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ET EXERCICES
Conception et création de couverture : Atelier 3+
© Dunod, 2015
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CHAPITRE l LOGIQUE, ENSEMBLES, SIGNES L ET IT 1
Méthodes à retenir 2
Du mal à démarrer ? 8
Du mal à démarrer ? 25
Du mal à démarrer ? 47
u
0
C:
Corrigés des exercices 48
::J
0
lfl
,-i
0
N CHAPITRE 4 SYSTÈMES LINÉAIRES ET CALCUL MATRICIEL 62
@
...., Méthodes à retenir 63
.c
Ol
·;::
>- Énoncés des exercices 65
a.
0
u Du mal à démarrer ? 70
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CHAPITRE 5 ESPACES VECTORIELS ET APPLICATIONS LINÉAIRES 86
Méthodes à retenir 87
Du mal à démarrer ? 98
Corrigés des exercices 99
Il
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CHAPITRE 10 VARIABLES ALÉATOIRES 240
Méthodes à retenir 241
Énoncés des exercices 242
Du mal à démarrer ? 246
Corrigés des exercices 247
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
11 1
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CHAPITRE 1J..
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Chapitre 1 Logique, ensem bles, signes Let n
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Logique, ensembles, signes L, et n Chap,itre 1
Dans les deux cas, on peut aussi utiliser les opérations sur les en-
sembles.
<.......+ Exercices 1.6 et 1.7
"O
0
C:
::J Pour démontrer que f : E - F est injective sur E : on se d!onne
0 (x1 , x2 ) e: E2 tel que f (xi) = f (x2 ), et on doit alors montrer que
lfl
,-i XI= Xz.
0
N c.......+ Exercices 1.4 et 1.5
@ Pour démontrer qu'une application est
...., Pour démontrer que f : E - F est surjective de E sur F : on se
.c injective ou surjective
Ol
ï::::
donne y e: F fixé quelconque , et on doit alors donner (au moins)
>-
a. un x e: Etel que y= f(x), par exemple en démontrant que l'équa-
0 tion y= f(x) d'inconnue x a (au moins) une solution dans E.
u
c.......+ Exercices 1.4 et 1.5
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Chapitre 1 Logique, ensembles, signes Let n
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
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Logique, ensem bles, s ignes L, et n Chap,itre 1
---- -
Etablir que : 'ri n e: 1\1, n pair.
n
a) Etablir que, pour tout ne: 1\1: I: k2 = n(n+ 1~2n+ ll.
k=O
b) On définit une suite réelle (Un) ne:N par : uo = u1 = 3 et 'v' n e: 1\1, Un+2 = Un+ 1 + 2un.
Etablir que, pour tout ne:N: un= zn+l + (-1) 11 •
c) On définit une suite réelle (unlne:N par: uo = 0, u1 = 3 et
2 n
'v'ne:N*, Un+l =- L Uk·
n k =O
---- -
Montrer que, pour tout ne: N: un= 3n.
a) go .f injective sur E
E deux applications. Démontrer les implications sui-
= .f injective sur E
b) go/surjectivedeEsurE = gsurjectivedeFsurE
c) go f surjective de E sur E et g injective sur F = f surjective de E sur F
u d) go f bijective de E sur E et f o g bijective de F sur F
0
= .f bijective de E sur F et g bijective de F sur E
---- -
C:
::J
0
lfl
,-i Exemple de fonctions numériques bijectives
0
N
@ a) On considère l'application .f : Ili - Ili définie par : 'v' x e: Ili, .f(x) = x 2 - 5. .f est-
....,
.c elle injective, surjective, bijective? Montrer que la restriction de f à l'intervalle
Ol
·;:: 10, +ool induit une bijection dont on déterminera la réciproque.
>-
a. b) Montrer que l'application g: Ili - lll1 définie par: 'v' x e: IR!, g(x) = sin x + lx, est
0
u bijective. Montrer que l'équation g(x) = 2 admet une unique solution réelle, et
que cette solution est strictement positive.
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Chapitre 1 Logique, ensembles, signes Let n
AuB Aue
c) Démontm quec { <==>B=C.
AnB AnC
AuB AnC
d) Démontœc quec { <===> A = B = C.
AnB = AuC
a)
Il
I: l,
k= l
n
i= lj = l
n
I:I:l, (.t i) + ( .t
1=1 ; =l
j ),
n
I: I:
n
i= lj = l
(i + j), I:
1-5,j-5,i-5,n
1.
Il n-1 n n n n
b) I: (k)' I: 31k (Z), I: k(k), [ kl1(k), I: k2(,l
k= l k=O k=O k=O k=O
n
u
0
c) f: 1n(1+~J
k=l
I: k(1+ 1).
k= l
---- -
C:
::J
0
lfl
,-i
0
Calculs classiques de produits
N
Pour tout entier naturel n non nuJ, calculer les produits suivants:
@
...., a) Le produit des entiers entre 1 et n .
.c
Ol
·;::
b) Le produit des entiers pairs entre 1 et 2n.
>-
a. c) Le produit des entiers impairs entre 1 et 2n + 1.
0
u n k
d) 11 k+l.
k= l
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Logique, ensem bles, signes L, et n Chap,itre 1
----
1= 0
a)
bl
n n j
_I: .r.
1.
j = lt= J
I: ij.
n k 2 = n(n+l~C2 n + ll et I:
Soit n E N *. On admettra que: I:
k=O
n k3
k =O
=( ~ )2 .Calculer:
----
l :5j<i:5n
An = n L (n)
k , L
Bn = n ( - 1) k(n)k , Sn= L (n), Tn= L ( n )·
k=O k =O 0:52k:5n Zk 0:52k + l:5n 2k + 1
---- -
k =O
a) Etablir que pour tout (81. 82) E 111? 2 • on a : (/)91 0(/)92 = q>9 1 +0 2 •
u b) En déduire que, pour tout 0 e: llll, l'application (/)0 est bijective de E sur E et donner
0 sa réciproque.
C:
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,-i
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N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
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Chapitre 1 Logique, ensembles, signes Let n
Du mal à démarrer ?
..
•
b) Par récurrence à deux pas sur n. c) Recon naître des sommes té lescop iques.
c) Par récurrence forte sur n.
ID a), b) etc) Faire apparaître des factoriels.
Ill a) Par double-inclusion en raisonnant sur les éléments. d) Ecrire le produit sous forme développée.
b) Raisonne r sur les éléments.
c) Par une application injective un antécédent est un ique ...
all Raison ner par récurrence sur n.
d) et e) Raisonnement par l'absurde.
ll9 Simpl ifier le te rm e général de la somme.
Ill a) et b) Uti liser les définitions.
1111 a) Permu ter les ~ et faire apparaître la somme arithmétique
c) Uti liser b).
d) Utiliser les défi nitions. n
I. k.
Ill Etudier les var iations des fonctions. k=I
b) Utiliser une somme double et faire apparaître une somme arith -
1111 a), b) etc) Raison ner sur les éléments. d) Pour= : commen- métique.
cer par montrer que C c A lm a) Utiliser la formule du binôme.
Ill a) Faire le calcul en util isant les règles de calcu l avec l'union b) Exprimer Sn et T en fonction de An et Bn.
c) Uti liser b).
11
et l' intersection.
b) Raisonner sur les éléments. 111!1 a) Utiliser la définition de <p9.
1111 Uti liser les définitions. b) Utiliser le théorème d 'inversibilité pour la loi de composition.
u
0
C:
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lfl
,-i
0
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>-
a.
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Logique, ensembles, signes L, et n Chap,itre 1
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Chapitre 1 Logique, ensem bles, signes Let n
Ona : Mais comme f est surjective, il existe x e: E tel que : y =
f(x).
2 n
Un+l = -n k.L=Ouk Par l'absurde: si x E A, alors y= f(x) E f (A). Ceci est ab-
surde, donc x ( A.
2 n Alors : y= f(x) e: J(A).
hyp. rec.
- .L 3k
n k =O Ceci prouve que /(A) c J(A).
~
11
[,k - . a) On suppose go .f injective. Montrons que f est
k =O m1ect1ve.
6 n(n+ 1)
Soit (x1,x2) e: E2 tel que : /(x1) = f(x2). En composant par
som. arithm. n 2 g: go f(x1) =go J'(x2), et donc x 1 = x2 puisque go f est
= 3(n + 1) injective.
Ceci prouve que f est injective.
La formule est donc vraie au rang n + 1.
b) On suppose go f surjective. Montrons que g est surjec-
D'après le principe de récurrence, la formule est donc tive.
vraie pour tout n e: N.
Soit y e: E. Puisque go f est surjective, il existez e: Etel que :
y = go f( z ). On a donc: y = g(x), avec x = .f(z) E F.
- a) On raisonne par double-inclusion.
Ceci prouve que g est surjective.
0 Soit y e: f (Au B). Par définition, il existe x e: Au B tel
c) On suppose go f surjective et g injective.
que: y = .f(x).
D'après le b), g est aussi surjective et donc bijective. On
• Si X E A, alors y = .f(x) E .f(A), et donc y E .f (A) u f (B).
peut donc considérer son application réciproque g- 1 qui
• Si x ( A, alors x E B car x E A u B. On en déduit que est aussi bijective et vérifie: go g - 1 = g - 1 o g = idE. On a
y = f(x) e: f (B), et donc y e: /(A) u /(B). alors: f = g- 1o(go.f). Or g- 1 et go f sont surjectives, donc
Dans tous les cas : y e: /(A) u f (B). f est aussi surjective comme composée de surjections.
@]Soit y E /(A) U /(B) . d) On suppose go f et .f o g bijectives.
• D'après a) f est injective et d'après b) g est surjective.
• Si y E .f(A), alors y E /(Au B).
• Le problème est symétrique: en échangeant Je rôle de f
• Si y ( .f(A), alors y e: f(B), car y e: /(Al u .f (B). Et donc:
et g, on obtient les mêmes hypothèses. On peut donc dire
ye:f(A u B).
que g est injective et f surjective.
Dans tous les cas : y e: f(AuB). En regroupant: f et g sont bijectives.
b) Soit y e: f (An B). Par definition, il existe x e: AnB tel que :
y = f (x). Comme x e: AnB, on ax e: A et x e: B. On en déduit - a) On obtient facilement le tableau de variations:
que: y= f(x) E f (A) et y E f (B). Et donc: y E /(A) n f (B). X - oo 0 +oo
c) On raisonne par double-inclusion. +oo +oo
~-5~
Variations de
0C'est le résultat du b). f
@J Soit y e: f (A) n f (B). On a donc: y e: f (A) et y e: /(B).
Par définition, il existe donc x E A et z E B tels que: y = On en déduit que f n'est pas injective sur Oll, en effet: -1 t l
'O .f (x) = .f (z). Or f est injective, donc on a: x = z, et donc: et/(-1) = /(1) =-4.
0
C: x e: An B. Ceci prouve que y= f(x) e: /(A n B). De plus f n'est pas surjective de IJll sur Oll, en effet : ri x e:
::J
0 d) Soit y e: J(A). Par définition, il existe x e: A tel que : Oll, f(x) :2:: -5, donc -10 n'a pas d'antécédent par f.
lfl
,-i
y= f(x). A fortiori f n'est donc pas bijective de IJll sur Oll.
0
N On raisonne par l'absurde: supposons que y E f (A) . Par contre la restriction de f à l'intervalle I = [O, +ool. notée fi1
@ JI existe donc z E A tel que: y= f( z). On a donc: f(x) = est strictement croissante et continue (car polynômiale) sur 1.
...., D'après le théorème de la bijection, elle induit donc une bijec-
.c f (z), et donc : x = z, puisque f est injective. Ceci donne
Ol
·;:: que x E Aet x E A, ce qui est clairement absurde. tion de I sur J = f (I) = (- 5, +oo[.
>-
a. On en déduit que y ( f (A), c'est-à-dire que y e: /(A). fi'j
Déterminons 1 . Soit y E J fixé. On résout l'équation d'incon-
0 nue x e: I : y= f(x).
u Ceci prouve que J(A) cf(A).
e) Soit y e: f (A). Par définition y ( f (A). y= f(x) = y=x2-5 =x= ± Jy 2 +5 =x=
x::co
Jy2 +5
10
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Logique, e nsem bles, signes L, e t n Chap,itre 1
Donc: c) On raisonne par double-implication.
Jjï l : (- 5, +oo[ [0,+oo[ ==> !On suppose queAuB = AuC et que AnB = AnC. Pour
1
Comme 2 e: J. on en déduit qu'il existe un unique a e: I = llll tel montrer que B = C, on procède par double-inclusion.
que: g(a) = 2. De plus, on a g(O) = 0 < 2 = g(a). On a donc: • Montrons d'abord que : Ac C.
a > 0, puisque g est strictement croissante sur llll.
Soit x e: A. On a alors x e: Au B =An C, donc x e: C.
- a) On raisonne par double-implication. • On a donc: AnC =A, donc: AuB =A, ce qui donne: B cA.
1 ==> 1 On suppose que Ac B. Pour montrer que Au B = E, on • Mais alors : AnB = AuC, donne: B = C.
procède par double-inclusion. Puisque B cAc C, on a bien: A= B = C.
• @] Comme A, B sont deux parties de E, on a : Au B c E. 1 =
1n est évident que, si A= B = C, alors Au B =An C = A et
AnB =AUC =A.
• @] Soit x e: E.
• • Si x e: A, alors x e: Au B. - a) On utilise les règles de calculs sur les ensembles.
• • Si x fl A, alors x e: A et à fortiori x e: B puisque Ac B. Donc :
xe:AuB. (A\B) u (B\A)
Dans tous les cas: x e: Au B. Ceci prouve que E c Au B. (AnB)u (BnA)
On en déduit que E =Au B. (AuB) n (Au A) n (Bu B) n (B uA)
1 = !OnsupposequeE=AuB. distributivité
(AuB) n (Bu A)
Soit x e: A. Raisonnons par l'absurde: supposons que x fl B. AUA=E
On a alors x e: An B = AuB, d'après les lois de Morgan. Or (AuB) n (AnB)
AuB = E, donc on a x fl E, ce qui est absurde puisque x e: Ac E. lois Morgan
On en déduit que: x e: B. Ceci prouve que: Ac B. (AuB)\(An B)
b) On utilise les règles de calculs sur les ensembles. MB
u
0
C:
::J
(A\B)\(A\C) = (AnB)\(Anc)
b) Pour montrer que B = C, on raisonne par double-inclusion.
0
lfl
(AnB) n (AnC) @]Soit xe: B.
,--i
0 (AnB)n(AuC) • Six e: A, alors x e: An B. Ainsi, d'après la définition de la dif-
N lois Morgan férence symétrique, x fl MB, et donc : x fl A6.C. Ceci donne:
@
...., ( (An B) nA) u ( (An B) ne) xft AuB ou x e: AnC.
.c distributivité
Ol Comme x e: B, à fortiori: x e: Au B. On a donc x e: An C, ce qui
ï::::
>- 121u((AnB) n c) donne bien : x e: C.
a. AnA=0
0 • Six fl A, alors x e: B\A, et donc: x e: A6.B. On a donc x e: MC,
u (AnB) ne= (A\B) ne c'est-à-dire: x e: A\C ou x e: C\A. Comme x fl A, ceci donne
-
commutativité
(AnC) nB = (AnC)\B x e: C\A, et à fortiori: x e: C.
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Chapitre 1 Logique, ensembles, signes Let n
Dans tous les cas, on a: x E C. On a donc établi que: B c C. • On commence par calculer la somme de droite pour i E
BLes hypothèses du problème étant symétriques on obtient [1, n] fixé. On a:
de même que: Cc B.
n n n n(n + 1)
On en déduit que: B = C. .L (i + j) Li + .[ j =Card([l,nil) xi+ - -
j =l j =l j =l 2
- a)SoitxEA. . n(n + 1)
On aalorsf(x) E B = f(A), etdoncxE r 1 (B) =r 1 (f(A)). = nz + - - -
2
Ceci prouve que: Ac 1(f(A)). r car, dans la première somme, le terme général ne dépend pas
On suppose désormais que f est injective sur E. Pour montrer de l'indice, et, la seconde somme est aritlunétique.
r
que A = 1 (.{(A)), il reste à établir que: .r 1 (.{(A)) c A.
Ceci donne, en mettant en facteur les termes constants par
Soit XE r 1 {f(A)). rapport à l'indice de sonunation :
On a alors f(x) E f(A), c'est-à-dire qu'il existe un z E A tel que:
f (x) = f(z). Mais f est injective, donc x = z , ce qui donne n n 11 11
n ( . n(n + 1)) • n(n + 1)
bien: XEA. .[ Eu +jl .[ m+
2
=n:[z+
2
.[1
i =l j=l i=l i =l i=l
Ceci prouve que r
l {f (A)) C A, et donc, par double- n(n + 1) n(n + 1) 2
r
inclusion: A= 1 (f(A)). nx
2
+n x
2
= n (n + 1).
b) Soit y E f(r 1 (B)).
Il existe alors X E r
J (8) tel que: y = f(x) . Et X E l (8) r • Formellement: I:
n i nn
= I: I: = I: I: . On obtient :
donne: y= f (x) E B. ls.js.is.n i=lj=l j=li=j
Ceci prouve que: f (r l (B)) C B.
Il i
On suppose désormais que f est surjective de E sur F. Pour E 1 = :[:[1
montrer que B = f(f- 1 (B)), il reste à établir que: B c ls.js.is.n i =lj=l
f(.r 1 (BJ).
Soit yE B. Dans la sonune double, on conunence par calculer la somme
Comme f est surjective, il existe un x E E tel que: y = f (x). de droite. Pour tout i e: [1, n]. on a:
On a f(x) = y E B, et donc x e: A = 1- 1 (B), ce qui donne:
i
Y= f(x) E f(A) =f(r 1 (B)). .[ 1 = Card( [1, iill x 1 = i
Ceci prouve que B c f(f- 1 (B)), et donc, par double- j=l
inclusion: B = f(r 1(B)).
ce qui donne :
- a)• Il s'agit d'une somme dont le terme général ne
dépend pas de l'indice, donc: [, 1 = [, i = n(n + 1)
l s.js.is.n i= l 2
n
L 1 = Card( [1. nill x 1 = n x 1 = n
k=l b) • On fait apparaître la formule du binôme:
• Dans une somme double, on commence par calculer la
u somme de droite, pour toute valeur possible du premier in-
0
C:
dice.
::J Il
0 On vient de voir que pour tout i E [1, nil : I: 1 = n, résultat
lfl j =l
,--i indépendantdei,donc
0
N
n n n
@
...., L L 1 = .L n = Card( [l, nil) x n = n 2
.c i =l j =l i =l • On fait apparaître la formule du binôme :
Ol
ï:::: n
0
>-
a. • On connaît les sommes arithmétiques : I: k =
k=l
ne;+ 1). d'où : f (n) lk 1n-k_(n)~3 1o
k =O k 3 n
u
~ .
L,
i= l
z + =
~ .
L. J
j=l
n(n + 1)
2
+
n(n + 1)
2
=n n + (
1) (i+}r-(ir=(~r-(ir
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Logique, e nsem bles, signes L, e t n Chap,itre 1
• On utilise la formule de factorisation. Pour tout k E [1, nil, obtient:
km= n(t::n . On obtient:
f
k=O
k(k - l)(n)
k
= o(n) + o(n) +
0 1
f
k=2
k(k - l)(n)
k
f k(n) = o(n) + f k(n) = f n(n - 1)
k=O k 0 k= 1 k k= 1 k- 1
Ln n(n-1) (n
k -- 2)
2
= n f (n-1)
k=l k-1
k=2
On effectue alors le changement d'indjce j = k + l : Ce calcul est important en probabilités: il donnera la variance
d'une loi binomiale.
c) • Pour tout k e: [l; nil, on a:
ln ( 1 + i) = ln ( k; l) = ln(k + 1) - ln(k).
_l
n +1
(rf (n~
j =O J
1)-(n + 1))
0 On a donc, par télescopage:
_l_
n +l
(nf (n~
j=O J
1) 1j 1n+l-j - l) 1)
[n ln ( l+- = En (tn(k+l)-ln(k))=ln(n+l)-ln{l).
k=l k k=l
_1_ ((1 + l)n+l -1) Donc:
n+l
= _1_ (211+1 - 1) f
k =l
ln{l + .!.) = ln(n + l).
k
n+l
• De même, pour tout k e: [l;n], on a:
• Ce calcul classique repose sur l'astuce suivante:
'O
0 k 2 = k(k - l) + k. Ona: 1
C: ----
::J k(k+ 1) k k+l
0
lfl
,--i
k=O
f k2(n)
k
= f
k=O
(k(k - 1) + k] (n)
k
On a donc, par télescopage :
0 11
n (1 1 ) 1
N
@
...., = f
k"':o
k(k - l)(n) +
k
f k(n)
k"':o k
1
kz;I k(k + l) - t'i k k+l - l
1
n+l .
.c
Ol Donc:
·;:: n 1 1
0
u
>-
a.
La deuxième somme a été calculée précédemment et est égale
à n2n- 1. t' 1
k(k + 1) =1 - n + 1·
Pour la première somme on utilise deux fois la formule de fac- Comment vérifier ces calculs avec Python? On peut utiliser le
torisation: pour tout k E [2, nil, k(k- l)(Z) = n(n- l)(i:~). On script suivant :
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Chapitre 1 Logique, ensem bles, signes Let n
- Il suffit de vérifier la formule donnée par récurrence
def f(k) :
return 1./(k"(k+l))
sur l'entier n. La difficulté réside dans le fait qu'à n fixé, la
#en Python 2. 7 on utilise 1 . pour que / soit formu le doit être vraie pour tout p E llü, nn.
Il ne faut pas
#la division des flottants oublier de l'inclure dans l'hypothèse de récurrence.
def somme(n) :
• Pour n =0, p e: Uo, n] donne p =0 et alors:
s=f(l) # premier terme de la somme
for k in ran ge(2, n+1)
S+=f(k)
return s
-
donnent le même résultat.
a) On nous demande de calculer
n
n k. On a:
(;:~) =U) =l
k=l
• Supposons que pour un rang n EN fixé quelconque, on ait:
n k=lx2x3x .. ·xkx .. ·xn=n!
I!
k=l
n
f
k=p p
(k)-(" +
p+ 1
1)
b) On doit calculer n (2k). On a:
k=l
On doit démontrer que la propriété est vraie au rang n + l,
n n
n =
k=l
(2k) 2X 4X6 X"· X 2k X"· X 211 = k=ln =
21! X k 2"11!
c'est-à -dire que:
k=O
'v'p E [o. n+ Ill, t~l (k)
k=p p p+l
= (n + 2)
nn (2k +1) = 1
k=O
X 3 X 5 X "· X (2k + 1) X .. · X (211 +1)
Soit p E ll0, n + 1] fixé quelconque.
.. Si p E llO, nil :
Pour ce calcul classique, l'astuce consiste à faire apparaître le
produit des nombres pairs: f
k=p p
(k) + (n+ 1)
p
n 1 x · · · x 2k x (2k + 1) x · · · x 2n x (2n + 1)
n (2k+ 1) =
k =O
(2n + 1)!
2X 4 X 6 X •·• X 2k X ··• X 2n
-
hyp. rec. (;:~)+(";l)
znn!
- n+2)
d) Ona: form. Pascal ( p+l
n k
n-
k=l k+ 1
• • Si p
mais :
=n + l, l'hypothèse de récurrence ne s'applique pas
'O
0 = n+l n+l (k) n+l ( k) (n + l)
C:
::J
k"f,p p =k=~+ 1 n+1 = n+1 = 1
0 Pour vérifier avec Python :
lfl Or :
,--i def f(k) :
(n+2) = (n+2) = 1
0
N return float (k) / (k+ l)
#en Python 2 . 7 on utilise float() pour que / soi~ p+ 1 n+2
@
...., #la division des f lottants
.c La formule est donc vraie pour tout p e: [ 0, n + 1] .
Ol
·;:: def produi t(n) :
>- Ceci prouve que la propriété de récmrence est vraie au rang
a. p =f( l ) # premier terme du produit
0 n+ 1.
for k in range(2,n+l)
u p "=f (k) D'après le principe de récurrence, la formu le est donc vraie
return p pour tout ne: N.
14
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Logique, ensembles, signes L, et n Chap,itre 1
i n n
Pour une preuve directe, remarquer que, pour k E ŒP, n], (;) = Mais, formellement : L =
Il
L L r r.
( k+l) k)
p+ 1 - ( p+ 1 (pour k = p on adopte la conventwn p+. (
p) = 0).
1
l sjsisn i=lj=l j = li= j
En additionnant ces égalités on trouve par télescopage: On peut donc permuter les signes L:
n n · n
(;: ~) On a donc:
n n j
I: I:-: n i+l 1(n.
I:-=- n)
I: z+ I:l
j = li=j 1 2
i= l 2 i=l i=l
- Puisque nous ne reconnaissons pas de somme
2
usuelle, simplifions le terme général. On a, pour tout i E = ! (n(n+ 1) + n) =n +3n =n(n+3)
ŒO,p]: 2 2 4 4
n! p!
I: iJ=I:I:iJ
lS}<iSn i =2} =1
------x-
i!(p - i)!(n-p)! p! On commence par calculer la sorrune de droite, pour i E Œ2, 11]
p! n! fixé quelconque:
--- x ---
i!(p - i)! p!(n - p)!
i- 1.. . i- 1 . . (i - l)i i2(i - 1)
I:11 = zI:1 = z- - = - - -
(7)(;) J=l J=l 2 2
On a donc:
Comme le coefficient binomial de droite ne dépend pas
de i, on va pouvoir le mettre en facteur dans la somme à
calculer: I:
lSj<iSn
iJ ! f.. i
2 i=2
2
(i -1)
"O
[ (~)(n=~)
i=Oz p 1 = ! (f.. f..
2 i =2
i3 -
i =2
i2)
0
C: 2
::J
!(n (n+I)2 _ n(n+l)(2n+l) )
0 2 4 6
lfl
,-i n(n + 1) ( n(n + l) _ 2n + l)
0
N 4 2 3
@ n(n+ l)(n -1) (3n+2)
....,
.c 24
Ol
·;::
0
>-
a. 16@8 a) Grâce à la formule du binôme :
u - a) A première vue, on ne va pas savoir simplifier
n .
.2:.f ·
1=1
15
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Chapitre 1 Logique, ensembles, signes Let n
et: qui est une égalité de fonctions définies sur E, c'est-à-dire
que:
Bn = [
k=O k
(n)(-lll n- k = (-1 + l)n =On =O
Soit f e: E.
b) Dans la somme An on distingue les indices k pairs, de la
On pose g = <Pe2 (f), on a donc: V x e: ~. g(x) = f(x + 82) .
forme k =2p, et les indices k impairs, de la forme k =2p + 1 :
Ceci donne, pour tout x e: Ili:
An
·
L (2pn) + Os;2p+Is;n
=Os;2ps;n L (2pn+ 1 )=Sn + T n <Pa1 (g)(x)
g(x + 01)
De même:
f(x +01 +82)
1 1 n n-I
Sn = -(An+Bn) = -(2 +0) = 2
2 2
et: Ceci prouve le résultat demandé.
Tn = ~(An -Bn) = ~(2n-0) = zn- I b) Soit f e: E. On a, pour tout x e: Ili:
2 2
n
c) Formellement : [ = [ . On a donc : <Po(f)(x) =f(x + 0) =f (x)
k=O Os;2ks;2n
Ceci prouve que: Vf e: E, <Po(/}= f. Donc: <Po= IdE.
f (2n)-
k=O2k -
L
Os;2ks;2n
(2n)-
2k -
S _2
211 -
211-1 On a donc: <Pa o<P- a =<Pa- a= <Po= Ide .
Et de même: <P- 0 o<Pe ==<Po= ldE.
- 2
a) Soit (81,82) e: lli . On doit établir que: Ceci prouve que <Pa est bijective de E sur E et que:
u
0
C:
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
16
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CHAPITRE
Nonibres coniplexes
et trigononiétrie
17
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
"O
0
C:
::J - Pour résoudre une équation, on se ramène aux équations de réfé-
0 rences:
lfl
,-i 1) cos a= cosb ~a= b [2rr] ou a= -b [2rr),
0
N 2) sin a= sinb ~a= b [2rr] ou a= rr - b [2rr ],
@ Pour résoudre équations et inéquations 3) tan a= tanb ~ a= b [rr].
....,
.c trigonométriques ~ Exercices2.6et2.12
Ol
·;::
>-
a. - Pour résoudre une inéquation, le mieux est d'utiliser le cercle tri-
0 gonométrique pour visualiser les intervalles solutions.
u
~ Exercice 2.6
18
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N ombres comp lexes et trigonométrie Chap,itre 2
Pour transformer des expressions - Pour calculer une somme d'expressions trigonométriques, on
trigonométriques utilise la forme algébrique de l'exponentielle complexe : é =
é i;P,e(zl( cos(.9'm(z)) + isin (.9'm(z))) .
~ Exercices 2.3 et 2.6
19
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
'O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
20
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Nombres comp lexes et trigonométrie Chap,itre 2
---- -
u
0
C:
::J
0 Equations polynomiales complexes
lfl
,-i Résoudre dans C les équations suivantes.
0
N a) z 2 + z + 1 =O.
@ b) z 2 -2z+5=0 .
....,
---- -
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
Exemple d'équation non polynomiale
u Résoudre dans C : z 2 + z2 = o.
Représenter graphiquement les solutions obtenues.
21
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
b) On pose: w = ei ~, u = w + w2 + w4 et v = w3 + w5 + w6 . Calculer u + v, uv et en
---- -
déduire la valeur de u et v.
a) Etablir que :
---- -
duire sur la fonction exponentielle complexe?
u
0 a) Montrerquel'onal'équivalence :z3 = 1Q zE {l, j,J},
C:
::J 2hr
0 où l'on a noté j =e T.
lfl
,-i b) En déduire les solutions complexes de l'équation : z3 = -(2 + i)3 .
0
N c) Résoudre dans C : z 6 - 2z3 + 2 =O.
@
...., d) Résoudre dans C: z=
j z2 .
.c
0
u
Ol
·;::
>-
a.
---- - Exemple d'équation non polynomiale
Résoudre dans C : 1 + u~i)
+( !~ i) 2
= O.
On donnera les solutions sous forme algébrique.
22
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Nombres comp lexes et trigonométrie Chap,itre 2
n- 1 sin 2 (nx)
'v' x e:JO, n[, L
k=O
sin((2k+l)x) = - . - -
sm(x)
et les sommes
u
0
Sn= L
Os:3ks:n 3 k
(n) , Tn = L ( n
Os:3k+ls:n 3 k+ 1
), Un= L ( n
Os:3k+2s:n 3 k + Z
)·
C:
::J
0 a) Calculer An, 8 11 et C 11 en fonction den.
lfl b) En déduire Sn, T n et U 11 en fonction de n.
,-i
0
N
@
....,
---- -
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
Un calcul de somme
u . 2n n.- 1 k
Soit ne: N*. On pose: w = e1 ïi . calculer: I: (1 + w )n.
k=O
23
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
f: C\{- i} C
z- i
z z+ i
On pose .01> ={z e: C/ Jm(z) > O}, CC = {z e: Cl lzl =1 et z;: - i l et 99 =fz e: Cl lzl < 1).
a) Déterminer l'image réciproque de la droite réelle par f.
b) Déterminer l'image directe de CC par f.
c) Etablir que f induit une bijection de .01> sur~. et déterminer son application réci-
proque.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
24
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Nombres complexes et trigonométrie Ch ap,itre 2
Du mal à démarrer ?
•
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
25
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
(1 + i)2 (1 + i) 2 (l + i) 3 (1 + i)5
z =-- = - - - - = ---
(1 - il3 (1 - i)3 (1 + il3 (Il - il2l3 Z2 (-v'3 .
= 4 - -+z - 1 ) = 4 ( COS ( 71!) + !Slll
2 2 6
. . ( 71! )) = 4e1· 11!
6 6
D'où :
-4(1 + i) -
form. Euler
2cos (28) e 1,0
2
- 4(1 + i) 1 .
z= 23 =-2(l+z) Ce qui donne :
u v12
0
C:
::J
d'où: Arg(z) = 5 [2n). J' Arg(ei6 + 1) = { ~
l'2.! + Tl
[2n ) si 8 e: (0, Tl [
0 b) Ona: [2n ) si8e:]TI,2n]
lfl
,--i
0 2 car : Arg(- z) = Arg(z) + n [2n]. pour tout z e: C*.
N (J2 - /3r +i (J2+/3r
@ • De même:
....,
.c
Ol
- 2i ( )2 - 13){ J2+ 13) .9( .9
e'ï. e1 2 -e- 1 2 .9)
·;::
0
>-
a. = _2
( 2 - 13) - ( 2 + 13) - 2i v ~22__ _13
- ..
2 zsm (e)2 jl!.
e2
u -2V3-2iv'4-3 form. Euler
-2(13 + i) 2sinrn)/(~+~)
26
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No m bres complexes et trigo nométrie Chap,itre 2
• lt
car: i = e 1 2 binôme:
Ce qui donne:
cos 4 (x) = ( eix ~e-ix)4
Si 0 E]Ü,27I [ = ~ (@ei4x + (1)ei3x e-ix + (i)ei2xe-i2x + (;)eixe-i3x
si 0 = 0 ou 0 = 2n +(!)e- i4x)
•211)3 = e 1·21T = 1.
cos(2x) sin 3 (x) = ( ei2x -i;e - i2x) ( eix 2 - ix)3 f
d) • j 3 = ( e1 T
= ~(ei2x + e- i2x>(@ei3x -(r)ei2xe- ix +@eïx e- i2x
· 4n 1·( 4n ) 1· 2n -
Demêmej2 =e' T =e T - 2n =e- T =j. -@e- i3x)
Pour la troisième formule on reconnaît une somme en pro- = ~(ei2x + e- i2x)(ei3x _ 3eix + 3e- ix - e- i3x)
gression géométrique:
= ~ (eiSx _ 3ei3x + 4 eix _ 4e-ix + 3e-i3x _ e-i5x)
. ·2 1- j3 0 = ~ (2isin(5x) -6isin(3x) + 8isin(x))
l + J+J = - - . = - -.=0
· 1-J l-J
= -! (sin(Sx) - 3 sin (3x) + 4 sin (x))
• Ona:
• De la même manière :
(l + j)s -
l+j=-j2 cos2 (x)sin(2x) cos(3x) = ( eix+{ix )2 (ei2x 2 (2x) ( ei3x~e-i3x)
· 10
-1 = ) i (ei2x + e-i2x + Z) ( ei2x _ e-i2x)( ei3x + e-i3x)
-
j9=(j3)3=l
-j = !.(ei7 x + zei5x _ eix + e - ix - ze- i5x _ e - i7 x)
2 /.
l
- -i -
J3 = ) i (2i sin(7 x) + 4i sin(Sx) - 2i sin(x))
2 2 = k(sin(7x) + 2sin(5x) -sin(x))
Et donc 1 (1 + j) 5 I = 1- j 1= lj l = 1 et:
- a)Ona:
Arg( - j) = Arg(j) + 1T
21T 1T • 3,r )
3 +7I = -3 [Zn ) S = f!le ( e'ïî
• 1t )
+f!le ( e'ïî +f!le ( e'îî
· Sn ) +f!le ( e'ïî
· 7n )
. 2n
0 1 - e 1 TI
u i !On
· 71 1 - e n
- • D'après les formules de De Moivre, d'Euler et du e 1 ïî . 2 ,,
1- e1 îî
27
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
11 'k
et:
b) On pose: U 11 (x) = I: e1 ·x. On alors : S 11 (x) = T 11 (x) = Jf m(U 11 (x)) = 2 11 cos11 ( 1) sinC x)
k=O 2
~e(Un(x)) et T 11 (x) = Jfm(U 11 (x)). Pour calculer U 11 (x),
Il . k
d) • Sn (x) est une somme géométrique de (n + 1) termes,
on utilise la formule de De Moivre: Un (x) = I: (e'x) , de raison cos(x) et de premier terme 1. On a donc :
k=O
ce qui fait apparaître une somme géométrique de n + 1
termes, de raison eix et de premier terme 1.
• Si eix = l, c'est-à-dire x = 0 [2n). alors U 11 (x) = n + l, ce
Sn (X) =
{ n+l
1- cos»+1(x)
1-cos(x)
si cos(x) = 1
si cos(x) i: 1
qui donne:
'O
• Si eix i: l, c'est-à-dire x f. O [2n]. alors: • De même T 11 (x) est une somme géométrique de (n + 1)
0
C: termes, de raison sin(x) et de premier terme 1. On a donc:
::J
0 1- (eixt+l 1-ei(n+J)x
lfl Un(X) = 1 x . n+l six = ; [2n]
,--i 1- e1x 1- eix Î,i(X)
0 { l - sin11+ 1 {x)
N 1-sin(x) si xi: ; [2n]
@ Pour déterminer la forme algébrique de ce nombre com-
....,
.c
Ol
·;::
plexe, le plus simple est de le mettre d'abord sous forme
trigonométrique. Pour cela on factorise le numérateur par WJI a) On calcule le discriminant : 6. = 12 - 4 x 1 x 1 =
>-
· (n+ llx
e' - 2- et le dénominateur par e 1 ï
·X
:
-3 < O. {;équation admet donc deux solutions complexes
a. pures conjuguées :
0
u i (11+l ) x -i i
e 2 e
(n+l )x
- e
(11+llx ~sin((n+l)x)
2 2 - l ± iv'3
Un(X) = - --x- ·x ·x = ei fil2 - - - - - , - -2. - -1 z= - - -
e1 ï 1
e- 2 - e 1 ï ~sin(!) 2
28
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Nombres complexes et trigonométrie Chap,itre 2
b) De même, le discriminant vaut ici 6. = -16 < O. Léqua- c) On commence par faire disparaître sin(x) de l'équation, à
tion admet donc deux solutions complexes pures conju- 1' aide de la formule : sin2 (x) + cos2 (x) = 1. On obtient :
guées :
z = 1 + i ou z = 1 - i . sin2(x) + 3cos(x) -1 = 0 <==> -cos2 (x) +3cos(x) =0
= cos(x)( - cos(x) + 3) =0
- Dans cet exercice on munit Je plan d'un repère or-
thonormé. = cos(x) = 0 ou cos(x) = 3
cos(x) = 0
Si z E<C, on écrit z = x + i y, avec x , y E ~- On a alors :
n
x= [ni
z2 +z2 =0 <==> (x+iy) 2 +(x-iy) 2 =0 2
= x2-i=o car: cos(x) -t- 3, pour tout x E ~-
<==> (x - y)(x+ y) = 0 Lensemble des solutions est donc:
<==> y = xouy =- x.
cos(2x+ ~)=cos(~)
cos(2x) - v'3sin(2x) i
= 2 ( cos(2x) - {j. sin(2x))
n n n n = 2( cos (-J) cos(2x)
2x+ = [2n] ou 2x + = - (2n]
3 6 3 6 + sin (-J) sin(2x))
n n
x =- - [nl ou x =- - [ni
12 4 = 2cos (2x + J)
r.: ensemble des solutions est donc: grâce à la formule: cos(a - b) = cos(a) cos(b) + sin(a)sin(b),
pour tout (a, b) E ~ 2 .
St' = {xE~/ x =- ~ [ni ou x =- ~ [nl}
On peut alors résoudre l'équation:
b) Pour résoudre cette inéquation on s'aide du cercle tri-
gonométrique. cos(2x) - V3sin(2x) = l = 2cos(2x+~) = 1
"O
0
Lensemble des solutions est donc:
C:
::J
0
lfl
,-i Sur la figure (donc dans l'intervalle [O, 2n)), les x solutions sont
0
N entre n + ~ = 76rr et 2n - ~ = 1 ~rr. On en déduit les solutions e) Comme l'argument du sinus et du cosinus sont différents,
@ dans~: on ne peut pas utiliser la même méthode qu'au c). Pour ob-
...., tenir une équation avec seulement cosinus, on utilise la for-
.c
Ol
ï::::
mule: cos(x) = sin rn -
x), pour tout X € ~- On a ainsi:
>-
a.
0 Lensemble des solutions est donc: 2 2
u sin ( 2x + ~) = cos ( x + ~)
29
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
D'autre part: a 2 = b2
sin(- a), ce qui donne:
= a = ±b et 'ri a e: [ij, -sin(a) = Cette dernière formule permet de résoudre l'équation, pour
X ;é O (27T] :
ou 2x +
6
i =n - (x-i)
6
(2n]
X =Ü [il 2
OU X = Ü [ ; l
2 2 En regroupant les deux cas, on obtient l'ensemble des solu-
= x =O [ ;] oux = ; [2n] oux =- ~ [2n] tions:
~
2
ou x= [ ; ]
L'ensemble des solutions est donc : (x, y) solution de (S) = x et y racines de (E) : z2 -2z+2 = 0
• Si eix = l, c'est-à-dire six= 0 (2n ], alors sin(x) + sin(2x) + .:/ = {(1 + i, 1 - i); (1 - i, 1 + i))
sin(3x) = O. x est donc solution de l'équation.
• Si eix ;é l, c'est-à-dire six ;é O[2n], on a: b) Remarquons tout d'abors que w7 = ei211 = 1. On a:
Jm ix 3)
/x 1-(e.) u+v w+w 2 +w 3 + w4 + w5 + w6
sin(x) + sin(2x) +sin(3x)
( l - e1X l-w 6
-
w;i l
w- -
1-w
. _
Jm e1x 1- _ei3x)
.-
= ( 1 - e1x w - w7
u
= 1-w
0 Pour déterminer la partie imaginaire de ce nombre complexe, w- 1
C:
::J
0
on le met d'abord sous forme trigonométrique. Pour cela, on 1-w
.~ •X
lfl factorise le numérateur par e1 T, et le dénominateur par e1 ï . -1
,-i
0 On obtient:
N D'autre part:
@ .
. 1 - e13 x . __ · 3x · 3x
e' T e - i. T - e' T = e12x · 3x
. _ _......;..---'-
,:,,:' · ( 3x )
7"' 1 sm T
...., e'x _ _ _ = e'x uv (w+w 2 +w 4)(w3 +w 5 +w 6)
.c 1- eix eif e-if -ei1 ,,.lfsin(f)
Ol
ï:::: w4 +ws +w6 +3w7 +wa + w9 +wlO
>-
a. On a donc: w4 +w 5 + w6 +3+w+w 2 +w 3
0
u = 3 +(u+v)
sin(2x) sin ( ~)
sin(x) +sin(2x) +sin(3x) = . (x)
Stn 2
= 2
30
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Nombres complexes et trigonométrie Chap,itre 2
- l±iV7
z =---
2
2:i jzr +z~ +2z1z2 -4z122I
On a donc deux possibilités pour le choix des valeurs de u et = 2 41 z 12 +z22 - 2z1z2
1 1
2 2
fju• a) On a :
Ol
·;::
z1 +z2
-
l 2
- - u 1 + 1z1
-- +z2
2
+ u1 2 1z1 ;z2 12 +21ul2 z3 =1 = z3 -1= 0
0
>-
a. 2 2
2~ 121 +22 1 +2l u 1
= (Z - 1) (1 + Z + z2 ) = 0
u 4 = z =1 ou 1 + 2 + z2 =0
1
2
2
lz1 +z2I +2lz122I = Z = 1 OU 2 E {j,J).
31
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
où la dernière affirmation provient de la question a) de En conclusion, l'ensemble des solutions de z 6 - 2z3 +2 = 0 est
l'exercice 2.4, avec j = -!
+ i {f = ei~. donc .:/= .:/1 u .:/2, c'est-à-dire:
b) On va résoudre: z3 = -(2 + i) 3 . On remarque que: zo =
-(2 + i) est solution évidente. On a alors:
z3 = - (2 + i)3 = z3 = z3
=
zo;,10
(~r
z
=l
-
d) • z = 0 est solution de l'équation.
• Si z cl 0, alors on peut mettrez sous forme trigonométrique:
z =rei6 , où r > 0 et 8 e:J - 1t, 1t). On a:
= ;, il
-zo e: fl, ..
= ei ~ (rei6 ) 2
= z e: {zo,jzo,jzo)
z= jz2 = rei0
re- i6 = r2ei(26+~)
En conclusion, l'ensemble des solutions est:
=
l r r2
l
r 1
c) On pose : Z = z 3 . On a alors :
=
r;,!O e - 9
211
[ tl
2
z 6 - 2z3 +2 = 0 <==> z 2
- 2Z + 2 = 0
;( 2n + 2k1l)
3kEZlz=e - 9 T
Pour résoudre cette dernière équation, on calcule son discri-
minant: t::,. = (- 2) 2 - 4 x 1 x 2 = - 4. Elle a donc deux solutions
On obtient en tout 3 solutions distinctes: pour k = o. l ou 2.
complexes pures conjuguées:
En conclusion, l'ensemble des solutions est:
2± iv,Ï . .
Z = - - - = l - t ou Z = 1 + t · 2n · 4n · !On }
2 y,= { o.e- 's;e's;e'T
On obtient donc:
(~r
z-1 z-1
z
3 -1
=
zo;,!0
=l <=>
Ul
-- = O
Z-1
z -
= -zo e: fl,.i,.il = z3 =1
<=> Z = {l,j,/},
u
= zE {zo,jzo,7zol
0 d'après la question a) de l'exercice 2.10.
C: I.:ensemble des solutions est donc:
0
::J
Le cas Z = 1 est exclus. Traitons d'abord le cas Z = .i. On a :
lfl
,-i
0
N •Résolvons: z3 = 1- i.
Z=j = z+l
--= 1
z -1
.
@ j+l
...., On remarque que : Z= - -
.c j- 1
Ol
ï::::
>-
z 3 =l-i <==> z3=1-i <==> z3 =I+i D'après la question c) de l'exercice 2.1, on a :
a.
0 I.:ensemble des solutions de z3 = 1 - i est donc:
u
j + 1 e~ + 1 ,icosG)/f . 1 i
-. - = 2in = ;%=-z - (11)=-r-; ·
1- l eT -1 ,iisinG)Y3 tan 3 v3
32
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Nombres complexes et trigonométrie Chap,itre 2
0
C:
::J On obtient:
<==> l 2x2+x+ 2~ =
0
lfl
,--i
0
N
n- l
[ sin((2k + l)x) = J m e 1 x
k =O
( . l - ei2nx) sin2 (nx)
.
1 - e 12x
= -.--
sm(x)
<==> {2x'+x-; 0
0
@
...., A la place de cette preuve "directe", on aurait pu aussi vérifier J x = - 1 ou!
.c
Ol
·;::
>-
la formule par récurrence (mais c'est un peu plus long). 1 y=O
a. b) On applique la formule précédente pour n = 4: 1
0 <==> z = - 1 ou -
u 2
sin 2 (4x)
Vx e:JO, n[,
. . . .
sm(x) + sm(3x) + sm(Sx) + sm(7 x) = - .- -
sm(x)
On a donc: {zEC/ z(2z+ 1) = l} = {-1, H·
33
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonométrie
=
x =~e(z)
- 6iy +40ix = 24i = (z - i) (1 + i)(z - i)
= lz -ll=V2
z - 1 ·~ Cette dernière condition est vérifiée pour z = i et z = -i.
E€e( z - l ) = o
z+ l = --e:z
z+l r.:ensemble des solutions est donc le cercle de centre n d'af-
fixe 1 et de rayon Jï, privé des points d'affixe i et - i.
= : : ~ =-( : :~)
fj@• a) On utilise la formule du binôme, trois fois. On a :
z -1 1- z
= z +l z + 1
=
z;,! - 1
(z-l)(z+l) = (z +l)(l-z)
= zz +/,-1,-1 = - zz +j,-1, + 1
u
0
= 2zz = 2
Bn= Ln (n) / = Ln (n) /1 11 -k=(l+j)\
C:
::J = lzl = 1 k=O k k =O k
0
= z e: <(s et:
lfl
,-i
0
N
C11 = f (n)t
k
k= O
= f (n)tin
kk=O
-k= (1 + ])
11
•
@
...., où <If est le cercle de centre O et de rayon 1. b) • Si k e: N alors le reste de la division euclidienne de k par 3
.c est égal à 0, 1 ou 2. C'est-à -dire qu'il existe un unique p e: N tel
Ol
ï:::: que: k = 3p, k = 3p + 1 ou k = 3p + 2. Dans la somme définis-
>-
a. On a donc: {ze:C/ E€e( ; ~i) =o} = <IJ\ {-1}. sant An, on distingue les ks'écrivant3p, 3p+ 1 ou3p + 2 :
0
u
e) La condition est définie pour z -:J i et z -:J - i. Dans ce cas, on L (n) L ( n)
An= 0:.3p:rn 3p + 0:.3p + l :.n 3 p + l + 0:.3p+2:. n 3P+ 2
L ( n)
34
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Nombres comp lexes et trigonométrie Chap,itre 2
+ °" (
i...., n )-:3p+2
J . D'après les calculs précédents:
Os:3p+2s:n 3p + 2 - 2in 4inn 2t'(2n- 1)n
j(l + j)n = e-T (- l)ne-3- = (- 1) 11 e _3_ ,
2
Et si p e: N: }3P = j3P = Î = l, }3p+l = 3P = Jet 1 3P+ =
1 1 ce qui donne: ~e(7o + j)n) = (-l)n cos ( 2<2n; l)JT ).
13Py2 = y2 = j2 = j=j.
On obtient donc :
Donc: Cn = Sn + ] În + jUn.
Tn = 1 ( zn + 2(- l)ncos ( 2(2n - l)n )) .
An= Sn +Tn + Un (L1) 3 3
• On a donc obtenu : Bn =Sn+ ~T n + ~Un (L2)
{ •• On effectue l'opération (L1) + j(L2) + 1(L3), ce qui donne:
Cn=Sn + JTn+JUn (L3)
Pour en déduire Sn, Tn etUn,onvautiliserl'égalité: l + j +J = An+ jBn + JCn = (1 + j +])Sn+ (1 + y2 + j2)Tn
o. + (l +jJ + Jj)Un
•• On effectue l'opération (L1) + (L2) + (L3), ce qui donne: = 3Un.
35
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Chapitre2 Nombres complexes et trigonom étrie
n- l
<=> =2i~e(z)
- 2i~e(z)
L_ (l + wk)n <=> ~e(z) =0
k=O <=> Z E i~
j,cos ~ - f 2 4
L (I+wk)n =2n + n-Ll(n)(n-1
n- 1 . )
. L (wll .
k=O J= l 1 k=O
oùg:0 - tan(~ -i)·
Pour je: Œl, n-1] fixé, on a wi fc l, donc :
Comme g est continue et strictement croissante sur ]- ;, 3f [.
n-1 . k 1- (wjt 1-wjn 1- (wn)j
r, (wl) = . g (] - ;, 32n [) = ] lim ng(x), lim g(x) [ =) - =, +=[ = ~.
k=O 1 - wl 1 - wj 1 - wj ' x-- x-,2
u
0
et w11 =l, donc (w =11 =l, ce qui donne:
11
/
On a donc: f (CC)= i!R!.
z+ z 1z+i
.c
Ol
ï::::
L (n). (n-L,l (wl). k) = nL- l (n). xO = nL_-1O= O,
n- 1
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Nombres comp lexes et trigonométrie Chap,itre 2
Ceci donne: On a donc trouvé une unique solution dans C. Il reste à mon-
trer que cette solution est dans f!/J, c'est-à-dire que e: f!P if~~
f(z) e:@ <=> 1/(z)I < 1 lorsque w E ~-
<=> 1/(z)l 2 < 1 On a :
x2 + (y - 1)2
<=> <l l+w l+w 1- w
x2 + (y+ 1)2
i --
1-w
= i -----
l-w 1-w
<=> _/ + (y-1)2 </+(y+ 1)2
x2 +(y+l)2>0 . (1 + w)(l - w)
1-----
11 - w12
<==> l-2r +I <I +2r +I
l+w-w-ww
<=> 0<4y = i------
ll-wl2
<=> O<y
. l- lwl 2 +2iJm(w)
= !-------
ll-wl2
et comme cette dernière condition est vérifiée, en remontant
les équivalences on obtient que f(z) e:@ pour tout z e: f!/J. 2Jm(w) . l - lwl2
On a donc:
= - ll - wl2
+ z-~-2
ll-wl
f: f!j'J @
2
z z- i
z+i
0 na donc .. ..,.,m
n: ( · l+w)
z 1_w =ll-wl
l - lwl
2•
Doncs1w
· e:=u,
r,, al
ors I w I <l
n:
d onc..,.,m (·l+w)
1 1 _ w > O,1.e.1
· ·l+w ms
• Pour étudier la bijectivité de f, on fixe w e: @ et on résout 1 _ wE.:r.
l'équation f (z) = w d'inconnue z e: f!P : On en déduit que l'équation f(z) = w a une unique solution
z- i
dans f!J>, pour tout w E ~ -
f(z) = w <==> --
z+i
=w Ceci prouve que f est une bijection de f!P sur @. De plus
<=> z-i=w(z+i) f(z) = w <==> z = f - 1(w), on a donc :
#-i
<==> z(l- w) = i(l + w)
ri: @
.l+w
<=> z = z- - w i l+w
w;,!l 1- w 1-w
u
0
C:
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
37
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CHAPITRE ~
Suites réelles
38
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Suites réelles Chap,itre3
39
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Cha pitre 3 Suites rée lles
Pour étudie r une suite récurrente Le théorème de la limite monotone permet de prouver l'existence
d'une limite finie ou infine.
~ Exercices 3.14, 3.16 et 3.18
40
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Suites réelles Chap,itre3
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
41
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Chapitre 3 Suites rée lles
a) \;/ne:N, un = I: 'lc+i;
n - kz
k=O
b) \Jn
V ~ "'' u n -- ~
c.1"', n! ,·
b) \;/ne:N, u n -- z»
n2 + cos(n•e-
·
11 )·
,
u
0
C:
0
::J c) \;/ne: 1\1, Un = en - n 5 ( cos n + (- l)n};
lfl
,--i
0 d) \;/n EN, Un = 2"-3"
2,,+3";
N
@ = n+sin(2n) .
...., e) \;/ne: 1\1 ' u n n-ln(n 2 ) '
.c
Ol
ï::::
>- f) \;/ne:N, Un= n 2 e- ../n;
a.
0
u
g) uo e: lm et\;/ n e: 1\1, Un+ 1 =cosu,
V,!+î.
n+l
42
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Suites réel les Chap,itre3
Vne:N*, Sn=
n n2
L ~k2 .
k= l n +
---- - Calcul du terme général d'une suite définie par une relation de récurrence
Déterminer en fonction de n le terme général des suites réelles suivantes, et en dé-
duire leur limite (si elle existe) :
a) uo = 1 et Vn e: N, Un+ 1 = ! Un + 1.
b) uo = l, u1 = 2 et Vn e: N*, Un+l =2un + 3Un-l·
c) uo = l, UJ = 0 et Vn e: N, Un+ 2 = 4Un+ l -4un.
d) uo = 1, u1 = 1 et Vn e: N, Un+2 = Un+l - Un.
e) a1 = l, b1 = 0 et Vne: N*, an+ 1 = 2bn et bn+ 1 = an+ bn.
f) uo e: ~ et Vn e: N, Un+ 1 = (urif.
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
---- - Calculs de limites en utilisant un équivalent
A l'aide des équivalents usuels, déterminer la limite de la suite (u 11 ) définie par:
a)
u
v n e: "'*
,,.. , _ (1-coscfï )cos *.,
Un -
0 e-;;'[ -1
N
@ b) Vne:N*, u 11 =nsin(ti);
....,
.c 11
Ol
·;:: C) Vne:N* ' u n = (1 + l)
n ,•
>-
a.
0 sin(i)-sin(f.) .
u d)
u
v
._,.
ne:'" , Un -
_
1 ,
nn -1
43
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Chapitre 3 Suites rée lles
ri n E: N * , Un = ( 4 n-l
4 n )2n+l.
f) ,
g) rlne:N*,un=(e-(i+i))'\
---- -
n- +oo
---- -
d) Calculez la limite de (un) .
---- -
n-+oo
u
0 Approximation de n par des suites adjacentes
C:
::J Pour tout n;;:: 2, on pose:
0
lfl
,-i
0
N
@
...., On rappelle les formules de trigonométrie suivante:
.c
Ol
·;:: 2tan(x)
>- sin(2x) = 2sin(x) cos(x) et tan(2x) = - - ~ -
a. l - tan2 (x)
0
u Tvlontrer que ces suites sont adjacentes. Déterminer la valeur de leur limite commune.
44
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Suites réel les Chap,itre3
uo =0
vo = 2
u ,. , 3un+vn
{ v n E '"• Un+l = --
4-
'v'n e: N, Vn+l = U11~3v11
Montrer que ces deux suites sont adjacentes et déterminer leur limite commune.
a) UJ = 1 et'v'n~ l, Un+l =
l+uf+u~+··+u~,
n
b) uo>Oet'v'ne:N,un+ l =~ -
u
0
---- -
C:
::J
0
lfl Étude d'une suite définie par une relation implicite (d'après Agro-Véto)
,-i
0
N Pour tout entier n ~ 2, on note (En) l'équation (En): xn -x = n.
@ a) Montrer que, pour tout n ~ 2, (En) admet une unique solution Un dans ~+, et
....,
.c prouver que Un > 1.
Ol 2
·;::
>- b) Établir que : 'v' n ~ 2, n ïi ~ n. En déduire la limite de (un).
a.
0 c) On pose, pour tout n ~ 2, Vn = Un - 1.
u
Montrer que: 'v'n ~ 2, n ln(v 11 + 1) =ln(v11 + 1 + n). En déduire que v 11 -
1~ n.
1
n~+oo
45
Chapitre 3 Suites rée lles
vo > uo >0
- u~
'rln EN, Un+l - -u +v
1 'rlne:N, Vn+I
"il.
=u;;fv,;
17
a) Montrer que (un) nEN et (v11)nEN sont bien définies et qu'elles sont strictement
positives.
b) Montrer que (u 11 ) et (v 11 ) sont convergentes.
c) Calculer leur limite respective.
d) Calculer un et v 11 en fonction de n, uo et a = ~~.
---- - Un autre exemple d'une suite définie par une relation implicite
Pour tout entier n ~ l, on note (En) l'équation (En) : x 11 + xn- l + ·· · + x2 + x = 1.
a) Montrer que, pour tout
prouver que x 11 e: [ ! ,1].
n ~ l, (E 11 ) admet une unique solution Xn dans ~+, et
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
46
Suites réel les Chap,itre3
Du mal à démarrer ?
•
Ill
a) On demande de prouver la convergence sans déterm iner la lim ite:
a) Utilise r la quantité conjuguée.
..
il faut t rès probablement fai re appel au théorèm e de la lim ite mo- b) Add itionner membre à membre les doubles inégal ités obtenues à
notone. l' aide de la formule précéde nte pour différentes valeu rs de n.
b) Calculer Vn+ l.
V>r
..
h) Les t héorèmes généraux ne permetten t pas de passer au loga-
rithme dans un équivalent, mais vérifier que sur cet exemple cela b) Ut iliser le théorème de la limite monotone.
donne le bon équivalent pour u 11 •
c) Étud ier la sui te (un - Vn) , puis passer à la lim ite .
u
0 d) Ét udier la suite ( ~;; ).
C:
::J a) Calculer Hn+1 - Hn.
0
lfl b) Pour minorer une somme, on commence par minorer son terme gé-
,-i
néral. ..
0 a) Étud ier la fonction x- x" + · · · + x2 + x.
N c) Uti liser le théorème de la lim ite monotone. 1 (Il
@ b) Remarquer que pour tout réel posi tif différent de 1 ln (x) = x 1-~x .
...., L'idée est m ai ntenant de calculer ln(Xn+tl et de le comparer à 1 ce
.c
Ol =
qui nous permettra de comparer x 11 et Xn+ 1 pu isq ue ln (x 11.) 1 et
ï:::: a) Vérifier que la suite est à termes str ictem ent positif et étudiez
11 1
~; • q ue ln est croissante sur IR+ .
0
u
>-
a. b) Faire de même avec (vn) .
d) Util iser le l'équivalent usuel de la fonction sinus.
c) Utiliser fn(Xn) = 1 = Xn t~: pour en tirer une nouvelle re lat ion
sans oubl ier que lxn l < 1 pour n ~ 2.
47
Chapitre 3 Suites rée lles
48
Suites réelles Chap,itre3
0 .3
f: llll*+ llll
X f(x) = l':::x d) Tout d'abord, on remarque que: 'ri x E llll, 2- cos(x) ): 1 > O.
On voit donc que si Un existe à un rang n alors Un + 1 existe
f est dérivable sur llll: (comme quotient de fonctions déri- aussi, ce qui prouve que la suite (unlne:N est bien définie.
vables) et:
De plus, une récurrence immédiate donne: 'ri n E 1\1, un ;;:: 0
(car ln(x) ;;:: 0 pour x;;:: 1).
'r/ X > 0, f
,
(X) = ±x-X21nx =-1 --X2lnx- , D'autre part, pour tout n E 1\1 :
donc f' (x) est du signe de 1- ln x. On obtient le tableau de Un+l -un= ln (2-cos(un)) + 7un - Un= ln (2-cos(un)) +6un
variations :
Donc: 'ri n E 1\1, Un+l - Un ~ 6un ;;:: 0 (car 2- cos(un) ~ 1).
49
Chapitre 3 Suites rée lles
eax
On sait que pour tout a> 0 et be: IR : lim - b = O. f) D'après les croissances comparées : lim x 4 e - x = O.
x - +oo x x -+oo
zn Il suffit de remarquer que Vn e: l\l, u 11 = (v'n) 4 e- vri et que
ln2 > 0 donc: lim 2
n- +oo n
= +oo. 1im .,/ïï = +oo pour en déduire que lim un = 0 (par
n- +oo n- +oo
2"
Il suffit alors de minorer Je cosinus par - 1 : Un ;;:: :;-i - 1. composition de limites, en posant x = ../ïï).
n
D'après Je théorème des gendarmes (version limites infi- g) Ona:
nies), on en déduit que lim Un existe et que lim Un =
n-+oo n- +oo
+oo. 1 1
Vne:1\1, - Vn+l ~ Un+I ~ Vn+l
c) D'après les croissances comparées, le terme prépondérant
quand n __, +oo est en. On le met donc en facteur:
donc (en posant n' = n + 1) :
Vne:1\1, un = e 11
(1 - en (cosn+(- l)nl)
n
5
* 1 1
V ne: l\l , - '- ~ Un ~ '-
ns v3 n 3
vn
Or 1im -;-
n- +oo e'1
=0 (croissances comparées) et, pour tout
ne:1\1: 1
ns ns
- 2 - ~ - (cosn + (-l)n) ~ 2 -
ns Or
rn
lim -
n-+oo
= 0, donc, d'après Je théorème des
en en en gendarmes (version limites finies), lim un existe et
x-+oo
ns
donc lim n(cosn+ (- l)nl
n-+oo e
=O d'après le théorème des lim Un = O.
n-+oo
gendarmes et, par opérations sur les limites, on obtient fi-
nalement que: 1im Un = +oo(l - 0) = +oo.
11-+oo
d) Cette fois -ci le terme prépondérant semble être 311 • On le
met en facteur :
Mil
a) Étudions le sens de variation de la suite qui est à termes
3n(- 1+(~r) -1+(ir strictement positifs (donc en particulier non nuls). Pour
Vne:N,un= { { )n) = { ) 11
3n l + ~ 1 + 32 tout entier naturel n :
50
Suites réelles Chap,itre3
··~-----------~
Vn+l (n+2)u~+l
03
Vn (n+l)u~
0,2
n + 2(un+1)2
= n+l Un
0.1
n+2 (2n+l)2
-- x (en utilisant le a))
n + l (2n+2)2 0 .0
1
L - 3- - SSnS I: - 3-
k= l n + n k=l n + 1
Or lim - - = 0, lim Vn = e' et lim u~l = e2 .
n-+oo n+ 1 n -+oo n-+oo
On obtient donc (produit de limites finies) : c'est-à-dire (le terme général des sommes à gauche et à droite
ne dépendant pas de k) :
l!2 = 0xl!' = O
51
Chapitre 3 Suites rée lles
-
a) C'est une suite arithmético-géométrique de point fixe
que:€= 1e+1 donc€= f
On considère donc la suite (vn) définie par:
etel
Or, connaissant les conditions initiales, on obtient que À et
µ sont solutions du système :
À =
1
{ !À + 4 µ= 1
On obtient À = 1 et µ = I}.
Donc :
3
'ifnE I\J, Vn =Un - 2
'vnEI\J, Un = cos(';n) + ~ sin(n3n)
On a, pour tout n E I\J :
e) À partir de la deuxième relation (en posant n' = n + 1) on
Vn+ 1 = Un+ 1 - ~ = ~Un+ l - ~ = ~ ( Un - ~) = ~ Vn obtient
'if n EN, bn+2 = an+ 1 + bn+ 1
Donc (vn)n€N est géométrique de raison 1· On en déduit Il suffit alors de remplacer a 11+1 par son expression en
fonction de bn donnée par la première relation :
que:
l)n V - -1
'ifnEI\J, V
n - (3
-
O - 2x 3n 'vn E I\J*, bn+2 = 2bn + bn+ J
d'où: Cette relation permet d'obtenir l'expression du terme gé-
néral de (b11 ) comme cela a été vu dans les exemples précé-
'vnEI\J, Un =- ~(~r+;
dents, en faisant bien attention au fait qu'elle n'est valable
b) En posant n' = n - 1 on obtient: 'if n E I\J, Un+2 = 2u11 +1 + qu'à partir de n = 1 (les premiers termes à utiliser seront
3un. C'est donc une suite récurrente linéaire d'ordre 2. donc b 1 et b2).
{;équation caractéristique est r 2 - 2r - 3 = 0 de racines -1 [;équation caractéristique est r 2 - r - 2 = 0 de racines - 1 et
et 3. Donc 2.
Ainsi
52
Suites réelles Chap,itre3
• Si -1 < a < 1 : lim an = 0 donc par opérations c) Lorsque on a une forme du type atn on ne peut surtout pas
n- +oo
an lim b
- sur les limites : lim - = O. direque llin a!"= ( lim an)n-+oo n_Ilfautsystéma-
n-+oo n n-+oo n-+oo
tiquement repasser à la définition d'une puissance réelle.
an
• Si a = 1 : pour tout n e: N, a 11 1 donc: 1im - Ici on a: Un= enln(I+i).
n- +oo n
. 1 On sait que si (x11 ) converge vers O alors ln(l + x 11 ) -
Jun - = O. n-+oo
n.-+oo n
Xn donc: ln - fi
(1 + -k) n-+oo et par produit d'équivalents:
• Si a = -1 : pour tout n e: "'' n ::: n.
'"': _ln <_ a" 1 0 n a d one
d'après le théorème des gendarmes (version limites finies): n1n(1 + l) - 11. = I.
n n-+oo n
an
lim - = O.
n-+oo n On a donc: lim nln (1 + .!..) = 1 et par continuité de la
an en.ln a n.-+oo n
• Si a> 1: pour tout n e: l'\J: - = - - donc, comme lna > 0, fonction exponentielle en 1 : lim Un = e 1 = e.
n n n-+oo
an . . , Remarquez que le raisonnement naïf consistant à dire que
on a: lim - = +oo (par crmssances comparees).
n-+oo n la limite serait 1+oo = 1 donne un résultat faux ...
a2n 1 (a2)n d) On sait que si (x,i) converge vers O alors sin Xn. - Xn,
• Si a < -1 : lim - lim - - - = +oo car a 2 > 1 n.-+oo
n-+oo2 n
n-+oo 2n cosxn. - 1 et ex" - 1 - Xn- Mais attention pas de
a2n.+l n-+oo n-+oo
(et on utilise Je cas précédent), et de même lim - - =
n-+oo 2n + l
sommes d'équivalents pour sin i -sin i !
n (a 2)n. 1 Sachant que sinp-sinq = 2sin(2yl)cos(2i1), on ob-
lim a - - - - = a - (+oo) = -oo car a< 0 (et on uti-
n.-+oo 2n+ 1 n 2 tient:
lise la limite précédente). Comme ces deux limites sont dif-
férentes et puisqu'e11es correspondent aux limites des deux
sous-suites de rangs pairs et impairs, on sait par théorème que 2sin (in)cos(~)
an Un. = ln 11
lim - n'existe pas. en-1
n-+oo n
• Bilan: Par produits et quotient d'équivalents, on en déduit que:
0 si - 1::: a::: 1
1
llin -a• = { +oo si a>l et donc lim Un = lim - · = 0
n.-+oo n Inn n-+oo n-+oolnn
n'existe pas si a<-1
e) On sait que si (Xn.) converge vers O alors JI + Xn. - 1 -
n-+oo
- t. On factorise donc par ../n pour utiliser cet équivalent:
a) On sait que si (xn) est une suite convergente vers O alors, ( )
1-COSXn. - X~i eteXn -1 - Xn.Onobtient: Un. = vn Jl + ~ - l
n-oo 2 n- +oo
2~.2 X 1 ll2
Donc par produit d'équivalents:
"O
0
C: Un +-;, n2
1 2n2 2 l l . lim -1- =O
::J Un - vn- = - - et 11m Un=
0 +oo 2n 2../n n.-+oo n.-+oo 2../n
lfl
,-i
c'est-à-dire:
0 f) Corrune au c) on passe à la forme exponentie11e : un =
N
1 e<2n+ 1) ln( 4 ~~ 1 ).
@ lim Un = -
...., n-+oo 2 4n
.c On a 4n 4n - 1 donc lim - - = l. On va donc
Ol b) Si (xn) converge vers O alors sinxn Xn, donc n-+oo n-+oo4n - l
ï::::
>-
a. sin -k -
n- +oo
-k et par produit d'équivalents: nsin -k -
écrire 4 !~ 1 = 1 + Xn où (xn) est une suite convergente vers
n.-+oo n.-+oo 0, pour pouvoir utiliser ln(l + x 11 ) - x 11 • Plus concrète-
0
u
*= 1.
On a donc : lim Un = 1.
ment:
4n 4n
- - =l+ - - -l=l+ - -
n-+oo
1
n- +oo 4n - l 4n - l 4n - l
53
Chapitre 3 Suites rée lles
1
donc : Mais comme sin
n-+oo
i - tz, on a lim nsin - = l. Par
n-+oo n
opérations sur les limites :
ln ( -4n- )
4n- l
=ln (1 + - 1- ) - -1- - - 1
4n -1 n-+oo 4n- l n-+oo 4n
ln(nsinf,:) 0
lim =-=0
D'autre part 2n + 1 - 2n donc, par produit d'équiva- n -+oo - ln n -oo
n-+oo
lents:
ln(sinfi:) _ J.
(2n+l)ln -4n)
- - -2n = -1 On a donc: lim
n-+oo -Inn
0, d'où:
( 4n-l n-+oo 4n 2
ln{sin tz)
4 llin = l , ce qui donne bien :
On en déduit que Jim (2n+ l)ln( -. n ) = !,et par n-+oo -Inn
n-+oo 4n-l 2
l
continuité de l'exponentielle: lim Un= e ï = ,/ë.
n- +oo
Un = ln (sin 2.) - ln 2. = - ln
n n-+oo n
n
54
Suites réelles Chap,itre3
-
a) Tout d'abord 'v' k ~ 2, 0 <
Un+I sin(?) Or cette dernière inégalité est vérifiée (c'est notre hy-
'v'n ~ 2, Vn+I
pothèse de récurrence), donc, en remontant ces équiva-
Vn --;;;; sin ( 2~,)
lences : Un+ 1 > 1. La propriété est donc vraie au rang n + 1.
n ) sin L,~+1) D'après le principe de récurrence, la suite est donc bien dé-
= cos ( - -
2n+l sin(;,) finie et 'v'n 2:: 3, un> 1.
b) On en déduit de même que (vn.) est bien définie.
!sin(2#,:r)
Su 11 -2
sin(r,) u,;+2 - 2 3un-6 3(un - 2) 3
1 Vn+l = = --- = = -vr,
Su11-2 _ 1 4Un - 4 4(u 11 - 1) 4
U11+2
2
La suite (v 11 ) est donc géométrique de raison i et de pre-
La suite (Vn) est donc géométrique de raison ! et de pre- mier terme vo = 2.
mier terme V2 = COS rn)
sin ( = =!· i) }i }i c) Onendéduitque'v'ne:N, v11 =2x(i)".
2 1 Or, pour tout n e: N :
c) Onendéduitque'v'n~2. Vn=!x(!)"- =(!)"- .
Ainsi, Un - 2
Vn=-- <==> (un - l)vn =Un - 2
Vn Un -1
'v'n ~ 2, Un = . ( 11
Stn 211
) =2n-lsin(r,) <==> Un(Vn-l)=Vn-2
u Vn - 2
0 <==> Un= - -
C: 7T Vn - 1
::J d) lim -;:- = 0 , donc: sin (z1T ) 11
-
11
zlî •
0 n-+oo 2·1 n-+oo
lfl
Donc
Par produit d'équivalents, on obtient :
,--i
0 2x(J)"-2
N 'v'n e:N, Un=--'---'-,.,--
2 2x (i)"-l
@ Un -
...., n-+oo 2n- l :lJ,- 7T
.c
~4
11
Ol
·;:: d) lim (~) = 0 car 1 1 < 1. Par opérations sur les limites,
>- Conclusion : n-+oo 4
a. on en déduit que (un) converge et:
0 2
u lim Un.= -
n- +oo 7T
-2
llin Un= -
n-+oo - 1
=2
55
Chapitre 3 Suites rée lles
''''
211+ l 211
= 2 11 +1sin(~) 11
2n+l - 2 sin(2x ~
2n+l)
a) Il suffit de remarquer que
De plus 'vn;;,: 2, 0 < 2,~+ 1 < ~ donc O < sinC,~+ 1) et O < 2( Jn+i - rn) ~ )n
cos( 2;+ 1 ) < 1. On obtient l'autre inégalité de manière analogue.
On en déduit que, pour tout n ~ 2 : an+ 1 - an > 0, et donc que b) La double inégalité précédente permet d'écrire :
la suite (an) nû est (strictement) croissante.
• On applique la même méthode pour (bn), Pour tout n ~ 2,
on a O < 2,::1 < ~ donc : 2( Vl+l -v'ï) ~ 1
JI ~ 2 ( v'ï - v'i-=-i)
2( V2+1 - v"2) ~ 1
/2 ~ 2( Jz - h=I)
bn+l - bn 2n+ 1 tan (- JT- ) - 2n tan (2 x ~ )
211+1 2n+l
2( Jn+T-rn) ~ 1
./n. ~ 2( Jn - v'n-=I)
,n(2 tan (-1T- ) -
2
2tan( 2,:r.1) )
-----'-----'--
2n+ l 1- tan 2 ( ,1+
1l )
En additionnant membre à membre ces doubles inégalités
2 1
211+1 l-tan2(2,~1)
2 ( vn+l - Jî) ~ Un ~ 2 ( V,Ï- vo)
2
(. 2,~+1)) On en déduit que lim u 11 = +oo d'après le théorème des
= 2 ll+l tan ( -1T- )(-tan 11-+oo
2n+1 1- tan2( 211+11l ) gendarmes (version limites infinies).
Pour l'équivalent, on «sent» que ça doit être 2../n. On va
donc diviser chaque membre de la double inégalité par
;+ î
Or, \:/ li ;;,: 2, 0 < 2 1 < donne O < tan ( 2 n11+1 ) < 1. 2 ../n et essayer de déterminer la limite de fJn.
On a donc: \:/ li ;;,: 2, bn+ J - bn < O. La suite (bn) nû est donc
On obtient successivement, pour tout entier naturel non
(strictement) décroissante.
nul:
• Il reste à étudier la convergence de la suite (bn - an), Pour
tout n ~ 2:
2(Jn+î - 1) ~ Un ~2V,Ï
1
'O b11 - a 11 = 211 tan(~) - 211 sin(~) = 211 sin(~) ( - 1) 2(vn+T-1)
0 2n 211 211 cos( 2~,) ~
Un
C: ~l
::J 2../n ~ 2./n.
0
lfl
,-i
0
N
Comme
~, et
lim JTn = 0 on a d'une part que : sin ( 2~,) -
n- +oo 2
donc lim 2n sin ( 1Tn) = JT, et d'autre
n- +oo
part que:
R- _1_ <
2../n- 2../n
..!!:!!:_ ~l
2 n-+oo 2
@
....,
.c
Ol
lim
1
n-+oo cos ( ;, )
- 1 = O. Or lim
n-+oo R l
- - - = 1.
2../n
·;::
>- On en déduit que: lim (bn - an) = O.
n-+oo
On en déduit que lim u~
11-+002vn
= 1 d'après le théorème des
a.
0 • Par définition, les deux suites sont donc adjacentes. Par théo- gendarmes (version limites finies) puis que
u
rème, on sait donc qu'elles sont convergentes et ont la même
limite. Un - 2V,Ï
+oo
56
Suites réelles Chap,itre3
/'(x) + 1
1
+
Variations de - - - - +oo
uo= v'2
{ f --------2
Vn € N, Un+ 1 =,/2 + Un 0
Vérifions rapidement par récurrence que, pour tout n 2:: 1, un On voit que pour O s x s 2, on a v'2 s f (x) s 2, donc que l'in-
existe et un 2:: O. C'est vrai pour n = O. De plus, si cette pro- tervalle 10,2) est stable par/. Comme uo € [0,2], une récur-
priété est vraie à un rang n 2:: 1 : alors Un+ 1 existe aussi car rence immédiate permet de montrer que:
un + 2 2:: 2 2:: 0 et iJ est clair que Un+ 1 = J2 + Un 2:: O. 'efnEN, UnE[0,2]
D'après le principe de récurrence, notre suite est donc bien
En particulier, on vient de montrer que la suite (un) est majo-
définie et positive.
rée par 2.
• Traçons la courbe représentative de f : x ...... ./2 + x ainsi que • De plus, pour tout n E N :
les premiers termes de la suite (un) :
Un+l - un = J2+ Un - un = h(un)
en posant h(x) = J2 + x - x.
La fonction h est dérivable sur ] - 2, +ool et :
57
Chapitre 3 Suites rée lles
'"'
a) • Les premiers termes de la suite sont 1, 2, 3, 5, 10, 28, 154,
3520. Il semble donc que l'on ait: 'v' ne: N*, un ~ n. On va
le vérifier par récurrence forte.
• Commençons par regarder si cette propriété est hérédi-
D'après le principe de récurrence forte, la suite (Un) n e:N est
donc bien définie et strictement postive.
k=O
uk, donc:
-
ï::::
>- 'v'ne:N *, Un~n
a.
0
u
• On remarque ensuite que pour tout entier n supérieur à
2: a) Étudions sur IAi+ la fonction fn : x ...... xn - x pour n ç 2
58
Suites réel les Chap,itre3
X 0 ,/3
T
CCt +oo c) On a, pour tout entier n?: 2 u~ = Un+ n et Un = v 11 + 1
Signe de
- @ + '
' +
+ ++
On obtient donc (vn 1f1 = Vn 1 n . Ces nombres étant
f,,(x) strictement positifs, on peut composer par le logarithme
' '
-------+oo pour obtenir :
Variations de 0~
J,, 2
-2,/3
9 ------- nln(vn + 1) =ln(vn + 1 + n)
Sur In = [0, "-z/Î],
ln est à valeurs négatives. réquation ce qui s'écrit encore nln(v 11 + 1) =lnn +ln{ 1 + 1+,:",) et fi-
(Enl n'a donc pas de solutions sur In. nalement:
Sur In = ] "-z/Î; +oo[,
ln est continue, strictement
ln(l + v ) ln (1 + _v,_~+_l)
croissante. D'après le théorème de la bijection, elle est _ _ _n_ =1+ - - - - -
Inn ln n
donc bijective de Jn sur lnOn) = ]ln( "-z/Î).+oo[. Or: Il
ln ( n-zlî) = "-z/î (i-1) < 0 pour n '?. 2. Donc, pour Or lim un = 1 donc lim v11 = O.
n - +oo n-+oo
n '?. 2, lie: ln0 11 ) et (En) a donc une unique solution dans Donc, par opérations simples sur les limites :
Jn.
Conclusion: pour n '?. 2, (En) admet donc une unique so- 1n(i + v,~+l) 1
lim =0
lution un dans IAi+. n-+oo lnn
OrVn;;,: 2, 111 (1) = O<ln(un) et 1 e:Jn. Comme ln est stric-
On a donc:
tement croissante sur Jn, on en déduit que: Vn '?. 2, Un> 1. . ln(l + Vn)
b) Comme n?: 2 on obtient successivement :
1un
n-+oo Inn
=1
n
ce qui donne: ln(l + Vn) - lnnn .
n-+oo
n?:2 ==> llln(n)?: 2ln(n) Mais on sait que ln(l + x 11 ) - x 11 , pour toute suite (xn)
lnn>O n - +oo
==> enln(n) ?: e21n(n) convergente vers O. On a donc ln(l + v,i) - Vn, d'où:
n-+oo
exp/
==> nn?: n2 lnn
Vn -
2 n-+oo n
==> llç lin
1
car la fonction x- xïi est strictement croissante sur IAi+.
On a déjà un minorant de (un). Comme on n'a pas étu-
iif:i
a) Vérifions par récurrence que, pour tout n e: N : un et Vn
dié jusqu'alors la convergence de la suite, il devrait être
existent, Un > 0 et Vn > O.
utile de trouver à présent un majorant. La fonction ln étant
croissante sur [l;
2
+oo[,
il devrait être instructif de calculer • C'est vrai pour n = O.
l'image de ce n ïi tout juste évoqué. Pour tout n '?. 2: • Supposons que c'est vrai à un rang n e: N. On a alors
ln ( n fi) = n2 - n fi ?: n 2 - n = n(n - 1) ?: n(2 - 1) = n u 11 + v11 > 0, donc u 11 + v11 t O. Ceci prouve que Un+l et
u 2
Vn+ 1 existent. On obtient alors facilement que Un+ 1 > 0 et
0 car Vli;;:: 2, n ii ,;,; n. Vn+l > 0.
C:
0
::J La fonction ln étant croissante sur (1,
2 2
+oo[,et comme un> • D'après le principe de récurrence les suites (un) et (vn)
lfl 1 et li ïi > l, on en déduit que Un ,;,; n n. sont bien définies et strictement positives.
,--i
0 Ainsi b) Étudions le sens de variation de (un). Pour tout ne: N:
N
u2 - (zi+u v) u v
@ 2 u n+l - u n = » u,,+v,,
n " " = - -u,,+v,,
< 0 car les deux
11
-
11
-
59
Chapitre 3 Suites rée lles
Un +1 =
2
Un 2
donc Un+ 1(Un+ Vn) = U11
-
a) Posons ln (x) = x 11 + xn- l + · · · + x 2 + x. La fonction In est
dérivable sur ~ + (fonction polynômiale) et pour tout réel
positif x et tout entier naturel non nul n :
un+ Vn
l~(x) = nxn-l + (n- l)x11- 2 + ··· +2x+ l :2:: l > 0
Par passage à la limite: €u(€u + €v) c'est-à-dire: = et De plus 111 (0) = 0 et lim ln(X) = +oo.
fu€ 11 = 0, ou encore: €u = 0 ou €v = O. (Attention à ne pas x-+oo
, · e e.,+ev -- e2u car on ne sait· pas s,· eu + ev ..,../. o...l
ecnre 11
X 0 a +oo
On peut vérifier que la deuxième relation de récurrence
Signe de 1
donne la même formule.
f~(x) + 1
1
+
D'autre part, dans ce genre d'exercice, il faut souvent cher-
cher une combinaison des deux suites formant une suite
constante. Ici c'est (un - Vn) qui va nous intéresser:
Vn € N, Un+ 1 - Vn+ 1 =
2 2
Un-Vn
Un+ Vn
= Un - Vn
Variations de
fn
0 -----1 -----+oo
60
Suites réelles Chap,itre3
'O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
61
CHAPITRE '
62
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
63
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matriciel
64
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
3x - y+z = 5
2x+ y-z = 1 2x+ y+z = 1
a){ 2x+y - z = l
x-y+z=2
b) j 3x+3y-z = 2 cl j x-y-z=2
2x+4y = 2 4x-y-z =3
4x+ y+z =3
x+y + z - t = l 3x - y+z = 5 XJ + 2X2 - X3 + 3X4=0
d) j x - y - z+t = 2 e) j x + y - z =-2 nj x2 + x3 - 2x4 + 2x5 =0
x- y- z- t = 3 - x + 2y + z = 3 2x1 + x2 - 5x3 - 4x5 =0
a) ( 2
-5 :H: ~Il bt' :){· :J
2
4
,) (; ~){:11
-5
-3 d) ('·"
_,;n} r,osy -s;ny)
smx cosx smy cosy
1
0
C:
::J
lfl
b) Soit U = ( : o :l 2
Oéw,m;ne, (a, b) <0 tel que (U - al3)(U - bl3) = 03. En
65
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul mat ric iel
Soient)=[:
}= (: 0
Il A= (: :)
et
0 0
a) Déterminer J" et Nn pour tout ne: I\J.
b) En déduire An en fonction de n e: N.
Soit A=(: :)
0
a) Etablir l'existence de deux suites réelles (an) nEN et (bn) nEN telles que :
an
Vne:N,
A"= (: 1
0
··i
an
1
0
u
Ol
·;::
>-
a.
---- - Calcul matriciel et suites récurrentes
66
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
J Un+l Un -vn
1 Vn+I - un + Vn
---- -
ne:N.
A=(~
b
a
b
b
b
b
a
b
b
b
b
a
et r{
a) Exprimer A en fonction de I4 et J.
b) Donner une relation entre A2 , A et 14 . Pour quelles valeurs de (a, b) A est-elle
inversible? Dans ce cas donner la matrice A- l.
---- -
c) Déterminer A11 pour tout ne: N.
---- -
b) En déduire que \iA e: .Hn(IK), \iP e: <8 ln(IK), Tr(PAP- 1) = Tr(A).
67
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul mat ric iel
Soit A = [ ; :
m2]
: où m e: ~*.
ni'[ m
a) Calculer (A + l3 )(A - 213).
b) Soient B = ! (A+ l3) et C =! (213 - A). Déterminer B 11
et C11 pour tout ne: ~I.
c) En déduire la matrice An pour tout ne: 1\1.
(i) Pour n ;;:: 2, on pose : Vn =[ v:: 1 ] · Montrer qu'il existe une matrice Ne:
Vn- 2
.,«3 (~) telle que :
'tin ~ 2, Vn+l =NVn .
l
En déduire la valeur de V n en fonction de V2 et N.
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Matrices positives et monotones
Une matrice A= ((aij )) 1( i (» e: 9J1 11p (~) est dite positive lorsque:
l(j(p
68
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
2 -1 0 0
- 1
b) Montrer que A= 0 0 e: 9"Rn(IR1) est monotone.
-1
0 0 -1 2
---- -
dn (IK) x .9'n (IK) tel que M = A + S.
b) Soit$ l'ensemble:
(i) Vérifier que II est stable par produit et passage à l'inverse, c'est-à-dire :
• pour toutes matrices Met M' de <fl', MM' e: <fl' ;
• toute matrice M de$ est inversible et son inverse appartient à$.
(ii) Deux matrices quelconques de g commutent-elles?
(iii) On dira que la matrice M(a(t), b(t), c(t)) est dérivable en t-o si les trois fonc-
tions a, b, c sont dérivables en to.
u Déterminer les applications <p définies sur llll à valeurs dans <fl' par
0
C:
::J <p : t ...... M[ a(t), b(t), c(t)]
0
lfl
,-i dérivables sur llll et telles que
0
N
1 1
@ ('v' t e: llll) ('v' t' e: IR1) <p(t + t ) = <p(t) X <p(t )
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
69
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matric iel
Du mal à démarrer ?
•
. . Ne pas oublier de vér ifier l'existence de ces produits. 11D a) Ut iliser la version matricielle de l'algorithme de Gauss.
b) Procéder par identification.
Ill a) et b) Revenir à la définition de l'inversibilité. c) Raisonner par récurrence puis revenir à la définition de l'inver-
c) Utiliser la méthode du système l inéaire. sibilité.
conduire à une discussion sur la valeur du paramètre m. 1111 a) et b) Conjecturer des formules puis les vérifier par récur-
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
70
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
-
a) Appliquons l'algorithme du pivot de Gauss :
(S) = 10;::2:: ~1
Géométriquement, les trois plans dans l'espace s'inter-
sectentselon une droite passant par le point M {
et dirigée par le vecteur d (2
3 y -3 z = -3
a =np.array([[2,1,-1], [3 ,3, -1 ],[2,4,0]])
5 y-3z =- 5 b=np.array([[l],[2],[2]])
print np.rank(a)
0 - y +z = 2 print np.linalg.solve(a,b)
II]-z=-1 (!L3)
(S)=
0=1 (L2 - jL3)
/)instruction sol ve est à utiliser avec du recul. Ici elle ne
donne qu'une solution particulière.
2 z =0 (L4 - ~L3)
c) On choisit la deuxième ligne pour le premier pivot.
0 - y +z =2
0 - y - Z =2
(S) =
II] - z =-1
0= O (L4)
(S) = {
3 y +3 z = -3
3 y +3 z = -5
0 =1 (L3)
Il y a trois pivots : le système est de rang 3 mais la dernière
équation rend le système incompatible. I.:ensemble des so- (S)= J
0
-0:::~,
lutions est vide: .9 =<t>.
Géométriquement, cela signifie que l'intersection des
1 0 = -2
Il y a deux pivots : le système est de rang 2 mais la dernière
quatre plans dans l'espace est vide.
équation rend le système incompatible. r.; ensemble des so-
On peut vérifier le calcul de rang avec Python. lutions est vide : .9 =</>.
import numpy as np Géométriquement, les trois plans dans l'espace sont d'in-
a=np.array( [ [3,-1,1), [2,1,-1),(1,-1,1), tersection vide.
[4,1,1)))
np.linalg.matrix_rank(a) d) On garde la première ligne pour le premier pivot.
l
Attention : ne pas confondre avec l'instruction 0+ r + z -t =l
np . rank (a) qui ne donne pas le bon résultat. (S) <==> 2y +2z-~=-l
b) La dernière ligne peut fournir le premier pivot : 12y I+2z = -2
~
0 +2y =l <!L3) 3
2
(S) = - 3y - z =- l (L1 - L3) -a- 1
u
0
C:
::J
{
- 3y - z =- l (L2-~L3) (S)=3ac•/ l a
0
lfl
,-i
(Sl = {0 +2 y =1
Il y a trois pivots : le système est de rang 3. I.;ensemble des
0 II] +} z = } (-} L2)
N solutions est:
@ X 1(1 +2a)
....,
.c
Ol
(S)=3aE!m/:
{
!(1-a) .9 ={(; ,- a - 1, a, - ~ ) E ~ 4 / a E ~}
ï::::
>-
a.
0 Le système est de rang 2. r.:ensemble des solutions est: Nous ne donnons pas d'interprétation géométrique, car
u
nous sommes ici dans un espace vectoriel de dimension
.9 = { ( ~ ( 1 + 2a), ~ (1 - a), a) E im 3 / a E lm} 4.
71
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matriciel
e) La deuxième ligne peut fournir le premier pivot : Il y a trois pivots : le système est de rang 3. r.:ensemble des
solutions est:
0+ y- z=-2 (L2)
(S) <==> - 4 y +4 z =11 (L1 - 3L2)
1 3 y =1 (L2 + L3)
[fil
~ - 12
r:;, _ 37
[fil
l
f) On garde les deux premières lignes pour les deux premiers -1
pivots.
~ + 2X2
[ 2
5
l
- X3 +3 X4 =0
l l
0 -5 1 -5
(S) = 1 x2 !+ x3 -2 x4 +2
- 3x2 - 3 x3 - 6 x4 - 4 x5 = 0
x5 =0
(L3 - 2L1)
[ 2 -3 0
0 1 4 [ -8
22
~ + 2X2 ŒJ !AxB !
l
- X3 +3 X4 =0
'O
0 d) En utilisant la disposition pratique et les formules clas-
C:
::J
(S) <==> ~+ X3 -2 X4 +2 X5 =0
siques de trigonométrie, on obtient :
0
=0 (3L2 +L3)
l
- 12 X4 +2 X5
lfl
,-i [fil
~ +2 X2
l
0
N
- X3 +3 X4 =0
[ cos (y) - sin (y)
@
....,
(Sl <==> ~ + X3 - 2 X4 . +2 X.5 =0 sin(y) cos(y)
.c
Ol ~-àxs=0(- 1~L3)
l
·;:: cos(x+y) -(sin(x +y))
COS (X) - sin (X)
0
u
>-
a. xi 3cx + Jjl3 ( sin (x) cos (x) l[ sin(x+ y) cos(x+ y)
x2 -ex- i~ 0 !AxB !
(S) <==> 3(cx,f3) e: IR! 2 /
72
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
-
a) Calculons les puissances successives de U :
[ill
Ja+ b
l
=l
ab =-2
Ce sont donc les racines du trinômeX2 -X-2 c'est-à-dire
2 et-1.
l
0 0 5 Ainsi (U - 213)(U + 13) = 03. On obtient après développe-
( 0
0 2
0
ment
1 1
l( l
0 0 5 0 5 0 U x - (U - 13) = I3 et - (U - I3} x U = 13
2 2
( 1 0 2
0 1 0
0 2 5
1 0 2 La matrice U est donc inversible et
[ill lu2 I
lu I
2
l
0 5 0
( 0 2 5
0 2
c) • Considérnm lesystème AX = Yme X = ( ; ) et Y = ( : )
l( l
0 0 5 5 0 10
( 0 2
0 1 0
2 5 4
0 2 5 AX = Y = Jx +2y = a
[ill ~ l 2x + 5y = b
=
On remarque que U 3 2U + 513 donc U x k(U 2 - 213) =13 AX=Y= J 0+2y =a
!
et (U 2 - 213) x U = 13. l 0 =b - 2a
On en déduit que U est inversible et u- 1 = !(U 2 - 213).
AX=Y= J0 =5a-2b
l 0 =b - 2a
Le système est de rang 2 et est composé de 2 équations à 2
0 inconnues: on a donc un système de Cramer, et donc A est
0 inversible. De plus :
Avec Python.
i mport numpy as np
u=np . array( [ [0,0,5),[1,0,2], [0,1,0JJ)
np.dot(u,np.dot(u,u))-2*u-5*np.eye(3)
# matrice nulle
np. linal g. inv(u) # matrice inverse • Considérnns Jesystème BX = Y avec X = ( ~] et Y = ( : ]
'O Attention, les instructions u • * 3 et u • * ( - 1 ) ne donnent
0
C: pas les résultats escomptés.
::J 0+y+z =a
0
b) Calculons (U - al3)(U - bl3) : BX =Y= x + 2z = b
lfl
,--i {
0 2x +y+ 3z = c
N
@ ab+2 -a-b+l 0+Y +z=a
...., -a-b+l l
.c (U - al3)(U-bl3) = -a-b+ 1 ab+2 -a-b+l BX=Y= 0 - z = a- b (L1 - L2)
Ol
·;:: ( {
>-
a.
- a - b+ l - a - b+ l ab+2 y - z = 2a-c (2L1 - L3}
0
u 0+y + z = a
On a donc (U -al3)(U -bl3} =0 si, et seulement si, les réels
a et b vérifient le système somme-produit: BX =Y=
{
0-
z = -b + a
O= c - b - a
73
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matric iel
Le système est de rang 2 et est composé de 3 équations à 3 3 inconnues : on a donc un système de Cramer, et donc D
inconnues: on n'a donc pas un système de Cramer, et donc est inversible. De plus :
B n'est pas inversible.
l Mil
ix + 2y - 3z = a
ex = Y <=> i y + 2z = b
a) La troisième ligne fournit le premier pivot :
ÎZ = C
0
l
+y + mz = m (L3)
0- 2iy + 3iz = -ia (-iL1) (S)<=> x + my + z =m (L2)
ex= Y= III - 2iz = - ib (- iL2) mx + y +z =m (L1)
1 0 = -ic (-iL3) 0+ y + mz =m
0 = -ia+2b- (3-4i)c
(S)<=>
(l-m)y+(m-l)z =0 (L1-L2)
CX = Y = III = - ib+2c {
2
(m- l)y + (m - l)z = m(m-1)
1 0=-ic
Le système est de rang 3 et est composé de 3 équations à • Si m = 1 alors
(mL1 - L3)
l
0 + y +z= l
est inversible. De plus :
(S) <=> 0=0
l~
-i 2 0=0
c-1= ~ -i = l - a - 13
(
0 (SI = 3(a.~I <Ol2 / a
=
Il y a un pivot : le système est de rang 1. I.:ensemble
• Considé,on, lesy,tème DX = Y avec X = ( ~) et Y = ( :) des solutions est:
=a
l
2x + 2y + 3z • Si m i 1 alors
DX=Y<=> x -y =b
0+ y + mz =m
- X + 2y + Z = C
(S) <=> - III + z =0 ( m:1 L2)
0
C:
::J 1 4y + 3z = a - 2b (L1 - 2L2) (S) <=> - III+ z =0
lfl
,-i
0
N
DX=Y= JŒJ -fu., : :+b • • Si m = - 2 alors
1 (m +2)z=m
@
....,
.c
1 0 = 4c +6b-a (- L3 +4L2)
(SI= f ŒJ+ fuu::
0
Ol
ï::::
>-
a. DX=Y = III
=a - 4b - 3c
= a - 5b - 3c
(Li +L2 - L3)
(L2 - L3) 1 0 =- 2
0
u
1 0= -a+6b+4c
Le système est de rang 3 et est composé de 3 équations à
Il y a deux pivots : le système est de rang 2 mais
la dernière équation rend le système incompatible.
I.:ensemble des solutions est donc vide: sP = </>.
74
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
l l
0+y +mz=m fxl+lll+ly =..!..
(S)<==> ~ m m
(S) <==> Œ)+ z = o Œ) = 1- m ( 2,~+l L2)
[I) = m':2 ( m~2 L3) Le système est de rang 2 et est composé de 2 équa-
Le système est de rang 3 et est composé de 3 équa- tions à 2 inconnues : on a donc un système de Cra-
tions à 3 inconnues : on a donc un système de Cra- mer et donc une unique solution. I.;ensemble des so-
mer et donc une unique solution. I.;ensemble des so- lutions est le singleton :
lutions est le singleton :
Y = {(m, 1 - m)}
9 ={(- m(2m + 1), _ ___!!!:_, ___!!!:_)}
m+2 m + 2 m+2 On peut en fait regrouper les deux premiers cas avec le der-
b) Pour obtenir des pivots il faut commencer par distinguer nier et en conclure que :
trois cas :
- si m =-! alors le système est de rang 1 et les solutions
• Si m= 0 alors sont les couples (a - 2, a) avec a e: IJll ;
-!
l
(S)=
fxl
~
-o si m f. alors le système est de rang 2 (donc de Cra-
mer) et admet la solution unique (m, 1 - m).
Œ) =1
Le système est de rang 2 et est composé de 2 équa- c) La première ligne fournit le premier pivot :
tions à 2 inconnues: on a donc un système de Cra-
(S)
mer et donc une unique solution. I.;ensemble des so-
lutions est le singleton :
Y = {(O, 1)}
• Si m = - 1 alors 0 - my + m2 z = 2m
(m 2 + 1) y - m 2 (1 + m)z = -2m2 - m +1
(S)= J Œ:) = 2
10 =-1
m(l - m2 )z
(L3 - mL1)
=2m(l - m)
Le système est de rang 2 et est composé de 2 équa-
tions à 2 inconnues: on a donc un système de Cra- (L2 - mL1)
mer et donc une unique solution. r.:ensemble des so-
lutions est le singleton : Il y a donc trois valeurs de m qui posent problème :
>-
a. Il y a un pivot : le système est de rang 1. I.;ensemble • Si m = I alors
0
u des solutions est:
0 -y
l
+z =2
(S) ç:, 12y 1- 2z = -2
0 =0
75
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matriciel
z 1 a
Il y a deux pivots : le système est de rang 2. I.:en-
1n+l = 3n- 1J x] = 3n- l x3J = 3n].
D'autre part :
semble des solutions est :
-
a) Calculons les premières puissances de J :
Donc :
n
l
0 1
"O
0
C:
::J Or AO = 13 : la formule est encore valable pour n = O. Elle
0
l'est aussi pour n = 1. Elle est donc vraie pour tout n e: I\J.
lfl
,-i
0
N
@
....,
MIM
.c a) Démontrons par récurrence que, pour tout ne: I\J, il existe
Ol
·;:: deux nombres réels a 11 et bn tels que :
>-
a.
0 4
u 27
1 11] = (27
27 27 27]
27
(1
1 1 27 27 27 0
76
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
• En posant ao = 0 et ho = 0, on a bien : Donc: 'rln 2:: l, bn = <n 2l)n . On vérifie ensuite facilement
que cette formule est encore valable pour n O. =
On retrouve donc le résultat établi dans l'exercice précé-
1
bol
ao dent:
0 1
n
• Soit n EN fixé tel que que An puisses'écrire sous la forme
demandée. VneN, A" =(: 1
0 7]
l
Calculons A x An
(
0
0 0
IAn !
1 an bn
1 an
(:
n
1
•<;-•>
n
1
l
c) Pour n e: Z\N, on pose: p
.
= -n E N et Bn
l
0
[L:) (
1 an+ 1 an +bn
0 1 an + l Ona:
0 0 1
Œ] !An+l l n+ p •<1-•1 + np, ~ ]
AP xBn 1 n+p
En posant an+ 1 = an+ 1 et bn+ 1 = bn + an, on a bien :
(: 0 1
0
=
0 (: 0
:] = !3
-
0 1
77
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matric iel
Cela laisse augmer que rln E 1\.1*, An= zn- l A, ce qui se vé- quis' écrit encore :
rifie très simplement par récurrence.
On en déduit que : - a - 2b b b
-
Par contraposée, on vient de montrer que: A inversible ==>
3b2 - a 2 - 2ab ;é O.
• Conclusion: A est inversible <==> 3if - a 2 - 2ab ;é O.
a) On vérifie que A= bJ + (a- b)l4. c) Comme A = bJ + (a - b)l4 et comme 14 et J commutent, on
peut calculer An à l'aide de la formule du binôme :
b) Les matrices J et T4 commutant, on a :
A2 = b2J2 +2b(a- b)J + (a- b)2 l4.
Or
J
4 4 4
=
4
4
4
4
4
4
;]
On en déduit que A2 = 2b(a + b)J + (a - b) 2 l4.
Or bJ = A - (a - b)l4 donc
u
0
C:
::J A2 2(a + b)(A - (a - b)l4)+(a - b) 2 l4
0
lfl 2(a + b)A + (3b2 - a2 - 2ab)l 4
,--i
0
N
AlorsA(A - 2(a + b)I4) = (3if - a 2 - 2ab)l4 .
@
...., • Si 3b2 - a 2 - 2ab ;é O.
.c
Ol
·;:: Alors : A x 3 b2-aLzab(A - 2(a + b)l4) = l4 et:
>-
0
u
a.
3
b2_;2- 2
ab (A - 2(a + b)l4) x A = 14, donc A est inversible
et:
grâce à une simple application de la formule du binôme
dans llll.
78
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
On vérifie facilement que cette formule est vraie pour n = • Si m -:J 1 choisissons la deuxième ligne pour le premier
O. pivot :
On a donc, pour tout ne: 1\1 :
1 1
F
An = -(a+3b) 11 ] + -(a - 3b)nK m (L2)
4 4
rg(A)
rg ~ 1- m m~ll (L3 - L2)
K= r~l
-1
3 -li J-m2 1-m (L1 - mL2)
F J
où ~l . m
-1 -1
-
rg ~ ITJ 1!m(L2)
l+m 1!m(L3)
F l
m
a) Notons A = ((a;1)), B = ((b;1)). AB = ((c;1)) et BA=
((d;J )).
=
rg ~ ITJ -1
0 m+2 (L3 - (1 + m)L2)
n
• Nous savons que c;J =[ a;kbkj et donc que
k=l • •Sim= -2 il n'y a donc que deux pivots :
n. = [n(n.L a;kbki )
F ~},
Tr(AB) = [eu -2
i= l i= l k=l
rg(A) = rg ~ ŒJ
On obtient de même que 0
L
Tr(BA) = [n ( n b;kaki ) • •Sim 1/ {-2, o} il y a trois pivots :
i=l k= l
d
Il suffit de remarquer que m
rg(A) = rg [OJ
Tr(BA) = Ï: (Ï: b;kaki) =
i=l k= l
Ï: (f b;kaki)
k = l i=l
~ [TI
0 m~2 (L3)
en permutant les signes l:. Ainsi :
il
i= l i =l i= l m
"O
Tr(ÀA + B) = .\Tr(A) + Tr(B)
( 1 m
1 1
b) Tr(P(AP- 1)) = Tr((AP- 1)P) = Tr(A(P- 1P)) = Tr(A) par as-
l
0
C:
m 2 +2 2m+l 2m +l
- l
::J sociativité du produit matriciel. m
0
lfl
,-i
0
N
( m
111
1 m [ 2m +l m 2 +2 2m +l
2m+l 2m+J m 2 +2
@
a) •Sim= 1 les trois lignes sont identiques : ŒJ ~
....,
.c
Ol
ï:::: ITJ On remarque que :
A2 = (2m+ l)A+(2- m - m 2 )I3 = (2m+l)A+(m+2)(1 - m)I3.
>- rg(A) = rg ~
0
u
a.
[ De plus: A x (A-(2m + l)I3) = (m + 2)(1 - m)I3.
79
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matric iel
• Sim = - 2 ou m = 1. 1
Vn E: N, an = ((m + 2) 11 - (m - l)n)
Montrons que A n'est pas inversible. Par l'absurde suppo-
3
sons que A est inversible. On en déduit, d'après (ii) que :
1
En multipliant à gauche par A- l'égalité: A x (A - (2m +
l}I3) = 03, on obtient A= (2m + l}l3, ce qui est absurde.
Vn e: N, bn+ l = ~ ((1- m)(m + 2)n+l + (m+2)(m- l)n+l)
Donc An' est pas inversible. donc (en posant n' = n + 1) :
• Conclusion: A est inversible= m fl {-2, 1}. 1
Vn ~ l, bn = -((1-m)(m+2) 11 + (m+2)(m-1) 11 )
c) On va démontrer par récurrence que, pour tout n e: 1\1, il 3
existe deux nombres réels an et bn tels que : An = anA + et on vérifie facilement que cette formule est aussi valable
bnl3. pour n = O.
• Cette propriété est vraie au rang 0, en posant ao = 0 et Finalement, on a :
bo = 1.
• Soit n e: 1\1 fixé tel que la propriété est vraie au rang n.
en utilisant la relation obtenue dans la question précé-
dente, on a:
-1
-1
2
-1
= anA2 +bnA 1
= (an(2m+l)+bn)A+an(m+2)(1 - m)I3
l
-2 m m2
suites réelles (an)nE:N et (bnlnE:N telles que: Vn e: 1\1, A11 = .l. -2 m
"O
0
C:
an A+ bn T3.
Elles sont définies par les relations :
( m
m2
1 .l. - 2
m
::J
l (~ ~ ~ l
0 m2
m
lfl ao = OetVne:N, an+l = a 11 (2m+l)+bn ( i)
,--i .l. m
0
{ m
N bo = 1 et Vn e: 1\1, bn+l = an(m+2)(1- m) (i i ) 1 .l. 0 0 0
@ m'l m
....,
d) Combinons les relations (i) et (i i)
.c
Ol
IA+I3 I
·;::
>- Donc : (A+ l3)(A- 213) = 03.
a.
0 Vn e: 1\1, a 11+2 = (2m + l)a11 + 1 + (m + 2)(1 - m)an b) On remarque que B2 = B et C2 = C donc une récurrence
u
immédiate montre que sn = B et en = C pour tout entier
Ainsi (an) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2. naturel non nul.
80
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
c) On a: 28- C =A. On vérifie alors, grâce à la question a), b) i) On vérifie que 'rln ::: 2, Vn+l NVn avec N
que CB = 03 = BC, on peut donc appliquer la formule du
binôme de Newton :
[:' : ~']
Une récurrence immédiate montre que
[:)
0+3y+9z= a
PX= Y<=> x +2 y - 3 z = b
{
X + y+ Z=C
Pour finir on vérifie que cette formule reste vraie pour n= 0
et n = 1. 0+3y +9 z = a
Conclusion : PX = Y<=> Œ)+l2 z = a - b
{
Vne:N, 2 y +8 z = a-c
0+3y +9 z = a
-
a) Regardons les premières puissance de J(a, b) pour nous
donner une idée :
PX = Y<=>
PX = Y<=>
{
{
0+3y +9 z
[)+12z= a-b
Œ)+l2z
16 z = a - 2b +c
=a
= a- b (L1-L2)
~ _ a- 2b+c ( 1L )
~ -16° 16 3
Le système est de Cramer : P est donc inversible.
0 = -5a-rr27c
PX= Y<=> [] = a+2:-3c
{ ~ _ a-2b+c
~: ~:,)
u ~ - 16
0
C:
::J -5
0
lfl 3·a 2 Ainsi p-l = 6 ! :
,--i [
0 a3
N
@ 0 On vérifie que Px J(l, - 3) x p-l = N.
...., Une récurrence immédiate montre que
.c
Ol
ï:::: On peut alors vérifier par une récurrence immédiate que:
>-
a.
0
u iii) On a donc:
0 :.J 81
Cha pitre 4 Systèmes linéaires et calcul matriciel
l
n-2 0
[
même positive.
0 1 0
0 0 (- 3 )n- 2 G Si 'r:/X e: VJ11i1(~), ( AX '";if:. 0 => X '";if:. 0 ) • Supposons
que A ne soit pas inversible.
l
n+l (- 3)n
On a par théorème : rg(A) < n.
)
3 9
( 1 [
2 -3
1
n (- 3 )n- l
n - 1 (- 3)1!-2
En terme de systèmes linéaires, cela signifie que le
système linéaire AX = 0 d'inconnue X e: .,«,il(~) est
œ de rang< n. Il n'est donc pas de Cramer, et vu qu'il
l
1 p X J(l, - 3)11-2 1
est compatible (X = 0 est solution), on sait par théo-
puis on calcule Px J(l, - 3)n- 2 x p - 1 rème qu'il admet une infinité de solutions. On peut
4n+(- 3) 11 - l 4n-(-3)n+ l - 12n+(- 3) +l5
11 donc considérer Xo E: .,«111 (~) solution non nulle de
16 8 16 AX = O.
411+(- 3)n- t _ 5 4n- (- 3)"- 1 - 3 - 1211+(- 3) 11 - 1 +27
16
[ 411+(- 3)n- 2 - 9
8 16 Comme AXo = 0 :::: 0, notre hypothèse impose que
4n- (- 3) 11 - 2 - 7 - 12n+(- 3) 11 - 2 +39
l6 8 16 Xo '";if:. 0.
l
et enfin on obtient :
Mais on a aussi: A(-Xo) = -(AXo) = 0 :::: O. Or Xo
étant positive, -Xo ne l'est pas (si ce Xo et -Xo sont
v,. : P, )(J, - 3)•-2, p-1 , [ : =
simultanément positives alors Xo 0, ce qui est ex-
clu).
c'est-à-dire :
'r:/n '";if:.2, Vn =
(
411+(-3) -1
411+<-}In-1_5
11
411+ (-3)' 1- 2 -9
l Si on pose X1 = -Xo, on a donc trouvé une matrice
X1 E: 9J111 1(~) telle que A(X1) soit positive sans que X1
soit positive ce qui est absurde.
La matrice A est donc inversible.
=
• Notons: A- 1 ((b;j))l$i,}$II et, pour tout .i E:
16
[l. n] : BJ = ((b;J )) 1$i$1l" Remarquons que Bj repré-
On en déduit que: sente la _;ième colonne de A- l.
4(n - 2) + (- 3) 11- 2- 1 =
D'une part, AA- l 111 donc AA -l '";if:. O. D'autre part,
'r:/n::::2, V11-2 = 16 pour j e: [l; n], le vecteur colonne AB j est donné
par:
Finalement (en posant n' =n - 2) :
4n + (-3) 11 - 1
Vn = 16
u
0
0
C:
::J
-
a) 1 = 1Si A est monotone Soit X E: 9J1n1(~) tel que AX '";if:. O.
Notons B = AX : B est positive. Comme A est mono-
tone, elle est en particulier inversible.
Lk=l A[n, k) x Bj [k, 1]
Lk=l A[l,k] X (A- 1)[k.j]
lfl
,--i
On a donc X = A- 1 B. Or B est positive et A- l aussi
0 car A est monotone.
N
@ On a alors, pour tout i E: [l, nil : Lk=l A[i, k) x (A- 1)[k,j]
....,
.c n
Ol
·;:: xil = L (A- 1)1i.k) xB[k,1) ::::0
>-
a. k=l
0
u (sommes et produits de termes positifs). donc AB j est le _;ième vecteur colonne de AA- 1. Il
Donc X est aussi positif. est donc positif.
82
Systèmes linéaires et calcul matriciel Chap,itre 4
D'après notre hypothèse on a donc Bj ;;:: 0, ceci pour Pour cela on s'inspire des formules obtenues dans l'analyse.
tout entier j E. Œl; n]. Concrètement, on commence donc par poser:
On en déduit que A- l ;;:: O. 1 1
S = - (M + tM) et A = - (M - tM)
Finalement, A est monotone. 2 2
2 x1 - x2
A+S = !2 (M +;M) + !2 (M - ;M) = M
3 X2 -2 X3 On a donc démontré 1'existence de la décomposition.
4 X3 - 3 X4 ~ 0 (L1 + 2L2 + 3L3) • Conclusion. On a donc démontré qu'il existe un unique
couple (A,S) tel que:
-
On sait de plus que : S =
(n+l) Xn ~0 (L1 +···+nLn)
On en déduit que x 11 ~ 0 puis, de proche en proche, que
\:/ k E. Œl, n], Xk ~ 0, c'est-à-dire que X est positive. a) Comme dans l'exercice précédent on utilise un raisonne-
Ainsi, on a montré que : ment par analyse-synthèse.
\:/X1:.9'R 11 1(IRI), (AX~O = X ~ O) • Analyse (= conditions nécessaires). On suppose l'exis-
La matrice A est donc monotone. tence d'une solution f.
il@• On va raisonner par analyse-synthèse (ou encore On fixe y E.IRI. On a: \:/x E. IRI, f(x + y) = f(x) + .f(y). Comme
la fonction f est dérivable sur !RI, on en déduit que :
par conditions nécessaires et suffisantes). On se fixe M E.
.,ttn(IK).
\:/ x E. IRI, !'(X+ y) = !' (x) + 0 = f' (x)
• Analyse (=conditions nécessaires). On suppose l'existence
"O
0 de la décomposition de M : En particulier, pour x = 0 : .f' (y) = .f' (0). Ceci étant valable
C:
::J
pour tout y E. IRI, on en déduit que f' est constante sur !RI.
0 M = A + S où A 1:. d n (IK) et S 1:. .9,1 (IK) 2
lfl
=
Il existe donc (a, b) E. (IR1*) tel que:\:/ x E. IRI, f(x) ax + b.
,--i
0 On a alors: tM = tA+ ts = - A+S. • Synthèse (= conditions suffisantes). On vient de voir que
N
En additionnant et en soustrayant ces deux égalités, on en dé- les éventuelles solutions sont de la forme x - ax+ b avec
@ (a, b) 1:.1R12. On va maintenant vérifier si ces fonctions sont
....,
.c
!
duit que: S = (M + tM) et A = (M - tM) . ! bien toutes des solutions (peut-être y a-t-il des conditions
Ol Ceci prouve l'unicité de la décomposition (si elle existe),
·;:: supplémentaires sur les réels a et b ?... ).
>- puisque S et A sont définis de manière unique en fonction de
a. On se fixe donc (a, b) E. IR1 2 et on note fla fonction définie
0 M.
u sur !RI par: f (x) =ax + b. Vérifons que f est bien solu tion:
• Synthèse (=conditions suffisantes). On va prouver l'exis-
tence de la décomposition de M. *f est une fonction polynôme donc est dérivable sur !RI.
83
Chapitre 4 Systèmes linéaires et calcul matriciel
* Pour tout (x, y) e: [ij2 : En posant a' = -a, b' = ac - b et c' = -c, on a : M- 1 =
M(a', b1 , c1).
f(x+ y) = a(x+ y) + b = ax+ ay+ b Ces calculs prouvent que M- 1 existe et est encore un élé-
ment de g.
et: Ainsi~ est stable par passage à l'inverse.
f(x) + f(y) = ax+ay+2b (ii) D'après les calculs de la question précédente :
[~ 77]
M(a2, bz, c2) de 6f commutent si, et seulement si, a1 c2 =
l
a2c1. Ceci n'est pas toujours vérifié... (prendre par
exemple: a1 = b1 = c1 = a2 = b2 = 1 et c2 = 0).
(i i i) Comme au a), on utilise un raisonnement par analyse-
a1 + a2 a1c2 + b1 +bz
synthèse.
1 C1 + C2
0 1 • Analyse ( = conditions nécessaires). On suppose l'exis-
tence d'une solution <p.
!M3 =M1 xM2 !
La condition : rl(t, t') e: ~ 2• <p(t + t') = <p(t) x <p(t1 ) s'écrit :
En posant a3 = a1 + a2, b3 = a1 c2 + b1 + b2 et c3 = c1 + c2,
on a: M1 x M2 = M(a3, b3, c3). Donc M1 x M2 est encore un a(t+ t') a(t) + a(t')
élément de E. 2
rl(t, t') E [ij , c(t + t 1) c(t) + c(t')
{
Ceci prouve que 8 est stable par produit. b(t + t 1
) b(t) + b(t') + a(t)c(t1 )
• Soit M = M(a, b, c) un élément fixé quelconque de g.
~l [:l
D'après la question a), les deux premières conditions en-
traînent qu'il existe deux réels ex et y tels que :
Confildérons le système MV =W avec V =[ et W = rite:~. a(t) = cxt et c(t) = yt
Ainsi, si une fonction <p vérifie les conditions imposées * D'après les calculs du al, pour tout (t, t') E (ij2 :
alors nécessairement elle est définie par :
<p(t) x <p(t) =M (cx(t + t'J.tHt + t') + ~y (t + t 1
)
2 , y(t + t'))
<p : t-M[cxt,cx/: +Pt,yt]
avec (cx,p, y) E ~ 3
Donc: <p vérifie la condüion demandée <==> cxy = 0 <==>
ex= 0 ou y= o.
• Synthèse (= conditions suffisantes). Vérifions que nos
conditions nécessaires donnent bien toujours une solu- • Conclusion. Les solutions sont toutes les fonctions :
tion.
On fixe (ex, p, y) E ~ 3 quelconque. On note <p la fonction dé- <p : t - M [cxt,pt,O]
finie par :
ou:
<p: t - M[cxt,cx/: +Pt,ytl
<p : t - M[o,pt,cxt]
* La dérivabilité sur~ ne pose pas de problème puisque
les fonctions qui entrent en jeu sont polynômiales.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
85
CHAPITRE
86
Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
87
Chapitre 5 Espaces vectoriels et appl ications linéai res
- v
S'il existe (au moins) un vecteur E IE pour lequel (S) est incom-
patible, alors la famille§ n' est pas génératrice de IE. Le vecteur v
en question, fournit un contre-exemple de vecteur de IE qui n'est
pas combinaison linéaire des vecteurs de§.
c.......,. Exercice 5.2
88
Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
Pour être sûr de tomber du premier coup sur une famille cg libre,
il faut trouver le même nombre de relations entre les vecteurs,
qu'on a introduit de paramètres pour décrire les solutions de
l'équation vectorielle. Ce résultat n'étant pas au programme de
"O
0 BCPST, il ne faut pas oublier de vérifier rapidement que '!J est
C:
::J libre.
0
lfl
~ Exercices 5.9, 5.10, 5.11, 5.12 et 5.13
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
89
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
90
Espaces vectoriels et a pp lications linéai res Chap,itre 5
- Si &ê est une base de [KP (par exemple la base canonique), on sait
que la famille f (&ê) est génératrice de lm f. On en déduit alors une
base de lm/ grâce aux techniques habituelles. Ensuite on peut
calculer un système d'équations cartésiennes de lm/.
c.......+ Exercices 5.9, 5.10 et 5.13
Comment manipuler la représentation - Si f est définie par son expression analytique alors on détermine
matricielle d'une application linéaire sa matrice relativement aux bases &ê = (ei, ... , ë;;) et <efl en calcu-
de [KP dans 1K n lant les coordonnées des vecteurs /(ei), ... ,f(ë;;) dans la base <efl.
<.......+ Exercices 5.9, 5.14, 5.15 et 5.19
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
91
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
d) §4 = (<2,o,-1),(o,1,1),(-2,3,4))
f) §6 = (<2,1,0,0),(0,0,l,O),(O,l,I.2),(2,0,0,-2))
b) §2 = (0,i),(1,0),(i,i))
c) §3 = ((1,i,0),(0,i,l),(i,O,i))
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
---- - Exemples de sous-espaces vectoriels de 1K n
Déterminer si les parties suivantes sont des sous-espaces vectoriels de l'espace IK 11
adéquat.
a) IE1 = {(x,y,z)€~3/y = x + z}
0
N
b) IE2={(x,y)€~ 2/y=x+l}
@ c) IE3 = {(x,y,z) e: ~ 3/ y = x+z 2 }
....,
.c d) IE4 = {(a+ 2j) + y, j)) e: ~ 2/ (a,j), y) e: [ij3}
Ol
·;:: e) 1Es = {(a+2,j3)€~ 2 /(a,P)€~ 2 }
>-
a.
0 f) IE6 = 1\1
u
g) IE7 =Vect((9,4,l),(3,i,7),(0,0,l),(2+i,-5,-i))
92
Espaces vectoriels et a pp lications linéai res Chap,itre 5
f3(x,y) = (3x-2y,-x2,lyl)
d) I.:application f 4 de (ij4 dans (ij3 définie par :
b) IE2={(a-~+3y,y,a-~,O)e:(ij 4 /(a,~.y)e:[ij3}
c) IE3 = Vect ((l,l,0),(0,2,1),(1, - 1, - 1))
b) s>:2 = (o,o,o,o),(1,1,0,o).(2,o,1.l))
---- -
C:
::J
0
lfl
,-i
0
Extraction d'une base d'une famille génératrice
N Pour les familles de vecteurs suivantes, vérifier qu'elles sont génératrices del' espace
@ 1K n adéquat, et en extraire une base.
....,
.c
Ol a) S-:1 = ( (1, 0), (O, l), (l, l))
·;::
>-
a. b) S-:2 = ((1,0,0),(2,5,l),(1,l,l),(1,-1,1))
0
u
c) S-:3 = ((1,1),(2,1),(6,1),(-1,l))
93
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
---- - Étude d'une application linéaire définie par son expression analytique
On considère l'application f définie par :
f: lli3
(x,y,z,t) (-2y+3z+ t,-x-2y+3z+ t,-x+2z+ t)
---- - Étude d'une application linéaire définie par sa matrice dans une base
On considère l'endomorphisme f de 11i4 dont 1a matrice dans la base canonique est:
A= )4 ~l i, ~l
a) Montrer que f est un automorphisme de lli 4 et donner la matrice de 1- 1 dans la
base canonique. En déduire l'expression analytique de f et de 1- 1.
b) Déterminer une relation simple entre / 2, f et Id11t4 . Retrouver alors le résultat du
a).
c) On pose g = f - IdlR4. Déterminer la matrice B de g dans la base canonique, puis
donner une base et la dimension de Ker g et Img. Que vaut rg(g)?
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Intersection de deux sous-espaces vectoriels
On définit deux parties IE et IF de 11i4 de la manière suivante :
94
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Espaces vectoriels et a pp lications linéai res Chap,itre 5
IE = Vect ((1, - 1,3, - 3), (2, - 2,4, - 4), (3, - 3, 7, - 7), (1, - 1, l, - 1)).
IF= Vect ((1, 0.1. -1), (0.1. 2, -2), (1, o, o, 0), (0, 0, -1, l)).
0 1
A= ( 2 -1 1 2 l
-1 -1 1 2
-2 1 -1 2 1 0 0
-1 1 1 5 4 2 -2
C= ( 2 D=
1 -1 1 1 0 0 3 0
-3 3 -1 3 0 0 0
u
0
C:
::J
---- - Exemple de changement de base pour des endomorphismes
0
lfl
,-i
Ao (~ ~3 ~2 ]- On pose UÎ =(1, - 1, 1), uâ =(1,0,0) et "3 =(0, - 1,2). Montœ,
0
N
@ que~= (ui, Ït2, uj) est une base de lli3 et donner la matrice de f dans cette base.
...., Que remarquez-vous?
.c
Ol
·;:: b) On note g l'endomorphisme de 1Jll3 défini par sa matrice dans la base canonique:
>-
a. 3 2
0
u B= r ~2 - ~ ]. On pose iii = (1,0,1), V2 = (O,l,-1) et V3 = (1,-1,1).
3 -2 -2
95
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
Montrer que~= (vi, Y2, ii;) est une base de (ij3 et donner la matrice de g dans cette
base. Que remarquez-vous?
a) Montrer qu'il existe un vecteur û € (ij3 tel que la famille ~ =(û, f (û), f 2 (û))
soit une base de 1K3 .
b) Donner la matrice de f dans cette base.
---- - Calcul des puissances d'un endomorphisme à l'aide d'un polynôme annu-
lateur
Soit f l'endomorphisme de
3 -2 - 1 0
(ij4 dont la matrice dans la base canonique est donnée
0 1 0 0
par :A =
2 -2 0 0
0 0 2
a) Vérifier que: / 2 -3/ +2Idllf' = o.<e(ot1)·
b) En déduire que f est un automorphisme et donner une expression analytique de
ri.
c) Montrer qu'il existe deux suites réelles (an) n€N et (b 11 ) n€N telles que:
\:/ n EN, [ 11 =anf + bnl~1.
d) En déduire l'expression analytique de f n en fonction de n E 1\1.
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
---- - Étude des sous-espaces stables par un endomorphisme (d'après Agro-
Véto 2008)
96
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Es paces vectoriels et a pp lications linéai res Chap,itre 5
Mat(!) = p - l x Mat(!) x P
8l11 ff82
---- -
dimlF.
u
0
C:
::J Noyaux itérés d'un endomorphisme
0
lfl Dans tout l'exercice f est un endomorphisme de 1K n (n E N*).
,-i
0 a) Montrer que, pour tout p EN : Ker(/P) c Ker(/ p+l) et Im(!P+l) c Im(f P).
N
@ b) Établir qu'il existe un entier Po EN tel que Ker(/Po) = Ker(/Po+l ).
....,
.c c) Montrer que pour tout q ~ Po, on a Ker(.fq) =Ker(f Po) .
Ol
·;::
>- d) Vérifier que ker(f PO) n Tm(/ PO)= {Ô }.
a.
0
u
97
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
Du mal à démarrer ?
•
. . Uti liser une résolu tion de système linéaire. 811 a) Faire un calcul de rang puis calculer les vecteurs f (ïi i) en
fonction des vecteurs Ü i.
IIJI Uti liser une résolut ion de système linéaire. b) Faire un calcul de rang puis calculer les vecteurs f(ïi jl en fonc-
tion des vecteurs v j-
98
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Espaces vectoriels et applications linéaires Ch ap,itre 5
-
a) On a Card(~\) = 4 > 3 = dim(l!ll 3), la famille §
liée.
=-
On note § 1 ( a, b, c, -)--
d .
1 est donc
l
0 + 2y + 3. z + 4t =0 libre.
(Sl = - II]- 2z - 3t =O dl On note g:4 = (ü, w). v,
- 2y - 4z - 6t = 0
On remarque que: Ü + w= 3v. La famille g:4 est donc liée.
e) On note$5 = (â, b, ë, d).
0 + 2y + 3z + 4t =0 Pour savoir si § 5 est libre, on résout l'équation vectorielle
(S) <==> - II] - 2z - 3t =o (E): x â + y b +zë + td = Ô d'inconnue (x,y, z, t) e: !R4 . On
1 0 =0
(S) a une infinité de solutions, ce qui prouve que g;I est liée
a:
0 + t =0
(on le savait déjà). Pour obtenir la relation cherchée entre (E) <==> (S) x +y =0
les vecteurs, il faut poursuivre la résolution de ce système. { y+ 3z + 2t =0
a+2(3 X - z =0
-2a-3(3
0 +t =0
a
(S)<==> II] - t =0
y + 3z + 2t = 0
On a donc, pour tout (a, (3) e: llll 2 : - z - t =0
(a+2(3)â -(2a+3(3)b +aë +(3d =Ô 0 +t =O
u
0
C:
::J et poura = 0 et J3 = 1 : 2a -
3b + d = 0.
- --
Par exemple pour a = 1 et 13 = 0 : a - 2 b + c = 0 - (S)<==>
II]
0
-t=O
+ t=O
0 -z -t=O
lfl b) On remarque que: (-i,l,-1- i) = -i.(l,i,1- i). c'est-à-
,-i
dire v =(- i).û, en notamg:2 =(ü, v).
0
N 0 +t=O
La famille $2 est donc liée.
@
...., (S)<==>
II] - t =O
c) Onnoteg:3 = (Ü,v,w) .
.c 0 + t=O
Ol
ï:::: Pour savoir si g:3 est libre, on résout l'équation vectorielle
>- 0=0 (4 +L3)
a. (E) : x -u + y -v + z ~
w = -d'
0 inconnue (x, y, z) e: C3 . On a:
0 (S) a une infinité de solutions, ce qui prouve que §5 est liée.
u
~ . - iz = 0 Pour obtenir une relation entre les vecteurs, il faut pour-
(E) <=> (S) lX - zy =0 suivre la résolution de ce système.
{
y + iz = 0
99
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
-ex =
Par exemple pour û (0, 1, 0, 0) : 0 - 2 x 1 + 0 - 2 ;: 0 =
donc û n'est pas combinaison linéaire des vecteurs de §1.
ex
- ex Cet exemple montre aussi que §1 n'est pas génératrice de
Ol1 4 , mais on le savait déjà.
ex
On a donc, pom tout ex e: IR : b) Onnote$2 =(a,b,c).
- - -
- ex a + ex b - ex c + ex.....,.
d =-0 Pour savoir si § 2 est génératrice de C 2 , on résout l'équa-
~ + y + ~z =u1
f) Onnote$s=(a,b,c,d).
(E) <==> (S) {
On remarque que: a+ b - ë =d. La famille $s est donc IX + IZ = U2
liée.
+ta
a) On a Card($1) = 3 < 4 = dim(IR 4), la famille $1 n'est donc
pas génératrice de Ol1 4 •
(S) est compatible pour tout Û =(u1, u2) e: iC 2. La famille
Onnote$1 = (a,b,c) . §2 est donc génératrice de C2 .
Comme on ne trouve pas de façon « évidente» un vecteur
de lll1 4 qui n'est pas combinaison linéaire des vecteurs de c) On note §3 = (â. b. ë).
$1, on va en chercher un par le calcul. Pour cela on résout
Pour savoir si §3 est génératrice de C 3 , on résout l'équa-
l'équation vectorielle (E) : X a+ y-,;+ z ë = û d'inconnue
(x, y, z) e: IR 3 , avec Û =(
u1, u2, u3, u4) e: IR 4 . On a :
tion vectorielle (E) : X + a y-,;+ z ë = û d'inconnue
(x,y,z) e: ( 3 , avec Û = (u1, u2, u3) e: C 3 . On a :
2z = u1
0 + iz = UJ
(E) = (S) y = u2 (E) <==> (S) ix + i y =u2
.
{ X+ y = U3 {
y + lZ =U3
2y - 2z = U4
0+ Y = U3
(S) <==>
ŒJ =u2
2y - 2z =U4
2z = u1 (Li)
ŒJ+y
u (S)<==>
ŒJ = u2
0
- ~ = U4-2U2
C:
::J
(S) est compatible pour tout û = (u1,u2,u3 ) e: C3 . La fa-
0 2z = u1 mille §3 est donc génératrice de c 3 .
lfl
,-i
0 ŒJ+ y d) Onnote§4=(a,b,c,d).
N
@
...., (Sl <=> ŒJ Pour savoir si § 4 est génératrice de !R4, on résout l'équa-
.c
Ol
- ~ = U4-2U2 tion vectorielle (E) : X a + y b + Z c + t d = Û d'inconnue
(x,y,z, t) e: iR4. avec Û = (u1, u2, u3, u4) e: IR • On a :
ï:::: 4
>- 0 = u1 -2u2 + u4
a.
~
0 (S) est compatible si et seuJement si u1 - 2u2 + u 4 = O.
u
Donc : Û = (u1,u2,u3,u4) est combinaison linéaire des
vecteurs de §1 si et seulement si u1 - 2u2 + u 4 O. = (E) <==> (S) { +y + t : ::
y+ 3z + 2t =U3
100 X - z = U4
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
0 +t = u1 Xw À.Xu +Xv
Rema,quons quec {
(S) <=> 0 - t = u2-u1 (L2 -L1) Yw À.Yu+ Yv
y + 3z + 2t = U3 Zw À.zu + zv
On a:
- z -t = U4 - U1 (L4 - L1)
+ t = u1
Xw+Zw = (>..xu + Xv} + (>..zu + Zv}
- t = u2 - u1
= >..b) +b )
(S)<==> =yu =yv
~ + 3t = U1 -
carüe:E1 carVe:Œ1
U2 + U3
- z - t =u4 - u1
= À.Yu + Yv
Yw
0 +t = u1 ce qui prouve que w= À.Ü + v E IE 1.
[IJ -t = u2 -u1
• Ces deux vérifications montrent que IE 1 est un sous-
(S)<==> !3z 1+ 3t = u1 - u2 + u3 espace vectoriel de IR!3 .
0 =-2u1 - u2+u3+3u4 b) Comme l'équation y = x + 1 est linéaire mais non homo-
gène, on conjecture que IE2 n'est pas un sous-espace vecto-
(3L4 +L3)
riel de IR! 2.
(S) est compatible si et seulement si -2u1 - u2 + u3 +3u4 =
En effet Ô = (0,0) fi'. IE2 car: 0 ;é O+ 1 = 1.
O. Donc: Ü = (u1, u2, u3, u4 ) est combinaison linéaire des
Ceci prouve que IE2 n'est pas un sous-espace vectoriel de
vecteurs de §4 si et seulement si -2u1 - u2 + u3 + 3u4 = O.
IR!2.
Par exemple pour Ü = (l,0,0,0): -2x l-0+0+3x0 = -2 ;é 0
donc Ü n'est pas combinaison linéaire des vecteurs de §4. c) Comme l'équation y = x + z 2 n'est pas linéaire, on conjec-
ture que IE3 n'est pas un sous-espace vectoriel de IR! 3 .
Cet exemple montre que § n'est pas génératrice de IR! 4.
4
En effet:
a, --+b , --+
e) On note §5 = ( --+ c , -d ) . Û = (l,2,l)EIE3car: 2 = 1 +1 2 .
Pour savoir si § 5 est génératrice de IR!3, on résout l'équa- (- 1).Ü = (- 1, - 2, - 1) 11'.IE3 car: - 2;é - 1+(- 1) 2 =O.
tion vectorielle (E) : X a+ y b + Z C + t d = Û d'inconnue
(x, y,z, t) E IR!4, avec Ü = (ui, u2, u3) E IR! 3. On a:
Ceci prouve que IE3 n'est pas un sous-espace vectoriel de
IR!3.
0 + t = u1
d) Comme le paramétrage (a+ 213 + y,13) est linéaire et homo-
(E) <=> (Sl 2y + t = u2
{ gène, on conjecture que IE4 est un sous-espace vectoriel de
2x + 2z + t =u3 IR!2.
• Ô = (0, 0) E IE4 car Ô = (a + 213 + y, Pl avec a= 13 = y = O.
+t = u1
(S)<==>
• Soient À. E iR! et (ü, v) E IE4 X IE4.
Comme (Ü, v) E ~ X IE4, on a: û = (au+ 213u + Yu,13u)
"O
avec (au,13u, Yu) E IR! 3 et v
= (a v + 2Pv + Yv,13v) avec
0 (S) est compatible pour tout Ü = (u 1, u2, u3) e: IR!3 . La fa- (av,Pv,YvlEIR! 3 .
C:
::J
mille $5 est donc génératrice de IR!3 . On pose w= À.û + v. On a :
-
0
lfl
,-i
0
N (À.au+ av+ 2À.13u + 213v +À.Yu+ Yv, À.l3u + 13v)
@ a) Comme l'équation y = x + z est linéaire et homogène, on
...., conjecture que IE 1 est un sous-espace vectoriel de IR! 3 .
.c aw À.au +av
Ol
·;:: • Ô = (0,0,0) e: IE1 car O = 0 + O.
>- On pose alors: 13w >..Pu +Pv et on a :
0
a. v) E IE1 x IE1.
• Soient À. E IR! et (Ü, {
À.Yu +yv
u Yw
On note Ü = (xu, Yu, Zu) , v = (xv, Yv, Zv) et w= À.Ü + v =
(Xw,Yw,Zw) .
101
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
On pose alors :
aw = et on a:
h(Ô) [2(0,0,0,0)
{ (0,0,2,0)
13w
ô
üi = (aw +2,13w)
g) On a IE7 =Vect(9'), où 9' est une famille de quatre vecteurs Ceci prouve que 13 n'est pas linéaire.
deC3 .
u Par théorème, on sait donc que IE7 est un sous-espace vec-
0
C: toriel de 4::3 (c'est même le plus petit contenant la famille d) Montrons que ft est linéaire de ~ 4 dans ~ 3 .
::J
-
0 ~).
lfl
,-i Soient À.€~ et (û. v) e:~4 x ~4.
0
N
@ a) Montrons que fi est un endomorphisme de ~ 2 .
...., On note : Û = (xu,Yu,Zu, tu) et ïi = (xv,Yv,Zv, tv) et üi =
.c Soient À e:~ et (û,ïi) e: ~2 x ~2. À.Û +V = (Xw,Yw,Zw,tw) .
Ol
ï::::
>- On note: Ü = (Xu,Yul. v = (Xv,Yvl et üi = J...Ü + ïi =
a. (Xw,Yw).
0 Xw À.Xu +Xv
u
Xw À.Xu +Xv Yw À.Yu+ Yv
Remarquons que: Rema<quoru;quec {
{ Yw = À.Yu + Yv Zw = À.Zu +zv
102 tw = À.tu+ tv
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Espaces vectoriels et ap p lications linéaires Chap,itre 5
-
l3 + 3y
y =y
(x, y, z, t) e: IE2 <==> 3(a, 13, y) e: lll1 3 / (S)
{ a -13 =z
a) IE1 est défini par un système d'équations cartésiennes.
0 = t
On va directement donner une famille génératrice de IE1, Autrement dit : (x, y, z, t) e: IE2 <==> (S) est compatible
ce qui prouvera aussi que IE1 est un sous-espace vectoriel
de~4 . Or:
@]- ~ + 3y = X
• Soit (x, y, z, t) e: IAl 4 . On a :
(S) <==>
[TI= y
l
ŒJ+y -z-t=O
(x, y, z, t) e: IE 1 <==> (S) - 3y =z-x
Œ)+ z -t=O
0 =t
2a @] - ~ + 3y = X
- a+l3
(S) <==>
[TI =y
a 0 = -x+3y+z
0 =t
On obtient ainsi IE1 sous forme d'un paramétrage:
u
0
Donc: (S) est compatible = lJ -x+3y+zt 0
0
C:
::J Mais on a : (x, y, z, t) e: IE2 <==> (S) est compatible.
0
• De plus: On obtient donc un système d'équations cartésiennes de
lfl
,-i
0 IE2 :
N IE1 {(2a,-a+l3,a,l3) e:lli 4 / (a,13) e:~2 }
@ {a.(2, -1, l, O) + l3.(0, l, 0, 1)/ (a,13) e: ~2 }
IE2 ={(x,y,z, t) e: lll14/ -x+3y+z =Oet t =o}
....,
.c Vect ((2, - ~.' l, 0): ,(0, 1:0, ll) c) IE3 est défini par une famille génératrice :
Ol
·;::
>-
a. =Ü =v IE3 = Vect( (1, 1,0), (0,2, 1),.(1, - ~· -1))
.__.,..._., .__.,..._.,
0
u =Ü =v =w
Ceci prouve que IE1 est un sous-espace vectoriel de ~ 4, et
que la famille (ü, ïi) est génératrice de IE1. Ceci prouve que IE3 est un sous-espace vectoriel de !Al3.
103
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
~
On va donner un paramétrage de IE3 et en déduire un sys- 0
tème d'équations cartésiennes. (E) <==> (S) J: + y + z : <==> J; 0
• Ona: 1 y=O
ce qui prouve que @1 est libre.
z 0 1
IE3 = Vect(û, v, w) Mais on a: Card(@ 1) = dimlli 3 = 3, donc, d'après le théo-
{o:ü +13v + yw / co:,13, y)€ 11i3} rème de la base incomplète, @1 est une base de lli 3.
= {(o:+y,o: + 2j3 - y,j3 - y)Elli 3 /(o:,j3,y) Elli 3}
b) On a: §2 = (.._,._,
(1, 0,0,0), (l, l, 0, 0), ,(2,0: l, 1)).
.._,._,
On vient donc trouver un paramétrage de IE3. =Ü = ÏÎ = ÏÛ
• Vérifions que §2 est libre. Pour cela, on résout l'équation
• Soit (x,y,z) € lli 3. On a: v w
vectorielle (E) : x û + y + z = 0 d'inconnue (x, y, z) E IR! 3.
Ona:
l
@J +y=x
(x, y, z) E [3 = 3(o:, 13, y) E lli3 / (S) a + 213 - y = y
X+ y+ 2z = 0
y =0
0
13 - y = z (El= (Sl 0
{ z =0
Autrement dit: (x,y,z) E IE3 = (S) est compatible 0
z =0
Or: ce qui prouve que §2 est libre.
@] +y =X • dim(~ 4 ) = 4 donc il faut compléter §2 avec 4 - 3 = 1 vec-
(Sl = ~-2y=y-x teur, pour obtenir une base de IR! 4 . De plus, on sait qu'on
1 13 - y =z
peut choisir ce vecteur dans la base canonique de IR! 4 .
Onposedonc@2= ( ---+ - ---+---+ ---+
u, v,w,a)avec a = (0,0,1,0).
@] +y =X Vérifions que @2 est libre. Pour cela, on résout l'équa-
(Sl = ~-2y=y-x v
tion vectorielle (E) : x Ü + y + z üi + tâ = 0 d'inconnue
1 0 =x - y+2z
(x,y,z,t) Elli4 .0na:
X + y + 2z =0 { X = 0
Donc : (S) est compatible = x - y+ 2z = 0
Mais on a: (x, y, z) € IE3 = (S) est compatible. (El = (Sl y =0 = y 0
{
z+t=O z 0
On obtient donc un système d'équations cartésiennes de
IE3 : z =0 0
IE3 = {(x,y,z) Elli 3/ x-y+2z =0} ce qui prouve que ~2 est libre.
-
Mais on a: Card(@2) = dimlli 4 = 4, donc, d'après le théo-
rème de la base incomplète, @ 2 est une base de IR! 4 .
104
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
-
t -d = -0 d'inconnue (x,y,z, t) E ~ 4 . On a:
0 + 2y + z + t = 0
(E) <==> (S) ~+z - t =0
a) Ona:$1 = ~ ~ ~ -
=u = 11 =w 1 y + z+t = O
= 0 + z = ai
(S)
1 ~+6t= O
a une infinité de solutions, ce qui prouve que $ 2 est
(SL3 - L2)
(E) (S)
{ [IJ + z = a2 liée (on le savait déjà carCard($2) = 4 > 3 = dim(Ol1 3)). Pour
obtemr la relation cherchée entre les vecteurs, il faut pour-
(S)est compatible pour tout â = (ai, a 2 ) E C 2. La fa-
swvre la résolution de ce système.
mille g;l est donc génératrice de ~ 2• c'est-à-dire : Ol1 2 =
Vect(ü, w). v, a
• dim (lll1 2) = 2 donc il faut extraire 3 - 2 = 1 vecteur de g:1, -a
pour obtenir une base de lll1 2. De plus, on sait qu'il faut ex- 3a
traire un vecteur qui s'exprime comme une combinaison
linéaire des autres. -2a
On a donc, pour tout ex E ~ :
On remarque que : = Ü + w v.
Par théorème, on saü
donc que@1 = (ü, v) est encore génératrice de ~ 2 : ~ 2 = aci - ab + 3a7 - 2ad = 0
Vect(Ü, v).
Par exemple pour a= 1: â = b -37 +2d.
Mais on a: Card(@1) = dim ~ 2 = 2, donc, par théorème,@1
est une base de ~ 2. * Par théorème, on sait donc que @2 = (b, 7, d) est en-
core génératrice de Ol13 : Ol13 = Vect (b, 7, d).
b) Ona:g:2 = ~·~ · ~ ·!!.:_-.~.
Mais on a : Card(@2) = dim~ 3 = 3, donc, par théorème, @2
=a =b =d est une base de ~3.
• Pour savoir si $2 est génératrice de ~3. on résout l'équa-
c) O n a : $ 3 = ~ · ~ · ~ ~ -
tion vectorielle (E) : x â + y b + z 7 + t d = Ü d'inconnue
(x,y,z, t) E ~4, avec Ü = (ui, u2, u3) E ~ 3. On a : =a =b =ë =ri
• Pour savoir si $ 3 est génératrice de lll1 2, on résout l'équa-
"O
0 0 + 2y + Z + t = Ut
tion vectorielle (E) : x â + y b + z 7 + t d = Ü d'inconnue
0
C:
::J (E) = (S) l sy 1 + z - t = u2 (x, y, z, t) E lll14, avec Ü = ( u1, u2) E ~ 2. On a :
lfl
,-i
0
1 y +z+t =u3 (E) = (S) { 0 + 2y + 6z - t = u1
N
@
0 + 2y + z +t = u1 X + y + Z + t = U2
...., (Sl <==> ~+z - t = u2 0 + 2y + 6z - t = Ut
.c
Ol
ï::::
>-
a.
1 ! 4z 1 + 6t = Su3 - u2
(S)=
{ -[IJ- Sz + 2t = u2 - ui
105
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
rg(@)
* Comme on ne trouve pas de relation« évidente» entre les
vecteurs de §3, on va en chercher une par le calcul. Pour
cela on résout l'équation vectorielle (E): X a+ y b + Z C +
0
-
td 0 d'inconnue(x,y,z,t)e:llll4 . Ona :
= ---+
= [TI
(E) <==> (S) { 0 + 2y + 6z - t =0 : ) (Ls - L1I
x + y +z + t =O
~]
0
[TI
0
(S) <=>
l + 2y + 6z - t
-II]-5z+2t = 0
=0 0
(S) a une infinité de solutions, ce qui prouve que §3 est On a rg(@) = Card(@) = dim(llll3), donc par théorème on
liée (on le savait déjà car Card(§3) = 4 > 2 = dim(llll2 )). Pour sait que@ est une base de l!ll3.
obtenir la relation cherchée entre les vecteurs, il faut pour-
suivre la résolution de ce système. b) On note (7, j, k) la base canonique de l!ll3.
4cx -313
Ona:
ïi 1 =(l,2,4)= i +2j +4k -
- 5a + 213 et:
--,1,, ; ~
a v2 = (3,-1,0) =3 1 - J
- - - --
j + k - Û l + Û3
(4a - 3j3) a +(- 5a+213) ~ ~
b + ac +Pd =0
= -+- +-
i j k = Üi + Û2 - Û3
On a donc:
Par exemple pour ex= 1 etl3 = 0: - c = -4a
---+ +5 -b
et pour a = 0 et 13 = 1 : d = 3a - 2b.
u
0
C:
::J
* Comme = c -4a+ 5b + Od, on sait donc par théo-
Ainsi:
0 rème que (a, b, d) est encore génératrice de l!ll 2 : l!ll3 =
lfl
,-i
Vect(a, b, d).
0
N
@
...., Ensuite, comme d = 3a - 2b, on sait donc par théo-
.c rème que @3 = (a, b) est encore génératrice de l!ll 2 : l!ll 2 =
Ol
ï::::
>-
a.
Vect(a, b). Mil
a) On peut procéder comme à l'exercice 5.4.
0
u
Mais on a : Card(@3) = dim llll 2 = 2, donc, par théorème, @3 Pour aller plus vite (et pour changer un peu...), on peut
est une base de l!ll 2. aussi remarquer que, si@cano = (ë 1, ë 2, ë 3, ë 4) désigne
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
l~
]
-2 3 = Vect((0,1,:, - 4))
Mat (f(û))
't'cano
[ ~]
-1
-2
0
3
2
=u
Et comme û '7" 0 , on a donc obtenu une base de Ker[.
Ainsi : dim ( Ker f) = 1.
= Ax Mat(û)
~cano
• Base de Tm f.
Par théorème on sait que l'image de f est engendrée par la
-2 3 famille [(@cana) = (t(ë i),t(ë 2).f(ë 3),f(ë 4) ). avec:
avec: A= (~l -2 3
-1 0 2 (0, - 1,-1)
{ /(7,)
f(ë2) (-2,-2,0)
Ceci prouve que f est linéaire de [ij 4 dans [ij 3 _
f(ë3) (3,3,2)
Ceci prouve aussi que: Mat (!,@cana, '€cana) = A
f(ë4) (l, l, l)
(mais ce n'était pas demandé ...).
Il reste à extraire une base de cette famille génératrice.
b) • Base de Ker[.
* Comme on ne trouve pas de relation« évidente » entre les
Soit Û = (x, y, z. t) e: [ij 4 . On a : vecteurs de /(~cana), on pourrait procéder comme dans
l'exercice 5.7, mais cela risque d'être un petit peu long et
on va certainement refaire plusieurs fois le même calcul. ..
Reprenons donc la base de Ker[ déterminée précédem-
ûe:Kerf = f(û)= 0 ment. Chaque vecteur de cette base nous donne en fait une
relation entre les vecteurs de !(~cana).
- 2y + 3z + t =0
Plus précisément: (0,l,2,-4) = ë2+2ë3 - 4ê4 e: Ker[
(S) - x - 2y + 3z + t : 0
{ donc f(ë 2 + 2ë 3 - 4ë 4) = 0 et donc, comme f est li-
- X + 2z + t - 0 néaire: f(ë2) +2f(ë3)-4f(ë 4) =O.
Comme f(ë 2) = Of(ë i) - 2f(ë 3) + 4f(ë 4), on sait par
et:
théorème que la famille (t(ë i).f(ë 3).f(ë 4 )) reste géné-
0 ratrice de lm/.
l
+ 2z + t =0 (L3)
(S) <==> =x - 2y + 3z + t =0 * Si cette famille est libre alors on aura déterminé une base
de Tm f. Pour le savoir, on résout l'équation vectorielle (E):
-2y+3z+t=O (L1)
xf(ëi) + zf(ê3) + tf(ê4) = 0 d'inconnue (x,z,t) e: [ij 4 .
"O
0 -0 + 2z + t =0 Ona:
C:
::J
(S) <==> - l 2y 1 + z =0 (L2 - L1)
3z + t =0
0
lfl
,-i 1 - 2y + 3z + t =0
(E) = (S)
{
- x + 3z + t =0
0 - X+ 2z + t = 0
t: ~
N
@
= 1-0 :z
l
...., (S) - 12y 1: + - 0+ 2z + t = 0
.c
Ol
·;:: ~+t=O (L3-L2)
(S) = -x + 3z + t = 0
>-
a. 3z + t = 0
0 0
u - 0 + 2z + t =0
a
(S)= 0 =0
=
2a
- 4a 1 3z +~ = O
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
-2 3
=
{- 72 - -
V 1 - V2
E3 -2ïi 1 + 2ïi 2 + ïi 3
Mat(f,@cano,~cano) =A= (~l -2 3
- 1 0 2 :] On a donc:
[TI 1 Finalement:
rg(@) = rg
0 [TI =4
0 0 [TI -1 -2
-
sait que fJs est une base de ~ 4 .
• Déterminons le rang de la famille~:
F ;]
1
et de déterminer A- l. Pour cela, considérons Je système
rg('C)
rg ~ 0
0
"O
3
[[Q Œ
rg :
1
0
~l (L2 - L1 J
=a
0
C:
::J On a rg('G') = Card('G') = dim (~3), donc par théorème on AX=Y=
3y -0 =b
0
lfl
sait que <C est une base de ~ 3 . ~ =C
,-i
0 e) On doit calculer les vecteurs f(û i). i e: [1,4], en fonction - x - 4y +4z + ~ = d
N des vecteurs f(v j), je: [1,3].
@
...., On a, d'après l'expression analytique de f: 0 =a
.c
Ol
·;:: f(ûi) (0, -1, -1) =- 7 2 - 7 3 AX=Y=
ŒJ =!c
>-
a. f(û2) (-2,-3,-1) = -271-372- 7 3 0 =-b+~c
0
u t(û3) = (1,0,1) = 71 + 73 [D = !a +2b - 2c+ !d
t(û4) (2, l, 2) = 27 1 + 7 2 + 27 3 On a un système de Cramer, donc A est inversible. De plus :
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
Donc:A2 =3A-24 .
0 0 0 Par unicité de la représentation matricielle dans une base,
0 0 on a donc: f 2 = 3f - 2Id1R4.
-2 3 0 • On a donc:
4 -4 -1 -1
f O 2(f - 31dw) = 2 (f - 31dlR4) of = ldlR4
Par théorème on sait donc que f est un automorphisme
de lli 4 et que, si ~cano = (ë 1, ë 2, ë 3, ë 4) désigne la base Par théorème f est donc un automorphisme de IR4 et:
canonique de lli 4 , on a : r 1
= -,l (f-3IdlR4).
c) • On a g = f - ldlR4 et donc B = A - 4.
2 0 0
• Ona:
Mat(f- 1)=A- 1 =!
alcano
0
2 0 -2
0
4
3
-4 l
f B=
0
0
0
- 1
0
2
2
-4
0
-1
- 1
4
A, } 3y - z
2y
X
- x - 4y+4z+2t
l • Base de Ker g.
Soit û = (x,y,z, t)
û E Ker g
4
E 11i .
ç::::::;,
On a:
f (û) = Û
et donc, pour tout (x, y, z, t) E 11i4 : =x
(S) { x 3y-z =y
f(x,y,z,t) = (x,-3y-z,2y,-x-4y +4z +2 t)
2y = z
De même : - X - 4y + 4z + 2t =t
}!
et:
2x
A- 1 x z J O=0
z 2 -2y+3z (S) ç::::::;,
t x+4y - 4z + t
-@- 4y
l
+4z+ t = O
(S) ç::::::;,
u
0 r 1(x,y,z, t) = i(2x,z, - 2y +3z,x +4y - 4z + t) Ej-z =0
C:
::J X 4a+j3
l
0
lfl b) • Pour touver une relation entre les fonctions f et IdlR4, 2, f
,--i (S) ç::::::;, 3(a,13) E 11i2 / y: a
0 on va chercher une relation entre les matrices A2 , A et 14 . 2a
N
@
....,
Ona: = 13
.c On a donc :
Ol
ï::::
>-
a. Kerg {(4a + 13, a, 2a, 13) / (a, 13) E lli2 }
0
~]'
u 0 0 0 0 0
{a.(4, l ,2,0) +j3.(1,0,0, l)/ (a ,13) E 11i2 }
0 3 -1 0 7 -3 0
Vect((4, 1~2,0)_, p. o~o, 1))
0 2 0 0 6 -2 0
=Ü =v
- 1 -4 4 -3 - 12 12 4 109
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
Et comme Ü et v
ne sont pas colinéaires, on a donc ob- (X
tenu une base de Ker g.
- 213 + y
Ainsi : dim ( Ker g) = 2.
13
• Base de Img.
y
Par théorème on sait que l'image de g est engendrée par la
On obtient donc:
famille g(~cano) = (g(ê i).g(ë 2),g(ê3),g(ê4) ). avec:
IF
g(ë 1) (0,0,0, - 1) = {(ex, - 213 + Y, 13, y) E: ~ 4 / (ex, 13, y) E: ~ 3 }
{ g(ê3) (0, - 1, - 1,4) Vect ((1, 0~0, 0)1~ ,(O, l~O, l))
g(ë 4) (0, 0, O, l) =a =b
Tl reste à extraire une base de cette famille génératrice. Ceci prouve que IF est un sous-espace vectoriel de ~4, et
que la famille (â, b, ë) est génératrice de IF.
* Reprenons la base de Ker g déterminée précédemment :
(4,l,2,0) =4e 1 + ê2 +2e3 E: Kerg donc b) La famille (ü, v) est génératrice de IE, et elle est libre car
g( 4e l + e 2 + 2ë 3) = 0 et donc, comme g est linéaire : v
Ü et ne sont pas colinéaires.
4g(ëi)+g(ë2)+2g(ê3)= ô. Ainsi (û, v) est une base de IE et donc : dim(IE) = 2.
(1,0,0, 1) = ë 1 + ë 4 e: Kerg doncg(ë 1 + ë 4) = 0 et donc,
Déterminons ensuite un système d'équations cartésiennes
comme g est linéaire : g(ë i) + g(ê 4) = Ô . de IE. On a :
Comme g(ë 4) =- g(ë i) + Og(ë 2) + Og(ë3). on sait par
théorème que la famille (g(ë i),g(ë 2),g(ë 3)) reste géné-
IE = Vect(û, v)
{aÛ + l3v j (a, j3) E~
2}
ratrice de Img.
De plus comme g(ë 2) = -4g(ë i) - 2g(ë3), on a donc
= {(- a - l3,2o:+2l3,cx,l3) 4
E:~ / (cx,13) E:~2 }
aussi que la famille (g(ë 1),g(ë3)) est génératrice de Img. Pour (x,y,z, t) E: ~ 4. On a:
* Si cette famille est libre alors on aura déterminé une base
de 1mg. C'est bien le cas car les vecteurs g(ë i) et g(ë 3)
ne sont pas colinéaires.
(x,y,z,t) E:!E = 3(a,j3) E: ~ 2 / (S) { - : : ~::
La famille est donc libre. On en conclut que
(g(ë i),g(ë3)) est une base de Img. 13 = t
Donc rg(g) =dim ( Jm g) = 2. Autrement dit: (x, y. z, t) E: IE <=> (S) est compatible
Or :
"O
0
li•+
a) • On pose Ü = (- 1,2,1,0) et v
= (- 1,2,0,1). On a IE =
{-@H ==x 0 y+2x (L2 + 2L1)
C: (S) <=>
::J Vect(ü. v). donc par théorème on sait que IE est un sous- - 13 = z+x (L3 + L1)
0
espace vectoriel de ~ 4 .
lfl
,-i
13 =t
0 • Pour montrer que IF est un sous-espace vectoriel de ~ 4 on
N
peut procéder comme dans l'exercice 5.3. - @] - 13 =x
@
....,
.c Mais on peut aussi chercher une famille génératrice de IF, (Sl <=>
@] =t (L4)
Ol
·;:: ce qui montrera que IF est un sous-espace vectoriel de ~ 4 0 = y+2x (L2)
>- et répondra en plus en partie à la question c) !
0
a.
4. On a :
0 =x+z+ t (L3 + L4)
u Soit (x. y, z, t) E: ~
Donc: (S) est compatible= y+ 2x =0 et x+ z+ t = 0
(x,y,z,t) e:IF = (S) [1+2z- t = 0 Mais on a : (x, y, z, t) e: IE <=> (S) est compatible.
110
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Espaces vectoriels et ap p lications linéaires Chap,itre 5
30'.
c) A la question a), nous avons vu que la famille (a, b, 7) est
génératrice de IF. -60'.
O'.
Pour savoir si elle est libre, on résout l'équation vectorielle
(E): xa + y b + zê = 0 d'inconnue (x,y,z) e: ~3. On a: = - 40'.
=0 On obtient donc :
~+13 = x
On en déduit très simplement un système d'équations car-
tésiennes de G = IE n IF : 3
(x, y, z, t) e: IE <==> 3(cx, 13) e: ~2 / (S) - cx - l3 = y
{ 70'. + 13 = z
G = {(x,y,z, t) e: ~ 4/ y+2z- t = 0 et 2x+ y = 0 et x+z+t = o}
- 70'. - 13 = t
"O
0
C: Autrement dit : (x, y, z, t) e: IE <==> (S) est compatible
::J
• On peut en déduire une famille génératrice, puis une
0 base, de G. Or:
lfl
,-i
0
Soit (x, y, z, t) e: ~ 4. On a : ~+13 =x
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
(x, y. z, t) e: G <==> (S)
{02x + y
H
+t=O
=O
(S) <==>
0
413
= x+ y
-1413 I= 3z - 7 X
= 3t + 7x
(L2 + L1)
(3L3 - 7L1)
(3L4 + 7L1l
>- y+ 2z - t = 0
0
u
a.
(S) <==>
10 + z + t =O
ŒJ-2z-2t = 0 (L2-2L1) (S) <==>
~+13
0
- ~
=X
= x+y
= 3z - 7x
y + 2z - t = 0
0 = z+ t !(L3 +L4) 111
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaire s
--- ---
On note : IF = Vect ( u, v , w, -)n . Comme
0 v + w - n on a aussi. : IF = Vect (-
'
v , w, -)
n .
u = w- n =
-
- -- Ü E Ker f <==> f (ü) = Ô
Pour (x, y, z, t) € ~ 4, on a donc : 0 +z =0
=x <==> (S) 2x - y - 2z = 0
2a -y=z et:
-2a +y=t
Autrement dit: (x,y, z , t) €IF<==> (S) est compatible (Sl <==> J0 - y : [fil: :
Or:
=x
1 -Œ] =O
=y
(S) <==>
-III= z-2y (L3 -2L2) (S) = { ; : :
0
C:
::J
lfl
IF = { (x, y, z, t) € ~ 4 / z + t = 0}
!.!_ est alors immédiat que ë E IF (car 7 + (- 7) = 0) et que
B= (=: :J
-1 2
,-i
0 d €IF(carl+(-l) =0).
N
et:
On a donc mo ntré que : IE c IF.
@
....,
.c
Ol
·;::
-
On a:
• On note (7, 7, k) la base canonique de ~3 . 8 x ( :] =
z
(=::~:::]
-x+ y+2z
>-
a.
0
f(i) [(} ) f(k )
u ce qui donne, pour tout (x, y, z) € ~3 :
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
* Commençons par déterminer une base de Ker f. * Commençons par déterminer une base de Ker f .
Soit Û = (x,y,z) e: ~3 . On a: Soit Û = (x, y, z, t) e: ~4 . On a :
û e: Ker/ = f(û) = ô
Û e: Ker f f (û) =Ô
= -x +y+2z =O <===>
~ - 2y + z - t = 0
~
ex+ 213
= 3(a.~)<R 1 {
2
ex (S) - x
X
+ y + z + 5t = 0
-y +z + t =0
J3 {
On a donc: - 3x + 3y - z + 3t =0
l'
* Déterminons ensuite une base de Imf.
Par théorème on sait que J'image de f est engendrée par la (Sl = 3(ex,13l e: ~21
y
z
a
(f
famille (t).f(i).f(k) ). = - 313
= 13
0~ pose üi =f(i) = (1, l, 1). Comme f(k) =2w et f(i) =
- w, on a : On a donc :
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
et:
2x - 2y+ z - t
- x + y+z+5t
x-y+z+t
l Par théorème on sait que l'image de f est engendrée par la
famille {t(ê i),f(ê 2).f(ê 3),f(ê 4) ).
Reprenons la base de Ker f déterminée précédemment:
(J,l,0,0) = ê1 + ê2 e: Ker/ donc f(ê 1 + ê2) = Ô et donc,
comme f est linéaire : f(ê i) + f (ê 2) = Ô.
@ (2, 0, -3, 1) =2e 1 - 3ë 3 + ë 4 e: Ker f donc
...., -3x+3y-z+3t
.c f(2ë 1-3ë 3 + ë 4) =Ô et donc, comme f est linéaire:
Ol
·;::
ce qui donne, pour tout (x, y, z, t) e: ~4 :
2f(êi)-3f(ê3)+f(ê4)= ô.
>-
0
a. f(x,y, z, t) Comme f(ê 2) =- f(ê i) +Of(ê 3) +Of(ê4), on sait par théo-
u rax-2y+z-~-x+y+z+5~x-y+z+t rème que la famiUe (f(ê 1).f(ê3),f(ê4)) reste génératrice
,-3x+3y-z+3t) delmf.
113
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Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
D=(
2
4
0
0
2
0
0
l 0
-2
3
0
1
0
0
3
-Il3
-1
l-
E1
E2
Ê3
E4
Vect ( (1, -2,0,0,0), (0, -3, l, -3, 1))
--..,.-
=a
--.....--
=b
l
Et comme â et b ne sont pas colinéaires, on a donc obtenu
et: une base de Ker f.
Ainsi : dim ( Ker f) = 2.
x [ 2x+y+3u
Dx ~ = 4x+2y-2z+t+llu * Déterminons ensuite une base de lmf.
3z-3u
t Par théorème on sait que l'image de f est engendrée par la
z -u famille {t(ë i)J(ë 2).f(ë 3),f(ë 4),f(ë s) ).
u
ce qui donne, pour tout (x, y, z, t, u) e: llis : Reprenons la base de Ker f déterminée précédemment :
(1,-2,0,0,0) = ë1 -2ë2 e: Ker/ donc f(ë1 -2ë2) = 0 et
f(x,y,z, t, u) donc, comme f est linéaire : f(ë i)-2f(ë 2) = 0.
(2x+ y +3u,4x+ 2y-2z + t + llu,3z-3u, z - u) (0,-3,1,-3,1) = -3ë2 + ë3-3ë 4 + ës e: Kerf donc
f( - 3ë 2 + ë 3- 3ë 4 + ë s) = 0 et donc, comme f est linéaire:
* Commençons par déterminer une base de Ker f . -3f(ë2)+f(ë3)-3f(ë4)+f(ës)= O.
Soit Ü = (x,y,z, t, u) e: llis. On a:
Comme f(ë i) = 2f(ë 2)+of(ë 3) +Of(ë 4) +of(ës), on sait
par théorème que la famille (t(ë2)J(ë3)J(ë4)J(ës))
Ü e:Kerf = f(ü) = o reste génératrice de lmf.
{ ~+y + 3u = O De plus comme f(ë s) = 3f(ë 2)- f(ë 3) +3f(ë 4), on a donc
(S) 4x + 2y - 2z + t + Jlu = O aussi que la famille ~ = (f (ë 2).f(ë3),f(ë 4)) est généra-
= 3z - 3u = 0 trice de lmf.
'O
0 z - u =0
C: Vérifions que ~ est libre : pour cela, on résout l'équation
::J
0 et : vectorielle (E) : xf(ë 2) + y f(ë 3) + zf(ë 4) = 0 d'inconnue
lfl
,-i
(x,y,z) e: lli3 . On a:
0 lli]+ y +3u = 0
N X =0
@
...., (S) = - 2z + [!] +Su = 0 (L2-2L1)
2x - 2y + z = 0
X = 0
.c
Ol
~ -3u = 0 (E) <==> (S)
3y =0
<==> { y = O
{
·;:: z -u =0 z 0
>-
a. =0 y
0 lli]+ y +3u = 0 ce qui prouve que~ est libre.
u
- 2z +[!] + Su = 0 (L2 -2L1)
(Sl = Donc~ est une base de lm f et rg(f) = dim ( lm f) = 3.
~ - 3u = O
11 4 0 =0 (3L4 - L3)
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Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
-
a) • Déterminons le rang de la famille ~ :
b) • Déterminons le rang de la famille 8l! :
([Q
~·l
0
rg(~)
,g~ 0
0
~.]
2
rg(~)
rg :
-1
rg :
F
1
[TI (L2 + L1)
rg
([Q
:
0
[TI
~Il (L1 - L3)
l
-1
~l l (L3 - L1)
,g(~ 0
= 3
([Q
rg : [TI
0 ~l (L3 +L2 )
=
3
=
[TI
0 [TI
Ona: Ona:
f(i ) f(j) f(k) g( i) g(J) g(Î)
et:
A= (~ ~3 ~2 l et:
B= (~2 ~3 ~21
3 -2 -2
Ax ( : ] =(x-+3;_+2: ]
Bx ( : ] = (~:: : : : : :]
z 4y+3z z 3x-2y-2z
ce qui donne, pour tout (x, y, z) E ~3 :
ce qui donne, pom tout (x, y, z) e: ~3 :
f(x,y,z) = (x + 4y + 2z, - 3y - 2z,4y +3z)
g(x,y,z) =(3x - 3y - 2z, - 2x + y+2z,3x - 2y - 2z)
On doit calculer f(û1).f(û2).f(Ü3) en fonction de
Û 1, Û2 et Û3.
On doit calculer g(v\),g(ïi2),g(v3) en fonction de
Ona: ïi 1, ïi2 et v3.
'O
0 f(ûi) /(1, - 1,1) = (- 1,1, - 1) =-Û1 Ona:
C:
::J f(û2) f(l,0,0) = (l,0,0) = Û2
0
lfl t(û3) = Jco,- 1,2) = co, - 1,2) = U 3
g(ïi i) = g(l,O,l) = (l,O,l) = zÎ1
,-i
0
g(ïi2) = g(O,l, - l) = (- l ,- l,O) =-ïi1 - ïi.2
N On obtient donc: g(ïi3) g(l,-1,1) = (4,-1,3) =?
@
...., f(Ûi) f(Û2) f(Û3)
.c --
l
0 0 u1 Déterminons les formules de changement de base entre la
Ol ( -1
·;:: l'vlat,91 (/) = ~ 1 0 u2 base canonique et 8l! :
>-
a. 0 1 U3
0
-- -i -
=l-
u
l
V1 +k ïi2+ïi3
-- -V -V3
On remarque que cette matrice est diagonale. v2
-V3
j - k
-i - -j + k - j
k
1-
-v1-v2-v3
- - 115
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
a u
b f(ü)
g(v 1> g(v 2> C = f 2 (û)
-1
Mat,.(g) = ( : - 1 On doit calculer f(a).f(b)J(ê) en fonction de â, b et
0 ê.
f(â) = f(û) = b
On remarque que cette matrice est triangulaire supérieure.
-
f(b) J2(û) =ê
f(ê) J3 (û) =0
a) On a supposé que _r 2 fc 0, on sait donc qu'il existe au moins
On obtient donc :
un vecteur û e: 11<3 tel que f 2 (û) fc Ô .
Montrons que ce vecteur û est solution du problème, c'est- J<a> f(b) t<ê>
a
il
à-dire que la famille (ü .f(û)J 2 (û)) est libre. 0
Mat,o({I =( : 0 b
Pour cela, on résout l'équation vectorielle (E) xû + 1 C
yf(û) +zf2 (û) = Ô d'inconnue (x,y,z) e: 11<3 .
-
Comme on ne connaît pas les composantes du vecteur û,
on ne peut pas utiliser une résolution de système linéaire.
Il faut donc trouver une autre méthode.
a) On a:
2
Composons l'équation (E) par / = f of:
116
Espaces vectoriels et applications linéaires Chap,itre 5
= .f o .f n
Ajnsi, pour tout ne: l"\J et tout (x, y, z, t) e: llll 4 :
= .f o (a,i.f + bnI~4)
an/2 + bn.f
f 11 (x, y, z, t)
flinéaire (c2 11 + 1 - l)x - c2n+l - 2)y - (2 11 - l)z,y.
an (3 .f - 2IdlR4) + bn.f
=
(2n+l - 2)x- (21!+ 1 - 2)y + (2- 211 )z, (2n - l)y + zn t)
(3an + bn) .f - 2an IdlR4
* t(z) = tG) = x.
Comme expliqué plus haut, ceci prouve que: x e:
!( Ker(go f) ).
et donc, pour tout (x, y, z) e: 11i3 :
0 Soit x e: t( Ker(go f)) fixé quelconque. f(x,y,z) = (x- y-z,x+ y+ z, -x)
On veut montrer que x e: Ker g n lm/, c'est-à-dire que
g(x) = ô et qu'il existez e: 1K n tel que x = f(z). • Base de Ker f.
On axe: f( Ker(go f) ). donc il existe y e: Ker(go f) tel que Soit Ü = (x,y,z) e: 11i3 . On a:
x =f(y).
* On a : g(x) = g(t(y)) = Ô car y e: Ker(go f). Ü e: Ker/ <=> f(û) = Ô
* Posons _.z = _.y. On a bien
. _.
z e: 1K n· et : f (_.)
z = f (_.)
y = x. -+
x - y - (IJ = O
Comme expliqué plus haut, cela prouve que : x e: Ker g n = (S) { - : +y +z : :
lm/.
Par double-inclusion, on a donc:
et :
Ker gn Imf =!( Ker(go f)) X -y-[TI=O
0
::J
'rlx e: 1mg, f(x) e: 1mg. =J -k
lfl
,-i
Soit x e: Jmg fixé quelconque. Il existe donc y e: IK 11
tel
Et comme j - k -:/, Ô, on a donc obtenu une base de Ker f.
0 que: x g(y).
=
N Ainsi: dim (Ker f) = l, Ker f est une droite vectorielle.
@ Alors:
...., • Base de lm/.
.c f(x) = t(g(y)) = f og(y) = gof(y) = g(f(y))
Ol
·;::
On sait que Imf est engendrée par la famille f(~) =
>- (t(t).f(i).f (k) ).
0
a. Posons z =
f (y). On a alors: f (x) = g(y). et donc
u f(x) e: Jmg. Mais on remarque que: f(i) = f(k). Donc Imf est en-
Ceci prouve que 1mg est stable par f. gendrée par (f(i).f(i) ).
118
Espaces vectorie ls e t ap p lications li néaires Chap,itre 5
o:(o:- l)
l
1
=3
-1 si o: = 0 ou o: = 1
r· - a ,g(/ - •ldo,J ={ :
rg
-1
1 1 - o:
0
~·1
- (X
si o: ;: 0 et o: ;: 1
rg (Œ1-o:
1
0
1 - o:
-1
- • ] (L3)
1
-1 (L1)
Vect(û 1) et lm/= Vect(û2, Ü3) en posant Û3 = (-1, 1,0).
• Analyse ( = conditions n écessaires). Soit D une droite
vectorielle stable par f (on suppose qu'il en existe au
moins une).
rg (Œ 0
0
0
1 - o:
-1
1- a
-o:
o:(o:-1)-1
] (L2+L1)
(L3 + (1 - cx)L1)
Comme D est une droite vectorielle, on a dim(D)
D = Vect(Û) avec û ;: 0.
D stable par f signifie que: Vx e: D, f (x) e: D. En particu-
= 1 et
l
rg(A- o:I3) linéarité de f:
F
0
-a f(û) = .\f(Ü 2) + µ /(Ü3) = ÀÛ 2 + µ(-2,0, 1)
rg ~ [TI ( 1~cx L2) '-,.-'
-1 o:(o:-\) -1 = u2
"O
0
rg
F ~ [TI
0
0
-a
1
o:(o: - 1)
l (L3 + L2)
Mais alors f (û) = û donne :
~ + µ( - 2,0,1) =~+µÛ3
C: donc:
::J
0
µ(-2,0,1) = µ(-1,1,0) d'où µ=0
lfl
,-i Ainsi û = ÀÛ2 e:Vect(û2) = D2.
0
N
• • Si o: =O. On a donc Oc 02, et par égalité des dimensions: O = 02.
@ On a donc prouvé que si D est une droite vectorielle stable
....,
:l
par f alors D = D1 ou D = D2 .
.c
Ol
ï::::
(qJ 0
[TI
>- rg(A) = rg l ~ • Synthèse (=conditio ns s uffis antes). Vérifions que les
a. =2 droites vectorielles D1 et D2 sont stables par f.
0 0
u
* Pour tout À e: ~: f(A. Û i) = A.f(Ü i) = 0 donc f(A. Û i) e:
• • Si o: ! {O, 1}. Di.
11 9
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
-
a) • Soit f l'unique application linéaire de 1K n dans 1K n défi-
nie parMat(/, @1,@2) = P.
Onnote@1 = (û1, .. . , Ün) et@2 = (v 1, ... , v n), On a :
c) Soit x e: 1K n fixé quelconque. On pose y = f (x) e: 1K P.
Si on munit O<n de@ 1 et n<P de '€1, la relation
s'écrit matriciellement :
u1
Pll
- -
Un
-VJ et donc : Y= AX.
--...-,
=Y
=A --...-,
=X
Pu -
v1
--...-,
=Y'
=B --...-,
=X'
Mat(/,@1, @2) = :
(
Pnl -
V n.
et donc : Y'= BX'.
Mais on a vu à la question précédente que : Y' = QY et
X' = PX.
On a donc: On a donc: QY = BPX et donc Y= Q- 1BPX.
Autrement dit pour tout x e: 1K n :
Mat(/(x)) = Q- l BP x Mat(x)
Et donc, comme une application linéaire est entièrement 'é'1 {i}JI
120
Es pa ces ve ctoriels et ap p licatio ns linéaire s Chap,itre 5
-
a) • Soit x e: IE.
Comme IF est u n sous-espace vectoriel de IKn, on a Ô e: IF.
On a donc:
Si on montre que !Y- est génératrice de IE + o=, on saura que:
=
Mais ë x e: IE et ë y e: IE, donc ë z À ë x + ë y e: IE, puisque c) Procédons par double-implication.
IE est un sous-espace vector iel de 1K n. Pour les mêmes rai-
==> 1 On suppose que IE et IF sont en somme direct e. On
u
7z = Af x + Î y e: IF.
1
0 sons
C: doit montrer que IEnlF = {O}. Pour cela on procède par
0
::J
Ceci prouve que z = Àx + y e: IE + IF. double-inclusion.
lfl
,-i On a donc démontré que IE est un sous-espace vectoriel de @ Comme IE et o= so nt des sous-espaces vectoriels de 1K n,
0 1K n contenant IE et IF. on sait que IE n IF est aussi un sous-espace vectoriel de 1K n,
N
et donc :
@
...., b) Soient BBE = (ë 1, . . . , ë p) une base de IE et &Bp = {Ô ) c!Eno=
.c (f 1, . . . , f q) une base de IF.
Ol
ï::::
>- On considère la famille ~ BBE u &Bp
BSoit x e: IEnlF.
a.
0
u ( e 1, ••• , e p,
-+ -+ -+f , ... , -+f q.
1
) Remarquons que: On a donc x e: IE et x e: o=. Remarquons que:
Card(~) =Card(BBEl + Card(@p) =p + q =dim(IE) + dim(IF) x = x+ô=ô+x
~~~~
EIE EF EIE Ef
121
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
1 <= 1On suppose que IE n IF = {0 J. On doit montrer que IE On a donc (E) <==> cx1 = · · · = exp = 131 = · · · = 13q = O.
et IF sont en somme directe, c'est-à-dire que tout E IE + IF x Ceci prouve que la famille§ est libre.
s'écrit de manière unique x = ë + 7 avec (ê, 7> E IE x IF. § est donc une base de IE EBIF puisqu'elle est libre et généra-
x
Soit E IE + IF fixé quelconque. Supposons que = ë 1+ x trice de IE EB IF.
71 = e2 + 72 avec (e1, 71) E IE xlf et (e2, 72) E !Ex IF. On 1<= 1 On suppose que la juxtaposition d'une base de IE et
doit vérifier que ë 1 = ë 2 et 71 = 72. d'une base de IF donne une base de IE + IF. On doit montrer
que IE et IF sont en somme directe. D'après c) il suffit de vé-
On a : ë 1+ 7 1 = ë 2 + 7 2, et donc: ê 1- ë 7 l· 2 =7 2-
rifier que lE n IF = {O}.
Comme IE et IF sont des sous-espaces vectoriels, on a : ë 1 -
@ Comme IE et IF so nt des sous-espaces vectoriels de 1K n,
ë 2 E IE et 7 2 - 71 E IF. Donc si on pose z = ë 1- ë 2 = ona{O}clE n lF.
7 2 - 71 alors z E IEnlF = {0}, c'est-à-dire: z = O.
@] Soit x E IEn lF. On se donne @E = (ê 1, . . . , ê p} une base
On a donc ë 1 = ë 2 et 71 = 72· La décomposition de x de IE et @p = (7 1, ... , f q} une base de IF. Par hypothèse on
est donc unique.
sait que § = @Eu &lJF = (ê 1, ... , ê p, f 1, ... , f q} est une
Ceci prouve que IE et IF sont en somme directe. base de IE + IF.
Par double-implication, on a donc : Comme x E IE on sait qu'il existe (a1, ... ,ap) e: !KP tel que:
IE et IF en somme directe = IE n IF = {0 l -
x = [p __.
a; e;
i =l
d) • Procédons par double-implication.
1 ==> 1 Onsuppose que IE et IF sont en somme directe. On car @E est une base de IE.
doit montrer que si @E = (ê 1 , ... , ë p) est une base de IE De même x E IF nous donne qu'il existe (131, .. . ,l3q) E !Kq
et §6F = (Î 1, ... , 7q) une base de IF, alors§ = §6E u§6F = tel que:
i=l
q
j= l
j
-
j
Par double-inclusion on a donc: !En IF = {O }.
Par double-implication, on a donc:
N
@ Comme IE est un sous-espace vectoriel de IKn, on a ê =
...., p - q - -
IE et IF en somme directe
.c
Ol
·;::
[ a; ê;
i=I
E IE. De même f = [
j=l
13 j .f j E IF. Alors ê =- .f = la juxtaposition d'une base de IE et d'une base de IF
>-
0
a. nous donne que ê E IEnlF et 7 E [nif. donne une base de IE + IF
u Mais comme on a supposé que IE et IF sont en so mme di- • Soient @E une base de IE et @p une base de IF. On a donc
recte, onsaitd'aprèslec) quelEnlF = {OJ.Ainsi ê = 7=O. Card(@E) = dim(IE) et Card(@p) = dim(IF).
122
Espaces vectoriels et applications linéaires Ch ap,itre 5
D'après ce qui précède on sait que si IE et IF sont en somme b) Raisonnons par l'aburde: supposons que Vp e: I\J,
directe alors § = @E u@p est une base de IE E& IF, et donc: Ker(.f P) Ç Ker(.f P+l).
Card(g;) = dim(IE œIF).
Ona:
Mais: Card(§) = Card(@E) + Card(@p). On a donc:
on sait donc, par théorème que la famille § est une base c) Procédons par récurrence.
de IE + IF.
• Pour q = Po, on a évidemment: Ker(fq) = Ker(.f PO).
Donc, d'après d), IE et IF sont en somme directe.
Par double-implication, on a donc: • Supposons que Ker(r) = Ker(/ Po) pour un q::: Po fixé.
IE et IF en somme directe <=> dim(IE + IF) = dim(IE) + dim(IF) * D'après a), on a: Ker(fq) c Ker(/q+l).
-
a) Soit p e: I\J fixé quelconque.
• Soit x e: ker(fP).
Par hypothèse on a donc f P(x) = 0, d'où:
* Soit x e: Ker(fq+ 1). On a alors: r+ 1(x) = r
Ô, ce qui donne que f (x) e: Ker(/q)_
Mais on a supposé que Ker(fq) = Ker(f/lO), donc on peut
dire que f(x) e: Ker(JJlO), cest-à-dire que JJl0+ 1 (x) =
f Po (f (x)) = O.
of (x) =
123
Chapitre 5 Espaces vectoriels et applications linéaires
d) Procédons par double-inclusion. En combinant ces deux égalités : f Po(! Po (z)) =Ô c'est-à-
@] On sait que f Po est un endomorphisme de 1K 11
• et donc dire: f 2Po(z) = O.
que Ker(/ P0 ) et Im(f P0 ) sont des sous-espaces vectoriels
de !Kn. Ceci nous donne que: z e: Ker(f2PO) = Ker(fPo) d'après c)
On a donc : {O} c Ker(/ Po) nlm(f Po). avec q= 2po.
~ Soit
o.
x e: Ker(/Po) n Tm(/Po). On doit montrer que x = Donc f Po (-) - --
z = O, c'est-à-dire x = O.
Par hypothèse x e: Ker(/ Po) et x e: Im(f Po). Donc: Par double-inclusion, on a donc:
f Po (x) = ô et il existez E 1K n tel que X =f Po (z). Ker(/PO) nlm(f PO) = {Ô}.
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
124
CHAPITRE 6
Fonctions usuelles, polynônies en
une indéterniinée et continuité des
fonctions nuniériques
125
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
- A l'aide des limites connues sur les fonctions usuelles et des ré-
sultats de croissances comparées, on peut prouver l'existence et
calculer une limite, sauf en cas de forme indéterminée.
<---+ Exercices 6.1, 6.2, 6.3, 6.5, 6.8, 6.9, 6.12, 6.14, 6.20 et 6.21
- Pour montrer que lim f(x) n'existe pas, on peut trouver deux
x-xo
suites (un) et (vn) convergentes vers xo telles que: lim
n-+oo
f (un) -:J.
lim f(vn).
n-+oo
<---+ Exercices 6.14 et 6.20
126
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
127
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
Pour vérifier que tous les termes de la suite sont dans !RI [X) ou dans
C[XJ, on procède par récurrence.
~ Exercice 6.17
128
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
129
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
u
0
C:
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
130
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
~ ~
Enonces des exercices
.
---- -
::J
0
lfl
,-i
0 Calculs de limites par quantité conjuguée
N
@ Déterminer les limites s uivantes.
...., ) lim x2
.c a x- ovl+x2 - l
Ol
·;::
>- b) lim vx+4-v'3x+4
a. x- o v'x+l-1
0
u ) lim x- Jxi+ï
C -v
x- +oo x 2 x2 +1
131
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
2
x +-
X
1
~ f(x) ~
?
r +x.
132
Fonctions, polynômes, continu ité Chap,itre 6
0
C:
::J
---- -
lfl
,-i
0
N
@ Une fonction bijective n'est pas nécessairement continue ou m onotone...
....,
.c . , . , . Si - 1 :( X :( Û
Ol
·;:: On cons1dere le fonct10n f defime par : f (x) ={ X
>- 1- X Si Û < X :( 1
a.
0
u a) Vérifier que f est bijective de [-1, l] sur [- l, l].
b) Montrer que f n'est ni continue ni monotone sur [- 1, 1].
133
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Continuité du maximum sur un segment (d'après Escp-Eap 2008)
Soient f et g deux fonctions numériques définies et continues sur [- 1, l ).
a) Soit u e: lll1. Montrer que la fonction hu définie sur (-1, 1) par: hu(x) = f(x)+ug(x),
est bornée et atteint ses bornes sur (-1, 1).
@ On note M la fonction: 1Jl1-.. lll1, u - M(u) = max hu(x).
...., - l ~ x ~l
.c
Ol b) Soient (u, v) e: lll1 2 et (x, y) e: (-1, 1) 2 tels que: Tvl(u) = hu(x) et M(v) = hv(y). Véri-
·;::
>- fier que:
a. (v- u)g(x) :::; M(v) - M(u):::; (v - u)g(y)
0
u
c) Montrer que la fonction M est continue sur lll1.
134
Fonctions, polynômes, continu ité Chap,itre 6
---- -
• En déduire que ri x E Ili, f (x) ;;;: 1.
a) Montrer que x1, x2, ... , Xn sont des réels deux à deux distincts.
b) Déterminer le degré de P et son coefficient dominant.
c) Montrer que:
P(X2) = ;i ((X+ i)2n+ l _ (X- i)2n+ J)
où i est le nombre complexe tel que: i 2 = -1.
d) En déduire que les Xk, k E Œl, n], sont les racines de P. Factoriser P dans lli[X].
e) Al' aide du coefficient de xn- l de P, vérifier que :
u ~ cotan2 ( -krc- ) = -
n(2n -1)
0 L, --
C:
::J k=l 2n+l 3
0
lfl
,-i f) Pour 0 E ] 0, ~ 1, on admet que : cotan2 (0) < ~ < 1+ cotan 2 (0). Al' aide des racines
0
N de P, en déduire que:
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
135
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
Du mal à démarrer ?
•
al Utiliser les encadremen ts classiques de cos(x), sin(x), et E(x) lll9 a) Utiliser le théorème de la bijection.
avec le théorème des gendarmes. =
b) Résoudre l'équation /(x) y d'inconnue x.
ID a) Factoriser numérateur et dénominateur par le terme pré- 1111 a) Commencer par montrer que cos(arccos(x))
pondérant. cos ( ~ - arcsin(x) ).
b) Faire apparaître une croissance comparée. b) Commencer par x > O.
c) et d) Utiliser les propriétés algébriques de la fonction ln. .. ( b) ran(a)+tan(bl
c) U t1 11ser tan a+ = l - tan(aJ tan(b) .
e) et f) Faire apparaître une croissance comparée.
g) et h) Disti nguer lim ite à droite et à gauche.
i) Utiliser une mise en facteur dans le ln.
111D En +oo introduire des suites.
11111 =
a) Distinguer trois cas e o+ , I? e:]O, l[u]l, +oo[ et e=+oo.
ml a) Utiliser la stricte monotonie de cotan 2 .
b) Faire apparaître une croissance comparée.
b) Simple vérification.
c) Développer la formu le proposée à l'aide de la formule du bi-
u
0
CIII Uti liser sin(a) = cos ( ~ - a). nôme.
C: d) Utiliser le degré de P.
n
0
::J
lfl
11111 Ne pas conclu re trop vite. e) Le coefficient de xn- l est -(2n+ l)
k=l
L
x k·
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
136
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
-
a) Sachant que rite: IR:, 1cos(t) 1 ~ l, on obtient, pour x > 0 :
O ~ 20
1 x: ::x 1 ~ 1 x 2: 1 I = x/+ 1 ~ :i = t
limxE(~) ex~te 1
x- o
x>O
X
,,-
1un - - - 0 lim x2E(~) extJte Ox O= 0
x-+oo x2 + 1 x -0 X
b) Sachant que rite: IR:, - 1 ~ sin(t) ~ l, on obtient pour tout
xe:IR: :
. x-Ji _ l-
a) pour x > O, on a . x+ln(x) - --iiilxJ.
lx
x-1 ~ x-sin(x) ~ x+ 1 l +-x-
. 1 li ln(x) ( .
et donc: 0 r 11m r.:. = 0 et m - - = 0 cr01ssances compa-
x-+oo yX x-+oo x
rées) donc, par quotient de limites, on obtient :
1 (1) -1
"O
0
C:
::J
1
ri x > 0, - - 1 < E -
X X
lim ln(T) = O
x2
=l
}
.
==> lim ( -1 Jn(l + X 2 )
x- +oo 2
- ln X ) existe
= Û
0 x- X T- 1
X>O
137
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
T- +oo
par composition de limites. On a donc: donc par opération sur les funites :
l l J;
1 - 1 Si X <0 x2 - v'x2 + 1 ( x2 - 2 + ; 4 ) (x + v' x 2 + 1)
-1
x-o
n
lim - -
X
=- 1 ·
'
x2 ( 1 - J; +
2 x~ ) (x + v' x 2 + 1l
x<U
/?
lim _v_
x~ =1. x- ~ existe
x-o X On en déduit que lim
x-+oo x2 - V x2 + 1
~ = 0
x>O
'O
0
0
C:
::J
lfl
,--i
La fonction n'admet donc pas de funite en O mais une li-
mite à droite et une limite à gauche distinctes.
i) On remarque d'abord que :
ln(l+ex)
---- =
ln(ex(l+e-x))
=l+ - - - -
ln(l + e- x)
-
a) DansC[X]
Résolvons dans C l'équation (E) : x 4 - x2 + 1 O.
Posons t = x2 alors (E) = t2 - t + 1 = 0, t = x 2 .
=
0 x X X Le discriminant est t:, = -3 = (iv"3)2 donc les solutions de
N
@ Or fun ln(l+e-x) = 0, donc par quotient de lilnites (E)sont les racines carrées des deux nombres :
...., x-+oo
.c ln (1 + e-x)
Ol lim = O. 1 +iv'3 jl!
·;:: x-+oo x t1 = --- = e 3
>-
a.
2
Finalement par somme de limites :
0
u · ff ·ff ·ff
c'est-à-dire e1 6, -e1 6 et e- 1 6, -e- 1 6
·ff
138
Fonctions, polynômes, continuité Ch ap,itre 6
Dans!Rl[X] :
On regroupe deux par deux les facteurs correspondant à
Pd(X)
des racines conjuguées :
(X2 + l)(X - 1) 2 (aX2 + bX + c)
Pa(X) = aX6 + (b- 2a)X5 + (c - 2b + 2a)X 4 + (2b- 2a - 2c)X3
(x - ei ~)(x-e-i~) x (x+ei ~)(x+e-i~) + (a+2c - 2b)X2 + (b - 2c)X + c
2 2
Pd(X) = (X2 + l)(X - 1) 2 (X2 - X- 2). De plus 2 et - 1 sont les
(x - 2cosrn)x+ 1) (x +2cosrn)x+ 1) racines du dernier facteur.
(x2 -hx+ 1) (x2 + hx+ 1) Finalement :
-
Ces deux derniers facteurs sont bien sûr irréductibles dans
IR1 car leurs racines sont complexes.
Signe de - -
On en déduit que a = l, b = 0 etc = 1. X 1
Q +
Ainsi Pb (X) = (X - 1)2 (X.2 + 1). Le deuxième facteur admet i Signe de 1
u
0 ilrr)(X-e _T2in ) (X- e T2in) (X- eT41n ) (X-e Sin)
_ 8in) (X- e _ T .f-(x) ={ f (x) si x f. 0
C: (X- e T T
0 six= 0
::J
0
lfl
,-i d) Ce polynôme est à coefficients réels et vérifie Pd (i) = 0 et b) !~) =xln(1+±)= ln(~+i ) _
0 P~(i) f. O. Tl admet donc une racine imaginaire i d'ordre l, X
N
et admet donc aussi comme racine d'ordre 1 le conjugué . ln(l + u) . . . .
@ Or lim = 1 donc, par compos1t10n de limites,
...., dei à savoir -i . u- 0 u
.c
Ol lim f (x) ext]te 1
·;:: De plus 1 est aussi racine évidente. Pd(l) = P~(ll = O et
>- x-+oo x
a. P~(l) f. 0 donc 1 est racine d'ordre 2.
0 Étudions à présent la limite de f (x) - x au voisinage de +oo.
u
Pd(X) est donc factorisable par (X - i)(X + i)(X - 1)2 = (X2 + À partir de l'inégalité proposée on obtient successive-
1) (X - 1) 2 . On en déduit que : ment:
139
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
1
X- - - -
2
3x3
3x
1 ~X
2
x x
Jn ( 1 + -1) ~ X - -1 + -1
x 2 3x
zx2 3x3 -
I ntroduisons la fonction g : x - f (x) - x. Elle est continue
sur (0; l] comme différence de fonctions continues sur œt in-
tervalle.
Or g(O) =f(O) ~ 0 et g(l) =/(1) - 1 ~ 0 car /(1) e: [O; l J.
La fonction g étant continue sur (O; l i et changeant de signe,
1 1 1 1 elle s'annule au moins une fois d'après Je théorème des va-
- 2- 3x ~f(x) - x~ - 2+ 3x leurs intermédiaires.
Il ne reste plus qu'à composer le 17 : d'après le théorème On en déduit qu'il existe au moins un réel xo de l'intervalle
-
des gendarmes, on en déduit que (O; li tel que f (x) = x.
.( X ) -X ex{§te 1
lliTI - --
x- +oo / 2
a) - On se débrouille pour retrouver une forme ln(l + u) au
Finalement, la courbe représentative de f admet la droite voisinage de O :
!
d'équation y= x - comme asymptote au voisinage de ln(l +x)-ln(x) = 111(1 + 1).
+=.
Or ln(l + u) - u et lim ~ = 0 donc par substitution
O x -+oo X
ln(l + x) - Jn(x) -
+oo
1donc, par produit d'équivaftents,
x(ln(l + x) - ln(x)) - 1
+oo
2- et donc:
.
hm x (ln(l+x)-ln(x) ) existe
= 1
x-+oo
On introduit la fonction exponentielJe :
1- xx = exln(x) or Jim xln(x) = 0 et eu - 1 - u donc par
('l&' f) x- o+ 0
substitution xx - 1 - x ln(x) . On en déduit que
o+
XX -1
- - - ln(x)
X o+
xx -1 existe
donc lim = -=
x-o+ x
1 1 1
On factorise par x :
1 2 3 xe ~ - x =x (e ~ - 1).
l
Or llin - = 0 et eu - 1 - u donc par substitution
- Comme les membres de gauche et de droite de l'in- x - +oo x 0
'O l
0 égalité sont proches en += de x 2 , on conjecture que f (x) ex-1- -l .
C: +oo X
::J va être équivalent en +ex, à x2 . Il reste à le démontrer! On en déduit que :
0 Pour x non nul, multiplions chaque membre de l'inégalité par
lfl l .
,-i L
x2 . xex-x-l
0
N +oo
@
1 f (x) 1
l+ - 3 ~ - 2- ~l+ - . ! existe
...., x X X donc Jim xe x - x
x-+oo
= 1.
.c
Ol On en déduit, d'après le théorème des gendarmes que :
·;:: Comme lim x 2 + x = 0 et Jn(l + u) -0 u on a, par substi-
>-
a.
x-o
0 lim f (x) ex[Jte
1
tution et quotient d'équivalents:
u x- +oo x2
ln(l+x+x2) x+x2 1
On en déduit que f (x) - x2 .
· x- +oo x2 o"7' o:;
140
Fonctions, polynômes, continu ité Chap,itre 6
Vx+ 1- Vx A {/1:1-1
2) 2(3x - 2) 6x
(3x - 2) ln ( 1 + - - - =6
X +oo X +oo X
Or t,'1 + u - l - .: x u donc
0 k
On en déduit que lim (3x - 2)ln (1 + ~) exgte 6 1
x-+oo x Vx+l - ijx 1 4x 3
et donc par continuité del' exponentieUe au point 6: - -x-=--
3r.::-:,- _ 3fx +oo ..L ..l.. 4 12'x
3x- 2 v ,t -r l V ..c X 12 3x v "'
. existe 6
11m 1 + -2)
x-+oo ( x
= e.
Vx+l-Vxexiste "- 3
On introduit la fonction exponentielle : d one lim = wu - - = 0 .
x- +oo Vx+ 1- Vx x-+oo 4 1V,i
2 2
x -2x+ l)x = (x -4x+2+ (2x-1) )x =
( x 2 -4x+2 x 2 -4x+2 On factorise par x, on réduit au même dénominateur
et on utilise la quantité conjuguée du numérateur pour
2x.-l )x
x1n(1+ x22x-l ) lever l'indétermination :
( 1 + x 2 -4x+2 =e - 4x+2
141
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
. (R )
lim x
x-+oo
l+ - -1 existe
X
= .
hm xx -1 x -1 = -1
x-+oo 2 X 2
.
hm 1 x ( 1- cos(u) + vr:::
;;;
u- o v3u
.
3sm(u) ) existe
= 0 x 1+ 1 = 1
Or sin(v) - v et ev -1 - v donc :
Onendéduitque lim xsin(~) = n. 0 0
x-+oo x
u2
- On cherche à utiliser sin(u) - u et 1-cos(u) - - .
0 0 2
COS rn X)
- - 2- - - - -e 2 x
!! ; U !!
- -e 2 x - -
U 1 !!
=-e 2
Posons u = x - ~. On obtient e-~x - e-~ o ;(- 2u - u2) o -2u 2
-
x- 1 e- 2
u
0
C:
::J sin(3u+n) -sin(3u)
0 Or - - - - - -
l-2cos(u+~) l - cos(u) + v'3sin(u)
lfl
,-i
Attention, on ne peut pas additionner les équivalents a) •Sie= o+.
0
N u2 Dans ce cas, on a par composition de limites
@
mais comme sin(u) - u et 1- cos(u) - - . on conJ·ec-
o O 2 lim ln (g(x)) = - oo.
...., x - xo
.c ture que 1-cos(u) + v'3sin(u) - V3u. Démontrons le:
Ol 0 De plus, il existe un voisinage de xo tel que g(x) f. 1.
·;::
>-
0
u
a.
!
v3u
x ( 1- cos(u) + V3sin(u))
Sur ce voisinage on peut écrire :
142
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
Or f (x) - g(x) donc lim f (x) 1 et donc b) D'après les croissances comparées :
xo x-xo g(x)
x2 .
lim ln (f(x)) = O. lim _ = lim .x2e-xln2 exg te 0
x-xo g(x) x-+oo 2x x-+oo
De plus lim ln (g(x)} = -inf ty. car ln2 > O.
x- xo
On a donc x2 + 2x - 2x puisque :
ln(f(x)) +oo
On en déduit que lim g(xJ ext]te _Q__ = O. x2+zx
x- xo ln(g(x)) -oo _,- - = 1 + .x2e- xln2 x-+oo
- 1 +0 = 1
zx
ln (f(x)) existe
Finalement lim
x- xo ln g(x)
( ) = 1 + O = 1. Or lim 2x = lim exlnC2J = +oo donc, d'après la ques-
x-+oo x-+oo
tian a),
On en déduit que ln(f(x)) - ln(g(x)).
Xo
carl!;z!l. f( x) - f(x) - 11
2 + 2k rr
(E)<==>'v'xe:~,3kxe:l./ - x
Alors, par quotient de limites:
{
f(x) =- f (x) + ; + 2kxn
(kx est un entier dépendant de x).
. ln (f (x)) existe ln(€)
hm = -- = 1 On en déduit que :
x-xo ln(g(x)) ln({!)
0
>-
a. Mais alors d'après les propriétés du logarithme:
-ln(f(x)) - - ln(g(x)).ce qui nous donne après multi-
sin(i)sin(krr) = (-l)k f;
u xo 'v'x E: ~. sin(f(x)) = sin(i + krr) = sinnJ)cos(krr) +
plication par (- 1) : ln (f (x)) - ln (g(x)) .
Xo
cos(J)sin(krr) = (-l)k f
143
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
1 -
a) La fonction tan est continue sur I = [O,; [, à valeurs dans
J = ~+. De plus, la fonction x ...... ../x est continue sur J = ~ +.
Donc f est continue sur I, comme composée de fonctions
continues.
1
De même f est strictement croissante sur I, comme com-
posée de fonctions strictement croissantes.
De plus lirjl _ tan(x) = +oo donc liCJl _f (x) = +oo.
Srr x-ï x-ï
T Finalement, on obtient Je tableau suivant :
lT
On en déduit que toutes les fonctions constantes définies sur X 0 2
~ par f (x) = !} + kn, k étant un entier fixé vérifient (E).
+oo
• Conclusion. Variations de
Les solutions de (E) sont donc toutes les fonctions : f 0~
avec k e: Z
X
La fonction f étant strictement croissante et continue sur
-
I, elJe est bijective de I surf (I), d'après le théorème de la
bijection. De plus on sait que sa fonction réciproque est
continue surf (I).
N otons (E) l'équation proposée. D'autrepart:/(1) = [/CO), lil'jl_/(x) [ = ~+.
•Analyse (= conditions nécessaires). x~ ï
Supposons qu'il existe une fonction f continue sur~ solution b) Soit y e: ~ +. On considère l'équation y= f (x) d'inconnue
de (E). X E J.
(E)<==>'v'xe:~, f(x)(I - f(x)) = O.
On a, puisque y~ 0 :
(E) <==> 'v' XE~. (t(x) = 0 OU f(x) = 1).
Attention! Cela ne signifie pas que f est constante égale à 0 y = Jtan(x) = y2 = tan(x)
ou l : à priori f (x) peut être égal à O pour certaines valeurs de
x et à 1 pour d'autres valeurs de x. Mais on sent bien que la Mais arctan est injective sur~ (car bijective) donc:
continuité de f va intervenir.
En effet : on en déduit que/(~) c {O, 1}. Or f est une fonc- y= Jtan(x) <==>arctan(y2) =arctan(tan(x))
tion continue sur~- I.;irnage de~ par f doit donc être un inter-
valle. Les seules possibilités sont/(~) = {Ol et/(~) = Ill c'est- Orx e: I, donc x e: ]- ~, ~ [ et donc: arctan(tan(x)) = x. On
à-dire que f est la fonction constante égale à Oou la fonction obtient donc:
constante égale à 1 :
'O y= Jtan(x) =arctan(/)= x
0
C: ('v' X E: ~. f (X) = 0) OU ('v' X E ~. f (X) = 1)
::J
0 Ceci prouve que l'équation y = f(x) a une unique solution
(comparer la place des quantificateurs avec notre première
lfl x dans~- Mais comme arctan(/) e: I, l'équation y= f (x) a
,-i
traduction de (E)).
0 en fait une unique solution x e: I: x = arctan(/).
N
•Synthèse(= conditions suffisantes).
@ Ceci prouve que f est bijective de I sur~+ (on Je savait
...., Réciproquement, si f est définie sur~ par 'v' x e: ~. f (x) = 0 ou déjà!) et don ne la fonction r
l :
.c rixe:~. f (x) = l, alors, de façon évidente, f est continue sur~
Ol
·;::
>- et f vérifie (E).
a.
• Conclusion. [o,~[
0
u
(E) a deux solutions: la fonction constante égale à 1 et la fonc- r l (y) = arctan(/)
tion constante nulle.
144
Fonctions, polynômes, continui té Chap,itre 6
- = = -
a) Posons f (x) arccos(x) et g(x) ~ arcsin(x). Les fonc-
tions f et g sont définies sur [-1, l] et à valeurs dans [0, TC]
(car arcsin à valeurs dans [ - ; , ; ]).
On a donc, pour tout x > 0, f (x)
'ri x > O,
plus:
b) Posons f(x) = arctan(x) et g(x) = ; - arctan(±). Les fonc- 1 1 1
tions f et g sont définies sur~~ (car définies sur~*) et 0<-<-<-
3 2 v'3
alors à valeurs dans ]0,; [.
donc, corrune arctan est strictement croissante :
• On a, pour tout x > 0 :
O<a<b<~
tan([ (x)) = tan(arctan(x)) = x 6
et: et donc:
O<a+b<~
3
tan(g(x)) = tanrn - arctan(1)) • Ainsi on peut appliquer la formule :
1
'O
0 tan (arctan U))
C:
::J
tan(a + b) = tan ( arctan ( ~) + arctan ( ~))
0
lfl
,-i
TX ! ))+ tan (arctan {! ))
tan (arctan {
0
N
= X
1-tan ( arctan (})) tan( arctan(!))
@ On a donc : 'ri x > 0, tan(f(x)) = tan(g(x)).
...., l3 + l2
.c
Ol
·;::
• On sait que tan est injective sur ]o.~ [ (car strictement 1-! X!
>- croissante), donc, pour tout x > 0:
a. 5
0
= I
u
f(x) e:
g(x) e:
Jo, ~ [
]o, ~ [
f tan injective sur Jo,~ [
==> f(x) =g(x)
5
6
1
Donc tan(a+ b) = 1 = tan(~l Soient (u 11 )n€N et (v11 )n€N deux suites définies respective-
ment par
• On sait que tan est injective sur]-~,~ [ (car strictement 7T 7T
croissante), donc: Un= - - +2nn Vn = - +2nn
2 2
Ces deux suites tendent vers +oo et f(u 11 ) =-eu", f(vn) = ev"
l
a+be:]-~.~[
tan injective sur ]- ~, ~ I 7T donc, par composition de limites :
îe:J-;,~[ ==> a+b=-
4
tan(a+b) = tan(~) lim /(un) = - oo lim f(v 11 ) = +oo
n-+oo n-+oo
On a alors e = -oo = +oo ce qui est absurde (il y a to11.1jours
On a donc:
unicité d'une limite).
Donc .f ne peut pas admettre de limite en +oo.
arctanU) +arctan(i) = arctan(!) = ~
•i~j
-
Graphiquement, on comprend bien Je problème :
import numpy as np
import matplotlib. pyplot as plt
E n-oo:
'v'x e: ~. -1 ~ sin(x) ~ l donc -ex~ f(x) ~ ex. def morceaux(x) :
if X<=û :
Or llin é = 0 donc, d'après Je théorème des gendarmes : return x
x- - oo
else:
lim f (x) ex~te 0
return 1-x
x--oo xl=linspace(-1,0,10)
yl=np .vectorize(morceaux)(xl )
En +oo: # 011 veut appliquer la fonction
Le sinus «oscille » entre - 1 et 1 mais cette fois ex tend vers # morceaux à un tableau
x2=linspace(0 . 01,1,10)
+oo. Observons ce que cela donne graphiquement: y2=np.vectorize(morceaux)(x2)
plt. plot(xl. yl)
plt . plot(x2, y2)
plt . show()
On obtient la figure:
,..
..,
0.0
u
0
C: - (i.<4
::J
0
lfl
,--i
0 Le dessin nous inspire : suivons les« Lignes de crête » et raison-
...
N
nons par l'absurde en utilisant des suites. -o.s - !l . f, -0. 4 - 11.2 ,., ,.,
@
...., En effet, supposons que f admette en +oo une limite e. finie
.c ou infinie.
Ol
ï:::: a) D'une part, 'v'y E (- 1,0]. 3x E (- 1,0J/ f(x) = y, en effet on
>- Alors toute suite (u 11 ) divergeant vers +oo est telle que la suite
a. (f(u11 )) tend verse. prend x = y et alors .f (x) = x = y.
0
u
Les« lignes de crêtes» correspondent aux valeurs telles que le D'autre part, 'v'y e:JO,l]. 3x e:JO,l]//(x) = y, en effet on
sinus est égal à 1 ou - 1. prend x = 1 - y et alors f (x) = 1 - x = 1 - (1 - y) = y.
146
Fonctions, polynômes, continuité Chap,itre 6
On en déduit que 'vyE [-1,1). 3xE (-1,1)/f(x) = y, donc On a - !:,; x:,; ! donc -1:,; 2x:,; 1 et donc, comme arcsin
que f est surjective de (- 1, l ) sur (-1, 1). est strictement croissante: - ~ :,; f (x) :,; ~.
Soient (x1,x2) E (- 1;1] 2. Supposons que f(x 1) = f(x2) •
De meme - 11 :,; x:,; 1ldonne - 0n :,; arcsm
· ()
x :,; n0 et - 4
n ::;
alors deux cas se présentent : . ( r,;2) t d . n Sn ( ) Sn rr
arcsm xv ~ :,; 4 , e one. - 2 ::; - 12 ::; g x ::; 12 :,; 2 .
1l
''''
a) Soit fla fonction x ...... arcsin(x) + arctan ( v'I+x).
La fonction arcsin est définie sur [-1, 1) tandis que la fonc-
tion x ..... arctan( v'I+x) est définie sur [- 1,+oo[ donc f est
(El admet Ocomme solution évidente.
0
Ol
·;::
>-
a.
c'est-à-dire [-!,!].
• Notons (E) cette équation.
Y--
{o - ~~}
'
- - 32' 32
u
Posons aussi f (x) = arcsin(2x) et g(x) arcsin(x) +
arcsin(xv'2).
+MEi
147
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
a) On obtient que P2 = 2X2 - l, P3 = 22x 3 - 3X. Montrons par Posons ak = cos(xk). La fonction cos étant strictement dé-
récurrence double que le degré de Pn est n et que son coef- croissante sur JO; n [ :
ficient dominant est 211- 1 pour tout entier naturel non nul
n.
l>ao>a1 >· ·· >an-1 > - 1
• Cette propriété est vraie pour n = 1 et n = 2.
• Si elle est vraie pour un certain entier naturel non nul n
et son successeur n + 1 alors Pn = 2n-lxn + Qn et Pn+l = Donc Pn (ak) = cos(nxk) = 0 pour n valeurs distinctes de
2nxn+l +On+l avec On et On+l des polynômes de degrés ak·
respectifs inférieurs à n - 1 et n. Ces n valeurs sont donc n racines distinctes de Pn. Or P11
On obtient que : est de degré n donc admet au plus n racines réelles (comp-
tées avec leur ordre de multiplicité).
Pn+2 2X(2nxn+1 + On+1) - 2n- 1xn - Qn Donc P11 admet exactement n racines simples qui sont
2n+2- lxn+2 +Qn.+2 donc
(2k + l)n)
avec On+2 un polynôme de degré au plus n + 1. ak=cos ( n ,avecke:{O,l,···,n-1}
2
La propriété est donc vraie au rang n + 2.
• D'après Je principe de récurrence double, la propriété est
donc vraie pour tout entier naturel non nul n.
b) On va procéder par récurrence double comme à la ques-
tion précédente.
• Pour tout x E llll, on vérifie que Po(cos(x)) = 1 = cos(O x x)
et P1 (cos(x)) = cos(l x x).
-
a) Comme lim
x-+oo
f (x) = eavec eE llll, alors
f (X) e:J€ - E, € + E[
• Si la propriété est vraie pour un certain entier naturel n
et son successeur n + 1 alors, pour tout x € llll: y
€+E i -- - - - - - - - - - - - - - - -
Pn+2(cos(x)) 2cos(x) cos((n+ l)x) - cos(nx) € --------------------------
cos((n + 2)x) + cos(nx) - cos(nx) €- E
COS((n + 2)x)
!
sachant que cos(a) cos(b) = (cos(a + b) + cos(a - b)).
La propriété est donc vraie au rang n + 2.
• D'après Je principe de récurrence double, la propriété est xo X
donc vraie pour tout entier naturel n. 0
148
Fonctions, polynômes, continu ité Chap,itre 6
y
b) M(v) = hv(J) et M(u) = hu(x) car hu et hv atteignenilleurs
bornes, d'après a).
donc: Tvl(v)- M(u) = hv(Y) - hu(x).
A Or hv(J) = max hv ~ hv(x) donc :
1-1 .11
Ceci prouve que f admet un minimum global sur IR+, ou lim M(v) - M(u) ex!f te 0
autrement dit, que f est minorée sur IR+ et que sa borne v-u
inférieure est atteinte. Et donc par somme de limites
c) Comme lim
x-+oo
f (x) = eavec e> 0, alors :
existe
lim M(v) lim (M(v) - M(u)) + lim M(u)
'rle>O, 3xo~O, 'rlx>xo, f(x)e: Je-e,e+e[ v-u. v-u v-u
O+M(u)
En particulier, prenons E = !>0 : M(u)
-
C:
::J /(0) < 0 : f étant continue sur l'intervalle [0,xi] et chan-
0 geant de signe, le théorème des valeurs intermédiaires per-
lfl
,-i met d'affirmer que f s'annule au moins une fois sur (0, x1 )
0
-
N et à fortiori sur IR+. a) On reconnaît une célèbre formule trigonométrique en pre-
@ nant la fonction cosinus:
....,
.c 'rl(x,y) E !R2 , cos(x +y)+ cos(x - y) = 2cos(x) cos(y)
Ol a) La fonction hu est continue sur l'intervalle fermé borné
·;::
>-
a. (-1, l ) comme combinaison linéaire de fonctions conti-
0
u nues sur cet intervalle : eUe est donc bornée sur [-1, l) et
atteint ses bornes, d'après le théorème de continuité sur De plus cos est continue sur IR et cos rn) = 0 < 1.
un segment. Donc cos est un élément de E non identiquement nul.
149
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
D'autre part, soit xo e: !RI tel que f (xo) < 1 alors, comme a
est non nul, g ( 7J-) = f (a x 7J-) = f (xo) < 1 donc g vérifie
(ii) avec x~ = !. Montrons par récurrence que Vn e: N, un < 1.
Tout d'abord, uo = f (a) < 1.
Ceci prouve que g est un élément de E.
Ensuite, supposons que un < 1 pour un rang n e: N fixé.
c) • En appliquant (i) avec y= O: Nous savons que O < un < 1 donc u;1 < 1 et par suite
Un+l = 2u;;_ -1 < 2 x 1-1 = 1.
Vx e: !RI, f (X + 0) + f (x - 0) =2/ (X) = 2/(x)/(O) La propriété est donc héréditaire et vraie au rang O donc
vraie pour tout entier naturel n.
Or f n'est pas identiquement nulle donc il existe au
On a donc:
moins un réel xo tel que f(xo)-:/, O.
Vne:I\J, O<Un<l
Alors, f (xo) = f (xo)f(O) donne en divisant par f (xo) :
/(0) = 1. * Toujours pour tout entier naturel n :
En appliquant (i) avec x' = 0 et y'= -x, on a:
Un+l - Un 2u~ - Un -1
150
Fonctions, polynômes, continu ité Chap,itre 6
- lT klT nlT
a) 0 na 0 < 2n+l < ··· < 2n+l < ··· < 2n+l < 2 ·
lT
La fonction f : x ...... cotan 2(x) est strictement décroissante
sur ]0;;] (comme inverse de la fonction tan2 qui est stric-
Ainsi:
P(X2) = ;i ((X+ i)2n+ l _ (X- i)2n+ l)
klT , on o b tient
d) • En posant ak = 2n+
{1,2,· · ·, n} :
1
. pour tout k e:
tement croissante) :
lT
X 0 2
-
1 (( cos(ak) ·)2n+
- - - +J -
1 (----1·)2n+ 1)
cos(ak)
+oo 2i sin(ak) sin(ak)
Variations de
f - - -1-2- -1 (( cos(ak) + 1sm(ak)
. . )2n+l
~o 2i(sin(ak)) n+
- ( cos(ak) - isin(ak) )2n+ 1)
On en déduit que
1 (ei(2 n+ l)ak _ e - i(2n+ l)ak)
2i(sin(ak)) 2n+l
t(-2nn+ l )>···>t(~)>···>!(~)>o
2n + l 2n + l 1 ( eiklT -e-iklT)
2i(sin(ak)) 2n+l
C'est-à-dire :
l (( 1ik ( 1)-k)
2i(sin(ak)) 2n+ l
x1 >x2 >··· >Xn 0
en particulier ces n réels sont deux à deux distincts.
b) P(X) = (2nt1)(- l)Oxn + Q(X) avec deg(Q) :( n - 1. On en déduit que P admet au moins n racines distinctes.
Or P est de degré n donc admet au plus n racines réelles
On en déduit que P est de degré n et de coefficient domi-
(comptées avec leur ordre de multiplicité).
nant 2n+ 1.
c) En utilisant la formule du binôme de Newton on obtient : Donc P admet exactement n racines simples qui sont les
Xk, k E [1, nn.
• Orle coefficient dominant de Pest 2n + l, donc :
(X+ i)2n+ l _(X_ i)2n+ l
I:
2n+l(2n+l) (1 - (- 1ik)lx2n+1-k e) D'après la définition de P, le coefficient de Xn- l est :
k =O k
Or l - (-1) 2P = Oet l - (-1) 2P+ 1 = 2 pour tout entier natu- 1 (2n + 1) =- (2n + 1)(2n)(2n - l) = (2n+ 1)(2n - l)n
(- 1)
rel p. Donc dans la somme précédente on ne garde que les 3 3! 3
termes où l'indice k est impair: k = 2p + 1 avec p e: [o, nil
(les autres termes sont nuls). On en déduit que : D'autre part :
"O
0
C: 1
::J
(X+ 0 2n+ l _ (X _ 0 2n+ l --P(X) = (X-x1) x ··· x (X - xk) x ··· x (X - xn)
0 2n+l ·
lfl
,--i [ (2n+ 1)zi2p+lx2n+l- (2p+l) En développant, on voit que les termes de degré (n- li) sont
0
N p=O 2p + l
de la forme :
@
...., = [. (2n+l)2i(i2yx2(n-p)
.c
Ol p=O 2p+ 1 ..____..._.,
XX···XX x(-xk)x
. ..____..._.,
Xx ···XX =-xkxn
. -l
·;:: k-1 termes n -k termes
>-
0
a. 2i Ln (2n+l) (- 1)P (x 2) 2p + 1
u p =O 2p+ 1 En les regroupant on obtient que le coefficient de xn-l
n
2 dans zii+l P(X) est- L
= 2iP (x ) xk.
k=I
151
Chapitre6 Fonctions, polynômes, continuité
On en déduit que
n(2n - 1) (2n + 1) 2 ~ 1 n(2n - 1)
(2n+ 1)(2n - l)n f
- - - - - - = - (2n + l) L, xk 3
<
n
2 L. 2<n+
k=l k 3
3 bl .
d'où n 2 n(2n - l)
-
f
< L,
1
- 2 < n2
n
+
n 2 n(2n - l)
- ---
3 (2n + 1) 2 k=I k (2n+l) 2 3 (2n+1) 2
f n(2n - 1)
L, Xk =
k= l 3 n(2n - 1) 1 n
Or lim = - et lim =0
f) Écrivons la double inégalité proposée avec 9 = xk n - +oo (2n + 1)2 2 n -+oo (2n + 1)2
donc, d'après Je théorème des gendarmes :
1 2
cotan (~)<(Zn+ ) < 1 +cotan 2 ( ~ )
2
n I . ~2
2n+ 1 kn 2n+ 1 lim L -- ex!Jre .'. .'.__
pourtoutke: Œl,n] . n-+ook=lk2 6
Additionnons maintenant ces inégalités pour k variant de Euler füt le premier à établir cette formule en 1 735! On ne
1 à n: compte plus aujourd'hui le nombre de démonstrations dis-
tinctes découvertes par les mathématiciens...
n (Zn+ 1)2 n 1 n Pour aller plus loin :
L xk < 2 L 2 <n+ L xk http ://fr.wikipedia.org/wiki/Problème_ de_ Bâle
k=l 7T k=l k k=l
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
15 2
CHAPITRE
153
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
Pour étudier les variations d'une - Si la dérivée est nulle alors la fonction est constante, mais atten-
fonction tion ceci ne s'applique que sur un intervalle. Lorsque la dérivée est
nulle sur différents intervalles disjoints, la valeur de la constante
peut changer d'un intervalle à l'autre. De plus si la dérivée est
"O nulle sur un intervalle sauf en un nombre fini de points (où par
0 exemple elle n'existe pas) alors la fonction est constante sur tout
C:
::J
0 l'intervalle (à condition qu'elle soit continue sur tout cet inter-
lfl valle).
,-i
0
N
<---+ Exercice 7 .8
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
154
Dérivabilité, développements limités Chap,itre 7
155
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
"O
0
C:
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
156
Dérivabilité, développe ments limités Chap,itre 7
f (t) = t - ln(t) - -1
t
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Calculs de limites à l'aide de développements limités
Déterminer les limites suivantes (en utilisant des développements limités).
a) lim ex2 - cos(x)
x-0 X
@
...., vi+x- v'Ï-x l
.c b) lim - - -
x-o X
--
Ol
·;::
>- c) lli sin(x)-x
a. x-11tan(x)(e2x+1- 2ex) ·
0
u d) lim ex+2sin(x)-l .
x-0 ln(l +X)+ v'l-tx- 1
157
Chapitre 7 Dérivabilité, développem ents limités
a) Soit f une fonction dérivable en O telle que : f (0) = 1. Peut-on en déduire que
f'(O) =0?
b) Soient f et g deux fonctions dérivables en xo e: llll et égales au voisinage de xo.
=
---- -
Établir que:!' (xo) g' (xo).
---- -
et tangente au voisinage de O.
---- -
si x<O
---- -
port à sa tangente en O.
Constante d'Euler
On considère la suite (un) neN* définie par: Un = 1 + ! + -k + · · · + ti - ln(n) .
a) Vérifier que, pour tout n;, 1 : n~ 1 ~ ln(n + 1) - ln(n) ~ fi.
b) Montrer que la suite (un) 11; , 1 est décroissante et minorée par O.
c) En déduire qu'il existe un réel positif y (appelé constante d'Euler) tel que:
u
t'1 k n-=:..oo
n 1
ln(n) +y + o(l)
0
C:
0
::J
d) Donner un équivalent de I:
n
t quand n - +=.
---- -
lfl k=l
,-i
0
N
Application des développements limités à l'étude d'une fonction
@
...., On considère la fonction f définie par: f (x) =2x - 1- J x2 - 4x.
.c
Ol
·;:: a) Déterminer l'ensemble de définition de f et ses éventuelJes limites aux bornes de
>-
a. cet ensemble.
0
u b) Étudier les branches infinies de f, et préciser la position locale de la courbe par
rapport à ses éventuelles asymptotes.
158
Dérivabilité, développe ments limités Chap,itre 7
159
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
=
x+ 1 x ln(x)
Si X 1" 1
.f(x)
1 x-I
1
2
Si X = 1
En déduire que:
1
rln ~no, lxn-€1~
311
_n
0
1xn0 -€1
e) Endéduireque:xn =
n-+oo
€+o( 2~,)-
u
0
C:
::J
---- - Fonction définie implicitement
Soit a un réel positif ou nul. Pour x € ~. on pose Pa (x)
a) Montrer que ce polynôme admet une unique racine réelle u(a).
On note u l'application définie sur~+ qui a tout a associe le réel u(a).
=x3 + ax - 1.
0
lfl b) Montrer que : u(~+l ç ~:.
,-i
0
N c) Montrer que u est strictement décroissante sur~+.
@ d) Calculer u(O), puis lim u(a).
...., a-+oo
.c e) Déterminer l'application réciproque de u.
Ol
·;::
>- f) Tvlontrer que u est continue sur~+-
a.
0 g) Montrer que u est dérivable sur~+ et calculer u' (a), pour tout a E ~+-
u
h) Esquisser l'allure de la courbe représentative de u.
160
Dérivabilité, développe ments limités Chap,itre 7
---- -
n-+oo.
1
/(x)=-12
+x
c) Soient a e: Ili et g une fonction continue sur [a, +oo[, dérivable sur Ja, +oo[, et qui
=
vérifie g(a) =O et lim g(x) O. On considère la fonction G définie sur [O, 1J par:
x-+oo
G:x-
g(lx + a - 1) six e:)0, 1)
{ 0 six= 0
Vérifier que Gest continue sur [0, l]. dérivable sur JO, l [. Montrer que G' s'annule
en un point de JO, 1[; en déduire que g' s'annule en un point de )a, +oo[.
d) Soit hune fonction continue sur J-oo, al, dérivable sur ) -oo, al, telle que h(a) =0
=
et lim h(x) O. Montrer que h' s'annule en un point de] - oo,a[.
x--oo
e) Montrer par récurrence sur n que le polynôme P11 admet exactement n racines
réelles distinctes.
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
161
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
Du mal à démarrer ?
•
. . a) Rechercher une asymptote obli que en +oo. 11D a) Chercher les valeurs possibles de a et b.
b) Déterminer le signe de f'. b) Trouver une relation simple entre (j) 11 +l (x) et (j) 11 (x).
c) Uti liser le théorème de la bijection. c) Calculer de deux façons différentes f of of.
d) Combiner le a) et le c).
.. Uti liser le théorème de la bijection.
8l!a a) Déterminer lim g(t) puis revenir à la définition de la dé-
Ill Écrire f comme une composée de fonctions usuelles. Wlllil'
rivabilité.
r- o+
. . a) Chercher un contre-exemple.
11111 a) Faire appel au théorème des gendarmes.
b) Revenir à la définition de la dérivabili té en O.
b) Reven ir à la défin ition de la dérivabil ité en xo.
c) Raisonner par l'absurde.
d) lntuiter une suite (v 11 ) telle que lim - -- - = 1. h) Commencer par l'allure de la courbe représentative de z[ 1.
n-+oo v,,
b) Déterminerer un DL(+oo) et un DL(- oo) de f. b) Se rappeler que arctan(x) + arctan ( ±) = ; pour x > O.
811 a) Appliquer le théorème des accroissements finis. c) Chercher un développement asymptotique de }n.
b) Utiliser le a).
11!1 a) Facile.
1111 a) Éc ri re f comme une composée de fonctions usuelles. b) Raisonne r par récu rrence.
b) Déterminer d'abord un DL5(0) de x - ln(l + x) et de arctan. c) Appliquer le théorème de Rolle à G.
u c) Uti liser le théorème de la bijection. d) Poser g(x) = h(- x).
0
C: d) Calculer de deux manières d ifférentes u n DL5(0) de 1- 1 o f(x). e) Uti liser le b), le c) et le d).
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
162
Dérivabilité, développements limités Chap,itre 7
-
a) On remarque que f(t) =
ln t
lim -
t-+oo t
= O.
t
Signe de
!' (t)
0
+
+oo
+oo
~
Variations de
f
lim f (t) ex{pe +oo - oo
t-+oo
163
Chapitre 7 Dérivabilité, développem ents limités
-
a) Introduisons la fonction f :x- ln(x) -
Elle est définie et dérivable sur JO;+=[ (somme de fonc-
tions dérivables).
±.
VX > 0, f
f
(x) = -XJ + 2X1 >0
-,
La fonction f est donc continue, strictement croissante et
change de signe sur JO;+=[.
-•
D'après Je thorème de la bijection, l'équation f (x) = 0 ad-
_,....____________________,
met donc une unique solution.
Or sur JO;+=(, f (x) = 0 <==> ln (x) = } . I.:équation ln(x) = }
admet donc une unique solution sur JO;+=[.
Au voisinage de O : lim g(x) =- = (somme de limites)
x- o+
X 0 a +oo
Signe de '
=
Au voisinage de += : g(x) x ( lnix} - 1 + donc ±)
/'(x) + '' + lim g(x) = += x (0-1 +O) = -= (croissances comparées
x- +oo
-----+oo et opérations sur les limites)
Variations de
f -----0
- oo
/ 1 1-X
Vx > 0,
g (x) = - - 1 = - -
x X
On peut avoir une approximation de la solution avec Py-
On en déduit Je tableau suivant :
thon:
from math import log
X 0 1 +oo
def f(x) : Signe de 1
return log(x)-1/x
g'(x) + (i)
1
-
op.bisect(f,1,2)
Variations de
g ~o~
- oo - oo
On obtient une valeur approchée par la méthode de dicho-
tomie. On a utilisé le tableau de variation pour savoir que On voit sur ce tableau de variations que la fonction g est
la solution est dans le segment Il, 2). donc négative sur JO;+=[ et s'annule en un unique p oint:
u
0 b) Étudions cette fois la fonction g : x - ln(x) - (x - 1). Elle 1.
C:
::J est définie et dérivable sur JO;+=[ (somme de fonctions En effet:
0
lfl
dérivables). - sur JO, l J : g est continue et strictement croissante, donc
,-i
0
Commençons par l'observer avec Python : d'après Je théorème de la bijection, elle est bijective de
N
import numpy as np
JO, 1) sur g(]O, 1)) = Ili-. Or O€ Ili- donc l'équation g(x) 0 =
@ admet une unique solution sur JO, l J. De plus g(x) :S g(l) =
...., import matplotlib. pyplot as plt
0 pour x €]0, 1) .
.c
Ol - sur )1, +=I : g est continue et strictement décroissante,
ï:::: x=np .l inspace(0.1,10, 1000)
>-
a. y =np .log(x) - x+ l donc d'après Je théorème de la bijection, elle est bijective
0
u plt.plot(x,y) de ]1, +=[ sur g() 1, +=Il =~:'...
Or O, ~:'.. donc l'équation
pH.show() g(x) = 0 n'a pas de solution sur Jl, +=[. De plus g(x) <
=
g(l) 0 pour x €Jl, +=[.
164
Dérivabilité, développements limités Ch ap,itre 7
'v' x > 0, h 1 (x) =1 + ln(x) • On voit sur ce tableau de variations que l'équation h(x) =
fe a une unique solution o: dans !RI+ et qu'elle vérifie o: > i-
. h(x) - h(O) existe .
De plus Ltm
x-o+ x- 0
= hm ln(x) =
x-o+
-oo. En effet:
Donc, par définition, h n'est pas dérivable à droite en O et
- sur [0, i]:
h est continue et strictement décroissante,
donc d'après le théorème de la bijection, elle est bijective
<(/f admet en O une demi-tangente verticale.
[o. i] sur h([o. i]) = [-i,o]. Or ie fl [-i,o] donc
Pour x > 0 : h1 (x) ~ 0 = ln (x) ~ - 1 <=> x ~ e- 1
de
l'équation h(x) = ie n'a pas de solution sur [0, i].
On en déduit le tableau suivant :
- sur ] i, +oo[: h est continue et strictement croissante,
X 0 ! a +oo
e donc d'après le théorème de la bijection, elle est bijec-
Signe de
li'(x)
- .
Q + ..
:
+ tive de ]i,+oo[ sur h(H,+oo[) = ]-i,+oo[. Or }e E:
Variations de 0~ 1 ------- +oo
]-i, +oo[ doncl'équation h(x) = ie admet une unique so-
lution o: sur]}, +oo[.
h
_ l ------- ïë
'
u Comme h'(l) = 1 et h(l) = 0, la tangente au point d'abs- Donc sur !RI+ = [0, i] u H, +oo [, h(x) 2~ admet une
0
C:
::J
cisse 1 a pour équation unique solution o:. De plus o: > i.
0
lfl y=x-1 Python nous donne une approximation de cette solution :
,-i
0
N from math import log,exp
Python nous donne l'allure de la courbe et de la droite
@
...., d'équation y =ie : def f(x) :
.c return x*log(x)-1/(2•exp(1))
Ol from math import exp
·;::
>- import numpy as np
a. import matplotlib. pyplot as plt import scipy.optimize as op
0
u op.bisect(f,1,2)
x=np.linspace(0.01,3,1000)
y=x•np.log(x)
165
Chapitre 7 Dérivabilité, développem ents limités
-
a) On commence par se ramener à un problème au voisinage
de Oen posant
1
1- ln(l+h)
h2 h3 h4
h4
2
h2 h3
4
1 + h - - + - - - + o(h )
3
u
4
u=x- 2
+ h 2 + - -2h- +2h- + o(h 4 )
4 2 3
u2
Alors :
h2
+ h 3 -3h2 - + o(h 4 )
2
U3
+ h4 +o(h4 )
'--..,.-'
u4
h2 h3 h4 4
On pose alors h = ~ = x 22 - 1+ h + - + - + - + o(h )
h-0 2 3 6
On obtient donc :
X Hh~l) 1-
1
1 - ln(l + h) h-o
=h2 h3 h 4
- h - - - - - - +o(h4 )
2 3 6
~ (1- h + h 2 + o(h 2 ))
Posons à présent v = 1 - h
1_ 10 +h).
2 On a lim v = O.
1( X- 2 (X - 2)
- - 1- -- +- - - + o(x- 2) ) h-0
2
x- 2 2 2 4
Ore v = l + v + 2v 3 v4 + o(v4 ).
+ 6v + 24
v-0
1 x- 2 (x - 2) 2
- - - - - + - - - + o(x - 2) On en déduit que :
x- 2 2 4 8
h2 h3 h4 )
b) Il va falloir procéder avec ordre.... A l+ -h- - - - - - +o(h4 )
h-0 ( 2 3 6
Tout d'abord, ramenons le problème au voisinage de O en
V
posant x = 1 + h. 2 3
h2 h4 2h h 2h h
+ _ + _ + __2_ + _ ·_3_ + o(h4)
2 8 2 2
_ 1_ v2 /2
A = xln(xl - 1
.J!!l&_ fz3 3h2 (-h2)
e ln(xl- 1 -- + 2 +o(h4)
6 6
= e~
(X) 1
v3 16
"O = el+ ln(.:l- 1 h4
0
C: + - + o(h 4 )
e 1+ ln(l}hl - 1 24
0
::J
--.....-
lfl el- 1-1n/i+hJ v4/24
,-i
0 fz4
N - 1 - h + - + o(h 4 )
h-0 12
@
...., 2 3 4 (x-1)4 ( 4)
.c Oru = ln(l + h) = h - !:!:.... 4 - 1 - (x - 1) + - - - + o (x - 1)
Ol h-02 + !:!:....
3 4 + o(h ) et lim u = O.
- !:!:....
h-0 x-1 12
·;::
>-
a. De plus I~u = 1 + u + u 2 + u3 + u 4 + o(u4 ) au voisinage c) Ramenons-nous au voisinage de O. Pour x > 0:
0
u
u-o
de O.
On en déduit que :
166
Dérivabilité, développements limités Chap,itre 7
1 1 !(!-1)
3 3 Orona:ln(l+u) = u - ~ +o(u2 ),
2
(1 + u) :ï - l+ - u+ u 2 +o(u 2 ) u-o
u- 0 3 2
1z2 v"J+h - l
-
u- 0
1 1 2 2
l+ - u- - u +o(u)
3 9
!EJi::l h-0
= -4h - TI, + o(h
2
2) et: Jim
h-0
=O.
Donc en composant ces deux développements limités:
On en déduit que :
h h2 h2 2
ln(2) + - - - - - +o(h )
1 1 1 1 2 2
4
"-..--'
16 ._.,_.
32
(1 + u) :ï - (1 - u) :ï -
u-o
l +- u - - u +o(u)
3 9
u u2/2
2
h 3h
- ( l - l u- l u 2 + o(u2 ) ) - ln(2) + - - - + o(h 2)
h- 0 4 32
3 9
2
- - u+o(u2 ) Finalement :
u-0 3
ln(l+vx) = ln(2)+ x-l - ~(x - 1)2 +o((x -1) 2 )
x-1 4 32
Comme u = 4-:
X
e) Commençons par le cosinus. Pour avoir un développe-
ment à l'ordre 2 en x, il faut un développement à l'ordre
3~_3C1
v1- -zi
V1T-zi -
x-+oo
~+o(~)
3x2 x4
4 de cos(y) et substituer Jx à y.
2 4
On a cos(y) = 1 - ~ + {4 + o(y 4 ) et lim Jx = 0, donc par
y-0 x-o
- ~+o(~) substitution :
x-+oo 3x2 x5
(..fi) 2 ( ..fi)4
car, la fonction x - (/1
+ ~2 - (/1- ~ cos( vx) - 1- - - + - - +o(CvxJ2)
2 est paire et de x-o 2 24
classe c5 au voisinage de +oo, donc la formule de taylor- X x2 2
Young nous permet de passer à un DL5( +oo) et nous donne 1- - + - +o(x )
x-o 2 24
que Je coefficient d'ordre 5 est nul.
Ensuite, on remarque que :
Par suite :
éos(v'x) = ex éos( v'x)- 1
0
>-
a.
Or:
x- 0
- e[1-~ +
'-..-"
2
x2 +
24
x
8
2
._.,_.
+o(x2)]
u h-0 u u2/2
ex ex2 2
h- 0
-
x-o
e-- + - +o(.r)
2 6
167
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
eJl+sin(x) ex e J 1+sin(x) -1
=
-
x-o
e 1 + -X - -x2 - -x + o(x )
2 8 48
3
3]
[
Remarquons ensuite que - 1-
l+~ x-+oo
= 1- ...!.. +
x2-
o(J,_)
x 2 car
X
. 1
hm - =O.
x- +oo x
On en déduit que :
x2 + x + 1
-
x2 + 1 x-+oo
-
x-+oo
-
x- +oo x-o
J
Or (1 + u) li = 1 + 1 u - 1 u 2 + o(u 2 ) et -
u-o g g x-0
-
2 1
lirn x + x + - 1 =O. donc :
x-+oo x2 + 1
g) Ona: ~ +o(x 2
)
-
x-0 x2
sin(x) = x- x3 + o(x3 ) 3
x-0 6 - - + o(l)
x-0 2
Sachant que v'I+u = 1 + u - ! fi 2
u + / 6 u3 + o(u 3 ), et que 2
=
lim sin(x) 0, on obtient :
x-o
d li
one x!..11
ex - cos(x) exi ste 3
x2 = 2
l
b) À l'aide des développements limités usuels on obtient :
~
v11 +x = 1 + lx - lx2 + ...!..x3 +o(x3 )
"O x-O 2 8 16
0
C:
J1 +sin(x) 1+
3
( X - ~ : o(x ) v11 - x = I-!x - }x2 - 1~x3 +o(x3 )
::J x-o
0 On en déduit que :
~ (x +
lfl
,-i
0 2 3 3 3
N - o(x )] + _!_ ( x + o(x )]
8 '-,--' 16 ' - , - - ' x+kx3+o(x3) - 1
@ u2 u3 v'î+x-X /Gr - 1
...., X
.c x x2 x3 3 X x-0 X
Ol
·;:: = 1+ - - -
2 8
- - + o(x )
48 1
-x+ o(x)
>-
a. x-o 8
0 2 3
u De plus ev = 1 + v + L + L + o(v3 ) et
v- 0 2 6 /I+x-JI=x 1
---- x - existe li 1
lim JI +sin(x)- 1 =0 d one liIn = m - x= 0
x-o x-0 X x-08
168
Dérivabilité, développements limités Chap,itre 7
sin(x)-x =
x- 0
x-~x3-x+o(x3)=-!x3+o(x3)
Donc: sin(x) - x -
6
_!x3.
6
-
a) Si f est dérivable en O avec f (O) = l, alors on peut juste dire
que:
lim f (X) - 1 f' (0)
x- 0 X
=
o 6
De plus: Considérons alors f : x - x + 1. On a bien f (O) = 1 mais
f' (0) = 1 ,t o.
On ne peut donc pas dériver une formule valable seule-
4 ment en un point.
e2 x+l-2ex = l+2x+ x2 +1-2(1+x+ x2)+o(x2 )
x- 0 2 2 b) Puisque f et g sont égales au voisinage de xo, il existe a> 0
tel que :
=x
x-o
2 2
+o(x )
'v' x € ]xo -a,xo +a[, f(x) = g(x)
On en déduit que : Ainsi, f' (xo) = g' (xo) , On peut donc dériver une fOJmule
valable sur un voisinage du point.
lim sin(x) - x extJte 1 Dans le contre-exemple du a), si on appelle g la fonction
x-o tan(x) ( e2x + 1 - zex) 6 identiquement égale à l, f et g étaient égale en O mais pas
sur un voisinage de O.
d) À l'aide des développements limités usuels on obtient :
- f est dérivable sur or comme quotient de fonctions
dérivables.
ex +2sin(x)-1 - 1 + x + 2x - 1 + o(x) En utilisant le développement limité de la fonction sinus au
x-0
3x+ o(x)
voisinage de Oà l'ordre 3 on obtient :
x-o
f(x) = 1- !x2 + o(x2 )
x-o 6
X On en déduit que lim f (x) = 1. On peut donc prolonger la
ln(l +X) + Vl+x - 1 -
x- 0
x+ 1 + - -1 + o(x)
2
x-0
fonction f en O en posant f (0) = 1 (le coefficient d'ordre O).
'O
0 3
- x + o(x) Comme le développement limité est à un ordre supérieur ou
C:
::J x- 0 2 égal à l, on en déduit que f est dérivable en O et que f' (0) 0 =
0
lfl (le coefficient d'ordre 1). La tangente à 'Ilf en O a donc pour
,-i On en déduit que :
0 équation y = 1.
N
eX +2sin(x) - l 3x De plus, f(x) - 1 - - àx2 < 0 donc la courbe représentative
@ x-o
...., - -=2 de f est en dessous de sa tangente au voisinage de O.
.c ln(l + X)+Vl+X - 1 x-0 ~X
Ol
·;::
>-
a. Donc Mi
0
u lim eX + 2 sin(x) - 1 extJte a) Introduisons la fonction f définie sur (- 1; li par
2
x-o ln(l + x) + v'l + x - 1
f (x) =arccos(x) + arcsin(x)
169
Chapitre 7 Dérivabilité, développem ents limités
Cette fonction est dérivable sur ] - 1; 1[ (comme somme On en déduit que f est strictement croissante sur~ (c'est
de fonctions dérivables) et continue sur (- 1,1] (comme la continuité en Oqui nous permet de passer de~· à~).
somme de fonctions continues).
Or f est continue sur~-D'après le théorème de la bijection,
1 l 1 f est donc bijective de~ sur] lim f(x) , lim f(x) [.
Vxe:] - 1,1(, f(x)= - =0 x--oo x-+oo
Vl-x2 Vl-x2
Or lim /(x) = - 1 et lim f(x) = 1.
x--oo x-+oo
On en déduit que f est constante sur [- 1, l] (c'est la conti-
nuité qui nous permet de repasser à l'intervalle fermé). Finalement, f est bijective de~ sur l - l; 1 [.
Or f (0) = ~. Finalement, on a donc : b) Soit y E [O, l [, alors
• 7T
Vx e: [- 1, l], arccos(x) + arcsm(x) =
2 y;;,,Odonc x;;,,o 1
b) Introduisons la fonction g définie sur~* par
Y= f(x) = y=l+x
y+xy-x =0
g(x) = arctan(x) + arctan ( i) = X = _2'.__
1-y
x = -y-
i
La fonction x ...... est dérivable sur~· et la fonction arctan 1-IYI
est dérivable sur~. On en déduit que f est dérivable sur~·
(comme somme et composée de fonctions dérivables).
On obtient de même que si y e:)- 1, 0(. alors x = i!iyl.
1 1 1 1 1 On en déduit
VxE~*, g1 ( x ) = - - - + - x - - = - - - - - =
l+x2 x2 1+ \ l +x2 2
x +1
X
vy e:1-1. l[. ricy) = ---1'._I
1- y
1
On en déduit que g est constante sur chaque intervalle
] - oo; 0( et JO; +oo( (attention~· n'est pas un intervalle, et
c) Étudions la dérivabilité de f en O :
le théorème utilisé ne s'applique que sur un intervalle).
Or g(l) = 2arctan(l) = 2 xi=~ et de même g(-1) = -~ . f(x) - f(O) f(x) 1
On en déduit que : Vx ;é 0,
x- 0 =7 = l+lxl
1
Vx E ~ • , arctan(x) + arctan (1)
- = { l!six>O
2 Or lim - - = l, donc:
x-0 1 +lxl
X 1T •
-2 SI X<
0
-
a) Soit fla fonction définie sur [0; +oo[ par f (t) = Ln(l + t).
Soit n:::: 1 fixé quelconque.
On remarque que ln(n + 1) - ln(n) = 1n ( n7i 1 ) = f (fi).
d) Revenons à la définition du « petit o » : il existe une suite de
réels (Enln€N de limite nulle et vérifiant
'v'n e: 1\1,
n 1
L k =ln(n)+y+En
k=I
t(;;) - n(/+c) [
n 1
- - ln (n)
OrO~c~idonc n~I ~ cli ~l.Onendéduitque: k=I k +oo
1
--~! ( -1) ~-
1
Donc:
n+l n n Ili••
1 1
a) Étudions le signe de x - J x2 - 4x :
'v'n:::: l, - - sln(n+ 1)- ln (n) s -
n+l n 0 4
n- +oo
ln(n) +y+ o(l) Ainsi f(x) - (x+ 1) = ~ + o ( t ).
171
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
f(x) 2x - 1 - lxl J
1- ~
-10
-15
-
a) Soit x > O. La fonction f étant continue sur (0, xi (car conti-
nue sur~+) et dérivable sur JO, xi (car dérivable sur~~). on
peut appliquer le théorème des accroissements finis :
import numpy as np
"' 0
I f' (x) - f (X)
~ ' 0
import matplotlib. pyplot as plt vX> , g'(X ) -- xf (x) 2- f(x) -- .:;:;
X X
xm=linspace(-5,0,500) On en déduit que g est croissante sur Ili~.
xp=linspace(4 , 10,600)
u
0
C:
::J
def f(x) :
return 2*x- l -np.sqrt (x**2 - 4*x)
UtJ • Remarquons tout d'abord que, pour tout c e:
]a, b[:
0
lfl
,-i y1 =np.vectorize(f)(xm) (a-ak(a-b) f" (c)
0 y2=np.vectorize(f)(xp) /(a) 0
N
f(b) 0 (b-ak(b-b) !" (c)
@ plt .plot (xm,f(xm))
....,
.c plt.plot(xp, f (xp)) Donc six = a ou x = b alors tout choix de c E: [a, bl convient .
Ol plt.plot(xm,3*xm*np.ones((SOO,l)) - 3)
ï:::: • Soit maintenant x e:Ja; b[ fixé et quelconque.
>- plt.plot(xp,xp•np.ones((600 , 1)) +1)
a.
0 plt .show() Choisissons A afin que 4>(x) soit nul :
u
2/(x)
(j)(X) = 0 ~ A=-----
(x-a)(x- b)
172
Dérivabilité, développements limités Ch ap,itre 7
Or on a aussi <.p(a) = I (a) -0 = 0 et <.p(b) = I (b) - 0 = O. c) La fonction x - ln(l + x) est continue et strictement crois-
Comme <.p est dérivable sur [a;b) puisque I l'est, il existe sante de J - 1; +oo[ dans~-
die: ]a;x[ tel que <.p1 (di) = 0 d'après le théorème de Rolle et La fonction arctan est continue et strictement croissante
il existe d2 e: Jx; b[ tel que <.p1 (d2) = 0 pour la même raison. Re- de~ dans ]- ; ; ; [.
marquons que di< d2.
La fonction I est donc continue et strictement croissante
Or <.p1 est dérivable sur [a; b] puisque I est de classe C 2 sur cet de) - 1; +oo[ dans ]- ; ; ; [.
intervalle. 1T 1T
Il existe donc c e:Jd1;d2(c)a;b[ tel que <.p11 (c) = 0, toujours lim
x --1
I (x) = - - et lim
2 x-+oo
I (x) = -2 . On en déduit le tableau
d'après le théorème de Rolle. suivant :
Or: X - 1 +oo
A A
.~~
I
rite: [a,b]. =I I (t) -
2 (t - a) - 2 (t -
<.p (t) b)
Variations de
et f
rit e: l a, b],
11
<.p (t) =I" (t) - A -2
.
0 no btient done.f" (c) = A. 0 r A = (x- 2/ (X) b) .
a)(x- D'après le théorème de la bijection, la fonction f est donc
2fi\~-bl bijective de J - l; +oo( sur J-;;; [.
On en déduit que I" (c) = (x- d'où le résultat.
d) La fonction I étant de classe C00 sur J -1; +ool, de dérivée
Attention ! Vous noterez que c dépend de x (« pour tout x il
existe un c... ») donc I n'est pas une fonction polynomiale de strictement positive (f'(x) = l~x x l +ln 2\ 1 +x) > 0), sa réci-
proque est elle-même de classe C00 sur ]- ; ; ; [.
-
degré 2 car f" (c) n'est pas constant.
La fonction 1- 1 admet donc un développement limité à
tous les ordres au voisinage de 0, d'après la formule de
a) La fonction x -. ln(l + x) est définie et de classe C00 sur Taylor-Young.
J - 1; +ool et à valeurs dans~- On peut donc poser 1- 1 (x) = a + bx + cx2 + dx3 + o(x3)
x- 0
La fonction arctan est définie et de classe C00 sur~- avec (a, b, c, d) e: ~ 4 .
On en déduit que I est elle-même de classe C00 sur Or r1 (f(x)) = x et d'autre part comme 1 co) = 0 (car r
J - l;+ool. l(O) = 0), on peut composer le développement limité de
b) Commençons par déterminer un développement limité de 1-1 avec celui de I :
arctan au voisinage de O.
1
r 1 2
(f(x)) = a + bl(x) + cl (x)+dl3 (x) + o(x3)
Comme arctan'(u) = - 2 = J-u 2 +o(u2 ), on en déduit x- 0
1 +u u-0
que On en déduit que:
u3
arctan(u) = arctan(O) + u- - + o(u 3 )
u-o 3 X - a + bl (x) + cl 2 (x) + dl3 (x) + o(x3 )
x- 0
Donc finalement
x2 ( 2)2 + d (x - x2 )3 + o(x3 )
2 )+ c x -
u u3 a+ b(x - :
0
C: arctan(u) = u - - + o(u3 ) x-o 2
::J u-o 3
x2 x3
0
lfl - a+ bx-b - + cx2 -2c - + dx3 + o(x3 )
,-i Deplusln(J+x) = x - i + f +o(x3 ). x-o 2 2
0 x-0
N
On peut donc composer ces deux développements limités -
x-o
a + bx + ( c - ~)x2 + (- c + d)x3 + o(x3 )
@
...., au voisinage de O:
.c Donc par unicité de la partie régulière d'un développe-
Ol
·;:: ment limité :
>-
a. x2 x3 x3
0 l(x) X - - +- - - + o(x3) a =O
u x-o 2 3 3
x2 3 b=l
- x- - + o(x)
x-o 2
c- q= O
-c+d = 0
173
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
-
a) Soit f une fonction affine définie sur~ par f : x - ax + b
avec (a, b) E ~ 2 . Alors f est de classe C 1 sm ~- De plus :
'v'nEl\l,'v'xE~. <.pn(x) = zn:- + 6
x- 6
-
a) Tl est clair que g est définie et dérivable sur~: (produit de
fonctions dérivables).
On remarque que:
l'équation g(t) = ti
admet donc une unique solution
dans ]O, 1[ pour n ~ 3.
]o. 1[.
] l, +oo[ pour n ~ 3.
v't>O, g(t) =- ( - i)e-f Donc sur IR?+ = [0, J]u] 1, +oo[, ]"équation g(t) = ,!; admet
exactement deux solutions Xn et Yn, pour n ~ 3.
1
Or lim - - = -oo et lim xé = 0 (croissances comparées)
1- 0 t x--oo De plus g(O) = 0 ;é ,!; et g(l) = 1;é ,!;, donc:
1>0
donc
lim g(t) ex[pe 0 O<xn < 1 < Yn
1-0
1>0
c) • On note Yl la réciproque de g sur [0, 1].
La fonction g peut donc être prolongée en O en une fonc-
tion continue à droite, en posant g(O) = O. On a pour tout n ~ 3, g(xn) = fi donc Xn = Yl (-!; ).
De plus, on a alors:
Or Yl est strictement croissante comme g donc
v't > 0, g(t) - g(O)
t- 0
= g(t)
t
= (-~)\-f
t
1
Or lim - - = -oo et lim x 2 ex = 0 (croissance comparées)
1-0 t x--oo
1> 0 La suite (x11 ) n:::3 est donc décroissante. Or elle est minorée
donc par Odonc, d'après le théorème de la limite monotone, eUe
lim g(t) - g(O) ext]te converge.
0
1- 0 t-0
1>0
De plus, la fonction y 1 est continue sur [0, ~] (car réci-
Par définition, g est donc dérivable à droite en O et~ (O) = proque d'une fonction strictement monotone et continue),
o. donc
b) Étudions la fonction g sur [O, + oo[.
1
On a lim - - = 0 et lim xex = oe0 (par continuité en 0)
t-+oo t x-0
lim Yl
n-+oo
(.!.)
n
= Yl { lim .!.) = Yl (0) = 0
n- +oo n
donc
lim g(t) exgte 0 car g(O) = O.
t- +oo
175
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
-
a) Tl est clair que f est dérivable donc continue sur ~*,
comme produit et composée de fonction usuelles déri-
vables.
En conclusion, on peut donc dire que lim f'(x) n'existe
pas.
x-o
Remarquez que l'expression de f' (x) n'est pas définie en 0,
et n'admet même pas de limite en O. Pourtant la fonction
est bien dérivable en O. Cet exemple illustre le fait que cal-
Étudions la limite de f en O.
culer l'expression de J'(x), puis donner son ensemble de
définition pour savoir où f est dérivable, est un raisonne-
Vz e:~. - 1,,,;sin(z),;,;1 ment complètement faux! (et qui vous attirera les foudres
du correcteur). On ne peut pas non plus passer à la limite
donc
dans l'expression de .f' (x) pour étudier la dérivabilité aux
bornes de l'ensemble de définition de f.
Vxe:~*. -x2 ,;,;f(x) ,;,;x2
2
Or Lim x = Odonc, d'après le théorème des gendarmes,
x-0 iifi
a) • La fonction/ est continue sur JO; l (u] l; +oo[ comme quo-
lim f(x) exgte O = f (O) tient et produit de fonctions continues.
x-o
Au voisinage de 1, utilisons un développement limité à
Par définition, f est donc continue en O. Ainsi .f est conti- l'ordre 1 de f (x) en posant x = 1 + h avec h tendant vers
nue sur~. 0 (un équivalent suffirait pour la continuité, mais ce déve-
loppement limité nous sera utile pour la dérivée) :
b) La fonction f est dérivable sur~*. Étudions la dérivabilité
en O.
(h + 2) ( h - ~ + o(h2))
Vx f. 0, f (x) - /(O) = xsin (.!.) (h + 2) ln (l + h)
f (x) = ___2_h_ __
X-0 X h-0 2h
Une démonstration analogue à celle du a) permet de prou- 1 + o(h)
h- 0
ver que
lim f (x) - f (0) exgre donc lim f (x) exgte 1 = f(l) .
0
x-0 x-0 x-1
Par définition, .f est donc dérivable en O et .f' (O) =O. Par définition, f est donc continue en 1.
La fonction f est donc dérivable sur~- On en déduit que f est continue sur ]O, +oo[.
"O
On a vu que lim xsin
x-0
(.!.)
X
=0, donc par sorrune de limites: La fonction/' est continue sur JO; l[u]l; +oo[, comme quo-
tients et sorrunes de fonctions continues. Au voisinage de
0
C: l, utilisons un développement limité de /' (x) en posant
- O- "n -_ - e
1) ex~te
::J
0 limcos ( - x = 1 + h avec h tendant vers O :
lfl x -0 X
,-i
0
l
N Mais alors par composition de limites :
@ f 1(1 + h)
...., h - ln(l + h)
.c liln - = O+ x=l .
Ol z-. +oo z1
1)
z "· ( ) exi ste
==> wn cos z = -
e h2
- ---
2(1 + h)
·;::
>- lim cos ( - =- e z- +oo 1 2 1
h-(h- ~ + f)+o(h 3 ) 1
a. x-o+ x
0 h2 - (1-h+o(h))
u
Ceci est absurde puisqu'on sait que cos n'admet pas de li-
h-0 2
1
mite en +oo. - h+o(h)
h-0 6
176
Dérivabilité, déve loppe ment s lim ités Chapitre 7
On en déduit que lim .f' (x) exgre lim !!_ = 0 = f' (l), Ja der- On a montré que Vx > 0, ln(x) ~ x - 1 donc
x-i h- 0 6
Ilière égalité provenant du développement limité à l'ordre
\J /'( ) x+ 1 ln(x) x+ 1 x+x
1 de/. vX> 1 X =--x--~--<--=x
' 2 x- 1~ 2 2
La fonction f' est donc continue en 1, et donc sur JO, +=I.
La fonction f est par conséquent de classe ci sur 10, +=I c) D'après Je tableau de variations précédent, l'intervalle
et f'(l) = O. ) 1, += I est stable par f.
b) • Linégalité V x > O,Jn(l + x) ~ x se montre classiquement Comme xo e:]1, +=I, une récurrence immédiate nous
en étudiant la fonction x ...... x - ln(l + x) sur~;. donne que:
• Étudions la limite de f en +oo : Vne: N, Xn e: )1, +=I
x +1 ln(x)
lim - -
x-+oox - 1
= I et x-+oo
lim - - = +oo donc, par produit de
2 Or on a montré que 'rfx > l, f(x) < x. Pour x = Xn > 1 on a
limites, donc:
lim f (X) exgte += 'rlne:N, Xn+i =f(xn)<Xn
x-+oo·
Étudions la limite de f en O : La suite (xn) est donc décroissante, or elle est minorée par
. x+ 1 ln(x) I : elle est donc convergente, d'après le théorème de la li-
hm - - = -1 et Jim - - =
x- o x - 1 x- o 2
-= donc, par produit de li- mite monotone.
mites,
lim f (x) exgte +oo La suite (x11) est définie par la relation Xn+i = /(x71 ) avec
x- 0 Xn e: ] l, +oo[ pour tout entier naturel n. Or f est conti-
nue sur [l, +=[ et (Xn) converge. On sait alors que (Xn)
• On a vu que :
converge vers un point fixe de f appartenant à (1. +oo[ : le
2 seul point fixe est 1 (car f (x) < x six> 1) donc, finalement,
vXE: l 0,1 [U l l,+(X),
\J [ f''(x) = x - l - 2xln(x)
2x(x - 1) 2 on obtient que
lim Xn = 1
11- +oo
On en déduit que f' (x) est du signe de g(x) =x 2 - 1-
2xln(x). d) Soit n e: N fixé quelconque. La fonction f est continue sur
Or g est dérivable sur~: et ll;x11 l et dérivable sur ll;x,if (car ci sur~:). D'après le
théorème des accroissements finis, il existe donc un réel
'rfx>O, g'(x) =-2(ln(x) - (x - l))?O en e:] 1; Xn [ tel que :
0
C:
::J
--------
On remarque que g(l) = O. On en déduit le tableau de va-
lim J'(cn)exg te f'O)=O
n-+oo
lfl riations de f :
,-i
0
On en déduit que :
N X 0 1 +oo
@
...., Signe de
- Q + 3no e: N, 'rln? no, If'(cnll ~ ~3
.c
Ol
f' (x) 1
·;::
>- +oo +oo Alors, en combinant avec le théorème des acroissements
a. finis, on a donc trouvé un entier no tel que :
0
u
Variations de
f
~1/ 'rfn? no, lxn+i -
1
l i ~ - lxn - l i
3
177
Chapitre 7 Dé rivabilité, développem ents limités
e) Une récurrence immédiate permet alors d'en déduire c) Soit (a, b) e: llll; tel que a< b alors :
que:
-
Donc d'après le théorème des gendarmes :
Pa est donc strictement croissante sur IJll (c'est la continuité Deplusu(llll+)=] lim u(t),u(o) ] =JO,lJ .
t-+oo
qui nous permet de passer de llll* à llll).
Ainsi, l'applicatio n réciproque de u est définie par :
Or lim Pa (x) = +oo et lim Pa (x) = - oo. On en déduit
x-+oo x- -oo
Je tableau suivant : JO; lJ llll+
l - t3
X - oo u(a) +oo -t-
Signe de 1
"O P~(x) + 1
1
+ f) La fonction u- 1 est co ntinue et strictement décroissante
0
C: sur JO, l l (car u strictement décroissante), donc on sait que
::J ----+oo sa réciproque ( u- 1 r 1
= U est co ntinue sur llll+ .
0
lfl
,--i
0
N
Variations de
Pa
- oo ----0 g) La fonction u- 1 est dérivable sur JO, l J et
@
....,
.c
D'après Je théorème de la bijection, Pa étant continue,
strictement croissante et changeant de signe sur llll, l' équa-
VO< t ~ 1, (u-1)' ( t ) =t2-1 - - 2 t =1-+-t22t3
-<0
Ol tion Pa (x) = 0 admet une unique racine u(a) sur llll.
ï::::
>- La dérivée de u- 1 ne s'annulant jamais, on en déduit que
a. b) Quelque soit a ~ 0, Pa(O) = -1 < 0 et Pa(u(a)) = O. Or Pa
0 u dérivable sur u- 1 (10, l J) = llll+.
u est strictement croissante sur llll donc u(a) > O.
D'après la formule de dérivation de la réciproque d'une
Ainsi u(llll+) ç llll:. fonctio n dérivable on a :
178
Dérivabilité, développements limités Chap,itre 7
b) • Comme Xn e: In :
1 (u(a)) 2
ria;,,: 0, u'(a) =- - - - - 7T 7T
(u- 1)' (u(a)) 1 + 2 (u(a)) 3 rlne:N*, - -2 + nn ~
~
Xn ~ -
~ 2 + nn
Or (u(a}) 3 = 1- a· u(a) donc donc
7T Xn 7T
, (u(a>2) rlne:N*, --- + 1 ~ - ~ --+ 1
ria;,,: 0, u (a) = - - - - - 2nn nn 2nn
3 - 2a · u(a)
D'après le théorème des gendarmes on en déduit que
h) On trace la courbe représentative de u- 1 et on déduit celle . Xn existe
de u par symétrie par rapport à la première bissectrice : hm - = 1 donc que
n-+oc nn
1 Xn - nn
1 +oc
1
1
1 • De plus Xn tan(x11 ) donne arctan(xn)
1
1 <t'u- I arctan (tan(x,i)).
1
1
1 Mais par n-périodicité de la fonction tan:
1
1
1
1 arctan(tan(x11 )) = arctan (tan (Xn - nn))
1
1
1 Comme Xn - nn e: ]- ~; ~ [, arctan (tan (x11 - nn)) = Xn - nn.
1
1 Donc:
1
1 rln ~ 1, arctan(x11 ) = x 11 - nn
1
1
1 1
\
D'autre part arctan(x11 ) + arctan ( 1»)= ; (car x 11 > 0).
On en déduit donc que:
-
1 2 Xn
1
• On a montré que lim
n-+oc
Xn = += donc lim -
n-+oo Xn
=O.
a) Introduisons la fonction gn : x ...... tan(x) - x définie sur
In = ]- ;+ nn;; + nn[. Or arctan(u) - u et donc en substituant -x1 à u, on obtient:
0 n
---0
+ + +
...., g;,(x) Or arctan(u) = u + o(u2 ) donc
.c _ _ _ . +oo 0
Ol Variaùons de
·;:: g,, _ _ . . - 1111
>-
a. -oo Xn-nn-~ = _ _!_+o(_!_)
0
u
2 +oc Xn x;,.
On en déduit, d'après le théorème de la bijection, que g 11
s'annule en une unique valeur de I 11 • Sachant que Xn - rm
+oo
on en déduit que o {:k-)
x,.
= o (~) .
n
179
Chapitre 7 Dérivabilité, développements limités
:, L k1l
Pn+l e: ~[X) car:
+oo + ,~ ~. ( Vxe:~. Pn+1(x) = (1 +x2)P~(x)-2(n+ l)xPn(x)
= _!_(1 - _!_+o(!)) et Pn e: ~[X).
+oo nn 2n n
On a ensuite :
1 l 0 ( l )
=
+oo nn - 2nn 2 + n2
Pn+ l (X)
• Finalement on obtient :
2
(1 + X )P~(X) -2(n + l)XPn (X)
Xn - nn - ~2 +oo
= -
1
_!_ + - - + o { _!_)
nn 2n n2 n2
(1 + x 2 ) ( (-l)n(n + l)!nxn-l + R~_ 1(X))
- 2(n + l)X ((- l)n(n + l)!Xn + Rn-1 (X))
c'est-à-dire
( (-1) 11 n(n + 1)! - 2(- l)n (n + l)(n + 1)!) xn+ l
Xn
+oo
n ---+--+o -
= nn+
2 nn 2n n2 n2
l 1 (1) +QnCX), avecdegQn ~ n
(-l) 11 (n + l)!Xn+ 1 (n - 2n - 2) + QnCX)
-
a) La fonction x ...... 1 + x2 est de classe C00 sur~ et strictement
positive. Son inverse f est donc aussi de classe C00 sur~-
b) La fonction Pn est dérivable sur Ili car f est de classe C00
•
(- l)n+l(n+2)!Xn+l +Qn(X)
avec deg On ~ n.
La propriété est donc héréditaire or elle est vraie pour
n = 0 donc elle est vraie pour tout entier naturel n.
sur Ili. c) Six e: ]O, l] alors ±+a -
l e: [a, +oo[. Or g est continue sur
[a, +oo[ donc Gest continue sur JO, li (par composition de
fonctions continues).
V X e: ~, P~ (x) l
Or lim - + a - 1 = +oo et fun g(u) = 0 donc, par com-
"O (n + 1) x 2x(l + x 2 )n J'n) (x) + (1 + x2 )n+l J<n+l) (x) x-o+ x u-+oo
0 position de limites, on a
C:
::J
0 donc
lfl =
fun G(x) exgte O G(O)
,-i x-o+
0
N
VXe:~, (1 + x2)P~1 (X) On en déduit que G est continue en O donc continu e sur
@ [O, l].
...., (n + 1) x 2x(l + x2 )n+l/nl(x) + (1 + x2)n+2 /n+l )(x)
.c
Ol La fonction G est de même dérivable sur J0, 1[ car g est dé-
·;:: 2(n + l)xP n (x) + Pn+ 1 (x)
>- rivable sur) a, +oo[.
a.
0 Montrons par récurrence que Pn e: ~[X) et que son terme Or G(O) = 0 et G(l) =g(a) =O. G vérifie donc les cond itions
u
de plus haut degré est (- 1) 11 (n+ l)!Xn, pour tout entier na- d'utilisation du théorème de Rolle : il existe donc un réel
turel n. c e: JO; 1( tel que G' (c) = O.
180
Dérivabilité, développe ments limités Chap,itre 7
Mais G' (c) =-ti g' (i + a - l) =0 donc g' (i + a- 1) =O. En effet, f'n ) est continue sur [an; +oo[, dérivable sur
]a11 ; + oo[ et s'annule en an . Il reste à vérifier que
Etc E JO; 1[ donne t + a - l E Ja, +oo[. lim f'n )(x) =O.
x-+oo
On a donc montré que g' s'annule en un point de l'inter-
valle Ja, +oo[. Il suffit d'appliquer le b) :
181
CHAPITRE j
182
Intégration, équations d ifférentielles Chap,itre 8
Pour les fonctions ln, arcsin, arccos et arctan, il est utile d'utiliser
une intégration par parties pour les dériver.
<.......+ Exercices 8.1 et 8.2
Pour calculer une intégrale ou une Pour une fonction du type P(x)f(x) où P est une fonction
primitive polynôme, des intégratio ns par parties successives permettent
d'abaisser le degré d u polynôme.
<.......+ Exercices 8.1 et 8.2
Pour pouvoir appliquer les résultats du cours, elle doit être sous
forme résolue.
<.......+ Exercices 8.3, 8.4, 8.6, 8.7, 8.8, 8.14 et 8.17
183
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
184
Intégration, équations d ifférentielles Chap,itre 8
'O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
185
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
~ ~
Enonces des exercices
.
---- -
lfl
,-i
0
N
Calculs de sommes infinies
@
...., Déterminer la limite de la suite (un) définie par :
.c
Ol
·;::
>-
a) 'v n ?:- l, Un = fi k[= I COS rn) sin ( ~).
a.
0 n- 1
u b) 'vn?:-1,un = [ v'4fT-kZ·
k =O 4n -k
186
Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
----
1
1
a ) V'en"fierque.·V t > O, (l+t)(t2+l) -- l(_l_
2 l+t + t2 + 1
1-t) ·
b) Résoudre sur JO, +oo[ (E) : x(x + l)y' +y= arctan(x).
----
mentaire?
- •
Résolution d'une équation différentielle non linéaire par changement de
fonction ou de variable
---- -
u
0
C:
::J
0 Convergence d'une suite d'intégrales
lfl
,-i J
0
N
On considère la suite (un) n;::, 1 définie par : V n;::: l, Un = (JJ (1 !'~)" dt) ri .
@ a) Calculer UJ .
...., , . . 1
.c b) Etablir que. V n;::: l, 0 ~ Un ~ 2 .
Ol
·;:: 1
>- c) Soit a E (0, 1). Montrer que : \f n;::: l, un;::: (1 - a) ii J~a.
a.
0 d) A l'aide d'une suite (an) n;::, 1 à valeurs dans (0, 1) judicieusement choisie, montrer
u
que la suite (un) n;::, 1 converge vers !.
187
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
• fa(1T- x) = f-a(x)
• f~2(x) = fa(~) f-a ( ~)
On pose, pour tout a E: ] - 1, 1[ : g(a) =J011 1n (fa (x)) dx.
b) Montrer que g est une fonction paire.
c) Montrer que : 'v'ae:) - 1,l[, g(a2 ) = 2g(a).
d) Montrer que g est continue en O.
e) En déduire que: 'v' a E:] - 1, 1[, g(a) =O.
---- - Calcul d' une d'intégrale grâce à une sym étrie axiale
Soit f une fonction continue sur un segment [a, b).
a) Vérifier que : fr~ f (x) dx = J! f (a+ b - x) dx.
b) On suppose que, pour tout x e: [a, b] : f(a+ b - x) = f (x). Exprimer J}: xf(x) dx en
fonction de J! f (x) dx.
c) Calculer rn tsin(tl dt.
JO l+cos 2(tl
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
---- - Résolution d'une équation différentielle à paramètre (d'après Agro-Véto
2006)
188
Intégration, équations d ifférentielles Chap,itre 8
-
ln [ ln(xk) ~
(1 n
ln - [ Xk
)
n k=I n k= I
c) Soit f une fonction continue sur [0, 11, à valeurs strictement positives. Montrer
que:
F: x - fo\x - t)f(t)dt
u
0
C:
::J est C 1 sur lm.
0
lfl c) On considère dans cette question l'équation intégrale (E2) :
,-i
0
N
'v'xe:lm, f(x) = sin(x) - Lx tf(x - t)dt
@
....,
.c
Ol
·;::
où f es une fonction continue sur~-
>-
a. Soit f une solution de (E2). Montrer que f est C2 sur lm et donner une relation
0
u entre f" et f.
d) Résoudre alors (E2).
189
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
---- - •
Une formule de calcul intégral (d'après Agro-Véto 2006)
Dans cet exercice, a est un réel strictement positif, f : (0, a) - ~ une fonction conti-
nue et strictement croissante sur [O, a], dérivable sur JO, a[, nulle en O. La fonction f
est alors bijective de (0, a) sur [O,f(a)]. de réciproque notée g. On veut montrer que,
pour tout réel te: (0, a) :
rt
Jo f(x)dx+ J o
rrui g(y)dy = tf(t) (1).
---- -
c) En déduire l'égalité (1).
d) En déduire que:
m.f(a) ~ lb f(t)g(t)dt ~ Mf(a).
e) Montrer qu'il existe ce: [a, b) tel que:
la
b f(t)g(t) dt = f(a) le a
g(t) dt.
190
Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
Du mal à démarrer ?
•
Ill a) et b) Faciles.
11D a) Utiliser un changement de variable.
b) Procéder par intégration par parties.
c) Remarquer que f est solution particulière su r ~ . c) Reprendre la relat ion du b).
d) Comm encer par montrer que In - In+l ·
11111 a)Faci le.
+oo
u
0
111111 a) Remarquer que 1 ~ 1 = l - 1 1 . l 11D a) et b) Appliquer les résul tats du cours.
b) Commencer par encadrer l'intégrande. c) Procéder par intégration par parties.
C:
0
::J c) Ut iliser le fait que si f est positive alors fJ /(t) dt ;;, .fJf U) dt, d) Encadrer : / 1 (t)G(t).
pou r a E [O, l]. e) Diviser l'inégalité du d) par f (a).
lfl
,-i d) Choisir an = 1- t,. f) et g) Ut iliser le résu ltat du e).
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
191
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
-
a) Sachant que :
u(x) = x 2 + x + 1
1
u (x) = 2x+ 1
v' (x) = ex
v(x) = ex
1
[(x2 +x+ l)ex ]~ - fo (2x+ l)é dx
3e - 1 - L 1
(2x + l)ex dx
Jï fo\os(i)dt
u(x) = 2x + 1 v' (x) = ex
0
C:
::J eCI+i'.t ]lT
[ 1+ z
4 f~
2
0
J1 - cos2(t)x( - sin(t))dt
lfl 0
,-i
0
N = _1__ (e(l+i)lT - 1) fo if Jsin2 (t) x sin(t) dt
l+t
@
....,
.c
Ol
_1_ X l - i X (elT
l+i 1-i
X eÎlT - 1) = f rr
2
lsin(t)I x sin(t) dt
·;:: 1- i
>- -2-(-elT -1)
a. Mais si t E [ 0, i ]on a sin(t) ~ 0, donc:
0
u Donc :
1- i lT ) 1 + elT
I 2 =~e ( - - (-e -1) =- - -
2 2
19 2
Intégration, équations différentielles Ch ap,itre 8
a b ax + (2a + b)
\:/xe:Oll\{-2), Js(x)= - - + - - = - - - -
x + 2 (x+2) 2 x 2 +4x+4
On a donc:
Ja=l
0 X
l 2a+b = 1
Donc:
193
Chapitre8 Intégration, équations différentielles
On obtient donc :
la = {i ln {i + 1 - tan(u)) du
= Jo 1 + tan(u)
Li
o
ln ( 2
1 + tan(u)
) du
On obtient:
t .=
t1 =
2Jil ~x = 0~-1
'1 t2 = V3 -
a) Il suffit d'écrire que F1 (x)
parties :
= J 1 x ln(x) dx et d'intégrer par
0
u
>-
a. la - J !!°in( 1 +tanG- u)) du
4
tarctan(t) - 1 J
2 1 + t 2 dt
2t
Lrn
194
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In tégration, é quations d iffére ntielles Chap,itre 8
JJ-1 1 J -t
'efte:~. F3(t) =
-, (e - 1)2
-1
dt = e
J1 - (e- t)2
dt • Cherchons à présent une solution particulière de (E1) en
utilisant la méthode de la variation de la constante.
On cherche une solution de (E1) sur~ sous la forme :
k(x)
Effectuons à présent le changement de variable C1 f (x) = ~
V x2 + l
x = e- t e:JO, l[ ~ t = - ln(x) e: ~ : avec k une fonction dérivable sur~- On obtient :
{ dt= _dx
X k'(x)
'efxe: lli,
Alors : Jx 2 + 1
donc:
J -l dx 1
'ef X E: ~. k (X) = 1
Vl-x2
On en déduit qu'une solution particulière de (E1) est défi-
arccos(x)
nie sur ~ par :
arccos(e- t)
X
f(x)= ~
d) On remarque: V l + x2
• rensemble des solutions de (E1) sur~ est donc :
k+x }
S 1 = { x e: ~ - ~ · k e: ~
V x2 + l
Oron a:
b) • Commençons par résoudre sur~ l'équation homogène
'efxe:~. f e(l+i)xdx _l_e(l+i)x
l+i
associée :
1 1- i ,
(E;) : y'+y=O
= - - x - - x ex x e 1 x
l+i 1-i
ex , qui admet pour ensemble de solutions :
= - (1 - i)e 1 x
2
S~ = { X E ~ ,..... ke - X, k E ~}
Finalement :
Pour trouver une solution particulière de (E2) sur Ili, on va
X utiliser la méthode de superposition des solutions, car Je
'ef x e: ~. F4(x) = e ( cos(x) + sin(x)) second membre est somme de trois termes de types diffé-
2
rents.
• On cherche f solution particulière sur ~ de y' + y = ex
'O
0
C:
l;SI sous la forme :
::J a) Comme x 2 + 1 ne s'annule pas sur Ili on a : f(x) = k1(x)e- x
0
lfl où k1 est une fonction dérivable sur~-On obtient :
,--i I 1 2X l
0 (E1)<==> y + - , -2- y = - - - 'ef x e: ~. k~ (x)e-x = ex
N 2 x +1 Jx2+l
@ donc:
,µ • Résolvons l'équation homogène associée :
.c 'ef x e: ~. k~(x) = e2x
Ol
·;:: I I 1 2X
>- (E 1)<==> y + 2, x2 + 1 y = 0 On en déduit qu'une solution particulière de y'+ y = ex est
a.
0 définie sur~ par :
u
Elle est de la forme y'+ a(x)y = 0 et admet donc pour en-
semble de solutions :
195
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Chapitre8 Intégration, équations différentielles
• On cherche g solution particulière sur IR de y' + y = x2 On en déduit qu'une solution particulière de y' + y =
sous la forme : - cos(x) est définie sur IR par :
1 1
2 cos(x) - 2sin(x)
h(x) = -
où k2 est une fonction dérivable sur IR. On obtient :
• I.;ensemble des solutions de (E2) sur IR est donc :
J 2
x ex dx (E3) = y'
2cos(x)
= sm
. 3 (x) y
x2é-2 J xé dx Or une primitive de x- 2c0;(<xl.) est x-
sm x smx
(on recon--+()
x2 é - 2 ( xé - Jé dx) 1
naît u (x) x u(xf' avec u(x) = sin(x) et a = 3).
I.;ensemble des solutions de (E3) sur JO, ni est donc :
= x2é - 2xex + 2ex
1
S3 ={X e:JO, 7T [...... ke - sin2(x), k e: jR}
grâce à deux intégrations par parties successives.
d) • Résolvons tout d'abord sur IR l'équation homogène asso-
On en déduit qu'une solution particulière de y'+ y = x2 est
ciée :
définie sur IR par :
(E~) : y" + y' + y = 0
g(x) =x2-2x+2
dont l'équation caractéristique est :
• On cherche h solution particulière sur IR de y' + y =
- cos(x) sous la forme: r 2 + r+ 1 = 0
donc :
'v' x e: IR, '4 (x) = - cos(x)ex • Pour déterminer une solution particulière f de (E4 ) sur IR,
on va déterminer une solution particulière z complexe de
et donc: (E~):
y" + y'+ y= e2ix
"O
0
C:
-J cos(x)ex dx
Comme 2i n'est pas racine de l'équation caractéristique
0
::J
lfl
-J ~e(e(l+i)x) dx (donc racine d'ordre 0), on cherchez sous la forme:
,--i z(x) = kxo e2ix = ke2ix
0
N -~e(f e(l+i)x dx)
@ avec k e: C.
...., e(l +i)x 1 - i) Alors z'(x) = 2ike 2ix et z"(x) = - 4ke2ix_
.c -~e ( ---x--
Ol
·;::
l+i 1- i
Comme z est solution de (E~) sur IR, on doit avoir:
>-
a. . ix ex)
0
u
= - ~e ( (1 - z)e
2 _ 4 ke2ix + Zi ke2ix + ke2ix =e2ix
ex
- 2 (cos(x) + sin(x)) pour tout x e: IR.
196
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Intégration, équations différentielles Ch ap,itre 8
• En conclusion, l'ensemble des solutions de (E 4 ) sur IR est • Onen déduit l'ensemble des solutions de (Es) sur IR :
donc:
197
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Cha pitre8 Intégration, équations différentielles
-
a) On rappelle le résultat de cours concernant le théorème de
la valeur moyenne :
Finalement :
r
n~Too Un
existe 1T
= 6
-
Si f est une fonction continue sur [O; 1] alors
lim - I:
n-+oo
1 n- l
n k=O
t ( -k)
n
=Llo tcri dt a) Étudions rapidement la fonction g sur [ij+ . Elle est déri-
vable sur cet intervalle (comme composées et produits de
. 1 n .(
Ic1 : un= - I:/ -
k) avec/:. X>-+cos(x)sin(x)= -sin(2x)
- -,
fonctions dérivables) et :
n k=I n 2
la fonction f étant continue sur [O; 1].
Afin de pouvoir utiliser le théorème rappelé plus haut, il 'v'xe:[ij + ' g'. (x) = - -
1 - - -1- = - -X- - ~o
2
(1 + x) 1+ x (1 + x)2
suffit de remarquer que :
Or g(O) = 0 donc on en déduit le tableau suivant :
Un = -
1 n-
Ll f ( -k) - -.f(O)
1 1
+-.f(l)
n k=O n n n X 0 +oo
On obtient donc par somme de limites : Signe de 1
g'(x)
©
1
-
k) 1sin(2t)
lim -1 n
n-+oo n t' f 1
(-
n
existe
L
O
- - d t - 0 +0
2 Variations de 0~
= [-i cos(2t)
l - cos(2)
t On en déduit que:
g
- oo
= 4
\f X E [ij+, g(x) ~ 0
Finalement :
b) • La fonction f est définie et dérivable sur ~ (comme
. existe 1 - cos(2)
11m u 11
n-+oo
= 4
somme de fonctions dérivables) et :
b) On remarque que :
X
n-1 1 1 n-1 1 \f XE [ij, f' (X) -e- xln(l +ex) +e- x · _e_
1 +eX
Un= L = - L
-;::===
k=O, ./
2ny 1 - 4
I(k)2
n Zn k=O . / 1(k)2
y 1- 4 n : e-XL:XeX - ln(l + é))
0
C:
::J Un=~._!.
2
ïl f (~)n
n k=O
1
\f X E [ij, / (X) ~ 0
lfl
• Remarquons que f(x) = ln(~+ex) .
,--i D'après le théorème de la valeur moyenne, on a donc : Or d'après les résultats du cours limé 0 et
0
N x--oo
ln(l + u)
@ lim 1. =
-k)
....,
.c lim -
1 n- l
.f ( existe r1 --;::=1== d r u-0 u
r /()existe!
Ol
·;::
n-+oo n kz;O n Jo J1 - (fl2 O n en d'd " que x2~oo
e utt x ..
= .. par compos1tt0n de
>-
a.
0
u [2arcsin ( ~) J: limites.
De plus f(x) = e-x(ln(ex) + ln(e-x + ll) = x e -x +
2rn-o) e- x ln(e- x + 1).
198
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Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
c) • Commençons par résoudre sur [ij l'équation homogène f (x) = k(x) · -x+l
X
associée :
avec k une fonction dérivable sur ]O; +=[.
1
(E ) : y'+ y= 0 Alors .f est solution de (E) si, et seulement si :
On a donc:
• D'après la question b), .f vérifie :
X
'rlx>O, k(x) = f -- 1
-
(x+ 1) 2
· arctan(x) dx
Donc f est une solution particulière de (E) sur [ij, Comme u et v sont de classe CI sur~:, on a:
• On en déduit que l'ensemble des solutions de
est :
(E) sur [ij
k(x) = - arctan(x) · -1- +
x+ 1
f l
(x + l)(x2 + 1)
dx
0
C:
::J l;IM (x + l)(x2 + 1)
lfl
a) Pour tout t > 0 : =
,--i
0 2 2
N 1( 1 1 - t) 1 t +1 +1- t 1 Donc, pour tout x > 0 :
@ 2 1 + t + t2 + l = 2 (l + t)(l + t2) = (1 + t)(l + t2)
....,
.c
Ol b) Sur JO,+oo(, x(x+ 1) ne s'annule pas donc k(x)
·;::
>-
a. arctan(x) 1 { 1 :> )
, 1 arctan(x) - + - ln ll+xl+arctan(x)- - ln lr+ll
0 (E)<>y + - - - y = - - - x+ l 2 2
u x(x+ l) x(x+ 1)
• Résolvons sur JO,+=[ l'équation homogène associée : -x-l
- - arctan(x) + ln F J+x
g
2(x + l) \ J1+x2
199
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Chapitre8 Intégration, équations différentielles
On en déduit que : b) Déterminons ensuite les éventuelles solutions de (E} sur llt
Pour cela, procédons par analys-synthèse.
x- 1 x + l { J+x
g Analyse (=conditions nécessaires). On suppose qu'il
'v' x > 0, f (x) = - - arctan(x) + - - ln ~
existe au moins une solution .f de (E) sur IR1.
2x x v 1 +x2
Alors f est aussi solution de (E) sur 11 et 12. D'après ce qui
• Donc l'ensemble des solutions de (E) sur !RI~ est :
précède, on sait donc qu'il ex.iste deux constantes réelles
k1 et k2 telles que :
x --1 arctan(x)+x-+-l ( k +ln {Jg+x
S = {x - - ~),
l
2x x vl+x2 k.1 + l _ arctan(x) si x < 0
.f (x) = xz x xz
b. + 1. _ arctan(x) si x > 0
l;fl
a) Résolvons l'équation différentielle sur chacun des inter-
x2° X xZ
valles 11 =I -oo;O[ et 12 =JO; +oo[. De plus, f doit être dérivable sur IR1 (par définition d'une
solution) et donc en particulier continue en O.
Sur I1 et I2, x ne s'annule pas donc :
3
Comme : arctan(x) = x - x3 + o(x3)
(E) ç:>
2
y' + - y = - -
1 x- o
x 1 +x2 on a: 1. - arct~x = K + o(x)
X X x- 0 3
• Résolvons tout d'abord l'équation homogène associée : donc: 1. _ arctanx _ K
X x2 x-0 3
2 et donc :
(E'): y'+ -y=O lim ! _ arctanx exgte 0
X
x- o x x2
Une primitive de x ...... f
est x ...... 2lnlxl = ln(x2) donc
l'ensemble des solutions de (E') est. sur chacun des inter-
f n'a donc une limite finie en o+ ou o- que pour
valles :
k1 = k2 = o.
S / ={x- 2k . On a donc:
X
l
• Pour chercher des solutions particulières de (E) sur 11
x - arctan(x) six> 0
et 12, nous allons appliquer la méthode de variation de la f (x) =
constante. x-arctan(x) six< 0
Posons [j(X) = k:~x ) avec kj une fonction dérivable sur Ij,
pour j e: 11,2}. Ma.is alors limf (x) = lim f (x) = 0 - arctan(O) o.
x-o+ x- o-
Alors [j est une solution de (E) sur I j si, et seulement si : Comme f est continue en Oon a donc f (0) = O.
k'.(x) 1 x2 1 Ainsi:
x2
1
- - =- -
l+x2
ç:> k 1-(x)
1
=- - =1 -
l+x2
--
l+x2 'v' x e: !RI, f (x) = x- arctan(x)
'O
0 pour tout x e: 1j.
C:
::J
On obtient donc : Synthèse (=condition suffisantes).
0
lfl
,-i 'v'xe:lj, kj(x) = x - arctan(x) On vérifie facilement que x- x-arctan(x) est solution sur
0 !RI de (E).
N
@ • Les solutions sur 11 sont donc de la forme :
...., Conclusion. (E) admet une unique solution sur !RI qui est
.c k1 1 arctan(x) x- x - arctan(x) .
Ol x ...... - + - - -----,--
·;:: x2 x x2
>-
a. Commentaire: Si l'équation avait été sous forme résolue, on
0
u aurait dû trouver une infinité de solutions! Mais ici ce n'est
k2 1 arctan(x)
pas le cas et on voit donc que le cours ne s'applique plus, dès
X ...... - + - - -----,,--- que l'équation difjërentielle n'est pas sous forme résolue.
x2 x x2
200
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Intégration, équations d ifférentielles Chap,itre 8
-
a) Procédons par analyse-synthèse.
Analyse (=conditions nécessaires). Soit y une solution de
(Ea) sur lll1: (on suppose qu'il en existe au moins une).
Ainsi z est deux fois dérivables sur IR1 (comme composée de
fonctions deux fois dérivables).
On a alors pour tout t e: IR1 :
et
z" (x) = 2 y(x) + 2x y' (x) + x2 y" (x) + 2xy' (x) et alors, en dérivant cette relation :
Et donc, puisque y est solution de (Ea) sur !RI: :
Il est clair que la fonction x - AxA e: +Be-~, est deux fois Vte:lll1,
( J3t) +Bsm
z(t) = Acos T
( . ( TJ3 t )) e2L
X X
dérivable sur lll1: et de simples calculs permettent de véri-
fier qu'eUe est bien solution de (E 0 ). Mais on a vu que :
Conclusion. I.:ensemble des solutions de (Ea) sur !RI: est
Vte:IRI, z 1 (t) = et y 1 (er) = ety(e-t) = et z(-t)
donc:
Or:
201
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Cha pitre8 Intégration, équations différentielles
On doit donc avoir, pour tout t e: IR : (j)(t) > 0 sur JO, +=[ ;
4>(t) < 0 sur J -=,01 ;
B\.13- Acos (\.13 t ) = AV3 - 3B sin
. (\.13 t ) 4>(0) = O.
2 2 2 2
Et donc la fonction t ...... (l)~t) est définie et continue sm IR*.
En prenant t = 0, on obtient que A= B\.13.
• Revenons à f :
Ainsi:
six> 0, alors l'intervalle d'intégration [x,2x) est inclus
t
V e: IR, z(t) = Be ~ ( V3 cos ( ~\) + sin ( ~ t)) dans JO, +=[ donc t - (1)/tl est continue sur [x, 2x] et f
est définie en x;
six< 0, le raisonnement est similaire ;
et finalement:
six= 0, alors la fonction à intégrer n'est pas définie et
Vx>O, y(x) par suite f non plus.
z( ln(x)) On en déduit que f est définie sur IR*.
= Bvx( V3cos( ~ ln(x)) +sin(~ m(xi)) b) Pour tout réel non nul x :
f(-x)=J-2x dt
Synthèse (=conditions suffisantes). Soit B e: Dt -x t + sin(t)
Il est clair que la fonction
Effectuons le changement de variable u = - t :
:!,}
f: x ...... BJx ( V3 cos ( 1n(x)) + sin ( 1n(x))) :!,}
est deux fois dérivables sur IR:, et de simples calculs per- 2x - du l2x du
mettent de vérifier qu'on a bien: f(-x) =
lx - u - sin(u)
=
x u + sin(u)
= f(x)
u
0
l;fl • Le même raisonnement sur l'intervalle llf'.. donne que f
C: a) • Notons (j) : t ...... t + sin(t). est aussi dérivable sur IR'.'.. et :
::J
0 Cette fonction est dérivable sur~ (somme de fonctions dé-
lfl rivables) et : I 2
,-i Vx<O, f (x) = - - - -
0 . 2x+sin(2x) 1 +sin(x)
N
Vt e: ~. 4>1 (t) = 1 + cos(t) ç 0
@
..., • En conclusion, f est dérivable sur IR* et:
.c et 4>1 (t) > 0 sauf en des points isolés : les tk = (2k + l)n,
Ol 2
ï:::: k e: Z.
>-
a. Vx f. O, f' (x) = 2x + sin(2x) 1 + sin(x)
0 Comme (j) est continue sur IR, on peut en déduire qu'elle
u est strictement croissante sur~- Attention : on ne peut pas se donner une primitive de f sur
Or 4>(0) = 0 donc : Ili* car~* n'est pas un intervalle.
202
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Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
d) Sachant que pour tout te: llll, -1 ~ sin(t) ~ l, on en déduit En multipliant par -1 :
que, pour tout te: llll, t - 1 ~ t + sin( t) ~ t + 1 puis que, pour
tout t > 1 : 1 1
- - - S::. --
l + t"' 2
1 1 1
--S::. S::.--
t+ 1"' t+sin(t)"' t - 1 Finalement :
Si x > 1 alors 1 < x < 2x. I.:intégrale étant croissante et les
bornes dans le bon sens, on a pour tout x > 1 : t 1 1 1
OS::.--=l-x--S::.1--=-
"' l+t l+t"' 2 2
2x dt.. 12x dt
1x - - ~f(x)~
t+J X
--
t-1 Donc, pour tout te: [0, 1) :
2x +
In ( - 2x --
-1 ) ~f(x) ~In { - l) I.;intégrale étant croissante et les bornes dans le bon sens
x+l x-1 (0 < 1):
2x +l
Or lim - - =2.
x-+oo x+ 1
o= Jo rl Odt~ u~ ~ Jorl(1)1! (l)n
2 dt= 2
2x+
Donc lim In ( - - 1) = ln(2) par continuité de In au
x-+oo x+ 1
point 2. On en déduit que, pour tout entier naturel n :
De même lim ln ( - -
x-+oo x- 1
2x - l) existe
= ln(2). 1
Ü< Un~ -
On en déduit, d'après le théorème des gendarmes, que : 2
puisque la fonction x ...... (1x est strictement croissante sur
lim f(x) exgte ln(2) llll:.
-
x-+oo
c) Soit n;;:: 1.
La fonction t - i!r est croissante sur [O, l] (sa dérivée est
a) Pour n = l positive).
Donc :
UJ
ri_ t _ dt
Jo 1 + t
1 l+t-l
= Lo 1+ t
dt et donc :
= ri
Jo
1 - _ 1_ dt
1+ t
pour tout te: [a, 1).
u
0
C:
[t - ln(l+ t)]~ Alors, l'intégrale étant croissante et les bornes dans le bon
::J l - ln(2) sens (a~ 1):
0
lfl
,-i b) Encadrons i! t sur (0, l) )n dt= (1- a) (-a- )n > 0
0
N
@
u~ ;;::
1
a
1 ( -a-
l+a l+a
....,
.c
Ol
ï::::
Donc: Finalement, par croissance stricte de X ...... rx sur llll:. :
O<l+t~2
>-
a. 1 a
0 En passant à l'inverse: (1-a)ii - - ~un
u l+a
1 1
-2 ~--
l+t
pour tout n ;;:: 1.
203
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Cha pitre8 Intégration, équations différentielles
a 1 2
(1 - a) iï
L
+a ~ un~ .
fa(11 - x) = 1 - aeme- . 1
ix =1l+ae- ix. 12
1 2 1
De plus, comme (an) est à valeurs dans (0, l] : fa(~)!-a(~) 1 - a · e1• ïX 12 · 11 + a · e1•ïX 12
1
l an 1 ï ( 1 + a · e1•Xï )12
1(1 - a · e •X)
1
Vn~ l, (1 - an)" - - ~ Un ~ -
1 +an 2
l1-a2-eix12
donc, d'après le théorème des gendarmes:
[ 0 2 (x)
. existe 1
1un Un = -
n-+oo 2 b) D'après le a) :
-
a) • D'après l'inégalité triangulaire, pour tout a e: (- 1,1] et
xe:[0,11] :
Vae:) - 1,1(, Vxe:[0,11),
= =
[a(x) ~(l- lal) 2 >0
204
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Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
Mais on aussi :
g(a2) 2{
n
2
1n(/0 Ctl) dt-2 f n
2
1n(/aUl) dt
lim -1g { a
n-+oo 2 11
2") existe
= lim g(a) = g(a)
n -+oo
2 fo\n(/aCtl) dt Par unicité de la limite, on en déduit que:
2g(a)
Vae:J - 1,1[, g(a) = O
d) Puisque la fonction ln
est croissante sur Ili~, la première
double inégalité de la question a) nous donne, pour tout
a e:]- l ,ll etxe:[0,7r):
-
a) Effectuons le changement de variable t
b f(x) dx = - ra
=a+ b - x
f(a+ b- t) dt = lb f(a+ b - t) dt
:
la Jb a
b) Comme f(a + b - x) =.f(x) pour tout x e: [a, bl, alors :
I.;intégrale étant croissante et les bornes dans le bon sens
(0 < 7r), on obtient :
I= Lbxf(x)dx = i \ r f(a+b - x)dx
7r ln {(l - lal) 2) ~ g(a) ~ 7r ln {(1 + lal) 2) Effectuons le changement de variable t = a+ b- x :
205
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Chapitre8 Intégration, équations différentielles
=
1
-
ln
(s+4cos(0)-s)cos((n+ 1)0)
dt
2 -n 5 + 4cos(0)
,r2
= 4
!l
2
rr cos((n+ 1)0) dt- ~ln+l
2
-
-1(
5
0- 2ln+I
5
a) • Sachant que pour tout réel t, - 1 ~ cos(t) ~ 1, on a donc -2ln+l
pour tout 0 e: [-TC, TC) et ne: N :
c) • La suite (ln) est donc une suite récurrente linéaire d'ordre
cos(n0) ~ 1 et 5 +4cos(0) ~ 1> 0 2 d'équation caractéristique :
donc: 5
1 r2 + - r +1 =0
cos(n0) ~ 1 et O< e ~1
5+4cos( )
2
ln ~ ln
-1(
d0 =2,r
A+ B = Io
pour tout n E: N. {
A+4B = - TC+ ~lo
Comme lo = l-rrr
5 + 4 cos(0)
1
d0 et = On obtient :
n cos(0)
l-rr 5 + 4cos( e)
d0 on en déduit que :
5 n cos(0) + i
"O
0
C:
l1 + - lo
4 l! lrr
----d0
- n 5+4cos(8)
4 cos(0) + 5 de
d'où :
::J
0 4 - n 5+4cos(0)
lfl
,--i 1
0 : - X 27T
N 4
@ TC • Il reste à calculer To. Puisque rien de «simple» ne saute
...., 2 aux yeux et que Je programme de BCPST interdit trop de
.c
Ol technicité dans Je calcul intégral, il va falloir être astucieux!
·;::
b) Sachant que cos(p) + cos(q) = 2 cos ( p;q) cos ( p;q) on en
0
>-
a.
déduit que :
Dans la formule précédente, puisque 1-11< l, on a :
u
cos((n + 2)8) + cos( n0) =2cos( (n + 1)0) cos(0) lim (~+!10)(-!)n
n-+oo 3 2 2
=O
206
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Intégration, équations d ifférentielles Chap,itre 8
Mais alors, puisque lim (-2) 2n = lim 4n = +oo, on a, Effectuons une seconde intégration par parties :
n-+oo n- +oo
par somme de limites :
/z (t) = COS(7T t) ~ (t) = U
1
(t)
· rr 1
+oo SI - 3 + 2 10 > 0 f~(t) = - ,rsin(,rt) gz(t) = u(t)
lim I2n
n-+oo = Osi - !!.
3
+ .l2 Io =O h et g2 étant de classe e1 sur [0, l]. on obtient donc :
{
-OO SI. - 3
rr + 2tr0 < o
Ainsi:
7T 1 donc:
--+-Io=O 1
3 2 -b fo sin2(,rt)dt=O
ce qui donne :
2
Io = - ,r Comme la fonction t -. sin2(,r t) est continue, positive, et
3 non constante égale à 0, sm [O, l]. on sait par théorème
• En conclusion : que:
1
_ 2,r ( 1 )n fo
sin 2(,rt)dt>O
'v'ne:N, In-
3 -2
-
On obtient donc b = O.
Si b f. 0, on vient de prouver que le problème de Cauchy n'a
pas de solution.
1
"O
a) Calculons tout d'abord I = fo u" (t)sin(,rt) dt. • Pour b = 0, u est alors solution de l'équation homogène
y" + 7T2 y =o.
0 Effectuons une intégration par parties :
C:
::J Par les méthodes habituelles, on obtient donc qu'il existe
0 (A, B) e: [ij 2 tel que :
lfl
,-i
/1 (t) = sin (,r t) g~ (t) = il' (t)
0
N f{ (t) = 7T COS(7T t) g1 (t) = il (t) u : t -. Acos(m) + Bsin (t7T)
@
...., Comme fi et g1 sont de classe e 1 sm [O, l]. on a: • On donne ensuite les conditions initiales: u(O) = - u(l) =
.c 1.
Ol
·;::
>- 1 (A, B) est donc solution de :
0
u
a.
[ u'(t)sin(,rt)j~ -,r fo u'(t)cos(,r t) dt
1
= - ,r fo u'(t)cos(,rt) dt
A=l
{ -A=-1
207
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Cha pitre8 Intégration, équations différentielles
-
où Be: !RI.
ce qui donne:
Vn e: 1\1, In = -
(0
h. sin 2 11
(
1T r !!
2
- x) dx =Jo cosn(x) dx I - (Zp)! I
u 2 2p - z2P(p!)2 0
0
C:
::J b) • Soit ne: 1\1.
0 l! Or Io =; donc :
lfl On remarque que 111+2 = J02 sin(t) x sin11 +1 (t) dt. On va
,-i
0 donc effectuer une intégration par parties :
N (2p)!
Vp e: 1\1, I2 - 1l
@ P - 2 2p+ 1 (p!l2
...., u(t) =sin 11
+1 (t) =sin(t)
v' (t)
.c
Ol u (t) =(n+ l)cos(t)sinn(t)
1
v(t) =- cos(t) * pour n = 2p + 1 (p e: 1\1), nous obtenons avec les mêmes
ï::::
>-
a. techniques que :
0 u et v étantC 1 on a:
u
n l!.
In+2 = [-cos tsinn+l t]! + (n+ 1) fo 2
sinn tcos 2 t dt Vp e: l\l, l2p+l
z2P(p!)2
= (2p + l)!
208
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Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
c) • Del' égalité
t 0 1 +CX)
Vn e: N,
Signe de 1
In+I - In = {
n
2
sinn(t)(sin(tl - 1) dt ~ 0
Variations de
g /0~
car sur [o.; ], 0 ~ sin(t) ~ 1.
Donc: Ainsi g est à valeurs négatives sur JO; +oo[ donc
VnE.N, ln+l ~ ln
Vt>O, ln(t) ~ t-1
Ainsi :
b) On pose:
1 n
Vn e: N, In+2 ~ In+l ~ In x=- E xj
n j=l
d) De la double inégalité précédente nous déduisons :
Soit k e: [1, n]. On applique l'inégalité du a) à t = ak = i :
Vn e: N,
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Chapitre8 Intégration, équations différentielles
(k-1) >
Alors z' (x) = (k + i kx)eix et z" (x) = (2i k- kx)eix.
Xk =f ---;;- Q
Comme z est solution de (Ef) sur~. on a :
puisque f est à valeurs dans~~-
(2i k - kx)eix + kxeix =- eix
On applique le b) :
pour tout x € ~-
~n k=l
f ln(t(~))
n
~ ln(~n k=l
[ t(~))
n
k vérifie donc :
2ik = -1
et après Je changement d'indice k' = k - 1 : d'où:
1 i
k=- - = -
-L
111- 1 ln (f (k)) - L l f (k))
- ~ In (111- - 2i 2
n k=O n n k=O n On a alors:
pour tout n;,,: 1. Vxe:~. z(x) =-ix2 e ·x
1
-
Alors:
0
::J
c) • Soit x e: ~ - En effectuant Je changement de variable C1
{ x-. Acos(x) + Bsin(x), (A, B) e: ~ 2 } u =x- ton obtient :
lfl
,--i
0 • Pour déterminer une solution particulière f de (E 1) sur~.
N
on va déterminer une solution particulière complexez de f(x) = sin(x) - Lx (x - u)f (u) du = sin(x) - F(x)
@
...., (Ef) :
.c y"+ y= -eix Or sin est de classe C00 sur~ et F de classe C1 donc f est
Ol
·;::
>- de classe C1 sur ~-
a. Comme i est racine simple (= d'ordre 1) de l'équation ca-
0
ractéristique on sait qu'il faut chercher z sous la forme : La fonction g est donc de classe C 1 sur~- Une de ses primi-
u
tives Gest donc de classe C2 sur~ et H primitive de f l'est
z(x) =kx 1 eix =kxeix également.
210
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Intégration, équations différentielles Chap,itre 8
On en déduit que F est de classe C2 sm IJll et par suite f Synthèse(= conditions s uffisantes). Pour tout x e: IR :
aussi.
d
• On sait que :
x f
t (x- t) t =Lx t (x- t)cos(x- t) +sin(x- t) d
t
LO O 2
On effectue la changement de variable C1 y = x - t :
Vx e:Oll, f(x) = sin(x) - x Lx f(t)dt + Lx tf(t)dt
Lx tf(x - t) dt
sin(x) - x(H(x) - H(O)) + ( G(x) - G(O))
o ycos(y) + sin(y)
En dérivant on obtient : lX (X- y) 2 (-dy)
-
2
d) Procédons encore une fois par analyse-synthèse.
Analyse (=conditions n écessaires). Soit f une solution de
(E2) sur IR (on suppose qu'il en existe au moins une).
.
a) Si f(x) = xP, f réalise une bijection de [O. a] sur lü, aP J car
On vient de voir qu'alors f est aussi solution de (E 1) sm!R. p e: N* et alors sa réciproque est bien définie de [O,aP ] sm
l
D'après le a), il existe donc deux réels A et B tels que : [O,a] par g(y) = yri.
De plus, pour tout t e: IO, a) :
Vx e: Oll, f(x) = Acos(x) + B sin(x) + ~ cos(x)
/if __E_ l
2
rt rt(t) xP+1 1t + [ tP
Jo f(x) dx+ Jo g(y) dy
Or f doit vérifier l'équation (E2) donc: [p+l O p+l 0
tP ptP
f(O) = sin(O) - Lo tf (x- t) dt= O t·--+t · - -
p+l p +l
et d'après le c):
1
t x tP ( - - +
p+l p+l
__E_)
"O
0 tf(t)
C: f' (O) = cos(O) - Lo f(t) dt= 1
::J
0 b) Les fonctions f et g étant continues sur leurs intervalles
lfl de définitions, elles admettent des primitives dérivables F
,-i Les réels A et B vérifient donc :
0 etG. Alors:
N
@
...., A= O
Vt e: [O, a l, 1.p(t) =F(t) - F(O) + G(f (t)) - G(O) - t.f (t)
.c
Ol
·;::
{ B+!=l
>- La fonction '-Pest donc définie et continue sm [O, a] comme
a. Finalement: le sont F, Go f et f.
0
u
Elle est de plus dérivable sur JO, a[ comme le sont Go f et
Vxe:Oll, f(x) = xcos(x)+sin(x)
f, la fonction F étant elle dérivable sur [O, a].
2
211
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Chapitre8 Intégration, équations différentielles
c) On peut donc calculer <p1(t) pour tout te: JO, a [ : e) Si f (a) = 0, f est la fonction nulle et Je résultat est banal.
Sinon f (a)> 0, et on obtient :
1
<p' ( t) f(t) + / (t) X g O f(t)- f(t) - tf' (t)
tf' (t)- tf' (t) - 1 lb f(t)g(t) dt e: [m,MJ = G([a, b])
1 (a) a
0
Par suite, il existe bien ce: [a, b] tel que :
Comme <p est continue sur [O, al, on sait donc par théo-
rème qu'elle est constante sur [O,a]. Il existe donc un réel
k tel que : - 1 lb f (t)g(t) dt = G(c)
1 (a) a
V te: [O, a), <p(t) =k c'est-à-dire:
Or <p(O) = 0 donc <p est identiquement nulle sur (0, a).
Lb f(t)g(t) dt= f (a) L e g(t) dt
-
I.;égalité (1) est vérifiée pour tout te: (0, a).
Alors, en intégrant (les bornes sont dans l'ordre croissant) : Mais sur IR?+, on a sin(t) ~ t donc:
u
0 - m(f(b) - f(a)) ~ - Lb t'(t)G(t)dt ~ - M(f(b) - f(a)) 1 fi csin(t)
-
1 fic
1 1 1 1
- - d t ~ - 1 dt = -(c - -)~-(1 - -)
C:
::J
X -1
X
t X-
X
X X X X
0 et en remplaçant dans la formule obtenue en c) :
lfl Ajnsi, pour tout x > 1 :
,-i
0
N
@ mf(a) + f(b)(G(b)-m) ~ Lb f(t)g(t)dt 0~ -
l fil sin(t) 1 1
- - d t ~ -(1 - -)
...., x2lt2
X
X X
.c
Ol ~ Mf(a) + f(b)(G(b) -M)
ï:::: Alors par le théorème des gendarmes :
>-
a. Comme f(b) ;;,: 0 et G(b) - m ;;,: 0, G(b) - M ~ 0, il vient
0
u bien : . 1 fil sin(t) d ex{§te
~ L\(t)g(t) dt~ Mf(a)
11m - -- t - 0
mf(a) x-+oo x2 1 t2
X
212
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CHAPITRE
213
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Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
214
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Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
Pour calculer la probabilité d'une - Si les évènements sont mutuellement indépendants, on multiplie
union/intersection d'évènements simplement entre elles les probabilités associées à chaque terme
de l'intersection.
~ Exercices 9.7, 9.10, 9.12, 9.14, 9.15 et 9.19
215
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
"O
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
216
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
---- - Coloriages
Un étudiant en BCPST veut colorier ses notes de cours en attribuant la même cou-
leur pour chaque matière: biologie, sciences physiques, chimie, mathématiques, in-
formatique, français et LVl. Il dispose de 10 couleurs différentes.
a) Combien y a-t-il de coloriages possibles?
b) Combien y a-t-il de coloriages, de sorte que chaque matière ait une couleur diffé-
rente des autres?
c) On choisit autant de couleurs différentes qu'il y a de matières. Combien y a t-il
de coloriages possibles en utilisant seulement ces couleurs? De sorte que ch aque
matière ait une couleur différente des autres?
d) Combien y a-t-iJ de coloriages. de sorte qu'au moins deux matières aient la même
couleur?
e) Combien y a-t -il de coloriages, de sorte qu'exactement deux matières aient la
même couleur?
u
0
0
C:
::J
lfl
---- - Histoire d'urnes
On dispose d'une urne avec 8 boules blanches, 7 boules noires et 5 boules vertes.
a) On effectue un tirage simultané de 5 boules dans l'urne. Quelle est la probabilité
d'obtenir 2 blanches, 1 noire et 2 vertes?
,-i
0 b) On effectue 5 tirages successifs et sans remise d'une boule dans l'urne. Quelle
N est la probabilité d'obtenir 2 blanches, 1 noire et 2 vertes? Quelle est la pro babi-
@ lité d'obtenir 2 blanches, 1 noire et 2 vertes dans cet ordre? (on proposera deux
....,
.c méthodes différentes)
Ol
·;:: c) On effectue 5 tirages successifs et avec remise d'une boule dans l'urne. Quelle
>-
a. est la probabilité d'obtenir 2 blanches, 1 noire et 2 vertes? Quelle est la probabi-
0
u lité d'obtenir 2 blanches. 1 noire et 2 vertes dans cet ordre? (on proposera deux
méthodes différentes)
217
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
---- - k-uplets
Soit E un ensemble fini non vide de cardinal n.
a) Combien y-a-t-il de parties de E formées de k éléments?
b) Combien y-a-t-il de k-uplets d'éléments de E?
c) Combien y-a-t-il de k-uplets d'éléments deux à deux distincts de E?
d) Combien y-a-t-iJ de k-uplets d'éléments deux à deux distincts de E, tel que le
premier élément est le plus petit et le dernier élément est Je plus grand?
e) Combien y-a-t-il de k-uplets d'éléments de E ordonnés dans l'ordre strictement
croissant?
u
0
---- -
C:
::J
0
lfl
,-i Problèmes célèbres
0
N Résoudre les problèmes historiques suivants :
@ a) Le Prince de Toscane demande à Galilée pourquoi, en lançant trois dés, on ob-
....,
.c tient plus souvent llI1 total de 10 qu'un total de 9, alors qu'il y a dans les deux cas
Ol
·;:: exactement 6 façons d'obtenir ces résultats.
>-
a. b) Le Chevalier de Méré soutient à Pascal que les deux jeux suivants sont favorables
0
u au joueur: obtenir au moins un 6 en lançant 4 fois de suite un dé, et obtenir au
moins un double 6 en lançant 24 fois de suite 2 dés. Qu'en est-il vraiment?
218
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
---- - Poker
Un joueur de poker reçoit une "main" de 5 cartes d'un jeu de 32 cartes (sans joker).
Quelle est la probabilité que sa main contienne :
a) une seule paire?
b) deux paires?
c) un brelan?
d) un carré?
e) un full?
u
---- - Monty Hall
Le Monty Hall est un jeu télévisé dont la règle est la suivante. Le candidat est de-
vant trois portes: derrière se trouvent une voiture et deux chèvres. Le candidat peut
d'abord éliminer une porte sur les trois. Le présentateur ouvre alors, parmi les deux
0
portes restantes, une porte cachant une chèvre. Le candidat peut alors ouvrir la porte
C: restante ou revenir sur son premier choix. Quelle est la meilleure stratégie?
---- -
::J
0
lfl
,-i
0 Tirages avec remise
N
@ Dans une urne, on place 7 boules blanches et 3 boules noires. On tire successivement
...., avec remise quatre boules de l'urne.
.c
Ol
·;:: a) Quelle est la probabilité pour que l'on obtienne, dans cet ordre, deux noires puis
>- deux blanches?
a.
0 b) Quelle est la probabilité d'obtenir deux boules blanches exactement?
u
c) Quelle est la probabilité d'obtenir au moins une boule blanche?
21 9
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Pile ou face
On considère une suite den lancers indépendants d'une pièce truquée pour laquelle
la probabilité d'obtenir« pile» est p et la probabilité d'obtenir« face» est q 1 - p
! ).
(p e:J 0, 1 [, p i «pile» (resp. «face») sera noté en abrégé P (resp. F).
=
@ a) Soit k e: [2, nil. On note Ak l'évènement : « La séquence PF apparaît pour la pre-
...., mière fois aux lancers (k - 1) et k. » Calculer IP(Akl-
.c
Ol
·;:: b) Quelle est la probabilité de l'évènement A: « La séquence PF apparaît au moins
>-
a. une fois».
0
u c) Soit k e: [o, nil. On note Bk l'évènement : «On a obtenu exactement k fois P ». Cal-
culer IJl>(Bk).
220
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
1
On con,;dè,e les matdce, M = k(!
0
0
il" = 3M - J,, J =
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
-1
-1 -1
etK =
-1 ~-111
-1 -1 1
c) Vérifier que, pour tout n 2: 1 :
---- -
0
N
@
...., Dénombrements d'applications
.c
Ol
·;::
Soient E et F deux ensembles finis non vides de cardinal respectif n et m.
>-
a. a) Combien y-a-t-il d'applications de E dans F?
0
u b) Combien y-a-t-il d'applications injectives de E dans F?
c) Combien y-a-t-il d'applications bijectives de E dans E?
221
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
---- -
e) Combien y-a-t-il d'applications croissantes de E dans F?
La loi de la jungle
Les lionnes chassent des gazelles et des zèbres, pour Je lion. La probabilité pour que
les lionnes rapportent une gazelle est de 2 /3, celle pour qu'elles rapportent un zèbre
est de 1/ 3. On suppose que les compositions des repas sont indépendantes.
a) Quelle est la probabilité que le lion ait mangé deux gazelles, lors des 2 premiers
repas? un zèbre puis deux gazelles, lors des 3 premiers repas?
b) On considère l'évènement E = «il a mangé une gazelle deux fois de suite, pour la
première fois, aux troisième et quatrième repas ». Déterminer lfl>(E).
c) Pour tout entier n::: 2 on note Yn = «à son neme repas le lion a, pour la première
fois, mangé deux gazelles consécutives ». On note un = lfl' (Yn) pour tout n::: 2, et
=
on pose u 1 O. Établir que, pour tout n::: 2, on a: Un+2 =} Un+ 1 + ~ Un.
---- -
En déduire u 11 en fonction den e: N*
Sommes et cardinaux
Soit E un ensemble fini de cardinal n. Déterminer les sommes suivantes en fonction
den:
a) I: CardA.
A€.9'(E)
b) L Card(AnB).
(A,B) €&> {E) 2
c) I: Card(AuB).
(A,B)€.9'(E)2
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
222
Dénombrement, probabi Iités Ch ap,itre 9
Du mal à démarrer ?
•
. . Modéliser un coloriage par un sept-uplet. 11111 Faire un arbre et supposer que les choix de porte se font de
façon équiprobable.
IIJI Modéliser un mot par un n-uplet.
ll9 Util iser l'i ndépendance des tirages.
Ill a) Modéliser un tirage simultané par une combinaison.
1111 Les tirs ne sont pas indépendants: utiliser la formu le des
b) Modéliser les tirages successifs sans remise par un arrangement,
ou utiliser la formule des probabilités totales. probabi lités composées.
c) Modéliser les tirages successifs avec remise par un n-up let, ou
util iser l'i ndépendance des tirages.
1111 Les lancers ne sont pas indépendants, mais ils le sont sachant
avec quel dé on joue.
Ill Uti liser la formule de Bayes.
ll9 Util iser l'i ndépendance des lancers.
Ill Uti liser la formule de Bayes.
111111 Compter le nombre de sauts+ 1 effectués par la particu le.
1111 Pour les dénombrements avec ordre final imposé, commen- 1111 Utiliser la formule des probabilités totales.
cer par chosir les éléments de façon non ordonnée.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
223
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
lfl
818 8
~(Al _ ( 2) X (7)l X (
5
2) _ 245
__
a) - Pour BCPST, il s'agit de permuter 5 lettres toutes dis-
,-i
0 tinctes : il y a 5! manières de le faire ;
- (250) - 1 938
N
@ Pour ANAGRAMME, il y a a priori 9! anagrammes mais b) Ici, on tient compte de l'ordre des tirages. Cinq tirages suc-
...., pour un mot donné, des permutations des 3 «A>• ou cessifs sans remise de 5 boules parmi 20 correspondent à
.c 9!
Ol un arrangement de 5 boules parmi 20. Donc l'univers n
ï:::: des 2 « M >> ne changent pas ce mot. Il y a donc ! x ! =
>- 3 2 est l'ensemble des arrangements de 5 boules parmi 20 et
a. 30240 anagrammes d'ANAGRAMME.
0 Card(ü) = A~ 0 .
u 71
Pour CELLULE, le problème est le même : - ·- = 420 • On note B l'évènement: "le tirage donne 2 blanches, 1
3! X 2!
anagrammes. noire et 2 vertes". Pour que B se réalise, on a A~ choix de
224
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
deux boules blanches parmi 8, ~ choix d'une boule noire lfl'B1 (82) = i79
parmi 7 et A§ choix de deux boules vertes parmi 5; puis @ ifDB1 nB2(N3)= ?a
choix des 2 tirages qui donnent une blanche, (512) choix
du tirage qui donne 1 noire et (5- ~- 1) choix des 2 tirages
ifDB1nB2nN3(V4) = ?1
qui donnent une verte (on choisit d'abord les boules puis lfl'B1 nB2nN3nV4 (V5) = 1~
les tirages). Donc au total : A~ X A~ X A§ x@ X X @tirages m On obtient: lfl'(81 n82 n N3 nV4 nVs) = - - .
49
qui réalisent B. 11628
Comme on est dans le cas de l'équiprobabilité, la probabi- c) Ici, on tient compte del' ordre des tirages. Cmq tirages suc-
lité cherchée est donc: cessifs avec remise de 5 boules parmi 20 correspondent
à un cinq-uplet de l'ensemble des 20 boules. Donc, en
2 2 5 3 2
A xA1 xA x ( } x ( } x ( } 245 numérotant les boules, l'univers n est égal à [1, 20] 5 et
lfl>(B) = 8 7 s 2 1 2 = __
Card(D) = 205.
A~o 1938
• On note D l'évènement: "le tirage donne 2 blanches, l
Remarquons qu'on obtient le même résultat que dans le noire et 2 vertes". Pour que D se réalise, on a@ choix des
cas du tirage simultané des 5 boules. Cette propriété aurait tirages qui donnent une blanche, (512) choix du tirage qui
pu être "prédite" grâce à la loi hypergéométrique, mais ce
donne une noire et (5- ~- 1) choix des tirages qui donnent
n'est pas le sujet de ce chapitre...
une verte; puis 8 choix de la première boule blanche et
• On note C l'évènement: "le tirage donne, dans cet ordre, aussi 8 choix de la seconde, 7 choix de la boule noire, 5
2 blanches, 1 noire et 2 vertes". Pour que C se réalise, on a choix de la première boule verte et aussi 5 choix de la se-
~ choix de deux boules blanches parmi 8, aj choix d'une conde (on choisit d'abord les tirages puis les boules). Donc
boule noire parmi 7 et A§ choix de deux boules vertes
parmi 5. Donc au total: A~ x A~ x A~ tirages qui réalisent
au total: @x m
x @x 82 x 7 x 52 tirages qui réalisent D.
7
- lfl'(B1) = fo 2000
225
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
-
O n peut modéliser les données par l'arbre suivant en notant :
M l'évènement : «l'animal est malade» ;
P l'évènement : «le test est positif>>.
B l'évènement : « l'animal est un canard de Barbarie» ;
N l'évènement : «l'animal est un canard Nantais» ;
M l'évènement : « l'animal est un canard Mulard» ;
D l'évènement : « l'animal a une seule patte»;
M----
999/1000 p 1/10 D
----- 1/1000 p
.Œ-~~~N----
3/10 ~ 9/10
-D
-----
-----
499/500 p
l/500
----- 1/5
1150
49/50
D
-----
est positif est l?p (M). 1/2
~D
D'après la formule de Bayes, appliquée avec le système
complet d'évènements (M, M), on a:
3/4 D
IJDM(P)i?(M) a) (B,N,M) est un système complet d'évènements. On a donc,
IJDp(M)
l?M (P)l?(M) + l?M(P)l?(M) d'après la formule des probabilités totales:
999 1 IJD(D) = IJD(Bn D) +IJD(N nD) +IJD(M n D)
1000 X 10000
999 1 1 9999 =IJD(B) x IJD5(D)+IJD(N) x IJDN(D) +IJD(M) x IJDM(D)
1000 X 10000 + 500 X 10000
lll 3 1 1 1 1 l
=- x- +- x- +- x-
2333 10 10 5 50 2 4
4,76% 159
1000
b) La probabilité que l'animal soit sain sachant que le test est b) Sachant qu'il n'a qu'une seule patte, la probabilité que ce
négatif est IJDp(M). soit
D'après la formule de Bayes, appliquée avec le système - un canard Mulard est IJDo(M);
complet d'évènements (M,M), on a: - un canard Nantais est l?o(N).
D'après la formule de Bayes, appliquée avec le système
complet d'évènements (M,N,B), on a:
IJDM(P)IJD(M) + IJDM (P)i?(M) l?M (D)l?(M)
499 9999 i?o(M)
500 X 10000 l?M(D)l?(M) + IJDN(D)l?(N) + l?B(D)l?(B)
= 499 9999 1 1 lxl
500 X 10000 + 1000 X 10000 4 2
9979002 1 1 1 1 1 3
4 2+ 50 X 5 + 10 10
u
= 9979003 125
X X
0 99,99%
C: 159
::J
0 "" 78,62%
Si le test est positif, la probabilité que l'animal soit vraiment
lfl
,-i malade est très faible. Avec ce test, les animaux déclarés Demême:
0
N malades sont en majorité sains, on ne peut donc pas avoir
@ confiance en ce test pour déterminer si un animal est malade. i?o(N) = IJDM(D)l?(NI) + i?N(D)IJD(N) + IJDB(D)l?(B)
....,
.c Par contre, si un animal est déclaré sain, on peut être sûr 1 1
Ol 50 X 5
ï:::: qu'il l'est avec une probabilité de 99,99%. On peut donc avoir = 1 1 1 1 1 3
-
>-
a. confiance en ce test pour déterminer si un animal est sain. 4x 2+ 50 x 5 + 10 x JO
0 4
u
159
O n peut modéliser les données par l'arbre suivant en notant : 2,52%
226
Dénombrement, probabi Iités Ch ap,itre 9
-
a) D'après le cours, il y am parties de E formées de k élé-
ments.
b) D'après le cours, iJ y a nk k-uplets de E.
Listing 9.2 - Effectifs des différentes sommes obtenues
def effectif(l) :
sortie=[]
for k in range(3, 19)
compteur=O
for i in l :
c) D'après le cours, il y a A~= (n~!k)! k-uplets d'éléments de
if i ==k :
E deux à deux distincts. compteur+=1
d) On commence par choisir les k éléments deux à deux dis- sortie+=[compteur]
tincts, sans tenir compte de l'ordre des choix: (i) choix return sortie
possibles.
sortie=effectif(liste)
Ensuite on choisit le plus petit de ces éléments: 1 seul
choix possible (car les k éléments sont 2 à 2 distincts), et n=3
on le place en première position du k-uplet. Puis on choisit for x in sortie :
le plus grand de ces éléments : 1 seul choix possible, et on print n,x
le place en dernière position du k-uplet. Dernière étape: 11+=1
on place les k-2 éléments restants dans les k-2 positions 3 457
restantes du k-uplet: (k - 2)! choix possibles. 4 1386
Donc au total, il y a m x (k- 2)! = k(k-{{in-k)! k-uplets
d'éléments de E deux à deux distincts, tels que le premier
5 2840
6 4622
7 6971
élément est le plus petit et le dernier le plus grand. 8 9756
e) On commence là aussi par choisir les k éléments deux à 9 11578
deux distincts, sans tenir compte de l'ordre des choix: (~) 10 12438
choix possibles. 11 12496
12 11526
Ensuite on les met dans l'ordre strictement croissant: 1 13 9686
seule possibilité. 14 7063
15 4587
Donc au total, iJ y am X l = m k-uplets d'éléments de E 16 2778
-
dans l'ordre strictement croissant. 17 1342
18 474
a) Simulons à l'aide de Python le lancement de trois dés. On observe que« 10» sort plus que« 9» (12438>11578). Et
expérimentalement, la fréquence d'obtenir « 10 » serait de
La commande randrange (a, b) du module random
renvoie un entier aléatoirement choisi dans [ a, b - 1Il.
/Jo1lo = 0, 12438, et la fréquence d'obtenir « 9 » serait de
On construit une liste contenant 100000 séries de la somme /~SJ!o = 0, 11578.
des chiffres obtenus lors du lancer de trois dés. Pour cela on Pourtant, il y a six façons d'obtenir« 9 » :
utilise avec une boucle for. {6,2, 1}
{5,3, 1}
Listing 9.1 - Expérience du Duc de Toscane
{5,2, 2}
import random as rd
"O
0 {4,4, l}
C:
::J liste= [] {4,3,2}
0 for k in range(lOOOOO) :
lfl a=rd.randrange(l,7) {3,3,3}
,--i
0 b=rd.randrange(l,7) et six façons d'obtenir « 10 » :
N c=rd.randrange(l,7)
@ liste+=[a+b+c] {6,3,l}
...., {6,2,2}
.c
Ol On crée ensuite une fonctioneffectif ( l) qui dresse la
·;:: {5,4, l}
>- liste des effectifs de chacune des valeurs prises, dans une liste
a. {5,3,2}
0 l d'entiers de [3, 18Il.
u {4,4,2}
On applique cette fonction à liste, puis on affiche le ré-
sultat de manière« esthétique». {4,3,3}
227
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
Pour modéliser la situation, numérotons les dés. Un lancer Par indépendance des résultats obtenus à chacun des 4
correspond donc à un triplet de chiffres entre 1 et 6 et l'uni-
vers n est : n = Œl,6n2.
lancers, la probabilité de « n'obtenir aucun six » est ( i J4,
et donc la probabilité« d'obtenir au moins un six» est :
Au total, il y a donc 63 lancers possibles.
Tl y a 3! triplets donnant les chiffres {6,2, J}, et autant pour 1 - (~r :::::0.5177
les chiffres {5,3, 1} et {4,3,2}. Pour {5,2,2), le chiffre 2 appa-
f!
raît deux fois : il y a donc triplets donnant les chiffres
(ce qui correspond à notre simulation).
{5,2,2).et autant pour les chiffres {4,4, I}. Enfin il y a un
unique triplet donnat les chiffres {3,3,3). Le premier jeu du Chevalier de Méré est donc favorable au
joueur.
=
Au total, on a a donc 6 + 6 + 6 + 3 + 3 + 1 25 triplets don-
nant un total de« 9 ». Comme tous les triplets sont équipro-
bables, la probabilité d'obtenir un total« 9» est~ ::::: 0, 1157 Adaptons la méthode précédente pour le deuxième jeu :
(remarquons qu'on retrouve à peu près la valeur expéri-
mentale). Listing 9.5 - deuxième jeu du Chevalier de Méré
Un calcul similaire permet d'obtenir que la probabilité import random as rd
6 6~
=
d'obtenir un total de« 10 » est 5 +5 +5 +3 +3 +3 rl : : : 0, 125
compteur=O
(remarquons encore une fois qu'on retrouve à peu près la
valeur expérimentale). for k in range(lOOOO)
Comme 27 > 25, on a donc bien démontré qu'on obtient lancers=[]
for i in range(24) :
plus souvent un total de« 10 » qu'un total de« 9 >>.
a =rd.randrange(l,7)
b) On créé 10000 simulations de 4 lancers de dés. Si on trouve b =rd.randrange(l,7)
au moins un 6 dans cette série on ajoute 1 à notre compteur, lancers+= [a+b]
sinon rien. if 12 in lancers :
compteur+= 1
Listing 9.3 - premier jeu du Chevalier de Méré
On obtient le résultat suivant :
import random as rd
compteur=O
Listing 9.6 - nombre de double six dans 10000 séries de
24 lancers
for k in range(lOOOO) print c~pteu,
a =rd.randrange(l,7)
b=rd.randrange(l,7) _4913
c =rd.randrange(1,7) 1
d=rd.randrange(l,7)
if a==6 or b==6 or c==6 o r ~ On a donc une fréquence expérimentale de 0,4913, qui est
compteur+= 1 plus petite que la valeur d'équilibre 0, 5. Cette fois, le jeu ne
semble pas être favorable.
On obtient le résultat suivant : Pour le vérifier, calculons la probabilité de l'évènement
contraire de « obtenir au moins un double six». II s'agit de
'O
0 Listing 9.4 - Nombres de séries de 4 lancers contenant au l'évènement« n'obtenir aucun double six».
C:
::J moins un 6 sur 10000 séries
0 Par indépendance des résultats obtenus à chacun des 4
lfl print compteur lancers, la probabilité de «n'obtenir aucun double six» est
,-i
0
N . 5136 (~ J4 donc la probabilité« d'obtenir au moins un six» est :
1
@
...., On a donc une .fréquence expérimentale de 0, 5136, qui est 35 )24 ::::: 0,4914
.c 1- ( 36
Ol
·;::
plus grande que la valeur d'équilibre 0, 5. Le jeu semble donc
>- être favorable.
a.
0 Pour le vérifier, calculons la probabilité de l'évènement (ce qui correspond à notre simulation).
u
contraire de « obtenir au moins un six». Il s'agit de l'évè- Le second jeu du Chevalier de Méré est donc défavorable
nement« n'obtenir aucun six». au joueur.
228
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
- On modélise la distribution d'une main de 5 cartes Comme toutes les mains sont équiprobables on a donc:
par le choix d'une combinaison de 5 cartes parmi 32
(car l'ordre dans lequel les cartes sont distribuées n'a pas G»(B) = (~) x (~/ x (~) x (i) = 108 "" O 12
d'influence sur le jeu du joueur). I.:univers n est donc (3s2) 899 '
l'ensemble des combinaisons de 5 cartes parmi 32, et
Card(n) = (3s2).
c) On note C l'évènement: "obtenir un brelan"="obtenir
Remarquons ensuite que dans un jeu de 32 cartes, il y a 4 trois cartes de la même hauteur, et deux autres cartes de
couleurs (carreau, coeur, pique et trèfle) et 8 hauteurs dans hauteurs distinctes et d'une hauteur différente de celle des
chaque couleur (7, 8, 9, 10, valet, dame, roi, as). trois premières cartes".
Toutes les figures considérées dans cet exercice dépendent de Il faut choisir la hauteur des trois premières cartes: (~) pos-
la hauteur des 5 cartes de la main du joueur. Pour les dénom-
brements, nous allons donc commencer par choisir la hauteur
sibilités, les hauteurs des deux autres cartes: possibili-
tés (car "roi,7" donne la même main que "7,roi"), la cou-
m
des 5 cartes, puis leur couleur.
leur des trois premières cartes: (;) possibilités, la couleur
a) On note A l'évènement: "obtenir une seule de la quatrième carte : (1} possibilités, et la couleur de la
paire"="obtenir deux cartes de la même hauteur, et trois cinquième carte : (1) possibilités.
cartes de hauteurs distinctes et différentes de celle de la
paire".
X G) X G)
Au total:
Card(C) (n
= X(:) XG) X
Comme toutes les mains sont équiprobables on a donc:
(~r
w1e 2 cartes 3 hauteurs une carte
hauteur dans dans les 7 dans
parmi 8 cette restantes chaque
hauteur hauteur
Remarquons que le choix des deux cartes de la paire se fait
2
de (1) façons différentes, et pas de (1) façons, car obtenir d) On note D l'évènement : "obtenir un carré"="olbtenir
"roi de coeur, roi de trèfle" donne la même paire qu'obte- quatre cartes de la même hauteur, et une autre carte d'une
nir "roi de trèfle, roi de coeur". Il ne faut donc le compter hauteur différente de celle des quatre premières cartes".
qu'une seule fois.
Il faut choisir la hauteur des quatre premières cartes : (T}
Comme toutes les mains sont équiprobables on a donc :
possibilités, la hauteur de la cinquième carte: (i) possibili-
tés, la couleur des quatres premières cartes:(!) possibilité,
et la couleur de la cinquième carte : (1) possibilités.
Au total:
b) On note B l'évènement: "obtenir deux paires"="obtenir
deux cartes de la même hauteur, deux autres cartes aussi
Card(D) = (~) x (:) x G) x (;)
229
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
Mil
C'est un peu comme le jeu de poker: il y a 8 «couleurs>>
Autre méthode: on a C="obtenir deux chaussettes d'une
même paire, et deux chaussettes appartenant à deux
(les 8 paires de chaussettes) et pour chacune 2 « hauteurs» paires distinctes (nécessairement différentes de la pre-
(les 2 chaussettes d'une même paire) ... I:univers n est donc mière paire)".
l'ensemble des combinaisons de 4 chaussettes parmi 16, et On choisit la première paire : (~) possibilités, les deux
Card(D) = (~6) = 1820. paires distinctes :mpossibilités, les deux chaussettes de
2
a) On note A l'évènement: "obtenir deux paires"="obtenir la paire: @possibilité, et les deux autres chaussettes: (î)
deux chaussettes de la même paire, et deux autres chaus- possibilités.
settes aussi de la même paire (nécessairement différente Au total:
de la première paire)".
On choisit les 2 paires : m
possibilités, les deux chaus-
settes de la première paire : @ possibilités, et les deux
chaussettes de la seconde paire: @possibilités. Comme toutes les situations sont équiprobables on a
(~r
donc:
Au total:
Card(A) = (:) x
----
0 1/2 R2
C:
Au total:
ur
::J
0 R1----
lfl
,-i
0
Card(B) = (!) x = 1120 1/2 B2
N
@ donc:
----
...., 1/2 R2
.c Card(B) = Card(n) - Card(B) = 1820 - 1120 = 700
Ol B1----
ï::::
>-
a. 1/2 B2
0 Comme toutes les situations sont équiprobables on a
u donc: Si on note Al' évènement : « les fleurs de la plante sont roses»,
1P B) = Card(B) = 2_ "" 0 38 alors A = {R1 B2, B1 R2l et, d'après la formule des probabilités
( Card(.û) 13 '
230
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
IJl>(C) =-21 X -
1
2
=-41
La deuxième option semble la bonne... il reste à le prouver !
Malheureusement, au xixème siècle, Gregor Mendel ne dis- Dressons un arbre en trois étapes (après avoir numérotées nos
posait pas encore de la théorie des probabilités (apparue deux chèvres) :
après) et il n'a pas pu apporter un cadre mathématique à ses
-
théories.
Le candidat choisit d'abord une porte de manière équipro-
O n peut avoir deux idées contradictoires : bable;
le présentateur ayant ouvert une porte, le candidat a une
chance sur deux de tomber sur la voiture ; Le présentateur, sachant où se trouve la voiture, choisit
une porte cachant une chèvre ;
Au départ, le candidat a une probabiJité de de tomber !
sur la voiture. Ensuite, s'il garde son choix initial, il a tou-
f
jours la même probabilité de gagner donc s'il change Le candidat prend ensuite la décision de garder ou de
changer son choix initial.
d'avis, la probabilité qu'il gagne est donc 1 - = ! i.
Qui a raison ?
Simulons la situation à l'aide de Python.
La première branche correspond au choix du joueur, la se-
conde au choix du présentateur, et la troisième au choix du
Listing 9.7 -simulation du j eu de Monty Hall
joueur.
import random as rd
231
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
Donc:
4
- = 1 - ( -3 ) = -
IP(B) = 1 - IP(B) 9919
-
10 10000
Change 1/2 Chèvre 1
Simulons le tirage des quatre boules pour vérifier les deux der-
niers résultats.
De même, notons B l'évènement « le joueur gagne en chan-
geant son choix initial». Il n'y a que deux déroulements de l'ex- Listing 9.8 - Tirages de 4 boules avec remise
périence qui réalisent B:
import random as rd
- le joueur choisit la porte cachant la chèvre 1 (avec probabilité
!), le présentateur choisit la porte cachant la chèvre 2 (avec def boule(n, nb) :
probabilité 1), le joueur choisit de changer son choix initial X=O
u (avec probabilité i); # compteur à zéro
0
C:
::J - le joueur choisit la porte cachant la chèvre 2 (avec probabilité for i in range(n):
0 } ), le présentateur choisit la porte cachant la chèvre 1 (avec # n simulations
lfl
,-i probabilité !), le joueur choisit de changer son choix initial
B=O
# boule blanche au départ
0
N (avec probabiJité ! ). for k in range(4) :
@ On a donc : #011 tire 4 boules
...., l 1 2 i f rd. randrange( 0, 10)<7
.c IP(B) = - x 1 + - x l = -
Ol 3 3 3 # les boules blanches sont les numéros
·;::
Il vaut donc mieux pour le candidat changer son choix initial. # de O à 6 en tirant un numéro de O à 9
>-
a. B+=l
0 Pour avoir une idée de la controverse passée et présente au-
u if B==nb:
tour de ce problème voir: # nb est le nombre de boules
http ://fr.wikipedia.org/wiki/Problème_ de_ Monty_ Hall # blanches que l'on désire
232
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
X+= l
return float(X)/n
# proportion de tirages favorables n
# en Python 2. 7 on utilise float() IP'(Cn) L (1- a)k- l (l - bl- l a
# pour que/ soit la division des flottants k=I
n- 1
Comptons les tirages contenant 2 boules blanches exactement :
= a [ (l-a)k(l-b)k
k=O
boule(l000000,2) l - (l - a) 11 (1-bf1
= a-------
1 - (1 - a)(I - b)
.l 0.264013
car (1 - a)(l - b) i 1.
Pour avoir au moins une boule blanche :
On obtient de même que, pour tout entier naturel n non
1-boule(IOOOOOO,O) nul:
. 0 . 991983
1
n
On constate que ces résultats expérimentaux sont bien en ac- E ci - al(l - bl- 1b
-
cord avec nos résultats théoriques. k=I
= -
b f k
L (1 - a) (1 - b)
k
1- b k=l
a) Dressons un arbre : 1-(1-a)n(l-b)n
: b(l - a) X -------
1- (l - a)(l - b)
a
ex = lim IP'(Cn) = - - - - - -
n-+oo 1 - (1 - a)(l - b)
-
IP'(B2) = IP'(B2 nA1) = IP'(A1 )IP'(B2 IA1) = (1- a)b
IP'(A3) = IP'(A3nB2 nA1) = IP'(A1)IP'(B2IA1)IP'(A3IB2 nAi) =
(1 - a)(l - b)a
a) Dressons un arbre :
"O De manière générale, la formule des probabilités compo-
0
C: sées (trop longue à écrire ici...) donne que, pour tout entier 2/3 N1
::J
0 naturel n non nul :
lfl A~
,-i IP'(A2n- 1) = (1 - a)n- l (1 - b)n- l a 1/3 811
0
N IP'(B2n) = (l-a)n(l-b)n- 1b
@
...., b) C 11 est une réunion d'évènements bien sûr deux à deux in- 1/3 N1
~
.c
Ol compatibles
ï::::
>-
a. 81 1
0 2/3
u
D'après la formule des probabilités totales avec le système
On en déduit que, pour to ut entier naturel n non nul : complet d'évènements (A,B):
233
Chapitre 9 D énombrement, probabi Iités
tion:
----
2/3 N2
c) On veut calculer lfl'N 1nN2 n .. ·nN,. (A). D'après la formule de
11~,1----- Bayes, appliquée avec le système complet d'évènements
11 3 Bl2 (A,B):
-----
1----
1/3 N2
-----
Bl1----
213 Bl2
1/3
=
1Jl>(N1 nN2 n -.. nNn)
IJl>(AJIPA(N1 nN2 n -.. nN11)
+IJl>(B)IJl>B(N1 nN2 n· .. nN 11 )
IP(A)IPA(N1)1Jl>A(N2) x ... x IP'A(Nnl
+IP(B)IPB(N1liPB(N2) x ... x IPB(Nn)
(~rp+ ur
mu le des probabilités totales donne:
= (l- p)
D'autre part :
Or, une fois le dé choisi, les lancers se font de manière in-
dépendante. On peut le traduire par le fait que les évène- IPA(N1 nN2 n .. · nN11)
ments N 1 et N2 sont indépendants pour les probabilités
IPA(N1)1Jl>A(N2) x ... x 1Jl>A(N 11 )
'O IPAetlJl>B,
rnr
0
C:
::J On obtient:
0
lfl
,-i
IJl>(A) x 1Jl>A(N1) x 1Jl>A(N2) On a donc:
0
N
+IJl>(B) x lfl'B(N1) x lfl'B(N2)
@
...., 2 2 1 1
.c p X - X - + (1- p) X - X -
Ol 3 3 3 3
·;::
>-
0
a. Hp +~) Étudio ns la limite en +oo de cette expressio n. Il s'agit d'une
u !
forme indéterminée car 1 1 < 1 et I i 1 < 1 donc numérateur
Calculons maintenant IP(N2), comme a la première ques- et dénominateur tendent vers O.
234
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
n
Factorisons Je dénominateur par Je nwnérateur : b) On remarque que A = LJ Ak. Or les Ak, 2 :5 k :5 n, sont
(ir p deux à deux incompatibles, donc:
k=2
L~ . ,pq
-- (p k-1- q.k- 1)
On peut interpréter ce résultat de la façon suivante: si k=2 p - q
on obtient un très grand nombre de fois des faces noires
consécutives, on peut être presque sûr qu'on joue avec Je .J!!:L (
p-q k=2
f. pk-1 _ f.
k=2
qk-1)
-
dé A.
pq ( l-pn - 1 l - qn- 1)
- -- p - q
O<p<l p- q 1- p 1- q
a) Si le premier lancer est «pile>> alors la série de lancers sera pn+l - qn+l
du type 1- - - - - -
p-q
pp ... pf
-...,.._,
k- 1 fois c) Bk est l'évènement "on obtient k fois Pet (n-k) fois F". Le
«mot»
Sinon, elle sera du type
PP·· ·P FF· ··F
-...,.._, ' - - v - '
FF··· F pp ... p F k fois n-k fois
' - - v - ' -...,.._,
j fois k-1-j fois est de probabilité pk qn- k (par indépendance des résultats
obtenus aux différents lancers). De plus Bk est l'union des
On peut considérer que Je premier cas est un cas particu- 1
k!(:i ~k)! = (i:) anagrammes de ce mot, et ils ont deux à deux
lier du second avec j O.= incompatibles et de même probabilité p. On a donc :
Soit E1· l'évènement« lancer FF · · · F PP··· P F ».
' - - v - ' -...,.._,
j fois k-1-j fois
k-2
Alors Ak = LJ Ej. Or les Ej sont deux à deux incompa-
j=O
tibles. - On modélise les n sauts par une séquence de +l
Finalement, on obtient grâce à l'indépendance des résul- et de -1. c'est-à-dire par un n-uplet de {-1, 1). On prend
tats obtenus à chaque lancer que : donc pour univers n = {-1, ll, et alors Card(ü) =zn.
235
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
(n)
n "
IP'(Ro) = qpïqï = (2k)
kpqk k an+I = ian +ibn+ !dn
n
1/3 1 0 1
1 0
b) Pour ne: 1\1, on noteXn = bn et M =}
en Û 1
A
~
dn 1 0
1/3 Le système précédents'écrit alors: V ne: 1\1, Xn+ 1 = Mx Xn.
t2
1/3
= !2 (J - K) x [2 11 - 2] + (- 1) 11 2 11 - 2 K]
1/3
u l/3
KJ =O. D'où:
8 n+l =
=
2 n- lJ - (- l)n 2 n- lK
2 (n+l)-2J+(- l)n+l 2 (n+l)-2K
a) Soit n e: N fixé. Après n déplacements, on se trouve en A,
B, Cou D, et il est évident qu'on ne peut pas se trouver à La formule est donc vraie au rang n + 1.
deux positions différentes simultanément. Autrement dit D'après le principe de récurrence, la formule est donc vraie
les évènements An, B11 , Cn et Dn forment un système com- pour tout n ~ l.
plet d'évènements.
=
• On remarque que: M !(B + 14 ). Alors, comme B et 14
La formule des probabilités totales donne donc : commutent, la formule du binôme donne que, pour tout
n~ 1:
'O 1P'A 11 (An+ 1)lll'(An) + IP'B 11 (An+ 1)IP'(Bn)
0
C:
::J
+IP'c,, (An+1llfl'(C11) + IP'o,, (An+1llfl'(Dnl
0
lfl Or l'énoncé nous donne:
,-i
0
N
IP'A 11 (A,a1)=};
@ IP'B,, (An+1) = k;
....,
.c IP'c (An+1l =0;
11
Ol
IP'o (An+1) = !-
·;::
>-
a.
11
236
Dénombrement, probabi Iités Chap,itre 9
\in::: 1,
bn. = 4 x\n (3 11 - (-1)
11
}
nombres entiers, on a donc g(k + 1) ::: g(k) + 1 pour tout
k e: [1,n-1]. Alors si k1 s k2, on pose p = k2 -k1 e: Net
{ Cn.= 4x\,,(3n-2+(-l)n) on a: g(k2) =g(k1 + p). On itère plusieurs fois le raisonne-
dn = 4}3,.(3n+(-l)n) ment précédent :
et tl{) = 1, ho = co = do = O.
g(k2) =g(k1 +p) ::: ~ +1
e) Pour (a 11 )n:ë!:1' on remarque que, pour tout n::: 1:
~ : : : ~+ l
an =
1(l+ 2+ (-1)
4 3 3n
11
) ~ : : : ~+ l
'"''
lfl
,--i
0 On en déduit alors aisément que: f (k2)::: f(k1).
N
@
=
a) D'après le cours, il y a Card(Ffard(EJ m 11 applications de
...., E dans F. • On en déduit que compter les fonctions croissantes de
.c [l, n] dans [1, m] revient à compter les fonctions stricte-
Card(F) = A m = ---2:!!L.
b) • D'après le cours• il y a A(;,'lfd(E) (m- n.)! appli-
11
Ol
·;:: ment croissantes de [1, n] dans [1; n + m -1], ce que nous
>- cations injectives de E dans F, dans le cas où Card(E) s
a. avons fait dans la question précédente.
0 Card(F).
u
• Si Card(E) > Card(F), il n'existe pas d'application injec- Il y a donc (11 +i:,.7 - 1) fonctions croissantes de E dans F
tive de E dans F. lorsque n = Card(E) et m = Card(F).
237
Chapitre 9 Dénombrement, probabi Iités
-
a) Schématisons deux repas avec des notations naturelles :
~G2
- U4
0 n ven
= IJl>(E) =
, "fie que u3
~Î-
= 31 u2 + 92 u1.
• Les évènements (Z1,G1) forment un système complet
d'évènements. La formu le des probabilités totales nous
2~G1------- donne donc que, pour tout n::: 2 :
/ 1/3 Z2 IP>(Yn+2) = 1Jl>(Z1Wz 1(Yn+2) + 1Jl>(G1W'G 1(Yn+2l
~
1/3 z1 <: 213
1/3
G2
Z2
c'est-à-dire:
1/3
G3
Z3
De plus, on a vu que cette formule est vraie pour n = 1.
Donc:
1 2
Vn::: 1, Un+2 = - Un+l + - x Un
3 9
Alors. toujours grâce à l'indépendance de la composition • La suite (un)n;;,2 est donc une suite récurrente lin éaire
u
0
des repas : d'ordre 2, d'équation caractéristique : r 2 r - = O. Cette -1 i
C:
::J
équation a deux solutions réelles : {-!, j}.
0
Il existe donc (À,µ) E ~ 2 tel que :
r rnr
lfl
,-i
b) I.;évènement cherché est :
~
0
N
E = (G1 nZ2 nG3 nG4) u (Z1 nZ2 nG3 nG4) V n::: l, Un = À(- +µ
@
...., dont la probabilité est :
.c
Ol IJl>(E) = j l j j + l l j j =if.
X X X X X X
En utilisant que u1 =0 et u2 = i. on obtient que : À = ! et
·;:: - 2
>- c) • Dans les questions précédentes, on a calculé : µ- 3·
a.
0 Finalement:
u u2 = 1Jl>(G1 nG2) = !;
_
u3 = 1Jl>(Z1 nG1 nG2) = .J, ; Vn::: l, Un. - -4 ( - -1)n+1 + (2)n.+1
-
3 3
238
Dénombrement, probabi Iités Ch ap,itre 9
-
a) Remarquons que lorsque A parcourt.9>(E), alors E \ A aussi.
Ainsi:
S1 = L Card(A) = L Card(E \ A)
L
B€91'(E)
Card(AnB) L
X€91'(A)
zn- Card(AJ Card(X)
211-Card(A) L Card(X)
AE&'(E) A€&(E) X€91'(A)
211- Card(A) X Card(A) X zCard(A)- 1
Donc:
211- 1 Card(A)
S1 = L
AE&'(E)
(Card(E) - Card(A)) = n( LAE&'(E)
1) - s1 = n2n - S1 l'avant dernière égalité découlant du a).
Il reste à faire la somme pour toutes les parties A de E :
car il y a zn parties de E.
Finalement: S 1 = nzn-I.
Autre méthode : on peut aussi considérer qu'il y a (1) par- L L Card(AnB)
ties de E de cardinal k. AE&'(E) BE&(E)
S3 L Card(AuB)
(A,B)E(&'(E)) 2
A 2x L Card(A) - L Card(AnB)
B\X (A,B)E(&'(E)) 2 (A,B)E(&'(E)) 2
239
Variables aléatoires
240
Va riables a léatoires Chapitre 10
241
Chapitre 10 Variables a léatoires
u
0
---- - Le dé truqué
On considère 6 dés, cinq étant équilibrés. Le dernier est pipé de manière à ce que
lorsque l'on lance ce dé, chacun des chiffres apparal't avec une probabilité propor-
tionnelle à ce chiffre.
C: a) Donner la loi, l'espérance et la variance de la variable aléatoire égale au chiffre
::J
0 donné par le dé truqué lorsqu'on le lance.
lfl
,-i On effectue n choix successifs et indépendants d'un dé parmi les six.
0
N b) Quelle est la loi suivie par la variable aléatoire égale au nombre de fois où on a
@ tiré le dé truqué? Combien de tirages doit-on effectuer pour que la probabilité
...., d'avoir obtenu le dé truqué parmi ceux tirés soit supérieure ou égale à l /2?
.c
Ol
·;:: On effectue n tirages (n :S 6) successifs sans remise d'un dé parmi les six.
>-
a. c) Quelle est la loi suivie par la variable aléatoire égale au nombre de fois où est tiré
0
u le dé truqué? Combien de tirages doit-on effectuer pour que la probabilité d'avoir
obtenu le dé truqué parmi ceux tirés soit supérieure ou égale à 1/2?
242
Variables aléatoires Chapitre 10
---- -
0
lfl
,-i
0
N Plus grand numéro
@ Une urne contient N boules numérotées de 1 à N. On effectue un tirage simultané de
....,
.c n boules (ne: Œl. Nil). On note X le plus grand des numéros obtenus.
Ol
·;:: a) Déterminer la loi de X.
>-
a. N
0
u b) On rappelle que: I: (~) = (~:
k=n
f) (voir l'exercice 1.11). Déterminer l'espérance de
X.
243
Chapitre 10 Variables a léatoires
---- -
l'infini.
---- -
V(Z).
---- -
c) Déterminer la loi de Zk .
Jeu aléatoire
Une urne contient b boules blanches (be: l"\J*), n boules noires (ne: l"\J*), r b oules
rouges (r E N).
u Le joueur tire une boule. Si elle est blanche, il gagne; si elle est noire, il perd; si elle est
0
C:
::J rouge, il la met de côté et effectue un autre tirage. Dans ce cas, si la boule est blanche,
0 il gagne; si elle est noire, il perd; si elle est rouge, il la met de côté et effectue un autre
lfl
,-i tirage etc...
0 La parties' achève lorsque le joueur a gagné ou perdu. On note X,. la variable aléatoire
N
@ égale au nombre de tirages nécessaires pour qu'une partie s'achève, l'urne contenant
...., au départ r boules rouges .
.c
Ol a) Calculer les espérances IE(Xo), IE(X1) et IE(X2).
·;::
>- b) Trouver une relation entre IP(X,. = k) et IP(Xr-1 = k- l), pour r?: 1 et k?: 2. En
a.
0
u déduire une relation entre IE(X,.) et IE(Xr- 1).
c) En déduire IE(X,.) .
244
Variables aléatoires Chapitre 10
c) Déterminer la loi de T.
r
d) On rappelle que, pour tout r e: N, pour tout q e: [O, ril: [ (~) = (~!D (voir l'exer-
k=q
---- -
cice 1.11). Calculer IE(T).
On considère la fonction f définie sur llll+ par f (x) = { - xln (x) si x > O
0 si X= 0
Soit n un univers fini et X une variable aléatoire définie sur n et à valeurs dans llll+.
On appelle entropie de la loi de X le réel, noté H(X), déifni par:
---- -
e) Etablir que l'entropie est maximale si et seulement si X suit la loi uniforme.
u
0
'v'te:llll, Gx(t)= L lfl>(X = k)rk
keX(fl)
C:
::J
0
a) Pour tout te: llll, exprimer IE(tx) en fonction de Gx.
lfl
,-i
0 b) Pour tout ne: N*, exprimer IE(X(X - 1) ... (X - n + 2) (X - n + 1)) en fonction de Gx
N ou de ses dérivées.
@
...., c) Montrer que la fonction génératrice de X caractérise la loi de X.
.c
Ol d) Relier IE(X) et Var(X) à Gx et G~.
·;::
>-
a. e) Déterminer Gx dans les cas suivants: X<-+ flJ(p), X<-+ aJ(N, p) et X<-+ OZt([l, N]).
0
u
245
Chapitre 10 Variables a léato ires
Du mal à démarrer ?
•
IJIII Etudier l' indépendance des répétit ions pour dist inguer loi bi- IJD a) Reconnaître une des lois usuelles.
nomiale et loi hypergéométrique. b) et c) Disti nguer le /me tirage des tirages 1 à (j - 1).
k=O
t k2- = n(n + 1)(2n + 1) et
6
f
k=O
k 3 = ( n(n + 1)
z
)2.
b) Déterminer l'expression de la dérivée nème de Gx .
c) Uti liser la formule de Taylor pour les polynômes.
d) Reprendre les résu ltats du b) pour n = 1 et n = 2.
d) C hercher P sous la forme d' un polynôme de degré 5. e) Fai re un calcul d irect.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
246
Variables aléatoires Chapitre 10
-
a) Toutes les cartes peuvent être choisies de manière équipro-
bable, donc chacune des huit hauteurs également. On en
déduit que :
- X<-+ o/L(Œl,8Il) ;
-
- IE(X) = 7 ; 1 = 4.
0
C:
::J
g) On répète 3000 fois dans les mêmes conditions et de ma-
nière indépendante la même expérience qui n'a que deux
favorable a pour probabilité i.
lfl issues contraires. On en déduit que : On en déduit que X<-+ BlJ ( n, l, ).
,-i
0
N
- x...... BiJ(3000, j);
On cherche ensuite à déterminer n tel que p(X;;:: 1) ;;:: f.
@ Or p(X ;;:: 1) = 1 - p(X =0) donc
...., - [(X) = 3000 X ~ = 2000.
.c
Ol 1 1
·;:: h) On effectue des tirages successifs sans remise d'une clé p(X ;,:: 1) ç - <==> p(X =O) ~ -
>- 2 2
0
u
a. parmi 7. Il n'y a qu'une seule clé sur les 7 qui ouvre la porte.
On en déduit que : Or p(X = 0) = ( 1 - i r
On doit donc résoudre l'inéquation :
247
Chapitre 10 Variables a léatoires
!
IP(X ~ 1) ~ c'est-à-dire lfD(X = 0) ~ !. 2n+ 1 f.
(2n)
On a, pour n E [0,5] : = 22n k=O 2k
248
Variables aléatoires Chapitre 10
- On note A le joueur qui a gagné les deux premières On cherche donc n tel que :
manches, B le joueur qui n'en a gagné qu'une.
On imagine que la partie reprend après l'interruption, et on 1- -
1
4n
104 ~ 0, 95 = -
1 4
4n
10 ~0.05
note alors X la variable aléatoire égale au gain (en pistoles) du
joueur A. A gagne la partie dès qu'il remporte une manche; B = n~ 50000
1 1 1
1Jl>(X = 64) = IJl>(« A gagne») = - + - x - = -
2 2 2
3
4
Donc: IJl>(X = 0) = (~) ( ~ )
On cherche donc n tel que:
0
r r·
(R = (R
et donc :
3
IJl>(X = 0) = 1 - - = -
4
l
4
rnr ~0.1 = n1nŒ)~ln(O,l)=-ln(lO)
On a donc: - ln(lO)
n> - - -
3 1
IE(X) = - x 64 + - x O= 48 - ln(~)
4 4
La répartition équitable consisterait donc à donner 48 pistoles
On donc effectuer au moins 20 tirages.
au joueur A et 16 pistoles au joueur B.
Ce problème, connu sous le nom de « problème des partis»,
a été résolu par Blaise Pascal. Sans le savoir, cette résolution
l'a poussée à être le premier à utiliser la notion d'espérance
mathématique.
+1111
-
a) • L'universn est l'ensemble des combinaisons den boules
parmi N, donc Card(D) = (~).
Le tirage amenant les plus petits numéros possibles est ce-
lui donnant les numéros: 1, 2, . .. , n. Dans ce cas X = n.
a) On note X le nombre de «piles» obtenus. On sait que
X '-" f,ô ( n,!), J
IE(X) = et V(X) = 1i} . Le tirage amenant les plus grands numéros possibles est
celui donnant les numéros: N - n+ l,N - n+2, ... ,N. Dans
La variable aléatoire égale à la moyenne empirique du ce cas X = N.
nombre de piles obtenus est Y=~, et on a IE(Y) = -fïiE(X) =
! et V(Y) = ~ V(X) = in· Donc X va prendre comme valeurs tous les entiers entre n
et N, c'est-à-dire: X(Q) = [n, N].
'O D'après l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev:
0
C: • Soit k e: Œn, N] fixé.
::J
0 L'évènement [X= kl correspond à l'évènement« on tiré la
lfl
,-i
boule numéro k et (n - 1) boules portant des numéros in-
0 férieurs ou égaux à k - 1 ». Donc:
N Donc poure = 0,01, on a:
@
b) Ona: k
c) • Soit E [3, n+ 1n. L:évènement IX~ k) correspond à l'évè-
N nement « aux (k - 1) premiers tirages on a obtenu des nu-
[(X) = L klfl>(X = k) méros dans l'ordre strictement décroissant».
k=n
Comme iJ y a (k~l) (k-1)-uplets de [2, n + Ill dans l'ordre
N (k-1)
I: k n~i strictement décroissant, et nk-l (k-1)-uplets au total. On
k=n (,J a donc:
_l f k(k -l)
(~) k = n n- l
lfl>(X;;,: k) = (k~1)
nk- 1
-
On a donc obtenu: [(X) = n~~l). 1
convention : (11 1) = O.
d) • On a:
a) Au minimum, on effectue deux tirages.
Au maximum, le numéro obtenu est toujours inférieur au n+ 1
précédent, donc on a obtenu dans cet ordre au n premiers
[(X) I: klfl>(X= k)
k=2
tirages : n, n - l, . .. , 2, 1. Le numéro suivant étant toujours
supérieur ou égal à l, on s'arrête. Donc au maximum on
effectue n + 1 tirages.
= 't\( (k~l) _ m)
k=2 nk- 1 nk
Ainsi X prend toutes les valeurs entières entre 2 et n + 1 : n+ 1 ( n ) n+ 1 (n)
X(D) = [2, n + Ill. I: k k~1 - I:
k..l:_
k=2 nk-1 k =2 nk
b) • L'évènement [X~ 2) est donc toujours réalisé. Donc:
lfl>(X~ 2) = 1. n (11) n+l (n)
j=k- 1
I: (j + 1) -4 - I: k kk
• L:évènement [X~ 3] correspond à l'évènement« au se- j=l nl k=2 n
cond tirage on a obtenu un nombre strictement inférieur à n .('}) n CJ) n+ l (k)
u
celui obtenu au premier tirage>>. I: 1-. + I: - . - I: k,z
0 Pour deux tirages on a au total n2 possibilités (n pour j=l nJ j=l nl k=2 n
C:
::J chaque tirage). Compter le nombre de tirages qui réalisent
0 [X~ 3) revient à compter le nombre de couples (i,j) de
lfl Mais par télescopage :
,--i [1, nil 2 tels que i > j: il y en a G). Comme toutes les possi-
0
N bilités sont équiprobables :
@
....,
.c
Ol
lfl>(X~3) = (~1
n
ï::::
>- • On a: IX~ 2] = [X = 21u IX~ 3). Comme les évènements et d'après la formule du binôme:
a.
0 [X = 2) et [X~ 3) sont incompatibles, on a donc :
u
lfl>(X = 2) = lfl>(X ~ 2) - lfl>(X ~ 3) = 1 - (~1
n
.[
j=l nl
(n) (
n -CJ).= .[n . -1 )j 1nJ_l=l+
j=O .J
_.
n
( -1 )n -1
n
250
Variables aléatoires Chapitre 10
On a donc: c) Ona:
n- 1
IE(Z) L klP(Z = k)
• Comme (1 +l)n = enln(I+i) et1n(1+l) - l, on k=O
n n n- +oo n n- 1
obtient par composition de limites: O+ L klP(Z= k)
k=I
lim IE(X) = e n - l 6k(n - k)
n-+oo
= I: k=l
k
n
3
iH:i 62
n k=I
[,k2- II63 [,k3
k=I
a) Comme les tirages se font avec remise on peut tirer 3 fois
de suite le même numéro. Dans ce cas: Z = O. ~ x n(n+ 1)(2n+ 1) _ ~ (n(n+ 1) )2
n2 6 n3 2
Inversement si un tirage amène le numéro 1 et un autre le
numéro n alors: Z = n - 1.
Après simplifications :
Z prend donc toute valeur entière entre Oet n - 1 :
Z(fl) = [O, n- lil. n 2 -1
IE(Z) = - -
b) • Comme dit ci-dessus [Z = O] est l'évènement« on obtient 2n
3 fois le même numéro». n y a n numéros possibles donc:
d) • Comme P(X + 1) et P(X) ont le même terme de plus haut
IJl'(Z = 0) = Ln ( - 1)3 = 3n =-
1 degré, les termes dominants vont s'annuler lorsqu'on cal-
cule P(X + 1) - P(X).
k=l n n n2
On cherche donc P(X) sous la forme d'un polynôme de
• Soit k e: [1, n - Ill fixé. L'évènement [Z = k] correspond à degré 5: P(X) = ax5 + bX4 + cx3 + dX2 + ex+ f avec
l'union des évènements Ai=« on a obtenu la boule numéro (a, b, c, d, e,f) e: ~ 6 .
i, la boule numéro i + k et une autre boule portant un nu- Alors, après calculs:
méro entre i et i + k » pour i e: [1. n - k]. Comme ils sont 2
à 2 incompatibles, on a : P(X + 1) ax5 + (Sa+ b)X4 + (10a + 4b + c)X3
+(lOa +6b+ 3c + d)X2
n- k
IJl'(Z = k) = L IJl'(Aj) +(5a+4b+3c+2d +e)X
i=l +(a+ b+ c+ d + e + f)
251
Chapitre 10 Variables a léatoires
• Ona : Ainsi:
n- 1 b C~1l
L k211"(Z = k) ll"(X = j) = .
n- ; +i
X - n-
C-1l
k=O
n-l 6k(n-k) (on remarque que cette formule reste valable pour .i = 1).
= o+ [ k2
k=I
3
n • On trouve souvent une autre formule dans la littérature.
Soit j E [l, r + 1]:
= 63 I\nk3 - k4)
n k=l ll"(X = j)
6 n- 1 b r! .!j..,--itf(n - .i + l)!
[ P(k+ 1)-P(k) --- X X --'-----''---
3n k=l n- j +1 Jj..--itr(r - .i + l)! n!
6 b r!(n - j + 1)! b!
-
télescopage 3n (P(n) - P(l))
---X
n - j + 1 (r - j + l)!n! b!
X-
r!b! (n - j)!
6 - X -----'----
,,.,, V(Z) = - -
20n2
252
Variables aléatoires Chapitre 10
Ainsi: Et donc
. b - k + l (j~k)(k~l)
lfl>(Zk = ]) = . x ( n ) IP(X2 = 3) =
n - J+l j- 1
b+n 2(b+ n)
(on remarque que cette formule reste valable pour j = k). l----
b+n+2 (b+ n+ l)(b+ n+ 2)
• On trouve souvent une autre formule dans la littérature.
Soit j E ll k, r + kil : Ainsi:
lfl>(Zk = j)
IE(X2) = l x IP(X2 = 1) + 2 x IP(X2 = 2) + 3 x IP(X2 = 3)
: . . ; . ._l)!(n-
b- k+ 1 X - - - - . . r!b!(j- j +_1)!
_ _...;.... _ __
n - j + 1 (j - k)!(r- j + k)!(k- l)!(b - k+ l)!n!
Après simplifications :
(j - 1)! (n - j)! r!b!
: X X -
(k- l)!(j - k)! (b- k)!(r - j + k)! n!
IE(X )
2
= n+ b+3
j-l)(n-j)
(k- n+b+l
1 b- k
(i) b) • Pour r quelconque, la partie peut s'arrêter au minimum
au premier coup, et au maximum au (r + l)ème coup (si le
- Dans tout l'exercice, on note Bi (respectivement Ni, joueur tire successivement les r boules rouges). X,. prend
Ri) l'évènement« le joueur tire une boule blanche (respec- donc toutes valeurs entières entre 1 et r + 1 :
tivement noire, rouge) au ième tirage», pour i EN.
a) • Si r = 0, Je joueur obtient au premier tirage une boule X,.(!1) =lll, r + Ill
noire ou une blanche. La partie s'arrête donc dès le pre-
mier tirage : • Les évènements R1, N1 et 81 forment un système com-
Xo(D) = {l} et donc IE(Xo) = 1. plet d'évènements. La formule des probabilités totales
nous donne donc, pour tout k E lll, r + 1] :
• Si r = l, la partie s'arrête au premier tirage ou au second
(si la joueur a tiré la boule rouge au premier coup). Donc:
IP(X,. = k) 1Jl>(R1)1PR1 (X,.= k) +IP(N1)1PN1 (X,.= k)
=
X1(D) {1,2}.
Ona [X1 = 1) = R1, donc: +1Jl>(B1)1PB1 (X,. = k)
l b+n
lfl>(X1 = 1) = l-lP(R1) = 1- = --- Supposons que k ~ 2. On a alors lfDN 1 (X,. = k) = IPB 1 (X,. =
b+ n + l b+n+l k) = 0 (car si N1 ou B1 se réalise alors la partie s'arrête au
et donc: premier coup) et:
1
IP(X1 = 2) = 1-IP(X.i = 1) = - - - IPR1 (X,. = k) = IJl>(X.,._ 1 = k- 1)
b+ n + l
Ainsi: car compter le nombre de déroulements en partant avec
b+n 1 b+n+2 r bouJes rouges, et en imposant de tirer une boule rouge
IE(X1)=lx +2x =--- au premier coup et que la partie s'arrête au kème coup, re-
b+n+l b+n + l b+n + l
vient en fait à compter Je nombre de déroulements en par-
"O • Sir= 2, la partie s'arrête au premier tirage, au deuxième
0 tant avec r - l boules rouges, et en imposant que la partie
C:
::J
ou au troisième (si la joueur a tiré successivement les deux s'arrête au (k - l)ème coup.
0 boules rouges aux deux premiers coups). Donc : X2 (.Q) =
Donc pour k E ll2, r + 1Il :
lfl
,-i
{l,2,3}.
0 On a [X2 = 1) = R1, donc: r
N
l?(Xr = k) = - - - x IP(X,._1 = k - 1)+0
b+n+r
@ 2 b+n
...., IP(X2 = 1) = l-lP(R1) = 1- = --- r
.c b+ n +2 b+n+2 ---lfDCX,--1 = k-1)
Ol b+n+r
·;::
>-
a.
De même [X2 = 2) = R1 n R2, donc d'après la formule des
0 probabilités composées : et si k = l, alors [X,. = 1) = R1 donc:
u
r b+ n
lfl>(X,. = l) = l-lfl>(Ri) = l- b+ n+ r = _b_+_n_+
_r
253
Chapitre 10 Variables a léatoires
b+ n r r
n-p)
(k-p
b+n+r + b+n+r [Jlfl'(Xr- l = ))
J=l lfl'(T :5 k) = (k)
=IE<Xr-il
(n - p)! p!
r r ----- x kt(il---k)f x -
+
b+n+r j = l
L lfl'(X,._1 =j) (k - p)L(il---k)f n! p!
'--.,.-" (;)
=l
(;)
Finalement, pour tout r ~ 1:
r
IE(Xr) = IEOC,-- 1) + 1 c) • On remarque: [T :5 p) = [T = p). Donc:
b+ n+ r
-
incompatibilité de [T = k ) avec [T :5 k- 1) :
a) Pour simplifier supposons que les p boules données soient lfl'(T = k) lfl'(T :5 k)-lfl'(T :5 k-1)
blanches et que toutes les autres soient noires. On veut
donc calculer la probabilité d'avoir tirer les p boules
(i) (k~l)
blanches en k tirages sans remise. (;) - (;)
u Cette probabilité est nulle si k < p.
0
C: Si k ~ p on note X la variable aléatoire égale au nombre
::J
0 de boules blanches obtenues en k tirages successifs sans
d) Ona:
lfl =
remise. On veut calculer lfl'(X p), et on sait que X ' -
,--i
0
N
..1e(n, k, fi). donc :
n
@
...., (pP)(''.-p) (n-p) IE(T) L kffD(T = k)
.c k-p k-p k=p
Ol
ï::::
lfl'(X = p) = ('.D = (k)
>-
a.
0 (on remarque qu'avec les conventions habituelles sur les
u
coefficients binômiaux, cette formule est vraie aussi si k <
p).
254
Variables aléatoires Chapitre 10
lim f(x)
x - o+·
=xlim
- o+
- xln(x) =0 (croissances comparées)
-
j=k- 1
On a donc f (0) = 0 = lim f (x), et donc on peut dire que f
x-o+
est continue sur im+.
• On en déduit que h est elle aussi continue sur llll+ et déri-
vable sur llll: . De plus, pour tout x > 0 :
/ / 1
h (x) = f (x) + 1 = - ln(x) - x- + 1 = - ln(x)
X
P P (t)
n-1 On en dé duit que h est croissante sur [O, l] et décroissante
télescopage n)
(p + n - (n)
p
- ~ (n)
j =p p sur (1, +oo[. Elle admet donc un maximum global en x = 1.
=
Mais h(l) O. On a donc: Vx E im+. h(x) s O.
= n- -1 n-I:1 ( 1·) • Onen déduit irrunédiatement que:
(;) J= p p 'v X;?; 0, f (X) S l - X
(p~i) Et donc, pour tout x E X(n) :
énoncé n- (;) f (N x IP'(X = x)) s 1 - N x IP'(X = x)
[(T) = n-
n! p!(n- p)!
x---
L f(N x IJl>(X = x)) s L (1 - N x IJl>(X = x))
(p + l)!(n - p - 1)! n! X€X(O) X€X(O)
n-p = N - Nxl
n---
p+l
c'est-à-dire:
-
et on remarque que cette formule reste valable si p = n.
L J (N x IP'(X = x)) s 0
x€X(O)
a) • Si X suit la loi uniforme, alors pour tout x E X(n) : • Soit x E X(O). Si IJl>(X =x)-:/, o:
IP(X = x) = ~- f(N x lfD(X = x)) -N x IJl>(X = x) ln (N x IJl>(X = x))
On a donc :
= - Nln(N)IJl>(X = x)
I: 1( N )
1
H(X) - NIJl>(X =x)ln (IJl>(X =x))
X€X(û)
- Nln(N)IP'(X = x) + N/(IP'(X = x))
'O
= Nt(~) Si IP(X = x) = 0 alors alors on a aussi :
0 f(N x IP(X = x)) = - Nln(N)IP'(X = x) +Nf(IP'(X = x))
0
C:
::J -10(~) On en déduit que :
lfl
,--i
lnN 0 ;?; L f(NxlP'(X = x))
0 X€X(fl)
N • Si X suit la loi certaine alors X(û) ={al et IP(X =a) = 1,
@
...., pour a E llll fixé. = L (-Nln(N}IJl>(X=x)+N/(lfD(X=xl))
X€X(O)
.c On a donc:
Ol
·;::
>-
H(X) = f (1) = 0 =-Nln(N) L IJl>(X=x)+N L f(IJl>(X=xl))
a. X€X(O) X€X(O)
0 b) Pour tout x E X(n). on a: 0 s IP'(X = x) s let donc: = - Nln(N) x 1 + N x H(X)
u
/(IP'(X = x)) ~ 0 (il est immédiat que la fonction f est posi-
tive sur [O, l]). Finalement: H(X) s ln(N).
255
Chapitre 10 Variable s a léatoires
d) • On a vu que H(X) ~ 0 et que H(X) = 0 lorsque X est b) Une nouvelle application du théorème de transfert nous
constante. donne:
• Réciproquement, montrons que si H(X) = 0 alors X est
IE(X(X - 1) · · · (X - n + 2)(X - n + 1))
constante.
Comme H(X) est une somme de termes positifs, H(X) 0 = = L k(k - 1)· ·· (k - n + 2)(k - n+ l)lfD(X =k)
keX(n)
donne que chacun des termes de la somme est nulle, c'est-
à-dire : Mais la fonction polynôme Gx est C00 sur~ et en particu-
'v'xe:X(D), f(lfD(X = x)) = O lier, pour tout te:~· :
ce qui donne : Gt1l(t) = L k(k - l)· ··(k- n+2)(k - n + l)IJ»(X = k)tk-n
kEX(O)
'v'x e:X(ü), IJ»(X = x) = 0 ou lfD(X = x) = 1
On a donc:
=
Or six e: X(û). on a lfD(X x) f. 0 donc lfD(X x) 1. = = IE(X(X-1) ···(X- n+ 2)(X- n + 1)) = Gt1l (1)
Comme: LlfD(X = x) = Card (X(ü)} x 1 = 1 on a néces-
xe:X(O)
c) D'après la formule de Taylor pour les polynômes, appli-
sairement Card (X(D)) = 1.
quée à Gx en 0, on a:
Donc X est constante.
• On a donc: H(X) est minimale si et seulement si X est dkl(O)
constante. 'v' k e: X(ü), lfD(X = k) = _ x_ _
k!
e) • On a vu que H(X) s ln(N) et que H(X) = ln(N) lorsque X
On en déduit que Gx donne la loi de X.
suit une loi uniforme. I
• Réciproquement, montrons que si H(X) = ln(N) alors X d) • D'après le b), on a: IE(X) = Gx (1).
Il
suit une loi uniforme. • Toujours d'après le b) : IE(X(X - 1)) = Gx (1).
On a vu à la question c) que : Et d'après la formule de Koenig- Huygens et la linéarité de
l'espérance, o n a :
L f(N x IJ»(X = x)) = -Nln(N) + N x H(X)
XEX(O) V(X) = IE(X(X - ll)+IE(Xl - (IE(XJ) 2
'v' x e: X(!1), f(N x lfD(X = x)} = 0 • Si X'- p;&(N, p) alo rs, pour to ut te: Ili:
et donc :
Gx.Ul = f
k=O k
(~)pk(l - p)N- ktk
'v' x e: X(!1), N x IJ»(X = x) = O ou N x lfD(X = x) = 1
-
...., une loi uniforme . k=l N
.c
Ol 1 ~ tk
·;::
>-
= - L,
N k=l
a. a) So it te:~- D'après le théorème de transfert:
0
u
IE( i-X) = L tklfD(X = k) = Gx(t)
Donc si t f. l: Gx(t) = ~ x \-_r;,
k€X(O) et Gx(l)=l.
256
CHAPITRE
Vecteurs aléatoires
257
Chapitre 11 Vecteurs a léat oires
258
Vecteu rs alé atoires Chapitre l i
n
- Il s'agit d'une variable aléatoire Z = L X; .
i=l
<.......+ Exercices ll.7,ll.15etll.17
Pour étudier la somme de n variables
aléatoires n.
Son espérance est donnée par linéarité: IE(Z) = L IE(Xj).
i =l
<.......+ Exercices 11.7, 11.15 etll.17
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
2 59
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
---- -
c) Dans chacun des cas, déterminer la loi et l'espérance de Z =Y-X.
---- -
pendantes si et seulement si Cov(X, Y) O. =
Exemple de transfert de loi
Soient X et Y deux variables aléatoires réelles ne prenant qu'un nombre fini de va-
leurs. On note IE(X) et IE(Y) leur espérance et V(X) et V(Y) leur variance.
On pose Z =X + Y et T =X - Y.
a) Exprimer Cov(X,Y) en fonction de V(Z) et V(T).
b) Montrer que si Z et T sont indépendantes alors V(X) =V(\').
On suppose que X et Y sont indépendantes, suivant toutes deux la loi 0/L ({1,2,3}).
c) Donner la loi de probabilités de Z et de T puis calculer leur espérance et leur
variance.
d) Z et T sont-elles indépendantes ?
---- -
e) Calculer Cov(Z, T).
---- -
d) X et Y sont-elles indépendantes?
u
0
C:
::J Egalité de variables binomiales
0
lfl
Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant la même loi binomiale
!).
~ (n, Déterminer lll'(X =Y).
---- -
,-i
0
N
@
...., Somme de variables aléatoires indépendantes de loi binomiale
.c
Ol
·;::
Soit X une variable aléatoire de loi ~(n1,P) et Y une variable aléatoire de loi
>- [!S(n2, p).On suppose X et Y indépendantes.
a.
0 a) Déterminer la loi de la variable aléatoire Z =X+ Y. Interpréter ce résultat.
u
b) Soit r E: llü, n 1 + n2Il. Déterminer la loi de Xsachant que Z =r.
260
Vecteu rs alé atoires Chapitre l i
u
0
0
C:
::J
lfl
---- - Jeu d'enfants
Deux enfants jouent avec un sac de n jetons numérotés de 1 à n. Le premier
enfant effectue des tirages successifs et sans remise d'un jeton dans Je sac, jusqu'à
obtention du jeton portant le plus grand numéro. On note X1 le nombre de tirages
,-i nécessaires.
0 S'il reste des jetons dans Je sac, le second enfant effectue la même expérience. On
N
@ note X2 le nombre de tirages nécessaires (nombre qui vaut éventuellement zéro si le
...., sac est vidé par Je premier enfant) .
.c
Ol
·;::
>- a) Donner la loi, l'espérance et la variance de X1.
a.
0 b) Déterminer la loi conditionneHe de X2 sachant X1, puis la loi de X2.
u
c) Déterminer l'espérance de X2.
261
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
---- - Justine
On dispose den pièces non équilibrées (n 2: 2). Chaque pièce peut amener Pile avec
=
probabilité p €]0, 1 [ et Face avec probabilité q 1 - p. On lance simultanément les n
pièces.
u a) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces ayant amené Pile. Détermi-
0
C:
::J ner la loi de X.
0
lfl
b) Justine a les yeux bandés et n'a pas assisté au lancer. Elle choisit au hasard k
,-i pièces parmi les n, k étant un nombre fixé à priori avec O < k < n. Elle gagne
0
N alors parmi les k pièces celles qui présentent Pile. Déterminer la loi de la variable
@ aléatoire Y égale au nombre de pièces gagnées par Justine.
....,
.c On soupçonne Justine d'avoir triché en ayant essayé de deviner au toucher les pièces
Ol
·;:: ayant amené Pile. On lui demande donc de relancer les k pièces qu'elle a choisies:
>-
a. eUe gagnera ceUes, parmi les k, qui amèneront Pile. Soit Z la variable aléatoire repré-
0 sentant ce nouveau gain.
u
c) Déterminer la loi de Z. Que peut-on en déduire?
262
Vecteu rs alé atoires Chapitre l i
---- - IIanimalerie
Une animalerie possède N animaux de k espèces différentes(3 $ k $ N). Pour tout
i e: U1, kil, on note ni le nombre d'animaux de l'espèce numéro i, et on pose Pi = ';J.
Un dimanche, n clients achètent un animal au hasard et de façons indépendantes.
Pour tout i e: lll, kil, on note Ni le nombre d'animaux achetés de l'espèce i. On note
aussi X le nombre d'espèces qui n'ont connu aucun achat.
a) Pour i e: lll, kil, déterminer la loi de Ni, son espérance et sa variance. Pour (i, j) e:
lll, kD2 tel que i i j, déterminer la loi de Ni + N j, son espérance et sa variance,
puis en déduire la covariance de Ni et N j.
b) Exprimer X comme une somme de variables aléatoires de Bernoulli. En déduire
IE(X) puis calculer lim IE(X). Interpréter ce résultat.
n-+oo
c) Comparer IP'(X ~ 1) et IE(X). En déduire lim IP'(X
n- +oo
=0). Interpréter ce résultat.
u
0
C:
::J
---- -
0
lfl
,-i
0
N Variables aléatoires d'ordre associées à des tirages sans remise
@ Une urne contient N boules numérotées de 1 à N. On tire, au hasard et sans remise,
....,
.c n boules de l'urne (n $ N). On note Xi la variable aléatoire associée au numéro de la
Ol
·;:: boule obtenue au ième tirage, pour i € lll, nn.
>-
a. a) Déterminer la loi de la variable aléatoire Xi pour i e: lll, nil. Préciser son espérance
0
u et sa variance.
b) Déterminer la loi conjointe de (X1,X2, ... ,Xr,.).
263
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
A l'issue du nème tirage les nwnéros obtenus sont classés par ordre strictement crois-
sant. On note Yj la variable aléatoire associée au /me numéro, classé par ordre stric-
tement croissant, obtenu parmi les n numéros.
Ainsi Y1 est la variable aléatoire min(X1 ,X2, . .. ,Xn), Y2 est le nombre aléatoire venant
juste après Y1 par ordre strictement croissant, etc... et Yn est la variable aléatoire
max(X1 ,X2, ... ,Xn).
c) Déterminer la loi conjointe du n-uplet (Y1, Y2, . .. , Yn).
---- -
d) Déterminer la loi de Yj pour j E: Œl, n].
---- -
1
k=l
264
Vecteurs aléatoires Chapitre li
Du mal à démarrer ?
•
11D a) Procéder à l'aide de dénombrements. e) Commencer par déterminer la probabilité d'obtenir « 1 » avec
le dé.
b) Ut iliser la loi conjointe de (X, Y).
c) Utiliser le système complet d 'évèneme nts associé à X.
1111 a) Utiliser le système com plet d'évènements associé à X puis b) Interpréter la variable a léatoire
k
L Y;.
reconnaître une loi usuelle. i =I
b) Revenir à la défi nition d'u ne probabilité conditionnelle puis c) Revenir à la définition de l'espérance puis appeler les gen-
simplifier sauvagement la formule. darmes.
u
0
C:
d 'évènements associé à X1 .
c) Revenir à la défini tion de l'espérance.
am a) Facile!
b) Procéder avec les méthodes classiques. Pour déterminer la li-
0
::J
lfl
,-i
am a), b) etc) Mettre le système sous forme rédu ite de Gauss.
d) Utiliser le c).
mi te, discuter les valeurs de p par rapport à
c) Utiliser la formule des probabilités totales.
d) Utiliser les résu ltats du b).
!.
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
265
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
-
a) • Tirage simultané. I.;univers n est l'ensemble des combi-
naisons de 2 boules parmi 5, et Card(û) =
On a immédiatement X(û) = Y(û) = [1, 5].
= 10. m
* si i < j alors :
[X= il n [Y= jl=« on a obtenu les numéros i et j »
et donc: Card([X = iln [Y = jl) = 2 (ce sont les couples (i,j)
et (i, i)).
* si i = j alors :
Pour tout (i,j) e: [1,5Il 2 : [X= il n [Y = il =« on a obtenu deux fois le numéro i »
[X = il n [Y = j] =« Je plus petit numéro obtenu est le i et Je et donc: Card ([X = il n [Y = il) = 1 (c'est le couple (i, i)).
plus grand numéro est le j » Ainsi, pour tout (i,j) e: [1.5] 2 :
Donc:
*
*
si i?:. j : alors (X= il n [Y= j l = 0,
si i < j alors :
[X= il n [Y= jl=« on a obtenu les numéros i et j »
et donc: Card (rx = il n [Y= jl) = (DG)@= 1
P(X = i, Y = j) = l 0
2
25
1
25
si i > j
si i < j
si i = j
(on choisit la boule i, puis la boule j, puis O boule portant
Résumons ces résultats sous forme d'un tableau à double
un autre numéro).
entrée:
Ainsi,pourtout(i,j)e:[1,sn 2 :
~ 1 2 3 4 5 loi de X
~ 1 2 3 4 5 loi de X 5 0
1
0 0 0
7
1
25
1
25
1 0 1
10 10
1 1
10
1
10
4
10
loi de Y 25 ls }5 25 i5 total= 1
266
Vecteu rs aléatoires Chapitre l i
~
Et donc :
1 2 3 4 5 loi de X
4 3 2 1
IE(Z) = 0 x O+ 1 x - + 2 x - + 3 x - + 4 x - = 2
1 0 1 1 1 1 4 10 10 10 10
10 10 10 10 10
1 1 Tirages avec remise.
2 0 0 1 3
10 JO 10 10
1 l 2
z 0 1 2 3 4
3 0 0 0 10 10 10
IJl>(Z = z) 5 8 6 4 2
1 1
Z5 Z5 Z5 Z5 Z5
4 0 0 0 0 10 10
Et donc:
5 0 0 0 0 0 0
1 2 3 4
IE(Z) = 0 x 2_ + 1 x J!_ + 2 x ~ + 3 x _!_ + 4 x 2_ = ~
loi de Y 0 10 10 10 10 total= 1 25 25 25 25 25 5
Tirages san s remise.
b) Tirage simultané. On a:
z 0 1 2 3 4
IJl>(Z = z) 4 3 2 l
0 Io 10 10 Io
Donc X et Y ne sont pas indépendantes. Et donc:
Donc X et Y ne sont pas indépendantes. Comme (XY)(D) = {O, l}, on sait donc queXY suit aussi une loi
de Bernoulli de paramètre IJl>(XY = 1). Mais alors :
c) On a: Z(D) c uo.4]. IP(X = l, Y= 1) = IP(XY = l) = IE(XY) = IE(X)IE(Y) = pq
Si z e: Z(D), on a, en appliquant la formule des probabi-
donc :
lités totales avec le système complet d'évènements (IX =
IJl>(X = l,Y = 1) = IJl>(X = 1) x !Jl>(Y= 1)
klh€[l,5Il :
• D'après la formule des probabilités totales avec le système
5 complet d'évènements ([Y = 0]. [Y = 11) :
IJl>(Z = Z) = L IJl>(X = k, y= k + Z)
k=l IP(X = 1) = lfD(X = l,Y= 0) +IP(X = l,Y= 1)
Donc: et donc:
"O
0 IJl>(X = l, Y= O) IJl>(X = 1)-IJl>(X = l,Y = 1)
C:
::J IJl>(Z = 4) 0 + IJl>(X = l, Y= 5)
0 IJl>(X = 1) - IJl>(X = 1) x IJl>(Y = 1)
lfl 1Jl>(Z = 3) = 0 + 1Jl>(X = l,Y = 4) +1Jl>(X= 2,Y = 5)
,-i lfD(X = l)x(l - lfD(Y = l))
0 1Jl>(Z = 2) = 0 + 1Jl>(X = l,Y = 3) +1Jl>(X= 2,Y = 4)
N lfD(X = 1) X lfD(Y = 0)
@ +IJl>(X = 3,Y = 5)
...., etc .. . • De même:
.c
Ol
ï:::: IP(X = 0, Y= l) lfD(Y = 1) - lfD(X = l, Y= 1)
>-
a. Tirage simultané. lfD(Y = 1) - lfD(X = l) X lfD(Y = l)
0
u = IJl>(Y=l)x(l-lJl>(X=l))
z 0 1 2 3 4
IJl>(Y = 1) x IJl>(X = O)
4 3 2 l
IP(Z= Z) 0 10 10 10 10
267
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
Et : z 2 3 4 5 6
l 2 2 l
IJl'(X=O,Y= 0) IJl'(Y = 0) - IJl'(X = 1, Y= 0) IJl'(Z = z) 9 9 i 9 9
= IJl'(Y = O) - IJl'(X = 1) x IJl'(Y = 0)
On sait que: [(X) = [(Y) = 3~ 1 = 2. Donc par linéarité de
IJl'(Y = O) x (1- IJl'(X = 1)) l'espérance :
IJl'(Y = 0) X IJl'(X = 0)
[(Z) = [(X) +[(Y)= 2+2 = 4
• Ces quatres formules prouvent que X et Y sont indépen-
dantes. • On a T(D) c [ - 2,2] .
En conclusion, on a démontré que : De plus, en appliquant la formule de des probabilités to-
-
X et Y sont indépendantes si et seulement si Cov(X, Y) = O. tales avec Je système complet d'évènements ([X= li, [X=
2J, [X=3J), on a:
~(V(Z)-V(T))
4 On en déduit la loi de T :
268
Vecteu rs aléatoires Chapitre li
-
a) • On aX(!l) = [-n, nil donc: Y(!l) = {k2/ k e: [O, nil} .
Soit (i, j) e: X(!l) x Y(û). On a:
c) Par définition: Cov(X, Y) = IE(XY) - IE(X)IE(Y) et donc :
si j ;é i 2
[X = i) n [Y = JI = [X = il n [X2 = j] = J <l>
l [X= il si j =i 2 Ona:
et donc:
[P>(Y = 0) lfl>(fX = O) ~[Y= OJ) + ;~,, i?(fX = il~ [Y= OI) _ l _ (vnf+ ~ + · · · +.Htf+···+~
2n+ 1
=IX=OJ =~
+o3 +/+···+Y+ ·· · + ~+/ )
i,'O
__1. -+0
2n+l = 0
1
2n + l
On a donc: Cov(X, Y) = 0 - 0 x IE(X2 ) = O.
u b) OnaY(!l) = {k2/ke:[O,nil}.
0
C:
::J Si k e: [O, n] : 0 n en de'd mt
· . (X Y)_ Cov{X,Y) _
0 que. p , - v'V{X)V(Y) - 0 .
lfl
,--i
0
N
@
2
IV = k21 = [)( = k21 = l [X = OJ
[X = k) u [X = - k]
si k = 0
si k ;é 0
d) On a trouvé une covariance nulle donc on ne peut rien en
conclure sur l'indépendance de X et Y.
...., et donc pour k ;é O:
.c
Ol Par contre, d'après les résultats du a):
[P>(X = 0, Y= 1) = 0, lfl>(X = O) = 2111
ï::::
>- l?(Y = k2) = lfl>(X = k) +l?(X =-k) = _ 1_ + _
1_ = _ 2 _ + 1et lfl>(Y = 1) = 2,?H .
a. 2n+l 2n+l 2n+l
0
u et: Donc : lfl>(X = 0, Y= 1) ;é lfl>(X = O)lfl>(Y = 1). Ceci prouve que
1
lfl>(Y = O) = lfl>(X = 0) = - - X et Y ne sont pas indépendantes.
2n + 1
269
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
L lfD(X = i)lfD(Y = k- i)
k=O X et Y
n indépendantes i=O
= L o:»([Y = kJ n IX = kJ)
k
k=O L IJ»(X = i)lfD(Y= k-i)
(car [X = Y] n [X = k] = [Y = k] n [X = k]) i=O
n
E lfD(Y = kW<X = k) +. E
I!]
o:»(X = i)lfD~~- iJ
k=O 1=k+l =~
(car X et Y indépendantes)
1 1 1
k
L lfD(X = i)lfD(Y = k- i) + 0
tJ:)2k211 -k(;);k 211 -k i=O
2 donc:
n (n)
E k
1
z2n
k=O
2
n (n)
= 1
z2n t'o k
(2n)
le nombre de piles obtenus sur n 1 lancers,, Y est le nombre
1
lfD(X = Y) = Il z2n de piles obtenus sur n2 lancers effectués après les n 1 pré-
'O cedents et Z est le nombre de piles obtenus sur ces n 1 + n2
0
C:
::J
lancers au total. On sait que X'- @(ni, p), Y._ @(n2, p), X
0 et Y indépendantes, Z '- 8$(11 1+ n2, p) et on a bien Z =X+ Y.
-
lfl
,--i
On retrouve donc le résultat donné par les calculs précé-
0 dents.
N
@ b) Soit k e: [o, 111 + n2]. On a:
....,
.c IJD(X= k,X+ Y= r)
Ol
·;::
a) On a :X(ü) = [o, 111Il etY(û) = [o, n2], donc: Z(ü) c [o, 111 + o:»z=r(X = k) IJD(Z = r )
>- n2].
a. IJD(X = k, Y= r - k)
0
u = lfD(Z = r)
Soit k e: [O, n1 + n2]. D'après la formule des probabilités lfD(X = k)lfD(Y = r - k)
totales, appliquée avec le système complet d'évènements
x et v lfD(Z = r)
indépendantes
270
Vecteu rs aléatoires Chapitre li
Donc si k > r on a IPz= ,.(X = k) = 0 et sinon : de couleurs différentes, c'est-à-dire au nombre de "chan-
gements".
D'autre part, le nombre de séries unicolores est égale au
nombre de "changements" additionné de 1 (à cause de
la première série unicolore qui n'a pas été comptabilisée
corrune un changement). On a donc :
n n
X = l +L Yi+ L Zj
i =2 j =2
i•H
a) • I.:évènement[X = li correspond à l'évènement« on a tiré
mètre ifD(Yi = 1) et donc : IE(Yi) = ifD(Y; = 1).
Le même raisonnement donne que: IE(ZJ) = ifD(ZJ = 1).
que des blanches ou que des noires ». Donc: Donc:
IP(X = 1) = pn + qn n n
IE(X) = 1 + L IP(Yi = 1) + L ifD(Z j = 1)
i=2 j=2
• I.:évènement [X= n] correspond à l'évènement« on a tiré
à chaque coup une couleur différente de la précédente». Mais: ifD(Y; = 1) = pq et ifD(Z j = 1) = qp. Donc:
Pour savoir à combien de boules blanches ou noires cela
correspond, distinguons deux cas suivant la parité de n. n n
IE(X) = 1 + L pq+ L qp = 1 +(n - l)pq + (n - l)qp
*Sin est pair : alors n = 2k avec k e: 1\1. L'évènement [X = n]
i =2 } =2
correspond aux tirages BNBN · · · BN (avec k fois B et k fois
N) et NBNB ···NB (avec k fois Net k fois B). Donc: = l + 2(n -
-
Finalement: IE(X) l)pq.
n(n+l)
si i < j
si i 2:: j
271
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
272
Vecteu rs aléatoires Chapitre li
Et d'après les propriétés de la variance: V(G) = V(B) + et donc, d'après la formule de Koenig-Huyghens:
V(Rl - 2Cov(B, R). 2 2
Or:
2)
V(X1) = IE(X1 -
(IE
CX1)
)2 = (n + 1)(2n + 1) ( n + 1)
-- = --
n - 1
6 2 12
IE(BR) i[t 1
ij(J)(B=i_'~~j)l
= OSI l<J
b) • OnaX2(ûl = [O,n - l].
* Si X1 = n alors il n'y a plus de jetons dans le sac et X2 = O.
On a donc:
t ([ ij(l)(B
i=l j =l
= i,R = j))
(J)x 1=n(Xz = 0) = 1 et (J)x 1 =n(Xz = k) = 0 si k E [l, n - 1]
n(n+ 1) 2n+ 1
---+--
4 6
et donc:
Cov(B,R) IE(BR) - IE(B)IE(R)
n(n+l) 2n+l (2n+l)(n+2)
--- +-- - -----
4 6 9
Après simplifications, on a donc :
V(G) = (n- l)(n + 2)
-
18
273
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
i=k 1
a, b etc
6
L lfl>(a = k)lfl>(b = 2k)IP(c = 3k)
k=l
indépendantes
= -r.
1 n- l(n- 1
L,-:-1
k) IP(a =l)lfl'(b =2)1P(c =3)
n k= l i=k
+IP(a = 2)1P(b = 4)1fl>(c = 6) + 0
-n r.
1 n - 1( i
L, -:-1
k) 1 1 1 1 1 1
- x - x - + - x - x - +O
permutation i = l k= l 6 6 6 6 6 6
des 1:
Donc : IP(A) = TÔ1î.
= -r.-:-
n
r. k
1 n- l 1 ( i
i=l I k=l
)
b) Soit B l'évènement« (S) n'a aucune solution ». On a: (S) n'a
'-v-'
aucune solution si et seulement si 2a - b = 0 et c - 3a ~ 0,
- i (i +l)
- -2-
c'est-à-dire: B = [2a = bl n [c ~ 3a).
On remarque que A et B sont incompatibles et que : Au B =
-1 n-1r.
2n i= 1
u+1) [2a= b).
La même technique qu'au a) donne :
274
Vecteu rs aléatoires Chapitre li
IP'(A) =
6
L IP'(a = k)lfl'(b = 2k)IP'(c = 3k) lfl'(X = k)lfl>x=k(Y = k) + L lfl'(X = jllfl>x= j<Y =k)
j=I
k=l j#k
1 2 3 2 4 6 1 k+ 1 n 1 1
= - x - x - + - x - x - +O
21 21 21 21 21 21
-x--+[-x--
n n+k i= 1 n n+j
j#
Donc : IP'(A) = 3~3 .
• On reprend le calcul du b) :
IP'(AuB)
6
I: IP'(a = k)lfl>(b =2k>
= ~(n:k + n:k + t n:j]
j#
k=l
1 2 2 4 3 6
-x- + -x-+-x-+0
21 21 21 21 21 21
4 On obtient donc, pour tout k e: [1, n] :
63
k an
IP'(Y= k) = +-
Donc : IP'(B) = 1Jl>(2a = b) - IP'(A) = li887 . n(n + k) n
• On reprend le calcul du c) : c) On a par définition de l'espérance:
u n
0 IJl>(C) = 1 - lfl>(A) - lfl>(B) = ::
C:
::J
IE(Y) L k IP'(Y = k)
0 k=l
• On reprend le calcul du d) :
lfl
,-i
0 6
f ( k kan)
k=l n(n+k) +-;--
2
N
@
IP'(c = 3a) L lfl>(a = k)IP'(c = 3k)
n k2 n
k=l
....,
.c 1 3 2 6
= -1 [ - - + an L k
Ol
ï::::
= -x-+-x-+O
21 21 21 21
n k= J n + k n k= l
>- 1 n k2 an n(n + 1)
a. 5 -[-- + - x ---
0 n k= l n+ k n 2
u 147
11 2
Donc: IJl>(D) = IP'(c = 3a) - IP'(A) = 1~~ 9 . = -n1 k=I k n+l
[ - - + - - an
n+ k 2
275
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
-
a) Chaque pièce donne «pile» avec la même probabilité p,
de plus les pièces sont lancées simultanément donc cha-
cune est lancée de manière indépendante des autre. On
sait donc que: X<-+ @(n, p).
En réinjectant dans Je calcul précédent, on obtient donc :
=
IJD(Y = j)
k)
o+ . n-k+
.L j (n. -
(J
k). pi(l - p)n-i
i=j l-J
= [O, k].
(1k) n~k (n -€ k) p e+ j (1 - p) n-e- j
b) On a Y(n)
-
f=i-j
. L,
Soit je: [o, k]. D'après la formule des probabilités totales, f=O
appliquée avec le système complet d'évènements ([X =
il) i€[O,n], on a : =
n
IJD(Y = J) = .[ IJD(X = i)IJDx=i (Y= J) -
formule
i=O du binôme
On a donc, pour tout k E [1, nil : La variable aléatoire X est égale au nombre de réponses ob-
tenues, donc: X = Y1 + Y2.
lfl'(Y= k) lfl>(X = O)lfl'x=oCY = k) +lfl'(X = k)lfl'x=k(Y = k)
'-'"V--' '-v-" • On a, d'après les résultats du cours sur les sommes de
: l,, =l variables aléatoires :
n
+ [ lfl'(X = j)lfl'x= j (Y= k)
lfl>(X = 0) lfl>(Y1 +Y2 =0)
j=l '-'"V--'
j# =O n
1 L lfl'y1=k(Yl + Y2 = O)IJl'(Y1 = k)
- lfl'(X = O)+lfl'(X = k) k=O
Il n
donc:
• De même:
IE(Y) = f(
k=I
(1- p)n
n
+ (n)pk(l - p)n-k)
k
lfl'(X=l) lfl>(Y1+Y2=l)
Donc:
+ I: IP'v1 =kCY2 = 1- kllfl'CY1 = k)
n+l k=2' - - - - - - _ _ ;
=
IE(Y) - - ( 1 - p) 11 + np =O
-
2
(7)PI (1 - p)n-I X ( ; )po(l - p)n-0
ponses obtenues suite au premier envoi, et Y2 la variable np(l - p)2n-I + np(l - p)2n-2
u
0 aléatoire égale au nombre de réponses obtenues suite au
C: np(l - p)2n-2((1- p) + 1)
::J second envoi.
0 np(l - p)2n-2 (2 - p)
lfl
Pour le premier envoi: chaque personne répond indépen-
,--i damment des autres, chacune avec la même probabilité p,
0
N et il y an personnes. On a donc Y1 <-+ @(n,p).
@
b) • On passe au cas général.
Pour le second envoi, on pourrait faire le même raisonne-
...., Au minimum, l'enfant peut ne recevoir aucune réponse, et
.c ment, le problème étant que le nombre de personnes à qui
Ol
·;:: on envoie une invitation est aléatoire (égale à n-Y1). Pour au maximum, il peut recevoir n réponses.
>-
a. contourner ce problème on va utiliser une loi condition- Donc X prend toute valeur entière entre Oet n :
0 neUe. On fixe donc k E Y1 (Q) = [O, nil. Alors on peut dire xcn) =[o,nl
u
que la loi conditionnelle de Y2 sachant que [Y1 = k) est la
loi@(n-k,p). • Soit j E [o, nil fixé. D'après les résultats du cours sur les
277
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
-
IJD(Y1 + Y2 = j)
11
L [IDY1=k(Yl + Y2 = j)IJD(Y1 = k)
k=O
n a) • Chaque client achète un animal de l'espèce i avec la
= [
k=O
IIDy, = k(Y2 = j - k)IJD(Y1 = k) n
même probabilité Pi, et les clients font leur achat indé-
pendamment les uns des autres. On sait donc que Ni <-+
j ~(n,pil-
L [IDY1=k(Y2=j-k)IJD(Y1 =k)
k=O En utilisant les formules habituelles :
n
+ [ 1JDv1=k(Y2=j-k)IJD(Y1=k)
k =j+l'--~~.,-~--'
=O
= t (~=
k=O J
k)pj-k(l - p)(n-k)-(j-k) x (n)pk(l - p)n-k
k k
• Ni + N j représente le nombre de clients qui achètent un
animal de l'espèce i ou j. Or la probabilité qu'un client
donné achète une de ces deux espèces est Pi+ p j. Comme
t (r~ - k)(n)pj(l-p)2n-j-k
k=O J - k k
les n clients font leur achat de manière indépendante, on
a Ni+ Nj <-+ ~(n, Pi+ p_; ).
Et d'après les formules habituelles:
·
pl(l-p) 2 n- 1· [ j (n._-k)(n) (1-p) -- k
k=o J k k
(n - k) (n) .1ft--fc'5f
j - k k = (n - j)!(j - k)!
n!
k[f.Jl.--fc)! X Yij! = (n)j (j)
k
l
2(V(N; + N _;)-V(N;) -V(N _;))
X
1
On obtient donc :
2(n(pi + Pj)(l-pi -pj)-npi(l -pi)
ifD(X= j) pj (l - p)2n-j t (~) ( j) (l - p)-k
k=O 1 k = - np;p_;
-npj(l - Pj ))
= pj(l - p)2n-j(~) t
1 k=O k
(j)(l - p)-k b) • Pour tout i e: [l, kil, on note Yi la variable aléatoire de
Bernoulli égale à 1 si l'espèce i n'a connu aucun achat et 0
p.Ï(l-p)2n-j(~) t
.l k=O k
(j)(~)k 1.i-k
1 p
sinon .
On remarque que [Yi = 1) = [N; = O]. On a donc: lfP(Y; =
1) = (1 - Pi ) 11 et donc, Y; suit la loi de Bernoulli de para-
278
Vecteurs aléatoires Chapitre li
Comme O < 1- Pi < l, on a lim (1- Pi) n = 0 et donc, par La formule des probabilités composées nous donne donc :
n- +oo
somme de limites :
lf"(X1 = k) = lf"(X1 t k)lf"x 1 ;t!k(X2 i k) x ···
lim IE(X) = O
n- +oo X If"n/:~[Xpik] (Xi- 1 i k) X If"nj:\ lX1#l (X; = k)
r.. .i
k
j =l
lf"(X = j);?;
k
L lf"(X = j).
j =l IE(X7) = f k2 lf"(Xi = k) = ~ f k2 = (N + 1)(2N + 1)
k= l N k=l 6
Mais les évènenements [X= j l, j E [1; kil sont deux à deux
incompatibles, donc :
La formule de Koenig-Huyghens nous donne alors:
IE(X7)-(IE(X;)) 2
~ LJ
k lf"(X = j) = If" ( k [X= j] ) = IP(X;?; 1)
J =l
On obtient donc :
1=1
V(Xi)
(N+l)~2N+l) - (N;l r
N2 - l
IE(X) ;?; lf"(X;?; 1) ;?; 0
= 12
-
C: rages sont effectués sans remise).
::J
0 On a donc:
lfl
,-i
0
N a) • On aXi(fl) = [1,Nil.
@
...., Soit k E [l,Nil. I.;évènement [Xi = k] correspond à l'évène-
.c ment « on a tiré la boule numéro k au ième tirage et une c) Pour tout i E [l, nil, on a: Yj(fl) c [1, Nil.
Ol
ï:::: boule d'un autre nwnéro aux tirages 1 à i - 1 ». Donc on a
>-
a. Soit (k1, ... , kn) E [1, Niln fixé.
0
la relation :
u S~ k1 < k2 < · ·· < kn n'est pas( ~~riflé alors):
n[Y; = ki] = ~.et donc: n
i= l
If"
i=l
[Yi = kj] = O.
2 79
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
n
Si k1 < k2 < · · · < kn est vérifié alors l'évènement n [Yi =
i=l
choisissent un étage au hasard et de façons indépend antes,
on a:
11
ki J correspond à l'évènement« les n tirages ont amené les
f(X = 1) = ( -1)11 + (1)
- = -1-
numéros k1,k2, ... ,kn ». Ces déroulements des n tirages 2 2 2n- l
sont au nombre de n! donc: Et donc:
1
n ) n! ,n( 1
f ( O [Yi = kj] = An = ....rfN) = (N)
1- l N n
/''l11
f(X = 2) = 1 - f(X = 1) = 1 - -
2n-l
Ainsi:
d) Au minimum Yj prend la valeur j (si on tire les nwnéros 1 X 1 2
à n), et au maximum Yj prend la valeur N - n + j (si on tire
f(X = X) l l
les numéros N - n + 1 à N). 211- I 1 - 2ri- i
Donc Yj prend toute valeur entière entre j et N - n + j: Calculons l'espérance de X:
Y1(!1) = [j,N - n+ j].
IE(X) = 1 x -1- + 2 x ( 1 - -1- ) = 2 - _ 1.-
Soit k e: V, N - n + jn. =
I.;évènement [Yj kl correspond à 211- l 211- l 2n- l
l'évènement« on obtenu (j - 1) numéros entre 1 et k-1, le
numéro k, et (n - j) numéros entre k + 1 et N ». Le nombre son moment d'ordre 2, grâce au théorème de transfert :
de déroulements réalisant cet évènement est : 2 2 1 2(
[(X ) = 1 x - - + 2 x 1 - - - = 4 - - -
2n-l
1)
2n-l 2n-l
3
At~ xAl xA~-=-{k+l) +l xC:l)x(n-(i-1)) et sa variance, grâce à la formule de Koenig-Huyghens:
choix des numéros . . . 2
cholX des trrages qui donnent 4 3 (2 1 ) 1 1
les numéros entre l et k- l V(X)= - 2n-1 - - 2n- 1 = 2n-1 - 22n- 2
et de celui qui donne le numéro k
• Si n = 2, il n'y a que deux personnes et donc encore une
On a donc: fois X(D) = {l, 2}.
I.;évènement [X= 1) correspond à l'union de p évènements
Aj- 1 An- j ( .n )(n- j+l)
k-1 N-k J - l 1 incompatibles:« les 2 personnes descendent à l'étage i »,
f(Yj = k) i e: [l,pil. Comme les deux personnes font leur choix de
manière indépendante :
-
0
lfl
,--i
1
IE(X)=lx -+2x ( 1- -1) =2--
1
0 P p p
N
@ a) • Si p = 2, l'immeuble n'a que deux étages. On a donc son moment d'ordre 2, grâce au théorème de transfert:
...., X(û) =11, 2}.
.c
Ol
·;:: I.:évènement [X= l i correspond à l'évènement« les n per- IE(X2) = 12 x ~p+ 22 x (1 - p
~) = 4 - ~p
>-
a. sonnes descendent au même étage». [X = 1) est donc
0 l'union de deux évènements incompatibles: « les n per- et sa variance, grâce à la formule de Koenig-Huyghens:
u
sonnes descendent au premier étage» et « les n personnes 2
descendent au second étage ». Comme les n personnes 3 (
V(X) = 4 - p - 2-p1 ) p- 1
=y
280
Vecteu rs aléatoires Chapitre li
b) • Yij ne prend que deux valeurs: 0 ou 1. Elle suit donc une e) On a vu que :
loi de Bernoulli de paramètre fP(Yij = 1).
[(X)= p ( 1-(1- ~) n)
D'après l'énoncé: IP'CYij = 1) = 75.
Et par définition de l'espérance :
DoncYij "-[J(J( ).
75 m in(n,p)
• X; ne prend que deux valeurs : 0 ou 1. Elle suit donc une [(X) = L kfP(X =k)
loi de Bernoulli de paramètre IP(Xi = 1). k=l
min(n.,p) (P)sk
L évènement IXi = O) correspond à l'évènement « les n per- I: k..!.......!!.
11
sonnes ne descendent pas à l'étage i ». Or chaque per- k=l P
sonne ne descend pas à l'étage i avec probabilité 1 - , et min(n,p) (p- l)sk
75 , k-1 n
elles agissent de manière indépendante, donc : = L,
k=I
p n
p .
Ainsi: Xi <-->[J(J{1-(1-i )'l Comme les deux calculs doivent donner Je même résultat :
c) • On a
-
nombre d'indices i pour lesquels Xi = 1
281
Chapitre 11 Vecteurs aléatoires
On a toujours: 1 e: (0, 1]. Par contre : Mais: 1Jl>Xo =o(X11 +J = O) = l , carsilapremière plante n'a au-
1-p l cun descendant alors toutes les générations suivantes sont
- - E (0, 1) <==> 1 - p S p <==> p:::: - d'effectif nul.
p 2
* Si p s !,fa un unique point fixe: 1. Et: l?Xo=2CXn+1 = 0) =l?CXn = 0) 2. En effet, sachant que la
plante« mère » a eu deux descendants, on calcule la proba-
X 0 1 bilité qu'elle n'ait pas de descendant de (n + 2lme géné-
1- p ration, c'est-à-dire que chacun de ses deux« enfants » n'ait
Variations de pas de descendant de (n + l)ème génération: cela se pro-
f(x) - x duit pour chacun avec la probabilité IP(X 11 =0) et leur deux
~o descendances évoluent de manière indépendante.
* Si p > ! , 1
fa deux points fixes: ;P < 1 et 1.
l?CXn+l = 0) = (1 - p) + p(l?CXn = 0) ) 2
1-p 1
X 0 p 'Ip 1
Variations d e
f (x ) - X
1- p
---o ---1-p-i, __..o d) Ainsi:
1
lfl>CXn+ l =0) = f (lfl>CXn = 0))
Mais U<J =1- p < ;P et par récurrence immédiate (en uti-
lisant que f est strictement croissante) :
• Comme on a U<J = lfl>(Xo = 0) et pour tout n EN :
1-p
v'nEN, U 11 < -- = 0) = f (lfl>(Xn = 0)), une récurrence immédiate
IP'CXn+ 1
p nous donne:
et en passant à la limite quand n - +oo: es 1
;P < 1.
Ainsi : e = l ;p . Vn e: N, lfl>(Xn = O) = Un
1-p
Dans ce cas (u 11 ) n eN converge vers P.
c) • La variable aléatoire Xo représente le nombre de descen- On peut donc utiliser les résultats du b) :
dants de la plante de départ. Elle ne peut donc prendre
que deux valeurs : 2 avec probabilité p et O avec probabi- • Si p s !, on a: n-+oo
lim lfl>(X 11 = 0) = l. C'est-à-dire qu'au
lité 1 - p. bout d' un très grand nombre de générations, la population
Donc: IP(Xo = 0) = 1- p = U<J. va s'éteindre.
• Soit n e: N. La formule des probabilité totales, appliquée
avec le système complet d'évènements (IXo = O], lXo = 21), • Si p > !, on a: n-+oo
lim 1Jl>(X11 = 0) = l - p. C'est-à-dire
p
nous donne: qu'au bout d'un très grand nombre de générations, l'ex-
lfl>D<n+l =0) IP(Xo = O)[P>Xo =o(Xn+l = 0) tinction est possible mais pas certaine.
'O
+IP(Xo =2)1Jl>Xo=2 (X 11 +1 =0) Ce résultat n'est pas conforme à l'intuitition car on pourrait
0 = (1 - p)lfl>x 0 =o(Xn+l = 0)
C: penser que si cette espèce a tendance à ne pas avoir de des-
::J
0 +p1Px 0 =2CX11+ 1 =0) cendance, elle va s'éteindre avec probabilité 1...
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
2 82
CHAPITRE
Géo1nétrie
283
Chapitre 12 Géométrie
-
- -o.
Une droite peut être définie par un point A et un vecteur directeur
u #
<---+ Exercice 12.4
284
Géomét rie Chapitre 12
- Un cercle peut être définie par son centre n et son rayon R > O.
<.......+ Exercice 12.5
285
Chapitre 12 Géométrie
286
Géométrie Chapitre 12
) que a1x+b1y+c1z+d1 = 0
semble des M (x; y; z) tes
{
a2x +b2y +c2z +d2 = 0
avec (a1,b 1,ci) et (a2,b2,c2) non proportionnels, est une droite
n
dirigée par = (a1; b1; ci)/\ (a2; b2; C2).
~ Exercices 12.6, 12.7, 12.9, 12.10, 12.ll et 12.13
287
Chapitre 12 Géométrie
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
288
Géomét rie Chapitre 12
-- -- ~-
MA.BC + MB.CA + MC.AB = 0
u
0
C:
---- - Droites dans le plan
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct (O; 7, 7).
a) Déterminer le point d'intersection de la droite
1
@1 de représentation paramé-
::J
0 trique { xy + t avec la droite ~2 passant par O et dirigée par Ü (I; 2). ~l
lfl 2- t
,-i
0 et 0:>2 sont-elles paraUèles? orthogonales? Donner une mesure de l'angle formé
N par ces deux droites.
@
...., =
b) Soit@ la droite d'équation cartésienne: x + y - 2 O. Donner un point de cette
.c droite, un vecteur directeur et un vecteur normal. Déterminer une représentation
Ol
·;:: paramétrique de@.
>-
a.
0 c) Soit!!,. la droite d'équation cartésienne: 2x- y+ 1 = O. Déterminer la distance du
u point M(2; 1) à la droite!!,.. Donner ensuite les coordonnées du projeté orthogonal
HdeMsurt!,..
289
Chapitre 12 Géométrie
l
X s+t
plan de représentation paramétrique yz s- t . Ces plans sont-ils
1 +2s+ t
parallèles? orthogonaux? Tvlontrer que leur intersection est une droite !Z) dont
on donnera un système d'équations cartésiennes ainsi qu'un vecteur directeur.
Donner une mesure de l'angle formé par les plans f?l>1 et f?l>2.
@ J x - az+ 1 0
et
@' J x - z+2 0
l y - 2z - 3 0 l y - 3z+ 1 0
u
0
0
C:
::J
lfl
,-i
0
N
---- - Droites tangentes à un cercle
Le plan est muni d'un repère orthonormé (0; 7,
nées (- 1;0).
7). On note A le point de coordon-
a) Déterminer l'ensemble<(; des points M(x; y) du plan tels que: x2 + y2 -4x- 2y+
@ 4=0.
....,
.c b) Pour m E ~. on note @m la droite passant par A et de coefficient directeur m .
Ol
·;:: Déterminer, suivant les valeurs de m, le nombre de points d'intersection de !Z)m
>-
a. avec<(;.
0
u c) Donner l'équation des éventuelles tangentes à<(; passant par A ainsi que les co-
ordonnées de leur point d'intersection avec<(;.
290
Géomét rie Chapitre 12
---- - Famille de plans dans l'espace dépendants d'un paramètre (d'après Agro-
Véto 2007)
I.:espace est muni d'un repère orthonormé direct (O; 7.
pointsA(O;l; - 1), B(- 1;1; - 1) etC(0;2; - 2).
7. k). On considère les trois
a) Montrer que ces trois points définissent un plan I!2, dont on donnera une équation
cartésienne.
b) Soit me: Ili. Déterminer, en fonction de m, un vecteur normal au plan &>m d'équa-
tion: x - my+ mz 1. =
c) On note@ la droite passant par O et dirigée par Û (l; l; 1). Montrer qu'il n'existe
pas de valeur de m, pour laquelle@ serait orthogonal à &>m. Pour quelles valeurs
de m, la droite@ est-elle parallèle à fY>m?
d) On note &lm le plan contenant@ et perpendiculaire à &>m. Pour tout me: IR?, mon-
trer que les trois plans fY>m, ~ et &lm sont sécants en un point lm dont on déter-
---- -
minera les coordonnées.
---- -
dans &>1 et sécante avec@.
---- -
0
lfl
,-i
0
N Inéquations définissant un tétraèdre (d'après Agro-Véto 2007)
@
...., I.:espace est muni d'un repère orthonormé direct (O; 7. 7. Î). On considère les trois
.c pointsA(3;0;0), B(0;2;0) et S(0;0;4) .
Ol
·;:: a) Donner l'équation cartésienne du plan SAB.
>-
a. b) Déterminer la distance du point O à ce plan.
0
u
c) Donner un système d'inéquations que doivent respecter les coordonnées de
M(x; y; z), pour être strictement à l'intérieur du tétraèdre SOAB.
291
Chapitre 12 Géométrie
u
0
0
C:
::J
---- - Formule du double produit vectoriel
r.: espace est muni d'un repère orthonormé direct (O; 7, j, Î ). On pose IE =[ij3 et on
se donne Ü, v et wtrois vecteurs de IE.
a) A-t-on: Ü /\ (v /\ w) =(Ü /\ v) /\ w?
lfl
,-i
0
b) Ecrire la matrice dans la base canonique de IE des applications linéaires sui-
N vantes:
@
....,
.c t: x E IE - (ü.x)ü -
g:xEIE - (- -
u.v)x -
Ol
·;:: hv : X E IE .......... Ü /\ X s: x E IE- ü /\ (ü /\ x)
>-
a.
0
u En déduire que pour tout XE (E: û /\ (ü /\ x) =(û .x)v - (û .v)x.
C) A quelle condition a-t-on Û /\ (v /\ w) = (u /\ v) /\ w?
292
Géomét rie Chapitre 12
M' e:D
a) On suppose que M (x; y) est un point extérieur à D. On note alors Mo le point d'in-
tersection du cercle de centre O et de rayon 1 avec la demi-droite [OM). Établir
que: d(M, D) = 11~11-En déduire une expression de d(NI, D) en fonction de x
ety.
b) On note t!,. la droite d'équation y = - 2. Déterminer l'ensemble if: des points M tels
que d(NI, D) = 2d(M, t!,.). Le représenter graphiquement.
s;
a) Vérifier que : s"; + s"; + = ~-
b) On suppose dans cette question que le tétraèdre est rectangle en A. Vérifier que
le carré de l'aire du triangle BCD est égale à la somme des carrés des aires des
triangles ABC, ABD et ACD (théorème de Descartes).
c) Soient (a, 13, y) e: ~ 3 tel que : 0 <a< 13 < y :S l. On définit les points M1, M2 et M3
par:
---
et on pose: T = M1M2 AM1M3.
Exprimer T comme une combinaison linéaire des";, s"; et~. et en déduire que:
1r 11s 1:51:54
m!U( Ils; Il
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
293
Chapitre 12 Géométrie
Du mal à démarrer ?
•
. . a) Calculer AB A AC.
ml a) Déterm iner les coordon nées de Mo.
b) Commencer par don ner une équation cartésienne de /J.
b) Facile.
c) Déterm iner un vecteur normal à~-
d) Uti liser une résolution de système à parti r des équations carté- mD a) Utiliser la relation de Chasles.
siennes. b) et c) Utiliser le a).
d) ! ll'f 11 représente l'aire du triangle M1M2M3.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
294
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Géométrie Chapitre 12
I
I
I I
C 0 B
/
I I
l
d =2x - x OA x OB= 1
2
Alors IlÜ + Ü Il et IlÜ - Ü Il sont les longueurs des diago-
Dans des cas plus compliqués, il pourra être utile d'utiliser nales.
d'autres outils si on travaille dans un repère orthonormé.
Appelons f) une mesure de l'angle géométrique ACB. De plus le parallélogramme ci-dessus est un rectangle si, et
Alors d = ! CB x CAsin9 seulement si, Ü .l Ü .
Si on« gonfle » la figure en dimension 3 en rajoutant une troi-
sième coordonnée nulle à chaque point. Ajnsi un parallélogramme est un rectangle si, et seulement
Dans !CB x CAsin8 on retrouve la moitié de la norme de si, ses diagonales sont isométriques.
CBACA.
.çl/ = ~ 11a" ü ll
Avec CB(2;0;0) et CA(l; l;O) on obtient CB A CA(O; 0;2) et if!+
1
d =-x2=1
2
a) Utilisons astucieusement la relation de Chasles :
u
if!i
0 a) Notons (E) : ll ü + Ü Il = ll ü - Ü Il.
C:
::J
0
Les normes étant positives : MÂ-oc +MË-û +Mê-AË
lfl
,-i 2 = MÂ-Bê +(MÂ+AË)-â+(MÂ +Aê)-Afi
0 (E) <=> llü + vll2 = llü - v ll
N
MA· (Bê+û +AË) +AË-û+Aê-AË
@ On obtient alors successivement :
...., MÂ-o +AË-CÂ.-CÂ.-AË
.c
Ol
ï:::: 0
>- 2 2
0
a. (E) llü ll + llvll2 +2ü. v = llü ll + llvll2 -2ü. v
u (E) 4Ü ·Û = O
(E) <=> Ü.L ü b) Utilisons la formule précédente en prenant M = H.
295
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Chapitre 12 Géométrie
De même HC.l.AB donc HC ·AB 0 = Les droites étant sécantes, elles ne sont pas parallèles.
On en déduit que HA·Ëê = 0 et donc que (HA) est la hau-
teur issue de A. D'après la représentation paramétrique de ~l donnée
Le point H appartient donc aux trois hauteurs du triangle v
dans l'énoncé, le vecteur de coordonnées (l;-1) est un
vecteur directeur de !?tl1 .
-
qui sont donc sécantes en ce point.
v
Or Ü · = 1 - 2 = - 1 i O (donc les droites ne sont pas or-
thogonales).
a) Commençons par déterminer une représentation paramé-
trique de !?tl2 :
De plus llü Il=V5 et llïi Il =Jz.
M(x,y)e: ~2 ~ 3ke:~.OM=kÛ On sait donc que :
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Géométrie Chapitre 12
JIJ - m.
Dans ce dernier cas, (El est l'ensemble des points M de co-
ordonnées (x; y) vérifiant :
x= 2 + J J- m
1
x cos(t)
avec te:~
l y = - 2 + V~
1 . ()
4 - m x sm t
X
2
cx - 3) + I =1
l (X - 3) 2
y = x +l
+ y2
=1
sienne de 6: CS) = {y=x+l
2x(-2À+2)-(À+l)+l =0
y= x+ 1
"O
0
0
C:
::J
lfl
,-i
-
a) Réécrivons l'équation à l'aide des formes canoniques des
polynômes du second degré :
Or le discriminant de l'équation 2x2 - 4x + 9 = O vaut - 56
donc ce système n'admet pas de solutions réelles.
On en déduit que l'intersection du cercle et de la droite est
vide.
0
import numpy as np
N
@ (El = 2
(x - 2) -4+(y+~f-i+m=O import matplotlib.pyplot as plt
....,
.c 2
= 2 =4 - m
Ol (X - 2) + ( y + 1 )
2 17 t=np.linspace(-5,5,1001)
·;:: plt.plot(t,t+1)
>-
a. plt . plot(3+cos(t),sin(t))
0
u Trois cas se présentent : plt. show()
297
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Chapitre 12 Géométrie
_ 3m+72-4J-m2+52m-576
l - 50
{ X _ 3m+72+4v'~--m~2-+-52_m
___5_7_6
X2 - 50
(S') <=>
1
l x2 +y2-8y+l6-m=O
2
x + y2 - 6x + 8 =0
{ -8y+6x+8-m =0 I
,/
,/
,/ ""
., ., .. --- ---- --- ... ........ .. ..
,,. .. --- --- ...
''
''
''
(S ) <=> I
"" '
x2 + y2 - 6x + 8 =0
I
I
I
I
,/
,/
' \
\
\
lx 2
+ y2 - 6x + 8 =0 1
1
1
I
I
1
I
I \
\
1
1
2 B
(S') <=>
x 2 +{~x +
4
8
-m)
8
- 6x +B = O
1
1
1
1
1
\ 1
1
1
{ \ \ I
u
0
y= }x+ 8ït \
\
\
\ I
I
\
C: \
'' ' '
''
:J \
, { 10ox2 - (12m+288)x + (8 - ml2 +512 = O(64L1)
0
li)
,-i
(S ) <=>
y= 4X + -
3
8- 8- m
\
\
'' ', .. ..... 1
I
,/
I
0
N '' X
@ '', .. ....... .,
.....
.c
Ol
ï::::
Notons
ligne.
C:,.nz le discriminant de l'équation de la première
---- --- --- ., "
>-
a.
0
Pour m = 16, les deux cercles sont tangents en T 16 { 1J; ! ).
u C:,.m (12m + 288)2 -400(512 + (8- m) 2 ) Pour m = 36, les deux cercles sont tangents en
162 (-m 2 +52m -576) T36 ( 518.,-54) ·
298
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Géométrie Chapitre 12
-
a) Le plan fYJ passe par exemple par le point A(O; 0; 2).
Un vecteur normal a pour coordonnées (1; l; 1).
-n
b) • Déterminons un vecteur normal à rY'1 en déterminant le
produit vectoriel de AB et AC.
- n1 - -
= ABAAC(- 4; - 2; - 2)
D'après la représentation paramétrique de rY'2, ce plan est
v
dirigé par Ü (l; 1;2) et (1;-1; 1). Un vecteurnormal de rY'2
estü Av:
V
u ÏÎ2 =UA Û(3;1; - 2)
M e: rY'2 ~ 3x + y - 2z + 2 = 0
Les plans étant sécants, ils se coupent selon la droite défi-
nie pas le système d'équations cartésiennes :
A
2x+ y + z - 3 = 0
u Un vecteur normal à fYJ est ïi de coordonnées (l; l; 1). {
0 3x + y - 2z + 2 = 0
Les vecteurs HM et ïi sont colinéaires. Il existe donc À e: ~
C:
::J
• Notons o: l'angle géométrique formé par les plans rY'1 et
0 tel que HM = Àïi et donc HM a pour coordonnées (À; À; À).
lfl
,-i
~-
Alors Ha pour coordonnées (- À+ 1; - À+ 2; - À+ 1). Il appar-
0
N
tient à fYJ, donc ses coordonnées doivent vérifier l'équation
On a ni· ni= -10, llnill = v'24 = 2\1'6 et l nill = v'l.4.
@ cartésienne de fYJ : On sait donc que :
....,
.c
Ol
ï:::: (-À+l) +(-À +2) + (-À+ l) = 2 COS(O:) =
lni ·nil = -l- = - 5
>-
a. 11 ni 1111ni 11 20J84 v134
0
u ce qui nous donne À= i. Ainsi, l'angle formé par ces deux plans mesure
Ain s1"H a pour coor donnees
, (1 4 1)
3; 3 ; 3 . arccos( h)·
299
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Chapitre 12 Géométrie
-
D éterminons des représentations paramétriques des droites.
Pour cela résolvons leur système d'équations cartésiennes:
X= at - 1
b)
en notant n le point de coordonnées (2; 1).
cercle de centre net de rayon l.
I.;équation réduite de ~m est
y= m(x+ 1)
~ est donc le
x-az+l =O
{
y-2z-3 = 0
= 3 tEPI./ {
y=2t+3
Le point M(x; y) appartient à l'intersection de ~m et de <~
z= t si, et seulement si, ses coordonnées vérifient le système :
Donc ~ est dirigée par le vecteur v (a; 2; 1) et passe par le
pointA(-1;3;0).
On procède de même pour~, :
(S)
x 2 + y 2 - 4x - 2y+4 =0
{
y = m(x+ 1)
x= t- 2
x - z +2 =0
<==>3tEPJ./ y=3t-l x2 + m 2 (x + 1)2 - 4x - 2m(x + 1) + 4 = 0
{ y-3z+ 1 = 0 { (Sl <>
{ y = m(x + l)
z= t
Donc~, est dirigée par le vecteur ïi'(1;3;1) et passe par le (m 2 + l)x2 + 2(m 2 - m - 2)x + m 2 - 2m + 4 = O
point A' (- 2; - l;O). (S) <>
{
Les vecteurs v
et ïi' n'étant pas colinéaires, les droites ne y= m(x+ 1)
sont pas parallèles. Par conséquent elles sont coplanaires si,
et seulement si, elJes sont sécantes. Comme m 2 + 1 ':/ 0, la première équation est du second de-
Étudions donc leur intersection. gré en x.
On peut calculer son discriminant :
i
Réciproquement si a = alors le point n(2; 11; 4) est commun 3-4x + 1
+ 0
1
-
aux deux droites, et elles sont donc sécantes en ce point puis- Signe de
'O
- Q + Q -
qu'elles ne sont pas parallèles. Delta(x) 1 1
0
C:
::J Ainsi:
0 3
~et~' coplanaires <> a = - On en déduit que :
lfl
,-i
4
0
si m €] -oo;O[ u ] i;+oo[ alors l'équation n'a pas de
N
@
....,
ifJ!i solution réelle et la droite ne coupe pas le cercle ;
a) Notons (E) l'équation x 2 + /-4x-2y+4 = O.
.c
Ol si m € {o; i} alors l'équation admet une solution
·;::
double et la droite est tangente au cercle ;
0
>-
a. (El = (x - 2) 2 -4+ (y-1) 2 -1 +4 = 0
u (E) <=> (x - 2)2 + (y - 1)
2
=1 si m E ] O;} [, alors l'équation admet deux solutions dis-
(El = nM = l tinctes et la droite coupe le cercle en deux points.
300
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Géométrie Chapitre 12
c) D'après ce qui précède, la droite est tangente au cercle si, d) Les vecteurs û et ri;;; appartiennent au plan Elm . De plus,
et seulement si, m = 0 ou m = i. étant non colinéaires, ils engendrent donc Elm :
Les abscisses des points d'intersection valent :
M(x;y;z) E: Elm ~ 3(À,µ) E: ~ 2;-
OM = À....
u + µnm --+
2(m 2 - m - 2) 7
XQ =- 2(m2 + 1) =2 X1 = 5 On en déduit une représentation paramétrique de Elè,m
I
I Étudions à présent l'intersection de 1!2 et f51Jm
I
I
I
~,:,. 1'
:} ,' l y+z = O
~ I M(x; y; z) E: 22 n !!l>m
I
I
{ x-my+mz=l
I
', I
' , , /i, I ...•..•.. • ...
X
z= k
To
M(x; y; z) E 22, n f51Jm 3ke:[ij/ y=-k
i
- x = l - 2mk
22:y+z = O
M(x; y;z) E 22 n!!l>m nElm ~ - k =>.. - µm
{
b) Un vecteur normal à f51Jm est ri;;; (1; -m; m). 0 =2>.. (L2 + L3 l
"O
0
0
C:
::J
lfl
cl • Si @ était orthogonale à !!l>m alors les vecteurs m et
û seraient colinéaires. Ayant la même abscisse, il faudrait
donc que m = - m = 1 ce qui est impossible.
Il n'existe donc pas de valeur de m telle que@ soit ortho-
n
M(x;y;z)e:22n!!l>mn Elm ~ {~::~: µ
À= O
,-i gonale à !!l>m.
0
N • La droite @ est parallèle à f51Jm si, et seulement si, les vec- l-2m 2 µ= µ
@ teurs û et ri;;; sont orthogonaux.
...., M(x;y;z) e:22n!!l>m nElm ~ k = µm
.c Calculons leur produit scalaire :
Ol {
ï:::: À= O
>-
a.
0
û-ii;;; = l - m + m = l
u µ= 1+~m2
Il n'existe donc pas de valeur de m telle que@ soit parallèle
à !!l>,n. M(x;y;z) E: 22n!!l>m nElm ~ k - _n_1_
- 1+2m2
{
À=O 301
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Chapitre 12 Géométrie
l
x = xo +2k
Les trois plans se coupent donc en un unique point lm de 6.' : y= Yo+k ,ke:llll
coordonnées :
z =zo - 3k
1 m m )
lm ( 1 +2m2 ;- 1 + 2m 2 ; 1+ 2m 2
-
a) • Un vecteur normal à &il>1 est ni (1; l; 1). C'est aussi un vec-
teur normal à 8P{ car les deux plans sont parallèles.
Il faut aussi que Je point M appartienne à &il>1 or
M E 8P1 <=> x + y+ z =3
M(x;y;z)e:8P{ ç;, AM·ni=O = xo+Yo+zo+2k+k - 3k = 3
• La distance de A à &il>1 est donnée par : De plus, il existe un des ces points M qui appartient à ~ -
Finalement :
11 x 1 + 1 x 2 + 1 x 3 - 31 r;:
d(A,8P1)= =v3
J12+12+12
b) Un point Tvl de coordonnées (x; y; z) appartient à l'intersec-
tion de &il>1 et ei1>2 si, et seulement si, ses coordonnées véri-
xo + 2k = 1 + 2À
fient Je système :
YO + k = 3À
M e: 6.' <=> 3Àe:illl/
zo - 3k =- l + À
(S) { x +y+ z =3
xo+Yo+zo = 3
2x - y+z =2
k = 3À - yo
~ 3kc.):::=3-k
u
0 x0 + 6À - 2y0 = 1 +n
C:
::J (S) Me:6.' <=> 3À e:illl/
0 zo - 9À + 3yo = - l + À
lfl 1-y + z = 2 - 2k
,-i
0 xo + Yo+zo = 3
N
@
...., k = 3À - YO
.c (S) ç> 3ke:Oll/ j :::~k
Ol À_ 3yo+zo+l
ï:::: - 5- 3k M e:6.' <=> 3ÀEilll/ - 10
>-
a.
Z - 2
0 xo-2Yo-l = -~(zo +3yo + 1)
u
c) La droite 6 admet pour vecteur directeur û (2; l; -3) donc X-O+Yo+zo=3
6 1 aussi.
302
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Géomét rie Chapitre 12
k = 3.\ - YO
.\ _ 3yo+zo+1
MEt/
= 3.\E~/
- 10
2x (-2.\) +3 X (-3.\-3)-(À+ 1) =4
x = 2k
ce qui nous donne.\ = - 1.
t!..': y= t +k ,kE~
Ainsi H a pour coordonnées (2; O; 0).
1z = ~ -3k 00' = 2DH donc D (4;3; - l). 1
-
Mais on a
d) Les vecteurs AB( -1; 1; 1) et AD( -1; -4; O) ne sont pas coli-
néaires donc A, B et D définissent un plan.
a) Les vecteurs AB(-1; l; 1) et AC(-2; l;-1) ne sont pas coli- Un vecteur normal à ce plan est ni = AB /\ AD donc
néaires donc A, B et C définissent un plan. ni(4; - 1;5).
Un vecteur normal à ce plan est ni = Aè /\ AB donc On a ni· ni = 2 x 4 + 3 x (- 1) + (- 1) x 5 = O. Donc ri 1 et ïi 2
ni (2; 3; -1). sont orthogonaux.
On en déduit que les plans f!JJ1 et f!JJ2 sont orthogonaux.
Donc l'angle formé par ces deux plans mesure ~.
-
Tvl (x; y; z) E (ABC) ç> AM· ni = 0
M(x;y;z) E (ABC) ç> 2(x- l) +3(y- l)-(z- l) = 0
M(x;y;z)E(ABC) ç> 2x+3y-z=4
a) Les vecteurs SJ\(3;0;-4) et SB(0;2;-4) ne sont pas coli-
néaires donc A, B et S définissent un plan.
"O
0 b) La droite t!.. est orthogonale à f!lJ si, et seulement si, ni est
C:
::J
un vecteur directeur de t!... On en déduit que : Un vecteur normal à ce plan est ri = SA /\ SB donc
0 ri(B; 12;6).
- -
lfl
,--i
0
M(x;y;z) E 6 ç;, 3.\E~, DM=.\n1
N M(x;y;z) E (SAB) ç> SM· ri= 0
@
l
...., x=2.\ M(x;y;z) E (SAB) ç> Bx+ 12y+6(z-4) = 0
.c
Ol M(x;y;z) E 6 ç;, 3.\E~/ y =-3+3.\ M(x;y;z) E (SAB) ç> 4x+6y+3z = 12
·;::
>-
a. b) On utilise la formule du cours :
0 z=l-.\
u
1- 121 12
c) Notons H le projeté orthogonal de D sur f!J!. d(O, (SAB)) = = 1r,
J42 +62 +32 61
VOl
303
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Chapitre 12 Géométrie
c) Le plan (SAB) partage l'espace en deux demi-espaces. Cha- 0M ·n3 = Bx > 0 qui contient A;
cun est déterminé par une inéquation : SM ·ri 3 = Bx ~ 0 qui ne contient pas A.
SM· n = Bx+ 12y+6z-24 < 0 qui contientO;
SM· n = Bx+ l2y+6z-24;;,: 0 quinecontientpasO.
- -
(BAO) Les vecteurs OB(0;2;0) et OA(3;0;0) ne sont pas co-
linéaires donc A, 0 et B définissent un plan.
n
M(x; y; z) E (BAO) <=> 0M · 74 = 0
M(x;y;z) e: (BAO) ç;, 6z = 0
s M(x;y;z) e: (BAO) ç;, z=0
304
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Géométrie Chapitre 12
M(x;y;z) ç>
{
x=1
y=O , /
z=-1
it!ii
c) Observons deux cas particuliers :
a) Dans le repère (A.AB.AD), notons t l'abscisse de M.
Comme M est sur la première bissectrice du repère, M a
pour coordonnées (t; t) avec te: [O; 1] .
On en déduit que P(t;O) et Q(l, t) donc
=! ;
1(:+~·!:)
2 2' 2
- si t = 0 alors 11t admet pour équation x
I appartient donc à la droite d'équation y = x - !- Or, - si t = 1 alors f1t admet pour équation y= !.
quand t parcowt [O; l]. x = f + ! parcourt [ ! ;1].
On en déduit que lorsque M décrit [AC]. I décrit le segment
de droite défini par :
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Chapitre 12 Géométrie
et en remarquant que 8 = hu o hv on a:
-
a) Soit (To) la tangente à D au point Mo : tous les points du
disque sont dans le demi-plan délimité par (To) ne conte-
nant pas M.
Mat(8)
~
= (Mat(hul) x (Tvlat(hv))
~ ~
-u3v3-u2v2 u2v1
u1v2 -U3V3-U1V1
(
u1v3 u2v3
306
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Géométrie Chapitre 12
données de M.
J
Or MMo = OM - 1 = x 2 + y 2 - 1 en notant (x; y) les coor-
Dans ce cas y+d = -2 d'où d = -(y+2).
Or 2d = Tv!Tvlo = J x2 + y2 - 1.
Finalement, on obtient que : On en déduit que Jx2 + y2 =- 2y - 3.
d(M,D) = V + y2
x2 -1
Finalement x2 = 3y2 + 12y+9 i.e x = ±J3y2 + 12y+ 9.
Finalement x 2 = 3y2 +20y+ 25 i.e x = ±V3y2 +20y+25. On étudie donc h+ sur J-oo;-3)
y - oo -3
On va donc étudierla fonction fi+ : y ...... V3 y 2 + 20 y+ 25
et déduire le reste de la courbe par symétrie par rapport à Signe de
(Oy). -
1;+(y)
Une rapide étude permet d'obtenir le tableau suivant :
Variations de
-5 h+
X -2 3 +oo 00 0
1
Signe de G)
2
3x + 20x + 25
-
1
+
y -5
3 +oo
Signe de
f{+(Y) +
+oo
Variations de
/1+ 0~
u
0
C:
::J
0
lfl
,--i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
Finalement, la courbe cherchée est la réunion des deux
courbes étudiées précédemment :
307
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Chapitre 12 Géométrie
- -
ACAAD
0 D
-~ -------f-----;;J c
s; s;
-
On montre de même que SÎ · = s; · = O.
2 2
i 2
Finalementd2 = ills:;11 = (11sî 11 + lls;ll + l s;li2).
a) On rappelle que : On en déduit que Je carré del' aire du triangle BCD est égale
à la somme des carrés des aires des triangles ABC, ABD et
- uAv =-vAü; ACD.
- -
- ü A (v + wi =ü Aü + ü + ui ;
-uAu- = O.
On en déduit que :
c) On obtient successivement :
T = (M0 + ~)A(M0+,%)
- - - -
ACABD+ADAAB
- ayAB AAD -apAê AAS+ pyAê AAD
.c Or:
Ol
·;:: Or SÎ .s; = (Aê AAD) · (ABAAê). Le vecteur Aê AAD est y(a+l3)-al3 = y2 - (y - a)(y - (3) ~ 1
>-
a.
~~
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Géomét rie Chapitre 12
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
ï::::
>-
a.
0
u
309
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CHAPITRE
Statistiques
310
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Stat istiques Chapitre 13
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
311
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Chapitre 13 Statistiques
Contrairement aux idées reçues, l'épinard n'est pas l'aliment le plus riche en fer. La
lentille, par exemple, en apporte davantage.
Pour vérifier ces propos, on a procédé à des analyses de fer sur 10 échantillons d'épi-
nard, et 10 échantiJlon de lentilles. Les résultats sont indiqués dans le tableau s11.1ivant
(la teneur est indiquée en mg pour 100g de produit frais) :
Échantillon 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Épinard 2,64 2,75 2,82 2,72 2,66 2,59 2,83 2,70 2,67 2,62
Lentille 9,02 9,08 8,82 8,94 8,95 9,11 9,14 9,02 9,04 8,85
3 12
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Stat istiques Chapitre 13
Classes d'âge 10.11 11.41 [5,9] [10,14] [15,19] [20,24] [25,291 130,391 140,59) [60,100]
2008 75 254 455 139 43 16 35 41 58 35
2007 61 172 307 93 31 27 21 45 28 47
2006 72 226 352 100 39 25 36 63 43 47
2005 99 421 729 190 48 115 22 45 43 44
a) Calculer le volume moyen d'importations de ces pays en 2010. Quel est l'écart-
u type correspondant ?
0
C: b) Dresser le diagramme en bâtons correspondant.
::J
0 c) On étudie les importations horticoles du Canada de 2006 à 2010.
lfl
,-i Établir le nuage de points exprimant le volume des importations en fonction de
0
N t, où l'on représente les années sous la forme 2006 + T, pour Te: [0,4].
@ En admettant que le volume des importations du Canada est une fonction af-
...., fine de T, ajustez à la série une droite d'équation y = ax + b par la méthode des
.c
Ol
·;::
moindres carrés.
>-
a. d) Calculer le coefficient de corrélation entre le volume des importations du Canada
0 etT.
u
Le modèle affine de la question précédente est-il pertinent ?
3 13
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Chapitre 13 Statistiques
---- - LoiSPAR
Plus une région est vaste, plus le nombre d'espèces y vivant est grand. Pour modéliser
mathématiquement ce phénomène (et mesurer ce que l'on appelle la biodiversité),
les scientifiques utilisent régulièrement la loi SPAR ("species-area relationship"). Elle
stipule que si S représente la surface de la région étudiée et N le nombre d'espèce
présentes dans cette région, alors on a :
Surface S (en m2 ) 1 2 4 8 16 32 64
Nombre d'espèces N 6 7 8 10 10 13 14
Afin de mettre en valeur la relation donnée par la loi SPAR, on décide de procéder à
une régression linéaire de ln N sur lnS.
a) Expliquer l'intérêt de cette régression linéaire.
b) Tracer le nuage de points correspondant aux variables lnS (en abscisses) et lnN,
ainsi que la droite de régression linéaire.
c) Combien vaut le coefficient de corrélation linéaire ? Que peut-on en déduire ?
d) Donner alors une approximation de C et z.
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
314
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Stat istiq ues Chapitre 13
Du mal à démarrer ?
•
u
0
C:
::J
0
lfl
,-i
0
N
@
....,
.c
Ol
·;::
>-
a.
0
u
3 15
Chapitre 13 Statistiques
densités
100
2.59 2.62 2.72 2.83
....._____,I 1
8.82 8.94 9.08 9.14
3 16
Statistiques Chapitre 13
- a) Le volume moyen en 2010 vaut : où la dernière égalité exprime Je fait que la droite de régres-
sion passe par le point-milieu du nuage de points.
- 16325 + 11555 + 8964 + 8669 + 6852 + 4566 La figure suivante représente la nuage de points ainsi que la
V2010 = 6 droite de régression linéaire.
ce 9487 milliers de tonnes.
et celui de T vaut :
12000 11555
8964
Le coefficient de corrélation linéaire vaut donc :
8669
8000
6852 rv,T = Cov(V, T) ce o. 92
uvuT
4000
Étant proche de l, le coefficient de corrélation linéaire valide
'5i'>" .s,~"' d'~"' '<'§'""'
!?
~(!,
~~
,; !$'~
~c;
"<' cl' la pertinence du modèle de dépendance affine de V en fonc-
tion deT.
c) On note V Je volume, et les années sous la forme 2006 + T, - a) La fonction f: S - CS 2 n'est pas affine, alors que
avec Te: [0,4Il. l'on a bien une relation affine entre lnN et lnS
La covariance Cov(V, T) vaut :
lnN = lnC+zlnS.
Cov(V,T) =
1 - - Une méthode de régression linéaire sera donc plus adap-
- (4180 x O+ 4286 x 1 + 4293 x 2 + 4342 x 3 + 4566 x 4) - Vc T,
5 tée aux variables lnN et InS qu'aux variables Net S direc-
avec tement.
b) Le nuage de points et la droite de régression linéaire fi-
- 4180+4286+4293 +4342+4566 21667
Ve = = - - ===4333 gurent ci-dessous :
5 5
et
3 (~)
u î = 2.
0
C:
::J On obtientdoncCov(V,T) = 44 ~62 -2 21 ~67 = 8~8 = 165,6.
0 2
La variance de T vaut :
lfl
,-i
3
0
N V (T) = 0 - 22 = 2.
5 1
@
...., La droite d'ajustement affine~ donnée par la méthode des
.c
Ol moindres carrés a donc pour équation@: y = ax + b, avec : 0 +---+---+-----,f---+------l
ï:::: 2
>- 0 1 3 4 5
a.
l
a = Cov(V, T) = 828 =
0 82 8 La droite de régression linéaire a pour équation :
u V(T) 10 '
- - 20839
b=Vc-aT=-- =4167,8 ~: y= ax+b,
5
3 17
Chapitre 13 Statistiques
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