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Cahier
d’apprentissage
Savoirs et activités
Ahmed Bensaada
Annie Bolduc
Valérie Claude
Mourad Meziane
Catherine Rhéaume
Karine Tardif
Conforme à
la PROGRESSION des
apprentissages
Le tableau périodique des éléments
Cahier
d’apprentissage
Savoirs et activités
Ahmed Bensaada
Annie Bolduc
Valérie Claude
Mourad Meziane
Catherine Rhéaume
Karine Tardif
Kaléidoscope
Science et technologie Remerciements
2e cycle du secondaire – 2e année
Pour leur précieux travail de consultation, l’Éditeur
Cahier d’apprentissage – Savoirs et activités tient à remercier :
Julie Boucher, C. S. des Navigateurs, Anne Chouinard,
Académie Saint-Louis, Raynald Dancause, C. S. de
la Capitale, Charles Métivier, C. S. des Appalaches,
Ahmed Bensaada, Annie Bolduc, Valérie Claude, Michel Paré, C. S. Chemin-du-Roy, Lorraine Parent,
Mourad Meziane, Catherine Rhéaume, Karine Tardif C. S. de la Seigneurie des Mille-Îles, Martin Roy, C. S.
Chemin-du-Roy, Mélanie Smith, C. S. de la Vallée-des-
© 2012 Chenelière Éducation inc. Tisserands, Mélanie Trudel, C. S. des Hautes-Rivières,
Édition : Annie Fortier, François Moreault Liz Wirtanen, C. S. de la Rivière-du-Nord.
Coordination : Anne Melançon, Caroline Bouffard, Pour leur travail de révision scientifique réalisé avec
Suzanne Lavigne, Cécile Poulou-Gallet, Ginette Gratton expertise, l’Éditeur tient à remercier :
Révision linguistique : Anne Melançon, Caroline Bouffard, Jocelyne Blouin (La Terre et l’espace, chapitre 3),
Ginette Gratton, Yvan Dupuis Daniel Borcard, Université de Montréal (Univers
Correction d’épreuves : Sabine Cerboni vivant, chapitre 1), Michel Caillier, Université Laval
Illustrations : Michel Rouleau, Late Night Studio (La Terre et l’espace, chapitres 1, 2, 4 à 6), Laurent
Conception graphique et infographie : Protocole Drissen, Université Laval (La Terre et l’espace,
Conception de la couverture : Protocole chapitre 7), Denis Fyfe, consultant (Univers techno-
Recherche iconographique : Marie-Chantal Laforge, logique), Marie-Ève Lacombe-Harvey, Université
Patrick St-Hilaire de Sherbrooke (Univers matériel, chapitres 2 et 3),
Impression : TC Imprimeries Transcontinental Raynald Pepin, Collège Ahuntsic (Univers matériel,
chapitres 4 et 5).
ISBN 978-2-7650-3684-5
2.3 La concentration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.3.1 La concentration en
L’univers matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
grammes par litre (g/L) et en
pourcentage (%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.3.2 La concentration en parties
Chapitre 1 L’organisation par million (ppm) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2.3.3 La dilution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.4 Le pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
1.1 Les modèles atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.4.1 L’échelle pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
1.1.1 Les premiers modèles
atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Consolidation du chapitre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
1.1.2 Le modèle atomique de
Rutherford (1911) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Chapitre 3 Les transformations
1.1.3 Le modèle atomique de chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Rutherford-Bohr (1913) . . . . . . . . . . . . . . . . . 10A
3.1 La loi de la conservation
1.2 Le tableau périodique de la masse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Le balancement des équations
1.2.1 L’organisation générale chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
du tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Des exemples de transformations
1.2.2 Les familles du tableau
chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.1 La neutralisation
1.2.3 Les périodes du tableau
acidobasique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3.2 La combustion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
1.2.4 La notation de Lewis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.3 La photosynthèse
Consolidation du chapitre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 et la respiration cellulaire . . . . . . . . . . . . . 65
PROBLÉMATIQUE ENVIRONNEMENTALE
Chapitre 2 Les propriétés
L'activité humaine au cœur
physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 des changements climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
2.1 Les composés ioniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Consolidation du chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
2.1.1 Les ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.2 Les électrolytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Chapitre 4 Les transformations
2.2.1 La conductibilité électrique . . . . . . . . . 35 de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Un texte
d’introduction
annonce
le contenu
d’un chapitre.
Le contenu
d’un chapitre
Chaque section
La rubrique Outil
porte sur
présente des
des concepts
techniques utiles
à l’étude.
en science et
technologie.
Les définitions
des concepts
sont mises
en évidence. Les activités sont
constituées d’un
grand nombre
d’exercices et de
problèmes qui
portent sur les
notions abordées
dans la section
qui les précède.
En fin de chapitre,
les activités de
Consolidation
permettent
d’établir des liens
entre les concepts
La rubrique vus dans les
Flash science sections d’un
ou Flash techno même chapitre.
apporte de
l’information
complémentaire.
1
L’organisation
1
C HAPITRE
de la matière
Derrière toute matière se cache une organisation complexe qui a été explorée par
plusieurs générations de philosophes et de savants.
Ce chapitre vous fera découvrir les modèles atomiques qui ont permis de com-
prendre la structure de l’atome. Il vous permettra aussi d’utiliser le tableau pério-
dique des éléments, de comprendre son organisation, de vous familiariser avec
les familles d’éléments et de connaître leurs propriétés.
2
Nom : Groupe : Date :
1.1
1.1 Les modèles atomiques
L’univers matériel
De tout temps, les scientiques ont étudié la matière grâce à l’obser-
vation et à l’expérimentation. À l’aide de modèles, ils ont pu expli-
quer ses propriétés et ses comportements.
1.1
barda une mince feuille d’or uniquement de particules α (chargées
Flash science
positivement). Les résultats furent surprenants. Trois types de com-
L’univers matériel
portement furent alors observés (voir la gure 4 a) :
3 2 1
2 3
1 Le laboratoire
Cavendish
Noyau
3 Surnommé « la pépinière des
1
prix Nobel », le laboratoire
Faisceau de Cavendish a joué un rôle
particules α 3
(alpha)
majeur dans la recherche
Feuille d’or Atome sur la structure atomique.
a ) Les observations b ) L’interprétation Ce laboratoire appartient à
de Rutherford. de Rutherford. l’Université de Cambridge
(Angleterre) ; il a été inauguré
FIGURE 4 L’expérience de la feuille d’or de Rutherford. en 1874 en hommage à
Ces résultats démontrèrent que le modèle de Thomson, selon Henry Cavendish, un célèbre
physicien anglais. Joseph
lequel l’atome est une sphère pleine, était inexact. Voici comment
John Thomson et Ernest
Rutherford interpréta ses observations (voir la gure 4 b) : Rutherford, qui ont décou-
vert respectivement l’élec-
1. L’observation 1 montre que l’atome est essentiellement consti- tron et le proton, y ont tra-
tué de vide, puisque les particules α traversent la feuille d’or vaillé. Ils ont reçu chacun un
sans rencontrer aucun obstacle. prix Nobel pour leur apport
2. L’observation 2 indique que la matière est concentrée dans considérable à la connais-
un petit espace (dont le diamètre est 105 fois plus petit que sance de l’atome (Thomson
en 1906 et Rutherford en
celui de l’atome). C’est ce que Rutherford a appelé, en 1911, le
1908).
« noyau » de l’atome.
3. L’observation 3, quant à elle, montre que le noyau possède une
charge identique à celle des particules α, puisque celles-ci ont
été déviées. On peut alors en déduire que le noyau possède Noyau Électron
une charge positive.
Communauté
scientifique
Ernest Rutherford
(1871-1937)
Ernest Rutherford, quatrième enfant d’une fratrie de 12, est d’origine
néo-zélandaise. Brillant élève, il fut accepté au laboratoire Cavendish (à
Cambridge, en Angleterre) en 1895 où il poursuivit ses recherches avec
Joseph John Thomson.
Il accepta ensuite un poste à l’Université McGill à Montréal où il tra-
vailla sur la radioactivité. Il y demeura de 1898 à 1907, puis retourna
en Angleterre à titre de professeur à l’Université de Manchester. C’est là
qu’il fit sa découverte majeure en 1911 : le noyau atomique. Rutherford
obtint le prix Nobel de chimie en 1908.
En 1919, il devint le directeur du laboratoire Cavendish et il le restera
jusqu’à sa mort, en 1937. Ernest Rutherford est considéré comme
le père de la physique nucléaire. Le bâtiment du département de
physique de l’Université McGill porte aujourd’hui son nom, en
hommage à son immense contribution à la science.
1 Durant l’Antiquité grecque, deux philosophes ont proposé des modèles pour représenter la
structure de la matière.
a ) De qui s’agit-il ?
Peut-on dire que les modèles de Démocrite et d’Aristote sont des modèles scientifiques ? Expliquez
1.1
2
votre réponse.
L’univers matériel
3 Quelle propriété physique de la matière Dalton a-t-il étudiée pour pouvoir énoncer son modèle ?
4 Sur quel modèle de l’Antiquité grecque Dalton s’est-il appuyé pour proposer son modèle ?
8
Nommez cette particule et donnez la nature de sa charge électrique.
L’univers matériel
9 Parmi les énoncés suivants, lesquels correspondent à une caractéristique du modèle de Thomson
ou à sa découverte de l’électron ? Cochez les cases appropriées.
a ) Thomson a découvert l’électron en réalisant des expériences à l’aide d’un appareil
appelé « écran cathodique ».
d ) Les électrons, de charge négative, sont répartis de façon irrégulière dans cette sphère.
f ) Les électrons, de charge négative, sont uniformément répartis dans cette sphère. ✓
g ) L’atome est une sphère pleine dans laquelle les électrons sont insérés. ✓
L’expérience que réalisa Rutherford en 1903 lui fournit une première piste quant à l’élaboration de
1.1
13
son modèle atomique.
a ) Cette expérience lui montra, entre autres, quels étaient les constituants du rayonnement
L’univers matériel
radioactif. Nommez ces constituants et donnez la nature de leur charge électrique.
c ) Cette expérience lui fit voir un comportement de la matière qui ne pouvait pas être expliqué
avec le modèle de Thomson. Lequel ?
14 Le modèle de Thomson a été modifié, car il ne tenait pas compte d’un phénomène peu connu à
son époque. Lequel ?
15 Expliquez comment il est possible de modifier le modèle de Thomson de façon à obtenir celui de
Rutherford.
3
Faisceau de
particules α
(alpha)
Feuille d’or
b ) Comment Rutherford a-t-il expliqué le fait que la majorité des particules α traversait la feuille
1.1
c ) Les particules α qui traversent la feuille d’or, mais qui sont déviées de leurs trajectoires donnent
une indication sur la charge électrique du noyau. Quelle est cette charge ? Expliquez votre réponse.
d ) Dites pourquoi l’expérience de la feuille d’or de Rutherford montre que la taille du noyau est
très petite comparativement à celle de l’atome.
17 Le modèle atomique de Rutherford possède des caractéristiques qui le distinguent des modèles
de ses prédécesseurs.
a ) Tracez d’abord le schéma de ce modèle. Identifiez ensuite ses parties.
b ) Décrivez chacune des parties identifiées sur votre schéma, tel que l’aurait fait Rutherford.
1.2
18
L’univers matériel
b ) L’atome, selon Rutherford, est-il électriquement neutre ? Expliquez votre réponse.
d ) À cette époque, le modèle de Rutherford contient deux particules subatomiques. Quelles sont
ces particules ?
1.2
1.2.1 L’organisation générale du tableau
périodique
L’univers matériel
Le tableau périodique des éléments est un tableau qui répertorie tous
les éléments chimiques connus à ce jour et les présente de telle façon
que leurs propriétés physiques et chimiques reviennent de manière
périodique.
Le tableau périodique des éléments comporte trois régions : celle
des métaux, celle des non-métaux et celle des métalloïdes. Ces
régions sont séparées par ce qui est communément appelé « l’esca-
lier du tableau périodique », comme le montre la gure 6, à la page
précédente.
Les métaux, situés à gauche de l’escalier du tableau périodique,
représentent la plus grande proportion des éléments dans le tableau
(ce sont les cases bleues de la gure 7). Ces éléments ont des proprié-
tés communes. Ils sont brillants, malléables (ils peuvent être défor-
més sans se casser) et de bons conducteurs électriques et thermiques.
Plusieurs de ces métaux réagissent avec les acides. De plus, ils
sont tous solides à température ambiante, sauf le mercure (Hg).
Beaucoup moins nombreux, les non-métaux sont localisés à droite
de l’escalier du tableau périodique (ce sont les cases orange de la
gure 7), à l’exception de l’hydrogène (H) qui est à gauche. Ils peuvent
être gazeux ou solides. Le brome (Br) est le seul non-métal liquide.
Ces éléments ont aussi des propriétés communes. Ils sont ternes,
cassants et de mauvais conducteurs électriques et thermiques.
Certains éléments ne sont ni des métaux ni des non-métaux : ce
sont des métalloïdes. Ces éléments peuvent posséder certaines pro-
priétés des métaux et des non-métaux énumérées précédemment.
Ils sont situés de part et d’autre de l’escalier du tableau périodique
(ce sont les cases vertes de la gure 7).
Les métaux
Sodium (Na)
1.2
pas membre de la famille des alcalins bien qu’il soit situé dans la
première colonne du tableau périodique. En effet, même s’il a un
L’univers matériel
seul électron de valence comme les éléments de cette famille, il ne
possède pas les propriétés des alcalins. L’hydrogène (H) ne fait
d’ailleurs partie d’aucune famille.
Les alcalino-terreux sont des métaux plus durs que les alcalins
et beaucoup moins réactifs. Leur température de fusion est plus
élevée que celle des alcalins.
1.2
Activités 1.2.1 à 1.2.3
L’univers matériel
1 Quel savant a mis au point le premier tableau dans lequel les éléments sont classés selon leurs
propriétés physicochimiques ?
2 Depuis la première version du tableau périodique, la méthode de classement des éléments a été
modifiée.
a ) Dans le premier tableau périodique du savant que vous avez identifié à la question 1, comment
étaient classés les éléments ?
3 Chaque élément du tableau périodique est représenté dans une case avec diverses indications.
Inscrivez à quoi correspondent les indications de l’élément suivant.
30 21 La charge ionique
Zn
zinc
La masse atomique (u)
65,38
d ) Nommez deux éléments qui font partie de la région qui n'a pas été nommée dans les réponses
aux questions b et c.
b) Tracez la ligne « en escalier » au bon endroit dans la représentation suivante du tableau périodique.
6 À quelle région du tableau périodique les éléments suivants appartiennent-ils ? Cochez, pour
chaque élément donné, la case appropriée.
Les énoncés suivants caractérisent l’une des trois régions du tableau périodique. Dans chaque cas,
1.2
7
dites de quelle région du tableau périodique il s’agit. Inscrivez, dans chacune des cases, le numéro
correspondant à la région appropriée.
L’univers matériel
1) Les métaux 2) Les non-métaux 3) Les métalloïdes
b ) notez, dans le rectangle prévu à cette fin, le nombre d’électrons de valence que possèdent
les éléments de chacune des familles.
10 Dans le tableau périodique, un élément est situé à gauche de l’escalier, bien qu’il soit un non-métal.
a ) De quel élément s’agit-il ?
b ) Pourquoi cet élément est-il placé dans la première colonne du tableau périodique, alors qu’il
ne fait pas partie de la famille des alcalins ?
e ) Un élément bactéricide.
1.2
f ) Un élément gazeux utilisé dans les enseignes lumineuses.
g ) Un métal mou.
L’univers matériel
12 Complétez le tableau suivant en tenant compte des données qui sont déjà fournies.
Be
17
IA 3
8 3
13
a ) Je suis un élément solide à température ambiante, brillant ainsi que bon conducteur électrique
et thermique.
L’univers matériel
1) Un métal
2) Un métalloïde
3) Un non-métal
b ) Je suis un élément solide à température ambiante, brillant et mauvais conducteur d’électricité.
1) Un métal
2) Un métalloïde
3) Un non-métal
c ) Je suis la seule famille du tableau périodique dont l’un des éléments ne possède qu’une seule
couche électronique.
1) Les alcalins
2) Les alcalino-terreux
3) Les halogènes
4) Les gaz inertes
d ) Je suis la seule famille du tableau périodique dont les éléments peuvent être solides, liquides
ou gazeux à température ambiante.
1) Les alcalins
2) Les alcalino-terreux
3) Les halogènes
4) Les gaz inertes
14 Complétez le tableau suivant en cochant la case appropriée pour chaque famille du tableau périodique.
Gaz inertes
Alcalino-terreux
Halogènes
Alcalins
1.2
1.2.4 La notation de Lewis
Les propriétés chimiques des éléments sont largement détermi-
L’univers matériel
nées par le nombre d’électrons de valence, c’est-à-dire les électrons
qui se trouvent sur la couche périphérique de l’atome. Ainsi, les
éléments d’une même famille, qui partagent un ensemble de pro-
priétés communes, ont le même nombre d’électrons de valence,
sauf l’hélium (He).
Si la couche périphérique d’un élément est saturée, comme c’est
le cas des éléments de la famille des gaz inertes, cet élément sera
très stable chimiquement. Par contre, si la couche périphérique
d’un élément ne contient qu’un seul électron, comme c’est le cas des
éléments de la famille des alcalins, cet élément sera très réactif.
Les électrons de valence étant les électrons les plus im-
F
Fluor
portants dans le comportement chimique des éléments,
il n’est pas utile de représenter toute la conguration
électronique d’un atome ; on peut illustrer uniquement
les électrons de valence. C’est cette idée qu’a eue le scien-
Na Al Cl
Sodium Aluminium Chlore
tique américain Gilbert Newton Lewis (1875-1946) en
proposant, en 1916, une notation qui porte son nom : la
notation de Lewis. Ca Br
Calcium Brome
La notation de Lewis est une façon de représenter l’atome
d’un élément en illustrant les électrons de sa couche péri- FIGURE 13 La notation de Lewis de quelques
phérique à l’aide de points disposés autour de son symbole éléments du tableau périodique.
chimique.
Selon cette notation, les éléments sont représentés par leurs
symboles chimiques entourés d’autant de points qu’ils comptent
d’électrons de valence. Les points sont disposés, un à un, sur les
côtés d’un carré imaginaire qui entoure le symbole de l’élément ; il
y a un maximum de deux points par côté. Pour les éléments qui
possèdent plus de quatre électrons de valence, un deuxième tour
de remplissage est nécessaire (voir la gure 13).
Activités 1.2.4
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les électrons d’un élément sont représentés selon la notation de Lewis.
b ) Dans la notation de Lewis, les électrons sont représentés par des points.
c ) Deux points seront nécessaires pour représenter les éléments de la famille des alcalins selon
1.2
la notation de Lewis.
L’univers matériel
d ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments d’une même période sont représentés par le
même nombre de points.
e ) Selon la notation de Lewis, tous les éléments qui sont représentés par un seul point sont des alcalins.
2 Les gaz inertes sont les éléments de la dernière colonne du tableau périodique. Combien de points
seront nécessaires pour représenter les éléments de cette famille d’après la notation de Lewis ?
3 Voici une représentation incomplète d’une portion du tableau périodique des éléments.
a ) Notez, dans chacune des cases, le symbole de l’élément qui correspond au numéro atomique
inscrit.
b ) Représentez ensuite ces éléments à l’aide de la notation de Lewis.
1.2
Expliquez votre réponse.
L’univers matériel
4 Pour quelle raison Gilbert Newton Lewis a-t-il proposé la notation qui porte maintenant son nom ?
5 Existe-t-il des métalloïdes qui possèdent moins de quatre points dans leur représentation de Lewis ?
6 Selon la notation de Lewis, les points sont disposés sur les côtés d’un carré imaginaire autour du
symbole de l’élément. Pourquoi doit-on mettre un maximum de deux points par côté ?
Consolidation du chapitre 1
1 Placez les événements suivants en ordre chronologique sur la ligne du temps.
L’univers matériel
3
II VIII
1 IV XIII
2 X
I
3 4
5 VII 6
V IX
7
8 XII
XI
9
III
VI
10 11
12 13
14
Note : Dans une grille de ce type, on ne met pas d’accents sur les voyelles.
HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT
1 Métal appartenant à la douzième famille. I Se dit d’une couche électronique qui contient
2 Famille d’éléments possédant sept électrons un nombre maximum d’électrons.
de valence. II Élément qui a sept électrons de valence et qui
est situé dans la troisième période du tableau
3 Alcalino-terreux qui a une couche électronique
périodique.
de plus que le calcium.
III Gaz inerte qui a deux couches électroniques.
4 Groupe d’éléments ayant le même nombre
d’électrons de valence. IV Alcalin qui possède une couche électronique
de plus que l’hydrogène.
5 Élément de la famille des alcalins situé dans la
sixième période du tableau périodique. V Famille d’éléments qui réagissent violemment
avec l’eau pour former des bases.
6 Non-métal situé à gauche de l’escalier du
tableau périodique.
VI Tout élément situé à gauche de l’escalier
du tableau périodique.
7 Élément situé dans la deuxième colonne et la
VII Métal qui a quatre couches électroniques.
troisième période du tableau périodique.
VIII Son nom fut donné à l’une des façons de
8 Son symbole est Sn.
représenter l’atome d’un élément.
9 Autre nom des gaz inertes.
IX Se dit des gaz qui sont caractérisés par une
10 Gaz inerte n’ayant pas le même nombre très grande stabilité chimique.
d’élec trons de valence que le reste de sa X Élément situé entre le césium et le lanthane.
famille.
XI Bien qu’il ait quatre couches, sa représentation
11 Alcalino-terreux qui a le plus petit rayon
de Lewis ne comporte que deux points.
atomique de sa famille.
XII Rangées du tableau périodique numérotées
12 Il a été découvert par J. J. Thomson. de 1 à 7.
13 Élément non métallique possédant 53 protons. XIII Savant russe qui a élaboré le premier tableau
14 Les éléments d’une même famille possèdent dans lequel les éléments étaient classés selon
le même nombre d’électrons de… leurs propriétés physicochimiques.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 1 L’organisation de la matière 27
Nom : Groupe : Date :
5 Indiquez à l’aide d’un crochet si chacune des notations suivantes est vraie ou fausse.
Dans la nature, les substances pures sont rares. Nous sommes plutôt entourés
de mélanges homogènes et hétérogènes. L’air, l’eau potable et l’acier sont, par
exemple, des mélanges homogènes qu’on appelle aussi « solutions ». Les solutions
sont constituées d’une ou de plusieurs substances dissoutes (les solutés) dans
une autre substance (le solvant). L’eau est considérée comme le solvant universel,
puisqu’elle peut dissoudre un très grand nombre de substances ; les solutions qui
en résultent sont des solutions aqueuses.
29
2.1 Nom : Groupe : Date :
2.1
électrons sur leur couche périphérique nissent- Perte
ils par obtenir une couche périphérique complète ?
L’univers matériel
Par ionisation, un processus au cours duquel un
atome devient un ion en gagnant ou en perdant
un ou plusieurs électrons.
Un ion est un atome qui porte une charge électrique
a ) L’atome neutre b ) La perte c ) L’ion sodium
positive ou négative résultant de la perte ou du gain de sodium (Na). d’un électron. (Na +) ou cation.
d’un ou de plusieurs électrons.
FIGURE 2 Le processus d’ionisation de l’atome
Initialement, un atome est électriquement de sodium (Na).
neutre (voir la gure 1, à la page précédente),
puisqu’il possède autant de charges positives
(protons) que de charges négatives (électrons).
Lorsqu’un atome perd un ou plusieurs électrons,
le nombre de protons qu’il contient devient alors
supérieur au nombre d’électrons qu’il possède. Cet
atome, devenu un ion, portera donc une charge
positive et sera appelé « cation » (voir l’exemple du
sodium, à la gure 2).
Gain
Lorsqu’un atome gagne un ou plusieurs élec-
trons, le nombre de ses protons est alors inférieur
au nombre de ses électrons. L’ion qui en résulte
portera donc une charge négative et sera appelé
a ) L’atome neutre b ) Le gain c ) Un ion chlore
« anion » (voir l’exemple du chlore, à la gure 3). de chlore (CI). d’un électron. (CI - ) ou anion.
TABLEAU 1 L’ion le plus probable des éléments des deuxième et troisième périodes du tableau périodique
Familles
Nombre d’électrons 1 2 3 4 5 6 7 8 ou 0
de valence
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 31
Nom : Groupe : Date :
Activités 2.1
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Lors de la formation d’un ion, le nombre de protons que possède l’atome change.
b ) Un atome qui perd des électrons sera chargé négativement. Il s’appellera un « cation ».
c ) Les métaux ont tendance à former des cations, alors que les non-métaux forment plutôt des
anions.
d ) La charge portée par un ion est toujours égale au nombre d’électrons de valence de l’atome.
2 Comment l’azote (N) acquiert-il la configuration électronique du gaz inerte situé le plus près de lui
dans le tableau périodique ? Entourez la bonne réponse.
a ) Il gagne cinq électrons. c ) Il perd cinq électrons.
b ) Il gagne trois électrons. d ) Il perd trois électrons.
Quels ions sont formés lorsqu’on dissout les composés ioniques suivants dans l’eau ?
2.1
4
a ) HI d ) K2S g ) MnS
L’univers matériel
b ) MgF2 e ) BN h ) Cu2O
c ) Al2O3 f ) CuO i ) CoCl3
a) d) g)
b) e) h)
c) f) i)
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 33
Nom : Groupe : Date :
6
charge électrique des ions donnés.
L’univers matériel
Césium
Soufre
Brome
Zn2+
Sc3+
7 Si l’on considère les vingt premiers éléments du tableau périodique, dites si les énoncés suivants
sont vrais ou faux.
Vrai Faux
2.2
2.2 Les électrolytes
L’univers matériel
Qu’est-ce qui permet au courant électrique de circuler dans l’eau,
alors que l’eau pure ne conduit pas l’électricité ? C’est ce que vous
verrez dans la présente section.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 35
Nom : Groupe : Date :
dans l’eau. Les molécules de soluté se détachent alors les unes des
autres, puis se dissocient en ions positifs et négatifs. C’est ce qu’on
L’univers matériel
C12H22O11(s) → C12H22O11(aq)
2.2
OUTIL
Vérifier la conductibilité électrique
L’univers matériel
d'une solution aqueuse
La conductibilité électrique est une propriété carac- 2. S’assurer que la concentration des solutions à
téristique de certains solides et de certains liquides, tester est suffisamment grande pour que l’appareil
qui peut être décelée par un détecteur muni de détecte la présence des ions dans les solutions.
deux électrodes reliées à un témoin lumineux (voir 3. Placer les deux électrodes du détecteur de
la figure 7). conductibilité en contact avec la solution à
Pour tester la conductibilité électrique d’une solution, expérimenter.
il faut procéder de la manière suivante : 4. Si le témoin lumineux s’allume, cela signifie que la
1. Avant chaque test, rincer les électrodes avec de substance est conductrice d’électricité.
l’eau distillée, puis les essuyer.
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) La conductibilité électrique est une propriété caractéristique de certains solides uniquement.
c ) Les non-électrolytes sont des substances dont la formule chimique est composée uniquement
d’atomes non métalliques.
d ) Une solution électrolytique est électriquement chargée, alors qu’une solution non électrolytique
est électriquement neutre.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 37
Nom : Groupe : Date :
Les montages illustrés ci-dessous ont été utilisés pour observer la conductibilité électrique de deux
2.2
2
solutions. Lors de cette expérience, on a comparé les solutions A et B dans lesquelles différents
solutés ont été dissous.
L’univers matériel
Électrodes Électrodes
Pile Pile
Solution A Solution B
3 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des électrolytes ou des non-électrolytes.
Électrolytes :
Non-électrolytes :
4 Dites si les énoncés et les équations ci-dessous sont une dissociation électrolytique ou une
dissociation moléculaire. Cochez la case appropriée.
Dissociation Dissociation
électrolytique moléculaire
b ) CO2(g) → CO2(aq)
d ) C6H12O6(s) → C6H12O6(aq)
Dissociation Dissociation
2.2
électrolytique moléculaire
L’univers matériel
dissociation ionique.
δ+ δ+
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 39
Nom : Groupe : Date :
Les acides
Les acides, qu’ils soient forts ou faibles, se dissocient dans l’eau en
libérant des ions H +, comme le montrent les équations suivantes :
2.2
Les bases
Les bases, qu’elles soient fortes ou faibles, se dissocient dans l’eau en
libérant des ions OH- , comme le montrent les équations suivantes :
L’univers matériel
Hydroxyde de sodium (fort) NaOH(s) → Na+(aq) + OH -(aq)
Hydroxyde d’ammonium (faible) NH4OH(l) → NH4+(aq) + OH -(aq)
Une base est un électrolyte qui libère des ions OH - en solution aqueuse.
La formule chimique des bases commence par le symbole d’un
métal (Na, Mg, etc.) ou du groupe d’atomes NH4 et se termine par
le groupe d’atomes OH [KOH, Mg(OH)2, NH4OH, etc.].
Les sels
Les sels sont des électrolytes formés par la réaction de neutrali-
sation entre un acide et une base. Ils se dissocient en libérant des
ions positifs et des ions négatifs en solution, comme le montrent les
équations ci-dessous :
Un sel est un électrolyte qui libère des ions positifs et négatifs, autres
que H + et OH -, lorsqu’il est dissous dans l’eau.
La formule chimique des sels commence par le symbole d’un
métal, suivi du symbole d’un non-métal (NaBr, MgCl2, etc.) ou d’un
groupe d’atomes autre que OH (NaNO3, CaSO4, etc.). Il peut arriver
que le métal soit remplacé par le groupe d’atomes NH4 [NH4Cl,
(NH4)2SO4, etc.].
Activités 2.2.3
1 Pour chaque équation, dites s’il s’agit de la dissociation d’un acide, d’une base ou d’un sel.
a ) HNO3(l) → H+(aq) + NO3-(aq) e ) NH4NO3(s) → NH4+(aq) + NO3-(aq)
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 41
Nom : Groupe : Date :
Les énoncés suivants décrivent-ils un acide, une base ou un sel ? Cochez la case appropriée.
2.2
3 Vous avez réalisé une expérience de laboratoire pour déterminer la nature acide, basique ou saline
de quatre solutions aqueuses. Voici les résultats.
Résultats de l’expérience
Solution 1 Elle conduit le courant électrique et n’a aucun effet sur le papier de tournesol.
Solution 3 Elle ne conduit pas le courant électrique et n’a pas d'effet sur le papier de tournesol.
4 Soit une solution aqueuse qui n’a aucun effet sur le papier de tournesol. Peut-on conclure que
cette solution est une solution saline ? Expliquez votre réponse.
2.3
5
a ) H2CO3(s) c ) Na3PO4(s)
L’univers matériel
b ) B(OH)3(s) d ) (NH4)2SO4(s)
6 Classez les substances suivantes selon qu’elles sont des acides, des bases ou des sels. Si une
substance n’entre pas dans ces catégories, classez-la dans « Autres ».
Acides :
Bases :
Sels :
Autres :
2.3 La concentration
Les transformations physiques telles que l’évaporation, la dissolution
et la dilution font varier la concentration des substances dissoutes.
La concentration d’une solution est le rapport entre la quantité de soluté
dissous et la quantité totale de solution.
La concentration d’une solution peut être exprimée de différentes
façons, soit en grammes par litre (g/L), en pourcentage (%) ou en
parties par million (ppm).
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 43
Nom : Groupe : Date :
litre (g/L).
L’univers matériel
Exemple A
Calculer la concentration en grammes par litre (g/L) d’une solution préparée avec 3,0 g d’hydroxyde de
sodium (NaOH) dissous dans 125 mL d’eau.
Données : Calcul :
m = 3,0 g 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
V = 125 mL V = 125 mL = 0,125 L
Exemple B
On prépare une boisson alcoolisée de 5,0 L en ajoutant 600 mL d’éthanol (C2H5OH) au mélange.
Déterminer la concentration en alcool de cette boisson en nombre de millilitres de soluté par 100 mL de
solution (% V/ V ).
Données : Calcul :
Vsolution = 5,0 L 1. Si cela est nécessaire, transformer les unités de mesure :
Vsoluté = 600 mL Vsolution = 5,0 L = 5 000 mL
C en % V/ V = ? 2. Calculer la concentration de la solution alcoolisée en % V/ V :
2.3.2 La concentration
en parties par million (ppm)
Lorsque la concentration de soluté présente dans une solution
est très faible, on peut exprimer sa concentration en parties par
million (ppm).
La concentration en parties par million (ppm) correspond au nombre de
parties de soluté dissous dans un million de parties de solution.
2.3
dans 1 000 000 g de solution. On calcule, dans ce cas, la concentration
en parties par million (ppm) d’une solution en utilisant l’équation
L’univers matériel
suivante :
Exemple C
Au Québec, la norme sur la qualité de l’eau exige que la concentration en ions nitrate (NO3-) dans l’eau
potable soit inférieure à 10,0 ppm. L’analyse de 500 L d’eau potable d’une ville québécoise a révélé la
présence de 7,00 g de nitrates. On considère que 1,00 L d’eau a une masse de 1,00 kg. L’eau de cette
ville est-elle potable ?
Données : Calcul :
Vsolution = 500 L 1. Déterminer la masse de la solution :
m nitrate = 7,00 g
C (ppm) = ?
2. Calculer la concentration de la solution en ppm :
L’eau de cette ville n’est pas potable, car sa concentration en ions nitrate (NO3 -) est supérieure à la norme
acceptée.
2.3.3 La dilution
Il y a plusieurs façons de préparer une solution. Une de ces façons
consiste à ajouter un certain volume de solvant à une solution concen-
trée : c’est la dilution.
La dilution est la diminution de la concentration d’une solution par ajout
de solvant.
Lorsqu’on fait une dilution, la quantité de soluté reste la même,
mais le volume de la solution augmente, alors que sa concentration
diminue. On représente cette situation par l’équation suivante :
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 45
Nom : Groupe : Date :
Exemple D
Quel volume d’une solution saline dont la concentration est de 20 g/L faut-il prélever pour préparer
100 mL d’une solution à une concentration de 4 g/L ?
Données : Calcul :
C1 = 20 g/L C1V1 = C2V2 , alors
V2 = 100 mL
C2 = 4 g/L
V1 = ? V1 = 20 mL
Activités 2.3
1 Voici des données concernant quatre solutions. Remplissez le tableau qui suit.
A
B
C
D
2 Pour reproduire l’eau de mer dans son aquarium, votre ami prépare une solution saline à une
concentration en sel de 35 g/L en utilisant 4,2 kg de sel. Quel sera le volume de la solution saline
obtenue ?
L’analyse chimique de 200 mL de jus d’orange montre que le jus contient 24 g de sucre.
2.3
3
a ) Quelle est la concentration en sucre de ce jus d’orange en grammes de soluté par 100 mL de
solution (% m/ V ) ?
L’univers matériel
b ) Quelle serait la quantité de sucre contenue dans une bouteille de 1,89 L de jus d’orange, si la
concentration en sucre de ce jus était de 8 % m/ V ?
4 Complétez le tableau ci-dessous dans lequel des données sont fournies sur les concentrations de
trois solutions.
Concentration Concentration
(g/L) (% m/V )
Solution A 0,15
Solution B 2,2
Solution C 0,049
5 La mauvaise qualité de l’air ambiant dans une pièce peut engendrer des problèmes de santé. Par
exemple, si la concentration de monoxyde de carbone (CO) dans l'air est de 0,04 % m/m, une
personne peut ressentir des maux de tête dans les deux heures qui suivent l’inhalation de ce gaz.
Calculez la concentration de CO dans l'air en parties par million (ppm).
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 47
Nom : Groupe : Date :
Selon la réglementation québécoise, la concentration de plomb (Pb) dans l’eau potable ne doit pas
2.3
6
dépasser 0,01 ppm. Si un échantillon de 2,0 L d’eau potable contient 0,000 015 g de plomb, cette
eau peut-elle être nocive pour l’organisme ?
L’univers matériel
7 La concentration de contaminants dans un lac, telles les cyanobactéries, est égale au seuil de
toxicité de ces contaminants, c’est-à-dire 0,016 ppm. Déterminez le nombre de kilogrammes de
contaminants contenus dans ce lac si son volume d’eau est de 380 millions de mètres cubes (m3).
Vous achetez une bouteille de vinaigre de 500 mL qui contient 600 g d’acide acétique (CH3COOH).
2.3
8
Vous voulez préparer 3,0 L de vinaigre dilué. Quelle sera la concentration, en grammes par litre (g/L),
de ce vinaigre dilué ?
L’univers matériel
9 Le peroxyde d’hydrogène (H2O2) utilisé pour désinfecter une plaie doit avoir une concentration de
5 % m/V. Vous disposez de 100 mL d’une solution de peroxyde d’hydrogène à 40 % m/V. Quel
volume d’eau devez-vous ajouter pour obtenir une solution à 5 % m/V ?
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 49
2.4 Nom : Groupe : Date :
2.4 Le pH
L’univers matériel
Vous avez vu, dans la section 2.2, qu’il est possible de distinguer les
solutions acides des solutions basiques ou des solutions neutres en
observant certaines de leurs propriétés. Par exemple, la façon dont
ces solutions réagissent au contact d’indicateurs comme le papier
de tournesol en dit beaucoup sur leur nature.
Vous découvrirez, dans la présente section, une autre propriété
observable et mesurable des acides, des bases et des sels : le pH.
2.4.1 L’échelle pH
Que l’on mesure le pH d’une solution à l’aide d’un papier pH ou d’un
pH-mètre, les valeurs du pH varient de 0 à 14. Cet intervalle est
appelé « échelle pH ».
L’échelle pH permet de déterminer le degré d’acidité ou de basicité
d’une solution.
La valeur du pH indique si une solution est acide, basique ou
neutre. Une solution est acide si le pH est inférieur à 7, elle est
neutre si le pH est égal à 7 et elle est basique (ou alcaline) si le pH
est supérieur à 7 (voir la gure 8).
Plus le pH est bas, plus la solution est acide et, inversement, plus
le pH est haut, plus la solution est basique. Ainsi, une solution de
pH 3 est plus acide qu’une solution de pH 5, alors qu’une solution
de pH 11 est plus basique qu’une solution de pH 8.
Les valeurs du pH annoncent aussi combien de fois une solution
FIGURE 8 Le pH de quelques est plus acide ou plus basique qu’une autre. En effet, une variation
substances courantes. de 1 unité de pH fait augmenter ou diminuer l’acidité ou la basicité
d’un facteur de 10. Une solution de pH 4 est 100 fois plus acide
qu’une solution de pH 6. La gure 8 montre que le cola de pH 2,5 est
10 fois plus acide que le jus d’orange de pH 3,5, alors que la chaux
de pH 12,5 est 10 fois plus basique que l’ammoniaque de pH 11,5.
Communauté
scientifique
Søren Sørensen
(1868-1939)
En 1909, le chimiste danois Søren Sørensen introduisit le concept
de l’échelle pH, un modèle célèbre pour sa simplicité d’utilisation. Il
démontra que le pH était, en fait, directement relié à la concentration en
ions H + (ou OH -) d’une solution.
Les formules suivantes lui permirent de transformer le pH d’une
solution en concentration en ions H +, et vice-versa :
pH = -log [H +]
[H+] = 10-pH
2.4
Activités 2.4
L’univers matériel
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) L’échelle pH compte 14 unités (de 0 à 14) et indique le degré d’acidité d’une solution.
b ) Plus le pH est élevé, plus la solution est acide ; plus le pH est faible, plus la solution est basique.
3 L’eau d’un lac a un pH de 4,5. Un analyste soutient que l’acidité de cette eau a été multipliée par
un facteur de 100 en 2 ans. Quelle était la valeur du pH à ce moment-là ? Expliquez votre réponse.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 51
L’univers matériel Nom : Groupe : Date :
Consolidation du chapitre 2
1 Remplissez le tableau ci-dessous en écrivant le composé ionique qui se forme selon les ions qui
sont donnés.
Ion potassium
Ion aluminium
Ion magnésium
2 À l’aide d’un indicateur de conductibilité électrique, vous testez deux solutions de même
concentration : l’une de sulfure de dipotassium (K 2S) et l’autre de trichlorure de phosphore (PCl3).
a ) Dans quelle solution l’ampoule de l’indicateur de conductibilité électrique s’allumera-t-elle ?
Expliquez votre réponse en donnant la nature des composés.
c ) Sachant que le sulfure de dipotassium (K 2S) est une substance solide et que le trichlorure de
phosphore (PCl3) est un gaz, écrivez leur équation de dissociation dans l’eau. Puis, notez le type
de dissociation de chacune des substances.
K2S :
PCl3 :
C3H8(g)
Be(OH)2(s)
FeCl3(s)
H2S(g)
CH3OH(l)
Pour décolorer les cheveux de ses clientes, une coiffeuse prépare une solution aqueuse de 3,0 L
L’univers matériel
4
avec 150 g de peroxyde d'hydrogène (H2O2).
a ) Quelle est l’unité la plus appropriée pour exprimer la concentration de cette solution
(% m/V, % V/V ou % m/m) ? Expliquez votre réponse.
5 On ajoute 80 mL d’eau à 20 mL de solution d’acide dont la concentration est de 0,5 g/L. De combien
de fois la solution d’acide a-t-elle été diluée ?
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 2 Les propriétés physiques des solutions 53
Nom : Groupe : Date :
6
Déterminez la concentration en mercure du sang de cette personne en ppm (on considère que
1 L de sang pèse 1 kg).
• La solution A est 1 000 fois moins acide • La solution D est 10 fois moins basique
que la solution E. que la solution C.
• La solution B a un pH de 3 unités • La solution E est neutre.
au-dessous du pH de la solution D. • La solution F est 1 000 fois plus basique
• La solution C est 100 fois plus acide que la solution A.
que la solution E.
Déterminez la valeur du pH de chacune de ces solutions. Laissez des traces de votre démarche.
chimiques
55
Nom : Groupe : Date :
Communauté
3.1
L’apport de la
balance dans le Au cours d’une réaction chimique, les atomes et les molécules des
développement substances initiales, appelées « réactifs », se réorganisent pour for-
de la chimie mer de nouvelles substances, appelées « produits ».
L’invention de la balance Par exemple, la combustion du propane (C3H8) peut être représentée
remonte à l’Antiquité. par l’équation suivante :
Longtemps toutefois, les
balances manquèrent de
précision.
Afin de conduire ses (réactifs) (produits)
recherches, Lavoisier choi-
sit de s’outiller des deux Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794) a observé que, au cours
modèles de balance les d’une transformation chimique, rien ne se perd et rien ne se crée,
plus précis de son époque. tout se transforme. C’est ce qui a permis d’établir la loi de la conser-
Il introduisit l’usage de vation de la masse.
balances de précision lors
La loi de la conservation de la masse indique que, lors d’une transfor-
de ses expériences afin
de quantifier les phéno- mation chimique, la masse totale des réactifs est toujours égale à la
mènes observés. Leur utili- masse totale des produits.
sation systématique avant La gure ci-dessous illustre la combustion de l’acétylène (C2H2).
et après expérience lui
Elle montre que la masse est conservée, de même que le nombre
permit de mettre au point
d’atomes de chaque élément, puisque les atomes ne sont ni détruits,
la loi de la conservation
de la masse. ni créés au cours de la réaction.
carbone (C)
oxygène (O)
hydrogène (H)
4 4 4
Nombre 10 →
d'atomes 4 8 2
Masse 52 g + 160 g = 176 g + 36 g
FIGURE 1 Au cours de la combustion de l’acétylène (C2H2), le nombre d’atomes de chaque élément et la masse
restent les mêmes.
3.1
d’un réactif ou d’un produit dans une équation chimique, comme
dans l’exemple suivant.
L’univers matériel
Exemple
On utilise une quantité déterminée de carbonate de calcium (CaCO3) pour neutraliser 14,6 kg de chlorure
d’hydrogène (HCl). La réaction a produit 22,2 kg de dichlorure de calcium (CaCl2), 3,6 kg d’eau (H2O) et
8,8 kg de dioxyde de carbone (CO2). Quelle masse de carbonate de calcium (CaCO3) a été utilisée ?
Données : Calcul :
Équation de la réaction :
Activités 3.1
1 On neutralise 36,5 g de chlorure d’hydrogène (HCl) par 40,0 g d’hydroxyde de sodium (NaOH). La
réaction est représentée par l’équation suivante :
2 Parmi les cas suivants, encerclez celui ou ceux qui ne respectent pas la loi de la conservation de
la masse.
a) c)
146 g 112 g 254 g 4g d)
b) 13 g 44 g 38 g 9g
3
l’utilisation de 46,6 kg de dioxygène (O2). La réaction a produit 39,4 kg de dioxyde de carbone
(CO2) et une certaine quantité d’eau (H2O). L’équation de cette combustion s’écrit comme suit :
L’univers matériel
Quelle est la quantité totale de gaz dégagée dans l’atmosphère ? Laissez des traces de votre démarche.
4 Une élève fait réagir, dans une tasse à mesurer, 300 g de vinaigre (C2H4O2) avec 420 g de
bicarbonate de soude (NaHCO3). L’équation de cette réaction s’écrit comme suit :
Elle pèse le produit final et, à sa grande surprise, elle constate qu’il pèse 500 g et non 720 g. Elle
se demande ce qui s’est passé. Proposez-lui une solution.
3.2
3.2 Le balancement des
équations chimiques
L’univers matériel
On peut représenter une réaction chimique par une équation sans
tenir compte de la loi de la conservation de la masse. L’équation
utilisée se nomme « équation squelette ». Dans l’équation squelette
de la combustion de l’octane (C8H18) présentée dans le tableau 1
ci‑dessous, la loi de la conservation de la masse n’est pas respectée,
car le nombre d’atomes de chaque élément avant et après la réaction
n’est pas le même.
Pour être conformes à la loi de la conservation de la masse, les
équations chimiques doivent être balancées.
Le balancement des équations chimiques consiste à ajouter des coef-
ficients devant les formules chimiques des réactifs et des produits afin
de respecter la loi de la conservation de la masse.
Le tableau 1 montre l’équation squelette, puis l’équation balan‑
cée. Les coefcients indiquent le nombre de molécules présentes
avant et après la réaction chimique. L’équation balancée de la
combustion de l’octane respecte la loi de la conservation des atomes
et de la masse, même si le nombre de molécules avant et après la
réaction n’est pas le même.
C H O C H O
Avant la 8 18 2 2 16 36 50 27
réaction
Après la 1 2 3 2 16 36 50 34
réaction
Exemple
1. Écrire l’équation squelette :
L’univers matériel
2. Commencer par la molécule la plus complexe (C8H18) et garder les molécules simples (O2) pour la fin ;
Balançons le C8H18 :
• Il y a 8 atomes de C dans C8H18 et 1 seul atome de C dans CO2 ; plaçons le coefficient 8 devant CO2 :
• Il y a 18 atomes de H dans C8H18 et 2 atomes de H dans H2O ; plaçons le coefficient 9 devant H2O :
Balançons maintenant le O2 :
• Il y a 2 atomes de O dans O2 et un total de 25 atomes de O dans les produits (16 dans le CO2 et
9 dans le H2O) ; plaçons le coefficient 25/2 devant O2.
3. Utiliser comme coefficients des nombres entiers à la plus petite valeur possible.
L’équation précédente respecte la loi de la conservation de la masse, mais les coefficients ne sont
pas tous entiers. Multiplions alors toute l’équation par 2 :
Activités 3.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé jugé faux.
a ) Dans une équation chimique balancée, la masse totale, le nombre d’atomes de chaque élément
et le nombre de molécules sont conservés.
b ) Pour balancer une équation chimique, il est permis de changer les indices des formules
chimiques des réactifs et des produits.
c ) Le balancement d’une équation chimique consiste à mettre des coefficients devant certains
3.2
réactifs et produits pour se conformer à la loi de la conservation de la masse.
L’univers matériel
d ) Pour que l’équation chimique soit balancée, les coefficients doivent être des nombres entiers
les plus grands possible.
b)
c)
b) e)
c) f)
5 Indiquez les coefficients qui permettent de balancer l’équation suivante. Encerclez la bonne
réponse, sachant que les coefficients sont indiqués de la gauche vers la droite de l’équation.
a ) 3, 2, 2, 5, 4 b ) 2, 2, 1, 1, 1 c ) 2, 4, 1, 1, 3 d ) 4, 5, 2, 2, 3
Pour expliquer à ses élèves les erreurs à éviter dans le balancement d’une équation chimique,
3.2
6
un enseignant écrit quatre équations chimiques relatives à la formation de l’eau (H2O) à partir du
dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2). Pour chacune des équations, dites quelle est l’erreur mise
L’univers matériel
a) c)
b) d)
Équation a ) :
Équation b ) :
Équation c ) :
Équation d ) :
b) g)
c) h)
d) i)
e) j)
8 Les équations suivantes ne sont pas balancées. Effectuez les corrections nécessaires.
a)
b)
c)
3.3
3.3 Des exemples
de transformations
L’univers matériel
chimiques
De nombreux bouleversements qui ont lieu dans notre environne-
ment sont dus aux transformations chimiques. La neutralisation
des acides par les bases, la combustion des combustibles fossiles,
l’oxydation des métaux, la photosynthèse des plantes et la respira-
tion cellulaire sont autant d’exemples de transformations chimiques.
3.3.2 La combustion
H Na O Cl La combustion est un exemple de transformation
chimique qui dégage de l’énergie.
FIGURE 3 La neutralisation incomplète de HCl par
NaOH : surplus de H + par rapport à OH - (pH < 7, donc La combustion est une réaction chimique entre
acide). un combustible et un comburant qui dégage de
l’énergie.
Trois éléments sont nécessaires à la combustion : un com-
bustible, un comburant et un point d’ignition. Ensemble, ces
trois éléments forment le « triangle du feu » (voir la gure 4).
Le combustible est la substance qui brûle au cours de
la réaction de combustion en libérant beaucoup d’énergie.
Il peut être solide (par exemple, du bois), liquide (par
exemple, de l’essence) ou gazeux (par exemple, du gaz
naturel).
Le comburant est la substance qui alimente la combus-
tion. Le comburant le plus utilisé est le dioxygène (O2).
FIGURE 4 Les trois éléments du « triangle
Le point d’ignition est la température que doit atteindre
du feu » doivent être présents pour qu’il y ait
combustion. un combustible pour amorcer la combustion. Cette tem-
pérature varie suivant le combustible.
On distingue trois types de combustion suivant la quan-
tité d’énergie libérée au cours de la réaction et la vitesse
de la réaction (voir le tableau 2).
TABLEAU 2 Les trois types de combustion
Combustion • Se produit sans apport direct d’énergie ; • Feu de forêt dans une période
spontanée • La température d’ignition est inférieure à la de fortes chaleurs ;
température ambiante ; • Camion-citerne transportant
• Une fois la combustion amorcée, elle se des gaz inflammables, qui
comporte comme la combustion vive. prend feu à la suite d’un choc
sur la citerne.
3.3
3.3.3 La photosynthèse et la
respiration cellulaire
L’univers matériel
Le maintien de la vie sur Terre dépend de deux transformations
chimiques inverses l’une de l’autre : la photosynthèse et la respira-
tion cellulaire.
La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales grâce à un
pigment vert présent dans ces cellules, la chlorophylle. Ce pigment
capte les rayons du Soleil pour produire du glucose (C6H12O6), un
sucre, et du dioxygène (O2) à partir de dioxyde de carbone (CO2) et
d’eau (H 2O) (voir la gure 5).
Le dioxyde de
Énergie
carbone (CO2) est
rayonnante
présent dans l’air Production de
dioxygène (O2)
L’eau (H2O)
provient
des racines
du végétal
Production
de glucose
(C6H12O6)
Le dioxygène (O2)
est présent dans l’air Production
de dioxyde de
carbone (CO2)
Le glucose
(C6H12O6) est
présent dans
l’alimentation
Activités 3.3
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé qui est jugé faux.
a ) La combustion est une réaction entre un combustible et un comburant qui absorbe de l’énergie.
b ) La photosynthèse a lieu dans les cellules végétales, alors que la respiration cellulaire se produit
dans les cellules animales.
c ) La neutralisation acidobasique est une transformation chimique dans laquelle un acide réagit
3.3
avec un sel.
L’univers matériel
d ) Les trois types de combustion dégagent une grande quantité d’énergie sous forme de chaleur
et de lumière.
2 Parmi les équations suivantes, encerclez celles qui représentent des réactions de neutralisation
acidobasique.
a)
b)
c)
d)
3 Complétez les réactions de neutralisation acidobasique suivantes et, pour chacune d’elles, nommez
la substance qui a été ajoutée.
a ) 2 HClO4(aq) + → Ca(ClO4)2(aq) + 2 H2O(l)
4 On ajoute, goutte à goutte, de l’hydroxyde de sodium (NaOH) à une solution d’acide sulfurique
(H2SO4) de pH 2,5.
a ) Écrivez l’équation chimique balancée de cette réaction.
Problématique environnementale
L’univers matériel
Les changements climatiques sont dus à une exploitations pétrolières et gazières, de l’élevage des
augmentation constante de la température ruminants, des décharges d’ordures ménagères et
moyenne des océans et de l’atmosphère. Le de la culture du riz, laquelle est pratiquée dans des
GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur zones émettant en général du méthane.
l’évolution du climat) affirme que la température à D’autres gaz contribuent, dans de moindres
la surface du globe pourrait augmenter encore de proportions, à augmenter l’effet de serre naturel.
1,1 à 6,4 °C au cours du 21e siècle. C’est le cas des halocarbures, de l’ozone (O 3)
Les scientifiques attribuent le réchauffement actuel troposphérique, de l’oxyde de diazote (N2O) et de
à l’augmentation des gaz à effet de serre (GES). Par la vapeur d’eau (H2O).
ailleurs, le GIEC estime à 50 milliards de tonnes
la quantité de GES émis chaque année dans
l’atmosphère principalement par les industries de
l’énergie et de la forêt, ainsi que par l’agriculture et
les transports.
Les gaz provenant de l’activité humaine amplifient
l’effet de serre naturel. Le dioxyde de carbone (CO2)
est à lui seul responsable de 65 % de l’effet de serre.
Ce gaz vient principalement de la déforestation et
de l’utilisation de combustibles fossiles comme
le charbon, le pétrole et le gaz naturel par des
industries telles que les cimenteries.
Le méthane (CH4) est également incriminé, car il
contribue pour 20 % à l’effet de serre. Il provient Une usine qui rejette des gaz à effet de serre dans
entre autres de la combustion du bois, des l’atmosphère.
a ) Quels sont les gaz responsables de l’augmentation de l’effet de serre dans l’atmosphère ?
b ) À quelle transformation chimique sont dus surtout les changements climatiques ? Donnez un
exemple qui montre qu’elle est en partie la cause de ces derniers.
6 Pour éteindre ou prévenir les incendies, on peut agir sur l’un des trois éléments du triangle du feu.
Indiquez sur quel élément on a agi dans chacune des situations suivantes. Justifiez votre réponse.
a ) En camping, vous étouffez le feu de camp avec du sable.
b ) La coupe forestière linéaire fait partie des moyens utilisés pour empêcher une extension rapide
3.3
des feux de forêt ou des feux de brousse.
L’univers matériel
c ) Lors de l’incendie d’un immeuble, un groupe de pompiers s’affaire à arroser l’immeuble en
flammes, alors qu’un autre déverse de l’eau sur un immeuble voisin épargné par le feu.
7 Indiquez le type de combustion dont il est question dans chacun des énoncés suivants. Cochez la
case appropriée.
Combustion
a ) Explosion de la dynamite.
b ) Combustion qui se fait à température ambiante.
c ) Cette combustion s’accompagne du dégagement d’une
grande quantité de chaleur et de lumière.
d ) La formation de rouille sur la coque d’un bateau.
e ) Son point d’ignition est inférieur à la température ambiante.
f ) S’étale sur une longue période.
g ) Le brûleur d’une cuisinière au gaz.
8 Pour chacun des énoncés ci-dessous, indiquez de quelle transformation chimique il s’agit. Cochez
la case appropriée.
Photosynthèse Respiration
cellulaire
a ) Je suis un type de combustion lente.
c ) Je produis de l’énergie.
Expliquez pourquoi la photosynthèse est à la base de presque toutes les chaînes alimentaires.
L’univers matériel
Consolidation du chapitre 3
1 Les affirmations suivantes concernent les transformations chimiques. Indiquez si elles sont vraies
ou fausses.
Vrai Faux
2 Certains phosphates présents dans les cours d’eau proviennent des effluents d’usines d’engrais
phosphatés. Ils sont rejetés sous forme d’acide phosphorique (H3PO4), et cet acide se neutralise
avec de la chaux, Ca(OH)2, une base forte. Au terme de la réaction, on obtient du diphosphate de
tricalcium (Ca3(PO4)2) et de l’eau.
a ) De quel type de réaction s’agit-il ?
b ) En vous aidant de la masse atomique des éléments, vérifiez si la loi de la conservation de la
masse est respectée dans l’équation chimique suivante. Balancez d’abord l’équation.
L’univers matériel
H3PO4 + Ca(OH)2 → Ca3(PO4)2 + H2O
3 Les plantes autotrophes produisent leur propre nourriture en transformant le dioxyde de carbone
(CO2) de l’atmosphère en glucose (C6H12O6) selon l’équation suivante :
c ) On place une plante dans un sac de plastique fermé hermétiquement après l’avoir arrosée. La
plante et le sac pèsent au total 428,4 grammes. Deux jours plus tard, on constate que le sac
de plastique a gonflé. La masse totale a-t-elle changé ? Expliquez votre réponse.
Le gaz naturel ou méthane (CH4) est la principale source d’énergie dans plus de 135 000 foyers
L’univers matériel
4
québécois.
a ) Une cuisinière au gaz naturel brûle du méthane, ce qui dégage du dioxyde de carbone (CO2),
de la vapeur d’eau et une grande quantité d’énergie qui permet de faire cuire les aliments.
1) À quel élément du triangle du feu correspond le méthane ?
5 Indiquez à quel type de transformation chimique de la liste ci-dessous correspond chacune des
équations chimiques suivantes.
a ) H2 + Cl2 → 2 HCl
b ) 4 Na + O2 → 2 Na2O
e ) 2 CO + O2 → 2 CO2
de l’énergie
Le terme « énergie » est employé couramment, mais bien peu de gens peuvent dire
ce que l’énergie solaire, l’énergie nucléaire et l’énergie fournie par les « boissons
énergisantes » ont en commun. D’une façon générale, on définit l’énergie comme
la capacité de générer un mouvement et de transformer la matière.
On dit que l’énergie est une quantité conservée : cela signifie que l’énergie peut
changer de forme (être transformée), mais qu’elle ne peut être ni créée ni détruite.
Le principe de la conservation de l’énergie est fondamental en science. Plusieurs
des technologies modernes sont basées sur des transformations d’énergie, par
exemple la transformation de l’énergie chimique du pétrole en énergie ciné tique
dans une voiture, la transformation de l’énergie cinétique du vent en énergie élec-
trique dans une éolienne, la transformation de l’énergie électrique en énergie lumi-
neuse dans un écran de télévision.
Dans ce chapitre, vous vous concentrerez d’abord sur l’étude de l’énergie méca-
nique, c’est-à-dire de l’énergie associée au mouvement des corps, puis vous étu-
dierez l’énergie thermique et vous vous familiariserez avec la notion de rendement
énergétique.
73
4.1 Nom : Groupe : Date :
4.1
quantité conservée, c’est-à-dire qui ne peut changer dans le temps.
Par « isolé », on entend que ce corps n’échange pas d’énergie avec
L’univers matériel
l’extérieur.
Il peut sembler tautologique de dire que l’énergie d’un corps est
une quantité « conservée » quand ce corps n’échange pas d’énergie
avec son environnement. Toutefois, cela est loin d’être évident.
A priori, il n’y a pas de raisons pour que l’énergie reste toujours la
même. En ce sens, la loi de la conservation de l’énergie constitue
l’un des aspects les plus fascinants de la nature.
Dans plusieurs situations, des quantités comme l’énergie nucléaire,
l’énergie chimique, l’énergie électrique, l’énergie thermique et bien
d’autres formes d’énergie ne varieront pas. Si les seules formes
d’énergie qui peuvent varier sont l’énergie potentielle gravitation-
nelle (Epg) et l’énergie cinétique (Ek), la somme de ces deux quanti-
tés, qui correspond à l’énergie mécanique (Em ), demeure constante.
Cela se traduit mathématiquement par l’équation suivante :
Em = Ek + Epg = constante
Activités 4.1
L’univers matériel
a) L’énergie cinétique du train augmente rapidement, alors que son énergie potentielle décroît.
b ) L’énergie cinétique du train est constante, alors que son énergie potentielle augmente.
Antoine Lavoisier est célèbre pour avoir énoncé la phrase suivante au sujet de la matière : « Rien ne
4.1
4
se perd, rien ne se crée ; tout se transforme. » Quel lien pouvez-vous faire entre cette maxime et la
loi de la conservation de l’énergie ?
L’univers matériel
5 L’illustration ci-dessous ainsi que les illustrations des pages 78 et 79 présentent des transformations
et des transferts d’énergie. À l’aide des listes de mots qui vous sont données, complétez les trois
textes qui décrivent ces transformations et ces transferts. (Dans certains cas, un même mot peut
être employé plus d’une fois.)
a ) Une dame ramasse un ustensile qu’elle avait laissé tomber.
Texte à compléter
b ) Une centrale hydroélectrique produit de l’électricité qui, plus tard, sera utilisée par un téléviseur.
4.1
L’univers matériel
2 4
3 5
1
Texte à compléter
1 Le barrage maintient l’eau à un niveau élevé, ce qui fait que l’eau emmagasine de l’énergie
.
2 Lorsque l’eau pénètre dans la centrale et descend vers les turbines, une partie de son
énergie est en énergie
.
6 Tout au long du parcours, une partie de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur.
4.1
1 2 3
L’univers matériel
Chimique Sonore Thermique
Cinétique Transférée
Potentielle gravitationnelle Transformée
Texte à compléter
1 Les muscles du frappeur transforment l’énergie qui
leur a été fournie par la nourriture (métabolisée par le système digestif) en énergie
et en énergie thermique. Une partie de l’énergie cinétique
des bras du frappeur est au bâton, de sorte que le bâton est
mis en mouvement lui aussi.
2 Lorsque le bâton frappe la balle, une partie de son énergie
est à la balle. Il y a également une partie de l’énergie
du bâton qui est en énergie
(puisqu’on entend un son au moment de la frappe) et une
partie qui est en énergie
(puisqu’une faible quantité de chaleur est dégagée).
3 Quand le joueur de l’équipe adverse saute pour attraper la balle, il utilise l’énergie
que ses muscles ont consommée pour produire de
l’énergie cinétique en se propulsant. Une partie de cette énergie est transformée en énergie
au fur et à mesure que le joueur s’élève dans les airs. Quand
il attrape la balle, une partie de l’énergie de celle-ci est
transférée à son bras et une autre partie de cette énergie est
en énergie thermique, en énergie potentielle élastique (absorbée par son gant et par son bras)
et en énergie sonore.
6
L’univers matériel
c ) Dans la situation représentée, l’énergie mécanique est-elle conservée ? Expliquez votre réponse.
4.1
L’univers matériel
d ) Quel est le lien entre la valeur maximale de l’énergie potentielle gravitationnelle de la plongeuse,
la valeur maximale de son énergie cinétique et la valeur de son énergie mécanique ? Expliquez
votre réponse.
f ) Si la plongeuse s’élançait à partir d’un tremplin plus élevé que le tremplin illustré à la page
précédente, sa vitesse en entrant dans l’eau serait-elle supérieure, égale ou inférieure à celle de la
situation illustrée ? Expliquez votre réponse.
g ) Si la résistance de l’air n’avait pas été négligeable et qu’elle avait vraiment affecté le mouvement
de la plongeuse, la vitesse de celle-ci, lors de son entrée dans l’eau, aurait-elle été plus grande
ou plus petite que la vitesse en l’absence de résistance de l’air. Expliquez votre réponse.
Q = ∆ET
Activités 4.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand deux objets sont mis en contact, l’objet qui a la température la plus élevée transfère
toujours de l’énergie thermique à l’objet qui a la température la plus basse.
b ) Quand la variation de température d’un objet est négative, cela signifie que ce corps a absorbé
4.2
de la chaleur.
L’univers matériel
c ) Quand un objet reçoit de l’énergie thermique de la part d’un autre corps, les atomes et
molécules qui le composent deviennent plus agités.
d ) Quand la température d’un objet s’élève, les particules qui composent cet objet deviennent de
plus en plus agitées.
f ) Quand un objet transfère 400 J d’énergie thermique à un autre, la chaleur impliquée est de plus
de 400 J.
2 On sort une petite cuillère métallique d’un tiroir et on la plonge dans une tasse de café chaud.
a ) Lorsque les substances (la cuillère et le café) sont mises en contact, laquelle :
1) transfère de la chaleur à l’autre ?
2) absorbe de la chaleur ?
b ) On dépose la tasse de café sur un comptoir (avec la cuillère dans la tasse). Après quelques
instants, on constate que le café est devenu tiède. Où est passée l’énergie thermique perdue
par le café ?
Exemple
En 1 seconde, une ampoule électrique de 60 W consomme 60 J d’énergie électrique. Elle produit 3,5 J
d’énergie lumineuse ; le reste de l’énergie est dissipé sous forme de chaleur. Quel est le rendement éner-
gétique de cette ampoule ?
Données :
Quantité d’énergie utile (énergie lumineuse produite en 1 seconde) = 3,5 J
Quantité d’énergie consommée (énergie électrique consommée en 1 seconde) = 60 J
Rendement énergétique = ?
Calcul :
Le rendement énergétique de l’ampoule est d’environ 5,8 %. Cela signifie que 94,2 % de l’énergie élec-
trique consommée par l’ampoule est transformée en énergie thermique.
4.3
Flash science
L’univers matériel
Le mouvement perpétuel
Il est impossible de concevoir une machine qui pour-
rait fonctionner éternellement à partir d’un apport
initial d’énergie. C’est pour cela qu’il fallait autrefois
remonter les horloges à pendule périodiquement et
que les piles des montres actuelles finissent toujours
par s’user. Les machines ont besoin d’être conti-
nuellement alimentées en énergie pour fonctionner. Dans le pendule de Newton, le mouvement
L’énergie qui leur est fournie est toujours dissipée se poursuit après qu’on eut fourni de l’énergie
dans l’environnement de façon graduelle, le plus sou- au système en soulevant l’une des billes. Mais
vent sous forme de chaleur à cause du frottement.
LOWRES
il finit toujours par s’arrêter.
Activités 4.3
1 Une lampe à incandescence dissipe, sous forme de chaleur, près de 95 % de l’énergie électrique
qu’elle consomme. Une lampe fluocompacte, elle, n’en dissipe que 70 ou 80 %. Quel type de
lampe offre le meilleur rendement énergétique ? Expliquez votre réponse.
2 La combustion de l’essence dans le moteur d’une voiture utilise 4 500 000 J d’énergie chimique
et permet à la voiture d’acquérir 500 000 J d’énergie cinétique. Quel est le rendement énergétique
du système de propulsion de cette voiture ?
c ) Diminuer le frottement indésirable sur les câbles des systèmes de remontées mécaniques.
5 Expliquez pourquoi le rendement énergétique d’un système ne peut pas être supérieur à 100 %.
L’univers matériel
Consolidation du chapitre 4
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Expliquez chaque fois votre réponse.
2 Utilisez le principe de la conservation de l’énergie pour expliquer ce qui se passe dans la situation
suivante. (Négligez les effets de la résistance de l’air dans votre explication.)
Un garçon lance une balle de tennis le plus haut possible. Au fur et à mesure que la balle
monte dans les airs, elle ralentit jusqu’à ce qu’elle arrête de monter, puis commence à des
cendre en accélérant.
3 Complétez le tableau suivant en ajoutant les grandeurs, les unités de mesure et les symboles qui
manquent.
La chaleur
L’énergie thermique
4
quelle quantité d’énergie cinétique sera produite ?
5 Dans la mesure où la loi de la conservation de l’énergie stipule que l’énergie ne peut pas être
détruite, que signifie l’expression « gaspiller de l’énergie » ?
6 Votre ami et vous vous amusez à laisser tomber votre gomme à effacer sur la table. Quand la
gomme entre en contact avec la surface de la table, elle s’arrête brusquement. Son énergie cinétique
diminue presque instantanément. Votre ami prétend que cette situation ne respecte pas la loi de la
conservation de l’énergie, puisqu’une partie de l’énergie disparaît. Que lui répondez-vous ?
l’électromagnétisme
89
5.1 Nom : Groupe : Date :
5.1
portent une charge de même signe se repoussent, tandis que deux
corps qui portent des charges de signes opposés s’attirent (voir la
L’univers matériel
gure 2).
Benjamin Franklin
(1706-1790)
Politicien américain, Benjamin Franklin a marqué l’histoire de son pays. Il est l’un des cinq rédacteurs de
la Déclaration d’indépendance des États-Unis (1776). En tant que physicien, Franklin est célèbre pour son
étude des phénomènes électriques, en particulier de la foudre. Ses recherches l’ont mené à l’invention du
paratonnerre.
Activités 5.1
L’univers matériel
1 Un atome d’hélium (He), doublement ionisé, compte deux protons et deux neutrons, mais aucun
électron. Quelle est, en coulombs, la charge de cet ion ?
2 Lisez la situation présentée ci-dessous. Puis, répondez aux questions qui suivent.
Trois petites balles de styromousse (A, B et C), très légères, sont suspendues à des fils. Ces
trois balles sont chargées, mais on ignore le signe des charges qu’elles portent. On approche,
de chacune de ces balles, une tige de caoutchouc que l’on a frottée contre un morceau de
laine. Le signe de la charge que porte la tige de caoutchouc après avoir été frottée contre la
laine est connu, puisque l’on sait que le caoutchouc retient plus fortement les électrons que
la laine. Quand on frotte de la laine et du caoutchouc, le caoutchouc acquiert donc un surplus
d’électrons. On fait alors les observations suivantes :
• Quand on approche la tige chargée de la balle A, la balle A est attirée vers la tige.
• Quand on approche la tige chargée de la balle B, la balle B est attirée vers la tige.
• Quand on approche la tige chargée de la balle C, la balle C est repoussée par la tige.
Dans les trois cas, on ne laisse pas la tige toucher aux balles.
a ) Répondez aux questions en indiquant, dans la case prévue à cette fin, si la charge est positive (+)
ou négative (-).
1) Quel est le signe de la charge portée par la tige de caoutchouc après
qu’on l’eut frottée contre la laine ?
5.1
3
par pistolet. Cette technique permet de diminuer le gaspillage
de peinture qui se fait normalement lorsqu’on pulvérise des
L’univers matériel
gouttelettes de peinture sur une surface.
Quand on utilise la colorisation électrostatique, on donne une
charge électrique aux gouttelettes de peinture qu’on vaporise.
On donne également une charge à la surface à peindre (par
exemple, la carrosserie d’une voiture), de telle sorte que les
gouttelettes de peinture sont attirées par ce qui est à peindre.
Si l’on transfère des électrons aux gouttelettes de peinture
avant de les vaporiser, quel doit être le signe de la charge
qu’on donne à la surface à peindre ? Expliquez votre réponse.
4 Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Quand on frotte, l’un contre l’autre, deux corps neutres faits de matériaux différents, ils acquièrent
des charges de même signe.
b ) Les électrons portent une charge négative, alors que les protons portent une charge positive.
d ) Quand on frotte deux corps l’un contre l’autre, le corps dont les atomes ou les molécules
retiennent moins bien les électrons acquiert une charge négative.
e ) Dans certaines circonstances, l’électricité statique entraîne l’attraction de deux matériaux, alors
que, dans d’autres circonstances, elle entraîne la répulsion de deux matériaux.
Un coulomb correspond à une charge très importante. Combien d’électrons faut-il retirer à un
5.1
5
corps pour que celui-ci accumule une charge de 1,0 C ?
L’univers matériel
b)
5.2
5.2 Les circuits électriques
L’univers matériel
Certains matériaux, comme les métaux, ont la particularité de per-
mettre aux électrons de circuler facilement. Ces matériaux sont
appelés des « conducteurs électriques ». À l’opposé, les matériaux
dans lesquels les électrons ont de la difculté à se déplacer sont
appelés des « isolants ».
Quand on relie plusieurs éléments conducteurs les uns aux autres
et qu’on branche une source d’énergie électrique à ces éléments, la
source met les électrons en mouvement, de sorte que ceux-ci peuvent
circuler d’un conducteur à un autre.
Un circuit électrique est un ensemble de conducteurs électriques reliés
en boucle et formant un parcours continu dans lequel les particules
chargées électriquement peuvent circuler.
La gure 4 illustre un circuit électrique. Outre une source d’ali-
mentation en énergie électrique (comme une pile), les circuits
contiennent généralement des composantes qui transforment cette
énergie électrique en une autre forme d’énergie. Par exemple, une a ) L’illustration de la pile, de
ampoule électrique transforme l’énergie électrique en énergie ther- l’ampoule, du résisteur
mique et en énergie lumineuse. Un résisteur transforme l’énergie et des fils d’un circuit
électrique en énergie thermique. La source d’énergie et les compo- électrique.
santes qui transforment l’énergie (ou toute autre composante) sont
reliées par des ls conducteurs dans lesquels on peut considérer
que les pertes d’énergie électrique sont négligeables.
On représente le plus souvent les circuits électriques sous forme
schématique, les différentes composantes étant illustrées par des
symboles normalisés (voir la gure 5).
b ) Le schéma de la pile, de
l’ampoule, du résisteur
et des fils d’un circuit
électrique.
Pile Conducteur Ampèremètre
FIGURE 4 La géométrie des fils
n’est pas tout à fait identique sur
l’illustration et sur le schéma du
circuit électrique : néanmoins,
Voltmètre Ampoule Résisteur c’est le même circuit qui est
FIGURE 5 Les symboles normalisés utilisés pour représenter différentes représenté.
composantes des circuits électriques.
Un circuit électrique doit former une boucle fermée pour que les
électrons puissent y circuler. Si le circuit présente la moindre ouver-
ture, les électrons ne pourront pas circuler. Par exemple, quand le
lament d’une ampoule électrique se rompt, les électrons ne cir-
culent plus, et l’ampoule n’éclaire plus.
Quand des particules chargées circulent dans un circuit, il y a,
dans ce circuit, ce qu’on appelle un « courant électrique ».
de charge qui passe en un point donné d’un circuit durant une unité
scientifique de temps.
L’univers matériel
5.2
Quand on étudie les circuits électriques, on distingue les circuits
en série des circuits en parallèle.
L’univers matériel
Un circuit en série est un circuit dans lequel il n’y a qu’un seul
chemin pour le passage du courant. On dit donc qu’un circuit en
série ne comporte qu’une seule boucle (voir la gure 7).
a ) L’illustration d’un circuit en
Dans un circuit en série, le courant est le même dans chacune des série formé d’une pile et de
composantes du circuit. En effet, le courant correspond à la quantité deux ampoules.
de charge qui passe en un point d’un circuit par unité de temps.
Dans un circuit en série, toutes les particules chargées doivent
emprunter le même chemin. Cela signie, par exemple, que si deux
coulombs de charge passent par l’un des éléments d’un circuit en
série chaque seconde, la même quantité de charge doit traverser
chacun des autres éléments de ce circuit durant un intervalle de
temps égal. Si le courant est de 2 A dans une des ampoules du
circuit de la gure 7, il doit être de 2 A également dans la seconde
ampoule.
b ) Le schéma d’un circuit en
Un circuit en parallèle, quant à lui, est un circuit dans lequel les série formé d’une pile et de
particules chargées passent soit par une composante du circuit, soit deux ampoules.
par une autre. Un circuit en parallèle comporte plus d’une boucle
(voir la gure 8). FIGURE 7 Deux ampoules sont
branchées en série avec une pile.
Flash science
5.2
Le courant alternatif
L’univers matériel
Dans les circuits qui sont alimentés par des piles, le courant circule
toujours dans le même sens. Un tel courant est continu (CC).
Dans les circuits qui sont alimentés directement par l’électricité fournie
par le réseau de distribution domestique, le courant circule alternative-
Un adaptateur CA/CC.
ment dans un sens, puis dans l’autre. Un tel courant est alternatif (CA).
Certains appareils, tels les ordinateurs portables, fonctionnent à l’aide d’une pile ou de l’électricité domes-
tique. Leurs circuits internes sont des circuits CC. Quand on les branche à une prise murale, on doit utiliser
un adaptateur CA/CC pour transformer le courant alternatif fourni par la prise en un courant continu.
OUTIL
Mesurer le courant et la différence
de potentiel
Pour mesurer le courant électrique qui traverse une
composante d’un circuit, on utilise un instrument
appelé « ampèremètre » (voir la figure 9, à gauche, et
la figure 11 de la page suivante, à gauche).
5.2
L’univers matériel
a ) On souhaite mesurer le courant qui b ) On ouvre le circuit qui se trouve c ) On branche l’ampèremètre
traverse le résisteur. immédiatement après (ou avant) en série avec le résisteur.
le résisteur en débranchant le fil.
a ) On souhaite mesurer la différence de potentiel aux b ) On branche le voltmètre en parallèle avec le résisteur.
bornes du résisteur.
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) « Tension » et « différence de potentiel » sont des synonymes.
c ) Dans un circuit en série, le courant est le même dans chacune des composantes du circuit,
puisque les particules chargées suivent toutes le même chemin.
2 Associez chacun des éléments de la colonne de gauche à l’énoncé qui lui convient dans la colonne
de droite.
5) Je quantifie la variation de
l’énergie électrique des
particules chargées en fonction
de la grandeur de la charge
qu’elles portent.
6) Je corresponds au rythme
auquel les charges électriques
traversent une composante.
Dans l’un des circuits illustrés ci-dessous, laquelle des ampoules ne s’allumera pas ? Encerclez
5.2
3
cette ampoule et expliquez votre réponse.
a) b)
L’univers matériel
4 Qui suis-je ?
a ) Je suis le type de circuit dans lequel il y a des embranchements.
5 Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 1,5 V. Quelle est la différence de
potentiel aux bornes de chacun des résisteurs ? Entourez la bonne réponse.
a ) La différence de potentiel est de 1,5 V aux bornes de chacun des résisteurs.
b ) La somme des différences de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs est de 1,5 V.
c ) Il est impossible de connaître la différence de potentiel aux bornes de chacun des résisteurs
sans informations supplémentaires.
6 Dans le circuit illustré ci-dessous, l’un des ampèremètres affiche 0,56 A. Quelle valeur de courant
affichera l’autre ampèremètre ? Expliquez votre réponse.
0,56 A
7
parallèle.
a) b) Circuit en parallèle
L’univers matériel
Circuit en série
Parmi les six circuits illustrés ci-dessous, repérez ceux qui se rapportent au circuit a et ceux qui se
rapportent au circuit b. Inscrivez l’une des deux lettres (a ou b) dans les cases prévues à cette fin.
1) 4)
2) 5)
3) 6)
8 Schématisez chacun des circuits illustrés ci-dessous dans les rectangles prévus à cette fin.
5.2
a)
L’univers matériel
b)
c)
d)
9 Sur le schéma ci-dessous, une flèche bleue et une flèche rouge ont été tracées. L’une des flèches
5.2
indique le sens réel du déplacement des électrons et l’autre, le sens du courant conventionnel.
Inscrivez, à côté de chaque flèche, s’il s’agit du sens du courant conventionnel ou du sens du
déplacement des électrons.
L’univers matériel
a) Explication :
b) Explication :
c) Explication :
5.2
11
a ) deux résisteurs et une ampoule qui sont branchés en parallèle avec une pile ;
L’univers matériel
b ) un ampèremètre qui mesure le courant venant de la pile (dessinez-le en rouge) ;
c ) un ampèremètre qui mesure le courant traversant l’ampoule (dessinez-le en bleu) ;
d ) un voltmètre qui mesure la différence de potentiel aux bornes de la pile.
Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.
Utilisez les symboles normalisés pour représenter chacune des composantes du circuit.
13
5.2
suivante pour établir la valeur de la résistance :
L’univers matériel
L’exemple suivant montre comment utiliser la loi d’Ohm.
Exemple
R = 250 Ω
Un résisteur dont la résistance est de 250 Ω est
branché directement aux bornes d’une pile de 9 V.
Quel est le courant qui traverse le résisteur ?
U=9V
Données : Calcul :
R = 250 Ω À partir de l’équation de la loi d’Ohm (U = RI ),
U = 9 V (Puisque le résisteur est branché isoler la valeur de I :
directement aux bornes de la pile, la différence
de potentiel est la même aux bornes du résisteur
qu’aux bornes de la pile.)
I=?
Activités 5.2.2
1 Le courant qui traverse un résisteur dont la résistance est de 1 000 Ω est de 0,15 A. Quelle est la
différence de potentiel aux bornes de ce résisteur ?
Le physicien allemand Georg Simon Ohm (1789-1854) a donné son nom à deux « notions ».
5.2
2
Lesquelles ?
L’univers matériel
3 On mesure une différence de potentiel de 5 V aux bornes d’un résisteur dont la résistance est de
1 250 Ω. Quel est le courant qui traverse le résisteur ?
4 La différence de potentiel aux bornes d’un résisteur est de 3 V, alors que le courant qui le traverse
est de 0,1 A. Quelle est la résistance de ce résisteur ?
On construit le circuit illustré ci-dessous. La valeur affichée sur l’ampèremètre est de 0,25 A. La
5.2
6
valeur affichée sur le voltmètre est de 8,25 V. Quelle est la résistance du résisteur ?
L’univers matériel
7 Deux résisteurs sont branchés en série. Le premier a une résistance de 100 Ω et le second, une
résistance de 200 Ω. La différence de potentiel aux bornes du premier résisteur est de 1,5 V.
Quelle est la différence de potentiel aux bornes du second résisteur ?
8 Tout comme les résisteurs, les filaments des ampoules offrent une résistance au passage du courant.
Cependant, la résistance du filament d’une ampoule peut varier, puisque la résistance qu’un matériau
offre au passage du courant augmente généralement quand sa température augmente.
En vous basant sur ces faits, diriez-vous que le courant qui traverse le filament d’une ampoule
branchée à une source de tension constante va augmenter ou diminuer en fonction du temps, à
partir du moment où on allume l’ampoule ? Expliquez votre réponse.
Exemple
Une bouilloire électrique de 1,5 kW est alimentée par une différence de potentiel de 120 V.
a ) Quel est le courant qui traverse la bouilloire ?
Données : Calcul :
P = 1,5 kW = 1 500 W À partir de l’équation P = UI, isoler la valeur de I :
U = 120 V
I=?
5.2
b ) Si la bouilloire met 3 minutes pour faire bouillir 700 mL d’eau, quelle énergie électrique
consomme-t-elle durant cet intervalle de temps ?
L’univers matériel
Données : Calcul :
P = 1 500 W À partir de l’équation , isoler la valeur
de E :
Δt = 3 min = 180 s
E=?
La bouilloire consomme 270 000 J, soit 270 kJ (1 kJ = 1 000 J) d’énergie électrique pour faire bouillir
l’eau.
Activités 5.2.3
b ) Si le grille-pain est alimenté par une différence de potentiel de 120 V, quel est le courant qui le
traverse ?
2
3,4 A.
a ) Quelle puissance électrique consomme-t-il ?
L’univers matériel
b ) Quelle est l’énergie électrique que consomme cet ordinateur s’il fonctionne à plein régime
pendant 16 heures ?
3 Un four micro-ondes fonctionne sous une différence de potentiel de 120 V et un courant de 5,8 A
quand il est utilisé à puissance maximale. Quelle quantité d’énergie électrique consomme-t-il si on
l’utilise à sa puissance maximale pendant 2 min 30 s ?
Les sociétés qui gèrent les réseaux de distribution électrique, comme Hydro-Québec, calculent
5.2
4
l’énergie que chaque client consomme en kilowattheures (k Wh) et non en joules (J). Un kilowattheure
correspond à la quantité d’énergie consommée par un appareil utilisant une puissance de 1 k W (soit
L’univers matériel
1 000 W) pendant 1 heure :
1 k Wh = 1 k W ⋅ 1 h (puisque E = PΔt)
b ) Si un réfrigérateur consomme 1,2 kWh par jour, combien de joules consomme-t-il en une
journée ?
d ) Pourquoi, selon vous, Hydro-Québec et les autres sociétés de distribution d’électricité dans
le monde utilisent-elles le kilowattheure plutôt que le joule pour mesurer l’énergie électrique
consommée par les particuliers et les commerçants ? Expliquez votre réponse.
FIGURE15 Quand on approche deux pôles identiques l’un de l’autre, ils se repoussent. Quand on approche
deux pôles différents, ils s’attirent.
En plus de s’attirer ou de se repousser, les aimants ont la par-
ticularité de pouvoir exercer à distance une force d’attraction sur
certains objets métalliques qui sont fabriqués avec des matériaux
ayant la propriété d’être ferromagnétiques. Parmi les matériaux
ferromagnétiques, on compte, entre autres, le fer, le cobalt, le nickel,
les alliages contenant l’un de ces métaux et certains autres alliages.
5.3
les aimants (autant par leur pôle Nord que par leur pôle Sud). S
Cette attraction s’explique par le fait que ces objets deviennent eux-
L’univers matériel
mêmes des aimants, de façon temporaire, quand on les approche
d’un aimant permanent. Une fois magnétisés, ils peuvent, à leur
tour, attirer d’autres objets ferromagnétiques (voir la gure 16).
Le champ magnétique est le concept que l’on utilise pour représenter
N
la capacité des aimants à exercer une force à distance sur les autres
aimants et les matériaux ferromagnétiques.
On représente le champ magnétique à l’aide de lignes qui partent
du pôle Nord des aimants et qui entrent dans leur pôle Sud. En un
point de l’espace, la direction de la ligne d’un champ qui passe par FIGURE 16 Les punaises
ferromagnétiques sont attirées
ce point indique la direction de la force qui agirait sur le pôle Nord
par l’aimant. En présence de
d’un aimant qu’on placerait là. Dans une région de l’espace, plus l’aimant, les punaises deviennent,
les lignes de champ sont rapprochées, plus le champ magnétique à leur tour, des aimants qui
est intense. attirent les punaises voisines.
a ) La limaille de fer permet de visualiser la direction b ) On peut visualiser le champ magnétique créé par
et la densité des lignes de champ magnétique. un aimant droit à l’aide de lignes de champ.
Activités 5.3.1
1 Entre 2000 et 2012, la plupart des pièces de 1 cent émises au Canada avaient un cœur d’acier
(l’acier est un alliage de fer et de carbone). Cependant, certaines pièces avaient un cœur de zinc.
Donnez un moyen simple de distinguer les pièces qui sont faites d’acier de celles qui sont faites
de zinc.
2 En tous points de l’espace, les lignes de champ magnétique sont orientées dans la direction
indiquée par l’aiguille d’une boussole. Chacun des cercles illustrés ci-dessous représente une
boussole. Dessinez correctement les aiguilles de ces boussoles. (Dessinez le pôle Nord des
aiguilles en rouge et laissez le pôle Sud en blanc.)
L’illustration ci-dessous montre des lignes de champ magnétique qui entourent un aimant.
5.3
3
Encerclez l’erreur que contient cette illustration et corrigez-la.
L’univers matériel
4 Observez bien les figures présentées ci-dessous. Puis, tracez les lignes de champ magnétique qui
entourent l’aimant ou les aimants représentés.
a)
b)
c)
La Terre agit comme un aimant permanent : le pôle Nord magnétique de l’aimant constitué par
5.3
5
la Terre est près du pôle Sud géographique et le pôle Sud magnétique de l’aimant constitué par la
Terre est près du pôle Nord géographique.
L’univers matériel
a ) Complétez la phrase suivante, qui décrit le comportement d’une boussole dans le champ
magnétique terrestre.
Puisque le pôle Nord d’une aiguille aimantée d’une boussole est attiré par le pôle
magnétique de l’aimant constitué par la Terre, l’aiguille d’une boussole s’oriente naturellement
de façon que son pôle Nord pointe vers le géographique.
b ) L’illustration ci-dessous montre quelques-unes des lignes du champ magnétique terrestre. Les
cercles représentent des boussoles. Complétez l’illustration en dessinant correctement les aiguilles
de ces boussoles. (Représentez le pôle Nord des aiguilles aimantées en rouge et laissez leur pôle
Sud en blanc.)
Pôle Nord
Pôle Sud magnétique de géographique
l’aimant constitué par la Terre
c ) De quelle façon une boussole peut-elle être utile à une personne qui fait, par exemple, une
excursion en forêt ?
5.3
5.3.2 Le champ magnétique d’un l
parcouru par un courant
L’univers matériel
Les phénomènes électriques et magnétiques sont intimement liés. I (sens du
Quand un courant électrique circule dans un l, un champ magné- courant
conventionnel)
tique est créé autour de ce l. Les lignes de champ créées prennent
la forme de cercles autour du l (voir la gure 19).
Comme l’illustre la gure 19, les lignes de champ deviennent
de plus en plus espacées au fur et à mesure qu’on s’éloigne du l.
Cela signie que, plus on s’éloigne du l, plus l’intensité du champ
magnétique diminue.
Pour déterminer expérimentalement le sens des lignes de champ
magnétique créées par un courant électrique qui circule dans
un l rectiligne, on peut utiliser une boussole, comme on le fait
pour connaître le champ magnétique créé par un aimant (voir la FIGURE 19 Les lignes de
gure 20). champ créées par un courant
qui parcourt un fil rectiligne
prennent la forme de cercles
concentriques.
I I
FIGURE 20 Si l’on place des boussoles autour d’un fil parcouru par un
courant, leurs aiguilles s’orienteront tangentiellement aux cercles centrés
sur le fil. Les pôles Nord pointeront dans le sens des lignes de champ.
Activités 5.3.2
L’univers matériel
1 Tracez quelques-unes des lignes de champ magnétique créées par le courant électrique qui circule
dans chacun des fils illustrés ci-dessous.
a) b)
2 Dans chacun des cas représentés ici, dites dans quel sens circule le courant dans le fil.
a) b)
3 Antoine fait passer un courant de 3 A dans un très long fil rectiligne. Comment pourrait-il faire pour
augmenter l’intensité du champ magnétique créé autour de ce fil ?
4 Observez les lignes de champ créées par chacun des fils illustrés ci-dessous. Puis, entourez la
lettre correspondant au fil qui est parcouru par le courant le plus grand.
a) b)
Sur l’illustration ci-dessous, on voit un garçon, un écureuil et un oiseau qui se trouvent à différentes
5.3
5
distances des fils électriques parcourus par des courants. Classez le garçon, l’écureuil et l’oiseau
selon l’ordre croissant de l’intensité du champ magnétique auquel ils sont exposés.
L’univers matériel
6 Comment l’aiguille d’une boussole se comporte-t-elle quand on déplace cette boussole autour
d’un fil rectiligne parcouru par un courant ?
7 Vous faites une promenade en plein air avec un ami. À un certain moment, tandis que vous
marchez sous une ligne à haute tension, vous commencez à discuter de la survie en forêt. Votre
ami sort alors une boussole de son sac. Vous savez tous deux où est le Nord, mais à votre grande
surprise, l’aiguille de la boussole ne pointe pas dans la direction attendue. Comment expliquez-
vous ce phénomène ?
Consolidation du chapitre 5
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Un objet chargé positivement a accumulé un surplus d’électrons.
b ) Deux corps qui portent chacun une charge résultante de même signe s’attirent.
L’univers matériel
qui mesure le courant généré par la pile.
e ) Quelle quantité d’énergie électrique est consommée par chacun des résisteurs en 60 minutes ?
f ) Vous remplacez l’un des deux résisteurs du circuit par un résisteur de 500 Ω.
1) Ce changement aura-t-il pour effet de faire augmenter ou de faire diminuer le courant qui
circulera dans le circuit ? Expliquez votre réponse.
Supposons que de la limaille de fer soit placée à proximité d’un aimant, donc sans contact direct
L’univers matériel
3
avec l’aimant. Ces morceaux de fer pourraient, par exemple, avoir été parsemés sur une plaque de
plexiglas sous laquelle se trouve l’aimant.
Expliquez comment se comportera cette limaille de fer placée ainsi à proximité d’un aimant. Dans
votre explication, vous devrez utiliser chaque mot ou groupe de mots donné ci-dessous au moins
une fois.
4 Votre mère, en vous voyant gesticuler alors que vous étudiez, vous demande ce que vous faites.
Que répondez-vous à votre mère pour lui expliquer ce qu’est la règle de la main droite et ce à quoi
elle sert ?
125
1
C HAPITRE
La lithosphère
126
Nom : Groupe : Date :
1.1
1.1 Les minéraux
La Terre et l’espace
Minéral :
Les roches sont constituées de minéraux, qui ont tous leurs caracté- radium
ristiques propres (voir la gure 1). Les minéraux, particulièrement
les métaux, ont de nombreuses utilités. C’est la raison pour laquelle Minéral :
polonium
on les exploite abondamment.
Un minéral est un élément naturel ou un composé chimique qui entre
dans la composition des roches et des sols.
Un minerai est une roche extraite de la lithosphère. Cette roche contient
une quantité importante d’un minéral, ce qui en justifie l’exploitation.
L’exploitation des minéraux implique un grand nombre de trans-
formations, depuis leur extraction jusqu’au produit ni. Souvent, ce
processus a des conséquences néfastes pour l’environnement. Par Minerai : pechblende
exemple, le broyage, le traitement à des températures très élevées et
FIGURE 1 Un minerai de
le lavage des minerais au moyen de produits chimiques entraînent pechblende (ou uranite) extrait du
la production de déchets, souvent toxiques, qui se retrouvent dans sol afin d'en retirer les minéraux,
l’environnement. soit le polonium et le radium.
Communauté
scientifique
nutritifs.
• Les débris végétaux et animaux s’y décomposent sous l’action des
décomposeurs, de l’humidité et de la température du sol.
• L’horizon O filtre l’eau de pluie qui entraîne une quantité de nutriments
vers l’horizon suivant.
R
• Roche mère fragmentée. Ne contient aucune matière organique.
• Supporte les horizons supérieurs.
1.3 Le pergélisol
Dans certaines régions nordiques ou situées en altitude, la tempéra-
ture passe rarement au-dessus de 0 ºC et une partie du sol conserve,
elle aussi, une température égale ou inférieure à 0 ºC durant une
longue période de temps. Dans ces régions où l’été est très court, le
sol ne dégèle pas en profondeur.
Le pergélisol est la partie du sol considérée gelée en permanence
pendant au moins deux années consécutives.
Le réchauffement climatique actuel menace le pergélisol, ce qui
entraîne de nombreuses conséquences. Par exemple, le dégel du sol
peut provoquer des inondations et rendre les sols plus meubles, donc
propices aux glissements de terrain, entraînant ainsi l’instabilité des
bâtiments et des routes. Il peut également provoquer le relâchement
de certains gaz produits par les microorganismes qui contribuent à
augmenter l’effet de serre. De plus, le dégel du sol menace la survie
de certains organismes, car il modie et rend moins disponible leur
nourriture et détruit leurs habitats naturels. Le pergélisol occupe une
large proportion du territoire du Grand Nord canadien.
1.1 à 1.3
Activités 1.1 à 1.3
1 Pour chaque exemple, indiquez par un crochet s’il est question d’un minéral ou d’un minerai.
La Terre et l’espace
Exemple Minéral Minerai Exemple Minéral Minerai
Le broyage De la chrysotile
(amiante)
2 Nommez l’horizon qui se compare le mieux à chacune des illustrations suivantes. Justifiez vos
réponses.
Du compost
Consultez la figure 2 à la page 128. Parmi les horizons du sol, lequel est le plus récent ? Justifiez
1.1 à 1.3
3
votre réponse.
La Terre et l’espace
Territoire : Nunavut
Température annuelle moyenne :
Hiver (environ 9 mois) : entre -50 et -20 oC
Été (environ 3 mois) : de -10 à 18 oC
Espèces végétales : Principalement du lichen et de la mousse, du thé du Labrador
et du pavot safrané
Espèces animales : Principalement des oiseaux migrateurs
Couche de neige : 25 cm
Partie du sol où l’échantillon a été prélevé :
Explication :
1.1 à 1.3
5
Problématique environnementale
La Terre et l’espace
La déforestation
Il est difficile de subvenir aux besoins de la popu- de l’eau, l’utilisation de fumier biologique et le
lation mondiale grandissante. De plus en plus de mélange culture-bétail.
terres agricoles sont nécessaires, entre autres Ces moyens doivent être appliqués avec vigi-
pour les plantations de céréales destinées à l’ali- lance. Le reboisement et l’agroforesterie doivent
mentation. La solution réside bien souvent dans compor ter une variété d’espèces. De cette façon,
la coupe massive d’arbres. Or, le bois étant coupé l’arrivée d’une maladie ou d’un parasite ciblant
à un rythme supérieur à celui du reboise ment, on une espèce particulière ne devrait pas empêcher
assiste à la déforestation de vastes territoires. les autres végétaux de pousser et de résister mal-
La disparition des forêts entraîne des conséquen- gré ces intrus. De plus, les minéraux et ressources
ces marquées pour plusieurs organismes : habitats puisés du sol varient selon l’espèce des végétaux,
détruits ou grandement modifiés, survie menacée ce qui prévient l’épuisement du sol. Cette diver-
et extinction progressive de certaines espèces. sité végétale entraîne également une diversité
Les coupes à blanc sont le premier pas vers des espèces animales présentes, créant de cette
la déser tification des territoires. Leurs consé- façon un milieu plus équilibré et résilient à l’appa-
quences sont : des sols mis à nu plus propices rition d’un parasite ou d’un virus s’attaquant à une
au ruissellement des eaux ; plus de catastrophes des espèces.
naturelles tels les éboulements et les glisse-
ments de terrain, en raison de l’absence de raci-
nes qui jouent un rôle de soutien pour les sols ;
un appauvrissement en éléments nutritifs.
Quelles sont les solutions pour contrer la défo-
restation à l’échelle mondiale ? L’agroécologie,
où le développement de l’agriculture va de pair
avec la protection et la régénération de l’envi-
ronnement, semble un moyen à préconiser . Ses
techniques incluent : le contrôle biologique (lutte
contre les maladies et les indésirables par des
prédateurs naturels), l’agroforesterie (arbres et
cultures sur un même site), le stockage naturel Une forêt déboisée.
a ) Expliquez pourquoi les coupes à blanc peuvent être considérées comme un premier pas vers
la désertification des territoires.
b ) Des feux ravagent chaque année des milliers d’hectares de forêt au Québec. À l’été 2011,
1.1 à 1.3
299 incendies de forêt ont détruit une superficie de 2500 hectares. L’épinette noire est une espèce
souvent utilisée pour le reboisement. Nommez deux inconvénients associés au reboisement à
l’aide d’une seule espèce sur un territoire.
La Terre et l’espace
6 Monsieur Séguin souhaite suivre les principes de l’agroécologie pour améliorer ses cultures et agir
de façon responsable envers l’environnement. Il se rend au village pour acheter des semences d’orge
pour compléter l’alimentation de ses chèvres. Ainsi, il suit le principe du jumelage culture-bétail.
Monsieur Séguin pratique-t-il vraiment l’agroécologie en agissant de la sorte ? Justifiez votre réponse.
7 Dans certains pays en voie de développement, on élimine des zones forestières afin d’utiliser les
terres pour l’agriculture. Décrivez deux conséquences possibles d’une telle action.
Consolidation du chapitre 1
1 Nommez deux éléments communs aux horizons O et A du sol.
2 Nommez une fonction commune aux deux premiers horizons du sol (O et A).
La Terre et l’espace
3
4 Le tableau ci-dessous permet de résumer les effets de la déforestaton sur les sols. Complétez-le à
l’aide de vos connaissances et de la figure 2 (page 128).
a ) Dans la première colonne, cochez les horizons du sol qui ne sont pas touchés par la déforestation.
Expliquez votre choix dans la deuxième colonne.
b ) Dans la troisième colonne, cochez les horizons du sol qui sont touchés par la déforestation.
c ) Dans la dernière colonne, indiquez quel rôle l’horizon touché par la déforestation ne peut plus
assurer.
O O
(couche (couche
superficielle) superficielle)
A A
(terre arable) (terre arable)
B B
C C
(roche mère (roche mère
fragmentée) fragmentée)
R R
(roche mère (roche mère
non altérée) non altérée)
L’hydrosphère
Sur la « planète bleue », l’eau est présente en quantité abondante. Cette eau s’y trouve
sous diverses formes : sous formes gazeuse, liquide et solide dans l’atmosphère,
sous forme liquide dans les océans, les cours d’eau et les nappes souterraines et sous
forme solide dans les glaciers, les banquises et la neige. L’hydrosphère est l’ensemble
de l’eau qui se trouve sur notre planète, peu importe la forme qu’elle prend.
134
Nom : Groupe : Date :
2.1
2.1 Les bassins versants
La Terre et l’espace
Sur les continents, les précipitations s’écoulent en fonction du relief
et des caractéristiques du sol. C’est ainsi que l’eau s’accumule et
circule à l’échelle de vastes territoires.
Un bassin versant est une partie du territoire qui draine les précipitations
vers une rivière ou un réseau de cours d’eau.
C’est sous l’effet de la gravité que l’eau s’écoule, du haut vers le
bas et selon la dénivellation du terrain. Ce ruissellement dénit des
lignes imaginaires qui relient les points les plus hauts des reliefs
(voir la gure 1). Ces lignes qui délimitent les bassins versants se
nomment « lignes de crête » ou « lignes de partage des eaux ».
Ligne de crête
2.2 La salinité
La Terre et l’espace
Composition ionique des sels Après une baignade à la mer, la peau d’une personne est recouverte
Sodium (Na +) 30,6 % d’une mince couche blanche au goût salé. Par contre, ce phénomène
Chlorures (Cl - ) 55 % ne se produit pas après une baignade dans un lac. La salinité est
Magnésium (Mg2+) 3,7 % un des facteurs qui différencient l’eau de mer de l’eau douce (voir
Sulfates (SO42- ) 7,7 %
la gure 2).
Calcium (Ca2+) 1,2 %
Potassium (K+) 1,1 % La salinité correspond à la quantité de sels minéraux dissous dans un
Autres ions 0,7 % volume déterminé de liquide.
Plus la salinité de l’eau est élevée, plus la masse volumique de
l’eau est grande et, inversement, moins la salinité est élevée, moins
la masse volumique est grande. Ainsi, en raison de la quantité de
sels minéraux contenus dans les océans, l’eau de mer a une masse
volumique plus élevée (1,025 g /mL) que celle de l’eau douce (un peu
Eau 96,5 % Sels 3,5 % moins de 1 g /mL). Un même corps ottera donc plus facilement s’il
est plongé dans l’eau salée que s’il est plongé dans l’eau douce.
Une petite partie des sels de l’eau
de mer provient de l’eau douce L’eau saumâtre, quant à elle, est un mélange d’eau douce et d’eau
des bassins versants fluviaux
qui se déverse dans les océans.
salée. On trouve des eaux saumâtres là où l’eau douce des continents
Ces sels proviennent de l’érosion atteint les océans, à l’embouchure des euves ou dans les estuaires,
des roches de la lithosphère par exemple.
par les eaux de ruissellement
et les eaux souterraines. La plus Comme elle est salée, l’eau de mer n’est pas potable, c’est-à-dire
grande partie des sels provient
de l’activité volcanique et des qu’on ne peut pas la boire. La principale source d’eau potable est
sources sous-marines situées l’eau douce. L’eau est dite « potable » seulement lorsqu’elle répond à
le long des dorsales océaniques.
certains critères qui font l’objet de contrôles et d’analyses. Par ail-
FIGURE 2 La composition de l’eau leurs, la plus grande partie des réserves d’eau douce de la planète
de mer. se trouve sous forme de neige ou de glace.
2.1 et 2.2
L’Est du Canada
La Terre et l’espace
2 a ) Un objet flottant, qui ressemble à une bouteille de plastique, est à la dérive près de Gatineau.
Cet objet peut-il être porté par le courant jusqu’à Trois-Rivières ? Justifiez votre réponse.
b ) En quoi la pollution d’un cours d’eau près de Gatineau peut-elle toucher la population de
Trois-Rivières ? Formulez votre réponse en insistant sur les impacts environnementaux de la
pollution.
3 Au cours d’une visite à Tadoussac, tout près de l’embouchure de la rivière Saguenay, vous observez
que l’eau a une couleur brunâtre là où elle se jette dans le fleuve Saint-Laurent. Vous apprenez que
dernièrement, des pluies très abondantes sont tombées pendant de nombreux jours sur toute la
région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Expliquez le phénomène qui s’est produit à l’embouchure de
la rivière Saguenay pour que l’eau ait cette couleur.
4
crochet, l’élément qui est inutile dans son sac à dos. Donnez deux
arguments pour justifier votre réponse.
Sous-vêtements chauds Crampons
1. Quelle est la masse volumique de l’œuf ? Laissez des traces de votre démarche.
2. Pourquoi l’eau salée a-t-elle une masse volumique supérieure à celle de l’eau douce ?
Justifiez votre réponse.
4. Quelle doit être la valeur minimale de la masse volumique de l’eau salée pour que
l’œuf flotte ?
2.1 et 2.2
6
Problématique environnementale
L’eau potable
La Terre et l’espace
Près des trois quarts de la Terre sont recouverts les États membres de l’ONU se sont engagés,
d’eau. Or, 97 % de cette eau est salée et moins de en l’an 2000, à réduire de moitié, d’ici 2015, le
3 % est de l’eau douce, source d’eau potable. De pourcentage de la population mondiale qui n’a
plus, moins de 1 % de cette eau douce est acces- pas accès à un approvisionnement durable en
sible ; elle provient des cours d’eau et des nappes eau potable. Pour atteindre cet objectif, les pays
souterraines. Le reste est prisonnier des glaciers, signataires misent sur la conservation des terres
des banquises et des neiges éternelles. Ainsi, humides, puisque 30,8 % de l’approvisionnement
l’eau potable est une ressource relativement rare. total en eau douce dans le monde provient des
À l’heure actuelle, deux principaux enjeux concer- eaux souterraines. Or, depuis le siècle dernier,
nant les réserves d’eau potable sur la planète sont 50 % des zones humides mondiales ont disparu…
au cœur des préoccupations. Une autre piste de solution envisagée par d’autres
acteurs sociaux, à un niveau plus local, est
Premièrement, bien que l’eau potable soit un
l’installation de compteurs d’eau semblables aux
bien précieux, les humains en consomment
compteurs d’électricité. Par exemple, des études
énormément. Par exemple, l’agriculture utilise
démontrent que l’utilisation de compteurs d’eau
près de 70 % de toute l’eau douce consommée
au Canada permettrait de réduire de 15 à 30 %
mondialement pour l’irrigation des cultures.
la consommation globale d’eau dans les secteurs
Or, les engrais utilisés par les agriculteurs
résidentiel, commercial, industriel et institutionnel.
sont des polluants qui, par ruissellement et
lessivage, finissent par atteindre les cours
d’eau. D’autres secteurs d’activité sont aussi de
grands consommateurs d’eau douce. On estime
que l’industrie en consomme environ 20 %.
Au Canada, pas moins de 23 000 substances
et produits chimiques sont utilisés dans la
production des biens de consommation et dans
les procédés industriels. Ainsi, un grand nombre
de ces substances se retrouvent ultimement dans
les cours d’eau et les nappes souterraines.
Deuxièmement, tous les peuples n’ont pas un accès
égal à l’eau potable. Pour contrer cette inégalité,
2.4
et les courants froids, répartit la chaleur entre les océans. Cela a
pour effet de réduire les écarts de température entre les pôles et
La Terre et l'espace
l’équateur, et donc de réguler le climat à la surface de la Terre.
Flash science
Le Gulf Stream
Le Gulf Stream est l’un des courants océaniques les
plus importants de la planète. Il est une portion de la
boucle thermohaline. Il transporte l’eau chaude de la mer
des Caraïbes et du golfe du Mexique, remonte vers le m
rea
nord en longeant la côte américaine, puis se dirige vers f St
Gul
l’Europe. De façon générale, on considère que ce courant
océanique a pour effet de réchauffer l’atmosphère au-
dessus de l’Atlantique Nord. Sur l’image satellite ci-contre,
les températures les plus chaudes à la surface de l’eau
vont du jaune à l’orangé et les plus froides, du bleu au
violet. Les températures intermédiaires sont en vert.
1 Indiquez quel type de courant, de surface ou de profondeur, a le plus de chance d’influer sur
chacune des situations suivantes.
La Terre et l’espace
2 a ) Le Gulf Stream est-il un courant de surface ou un courant de profondeur ? Justifiez votre réponse.
b ) Selon vous, le Gulf Stream a-t-il tendance à réchauffer le climat nord-américain ou à le refroidir ?
Justifiez votre réponse.
3 En regardant la photo de la carte postale que Sabrina lui a envoyée, Jim constate que de drôles
de bus des neiges sont garés sur la glace, en montagne… Selon vous, ces bus sont-ils sur une
banquise ou sur un glacier ? Justifiez votre réponse.
Salut Jim!
Voici une photo de notre
voyage au parc national
Jasper. Nous nous sommes
rendus sur la banquise Jim L’Espérance
lle Al
des neiges… Laville, QC,
Be À bientôt! J1G 1N0
Sabrina
4 Durant la semaine des sciences, on vous demande de démontrer comment la température influe sur
2.3 et 2.4
la circulation thermohaline. Pour accompagner votre démonstration, vous faites l’affiche suivante.
La Terre et l’espace
3
a ) Décrivez ce qui se passe à chaque étape du mouvement de convection que vous avez illustré.
b ) Quel élément manque-t-il à votre montage afin que la circulation thermohaline soit représentée
de façon encore plus réaliste ?
Consolidation du chapitre 2
1 La ville de Baie-Saint-Paul est située dans une portion du fleuve Saint-Laurent où l’eau est saumâtre,
comme le montre cette carte.
Caractéristiques de l’eau
Douce (salinité inférieure à 1 g/L)
Saumâtre (salinité de 3 à 15 g/L)
Salée (salinité d’environ 35 g/L)
a ) Est-ce que le fleuve peut être la source d’alimentation en eau de la ville de Baie-Saint-Paul ?
Justifiez votre réponse.
b ) À votre avis, comment peut-on expliquer que l’eau ne soit ni douce ni salée, mais bien saumâtre
dans cette région ? Justifiez votre réponse.
c ) Peut-on dire qu’il y a une circulation océanique à Baie-Saint-Paul ? Justifiez votre réponse.
La circulation océanique comprend deux types de courants : les courants de surface et les courants
La Terre et l’espace
2
de profondeur. À l’aide de vos connaissances sur le sujet, nommez deux éléments qui différencient
ces types de courants.
3 Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers et des banquises. Si cette tendance se
maintient, l’hydrosphère risque d’en être grandement touchée.
Expliquez les conséquences de la fonte accélérée des glaciers et des banquises sur les éléments
suivants.
Bassins versants
Circulation océanique
L’atmosphère
L’atmosphère terrestre est une enveloppe de gaz retenue par la force gravitation-
nelle. Cette enveloppe est formée de plusieurs couches. Bien qu’elle atteigne des
centaines de kilomètres d’altitude, environ 99 % de sa masse totale se situe entre
0 et 50 km au-dessus du sol.
146
Nom : Groupe : Date :
3.1
3.1 Les masses d’air
La Terre et l’espace
Sur de vastes territoires, comme celui de l’Amé- Communauté
rique du Nord, on trouve de très grands volumes scientifique
d’air. Or, d’une région à l’autre, ces volumes
d’air sont soumis à des conditions différentes
L’indice humidex
de température, d’humidité et de pression. Par
Durant les chaudes journées d’été, l’air chargé
exemple, dans les Territoires du Nord-Ouest, qui
d’humidité (vapeur d’eau) empêche le corps
se trouvent au nord de l’Amérique du Nord, l’air
humain de produire la transpiration adéquate
est plutôt sec et froid, tandis qu’en Louisiane, pour se refroidir. Cela donne l’impression
qui se trouve au sud, l’air est plutôt chaud et que la température extérieure est plus éle-
humide. Les volumes d’air qui sont soumis à des vée que la température réelle. C’est pourquoi,
conditions particulières d’une région à une autre au Canada, durant les bulletins de prévisions
se nomment des « masses d’air ». météorologiques, on parle de « chaleur ressen-
tie » ou encore de « l’indice humidex ».
Une masse d’air est un grand volume de l’atmos-
L’indice humidex a été créé en 1965 par deux
phère dont la température, l’humidité et la pression
météorologistes canadiens, J. M. Masterton et
sont relativement homogènes.
F. A. Richardson. Cet indice met en relation le
En raison de leurs caractéristiques diffé- taux d’humidité de l’air et la température réelle
rentes, les masses d’air qui se rencontrent ne se afin d’obtenir une estimation de la chaleur res-
mélangent pas. Ainsi, lorsque deux masses d’air sentie par le corps (toutefois, il ne prend pas
en compte le vent). Comme l’indice humidex
se rencontrent, la masse d’air plus froid s’inltre
n’est pas une mesure, mais le résultat d’un
sous la masse d’air plus chaud car, pour un vo- calcul, il n’est pas représenté par une unité de
lume donné, l’air froid est plus lourd que l’air mesure. À partir d’un indice humidex de 40,
chaud. on considère que l’effet combiné de l’humidité
La surface où se rencontrent deux masses d’air et de la température élevées cause beaucoup
d’inconfort.
se nomme « front » : il s’agit d’une zone où la direc-
tion des vents, la température et le taux d’humi-
dité changent rapidement (voir le tableau 1).
Front et
symbole utilisé Front froid Front chaud
en météorologie
Une masse d’air froid rencontre une Une masse d’air chaud rencontre une
masse d’air chaud. L’air chaud monte masse d’air froid. L’air chaud monte
rapidement tout en se refroidissant. doucement au-dessus de l’air froid
en se refroidissant graduellement.
Facteur
de formation
fortes précipitations
3.2 La circulation
atmosphérique
La Terre et l’espace
3.3
Pôle Nord
Vents d’est polaires
Cellule polaire
La Terre et l’espace
60° N
Cellule de Ferrel
Vents d’ouest
dominants
30° N
Cellules de Hadley
Alizés du
nord-est
Équateur
Alizés du
sud-est 30° S
Pôle Sud
FIGURE 3 La circulation atmosphérique et les vents dominants. Dans la partie de l’hémisphère Nord où se trouve
le Québec, les vents dominants soufflent d’ouest en est. C’est pourquoi la majorité des systèmes météorologiques
qui touchent le Québec passent d’abord par l’Ontario.
L’effet de Coriolis
L’effet de Coriolis a été découvert par le savant français
Gaspard-Gustave Coriolis (1792-1843). Celui-ci a expli- Déviation
qué que la rotation de la Terre fait dévier tout corps vers la droite
en mouvement, par exemple de l’air, sur sa surface.
Ainsi, la trajectoire des vents est déviée vers la droite
(dans le sens horaire) dans l’hémisphère Nord, et vers
la gauche (dans le sens antihoraire) dans l’hémisphère
Sud (voir l’illustration ci-contre). L’effet de Coriolis in-
flue aussi sur les courants marins. La déviation des vents due à l’effet de Coriolis.
Vent
FIGURE 4 Les systèmes de basse pression (cyclones) et de haute pression (anticyclones) dans l’hémisphère Nord.
Ces systèmes sont à l’origine du vent.
3.1 à 3.3
sence d’un anticyclone implique toujours la présence d’un cyclone, et
vice-versa. En effet, le mouvement de convection s’amorce seulement
s’il existe une différence de pression entre deux zones.
Un anticyclone (ou zone de haute pression) est une zone de l’atmosphère
La Terre et l’espace
où l’air froid descend en tournant autour d’un centre de haute pression.
L’air tourne dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère
Nord et dans le sens inverse dans l’hémisphère Sud.
Les anticyclones entraînent des conditions météorologiques plutôt
stables, généralement accompagnées d’un ciel dégagé et de temps
sec. Dans certaines conditions, un centre de haute pression qui reste
longtemps au-dessus d’une même région peut causer une période de
sécheresse ou de froid intense.
2 Durant les journées chaudes et humides d’été, pourquoi l’air nous semble-t-il plus chaud que ce
qu’indique le thermomètre ?
3 On annonce la présence d’un cyclone (dépression) sur l’est du Québec dans les prochains jours.
a ) Expliquez le mouvement des masses d’air durant cette période.
c ) Quel phénomène accompagne habituellement un cyclone, soit avant, soit après son passage ?
4 Consultez la carte de la page 130 du chapitre 1, au besoin, pour répondre à la question suivante.
Est-il possible qu’un ouragan entraînant de fortes précipitations et des vents violents soit observé
au Nunavut ? Justifiez votre réponse.
Ce schéma représente deux masses d’air situées dans un volume identique. Observez-le
3.1 à 3.3
5
attentivement, puis répondez aux questions.
La Terre et l’espace
Légende
Particule d’air
Masse d’air 1 Masse d’air 2 Particule d’eau (H2O(g))
a ) Ces deux masses d’air ont-elles une humidité semblable ou différente ? Justifiez votre réponse.
b) Dans quelle masse d’air la pression atmosphérique est-elle la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
Situation météo
Mardi
b ) Combien de masses d’air observe-t-on sur cette carte ? Justifiez votre réponse.
c ) Inscrivez les termes « chaud » et « frais » aux bons endroits sur la carte.
3.1 à 3.3
d ) Qu’arrivera-t-il à la température de l’air, mercredi, dans la région de Sherbrooke ?
e ) Expliquez comment se déroulera ce changement. Puis, faites un schéma pour illustrer vos
La Terre et l’espace
propos.
Explication :
Schéma :
b ) Comme les ventilateurs ne peuvent pas refroidir l’air ambiant, pour quelle raison choisit-on tout
de même de les utiliser ? Expliquez votre réponse à l’aide de la notion de convection.
Prévisions
Samedi
La Terre et l’espace
Probabilités de précipitations : 10 %
Prévisions
Dimanche
Probabilités de précipitations : 50 %
Comment les averses peuvent-elles se former dans cette situation ? Dans un premier temps,
3.1 à 3.3
expliquez ce qui se produit. Puis, faites un schéma pour illustrer vos propos.
Explication :
La Terre et l’espace
Schéma :
9 Dans la région de Québec, on prévoit un indice humidex de 40 et une chaleur accablante pour les
prochains jours.
a ) Qu’est-ce qui caractérisera la masse d’air durant ces journées ?
b ) Cette masse d’air sera-t-elle le résultat d’un front chaud ou d’un front froid ?
c ) À la lumière de ces prévisions, y a-t-il un risque de formation d’ouragan dans la ville de Québec ?
Justifiez votre réponse.
d ) Pourquoi la chaleur ressentie est-elle plus élevée que la température réelle durant les journées
où l’indice humidex est élevé ?
10 C’est le 15 janvier et vous n’en pouvez plus de l’intense froid polaire qui sévit depuis quelques jours
partout au Québec.
a ) Donnez une caractéristique de la masse d’air présente sur le Québec à ce moment.
c ) Quelles pourraient être les prévisions météorologiques à l’arrivée de cette nouvelle masse d’air ?
FIGURE 5 L’effet de serre. Une partie du rayonnement solaire est réfléchie vers l’espace par l’atmosphère, une autre
est absorbée par le sol. Le sol émet ensuite de la chaleur vers l’atmosphère, dont une partie y reste emprisonnée
grâce aux GES.
3.4
Activités 3.4
La Terre et l’espace
1 Lisez le texte ci-dessous. Puis, répondez à la question.
Expéditeur : Pierre
Objet : Enfin arrivés !
Destinataire : Dominique
Salut Dominique !
Nous sommes finalement au pays des kangourous, après un trajet en avion de près de 24 heures ! Ouf !
Après avoir déposé nos bagages à l’hôtel, nous avons pris un taxi vers le centre-ville. On voyait au loin
un épais nuage de fumée. Le chauffeur nous a dit que des feux de forêt faisaient ravage à l’extérieur
de la ville…
Malgré l’inversion des saisons, les soirées sont fraîches à Sydney… Le long des trottoirs et sur les
terrasses, de grosses lampes électriques réchauffent l’atmosphère ! Nous avons d’ailleurs choisi de
nous arrêter dans un resto typiquement australien : viandes exotiques cuites sur un feu de bois.
Succulent !!!
Je te laisse et te promets de te réécrire bientôt !
Ton ami globe-trotter
Pierre
Parmi les éléments mentionnés dans le courriel de Pierre, relevez ceux qui contribuent à augmenter
l’effet de serre. Justifiez votre réponse.
2 Quelle est la différence entre l’effet de serre naturel et l’effet de serre renforcé ?
3 Pour l’Expo-Sciences, vous devez préparer un montage qui permettra d’expliquer l’effet de serre.
Le tableau suivant présente le matériel mis à votre disposition.
Matériel
Matériel (suite)
La Terre et l’espace
a ) Choisissez parmi ce matériel, puis faites le schéma d’un montage qui vous permettrait de
reproduire, à petite échelle, l’effet de serre. Attention, vous n’êtes pas obligé d’utiliser tout le
matériel à votre disposition.
La Terre et l’espace
Consolidation du chapitre 3
1 Nommez trois éléments qui distinguent le passage d’un front chaud de celui d’un front froid.
4 Parmi les phénomènes suivants, entourez celui ou ceux qui sont responsables de l’effet de serre
renforcé.
a ) Émanation de méthane provenant des sites d’enfouissement (dépotoirs)
b ) Évaporation de l’eau (vapeur d’eau) par les végétaux
c ) Augmentation du nombre de voitures fonctionnant à l’essence
6 Pour chacun des énoncés suivants, nommez le concept dont il est question.
a ) Indice : tous les concepts se terminent par le même son.
Énoncé Concept
Énoncé Concept
c ) Indice : tous les concepts se terminent par la même lettre, mais pas nécessairement par le
même son.
Énoncé Concept
énergétiques renouvelables
et non renouvelables
161
4.1 Nom : Groupe : Date :
de la lithosphère
La lithosphère comprend de nombreuses ressources énergétiques
qui peuvent être regroupées en trois catégories : les énergies fossiles,
l’énergie nucléaire et la géothermie.
Les ressources énergétiques de la lithosphère correspondent aux éner-
gies provenant du sol qui sont exploitées, transformées et utilisées grâce
à divers procédés technologiques.
4.1
4.1.2 L’énergie nucléaire
L’énergie nucléaire est obtenue principalement par la ssion de
La Terre et l’espace
l’uranium. L’uranium étant un minéral, il est une ressource non
renouvelable. La ssion nucléaire est un processus par lequel on
brise le noyau des atomes an de produire une très grande quantité
de chaleur dans le réacteur nucléaire. Cette chaleur est utilisée
an d’enclencher le processus mécanique de production de l’électri-
cité (voir la gure 2). À partir de cette étape du processus, chacune
des étapes suivantes correspond sensiblement à celles qu’on observe
dans les centrales thermiques (voir la gure 1).
Ce mode de production d’électricité est prisé
pour son efcacité et son haut rendement éner- Vapeur d’eau
gétique. Par contre, même s’il ne produit pas Chaudière Turbine à vapeur
de gaz à effet de serre, il demeure une source
d’inquiétudes. En effet, l’énergie nucléaire
génère des déchets qui continuent à émettre
des radiations. Ces déchets radioactifs consti-
tuent un danger pour l’environnement pendant
des milliers d’années. De plus, des accidents
nucléaires peuvent survenir, émettant des
Pompe Réserve d’eau
radiations durant de longues périodes et sur de froide
Réacteur Génératrice
vastes territoires. Ces radiations provoquent
chez les organismes des brûlures et des modi- FIGURE 2 Le fonctionnement d’une centrale nucléaire.
cations génétiques, entre autres. Les déchets Le réacteur produit de la chaleur obtenue à partir de la
radioactifs sont également une source de conta- fission nucléaire de l’uranium. C’est ainsi que la vapeur
mination de l’air et du sol à long terme. qui actionne la turbine est produite.
4.1.3 La géothermie
Dans les profondeurs de la Terre se trouvent
Chauffage Électricité
des roches qui contiennent une grande quan-
tité d’énergie thermique. Cette chaleur, une fois
amenée à la surface, peut soit produire de l’élec-
tricité, soit chauffer directement des bâtiments
(voir la gure 3). L’exploitation de l’énergie géo- 80o
thermique est plus courante dans les régions où
les roches chaudes se trouvent près de la surface
180o
du sol, comme dans les régions volcaniques ou
encore dans les régions situées à la rencontre
de plaques tectoniques, où l’activité volcanique FIGURE 3 Le principe de fonctionnement d’une
est présente. centrale géothermique. La chaleur interne de la Terre
est récupérée. La température de la croûte terrestre
Ce type d’énergie est considéré comme « propre » augmente avec la profondeur.
puisqu’il n’émet pas de gaz à effet de serre, qu’il
utilise une ressource renouvelable et qu’il permet,
en plus, de réduire la consommation d’autres
ressources énergétiques pour le chauffage des
habitations où il est utilisé.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 163
4.1 Nom : Groupe : Date :
Activités 4.1
La Terre et l’espace
Consommation mondiale
d’énergie (1018 joules [J])
lables (voir le graphique ci-contre).
À l’aide de vos connaissances, nommez
deux conséquences de cette augmentation
prévue de la consommation mondiale de
combustibles fossiles.
Années
Pétrole Énergies
Gaz naturel renouvelables
Charbon Énergie nucléaire
Bulgarie
chantier dans le monde en 2009. Japon
Ukraine
République de Corée
a ) Selon vous, quel avantage y Inde
atil à ce que des pays émer Fédération de Russie
République populaire de Chine
gents tels que la Chine et l’Inde 0 2 4 6 8 10 12 14
se tournent vers la production Nombre de réacteurs en chantier
d’électricité provenant de l’éner
Source : Agence internationale de l’énergie atomique, 2009.
gie nucléaire ? Justifiez votre
réponse.
4.1
La Terre et l’espace
3 En 2009, 436 réacteurs nucléaires étaient en exploitation dans le monde (voir le graphique ci-
dessous). Plus de 75 % de ces réacteurs dataient de 20 ans et 25 % dataient d’au moins 30 ans.
De plus, aux États-Unis, 80 % des réacteurs existants ont fait l’objet d’une prolongation d’utilisation
ou d’une remise en état de fonctionner.
Pakistan 2
Roumanie 2
Afrique du Sud 2
Finlande 4
Hongrie 4
Slovaquie 4
Suisse 5
République tchèque 6
Belgique 7
Espagne 8
Suède 10
Chine 11
Ukraine 15
Allemagne 17
Inde 17
Canada 18
Royaume-Uni 19
Corée du Sud 20
Russie 31
Japon 53
France 59
États-Unis 104
0 20 40 60 80 100 120
Nombre de réacteurs en chantier
*Taiwan (Chine) possède six réacteurs et ils sont inclus dans le total.
Source : Agence internationale de l’énergie atomique, 2009.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 165
Nom : Groupe : Date :
On utilise divers systèmes technologiques pour transformer l’énergie en électricité. Les composantes
4.1
4
qui figurent dans le tableau ci-dessous sont des exemples de systèmes technologiques utilisés
dans une centrale thermique.
La Terre et l’espace
Composante Rôle
Combustible fossile
Turbine
Génératrice
5 La carte suivante représente les plaques tectoniques de la Terre ainsi que des zones de volcans actifs.
b ) Nommez deux autres régions du monde où la géothermie pourrait être exploitée à l’heure
actuelle. Justifiez votre choix.
4.2
4.2 Les ressources
énergétiques
La Terre et l’espace
de l’hydrosphère
Essentielle à la vie, l’eau permet aussi de produire de l’électricité.
Actuellement, on utilise deux modes de production d’électricité à
partir de l’hydrosphère : l’énergie hydroélectrique et l’énergie maré-
motrice.
Les ressources énergétiques de l’hydrosphère correspondent à l’ensem-
ble des caractéristiques de l’eau qui sont mises à profit, grâce à divers
procédés technologiques, dans le but d’en tirer de l’énergie électrique.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 167
Nom : Groupe : Date :
4.2
Activités 4.2
La Terre et l’espace
1 Lisez le texte qui suit. Puis, répondez à la question.
2 Vous participez à un débat portant sur la construction d’un complexe hydroélectrique dans le nord
du Québec, le Projet Grande-Baleine, qui a été abandonné depuis quelques années. Pour vous
préparer au débat, consultez la fiche informative suivante.
Le Projet Grande-Baleine
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 169
Nom : Groupe : Date :
À l’aide de vos connaissances et des informations regroupées sur la fiche informative de la page
4.2
Avantages Inconvénients
Tube de plastique
permettant d’évacuer
l’eau dans un seau de
Turbine récupération
Aimants
permanents
Fil électrique
Ampoule
4 Vous habitez au bord de la rivière qui traverse votre ville. En revenant de votre cours de science,
vous vous demandez s’il serait possible de produire de l’électricité en utilisant l’eau de cette rivière.
Nommez deux moyens concrets qui pourraient être envisagés. Justifiez votre réponse.
4.3
4.3 Les ressources
énergétiques
La Terre et l’espace
de l’atmosphère
L’atmosphère est une réserve d’énergie constam-
ment renouvelée par le rayonnement du Soleil. Ce
rayonnement est lui-même une forme d’énergie
exploitable grâce à certains systèmes technolo-
giques (voir la gure 6).
Les scientiques et les ingénieurs exploitent
également les caractéristiques de l’atmosphère
pour concevoir différents modes de production
d’énergie thermique et électrique. Les caracté-
ristiques de l’atmosphère sont sa température,
sa pression et son taux d’humidité.
Les ressources énergétiques de l’atmosphère FIGURE 6 Des panneaux à cellules photovoltaïques.
correspondent à l’ensemble des caractéristiques de Une cellule photovoltaïque est un dispositif qui génère
un courant électrique lorsqu’il est exposé à la lumière.
l’air qui sont mises à profit, grâce à divers procédés
technologiques, afin d’en tirer de l’énergie ther
mique ou électrique.
Un système technologique couramment associé à l’atmosphère est
l’éolienne. Son ancêtre, le moulin à vent, permettait de transformer
l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique capable d’actionner
une meule pour moudre le grain ou d’entraîner la rotation d’une
roue pour puiser de l’eau. Aujourd’hui, l’énergie éolienne est exploi- Pale
tée pour produire de l’électricité. Les éoliennes sont généralement Génératrice
de très hautes structures, ce qui leur permet de capter les vents. d’électricité
En tournant, leurs pales activent une génératrice qui se trouve à
l’intérieur de la nacelle et qui sert à produire de l’électricité (voir
la gure 7).
Nacelle
Plusieurs avantages sont associés à la production d’électricité à
Système
partir d’éoliennes. Par exemple, le vent est une énergie renouvelable d’orientation
et les éoliennes n’émettent aucun gaz à effet de serre ni aucun autre
polluant. Toutefois, ce mode de production comporte des désavan-
tages. En effet, la puissance d’électricité produite dépend entière-
ment de facteurs météorologiques telle la force des vents. Lorsque
les éoliennes ne peuvent pas sufre à la demande, il est nécessaire
qu’elles soient secondées par un autre mode de production d’élec- Mât
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 171
4.3 Nom : Groupe : Date :
Activités 4.3
La Terre et l’espace
1 Décrivez le fonctionnement d’une éolienne. Pour ce faire, complétez les encadrés ci-dessous.
Nom : Nom :
Fonction : Fonction :
Nom : Nom :
Fonction : Fonction :
Puissance Puissance
Région administrative potentielle annuelle Région administrative potentielle annuelle
( 109 kWh) ( 109 kWh)
Source : Étude réalisée pour le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, juin 2005.
4.3
2
Québec qui présentent le meilleur
potentiel quant à la production
La Terre et l’espace
annuelle d’électricité provenant
d’éoliennes ?
3 Dans le recensement de 2011, les trois plus grandes villes du Québec en termes d’habitants
étaient les suivantes : Montréal (1 649 519 habitants), Québec (516 622 habitants) et Laval
(401 553 habitants).
a ) Selon les données présentées dans le tableau du bas de la page 172, pourrait-on envisager
d’installer des éoliennes près de chacune de ces villes afin de fournir une partie de l’électricité
à ses habitants ? Justifiez votre réponse.
b ) Hormis les régions que vous avez nommées dans la réponse à la question 2a, nommez
une autre région du Québec où il pourrait être judicieux de produire de l’électricité à l’aide
d’éoliennes. Justifiez votre réponse.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 173
Nom : Groupe : Date :
4 La carte suivante indique la puissance moyenne annuelle des vents (mesurée à 50 m de hauteur)
4.3
selon les régions du Canada. La puissance des vents est exprimée en watts par mètre carré (W/m2).
La Terre et l’espace
Légende
(W/m2)
1000
800
600
400
200
a ) Quelles sont les deux régions du Canada où le potentiel d’énergie éolienne est le plus grand ?
b ) Quelles sont les régions du Canada où le potentiel d’énergie éolienne est le plus faible ?
5 La thermopompe à air (voir la photo ci-dessous) est un appareil électrique pouvant chasser la chaleur de
l’air vers l’extérieur afin de climatiser une habitation en été et, inversement, transférer la chaleur de l’air
de l’extérieur vers l’intérieur en hiver. Toutefois, durant les grands froids d’hiver, elle doit être couplée
à un autre système, tel le chauffage au mazout, au gaz ou à l’électricité, afin de répondre aux besoins
de chauffage.
Nommez un avantage et un inconvénient de ce système de chauffage sur le
plan environnemental.
Avantage :
Inconvénient :
Un modèle de
thermopompe à air.
La Terre et l’espace
Consolidation du chapitre 4
1 Qu’ont en commun les modes de production d’électricité suivants (outre le fait de produire de
l’électricité) ?
a ) Les énergies fossiles et l’hydroélectricité
2 Dans le cadre d’un travail portant sur les modes de production d’électricité dans le monde, vous
avez choisi d’étudier le cas des Pays-Bas. Voici les informations dont vous disposez.
Capitale :
Amsterdam
Superficie :
41 526 km2
Point culminant :
322 mètres
(Vaalserberg)
Point le plus bas :
-7 mètres
Côtes :
451 kilomètres
Les Pays-Bas sont situés au nord-ouest de l’Europe. Les côtes, longues de 451 km, sont exposées
aux vents qui soufflent dans cette région à partir de l’océan Atlantique, de la mer du Nord et de
la mer des Wadden. Près du quart de la superficie totale du pays (41 526 km2) est situé sous
le niveau de la mer. Le relief des Pays-Bas est généralement plat, avec un point culminant à
322 mètres seulement.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 4 Les ressources énergétiques… 175
Nom : Groupe : Date :
Biomasse (biogaz,
agrocarburants) 70,8 %
biogéochimiques
Un grand nombre d’éléments chimiques sont à la base de la vie sur Terre. Par
exemple, l’oxygène et l’hydrogène forment la molécule d’eau. Le carbone et
l’azote sont essentiels aux organismes vivants. Ces éléments chimiques circulent
en boucle infinie dans l'environnement, passant d’une forme à une autre. Les
différents processus de transformation de ces éléments se nomment les « cycles
biogéochimiques ».
Le cycle de l’eau est un exemple qui illustre le phénomène des cycles dans la
nature. En effet, l’eau s’évapore dans l’air, se condense, puis retombe sous forme
de précipitations qui, une fois au sol, s’évaporent à nouveau, et ainsi de suite…
177
5.1 Nom : Groupe : Date :
6
1
1 3
3
2
Végétaux
2 Animaux terrestres
Phytoplancton
Hydrosphère 4 Zooplancton
5
Faune aquatique
Lithosphère
Sédiments
Nappe de pétrole 5
5.1
La portion biochimique du cycle du carbone (suite)
On appelle parfois « carbone organique » le carbone présent dans l’environnement sous forme de matériaux
La Terre et l’espace
organiques comme des végétaux ou des animaux, entre autres.
3 L’émission du carbone dans l’atmosphère Au cours de la respiration, les organismes rejettent dans l’atmo
sphère, sous forme de gaz carbonique (CO 2), une partie du carbone qu’ils ont absorbé. Ils rejettent aussi une
quantité importante de méthane (CH4) à travers leurs déchets. Une partie du gaz carbonique qui est rejeté
dans l’atmosphère est à nouveau absorbée par les végétaux au cours de la photosynthèse (voir les flèches
numérotées 3 sur la figure 1). Ainsi, cette portion du cycle du carbone recommence.
Communauté
scientifique
Andrew J. Weaver
(1961-)
Professeur à l’Université de Victoria en ColombieBritannique ,
Andrew J. Weaver est à la tête de la chaire de recherche du Canada
portant sur les modélisations et les analyses du climat de la planète.
Sa plus récente réalisation, le Earth System Climate Model (ESCM),
est un simulateur virtuel de la Terre et de son climat. Weaver travaille
d’ailleurs à rendre ce simulateur plus performant, afin de vérifier les
théories relatives au réchauffement climatique et aux impacts qu’ont
les divers projets de reboisement. Il est également à la tête du Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, mis sur pied
par les Nations Unies, dont le travail a été récompensé par le presti
gieux prix Nobel de la paix, en 2007.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 5 Les cycles biogéochimiques 179
Nom : Groupe : Date :
5.1
Activités 5.1
La Terre et l’espace
Des coquillages
au bord de la mer
Un orignal
qui se nourrit
5.1
2
a ) Dans la deuxième colonne, nommez le processus du cycle du carbone auquel chacune des
situations représentées peut être associée.
La Terre et l’espace
b ) Dans la troisième colonne, justifiez votre réponse.
Un bernard-l’ermite
au bord de la mer
Des dauphins
qui nagent
Une mobylette
en marche
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 5 Les cycles biogéochimiques 181
Nom : Groupe : Date :
En décembre 1997 à Kyoto, au Japon, les délégués de 160 pays se sont réunis pour discuter des
La Terre et l’espace
mesures à prendre afin de contrer le réchauffement climatique. Au terme des négociations, ils se sont
entendus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables à l’activité humaine.
Ainsi, les délégués souhaitaient qu’entre 2008 et 2012, les émissions de certains gaz soient réduites
de 5,2 % par rapport aux émissions de 1990.
a ) Dans vos mots, expliquez le lien entre le protocole de Kyoto et le cycle du carbone.
b ) En quoi les objectifs du protocole de Kyoto peuvent-ils contribuer à maintenir l’équilibre de l’éco-
système planétaire ?
4 Selon le graphique suivant, la production d'électricité au début des années 2000 a-t-elle contribué
à réduire le déséquilibre du cycle du carbone ? Justifiez votre réponse.
5.2
5.2 Le cycle de l’azote
La Terre et l’espace
L’azote est un constituant des molécules qui sont à la base de la
vie, tels les protéines et l’ADN. Il se trouve principalement sous
forme gazeuse, le diazote (N2), qui compose 78 % de l’air que nous
respirons. Comme la plupart des organismes ne peuvent utiliser le
diazote gazeux directement, il doit être transformé, d’où la circu-
lation de l’azote dans le sol, l’eau et l’air.
Le cycle de l'azote comprend tous les échanges d'azote entre la lithosphère,
l'hydrosphère et l'atmosphère.
Étant donné la diversité des organismes qui participent au cycle
de l’azote, il est plus simple de présenter ce dernier premièrement
en milieu terrestre, deuxièmement en milieu aquatique.
Bactéries
dénitrifiantes
Végétaux
Assimilation 3
4
1 Nitrates (NO3 - )
Bactéries fixatrices Lessivage Hydrosphère
d’azote dans les racines Décomposeurs
des plantes légumineuses (champignons,
1
bactéries)
Bactéries
nitrifiantes
2 3
1
Ammoniac (NH 3)
Ammonium (NH4+) Nitrites (NO2- )
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 5 Les cycles biogéochimiques 183
5.2 Nom : Groupe : Date :
Nourriture
1
4
Bactéries
dénitrifiantes Cyanobactéries
Assimilation
Nitrates (NO3 - )
Bactéries
Bactéries nitrifiantes Déchets
nitrifiantes 2 Ammonium (NH4+)
Végétaux 3 Ammoniac (NH3)
aquatiques Nitrites (NO - )
2
Assimilation
Plantes en décomposition
et déchets organiques
5.2
Activités 5.2
La Terre et l’espace
1 Quel processus du cycle de l’azote est touché dans chacune des situations suivantes ?
Situation Processus
-
a ) L’épandage massif d’engrais contenant des nitrates (NO3 )
2 Les phénomènes suivants sont observés dans le champ de monsieur Séguin. Pour chacun d’eux,
décrivez son impact relativement au cycle de l’azote.
Présence importante de
champignons dans le champ
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 5 Les cycles biogéochimiques 185
Nom : Groupe : Date :
3
Pour ce faire, ils se procurent un composteur
et un guide d’utilisation à la quincaillerie du Guide d’utili
satio
du composteu n
La Terre et l’espace
b ) Selon vous, quelle est l’utilité du compost au regard de ce que vous avez appris sur le cycle de
l’azote ?
4 Pour son anniversaire, Simon a reçu un aquarium avec des poissons exotiques. À l’aide de vos
connaissances sur le cycle de l’azote, répondez aux questions de Simon.
a ) « Pourquoi faut-il que je mette d’abord les végétaux dans l’aquarium, et non les poissons ? »
b ) « Quels sont les éléments importants dont je dois tenir compte pour que mes poissons vivent
longtemps ? »
La Terre et l’espace
Consolidation du chapitre 5
1 Pour chacun des cycles vus dans ce chapitre, décrivez trois phénomènes qui démontrent qu’il
s’agit bel et bien de cycles biogéochimiques.
a ) Le cycle du carbone
b ) Le cycle de l’azote
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 5 Les cycles biogéochimiques 187
Nom : Groupe : Date :
Pour chacun des phénomènes ou des activités représentés dans ce tableau, nommez le ou les
La Terre et l’espace
3
cycles en cause ainsi que le processus.
La biosphère se caractérise par une grande diversité, tant sur le plan des organismes
que des milieux de vie et des climats. En fait, chaque région climatique a des condi-
tions de température, de précipitations et de sol particulières. Celles-ci dépendent
des phénomènes qui se produisent dans l’atmosphère, dans l’hydrosphère et dans
la lithosphère. Ce sont ces conditions qui déterminent la répartition des organismes
dans la biosphère.
189
6.1 Nom : Groupe : Date :
La forêt • Hivers assez doux • Plantes herbacées, fougères, arbustes • Faune diversifiée :
tempérée et humides, étés et arbres (forêt de feuillus) poussant ours noirs, écureuils,
assez chauds sur un sol riche en matière organique ratons laveurs,
• Précipitations décomposée lièvres, merles, etc.
abondantes
Le désert • Précipitations très • Végétation rare et rabougrie avec peu de • Faune adaptée
rares feuillage ou avec des épines, et munie de aux conditions
• Températures longues racines pouvant puiser l’eau et désertiques :
contrastées entre les minéraux en profondeur scorpions, insectes,
le jour et la nuit serpents, lézards,
coyotes, etc.
6.1
Activités 6.1
La Terre et l’espace
1 Observez les photos suivantes.
a ) Sous chacune d’elles, inscrivez le numéro correspondant au biome approprié.
1. Désert 2. Forêt tempérée 3. Prairie tempérée 4. Taïga
b ) Pour chacune des photos, nommez deux caractéristiques qui vous ont permis d’identifier le
biome.
1. Désert
2. Forêt tempérée
3. Prairie tempérée
4. Taïga
2 L’effet de serre, qui est en partie responsable des changements climatiques, semble avoir des
impacts particulièrement marqués dans les régions nordiques. En effet, dans ces régions, la calotte
glacière fond un peu plus chaque année, ce qui entraîne diverses conséquences sur l’écosystème.
Décrivez une conséquence possible, dans les régions nordiques, de la fonte de la calotte glacière
sur chacun des éléments suivants. Dans chaque cas, justifiez votre réponse.
a ) Les précipitations
b ) La flore
c ) La faune
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 6 Les régions climatiques 191
Nom : Groupe : Date :
3
terrestres, expliquez pourquoi l’Himalaya se
trouve dans la taïga, alors que cette chaîne
La Terre et l’espace
Le dragon barbu
Le dragon barbu est un reptile docile, qui se
laisse approcher facilement. Il est possible de Région Australie, zones arides ou
répondre à ses besoins vitaux lorsqu’il est en semi-arides
captivité et, contrairement à plusieurs de ses
Température Jour : entre 28 et 48 °C
congénères, il ne craint pas l’être humain.
tolérée
Nuit : 22 °C
Selon les informations de cette fiche, dans quel type de biome terrestre le dragon barbu vit-il ?
Justifiez votre réponse à l’aide de trois arguments.
6.2
6.2 Les biomes aquatiques
La Terre et l’espace
Les biomes aquatiques occupent une importante supercie de la
Terre, celle-ci étant recouverte à plus de 70 % d’eau. On divise
habituellement ces biomes en deux catégories : les biomes marins
et les biomes d’eau douce. Ces deux types de biome se distinguent
par leur salinité.
Flash science
Un biome aquatique est une étendue d’eau douce ou d’eau salée carac-
térisée par sa flore et sa faune. La pollution
sous-marine
6.2.1 Les biomes marins En plus de l’acidification
des océans et de l’enfouis-
Les biomes marins se trouvent dans les océans et les mers. Voici sement des déchets, les
une description de quelques-uns des biomes présents dans ces vas- épaves comptent parmi
tes étendues d’eau. les principales sources
de contamination des
biomes marins. Environ
La zone néritique
75 % des épaves qu’on
C’est la zone des eaux de surface éclairée par la lumière (moins de trouve dans la mer s’y
200 mètres de profondeur) et située près des côtes. L’énergie du Soleil sont englouties pendant la
y permet la croissance du phytoplancton, nourriture essentielle à Seconde Guerre Mondiale.
plusieurs organismes tels les crustacés, les poissons, les méduses, les En 2004, on a dénombré
mollusques, les oiseaux et certains mammifères. Dans cette zone, on quelque 8569 épaves
trouve une forte activité humaine, principalement la pêche. potentiellement polluantes
dans le monde, dont 1583
bateaux-citernes. Ces épa-
La zone abyssale
ves risquent de libérer peu
À partir de 2000 mètres de profondeur, les températures avoisi- à peu leur contenu (pétrole,
nent les 4 °C et l’obscurité est totale. C’est pourquoi les organismes produits toxiques, métaux
habitant cette partie des eaux océaniques sont moins nombreux et lourds), car leurs structures
moins diversiés. métalliques se désagrè-
gent graduellement.
Les organismes adaptés aux conditions de vie sur les fonds marins
constituent le benthos (ou zone benthique). Cette zone des fonds ma-
rins abrite des algues et des herbes marines ainsi que des crustacés,
des mollusques et certains poissons appelés les « poissons de fond ».
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 6 Les régions climatiques 193
6.2 Nom : Groupe : Date :
6.2
Activités 6.2
La Terre et l’espace
1 Indiquez si chacun des biomes représentés ci-dessous est un biome marin ou un biome d’eau
douce.
a) b) c)
d) e) f)
a)
b)
c)
d)
e)
f)
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 6 Les régions climatiques 195
Nom : Groupe : Date :
Vous songez à vous procurer un aquarium et à l’aménager. Vous hésitez entre recréer un milieu
6.3
3
tropical, qui rappelle les splendeurs de l’océan, et recréer un milieu plus commun, tel un étang, où
vivront seulement des poissons rouges et quelques végétaux.
La Terre et l’espace
Quel est le principal facteur que vous devez considérer afin de recréer l’un ou l’autre de ces milieux ?
Justifiez votre réponse.
TABLEAU 3 Des exemples de facteurs qui influent sur la distribution des biomes
Facteurs qui influent sur la distribution Facteurs qui influent sur la distribution
des biomes terrestres des biomes aquatiques
Précipitations
Force et sens du courant
Vents
Nourriture
Température
6.3
Activités 6.3
La Terre et l’espace
Le tableau suivant présente le ou les biomes où vivent certaines espèces animales et végétales. À l’aide du
LOWRES
tableau 3 (voir la page 196), qui présente les facteurs influant sur la distribution des biomes, complétez-le.
a ) Dans la deuxième colonne, nommez un des facteurs qui, selon vous, influent sur la présence de
chaque espèce dans le ou les biomes nommés.
b ) Dans la troisième colonne, expliquez votre réponse.
Le thé du Labrador
pousse dans certaines
tourbières acides, dans la
taïga et dans la toundra.
Le phytoplanc ton se
trouve dans les eaux
de surface des cours
d’eau, des rivières et des
océans.
Reproduction interdite © Chenelière Éducation inc. Chapitre 6 Les régions climatiques 197
La Terre et l’espace Nom : Groupe : Date :
Consolidation du chapitre 6
1 À l’aide des mots et des images qui suivent, complétez le tableau.
A B C
a ) Inscrivez d’abord, dans la deuxième rangée du tableau, le nom du biome représenté par chaque
photo de la rangée « Biome ».
b ) Inscrivez ensuite, dans la troisième rangée, le numéro associé à la flore la plus caractéristique
de ce biome.
c ) Dans la dernière rangée, inscrivez la lettre associée aux espèces de la faune qu’on trouve, entre
autres, dans ce biome.
Biome
Nom
Flore
Faune
c ) Le désert et la toundra
L’espace
L’être humain a très tôt orienté son regard vers le ciel et tenté d’expliquer ce qu’il y
observait, comme la course du Soleil, les phases de la Lune et les étoiles filantes. De
plus, bien avant l’invention d’instruments d’observation perfectionnés et les progrès
scientifiques du siècle dernier, il avait la conviction que certains de ces phénomènes
avaient des effets sur la Terre.
De nos jours, les sciences de la Terre et de la vie ont mis en évidence l’impact sur
notre planète de certains faits astronomiques. Les scientifiques se sont intéressés
notamment aux échanges d’énergie dans la biosphère. Ainsi, ils ont découvert que
le rayonnement solaire est à la base de la plupart des énergies disponibles sur la
Terre, que ce soit l’énergie chimique emmagasinée dans la biomasse, les énergies
fossiles ou encore les énergies éolienne et hydraulique.
199
7.1 Nom : Groupe : Date :
Tr ue
du o pi q pi q e r
Ca ue
n ce Tro C an c
r du
7.2
Activités 7.1
La Terre et l’espace
1 Complétez le tableau suivant.
a ) Pour chacun des phénomènes illustrés, indiquez dans la deuxième colonne quel facteur influe
sur la quantité de rayonnement solaire reçue.
b ) À l’aide d’un crochet, indiquez si ce phénomène contribue à augmenter ou à diminuer la
quantité de rayonnement solaire reçue à la surface de la Terre.
La destruction de la
couche d’ozone de
la haute atmosphère
causée par certains
polluants
La fumée des
cheminées
d’une usine
La hauteur du
Soleil par rapport à
l’horizon au Québec,
en décembre
2 Votre ami revient de la plage. En vous montrant son « coup de soleil », il vous dit : « C’est fou comme
le soleil est fort au bord de la mer ! » Nommez un facteur qui a favorisé la quantité de rayonnement
solaire reçue par votre ami.
nelles dont l’une des manifestations observables sur la Terre est le phé-
nomène des marées.
La Terre et l’espace
Rotation Attraction
de la Terre de la Lune
b ) À la nouvelle Lune, il se Lune
produit une marée de vive- Pôle Nord
eau.
Marée
Marée
haute
basse
Flash techno
L’usine marémotrice de la Rance
L’usine marémotrice de la Rance, située sur les côtes de Bretagne,
en France, produit de l’électricité à partir du mouvement de l’eau
créé par les marées. Cette centrale hydroélec trique, pionnière dans
les énergies renouvelables, a été construite entre 1961 et 1966.
7.2
Activités 7.2
La Terre et l’espace
1 Observez l’illustration suivante, qui montre la position de la Terre par rapport à la Lune et au Soleil
à un moment donné. Puis, répondez aux questions.
Soleil
Lune
A
Terre
Titre :
Légende
2 Durant votre séjour en Gaspésie, vous souhaitez faire une excursion en mer. Au port, vous
rencontrez le capitaine d’un bateau qui vous dit : « Nous pouvons partir demain matin à 7 h 00,
mais pas avant, sinon, nous n’irons nulle part ! »
a ) Comment expliquez-vous la réponse du capitaine ?
b ) La marée est à son plus bas vers 16 h 00 le jour où vous parlez au capitaine. Au moment où
7.2
vous quitterez le port avec lui, le lendemain matin à 7 h 00, l’eau sera-t-elle en train de monter
ou de descendre ? Justifiez votre réponse.
La Terre et l’espace
La Terre et l’espace
4
situées le long des côtes sont parfois construites sur pilotis,
comme le montre la photo ci-contre.
Expliquez un des avantages liés à ce genre de construction.
Consolidation du chapitre 7
1 Complétez le tableau suivant.
a ) Dans la deuxième colonne, indiquez à l’aide d’un crochet si le rayonnement solaire est absorbé
ou réfléchi par la surface représentée.
b ) Dans la dernière colonne, nommez le facteur responsable de l’absorption ou de la réflexion du
rayonnement solaire.
De la neige
Parmi les facteurs suivants, entourez ceux qui influent sur l’insolation.
La Terre et l’espace
PL
207
1
CHAPITRE
L’écologie
208
Nom : Groupe : Date :
1.1
1.1 La biosphère
L’univers vivant
Certaines espèces nous semblent inutiles, mais
chaque être vivant a sa place parmi les orga-
nismes qui peuplent la Terre. C’est l’ensemble de
ces êtres vivants qui constitue ce qu’on appelle
la « biosphère ».
La méthode par comptage direct FIGURE 1 Quatre nids d'une même espèce d'oiseaux
(recensement) ont été répertoriés dans ce boisé. La taille de la
population de ces oiseaux dans le boisé est estimée
Si les individus d’une population sont peu nom- à 24 (4 nids répertoriés × 6 individus par nid).
breux, comme certains mammifères, on peut
simplement les compter pour en déterminer le
nombre. Par exemple, une photographie aérienne
permettrait de compter le nombre de loups pré-
sents sur un territoire.
La méthode de capture-recapture
Pour des espèces qui se déplacent beaucoup, on capture un certain
nombre d’individus que l’on marque pour ensuite les relâcher dans
L’univers vivant
15
35
La taille de la population de poissons dans ce lac est estimée à 80.
1.1
1.1.2 Les communautés
L’écologie ne se concentre pas seulement sur les populations, elle
L’univers vivant
étudie aussi les communautés.
Une communauté est l’ensemble des populations (animales et végétales)
qui vivent sur un même territoire.
Une des caractéristiques d’une communauté est sa biodiversité.
La biodiversité (ou la diversité spécifique) correspond à la diversité des Individu
espèces qui composent une communauté.
La biodiversité se mesure à
l’aide de plusieurs critères. Un de
ces critères est la richesse spéci-
que, qui correspond au nombre
total d’espèces que compte la
communauté. Un autre critère est
l’abondance relative, qui désigne le
pourcentage que représentent les Population
individus d’une même espèce par
rapport au nombre total d’indi-
FIGURE 4 Une sapinière présente vidus de la communauté. Pour
une faible biodi versité. On y trouve présenter une grande biodiversité,
peu d’espèces d’arbres ; la richesse
les populations d’une communauté
spécifique est donc faible. De plus,
le sapin étant l’espèce présente en
doivent être nombreuses et répar-
plus grand nombre, l’abon dance ties en proportions égales (voir la
relative n’est pas équilibrée. gure 4).
Communauté
1.1.3 Les écosystèmes
L’écologie consiste aussi en l’étude des écosystèmes.
Un écosystème est l’ensemble des organismes vivants d’une commu-
nauté qui interagissent entre eux et avec des composants non vivants
présents sur le même territoire.
Un écosystème comporte différents niveaux écologiques : l’individu,
la population, la communauté et l’écosystème (voir la gure 5).
Écosystème
Activités 1.1
Observez bien les photos ci-dessous. Répondez aux questions qui suivent.
1.1
2
1) 3)
L’univers vivant
2) 4)
2) la taille de la population de coraux roses de la photo 4 (si cette photo représente toute la
surface marine étudiée) ? Expliquez votre réponse.
d ) Laquelle de ces quatre photos présente la biodiversité la moins riche ? Expliquez votre réponse.
Les coraux sont des organismes ultra-sensibles aux changements et ils peuvent même en mourir.
1.1
3
Selon vous, quel serait l’impact d’un tourisme marin intensif sur la biodiversité d’une communauté
de coraux ?
L’univers vivant
4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l’énoncé lorsqu’il est faux.
a ) Tous les individus d’un même territoire sont nécessairement de la même espèce.
Trois voisins possèdent chacun un terrain de grandeur différente. Sur chaque terrain, une espèce de
1.1
6
fleurs a poussé.
a ) Complétez ce tableau en tenant compte des données fournies.
L’univers vivant
Terrain 1 15 4 Aléatoire
Terrain 2 90 60 En agrégats
b ) Comment la densité de population de deux des trois terrains peut-elle être identique si l’aire
des terrains est différente ?
c ) Les propriétaires des terrains 2 et 3 arrachent tous les deux les plants de fleurs sur la moitié de
leur terrain. Ils s’aperçoivent alors que la densité des plants de fleurs restants est différente sur
chaque terrain. Expliquez pourquoi il en est ainsi.
d ) Quelle serait la meilleure façon d’évaluer la taille de la population de fleurs du terrain 1? Expliquez
votre réponse.
7 Une communauté peut présenter une biodiversité plus ou moins grande. Quels sont les indices :
a ) d’une faible biodiversité dans une communauté ?
1.2
8 Dessinez ci-dessous deux communautés dont la biodiversité est différente. Expliquez ensuite ce qui
différencie cette biodiversité.
L’univers vivant
1.2 Les interactions
Dans un écosystème, les interactions entre les individus qui y vivent
ainsi qu’entre les individus et leur milieu créent diverses dynamiques.
1.2
Activités 1.2.1 et 1.2.2
L’univers vivant
1 Comment le cycle biologique influe-t-il sur la croissance de la population ?
2 La laitue, une plante annuelle, meurt à l’automne après avoir donné beaucoup de graines qui
germeront au printemps. Le fraisier, une plante vivace, ne donne des fruits que dans sa deuxième
année de vie. Expliquez en quoi diffèrent les cycles biologiques de ces deux espèces.
3 Dans les énoncés suivants, nommez le facteur qui fait varier le nombre d’individus
d’une population et dites à quel type de croissance on a affaire.
a ) Chaque année, des millions de monarques quittent nos régions et vont passer
l’hiver dans les forêts du Mexique.
b ) Dans certaines villes, les chats errants sont stérilisés, puis relâchés près du lieu de leur capture.
c ) Malgré l’arrachage des pissenlits, les graines de cette plante, emportées par le vent, viennent
constamment recoloniser le terrain.
d ) Au Québec, un nombre limité de permis pour chasser la chevrette (la femelle du chevreuil) sont
émis. Or, des chasseurs malhonnêtes tuent des chevrettes sans détenir ce permis.
4 Les guppys, poissons tropicaux, se reproduisent rapidement et en abondance, et leur durée de vie
est d’environ deux ans. Si on place quatre guppys dans un aquarium, la population augmentera
pendant six mois. Par la suite, on observera une croissance nulle. Donnez une explication de ce
phénomène.
Deux populations de petits herbivores, des lièvres et des marmottes, vivent en communauté dans
1.2
5
un champ de trèfle, où ils trouvent leur nourriture. Une population de prédateurs s’installe tout près
et se met à les chasser.
L’univers vivant
a ) De quel type sont les interactions entre les marmottes et les lièvres ?
c ) Si le prédateur a une préférence marquée pour les lièvres, quel effet cela aura-t-il sur la
population de marmottes ?
6 Dans le tableau suivant, notez les différents types d’interactions qui sont décrits.
Description Interaction
7 Parmi les interactions décrites dans le tableau de la question précédente, indiquez laquelle ou
lesquelles sont :
a ) avantageuses pour les deux espèces concernées ?
1.2
1.2.3 La dynamique des écosystèmes
Les relations prédateurs-proies sont essentielles à la survie de toutes
L’univers vivant
les espèces d’un écosystème. On les appelle « relations trophiques »
et on les représente sous la forme d’une chaîne alimentaire (voir la
gure 8).
Les relations trophiques sont les relations alimentaires qui s’établissent
entre les différents êtres vivants d’un écosystème.
Les perturbations
Si tous les facteurs écologiques sont en équili-
bre, un écosystème peut se maintenir très long-
L’univers vivant
Types de Origine
perturbations
La succession écologique
Un écosystème réagit aux dommages qui lui sont
causés. Une succession écologique est un proces-
sus au cours duquel les plantes et les animaux
s’installent ou se réinstallent graduellement
dans un écosystème pour le bâtir ou le rebâtir à
la suite d’une perturbation. Le but est d’établir
ou de rétablir un équilibre.
Une succession primaire a lieu lorsque des
espèces végétales s’établissent sur un terrain
vierge, par exemple après la formation d’une île
FIGURE 10 Un feu de forêt constitue un exemple volcanique. On parle de succession secondaire
de perturbation qui peut donner lieu à une succession après une perturbation inuant peu sur le sol
secondaire. (voir la gure 10).
1.2
Activités 1.2.3 et 1.2.4
L’univers vivant
1 Répondez aux questions en vous aidant du schéma de l’écosystème nocturne suivant.
a ) Identifiez le ou les :
1) producteurs : 5) consommateurs tertiaires :
4) consommateurs secondaires :
c ) Si on introduisait un prédateur du raton laveur, quels seraient les effets sur le réseau trophique ?
signifie
L’univers vivant
Herbe
Renard
c ) Lequel des niveaux trophiques a un effet direct sur la composition du sol ? Expliquez votre réponse.
d ) Si les marmottes disparaissaient de cet écosystème, quelles seraient les conséquences sur la
1.2
croissance de la population des vers de terre ?
L’univers vivant
e ) À quel type de perturbation aurait-on affaire si la disparition des marmottes était due :
1) à un pesticide ? 2) à un virus ?
Au début de l’été, un cerisier porte des fruits mûrs dont se délecte un étourneau perché sur une
branche d’arbre. L’oiseau est sur ses gardes, car un chat le guette. Une autre branche du cerisier
héberge un nid de chenilles. Quelques chenilles en sont sorties et se nourrissent de feuilles
tendres. De temps à autre, l’étourneau se régale d’une chenille. Une abeille butine les fleurs d’un
plant de lavande qui a poussé au pied de l’arbre.
1.3
1.3.4 Le ux de l’énergie
Les végétaux convertissent l’énergie lumi- Consommateur
L’univers vivant
neuse du Soleil en énergie chimique emma- tertiaire
gasinée dans les liaisons entre les atomes.
Le flux de l’énergie est un transfert d’une par-
Activités 1.3
Matière
organique
Productivité
primaire
Recyclage chimique
Nommez deux facteurs qui ont un effet positif sur la croissance des végétaux.
1.3
2
L’univers vivant
3 La croissance des végétaux influe-t-elle sur la productivité primaire ? Justifiez votre réponse.
4 Observez les deux photos suivantes. Dans lequel de ces écosystèmes la productivité primaire est-
elle la plus élevée ? Justifiez votre réponse.
1 2
5 Quelle est la différence entre le flux de la matière et le flux de l’énergie dans un écosystème ?
b ) le flux de la matière ?
c ) le flux de l’énergie ?
L’univers vivant
Consolidation du chapitre 1
1 Placez chacun des niveaux d’organisation suivants par ordre croissant du nombre d’individus.
Une biologiste étudie une population de truites grises dans un lac contenant environ 3 km3
d’eau. Elle observe que ces poissons vivent groupés dans la partie fraîche et profonde, laquelle
ne représente qu’environ la moitié du volume total du lac. Elle effectue une première pêche en
eau profonde et capture 126 truites grises ; elle les marque et les remet à l’eau. Deux jours après,
elle prend au même endroit 98 truites grises, dont 32 marquées. À l’automne, les truites grises
pondent leurs oeufs sur le gravier non loin de la rive. Ces oeufs demeurent sous la glace et
éclosent à la fin de l’hiver. Les truites commencent à se reproduire entre 7 et 10 ans.
b ) Quelle est la densité de la population des truites grises (en individus par km3 d’eau) dans
l’ensemble du lac ?
c ) Expliquez pourquoi il n’est pas tout à fait juste de calculer la densité de la population de truites
grises en se basant sur le volume total du lac.
d ) La biologiste remarque, à chaque prise, qu’aucune autre espèce que la truite grise ne se trouve
dans ses filets. Que peut-elle conclure quant à la biodiversité de la communauté de poissons
dans ce lac ?
e ) Quel serait l’effet d’une surpêche de jeunes truites grises sur le cycle biologique de l’espèce
dans ce lac ?
3 L’illustration ci-dessous représente une meute de loups qui se déplace sur un vaste territoire où
vivent aussi deux autres meutes. Quel est le mode de distribution des loups sur ce territoire ?
Un champ renferme plusieurs espèces qui interagissent entre elles. Ainsi, les sauterelles et
les chenilles se nourrissent de végétaux, les oiseaux et les grenouilles mangent les sauterelles
et les chenilles, et le renard chasse les oiseaux et les grenouilles.
a ) Dans l’encadré suivant, faites une représentation du réseau trophique décrit ci-dessus en
utilisant des flèches qui signifient « est mangé par ». Indiquez sous le nom de chaque espèce à
quel niveau trophique elle appartient.
c ) À quel type de facteur écologique les relations établies entre les espèces qui forment ce réseau
correspondent-elles ?
Prédation
5 Répondez aux questions suivantes afin de démontrer la relation entre les réseaux trophiques,
le flux de la matière et le flux de l’énergie.
a ) Complétez le réseau suivant :
1) en indiquant dans chaque
partie de la pyramide le
niveau trophique approprié ;
2) en coloriant de deux
couleurs différentes les
flèches du schéma et de la
légende pour les associer à
l’un ou à l’autre des flux que
vous aurez identifiés dans la
légende.
Décomposeurs
b ) A-t-on la même quantité d’énergie en haut qu’en bas de la pyramide ? Expliquez votre réponse.
L’univers vivant
1
IV V
II III
2
3 VII
4
5
6
Horizontalement Verticalement
1 Phénomène naturel, dit « chimique », qui fait I Qualifiée de « primaire », elle constitue la
partie du flux de la matière. quantité de matière organique produite par
2 Niveau écologique dont font partie les les végétaux.
composants non vivants. II Elle est caractérisée entre autres par sa
3 Elle peut être primaire ou secondaire, selon biodiversité.
l’état du sol à la suite d’une perturbation. III Contrairement à la matière, cet élément n’est
4 Étude des interactions entre les êtres vivants pas recyclé.
et des interactions entre les êtres vivants et IV Niveau écologique caractérisé entre autres
leur environnement. par sa taille.
5 Transfert d’énergie entre les niveaux trophiques V Ensemble des différents stades biologiques
d’une chaîne alimentaire. d’un être vivant.
6 La prédation et le parasitisme en sont des VI Type de croissance d’une population dite
exemples. « stable ».
7 Une activité humaine telle que la monoculture VII Calcul du nombre d’individus par unité d’aire
en est un exemple. ou de volume d’eau.
231
1
1
C HAPITRE
Les matériaux
Les premiers objets fabriqués par l’être humain étaient faits à partir de matériaux
naturels bruts comme le bois ou la pierre. Puis certains peuples ont appris à créer
des céramiques et à travailler les métaux, dont ils ont fait des alliages. Au 20e siècle,
on a élaboré les premiers plastiques. Aujourd’hui, les différents matériaux qui
composent les objets techniques qui nous entourent sont innombrables.
Dans ce chapitre, vous étudierez les bases de la science des matériaux et vous
vous familiariserez entre autres avec les principales catégories de matériaux et
leurs propriétés respectives.
232
Nom : Groupe : Date :
1.1
1.1 Les contraintes
L’univers technologique
L’étude des matériaux débute par un survol des principaux types
de contrainte. En effet, on doit connaître les contraintes que subira
une pièce pour choisir le matériau à utiliser pour la fabrication de
cette pièce.
Une contrainte est l’effet qu’une force extérieure exerce sur un matériau
et qui tend à le déformer.
Les cinq principaux types de contrainte sont présentés dans le
tableau 1.
Activités 1.1
L’univers technologique
1 À l’aide des mots de la liste ci-dessous, indiquez quelle contrainte subit chacun des objets en gras
dans le tableau.
Situation Contrainte
Une mécanicienne pousse sur le manche d’une clé à molette pour
serrer un écrou.
2 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Rectifiez l'énoncé lorsqu'il est faux.
a ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à l’écraser, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de compression.
b ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le découper, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de traction.
c ) Lorsqu’un matériau subit des forces qui tendent à le courber, on dit qu’il est soumis à une
contrainte de torsion.
Pour évaluer la grandeur d’une contrainte, on se fie au rapport entre la grandeur de la force et la
1.1
3
surface sur laquelle cette force s’exerce. En vous basant sur cette règle, dites pourquoi on utilise
des poutres relativement épaisses plutôt que des poutres plus minces pour soutenir le tablier d’un
L’univers technologique
pont. (On suppose que les poutres sont faites d’un même matériau.)
4 Le bois massif résiste mieux aux contraintes de compression lorsqu’elles s’exercent parallèlement
à son grain que lorsqu’elles s’exercent perpendiculairement à celui-ci. Sachant cela, parmi les deux
blocs illustrés ci-dessous, entourez celui qui sera le plus résistant à la compression.
a) b)
5 L’illustration ci-dessous montre un appareil de musculation utilisé par un homme pour faire des
exercices d’extension des genoux.
a ) Sur l’illustration, entourez en rouge l’une
des parties de l'appareil qui subit une
contrainte de traction, et dessinez le
symbole normalisé approprié.
1.2
priétés mécaniques. Ainsi, on peut par exemple caractériser les
matériaux en fonction de leur conductibilité thermique (leur capacité
L’univers technologique
à transmettre la chaleur), de leur conductibilité électrique (leur capa
cité à permettre le passage du courant), de leur masse volumique ou
de leur résistance à la corrosion.
Flash techno
Le découpage au jet d’eau
Pour découper un matériau, on emploie habituellement un
autre matériau plus dur. Ainsi, on se sert souvent des pointes
de diamant pour effectuer des coupes dans des matériaux
très durs. Cependant, on peut également découper des maté-
riaux d’une grande dureté en utilisant de l’eau ! Comment ? En
projetant un jet d’eau à haute pression et à haute vitesse sur
le matériau. On arrive de cette façon à reproduire très rapi-
dement le travail que fait lentement l’érosion dans la nature.
Le découpage au jet d'eau permet
de façonner plusieurs matériaux,
comme les plastiques, l'aluminium,
l'acier et les caoutchoucs.
Activités 1.2
1 À partir de la liste de propriétés mécaniques ci-dessous, complétez chacune des phrases suivantes.
(Chaque propriété n’apparaît qu’une fois.)
2 Pour connaître les propriétés d’un nouveau matériau, une ingénieure décide de conduire une série
1.2
de tests sur des pièces faites de ce matériau. Pour chacun des tests décrits ci-dessous, dites quelle
propriété est testée.
L’univers technologique
a) b) c)
5 Quand un matériau est soumis de façon très répétitive à une contrainte relativement faible, il peut
devenir moins résistant et finir par se rompre facilement. Ce phénomène s’appelle la « fatigue
mécanique ». Quelle propriété la fatigue mécanique augmente-t-elle ?
1.3
1.3 Les types de matériaux
et leurs propriétés
L’univers technologique
Tous les matériaux se dégradent à une vitesse plus ou moins grande.
La dégradation d’un matériau correspond à la modification de ses
propriétés par son environnement.
On peut retarder ou empêcher la dégradation des matériaux en
utilisant des procédés de protection (voir la gure 1).
FIGURE 1 Une pièce de bois
Le tableau 3 présente les principaux types de matériaux et leurs protégée à l’aide d’une solution
propriétés respectives, les causes de leur dégradation et les moyens de cuivre présente une couleur
que l’on peut prendre pour les protéger. verdâtre.
Les bois Ils sont durs, élastiques et Les causes de la dégradation d’un
Matériaux organiques provenant de résilients. bois sont :
la coupe et de la transformation des Ils ne sont pas fragiles. • une infestation par des insectes,
arbres Ce sont de bons isolants des champignons ou des
thermiques et électriques. microorganismes ;
Ils sont légers. • un taux d’humidité élevé qui fait
gonfler le bois jusqu’à ce qu’il
Ils sont esthétiques.
devienne poreux ou se fissure.
Pour protéger le bois, on peut :
• le peindre, le vernir ou le teindre ;
• le traiter à l’aide d’un enduit
protecteur (souvent une solution
basique contenant du cuivre) ;
• le chauffer à haute température.
Les bois modifiés Ils ont des propriétés plus Les bois modifiés sont plus
Matériaux faits de bois (en morceaux, uniformes et moins variables sensibles à l’humidité que les
en feuilles ou sous forme de résidus que celles des bois massifs bois massifs ; ils se gonflent et se
de coupe) mélangés à d’autres (contrairement à ceux-ci, ils déforment de façon permanente
substances, comme de la colle, ont les mêmes propriétés sous l’effet de l’humidité.
des plastiques ou des agents de mécaniques dans toutes les
conservation directions).
Ils permettent de réaliser
des planches de très grande
taille.
Ils sont résistants.
Les céramiques Elles peuvent être façonnées Les céramiques sont peu sujettes
Matériaux solides produits à partir de ou moulées pour prendre des à la dégradation. Cependant, elles
substances minérales inorganiques formes très diverses. peuvent se dégrader :
comme le sable et l’argile Elles sont dures et fragiles. • sous l’action de certains acides
Exemples : porcelaine, verre, ciment, Elles présentent une faible ou de bases fortes ;
plâtres conductibilité électrique et • lorsqu’elles subissent
thermique. une variation brusque de
Elles sont résistantes température (choc thermique).
à la chaleur.
Elles sont résistantes
à la corrosion.
Elles sont très durables.
1.3
Types de matériaux Propriétés Dégradation et protection
L’univers technologique
Les matières plastiques Elles peuvent être façonnées Les causes de la dégradation de
Matériaux organiques de synthèse, ou moulées par la chaleur certaines matières plastiques sont :
formés de macromolécules appelées ou sous pression (injection- • une exposition à un
« polymères » soufflage) et peuvent être rayonnement ultraviolet (UV),
usinées avec une très grande comme celui émis par le Soleil ;
La famille des matières
précision.
plastiques comprend entre • la pénétration par des liquides ;
autres les thermoplastiques et Elles sont légères.
• l’oxydation.
les thermodurcissables. Elles sont peu coûteuses.
Pour protéger les plastiques,
Elles sont durables. on peut :
Ce sont de bons isolants • leur ajouter, pendant la
thermiques et électriques. fabrication, des pigments qui
• Les thermodurcissables Les thermodurcissables sont absorbent les rayons UV ;
Matières plastiques qui restent dures plus durs et plus résilients • les recouvrir d’un revêtement
et qui gardent leur forme même que les thermoplastiques. imperméable ;
lorsqu’elles sont chauffées Ils ne sont pas recyclables au • leur ajouter, pendant la
Exemples : mélamine, certains Québec. (Pour les recycler, fabrication, des antioxydants.
polyesters on doit les fragmenter
et les associer à d’autres
matériaux.)
Communauté
scientifique
Activités 1.3
2 Pourquoi peut-on considérer que les bois modifiés sont un type de matériau composite ?
1.3
3
a ) Le contreplaqué e ) Le polyéthylène
L’univers technologique
b ) L’or f ) La terre cuite
c ) La fonte g ) Le merisier
Le béton
Le béton est dur, mais relativement fragile. Il résiste
très bien aux contraintes de compression, mais
plutôt mal aux contraintes de traction. Le béton
armé, quant à lui, est un matériau composite fait
d’une structure d’acier recouverte de béton (voir la
photo ci-contre).
Quel est l'avantage du béton armé par rapport au béton ordinaire ? Expliquez votre réponse.
5 Les caractéristiques des bois varient. On distingue les « bois durs », qui proviennent généralement
des feuillus, et les « bois mous », qui proviennent habituellement des conifères.
À votre avis, pourquoi fabrique-t-on ordinairement les planchers à l’aide de bois de chêne, de
bois d’érable ou de bois de merisier, mais pas avec du bois d’épinette ou de sapin ?
6 Nommez le type de matériau que vous utiliseriez pour fabriquer chacun des éléments suivants.
Expliquez votre choix.
a ) Le revêtement intérieur d’un four industriel
L’âge du bronze
Il y a environ 5000 ans, une page de l’histoire de
l’humanité a été tournée. On considère que c’est
à cette époque que l’homme est passé de l’âge
de la pierre à l’âge du bronze. C’est à ce moment
que les hommes de la préhistoire ont découvert
comment fabriquer du bronze à partir de cuivre
et d’un peu d’étain. En effet, en soumettant ce
mélange de métaux à la chaleur, on obtient du
bronze, qui est un matériau plus dur et plus résis
tant que le cuivre. À l'époque préhistorique, le
Cette hache de bronze était fixée sur un manche bronze servait à fabriquer divers outils et usten
en bois. siles (haches, couteaux) ainsi que des armes.
b ) Pour un bûcheron, quel avantage une hache de bronze présentetelle par rapport à une hache
de cuivre ?
1.3
8
à l’huile sur les automobiles ?
L’univers technologique
9 À la fin de l’été, un père demande à son fils de peindre la clôture qu’il vient d’installer dans la cour.
Le fils suggère plutôt de remettre cette tâche au printemps prochain. Cela mécontente le père, qui
affirme que la peinture doit être appliquée avant l’hiver, sans quoi la clôture se dégradera.
a ) Le père a-t-il raison ? Expliquez votre réponse.
b ) Le fils réplique au père que la clôture est faite de bois traité et que, en conséquence, elle n’a
pas besoin de protection. Qu’est-ce qu’un bois traité ?
c ) Le fils a-t-il raison de prétendre que l’on n’a pas besoin de peindre ni de teindre une clôture de
bois traité ?
10 Sur les coques d’acier des navires, on fixe souvent des blocs de zinc ou de magnésium, comme
sur l’illustration suivante. À quoi ces blocs servent-ils ?
Blocs
Consolidation du chapitre 1
1 Quel type de contrainte s’exerce principalement sur les objets suivants ?
a ) La semelle de béton b ) La tige de métal c ) L’arbre qui soutient
des fondations d’un verticale qui soutient les pales d’un ventilateur
bâtiment l’enseigne suspendue
d’un commerce
Mur
Semelle
a ) Le tableau ci-dessous présente différentes pièces que l’on souhaite fabriquer. Dans la deuxième
L’univers technologique
colonne, énumérez les propriétés que doit avoir le matériau qui servira à fabriquer chaque
pièce. Dans la troisième colonne, nommez le matériau que vous utiliseriez pour fabriquer
chaque pièce. (Choisissez parmi les matériaux que l’on décrit dans le tableau précédent.)
Lames de ciseaux
de couture
Plat de cuisson
transparent pour le four
b ) En général, les aciers s’oxydent relativement facilement. Pour rendre un acier « inoxydable », on
lui allie du chrome et, très souvent, du nickel. Quand il y a du chrome dans l’alliage, en présence
d’agents oxydants, le chrome s’oxyde d’abord, et il se forme une couche d’oxyde de chrome à
la surface de l’acier. Quel effet cela a-t-il sur l’acier ?
b ) La personne voit que le bois de la terrasse de la piscine, dont la peinture est défraîchie,
commence à se fendre. Qu’aurait-on pu faire pour éviter cette dégradation ?
L’ingénierie mécanique
Avec l'évolution des technologies, les objets techniques qui nous entourent sont de
plus en plus complexes. L’ingénierie mécanique, aussi appelée « génie mécanique »,
est la branche de l’ingénierie qui s’intéresse à la conception, à la fabrication, au
fonctionnement et au perfectionnement des objets techniques.
Dans leur travail, les ingénieurs mécaniciens s’intéressent particulièrement aux
mouvements des différentes pièces qui composent les objets techniques qu’ils
conçoivent ou analysent.
Pour comprendre leur travail, vous vous familiariserez, dans ce chapitre, avec
les notions de liaison et de guidage, ainsi qu’avec les systèmes de transmission et
de transformation du mouvement.
248
Nom : Groupe : Date :
2.1
2.1 Les caractéristiques
des liaisons mécaniques
L’univers technologique
Quand un objet technique compte plusieurs pièces, celles-ci doivent
être liées entre elles.
La fonction de liaison est la fonction assurée par un organe (ou un groupe
d’organes) qui lie ensemble les autres pièces d’un objet technique.
Cette fonction peut aussi être remplie par la forme complémentaire des
pièces liées.
Chaque liaison comporte quatre des huit caractéristiques
présentées au tableau 1.
TABLEAU 1 Les caractéristiques des liaisons
Caractéristiques Exemples
ou
Indémontable La liaison entre
Une liaison est indémontable lorsqu’on ne peut une chaussure
pas séparer les pièces sans endommager leur et sa semelle est
surface ou l’organe de liaison. indémontable.
ou
Élastique La liaison entre les
Une liaison est élastique lorsque la surface des deux branches d’une
pièces liées est déformable ou lorsque l’organe pince à linge est
de liaison est déformable. élastique.
Caractéristiques Exemples
L’univers technologique
ou
Partielle La liaison entre les
Une liaison est partielle lorsqu’au moins l’une deux branches d’un
des pièces liées peut bouger indépendamment fer à défriser est
des autres. partielle.
Flash techno
La colle
L’utilisation de la colle ne date pas d’hier. En effet, l’archéologie révèle
que l’homme de Néandertal fabriquait déjà de la colle il y a 200 000 ans
(voir la photo ci-contre). En Mésopotamie, des colles fabriquées à partir
de substances d’origine animale ont commencé à être utilisées il y a
6000 ans. Aujourd’hui, on utilise encore des colles naturelles, comme
celles à base de résine ou d’amidon, mais on utilise aussi des colles
synthétiques à base de polymères.
Activités 2.1
Tête Corps
2.1
poignée de la poêle à frire illustrée ci-
contre et cette poêle.
L’univers technologique
2 La photo ci-contre illustre une poinçon-
neuse.
Donnez les quatre caractéristiques de
la liaison entre les deux branches de la
poinçonneuse, en justifiant vos réponses.
5 Pourquoi est-il intéressant que la liaison entre le châssis d’une automobile et ses roues soit
élastique ? (Indice : L’organe de liaison entre le châssis et la roue est appelé le « ressort » et fait partie
d'un ensemble de pièces appelé la « suspension ».)
2.2
2.2 La fonction de guidage
L’univers technologique
À l’intérieur d’un objet technique, généralement, les pièces ne se
déplacent pas de n’importe quelle façon.
La fonction de guidage est la fonction assurée par un organe (ou un
groupe d’organes) de guidage qui dirige le mouvement d’une ou de
plusieurs pièces mobiles.
Un organe de guidage oblige la ou les pièces qu’il contrôle à n’ef-
fectuer qu’un seul type de mouvement. Donc, s’il y a plus d’un mou-
vement possible pour un organe guidé, c’est qu’il y a plus d’un
dispositif de guidage.
Le guidage et la liaison sont intimement liés puisque, pour guider
une pièce, il faut établir des liaisons. Ainsi, il arrive parfois que
les organes de liaison aient également une fonction de guidage.
Il arrive également que le guidage soit assuré par les formes
complémentaires des pièces liées et qu’il n’y ait donc pas d’organe
de guidage en tant que tel.
Selon le type de mouvement de la pièce mobile, on distingue trois
types de guidage. Ceux-ci sont présentés dans le tableau 2.
Communauté
scientifique
L’univers technologique
Activités 2.2
b ) Pour le ou les objets que vous avez nommés dans la réponse à la question a, identifiez l’organe
ou un des organes de guidage.
c ) Pour le ou les organes de guidage que vous avez identifiés dans la réponse à la question b,
dites quel est le type de guidage (guidage en translation, guidage en rotation ou guidage
hélicoïdal).
2.2
2
L’univers technologique
Simple et efficace
3
Lorsqu’on veut abaisser le siège d’un vélo
stationnaire comme celui de la figure ci-
contre, on tourne d’abord la molette (1) qui se
trouve dans le cylindre fileté (2) du support de
la selle (3). Le support devient alors mobile, et
1 2 4 on peut l’abaisser à notre guise.
En fait, lorsqu’on déplace la molette, on
retire une tige qui tenait le tube vertical (4)
du support de la selle en place. Ce tube est
percé de différents trous. Lorsque la tige de la molette est insérée dans l’un d’eux, le tube ne peut
plus bouger, mais, lorsqu’on retire la tige, cela permet un mouvement de translation à la verticale.
Lorsque la hauteur du siège convient, on ajuste la tige de la molette pour qu’elle coïncide avec
le trou le plus proche, parmi ceux dont est percé le tube. On resserre ensuite la molette, pour
enfoncer la tige dans le trou choisi et fixer la position verticale du siège.
a ) Quels sont les deux organes de guidage qui jouent un rôle lorsqu’on abaisse la selle ?
c ) Pourquoi les concepteurs du vélo ont-ils fait en sorte que le mouvement de la molette soit
hélicoïdal, plutôt que de simplement laisser aux utilisateurs la possibilité de tirer (en translation)
sur la tige qui tient le support de la selle en place ? Réfléchissez bien.
3
L’univers technologique
Piston
Gachette
4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Dans chaque cas, justifiez votre réponse.
a ) Pour qu'il puisse y avoir un guidage, il doit nécessairement y avoir un organe de guidage.
c ) Dans une paire de ciseaux, le rivet remplit à la fois la fonction de liaison et la fonction de guidage.
Associez chacun des organes de guidage de la colonne de gauche au type de guidage qu’il assure.
2.2
5
L’univers technologique
b ) Le cylindre d’un piston
2) Guidage en rotation
c ) L’axe des pales d’un ventilateur
a ) Quelle pièce du patin, parmi celles qui sont identifiées sur l’image, joue le rôle d’organe de
guidage ?
b ) Quelle pièce est guidée par l’organe de guidage que vous avez nommé dans la réponse à la
question a ?
c ) Quel type de guidage est effectué par l’organe que vous avez nommé dans la réponse à la
question en a ?
d ) Quelle particularité de l’organe de guidage lui permet d’offrir ce type de guidage ? Expliquez
votre réponse.
du mouvement
Dans un objet technique, une pièce en mouvement en entraîne sou-
vent une autre.
Un système de transmission du mouvement est un ensemble d’organes
dont la fonction est de transmettre un mouvement d’une pièce à une
autre, sans modifier la nature de ce mouvement.
Dans un système de transmission du mouvement, on trouve un
organe moteur et un organe mené, qui sont parfois liés au moyen
d’un organe intermédiaire (voir la gure 1).
Pignon
Chaîne
(organe mené)
(organe intermédiaire)
Plateau
(organe moteur)
2.3
mission du mouvement.
TABLEAU 3 Les principaux types de système de transmission du mouvement
L’univers technologique
Système Caractéristiques Changement de vitesse*
Engrenage (roues dentées) • Système réversible La vitesse de rotation d'une roue est
• Mouvement précis : inversement proportionnelle au nombre de
la présence de dents qu'elle compte.
dents permet Par exemple, une roue qui compte deux fois
d’éviter le plus de dents qu'une autre roue complétera
glissement. deux fois moins de tours que cette dernière
durant un intervalle de temps donné.
Chaîne et roues dentées • Système réversible Les variations de vitesse dans un système
• Lubrification à chaîne et à roues dentées sont identiques
souvent nécessaire à celles qui se produisent dans un
pour limiter le engrenage : la vitesse angulaire d’une roue
frottement et l’usure est inversement proportionnelle au nombre
de la chaîne et des de dents que compte cette roue.
dents
Roue dentée et vis sans fin • Système non Chaque fois que la vis effectue un tour
Ce système tire son nom du fait réversible : la vis complet, la roue dentée ne se déplace que
que la vis permet d’entraîner sans fin est toujours de la distance équivalente à la largeur d'une
indéfiniment la rotation de la roue. l’organe moteur et dent. La diminution de la vitesse est donc
la roue dentée est généralement importante.
toujours l’organe
mené.
• Permet d’appliquer
une grande force
avec un minimum
d’effort.
* Dans ce tableau, l’expression « vitesse de rotation » renvoie à la vitesse de rotation d’une roue exprimée en unité
d’angle par unité de temps (en tours par minute, par exemple).
Activités 2.3
3 Sur chacune des illustrations ci-dessous, identifiez le sens de rotation des roues ou des poulies
lorsqu’il n’est pas déjà indiqué.
a) b)
c ) Sur le système de l'illustration b, comparez le sens de rotation des roues qui se trouvent à
2.3
l’intérieur de la courroie avec celui des roues qui sont à l’extérieur de la courroie. Que remarquez-
vous ?
L’univers technologique
4 L’illustration ci-dessous représente le mécanisme d’un batteur électrique.
Moteur Fouets
a ) Quel type de système de transmission du mouvement transmet la rotation du moteur aux fouets ?
b ) Dans l’encadré vide qui se trouve à droite de l’illustration, faites un schéma technique du
système que vous avez identifié dans votre réponse à la question a. Faites votre schéma à l’aide
des symboles normalisés.
c ) Identifiez l’organe moteur dans ce système.
f ) Que se passera-t-il si quelqu’un force directement sur les batteurs pour les faire tourner
manuellement ? Justifiez votre réponse.
g ) Les fouets tournent-ils dans le même sens ou en sens inverse lorsque le batteur est en marche ?
Justifiez votre réponse.
h ) Les fouets tournent-ils plus vite ou moins vite que le moteur ? Justifiez votre réponse.
2.3
L’univers technologique
Dans le cas de roues de friction ou d’un système de courroie et de poulies, plus la roue
motrice est grande comparativement à la roue menée, plus la roue menée tourne vite.
L’équation qui relie la vitesse de la roue motrice et celle de la roue menée est la suivante :
a ) Une roue d’engrenage qui compte 10 dents fait tourner une deuxième roue, qui en compte 40.
Si la roue motrice tourne à une vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la roue menée
tourne-t-elle ? Laissez des traces de votre démarche et justifiez votre réponse.
b ) Une roue dentée qui compte 24 dents est reliée à une deuxième roue, qui en compte 16, au
2.3
moyen d’une chaîne mesurant 0,90 m. Si la première roue, qui est la roue motrice, tourne à
une vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse la deuxième roue, qui est la roue menée,
L’univers technologique
tourne-t-elle ? Laissez des traces de votre démarche et justifiez votre réponse.
c ) Une roue motrice de 20 cm de diamètre est liée à une roue menée, de 10 cm de diamètre, au
moyen d’une courroie. Si la roue motrice tourne à la vitesse de 12 tours par minute, à quelle vitesse
la roue menée tourne-t-elle ? Laissez des traces de votre démarche et justifiez votre réponse.
Sur un vélo, la roue dentée qui est liée aux pédales se nomme « plateau », alors que celle qui est
2.3
6
attachée à la roue arrière se nomme « pignon » (voir la figure 1, page 258). Un même vélo peut
être doté de plus d’un plateau et de plus d’un pignon. Le cycliste peut alors choisir quelles roues
L’univers technologique
dentées il souhaite utiliser selon les circonstances, en faisant passer la chaîne d’une roue dentée
à une autre.
a ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes (le pédalier fait donc
un tour par seconde) et qu’il conserve cette cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle
modifiée si ce cycliste fait passer la chaîne d’un plateau à un autre qui compte deux fois plus
de dents ? Justifiez votre réponse.
b ) Supposons qu’un cycliste donne un coup de pédale toutes les secondes (le pédalier fait donc
un tour par seconde) et qu’il conserve cette cadence. Comment la vitesse du vélo sera-t-elle
modifiée si le cycliste fait passer la chaîne d’un pignon à un autre qui compte deux fois plus de
dents ? Justifiez votre réponse.
c ) Pourquoi, dans les bicyclettes, utilise-t-on un système à chaîne et à roues dentées plutôt qu’un
système à courroie et à poulies ?
c) 3)
2.4
2.4 Les systèmes
de transformation
L’univers technologique
du mouvement
Un système de transformation du mouvement est un ensemble d’orga-
nes dont la fonction est de convertir un mouvement de translation en
un mouvement de rotation, ou inversement.
Comme les systèmes de transmission du mouvement, les systèmes
de transformation du mouvement sont composés d’un organe moteur
et d’un organe mené.
Le tableau 4 présente les principaux types de système de trans-
formation du mouvement.
TABLEAU 4 Les principaux types de système de transformation du mouvement
Crémaillère
Came
Activités 2.4
Piston
a ) Quel est le nom du système de transformation du mouvement qui est utilisé sur cette locomotive
pour transformer le mouvement de translation alternative du piston en un mouvement de
rotation de la roue ?
b ) Sur la figure, pointez et identifiez les deux principales pièces du système de transformation que
vous avez nommé dans la réponse à la question a.
2.4
2
transformation du mouvement ?
L’univers technologique
3 La figure ci-dessous illustre le mécanisme d’un tube d’antisudorifique.
a ) Quel type de système de transformation du mouvement retrouve-t-on dans le mécanisme du
tube d’antisudorifique illustré ?
Molette
f ) Nommez deux avantages de l’utilisation d’un
système à vis et à écrou dans la conception d’un tube d’antisudorifique.
4
Poignée
a ) Quel type de système de transformation du mouvement
retrouve-t-on dans le mécanisme de ce tire-bouchon ?
L’univers technologique
3) Selon la situation décrite à la question c, quel est l’organe moteur et quel est l’organe mené
dans le système de transformation du mouvement ?
d ) Les leviers d’un tire-bouchon sont initialement en position relevée, c’est-à-dire qu’ils pointent
vers le haut. Une personne appuie sur les leviers de façon à les faire pivoter autour des rivets
qui les fixent au corps du tire-bouchon.
1) Qu’arrivera-t-il à la vis du tire-bouchon ?
3) Selon la situation décrite à la question d, quel est l’organe moteur et quel est l’organe mené
2.4
dans le système de transformation du mouvement ?
L’univers technologique
e ) Le système de transformation du mouvement du tire-bouchon illustré est-il réversible ? Justifiez
votre réponse.
5 Un cric sert à soulever une voiture pour faire un changement de pneu. Il existe différents modèles
de cric. Certains sont munis d’un système à pignon et à crémaillère, mais la plupart sont munis
d’un système à vis et à écrou, comme le modèle illustré ci-dessous.
Manivelle
Écrou
Vis
a ) Nommez un avantage que le système à vis et à écrou présente par rapport à un système à
pignon et à crémaillère dans la conception d’un cric de voiture.
b ) Lorsqu’on actionne le cric, la vitesse de soulèvement de la voiture est-elle plus grande ou plus
petite que la vitesse à laquelle la manivelle est tournée ?
c ) Quel(s) avantage(s) y a-t-il à utiliser un cric pour soulever une voiture ? Expliquez bien votre
réponse, en faisant référence à des concepts scientifiques.
Consolidation du chapitre 2
1 La figure ci-contre illustre un applicateur de ruban correcteur.
Organe moteur
a ) Quel type de système de transmission du mouvement
retrouve-t-on dans le mécanisme de cet applicateur ? Organe mené
2 La figure ci-dessous illustre une vue d’ensemble d’une perceuse sensitive, ainsi qu’une vue éclatée
d’une partie de sa base.
Anneau en C
Arbre
Bague
Table
Couvercle
Vis d’assemblage
Colonne
Vis de blocage
Manivelle
Poignée de manivelle
a ) Sur le schéma, inscrivez les noms des pièces qui sont pointées, mais qui ne sont pas identifiées.
b ) À quoi ces pièces servent-elles ?
L’univers technologique
3 La figure ci-dessous illustre le fonctionnement d’un moteur à quatre temps.
Admission Compression
Ressorts
Combustion Échappement
Soupape d'échappement
Cylindre
b ) Sur la figure ci-dessus, identifiez les pièces qui ne sont pas nommées.
c ) Quelle est l’utilité des ressorts dans ce moteur ?
En faisant du rangement dans votre chambre, vous redécouvrez les blocs de construction avec
L’univers technologique
4
lesquels vous vous amusiez quand vous étiez enfant. Grâce à vos nouvelles connaissances, vous
ne regardez plus ce jouet avec les yeux d’un enfant, mais plutôt avec ceux d’un technologue.
La figure ci-dessous représente un enclos que vous aviez construit à l’aide de blocs de construction.
Manivelle à croisillons
Axe
Goupille
de blocage
b ) Complétez le tableau ci-dessous afin d’analyser les fonctions des différentes pièces qui assurent
le fonctionnement de la porte de l'enclos-jouet.
Pièce Fonction
Manivelle à croisillons
Axe de la manivelle à
croisillons et du pignon
Goupille de blocage
L’univers technologique
1) Dans la deuxième colonne, identifiez les types des deux liaisons présentées.
2) Dans la dernière colonne, expliquez vos choix.
Directe
Indirecte
Démontable
Indémontable
Liaison entre
les blocs qui
forment la
crémaillère Rigide
et la porte
Élastique
Complète
Partielle
Directe
Indirecte
Démontable
Indémontable
Liaison entre
la manivelle
et le pignon Rigide
Élastique
Complète
Partielle
1) Dans la première colonne, identifiez trois pièces de l'enclos qui sont soumises à un guidage.
2) Dans la deuxième colonne, indiquez ce qui assure le guidage de chacune de ces pièces.
3) Dans la dernière colonne, dites de quel type de guidage il s’agit.
Guidage en translation
Guidage en rotation
Guidage hélicoïdal
Guidage en translation
Guidage en rotation
Guidage hélicoïdal
Guidage en translation
Guidage en rotation
Guidage hélicoïdal
électrique
Par exemple, les ingénieurs électriciens travaillent sur les grands réseaux de
distribution d’électricité domestique autant que sur les composantes électroniques
miniatures des ordinateurs. Quel que soit le domaine dans lequel ils appliquent
leurs connaissances, ces ingénieurs s’occupent de circuits, c’estàdire des
ensembles structurés de composantes électriques ou électroniques ayant chacune
une fonction précise.
275
Nom : Groupe : Date :
fonctions sont variées. Dans les pages qui suivent, vous verrez
les fonctions des composantes électriques les plus usuelles.
3.1
Activités 3.1
L’univers technologique
1 Associez chacune des descriptions de la colonne de gauche au type de courant auquel elle
correspond dans la colonne de droite.
2 Parmi les sources d’alimentation présentées dans le tableau 1 (voir la page précédente), laquelle
vous semble la plus appropriée dans chacune des situations suivantes ? Expliquez vos réponses.
a ) Un téléviseur
d ) Une source d’alimentation d’appoint pour un hôpital en cas de coupure de courant dans le
réseau d’Hydro-Québec
e ) Une source d’alimentation d’appoint pour un réveille-matin en cas de coupure de courant dans
le réseau d’Hydro-Québec
Lisez les trois textes suivants. Répondez à la question qui accompagne chacun d’eux.
3.1
a)
L’univers technologique
Les thermo-électrogénérateurs
Pour réduire la consommation d’essence des auto
mobiles, on se servira peutêtre un jour des thermo
électrogénérateurs. En effet, comme une grande
partie de l’énergie consommée par un moteur
à explosion est perdue sous forme de chaleur,
il serait intéressant de récupérer cette chaleur
pour produire de l’électricité. C’est ce que fait un
thermoélectrogénérateur. Ce dispositif convertit
l’énergie thermique en énergie électrique. Son
fonctionnement est basé sur l’effet thermoélectrique,
La sonde spatiale CassiniHuygens. Cette grâce auquel un courant électrique apparaît à la
sonde a pour mission d’étudier la planète
jonction de deux semiconducteurs qui sont à des
Saturne et plusieurs de ses satellites.
températures différentes.
À l’heure actuelle, les générateurs thermoélectriques sont trop coûteux pour être introduits
dans les produits de consommation de masse. On les utilise donc seulement dans certaines
technologies de pointe comme les sondes spatiales, où la chaleur provient de la désintégration
d’isotopes radioactifs (voir la photo ci-dessus).
Le dispositif décrit peutil remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
b)
Les cellules photovoltaïques
Une cellule photovoltaïque est un dispositif
qui génère un courant électrique lorsqu’il est
exposé à la lumière. Lorsque la lumière frappe la
cellule, elle transfère de l’énergie aux électrons
de sorte que certains sont éjectés. Un courant
se crée alors dans le circuit auquel est rattachée
la cellule. Les panneaux solaires sont en fait des
assemblages de cellules photovoltaïques (voir la
photo ci-contre).
Le dispositif décrit peutil remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
c)
3.2
Les transistors
La fabrication des premiers transistors a été
L’univers technologique
essentielle à la révolution numérique que le
monde a connue au 20e siècle. Les transistors
ont d’abord été introduits dans les postes de
radio, mais ils sont aujourd’hui omniprésents
dans les microprocesseurs des ordinateurs (voir
la photo ci-contre). Les puces des ordinateurs
contiennent plusieurs millions (voire des milliards)
de transistors microscopiques qui permettent
d’encoder l’information sous forme binaire.
Un microprocesseur. Ces circuits comptent
Mais qu’est-ce qu’un transistor ? C’est un petit
des millions de transistors.
dispositif semi-conducteur qui agit en bloquant
ou en laissant passer le courant, à l’instar d’un
robinet qui permet d’ouvrir ou de fermer une conduite d’eau. Si un courant est appliqué à
la base du transistor, celui-ci laisse circuler l’électricité. Si, au contraire, aucun courant n’est
appliqué, le passage de l’électricité est interrompu. L’encodage de l’information sous forme
binaire, principe de base de l’informatique, repose sur cette propriété des transistors.
Le dispositif décrit peut-il remplir une fonction d’alimentation dans un circuit ? Expliquez votre
réponse.
a) c)
b) d)
fabriquées avec des matériaux qui sont conducteurs (qui ont une
bonne conductibilité électrique), comme les métaux.
La fonction de conduction est assurée par toute composante d’un circuit
qui permet le passage du courant.
Les ls électriques, qui sont souvent en cuivre, sont un exemple
de composante ayant une fonction de conduction. La conductibilité
d’une composante conductrice dépend de quatre facteurs (voir le
tableau 2).
Facteur Influence
3.2
3.2.3 La fonction de protection
Un circuit électrique n’est jamais à l’abri d’une défaillance telle
L’univers technologique
qu’une surcharge ou un court-circuit.
Une surcharge se produit lorsque l’intensité
du courant dépasse le maximum que peut sup-
porter le circuit. La surcharge risque d’entraîner
une surchauffe et, en conséquence, un incendie.
Un court-circuit a lieu lorsque le courant
emprunte un chemin imprévu parce que deux
conducteurs qui ne sont pas censés être en
contact sont connectés. Le court-circuit peut
entraîner une surcharge ou même l’électrisation
ou l’électrocution d’une personne. Lorsqu’une
personne est électrisée, un courant électrique
traverse son corps, ce qui peut entraîner des
brûlures internes ou une brillation cardiaque
(un dérèglement du rythme du cœur qui perturbe
la circulation sanguine et peut entraîner un
arrêt cardiaque). Lorsque l’électrisation cause FIGURE 3 Deux fusibles. Celui de gauche est grillé,
la mort de la personne, on parle d’électrocution. mais celui de droite est intact.
Flash techno
L’univers technologique
Activités 3.2
1 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux. Corrigez ceux qui sont faux.
a ) Deux fils électriques faisant partie de deux circuits différents peuvent se toucher sans problème
s’ils sont gainés d’un isolant.
b ) Un disjoncteur se déclenche quand la tension électrique à ses bornes dépasse une certaine
valeur.
c ) Quand un disjoncteur se déclenche, la lamelle de métal qui est en son cœur fond, ce qui
bloque le passage du courant.
e ) Le fer, le nickel et le cobalt sont de bons conducteurs tandis que l’aluminium et le zinc sont des
isolants.
3.2
2
électriques par des raccords de porcelaine ou de verre,
comme on le voit sur la photographie ci-contre, plutôt que
L’univers technologique
d’être fixés directement aux pylônes ?
b ) Les conductivimètres sont des appareils généralement petits, ce qui fait que les électrodes
sont souvent assez proches l’une de l’autre. Si on augmentait la distance entre les électrodes,
le courant enregistré augmenterait-il, diminuerait-il ou resterait-il le même ? Expliquez votre
réponse.
4 Une bricoleuse possède une vieille maison dont les circuits électriques sont munis de fusibles.
a ) Après une surcharge, l’un de ces fusibles grille et elle décide de le remplacer. Pour retirer l’ancien
fusible, elle utilise une paire de pinces métalliques. Pourquoi est-ce une très mauvaise idée ?
b ) Plus tard la même année, un autre fusible fond. Comme la bricoleuse n’a plus de fusible de
3.3
rechange, elle met à la place un simple morceau de papier d’aluminium de même taille. Le circuit
fonctionne ensuite normalement. Pourquoi cette solution est-elle malgré tout très mauvaise ?
L’univers technologique
a ) Un circuit dont l’interrupteur est fermé (marche). b ) Un circuit dont l’interrupteur est ouvert (arrêt).
3.3
Flash techno
L’univers technologique
Les claviers et les écrans tactiles
Chacune des touches du clavier d’un ordinateur fonctionne comme
un petit interrupteur, qui ferme un circuit quand on appuie dessus. Ce
signal indique au processeur quelle touche a été enfoncée.
Les écrans tactiles remplissent la même fonction qu’un clavier. Parmi
ces écrans, certains doivent absolument être touchés à mains nues
ou à l’aide d’un matériau conducteur pour fonctionner. Ces écrans
maintiennent en permanence une petite quantité de charges à leur
surface. Quand ils sont touchés par un conducteur, certaines des
charges fuient vers celui-ci. Le processeur de l’écran est en mesure de
détecter cette fuite et d’évaluer avec précision où elle s’est produite, Une tablette électronique
c’est-à-dire de savoir exactement où l’écran a été touché. munie d’un écran tactile.
À levier
Le mouvement d’un levier
entraîne la fermeture ou
l’ouverture du circuit.
Interrupteur à couteau
Interrupteur mural
À bouton poussoir
Selon que le bouton
poussoir est enfoncé ou
non, le circuit se ferme
ou s’ouvre.
À bascule
Le mouvement d’un levier
à plat entraîne la fermeture
ou l’ouverture du circuit.
Activités 3.3
1 Le soir est tombé et votre amie vous demande d’allumer la lampe du salon. Expliquez-lui comment
l’interrupteur vous permet d’allumer la lampe en mentionnant ce qui se passe dans le circuit.
2 Les deux mécanismes décrits ci-dessous appartiennent-ils à des interrupteurs à levier, à bouton
poussoir ou à bascule ?
a ) On emploie souvent ce mécanisme pour les interrupteurs d’arrêt d’urgence, qui doivent être
très simples et que l’on doit pouvoir manipuler avec un minimum d’attention. On trouve aussi
ce mécanisme dans les interrupteurs des tableaux de bord des automobiles. Comme il n’est
généralement pas facile de dire si les interrupteurs de ce type sont en position « marche » ou
« arrêt », on leur adjoint souvent un voyant lumineux.
b ) C’est le mécanisme le plus répandu pour les interrupteurs, car il est très robuste et très fiable.
Il comporte un levier à plat qui bascule selon la position de l’interrupteur. Toutefois, il n’est pas
toujours simple de savoir si ces interrupteurs sont en position « marche » ou « arrêt ».
3.3
3
L’univers technologique
L'interrupteur à commande magnétique
Certains systèmes d’alarme qui doivent se déclencher à
l’ouverture d’une porte comprennent un interrupteur à
commande magnétique (voir ci-contre). Il existe plusieurs
modèles de ces interrupteurs, dont la plupart comprennent
deux parties. La première, fixée sur la porte, contient deux
lamelles d’acier doux, et la seconde, placée sur le cadre de la
porte, est munie d’un aimant. Lorsque la porte est fermée, les
lamelles sont maintenues en contact l’une avec l’autre grâce
à l’aimant. Lorsque la porte s’ouvre, l’aimant s’éloigne du
Un système d'alarme muni circuit contenant les lamelles d’acier. En l’absence d’aimant,
d'un interrupteur à commande l’une des lamelles se redresse, s’éloignant de l’autre. L’alarme
magnétique. se déclenche alors.
a ) Quand les deux lamelles cessent d’être en contact, le circuit qui les contient est-il ouvert ou
fermé ? Expliquez votre réponse.
b ) L’alarme se déclenche-t-elle quand le courant circule dans le circuit contenant les lamelles ou
quand il cesse d’y circuler ?
c ) La sonnerie de l’alarme peut-elle être branchée en série avec les lamelles d’acier doux ?
Expliquez votre réponse.
3.4 La fonction de
transformation
L’univers technologique
de l’énergie
Pour être utiles, un très grand nombre de machines et d’appareils
électriques doivent transformer de l’énergie électrique en une autre
forme d’énergie.
La fonction de transformation de l’énergie est assurée par toute com-
posante d’un circuit qui sert à transformer l’énergie électrique en une
autre forme d’énergie.
L’énergie électrique peut être transformée en énergie lumineuse,
en énergie thermique ou en énergie mécanique.
3.4
Activités 3.4
L’univers technologique
1 Reliez chacun des éléments de la colonne de gauche à la fonction de transformation de l’énergie
qu’il assure, dans la colonne de droite.
2 Les éoliennes, comme celle dont le mécanisme est illustré ci-dessous, constituent des générateurs
électriques. Pour qu’une éolienne fonctionne, il faut d’abord que le vent fasse tourner ses pales.
Le mouvement des pales entraîne ensuite celui d’une bobine conductrice plongée dans un champ
magnétique. La rotation de cette bobine produit un courant électrique.
Bobine Générateur
Pales
Expliquez pourquoi on ne peut pas dire qu’une éolienne est un appareil qui a une fonction de
transformation de l’énergie électrique.
a ) Nommez deux pièces d’un téléphone intelligent qui ont une fonction de transformation de
3.4
3
l’énergie électrique.
L’univers technologique
b ) Quelles formes d’énergie produisent les pièces que vous avez nommées dans la question a ?
4 a ) Nommez une pièce d’automobile qui transforme l’énergie électrique en énergie lumineuse.
b ) Nommez une pièce d’une automobile (équipée d’un moteur à combustion) qui transforme
l’énergie électrique en énergie mécanique.
Le cristal de quartz
Les montres et les horloges à quar tz
fonctionnent grâce aux propriétés piézo-
électriques du cristal de quartz. La piézoélec-
tricité est la propriété des matériaux dont le
potentiel électrique varie quand ils subissent
une contrainte mécanique. Réciproque-
ment, ces matériaux se déforment lorsqu’ils
sont soumis à une polarisation électrique.
Branché à la pile de l’horloge, le cristal de
Pile
quartz vibre à une fréquence régulière très
précise (voir ci-contre). Ces oscillations
mécaniques créent à leur tour des variations
rapides de la tension. Un circuit électronique Cristal de quartz
compte ces oscillations de la tension et en Solénoïde Aimant piézoélectrique
diminue la fréquence pour générer une im- Moteur électrique Microprocesseur
pulsion élec trique chaque seconde. Ces Circuit électronique
impulsions alimentent ensuite un moteur
électrique qui fait tourner les aiguilles. Les pièces d'une horloge à quartz.
b ) En quel type d’énergie les pièces que vous avez nommées en réponse à la question a
3.4
transforment-elles l’énergie électrique ?
L’univers technologique
6 Lisez le texte suivant. Répondez ensuite à la question.
Problématique environnementale
L’énergie
Consolidation du chapitre 3
1 Le schéma suivant présente les principales fonctions remplies par les différentes composantes
d’un circuit électrique. À l’aide de la liste de mots ci-dessous, complétez-le.
• énergie lumineuse
• énergie mécanique
est généralement
• fonction d’alimentation Empêcher le courant de
remplie par
passer
• fonction de protection
• fonction d’isolation
• laisser passer le courant
Protéger les autres
est remplie par
• la longueur composantes du circuit
• la température en cas d’anomalie
• le matériau
• transformer l’énergie Fonction de commande
électrique en une autre forme
d’énergie est remplie par
• un disjoncteur
• une batterie
• une génératrice
Fonction de transformation
• une prise de courant de l’énergie transforme
l’énergie
• un fusible
électrique en
• un interrupteur
L’univers technologique
une pile : appareil transformant l’énergie d’une réaction chimique en énergie électrique
dont la
conductibilité
est régie par la section transversale
certains plastiques
céramique
qui comporte
un mécanisme
énergie thermique
3 Dans chacun des cas présentés ci-dessous, dites si la conductibilité de la composante électrique
dont il est question augmentera ou diminuera. Exliquez brièvement votre réponse.
a ) Un électricien remplace un fil de calibre 16 (c’est-à-dire un fil ayant un diamètre de 1,29 mm)
par un fil de calibre 12 (ayant un diamètre de 2,05 mm).
c ) Votre père remplace le fil de sa tondeuse électrique par un fil semblable mais plus long, pour
atteindre plus facilement le fond de la cour.
4 Dites si chacun des énoncés suivants est vrai ou faux et corrigez celui ou ceux qui sont faux.
a ) Un interrupteur en position « marche » est ouvert.
b ) Les moteurs électriques ont une fonction de transformation de l’énergie électrique en énergie
mécanique.
c ) Les semelles de caoutchouc des bottes des électriciens remplissent une fonction de conduction.
d ) La gaine de plastique qui entoure les fils électriques remplit une fonction de protection.
A B
Abondance relative, 121 Balancement d’équations chimiques, 59
Acide, 13, 40-41, 50, 63-64, 162, 190, 240 Banquise, 139, 141, 156
Adhérence, 242 Barrage, 167
Agriculture Base, 14, 40-41, 50, 63
biologique (voir Agroécologie) Bassin versant, 135
intensive, 68, 139 Bêta (voir Particule bêta)
Agroécologie, 131 Béton, 242-243
Aimant, 141-116, 119, 167, 287-288, 290 Bielle, 266
Alcaline (solution) (voir Base) Biodiversité, 211
Alcalino-terreux (famille des), 14, 15 Biome aquatique, 193-194
Alcalins (famille des), 14-15, 23 Biome d’eau douce, 194
Alimentation (électrique), 95-96, 276, 279 Biome marin, 193-194
Alliage (matériau), 114, 239 Biome terrestre, 190, 194
Alpha (voir Particule alpha) Bois (matériau), 64, 131, 239-240
Altitude, 128, 141, 196 Boucle (d’un circuit électrique), 95, 97, 284
Ampère, 96, 106, 110 Boussole, 116, 119
Ampèremètre, 95, 98-99
Amplitude (des marées), 202 C
Ampoule, 35, 84, 95, 97, 106, 110, 249, 288
Anion, 31, 32 Came, 266
Anticyclone, 149-151 Capacité limite du milieu, 216
Arbre (guidage en rotation), 253 Capacité tampon du sol, 128
Argile, 240 Carbone (voir aussi Cycle du carbone), 12, 56-57,
Aristote (384-322 av. J.-C.), 3 65, 66, 68, 156, 169, 178-179, 196, 236, 239,
Atmosphère, 68, 141, 147-148, 150-151, 156-157, 242
171, 178-179, 183-184, 200 Cation, 31-32
Atome (voir aussi Modèle atomique), 3-6, 16, 23, Cellule végétale, 65
30-32, 35, 40-41, 56, 59-60, 82, 90-91, 163, 200, Centrale
225, 280 à réservoir, 167, 169
Autotrophe (organisme), 219 au fil de l’eau, 167
Axe de rotation (de la Terre), 200 géothermique, 163
Azote (voir aussi Cycle de l’azote), 12, 14, 68, 156, marémotrice, 202
162, 183-184 nucléaire, 163
thermique, 162
Céramique, 240, 242, 280
Chaîne alimentaire, 168, 219, 224-225
Chaleur (voir aussi Énergie thermique), 64, 82, 84,
85, 141, 147, 148, 156, 162, 163, 200, 237, 239-
241, 244, 278, 288
Photos
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c p. 51 : Stephen Coburn | Dreamstime.com c
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p. 52 : Olivierl | Dreamstime.com
Table des matières
Chapitre 3
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Momatiuk Eastcott/Corbis c p. vi : 1971yes/ p. 55 (ouverture du chapitre) : NASA c p. 59 :
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Shutterstock c p. 62 : Shawn Hempel/Shutterstock
c p. 67c : Magcom/ Shutterstock c p. 67 : Jut/
Chapitre 1 Chapitre 4
p. 1 (ouverture de l’Univers) : Clint Spencer/
p. 73 (ouverture du chapitre) : Stephen Bures/
iStockphoto c p. 2 (ouverture du chapitre) : Laguna
Shutterstock c p. 77 : Svitlana Andrieianova
Design/Science Photo Library c p. 5h : Brian
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Maudsley | Dreamstime.com c p. 6 : Science
Dreamstime.com c p. 79 : Lawrence Weslowski
Photo Library c p. 8 : Science Photo Library c p. 11 :
Jr | Dreamstime.com c p. 81 : John Wollwerth |
Andreasg | Dreamstime.com c p. 16 : Jezper/
Dreamstime. com c p. 82 : Penglan | Dreamstime.
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com c p. 83 : Gregory Gerber/Shutterstock c p. 84 :
com c p. 21 : Brian Chase/Shutterstock c p. 22 :
lenetstan/Shutterstock c p. 85 : gualtiero boffi/
Deosum | Dreamstime.com c p. 24 : Michael
Shutterstock c p. 86 : Natali Glado/Shutterstock
Brown | Dreamstime.com c p. 26 : Marek Uliasz |
c p. 87 : Antti Metsaranta/Shutterstock c p. 88 :
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Chapitre 2 Chapitre 5
p. 29 (ouverture du chapitre) : Victoria Kalinina
p. 89 (ouverture du chapitre) : iLexx/
| Dreamstime. com c p. 33 : Sebastian Kaulitzki/
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Shutterstock c p. 35 : Stéphanie Colvey c
p. 91 : Shutterstock c p. 92 : Adrian Hughes/
p. 37 : Matt Meadows/SPL/Publiphoto c p. 39 :
Shutterstock c p. 93 : Ria Novosti/SPL c p. 96 :
CollinsChin/iStockphoto c p. 40 : Africa Studio/
oriontrail/Shutterstock c p. 97 : Fausto Oppizio |
Shutterstock c p. 41 : Mikus, Jo./Shutterstock c
Dreamstime.com c p. 98h : Petkov | Dreamstime.
p. 42 : Christian Bridgwater | Dreamstime.com
com c p. 98c : Janicke Morrissette/Le Bureau
c p. 43 : Mikael Damkier/Shutterstock c p. 44 :
Officiel c p. 99g : PhotoLibrary/www.fotosearch.
Franz Pfluegl | Dreamstime.com c p. 45 : Claudio
com c p. 99d : Boreal Northwest c p. 100 :
Fichera | Dreamstime.com c p. 46 : Imaengine
Francesco Riccardo Iacomino | Dreamstime.com
| Dreamstime.com c p. 47 : Inga Nielsen |
c p. 103 : Krishnacreations | Dreamstime.com c
Dreamstime.com c p. 48 : Harryfn | Dreamstime.
p. 105 : Blaz Kure | Dreamstime.com c p. 106 :
com c p. 49 : Alena Brozova | Dreamstime.com c
Andrew LambertPhotography/SPL/Publiphoto c
Illustrations
Late Night Studio : p. 3, 4b, 5h, 9, 38, 64c, 95b
Michel Rouleau : p. 4h, 5b, 7, 10, 12, 13, 14, 15,
16, 17, 18, 20, 21, 24, 25, 28, 30, 31, 33, 34, 35,
36, 39, 56, 63, 64h, 65, 66, 75, 76, 77, 78, 79,
80, 90, 91, 94, 95d, 96, 97, 99, 101, 102, 103,
104, 105, 107, 108, 109, 114, 115, 116, 117, 118,
119, 120, 121, 122, 123, 127, 128, 135, 136, 138,
143, 147, 148, 149, 150, 152, 153, 155, 156, 157,
158, 159, 162, 163, 167, 168, 170, 171, 172, 178,
183, 184, 200, 202, 203, 204, 206, 233, 235,
238, 246, 251, 252, 253, 255, 256, 258, 259,
260, 261, 262, 263, 264, 265, 266, 267, 268,
269, 270, 271, 272, 274, 276, 279, 283, 284,
285, 286, 288, 289, 290, 293
Cartes
Colpron
Cahier
d’apprentissage
Savoirs et activités
Guide
Kaléidoscope
Science et technologie Remerciements
2e cycle du secondaire – 2e année
Pour son précieux travail de révision scientifique réalisé
Guide avec expertise, l’Éditeur tient à remercier Denis Fyfe,
consultant (Analyse d’un objet technique).
Annie Bolduc, Valérie Claude, Mourad Meziane,
Catherine Rhéaume, Karine Tardif
Au sujet des sites Internet proposés
© 2012 Chenelière Éducation inc. dans le présent ouvrage
Édition : Annie Fortier, François Moreault Tous les sites Internet présentés sont étroitement liés au
Coordination et révision linguistique : Caroline Bouffard, Suzanne Lavigne contenu abordé. Après la parution de l’ouvrage, il pourrait
Correction d’épreuves : Sabine Cerboni cependant arriver que l’adresse ou le contenu de certains
Illustrations : Michel Rouleau de ces sites soient modifiés par leur propriétaire, ou
Conception graphique : Pige communication encore par d’autres personnes. Pour cette raison, nous
Infographie : Pige communication vous recommandons de vous assurer de la pertinence de
ces sites avant de les suggérer aux élèves.
Planification et médiagraphie
Présentation 309
Planication 310
L’univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière 322
Chapitre 2 – Les propriétés physiques des solutions 326
Chapitre 3 – Les transformations chimiques 333
Chapitre 4 – Les transformations de l’énergie 338
Chapitre 5 – L’électricité et l’électromagnétisme 341
La Terre et l’espace
Chapitre 1 – La lithosphère 347
Chapitre 2 – L’hydrosphère 348
Chapitre 3 – L’atmosphère 350
Chapitre 4 – Les ressources énergétiques renouvelables et non renouvelables 352
Chapitre 5 – Les cycles biogéochimiques 355
Chapitre 6 – Les régions climatiques 357
Chapitre 7 – L’espace 359
307
L’univers vivant
Chapitre 1 – L’écologie 361
L’univers technologique
Présentation 377
Documents reproductibles 378
Corrigé C-1
308
Planication et médiagraphie
La planification
Le cahier d’apprentissage Kaléidoscope, Science et technologie propose une séquence d’apprentissage par
univers. Chaque univers comporte un nombre variable de chapitres qui portent sur les concepts prescrits
par les programmes d’études. Le tableau Planication des pages 310 à 313 suggère le même ordre de
présentation des chapitres que celui du cahier. Il est toutefois possible de l’adapter au rythme des groupes
classes, en modiant l’ordre de présentation des chapitres. Les durées sont valables pour toute autre
organisation des chapitres et peuvent varier selon la composition des groupes d’élèves.
La planication proposée couvre environ 90 des 100 heures prévues au programme d’études. Elle intègre
la théorie et les activités contenues dans le cahier. Les heures restantes sont réservées aux activités
supplémentaires ainsi qu’aux tests de connaissances.
La médiagraphie
La médiagraphie des pages 314 à 320, organisée par univers, contient de nombreux sites Internet traitant
des concepts prescrits. Ces sites ont été retenus pour leur pertinence, leur intérêt (pour l’élève ou pour
l’enseignante ou l’enseignant) et leur niveau d’accessibilité. Un certain nombre d’entre eux comportent
des animations, des vidéos ou des activités interactives. Pour faciliter le repérage, ces sites sont signalés
par des pictogrammes. Les sites de la médiagraphie peuvent constituer des compléments dynamiques au
cahier, aider à la compréhension des concepts à l’étude et servir d’outils de référence dans d’éventuelles
recherches.
Le guide-corrigé PLUS
La collection Kaléidoscope, Science et technologie offre également une version numérique du guide-corrigé
sur une clé USB. Compatible avec tout type d’ordinateur, tout TBI et tout projecteur, la clé USB contient
les éléments suivants :
• Le cahier d’apprentissage en version numérique
Non seulement cette version permet de projeter les pages du cahier, d’annoter une page et de sauvegarder
ces annotations, de faire apparaître le corrigé, de naviguer dans le matériel à l’aide de la table des
matières interactive, mais elle offre aussi plusieurs autres options pratiques. En effet, la plupart
des gures et tableaux du cahier sont proposés en format TBI. De nombreux hyperliens permettent
également d’accéder à une foule d’informations pertinentes en lien avec les contenus abordés. Il est
entre autres possible de consulter en tout temps la page du tableau périodique du cahier puis de
revenir à la page de départ en un clic, et plus encore.
• Les documents reproductibles
Les activités supplémentaires du guide de même que l’analyse d’un objet technique sont disponibles
sous forme de documents reproductibles modiables.
• L’analyse d’un objet technique avec animation 3D
Une animation 3D accompagne l’analyse d’un objet technique permettant ainsi de mieux préparer
les élèves à l’épreuve unique.
309
Planification
Durée Pages
Savoirs et activités
(min) (C : cahier ; G : guide)
L’univers matériel
Consolidation du chapitre 1 70 C : 26
2.4 Le pH 80 C : 50
Consolidation du chapitre 2 70 C : 52
Consolidation du chapitre 3 70 C : 70
Consolidation du chapitre 4 60 C : 87
La Terre et l’espace
L’univers vivant
Chapitre 1 L’écologie 5 C : 208 ; G : 361
1.1 La biosphère 75 C : 209
L’univers technologique1
Chapitre 1 Les matériaux 5 C : 232 ; G : 366
1.1 Les contraintes 60 C : 233
1 La durée des activités du cahier pour cet univers totalise 18 heures, auxquelles devront s’ajouter 3 heures (180 minutes)
pour l’activité d’analyse d’un objet technique (AOT) proposée dans le guide.
L’UNIVERS MATÉRIEL
2.3 La concentration
• La concentration d’une substance en solution est variable. Cette page interactive permet de se familiariser
avec la concentration (g/L) de la solution.
➞ http://enseignement.reginaassumpta.qc.ca/lavignes/Chap12/Pure_solution_solide.htm
2.4 Le pH
• Physikos – Acidité et pH. Cette activité interactive permet de mesurer le pH de diverses solutions. Un test
interactif peut servir à valider les connaissances après les expériences.
➞ http://physikos.free.fr/le/3eme-chapitre3-reconnaissance-des-ions/05-pH.swf
Site général
• Physikos – Le programme français de la classe de quatrième concerne l’étude de l’air et des divers états
de la matière. Ce site comporte de nombreuses animations, vidéos et exercices sur la matière et ses
transformations. Voir aussi le contenu de la classe de troisième.
➞ http://physikos.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=57
• Physique 30 : L’électricité – Les courants électriques. La charge électrique. Cette page explique la notion
de charge.
➞ http://www.de.ca/~rocks_dev/modules/2.1_courants/02charge.html
CHAPITRE 1 La lithosphère
1.3 Le pergélisol
• Conseil national de recherches Canada (CNRC)/Dimensions – Les microorganismes de l’Arctique
pourraient aider à gérer le changement climatique. Cette courte animation (2 min 23 s) explique l’action
des microorganismes enfermés dans le pergélisol.
➞ http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/dimensions/numero9/microorganismes_arctique_plus_1.html
CHAPITRE 2 L’hydrosphère
Site général
• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse – Objectif 2015 : des milieux aquatiques en bon état.
Ce document synthétise à l’aide de nombreux schémas en couleur tous les thèmes en relation avec l’eau,
souvent dans une perspective écologique. Les exemples portent sur la France, mais l’information est très
pertinente.
➞ http://www.eaurmc.fr/leadmin/pedag-eau/documents/ExpoDCE_RM2010actu.pdf
2.2 La salinité
PROBLÉMATIQUE ENVIRONNEMENTALE L’eau potable
• Réseau In-Terre-Actif – L’eau. Ce diaporama est accompagné d’un plan d’animation et vise à faire
ressortir les enjeux entourant cette ressource : accessibilité, pollution, gaspillage, sauvegarde…
➞ http://www.in-terre-actif.com/73/animation_l_eau
• PhET / Université du Colorado – L’effet de serre. Cette animation permet de visualiser comment les gaz
à effets de serre affectent le climat.
➞ http://phet.colorado.edu/fr/simulation/greenhouse
Sites généraux
• Commissariat à l’énergie atomique (CEA)/Les Incollables – Les diverses sources d’énergie. Cette courte
animation interactive présente les ressources renouvelables et celles qui ne le sont pas.
➞ http://www.cea.fr/jeunes/mediatheque/animations_ash/les_energies/les_diverses_sources_d_energie/
(offset)/12
• Commissariat à l’énergie atomique (CEA)/Les Incollables – Où sont les sources d’énergie ? Voyage autour
du monde pour repérer les sources des énergies les plus consommées.
➞ http://www.cea.fr/jeunes/mediatheque/animations_ash/les_energies/ou_sont_les_sources_d_energie/
(offset)/12
Site général
• Centre national de la recherche scientique (CNRS) – Le climat de la Terre. Cette animation, dont le
langage est plutôt soutenu, aborde de nombreux thèmes : soleil et effet de serre, saisons, circulation
thermohaline, climats et biomes…
➞ http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/
CHAPITRE 7 L’espace
CHAPITRE 1 L’écologie
1.1 La biosphère
• Allô prof – Les écosystèmes. Ce site présente une synthèse des concepts essentiels : écosystèmes,
population, communauté, et plus.
➞ http://biblio.alloprof.qc.ca/PagesAnonymes/DisplayFiches.aspx?ID=6088
L’UNIVERS TECHNOLOGIQUE
Site général
• Centre de développement pédagogique (CDP) – Les langages en technologie. Animation qui retrace les
étapes de la conception technologique.
➞ http://www2.cslaval.qc.ca/cdp/UserFiles/File/previews/langtech/
Sites généraux
• Centre de développement pédagogique (CDP) – Concept de fonction en technologie. Ce concept est
expliqué dans l’analyse d’une bicyclette.
➞ http://www.cslaval.qc.ca/cdp/telechargement/concept_fonction.pdf
• Centre de développement pédagogique (CDP) – Les mécanismes. Cette longue animation interactive
présente toutes les composantes ST relatives à l’ingénierie mécanique. Chaque élément peut être utilisé
de façon indépendante.
➞ http://www2.cslaval.qc.ca/cdp/UserFiles/File/previews/mecanismes/
Sommaire
L’univers matériel
Chapitre 1 – L’organisation de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Chapitre 2 – Les propriétés physiques des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
Chapitre 3 – Les transformations chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
Chapitre 4 – Les transformations de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
Chapitre 5 – L’électricité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
La Terre et l’espace
Chapitre 1 – La lithosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
Chapitre 2 – L’hydrosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348
Chapitre 3 – L’atmosphère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
Chapitre 4 – Les ressources énergétiques renouvelables et non renouvelables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352
Chapitre 5 – Les cycles biogéochimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Chapitre 6 – Les régions climatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
Chapitre 7 – L’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
L’univers vivant
Chapitre 1 – L’écologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
L’univers technologique
Chapitre 1 – Les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
Chapitre 2 – L’ingénierie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
Chapitre 3 – L’ingénierie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
321
Nom : Groupe : Date : Activités supplémentaires
UM Chapitre 1
L’univers matériel
Chapitre 1 L’organisation de la matière
1 À quel personnage associez-vous chacun des énoncés ci-dessous ? Mettez un X dans la case appropriée.
2 Le schéma ci-dessous illustre une expérience menée par Joseph John Thomson avec un tube à rayons
cathodiques. Quelle conclusion Thomson a-t-il tirée de cette expérience ? Entourez la bonne réponse.
a) Les rayons cathodiques sont constitués de
petites particules chargées positivement.
3 Le modèle atomique proposé par Thomson ne pouvait expliquer qu’une partie des faits se rapportant à
la matière. Parmi les caractéristiques suivantes, lesquelles correspondent à des faits qui expliquent
le comportement de la matière selon le modèle de Thomson ? Ci-dessous, entourez la lettre correspondant
à la bonne réponse.
a) 1, 2, 4, 5 et 8 b) 3, 4, 5, 6 et 8 c) 1, 2, 5, 6 et 8 d) 1, 4, 5, 7 et 8
4 En 1903, Ernest Rutherford t une expérience qui consistait à envoyer un rayonnement émis par une
substance radioactive entre les bornes d’un champ électrique. Il réussit ainsi à identier les constituants de ce
rayonnement.
Selon le schéma de l’expérience ci-dessous, identiez la particule à laquelle correspond chacune des trois
trajectoires. Entourez la bonne réponse.
1
a) 1 : bêta (b), 2 : gamma (), 3 : alpha (a) c) 1 : alpha (a), 2 : bêta (b), 3 : gamma ()
b) 1 : alpha (a), 2 : gamma (), 3 : bêta (b) d) 1 : bêta (b), 2 : alpha (a), 3 : gamma ()
5 Rutherford a modié le modèle atomique de Thomson à la suite de l’expérience de la feuille d’or. Parmi
les caractéristiques ci-dessous, lesquelles permettent de décrire un atome selon le modèle atomique de
Rutherford ? Ci-dessous, entourez la lettre correspondant à la bonne réponse.
1) Les protons sont concentrés dans un petit 5) Les électrons se déplacent librement autour
espace positif situé au centre de l’atome. du noyau.
2) L’atome contient autant de protons 6) L’atome est rempli d’une masse positive
que d’électrons. contenant des grains négatifs.
3) Le noyau de l’atome est formé de protons 7) L’atome est presque entièrement constitué
et de neutrons. de vide.
4) L’atome est divisible et composé de charges 8) La masse de l’atome est concentrée
positives et de charges négatives réparties dans son noyau.
uniformément.
a) 1, 7 et 8 b) 2, 3, 4, 6 et 7 c) 1, 2, 5, 7 et 8 d) 2, 4, 6 et 8
6 Classez les modèles atomiques ci-dessous selon l’ordre chronologique, puis donnez le nom de chacun d’eux.
A B C D
7 Parmi les éléments du tableau suivant, lesquels possèdent les propriétés suivantes : cassants, ternes, non malléables
et mauvais conducteurs de chaleur ? Justiez votre réponse ci‑dessous.
A B
C
D E
Les propriétés citées ci-dessus sont les propriétés des non-métaux. Seuls les éléments C et E peuvent
posséder ces propriétés, car ils se trouvent à droite de l’escalier du tableau périodique, sans toutefois
faire partie des métalloïdes, comme c’est le cas de l’élément B.
b) Dans la colonne « Propriétés », inscrivez un X devant les propriétés de l’élément qui vous permettent de
le classer ainsi.
X Ductile
Solide
A Métal
X Bonne conductibilité thermique
X Réagit avec les acides
Solide
X Conduit le courant électrique
C Métal
X Possède 1 électron de valence
Masse volumique faible
9 Le tableau ci-dessous regroupe des caractéristiques propres à 10 des 20 premiers éléments du tableau
périodique. Écrivez, dans la colonne de droite, le nom et le symbole chimique de l’élément en question.
Nom et symbole
Caractéristique chimique
de l’élément
A Possède deux électrons de valence et une dernière couche saturée. Hélium (He)
B Possède 15 électrons et 16 neutrons. Phosphore (P)
Doit perdre trois électrons pour obtenir la conguration électronique externe
C
de l’élément désigné en A.
Bore (B)
D Est un gaz inerte qui se trouve sur la même rangée que l’élément désigné en B. Argon (Ar)
E Est l’halogène le plus léger. Fluor (F)
F Possède deux électrons de valence de moins que l’élément désigné en E. Azote (N)
G Appartient à la même famille que l’élément désigné en C. Aluminium (Al)
Est un alcalino-terreux qui peut avoir la conguration électronique externe
H
de l’élément désigné en D.
Calcium (Ca)
Nombre Nombre
Numéro Numéro
Élément de couches d’électrons
de la famille de la période
électroniques de valence
3 2 II A 3
Br 4 7 VII A 4
2 8 VIII A 2
Potassium 4 1 IA 4
11 Le tableau suivant présente les propriétés de certains éléments. À quelle famille chimique chacun de ces
éléments appartient-il ? Inscrivez votre réponse dans la troisième colonne.
12 Parmi les représentations de Lewis ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont correctes ? Entourez la ou les bonnes
réponses.
a) c) e)
b) d) f)
Dénition Élément
Élément pouvant perdre ou gagner • • X 3+
quatre électrons
• Élément de la famille du carbone
Ion possédant plus de protons •
que d’électrons • Cation
3 Complétez les phrases ci-dessous à l’aide de la liste de mots suivante. Un même mot peut être utilisé plus
d’une fois.
b) Une solution préparée à partir de la dissolution du bromure de potassium (KBr) est dite
, car le KBr est un composé qui,
au moment de sa dissolution dans l’eau, appelée dissociation
ou , libère des et des
. Le KBr est un puisqu’il est constitué
d’un atome et d’un atome .
4 Pourquoi une solution de chlorure de sodium (NaCl ) conduit-elle l’électricité ? Entourez la bonne réponse.
a) Parce que le NaCl est un solide conducteur d’électricité.
HI(g) X X
Al2(CO3)3(s) X X
PBr3(l) X X
MgCl2(s) X X
6 Dans un laboratoire, on vous remet une poudre blanche et on vous demande de déterminer s’il s’agit d’un
acide, d’une base ou d’un sel. Parmi les quatre actions ci-dessous, laquelle devrez-vous effectuer en premier
pour déterminer la nature de cette poudre ? Entourez la bonne réponse.
a) Vérier sa conductibilité électrique. c) La dissoudre dans l’eau.
Nature
Substance Équation de dissociation électrolytique
chimique
Ba(OH)2(s) Base
AlCl3(s) Sel
Na3PO4(s) Sel
H2SO4(l ) Acide
8 Le chaulage est une technique utilisée pour accroître le pH des lacs acides en déversant de la chaux (CaO)
dans l’eau du lac. En réagissant avec l’eau, la chaux produit de la chaux hydratée (Ca(OH)2).
a) Quelle est la nature (acide, base ou sel ) de chacune des deux substances ? Expliquez votre réponse.
CaO :
C’est un sel, car sa formule chimique débute par le symbole d’un métal (Ca) suivi du symbole
d’un non-métal (O).
Ca(OH)2 :
C’est une base, car sa formule chimique débute par le symbole d’un métal (Ca) et se termine
par le groupe d’atomes OH.
b) Comment l’eau du lac réagit-elle une fois la chaux hydratée formée à sa surface ?
Il y a neutralisation. En effet, la chaux hydratée, une base, va neutraliser l’acidité de l’eau du lac.
B 250 mg 100 mL
C 900 mg 0,6 L
D 6,25 g 250 mL
10 Pour neutraliser un acide, vous devez préparer 350 mL d’une solution basique à 8 g/L.
Déterminez la masse de la base à peser pour préparer cette solution.
b) Quelle serait sa concentration en % m/m, sachant que la masse volumique de cette solution saline est
de 1,15 g/mL ?
13 Pour des raisons de sécurité, Santé Canada xe la concentration maximale de fer (Fe) dans l’eau potable
à 0,3 ppm. Un échantillon de 5,0 L d’eau d’un arrondissement de Montréal contient 1,15 mg de fer. On
considère que cette eau a une masse volumique de 1,0 kg/L. Cette eau est-elle potable ?
14 Le sulfure d’hydrogène (H2S) est un gaz très toxique avec une odeur caractéristique d’œuf pourri. Son seuil
de perception olfactive est compris entre 0,02 et 0,1 ppm. Durant un contrôle de la qualité de l’air dans
un laboratoire, on détecte 0,015 mg de H2S par mètre cube (m3) d’air. La masse volumique de l’air est de
1,20 kg/m3. Est-il normal que les personnes qui travaillent dans ce laboratoire n’aient rien senti ?
15 À une solution aqueuse de concentration donnée, on ajoute de l’eau de telle sorte que sa concentration est
diminuée de quatre fois. Lequel des énoncés ci-dessous est vrai ? Entourez la bonne réponse.
a) Le volume nal est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.
b) Le volume nal est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution
reste inchangée.
c) Le volume nal est égal à quatre fois le volume initial et la quantité de soluté dans la solution diminue
de quatre fois.
d) Le volume nal est égal au quart du volume initial et la quantité de soluté dans la solution reste inchangée.
16 L’eau de Javel est fréquemment utilisée comme désinfectant et comme décolorant. Elle peut être vendue
sous forme concentrée dans des contenants de 250 mL. Sur l’étiquette d’un de ces contenants, on peut lire :
« Verser tout le contenu dans une bouteille de un litre et compléter le remplissage de cette bouteille avec de
l’eau froide. »
a) De combien de fois l’eau de Javel concentrée est-elle diluée dans ce cas ?
b) L’eau de Javel concentrée a une concentration de 152 g/L de chlore actif. Calculez la concentration,
en g/L, de chlore actif de la solution préparée par dilution.
17 Lequel des énoncés ci-dessous, concernant le pH, est faux ? Entourez la bonne réponse.
a) Plus le pH est faible, plus la solution est acide.
b) Une solution dont le pH est compris entre pH 7 et pH 14 est une solution alcaline.
c) Le pH des solutions ne prend que des valeurs entières comprises entre 0 et 14.
b) Une solution d’ammoniac (NH3), 1 million de fois plus basique que l’eau pure.
b)
c)
d)
2 Le dinitrate de cuivre (Cu(NO3)2), utilisé pour patiner le bronze à chaud, peut être fabriqué par l’action
de l’acide nitrique (HNO3) concentré sur le cuivre (Cu). En plus du dinitrate de cuivre, la réaction produit
aussi du dioxyde d’azote (NO2) et de l’eau.
a) Écrivez l’équation balancée de cette réaction.
b) On fait réagir 12,7 g de cuivre métallique avec une certaine masse d’acide nitrique. La réaction produit
37,5 g de dinitrate de cuivre, 18,4 g de dioxyde d’azote et 7,2 g d’eau. Quelle masse d’acide nitrique
a-t-on utilisée ?
c) On a effectué cette réaction sous la hotte, car le gaz produit, le NO 2, est un gaz de couleur rouge
orangé corrosif et très toxique, qu’il ne faut pas respirer. Considérant ce fait, quelle masse de produits
récupérera-t-on à la n de la réaction présentée en b ? Expliquez votre réponse.
b) f)
c) g)
d) h)
4 Laquelle des équations suivantes est correctement balancée ? Entourez la bonne réponse.
a) c)
b) d)
5 Certains médicaments, formés d’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO3), sont utilisés dans les cas
d’acidité excessive de l’estomac.
a) Quelle est, selon vous, la nature chimique de l’hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO 3) ? Justiez votre
réponse.
L’hydrogénocarbonate de sodium est une base puisqu’on l’utilise pour neutraliser l’acidité excessive
de l’estomac.
b) Si l’acide présent dans l’estomac est du chlorure d’hydrogène (HCl ), écrivez l’équation chimique
balancée de cette réaction, sachant qu’elle produit du chlorure de sodium (NaCl ), du dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau.
d) Selon vous, l’utilisation d’un antiacide permet-elle de neutraliser complètement l’acidité de l’estomac ?
Expliquez votre réponse.
L’antiacide ne neutralise que le surplus d’acidité dans l’estomac. Le suc gastrique doit toujours se
maintenir à un pH très bas (pH 1 à 2).
a) À l’aide d’un extincteur à eau pulvérisée, on arrose un boisé en feu an d’arrêter la combustion du bois
en diminuant le .
c) Après un accident, de l’essence se déverse sur une chaussée et prend feu. On étouffe la combustion
en appauvrissant l’apport de grâce à de la mousse physique, un mélange
d’eau et d’air.
Problématique environnementale
Les changements climatiques
L’une des activités humaines responsables de la pollution atmosphérique est l’utilisation de la
voiture. En effet, celle-ci entraîne, notamment, l’émission d’environ 15 % de dioxyde de carbone (CO 2)
et de 60 % de monoxyde de carbone (CO) dans l’atmosphère.
a) Sachant que le dioxyde de carbone (CO2) provient de la combustion complète de l’octane (C8H18),
principal constituant de l’essence, écrivez l’équation chimique balancée de cette combustion.
b) Le monoxyde de carbone (CO), quant à lui, est produit par la combustion incomplète de l’octane (C8H18).
Écrivez l’équation chimique balancée de cette combustion, sachant qu’elle ne produit que du monoxyde
de carbone et de l’eau.
c) Quelle combustion est responsable du réchauffement climatique planétaire : celle présentée en a, celle
présentée en b, ou les deux ? Justiez votre réponse.
C’est la combustion complète de l’octane (a) qui contribue le plus au réchauffement climatique
de la planète, puisqu’elle produit deux gaz à effet de serre, soit le dioxyde de carbone (CO2)
et la vapeur d’eau. Bien que moins nocive, la combustion incomplète de l’octane (b) contribue
aussi au réchauffement climatique puisqu’elle libère de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.
1) le combustible ? 2) le comburant ?
II V VII
1 R E S P I R A T I O N C E L L U L A I R E
O U VI E
I M V A
2 S P O N T A N E E 3 A C I D E C
I T III N G T
C O IV E E I
4 H Y D R O X Y D E B U T F
I Y A S A
M I 5 G L U C O S E E 6 L E N T E
I G E E E
Q N N
U I 7 N E U T R E
E T
8 V I V E
O
N
Horizontalement Verticalement
1 Transformation inverse de la photosynthèse. I Forme d’énergie produite au moment
2 Type de combustion dont la température de la respiration cellulaire.
d’ignition est inférieure à la température II Température que doit atteindre un combustible
ambiante. pour amorcer la combustion.
3 Un des réactifs de la réaction de neutralisation III Un des produits de la photosynthèse.
acidobasique dont le pH est inférieur à 7. IV Un des réactifs de la réaction de neutralisation
4 L’ion libéré par la base au moment de la réaction acidobasique.
de neutralisation acidobasique. V Forme d’énergie nécessaire à la photosynthèse.
5 Combustible dans la respiration cellulaire. VI Type de cellule, siège de la photosynthèse.
6 La respiration cellulaire est un exemple VII Substance initiale d’une réaction chimique.
de ce type de combustion.
7 Type de solution obtenu après neutralisation
complète d’un acide par une base.
8 Type de combustion qui libère une grande
quantité d’énergie sous forme de chaleur
et de lumière.
b) Que veut-on dire quand on dit que l’énergie peut être transférée ? Répondez en donnant un exemple
pour soutenir votre explication.
L’énergie peut passer d’un corps (ou d’un système) à un autre. Par exemple, quand une personne
pousse sur un objet pour l’accélérer, la personne transfère de l’énergie à cet objet.
2 À un certain moment, une petite balle possède 15 J d’énergie cinétique et 40 J d’énergie potentielle
gravitationnelle. Quelques fractions de seconde plus tard, sans qu’aucune force extérieure autre que la
gravité n’ait agi sur elle, son énergie cinétique passe à 25 J. Quelle est son énergie potentielle gravitationnelle
nale ? Expliquez votre réponse.
3 Un homme fait un saut à l’élastique. On mesure son énergie potentielle gravitationnelle par rapport au point
le plus bas qu’il atteindra durant son saut.
À l’aide de la liste de mots suivante, complétez le texte ci-dessous. (Un même mot peut être employé plus
d’une fois.)
Tomber de haut !
Juste avant son saut à l'élastique, un homme se tient au sommet d’une plate-forme qui surplombe un
canyon. À ce moment, son est à sa valeur maximale. Quand
l’homme se laisse tomber, il prend de la vitesse. Au début du saut, l’élastique n’est pas tendu. Durant
cette phase du saut, l’homme gagne de l’ mais perd de
l’ .
Au moment où l’homme est au point le plus bas de sa trajectoire, son énergie cinétique est
, son énergie potentielle gravitationnelle est et son éner-
gie potentielle élastique est . Quand l’homme commence à remonter, son énergie
cinétique , son énergie potentielle gravitationnelle et son
énergie potentielle élastique puisque l’élastique se détend.
Tout au long de sa trajectoire, la quantité totale d’énergie de l’homme est constante : c’est le
.
4 Dans chacun des cas suivants, dites si l’énoncé décrit la chaleur ou la température.
a) Je suis un transfert d’énergie thermique.
b) Je suis une mesure du degré d’agitation des atomes ou des molécules d’un corps.
c) On me mesure en joules.
6 L’écran d’un téléviseur a un rendement de 10 %. Combien d’énergie électrique doit-il consommer pour
produire 100 joules d’énergie lumineuse ?
Particule Énoncé
Proton • • Je porte une charge positive.
Électron • • Je suis une particule neutre,
c’est-à-dire que je ne porte pas de charge.
Neutron •
• Je porte une charge de −1,602 × 10−19 C.
b) Vous considérez deux autres tiges. Celles-ci s’attirent. Que pouvez-vous conclure quant aux signes des
charges qu’elles portent ?
Elles portent des charges de signes opposés.
3 Martin tente de retirer le chandail de laine qu’il porte par-dessus son t-shirt, mais il a un peu de difficulté
parce que les deux vêtements collent ensemble. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Utilisez au moins
une fois chacun des termes de la liste suivante dans votre explication.
Réponse variable. Exemple : Ce phénomène est associé à l’électricité statique. Durant la journée,
les vêtements portés par Martin ont frotté l’un contre l’autre. Ce frottement a amené le vêtement
dont les molécules retiennent moins bien les électrons à en perdre quelques-uns au profit de l’autre.
Il y a eu un transfert d’électrons d’un vêtement à l’autre. Les vêtements ont alors acquis des charges
opposées. Par conséquent, les vêtements ont commencé à s’attirer.
4 Mélanie dispose d’une pile, d’un résisteur, d’une ampoule et de plusieurs fils électriques.
a) Elle utilise ce matériel pour réaliser un circuit en série. Schématisez l’un des circuits qu’elle pourra obtenir.
b) Mélanie utilise le même matériel pour réaliser un circuit en parallèle. Schématisez l’un des circuits qu’elle
pourra obtenir.
6 Vous disposez d’une pile de 1,5 V et d’un résisteur dont vous ignorez la résistance. Expliquez comment vous
pouvez utiliser un ampèremètre pour connaître la résistance du résisteur. Pour appuyer vos explications,
faites un schéma du circuit que vous utiliserez pour votre mesure.
7 Un résisteur de 4 est parcouru par un courant de 2 A. Quelle est la différence de potentiel à ses bornes ?
8 Une pile de 9 V est branchée directement aux bornes d’un résisteur de 100 . Quel est le courant dans le circuit ?
9 Deux résisteurs sont branchés en parallèle avec une pile de 3 V. Le courant qui circule dans le premier
résisteur est de 0,01 A, tandis que le courant qui circule dans le second est de 0,05 A.
Quelle est la résistance de chacun des résisteurs ?
10 Une souris d’ordinateur fonctionne sous une tension de 5 V et un courant 100 mA.
a) Quelle est la puissance de cette souris ?
c) Le port USB auquel la souris est branchée peut fournir un courant maximal de 2 A sous une tension
de 5 V. Quand le courant augmente, la quantité d’énergie électrique que l’ordinateur doit transmettre
à la composante branchée au port USB varie. Sans faire de calcul, expliquez comment et pourquoi une
augmentation du courant entraîne une variation de l’énergie consommée.
Si le courant augmente, la puissance augmente de façon proportionnelle, tel que l’établit l’équation
P = UI. En effet, le courant quantifie le nombre d’électrons qui passent en un point donné du circuit
chaque seconde. La tension restant la même, chaque électron transporte une quantité constante
d’énergie. Si le courant augmente, la quantité totale d’énergie qui traverse un point donné du circuit
chaque seconde augmente donc également.
11 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dites si les deux aimants sont dans une position où ils s’attirent
ou dans une position où ils se repoussent.
a) b)
12 Les aiguilles des boussoles s’orientent naturellement de façon à ce que leur pôle Nord pointe vers un point
situé dans l’Arctique, près du pôle Nord géographique de la Terre. Qu’est-ce que cela indique au sujet du
point vers lequel les aiguilles des boussoles pointent ? (Indice : La Terre se comporte comme un gigantesque
aimant.)
Le point vers lequel les aiguilles des boussoles pointent est un pôle Sud magnétique.
13 Certains matériaux sont attirés par les aimants alors que d’autres ne le sont pas. Dites si chacun des énoncés
suivants est vrai ou faux.
a) Vrai Les matériaux qui sont attirés par des aimants sont appelés matériaux ferromagnétiques.
b) Faux Les matériaux qui sont attirés par des aimants portent une charge électrique résultante.
c) Vrai Les matériaux qui sont attirés par des aimants se transforment eux-mêmes en aimants quand
on les approche d’un aimant.
Les lignes de champ magnétique qui entourent un l parcouru par un courant sont circulaires, centrées
autour du l et espacées régulièrement.
Les lignes de champ magnétique qui entourent le l sont bien circulaires et centrées autour du l, mais
elles ne sont pas espacées régulièrement. En effet, la densité des lignes de champ est proportionnelle
à l’intensité du champ magnétique, et plus on s’approche du l, plus le champ magnétique est intense.
En conséquence, les lignes de champ sont plus denses près du l, et de plus en plus espacées
les unes des autres à mesure que l’on s’éloigne du l.
15 Dans chacun des cas illustrés ci-dessous, dessinez quelques-unes des lignes de champ créées par la présence
du courant dans le fil.
a) b)
16 Vous analysez deux longs fils rectilignes parcourus par un courant. Dans le premier fil, le courant est plus
grand que dans le second. Parmi les énoncés ci-dessous, lequel est juste ?
a) Le champ magnétique qui entoure le premier fil est plus intense que le champ magnétique qui entoure
le second fil.
b) Le champ magnétique qui entoure le second fil est plus intense que le champ magnétique qui entoure
le premier fil.
c) Le champ magnétique est aussi intense autour du premier fil que du second.
17 Complétez le texte ci-dessous à l’aide des mots ou des groupes de mots manquants.
La règle de la main droite est utile quand on étudie le champ magnétique produit par
un . Quand on applique la règle
de la main droite, on place le dans le sens du courant
qui parcourt le fil. Les s’enroulent alors dans le sens des
.
La Terre et l’espace
Chapitre 1 La lithosphère
1 Quelle est la différence entre un diamant et un minerai de diamant ?
Un minerai de diamant est constitué des roches que l’on extrait du sol et dans lesquelles se trouve le minéral
appelé « diamant ».
2 Pour chacune des situations suivantes, nommez le ou les horizons du sol directement touchés (O, A, B, C ou R).
3 Qui suis-je ?
a) Je suis l’horizon du sol sur lequel tombe la première neige.
4 Les entreprises d’exploitation minière recherchent des minéraux pour répondre à différents besoins.
a) Selon vous, quels horizons du sol contiennent le plus de minéraux tels le cuivre et le fer ? Expliquez votre réponse.
Les horizons B, C et R puisqu’ils sont formés, en partie ou en totalité, de minéraux qui se trouvent
généralement dans des roches (sous forme de minerai) .
b) À quelle condition un sol peut-il être considéré comme une source de minerais exploitable ?
Les roches qui en sont extraites doivent contenir assez de minéraux pour que cela soit économiquement
rentable.
5 Certaines compagnies minières cherchent de nouveaux gisements propices à l’exploitation. Selon vous,
l’exploitation du pergélisol est-il une option que ces compagnies peuvent envisager ? Expliquez votre réponse.
Non, car le pergélisol est gelé en permanence en profondeur. Comme les minéraux ne se trouvent
pas à la surface du sol, et que creuser le pergélisol serait beaucoup trop difficile, voire impossible,
cette option n’est pas envisageable.
Chapitre 2 L’hydrosphère
1 À l’aide de la carte suivante, répondez aux questions.
Vous vous rendez aux Îles-de-la-Madeleine avec vos parents durant l’été, en partant de Québec. Vous
décidez de vérier les caractéristiques de l’eau à votre départ et à votre arrivée.
a) À Québec, vous lancez dans le euve un dé à jouer, dont la masse est de 4,5 g et le volume, de 4,5 cm 3.
Que se produit-il avec le dé ? Expliquez votre réponse.
Le dé coule puisqu’il possède une masse volumique supérieure (1 g/mL) à celle de l’eau douce de Québec,
dont la masse volumique est inférieure à 1 g/mL . Note : La masse volumique de l’eau douce
et celle de l’eau salée sont fournies à la page 136 du cahier.
b) À destination, vous lancez votre dé à jouer dans le golfe. Que se produit-il alors ? Expliquez votre réponse.
Le dé flotte puisque la masse volumique de l’eau salée aux Îles-de-la-Madeleine (1,025 g/mL)
est supérieure à celle du dé.
2 Quel type de courant, de surface ou de profondeur, serait le plus touché dans les situations suivantes ?
Expliquez vos réponses.
a) S’il n’y avait pas de vents.
Courant de surface, car les vents soufflent dans l’atmosphère, qui est en contact avec la surface des eaux.
4 On veut construire une route dans les montagnes. Parmi les énoncés ci-dessous, entourez celui qui correspond
aux critères dont il faut tenir compte pour ce chantier.
a) La route doit être construite sur les lignes de crête.
b) Il faut tenir compte de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
c) Il ne faut pas tenir compte du relief ni de l’écoulement des eaux des bassins versants environnants.
d) La route doit être construite sur la ligne de partage des eaux.
b) Nommez deux caractéristiques, visibles sur l’illustration, qui permettent de dénir ce phénomène naturel.
Un glacier repose sur la surface d’un continent ; un glacier est formé des glaces provenant de l’accumulation
et de l’entassement de la neige.
c) Ce phénomène s’est-il formé au sommet des lignes de crête ou de part et d’autre de celui-ci ? Expliquez
votre réponse.
De part et d’autre, car le glacier s’est formé selon le sens d’écoulement des eaux du bassin versant.
Le lac Baïkal
Situé au Kazakhstan (sud de la Russie), le lac Baïkal est le 8e lac
au monde par sa supercie et représente 20 % du volume d’eau
douce mondiale contenue dans les lacs et les rivières. Encaissé
dans les montagnes, il reçoit l’apport de 336 cours d’eau.
b) Ce lac est-il un bassin versant ? Justiez votre réponse à l’aide de deux arguments.
Oui, il reçoit l’eau de plusieurs cours d’eau en plus d’être bordé, de part et d’autre, de sommets
qui permettent à l’eau de surface de ruisseler vers ce lac.
Chapitre 3 L’atmosphère
1 Le tableau suivant porte sur la circulation atmosphérique. Pour chacune des situations mentionnées dans
la première colonne, expliquez en quoi la variation de la masse volumique de l’air rend la situation possible.
Situation Explication
Le déplacement d’une L’air chaud de la montgolfière se dilate, devient moins dense que l’air
montgolère dans le ciel
La fumée d’une cigarette qui L’air chaud produit par la cigarette est moins dense que l’air ambiant :
monte dans l’air environnant
2 L’image satellite ci-dessous montre une masse d’air en mouvement dans l’hémisphère Nord.
a) Sur l’image, situez à l’aide d’un « X » le centre de cette masse d’air.
b) S’agit-il d’un centre de haute pression ou de basse pression ? Expliquez votre réponse.
Il s’agit d’un centre de haute pression (anticyclone) car, dans l’hémisphère Nord, l’air circule autour
d’un centre de haute pression dans le sens des aiguilles d’une montre, comme sur l’image satellite.
c) Si cette image satellite avait été prise dans l’hémisphère Sud, quel phénomène atmosphérique y serait
représenté ? Expliquez votre réponse.
Un cyclone (centre de basse pression) puisque, dans l’hémisphère Sud, une masse d’air tournant
dans le sens des aiguilles d’une montre autour d’un centre de basse pression est un cyclone.
Chaud et froid
La Lune est le corps céleste le plus près de la Terre. À l’échelle du système solaire, la distance Terre-Lune
est minime. Aussi, ces deux astres sont soumis à la même quantité de rayonnement solaire. Toutefois,
les températures observées à leur surface respective sont très différentes. La température moyenne à la
surface de la Lune est de −18 °C et les écarts de températures y sont considérables (de −170 °C la nuit
à +120 °C le jour environ). À la surface de la Terre, la température moyenne est de 20 °C et les écarts de
températures y sont moindres (de −50 °C à +50 °C environ).
b) En quoi l’effet de serre naturel explique-t-il les différences d’écarts de températures entre la Lune et la
Terre ? Répondez en tenant compte de la réponse que vous avez donnée en a.
Sur la Lune, comme il n’y a pas d’atmosphère, il n’y a pas d’effet de serre, d’où un très grand
écart entre les températures extrêmes. Sur la Terre, l’effet de serre naturel réduit l’écart entre les
températures extrêmes. Ainsi, il permet, d’une part, de réfléchir une partie du rayonnement solaire
vers l’espace et, d’autre part, de conserver dans la basse atmosphère une partie de la chaleur
absorbée par le sol. Sans l’effet de serre naturel, les températures diurnes seraient de beaucoup
supérieures à 50 °C et les températures nocturnes chuteraient de façon importante, comme c’est
le cas sur la Lune.
d) Sur la carte ci-dessus, dessinez la ligne du front que vous avez identié dans la réponse à la question c.
f) Faites une prévision météorologique pour la ville de Sherbrooke pour la journée de dimanche.
Réponse variable. Exemple : Le temps sera instable et il y aura quelques averses dispersées accompagnées
de vents.
2 Nommez un avantage et un inconvénient associés à chacun des modes de production d’électricité suivants.
Réponse variable. Exemple :
Mode de production
Avantage Inconvénient
d’électricité
À partir d’énergies Très répandu, maîtrisé et fiable Émet des gaz à effet de serre
fossiles et d’autres gaz responsables
des pluies acides
À partir de l’énergie Présente un très bon rendement Produit des déchets radioactifs
nucléaire énergétique dont on dispose difficilement
À partir de la Ne produit aucun gaz à effet de serre Ne peut pas être installé partout
géothermie
3 Nommez un élément qui différencie les centrales hydroélectriques à réservoir et les centrales hydroélectriques
au l de l’eau.
Les centrales hydroélectriques à réservoir nécessitent l’inondation d’un territoire (qui devient le réservoir),
alors que les centrales hydroélectriques au fil de l’eau utilisent le débit naturel du cours d’eau sur lequel
elles sont construites.
b) Nommez deux critères qui devraient être observés pour optimiser l’utilisation d’une telle forme d’énergie
dans une habitation.
Réponse variable. Exemples : L’orientation de la maison ; la fenestration ; l’isolation ; le type
de matériaux utilisés dans la construction du bâtiment.
6 Qu’ont en commun tous les modes de production d’électricité qui exploitent les ressources énergétiques de
l’atmosphère ?
Ils n’émettent aucun polluant dans l’environnement.
7 Pour chacune des situations énumérées dans le tableau, nommez le mode de production d’électricité qui,
selon vous, serait le plus approprié. Expliquez vos choix. Réponse variable. Exemple :
Mode de production
Situation Explication
d’électricité le plus approprié
De nouveaux besoins Thermique (charbon ou gaz La centrale thermique au charbon répond déjà
énergétiques devront naturel) ou hydroélectrique aux besoins d’un bon nombre de populations.
être satisfaits dans et éolien ou
la réalisation du Plan
Nord du Québec. L’éolienne, moins polluante, pourrait
prendre le relais lorsque les conditions
atmosphériques le permettent.
Les États-Unis Hydroélectrique ou nucléaire Ces deux modes de production sont fiables
pourraient faire et fournissent une grande quantité d’électricité.
face à une crise
énergétique dans
quelques années.
Mode de production
Élément brisé Conséquence
d’électricité
Nucléaire La réserve d’eau froide Il deviendrait alors difficile de refroidir la vapeur servant
à actionner la génératrice, empêchant ainsi la reprise
du cycle.
Hydroélectrique Une conduite forcée Le débit d’eau pourrait être insuffisant pour faire tourner
la turbine puis la génératrice, ce qui empêcherait
la production optimale d’électricité.
9 Pour chacune des situations, nommez le mode de production d’électricité à privilégier an de produire
de l’électricité tout en minimisant les impacts environnementaux. Expliquez vos choix.
Réponse variable. Exemple :
Mode de production
Situation Explication
d’électricité à privilégier
Permettre aux gratte-ciel Panneaux solaires (ou La hauteur de ces édifices devrait leur permettre
d’un centre-ville d’être éoliennes) au sommet de capter l’énergie rayonnante du soleil ou
autosufsants en matière des édifices les vents nécessaires pour produire l’électricité.
énergétique
La pollution Du carbone est ramené à la surface par les roches carbonatées et le dioxyde
atmosphérique de carbone atmosphérique émis lors de telles éruptions.
en Sicile (Italie)
subséquente à
l’éruption volcanique
de l’Etna en 2012
2 Quel serait l’impact, sur le cycle du carbone, de la disparition d’un très grand nombre de végétaux sur Terre ?
Une partie du carbone atmosphérique ne serait plus absorbée puis transformée, un processus qui
permet d’introduire le carbone dans le cycle. Ainsi, la quantité de carbone organique disponible
diminuerait et d’autres organismes en seraient affectés.
3 Selon vous, pour quelle raison les horticulteurs recommandent-ils aux gens, en plus d’utiliser de l’engrais et
du compost, de retourner la terre plusieurs fois avant d’y planter des végétaux ?
Pour oxygéner le sol et permettre aux bactéries d’effectuer efficacement leur travail, soit la fixation
de l’azote atmosphérique et la nitratation, deux étapes essentielles à la croissance des végétaux.
5 Expliquez le rôle de chaque élément présenté dans le tableau suivant dans le cycle du carbone et dans
le cycle de l’azote.
2 Le mot « désert » est généralement associé à une chaleur accablante et à la sécheresse. Toutefois, on entend
parfois l’expression « désert froid » pour désigner la toundra.
Donnez trois caractéristiques de la toundra qui permettent de la désigner par l’expression « désert froid ».
La toundra, tout comme le désert, reçoit peu de précipitations. La végétation de la toundra, tout comme
celle du désert, est rabougrie. Les animaux de la toundra, tout comme ceux du désert, sont adaptés à
des températures extrêmes (froides dans un cas et chaudes dans l’autre).
3 En général, les estuaires et les deltas sont classés comme des biomes d’eau douce. Toutefois, dans certaines
classications, on les considère comme des biomes marins.
Dites dans vos mots ce qui peut expliquer cette différence de classication.
L’eau douce est associée aux biomes dulcicoles et l’eau salée, aux biomes marins. Or, les estuaires et les
deltas sont formés d’un mélange d’eau douce et d’eau salée (eau saumâtre). C’est ce qui peut expliquer que
les estuaires et les deltas, qui ont une salinité différente, font parfois l’objet de classifications différentes.
Expéditeur : Jean-Guy
Objet : Ah ! Les vacances !
Destinataire : Jeanne
Salut Jeanne,
Désolé de ne pas t’avoir donné signe de vie plus tôt. Nous revenons de vacances. C’était merveilleux.
Nous avons fait du canot et un peu de pêche. Je n’avais jamais vu autant de grenouilles ! Nous les
observions prendre un bain de soleil sur leurs nénuphars ! Éric nous a fait goûter à des cœurs
de quenouilles et Benjamin a pris soin d’un petit canard qui semblait abandonné. Il faut que tu voies cet
endroit, la nature y est superbe !
5 Selon vous, quel facteur inuençant la distribution des biomes explique le mieux chacune des situations suivantes?
a) La rareté des végétaux aquatiques dans les profondeurs de l’océan
La quantité de lumière (nécessaire à la photosynthèse)
b) La migration des caribous, à l’automne, vers la toundra riche en lichens, située dans le nord du Québec
La nourriture (lichens)
c) La présence d’arbres de taille importante qui poussent dans le climat chaud et humide de la forêt tropicale
Les précipitations et le climat chaud Note : Les arbres y poussent tout le long de l’année, d’où leur taille
impressionnante.
a) À votre avis, pourquoi les océans seraient-ils plus acides aujourd’hui qu’avant l’ère industrielle ?
Parce qu’ils absorbent une quantité plus grande de CO2 qui augmente l’acidité des eaux. Autre réponse
possible : En raison des rejets importants de CO 2 issus de la combustion industrielle, ce qui contribue
à la formation des précipitations acides.
b) La masse des coquilles des organismes marins, dont il est question dans le texte, diminue avec
l’acidication des océans. Décrivez un effet à long terme de l’acidication des océans sur ces organismes
et sur d’autres organismes marins.
S’ils perdent leur coquille, ces organismes perdent leur protection, peuvent en mourir et, ultimement,
disparaître. Toute la chaîne alimentaire pourrait être touchée. Note : Certains animaux marins peuvent
perdre leur coquille, car le calcaire qui la compose risque, selon sa concentration, de se dissoudre en
Chapitre 7 L’espace
1 Quel effet aurait chacune des situations hypothétiques suivantes sur l’insolation ? Expliquez votre réponse.
a) Si la couche d’ozone de la haute atmosphère était absente.
L’insolation augmenterait, car une plus grande quantité de rayons ultraviolets parviendrait au niveau
du sol.
2 Vous faites du camping avec des amis sur le bord d’un lac du Québec. Un de vos amis vous dit : « Je vais
rester éveillé pendant 24 heures, assis au bord du lac, pour observer les marées monter et descendre. »
Pour quelle raison devriez-vous dire à votre ami que c’est peine perdue ?
Il n’y a pas de marées observables dans un lac.
3 Les interactions gravitationnelles du Soleil, de la Terre et de la Lune inuent sur le comportement de chacun
de ces astres.
a) À quel moment la Lune fait-elle diminuer la quantité de rayonnement solaire reçue à certains endroits
de la Terre ?
Lorsqu’elle se trouve entre la Terre et le Soleil, au moment d’une éclipse solaire.
b) Dans quelle circonstance l’inuence de la Lune et du Soleil est-elle la plus importante sur les océans ?
Lorsque la Lune et le Soleil sont alignés avec la Terre.
c) Comment se nomme la situation que vous avez décrite dans la réponse à la question b ?
Une marée de vive-eau
d) Est-ce que tous les habitants de la Terre peuvent simultanément être témoins du phénomène que vous
avez nommé dans la réponse à la question c ? Expliquez votre réponse.
Non, car les marées de vive-eau se produisent simultanément en deux endroits sur la Terre seulement,
endroits qui sont situés sur l’axe Terre-Lune-Soleil.
A
T
T VI
IV R L
G A U
R C N
II 1 L A T I T U D E
S III V I
A S I O
I 2 I N S O L A T I O N
M S L A
3 A B S O R B E R 4 T E R R E
R N I I
E S L O
E N
5 O Z O N E
E
6 R E F L E C H I R
L
E
Horizontalement Verticalement
1 Un des facteurs qui inuent sur la quantité de I Déformation de la surface des eaux océaniques
rayonnement solaire reçue à la surface de la Terre. provoquant un mouvement ascendant ou
2 Quantité de rayonnement solaire parvenant descendant.
à toucher le sol terrestre. II Facteur en partie responsable de la quantité
3 Action exercée par les surfaces telles que de rayonnement solaire parvenant au sol.
l’asphalte, la brique et les roches lorsqu’elles III Essentiellement composé d’atomes
sont soumises au rayonnement solaire. d’hydrogène et d’hélium.
4 Elle subit l’attraction de la Lune tout en gravitant IV Force exercée par la Terre sur les objets situés
autour du Soleil. à proximité.
5 Gaz situé dans la haute atmosphère et pouvant V Action qu’exerce la Lune sur les eaux océaniques
capter une partie du rayonnement solaire. et qui provoque leur renement.
6 Action exercée par certaines surfaces telles VI Son alignement avec la Terre et le Soleil
que la glace, la neige ou le sable lorsque provoque des marées de vive-eau.
les rayons du Soleil les frappent.
L’univers vivant
Chapitre 1 L’écologie
1 Dans chacune des situations suivantes, nommez la méthode la plus appropriée pour calculer la taille
de la population. Expliquez vos réponses.
a) Un producteur de sirop d’érable veut avoir une idée du nombre d’érables à sucre que contient
son érablière.
La méthode d’échantillonnage, car le territoire est grand et les individus sont nombreux.
b) Un agronome souhaite connaître le nombre de marmottes qui creusent leur terrier dans un jardin
communautaire.
Le comptage indirect, en recensant le nombre de terriers et en le multipliant par le nombre moyen
d’individus par terrier.
c) Vous voulez savoir combien il y a de poissons « néons bleus » (Paracheirodon innesi) dans l’un des petits
aquariums d’une animalerie.
Le comptage direct, car les individus y sont peu nombreux et faciles à repérer.
2 Dans un aquarium, les poissons tropicaux se déplacent généralement de façon indépendante les uns
des autres, lorsqu’ils sont la seule espèce à y vivre. Toutefois, en présence d’un gros poisson, tel un requin,
ils se déplacent en groupes.
a) Quel est le mode de distribution des poissons tropicaux :
b) Le mode de distribution des poissons tropicaux a-t-il une inuence sur la densité de leur population ?
Expliquez votre réponse.
Non, la densité de la population se calcule en divisant le nombre de poissons par volume d’eau.
Le résultat est donc le même, peu importe leur mode de distribution.
3 Répondez à la question ci-dessous en inscrivant les numéros correspondant aux éléments de la liste suivante.
Parmi les éléments énumérés dans cette liste, lesquels forment ensemble :
a) une population ? c) un écosystème ?
b) une communauté ?
4 Deux biologistes mènent une étude sur le même territoire. L’un d’eux recense les diverses populations
vivantes et l’autre étudie la composition du sol et son impact sur la végétation. À quel niveau écologique
chacun de ces biologistes travaille-t-il ? Expliquez votre réponse.
Le premier biologiste recense les différentes populations ; il travaille donc au niveau de la communauté
de ce territoire. Le second étudie le non-vivant et son effet sur les végétaux (vivants) ; il travaille donc
au niveau de l’écosystème de ce territoire.
5 Parmi les activités suivantes, lesquelles provoquent une diminution de la biodiversité des espèces qui
composent une communauté ? Entourez les bonnes réponses.
a) La monoculture d) La surpêche
6 Une amie vous demande ce qu’est un cycle biologique. À l’aide de l’exemple de la poule, expliquez-lui
brièvement ce concept.
Le cycle biologique de la poule consiste en la ponte d’un œuf dans lequel se développe un embryon qui,
éventuellement, deviendra un poussin. Le poussin, devenu adulte (poule), pond à son tour des œufs,
d’où naîtront de nouveaux individus, et ce, jusqu’à la mort de la poule.
7 Malgré un nombre important de naissances, la croissance d’une population peut être nulle. Expliquez ce
phénomène.
Une population peut être nulle si le nombre d’individus qui la composent reste stable, c’est-à-dire que
le nombre de naissances et d’immigrants égale le nombre de décès et d’émigrants.
b) La compétition et le mutualisme
Dans une relation de compétition, il y a rivalité entre deux espèces pour une ressource, alors que
dans une relation de mutualisme, les deux individus agissent en coopération l’un avec l’autre.
c) Le commensalisme et la symbiose
Le commensal profite d’un autre individu sans lui nuire, ni lui être utile, alors que le symbiote et l’hôte
ont besoin l’un de l’autre.
a) Quel type d’interaction y a-t-il entre les individus de ces deux populations : prédation ou compétition ?
Expliquez votre réponse.
Cette interaction est de l’ordre de la prédation, car dès que les prédateurs (renards) augmentent,
ils font diminuer la population de proies (rongeurs). Le nombre de prédateurs diminue ensuite
en raison du manque de proies. Si l’interaction était de l’ordre de la compétition, les courbes
augmenteraient en même temps, par exemple lorsqu’il y a abondance de nourriture.
c) Ce type d’interaction peut-il avoir une inuence sur la capacité limite d’un milieu ? Expliquez votre réponse.
La prédation peut contrôler la taille des populations et, par conséquent, empêcher l’atteinte de la
capacité limite du milieu dans lequel elles vivent.
10 Le poisson-clown (Amphiprioninæ) trouve un refuge à l’abri de ses prédateurs naturels dans les tentacules
de l’anémone de mer. En retour, il protège cette dernière contre d’autres poissons prédateurs. De quel type
d’interaction s’agit-il ? Expliquez votre réponse.
Il s’agit d’une interaction de mutualisme, qui est avantageuse pour l’un et pour l’autre puisque les deux
individus tirent des bénéfices de leur coopération, sans se nuire.
11 Quels facteurs écologiques peuvent inuer sur une population animale ? Donnez un exemple pour chaque facteur.
Les facteurs biotiques, comme le nombre de prédateurs et la quantité de nourriture disponible,
et les facteurs abiotiques, comme la présence d’une source d’eau et la chaleur.
12 En bordure des autoroutes du Québec, les colonies de roseaux communs (Phragmite australis) sont
constituées d’une espèce exotique à croissance rapide, résistante et très envahissante, introduite par
l’homme.
a) Expliquez en quoi cette espèce constitue une menace pour l’écosystème où elle pousse.
Cette espèce, en raison du fait qu’elle croît rapidement, qu’elle est résistante et très envahissante,
diminue la biodiversité de l’écosystème où on la retrouve, entre autres par la compétition avec les
autres plantes.
13 Au cours d’une éruption volcanique, la végétation du versant Nord d’une montagne est complètement
ravagée par la lave, alors que la forêt avoisinante reçoit une épaisse couche de cendre qui recouvre
les végétaux présents.
a) De quel type de perturbation s’agit-il ?
14 Votre enseignante a installé un vivarium dans la classe. Elle y a mis de la terre, de l’eau, une grenouille,
des criquets (nourriture de la grenouille) et de la nourriture pour poissons (nourriture des criquets).
a) Tracez le réseau trophique de la situation décrite ci-dessus.
b) Au retour de la semaine de congé, vous remarquez que la grenouille et la nourriture pour poissons
ont disparu. Le vivarium n’a pourtant pas été ouvert. Que s’est-il passé ?
Les criquets, manquant de nourriture, ont mangé la grenouille (seule autre source de nourriture
disponible).
c) Quel est le niveau trophique de la grenouille dans la situation que vous avez représentée en a ?
Consommateur secondaire
15 Nommez et expliquez le phénomène naturel auquel participent les vers de terre et les bactéries dans
les transformations de la matière d’un écosystème.
Ils participent au recyclage chimique, c’est-à-dire qu’ils décomposent la matière organique en nutriments
(matière inorganique) que les végétaux pourront utiliser de nouveau.
c) Quel autre nom donne-t-on aux végétaux ? Entourez la ou les bonnes réponses.
17 Lorsque vous absorbez les nutriments présents dans les légumes que vous mangez, vous réutilisez des
éléments chimiques de la matière. Comment se nomme ce phénomène ?
Le flux de la matière
18 La productivité primaire est-elle plus grande dans un désert ou dans une forêt ? Expliquez votre réponse.
Elle est plus grande dans une forêt, car il y a beaucoup plus de plantes qui font de la photosynthèse,
donc qui produisent de la matière organique.
19 Y a-t-il une plus grande dépense d’énergie si l’on nourrit un lézard avec des fruits, des légumes et des
graines ou si on le nourrit avec des vers ?
Selon la pyramide du flux d’énergie, 80 à 95 % de l’énergie est transmise d’un niveau trophique à un autre.
Or en nourrissant le lézard avec des vers, il y a une dépense d’énergie deux fois plus grande qu’en le
nourrissant avec de la verdure, car cela met en jeu deux niveaux trophiques plutôt qu’un.
L’univers technologique
Chapitre 1 Les matériaux
1 Dites à quel type de contrainte chaque objet écrit en gras est soumis.
a) Un tournevis qu’on est en train d’utiliser. Contrainte de torsion
b) Nommez deux avantages que le verre présente pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive. Expliquez
votre réponse.
Le verre est translucide, il permet donc de voir le produit. Aussi, il peut facilement être soufflé
pour prendre la forme désirée.
c) Quels inconvénients le verre présente-t-il pour la fabrication de bouteilles d’huile d’olive ? Entourez les
bonnes réponses.
3 L’aluminium est utilisé pour fabriquer les feuilles métalliques qui enveloppent certains aliments qu’on met
au four. Cette utilisation de l’aluminium nous renseigne sur certaines de ses propriétés. Nommez deux
propriétés de l’aluminium liées à cette utilisation.
L’aluminium est malléable. L’aluminium a une bonne conductibilité thermique.
b) Quelles sont les causes prévisibles de la dégradation du plastique de votre mobilier, si vous ne faites rien
pour le protéger ?
L’exposition aux rayons UV, la pénétration par des liquides (la pluie, par exemple) et l’oxydation
c) L’organe de liaison de la porte assure également une autre fonction mécanique. Laquelle ? Entourez
la bonne réponse.
1) Une fonction d’étanchéité
2) Une fonction de lubrication
3) Une fonction de guidage
d) Les charnières de la porte sont elles-mêmes liées au battant.
2 Une couturière lie la doublure du manteau qu’elle confectionne au manteau lui-même à l’aide d’une
fermeture Éclair.
a) La liaison entre le manteau et sa doublure est-elle démontable ou indémontable ?
La liaison est démontable.
b) Quel avantage cette caractéristique de la liaison présente-t-elle dans cette situation précise ? Expliquez
votre réponse.
Dans ce cas, une liaison démontable est avantageuse, car elle fait en sorte que la doublure
soit amovible. La doublure peut donc être retirée par temps chaud, par exemple, ou encore retirée
du manteau pour le lavage.
d) Nommez un autre organe de liaison auquel la couturière aurait pu recourir à la place de la fermeture
Éclair pour obtenir la caractéristique que vous avez nommée dans la réponse à la question a.
Elle aurait pu utiliser des boutons.
e) Nommez les quatre caractéristiques de la liaison entre la fermeture Éclair et la doublure. S’il y a lieu,
identiez également l’organe de liaison.
Indirecte (l’organe de liaison est du fil), rigide, indémontable et complète
Note : L’élève pourrait également répondre qu’elle est élastique.
b) Votre oncle, ébéniste à ses heures, a décidé d’installer des glissières pour les tiroirs de la commode qu’il
fabrique. Pourquoi ?
Cela diminue le frottement et, du coup, rend l’ouverture et la fermeture du tiroir plus faciles.
4 L’illustration ci-dessous représente un tendeur de câble pour navire. Sur cette illustration, indiquez à l’aide
de èches le sens de rotation des deux roues du bas.
5 Les vélos sont des objets techniques très intéressants pour étudier des systèmes de transmission
du mouvement.
a) Pourquoi le mécanisme d’un vélo de route utilise-t-il un système à chaîne et à roues dentées plutôt
qu’un système à courroie et à poulies ?
L’utilisation d’un système à chaîne et à roues dentées évite les problèmes associés au glissement
qui risqueraient davantage de survenir avec un système à courroie et à poulies.
b) Plusieurs vélos sont équipés d’un dérailleur qui permet au cycliste de choisir entre plusieurs pignons
et plateaux de différentes grandeurs. Le texte ci-dessous traite de l’effet des tailles du pignon et du plateau
choisis sur la vitesse du vélo. À l’aide des mots de la liste suivante, complétez-le.
Supposons qu’un cycliste fasse un tour de pédalier par seconde. S’il opte pour un grand plateau et un petit
pignon, le pignon complétera plus d’un tour par seconde. En conséquence, la roue
arrière du vélo tournera relativement rapidement et le vélo avancera rapidement. Par contre,
le cycliste devra exercer une force relativement grande sur les pédales.
Si le cycliste opte pour un petit plateau et un grand pignon, le pignon complétera moins
d’un tour par seconde. En conséquence, la roue arrière du vélo tournera relativement lentement et le
vélo avancera lentement . Par contre, le cycliste devra exercer une force relativement
faible sur les pédales.
• Rotor
Pales de l’hélice •
• Axe de l’alternateur
• Alternateur
Pale de l’hélice •
d) Parmi les trois énoncés suivants, entourez celui qui est vrai.
1) Il doit idéalement y avoir une force de frottement importante entre la roue qui est au bout du rotor
et celle qui est au bout de l’axe de l’alternateur.
2) Il faut lubrier adéquatement la roue qui est au bout du rotor et celle qui est au bout de l’axe
de l’alternateur, de façon qu’il y ait le moins de frottement possible entre les deux.
3) Le fait qu’il y ait ou non un frottement entre la roue du rotor et celle de l’axe de l’alternateur est sans
importance.
f) On veut remplacer le système de transmission du mouvement de l’éolienne illustrée sur le schéma par
un système d’engrenage. Les énoncés suivants présentent des raisons possibles pour ce choix et des
consignes qu’il faudra possiblement prendre en compte au moment de choisir les roues dentées
de l’engrenage. Ci-dessous, entourez le chiffre romain correspondant aux énoncés qui sont vrais.
1) Il est avantageux d’opter pour un système d’engrenage, car cela limitera le glissement.
2) Il est avantageux d’opter pour un système d’engrenage, car ce système demandera moins d’entretien
(lubrication, etc.) que le système actuel.
3) Au moment de choisir des roues de l’engrenage, il sera important que les dents de la roue
du rotor soient plus grosses que celles de la roue de l’axe de l’alternateur.
4) Au moment du choix des roues de l’engrenage, il sera important que les dents des deux roues aient
la même taille.
7 Les clés qui servent à serrer les cordes des instruments de musique pour les accorder sont munies
d’un système à roue dentée et à vis sans n. Quels avantages ce système de transmission du mouvement
présente-t-il dans ce mécanisme ?
Ce système permet d’appliquer sur la corde la très grande force nécessaire pour la tendre avec un effort
minimum. De plus, le fait que le système soit non réversible est essentiel, puisque cela permet d’éviter
que la corde ne se détende dès qu’on lâche la clé.
Écrous
•
Molette de réglage •
• Vis
• Molette de serrage
de la mine
b) Dans le système de transformation du mouvement que vous avez identié dans la réponse à la question a,
quel est l’organe moteur et quels sont les organes menés ?
La vis est l’organe moteur et les écrous sont les organes menés.
c) Comment l’organe moteur que vous avez identié dans la réponse à la question b est-il mis en mouvement ?
Quand on tourne la molette de réglage.
d) Qu’est-ce que le mouvement des organes menés, que vous avez identiés dans la réponse à la question b,
entraîne ?
Le mouvement de translation des écrous entraîne l’ouverture et la fermeture des branches
du compas.
9 Différents types de mécanismes peuvent être utilisés dans le système de direction d’une automobile. Quel
système de transformation du mouvement est utilisé dans la direction illustrée ci-dessous ? Entourez la bonne
réponse.
1 2
3 4
e) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de conduction ?
2
f) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de protection ?
1
g) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de commande ?
3
h) Quel numéro sur le schéma désigne la composante du circuit qui assure la fonction de transformation
de l’énergie ? 4
i) La composante que vous avez désignée dans la réponse à la question h a pour fonction de transformer
l’énergie électrique en quelle forme d’énergie ?
L’ampoule a pour fonction de transformer l’énergie électrique en énergie lumineuse.
Le moteur électrique
Aimant •
Un moteur électrique est un dispositif qui transforme
l’énergie électrique fournie par une source
d’alimentation électrique en énergie mécanique. Pour
fonctionner, le moteur illustré ci-contre utilise le lien
entre l’électricité et le magnétisme.
Quand elles passent dans l’armature du moteur,
les charges électriques sont plongées dans un
champ magnétique intense résultant de la présence
d’un aimant autour de l’armature. Or, quand des
charges en mouvement sont exposées à un champ • Armature
magnétique extérieur, elles subissent une force
perpendiculaire à la direction de leur mouvement • Commutateur
et à la direction des lignes de champ magnétique.
Cette force a pour effet de faire pivoter l’armature.
Le contact entre l’armature et la partie du circuit où Une représentation simpliée d’une partie
se trouve la source d’alimentation est assuré en tout d’un moteur électrique.
temps par un commutateur. (Il est à noter également
que la forme du commutateur fait en sorte que le
sens du courant s’inverse tous les demi-tours de
l’armature, ce qui est essentiel pour faire en sorte que
le mouvement de l’armature se fasse toujours dans la
même direction.)
b) Quelle composante du moteur électrique assure la fonction d’alimentation dans le circuit illustré ci-dessus ?
La batterie
c) Nommez deux composantes du circuit illustré ci-dessus qui assurent la fonction de conduction.
Les fils et le commutateur
d) Votre ami souhaite fabriquer un petit moteur électrique, mais il ne dispose que de connaissances très
sommaires en électricité. Aussi, vous lui proposez votre aide. Votre ami a un schéma du circuit à réaliser
et il sait donc qu’il doit inclure un commutateur dans son circuit. Il réussit à trouver une pièce de plastique
qui a exactement la forme souhaitée. Que lui expliquez-vous quand il vous montre sa trouvaille ?
Le commutateur a entre autres pour fonction de faire passer le courant du fil relié à la pile jusqu’à
l’armature. Il doit donc être fabriqué à l’aide d’un matériau conducteur. Le plastique, qui est isolant,
n’est donc pas un matériau convenable.
Problématique environnementale
L’énergie
Les ampoules uocompactes consomment environ quatre fois moins d’énergie
électrique que les ampoules à incandescence pour produire la même intensité
lumineuse. Néanmoins, au Québec, on peut afrmer que ce n’est qu’en été que
l’énergie excédentaire consommée par les ampoules à incandescence est
réellement « gaspillée ».
4 Émilien possède une tondeuse électrique qu’il utilise régulièrement pour tondre son gazon. Un jour, il offre
à son voisin de tondre le sien. Le terrain du voisin étant plus grand que celui d’Émilien, ce dernier utilise une
rallonge plus grande que sa rallonge habituelle. De plus, Émilien remarque que le diamètre de cette rallonge
est plus petit que celui de sa rallonge habituelle. En passant la tondeuse, Émilien constate également que
celle-ci fonctionne moins bien que d’habitude. Son moteur semble moins puissant.
Pourquoi, selon vous, la tondeuse d’Émilien fonctionne-t-elle moins bien que d’habitude ? Donnez une
réponse détaillée en expliquant chacun de vos arguments.
La tondeuse est moins puissante parce que la conductibilité de la rallonge utilisée pour la raccorder au réseau
de distribution électrique est moins grande. En effet, la conductibilité d’une rallonge dépend de sa longueur
et de son diamètre (ou de sa section transversale). Ainsi, la conductibilité diminue lorsque la longueur de la
rallonge est plus grande ou lorsque le diamètre de la rallonge est plus petit. Or, la rallonge utilisée pour tondre
le gazon du voisin a une plus petite section transversale ainsi qu’une plus grande longueur que la rallonge
utilisée habituellement.
A H N E T M C
1 T E M P E R A T U R E I E O
P R M N 6 O U V E R T N
O M O A N A T
U I T 7 C O N D U C T I B I L I T E
L Q E X N
E U 3 S U R C H A R G E U
E R
Horizontalement Verticalement
1 Quand elle augmente, la conductibilité d’un I Composante la plus commune parmi celles
matériau diminue parce que le mouvement accru pouvant accomplir la fonction de transformation
des atomes et des molécules rend le passage de l’énergie électrique en énergie lumineuse.
des électrons de conduction plus difcile. II Forme que peut prendre l’énergie après avoir été
2 Fonction que remplit dans un circuit une transformée par un élément chauffant.
composante ayant la capacité de générer III Type de génératrice fournissant un courant
un courant électrique. continu.
3 Se produit lorsque l’intensité du courant dépasse IV Type de génératrice fournissant une tension dont
le maximum que peut supporter un circuit. la polarité oscille continuellement dans le temps.
4 Se dit d’un matériau non conducteur, comme V Fonction remplie par un fusible ou toute autre
le plastique ou la céramique. composante dont le rôle est de couper le courant
5 Composante transformant l’énergie chimique lorsque celui-ci devient trop élevé.
en énergie électrique et pouvant être utilisée VI Type de matériau pouvant être utilisé pour
pour alimenter un appareil portatif. la fabrication de composantes devant assurer
6 Position d’un interrupteur qui empêche la fonction de conduction (pluriel).
le passage du courant. VII Type de courant produit par une pile, une
7 Caractéristique d’un matériau associée à sa batterie ou toute autre source de tension
capacité à laisser circuler les charges électriques. constante.
L’analyse d’un objet technique du guide Kaléidoscope, Science et technologie permet aux élèves d’appliquer la
démarche technologique d’analyse tout en réinvestissant bon nombre des concepts de l’univers technologique
abordés dans le cahier. Les documents reproductibles qui suivent contiennent tous les éléments nécessaires pour
y parvenir.
L’animation 3D de l’objet analysé, offerte dans la version numérique du guide-corrigé PLUS , permet de mieux
visualiser l’objet en mouvement. Les élèves seront ainsi mieux préparés à une telle situation lors de l’épreuve unique.
L’analyse d’un objet technique peut également servir à l’évaluation des apprentissages. Cette façon d’évaluer permet
de vérier le développement de la compétence disciplinaire 2 (Mettre à prot ses connaissances scientiques
et technologiques).
377
Nom : Groupe : Date : Analyse d’un objet technique
UT AOT
2 a) 1) Donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre le mât xe et le manchon du boîtier du mécanisme
d’orientation en entourant le terme approprié suivant dans chacun des couples de mots.
I) directe ou indirecte III) démontable ou indémontable
II) rigide ou élastique IV) complète ou partielle
2) S’il y a lieu, indiquez quel est ou quels sont les organes de liaison entre le mât xe et le manchon du
boîtier du mécanisme d’orientation.
L’organe de liaison est la vis de serrage.
b) 1) De la même façon, donnez les quatre caractéristiques de la liaison entre le couvercle du boîtier
cylindrique et ce boîtier.
I) directe ou indirecte III) démontable ou indémontable
II) rigide ou élastique IV) complète ou partielle
2) S’il y a lieu, indiquez quel est ou quels sont les organes de liaison entre le couvercle du boîtier
cylindrique et ce boîtier.
Il n’y a pas d’organe de liaison.
378 Kaléidoscope • Analyse d’un objet technique Reproduction autorisée © Chenelière Éducation inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’un objet technique
UT AOT
3 Parmi les énoncés ci-dessous, entourez celui ou ceux qui sont vrais.
a) La liaison entre le mât mobile et le mât xe est une liaison partielle.
b) La liaison entre le mât mobile et le mât xe est une liaison élastique.
c) La forme du mât xe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage en rotation du mât mobile.
d) La forme du mât xe, à l’endroit où le mât mobile s’insère, assure le guidage hélicoïdal du mât mobile.
4 Pour effectuer le mouvement approprié, la vis sans n a besoin d’un guidage. Nommez la ou les pièces qui
effectuent le guidage et dites de quel type de guidage il s’agit.
Pièce(s) qui effectue(nt) le guidage :
Le boîtier du mécanisme d’orientation (formé de la base du boîtier et de son couvercle)
Type de guidage :
Guidage en rotation
b) En tenant compte de la fonction que remplit le système à vis sans n et à roue dentée dans la girouette,
dites pourquoi les concepteurs de la girouette ont privilégié ce type de système de transmission
du mouvement par rapport aux autres types de systèmes de transmission du mouvement existants.
Donnez une réponse détaillée.
Un système à vis sans fin et à roue dentée offre une réduction de vitesse très importante.
Cela permet un ajustement fin de l’orientation de la girouette. En effet, un mouvement
de la molette de réglage par l’utilisateur n’entraîne qu’une légère rotation du boîtier cylindrique.
De plus, comme il y a irréversibilité du mouvement, le boîtier cylindrique conserve son orientation
une fois ajusté. Note : Chaque fois que la molette fait un tour complet, la roue dentée ne tourne
que de la distance équivalente à la largeur d’une dent.
Reproduction autorisée © Chenelière Éducation inc. Kaléidoscope • Analyse d’un objet technique 379
Nom : Groupe : Date : Analyse d’un objet technique
UT AOT
8 Le ressort assure une liaison élastique entre l’axe et le boîtier, de façon que la liaison puisse résister aux
soubresauts causés par le vent. Pour que le ressort soit performant, quelle propriété mécanique doit avoir le
matériau utilisé pour la fabrication du ressort ? Entourez la bonne réponse parmi les suivantes, puis justiez
votre réponse.
9 Quelle propriété le matériau dont est fait l’anneau collecteur doit-il avoir pour que celui-ci puisse remplir sa
fonction? Justiez votre réponse.
Ce matériau doit être un bon conducteur électrique, puisque l’anneau a une fonction de conduction.
10 Le capuchon d’étanchéité et la bague d’étanchéité du boîtier cylindrique abritant les interrupteurs assurent
l’étanchéité du boîtier. Pourquoi l’étanchéité de ce boîtier est-elle particulièrement importante? Donnez
deux raisons.
L’étanchéité du boîtier cylindrique abritant les interrupteurs est particulièrement importante premièrement
parce que celui-ci protège des composantes d’un circuit électrique. Il faut donc éviter que l’eau de
pluie ou la neige fondue ne s’infiltre dans le boîtier, car l’eau est conductrice et risquerait d’entraver
le fonctionnement normal du circuit. Deuxièmement, l’étanchéité est importante parce qu’il faut éviter
la corrosion de l’anneau collecteur. En effet, l’oxydation serait grandement accélérée si de l’eau s’infiltrait
dans le boîtier.
11 L’utilisateur de la girouette remarque que la pile s’épuise rapidement. En tenant compte du fait que la
girouette fonctionne en permanence même si l’utilisateur ne consulte le tableau de bord que quelques fois
par jour, suggérez une amélioration qui pourrait être apportée au circuit électrique de la girouette. Expliquez
votre réponse.
On pourrait ajouter un interrupteur principal pour commander le circuit. Cet interrupteur ferait en sorte qu’il
serait possible d’activer le tableau de bord seulement quand on souhaite le consulter. En conséquence,
la pile ne serait sollicitée que lorsque la girouette est réellement utilisée, et non en permanence.
380 Kaléidoscope • Analyse d’un objet technique Reproduction autorisée © Chenelière Éducation inc.
Nom : Groupe : Date : Analyse d’un objet technique
UT AOT
10 15 1 Bague d’étanchéité
16 1 Embase
11
17 2 Rivet
13
12 18 1 Mât mobile
19 Couvercle du boîtier du
1
mécanisme d’orientation
14
20 1 Vis sans n
15 16 21 1 Roue dentée
17
18 22 1 Molette de réglage
Base du boîtier du
19 23 1 mécanisme d’orientation
(avec manchon)
20
24 1 Vis de serrage
21 22 25 1 Mât xe
26 1 Boîtier du tableau de bord
23
27 8 Témoin lumineux
28 1 Support à pile
25 29 1 Pile
24
30 2 Borne du support à pile
26
31 1 Tableau de bord
27
28
29 31
30
Reproduction autorisée © Chenelière Éducation inc. Kaléidoscope • Analyse d’un objet technique 381
Nom : Groupe : Date : Analyse d’un objet technique
UT AOT
Aimant
Manchon
Bille d’acier
Interrupteur magnétique
382 Kaléidoscope • Analyse d’un objet technique Reproduction autorisée © Chenelière Éducation inc.
Conçu de façon à respecter la Progression des apprentissages et le programme de
science et technologie de la 2e année du 2e cycle du secondaire, le cahier
permet aux élèves de construire un solide bagage de connaissances. Pouvant être utilisé
seul ou comme complément à tout matériel de base, il convient à toutes les planifications
et à tous les types d’enseignement.
Le cahier d’apprentissage
Un nombre exceptionnel d’activités qui font appel aux capacités d’analyse des élèves.
Des sections de consolidation qui mettent différents concepts en relation.
Des contenus rigoureux écrits dans un langage clair et accessible.
Une grande quantité de schémas, de tableaux et de diagrammes.
De courtes analyses d’objets techniques.
Des problématiques environnementales abordées d’une façon
concrète au moyen d’activités de réflexion.
Le guide-corrigé PLUS