Cela signale à l’utilisateur qu’il peut cesser de tourner la manivelle (voir l’illustration de la page AOT-11).
Répondez aux questions suivantes après avoir consulté les schémas présentés aux pages AOT-12 et AOT-13.

1 Décrivez l’interaction des composants nommés ci-dessous. Des exemples de réponses vous sont donnés.
a) Manivelle, vis sans fin et roue dentée
Quand on fait tourner la manivelle, celle-ci entraîne la vis sans fin, grâce à l’axe qui les relie. (La vis sans fin fait un
tour chaque fois que la manivelle fait un tour.) Chaque fois que la vis sans fin fait un tour, la roue dentée avance de
1 dent, ce qui correspond à 1/12e de tour puisque la roue dentée a 12 dents.
b) Roue dentée et bobine

c) Corde, molette, levier et ressort à lame de l’interrupteur de fin de course


Quand la corde s’enroule autour de la bobine, la corde appuie sur la molette. Celle-ci s’abaisse, entraînant le levier de
l’interrupteur avec elle. Le levier comprime alors le ressort à lame de l’interrupteur. Quand la corde est déroulée, le
ressort à lame se détend et fait remonter le levier et la molette.
d) Interrupteur de fin de course et voyant lumineux (DEL rouge)

2 Référez-vous au schéma de la page AOT-13 pour répondre aux questions suivantes.


a) Identifiez un composant qui est uni au bras de la manivelle par une liaison directe.
1) L’axe de la poignée 3) L’axe de la vis sans fin 5) Le boîtier
2) La poignée de la manivelle 4) La bague de retenue
b) Parmi les paires de pièces suivantes, identifiez deux paires qui forment une liaison indirecte, rigide,
démontable et complète (totale).
1) La roue dentée et la vis sans fin 4) La bobine et l’axe de la roue dentée et de la
bobine
2) Le voyant lumineux (DEL rouge) et le couvercle
5) L’axe de la vis sans fin et le boîtier
3) Le couvercle et le boîtier

AOT-8 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’objet technique
UT • AOT • 2/6

3 Quelle est la fonction de la pièce pointée sur la figure ci-contre ?


a) Liaison de la corde et du boîtier d) Guidage du boîtier
Passe-corde
b) Liaison de la corde et de la bobine e) Guidage de la corde

c) Liaison du boîtier et de la bobine f) Guidage de la bobine

4 Répondez aux questions suivantes, d’après le schéma ci-dessous.

a) Quel est le composant responsable du guidage de l’axe de la vis sans fin ? Identifiez-le à l’aide de son
numéro sur le schéma ci-dessus.

b) De quel type de guidage s’agit-il ?


Guidage en translation Guidage en rotation Guidage hélicoïdal

5 Le matériau dont est fait le ressort à lame de l’interrupteur de fin de course a été choisi avec soin pour que
celui-ci puisse remplir son rôle (voir l’illustration de la page AOT-13).
a) Lors de l’utilisation du hisse-mangeoire, quel type de contrainte subit le ressort à lame de l’interrupteur
de fin de course ?

1) Cisaillement 3) Flexion 5) Traction


2) Compression 4) Torsion
b) Quelle est la principale propriété que doit posséder le matériau dont est fait le ressort à lame, pour qu’il
puisse remplir son rôle ?

1) Ductilité 3) Élasticité 5) Malléabilité


2) Dureté 4) Fragilité

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-9
Nom : Groupe : Date : Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 3/6 6

6 L’illustration ci-contre montre le mécanisme à l’intérieur du boîtier.


a) Associez par un trait chacun des composants du mécanisme de
la colonne de gauche à son rôle, dans la colonne de droite.
Roue dentée • • Organe moteur (organe menant)

Vis sans n • • Organe mené

b) Ce mécanisme est-il un système de transmission ou de transformation du mouvement ?

Transmission du mouvement Transformation du mouvement

c) Entre la roue dentée et la vis sans n, quel organe a la vitesse de rotation la plus élevée (lequel a besoin
de moins de temps pour faire un tour) ?

La vis sans n tourne plus rapidement que la roue dentée.


La roue dentée tourne plus rapidement que la vis sans n.
La roue dentée et la vis sans n tournent à la même vitesse.

7 Le hisse-mangeoire contient un circuit électrique.


a) Faites le schéma de ce circuit électrique en utilisant les symboles présentés dans le tableau ci-dessous.
Interrupteur Interrupteur de fin Voyant lumineux
Fil Pile
à bascule de course (DEL rouge)

b) Quelle est la fonction assurée par chacun des composants suivants ? Une même fonction peut être
assurée par plus d’un composant.
Composant
Interrupteur Interrupteur Voyant lumineux
Foncon Fil Pile
à bascule de fin de course (DEL rouge)
Alimentation

Commande

Conduction

Isolation

Protection
Transformation
de l’énergie

AOT-10 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 4/6
HISSE-MANGEOIRE : contexte d’utilisation

Après avoir rempli la mangeoire de graines, l’utilisateur Lorsque la mangeoire est vide, l’utilisateur tourne la
tourne la manivelle pour faire monter la mangeoire près manivelle en sens inverse pour faire descendre la man-
du rebord du toit de la maison. geoire et la remplir.
Même si l’interrupteur à bascule est en position Quand l’interrupteur à bascule est en position « marche »
« marche », le voyant lumineux reste éteint tant que la et que la mangeoire est élevée, près du rebord du toit,
mangeoire n’a pas atteint sa position finale près du toit. le voyant lumineux s’allume pour indiquer qu’il ne
On doit mettre l'interrupteur à bascule en position faut plus tourner la manivelle pour tenter de remonter
« arrêt » pour éteindre le voyant lumineux afin d’écono- davantage la mangeoire. Dès que la mangeoire com-
miser la pile jusqu’au prochain remplissage. mence à descendre, le voyant lumineux s’éteint.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-11
Activités
Analyse supplémentaires
d’objet technique
UT
UM • AOT Chapitre
• 5/6 6
HISSE-MANGEOIRE : vue éclatée du boîtier et de ses composants, et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Bobine
2 1 Corde
3 1 Boîtier
4 1 Passe-corde
5 3 Espaceur
6 1 Vis sans fin
7 1 Bague de retenue
8 1 Bras de la manivelle
9 1 Poignée
10 1 Axe de la poignée (vis à épaulement)
11 1 Axe de la vis sans fin
12 5 Vis de pression à 6 pans creux
13 3 Vis à pointe
14 1 Interrupteur de fin de course
15 1 Roue dentée (12 dents)
16 1 Axe de la roue dentée et de la bobine
5

3 4

6
2

7
8

1
11
12

13 9
10
14

16 15

AOT-12 Kaléidoscope • Analyse d’objet technique Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.
Analyse d’objet technique
UT • AOT • 6/6
HISSE-MANGEOIRE : vue assemblée du boîtier et de ses composants,
vue éclatée du couvercle et ses composants, et nomenclature

Repère Nombre Désignation


1 1 Interrupteur à bascule
2 1 Voyant lumineux (DEL rouge)
3 3 Vis d’assemblage à tête fraisée
4 1 Couvercle
5 1 Porte-pile
6 1 Pile bouton
7 4 Fil conducteur

8 Interrupteur de fin de course


8A 1 Molette
8B 1 Levier
8C 1 Ressort à lame
8D 2 Contact

3 8

5 6

7
2
1 8B 8A

8C

8D Circuit ouvert Circuit fermé

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Analyse d’objet technique AOT-13
Le guide se poursuit
à la page suivante.
Offre numérique

La deuxième édition de la collection Kaléidoscope, Science et technologie et Science et technologie de l’environne-


ment renforce son offre numérique afin d’offrir aux élèves et aux enseignants des outils dynamiques pour faciliter
les apprentissages et le développement des compétences. Ces ressources, dont plusieurs sont accessibles aux
élèves, ont aussi pour but de faciliter la planification des tâches et la révision de la matière.

Sommaire

L’offre numérique de Chenelière Éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-3


1. La version numérique de la collection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-4
2. Les activités interactives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-5
3. Les composantes numériques pour les élèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-6

L’offre numérique de la collection Kaléidoscope, ST-STE, 2 e édition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-6

Vue d’ensemble des activités interactives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ON-7


Le guide se poursuit
à la page suivante.
L’offre numérique de Chenelière Éducation
La collection Kaléidoscope, ST-STE, 2e édition est offerte en version numérique sur la plateforme
de Chenelière Éducation.
La présentation qui suit constitue un aperçu des fonctionnalités de cette plateforme et des particularités de
la collection Kaléidoscope.
La vidéo du tour guidé général de la plateforme de Chenelière Éducation, qu’on peut visionner à
l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tour d’horizon, décrit
les principaux atouts de la plateforme et des collections qu’on y trouve.
On peut aussi consulter les tutoriels qui décrivent le fonctionnement des outils de base de la plateforme
à l’adresse www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tutoriels.

LA BIBLIOTHÈQUE
Le site Internet de Chenelière Éducation
permet aux enseignants d’accéder à une
bibliothèque personnelle qui contient
les livres numériques dont ils ont fait
l’acquisition.
Les enseignants peuvent accéder à leur
bibliothèque en se rendant à l’adresse
www.cheneliere.ca/ Ma bibliothèque.

LA PLATEFORME de Chenelière Éducation


Conviviale, la plateforme est un environnement parfaitement adapté à la consultation
d’un livre numérique en classe. Elle offre plusieurs avantages. Elle permet, entre autres, d’enrichir
un titre de matériel personnel, de consulter différents contenus interactifs (activités interactives,
hyperliens, etc.) ainsi que les documents reproductibles offerts par l’Éditeur.

LE MENU PRINCIPAL
Dans la plateforme , les enseignants peuvent consulter la version numérique
de toutes les composantes imprimées et numériques d’une collection.
Les boutons suivants
gurent dans le menu
principal, en haut
à droite de l’écran.
1. Livre numérique
2. Matériel complémentaire
3. Activités interactives
4. Suivi des travaux
5. Annotations
6. Mon cours
7. Diaporama

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Offre numérique ON-3


Le bouton « Livre numérique » donne accès à sa table des matières.

Le bouton « Matériel complémentaire » donne accès au matériel complémentaire, aux documents


reproductibles et aux différents contenus interactifs offerts par l’Éditeur ainsi qu’aux chiers
personnels que l’enseignant y aura déposés. On peut y faire une recherche par chapitre ou par type
de matériel (documents reproductibles, hyperliens, etc.).
Le bouton « Activités interactives » permet de consulter la liste des activités interactives liées à un
titre, de créer des groupes, d’assigner des activités en mode apprentissage ou évaluation aux élèves
et d’accéder à leurs résultats.
Le bouton « Suivi des travaux » permet aux enseignants et aux élèves des classes qui utilisent
un cahier numérique de suivre leurs échanges de travaux.

Le bouton « Annotations » rassemble les annotations personnelles ainsi que les annotations
publiques dans un seul répertoire. De plus, des ltres permettent de rafner la recherche
d’annotations.
L’outil « Mon cours » permet de regrouper au même endroit toutes les ressources nécessaires
à l’enseignement d’un cours. Il est ainsi possible d’organiser le contenu d’un cours dans l’ordre qui
convient à chacun et de le partager avec les élèves ou des collègues.
L’outil « Diaporama » offre l’occasion de créer des présentations animées. On peut y intégrer des
captures d’écran, du texte, des images, des hyperliens, des renvois de pages, des chiers audio
et vidéo, et plus encore !

1. La version numérique de la collection


La version numérique de la collection Kaléidoscope, ST-STE, 2e édition offre aux enseignants la possibi-
lité de projeter les pages du cahier à l’aide d’un tableau numérique interactif (TNI) ou d’un projecteur.
Dans cette version numérique, les enseignants peuvent, à leur gré, faire apparaître les réponses une à une,
afcher toutes les réponses à la fois ou consulter les notes pédagogiques de chacune des pages en un
seul clic.
Dans les pages, on trouve également des accès directs aux contenus numériques et interactifs. Ainsi, au
l des pages, sont épinglés les pictogrammes cliquables suivants.

Renvoi vers une Document


autre page reproductible
Activité
interactive

Hyperlien
Info +

ON-4 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


Comme pour les cahiers, la version numérique du matériel complémentaire qui réunit tous les éléments
du guide-corrigé de la collection Kaléidoscope, ST-STE, 2e édition permet aux enseignants de projeter
les documents reproductibles à l’aide d’un TNI ou d’un projecteur. Les enseignants peuvent également y
afcher toutes les réponses en un seul clic. Dans cette version numérique, on trouve tous les documents
reproductibles en format PDF, an de faciliter leur impression, mais aussi en format Word modiable, ce
qui permet aux enseignants d’adapter ces documents selon leurs besoins.

2. Les activités interactives


Dans la version numérique de la collection Kaléidoscope, ST-STE, 2e édition, on trouve de nombreuses
activités interactives liées aux contenus du cahier. Chaque chapitre renferme une ou plusieurs activités
interactives portant sur les concepts à l’étude. Une activité interactive de consolidation est également
offerte pour la partie Univers matériel.
Ces activités sont accessibles au l des pages du cahier numérique ainsi que dans la table des matières
des activités interactives. Elles sont réalisables en classe à l’aide du TNI ou encore individuellement en
mode apprentissage ou évaluation. Les élèves peuvent ainsi les faire de façon autonome en classe, au
laboratoire informatique ou à la maison, à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette.
Chacune des activités compte une quinzaine de questions. Le format de chaque question a été choisi
avec attention pour servir au mieux la notion traitée (vrai ou faux, choix multiples, réponse libre, associa-
tions, menus déroulants, etc.). En mode apprentissage, les élèves disposent la plupart du temps d’un
indice pour les aider à répondre à la question, puis du corrigé et d’une rétroaction après avoir soumis
leur réponse. En mode évaluation, ils n’ont ni indice ni corrigé. Toutefois, dans les deux modes, les
points accumulés s’afchent au fur et à mesure que les élèves répondent aux questions.

Pages du cahier traitant du sujet de l’activité

Indice

Corrigé

Aller à la
question
suivante
Pastilles de navigation
Nombre de points Sommaire des résultats
obtenus pour
cette question

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Offre numérique ON-5


Des outils de gestion de groupe conviviaux sont également offerts aux enseignants dans le module des
activités interactives. Ces outils permettent entre autres de créer des groupes d’élèves, de leur assigner
des activités en mode apprentissage ou évaluation et de consulter leurs résultats.
Pour plus de détails au sujet des activités interactives, visionnez les tutoriels qui les décrivent à l’adresse
www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Tutoriels ou le Guide de l’uti-
lisateur qu’on trouve à www.cheneliere.ca sous l’onglet En savoir plus sur /Secondaire/Guide
de l’utilisateur.

3. Les composantes numériques pour les élèves


Les élèves des enseignants qui ont un accès à la plateforme de Chenelière Éducation peuvent
réaliser les activités interactives que les enseignants leur assignent sur tout type d’ordinateur ou de
tablette. Ils ont également accès à des hyperliens. Ils protent aussi de tous les contenus numériques que
leur enseignant met à leur disposition à l’aide de la plateforme (vidéos, documents personnels, etc.).
Au choix de l’enseignant, les élèves peuvent également travailler avec le cahier numérique sur tout
ordinateur ou sur tablette iPad avec l’application Chenelière Éducation pour iPad. Des outils d’écriture
performants, qui permettent l’entrée des réponses dans le cahier numérique, sont offerts dans les
deux cas.

L’OFFRE NUMÉRIQUE DE LA COLLECTION KALÉIDOSCOPE, ST-STE, 2E ÉDITION


La collection Kaléidoscope, ST-STE, 2e édition est présentée sur la plateforme , offerte en ligne.
Ainsi, les éléments suivants sont disponibles.
Pour les élèves
• Le cahier numérique accessible sur tout ordinateur et avec l’application Chenelière Éducation
pour iPad ;
• Pour chaque programme, l’accès à près d’une quarantaine d’activités et d’exercices interactifs avec
rétroaction, à faire en classe, au laboratoire ou à la maison. Ces activités sont associées aux chapitres du
cahier. Pour chacun des deux programmes, une activité de consolidation est offerte pour l’univers
matériel, permettant ainsi une véritable révision des chapitres 1 à 5 ;
• L’accès à des hyperliens, à des animations et à des renvois de page ;
• Des documents complémentaires et tout autre contenu numérique que l’enseignant mettra à leur
disposition.
Pour les enseignants
• Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme ;
• Toutes les composantes imprimées offertes en version numérique ainsi que le contenu numérique offert
aux élèves ;
• Des outils de gestion des résultats aux activités interactives ;
• Tous les documents reproductibles en format PDF et Word modifiable ;
• Les réponses qui apparaissent une à une ;
• L’accès à des renvois de page ;
• Une centaine d’hyperliens (complément d’information, animations scientiques, vidéos explicatives,
etc.) ;
• Des animations 3D, notamment pour l’analyse d’objet technique.

ON-6 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES
1. Durée des activités interactives
La réalisation d’une activité interactive requiert de 20 à 45 minutes. Une activité interactive peut donc
être complétée à l’intérieur d’une période de cours.
2. Lien avec les notions du cahier d’apprentissage et répartition des activités interactives
Les activités interactives proposent des questions sur les notions présentées dans le cahier
d’apprentissage. Certaines questions sont davantage axées sur la maîtrise de la théorie, tandis que
d’autres permettent aux élèves de mettre des concepts en application. Le niveau de difficulté progresse
d’une question à l’autre dans chaque activité interactive.
Chaque chapitre du cahier d’apprentissage fait l’objet d’au moins une activité interactive. Ces activités
permettent de réviser les sections ciblées. Nous suggérons de les faire réaliser par les élèves après qu’ils
auront vu les sections ciblées pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages.
De plus, une activité interactive de consolidation est offerte. Cette activité de consolidation permet de
réviser les chapitres 1 à 5 de l’univers matériel. Nous suggérons de la faire réaliser par les élèves à la fin
de l’univers matériel pour qu’ils puissent faire un retour sur leurs apprentissages. Il est toutefois possible
de choisir le moment où on souhaite que les élèves réalisent cette activité.
3. Accessibilité des activités interactives
Toutes les activités interactives sont accessibles sur la plateforme sous le bouton « Activités
interactives » ou encore au fil des pages du cahier numérique.
4. Planification
Consulter le tableau Vue d’ensemble des activités interactives (AI), ci-dessous et à la page suivante, pour
intégrer les activités interactives à la planification.

VUE D’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS INTERACTIVES (AI)

Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

UNIVERS MATÉRIEL
CHAPITRE 1 AI 01 ST : Les modèles atomiques, p. 8
L’organisation de la matière AI 02 STE : Les modèles et la masse atomiques, p. 23
AI 03 ST : Le tableau périodique, p. 40
AI 04 STE : Le tableau périodique, p. 40
AI 05 STE : Les molécules, la notion de mole et le nombre d’Avogadro, p. 66

CHAPITRE 2 AI 06 ST : Les ions et les électrolytes, p. 85


Les propriétés physiques AI 07 STE : Les ions et les électrolytes, p. 83
des solutions AI 08 ST : La concentration et le pH, p. 98
AI 09 STE : La concentration et le pH, p. 98

CHAPITRE 3 AI 10 ST : La loi de la conservation de la masse et le balancement


Les transformations des équations chimiques, p. 113
chimiques et les transfor­ AI 11 STE : La stœchiométrie, p. 117
mations nucléaires AI 12 ST : Des exemples de transformations chimiques, p. 133
AI 13 STE : Les réactions endothermiques et exothermiques et des exemples de
transformations chimiques, p. 133
AI 14 STE : Les transformations nucléaires, p. 144

Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. Kaléidoscope • Offre numérique ON-7


Univers et chapitres Activités interactives (AI) et leur emplacement dans le cahier

CHAPITRE 4 AI 15 STE : La relation entre la masse et le poids et la notion de travail, p. 160


Les transformations AI 16 ST : L’énergie mécanique, l’énergie thermique et le rendement
de l’énergie énergétique, p. 183
AI 17 STE : L’énergie mécanique et l’énergie thermique, p. 178

CHAPITRE 5 AI 18 ST : Les phénomènes électriques, p. 193


L’électricité et AI 19 STE : Les phénomènes électriques, p. 198
l’électromagnétisme AI 20 ST : Les circuits électriques, p. 231
AI 21 STE : Les circuits électriques, p. 223
AI 22 ST : Les phénomènes électromagnétiques, p. 240
AI 23 STE : Les phénomènes électromagnétiques, p. 243

AI 24 ST : Consolidation de l’univers matériel, p. 246


AI 25 STE : Consolidation de l’univers matériel, p. 246

TERRE ET ESPACE
CHAPITRE 6 AI 26 ST : L’espace, la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère, p. 253
L’espace et l’atmosphère AI 27 STE : La lithosphère et l’hydrosphère, p. 323

CHAPITRE 7
La lithosphère et l’hydrosphère

CHAPITRE 8 AI 28 ST : La biosphère, p. 350


La biosphère AI 29 STE : Le cycle du phosphore, p. 350

UNIVERS VIVANT
CHAPITRE 9 AI 30 ST : L’écologie, p. 377
L’écologie AI 31 STE : L’écologie, p. 377

CHAPITRE 10 AI 32 STE : La génétique, p. 401


La génétique STE

UNIVERS TECHNOLOGIQUE
CHAPITRE 11 AI 33 ST : Les matériaux, p. 436
Le langage des lignes, AI 34 STE : Le langage des lignes et la fabrication, p. 436
les matériaux et la fabrication

CHAPITRE 12 AI 35 ST : L’ingénierie mécanique, p. 469


L’ingénierie mécanique AI 36 STE : L’ingénierie mécanique, p. 469

CHAPITRE 13 AI 37 ST : L’ingénierie électrique, p. 498


L’ingénierie électrique AI 38 STE : L’ingénierie électrique, p. 498

ON-8 Kaléidoscope • Offre numérique Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.


QUOI DE NEUF dans la 2e édition ?
• Un rappel en ouverture de chapitre
• Une mise à jour des données scientiques
• Des contenus notionnels synthétisés en tableaux
ST SCIENCE ET TECHNOLOGIE ou sous forme de schémas
STE SCIENCE ET TECHNOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT
• Des renvois à des activités interactives
• De nombreuses questions à choix multiples
• Le respect des plus récentes précisions du MEES
Une collection complète concernant l’épreuve ministérielle
conçue selon vos besoins
Le cahier d’apprentissage Le corrigé
Plus de 500 photos, schémas, tableaux et Le corrigé du cahier en couleurs
graphiques
Le guide-corrigé
50 % de pages d’activités de type et de niveau
de difculté variés Le corrigé du cahier
Des activités de consolidation des apprentissages Une proposition de planication
Des outils liés aux techniques utiles en science et Une banque de laboratoires et d’ateliers NOUVEAU
en technologie Une banque d’activités supplémentaires
De courtes analyses d’objet technique Des évaluations de n de chapitres NOUVEAU
Deux analyses d’objet technique NOUVEAU

Des contenus numériques incomparables sur la plateforme


Pour les élèves Pour les enseignants
Le cahier accessible sur tout ordinateur et sur Les nombreuses fonctionnalités de la plateforme
tablette iPad i+ Interactif
Un très grand nombre d’activités et d’exercices Toutes les composantes imprimées en version
interactifs avec rétroaction conçus selon numérique ainsi que le contenu numérique offert
la structure du cahier et pour chacun des aux élèves
programmes Des outils de gestion des résultats aux activités
Des hyperliens vers des sites Internet d’intérêt interactives
(animations, vidéos, information complémentaire, etc.) Deux animations 3D pour l’analyse d’objet
Des documents complémentaires et tout autre technique
contenu numérique que l’enseignant mettra à Tous les documents reproductibles en format
leur disposition PDF et Word modiable
Les réponses qui apparaissent une à une et
Avec la plateforme i+ Interactif de nombreux hyperliens
de Chenelière Éducation, offerte en ligne
et téléchargeable, présentez, créez, personnalisez
et partagez des contenus pédagogiques
et plus encore !

Les composantes de ST STE , 2e édition, pour la 4e secondaire


Composantes imprimées Composantes numériques
• Cahier d’apprentissage • Plateforme
• Corrigé • Cahier d’apprentissage numérique
• Guide-corrigé • Guide-corrigé numérique

ISBN 978-2-7650-5660-7

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