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NOUVEAU PR

2019
OGRAMME

1 re

Livre
du professeur
Sous la direction de André Antibi
Corinne Croc
Jerome Loubatieres
Tony Paintoux
Yves Piau
Le photocopillage, c’est l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisa-
tion des auteurs et des éditeurs.
Largement répandu dans les établissements d’enseignement, le photocopillage
menace l’avenir du livre, car il met en danger son avenir économique. Il prive les
auteurs d’une juste rémunération.
En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de
cet ouvrage est interdite.

© Nathan 2019
25 avenue Pierre de Coubertin, 75013 Paris
ISBN : 978-2-09-172678-6
SOMMAIRE

Algorithmique pour tous........................................................................................ 5

ALGÈBRE
Chapitre 1 Suites numériques................................................................................. 13
Chapitre 2 Équations et fonctions polynômes du second degré...................................... 27

ANALYSE
Chapitre 3 Dérivation........................................................................................... 39
Chapitre 4 Variations et courbes représentatives des fonctions..................................... 47
Chapitre 5 Fonction exponentielle........................................................................... 59
Chapitre 6 Fonctions trigonométriques.................................................................... 69

GÉOMÉTRIE
Chapitre 7 Calcul vectoriel et produit scalaire............................................................ 83
Chapitre 8 Géométrie repérée................................................................................. 101

STATISTIQUES ET PROBABILITÉS
Chapitre 9 Probabilités conditionnelles et indépendance............................................. 115
Chapitre 10 Variables aléatoires réelles.................................................................... 127

Sommaire | 3
ALGORITHMIQUE POUR TOUS

moins une racine carrée ce qui pose des problèmes de


NOTIONS DE BASES précision numérique (cf. exercice 6).

4 On propose dans le programme ci-dessous la pos-


1 On structure les données et le calcul : sibilité de préciser le point sommet de l’angle droit.
Point A(0 ; 0) B(1; 0) C(0 ; 3)
Variable X Y U V S T
Valeur 0 0 1 0 0 3
(U − X)2 + (V − Y)2 + (S − X)2 + (T − Y)2 − (S −
Calcul
U)2 – (T − V)2 = 12 + 0 + 0 + 32 − (−1)2 − 32 = 0

2 Le programme Python suivant fonctionne pour


des coordonnées entières (pour les autres cas il faut le
modifier cf. exercice 3) :

5 Le programme Python fonctionne pour des coor-


données entières (pour les autres cas il faut le modi-
fier cf. exercice 3) :
3 L’instruction Python eval() permet d’interpréter
les formules saisies par exemple : rac(3)/2.

6 1. Le programme de l’exemple renvoie :


a. « rectangle en A » si α = 0.
b. « non rectangle en A » si α = 0,000000001 (l’ex-
ploitation de la saisie 10**-9 n’est possible qu’en
En effet, il n’existe pas de triangle équilatéral à coor-
ajoutant l’instruction eval() cf. exercice 3).
données entières pour en obtenir on est donc dans
c. « non rectangle en A » si α = 0,0000000001.
l’obligation d’entrer des coordonnées présentant au
2. On calcule AB2, AC2 et BC2 :

algorithmique pour tous | 5


AB2 = 4 + α2 , AC2 = (2 − α)2 et BC2 = 8 soit l’applica- 9
tion de la réciproque du théorème de Pythagore pour
1.(a) 2.(b) Au 1.(c) Au 2. Au
tester ci le triangle est rectangle en A nous donne :
Nom Avant premier second dernier
AB2 + AC2 − BC2 = 2α(α − 2) le cas α = 2 étant écarté de la d’entrer passage passage passage
sinon il n’y aurait pas de triangle, seul le cas α = 0 variable dans la dans la dans la dans la
conduit à l’obtention d’un triangle rectangle en A. boucle boucle boucle boucle
3. Les résultats affichés par le programme Python i 1 2 3
semblent rester cohérents tant que α ⩾ 10-15.
1 1 3 3 1 11
4. Les valeurs de α inférieures à 10-15 sont interpré- S 0 0+ =1 1+ = + =
1 2 2 2 3 6
tées comme nulles par Python en raison des limita-
tions de précision du codage des nombres flottants
10 On constate que les résultats fournis par le pro-
(cf. norme IEEE 754). Avec une calculatrice il en est de
même, voire pire car le seuil peut être supérieur. gramme Python (p. 18) ne donnent pas accès aux valeurs
exactes pour y remédier on peut exploiter le module
7 Lors du test de cet algorithme en exécutant le fractions qui permet de faire des calculs exacts sur les
programme Python ci-dessous, il semble que l’on fractions ou réécrire le programme en dissociant les
gagne systématiquement sauf si les valeurs saisies en calculs sur le numérateur et le dénominateur et exploiter
X et en Y sont identiques. la performance de Python lors du calcul sur les entiers.
Ce faisant, on applique l’algorithme d’Euclide pour le
calcul du PGCD, afin d’obtenir une fraction irréductible
à chaque étape.
Finalement avec l’un des deux programmes proposés
ci-dessous on a pour n = 50 :
13943237577224054960759 /
3099044504245996706400
Démonstration : pour n = 100 :
On a pour tous réels X et Y : (X − Y)2  0 ⇔ X2 + Y 2  2XY 14466636279520351160221518043104131447711 /
l’égalité n’est obtenue que lorsque X = Y ce qui 2788815009188499086581352357412492142272
confirme le résultat de l’algorithme. Avec le module fractions :
8 1. X est un entier aléatoire entre 1 et 6 s’il vaut 6
alors le gain G est à 5 sinon il est à −1. Un jeu traduisant
cet algorithme pourrait être : « on lance un dé équili-
bré si on tombe sur le 6 on gagne 5 euros sinon on perd
1 euro. »
2. L’algorithme ci-dessous permet la simulation du
second jeu. Sans le module fractions :
X ← entier aléatoire entre 1 et 4
Si X=1 alors :
G ← 10
Sinon :
G ← –3
Fin Si
Afficher G

3. Un jeu de 32 cartes est constitué des cartes 7, 8, 9,


10, valet, dame, roi et as de chacune des 4 couleurs (car-
reau, cœur, trèfle et pique) ainsi l’algorithme proposé
pourrait simuler le jeu de règle suivante : « on gagne
100 euros si l’on tire un as sinon on perd 15 euros. »
4. On pourrait tout autant proposer le jeu de règle sui-
vante : « dans une urne contenant 7 boules blanches
et une boule noire indiscernables au toucher, on pré-
lève au hasard une boule si elle est noire on gagne
100 euros sinon on perd 15 euros. »

6
11 On obtient avec le programme ci-contre : 14 1. Voici un tableau de calcul d’image par la fonc-
tion f résumant les calculs :
1
x f ( x) = − x + 3
2
A=8 1
A1 = − × 8 + 3 = −1
2
A1 = −1 1 7
A2 = − × −1 + 3 =
2 2
pour n = 50 :
7 1 7 5
3121579929551692678469635660835626209661709 A2 = A3 = − × + 3 =
2 2 2 4
/ 1920815367859463099600511526151929560192000
pour n = 100 : 2. En première ligne on entre les valeurs du terme ini-
158950869413303787311229792851755385970238 tial A et du nombre n de termes à calculer
3498543709859889432834803818131090369901 / La ligne suivante permet d’initier la structure itéra-
9721861444343810305896579766726231441619755 tive incrémentale « pour » à chaque passage dans la
83995746241782720354705517986165248000 boucle la valeur de A est remplacée par son image
Sans utilisation du module fractions on a les résultats par la fonction f à chaque passage dans la boucle on
suivants entachés d’erreurs cumulées : affiche le compteur i et la valeur Ai.
pour n = 50, T ≈ 1.625132733621529 3. Le tableau suivant traduit les étapes de l’algo-
pour n = 100, T ≈ 1.6349839001848923. rithme, on retrouve bien les valeurs calculées en Q1 :
Pour toute valeur n > 1 on a S − T qui peut s’écrire : Avant Après la ligne « Afficher i,A »
1 1 1 1 1 1
S − T = − 2 + − 2 + ... + − 2 c’est une somme d’entrer
2 2 3 3 n n dans la Au 1er passage Au 2nd
1 1 k −1 Au 3e
de termes de type − 2 = 2 pour k allant de 2 à n boucle dans la boucle passage passage
k k k « pour »
ainsi k − 1 > 0 et comme k2 l’est aussi chacun de ces i 1 2 3
termes est strictement positif, par somme on a bien
A 8 –1 3,5 1,25
S > T pour tout n > 1. Si n = 1 on a l’égalité.
A3 vaut 1.25 comme cela a été trouvé en Q1
12 Léo aurait dû écrire Tant qu’on n’est pas entré dans la boucle « pour » le
Saisir n
l’algorithme suivant : P←1 compteur i n’est pas défini c’est pourquoi la case cor-
En effet, il a oublié l’initia- Pour i allant de 0 à n : respondant est barrée.
lisation de la variable P à 1 P ← P × (i + 1)2 4. Si on remplace « Afficher i, A » par « Afficher n, A »
et si i ne commence pas à FinPour la première valeur affichée (n) restera inchangée et
zéro l’algorithme ne peut Afficher P ne correspondra pas à celle attendue. En revanche si
traiter le cas n = 0. on place « Afficher n, A » en fin d’algorithme après
13 1. L’algorithme sui- l’instruction « FinPour » l’instruction « Afficher i, A »
Saisir A elle permettra d’afficher le rang et la dernière valeur
vant permet d’afficher les P←A attendue associée.
10 premiers nombres : Pour i allant de 1 à 10 :
2. Le programme Python P ← P2 15 1. On peut implémenter l’algorithme par le pro-
suivant en est une tra- Afficher P gramme Python ci-dessous :
duction pour A = 1.1 la FinPour
dixième valeur affichée
est : 2.432817896953651e + 42 en exploitant le
module fractions on obtient la fraction exacte mais
elle prendrait bien trop de place dans cette page pour
être affichée (affichage de 1 067 + 1 025 = 2 092
chiffres).
10
3. À la dixième étape on obtient A2 soit A1024 pour 2. Le programme précédent permet d’obtenir :
111024 A19 ≈ 1.9999885559082031
A = 1.1 on obtient : 1024 . On constate que le résultat A20 ≈ 2.0000057220458984
10
affiché par Python sans le module fractions est erroné A29 ≈ 1.999999988824129
dès le 13e chiffre significatif ! A30 ≈ 2.0000000055879354 on constate que les
valeurs s’approchent alternativement de la valeur 2 et
cela même si l’on change la valeur de A.

algorithmique pour tous | 7


3. Le graphique suivant réalisé avec Geogebra permet 19
de visualiser ce phénomène de convergence vers la
valeur 2 à chaque itération dans la boucle « pour » : Avant Après le Après le
Variable/ d’entrer 1er passage 2e passage
Étape dans la dans la dans la
boucle boucle boucle
A 4 4 4
n 0 1 2

S 1 1+
4 7
= 7 ⎛ 4 ⎞ 2 37
+⎜ ⎟ =
3 3 3 ⎝ 3⎠ 9
S<A? Vrai Vrai Faux
La plus petite valeur n pour laquelle S est supérieure
à 4 est 2.
Avant Après le 3e Après le 4e Après le 5e
Variable/ d’entrer passage passage passage
Étape dans la dans la dans la dans la
boucle boucle boucle boucle
16
A 10 10 10 10
Après Après Après n 0 3 4 5
Avant
le 1er le 2e le 3e
Variable/ d’entrer 37 ⎛ 4 ⎞ 3 175 ⎛ 4 ⎞ 4 781 ⎛ 4 ⎞ 5
passage passage passage S 1 +⎜ ⎟ = +⎜ ⎟ = +⎜ ⎟ =
Étape dans la 9 ⎝ 3 ⎠ 27 ⎝ 3 ⎠ 81 ⎝ 3 ⎠
dans la dans la dans la
boucle
boucle boucle boucle 175 781 3367
27 81 243
n 0 1 2 3
S<A? Vrai Vrai Vrai Faux
4 16 64
B 1 La plus petite valeur n pour laquelle S est supérieure
3 9 27
A 2 2 2 2 à 10 est 5.
En appliquant le programme Python suivant on peut
B<A Oui Oui Oui Non
obtenir les résultats précédents :
(booléen) (‘True’) (‘True’) (‘True’) (‘False’)

Puisque le résultat du test conditionnel associé à la


boucle « tant que » est faux au troisième passage, la
valeur affichée pour n en fin d’algorithme est 3 et
64
celle de B est .
27
17 Pour A = 2, l’exécution du programme Python
proposé donne bien une valeur de n = 3 en et une
valeur approchée de B (liée à la précision du calcul sur
les nombres réels représentés en virgule flottante) de
64/27 soit 2.3703703703703702 (on remarque l’er- 20 1. On a bien en développant et en simplifiant les
reur d’arrondi provoquée par ce calcul sur la seizième calculs :
décimale). (1 − q)(1 + q + q2 + ... + q n )
Le tableau qui suit résume les résultats affichés pour = 1 + q + q2 + ... + q n − (q + q2 + q 3... + q n+1 )
les autres valeurs de A proposées :
= 1 − q n+1
A 20 30 100 si q est différent de 1 on peut écrire :
B 23.67696884508345 31.5692917934446 133.0327357880134 1 − q n+1
1 + q + q2 + ... + q n =
n0 11 12 17 1−q
1
ainsi pour q = on a :
2
18 Paul a oublié d’incrémen- Saisir A n+1
n←0 1 − ⎛ 1⎞
ter la variable n et il va donc 1 1 2 1 n ⎝ 2⎠ 1
se retrouver dans une boucle Tant que n2<A faire : 1 + + ⎛ ⎞ + ... + ⎛ ⎞ = =2− n
Afficher n 2 ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ 1 2
infinie. Il aurait dû écrire : 1−
n ← n+1 2
FinTantQue
8
2. En exploitant la formule explicite trouvée à la ques- 24 1. On reconnaît la formule du volume d’une
tion précédente : 4
sphère :V = πr 3 où r est son rayon.
n 1 2 3 4 3
2. Si l’on note l, p et h les mesures respectivement de la
S 1 3 1 7 1 15 1 31
2− = 2− 2 = 2− 3 = 2− 4 = largeur, de la profondeur et de la hauteur du pavé droit
2 2 2 4 2 8 2 16
alors la fonction suivante donne l’aire de ce pavé droit.
15 Faux Faux Faux Vrai
S> ?
8

Pour obtenir le même résultat il faut changer la boucle 3. Le volume d’une pyramide vaut le tiers du produit
conditionnelle en écrivant : « Tant que S⩽A ». de l’aire de sa base par sa hauteur. Or l’aire d’un hexa-
3. Pour que le programme s’arrête bien, il faut que la gone de côté a correspond à six fois celle d’un triangle
condition d’arrêt S > A puisse être atteinte ; or pour 3
1 équilatéral de côté a dont la hauteur est a . Ainsi le
tout entier naturel n, on a S = 2 − n < 2, donc S ne 2
2 volume de la pyramide de hauteur h et dont la base est
pourra jamais atteindre la valeur 2 et A doit nécessai- un hexagone régulier de côté a est donné par la for-
rement rester inférieure à 2 pour ne pas tomber dans 1 3 3
une boucle infinie. mule suivante : V = × 6 × a2 × h = ha2 obtient
3 4 2
la fonction Python suivante :
21
1.

2. Pour obtenir l’image par f de 2,5 il suffira d’entrer 25 1. La fonction Python ci-dessous renvoie la
f(2.5) à l’invite de commande dans la console, après moyenne de ses arguments :
avoir pris soin d’exécuter le script de la fonction, ou
d’insérer directement l’instruction print(f(2.5)) en
dernière ligne sans indentation.
2. Cette fonction prend comme argument le nombre
22 1. Cette fonction renvoie l’aire d’un trapèze de de notes à saisir, pour calculer la moyenne elle permet
grande base B, petite base b et de hauteur h. de les ajouter au fur et à mesure de la saisie par le biais
2.a. Pour obtenir l’aire en hectare : de la variable S.
3. Cette fonction permet de calculer une moyenne
pondérée en utilisant la formule suivante :
c N + c N + ... + c n−1Nn−1
m= 0 0 1 1 où ci est le coefficient
3.b. Pour obtenir l’aire en hectare du trapèze il suffira c0 + c1 + ... + c n−1
d’entrer AHa(100,70,20) à l’invite de commande dans de pondération de la note Ni.
la console après avoir pris soin d’exécuter le script de Exemple : Claire à obtenue 20 au devoir maison pré-
la fonction Aha. sentant un coefficient 0.25, 17.5, 19 et 16 aux évalua-
tions par contrat de confiance chacune de coefficient
23 Les fonctions Python suivantes permettent de 1 et 18 au devoir surveillé coefficient 2, sa moyenne
répondre aux questions. Pour le calcul de valeurs tri- 20 × 0,25 + 17,5 + 19 + 16 + 18 × 2
est donc : m = = 17,8
gonométriques il est nécessaire de traduire la mesure 0,25 + 1 + 1 + 1 + 1 + 2
de l’angle en degré vers les radians par la formule pro- Remarque : dans cet exemple les notes sont toutes
posée dans l’aide. sur le même barème : 20. On pourrait modifier l’algo-
rithme pour tenir compte de divers barèmes par le
programme suivant :

algorithmique pour tous | 9


26 Ce programme permet d’effectuer une simula-
tion donnant la fréquence d’apparition de la valeur
r du résultat obtenu après le lancer de m dés équili-
brés, ces m lancers étant répétés n fois. La variable nr
sert au recensement du nombre de fois où est apparu
le résultat attendu lors de la simulation. La variable s
sert à obtenir la somme des nombres des faces appa-
rentes lors des m lancers de dés.
Ainsi pour obtenir la fréquence d’apparition de la
valeur 9 lors de 10 000 lancers de 3 dés on exécute 4
l’instruction : f(3,9,10 000).

NOTIONS DE LISTE

affichage :
6

2
7

3
Sachant qu’un nombre à la fois pair et multiple de 3
est forcément un multiple de 6, le programme Python
suivant donne cette liste en extension (L1) et en com-
préhension (L1c). Pour la seconde liste (L2c) on prend
n tel que −6 < n < 6 soit –5 ⩽ n < 6 :

10
9 12

10 L’instruction for k in range(1,len(L),2) permet


le parcours incrémental de la liste par pas de deux
en partant du terme d’index 1 tant que l’index reste
strictement inférieur à la longueur de la liste (ce qui
est logique car l’indexation d’une liste de longueur n
va de zéro à n − 1 < n ). Ici les valeurs de la liste aux
index 1, 3, 5 seront affichées.

11

algorithmique pour tous | 11


Chapitre
SUITES NUMÉRIQUES
1
1 1
MISE EN ROUTE 8 u1 = ;u = .
2 3 8

9 a. u2 = 4πR2 ; u3 = 9πR2.
1 2 500 × 0,2 = 500 b. un = n2πR2.
500 habitants pratiquent régulièrement du sport.
420 10 a.
2 × 100 = 35
1200
11 u0 = 1 ; u1 = 2 ; u0 = 101.
35 % des élèves sont internes.

3
1695 12 u1 = 2 ; u2 = 4 ; u3 = 6.
× 100 = 2260
75
2 260 personnes étaient inscrites sur les listes élec- 13 uo = –1 ; u1 = 3 ; u2 = 5 ; u3 = 5 ; u10 = –51.
torales.
11 14 u0 = −1 ; u1 = 0 ; u2 =
1 9
4 v1 = v0 + v = 1,11 v0. ; u10 = .
100 0 3 11
n
5
un+1 = .
a. En 2020, le capital s’élève à 11 000 €. n+2
b. En 2021, le capital s’élève à 12 100 €.
15 u0 = 1 ; u1 = 3 ; u2 = 6 ; u10 = 1 034 .
6 Faux, car 1,1 × 0,9 = 0,99 et non 1. un+1 = 2n+1 + n + 1.

16 u0 = 1 ; u1 = −1 ; u2 = 1 ; u10 = 1 .
un+1 = (−1)n+1.
EXERCICES 17 u0 = 0 ; u1 = −1 ; u2 = 2 ; u10 = 10.
un+1 = (−1)n+1 × (n + 1).

Application directe 18 u0 = 0 ; u1 = 0 ; u2 = 0 ; u10 = 3.


n + 1⎞
1 a. un = 2n . b. u10 = 2 × 10 = 20. un+1 = Ent ⎛ .
⎝ 3 ⎠
2 a. un = 10n. b. u50 = 10 × 50 = 500. 19 u1 = –9 ; u2 = 19 ; u3 = –37.

3 a. un = 5n + 1. b. u8 = 41.
20 u1 = 4 ; u2 = −1 ; u3 = 4 .

4
4n 32
a. un = . b. u8 = . 21 u1 = 0 ; u2 = 0 ; u3 = 0 .
5 5
5 u0 = f(0) = –1 ; u1 = f(1) = 0 ; u2 = f(2) = 3. 22 u1 = 3 ; u2 = 5 ; u3 = 9.
6 c.
23 u1 = 7 ; u2 = −2 ; u3 = 3.
7 Second jour : 1,050 km.
Quatrième jour : 1,150 km. 24 u1 = −1 ; u2 = 0,75 ; u3 = 2,1875.

Chapitre 1 • Suites numériques | 13


25 Entier n 44 un = −
3n
.
u ←1 9
Pour k allant de 1 à n 45 a. (un ) est une suite géométrique croissante.
3
u ← u +1 b. (un ) est une suite géométrique décroissante.
2
Résultat : u 46 a. un+1 = 3 × 5n+1 = 3 × 5n × 5 = 5 × un
26 Entier n (un) est une suite géométrique de raison 5 et de pre-
u ←3 mier terme 3.
Pour k allant de 1 à n 2 n 2
3 47 a. un = × 3 qui est de la forme a × bn avec a =
u ←− u+5 5 5
2
et b = 3.
Résultat : u
(un ) est donc une suite géométrique de premier terme
27 Entier n 2
u0 = et de raison q = 3.
u ←5 5
2 n
Pour k allant de 1 à n b. un = 3 × ⎛ ⎞ .
⎝ 3⎠
u ← u + 20
Résultat : u 2
un est de la forme a × bn avec a = 3 et b = .
3
28 Réponse a. (un ) est donc une suite géométrique de premier terme
2
u0 = 3 et de raison .
29 a. (un ) est croissante. 3
b. (un ) est décroissante. 48 a. un =
5 1
n = 5 × n qui est de la forme a × bn avec
2 2
30 a. (un ) est croissante. 1
a = 5 et b = .
b. (un ) est décroissante. 2
(un ) est donc une suite géométrique de premier terme
31 un = 2 – 3n ; (un) est décroissante. 1
u0 = 5 et de raison q = .
2
32 un = − n − 3 . (un ) est décroissante. 2 × 3n ⎛ 3⎞ n
b. un = n = 2 × , u est de la forme a × bn avec
5 ⎝ 5⎠ n
3
33 un = − n + 5. (un ) est décroissante. 3
2 a = 2 et b = .
5
34 un =
5
n + 2 . (un ) est croissante. (un ) est donc une suite géométrique de premier terme
4 3
u0 = 2 et de raison .
1 3 5
35 un = n + . (un ) est croissante.
4 2 1 − 5n+1 1 n+1
49 a. 1 + 5 + 52 + ... + 5n = = (5 − 1).
5 1
36 un = − n − . (un ) est décroissante. 1−5 4
n+1
2 4 1 5n+1 − 1
1−⎛ ⎞
37 u0 = −5 et r = 3. 1 1 1 ⎝ 5 ⎠ n+1
b. 1 + + 2 + ... + n = = 5 .
5 5 5 1 4
1−
38 u0 = 4 et r = −2. 5 5
1 5 −1
n +1

39 u0 =
1 5 = ×
et r = . 4 5n
3 2
50 b.
40 u0 = 12 et r = − .
4
5 51 Chaque année, Sn augmentera de 1,01 S0.
n
41 un = 2 × 1 =
1
; (un) est décroissante. (Sn ) est une suite arithmétique de premier terme S0 et
2 2n – 1 de raison 1,01 S0.
42 un = −
18
. 52 On aura Sn = 1,1 Sn−1 = (1,1)n S0 .
3n
(Sn ) est une suite géométrique de premier terme S0 et
43 un =
4n
. de raison 1,1.
8
14
53 (Sn) est une suite arithmétique de raison 5 : 84 q = 4 ; u2 = 32 ; u3 = 128 .
Sn+1 = Sn + 5
85 u0 = 0 ; u1 = 3 ; u2 = 8 ; u10 = 120.
54 (Cn) est une suite géométrique de raison 1,1 :
Cn+1 = Cn × 1,1 86 u1 = 5 ; u2 = 11.

55 c. 87 a. u1 − u2 ≠ u2 − u1 , (un ) ne peut être arithmé-


tique.
56 lim un = 0. u u
b. 1 = 2 = 2, (un ) peut être géométrique.
u0 u1
57 lim un = +∞.
n+1 n 1 1
88 un+1 − un = − = ; > 0 donc (un ) est une
58 lim un = – ∞ 2 2 2 2
suite croissante.
59 lim un = 10
89 un+1 − un = −2n ; −2n  0 donc (un ) est une suite
60 lim un = −10. décroissante.

61 lim un = +∞. 90 1. u0 = 0 ; u1 = 8 ; u2 = 26 ; u3 = 54 ; u4 = 92.


2. u100 = 50 300 .
62 Les termes un sont alternativement égaux à 4 et à
3. u99 = 49302.
–4 suivant que n est pair ou impair.
4. un+1 = 5(n + 1)2 + 3(n + 1) = 5n2 + 13n + 8
La suite n’a pas de limite.
u2n = 5 × 4n2 + 6n = 20n2 + 6n.
63 lim un n’existe pas.
91 1. u0 = 1 ; u1 = 5 ; u2 = 10 ; u3 = 17 ; u4 = 28 .
64 c. 2. u9 = 539.
3. un+1 = 2n+1 + 3n + 3 ; un+2 = 2n+2 + 3n + 6.

Auto-évaluation 92 un = n2 + 4n − 1
a. u0 = −1 ; u1 = 4 ; u2 = 11 ; u3 = 20.
65 u2 = –1 ; u4 = –13 b. un+1 − un = 2n + 5 ; or 2n + 5 > 0 d’où (un ) croissante
strictement.
66 u10 = 19 1 19 41
93 u0 = 3 ; u1 = 2 ; u2 = − ; u3 = − ; u4 = .
2 8 128
67 u2 = 18 ; u3 = –54
94 u0 = −2 ; u1 = −3 ; u2 = −4 ; u3 = −5 ; u4 = −6.
68 a. u5 = 96 b. un = 3 × 2n
95 1. u0 = v 0 = 3 ; u1 = v1 = 4 ; u2 = v2 = 6.
69 lim un = 1
2. u3 = 23 + 2 = 10 ; v 3 = 6 + 2 + 1 = 9. Jean a donc tort.
70 lim un = + ∞
96 u2 = u0 + 2r, donc 2r = 3 et r = 3 .
2
71 Faux 72 Vrai 73 Faux 74 Vrai u10 = u0 + 10r = 17.

75 a 76 a 77 a 78 c 97 u25 = u0 + 25r, donc 25r = 50 et r = 2.


u1000 = u0 + 1 000r = 2 001.
79 b 80 a 81 c
98 u20 = u0 + 20r, donc 20r = 20 et r = 1.
u25297 = u0 + 25 297r = 25 297.

Entraînement 99 u10 = u5 + 5r, donc 5r = –20 et r = –4.


u52 = u5 + (52 – 5)r = –186.
82 u0 + u1 + u2 = 15 .
100 u42 = u26 + 16r, d’où 16r = –16 et r = –1.
83 u0 = 15. u0 = u26 – 26r = 29.

Chapitre 1 • Suites numériques | 15


101 u30 = u27 + 7r, d’où 7r = –21 et r = –3. 112 u5 = –3 et u10 = 3.
u0 = u23 – 23r = 89.
113 u3 = –27 et u4 = 81.
102 1. n > 0, on pose un = 5n ; un+1 – un = 5.
114
un+1 6n+3
La suite (un) est arithmétique de raison 5. = = 6, donc un+1 = 6un.
un 6n+2
2. On veut un < 450 d’où 5n < 450 et n > 0, donc La suite (un) est donc géométrique de raison 6.
0 < n < 90. Il y a donc 89 multiples strictement positifs
5
de 5 strictement inférieurs à 450. un+1 4n+2 5 4n+1 1
115 = = n+2 × = , donc un+1 = 1 un.
un 5 4 5 4 4
103 1. u1 = 82,5 ; u2 = 90 ; u3 = 97,5.
4n+1
2. a. La suite (un) est arithmétique de raison 7,5.
b. un = u0 + nr = 75 + n × 7,5. La suite (un) est donc géométrique de raison 1 .
4
3. L’économie, en euros, réalisée par Vincent en décembre u 5 5
116 n+1 = , donc un+1 = un.
2019 est notée u35 et u35 = 75 + 35 × 7,5 = 337,5. un 7 7
La suite (un) est donc géométrique de raison 5 .
104 un = f (n + 1) − f (n) 7
n+1
1. u0 = 1 u ( −2)
117 n+1 = = −2. (un ) est une suite géomé-
2. a. un = (n + 1)2 − n2 = 2n + 1. un (−2)n
b. un+1 = 2n + 3 = un + 2 . (un ) est une suite arithmé- trique de premier terme u0 = 1 et de raison q = −2.
tique de premier terme u0 = 1 et de raison r = 2.
118 1. À chaque pliage, l’épaisseur est doublée, donc
105 1. d1 = 4,9 ; d2 = d1 + 9,8 = 14,7 ; d3 = 24,5. (en) est une suite géométrique de raison 2.
2. La suite (dn) est arithmétique de raison 9,8. e2 = 0,6, e3 = 1,2 et e4 = 2,4.
Donc dn = d1 + (n – 1)r soit dn = 4,9 + (n – 1) × 9,8. 2. en = 0,15 × 2n.
3. a. d6 = 4,9 + 5 × 9,8 = 53,9. On a alors e20 = 0,15 × 220 = 157 286,4.
b. d1 + d2 + d3 + d4 + d5 + d6 On obtient une épaisseur d’environ 157 mètres.
= 4,9 + 14,7 + 24,5 + 34,3 + 44,1 + 53,9.
119 1. Chaque semaine, la piscine perd 1 de son
La distance parcourue est donc égale à 176,4 m. 10
contenu, soit 5 %.
106 1. Soit p la pousse annuelle ; 2p = 1 d’où Le contenu est donc multiplié par 0,95.
p = 0,5 mètre. V1 = 60 × 0,95 = 57 ;
2. En 4 ans, l’arbre aura poussé de 4 × 0,5 = 2 mètres. V2 = 57 × 0,95 = 54,15.
La hauteur aura été multipliée par 3. 2. On a Vn+1 = Vn × 0,95.
1 3. (Vn) est une suite géométrique de raison 0,95.
3. La suite (un) est arithmétique de raison ;
2 4. Le volume est V8 et V8 = 60 × 0,958 ≈ 39,8.
n
un = 1 + . Le volume d’eau sera donc d’environ 39,8 m3.
2
n
4. On veut un > 25, soit > 24. 120 On note Pn la population, en millions d’habitants,
2
Donc la hauteur dépassera 25 mètres après 48 ans. de l’Angleterre en 1800 + n et Nn le nombre d’habi-
tants, en millions, que l’agriculture peut nourrir en
107 un = u0 × qn = 5 × 10n.
1800 + n. On a Pn = 8 × (1,02)n et Nn = 10 + n × 0,5.
1. a. En 1900 : P100 ≈ 58 et N100 = 60.
108 un = u0 × qn = 19 × 2n.
2. À l’aide d’un tableur, on a calculé Pn et Nn pour
n ∈ [0 ; 120].
109 • u10 = u5 × q10–5 = 3 × 35 = 36.

• u0 = u5 × q–5 = 35 = 14 = 1 . Année
Population
de l’Angleterre
Population nourrie
par l’agriculture
3 3 81
4 1800 8 000 000 10 000 000
3
110 • u13 = u9 × q4 = 7 × ⎛ ⎞ = 567.
⎝ 2⎠ 16 1900 57 957 014 60 000 000
3 1901 59 116 154 60 500 000
2
• u6 = u9 × q–3 = 7 × ⎛ ⎞ = 56 .
⎝ 3⎠ 27 1902 60 298 477 61 000 000
1903 61 504 446 61 500 000
111 u12 = u10 × q2, soit 32 = 2q2, d’où q2 = 16.
1904 62 734 534 62 000 000
Or q > 0, donc q = 4.
u7 = u10 × q–3 = 2 × 13 = 1 . 1905 63 989 224 62 500 000
4 32
16
On constate qu’à partir de l’année 1903, selon l’hy- Les cellules B2, C1, D2 et E2 contiennent 20 000.
pothèse de Malthus, l’agriculture anglaise ne permet Dans B3, on a entré la formule =B2+800 .
plus de nourrir la population.
Dans C3, on a entré la formule =C2×1,035 .
121 1.a. An+1 = An + 800 et Gn+1 = Gn × 1,035. Dans D3, on a entré la formule =D2+B3 .
b. La suite (An) est arithmétique, de raison 800 et de Dans E3, on a entré la formule =E2+C3 .
premier terme A0 = 20 000. Puis on a recopié vers le bas.
La suite (Gn) est arithmétique, de raison 1,035 et de 3. Si l’employé pense rester moins de 13 ans, il a inté-
premier terme G0 = 20 000. rêt à choisir la proposition 1. Sinon, il a intérêt à choi-
2. sir la proposition 2.
Année An Gn
122 1.
0 20 000 20 000
S = a + (a + r ) + (a + 2r ) + … + ( − r ) +  (1)
1 20 800 20 700
S =  + ( − r ) + … + (a + r ) + a (2)
2 21 600 21 425
2S = (a + ) + (a + ) + … + (a + ) + (a + ) (1) + (2)
3 22 400 22 174
4 23 200 22 950
2S = n × (a + )

5 24 000 23 754 n × (a + )
S=
2
6 24 800 24 585
20 × (10 + (10 + 3 × 20))
7 25 600 25 446 2. a. S = = 800.
2
8 26 400 26 336 20 × (3 + (3 + 10 × 20))
b. S = = 2 060 .
9 27 200 27 258
2
20 × (20 + (20 + (−5) × 20))
10 28 000 28 212 c. S = = −600.
2
11 28 800 29 199
1 10
12 1− ⎛ ⎞
29 600 30 221 ⎝ 2⎠ ⎛ 1 10 ⎞ 100
123 S = 100 × = 200 ⎜ 1 − ⎛ ⎞ ⎟ = 200 − 9 .
13 30 400 31 279 1 ⎝ ⎝ 2⎠ ⎠ 2
14 31 200 32 374 2
100
15 32 000 33 507 = 200 − = 199,805
512
Année A1 + A2 … + An G1 + G2 … + Gn 3
124 S = −
4
(1 − 510 ) = 7324218.
0 20 000 20 000
1 40 800 40 700
125 S =
1 1− 2
×
( )10 = 1
×
−31
= 1 + 2.
2 62 400 62 125 31 1− 2 31 1 − 2
3 84 800 84 299 32 ⎛ ⎛ 1 ⎞ 10 ⎞
126 S = − 1− = −4,5.
4 108 000 107 249 2 ⎜⎝ ⎝ 3⎠ ⎟⎠
5 132 000 131 003
6 156 800 155 588
127 S =
5
4
( )
1 − (−3)10 = −73 810.
7 182 400 181 034
128 1.a. x + x2 = 0 équivaut à x(x + 1) = 0 ;
8 208 800 207 370
d’où 𝒮 = {0 ; –1}.
9 236 000 234 628 b. x + x2 + x3 ⇔ x(1 + x + x2) = 0 ⇔ x = 0
10 264 000 262 840 ou x2 + x + 1 = 0.
Pour la deuxième équation, ∆ = –3, donc il n’y a pas de
11 292 800 292 039
solution. D’où 𝒮 = {0}.
12 322 400 322 261 2. Si S = a + q × a + q2 × a2 + … + ℓ
13 352 800 353 540 alors S(q – 1) =
 (aq + aq2 + … + qℓ) – (a + aq + … + ℓ)
14 384 000 385 914 = qℓ – a.
qℓ – a
15 416 000 419 421 D’où S = .
q–1

Chapitre 1 • Suites numériques | 17


3. a. x + x2 = x + x × x. Le grenier devrait avoir un volume de 1,84 × 1012 m3,
Ici a = x et q = x ; ce qui correspond à un cube d’environ 12 164 mètres
x × x2 – x x3 – x x(x + 1) (x – 1) de côtés soit 12,164 kilomètres.
d’où : x + x2 = = =
x–1 x–1 x–1
134 a. un+1 – un = 5(n + 1) + 3 – (5n + 3) = 5 > 0.
x + x2 = 0 ⇔ x(x + 1) (x – 1) = 0, x ≠ 1.
(un) est strictement croissante.
D’où 𝒮 = {0 ; –1}.
3 1
b. un+1 – un = – (n + 1) + – ⎛ − n + ⎞ = – < 0.
b. x + x2 + x3 = x + x × x + x2 × x. 3 1 3
Ici a = x et q = x, 2 4 ⎝ 2 4 ⎠ 2
x × x3 – x x(x3 – 1) (un) est strictement décroissante.
d’où x + x2 + x3 = = .
x–1 x–1
x + x + x = 0 ⇔ x = 0 ou x – 1 = 0, x ≠ 1.
2 3 3 135 a. un+1 – un = (n + 1)2 – n2 = 2n + 1 > 0 pour tout n.
D’où 𝒮 = {0}. Donc (un) est strictement croissante.
x × x4 – x b. un+1 – un = (n + 1)2 + 4(n + 1) – (n2 + 4n) = 2n + 5 > 0
4.a. x + x2 + x3 + x4 =
x–1 pour tout n.
x(x4 – 1)
= Donc (un) est strictement croissante.
x–1
x(x2 + 1) (x + 1) (x – 1) 136 a. un+1 – un = –2n – 1 < 0 pour tout n.
=
x–1 (un) est strictement décroissante.
x + x2 + x3 + x4 = 0 ⇔ x(x2 + 1) (x + 1) (x – 1) = 0, b. un+1 – un = –2n – 3 < 0 pour tout n.
x ≠ 1. (un) est strictement décroissante.
D’où 𝒮 = {0 ; –1}. –1
x × x8 – x x(x8 – 1) 137 a. un+1 – un = < 0 pour tout n.
b. x + x2 + x3 + … + x8 = = (n + 1) (n + 2)
x–1 x–1
x(x + 1) (x4 – 1)
4 (un) est strictement décroissante.
= 2
x–1 b. un+1 – un = > 0 pour tout n.
x(x4 + 1) (x2 + 1) (x + 1) (x – 1) (n + 1) (n + 2)
= (un) est strictement croissante.
x–1
x + x2 + x3 + … + x8 = 0 138 a. un+1 – un = n > 0 pour tout n ⩾ 1.
⇔ x(x4 + 1) (x2 + 1) (x + 1) (x – 1) = 0, x ≠ 1. (un) est strictement croissante.
D’où 𝒮 = {–1 ; 0}. b. un+1 – un = – n2 < 0 pour tout n ⩾ 1.
(un) est strictement décroissante.
1 12
1− ⎛ ⎞
⎝ 2⎠ 1 1 4 095
= 25 ⎛ 1 − 12 ⎞ = 25 − 7 =
129 S = 16 × 139 un+1 – un = 2n+1 – 2n = 2n(2 – 1) = 2n > 0 pour tout
.
1 ⎝ 2 ⎠ 2 128 n, donc (un) est strictement croissante.
1−
2 un+1 – un = –(3)n+1 + 3n = 3n(–3 + 1) = –2 × 3n < 0 pour
1 1 − 38 1 − 38 3280 tout n, donc (un) est strictement décroissante.
130 S = × = = .
27 1 − 3 −33 × 2 27 140 1. u1 = 1 ; u2 = 1 ; u3 = 3 .
2 2 8
1 1 − 57 57 − 1 78124
131 S = × = = . La suite semble décroissante.
25 1 − 5 100 100 n
2. a. n > 0 et 2n > 0, donc n > 0.
1 6 2
1 − ⎛− ⎞ u n + 1 2n n + 1
⎝ 3⎠ 33 1 182 b. n+1 = n+1 × = n .
132 S = 9 × = ⎛1 − 6 ⎞ = . un 2 n 2
1 4 ⎝ 3 ⎠ 27 u
1+ c. Pour n ⩾ 1, on a 2n ⩾ n + 1, donc n+1 ⩽ 1.
3 un
u
d. un > 0 et n+1 ⩽ 1, donc un+1 ⩽ un.
133 1.a. u1 = 2 ; u2 = 4 ; u3 = 8 ; u4 = 16 . un
b. (un ) est une suite géométrique de raison 2 et de La suite (un) est décroissante.
premier terme u1 = 2. 141 a. w n+1 − w n = (un+1 + v n+1 ) − (un + v n )
c. un = 2n ; u64 = 264 ≃ 1,844674407 × 1019.
= (un+1 − un ) + (v n+1 − v n )
2. S = 2 + 22 +  + 264 = 2(1 + 2 +  + 263 )
avec un+1 − un  0 et v n+1 − v n  0 .
1 − 264 D’où w n+1 − w n  0, et (w n ) suite croissante.
=2× = 265 − 2
1−2 b. w n+1 − w n = (un+1 − un ) + (v n+1 − v n )
Poids total : 5 × 10−2 × (265 − 2) = 1,84 × 1018 grammes, avec un+1 − un  0 et v n+1 − v n  0 .
soit 1,84 × 1012 tonnes. D’où w n+1 − w n  0, et (w n ) suite décroissante.

18
142 a. lim un = 0 ; b. lim un = 2. b. La condition d’arrêt de la boucle « tant que » étant
2 1 n+2
 ⇔  100 ⇔ n  198.
143 a. lim un = 0 ; b. lim un = −1. n + 2 100 2

144 a. lim un = +∞ ; b. lim un = +∞ . 152 1.a. Pour tout n ∈ on a :


2n 2(n + 3 − 3) 6
= =2−
145 a. lim un = −∞ ; b. lim un = −∞ . n+3 n+3 n+3
6
d’où ∀n ∈un = 2 −
146 a. lim un n’existe pas ; b. lim un n’existe pas. n+3
et on a
6 6 ⎞
147 (non P) : « Il existe n tel que un+1  un ». un+1 − un = 2 − − ⎛2 −
n+4 ⎝ n + 3⎠
148 (non P) : « Pour tout entier n, un ≠ v n». 1 1 ⎞
= 6⎛ −
⎝ n + 3 n + 4⎠
149 Faux.
2
= >0
150 a. Vrai. b. Faux. (n + 3)(n + 4)
d’où (un )n∈ est strictement croissante.
−6 6
b. ∀n ∈ < 0 d’où 2 − < 2 ainsi (un )n∈ est
n+3 n+3
Algo/Tice majorée par 2.
2.a. le programme Python suivant répond à la ques-
151 1. Le programme Python proposé renvoie l’image tion :
d’un nombre n par f or un = f (n) donc l’exécution de la
fonction Python f avec pour argument un entier natu-
rel (le rang) permet d’obtenir le terme correspondant
de la suite. b. La condition d’arrêt de la boucle « tant que » étant
n n+2−2 2 6 1 n+3
2.a. Pour tout n ∈ on a : = =1−  ⇔  1 000 ⇔ n  5 997.
n+2 n+2 n+2 n + 3 1 000 6
2
d’où ∀n ∈, un = 1 − .
n+2
153 1.
b.
2 2 ⎞ un+1 − un = (n + 1)2 − 100(n + 1) − (n2 − 100n) = 2n − 99
∀n ∈, un+1 − un = 1 − − ⎛1 −
n+3 ⎝ n + 2⎠ or 2n − 99 > 0 ⇔ n > 49,5 d’où (un )n∈ est stricte-
1 1 ⎞ ment croissante pour tout entier n  50.
= 2⎛ − d’où (un )n∈ 2.a. La première ligne permet de saisir un réel A, elle
⎝ n + 2 n + 3⎠
est suivie de l’initialisation de la variable n à zéro. La
2 troisième ligne initie une boucle « tant que » qui a
= >0
(n + 3)(n + 2) pour condition d’arrêt la négation de n2 − 100n < A.
est strictement croissante. Par ailleurs, comme pour À chaque passage dans la boucle la variable n est
2 incrémentée de 1. La dernière ligne n’est exécutée
tout entier naturel n on a − < 0 alors on a
n+2 qu’une fois la condition d’arrêt vérifiée ainsi on
2
1− < 1 d’où (un )n∈ est majorée par 1. affiche le plus petit entier n0 telle que pour tout
n+2
n  n0 , n2 − 100n  A ce qui revient à écrire qu’on a
3.a. La première ligne permet l’initialisation de la
variable n à zéro elle est suivie d’une boucle « tant un  A.
que » qui a pour condition d’arrêt la négation de 3. Pour A = 100 on obtient n0 = 101 et pour A = 1 000
2 n0 = 110.
> 10−2. À chaque passage dans la boucle la
n+2
variable n est incrémentée de 1. La dernière ligne 154 Le programme Python suivant répond à la ques-
n’est exécutée qu’une fois la condition d’arrêt vérifiée tion posée et affiche comme résultat : 43167.
ainsi on affiche le plus petit entier n0 telle que pour
2
tout n  n0 ,  10−2 ce qui revient à écrire qu’on
n+2
a 1 − un  10−2. L’exécution de ce programme renvoie
la valeur 198.

Chapitre 1 • Suites numériques | 19


155 Le programme Python ci-contre affiche le résul- Une Une Une
Une fois le
Avant fois le fois le fois le
tat attendu en exploitant une fonction qui renvoie la Nom d’entrer premier second troisième
quatrième
liste de tous les termes de la suite (un )n∈ entre les passage
de la dans la passage passage passage
dans la
rangs 0 et n inclus. Ainsi on obtient S = −4194239 variable boucle dans la dans la dans la
boucle
« pour » boucle boucle boucle
réalisé
réalisé réalisé réalisé
k 0 1 2 3
v 1 1+1=2 2+1=3 3+2=5 5+3=8
u 1 2–1=1 3–1=2 5–2=3 8–3=5

2. De même le second programme Python proposé


156 1.a. Par la formule de récurrence on peut en permet de remplir la liste L par les termes successifs
de la suite de Fibonacci comme le montre les pre-
déduire que (un )n∈ est une suite géométrique de pre-
mières étapes d’exécution de la fonction L(n). En
9
mier terme 1 et de raison . effet, L se voit adjoindre la somme des deux derniers
10
termes entrés.
b. ∀n ∈,Sn − Sn−1 = un or un = u0 ◊ q n = 0,9n > 0
d’où (Sn )n∈ est strictement croissante. Une Une Une
Une fois le
Avant fois le fois le fois le
c. On reconnaît la somme de n + 1 termes d’une suite Nom d’entrer premier second troisième
quatrième
passage
géométrique ainsi on a la formule explicite : de la dans la passage passage passage
dans la
1 − q n+1 variable boucle dans la dans la dans la
Sn = u0 = 10(1 − 0,9n+1 ). « pour » boucle boucle boucle
boucle
1−q réalisé
réalisé réalisé réalisé
2. a. Le programme Python proposé initialise les listes
k 0 1 2 3
L et S respectivement par les termes u0 et S0. Il permet
à chaque étape dans la boucle « pour » d’adjoindre le [1,1,1
[1,1, [1,1,2, [1,1,2,
L [1,1] + 1] =
terme suivant de la suite (un )n∈ dans la liste L puis par [1,1,2]
2,3] 3,5] 3,5,8]
somme sur tous les termes présents dans cette liste L
d’adjoindre le terme suivant de la suite (Sn )n∈ dans la 3. Le programme ci-dessous permet d’observer la
liste S. convergence des quotients de deux termes successifs
b. On conjecture que les termes de la suite (Sn )n∈ de la suite de Fibonacci vers le nombre d’or :
tendent vers 10 lorsque n tend vers de très grandes
valeurs on écrit : lim Sn = 10.
n→+∞
3. a. En exploitant la formule explicite de Sn on a
10 − Sn = 10 × 0,9n+1 la négation de la condition d’ar-
rêt de la boucle « tant que » est 10 − Sn > A soit
10 × 0,9n+1 > A ainsi le programme suivant permet de
répondre au problème posé :
b. Pour A = 10–3 on a n0 = 87 et pour A = 0,01 on a
n0 = 131.
158 1. Les valeurs de la suite de Syracuse pour u0 = 84
sont données dans le tableau suivant, on y remarque
un cycle infini : 4, 2, 1, 4, 2, 1…
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
un 84 42 21 64 32 16 8 4 2 1 4 2 1
157 1. Le premier programme Python proposé créé 2. La fonction Python proposée dans le programme 1
une fonction qui renvoie le terme de rang n (n > 0) de nécessite deux arguments u et n et renvoie la valeur
la suite (un). En effet, le tableau suivant montre l’évo- de rang n de la suite de Syracuse. En effet, la variable
lution des variables lors des premières étapes d’exé- u contient initialement le premier terme de la suite
cution de la fonction. On remarque que v contient la de Syracuse puis à chaque étape de la boucle « pour »
valeur au rang n de la suite alors que u contient celle on calcule le terme suivant en fonction de la parité du
au rang n – 1 de la suite (un) qui correspond la suite terme courant s’il est pair on divise ce dernier par deux
de Fibonacci où chaque terme est la somme des deux sinon on le multiplie par 3 et on lui ajoute un. C’est
termes précédents. bien l’algorithme générateur de la suite de Syracuse.

20
3.a. La fonction proposée dans le second programme positifs inférieurs ou égaux à n. En effet, variable u
Python nécessite également deux arguments u et n est initialisée à 1 puis à chaque passage dans la boucle
respectivement le premier terme (u0) et le rang n de « pour » son contenu est remplacé par le produit
la dernière valeur présente dans la liste de retour de son dernier contenu par l’entier k + 1 (k étant la
qui contient tous les termes de la suite de Syracuse variable compteur de boucle allant de 0 à n – 1). C’est
jusqu’à ce rang. En effet, la liste L contient initiale- bien la formule de la factorielle n notée « n! ».
ment u0 puis se voit adjoindre à chaque étape dans la
boucle « pour » une nouvelle valeur suivant la parité
de la dernière valeur considérée en accord avec la for-
mule de récurrence des termes de la suite de Syracuse.
b. On peut modifier le programme Python de façon à
ce qu’il renvoie la plus grande valeur atteinte au bout
de n étapes par le renvoie de la variable notée h dans
le programme Python ci-dessous.
2. Le programme suivant renvoie la plus petite valeur
n0 pour laquelle ∀n  n0 , n!  105 la condition d’arrêt
de la boucle « tant que » étant la négation de n! < 105
on obtient n0 = 9.
3.a. Pour tout n > 5 on a n! est divisible par 10 en effet,
n! = 5!× 6 × ... × n
= 2 × 5 × (3 × 4 × 6... × n)
4. On propose le programme Python donné ci-dessous = 10 × 12 × 6 × ... × n
qui tient compte de la conjecture de Collatz en trans- ainsi pour tout n > 5 n! admet zéro pour chiffre des
formant la boucle « pour » par une boucle « tant que » unités (pour n = 5 c’est vrai aussi!).
ayant pour condition d’arrêt l’obtention de la valeur 1 Pour que n! admette zéro pour chiffre des unités et
cela permettra de s’assurer que la plus grande valeur pour chiffre des dizaines il suffit qu’il soit divisible par
atteinte jusqu’à l’obtention du 1 corresponde à ce qu’on 100 = 22 × 52 il faut attendre le prochain multiple de 5
appelle la hauteur du vol et d’obtenir la durée du vol. parmi tous les entiers suivant 5 car 4 est atteint c’est
a. Pour u0 = 18 la durée du vol est : 20 et la hauteur du 10 ainsi pour tout n ⩾ 10, n! est divisible par 100.
vol est : 52 b. Le programme proposé permet de vérifier que 9 !
b. Pour u0 = 127 la durée du vol est : 46 et la hauteur n’est pas multiple de 100 et que 10 ! l’est pour obtenir
du vol est : 4 372. cette dernière valeur il suffit d’affecter à A la valeur
106.

Approfondissement
160 A. u1 = 1 et u2 = 3.
B. a. Pour réaliser la 1re phase avec un minimum de
déplacements, un−1 déplacements sont nécessaires.
Pour réaliser la seconde phase, un déplacement est
nécessaire.
Enfin, pour réaliser la 3e phase avec un minimum de
déplacements, un−1 déplacements sont nécessaires.
D’où : un = un−1 + 1 + un−1 = 2un−1 + 1.
b. u4 = 15 ; u5 = 31 ; u6 = 63 ; u7 = 127.
C. 1. v n = un + 1 ;
v n+1 = un+1 + 1 = 2un + 2 = 2(v n − 1) + 2 = 2v n.
159 1. Le programme proposé exploite une fonction (v n ) est une suite géométrique de raison 2 et de pre-
qui demande un argument correspondant à l’entier n mier terme v1 = u1 + 1 = 2.
et renvoie le produit de tous les entiers strictement 2. v n = 2 × 2n−1 = 2n d’où un = 2n − 1.

Chapitre 1 • Suites numériques | 21


3.a. u30 = 230 − 1 = 1 073741 823. 162 a.
b. u20 = 1 048 575.
2 2
Il faudra 10 485 750 secondes, soit environ 2 913 heures, n(n + 1) n(n – 1) n2 (n2 + 2n + 1) – n2 (n2 – 2n + 1)
– =
soit encore environ 121 jours avec vingt disques ! 2 2 4
= n3 (1)
161 1.a. S(n1) =
n(n + 1)
2 b. On remplace n par n – 1 dans (1)
(3) (3) 2 2
b. Sn+1 − Sn . (n – 1)n (n – 1)(n – 2)
(n – 1)3 = –  (2)
= 13 + 23 +  + n3 + (n + 1)3 − (13 + 23 +  + n3 ) 2 2
c. S = n3 + (n – 1)3 + (n – 2)3 +… + 33 + 23 + 13
= (n + 1)3
2 2 2 2
n(n + 1) (n – 1)n (n – 1)n (n – 2)(n – 1)
c. (n + 1)3 = (n + 1)2 (n + 1) S= – + –
2 2 2 2
= (n2 + 2n + 1)(n + 1)
+ … + 33 + 23 + 13
= n3 + 3n2 + 3n + 1 (1) n(n + 1)
2
S=
d. En remplaçant n par n − 1 dans l’égalité (1) 2
n3 = (n − 1)3 + 3(n − 1)2 + 3(n − 1) + 1 d. On a vu que 1 + 2 + 3 + ⋯ + n = n(n + 1)
En remplaçant à nouveau n par n − 1 dans l’égalité (1) 2
(n − 1)3 = (n − 2)3 + 3(n − 2)2 + 3(n − 2) + 1 D’où S = (1 + 2 + 3 +… + n)2
⋮ 163 1.a. Au bout d’un mois le capital a augmenté
13 = 03 + 3(0)2 + 3(0) + 1 de 0,5 %, il a donc été multiplié par 1,005 et on lui
2. S(n3+)1 = S(n3) + (n + 1)3. retranche le montant de la mensualité remboursée.
b. Même explication que a.
S(n3+)1 = S(n3) + n3 + 3n2 + 3n + 1 c. Il désire rembourser en 48 mensualités fixes donc le
En additionnant membre à membre les égalités du d. capital restant au bout de 48 mois, soit u48, sera nul.
on obtient : m
2.a. v n+1 = un+1 −
0,005
S(n3) = 13 + 23 + 33 +  + n3
m
= 03 + 13 + 23 +  + (n − 1)3 = un (1 + 0,005) − m −
0,005
(
+ 3 02 + 12 + 22 +  + (n − 1)2 ) = ⎛vn +
m ⎞
(1 + 0,005) − m −
m
⎝ 0,005⎠ 0,005
+ 3(0 + 1 + 2 +  + n − 1) + n
(3)
Sn+1 = 13 + 23 + 33 +  + (n − 1)3 + n3 = 1,005v n
(v n ) est une suite géométrique de raison 1,005 et de
(
+ 3 12 + 22 +  + (n − 1)2 + n2 ) m
premier terme v 0 = u0 − .
+ 3(1 + 2 +  + (n − 1) + n) + n + 1 0,005
m ⎞
Sn+1 = S(n3) + 3S(n2) + 3(Sn ) + n + 1 .
(3)
Donc v n = ⎛ u0 − × (1,005)n.
⎝ 0,005⎠
S(n3+)1 − S(n3) − 3Sn − n − 1
3. S(n2) = b. un = ⎛ u0 −
m ⎞
(1,005)n +
m
3 ⎝ 0,005⎠ 0,005
n(n + 1)⎞
(n + 1)3 − 3⎛⎜ − (n + 1)
(2)
Sn =
⎝ 2 ⎟⎠ = u0 × 1,005n +
m
0,005
1 − (1,005)n ( )
3
0,005 × u0 × (1,005)48
⎡(n + 1)2 − 3n − 1⎤ c. On a u48 = 0 , donc m = .
⎢ 2 ⎥⎦ n(n + 1)(n + 2) −1 + (1,005)48
S(n2) = (n + 1) ⎣ = . On sait que u0 = 10 000 ; la calculatrice nous donne
3 6
m = 235 €.

22
1 − 2n+1 La méthode choisie par Paul est plus intéressante les
164 = 63 ; 2n+1 = 64 ; n + 1 = 6 ; n = 5. trois premières années.
1−2
1 − 3n+1 Pour les années suivantes, c’est la méthode de Carine
165 2 × = 2186 ; 1 − 3n+1 = −2186 ; n + 1 = 7 ; qui est la plus avantageuse.
1−3
n = 6.
170 1.a. Le 1er janvier 2018, le capital sera égal à :
166 1. un = u0 + nr , d’où un = 3 + 4n . 900 × 1,03 + 900 = 1 927 €.
2. v1 = 43 ; v2 = 83 ; v 3 = 123 ; v 4 = 163. b. Le 1er janvier 2019, le capital sera égal à :
3. v n+1 − v n = u10(n+1) − u10 n 1 927 × 1,03 + 900 = 2 781,81 €.
2. Chaque année, le capital est augmenté de 3 %,
= 3 + 10(n + 1) × 4 − 3 − 10n × 4 = 40.
donc multiplié par 1,03, et on lui ajoute 900 €.
La suite (v n ) est donc arithmétique de raison 40. D’où un+1 = 1,03un + 900, avec u0 = 0.
167 1. u0 = 1 200 ; u1 = 1 200 × 1,5 = 1 800 ; 3. a. vn+1 = un+1 + 30 000.
u2 = u1 × 0,5 = 900 ; u3 = 1 350 ; u4 = 675 ; u5 = 1 012,5. b. vn+1 = (1,03un + 900) + 30 000 = 1,03un + 30 900.
2. a. vn+1 = 1,5 × 0,5vn = 0,75vn. c. On a un = vn – 30 000.
Donc (vn) est bien une suite géométrique de raison Donc vn+1 = 1,03(vn + 30 000) – 30 900 = 1,03vn.
0,75. 4. a. Pour tout naturel n, vn+1 = 1,03vn.
b. vn = (0,75)n × 1 200. Donc (vn) est la suite géométrique de raison 1,03 et de
3. v9 ≈ 120 et v10 < 100. premier terme v0 = u0 + 30 000 = 0 + 30 000 = 30 000.
Donc, à partir de 2 011 + 20 = 2 031, on aura vn < 100. b. vn = v0 × qn soit vn = 30 000 × (1,03)n
et un = vn – 30 000 = 30 000 × 1,03n – 30 000.
168 1. 34 semaines séparent le 5 septembre 2018 et 5. Le 1er janvier 2047, Jean disposera d’une somme
le 1er mai 2019. égale à u31 soit 45 002 € environ.
2. a. d2 = 24, d3 = 28 et d4 = 32.
b. La suite (dn) est arithmétique de raison 4 et de pre- 171 1. a. bn+1 =
B B 1
= ×
mier terme d1 = 20. (1 + a)n+1 (1 + a)n 1 + a
1
Donc : dn = 20 + (n – 1) × 4. = bn × ;
1+a
3. La dernière semaine, la distance parcourue est d34
donc (bn) est une suite géométrique de raison
soit 20 + 4 × 33 = 152 km.
1 B
4. a. Dans B3 : =B2+4 . q= et de premier terme b1 = .
1+a 1+a
Dans C3 : =C2+B3 .
b. (1 – q) (1 + q + q2 + … + qn)
b. On lit d34 dans la cellule C34. On obtient 2 924 km.  = 1 + q + q2 + … + qn – (q + q2 + … + qn + qn+1)
= 1 – qn+1.
169 1. Chaque année, le capital de Paul est multiplié
c. b1 + b2 + … + bn = b1+ b1q + b1q2 + … + b1qn–1
par 1,02. = b1(1 + q + q2 + … + qn–1)
S1 = 2 500 × 1,02 = 2 550 ; S2 = 2 601 ; S3 = 2 653. 1 – qn
Sn+1 = Sn × 1,02. = b1 .
1–q
(Sn) est donc une suite géométrique de raison 1,02 :
Cette somme représente le profit réalisé pendant n
pour tout naturel n, Sn = 2 500 × (1,02)n.
années.
2. Le capital placé est défini par une suite géomé- 1 1
trique de raison 1,035. 2. a. On pose = q. Ici : q = .
1+a 1,12
Il faut penser à ajouter 1 100 euros que Carine n’a pas
placés. v = b1 + b2 + b3 + … + b10
Donc : T1 = 1 400 × 1,035 + 1 100 ≈ 2 549 ; = B × q + B × q2 + … + B × q10
T2 = 1 400 × (1,035)2 + 1 100 ≈ 2 600 ; = Bq(1 + q + q2 + … + q9).
T3 = 1 400 × (1,035)3 + 1 100 ≈ 2 652.
⎛ 1 − q10 ⎞
D’où v = Bq⎜ .
T2 T3
≠ , donc la suite (Tn) n’est pas géométrique. ⎝ 1 − q ⎠⎟
T1 T2
Tn = 1 400 × (1,035)n + 1 100. ⎛ ⎛ 1 ⎞ 10 ⎞
3. 1 ⎜ 1 − ⎝ 1,12⎠ ⎟
v = 12 000 × ×⎜ ⎟
n 1 2 3 4 5 6 7 8 1,12 ⎜ 1 ⎟
⎜⎝ 1 −
Sn 2 550 2 601 2 653 2 706 2 760 2 815 2 872 2 929
1,12 ⎟⎠

Tn 2 549 2 600 2 652 2 707 2 763 2 830 2 881 2 944

Chapitre 1 • Suites numériques | 23


100 ⎞ 10 3. a. un = 1 800 – 5n et vn = 2n.
1−⎛ b. u100 = 1 300 et v100 = 200.
1 ⎝ 112⎠
= 12 000 × × 4. a. La raison de la suite (un) est négative, donc (un)
1,12 0,12
est décroissante.
1,12
b. La raison de la suite (vn) est positive, donc (vn) est
1 1,12 ⎛ ⎛ 100 ⎞ 10 ⎞ croissante.
= 12 000 × × 1−
1,12 0,12 ⎜⎝ ⎝ 1,12⎠ ⎟⎠ 5. On constate que u257 = 515 et v257 = 514.
On peut donc considérer que Julien et Denis se
⎡ 100 ⎞ 10 ⎤
= 100 000 × ⎢1 − ⎛ ⎥. rejoignent au bout de 257 secondes (Julien sera sur la
⎣ ⎝ 112⎠ ⎦ 515e marche et Denis sur la 514e marche).
b. Soit P le prix d’achat. 1 800
6. un = vn ⇔ 1 800 – 5n = 2n ⇔ n = .
⎛ 100 ⎞ 10 ⎞ 7
On veut P ⩽ v, c’est-à-dire : P ⩽ 100 000 × ⎜ 1 − ⎛ . 1 800
⎝ ⎝ 112 ⎠ ⎠⎟ Or ≈ 257,14, u257 = 1 800 – 5 × 257 = 515 et
7
⎛ 100 ⎞ 10 ⎞
Or 100 000 × ⎜ 1 − ⎛ ≈ 67 802,68. v257 = 2 × 257 = 514.
⎝ ⎝ 112⎠ ⎟⎠ On peut donc considérer que Julien et Denis se
L’industriel peut donc accepter d’acheter l’équipement rejoignent au bout de 257 secondes, soit 4 min et 17 s.
67 802 € au maximum.
175 1. a. Au départ, la base du pave droit est un carré
172 1. Si l’on note ℓn la longueur du côté du carré Cn,
(de cote a). À l’étape 1, c’est un rectangle.
on a pn = 4ℓn et an = ℓ2n. a
On définit ainsi deux suites (pn) et (an). À l’étape 2, c’est un carré (de côté ).
2
2. a. On a ℓn+1 = ℓn + 2, donc pn+1 = pn + 8. À l’étape 3, c’est un rectangle.
a
(pn) est la suite arithmétique de premier terme p0 = 12 À l’étape 4, c’est un carré (de côté ).
et de raison 8. 4
Etc.
b. pn = p0 + 8n donc pn = 12 + 8n.
3. a. a0 = 9, a1 = 25 et a2 = 49.
b. an = ℓ2n. Or (ℓn) est une suite arithmétique de raison
2 ; donc ℓn = 3 + 2n.
On obtient donc an = (3 + 2n)2.
La question 3. a. permet de constater que
a a
a1 – a2 ≠ a1 – a0 et que 2 ≠ 1 , donc que la suite (an)
a1 a0
n’est ni arithmétique ni géométrique.
c. a10 = (23)2 = 529.

173 1. a. Au n-ième tirage, il y a n + 1 boules dans


n
l’urne et une seule est noire ; donc pn = .
n+1
1 On conçoit donc que la base du pavé droit est un carré
b. pn+1 – pn = .
(n + 2) (n + 1) à la fin de l’étape n lorsque n est pair.
c. La différence de deux termes consécutifs est posi- b. Pour que le pave droit obtenu à la fin de l’étape n
tive, donc la suite (pn) est croissante. soit un cube, il faut que ses faces soient des carrés,
d. À chaque tirage, on ajoute une boule blanche. Donc donc que n soit pair.
la probabilité de tirer une boule blanche augmente. 2. a) La hauteur du pave droit double à chaque étape,
e. La différence pn+1 – pn n’est pas constante, la suite donc hn = 2n (en mm).
(pn) n’est donc pas arithmétique. b. (hn) est une suite géométrique de raison 2 et de
1 1 premier terme h0 = 1.
2. 1 – pn = ; donc : 1 – pn ⩽ ⇔ n ⩾ 20. c. Si a = 64 et n = 4 à la fin de la 4e étape, on aura pour
n+1 20
a
174 1. Il y a 1 800 marches. hauteur 24 = 16 mm et pour côté =16 mm.
4
On a donc : d. Si a = 100, il n’y a pas de solution.
u1 = 1 795, u2 = 1 790, v1 = 2 et v2 = 4. 3. n est pair, on pose n = 2p.
2. La suite (un) est arithmétique de premier terme a
u0 = 1 800 et de raison –5. À la fin de l’étape n, on a h = 2n = 22p et le côté = p .
a 2
La suite (vn) est arithmétique de premier terme v0 = 0 On veut donc 2p = p , soit a = 23p = 8p (p ∈ℕ).
2
et de raison 2.

24
176 On pose a = bq et c = bq2, en notant q la raison de 177 Résolvons
la suite géométrique. x x ⎞2 x ⎞7
2 1 2 A( x ) = 1 + +⎛ + …+ ⎛ =0
Pour démontrer que , et sont trois termes x − 1 ⎝ x − 1⎠ ⎝ x − 1⎠
a−b a a−c (avec x ≠ 1).
consécutifs d’une suite géométrique, démontrons 1 − q8
que : 1 + q + q2 + … + q7 =
1−q
2 1 1 2
− = − x ⎞8
a−c a a a−b 1−⎛
⎝ x − 1⎠ ⎡ x ⎞8⎤
1 2 −a − b a+b bq + b q +1 Donc A ( x ) = = −( x − 1) ⎢1 − ⎛ ⎥
− = = = = x ⎞ ⎣ ⎝ x − 1⎠ ⎦
a a − b a (a − b) a (b − a) bq (b − bq) bq(1 − q) 1−⎛
⎝ x − 1⎠
2 1 a+c bq + bq2 x ⎞8
− = =
a − c a a(a − c ) bq(bq − bq2 ) Donc A(x) = 0 équivaut à x = 1 ou ⎛ = 1.
⎝ x − 1⎠
1+q 1+q 8
= = x ⎞ x
bq − bq2 bq(1 − q) Or x ≠ 1 et ⎛ = 1 équivaut à = 1 (n’a pas
⎝ x − 1⎠ x −1
2 1 1 2 x
D’où : − = − . de solution) ou = −1.
a−c a a a−b x −1
x
= 1 n’a pas de solution
x −1
x 1
et = −1 équivaut à x = .
x −1 2
1
L’équation a une seule solution x = .
2

Chapitre 1 • Suites numériques | 25


ÉQUATIONS
Chapitre ET FONCTIONS POLYNÔMES
DU SECOND DEGRÉ
2
b.
MISE EN ROUTE x −∞ 0 1 +∞
x – 0 + +

1 S = −1;
{ } 3
2
x −1
P( x )

+ 0


0
0
+
+

{ }
2 S = 0; ;2
1
3
P ( x ) > 0 pour x < 0 ou x > 1.
P ( x ) = 0 pour x = 0 ou x = 1.
3 S = ]−∞;2[ P ( x ) < 0 pour 0 < x < 1.

3 2 a. P ( x ) = 0 pour x = 0 .
4 S = ⎤ ; +∞⎡
⎥⎦2 ⎢⎣ P ( x ) > 0 pour x > 0.
b.
5 Si a = 0 : aucune solution. x −∞ 1 2 +∞
Si a > 0 :
x −1 – 0 + +
x −∞ –3 0 +∞
x −2 – – 0 +
ax – – 0 +
P( x ) + 0 – 0 +
2x + 6 – 0 + +
ax(2x + 6) + 0 – 0 +
P ( x ) = 0 pour x = 1 ou x = 2.
P ( x ) < 0 pour 1 < x < 2.
S = ] − ∞ ; − 3[ ∪ ]0; + ∞ [ P ( x ) > 0 pour x < 1 ou x > 2.
Si a < 0 : en procédant de même, S = ] − 3;0[ .
3 a. P ( x ) = 0 pour x = −2.
6 a. A < 0. b. A > 0. P ( x ) > 0 pour x < −2.
b. P ( x ) = 0 pour x = 3.
7 (x + 1)2 − (2x – 4)2 P ( x ) > 0 pour x < 3.
= [(x + 1) + (2x − 4)][(x + 1) – (2x − 4)]
4 P(x) = (2x + 3)(x – 2)
= (3x –3)(−x + 5)
S = {1 ; 5} x −∞ –
3
2 +∞
2

2x + 3 – 0 + +
x–2 – – 0 +
P(x) + 0 – 0 +
EXERCICES
5
2 1
x −∞ − +∞
Application directe −2 x + 1 +
3
+
2
0 –
3x + 2 – 0 + +
1 a. P ( x ) = 0 pour x = 0 ou x = 1.
P ( x ) > 0 pour x > 1. P( x ) – 0 + 0 –

Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 27


6 18 P ( x ) = ax 2 + 4 x + c
3 et P ( x ) = a ( x − 1)( x + 3) = ax 2 + 2ax − 3a
x −∞ 5 +∞
2 D’où a = 2 et b = −6
x −5 – – 0 + P ( x ) = 2 x 2 + 4 x − 6.
−2 x + 3 + 0 – – 19 b. 20 a.
P( x ) + 0 – 0 +
21 P ( x ) = − ( x + 3)2

7 P ( x ) = 0 pour x = −2 ; P ( x ) < 0 pour x ≠ −2. 22 P ( x ) = (2 x + 5)(2 x − 5)

8 23 P ( x ) = ( x − 1)( x + 2)

2 24 P(x) = 4(x + 2)(x – 2).


x −∞ 1 +∞
5
2 − 5x + 0 – –
(
25 P ( x ) = x + 11 x − 11 )( )
1− x + + 0 –
26 P ( x ) = (3 x + 1)2
P( x ) + 0 – 0 +

⎛ 1 + 41 ⎞ ⎛ 1 − 41 ⎞
27 P ( x ) = −2 x + x+
9 c. ⎜ ⎝ 4 ⎠⎝⎟ ⎜ 4 ⎟⎠
10 c. 28 On a P(1) = 0 d’où P(x) = – (x – 1)(x – α) avec
–b
11 P ( x ) = a ( x − 2)( x + 1) = ax 2 − ax − 2a 1+α= = 4 ; d’où α = 3
a
P (0) = −2 d’où a = 1 P(x) = – (x – 3)(x – 1)
P ( x ) = x 2 − x − 2.
29 P ( x ) = ( x − 2)( x + 7)
12 P ( x ) = a ( x − 3)( x + 5) = ax 2 − 2ax − 15a
P (0) = 15 d’où a = −1 3
30 P ( x ) = 2( x + 1)⎛ x − ⎞
P ( x ) = − x 2 − 2 x + 15. ⎝ 2⎠
13 P(x) = a(x – 1)(x – 2) avec P(0) = 1 31 P ( x ) = ( x + 2)( x + 3)
1 1
P(0) = 2a d’où a = . P( x) = ( x– 1)( x – 2) 32 b. 33 b.
2 2
1 2 3
P( x) = x – x + 1 34 x n = −5.
2 2
14 P ( x ) = a ( x + 2)( x + 5) = ax 2 + 7ax + 10a 35 Résoudre « 3 x 2 + x + 1 < −5 » revient à résoudre
1 « 3 x 2 + x + 6 < 0 ».
P (1) = −2 d’où 18a = −2 ; a = −
1 7 10 q ∆ < 0, « 3 x 2 + x + 6 » est toujours du signe de « a »,
P( x ) = − x 2 − x − . c’est-à-dire ici positif. S = ∅.
9 9 9
15 P ( x ) = a ( x − 2)2 = ax 2 − 4ax + 4a 3 2 2 3 1
36 1. a. 2 x + x– = 2 x2 – x + x –
P (1) = 1 d’où a = 1 4 3 3 4 2
P ( x ) = x 2 − 4 x + 4. x
= 2 x 2 + – 1 = A( x)
6
(
16 P ( x ) = ax x + 2 = ax 2 + a 2 x) 1
2
289 1 1 289
(
P (1) = 1 d’où a 1 + 2 = 1 ) b. 2 x +
24

576
= 2 x2 + +
576 12
x–
576
1
c’est-à-dire a = = 2 −1 1
1+ 2 = 2x2 + x – 1 = A( x)
6
P( x ) = ( ) (
2 − 1 x 2 + 2 − 2 x. ) 2. a. Utilisons la forme (2).
17 P(x) = 2(x + 1)(x – 2)
P(x) = 2x2 – 2x – 4
{ }
S= – ;
3 2
4 3

28
b. Utilisons la forme (2). 1 211 1 11
3 2
39 1. – 31x – 2 2+ 4 = – 3x2 – x + + 4
4 4 4
S= – ; = –x2 + x – 3.
4 3
2. • 1re manière : on utilise la forme –x2 + x – 3.
3 2 ∆ = –11 ; ∆ < 0, donc le trinôme –x2 + x – 3 n’admet
x −∞ – +∞
4 3 aucune racine. Il est donc toujours du signe de a, ici
3 négatif, et ne s’annule pas.
x+ – 0 + +
4 Donc : pour tout réel x, A(x) < 0.
2 • 2e manière : on utilise la forme :
x– – – 0 + 1 2 11
3 – 31x – 2 + 4.
A(x) – 0 – 0 + 2 4
1 2 11
Pour tout réel x, 1x – 2  0 et > 0, donc
c. Pour calculer A(0), utilisons la forme (1), A(0) = –1 2 4
1 2 11
Pour calculer A –
1
, utilisons la forme (3).
1x – 2 2 + 4 > 0. D’où : pour tout réel x,
24 1 2 11
1 289 – 31x – 2 + 4 < 0, c’est-à-dire A(x) < 0.
A= – =– 2 4
24 288 .
40 1. (x + 1)2 – 4 = x2 + 2x + 1 – 4.
1 1
1 2 21x + 22 = 3x2 + 6x – 2 x – 1
37 1. a. 3x – (x + 1)2 – 4 = x2 + 2x – 3 = A(x).
11 2. (x + 3)(x – 1) = x2 + 3x – x – 3.
= 3x2 + x – 1. (x + 3)(x – 1) = x2 + 2x – 3 = A(x).
2
1 11 3. Pour résoudre A(x) = 0, il est préférable de prendre
D’où : 13x – 21x + 22 = 3x2 + x – 1. la forme factorisée (x + 3)(x – 1).
2 2
11 2 169 11 121 169 (x + 3)(x – 1) = 0 équivaut à
b. 331x + 2 –
144 4
= 31x2 + x +
144 144 2
– x+3=0 ou x–1=0
12 6
11 48 c’est-à-dire x = –3 ou x = 1.
= 31x2 + x –
6 144 2 Donc : 𝒮 = {–3 ; 1}.
11 4. Pour résoudre A(x) = –3, il est préférable de prendre
= 3x2 + x – 1.
2 la forme développée x2 + 2x – 3.
11 2 169 11 x2 + 2x – 3 = 3
D’où : 331x + 2 –
144 4
= 3x2 + x – 1.
12 2 x2 + 2x = 0
2. a. En utilisant la forme (2), on obtient : x(x + 2) = 0
1 x = 0 ou x + 2 = 0
𝒮 = 5–2 ; 6. x = 0 ou x = –2
6
b. Le coefficient de x2 étant positif, on obtient : 𝒮 = {–2 ; 0}.
1
𝒮 = 4– ∞ ; –24 ∪ 3 ; + ∞3. 41 b.
6
11
3. A(x) est le plus petit pour x = – (avec la forme
169 12 42 b.
(3)). A(x) est alors égal à – .
48

38 a.

Auto-évaluation
2
1 7 1 1 7
2 x+ + = 2 x2 + + x+
4 16 16 2 16
1 1 43 Seulement si a ≠ 0
= 2 x2 + x+ = 2 x 2 + x + 1 = A( x)
2 2
b. • 2x2 + x + 1 > 0 44 a. Δ = –11 b. non, car Δ < 0
Δ = –7 ; Δ < 0, le polynôme n’admet pas de racine et
en toujours du signe de « a », c’est-à-dire ici A(x) est 45 a. S = {–2 ; –1}
toujours positif. b. (x + 1)(x + 2) = x2 + 3x + 2
2
1 7 –3 – 1 –3 + 1
• 2 x + 4 et sont trois nombres positifs. A(x) Δ = 1 ; x1 = = – 2 ; x2 = = –1.
16 2 2
est donc toujours positif. S = {–2 ; –1}

Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 29


46 a. Δ = 1 ; x1 = 5 – 1 = 2 ; x2 = 5 + 1 = 1. ∆ = 0 ; donc l’équation admet une seule solution :
6 3 6 12 1
x0 = = .
S= { }
2
3
;1
24 2
1
𝒮 = 5 6.
2
2
b. S = ;1
3 58 a. x = 3 + 2,5x2.
47 Faux 48 Faux L’équation s’écrit 2,5x2 – x + 3 = 0.
∆ = –29 ; ∆ < 0, donc l’équation n’admet aucune solu-
49 Faux 50 Faux tion.
𝒮 = ∅.
51 d 52 c b. 4x2 + 3x = 7.
L’équation s’écrit 4x2 + 3x – 7 = 0.
53 c 54 a ∆ = 121 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions :
–3 – 11 7 –3 + 11
x1 = =– et x2 = = 1.
8 4 8
7
𝒮 = 5– ; 16.
4
Entraînement 59 a. 0,6 = 10x2 + x.

55 a. 3x2 + 10x – 48 = 0.
L’équation s’écrit 10x2 + x – 0,6 = 0.
∆ = 25 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions :
∆ = 676 = 262 ; ∆ > 0 donc l’équation admet deux solu- –1 – 5 3 –1 + 5 1
tions : x1 = =– et x2 = = .
–10 – 26 –10 + 26 8 20 10 20 5
x1 = = –6 et x2 = = . 3 1
6 6 3 𝒮 = 5– ; 6.
8 10 5
𝒮 = 5–6 ; 6. b. 1 + 2x + 6x2 = 0.
3
b. 9x2 + 4x + 5 = 0. L’équation s’écrit 6x2 + 2x + 1 = 0.
∆ = –164 ; ∆ < 0 donc l’équation n’admet aucune solu- ∆ = –20 ; ∆ < 0, donc l’équation n’admet aucune solu-
tion : 𝒮 = ∅. tion.
𝒮 = ∅.
56 a. 4x2 + 4x = 1.
L’équation s’écrit 4x2 + 4x – 1 = 0. 60 a. x2 + 1,5x = 1.
∆ = 32 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions : L’équation s’écrit x2 + 1,5x – 1 = 0.
–4 – 432 –4 – 412 –1 – 12 ∆ = 6,25 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solu-
x1 = = = - tions :
8 8 2
–1,5 – 2,5 –1,5 + 2,5 1
–4 + 432 –1 + 12 x1 = = –2 et x2 = = .
x2 = = 2 2 2
8 2 1
–1 – 12 –1 + 12 𝒮 = 5–2 ; 6.
𝒮=5 2
2 6
; .
2 b. x + 0,2 = 30x2.
b. 2x + 28 = 15x.
2
L’équation s’écrit 30x2 – x – 0,2 = 0.
L’équation s’écrit 2x2 – 15x + 28 = 0. ∆ = 25 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions :
∆ = 1 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions : 1–5 1 1+5 1
15 – 1 7 15 + 1 x1 = =– et x2 = = .
x1 = = et x2 = = 4. 60 15 60 10
4 2 4 1 1
7 𝒮 = 5– ; 6.
𝒮 = 5 ; 46. 15 10
2
57 a. 4x = 3 + x2. 61 a. x2 – x + 1 > 0.
L’équation s’écrit x2 – 4x + 3 = 0. ∆ = –3 ; ∆ < 0, donc le trinôme x2 – x + 1 n’a pas de
∆ = 4 ; ∆ > 0, donc l’équation admet deux solutions : racine. Il est toujours du signe de a, ici positif.
4–2 4+2 Donc : 𝒮 = ℝ.
x1 = = 1 et x2 = = 3. b. x2 + 2x + 3 < 0.
2 2
𝒮 = {1 ; 3}. ∆ = –8 ; ∆ < 0, donc le trinôme x2 + 2x + 3 n’a pas de
b. 12x2 + 3 = 12x. racine. Il est toujours du signe de a, ici positif.
L’équation s’écrit 12x2 – 12x + 3 = 0. Donc : 𝒮 = ∅.

30
62 a. 4x2 – x + 1 < 0. Le trinôme est toujours du signe de a, ici positif, et
nul pour x0.
∆ = –15 ; ∆ < 0, donc le trinôme 4x2 – x + 1 n’a pas de
2
racine. Il est toujours du signe de a, ici positif. Donc : 𝒮 = 5 6.
3
Donc : 𝒮 = ∅.
b. 30x < 0,2 – x.
2
b. –5x2 + 4x + 1  0.
L’inéquation s’écrit 30x2 + x – 0,2 < 0.
∆ = 36 ; ∆ > 0, donc le trinôme –5x2 + 4x + 1 a deux
∆ = 25 ; ∆ > 0, donc le trinôme 30x2 + x – 0,2 a deux
racines :
racines :
–4 – 6 –4 + 6 1 –1 – 5 1 –1 + 5 1
x1 = = 1 et x2 = =– . x1 = =– et x2 = = .
–10 –10 5 60 10 60 15
Le trinôme est du signe de a, ici négatif, à l’extérieur Le trinôme est du signe de a, ici positif, à l’extérieur
des racines. des racines.
1
Donc : 𝒮 = 3– ; 14. 1 1
Donc : 𝒮 = 4– ; 3.
5 10 15
63 a. –2x2 + x + 3 < 0. 66 a. 2x < x2 – 1.
∆ = 25 ; ∆ > 0, donc le trinôme –2x2 + x + 3 a deux L’inéquation s’écrit x2 – 2x – 1 > 0.
racines : ∆ = 8 ; ∆ > 0, donc le trinôme x2 – 2x – 1 a deux
–1 – 5 3 –1 + 5 racines :
x1 = = et x2 = = –1.
–4 2 –4
Le trinôme est du signe de a, ici négatif, à l’extérieur 2 – 212 2 + 212
x1 = = 1 – 12 et x2 = = 1 + 12.
des racines. Donc : 2 2
3 Le trinôme est du signe de a, ici positif, à l’extérieur
𝒮 = 4– ∞ ; –13 ∪ 4 ; + ∞3. des racines.
2
4 Donc : 𝒮 = 4– ∞ ; 1 – 12 3 ∪ 41 + 12 ; + ∞3.
b. 3x – 4x + < 0.
2
b. x + 1 > x2 + 6x.
3 4
∆ = 0, donc le trinôme 3x2 – 4x + a une seule racine : L’inéquation s’écrit x2 + 5x – 1 < 0.
3
4 2 ∆ = 29 ; ∆ > 0, donc le trinôme x2 + 5x – 1 a deux
x0 = = .
6 3 racines :
Le trinôme est du signe de a, ici positif, sauf pour x0 –5 – 429 –5 + 429
pour lequel il est nul. Donc : 𝒮 = ∅. x1 = et x2 = .
2 2
Le trinôme est du signe de a, ici positif, à l’extérieur
64 a. x2 + x – 1 < 0.
des racines.
∆ = 5 ; ∆ > 0, donc le trinôme x2 + x – 1 a deux racines : –5 – 429 –5 + 429
–1 – 15 –1 + 15 𝒮=4 ; 3.
x1 = et x2 = . 2 2
2 2
Le trinôme est du signe de a, ici positif, à l’extérieur 67 1. A(1) ≠ 0.
des racines.
Donc 1 n’est pas solution de l’équation A(x) = 0.
–1 – 15 –1 + 15
Donc : 𝒮 = 3
2 4
; . 2. A(x) > 0.
2
3 5 217
b. x2 – x – 2 > 0 ; ∆ = ; ∆ > 0, donc le trinôme 68 1. (x – 1) (x + 2) = A(x).
2 4 16
3 2 5 2. 𝒮 = {– 2 ; 1}.
x – x – 2 a deux racines :
2 4 3. a. A(0) < 0.   b. A(– 3) > 0.   c. A(12) > 0.
5 5217

4 = 5 – 5217 . 69 (x + 3) (2x + 1) = 0 ; 𝒮 = – 3 ; – 1 .
x1 = 4
3 12 5 2 6
5 5217
+
x2 = 4 4 = 5 + 5217 . 70 [(x – 1) + (2 – 3x)] [(x – 1) – (2 – 3x)] = 0.
3 12
Le trinôme est du signe de a, ici positif, à l’extérieur (– 2x + 1) (4x – 3) = 0 ; 𝒮 = 5 12 ; 34 6.
des racines.
5 – 5217 5 + 5217 71 (x – 4) [(x – 4) + (x + 2)] = 0.
Donc : 𝒮 = 4– ∞ ;
12 3 4 12
∪ ; + ∞3.
(x – 4) (2x – 2) = 0 ; 𝒮 = {1 ; 4}.
4
65 a. 3x2 – 4x + < 0.
3 72 2(9x2 + 6x + 1) = 0.
4
∆ = 0, donc le trinôme 3x2 – 4x + a une seule racine :
2
x0 = .
3 2(3x + 1)2 = 0 ; 𝒮 = –5 13 6.
3
Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 31
73 (2 + 5x) [(3x) – (x + 1)] = 0. 83 • 2(5 + 2 – 3x) (5 – 2 + 3x) = 0.
7
(2 + 5x) (2x – 1) = 0 ; 𝒮 = – 5 2 1
6
; .
5 2 5
2(7 – 3x) (3 + 3x) = 0 ; 𝒮 = – 1 ;
36.
• 50 – 2(4 + 9x2 – 12x) = 0.
74 2x(x + 3) – (x + 3) (x – 3) = 0. – 18x2 + 24x + 42 = 0.
(x + 3) [2x – (x – 3)] = 0.
∆ = 3 600, deux solutions
(x + 3) (x + 3) = 0 ; 𝒮 = {– 3}.
– 24 – 60 7 – 24 + 60
x1 = = et x2 = = – 1.
– 36 3 – 36
75 (x + 2) (x – 2) – 3(x + 2)2 = 0.
7
(x + 2) [(x – 2) – 3(x + 2)] = 0. 5
𝒮= –1; .
3 6
(x + 2) (– 2x – 8) = 0 ; 𝒮 = {– 4 ; – 2}.
84 • x(x – 1) – 3(x – 1) = 0.
76 3(x2 – 4x + 4) = 0.
(x – 1) (x – 3) = 0 ; 𝒮 = {1 ; 3}.
3(x – 2)2 = 0 ; 𝒮 = {2}.
• x2 – 4x + 3 = 0.
77 5(2x – 3) – (3 + 2x) (3 – 2x) = 0. ∆ = 4, deux solutions :
3 4+2 4–2
(2x – 3) (8 + 2x) = 0 ; 𝒮 = – 4 ; 5 26. x1 =
2
= 3 et x2 =
2
= – 1.
𝒮 = {1 ; 3}.
78 2[(x – 3)2 – 4] = 0.
2[(x – 3 – 2) (x – 3 + 2)] = 0. 85 (x + 2) (x – 3) = x2 – x – 6.
2(x – 5) (x – 1) = 0 ; 𝒮 = {1 ; 5}. Par exemple : x2 – x – 6 ; 2x2 – 2x – 12 ; …

79 a. [3 – 2(x – 2)] [3 + 2(x – 2)] = 0. 86 (x – 2)2 = x2 – 4x + 4.


1 7
(– 2x + 7) (2x – 1) = 0 ; 𝒮 = ; .
2 2 5 6 Par exemple : 2x2 – 8x + 8 ; …
b. 𝒮 = ∅.
87 1. t = x2 ; l’équation (E) devient t2 – 6t + 8 = 0 car
t2 = x4.
80 a. [512 – (2x + 3)] [512 + (2x + 3)] = 0.
2. ∆ = 36 – 32 = 4 ; deux solutions :
(– 2x + 512 – 3) (2x + 512 + 3) = 0 ; 6–2 6+2
t1 = = 2 et t2 = = 4.
512 – 3 – 512 – 3 2 2
𝒮= 5 2
;
2
. 6 3. x = 2 ou x = 4 ; 𝒮 = {– 2 ; – 12 ; 12 ; 2}.
2 2

b. 𝒮 = ∅.
88 Posons t = x2.
81 • [2x + (x – 2)] [2x – (x – 2)] = 0. L’équation devient t2 – 2t – 8 = 0.
2 2+6 2–6
∆ = 36 ; deux solutions t1 = = 4 et t2 = = – 2.
5
(3x – 2) (x + 2) = 0 ; 𝒮 = – 2 ; – .
3 6 2 2
• 4x2 – (x2 – 4x + 4) = 0. x = 4 ou x = – 2 (impossible) ; d’où 𝒮 = {– 2 ; 2}.
2 2

3x2 + 4x – 4 = 0.
89 Posons t = x2.
∆ = 64, deux solutions :
L’équation devient 3t2 + 7t + 2 = 0.
–4–8 –4+8 2
x1 = = – 2 et x2 = = . ∆ = 25 ; deux solutions
6 6 3
2 –7–5 –7+5 1
t1 = = – 2 et t2 = =– .
5
𝒮= –2;– .
3 6 6
1
6 3
x2 = – 2 ou x2 = – ; d’où 𝒮 = ∅.
3
82 • (x + 3) (1 – x) = 0 ; 𝒮 = {– 3 ; 1}.
90 Posons t = x2.
• x + 3 – x2 – 3x = 0. 1
L’équation devient – 4t2 – t + = 0.
– x2 – 2x + 3 = 0. ∆ = 9 ; deux solutions
2
∆ = 16, deux solutions :
2–4 2+4 1–3 1 1+3 1
x1 = = 1 et x2 = = – 3. t1 = = et t2 = =– .
–2 –2 –8 4 –8 2
1 1 1 1
𝒮 = {– 3 ; 1}. x2 = ou x2 = – (impossible) ; d’où 𝒮 = – ; .
4 2 2 2 5 6
32
91 Posons t = x2. 101 – 3x2 + 5x – 4 = 0.
L’équation devient 4t2 – 3t + 12 = 0. ∆ = – 23 ; pas de solution.
∆ = – 183 ; d’où 𝒮 = ∅. Le trinôme est toujours du signe de a , ici négatif.
92 (1 – x)2 + x2 < 0 ; 𝒮 = ∅. x –∞ – 10 +∞
– 3x2 + 5x + 4 – –
93 – x2 – 1 < 0 ; 𝒮 = ℝ.
x + 10 – 0 +
94 – 3(x2 – 5) < 0.
(– 3x2 + 5x + 4) (x + 10) + 0 –
– 3(x + 15) (x – 15) < 0 ; 𝒮 = ]– ∞ ; – 15[ ∪ ]15 ; + ∞[.
𝒮 = ]– ∞ ; – 10[.
95 (2 – 3x)2 – (1 – x)2 < 0.
[(2 – 3x) + (1 – x)] [(2 – 3x) – (1 – x)] < 0.
102 On résout f (v) = g(v), soit 0,2v2 – 4,3v + 8 = 0.
1 3
(3 – 4x) (1 – 2x) < 0 ; 𝒮 = 3
; .
2 4 4 ∆ = 12,09 ; deux solutions
96 a. 25 – (2x + 3)2 < 0.
v1 = 4,3 – 812,09 ≈ 2,06 et v2 = 4,3 + 812,09 ≈ 19,44.
[5 + (2x + 3)] [5 – (2x + 3)] < 0. 0,4 0,4
(2x + 8) (– 2x + 2) < 0 ; 𝒮 = ]– ∞ ; – 4[ ∪ ]1 ; + ∞[. Deux cas :
b. 25 + (2x + 3)2 < 0 ; 𝒮 = ∅. – si v0 = 2,06 m3, alors p0 ≈ 2,87 (en milliers d’euros) ;
c. 25 – (2x + 3)2 > 0. – si v0 = 19,44 m3, alors p0 ≈ 86,30 (en milliers d’eu-
(2x + 8) (– 2x + 2) > 0 ; 𝒮 = [– 4 ; 1]. ros).
97 a. 𝒮 = – ∞ ; – 3 ∪ ]2 ; + ∞[. 3
4 2 3 b. 𝒮 = – ; 2 .
2 3 4 103 1. Capital après une année de placement à t % :
98 a. x2 + x – 6 s’annule pour – 3 et 2, et est du signe t
de a, ici positif, à l’extérieur des racines. 1
C1 = 20 000 × 1 +
100 2
.
b. 𝒮 = ]– ∞ ; – 3[ ∪ ]– 1 ; 2[. • Intérêts sur C1 après un an de placement à (t – 1) % :
t–1 t t–1
99 – 6x2 – x + 2 = 0. I = C1 ×
100
= 20 000 × 1 + 1 100
× 2
100
.
∆ = 49 ; deux solutions t t–1
x1 =
1+7
– 12
2
= – et x2 =
3
1–7 1
– 12 2
= . I = 1 512 ⇔ 20 000 × 1 + 1 100 2×
100
= 1 512.

– 6x2 – x + 2 est du signe de a, ici négatif, à l’extérieur ⇔ 2(100 + t)(t – 1) = 1 512   (E).
des racines. 2. (E) ⇔ 2t2 + 198t – 1 712 = 0.
2 1 ∆ = 52 900 ; deux solutions :
x –∞ –2 – +∞ – 198 – 230 – 198 + 230
3 2 t1 = (< 0) et t2 = = 8.
4 4
– 6x2 – x + 2 – – 0 + 0 – re
Le capital a été placé à 8 % la 1 année.
x+2 – 0 + + +
(– 6x2 – x + 2) 104 1. x euros remboursés en un an ;
+ 0 – 0 + 0 –
× (x + 2) nx euros remboursés en n années ;
2 1 d’où nx = 12 000   (E).
4
𝒮 = ]– ∞ ; – 2[ ∪ – ; .
3 2 3 x + 600 euros remboursés en un an
100 x2 + 3x – 4 = 0. et (n – 1) années de remboursement ;
d’où (n – 1) (x + 600) = 12 000.
∆ = 25 ; deux solutions :
2. (n – 1) (x + 600) = nx.
–3–5 –3+5
x1 = = – 4 et x2 = = 1. nx + 600n – x – 600 = nx ; d’où x = 600n – 600.
2 2
x2 + 3x – 4 est du signe de a, ici positif, à l’extérieur L’équation (E) devient : n(600n – 600) = 12 000,
des racines. soit 600n2 – 600n – 12 000 = 0,
c’est-à-dire n2 – n – 20 = 0.
x –∞ –4 1 2 +∞ 3. n2 – n – 20 = 0.
x2 + 3x – 4 + 0 – 0 + + ∆ = 81 ; deux solutions :
2–x + + + 0 – 1+9 1–9
n1 = = 5 et n2 = (< 0).
2 2
(x2 + 3x – 4)
+ 0 – 0 + 0 – Il faut cinq années de remboursement et le montant
× (2 – x)
de chaque échéance sera égal à 2 400 euros.
𝒮 = ]– 4 ; 1[ ∪ ]2 ; + ∞[.
Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 33
105 On résout : 111 1. On résout x2 – x – 2 = 0.
1 3ℓ 3 5
(L – 1) (ℓ – 1) = Lℓ avec L = , soit ℓ2 – ℓ + 1 = 0. ∆ = 9 ; deux solutions :
2 2 4 2
13 1+3 1–3
∆ = ; deux solutions : x1 = = 2 et x2 = = – 1. 𝒮 = {– 1 ; 2}.
4 2 2
5 – 413 5 + 413 2. a. On résout x2 – x – 1 = 0.
ℓ1 = ≈ 0,46 (< 1) et ℓ2 = ≈ 2,87.
3 3 1 + 15 1 – 15
∆ = 5 ; deux solutions : x1 = et x2 = .
Si ℓ = 2,87, alors L ≈ 4,305 (en m). 2 2
Ce ne sont pas des entiers, donc 𝒮 = ∅.
106 a. A + B = 80 000 b. On résout x2 – x + 1 = 0.
t 105 000 ∆ = – 3 ; pas de solution. 𝒮 = ∅.
A× = 1 050 d’où A =
100 t
c. On résout x2 – x – 6 = 0.
t+1 225 000
B× = 2 250 d’où B = . ∆ = 25 ; deux solutions :
100 t+1
105 000 225 000 1+5 1–5
Donc + = 80 000, x1 = = 3 et x2 = = – 2. 𝒮 = {– 2 ; 3}.
t t+1 2 2
105 225
c’est-à-dire : + = 80 112 1. ∆ = 144 ; 𝒮 = {– 3 ; 1}.
t t+1
soit 105(t + 1) + 225t = 80t(t + 1) 2. a. AG2 = AB2 + BG2 = AB2 + BC2 + CG2
ou encore 80t2 – 250t – 105 = 0. AG2 = (x + 2)2 + (x + 1)2 + x2 = 14.
b. On résout : 80t2 – 250t – 105 = 0. b. On résout 3x2 + 6x – 9 = 0.
∆ = 96 100 ; deux solutions : • D’après 1., on trouve x = 1, ce qui donne :
250 – 310 250 + 310 AE = 1, AD = 2, EF = 3.
t1 = < 0 et t2 = = 3,5.
160 160
Le taux est de 3,5 % pour A et 4,5 % pour B. 113 Faux. Il faut ∆  0 .
A = 30 000 et B = 50 000 (en euros).
114 Faux. Si ∆ = 0, il n’y a qu’une racine.
107 On résout : x2 + x3 = 9(x + 1)  (E).
115 Faux, il faut avoir a ≠ 0.
(E) ⇔ x3 + x2 – 9x – 9 = 0
⇔ x2(x + 1) – 9(x + 1) = 0 116 Vrai. « a ( x − x ′)( x + x ′) » est une réponse avec
⇔ (x + 1) (x + 3) (x – 3) = 0.
a ≠ 0.
Les nombres cherchés sont – 1, – 3 et 3.
(
117 Vrai. Par exemple : ( x + 1)2 × x 2 + 3 x − 4 = 0 , )
108 On résout : x + y = 2
5 avec f ( x ) = ( x − 1) et g ( x ) =
2
x2 + 3 x − 4.
x2 + y2 = 34.
On résout 2y2 – 4y – 30 = 0 ; ∆ = 256 ; deux solutions : 118 a. Il existe au moins un réel x tel que f ( x ) = 0.
4 – 16 4 + 16 b. Pour tout réel x, f ( x )  0 .
y1 = = – 3 et y2 = = 5.
4 4
Les nombres cherchés sont – 3 et 5.

109 On résout le système (S) : x – y = 7


Algo/Tice
5x
2 + y = 29.
2

x – y = 7 119 f(x) = 2x2 + 5x – a.


(S) ⇔ 5
2y2 + 14y + 20 = 0 (∆ = 36). 1. a. f(0) = –a.
x – y = 7 Le point (0 ; –a) est le point d’intersection de # avec
⇔ 5
y = – 5 ou y = – 2. la droite des ordonnées.
b. Pour a = 0, la courbe passe par l’origine. En effet,
Les nombres cherchés sont 2 et – 5, ou – 2 et 5.
dans ce cas f(0) = 0.
c. ∆ = 25 + 8a.
110 On résout x2 + (x + 1)2 = 15 313, 25
• ∆ > 0 pour a > – .
soit 2x2 + 2x – 15 312 = 0. 8
Dans ce cas, il y a deux points d’intersection de # avec
∆ = 122 500 ; deux solutions : la droite des abscisses.
– 2 – 350 – 2 + 350 25
x1 = = – 88 et x2 = = 87. • ∆ = 0 pour a = – .
4 4 8
Les nombres cherchés sont – 88 et – 87, ou 87 et 88. Dans ce cas, il y a un seul point d’intersection.

34
25
• ∆ < 0 pour a < – . 123 1. a. ( x − a)( x + a) = x 2 − a2
8
Dans ce cas, il n’y a aucun point d’intersection.
b. ( x − a)( x 2 + ax + a2 ) =
2. c. En faisant varier a à l’aide du curseur, on vérifie :
28 x 3 + x 2 (−a + a) + x (−a2 + a2 ) − a3
• pour a < – : aucun point d’intersection ;
5 ( x − a)( x 2 + ax + a2 ) = x 3 − a3
28
• pour a = – : un seul point d’intersection ; c. ( x − a)( x 3 + ax 2 + a2 x + a3 ) = x 4 + x 3 ( −a + a )
5
28
• pour a > – : deux points d’intersection.
5 ( ) (
+ x 2 −a2 + a2 +  + x a3 − a3 − a 4 = x 4 − a 4 )
2. Posons q( x ) = x n−1 + ax n−2 + a2 x n−3 +  + a n−1.
( x − a)q (( x )) = x n + ax n−1 + 
+a n−1 x − ax n−1 − a2 x n−2 + a2 x n−3 +  + a n−1
Approfondissement ( x − a)q (( x )) = x + x ( −a + a )

120 a. P(1) = 0
( ) (
+ x −a2 + a2 +  + x a n−1 + a n−1 − a n )
D’où ( x − a)q (( x )) = xn − an
b. (x – 1)(ax2 + bx + c) = ax3 + (b – a)x2 + (c – b)x – c
Par identification avec P(x) on obtient : 124 1. a. ∆ = 144, ∆ > 0 d’où 2 solutions x1 et x2.
a = 2 ; b – a = –1 ; c – b = –7 et – c = 6
b c
D’où a = 2, b = 1 et c = –6. b. x1 + x2 = − = 2, x1 x2 = = −3.
a a
et donc P(x) = (x – 1)(2x2 + x – 6).
2. (A) α + β = S et α × β = p car ici a = 1, b = − s et
c. P(x) = 0 équivaut à x – 1 = 0 ou 2x2 + x – 6 = 0 b c
• 2x2 + x – 6 = 0 c = p, d’où − = s et = p. D’où (A) ⇒ (B).
–1 – 7 –1 + 7 3 a a
Δ = 49 2 racines x1 = = –2 et x2 = = (B) α + β = s et αβ = p
4 4 2
β = s − α et α ( s − α) = p c’est-à-dire α2 − sα + p = 0
{ 3
S = –2 ; ; 1
2 } α = s − β et ( s − β)β = p c’est-à-dire β2 − sβ + p = 0
α et β sont solutions de l’équation x 2 − sx + p = 0
d’où (B) ⇒ (A).
121 1. P (3) = 0. On a démontré A ⇔ B.
2. ( x − 3)(ax 2 + bx + c ) 3. s = 2et p = 5.
= ax 3 + (−3a + b) x 2 + (−3b + c ) x − 3c. Résolvons donc α2 − 2 x + 5 = 0 . ∆ < 0. Il n’existe
aucune solution à cette équation et donc aucuns
⎧a = 1
⎪−3a + b = −2 ⎧a = 1 nombres α et β qui vérifient α + β = 2 et αβ = 5.
⎪ ⎪
D’où ⎨ ⎨c = 1 125 a. On résout 7x2 – 3x – 34 = 0 avec x ≠ 1.
⎪ −3 b + c = − 2 ⎪b = 1
⎪⎩−3c = −3 ⎩ ∆ = 961 ; deux solutions :
3 – 31 3 + 31 17
P ( x ) = ( x − 3)( x 2 + x + 1). x1 =
14
= – 2  et  x2 =
14
= .
7
3. a. P ( x ) = 0 pour x = 3 car x 2 + x + 1 a un discrimi- 17
nant < 0. S = {3}.
𝒮= –2; 5 7
. 6
1
b. P ( x )  0 pour x  3 car x 2 + x + 1 est toujours b. On résout – x2 + 5x + 6 = 0 avec x ≠ – .
2
positif. S = [3; + ∞[. ∆ = 49 ; deux solutions :
–5–7 –5+7
x1 = =6 et x2 = = – 1.
122 1. a. ( x − 1)( x + 1) = x 2 − 1. –2 –2
b. ( x − 1)( x 2 + x + 1) = x 3 − 1. 𝒮 = {– 1 ; 6}.
c. ( x − 1)( x 3 + x 2 + x + 1) = x 4 − 1.
126 a. 5x + 9 – 2 = 5x + 9x – 2 .
2
2. Posons q( x ) = x n−1 + x n−2 +  + x + 1. x x
( x − 1)q ( x ) = x n + x n−1 + x n−2 +  On résout 5x2 + 9x – 2 = 0 avec x ≠ 0.
∆ = 121 ; deux solutions :
+ x 2 + x − x n−1 − x n−2 −  − x − 1 – 9 – 11 – 9 + 11 1
x1 = = – 2 et x2 = = .
( x − 1)q ( x ) = x n − 1 10 10 5
1
𝒮= –2; .5 5 6
Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 35
1 2 – 2x2 – 5x – 3
b. – + =2⇔ = 0. Avec t1 : temps mis pour la chute ; t2 : temps mis pour
x x+3 x(x + 3)
la remontée du son ; x : profondeur du puits.
On résout – 2x2 – 5x – 3 = 0 avec x ≠ 0 et x ≠ – 3. L’équation à résoudre est :
∆ = 1 ; deux solutions : x x
5–1 5+1 3 (E) : + = 3,10
x1 = = – 1 et x2 = =– . 4,9 340
–4 –4 2
Posons X = x .
3
5
𝒮= – ;–1 .
2 6 (E) devient (E ′) :
X2
+
X
− 3,10 = 0
340 4,9
127 a. On résout – x2 + 5x – 6 = 0 avec x ≠ – 1. (E ′) : 2,21X2 + 340X − 2333,12 = 0
∆ = 1 ; deux solutions : ∆ ∼ 136224,78   ∆ > 0
–5–1 –5+1 Deux solutions dont une seule positive.
x1 = = 3 et x2 = = 2.
–2 –2 −340 + 136224,78
𝒮 = {2 ; 3}. X= ∼ 6,58.
4,42
2 1 1 – x2 + x + 2 On a x = X2, d’où x ∼ 43,3. Le puits a une profondeur
b. + 2 = ⇔ = 0. de 43,3 m.
x + 3 x + 3x 2 2(x2 + 3x)
On résout – x2 + x + 2 = 0 avec x ≠ 0 et x ≠ – 3.
∆ = 9 ; deux solutions : 131 Le gagnant reçoit n(n − 1) euros où n est le
–1–3 –1+3 nombre de joueurs. Ici n(n − 1) = 20 ; c’est-à-dire
x1 = = 2 et x2 = = – 1.
–2 –2 n2 − n − 20 = 0. ∆ = 81. Deux solutions : −4, qui ne
𝒮 = {– 1 ; 2}.
convient pas et 5.
Il y avait 5 joueurs.
128 1. BC = 89 − x.
2. a. BC2 + AC2 = AB2 se traduit par : 132 On cherche n et n + 1 tels que n(n + 1) = 4 970 . On
(89 − x )2 + x 2 = 652, soit 2 x 2 − 178 x + 3696 = 0. doit résoudre n2 + n − 4 970 = 0. ∆ = 19 881 = 1412.
∆ = 2116 = 462. Deux solutions x1 = 33 et x2 = 56.
Deux solutions : n1 = 70 et n2 = −70,5 (ne convient
b. Les deux solutions conviennent.
pas).
c. Posons cette fois BC = 100 − x.
Les deux nombres sont 70 et 71.
L’équation devient (100 − x )2 + x 2 = 652,
soit 2 x 2 − 200 x + 5775 = 0. ∆ = −6200 . 1 1 x2 1 ⎛ 5 − x ⎞ 2
Le problème n’admet aucune solution. 133 a. A = π × 2,52 − π × − π
2 2 4 2 ⎝ 2 ⎠
1 ⎛ 25 x 2 25 x 2 ⎞
(
129 (E) : x 2 − x )2 = 14( x 2 − x ) − 24. A = π⎜
2 ⎝ 4

4

4

4
+ 5 x⎟

Posons X = x 2 − x.
L’équation (E) devient : X2 − 14X + 24 = 0. 1 ⎛ x2 5 ⎞
= π⎜ − + x⎟
∆ = 100. Deux solutions X = 2 et X2 = 12. 2 ⎝ 2 2 ⎠
Si X = 2 on a « x 2 − x − 2 = 0 » à résoudre. ∆ = 9, deux 1
solutions x1 = −1 et x2 = 2. = πx (5 − x )
4
Si X = 12 on a « x 2 − x − 2 = 0 » à résoudre. ∆ = 49 , 1 8 1 25
b. On cherche x tel que πx (5 − x ) = ⎛ π × ⎞ ,
deux solutions x3 = 4 et x 4 = −3. 4 25 ⎝ 2 4⎠
L’équation (E) admet donc 4 solutions : soit à résoudre x (5 − x ) = 4,
S = {−3; − 1;2; 4}. c’est-à-dire x 2 − 5 x + 4 = 0. ∆ = 9. Deux solutions
x1 = 1 et x2 = 4 . (Deux positions symétriques de M
130 1. a. x = 19,6m pour t = 2 s. x = 78,4 m pour par rapport au centre du cercle.)
t = 4 s.
b. 4,9 t 2 = 20 pour t ∼ 2,02 s. 134 a. Les bornes de l’intervalle sont les solutions de
c. C’est au bout de 2,08 s que l’observateur entendra le l’équation.
bruit de l’impact. b. L’équation ( x + 2)( x − 3) = 0 , soit aussi
En effet le bruit de l’impact mettra 0,06 s à partir du x 2 − x − 6 = 0 admet −2 et 3 comme solutions.
moment où le caillou touche le fond à être entendu c. L’inéquation « x 2 − x − 6 < 0 » est une solution au
par l’observateur. problème posé.
x x
2. On a t1 + t2 = 3,10 avec t1 = et t2 = .
4,9 340
36
135 Pour tout x ∈, ax 2 + bx + c = a ′x + b′x + c ′ 137 P ( x ) = 2 x 4 − 9 x 3 + 8 x 2 − 9 x + 2
(H). La propriété (H) étant vraie pour tout x, donnant à P( x ) 9 2
x des valeurs particulières. = 2 x2 − 9 x + 8 − + 2
x2 x x
x = 0 . On obtient c = c ′ .
1 1
x = 1. On obtient a + b + c = a ′ + b′ + c , c’est-à-dire = 2⎛ x 2 + 2 ⎞ − 9⎛ x + ⎞ + 8
⎝ x ⎠ ⎝ x⎠
a + b = a ′ + b′ (1).
1
x = −1. On obtient a − b + c = a ′ − b′ + c , c’est-à-dire Posons X = x + ;
x
a − b = a ′ − b′ (2). P( x ) ⎛⎛ 1 ⎞2 ⎞ 1
⎧a + b = a ′ + b′ (1) = 2⎜ x + − 2⎟ − 9⎛ x + ⎞ + 8
Résolvons le système ⎨ x2 ⎝ ⎝ x ⎠ ⎠ ⎝ x⎠
⎩a − b = a ′ − b′ (2)
En additionnant membre à membre (1) et (2). On a : = 2(X2 − 2) − 9X + 8
2a = 2a ′ , soit a = a ′. = 2X2 − 9X + 4
En soustrayant membre à membre (1) et (2). On a : 9−7 1 9+7
2b = 2b′ , soit b = b′. ∆ = 49 . 2 solutions X1 = = et X2 = = 4.
4 2 4
On vient de démontrer (H) ⇒ (C) . 1
X = 4, x + = 4 ; x 2 − 4 x + 1 = 0 ; ∆ = 12.
x
136 Cherchons n − 1, n et n + 1 tels que : 4−2 3
n(n − 1)(n + 1) = n − 1 + n + n + 1 2 solutions : x1 = = 2 − 3 et x2 = 2 + 3 .
2
1 1 1 1
n(n − 1)(n + 1) = 3n X = , x + = ; x 2 − x + 1 = 0 ; ∆ < 0. Pas de
2 x 2 2
n2 − 1 = 3 solution.
n2 − 4 = 0 {
D’où S = 2 − 3 ;2 + 3 . }
c’est-à-dire n = 2 ou n = −2.
Les triplets sont « 1 ; 2 et 3 », et « −3 ; −2 et −1 ».

Chapitre 2 • Équations et fonctions polynômes du second degré | 37


Chapitre
DÉRIVATION
3
8 La pente de la droite (AB) est :
MISE EN ROUTE 1
f ⎛ − ⎞ − f (−2) 1
−4
⎝ 2⎠ 4
= = −2,5.
1 d1 : a = 2   d2 : a = 5   d3 : a = –1 ⎛ − 1⎞ − (−2) 1
− +2
⎝ 2⎠ 2
2 y 1 1
B f – – f (–2) –2 – –
y – yA
9 m= B 2 2
A = = = –1
xB – xA 1 3
– – (–2)
2 2
j
0 x 10 La pente de la droite (AB) est :
f (1) − f (0)
i = 1.
1−0
3 a. a = 2 et y = 2x –3. b. a = –3 et y = –3x + 1. f (1) − f (4) 1
11 La pente de la droite (AB) est : =− .
1− 4 3
12 b. 13 d.

14 f ′ ( x ) = 2 x et f ′ (1) = 2. C’est la pente de la tan-


gente à 𝒞f au point A.
EXERCICES
15 d ′ (t ) = 9,8t et d ′ (2) = 19,6. C’est la vitesse ins-
tantanée de la bille à l’instant t = 2 : 19,6 m /s.
Application directe 16 f ′ ( x ) = 2 x ; f ′ (−2) = −4 .
La pente de la tangente en A est −4 .
1
f (2 + h) − f (2) 4 + 2h − 4 2h
= = = 2.
h h h 1
17 f ′ ( x ) = 2 x − ; f ′ (1) = 1.
f (1) − f (0) 1 − 0 x2
2 = = 1. La pente de la tangente en A est 1.
1−0 1
f (−2 + h) − f (−2) 6 − 3h − 6 18 f ′( x) = 2 x +
1
3 = = −3. .
h h 2 x
1
f (3 + h) – f (3) 2(3 + h)2 – 18 La perte de la tangente en A est f ′ 2) = 4 +
4 = = 2h + 12 2 2
h h
2
19 f ′ ( x ) = 3 x 2 +
1 ; f ′ (−1) = 5.
x2
5
f (1 + h) − f (1) 1 + h − 1 −h 1 La pente de la tangente en A est 5.
= = =− .
h h h(1 + h) 1+ h
20 d′(t) = 4t + 1. La vitesse instantanée du mobile à
6
f (h) − f (0) h3
= = h2. l’instant t = 1 est d′(1) = 5(m/s).
h h
f (1 + h) − f (1) 1+ h −1 21 C ′ ( x ) = 15 − 0,04 x, C ′ ( x ) représente le coût mar-
7 = .
h h ginal pour x. C ′ (10) = 14,6.

Chapitre 3 • Dérivation | 39
22 a. 31 a.

y
23 c. 1 32 T1 : y = f (1) + f ′ (1)( x − 1)
T−2 𝒞f T1 : y = 1 + 3( x − 1)
24 f ′ (1) = 2.
4 f ′( x ) = 3 x2
25 f ′ ( x ) = 2 x ; f ′ (−2) = −4 . 1 f ′ (1) = 3
f (1) = 1
26 f ′ (2) = −1 ; f ′ (4) = 2. 0 1 x
33 T−2 : y = f (−2) + f ′ (−2)( x + 2)
27 f ′(x) = 2x + 3 ; f ′(–1) = 1 ; f ′(–1) est le coeffi-
cient directeur de T–1. 1 1
T−2 : y = − − ( x + 2)
f(–1) = –2 2 4
y 1
f ′( x ) = − 2
x
T–1 1
f ′ (−2) = −
–1 4
1
0 x f (−2) = −
2
1
34 f ′ ( x ) = 2 x − 2 ; f ′ (0) = −2 ; f (0) = 0
1
T0 : y = f (0) + f ′ (0)( x − 0)
T0 : y = −2 x.

35 f ′(x) = –
1
2 y + 2x ; T–2 : y = –4,25x – 5
28 f ′ ( x ) = −3 x 2 + 2; x2
x 1 f(–2) = 35 ; f ′(–2) = –4,25.
f ′ (1) = −1
0 1 x
f (1) = −3. 36 f ′(x) =
1
T1 + 3x 2 ; T1 : y = 3,5x – 1,5
f ′(1) est le coefficient 2 x
1
directeur de T1. f(1) = 2 ; f ′(1) = 3,5.
1

37 f ′ ( x ) =
−2
1 y ; f ′ (0) = −2 ; f (0) = 0
29 f ′ ( x ) = 1 − ; ( x − 1)2
x2 1
2,5 T0 : y = f (0) + f ′ (0)( x − 0)
1
f ′ ⎛ ⎞ = −3 3 T0 : y = −2 x.
⎝ 2⎠ 1
1
f ⎛ ⎞ = 2,5 0 1 x
38 d.
⎝ 2⎠
2
1
f ′ ⎛ ⎞ est le coefficient T1
39 a. t (h) =
f (3 + h) − f (3) (3 + h)2 − 9
= .
⎝ 2⎠ 2
h h
directeur de T1 . b. lim t (h) = 6 = f ′ (3).
2 h→ 0

30 f ′( x) =
– x2 – 2 x+ 1 40 a.
, f ′(0) = 1 f ′(0) est le coef-
( x 2 + 1)2 1
ficient directeur de T0. f (1 + h) − f (1) 1 + h − 1 −h 1
t (h) = = = =− .
f(0) = 1 h h h(1 + h) 1+ h
y T0 b. lim t (h) = −1 = f ′ (1).
1 h→ 0

1 f (2 + h) – f (2) (2 + h)2 – 4
1 41 1. = =h+4
h h
0 x d’où f ′(2) = 4.
2. f ′(x) = 2x d’où f ′(2) = 4.

40
42 t (h) =
f (2 + h) − f (2) 58 f ′(x) = 1 ×
1
= h+4 x +x×
h 2 x
d’où f ′ (2) = lim (h + 4) = 4. 3
h→ 0 f ′(x) = x
2
1
1+ 2 2
43 1. f (–2 + h) – f (–2) = 2 = 1 59 f ′(x) = 1(x + 1) – 2x(x – 1) = – x + 2x + 1
2 2
(x + 1) 2 2 (x + 1)
h h 2(–2 + h)
1 3
d’où f ′(–2) = – 60 f ′(x) =
4 2 3x + 1
1 1
2. f ′(x) = – 2 d’où f ′(–2) = – . –6
x 4 61 f ′(x) =
x7
44 t (h) =
f (2 + h) − f (2) 1
=− 62 Non.
h 2(2 + h)
1 1 63 Vrai et f ′(a) est le coefficient de la tangente en A.
d’où f ′ (2) = lim − =− .
h→0 2(2 + h) 4
64 Faux car f ′(x) = 6 × (2x – 3)2.
45 c. 46 f ′ ( x ) = 6 x 2 +
1
.
x2 65 Vrai car
2
47 f ′ ( x ) =
1 48 f ′ ( x ) =
x2 −1 1( x + 1) – 1( x ) 1 1
− 2x . . f ʹ( x) = = = .
2 x x2 ( x + 1)2 ( x + 1)2 x+1

49 f ′(x) = 2(x + 1) – 2x × 2x = –2x + 2


2 2
66 Faux car (uv)′ = u′v + uv′.
2 2
(x + 1) 2 2 (x + 1)
ʹ
1 ⎞ 67 Faux car u = u ʹv – uv ʹ .
50 f ′(x) = 2x( x + 1) + x2 ⎛ v 2 v
⎝2 x ⎠
68 Vrai.
x x 5
= 2x x + 2x + = x x + 2x
2 2 2 1
69 Vrai car f ′(x) = = .
51 f ′ ( x ) = −
1 1 2 2x 2x
2 + .
x x
1 70 c 71 b 72 b
52 f ′ ( x ) = 10 x + .
( x + 1)2

53 f ′ ( x ) = −
8 54 f ′ ( x ) =
15
. .
x5 2x6
Entraînement
55 d. 56 c.
73 T0 : y = 0.

74 a. f ′ (1) = 4 ;
1
b. f ′ (1) = 1 ; c. f ′ (1) = ;
Auto-évaluation 1
2
d. f ′ (1) = − ; e. f ′ (1) = 6 ; f. f ′ (1) = 0.
2
57 a.
y 75 d6 ; d2 ; d1 ; d3 ; d5 ; d4.
1
f ′(x) = –2x + 6x 2 + 5 T1
x2
76
b. f ′(1) = 5
c. A(1 ; 0) Droite d1 d2 d3 d4 d5
m=5 5
1 1
Coefficient directeur 2 0 – –1
2 3
1 Ordonnée à l’origine 2 4 0 2 0
0 A(1 ; 0) x
77 f’(x) = – 2x ; f’(2) = – 4 ; T2 : y = – 4x + 6.

Chapitre 3 • Dérivation | 41
78 f’(x) = – 1 ; f’(4) = – 1 ; T4 : y = – 1 x + 2. 94 f’(x) = 1 ; f’(2) = 1 .
21x 4 4 21x 212
79 f’(x) = – 3 1 1 y
+ 1 ; f’(2) = ; T2 : y = x + 3. 3
x2 4 4
2 A
80 f’(x) = – 2x–3 ; f’(–2) = 1 ; T– 2 : y = 1 x + 3 . 1 2
4 4 4 1 1 2
81 T1 : y = 3x – 3. 82 T– 1 : y = – 2.
− 2 − 10 1 2 3 4 x

83 T3 : y = 7x – 11. 84 T1 : y = – x + 3.
95 1. a. f(1) = 3 ; f’(1) = 0.
85 T2 : y = 18x – 27. 86 T1 : y = 1 x + 1. b. f(4) = 4 ; f’(4) = 0.
2
c. f(– 1) = 0 ; f’(– 1) = 0.
87 T0 : y = – 4x – 1. 88 T1 : y = 3x – 2. d. f(– 2) = 2 ; f’(– 2) = – 1.
e. f(0) = 1 ; f’(0) = 1.
89 T4 : y = 3x – 4. 90 T1 : y = 3x + 1. 2. a. T−2 : y = − x . b. T0 : y = x + 1.

91 f’(x) = 2x ; f’(1) = 2. 96 1. f ′ (−2) = 2 ; f ′ (1) = −1.

y 2. f ′ (−8) = 2 ; f ′ (−11) = −1.


6 3. d1 : y = 2 x + 4
5 d2 : y = 2 x
4 d3 : y = − x + 3
3 d4 : y = − x − 29.
2 2
A 97 1. f1 (1) = f2 (1) = f3 (1) = f4 (1) = 1
1
1 1
2. a. m1 = f1′(1) = ; m2 = f2′(1) = 2 ; m3 = f3′(1) = 3 ;
− 4 − 3 − 2 − 10 1 2 3 4 5 x 2
−1 m4 = f4′(1) = −1.
−2
y 𝒞3 𝒞2

92 f’(x) = 3x2 ; f’(– 1) = 3. T−2 d2


d1
y
4
1 𝒞1
3 𝒞4
2 0 1 x
1
d4
d3
−2 1 0 1 2 x
A 1
−2

98 f’(x) = 1.
93 f’(x) = – 1 ; f’(– 1) = – 1.
2
x
99 f’(x) = – 1.
y
3
100 f’(x) = 1 .
2 2
1
101 f’(x) = 1 .
1 0 41x
−3 −2 1 2 3 x
A 1 102 f’(x) = – 2 + 2x.
−2 x2
−3
103 f’(x) = 5x4 – 1 – 1 .
x2 21x

42
104 f’(x) = 3 . 125 Df = ℝ* ; f’(x) = 1 + 3 ; Df’ = ℝ*.
22x 2
3 x

105 f’(x) = 2x2 – 1 126 Df = [0 ; + ∞[ ; f’(x) = 1 ; Df’ = ]0 ; + ∞[.


. 31x
x2
127 Df = ℝ ; f’(x) = – 2x3 + x2 ; Df’ = ℝ.
106 f’(x) = 12x3 – 2x2.
128 Df = ℝ–{– 4} ; f’(x) = 14
107 f’(x) = 3 + 3x. ; D = ℝ–{– 4}.
2 (x + 4)2 f’
2x
129 Df = ℝ ; f’(x) = 6x
; D = ℝ.
108 f’(x) = 3 1x. (x2 + 2)2 f’
2
109 f’(x) = 3
(2 – 3x)2
. { }
1
130 Df = ℝ – − ;1 ; f’(x) = x – 18x + 5 ;
2
2
2 2 (2x – x – 1)
–5
110 f’(x) = – x .
2
{ }
1
Df’ = ℝ – − ;1 .
2
131 C’(q) = – 2 + 0,03q2.
111 1. f(x) = 3x2 – 4x + 1 ; f’(x) = 6x – 4.
2. f’(x) = 3(x – 1) + (3x – 1) = 6x – 4. 132 Q’(p) = – 3 000 .
(1 + p)
2

112 1. f(x) = – 3x3 + 4x2 – x ; f’(x) = – 9x2 + 8x – 1.


133 X’(t) = –2t + 2 .
2
2. f’(x) = – 3(x2 – x) + (1 – 3x) (2x – 1) = – 9x2 + 8x – 1. (1 + t )
2 2

113 1. f(x) = – x3 + 3 x + 1 ; f’(x) = – 3x2 + 3 – 1 . 134 f’(x) = 3x2 – 2.


2 x 2 2x
1 1 1 x
2. f’(x) = ⎛ − 2 − ⎞ (2x2 + 1) + ⎛ − ⎞ (4x). 135 f’(x) = 3 + 1.
⎝ x 2⎠ ⎝ x 2⎠ 21x
3 1
f’(x) = – 3x2 + – 2 . 136 f’(x) = 14x6 + 2x – 1.
2 x
6x
137 f’(x) = 5x – 8x1x + 1 .
2
114 f’(x) = 6x ; g’(x) = – .
(3x2 – 1)2 21x
1
– 138 f’(x) = – 12x2 – 3 + 1.
115 f’(x) = 1 21x 1 x2
; g’(x) = =– .
21x x 2x1x
139 f’(x) = 7x – 3x 1x – 6x + 21x + 1 .
3 2
2 1x
− 2
116 f’(x) = 2 x –2
; g’(x) = 2 = (3x – 2)2.
x2 ⎛ 3x − 2 ⎞ 140 f’(x) = – 1 – 1.
2x
⎝ x ⎠
117 Df = ℝ* ; f’(x) = 3x2 + 1 ; Df’ = ℝ*. 141 f’(x) = 2x – 1 .
2 x
2 x
118 Df = ℝ ; f’(x) = 6x – 1 ; Df’ = ℝ. 142 f’(x) = x2 – 2x – 1
.
2 (x – 1)2
119 Df = ℝ* ; f’(x) = – 3
; Df’ = ℝ*. 143 f’(x) = – 15x + 2 – 20x1x .
2
2x2
21x (5x2 + 2)2
120 Df = [0 ; + ∞[ ; f’(x) = 2x1x + x + 1 ; Df’ = ]0 ; + ∞[.
2

21x 144 1. a. f’(x) = 12x3 – 12x2 + 12x – 12 ;


121 Df = [0 ; + ∞[ ; f’(x) = 2x + 2x1x + x + 1 ;
2
f”(x) = 36x2 – 24x + 12.
D = ]0 ; + ∞[. 21x
f’ ∆ = – 1 152 ; ∆ < 0, f” est toujours positif.
5 b.
122 Df = ℝ–{3} ; f’(x) = ; D = ℝ–{3}.
(x – 3)2 f’ x –∞ 1 +∞
123 Df = ℝ–{1} ; f’(x) = 1 f”(x) +
; D = ℝ–{1}.
(1 – x)2 f’
+∞
124 Df = [0 ; + ∞[ ; f’(x) = 2 + 1 ; Df’ = ]0 ; + ∞[. f’
–∞
0
21x

Chapitre 3 • Dérivation | 43
2. a. b. C. 1. a. Le programme Python proposé permet l’affi-
x –∞ 1 +∞
chage de la liste L1 des xn. En effet, après avoir rensei-
gné les variables n, a et b la liste L1 est définie par
f’(x) – 0 + compréhension pour les valeurs de k allant de 1 à n par
+∞ +∞ b−a
f la formule a + = xk .
5 k
b. Pour n = 200, a = 1 et b = 3, les 5 dernières valeurs
de la liste L1 sont obtenues en saisissant L1[–5:] et on
145 f ′ ( x ) =
5 obtient : [1.010204081632653, 1.0101522842639594,
.
2 5x 1.0101010101010102, 1.0100502512562815, 1.01] ce
sont des valeurs s’approchant lentement vers 1.
146 f ′ ( x ) = −
3
. 2. a. Le programme Python proposé permet le calcul
2 −3 x de la liste L1 des xn pour a = 1 et b = 3 puis celui de la
147 f ′ ( x ) =
1 liste L2 des coefficients directeurs des sécantes (AAk)
.
2x + 5 où 1  k  n puis affiche cette dernière liste. En effet,
la formule exploitée dans la définition par compré-
148 a. f ( x ) = 4 x 2 + 4 x + 1 ; f ′ ( x ) = 8 x + 4.
hension de L2 fait apparaître le taux de variation de la
b. f ′ ( x ) = 2 × 2 × (2 x + 1) = 8 x + 4. f ( x k ) − f (1) x k2 − 1
fonction f entre x k et a : c k = = .
xk − 1 xk − 1
149 a. f ( x ) = −27 x 3 + 54 x 2 − 36 x + 8.
b. Pour n = 10 on obtient la liste des taux de variation
f ′ ( x ) = −81 x 2 + 108 x − 36 suivante :
b. f ′ ( x ) = 3 × (−3) × (−3 x + 2)2 = −81 x 2 + 108 x − 36. [4.0, 3.0, 2.6666666666666665, 2.5, 2.4,
2.3333333333333335, 2.2857142857142856, 2.25,
150 Vrai. 2.2222222222222223, 2.2]
Pour n = 20 :
151 Faux, elle n’est pas dérivable en O. [4.0, 3.0, 2.6666666666666665, 2.5, 2.4,
2.3333333333333335, 2.2857142857142856, 2.25,
152 Faux. Pour tout x, 2.2222222222222223, 2.2, 2.1818181818181825,
2.1666666666666674, 2.1538461538461533,
( fg)′ ( x ) = f ′ ( x ) g ( x ) + f ( x ) g ′ ( x ).
2.1428571428571432, 2.1333333333333324,
153 Vrai, il suffit de prendre g = f + constante. 2.125, 2.1176470588235294, 2.1111111111111116,
2.105263157894736, 2.1]
154 Faux. Les valeurs affichées sont entachées des imprécisions
de calcul sur le format virgule flottante néanmoins on
155 non(P) : il existe au moins un réel x0 tel que f non constate que ces valeurs s’approchent de 2 correspon-
dérivable en x0. dant au nombre dérivé de la fonction carrée en 1.
3. a. En exploitant la partie B on a m = 2a d’où
156 non(P) : pour tout réel x, f ′ ( x ) = g ′ ( x ). b−a
c n − m = c n − 2a = ainsi le programme ci-dessous
n
permet de déterminer la valeur n0 telle que pour tout
n  n0 on aitc n − m < 10−3 .

Algo/Tice
157 B. 1. Le coefficient directeur de la tangente à 𝒞f
au point d’abscisse a s’écrit : f ′(a) = 2a. b−a
b. < 10−3 ⇒ n > 1 000(b − a) avec b = 3 et a = 1
2. Le coefficient directeur de la droite (AAn) s’écrit : n
⎛⎛ b − a⎞ 2 2⎞ on retrouve bien le résultat affiché par le précédent
n⎜ ⎜ a + −a ⎟
f ( x n ) − f (a) ⎝⎝ n ⎟⎠ ⎠ b−a
programme donnant la plus petite valeur de n véri-
cn = = = 2a + fiant l’inéquation : n0 = 2001.
xn − a b−a n
on constate que si n tend vers de très grandes valeurs
b−a 158 1. c. Il semble y avoir 2 points d’intersections
alors devient négligeable devant 2a et on entre la tangente et 𝒞f sauf quand a = 0.
n
retrouve bien le nombre dérivé de f en a. d. Il semble que b = −2a.

44
2. a. Une équation de la tangente à 𝒞f au point A c. T1 : y = 1 + 2( x − 1) = 2 x − 1
d’abscisse a s’écrit : y = f ′(a)( x − a) + f (a) avec T−1 : y = 1 − 2( x + 1) = −2 x − 1
f ′(a) = 3a2 − 3 on a donc y = 3(a2 − 1) x − 2a3 . Les deux tangentes se coupent en (0 ; −1).
b. Les points d’intersection de cette tangente avec 𝒞f 2. a. f ′ (α) = 2α ; f (α) = α2
vérifient : f ′ (−α) = −2α ; f (α) = α2.
⎧y = 3(a2 − 1) x − 2a3 Tα : y = X2 + 2α ( x − α) = 2αx − α2
⎨ ⇒ x 3 − 3a2 x + 2a3 = 0 T−α : y = X2 − 2α ( x + α) = −2αx − α2
⎩y = x 3 − 3x
⇔ ( x − a)2 ( x + 2a) = 0
Tα et T−α se coupent en (0 ; −α2 ).
car en développant l’expression proposée on a :
b. Deux droites qui se coupent sur l’axe des ordonnées
( x − a)2 ( x + 2a) = ( x 2 − 2ax + a2 )( x + 2a)
et qui ont des pentes opposées sont symétriques par
= x 3 − 3a2 x + 2a3 rapport à l’axe des ordonnées. C’est le cas pour Tα et
c. D’après l’équation de forme factorisée obtenue à la T−α.
question précédente on peut en conclure que les
points d’intersection de la tangente avec 𝒞f ont pour 162 1.
a2 − 0
= a.
abscisses x = a et x = −2a comme nous l’avions a−0
conjecturé à la partie 1. Le nombre de point d’inter- 2. a. Deux droites parallèles ont même coefficient
section avec la tangente est de deux sauf pour a = 0 où directeur donc f ′ ( x ) = a.
il n’y a qu’un point : le point de tangence. a
b. f ′ ( x ) = 2 x d’où x = .
2
3. a. TA : y = f (a) + f ′ (a)( x − a)
y = a2 + 2a ( x − a)

Approfondissement y = 2ax − a2
a
b. y = 0 équivaut à x = .
2
159 1. a. f ′(x) = 2x – 4 f ′(x) = 2 pour x = 3 c. On trace dans chaque cas la droite passant par
b. T2 : y = f(3) + f ′(3)(x – 3) f(3) = 0 a
T2 : y = 2x – 6 (a ; a2 ) et B⎛⎝ 2 ; 0⎞⎠ .
a+6
2. f ′(x) = a pour x =
2 163 f ′ (a) = −
1 1
x est unique et f (a) =
a2 a
1 1 1 2
160 1. On résout f ′ ( x ) = 0 TA : y = − 2 ( x − a) = − 2 x +
a a a a
x2 − 1 1 2
f ′( x ) = ; f ′ ( x ) = 0 pour x = 1 ou x = −1. 2. a. − 2 x + = 0 ⇔ x = 2a.
x2 a a
2. On résout f ′ ( x ) = 2 2
b. Si x = 0 , alors y = .
x2 − 1 a
= 2 ; soit x 2 + 1 = 0 : aucune solution. 3. Il suffit dans chaque cas de joindre les points
x2
2
3. On résout f ′ ( x ) = −3 N⎛ 0 ; ⎞ et M(2a ; 0).
⎝ a⎠
x2 − 1 1
2 = −3 ; soit 4 x 2 = 1. Deux solutions x = ou
x 2 164 a. La vitesse moyenne de M entre t 0 et t 0+ h est le
1
x=− . rapport entre la distance parcourue par M et le temps
2 d (t + h) − d (t 0 )
mis pour la parcourir, c’est-à-dire 0 .
h
161 1. a. y 𝒞f d (t 0 + h) − d (t 0 )
b. lim = d ′ (t 0 ).
h→ 0 h
La vitesse instantanée de M à l’instant t 0 est le nombre
dérivé de d en t 0.
T−1 T1
1 1 1

165 1. a. t(h) = g(a + h) – g(a) v(a + h) v(a)
0 1 x = .
h h
v(a + h) – v(a) 1
=– × .
h v(a + h) × v(a)
v(a) – v(a + h)
b. f ′ (1) = 2 ; f ′ (−1) = −2. b. t(h) = .
h × v(a + h) × v(a)

Chapitre 3 • Dérivation | 45
2. hlim
→0
t(h) = (E) : ( x 2 − 1) = a. Posons f ( x ) = x 2 − 1 et 𝒞f sa courbe
v(a + h)– v(a)⎞
lim – ⎛⎜ ⎟⎠ × hlim
1 représentative.
h→0 ⎝ h → 0 v(a + h) × v(a) x 2 − 1 = x 2 − 1 si x 2 − 1  0
soit hlim t(h) = –
v’(a)
. x 2 − 1 = 1 − x 2 si x 2 − 1  0
→0 [v(a)]2 Notons d la droite d’équation y = a.
u 1 Les solutions de l’équation x 2 − 1 = a correspondent
3. f = = u × .
v v
1 – v’(a) aux points d’intersection de 𝒞f et de d.
f’(a) = u’(a) × + u(a) × Donc :
v(a) [v(a)]2
u’(a) v(a) – u(a) v’(a) Si a > 1, l’équation (E) a deux solutions, x1 = a + 1 et
f’(a) = . x2 = − a + 1 .
[v(a)]2
Si a = 1, l’équation (E) a trois solutions, x1 = 0 ;
166 1. n ⩾ 1. x2 = 2 et x3 = − 2 .
f : x ! x2 × x sur ℝ ; f’(x) = 2x × x + x2 × 1 = 3x2. Si 0 < a < 1, l’équation (E) a quatre solutions,
2. f : x ! x3 × x sur ℝ ; f’(x) = 3x2 × x + x3 = 4x3.
x1 = a + 1 ; x2 = − a + 1 , x3 = 1 − a et
1
3. a. f : x ! n sur ℝ*. x4 = − 1 − a .
x
On pose f(x) =
1
avec u(x) = xn. Si a = 0, l’équation (E) a deux solutions, x1 = 1 et
u(x) x2 = −1.
u’(x) nxn–1
Alors : u’(x) = nxn–1 et f’(x) = – = – .(1) Si a < 0, l’équation (E) n’admet aucune solution.
(u(x))2 x2n
b. Pour x ≠ 0, on remplace n par −n dans (1) :
169 f ( x ) = x 2 − 2
nx − n−1
f ’( x ) = −2n = nx − n−1+2n = f’(x) = nxn–1. f ( x ) = x 2 − 2 si x 2 − 2  0 ; f ( x ) = 2 − x 2 si x 2 − 2  0
x
( )
Si x = 2 , notons fd′ 2 le nombre dérivé à droite de
167 1. y 𝒞f f en 2 et f g′ ( 2) le nombre dérivé à gauche de f en 2
( )
fd′ 2 = 2 2 et f g′ ( 2 ) = −2 2 .
1 Donc pour x = 2 , la fonction n’est pas dérivable car
0
( ) ( )
fd′ 2 ≠ f g′ 2 . Graphiquement ceci signifie que 𝒞f
1 x
admet une demi-tangente à droite et une demi-tan-
2. f ′ (2) = 4 gente à gauche et que ces deux demi-tangentes sont
f ′ (−2) = −4 . distinctes. Si x = − 2 , une étude analogue montre
que f n’est pas dérivable pour x = − 2 . Si x ≠ 2 et
3. T2 : y = 4( x − 2) + 3 = 4 x − 5
x ≠ − 2 , la fonction f est dérivable en tout x0 distinct
T−2 : y = −4( x + 2) + 3 = −4 x − 5 de 2 et de − 2 .
T2 et T−2 se coupent en (0 ; − 5).
y
4. a. Pour x > 1, f ′ ( x ) = 2 x et x < 1, f ′ ( x ) = −2 x.
f n’est pas dérivable en 1. 𝒞f
b. Pour tout x ∉{−1;1} f est dérivable.
1
168 y 2 0 1 2x
a O

𝒞f 1

0 1 x

46
VARIATIONS ET COURBES
Chapitre REPRÉSENTATIVES
DES FONCTIONS
4
3 f ′(x) = 3x2 f ′(x) ⩾ 0 sur ℝ
MISE EN ROUTE
x –∞ 0 +∞
f ′(x) + 0 +
1 Réponse c.
–1 +∞
f(x)
2 Paire. –∞

3 Ni paire ni impaire. y
𝒞f
4 Impaire.

5 Impaire.

6 Impaire.
0 1 x
–1
7 Impaire et croissante

8 Ni paire ni impaire, croissante sur [–2 ; 0]


et décroissante sur [0 ; 2].

9 Paire, croissante sur [–2 ; 0] et décroissante sur 4


1
f ′( x ) = –
[0 ; 2]. ( x –1)2
f ′(x) < 0 pour x ∈ ]– ∞ ; 1[∪]1 ; + ∞[
10 Ni paire ni impaire et décroissante.
x –∞ 1 +∞
f ′(x) – –

f(x)

EXERCICES y

1 𝒞f
Application directe 0 1 3 x

1 f ′ ( x ) = 2 x − 2 ; f ′ ( x )  0 pour x  1 ; f (1) = −1.


Les coordonnées du maximum de f sont (1; − 1).

1
2 f ′( x ) = − ; f ′ ( x ) < 0 pour tout x ∈ ]0 ; + ∞[.
x2 5 f ′ ( x ) = 3 x 2 + 3 ; f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ ;
f est strictement décroissante sur ]0 ; + ∞[. f est strictement croissante sur .

Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 47


6 f ′( x ) = −
1
; f ′ ( x ) < 0 pour tout x > 0 ; A= f ( 2) ; B = f(1,42) et f croissante.
2 x D’où A < B.
f est strictement décroissante sur [0 ; + ∞[.
y 16 f ′ ( x ) = 2 x − 2 ; f ′ ( x ) = 0 pour x = 1.
1 a.
0 x −∞ 1 +∞
1 x
f ′( x) − 0 +
𝒞f
f
7 c. −1
π π
8 c. b. ∼ 1,05 ; 1,01 < .
3 3
1 Sur ]1; +∞[, f est croissante.
9 C′( x ) = x − 18 ; C ′ ( x ) = 0 pour x = 72. π
4 D’où : f (1,01) < f ⎛ ⎞
C ′ ( x ) > 0 pour x > 72 ⎝ 3⎠
C ( x ) est minimal pour x0 = 72.
17 a.
x –2 –1 0 1 1
10 V′(x) = –128x – 768 y
x 0 +∞ 𝒞f 2
V′(x) = 0 pour x = 6 f ′(x) + 𝒞g f(x) 5 2 1 1,25 2
V est maximal au mois
de juin f(x) g(x) –1 0 1 1,5 2
1
11 C ′ (q) = 2q − 30 ; C ′ (q) = 0 pour q = 15.
0 1 x
C (q) est minimal pour q = 15.

12 b.
b. f(x) – g(x) = x2 – x = x(x – 1)
13 a. f ′ ( x ) =
11
+ ; f ′ ( x ) > 0 pour tout x > 0 x –∞ 0 1 +∞
2 x x2
f est strictement croissante sur ]0 ; + ∞[. x – 0 + +
b. 3 < π d’où f (3) < f (π) car f croissante A = f (3), x–1 – – 0 +
B = f (π) ; d’où A < B. f(x) – g(x) + 0 – 0 +
1 x3 − 1 𝒞f et 𝒞g se coupent aux points d’abscisses 0 et 1.
14 f ( x ) − g ( x ) = x 2 − = ; f ( x) − g( x) = 0
x x 𝒞f est au-dessus de 𝒞g pour x ∈ ]– ∞ ; 0[∪]1 ; + ∞[.
pour x = 1. 𝒞f est au-dessous de 𝒞g pour x ∈ ]0 ; 1[.
x 0 1 +∞ 18 b.
x3 −1 − 0 +
19 Non, car si ∆ < 0, « ax 2 + bx + c » n’admet
x + 0 +
aucune racine.
f ( x) − g( x) − +
20 Si a > 0, f admet un minimum d’abscisse −
b
.
𝒞f au-dessous de 𝒞g pour x ∈ ]0 ;1[ . 2a
𝒞f et 𝒞g se coupent pour x = 1. 21 a < 0 car f est d’abord croissante puis décrois-
𝒞f au-dessus de 𝒞g pour x > 1.
sante.
15 a.
x 6 22 b2 > 4ac, c’est-à-dire Δ > 0 car la courbe coupe
10
f ′( x ) = 3 x 2 + 2 V′(x) + 0 – deux fois l’axe des abscisses.
x
V(x) b
f ′(x) > 0 pour tout x. 23 − > 1 car on voit sur la courbe que son sommet
f est croissante sur ]0 ; + ∞[. 2a
b
b. 2 < 1,42 a une abscisse supérieure à 1. Or son abscisse est − .
2a
48
24 a. a < 0 car la parabole a les branches infinies 34 f ′(x) = 3x2 – 24x
tournées vers le bas. f ′(x) = 3x(x – 8). f est croissante pour x ∈ ]– ∞ ; 0]
b. c = 0 car la courbe 𝒞f passe par l’origine. et pour x ∈ [8 ; + ∞[ et f décroissante pour x ∈ [0 ; 8]
b ≠ 0 car son sommet n’a pas pour abscisse 0. f admet un maximum local en 0 et un minimum local
en 8.
25 a. a > 0 car 𝒞1 a les branches infinies tournées x –∞ 0 8 +∞
vers le haut. 3x – 0 + +
a ′ < 0 car 𝒞2 a les branches infinies tournées vers le x–8 – – 0 +
bas. f ′(x) + 0 – 0 +
D’où aa ′ < 0. 0
b. f ( x ) ◊ g ( x ) = 0 a deux solutions qui sont les abs- f(x)
–256
cisses des points d’intersection de 𝒞2 avec l’axe des
abscisses. 35 D’après x –3 0 2 3
la courbe de f ′ f ′(x) – 0 + 0 –
26 b. 27 c.
on obtient le f(x)
tableau de
variation suivant :
f est décroissante pour x ∈ [–3 ; 0] et pour x ∈ [2 ; 3].
Auto-évaluation f est croissante pour x ∈ [0 ; 2].

36 Vrai 37 Faux
28 f ′(x) = 15x2. f est croissante sur ℝ

x –∞ 0 +∞ 38 Vrai 39 Vrai
f ′(x) + 0 +
40 Vrai 41 Faux
f(x)
42 b

29 f ′(x) = 6x. f est x –∞ 0 +∞ 43 c


décroissante f ′(x) – 0 +
sur ]– ∞ ; 0] et 44 a
f(x)
croissante –5
sur [0 ; + ∞[

30 f ′( x ) = 6 +
1 x 0 +∞
x2
.
f ′(x) + Entraînement
f est strictement
croissante f(x)
45 f’(x) = 6x + 1 + 1 ; f’(x) > 0 sur ]0 ; + ∞[.
sur ]0 ; + ∞[. 21x
x 0 +∞
31 f ′(x) = 5x4 + 3. x –∞ +∞
f est strictement f ′(x) + f’(x) +
croissante f(x)
+∞
f
sur ℝ 0

2
32 f ′( x ) = . x –∞ +∞ 46 f’(x) = 2 – 6x ; f’(x) > 0 pour x < 1 .
x f ′(x) + 3
f est strictement
f(x) 1
croissante x –∞ +∞
3
sur ]0 ; + ∞[
f’(x) + 0 –
33 f ′(x) = 2x + 4. x –∞ –2 +∞
17
f est décroissante f ′(x) – 0 + f
–∞ 6 –∞
sur ]– ∞ ; –2]
f(x)
et croissante sur –4
[–2 ; + ∞[ f admet 17 pour maximum sur ℝ.
6

Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 49


47 f’(x) = – 4 x + 1 ; f’(x) > 0 pour x < 1 . 53 1. f’(x) = 4x – 5.
3 3 4 2.
1 5
x –∞ +∞ x –∞ +∞
4 4
f’(x) + 0 – f’(x) – 0 +
25 +∞ +∞
f 24 f – 17
–∞ –∞ 8

f admet 25 pour maximum sur ℝ. 3. f(x) ⩾ 1 ⇔ 2x2 – 5x ⩾ 0 ⇔ x(2x – 5) ⩾ 0.


24 5
48 f’(x) = – 1 + 2 = 2 – x ;
2 𝒮 = ]– ∞ ; 0] ∪ ⎡⎢ ; +∞⎤⎥ .
x 2 x2 ⎣2 ⎦
f’(x) > 0 pour x ∈ ]– 12 ; 0[ ∪ ]0 ; 12[. 54 1. f’(x) = 2x – 4.
2.
x –∞ – 12 0 12 +∞
x –∞ 2 +∞
f’(x) – 0 + + 0 –
f’(x) – 0 +
+∞ +∞ – 212
f +∞ +∞
212 –∞ –∞ f
–1
f admet un minimum sur ]– ∞ ; 0[, 212, et un maxi-
3. f(x) ⩽ 0 ⇔ x2 – 4x + 3 ⩽ 0.
mum sur ]0 ; + ∞[, – 212.
Le trinôme x2 – 4x + 3 a deux racines, 1 et 3. Il est
49 1. f’(x) = 1 + 1 ; f’(x) > 0 sur ]0 ; + ∞[. négatif entre les racines, donc 𝒮 = [1 ; 3].
2x
55 1. f’(x) = 3
f est donc croissante sur ]0 ; + ∞[. .
(x + 2)2
2. 15 < 17, donc f(15) < f(17) car f croissante. 2.
x –∞ –2 +∞
50 1. f’(x) = 2x + 2.
f’(x) + +
2.
x –∞ –1 +∞ +∞ 1
f
1 –∞
f’(x) – 0 +
+∞ +∞ 3. f(x) ⩾ 1 : 𝒮 = ]– ∞ ; – 2[.
f
2 –5
56 1. f’(x) = .
3. f(x) ⩽ – 2 : 𝒮 = ∅. (x – 3)2
2.
x –∞ 3 +∞
51 1. f’(x) = 2x – 2.
2. f’(x) – –
x –∞ 1 +∞ 1 +∞
f
f’(x) – 0 + –∞ 1

+∞ +∞ x+2 –x+8
f 3. Avec x ≠ 3 : f(x) ⩽ 2 ⇔ ⩽2⇔ ⩽ 0.
2 x–3 x–3
𝒮 = ]– ∞ ; 3[ ∪ [8 ; + ∞[.
3. f(x) < 0 : 𝒮 = ∅. 1
57 1. f’(x) = .
(x + 1)2
52 1. f’(x) = – x + 1. 2.
2. x –∞ –1 +∞
x –∞ 1 +∞ f’(x) + +
f’(x) + 0 – +∞ 2
f

3 2 –∞
f 2
–∞ –∞ 2x + 1 –x–2
3. Avec x ≠ – 1 : f(x) > 3 ⇔ >3⇔ > 0.
x+1 x+1
3. f(x) ⩾ – 1 : 𝒮 = ∅. 𝒮 = ]– 2 ; – 1[.
2
50
58 1. f’(x) = 2x. donc f est décroissante sur [1 ; 3] et croissante sur
]– ∞ ; 1] et sur [3 ; + ∞[.
2.
x –∞ 0 +∞ 65 1. Trois solutions : – 2 < x1 < – 1 ; 0 < x2 < 1 ;
f’(x) – 0 – 2 < x3 < 3.
+∞ +∞ 2. a. 𝒮 = [– 2 ; 3].   b. 𝒮 = [– 3 ; – 1] ∪ [2 ; 3].
f 3. f’(– 2) ≈ 4.
–3

3. f(– 2) = 1 ; f’(– 2) = – 4.   T–2 : y = – 4x – 7. 66 𝒞3. Même raisonnement que pour l’exercice 63.

59 1. f’(x) = – 3 . 67 N.B. : il faut lire « sur l’intervalle [– 8 ; 9] » au


2 2x
2. lieu de « sur l’intervalle [– 8 ; 8] ».
x –∞ 0 +∞ 1. a. 𝒮 = {– 5 ; – 4 ; 0 ; 3 ; 7}.
b. 𝒮 = [– 8 ; – 5[ ∪ ]– 4 ; 0[ ∪ ]3 ; 7[.
f’(x) – –
2. Par exemple :
+∞ y
f 1
–∞ 1
2 2
3. f(1,5) = 2 ; f’(1,5) = – .  T1,5 : y = – x + 3.
3 3
60 1. f’(x) = 2x – 3.
1
2.
3 − 7 − 6 − 5 − 4 − 3 − 2 − 1O 1 2 3 4 5 6 7 8 x
x –∞ +∞
2
f’(x) – 0 +
+∞ +∞
f –1 68 3. On résout – 1 = 2x, soit 2x3 = 1 avec x ≠ 0.
2
x
4
Avec une calculatrice, on obtient : x ≈ 0,79.
3. f(1) = 0 ; f’(1) = – 1. Ainsi : T1 : y = – x + 1. 1
On cherche a tel que = – 0,792 + a ; on trouve :
0,79
61 1. f’(x) = 7 a ≈ 1,89.
.
(x + 2)2
2. 69 1.
x –∞ –2 +∞
x –2 2 4
f’(x) + +
+∞ 1 f
f 0
3 –∞

3. f(– 3) = 10 ; f’(– 3) = 7. Ainsi : T–3 : y = 7x + 31. 2. f’(– 2) = 0 ; f’(2) = 0 ; f’(4) = 0 ; f’(0) = 2 ; f’(3) = – 2.
3. Par exemple :
62 1. a. 𝒮 = {– 2 ; 0 ; 5}. b. 𝒮 = [– 3 ; – 2] ∪ [0 ; 5]. y
2. Deux solutions. 4
3. a.
x –3 1 3 5 3
f(x) 0 + 0 – 0 + 2 1
2
b.
x –3 –1 2 5
1 –2
f’(x) + 0 – 0 + 1

63 𝒞2. En effet, f est croissante sur ]– ∞ ; 1] et −2 −1 O 1 2 3 4 x


décroissante sur [1 ; + ∞[ ;
−1
donc f’ est négative sur ]– ∞ ; 1] et positive sur [1 ; + ∞[.
64 𝒞3. En effet, f est négative sur [1 ; 3], et positive −2
sur ]– ∞ ; 1] et sur [3 ; + ∞[ ;

Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 51


70 a. On élimine f4. b. C’m(x) > 0 pour x > 140.
b. 𝒫 est au-dessus de l’axe des abscisses et ne le x 0 140 +∞
coupe pas. C’m(x) – 0 +
c. f3 est la bonne réponse.
+∞ +∞
Cm
71 a. On élimine f5 car a > 0 ; or la parabole a les 8
branches infinies tournées vers le bas. c. C’m(x) est minimal pour x0 = 140.
On a ∆ > 0 car la parabole coupe l’axe des abscisses en x
deux points (f3 éliminée). 2. a. C’(x) = – 20.   b. C’(140) = 8 = Cm(140).
5
En zéro, l’ordonnée est négative, ce qui élimine f1 et 3. T140 : y = 8x.
f4. La bonne réponse est f2. La tangente à la courbe « Coût total » au point d’abs-
cisse 140 passe par l’origine.
72 f et 𝒞4 ; g et 𝒞2 ; p et 𝒞3 ; q et 𝒞1.
75 1. C(x) = f(x) × x = x3 – 60x2 + 975x.
73 1. 2. B(x) =
 450x – C(x)
2 000 = – x3 + 60x2 – 525x.
3. B’(x) = – 3x2 + 120x – 525 = (– 3x + 15) (x – 35).
1 800
4.
1 600 x 0 5 35 45
1 400 – 3x + 15 + – –
1 200 x – 35 – – 0 +
1 000 B’(x) – + 0 –
800 0 12 250
600 B
–1 250 6 750
400
5.
200
x 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 B(x) 0 –1 250 –250 2 250 5 500 8 750 11 250 12 250 11 000 6 750

2. a. b(q) = – q3 + 30q2 – 216q = q(– q2 + 30q – 216). 6.


• Étude du signe de – q2 + 30q – 216 13 000
Bmax S
∆ = 36 ; deux racines : 12 et 18. 12 000
11 000
q 0 12 18 20 10 000
q + + + 9 000
8 000
– q2 + 30q – 216 – + 0 – 7 000
b – + 0 – 6 000
5 000
L’entreprise est bénéficiaire pour 12 ⩽ q ⩽ 18. 4 000
b. b’(q) = – 3q2 + 60q – 216. 3 000
∆ = 1 008 ; deux racines : 10 – 217 et 10 + 217. 2 000
q 0 20 1 000
10 – 217 10 + 217
0
b’(q) – 0 + 0 – − 1 000 5 10 15 20 25 30 35 40 45
0 ≈ 136,32
b 7. On lit graphiquement que l’exploitation est bénéfi-
ciaire pour une production comprise entre 10,5 kg et
Le bénéfice sera maximal pour 10 + 217 soit environ 45 kg.
15,29 tonnes. 8. La production est maximale pour 35 kg de truffes.
Le bénéfice s’élève alors à 12 250 euros.
74 1. a. Cm(x) = x – 20 + 1 960 .
10 x 76 1. f ′ ( x ) = −130 x + 910 = 130(7 − x ) .
x2 – 19 600 (x + 140) (x –140)
C’m(x) = = . 2. f ′ ( x )  0 pour x  7
x2 x2

52
3. a. à-dire lorsque 𝒞f est au-dessus de 𝒞g, c’est-à-dire à
x 1 7 12 partir de 55 appareils.
f. On résout f(x) ⩾ g(x), soit – 0,2x2 – 12x + 50 ⩾ 0.
f ′( x) 0
∆ = 104 ; le trinôme – 0,2x2 – 12x + 50 a deux racines :
4 585
f ( x) 12 – 5104
1 855 2 960 x1 = ≈ 4,5 (x1 ∉ [20 ; 60]) et
0,4
b. C’est au mois de juillet que la vente est maximale. 12 + 5104
x2 = ≈ 55,5.
0,4
77 1. R(x) = x × p(x) = – 45 x2 + 2 750x. On retrouve bien le résultat précédent.
8
45
2. Rm(x) = R’(x) = – x + 2 750.
4 79 1. b. AC = BC = 15 – a .
1 2 2
Cm(x) = C’(x) = x – 30x + 2 500.
10 15 – a 15 – a
AB + AC + BC = + + a = 15.
On résout Rm(x) = Cm(x), soit 0,1x2 – 18,75x – 250 = 0 : 2 2
18,75 + 21,25 c. On conjecture que le triangle équilatéral a l’aire
∆ = 451,562 5 : deux solutions : x1 = = 200 maximale (a = 5).
0,2
18,75 – 21,25
et x2 = (< 0). AB 2 x2 15 + x ⎞
2
0,2 2. a. CH2 + ⎛ ⎞ = AC, soit CH2 + = ⎛ ;
⎝ 2⎠ 4 ⎝ 4 ⎠
C’est pour 200 unités que la recette marginale sera
1
égale au coût marginal. d’où CH = 9225 – 30x.
2
AB x
78 1. a. C(20) = 10. 𝒜(x) = CH × = 9225 – 30x.
2 4
b. On résout 0,2q2 – 6q – 200 = 0. 1 x – 30
b. 𝒜’(x) = 9225 – 30x + ×
∆ = 196 ; deux solutions : 4 4 29225 – 30x
6 + 14 6 – 14 2(225 – 30x) – 30x
q1 = = 50 et q2 = (< 0). =
0,4 0,4 89225 – 30x
Pour 50 appareils, le coût sera de 250 €. 225 – 45x 45(5 – x)
= = .
2. Avec GeoGebra : 49225 – 30x 49225 – 30x
c. 𝒜’(x) > 0 pour x < 5.
420 B
400 x 0 5 7,5
380 E + 0 –
𝒜’(x)
360
340 C
2513
320 𝒜
300 0 4 0
280
260 d. L’aire est maximale lorsque le triangle est équilaté-
240 𝒞g ral (x = 5).
220
200 80 1. d. Conjecture : a ≈ 0,58.
180
160 2. a. f’(x) = – 2x ; f’(a) = – 2a.
𝒞f Ta : y = – 2ax + a2 + 1.
140 D
120 b. Avec l’axe des abscisses : on résout – 2ax + a2 + 1 = 0 ;
100
a2 + 1 ⎛ a2 + 1 ⎞
80 x= . Donc : Q ⎜ ; 0⎟ .
60 2a ⎝ 2a ⎠
40 Avec l’axe des ordonnées : P(0 ; a2 + 1).
20 A a2 + 1
0 × (a2 + 1)
OQ × OP 2a (a2 + 1)2
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 c. 𝒜(a) = = =
2a 2 4a
3. a. V(q) = 6q. 2 × 2a × (a2 + 1) × 4a – 4(a2 + 1)2
d. 𝒜’(a) =
b. V(20) = 120 ; V(60) = 360. 16a2
c. Voir graphique précédent. (a + 1) (3a – 1)
2 2
d. Graphiquement, on lit x0 ≈ 55,5 (abscisse du point C). = .
4a
e. L’entreprise vend à perte lorsque le coût de fabri- 13
cation C(q) est supérieur au prix de vente V(q), c’est- 𝒜’(a) > 0 pour a > .
3
Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 53
f’(x) est du signe de – x2 + 24 000x – 72 × 106.
a 0 13 +∞ ∆ = 288 000 000 ; deux racines : x1 = 20 485,3
3 (> 6 000) et x2 = 3 514,7.
a2 + 1 + + x 0 x2 6 000
3a2 – 1 – 0 + f’(x) – 0 +
4a + +
f
𝒜’(a) – 0 +

𝒜 b. C’est à environ 3 515 m de A que la pollution sera la


plus faible.
13 84 1. Recette de l’hôtelier :
e. 𝒜(a) est minimal pour a = ≈ 0,58.
3
f. On retrouve la conjecture. (64 – 0,8) × (N – 30) × N = 64N – 0,8N2 + 24N
= – 0,8N2 + 88N.
81 1. xy = 300, soit y = 300 . 2. a. f(x) = – 0,8x + 88x.
2
x f’(x) = – 1,6x + 88.
2. ℓ(x) = y + 2x = 300 + 2x. f’(x) = 0 pour x = 55
x 2 b. Le tableau de variation de f est le suivant :
3. ℓ’(x) = – 300
2
+ 2 = 2x –2300 .
x x x 30 55 60
4. ℓ’(x) > 0 pour x > 516.
f’(x) + 0 –
x 0 516 +∞
f(x)
ℓ’(x) – 0 +
+∞ +∞ 3. La recette sera maximale pour 55 chambres louées.

85 (non P) : il existe au moins deux réels x et y tels
5. La clôture aura une longueur minimale pour x = 516 que f ( x )  f (y).
(x ≈ 12,25 m). La longueur sera égale à environ 49 m.
86 (non P) : pour tous les réels a et b, f (a) = f (b) .
82 1. 0 ⩽ x ⩽ 0,16.
87 (non P) : pour tout réel x, f ′ ( x ) ≠ 0.
2. S(x) = x × (0,32 – 2x) = – 2x2 + 0,32x.
3. S’(x) = – 4x + 0,32. 88 Faux.
S’(x) > 0 pour x < 0,08.
89 Faux. 90 Vrai.
x 0 0,08 0,16
f’(x) + 0 –
0,0128
f(x)
0 0 Algo/Tice
4. a. Le volume de la gouttière est S(x) × 5. Il sera
maximal quand S(x) sera maximal, c’est-à-dire pour 91 B. 1. a. Par lecture graphique on a bien
x = 0,08 m. f (a) × f (b) < 0 car f (a) < 0 et f (b) > 0.
b. Il sera alors égal à 64 L. b. Par lecture graphique on a bien f (m) × f (b) < 0 car
f (m) < 0 et f (b) > 0.
83 1. • Quantité de particules en M, émises : c. La fonction f étant strictement croissante et variant
2q continûment sur [m ; b] on en déduit qu’il existe un
– par A : car AM = x ;
x unique réel α dans ]m ; b[ tel que f (α) = 0.
q
– par B : car BM = 6 000 – x. m+ b
6 000 – x 2. Soit m1 = .
• Quantité de particules reçues en M : 2
a. De même qu’en 1. on vérifie que le signe de
2q q ⎛2 1 ⎞
+ = q⎜ + . f (m1 ) × f (b) soit négatif pour en déduire que α est
x 6 000 – x ⎝ x 6 000 − x ⎟⎠
2 1 dans ]m1 ; b[.
2. a. f’(x) = – 2 + m +b
x (6 000 – x)2 b. On continue le processus en notant m2 = 1 et on
– x2 + 24 000x – 72 000 000 2
=– . vérifie que le signe de f (m2 ) × f (b) soit négatif sinon
x2(6 000 – x)2

54
c’est le produit f (m2 ) × f (m1 ) qui le sera. Finalement à 94 B. 1. a. Une équation de la tangente T0 à Cf au
chaque étape l’intervalle de localisation de α se réduit. point d’abscisse u0 est : y = f ′(u0 )( x − u0 ) + f (u0 )
C. a. La fonction f est un polynôme du second degré
b. On sait que u1 est l’abscisse du point d’intersection
aussi est-elle définie et dérivable sur  et on a
de la tangente T0 avec l’axe des abscisses ainsi
f ′( x ) = 2 x son signe est strictement positif sur l’in-
f ′(u0 )(u1 − u0 ) + f (u0 ) = 0 d’où, si f ′(u0 ) ≠ 0 on a
tervalle d’étude [1 ; 3], par conséquent f est stricte- f (u0 )
ment croissante et varie continûment sur [1 ; 3]. bien : u1 = u0 − .
f ′(u0 )
b. Le programme Python proposé permet de détermi-
2. De même une équation de la tangente T1 à Cf au
ner un encadrement de α à 10-2 près. En effet, les
point d’abscisse u1 est : y = f ′(u1 )( x − u1 ) + f (u1 ) or
bornes sont représentées par les variables u et v qui
prennent initialement les valeurs respectives 1 et 3 on sait que u2 est l’abscisse du point d’intersection de
(les bornes de l’intervalle d’étude) tant que l’écart la tangente T1 avec l’axe des abscisses ainsi
entre ces bornes reste inférieur à la précision atten- f ′(u1 )(u2 − u1 ) + f (u1 ) = 0 d’où, si f ′(u1 ) ≠ 0 on a
f (u1 )
due on teste le signe du produit f (u) × f (w ) où w est la bien : u2 = u1 − .
f ′(u1 )
moyenne des valeurs u et v s’il est négatif v prendra la
valeur w sinon c’est u qui se verra affecter la valeur de C. 1. On a f ′( x ) = 2 x cette dérivée est positive pour
w. Ainsi à chaque étape dans la boucle « tant que » on tout x ∈[0 ; +∞[ et ne s’annule qu’en x = 0 donc la
réduit l’intervalle permettant l’approximation de la fonction f est strictement croissante sur cet intervalle
racine α du polynôme f qui n’est autre que 3. et f(x) = 0 admet pour solution positive 3.
f (un ) u2 − 3 1 ⎛ 3⎞
92 1. En s’inspirant du tra- 2. On a un+1 = un − = un − n = ⎜ un + ⎟
f ′(un ) 2un 2 ⎝ un ⎠
vail précédent on propose le (on reconnaît la formule employée dans l’algorithme
programme de dichotomie de Babylone d’extraction des racines carrées). La
ci-contre qui fourni un enca- fonction Python exploite cette formule de récurrence
drement de la racine α du en substituant n fois la variable u par la formule
polynôme f : entre 1.4140625 1⎛ 3
et 1.421875. u + ⎞ permettant ainsi à partir de u0 = 4 d’obtenir
2⎝ u⎠
2. Par factorisation immédiate en n étapes une approximation de la racine carrée
on a f ( x ) = ( x − 2)( x + 2) une seule des deux de 3.
racines appartient à l’intervalle d’étude [0, 2] c’est 2.

93 On peut modifier le programme Python en deman-


dant à l’utilisateur de saisir la précision attendue en
tenant compte des erreurs de calcul liées à l’exploita-
tion du format de codage des réels en virgule flottante
(IEEE754). On limitera la précision à 15 chiffres après
la virgule.

3. Par l’exécution itérée du programme proposé on


obtient les résultats consignés dans le tableau suivant
donnant les valeurs approchées et les valeurs frac-
tionnaires obtenues par une exploitation du module
Python fractions on voit une convergence rapide vers
la valeur de 3 donnée par le moteur de calculs en
ligne WolframAlpha :

n 0 1 2 3 4 5
un ≈ 4 2.375 1.819078947368421 1.7341326020748071 1.7320520571470122 1.7320508075693282

un = 4 19 553 583057 679095199777 922339915303717898519617


8 304 336224 392075513536 532513198384799575362944
3≈ 1.732050807568877293527446341505872366942805253810380628055

Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 55


Approfondissement d. On a donc q(n) > p(n) pour n ⩾ 3 car q(n) = g(n) et
p(n) = f (n).
95 a. ∆ = 4a2 – 12b. e. Ce résultat était prévisible puisque la probabilité
3
• Si ∆ > 0, c’est-à-dire si a2 > 3b, il existe deux racines : d’avoir une boule blanche est dans le premier cas et
n
– 2a – 94a2 – 12b – a – 9a2 – 3b 3
x1 = = dans le second, c’est-à-dire plus petite.
6 3 n+1

et x2 =
– a + 9a2 – 3b
. 97 1. a. f(2) = 3 .  b. 75 %.   c. f(0) = 0.
3 4
Personne ne connaissait le médicament au début de
x –∞ x1 x2 +∞ la campagne.
3x2 + 2ax + b + + 6
0 – 0 2. a. f’(t) = .
(3t + 2)2
• Si ∆ = 0, c’est-à-dire si a2 = 3b, il existe une racine : b. f est strictement croissante sur ]0 ; 18].
– 2a a 3.
x0 = =– . 1 y = 0,95
6 3
Le trinôme est alors toujours positif ou nul. 0,9
y = 0,90
• Si ∆ < 0, c’est-à-dire si a2 < 3b, il n’existe aucune racine. 0,8
Le trinôme est alors toujours positif. 0,7 A
0,6
b. (P1) : « f n’admet pas d’extremum sur ℝ » est équi-
0,5
valent à « la dérivée f’ ne s’annule pas en changeant 0,4
de signe sur ℝ ». 0,3
(P2) : « f’(x) est toujours du même signe sur ℝ » est 0,2
équivalent à « f’(x) ne s’annule pas en changeant de 0,1
signe sur ℝ ». 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Donc : (P1) ⇔ (P2).
c. f n’admet aucun extremum sur ℝ si et seulement si 6
4. a. f’(1) = = 0,24. b. Voir graphique.
a2 ⩽ 3b. 25
5. a. Voir graphique. b. On lit t = 6.
d. a = 1 et b = 1 ; f(x) = x3 + x2 + x + 2.
Il faut six semaines de campagne pour que 90 % de la
Cette fonction est strictement croissante sur ℝ.
population connaisse le nom du médicament.
96 1. p(n) = n – 3 . c. Il faut encore un peu plus de six semaines pour pas-
n ser de 90 % à 95 %.
n–2
2. q(n) = . 6. Proportionnellement au coût de la campagne, le
n+1
3 nombre de personnes connaissant le nom du médica-
3. a. f’(x) = 2 ; f’(x) > 0 pour tout x de ]0 ; + ∞[, ment varie très peu après les six premières semaines.
x
donc f est croissante sur ]0 ; + ∞[.
3 98 1. x 0 4 6
g’(x) = ; g’(x) > 0 pour tout x de ]0 ; + ∞[,
(x + 1)2 f’(x) – 0 +
donc g est croissante sur ]0 ; + ∞[. 5 3
b. f
1
1
2. T6 : y = 2x – 9.
0,8 3.
y
0,6
1
0,4 4
2
0,2
3
0 −3 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
− 0,2 2

c. Pour x ∈ [3 ; + ∞[, 1

x – 3 x – 2 (x – 3) (x + 1) – x(x – 2) –3
– = = < 0.
x x+1 x(x + 1) x(x + 1) 0 1 2 3 4 5 6 x
Donc pour tout x ∈[3 ; + ∞[, f(x) < g(x).

56
99 1. a. f (1) = 0 ; f (2) = 4 ; f (4) = 0 ; f’(2) = 0. 3. Avec GeoGebra :
b. On résout le système : 21
20
⎧a + b –16 = 0 19
⎨ a = − 4 et b = 20.
⎩2a + b – 8 = 4 18
16 17
2. a. f’(x) = – 4 + 2 16
x
16 – 4x2 (4 + 2x) (4 – 2x) 15
= = . 14
x2 x2 13 C
b.
12
x 1 2 4 5 11
4 + 2x + + 10 B
9
4 – 2x + 0 – 8
x2 + + 7 A
6
f’(x) + 0 – 5
4 4
0 3
f 0 – 3,2
2
c. 1
x 1 4 5 0
0 5 10 15 20 25 30
f(x) + 0 –
Partie B
1. x0 = 15.
100 1. Le segment d est en dessous de 𝒞f. Pour 𝒞f : la pente de la tangente au point B est 0,45.
L’entreprise est déficitaire. Pour 𝒞g : la pente de la tangente au point B est 0,45.
a. R(25) = 25 × 10 = 250. b. R(x) = 10x. 2. L’arc AB  par rapport au
 est le symétrique de l’arc BC
2. L’entreprise réalise un bénéfice pour la fabrication point B.
d’un nombre d’abris compris entre 6 et 24.
1 102 Pour démontrer que l’implication réciproque est
3. B(x) = R(x) – f(x) = – x2 + 10x – 48.
3 fausse, il suffit d’exhiber un contre-exemple, c’est-à-
2
4. B’(x) = – + 10 ; B’(x) > 0 pour x < 15. dire une fonction dérivable f pour laquelle la proposi-
3
tion (Q) soit vraie et (P) fausse.
5.
La fonction f : x ↦ x3 est un contre-exemple car
x 0 15 30
f  ′(0) = 0 et f n’admet pas d’extremum en 0.
B’(x) + 0 –
103 1re méthode :
27
B 1
– 48 – 48 a. f ′ ( x ) = ; f ′ ( x ) > 0 sur [0 ; + ∞[ ; f stricte-
(1 + x )2
L’entreprise réalisera un bénéfice maximal pour la ment croissante sur [0 ; + ∞[.
fabrication de 15 abris.
b. a  b + c et f croissante sur [0 ; + ∞[ : on a donc
Il s’élèvera à 2 700 euros. a b+c
f (a)  f (b + c ), c’est-à-dire  .
101 Partie A 1+a 1+ b+ c
b+c b c b b
1. a. La parabole est orientée vers le haut car a > 0 = + or  et
1+ b+ c 1+ b+ c 1+ b+ c 1+ b+ c 1+ b
(a = 0,015). c c
b. La parabole est orientée vers le bas car a < 0  .
1+ b+ c 1+ c
(a = – 0,015). a b c
 est concave, l’arc de courbe BC
c. L’arc de courbe AB  D’où  + (C)
1+a 1+ b 1+ c
est convexe.
2. a. On résout f(x) = g(x), soit 0,03x2 – 0,9x + 6,75 = 0. 2e méthode :
0,9 Comme a, b et c sont positifs, on a :
∆ = 0 ; une solution : x0 = = 15. a b c a (1 + b)(1 + c )
0,06 (C)  + ⇔
D’où : B(15 ; 9,375). 1+a 1+ b 1+ c (1 + a)(1 + b)(1 + c )
b. Sommet de 𝒞f : A(0 ; 6). b(1 + a)(1 + c ) + c (1 + b)(1 + a)
Sommet de 𝒞g : C(30 ; 12,75). 
(1 + a)(1 + b)(1 + c )
Chapitre 4 • Variations et courbes représentatives des fonctions | 57
Soit (C) ⇔ a + ac + ab + abc 105 f ( x ) = x 3 + 2 x 2 − 3 x
 b + ab + ac + abc + c + ac + bc + abc Étudions d’abord les variations de la fonction
(on a multiplié les deux membres de l’inéquation par g : x  x3 + 2 x2 − 3 x .
le dénominateur qui est strictement positif) g ′( x ) = 3 x2 + 4 x − 3
c (
a + b + ab)
(C) ⇔ a
 b + c +
(C1 )
(
∆ = 2 13 )2
−4 + 2 13 −2 + 13
On a transformé (C) en une propriété équivalente (C1 ). Il y a deux racines α = =
6 3
On est amené à démontrer que (C1 ) est vraie. −2 − 13
Or, comme a  b + c et c (a + b + ab)  0, on a et β = ≈ −1,87.
3
a  b + c + c (a + b + ab). (C1 ) est vraie. α ≈ 0,53.
a b c β α
On a bien  + . x 0
1+a 1+ b 1+ c
g′( x) + 0 − 0 +
104 On suppose les fonctions définies sur un inter-
valle I symétrique par rapport à O (car il est question g( x)
de parité).
On peut vérifier aisément que le produit de deux fonc- D’où la courbe représentative de g en pointillés et de f
tions impaires est une fonction paire. en traits pleins rouge.
1er cas : le produit des deux fonctions f et g est une f (β) ≈ 6,06
fonction constante sur I. f (α) ≈ 0,80
Il est clair alors que f × g est monotone sur I et que fg 𝒞f y
ne peut être strictement monotone sur I. 6
2e cas : le produit des deux fonctions f et g n’est pas 5
une fonction constante sur I. 4
On vérifie alors aisément, puisque f × g est paire, que 𝒞g
3
f × g n’est pas monotone (donc n’est pas strictement 2
monotone).
1

−3 β 0 α1 2 x
−1

On en déduit les variations de f :


• f décroissante sur ]−∞ ; − 3], sur [β ; 0] et [α ;1].
• f croissante sur [−3; β], sur [0 ; α] et [1; + ∞[ .

58
Chapitre
FONCTION EXPONENTIELLE
5
8 A = e 8 x − 8 ; B = e6 x − 7 ; C = e − 8 x − 4 .
MISE EN ROUTE
9 A(x) = e x − 6e2 x .
1 a. Parce que sa dérivée est strictement positive 10 B(x) = e x − 1.
sur ]0; + ∞[.
c. C’est une application à f de la propriété des fonc- 11 C(x) = 1 + e − x .
tions strictement monotones.
12
e x − e − x (e x )(1 − e −2 x ) 1 − e −2 x
= = .
2 On reprend les questions du 1 avec une fonction e x + e − x (e x )(1 + e −2 x ) 1 + e −2 x
strictement décroissante.
13 (e x + 1)(e x − 1) = e2 x − 1
3 Il s’agit ici de mettre en évidence l’importance de car (a + b)(a − b) = a2 − b2.
l’hypothèse « f est strictement monotone ».
14 (e x + 1)2 = e2 x + 2e x + 1
On étudie ici un contre-exemple, l’implication est
fausse car on a a2 = b2 pour a = 2 et b = −2. car (a + b)2 = a2 + 2ab + b2.
x x x
4 Il s’agit ici de mettre en évidence l’importance de 15 (e 2 – 1)(e 2 + 1) = (e 2 )2 – 1 = e x – 1 .
l’hypothèse « f est dérivable sur un intervalle ». Ici f
1 2x
est définie sur E qui n’est pas un intervalle. 16 e1− x × e3 x −2 = e2 x −1 = e2 x e −1 = e .
f n’est pas constante sur E car f (−1) ≠ f(1). e
17 (e x − e − x )2 = e2 x − 2e x e − x + e −2 x
1
= e2 x − 2e0 + e −2 x = e2 x − 2 +
e(2 x )
18
ex ex 1
= =
EXERCICES 2e x + 1 (e x )(2 + e − x ) 2 + e − x
.

D’où le résultat.
19 b.
Application directe
20 a.
1 A= e8 et B = e −1 .
21 c.
2 A = e et B = e 4 .
22 a.
3 a = c et b = d = f.
23 a. croissante, b. croissante, c. décroissante.
4 A = e0 et B = e–3.
24 Si a > 1.
5 A = e 4 et B = e2.
25 Si a ≠ 0.
29
6 A=e5 26 f est définie et strictement croissante sur ℝ.

7 A = e −5 ; B = e −3 ; C = e −5. 27 f est définie et strictement décroissante sur ℝ.

Chapitre 5 • Fonction exponentielle | 59


28 f (t ) = e2t . f est croissante. 43 On trouve 2.

29 f (t ) = e − 2t . f est décroissante. 44 f ′(x) = 3ex + 3x2 qui est strictement positif, donc
f est strictement croissante.
30 c.
45 f ′(t) = 5e5t.
31 a.
46 a. e3n est de la forme ena donc c’est une suite géo-
32 c.
métrique de raison e3.
x x
33 h( x ) = i ( x) =
e 100 , pourraient modéliser
e 3−1 47 Faux car ex > 0 pour tout réel x.
une croissance exponentielle.
48 Vrai car la courbe représentative de la fonction expo-
34 g ( x ) = e(1− ) , i ( x ) = e − x pourraient modéliser
2 x
nentielle rencontre la droite d’équation y = 2 en un point.
une décroissance exponentielle.
49 Faux car x = 1 et x = −1 sont deux solutions.
35 Les fonctions a, b, c, f peuvent modéliser une
croissance exponentielle. 50 Faux car e–0,5 − 1 < 0.

36 Les fonctions a et d peuvent modéliser une


51 Faux car ex > 0 pour tout réel x.
décroissance exponentielle.
52 Faux car e–8 < 10–3.
37 1. f (6 000) ≈ 47,58, donc il reste 47,58 % de car-
bone 14 dans les ossements après 6 000 ans. 53 Faux car e8 > 103.
2. Il en reste 22,64 % après 12 000 ans.
3. a. Il en reste 94 % après 500 ans et 2,43 % après 54 b.
30 000 ans.
b. Un pourcentage de 22,64 % montre que ce lapin a 55 a.
vécu il y a 12 000 ans.
56 d.
38 Prime de risque

57 c.

2. On trouve 27 182, 82 euros au bout de 10 ans de


Entraînement
placement. La valeur obtenue pour un placement à
58 1. q = e −3 et u0 = 1. 2. q = e3 et u0 = 1.
10 % l’an est 10 000 × (1,110 ) soit 25 937,42 euros.
3. Un capital de 100 000 euros ainsi placé après 4 ans 1 1

et trois mois donne 153 725,75 euros. 59 1. q = e 3 et u0 = 1. 2. q = e 2 et u0 = 1.
39 d. Car e0,7 ≈ 2. 60 1. q = e 2 et u0 = 1. 2. q = e e et u0 = 1.
40 b. f (t ) = e0,3662t .
61 q = e3 et u0 = e 4 .

62 q = e10 et u0 = 10e −1.

Auto-évaluation 63 1. Faux car e x est toujours strictement positif.


2. Oui, x = ln(2), où ln est la fonction réciproque de la
41 f(0) = 2 fonction exponentielle.
3. Non, car il y a deux solutions 2 et −2.
42 La dérivée est 2x + 3ex. 4. Faux, car e −1 − 1 < 0.

60
64 L’équation équivaut à x2 + 2 = x − 1, 86 f ′( x ) =
(e x − 1) − xe x
soit x2 − x + 3 = 0 qui n’a pas de solution car ∆ = −11, (e x − 1)2
donc ∆ < 0.
87 f ′( x ) =
2e x (e x − 1) − 2e2 x 2e x
=− x
65 D’après la remarque, l’équation équivaut (e − 1)
x 2 (e − 1)2
à x + 1 = 0, soit x = −1. 88 f ′( x ) = 2e2 x

66 L’équation équivaut à 2x + 1 = 1, soit x = 0. 89 f ′( x ) = (2 x − 3)e x + e x ( x 2 − 3 x ) = e x ( x 2 − x − 3)

67 3x2 − 2 = x, 3x2 − x − 2 = 0 qui a pour solutions


90 f ′( x ) = (2 x − 3)e − x − e − x ( x 2 − 3 x )
2
évidentes x = 1 et x = − . f ′( x ) = e − x (− x 2 + 5 x − 3)
3
68 L’équation équivaut à e x + 1 = 1 ou e x + 1 = −1.
91 f ′( x ) =
1
Il n’y a pas de solution car e x > 0. + 3e x
2 x
69 x(x + 1) = 0. Il y a deux solutions : 0 et −1. 92 f (0) = 28(1 − e0 ) = 0
1 − 2x
70 L’équation équivaut à e x = e1− x , puis à x = 1 − x, f ′( x ) = e x
1 2 1− x
soit x = .
2 93 f est définie sur . f ′( x ) = e − x . Or e − x > 0 pour
71 x < 0 tout réel x, donc f est strictement croissante sur .

72 x − 1 < 1, soit x < 2. 94 f est définie sur . f ′( x ) = e x + xe x .

73 e x < 1 équivaut à x < 0.


f ′( x ) = (1 + x )e x . f ′ dépend du signe de (1 + x ).
Donc f est décroissante sur ]−∞ ; − 1] et f est
74 x2  4 équivaut à −2  x  2. 1
croissante sur [−1 ; +∞[ ; de plus, f (−1) = − .
e
75 Le système en X et Y s’interprète graphique-
95 f est définie sur .
ment comme la recherche des coordonnées du point f ′( x ) = 2 xe x + x 2e x = e x x(2 + x )
d’intersection des deux droites sécantes définies par
les deux équations. La solution est évidente X = Y = e. x −∞ −2 0 +∞
Donc x = y =1. f′ + − +
76 f ′( x ) = ex 4e −2
f
77 f ′( x ) = 3e x −
1
x2 0

78 f ′( x ) = 2 x − e − x
96 f est dérivable sur .
79 f ′( x ) =
1 xe x − e x e x
+ 10e2 x f ′( x ) = = 2 ( x − 1). Donc f est croissante
2 x x2 x
80 f ′( x ) = 6 x − e x sur ]1; +∞[, f est décroissante sur ]−∞ ; 0[ et sur
]0 ; 1].
81 f ′ ( x ) = − e − x
97 f est définie pour x ≠ 0 .
82 f ′( x ) = −
1 xe x − (e x − 1) xe x − e x + 1
+ 3e x f ′( x ) = =
x2 x2 x2
83 f ′( x ) = e x + xe x On étudie le signe de f ′ en posant g ( x ) = ( xe x − e x + 1).
On a g ′( x ) = e x + xe x − e x = xe x . Donc g′ est du
84 f ′( x ) =
e x − xe x signe de x. g est donc décroissante sur ]−∞ ; 0] et
e2 x croissante sur [0 ; +∞[. g a pour minimum g (0) = 0.
e x (e x − 1) − (e x + 1)e x 2e x Ainsi f ′( x ) > 0 , donc f est croissante sur ]−∞ ; 0[ et f
85 =− x
(e − 1)
x 2 (e − 1)2 est croissante sur ]0 ; +∞[.

Chapitre 5 • Fonction exponentielle | 61


98 a. f ′( x ) =
− e1− x ( x 2 + 1) − 2 xe1− x b. f est décroissante car f ′(t ) = − 0,006 × 100e − 0,006t ,
( x 2 + 1)2 donc f ′ < 0 .
x +1 2 c. f (47) ≈ 75,43.
f ′( x ) = − e1− x ⎛ 2 ⎞
⎝ x + 1⎠ d. Oui, car cet indice correspond à une baisse de
b. f ′( x ) < 0 donc f est décroissante sur . 24,57 %, qui est proche de 25 %.
c. e.
y y
5 100 f (x) = 10e−0,006x
4 90
3 80
2 70
1 60
50
− 3 − 2 − 10 1 2 3 4 5 6 7 x
−1 40
30
20
99 a. f ( x ) + g ( x ) = e x
10
e x − e− x
b. f ′( x ) = = g( x )
2 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 x
e x − (− e − x )
et g ′( x ) = = f ( x)
2 102 a.
c. f ( x ) > 0, donc g ′( x ) > 0 et g est croissante sur .
d. g (0) = 0, donc g ( x ) < 0 si x < 0 et g ( x ) > 0 si
x > 0.
e. Comme f ′ = g , f est décroissante sur  − et
croissante sur  +.
f.
y
𝒞f 12 b. f ′(t ) = − 0,04 × 45e − 0,04t , donc f est décroissante.
10 y
45 f (x) = 45e−0,04x
8
6 40
4 35
30
2
25
− 8 − 6 − 4 − 20 2 4 6 8 10 x 20 y = 22,5
−2
−4 15
𝒞g 10
5

100 a.
f (1) − f (0) − 4 − 20 2 4 6 8 10 12 14 16 18 x
≈ 0,05. L’augmentation est de 5 %
f (0)
ce qui correspond aux prévisions. D’après le graphique, la population a plus que diminué
de moitié au bout de 18 ans. On vérifie : f (17) ≈ 22,8
b. Le tableau de valeurs
et f (18) ≈ 21,9. Donc t = 18.
indique que le nombre de
visiteurs dépasse 2 500 103 a. Tableau de valeurs :
11 mois plus tard, donc en
avril 2019.

101 a. f (12) ≈ 93. L’indice des prix en octobre 1930


est égal à 93. f (24) ≈ 86,59 est l’indice en
octobre 1931.

62
b. f ′(t ) = 0,1e0,1t , donc f est croissante sur . 106 a. Tableau de valeurs :
y
7
6
5
4
3 b. En 6 ans, 72 mois sont passés. f (72) ≈ 1746540.
2 Pour 12 couples, on obtient environ 20 958 479 lapins
1 au bout de 6 ans.
f (x) = e0,1x
Ce nombre est de l’ordre de grandeur de la valeur
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 x observée sur le terrain, on peut considérer que le
modèle est cohérent. En posant f (t ) = 2e0,1907t , la
c. Par tâtonnements ou bien à l’aide d’un programme
en Python : valeur calculée au bout de 6 ans serait plus proche de
f (69) < 1 000 et f (70) > 1 000 . Donc t = 70. la valeur observée.

107 a. Pour t = 0, on a bien f (0) = 28(1 − e0 ) = 0 car


104 a. f ′( x ) = − 0,124 × 15,3e − 0,124t , donc f ′( x ) < 0
e0 = 1.
et f est décroissante. b. Montrons que f (t ) < 28 pour toute valeur de t :
b. y f (t ) − 28 = −28e − 0,14t . Or e − 0,14t > 0, donc f (t ) − 28 < 0
18 f (x) = 15,3e−0,12x
et f (t ) < 28.
16
c. f ′(t ) = 28(0,14e − 0,14t ). Donc f ′(t ) > 0 pour toute
14
valeur de t . La fonction f est strictement croissante.
12 d. y
10 e. Le graphique montre 35
8 (6 ; 7,271) que la résistance vaut 30 y = 28
6 14 MPa au bout de 25 𝒞f
4 5 jours.
20
2 On calcule f (4) ≈ 12
et f (5) ≈ 14,1. 15
y = 14
− 20 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 x Donc après 5 jours de 10
séchage, on peut mar- 5
c. En effet, f (6) ≈ 7,27. cher sur ce béton.
0 5 10 15 20 25 30 x
d. f (t ) devient inférieur à 0,3 × 15,3 à partir de t = 47
car f (47) ≈ 0,04504 , f (46) ≈ 0,050991
108 1. 2 % d’augmentation par an sur 7 ans donne un
et 0,3 × 1,53 = 0,459.
On ne peut plus dater un organisme à partir de coefficient multiplicateur de 1,027 .
47 000 ans. 164,7 × 1,027 ≈ 189,2. La valeur de 2015 est supé-
rieure, le souhait du gouvernement n’a pas été réa-
105 1. La population est multipliée par 4 au bout de
lisé.
2. a. f (4) ≈ 213,5.
deux temps de génération et multipliée par 32 au bout
b. f ′(t ) = 194 × 0,024e0,024t . Ainsi f ′(t ) > 0 pour
de 5 temps de génération, car 32 = 25. Ce qui donne
toute valeur de t . La fonction f est donc strictement
respectivement, pour le staphylocoque doré, in vitro,
croissante.
1 h 20’ et 3 h 20’. In vivo entre 6 et 10’, entre 30 et 50’.
c.
2. a. f (t + 30) = Pe0,023(t +30) = Pe0,023t e0,69, y y = 300 C
donc f (t + 30) = e0,69 f (t ). 300
b. e0,69 ≈ 2. 250
c. In vitro, le temps de génération d’Escherichia coli 200
𝒞f
est d’environ 30 minutes. f doit donc modéliser une 150
quantité qui double toutes les 30 minutes. 100
Or, d’après le a. et le b., on a bien f (t + 30) ≈ 2 f (t ). 50

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 x

Chapitre 5 • Fonction exponentielle | 63


d. D’après le graphique, f (t ) > 300 pour t > 18. On 111 1. a. f ′( x ) = − 0,053 × 35e − 0,053 x .
vérifie f (18) ≈ 298,8 et f (19) ≈ 306,1.
Donc f ′( x ) = −1,855e − 0,053 x .
2 015 + 19 = 2 034. D’après cette estimation, la CSBM
b. Ainsi f ′( x ) < 0 .
dépassera 300 milliards d’euros en 2034.
c.
x 0 +∞
109 a. On vérifie que g ′(t ) < 0 ,
signe de f ′ −
en effet g ′(t ) = − 0,163 × 660e − 0,163t .
35
b. y
f
180 𝒞
f
160
140
2. a. En 1950, on a bien 325 millions de hérissons car
120 f (0) = 35. Pour 2017, on calcule f (67) ≈ 1,004358. On
100 y = 115 retrouve environ 1 million de hérissons en 2017.
80 b. On peut utiliser un graphique, un tableau de
60 valeurs, un algorithme mis en place avec Python. Dans
tous les cas, on pourra constater que f (23) > 10 et
0 8 9 10 11 x f (24) < 10.
c. Le point d’intersection de la courbe et de la droite Donc à partir de 1974, la population de hérissons au
d’équation y = 115 a pour abscisse 10,72. Le temps de Royaume-Uni est passée sous la barre des 10 millions.
récupération est donc de 2,72 minutes, c’est-à-dire
2 minutes et 43 secondes. 112 Oui. C’est le cas de la fonction exponentielle.
d. Lors de la première minute de récupération, la dimi-
nution de la fréquence cardiaque de l’individu A est 113 Oui, le cours dit qu’il n’y a qu’une fonction solu-
égale à f (8) − f (9), soit environ 27 battements, ce qui tion de ce problème.
est supérieur à 12.
Au bout de 5 minutes de récupération, la fréquence 114 En effet puisque l’égalité est vérifiée pour tous
est retombée à 80, ce qui est correct. les réels x et y dans le cas où f ( x ) = e x .
La fréquence cardiaque de récupération de l’individu A
ne semble pas anormale. 115 Non, car f (0) = 1 est vraie si f ( x ) = x + 1.
Donc f (0) = 1 n’implique pas que f soit la fonction
110 a. f (0) = 30 ⇔ a × e0 + 180 = 30. Donc a = −150 . exponentielle.
b. On a f (10) = 60 ⇔ −150e10 b + 180 = 60 . Donc b est
120 4 116 Non, voici un contre exemple : f ( x ) = x et
l’unique solution de e10 b = . ainsi e10 b = et
150 5 g( x ) = x + 1. On a bien f ′( x ) = g ′( x ) pour tout x réel
4
10b = ln⎛ ⎞ où ln est la fonction réciproque de la mais f ( x ) ≠ g( x ).
⎝ 5⎠
fonction exponentielle, que l’on obtient à l’aide la cal-
117 Non, voici un contre exemple, f = 2exp.
culatrice :
118 (nonP) : il existe un réel x > 0 tel que f ( x )  1.

On pose f (t ) = −150e − 0,022t + 180. 119 (nonP) : pour tout nombre réel x, f ( x ) = exp(x).
2. a. f ′(t ) = −150(− 0,022)e − 0,022t .
On a bien 150 × 0,022 = 3,3.
b. On en déduit que f ′ > 0 et que f est croissante.
c. La température au cœur de la brioche augmente.
3. On peut utiliser un graphique, un tableau de
valeurs, un algorithme mis en place avec Python. Dans
Algo/Tice
tous les cas, on pourra constater que f (28) < 100 et 120 Partie B
f (29) > 100. Il faut 29 minutes pour que la tempéra- 1. T0 a pour équation y = exp′(0) × x + exp(0), soit
ture au cœur de la brioche dépasse 100 °C. y = exp(0) × x + exp(0), et finalement, y = x + 1. Si
x = h, alors y = 1 + h.

64
2. a. Si on considère que A1 est un point de la courbe f (6) − f (5)
4. On calcule . On trouve 1,405, ce qui cor-
représentative de la fonction exponentielle, alors la f (5)
pente de la tangente en ce point est égale à l’ordon- respond à une augmentation de 40 %.
née de A1, car exp′ = exp, donc c’est 1 + h. 5. On calcule f (10), on trouve 361,280.
b. T1 a pour équation y = (1 + h)( x − h) + 1 + h . Donc, si Ainsi, le modèle proposé donne bien un résultat supé-
x = 2h, alors y = (1 + h)h + 1 + h , on retrouve bien rieur à 350 000 véhicules en 2020.
y = (1 + h)(h + 1), soit y = (1 + h)y1 . 6. a.
3. a. La tangenteTn a pour équation y = yn ( x − nh) + yn. n←0
On a yn+1 = yn ((n + 1)(h − nh)) + yn, u←66
soit yn+1 = yn h + yn, ainsi yn+1 = yn (1 + h). Tant que u < 1 000
b. La suite (yn ) est donc une suite géométrique de n←n+1
u← e0,34 u
premier terme y0 et de raison (1 + h). On sait alors que
Fin Tant que
yn = y0 (1 + h)n . Afficher n
Partie C b. Il est utile d’afficher n.
1
1. En prenant h = , le point An a pour abscisse nh = 1. c.
n
Quand n augmente, la ligne polygonale définie à la
partie B se rapproche de la courbe, et le point An est
d’autant plus proche du point de coordonnées (1 ; e)
que n est grand.
1 n
Donc ⎛ 1 + ⎞ est d’autant plus proche de e que n est
⎝ n⎠
grand.
2. Ce programme définit une fonction qui calcule
n
⎛ 1 + 1 ⎞ , qui est une approximation de e d’après la
⎝ n⎠
question précédente. d. On obtient n = 8 en sortie.
3. On obtient des illustrations des propriétés énon- e. On a 2015 + 8 = 2023, donc l’estimation cherchée
cées dans les questions précédentes. dans cette question 6. est l’année 2023.

121 La France, championne d’Europe des véhicules 122 2.

électriques n 0 1 2 3 4
1. En 2015, t = 5. On calcule f (5) = 66e0 = 66. fonctionconnue(n) 1 2,72 7,39 20,09 54,60
66 000 véhicules électriques ont été immatriculés en
2015. 3. La fonction exponentielle prend les mêmes valeurs
2. f ′( x ) = 0,34 × 66e0,34(t −5) , donc f ′( x ) > 0 . si n est un entier naturel. En effet (fonctinconnue(n))
La fonction f est croissante. est la suite géométrique de premier terme 1 et de rai-
3. y son exp(1) = e . Donc fonctinconnue(n) = e n .
450 4. Non, car l’instruction range de Python n’est définie
400 que pour des nombres entiers naturels.
350
y = 350
300
250
200
150 Approfondissement
100
50 𝒞f 123 e3 x −2 = e x ⇔ 3 x − 2 = x ⇔ x = 1.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 x 124 On pose X = e x , on trouve X 2 − (1 + e) X + e = 0


qui a pour solutions évidentes X = 1 et X = e. On obtient
e x = 1 et e x = e. Les solutions sont x = 0 et x = 1.

Chapitre 5 • Fonction exponentielle | 65


125 L’équation équivaut à x(x + 1) = 0. Les solutions y
7
sont x ≡ 0 et x = −1.
6
126 L’équation est définie pour tout réel x. 5
On pose X = e x . On trouve X2 + X − 1 = 0. 4
−1 + 5 −1 − 5 3
∆ = 5, d’où X = ou X = . Seule la pre-
2 2 2
x
mière valeur peut être égale à e . Il y a une unique 1
5 −1
solution, le réel x tel que e x = . La touche ln de − 8 − 7 − 6 − 5 − 4 − 3 − 2 − 10 1 2 3 4 x
2
la calculatrice donne x ≈ −0,48.
132 a. f ′(t ) = (a2 − a)e(a2 − a)t . Donc f ′(t ) est du signe
127 ex+ 1 > 0 pour tout réel x, donc (e x + 1)(e x
− 1) de a2 − a . a2 − a = a(a − 1).
est du signe de de e − 1. L’inéquation est donc équi-
x
Ainsi f est croissante si a appartient à ] −∞ ; 0[ ou à
valente à e x − 1 < 0, donc à e x < 1 , c’est-à-dire x < 0.
]1; +∞[ . f est décroissante si a est entre 0 et 1, f est
128 En posant X = e x , on obtient X2 − (1 + e)X + e > 0
constante si a = 0 ou a = 1.
3 y 𝒞f
qui peut s’écrire (X − 1)(X − e) > 0. b. a = , donc f est crois- 4
2
3t
Cette inéquation est équivalente à X < 1 ou X > e, 3
sante. f (t ) = e 4 .
c’est-à-dire à x < 0 ou x > 1. 2
1
c. a = , f est décroissante, 1
129 En posant X = e x et Y = e y, on obtient :
2
t

⎧X + 3Y = 1 + 3e f (t ) = e 4 . − 2 − 10 1 2 x

⎩−3X + 2Y = 2e − 3 y
Le système en X et Y s’interprète graphiquement 1,8
comme la recherche des coordonnées du point d’inter- 1,6
section des deux droites sécantes définies par les deux 1,4
équations. La solution est évidente X = 1 et Y = e . 1,2
Le système proposé a donc pour unique solution x = 0
1
et y = 1 .
0,8
130 a. f ′(t ) = (a − 1)e(a −1)t . Ainsi f ′(t ) est du signe 0,6
de a − 1. f est croissante si a > 1, constante si a = 1 0,4
0,2 𝒞f
et décroissante si a < 1. y
1 1,8
b. a = , donc f est − 2 − 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 x
2 t 1,6

décroissante. f (t ) = e 2. 1,4
133 a. f ′( x ) = aeax . Or f ′(0) = −2 , donc a = −2.
1,2
b. On a f ′( x ) < 0 , donc f est décroissante.
1
c. f ( x ) = e −2 x .
0,8
0,6 y
1,8
0,4
𝒞f 1,6
0,2
1,4
− 10 1 2 3 4 x 1,2
1
0,8
131 a. f ′(t ) = (2 − a)e(2− a)t . Ainsi f ′(t ) est du signe de
0,6
(2 − a). f est croissante si a < 2, constante si a = 2 et
0,4
décroissante si a > 2. 𝒞f
t 0,2
3
b. a = , f est croissante. f (t ) = e 2 .
2 − 10 1 2 3 4 5 x

66
134 a. g ′( x ) = − e − x (1 − x ) + e − x (−1) d’après la déri- 136 a. f (0) =
20
= 10
1 + e0
vation d’un produit. Ainsi g ′( x ) = e − x ( x − 2). g ′( x ) f (4) − f (0)
est du signe de ( x − 2). b. ≈ 0,197, la population augmente de
f (0)
x −∞ 2 +∞ 19,7 % sur les 4 premières années. On retrouve bien
une augmentation d’environ 20 %.
signe de g’ − 0 +
20(−(− e − 0,1t )) 1 u′
c. f ′(t ) = − car la dérivée de est − 2 .
(1 + e 0,1 t )2 u u
g 20e − 0,1t
Ainsi f ′(t ) = . Comme f ′(t ) est stricte-
1 − e −2 (1 + e − 0,1t )2
ment positif, f est strictement croissante.
b. Comme 1 − e −2 > 0, g( x ) a un minimum strictement 1
d. 2 f (0) = 20. f (t ) dépasse 20 si dépasse 1,
positif, donc g( x ) > 0 . 1 + e −0,1t
c’est-à-dire si 1 + e − 0,1
c. f ′( x ) = 1(e − x + 1) + x(− e − x ). t est inférieur à 1. Comme
f ′( x ) = e − x (1 − x ) + 1. Ainsi f ′( x ) = g( x ). e − 0,1t > 0 , c’est impossible. La population ne dépas-
d. f est strictement croissante sur . sera jamais 20.
e. y
5 𝒞f 137 1. f (0) = 4 −
4 4
= 4 − = 2.
4 1+ e 0 2
En début 2015, on a mesuré 2 kg pour 100 kg de terre.
3 4
2 2. a. f (t ) − 4 = − .
1 + e0,15t
1 Donc f (t ) − 4 < 0, ainsi f (t ) < 4 .
− 10 1 2 3 4 5 x 4(− 0,15e0,15t ) 0,6e0,15t
−1 b. f ′(t ) = − = .
(1 + e0,15t )2 (1 + e0,15t )2
−2 c. f ′( x ) > 0 donc f est strictement croissante.
−3 3. La fonction est croissante mais ne dépassera jamais
la valeur 4. La masse de matière organique avec ce
modèle est limitée à 4 kg pour 100 kg de terre.
135 a. g ′( x ) = 6e − x + 6 x(− e − x ),
donc g ′( x ) = (6 − 6 x )e − x . 138 On constate sur le graphique que f (0) = 0 ,
b. e − x > 0 donc g ′( x ) est du signe de (6 − 6 x ). f (1) = 1, f ′(1) = 0 car f admet un maximum pour
6 − 6 x > 0 ⇔ 1 > x . Donc g ′( x ) >0 pour x < 1 et x = 1.
g ′( x ) < 0 pour x > 1. f ′( x ) = eax + b + axeax + b.
c. f ′(1) = 0 donne ea+ b + aea+ b = 0.
x 0 1 +∞ Or f (1) = 1 donne ea+ b = 1.
signe de g’ + − D’où 1 + a = 0, a = −1.
Puis e b−1 = 1 donne b = 1.
6
g
e
139 a. f (0 + 0) = f (0) + f (0), donc f (0) = 2 f (0),

0 ainsi f (0) = 0 .
b. g ′( x ) = f ′( x + a).
d. g(1) ≈ 2,2. La concentration maximale dans le sang c. On a f ( x + a) = f ( x ) + f (a), en dérivant on obtient
est d’environ 2,2 mg.L−1 . f ′( x + a) = f ′( x ), donc g ′( x ) = f ′( x ).
e. On peut utiliser un graphique, un tableau de d. Pour tout réel x, f ′( x + a) = f ′( x ). Donc, pour
valeurs, un algorithme mis en place avec Python. Dans
x = 0 , on trouve f ′(a) = f ′(0). Ainsi la fonction f ′ est
tous les cas, on pourra constater que g(6) > 0,05 et
constante. Il existe un réel m tel que, pour tout réel x,
g(7) < 0,05. Il faut attendre 7 heures après l’injection
f ′( x ) = m.
pour ne pas être en infraction.
e. On a f ( x ) = mx + p. Or f (0) = 0 , donc p = 0 et
f ( x ) = mx . L’ensemble (E) est l’ensemble des fonc-
tions linéaires de  dans .

Chapitre 5 • Fonction exponentielle | 67


140 1. a. f ′( x ) = e x + xe x . f ′( x ) = (1 + x )e x . e.
y y = ex
f ′( x ) > 0 ⇔ x > −1. f est croissante sur [−1; +∞[ et 20 y = g4(x)
f est décroissante sur ] −∞ ; −1]. 18
b. f ( x ) = xe x 16
y = g3(x)
y 14
4 12
3 10
2 8 y = g2(x)
1 𝒞f 6
4
− 4 − 3 − 2 − 10 1 x y = g1(x)
−1 2

0 0,4 1,2 2 2,8 3,6 x


2. On doit avoir g( x ) + f (− x ) = 0,
donc g( x ) = − f (− x ),
ainsi g( x ) = −(− xe − x ), g( x ) = xe − x . 143 f ′ = f et f (0) = 1.
3. On doit avoir f ( x ) + g( x ) = 0, donc g( x ) = − xe x . 1. f est dérivable sur ℝ. On pose h(x) = f (x)f (−x).
En posant g(x) = f (−x), on a g ′(x) = −f (−x)
141 a. Nouveau-né : f (0) = 2600(1 − 0,51)3 ≈ 306. donc g ′(x) = −g(x). De plus h(x) = f (x)g(x)
4 ans : f (4) ≈ 626. donc h ′(x) = f ′(x)g(x) + f (x)g ′(x).
Or f ′(x) = f (x), d’où h ′(x) = f (x)g(x) − f (x)g(x),
10 ans : f(10) ≈ 1 137.
donc h ′(x) = 0, donc h est constante sur ℝ.
b. f ′( x ) = 298,35e − 0,075t (1 − 051e − 0,075t )2 .
Or h(0) = f (0)f (0) = 1 × 1 = 1. Cette constante vaut
c. f ′( x ) > 0 donc la fonction f est strictement crois- h(0), c’est-à-dire f (0)f (0), qui est égal à 1.
sante. f (0) = 306 et f (80) = 2590. Conclusion : pour tout réel x, f(x)f(−x) = 1 donc f(x)
d. Courbe de croissance : ne peut pas être égal à 0.
y 2. Considérons une fonction g telle que g ′ = g et
3 000 g(0) = 1, démontrons alors que g = f. Puisque f ne
2 500 s’annule jamais, montrer que f = g équivaut à mon-
𝒞f g
2 000 trer que la fonction est constante et égale à 1.
f
1 500
g ′ f ′g – fg ′ fg – fg
1 000 On constate que f = f2
=
f2
= 0 et
500 g g(0) 1
(0) = = = 1.
f f (0) 1
− 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 x
144 On obtient (e x )2 − 3e x + 2 < 0, puis
142 Comparaison de l’exponentielle avec des fonc- (e x − 1)(e x
− 2) < 0 . Soit a la solution de e x = 2.
tions polynômes pour x  0 a ≈ 0,69. Sur la calculatrice, on tape ln(2).
a. f1′( x ) = e x − 1. e x − 1 > 0 ⇔ e x > 1 ⇔ x > 0. On étudie le signe de chaque facteur :
f1 est strictement croissante sur [0 ; +∞[. Son mini- e x − 1 > 0 ⇔ x > 0 et e x − 2 > 0 ⇔ x > a .
On construit un tableau de signes :
mum est f1 (0) = e0 − 1 = 0.
On en déduit que f1 ( x ) > 0 pour tout x > 0. x 0 a
Ainsi e x > 1 + x . (e x − 1) − 0 + +
b. On remarque que f2′( x ) = f1 ( x ) et f2 (0) = 0. Par un
(e x − 2) − − 0 +
raisonnement analogue à celui du a., on vérifie que
f2 ( x ) > 0 et on en déduit le résultat demandé. (e x − 1)(e x − 2) + 0 − 0 +
x2 x3
c. f3 ( x ) = e x − (1 + x + + ). L’ensemble des solutions est ]0 ; a[.
2 6
xn 145 Remarquons que un − un−1 = v n,
d. gn ( x ) = 1 + x + …+ , avec n! = 1 × 2 × …× n.
n! e2n+2 − e2n
donc v n = , donc v n = e2n .
e2 − 1

68
Chapitre FONCTIONS
TRIGONOMÉTRIQUES
6
5
MISE EN ROUTE B +

O A
1
5
a. L = 4π cm. b. L = 3π m. c. L = π cm.
2
2 Q ⎛ 5π ⎞
a. BC = 5 cm. ⎝4 ⎠
 = 4 et sinACB
b. cosACB  = 3. R ⎛ 17π ⎞
⎝ 5 ⎠
5 5
5π π 
3 f est paire, car f (x) = f (−x). = 5 × : AOQ = 5 × 45°
4 4
17π 20 π 3π 3π 
4 g est impaire, car f (x) = −f (−x). = − = 4π − : AOR = 72°
5 5 5 5
5 a. Impaire. 6 B +
b. Ni paire ni impaire.
c. Ni paire ni impaire. S ⎛− 9π ⎞
⎝ 5 ⎠
d. Paire. O
A

T ⎛− 13π ⎞
⎝ 3 ⎠

EXERCICES −
9π π 10 π π
= −
5 5 5
 = 36°
= − 2π : AOS
5
13π 12π π π 
− =− − = −4 π − : AOT = 60°
3 3 3 3
Application directe 7 B + 55π π
= 6π +
⎛55π ⎞
9 9
1
π 34 π π
a. 180° = π radians b. 90° = radians O ⎝ 9 ⎠ − = −4 π −
2 A 8 4
π 3π
c. 9° = radians d. 27° = radians ⎛95π ⎞ 95π π
20 20 ⎝ 6 ⎠ = 16π −
6 6
π 2π ⎛ 34π ⎞
2 a. 60° = radians b. 120° = radians ⎝− 8 ⎠
3 3
2π 8π
c. 12° = radians d. 48° = radians 8
π π
30 30 a. 10° = rad b. rad = 60°
18 3
3π 53π 2π
3 a. π rad = 180° b. rad = 270° 53° = rad rad = 120°
2 180 3
4π 3π 180° = π rad π
c. rad = 240° d. rad = 135° rad = 45°
3 4 π 4
60° = rad π
3 rad = 90°
π 2
4 a. 2π rad = 360° b. rad = 36° π
5 18° = rad π rad = 180°
π 5π 10
c. rad = 30° d. rad = 75° 3π
6 12 rad = 67,5°
8

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 69


5π 1 5π 5π 3
9 π 18 x p = , yP = = sin⎛ ⎞ et cos = − ,
B 2 6 2 ⎝ 6⎠ 6 2

⎛ 3 1⎞
4 d’où P ′ ⎜ − ; .
π ⎝ 2 2⎟⎠
6
π 1 π
π 19 xQ = − et yP = = cos ⎛ − ⎞ et
–π O A 3 2 ⎝ 3⎠
π 3 ⎛1 3⎞
π sin⎛ − ⎞ = − , d’où Q ′ ⎜ ; − ⎟⎠ .
– ⎝ 3⎠ 2 ⎝ 2 2
𝒞 6
π

4 20 a. b. B
3π π

2 2
𝒞

10
115π 3π 112π
− = = 14 π. Ces 2 nombres sont A
8 8 8
π 2π
associés à un même point sur le cercle trigonomé- O
trique.
7π 11π
11 a.
30 π 2π 32π 6 6
– – = n’est pas un multiple 5π
7 7 7 7π
4 4π 5π 4
entier de 2π, les 2 points sont distincts. 3π
3π 5π 3 3
b. – – = 2π , les nombres sont associés à un 2
4 4
même point. c.
3π 5π
c. – – = 4 π, les nombres sont associés à un J
2 2
même point. 7π 4π 7π
20 π π 6 3 4
d. – – = 7π, les 2 points sont distincts.
3 3 O I π 5π 3π 5π 4π 2π
4 2 3 6
12 a. −
5π 7π 13π 3π 5π 9π
, et . b. − , et .
3 3 3 2 2 2 –1
17π 7π 19π 11π 5π 13π
c. − , et . d. − , et .
6 6 6 4 4 4
21 a. B + b. Au compas on reporte
13 c.

1 2 3
2 les longueurs , et
2 2 2
π O 2π correspondant aux valeurs
14 b. −
7π A du sinus.
6 7π 11π
6 6
5π 7π
15 d.
7π 5π 4 4π 5π 4
et − . 3 3π 3
3 3
2
16 M a pour coordonnées ⎛ cos
π π
; sin ⎞ , c’est-à-dire c. y
⎝ 6 6⎠
⎛ 3 1⎞ ⎛ π 3⎞ ⎛ π 1⎞
⎜⎝ 2 ; 2⎟⎠ , d’où M1 ⎜⎝ 6 ; 2 ⎟⎠ ∈  et M2 ⎝ 6 ; 2⎠ ∈. j 7π 5π 4π 3π 5π 7π 11π
π 6 4 3 2 3 4 6 2π
π π
17 N a pour coordonnées ⎛ cos ; sin ⎞ , c’est-à-dire 0 x
i
⎝ 4 4⎠
⎛ 2 2⎞ ⎛ π 2⎞ −1
⎜⎝ 2 ; 2 ⎟⎠ , d’où N′ ⎜⎝ 4 ; 2 ⎟⎠ ∈  et N′ ∈.

70
π π 2 π 1
22 M ∈  f et xM = 33 sin⎛ − ⎞ = − , cos ⎛ − ⎞ =
4 π ⎝ 4⎠ 2 ⎝ 3⎠ 2
Le point du cercle trigonométrique associé à a pour
π 3
et sin⎛ − ⎞ = −
4
en utilisant la symétrie par rap-
π π ⎛ 2 2⎞ ⎝ 3⎠ 2
coordonnées ⎛ cos ; sin ⎞ , c’est-à-dire ⎜ ; ,
⎝ 4 4 ⎠ ⎝ 2 2 ⎟⎠ port à l’axe des abscisses du cercle trigonométrique.
2 9π π 9π π
donc yM = . 34 cos – = cos car – et associés à un
2 5 5 5 5
π
N ∈ g et xN = . même point d’un cercle trigonométrique
3
π 9π 11π 9π 11π
Le point du cercle trigonométrique associé à a pour sin – = sin car – et associés à un
3 5 5 5 5
⎛ π π⎞ ⎛1 3⎞ même point d’un cercle trigonométrique.
coordonnées cos ; sin , c’est-à-dire ⎜ ; ⎟ ,
⎝ 3 3⎠ ⎝2 2 ⎠
3 15π 2 23π 1 26π 3
donc yN = . 35 sin =− ; cos = et sin = en
2 4 2 3 2 3 2
10 π π 10 π π utilisant les symétries par rapport aux axes du cercle
23 a. yP = cos = cos car et sont asso- trigonométrique.
4 2 4 2
ciés à un même point sur le cercle trigonométrique.
36
D’où yP = 0. y
2
5π 3π 2 d : y=
b. yQ = cos ⎛ − ⎞ = cos , d’où yQ = − 2 M
⎝ 4⎠ 4 2 j
8π 2π 3 −π π π 0 i π π π 3π 7π 2π x
24 a. yR = sin − −
= sin = 2 4− 1 4 2 2 4
3 3 2
5π π 3
b. yS = sin⎛ − ⎞ = sin = π π 2
⎝ 3⎠ 3 2 b. xM = donc yM = cos ⎛ ⎞ =
4 ⎝ 4⎠ 2
25 b. cos ⎛
5π ⎞ c. Dans le graphique du a, traçons la droite d
=0
⎝ 2⎠ 2
d’équation d : y = . Sur [−π ;2π],
26 c. cos(−11π) = −1 2
2 π π 7π
cos x  ⇔ x ∈ ⎡⎢− ; ⎥⎤ ∪ ⎡⎢ ; 2π⎤⎥ .
2 ⎣ 4 4 ⎦ ⎣4 ⎦
27 a. sin
π 1
= d. On utilise le fait que la fonction cosinus est de
6 2 période 2π : sur [π ; 4 π],
2 7π 9π 15π
28 d. sin⎛ −
7π ⎞ 3 cos x  ⇔ x ∈ ⎡⎢ ; ⎥⎤ ∪ ⎢⎡ ; 4 π⎤⎥ .
=− 2 ⎣ 4 4 ⎦ ⎣ 4 ⎦
⎝ 3⎠ 2
On utilise le fait que la fonction cosinus paire sur
π π 2 7π π π
29 cos ⎛ + 2π⎞ = cos =
2
[−2π ; π], cos x  2 ⇔ x ∈ ⎡⎢−2π ; − 4 ⎥⎤ ∪ ⎡⎢− 4 ; 4 ⎥⎤ .
⎝4 ⎠ 4 2 ⎣ ⎦ ⎣ ⎦
π π 2 37 a.
et sin⎛ + 2π⎞ = sin = .
⎝4 ⎠ 4 2 y

π 1 π 3 1
30 cos ⎛ − ⎞ = et sin⎛ − ⎞ = − y=
⎝ 3⎠ 2 ⎝ 3⎠ 2 M 2

31 cos ⎛ 8 π +
5π ⎞ 5π 3
= cos = −
⎝ 6⎠ 6 2 0 π π 5π π 3π 2π 13π 5π x
5π 5π 1
et sin⎛ 8 π + ⎞ = sin = .
6 2 6 2 6 2
⎝ 6 ⎠ 6 2

32 cos ⎛ −6π −
π⎞ π 3
= cos ⎛ − ⎞ = π 1
⎝ 6 ⎠ ⎝ 6 ⎠ 2 b. L’ordonnée de π est sin
= .
⎛ π⎞ ⎛ π⎞ 1 6 2
et sin −6π − = sin − = − . 1 π 5π 13π 5π
⎝ 6⎠ ⎝ 6⎠ 2 c. sin x ≥ pour x ∈ ; ∪ ;
2 6 6 6 2
Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 71
1 13π 17π 25π 9π
d. sin x ≥ pour x ∈ ; ∪ ; et 71π 5π
48 cos 71π = cos 5 π = 1 et sin
6 6 6 2 3
2 = sin =–
1 5π 13π 5π π 3 3 2 3 3 2
sin x ≤ – pour x ∈ – ;– ∪ – ;– 97π π 1 97π π 3
2 2 6 6 6 cos = cos = et sin = sin =
3 3 2 3 3 2
11π π π
38 c. sin = sin⎛ 2π + ⎞ = sin ≃ 0,59 108 π
5 ⎝ 5⎠ 5 cos – = cos(–36π) = 1 et
3
π π
39 cos ⎛ − ⎞ = cos ⎛ ⎞ ≃ 0,92 108 π
⎝ 8⎠ ⎝ 8⎠ sin – = sin(–36π) = 0
3
40 cos ⎛ π −
π⎞ π 3
= − cos = − ; 9π ⎞ 2 9π 2
⎝ 6 ⎠ 6 2 49 cos ⎛ = et sin⎛ ⎞ =
π π 1 ⎝ 4⎠ 2 ⎝ 4 ⎠ 2
sin⎛ π − ⎞ = sin =
⎝ 6⎠ 81π ⎞ 2 81π ⎞ 2
cos ⎛ et sin⎛
6 2
= =
π⎞ π 1 ⎝ 4 ⎠ 2 ⎝ 4 ⎠ 2
41 cos ⎛ π + = − cos = − ;
⎝ 3 ⎠ 3 2 145π ⎞ 2 145π ⎞ 2
cos ⎛ − =− et sin⎛ − =−
⎛ π⎞ π 3 ⎝ 4 ⎠ 2 ⎝ 4 ⎠ 2
sin π + = − sin = −
⎝ 3⎠ 3 2
50 b. cos ⎛
5π ⎞ π 3
2π ⎞ π 1 = − cos ⎛ ⎞ = −
42 cos ⎛ π − = cos = ; ⎝ 6⎠ ⎝ 6⎠ 2
⎝ 3⎠ 3 2
π π 51 a. sin⎛
5π ⎞ π 1
= sin⎛ ⎞ =
2 3
sin⎛ π − ⎞ = sin = ⎝ 6⎠ ⎝ 6⎠ 2
⎝ 3⎠ 3 2
2π ⎞
43 cos ⎛ π +
2π π 1
= − cos = cos = ;
⎝ 3⎠ 3 3 2
2π 2π π
sin⎛ π + ⎞ = − sin = − sin = −
⎝ 3⎠ 3 3 2
3
Auto-évaluation
5π π
44 cos 5π = – 2 et sin
2 52 a. Un angle de radians mesure 90 degrés
=–
4 2 4 2 3π 2
b. Un angle de radians mesure 135 degrés
3π 2 3π 2 4
cos =– et sin = 4,5 × 180 810
4 2 4 2 c. Un angle de 4,5 radians mesure =
7π 2 7π 2 π π
cos – = et sin – = degrés
4 2 4 2
53 a. Un angle de 60° mesure π radians.
π 1 π
45 cos ⎛ − ⎞ = et sin⎛ − ⎞ = −
3 3
⎝ 3⎠ 2 ⎝ 3⎠ 2 π
b. Un angle de 30° mesure radians.
4π 1 4π 3 6
cos ⎛ ⎞ = − et sin⎛ ⎞ = − π
c. Un angle de 20° mesure radians.
⎝ 3⎠ 2 ⎝ 3⎠ 2 9
7 π 1 7π 3
cos ⎛ − ⎞ = et sin⎛ − ⎞ = −
⎝ 3⎠ 2 ⎝ 3⎠ 2 54 a. cos30° = cos π = 3
6 2
46 cos ⎛
5π ⎞ 3 5π 1
=− et sin⎛ ⎞ = b. cos –

= cos –
π
= cos
π
=
1
⎝ 6⎠ 2 ⎝ 6⎠ 2 3 3 3 2
7π 3 7π 1
cos ⎛ ⎞ = − et sin⎛ ⎞ = − c. cos
21π
= cos
π
=0
⎝ 6⎠ 2 ⎝ 6⎠ 2 2 2
13π ⎞ 3 13π ⎞ 1
cos ⎛ − = et sin⎛ − =−
⎝ 6 ⎠ 2 ⎝ 6 ⎠ 2 55 a. sin30° = sin π = 1
6 2

47 cos ⎛ − ⎞ = −
3 5π 1
et sin⎛ − ⎞ = − b. sin –
π
= –sin
π
= –1
⎝ 6⎠ 2 ⎝ 6⎠ 2 2 2
11π ⎞ 3 11π ⎞ 1
cos ⎛ = et sin⎛ =− c. sin
13π
= sin
π
=
1
⎝ 6 ⎠ 2 ⎝ 6 ⎠ 2 6 6 2
13π ⎞ 3 13π ⎞ 1
cos ⎛ = et sin⎛ = 56 a. Pour tout réel x, –2 ⩽ sinx ⩽ 2
⎝ 6 ⎠ 2 ⎝ 6 ⎠ 2

72
57 b. sin
π π 67
≥ sin +
3 6
58 b. sin 9π = cos π
4 4 π
59 Vrai, la fonction sinus est périodique, de période O 4
2π. −1 1 2 1

2 2
60 Vrai, la fonction sinus est périodique, de période
2π.

61 Faux a. L’ensemble rouge est l’ensemble cherché.


b. L’ensemble violet est l’ensemble cherché.
62 Faux
1 +
1

Entraînement 2

O
π
63 1. 360° correspond à une longueur 10π cm d’où −
4
5π 5π 25π 20 π − 2
a. cm b. cm c. cm d. cm 2
2 3 6 9
2. 2π radians correspond à une longueur 10π cm d’où −1
5π 5π 20 π
a. cm b. cm c. cm d. 2 cm c. L’ensemble rouge est l’ensemble cherché.
2 6 3
d. L’ensemble violet est l’ensemble cherché.
64 a. La longueur de l’arc est x, d’où l’équation
2 + x = 5 donc x = 3 radians. 68 a. b.
+ +
b. L’aire du disque complet est π donc l’aire du secteur
π x
est ×x= .
2π 2 − 3
O 3
65 1 1 O
d + −
d, e d 2 2 − 2
2
a, b, d c, d, e

d O d c. 2 d. +
+
2
c, d, e b, d 1
2
d d, e O
d 1 O
1
2 −
Sur le cercle, les points solutions de la question a. 2
sont notés a, de la question b. notés b, ….

66 +
d
69
a, b, d, e c, d, e cos(2π − x ) = cos(− x ) = cos x ⎫

cos( x + 2π) = cos x ⎬donc f ( x ) = 5cos x
d O d ⎪
3cos(− x ) = 3cos x ⎭
2sin(2π + x ) = 2sin x ⎫

c, d, e b, d, e 3sin(− x ) = −3sin x ⎬donc g ( x ) = −5sin x
d 4sin(2π − x ) = 4sin(− x ) = −4sin x ⎪⎭
Sur le cercle, les points solutions de la question a.
sont notés a, de la question b. notés b, ….

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 73


cos(4 π + x ) = cos x ⎫ La fonction sinus est de période 2π, donc
π π 3π 3π
sin(8 π + x ) = sin x ⎪
⎪ sin⎛ + 2π⎞ = sin et sin⎛ + 2π⎞ = sin , donc
⎬donc h( x ) = 5cos x − 5sin x ⎝4 ⎠ 4 ⎝ 4 ⎠ 4
4cos(2π − x ) = 4cos x ⎪ 9π 2 11π 2
6sin(2π − x ) = −6sin x ⎪⎭ sin = et sin = .
4 2 4 2
π 3π 9π 11π
Donc xM1 = ; xM2 = ; xM3 = et xM4 = .
70 a. 4 4 4 4
y
74 a. D’après le cours, sin
π 1 5π 1
= et sin = .
3π 6 2 6 2
j 4 Or, la fonction sinus est de période 2π, donc les réels
−π π 0 π π x π 5π
− i + 2kπ , où k ∈ et + 2kπ , où k ∈ ont un sinus
2 2 6 6
1
N M valant .
2
3π 2 b. sin x  0 pour x ∈[−π ; 0] ∪ [π ;2π].
b. yM = cos ⎛ ⎞ = − . 1 11π 7π ⎤ ⎡ π 5π ⎤
⎝ 4⎠ 2  sin x  1 pour x ∈ ⎢⎡− ; − ⎥ ∪ ⎢ ; ⎥.
c. Oui, le point N est tel que yN = yM. 2 ⎣ 6 6 ⎦ ⎣6 6 ⎦
1 5 π π 7π 11π ⎤
3π 3π
d. La fonction cosinus étant paire,cos ⎛ − ⎞ = cos ⎛ ⎞ sin x  − pour x ∈ ⎢⎡− ; − ⎤⎥ ∪ ⎡⎢ ; .
⎝ 4⎠ ⎝ 4⎠ 2 ⎣ 6 6 ⎦ ⎣ 6 6 ⎥⎦
3π 3π
et − ∈[−π ; π] donc xN = − . 75 a. La courbe verte représente la fonction sinus,
4 4
c’est 𝒮.
La courbe orange représente la fonction cosinus,
71 a. y c’est 𝒞.
3 1 M b. Le point I a pour abscisse x, I ∈ donc yI = sin x et
2 I ∈  donc yI = cos x , d’où sin x = cos x.
2π π

3 j D’après le cours, x = .
4
−π π 0 π 2π π x
− i π π 2 ⎛ π 2⎞
2 2 3 cos = sin = donc I ⎜ ; ⎟
− 3 4 4 2 ⎝4 2 ⎠
N −1 2
π
c. 𝒮 se situe au-dessus de 𝒞 sur ⎡⎢ ; π⎤⎥ donc
π ⎣4 ⎦
b. yM = sin

=
3 sin x  cos x pour tout x ∈ ⎡⎢ ; π⎤⎥ .
3 2 ⎣4 ⎦

c. xN = − xM = − 76 a. y
3
2 π 2 π
sin⎛ − ⎞ = − sin car la fonction sinus est impaire. 3π

3π 5π 11π
⎝ 3⎠ 3 4 j 4 4 4
= − yM −π π 0 i π π 3π 2π 5π 3π x

2 2 2 2 d
= yN
yN = sin( xN ), N est un point de la courbe. b. cos x = 0 correspond aux abscisses des points inter-
section de la courbe avec l’axe des abscisses : cos x = 0
72 D’après le cours, cos
π
6
=
2
3
{ π π 3π 5π
pour x ∈ − ; ; ;
2 2 2 2 } .
π 3
La fonction cosinus est paire donc cos ⎛ − ⎞ = c. cos x  0 lorsque la courbe est sous l’axe des abs-
⎝ 6⎠ π π 3π 5π
cisses donc pour x ∈ ⎡⎢−π ; − ⎤⎥ ∪ ⎢⎡ ; ⎤⎥ ∪ ⎡⎢ ;3π⎤⎥ .
2
La fonction cosinus est de période 2π, donc ⎣ 2 ⎦ ⎣ 2 2 ⎦ ⎣2 ⎦
π π 11π ⎞ 3 ⎛ 5 π ⎞ ⎛ 5 π ⎞ ⎛ 3π ⎞
cos ⎛ − + 2π⎞ = cos ⎛ − ⎞ donc cos ⎛ = . d. yM = cos
⎝ 4⎠
= cos
⎝ 4
− 2π = cos −
⎠ ⎝ 4⎠
⎝ 6 ⎠ ⎝ 6⎠ ⎝ 6 ⎠ 2
π π 11π 3π 2
Donc xM1 = − ; xM2 = et xM3 = . = cos =− .
6 6 6 4 2
3π 3π
e. Les 3 autres points ont pour abscisse − ; ;
π 2 3π 2 4 4
73 D’après le cours, sin = et sin = . 11π 2
4 2 4 2 et pour ordonnée commune − .
4 2
74
77 a. 23π π π 2+ 3
B + b. cos = cos ⎛ 2π − ⎞ = cos ⎛ − ⎞ =
12 ⎝ 12⎠ ⎝ 12⎠ 2
N Q S M 23π ⎛ π⎞ ⎛ π⎞
sin = sin 2π − = sin −
12 ⎝ 12⎠ ⎝ 12⎠
A′ A π 2− 6
R O P = − sin =
12 4
25π ⎞ π π 2+ 3
cos ⎛ − = cos ⎛ −2π − ⎞ = cos ⎛ − ⎞ =
⎝ 12 ⎠ ⎝ 12⎠ ⎝ 12⎠ 2
(OB) est un diamètre de 𝒞 donc un axe de symétrie de 25 π π π 2 − 6
sin⎛ − ⎞ = sin⎛ −2π − ⎞ = sin⎛ − ⎞ =
𝒞. ⎝ 12 ⎠ ⎝ 12⎠ ⎝ 12⎠ 4
M ∈  donc son symétrique N ∈ .
Il suffit alors de tracer (QM) et de placer N à l’intersec- π π
80 a. cos ⎛ − ⎞ = cos =
2
⎝ 4⎠ 4 2
tion de cette droite avec 𝒞.
3π π 2
b. A b. cos ⎛ ⎞ = − cos = −
 , M est associé au réel x donc N est asso-
′ON = AOM
cié au réel π − x . ⎝ 4⎠ 4 2
d. S et Q sont confondus d’où sin(π − x ) = sin x.
π π
81 a. sin⎛ − ⎞ = − sin = −
2
R et P sont symétriques par rapport à 0 d’où
⎝ 4⎠ 4 2
cos(π − x ) = − cos x.
3 π π 2
b. sin⎛ ⎞ = sin =
⎝ 4⎠ 4 2
78 a. Utilisons la relation cos2 x + sin2 x = 1 pour
π 1
x ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ (établie en seconde). 82 a. L’ordonnée de M0 et M1 est donc
⎣ 2⎦ 2
2 1 π π 5π
π π ⎛ 5 + 1⎞ sin x0 = sin x1 = donc x0 = et x1 = π − = .
sin = 1 − cos = 1 − ⎜
2 2 2 6 6 6
5 5 ⎝ 4 ⎟⎠ π 3 ⎛ 3 1⎞
b. cos x0 = cos = donc M0 ⎜ ; .
6 + 2 5 10 − 2 5 6 2 ⎝ 2 2⎟⎠
=1− = .
16 16 5π 3 ⎛ 3 1⎞
π cos x1 = cos = − donc M1 ⎜ − ; .
Remarquons que sin est un nombre positif donc 6 2 ⎝ 2 2⎟⎠
5
π 10 − 2 5 π 3π
sin = . 83 a. x = b. x =
5 4 3 4
11π π π 5 +1 π
b. cos = cos ⎛ 2π + ⎞ = cos = c. x = π d. x =
5 ⎝ 5⎠ 5 4 6
11π π π 10 − 2 5
sin = sin⎛ 2π + ⎞ = sin = 84 a. x =
π
b. x = −
π
5 ⎝ 5 ⎠ 5 4 6 4
9 π π π 5 +1 π π
cos ⎛ − ⎞ = cos ⎛ − 2π⎞ = cos = c. x = −
2
d. x =
3
⎝ 5⎠ ⎝5 ⎠ 5 4
9π π π 10 − 2 5 π 4π 11π
sin⎛ − ⎞ = sin⎛ − 2π⎞ = sin = 85 a. x = − b. x = c. x =
⎝ 5⎠ ⎝5 ⎠ 5 4 4 3 6
86 a. Pas de solution.
79 a. Utilisons la relation cos2 x + sin2 x = 1 pour π 2π
b. x = c. x = −
π 2 3
x ∈ ⎡⎢0 ; ⎤⎥ .
⎣ 2⎦ π π 1
2 87 sin⎛ − ⎞ = − sin = − et
π π ⎛ 6 − 2⎞ ⎝ 6⎠ 6 2
cos2 = 1 − sin2 = 1 − ⎜
12 12 ⎝ 4 ⎟⎠ 2π 2π 3
sin⎛ − ⎞ = − sin = − .
⎝ 3⎠ 3 2
8− 4 3 2+ 3
=1− = .
16 4 π π 3
π 88 sin⎛ − ⎞ = − sin = − et
Remarquons que cos est un nombre positif donc ⎝ 3⎠ 3 2
12 5π ⎞ 5π π 1
π 2+ 3 ⎛
sin − = − sin = − sin = − .
cos = . ⎝ 6⎠ 6 6 2
12 2

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 75


π π 3 1 2π
89 cos ⎛ − ⎞ = cos = c. 2cos x + 1 = 0 ⇔ cos x = − d’où x = − .
⎝ 6⎠ 6 2 2 3
2 π 2 π π 1
et cos ⎛ − ⎞ = cos = − cos = − . 95 1.a. Soit x ∈ ,
⎝ 3⎠ 3 3 2
f (− x ) = sin(2 × (− x )) = sin(−2 x ) = − sin2 x donc
π π 1
90 cos ⎛ − ⎞ = cos = f (− x ) = − f ( x ) , f est impaire.
⎝ 3⎠ 3 2 b. Soit x ∈ ,
5 π 5 π π 3 f ( x + π) = sin(2 × ( x + π)) = sin(2 x + 2π) = sin2 x
et cos ⎛ − ⎞ = cos = − cos = − .
⎝ 6⎠ 6 6 2 donc f ( x + π) = f ( x ) , f est périodique de période π.
π
91 a. cos ⎛
5π ⎞ 2 π 2 2. La courbe sur l’intervalle ⎡⎢− ; 0⎤⎥ s’obtient par
=− ; cos ⎛ − ⎞ = ; ⎣ 2 ⎦
⎝ 4⎠ 2 ⎝ 4 ⎠ 2
π
5π 2 9π 2 symétrie par rapport à 0 de celle tracée sur ⎡⎢0 ; ⎥⎤ , car
cos ⎛ − ⎞ = − et cos ⎛ ⎞ = . ⎣ 2 ⎦
⎝ 4⎠ 2 ⎝ 4 ⎠ 2 π π⎤

f est impaire. On a alors la courbe tracée sur ⎢− ; ⎥.
5π 2 π 2
b. sin⎛ ⎞ = − ; sin⎛ − ⎞ = − ; ⎣ 2 2⎦
⎝ 4⎠ 2 ⎝ 4⎠ 2 La courbe entière s’obtient par translations de vecteur

5π 2 9π 2
sin⎛ − ⎞ = et sin⎛ ⎞ = . u, parallèle à l’axe des abscisses  et de norme π puis
⎝ 4⎠ 2 ⎝ 4⎠ 2
par translations de vecteur −u.
π π 1
 est l’angle au centre qui intercepte le
92 a. BOM 3. f (0) = sin0 = 0 f ⎛ ⎞ = sin =
 que l’angle inscrit BAM
 donc ⎝ 12⎠ 6 2
même arc de cercle BM
π π π 2 π π 3
 = 2BAM
BOM  = radians. f ⎛ ⎞ = sin = f ⎛ ⎞ = sin =
4 ⎝ 8⎠ 4 2 ⎝ 6⎠ 3 2
b. OHM est un triangle rectangle HOM  = π radians π π π 2π 3
4 f ⎛ ⎞ = sin = 1 f ⎛ ⎞ = sin =
donc il est rectangle isocèle en H. On a donc ⎝ 4⎠ 2 ⎝ 3⎠ 3 2
3π 3π 2 5π 5π 1
f ⎛ ⎞ = sin⎛ ⎞ = f ⎛ ⎞ = sin⎛ ⎞ =
2
OH = HM = r. ⎝ 8⎠ ⎝ 4⎠ ⎝ 12 ⎠ ⎝ 6⎠ 2
2 2
2 π
c. AHM est un triangle rectangle en H avec AH = r +
2
r f ⎛ ⎞ = sin π = 0
⎝ 2⎠
2
et HM = r . En utilisant le théorème de Pythagore, π π π π π 3π 5π π
2 x 0
on obtient 12 8 6 4 3 8 12 2
2 2
⎛ ⎛ 2⎞⎞ ⎛ 2 ⎞ 1 1 1 2 3 3 2 1
AM = ⎜ r ⎜ 1 + ⎟ ⎟ + ⎜ r ⎟ = r 2 ⎛ 1 + 2 + ⎞ + r 2
2 f ( x) 0 1 0
⎝ ⎝ 2 ⎠⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2⎠ 2 2 2 2 2 2 2
4.
( )
= r 2 2 + 2 ; donc AM = r 2 + 2.
y

⎛ 2⎞ j
r ⎜1 + ⎟
π AH ⎝
2+ 22⎠ 2+ 2 −π π 0 π π 2π 3π x
− i
d. cos = = = = . 2 2
8 AM r 2 + 2 2 2 + 2 2
2
π HM r 2 4+2 2
2 96 1.a. Soit x ∈ ,
sin = = = = .
8 AM r 2 + 2 2 2 + 2 4+2 2 g (− x ) = 2cos(2 × (− x )) = 2cos(−2 x ) = 2cos2 x
donc g (− x ) = g ( x ), g est paire.
93 a. 2sin x − 3 = 0 ⇔ sin x =
3 π
d’où x = . b. Soit x ∈ ,
2 3
3 2π g ( x + π) = 2cos(2 × ( x + π)) = 2cos(2 x + 2π) = 2cos2 x
b. 2sin x − 3 = 0 ⇔ sin x = d’où x = . donc g ( x + π) = g ( x ), g est périodique de période π.
2 3
5π π
2. La courbe sur ⎡⎢− ; 0⎤⎥ s’obtient par symétrie par
1
c. 2sin x − 1 = 0 ⇔ sin x = d’où x = .
2 6 ⎣ 2 ⎦
2 π rapport à l’axe des ordonnées car g est paire. On a
94 a. 2cos x − 2 = 0 ⇔ cos x = d’où x = − . π π
2 4 alors la courbe tracée sur ⎡⎢− ; ⎤⎥. La courbe entière
2 3π ⎣ 2 2⎦ 
b. 2cos x + 2 = 0 ⇔ cos x = − d’où x = .
2 4 s’obtient par translations de vecteur u, parallèle à

76
l’axe des abscisses
 et de norme π puis par translations 2.
de vecteur −u. x 0
π π 2π
π
4π 3π 5π

π π π π π 3π 5π π 3 2 3 3 2 3
x 0
12 8 6 4 3 8 12 2 1 2 3 3 2 1
h( x ) 0 1 0
g( x) 2 3 2 1 0 −1 − 2 − 3 −2 2 2 2 2 2 2

4. 3. y
y
1

j
j 0
i π π 3π 2π x
−π π 0 π π 2π 3π x
− i 2 2
2 2 −1

4. On complète la courbe en utilisant la symétrie


 par
97 1.a. Soit x ∈ , rapport à 0 puis par translation de vecteur u parallèle
−x⎞ x x
h(− x ) = cos ⎛ = cos ⎛ − ⎞ = cos
à l’axe des abscisses
 et de norme 4π et par translation
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2⎠ 2 de vecteur −u.
donc h(− x ) = h( x ), h est paire.
b. Soit x ∈ , 99 1.a. M et M1 sont symétriques par rapport à (OA).
x + 4π ⎞ x x
h( x + 4 π) = cos ⎛ = cos ⎛ + 2π⎞ = cos b. M et M1 ont donc la même abscisse
⎝ 2 ⎠ ⎝2 ⎠ 2 d’où cos(− x ) = cos x.
donc h( x + 4 π) = h( x ), h est périodique, de période M et M1 ont des ordonnées opposées
4π. d’où sin(− x ) = − sin x.
2. 2.a. M et M2 sont symétriques par rapport à 0.
π π 2π 4π 3π 5π b. M et M2 ont donc des coordonnées opposées
x 0 π 2π
3 2 3 3 2 3 d’où cos(π + x ) = − cos x et sin(π + x ) = − sin x .
3 2 1 1 2 3 −1 M et M1 ont des ordonnées opposées
h( x ) 1 0 − − −
2 2 2 2 2 2 d’où sin(− x ) = − sin x.
3. y 3.a. M et M3 sont symétriques par rapport à (OB).
b. M et M3 ont donc des abscisses opposées
1
d’où cos(π − x ) = − cos x.
j M et M3 ont la même ordonnée d’où sin(π − x ) = sin x.
π π 3
4.a. cos ⎛ − ⎞ = cos =
0 π π 3π 2π x
i
2 2 ⎝ 6⎠ 6 2
−1 π⎞ π 1

sin − = − sin = −
⎝ 6⎠ 6 2
4. On complète la courbe en utilisant la symétrie par 4π ⎞ π π 1
b. cos ⎛ = cos π + ⎞ = − cos = −

rapport à l’axe des ordonnées puis par translation de ⎝ 3⎠ ⎝ 3⎠ 3 2
vecteur u parallèle à l’axe des abscisses et de norme 4π π π 3
sin⎛ ⎞ = sin⎛ π + ⎞ = − sin = −

4π et par translation de vecteur −u. ⎝ 3⎠ ⎝ 3⎠ 3 2
5π π π 3
98 1.a. Soit x ∈ , c. cos ⎛ ⎞ = cos ⎛ π − ⎞ = − cos = −
−x⎞ x x ⎝ 6⎠ ⎝ 6⎠ 6 2
k (− x ) = sin⎛ = sin⎛ − ⎞ = − sin 5π π π 1
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2⎠ 2 sin⎛ ⎞ = sin⎛ π − ⎞ = sin =
⎝ 6⎠ ⎝ 6 ⎠ 6 2
donc k (− x ) = − k ( x ), k est impaire.
b. Soit x ∈ , 100 La propriété est vraie car la fonction sinus est
x + 4π ⎞ x x
k ( x + 4 π) = sin⎛ = sin⎛ + 2π⎞ = sin donc périodique de période 2π.
⎝ 2 ⎠ ⎝2 ⎠ 2
k ( x + 4 π) = k ( x ), k est périodique de période 4π. 101 La propriété est fausse : sin
π 5π
= sin
5π π 6 6
et − ≠ 2.
6 6
102 La propriété est fausse : f : x  x 2 est paire.

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 77


103 La propriété est fausse : f : x  x 2 + 1 est paire 2. A( x ) = 0 ⇔ sin x = 0 ce qui est vérifié pour x = kπ
et f (0) = 1. où k est ici un entier tel que x ∈[0 ; π] ainsi les deux
solutions de cette équation sont x = 0 et x = π.
104 La propriété est vraie car pour tout x réel
π
3. sin x est maximal pour x = et vaut 1 ainsi A est
f (− x ) = − f ( x ) , donc, pour x = 0 , f (0) = − f (0) 2
π
d’où f (0) = 0. maximale pour x = et vaut 4.
2
1 π
4. A( x ) = 2 ⇔ sin x = ce qui est vérifié pour x =
105 La propriété est vraie car pour tout x réel 2 6
cos(− x ) + k = cos x + k . π 5π
et x = π − = .
6 6
π 5. Les réponses obtenues confirment bien les conjec-
106 La propriété est fausse : sin⎛ − ⎞ + 2 = 1 tures émises par géométrie dynamique.
π ⎝ 2⎠
et − ⎛ sin + 2⎞ = −3.
⎝ 2 ⎠
110 Partie B
1. L’hexagone inscrit au cercle de rayon unité est un
107 Pour k = 0 , la fonction f : x  sin x est impaire
hexagone régulier de rayon OI = 1 alors que l’hexa-
donc la propriété est vraie. gone circonscrit est de rayon OA. Or OA correspond à
la longueur du côté d’un triangle équilatérale de hau-
108 La propriété est fausse car pour x = 0 l’égalité 2
teur unitaire d’où OA = . On montre que le péri-
est vérifiée. 3
mètre d’un hexagone régulier est égale à 6 fois son
rayon en rappelant qu’on peut le constituer de 6
triangles équilatéraux identiques ainsi on a :
Algo/Tice 6  2π 
12
⇔ 3  π  2 3.
3
109 Partie GeoGebra : 2.a. Dans le triangle SOL rectangle en S on a :
Grâce à l’outil de géométrie dynamique (Geogebra) on u1 = LI = 2LS = 2OLsinSOL = 2sin π = 2 − 3 .
peut constater que l’aire A( x ) du parallélogramme 12
b. Dans le triangle NOI rectangle en I on a :
MOPN s’annule pour x valant 0 ou π, atteint un maxi-
π π 5π v1 = 2NI = 2OItanNOI  = 2tan π .
mum en x = et vaut 2 pour x = et x = . 12
2 6 6 π π 2
c. On a u0 = 2sin = 1 et v 0 = 2tan = ainsi on a
On conjecture donc les variation de A : 6 6 3
2
u0 ◊ v 0 3 = 2 =2 2− 3
u0 + v 0
=
2 2+ 3
( )
1+
3
π π
π sin 12 sin
12 2− 3
Or tan = = = =2− 3
12 π π 2 + 3
cos 1 − sin 2
12 12
u ◊v
par conséquent on a bien : 0 0 = v1 .
u0 + v 0
En exploitant les formules de duplication on peut faire
la démonstration dans le cas général :
sina 2sinacosa sin(2a)
tana = = =
cosa 2cos2a − 1 + 1 cos(2a) + 1
1 tan(2a)sin(2a)
= =
Partie démonstration : 1 1 tan(2a) + sin(2a)
+
1. Pour x appartient à [0 ; π] on a sin x  0. L’aire du tan(2a) sin(2a)
parallélogramme OMNP est le produit de la longueur π
en admettant que un = 2sin(2a) = 2sin
de sa base OP par celle de sa hauteur représentée par 3 × 2n+1
l’ordonnée de M, valant sin x, qui est bien positive sur π π
et que v n = 2tan(2a) = 2tan où a =
l’intervalle d’étude. Ainsi A( x ) = 4sin x . 3×2 n +1 12 × 2n

78
on retrouve bien v n+1 =
un ◊ v n
un + v n
. Approfondissement
u0v1 π 111 • Pour s’échauffer
On a = tan = 2 − 3 = u1 . On peut géné-
2 12 1. y
raliser ce résultat en exploitant la même notation : 1 1 𝒞
unv n+1 2
= 2sin(2a)tana = 4sin2a = 2sina car
2 j
π
a ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ ⇒ sina  0 et on retrouve bien −π

π 0
i π π x
⎣ 6⎦ 2 2
uv −1
un+1 = n n+1 .
2
d. En utilisant les dodécagones on a 2. Tracer la droite d’équation y = 2 .
a. Cette droite ne coupe pas 𝒞.
12u1 < 2π < 12v1 ⇔ 6 2 − 3 < π < 12 2 − 3 ( ) b. Si un tel point d’intersection existait alors il existe-
12 rait un réel x tel que sin x = 2.
= .
2+ 3 3.a. Cette droite coupe la courbe en 2 points. Comme
la fonction sinus est de période 2π, cette droite coupe
3. On a c n = 6 × 2n d’où
la courbe en une infinité de points.
c nun < 2π < c nv n ⇔ 3 ◊ 2n ◊ un < π < 3 ◊ 2n ◊ v n.
b. Chacun de ces points d’intersection a une abscisse
1
Partie C α et une ordonnée simultanément égale à sinα et à .
2
1.a. La fonction A proposée renvoie les deux termes un c. Graphiquement, il n’y a qu’un point d’intersection
et v n pour un rang n donné. En effet, les variables u et π π
dont l’abscisse α est dans ⎡⎢− ; ⎤⎥. Il existe donc un
v sont initialisées respectivement à la valeur u0 et v0 ⎣ 2 2⎦
puis la boucle « pour » permet le calcul itératif des n π π 1 π
unique réel α de ⎡⎢− ; ⎤⎥, tel que sinα = et α = .
valeurs suivantes ainsi en sortie de boucle on renvoie ⎣ 2 2 ⎦ 2 6
bien l’encadrement de π renseigné en partie B.3.
b. Une inversion des lignes 6 et 7 renverrai un calcul • La fonction Arcsin
erroné car les formules de récurrence seraient 1. La courbe 𝒞 a un maximum valant 1 et un minimum
⎧ uv ⎧ unv n valant −1. Lorsque λ > 1 ou λ < −1, la droite d’équa-
⎪ un+1 = n n ⎪ v n+1 = tion y = λ n’a pas de point d’intersection avec la
⎪ 2 ⎪ un + vn
⎨ au lieu de ⎨ en courbe 𝒞 et donc il n’existe aucun réel x tel que
⎪ v = un+1v n ⎪ u = unv n+1 sinα = λ.
⎪ n+1 un+1 + v n ⎪ n+1 2 2. En revanche, lorsque −1  λ  1, la droite d’équa-
⎩ ⎩
raison du mode d’exécution séquentiel des instruc- tion y = λ a un, deux ou trois points d’intersection
tions Python. avec la courbe 𝒞 sur l’intervalle [−π ; π]. Comme la
4. Une exécution de cette fonction Python pour n = 1 fonction sinus est de période 2π, cette droite coupe la
renvoie : courbe en une infinité de points. Sur l’intervalle
(3.1058285412302498, 3.215390309173473) ce qui ⎡− π ; π ⎤ il n’y a qu’un seul point d’intersection donc il
correspond aux valeurs approchées des bornes de ⎢⎣ 2 2 ⎥⎦
π π
l’encadrement démontré en partie B.2.d. existe un unique réel x de ⎡⎢− ; ⎤⎥ tel que sin x = λ .
5. Pour n = 5 on obtient : (3.1414524722854638, ⎣ 2 2⎦
⎛ π⎞ 1 π ⎡ π π ⎤ 1 π
3.1418730499798255) ce qui est cohérent avec 3.a. sin = et ∈ − ; donc Arc sin⎛ ⎞ = .
3,1414 < π < 3,1419. ⎝ 6 ⎠ 2 6 ⎢⎣ 2 2 ⎦⎥ ⎝ 2⎠ 6
Pour n = 10 : (3.1415925166921594, π 3 π π π
b. sin⎛ − ⎞ = − et − ∈ ⎢⎡− ; ⎤⎥ donc
3.1415929273850995) ce qui est cohérent avec ⎝ 3⎠ 2 3 ⎣ 2 2⎦
3,1415925 < π < 3,141593. ⎛ 3⎞ π
6. Le programme proposé permet d’obtenir un enca- Arc sin⎜ − ⎟ = − .
⎝ 2 ⎠ 3
drement de π à 10−15 près. On obtient en retour : π π π π
n = 25, [ 3.141592653589795 3.141592653589796 ]. c. sin⎛ − ⎞ = −1 et − ∈ ⎢⎡− ; ⎤⎥ donc
⎝ 2⎠ 2 ⎣ 2 2⎦
À cause du cumul des erreurs de calculs liées au codage
π
en virgule flottante il est difficile d’obtenir une meil- Arc sin(−1) = − .
2
leure précision pour l’encadrement de π.
⎛ π⎞ 2 π ⎡ π π⎤ ⎛ 2⎞ π
d. sin = et ∈ ⎢− ; ⎥ donc Arc sin⎜ ⎟ = .
⎝ 4⎠ 2 4 ⎣ 2 2⎦ ⎝ 2⎠ 4

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 79


• La fonction Arccos π π π π π π
1. Graphiquement, lorsque −1  λ  1, la droite a.  x  ⇔ − −x − ⇔ 0 − x  ,
4 2 2 4 2 4
d’équation y = λ coupe la courbe en une infinité de π ⎡ π⎤
donc − x ∈ ⎢0 ; ⎥ .
points et un seul des points a une abscisse dans [0 ; π]. 2 ⎣ 4⎦
Nous pouvons donc définir cette nouvelle fonction Comme la propriété (P) est vérifiée pour tout réel de
Arc cos . ⎡0 ; π ⎤ , on a cos2⎛ π − x ⎞ = 2cos2 ⎛ π − x ⎞ − 1
π 1 π
2.a. cos = et ∈[0 ; π] donc Arc cos = .
1 π ⎣⎢ 4 ⎥⎦ ⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠
π
donc cos(π − 2 x ) = 2cos2 ⎛ − x ⎞ − 1.
3 2 3 2 3
5 π 3 5 π ⎝2 ⎠
b. cos ⎛ ⎞ = − et ∈[0 ; π] donc
⎝ 6⎠ 2 6 π
b. On a cos(π − 2 x ) = − cos2 x et cos ⎛ − x ⎞ = sin x.
⎛ 3 ⎞ 5π ⎝2 ⎠
Arc cos ⎜ − ⎟ = .
⎝ 2 ⎠ 6 Donc − cos2 x = 2sin2 x − 1 or sin2 x = 1 − cos2 x, d’où
c. cos π = −1 ; π ∈[0 ; π] donc Arc cos(−1) = π . cos2 x = 2cos2 x − 1.
π
π 2 π ⎛ 2⎞ π 3.a. D’après les parties 1. et 2., pour x ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ ,
d. cos = ; ∈[0 ; π] donc Arc cos ⎜ ⎟ = . f ( x ) = 0. ⎣ 2⎦
4 2 4 ⎝ 2⎠ 4
b. Soit x ∈ , f (− x ) = cos(−2 x ) − (2cos2 (− x ) − 1)
112 a. π radian correspond à 36°. AOM  mesure 36°. = cos2 x − (2cos2 x − 1) = f ( x ).
5
AOM est isocèle en O donc OMA  = OAM = 72°, Donc f est une fonction paire.
π
 = JMA
OMJ 
 = 36° et AJM = 180 – (36 + 72) = 72° donc Comme f ( x ) = 0 pour x ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ , f ( x ) = 0 pour
OJM est isocèle en J et JMA est isocèle en M. π ⎣ 2 ⎦
π π x ∈ ⎢⎡− ; 0⎤⎥.
b. OH = cos et OA = 1. donc HA = 1 – cos ⎣ 2 ⎦
5 π 5
et OJ = 1 – 2 × HA = 2cos – 1 c. Soit x ∈ ,
5 f ( x + π) = cos2( x + π) − (2cos2 ( x + π) − 1)
1  OR 1
c. OR = et cosAOM =
2 OJ
d’où OJ =
2cos
π ( )
= cos(2 x + 2π) − 2 × (− cos x )2 − 1
5 = cos2 x − (2cos2 x − 1)
ππ 11 2 2ππ––2cos ππ
2cos
2cos – –
1 1
= = 4cos
4cos 2cos ––11==00
d. 55 ππ ⇔ 55 5 5 = f ( x)
2cos
2cos
55 donc f est périodique de période π.
π
cos est une racine positive du polynôme π π
5 d. f ( x ) = 0 pour x ∈ ⎢⎡− ; ⎤⎥, intervalle d’amplitude
4x2 – 2x – 1 = 0. ⎣ 2 2⎦
1– 5 1+ 5 π. Comme f est de période π, f ( x ) = 0 pour tout
e. Les racines sont et . x ∈ .
4 4
e. On en déduit que pour tout réel x
π π 1+ 5 cos2 x − (2cos2 x − 1) = 0, donc cos2 x = 2cos2 x − 1.
f. cos > 0 donc cos = .
5 5 4 π π π
4.a. Posons x = , cos = 2cos2 − 1
8 4 8
 est un angle au centre interceptant le 2 π
113 1.a. AOC = 2cos − 1
2
 que l’angle inscrit ABC donc 2 8
même arc de cercle CA
 2
AOC = 2 x. OA = OB donc OAB est isocèle en O et donc O π +1 2 1 π
se projette au milieu de [AB], donc I milieu de [AB]. donc cos2 = 2 = + or cos > 0
8 2 4 2 8
b. AOH est rectangle en H et OA = 1, donc cos2 x = OH.
c. BOI est rectangle en I et OB = 1 , donc cos x = BI . π 2 1
donc cos = +
BH 8 4 2
d. BHA est rectangle en H donc cos x = , d’où π π π
2 × BI Posons , cos = 2cos2 − 1
BH = 2BI × cos x = 2cos2 x . 12 6 12
e. OH = BH − BO = BH − 1 = 2cos2 x − 1. 3 π
π = 2cos2 − 1
f. D’après b., OH = cos2 x, donc pour x ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ , 2 12
⎣ 4⎦
cos2 x = 2cos2 x − 1. π 3 1 π
π π donc cos2 = + or cos > 0
2. Soit x ∈ ⎢⎡ ; ⎤⎥. 12 4 2 12
⎣4 2⎦
π 3 1
donc cos = + .
12 4 2

80
b. sin2 2 x = 1 − cos2 2 x b. x (t ) = xM (t ) + HT où xM (t ) = cos2πt et, en utilisant
le théorème de Pythagore dans MHT rectangle en H
= 1 − (2cos2 x − 1)
2
avec MH = sin2πt et MT = 3, HT = 9 − sin2 2πt , d’où
= −4cos 4 x + 4cos2 x x (t ) = 9 − sin2 2πt + cos2πt.
= 4cos2 x (1 − cos2 x ) 6. x (0) = 9 + 1 = 4 , conforme à la question 1.a.
1
= 4cos2 x sin2 x x ⎛ ⎞ = 9 − 1 = 2, conforme à la question 1.c.
⎝ 2⎠
π
Pour x ∈ ⎢⎡0 ; ⎤⎥ cos x  0, sin x  0 et sin2 x  0 , d’où
⎣ 4⎦ 115 Sur [−π ; π] cette inéquation a pour solution tout
sin2 x = 2cos x sin x. Avec un raisonnement analogue π π π π
à celui de la partie 2 et de la partie 3, on montre que réel x de ⎤⎥− ; − ⎥⎤ ∪ ⎢⎡ ; ⎡⎢. En utilisant la périodi-
⎦ 3 6 ⎦ ⎣6 3 ⎣
pour tout réel x, sin2 x = 2sin x cos x.
cité de la fonction cosinus, l’ensemble solution sur
114 1.a. M(1;0) et T (4 ;0). [−3π ;3π] est :
⎤− 7π ; − 13π ⎤ ∪ ⎡− 11π ; − 5π ⎡ ∪ ⎤− π ; − π ⎤
( )
b. M(0 ;1) et T 2 2 ;0 , en utilisant le théorème de ⎥⎦ 3 6 ⎥⎦ ⎢⎣ 6 3 ⎢⎣ ⎥⎦ 3 6 ⎥⎦
Pythagore dans BOT rectangle en O.
π π 5π 11π ⎤ ⎡13π 7π ⎡
c. M(−1;0) et T (2;0) . ∪ ⎢⎡ ; ⎢⎡ ∪ ⎤⎥ ; ∪ ; − ⎢.
⎣ 6 3 ⎣ ⎦ 3 6 ⎥⎦ ⎢⎣ 6 3⎣
(
d. M(0 ; − 1) et T 2 2 ;0 . )
OT 2 2
2. cos α = = , d’où α ≃ 0,34 rad obtenu à la cal- 116 En posant X = sin x, l’équation s’écrit
BT 3 1
culatrice avec la fonction arccos. 2X2 − 3X + 1 = 0 qui a pour solution X1 = et X2 = 1.
2
3.a. En 1 s, M fait un tour et parcourt 2π m. 1
b. En 1 s, T passe de l’abscisse 4 à l’abscisse 1 puis sin x = a pour solution dans [−3π ;3π] les réels
2
revient à l’abscisse 4. Il a parcouru 6 m.
4.a. M se situe en B car en 2,25 s, M fait 2 tours et ¼ { 5π 4 π π 2π 7π 8 π
− ;−
3
; ; ; ;
3 3 3 3 3 }
.
de tour. sin x = 1 a pour solution dans [−3π ;3π] les réels
b. En 5 s, M fait 5 tours.
7 7
0,875 = , donc M est au de tour après A (ou de
8 8
1
8
{ 3π π 5π
− ; ;
2 2 2 }.

Donc l’ensemble des réels de [−3π ;3π] solution de


tour avant A) au bout de 5,875 s.
5.a. En 1 s, M a parcouru 2π m du cercle. l’équation 2sin2 x = −1 + 3sin x est
En t s, M a parcouru 2πt m du cercle (de rayon 1) donc
les coordonnées de M sont (cos2πt ; sin2πt ).
{ 5π 3π 4 π π π 2π 7π 5π 8 π
− ;− ;−
3 2
; ; ; ; ; ;
3 3 2 3 3 2 3
. }

Chapitre 6 • Fonctions trigonométriques | 81


Chapitre CALCUL VECTORIEL
ET PRODUIT SCALAIRE
7
 ⎛ 1 ⎞  ⎛ 4 ⎞
MISE EN ROUTE 7 AB
⎜⎝ −3 ⎟⎠
et AC ⎜ ⎟
⎝1⎠
 
et AB ◊ AC = 1 × 4 + ( −3 ) × 1 = 1, donc ( AB ) et ( AC ) ne
 
  
  
  
 sont pas perpendiculaires.
1 AB = DC ; AD = BC ; BA = CD ; DA = CB.
  ⎛ 1 ⎞  ⎛ 2 ⎞
8 AB et AC ⎜ ⎟
2 a. AB(3; − 3) ⎜⎝ −1 ⎟⎠ ⎝ 3⎠
  
b. 3AB(9; − 9) et AB ◊ AC = 1 × 2 + ( −1 ) × 3 = −1, donc ( AB ) et ( AC ) ne
 
c. j + AB(3; − 2) sont pas perpendiculaires.
       
3 On a OA = − AO et AB = AO + OB, donc AB = OB − OA. 9 OA ⋅ OB = OA ⋅ OB ⋅ cosAOB
   = 15 = 1 et AOB
d’où cosAOB  = π rad.
4 u (1;1) et v (2; − 3). 5×6 2 3
     
5 u − v = 0i + j ◊ OB
 = OA
10 cosAOB   = −
3  = 5π rad .
donc AOB
OA ◊ OB 2 6
 1  
6 u = − v , donc u et v sont colinéaires.
3  
 OA ◊ OB 1  = 2π rad .
11 cosAOB =   = − donc AOB
OA ◊ OB 2 3

EXERCICES 
 
OA ◊ OB
12 cosAOB =   = −
2  = 3π rad .
donc AOB
OA ◊ OB 2 4

Application directe  


OA ◊ OB
 = 
13 cosAOB  = π rad.
 = −1 donc AOB
  OA ◊ OB
1 u ◊ v = 2 × ( −2 ) + 3 × 3 = 5 donc ils ne sont pas
orthogonaux.
 ⎛ −2 ⎞  ⎛ 2 ⎞  
  14 AB , AC d’où AB = 5 , AC = 13 et
2 u ◊ v = ( −2 ) × 3 + 3 × 2 = 0 donc ils sont orthogo- ⎜⎝ −1 ⎟⎠ ⎜⎝ −3 ⎟⎠
 
naux.
AB ◊ AC = −1 donc cosBAC =− 1 =− 1
  5 13 65
 =  ◊ OB
3 cosAOB
OA  = 0 rad.
 = 1 donc AOB ⎛ 1 ⎞ 
Arccos ⎜ − ⎟ ≃ 97,165 donc BAC  97,1°.
OA ◊ OB ⎝ 65 ⎠
    ⎛ −1 ⎞   ⎛ 5⎞    
 =  ◊ OB
4 cosAOB
OA  = π rad.
 = −1 donc AOB
15 u + v

⎝ 5⎠ ⎟ ⎝ 1⎠
( )(
et u − v ⎜ ⎟ donc u + v ◊ u − v = 0, )
   
OA ◊ OB ( ) ( )
donc u + v et u − v sont orthogonaux.
 
5 ||AB|| = (3 – (–1))2 + (1 – 4)2 = 5 .
16 d. OA ◊ OB = OA ◊ OB cosAOB

 ⎛ 1 ⎞    
  

6 u+v d’où u + v = 12 + ( −1 )2 = 2 . 17 c. BA et CA sont orthogonaux donc BA ◊ CA = 0.
⎜ ⎟
⎝ −1 ⎠
Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 83
 
  
 
 
 AB
18 AB et DC sont orthogonaux donc AB ◊ DC = 0. 30 a. CA ◊ CB = CI2 − ( théorème 10 )
4

19 AB = ( 2 − 1 )2 + ( 0 − 1 )2 + ( −2 − 1 )2 = 11 . 
  = 3−1 = 2
1
b. AI ◊ AC = AI ◊ AC ◊ cos60 = 1 × 2 × = 1
        2
20 u + v = ( 2 + 6 )2 + ( −1 + 0 )2 + ( 0 + 3 )2 = 74 . c. CI ◊ CA = CA ◊ CI = CI ◊ CI = 3 et A se projette orthogo-
nalement sur ( CI ) en I.
21 a. O(0 ; 0 ; 0) et F(1 ; 1 ; 1)

 
d’où OF = ||OF || = 12 + 12 + 12 = 3 
31 a. AI ◊ AC = AI ◊ AC ◊ cosIAC

( )( )
    
1 = AD + DI ◊ AD + DC
b. I 1 ; ; 0 et G(0 ; 1 ; 1)
2
= AD2 + DI × DC
2
1 3 3 2
d’où IG = 12 + + 12 = a
 = AD + DI × DC =
2
2 2 b. D’après a. cosIAC 2 ,
AI × AC 3 2
−1
 ⎛ ⎞ 2
a 2a2
22 I ( 2;1;0 ) et J( 1;2;1 ) d’où IJ⎜ 1 ⎟ .
⎜ ⎟ où a est la longueur du côté de ce carré
⎝ 1⎠
  = 3 , donc IAC
d’où cosIAC  = 30°.
donc IJ = IJ = 3 . 2
32 Soit I milieu de [BC ].
⎛ −1 ⎞
( )
         
 
 ⎜ ⎟ AB ◊ BC + AC ◊ BC = AB + AC ◊ BC = 2AI ◊ BC = 0
23 c. AB 3 d’où AB = 9 = 3.
⎜ ⎟    
⎜⎝ 5 ⎟⎠ car ( AI ) ⊥ (BC ). Donc AB ◊ BC = − AC ◊ BC.
1⎞
 ⎛ 
 

24 b. I ( 1;0 ;2 ) et J( 2;1;0 ) d’où IJ⎜ 1 ⎟ . 33 a. BI et AI sont colinéaires, de sens contraire
⎜ ⎟ 
  
⎝ −2 ⎠ donc BI ◊ AI = −BI ◊ AI.
donc IJ = 6 .
a2
=−
 ⎛ 1⎞  4
   
25 v
⎜⎝ ⎟⎠ est orthogonal à u.  ◊ AB
b. AH  = 3◊AB
 ◊AB
 =3a
2

( )
2  
et AH ◊ AB = AB + BH ◊ AB = a2 + BH ◊ AB
26 a. L’angle est aigu donc le produit scalaire est  
strictement positif. d’où BH ◊ AB = 2a2.
b. L’angle est aigu donc le produit scalaire est stricte-    
ment positif. 34 c. AB ◊ BD = −BA ◊ BD = −BO ◊ BD
c. Les vecteurs sont orthogonaux donc le produit sca- = −2 × 4 = −8
laire est nul. où 0 est le centre du losange
d. L’angle est obtus donc le produit scalaire est stric-  
tement négatif. 35 a. AM ◊ AB = −
AB
× AB = 8
2
     
     
27 Si AB ◊ AC = − AB ◊ AC alors AB et AC sont coli- (
36 1. a. AB ◊ BC = AB ◊ BA + AD + DC .
)
néaires de sens contraire donc A, B, C sont alignés et
= − AB2 + AB × DC = 15
A ∈[BC ]. 
        
2.b. CD ◊ BC = CD ◊ (BA + AD + DC ) = CD × BA − CD2 = −24.

      
3.c. BC ◊ DA = (BA + AD + DC ) ◊ DA = − AD2 = −16 .
28 a. A se projette orthogonalement sur (BC) en I
milieu de [BC] donc BA ⋅ BC = BI ⋅ BC = 1 × 2 = 2
b. Quelle que soit la longueur AB, le point A se pro-
jette orthogonalement en I et donc BA ⋅ BC a une
valeur fixe.
Auto-évaluation
29 a. AB ⋅ CD = 0 ⇔ AB et CD orthogonaux
⇔ (AB) ⊥ (CD). 37 a. OA ⋅ OB = 3 × 2 × cos45° = 3 2
b. AB ⋅ CD = –AB ⋅ CD ⇔ AB et CD sont colinéaires de
sens contraires ⇔ (AB) // (CD) b. OA ⋅ OB = 3 × 2 × cos150° = –3 3

84
 2 u2b
38 IB, ID, BI et DI sont orthogonaux à AI . 54 a. u1 = 22 + ( −1 )2 = 5
 2 u2c
39 AD, DA, BC et CB sont orthogonaux à AB. u2 = 32 + 62 = 45
 
40 ||AI|| =
5 2 u1 ◊ u2 = 2 × 3 + ( −1 ) × 6 = 0
2     j u2a
b. 2u1 ◊ u2 = 2 × u1 ◊ u2 = 0
    2  
41 AD ⋅ AC = 5 × 5 2 × cos45° = 25
( )
u1 − u2 ◊ 2u1 = 2 u1 − 2u1 ◊ u2 = 10
O i
u1
     2     
( )( )
5 2 5 2 25 2
42 IA ⋅ IC = – × =– c. 3u1 − u2 ◊ u1 + u2 = 3 u1 + 3u1 ◊ u2 − u1 ◊ u2 − u2
2 2 2
= 3 × 5 − 45 = −30
5 2      2     
( ) ( )
2
43 BI ⋅ BD = × 5 2 = 25 2 u1 − 2u2 ◊ 3 u1 + 2u2 = 6 u1 + 4u1 ◊ u2 − 12u2 ◊ u1 − 8 u2
2
  = 6 × 5 − 8 × 45 = −330
44 a. u ⋅ v = 2 × 1 + 0 × (–3) = 2
  ⎛ 1 ⎞  ⎛ 2⎞
55 a. u1
b. || v || = 12 + (–3)2 = 10 ⎜⎝ −1 ⎟⎠ et u2 ⎜⎝ 1 ⎟⎠ donc
   
c. || u + v || = (2 + 1)2 + (0 + (–3))2 = 18
u1 ◊ u2 = 1 × 2 + ( −1 ) × 1 = 1

45 BC2 = AB2 + AC2 – 2AB ⋅ AC cosA  ⎛ 1⎞  ⎛ a⎞  
u1 ⎜ ⎟ et u3 ⎜ ⎟ donc u1 ◊ u3 = a + 1
⎝ −1 ⎠ ⎝ −1 ⎠
d’où BC = 13 – 6 3 .
 ⎛ 0⎞
On a a + 1 = 1 donc a = 0 et u3 ⎜ ⎟ .
46 Faux c’est un nombre réel. ⎝ −1 ⎠
 ⎛ 1 ⎞  ⎛ −1 ⎞  
47 Faux il peut être négatif. b. u1 ⎜ ⎟ et u4 ⎜ ⎟ donc u1 ◊ u4 = −1 − b
⎝ −1 ⎠ ⎝ b⎠
 ⎛ −1 ⎞
48 Vrai d’après le théorème 3. On a −1 − b = 1 donc b = −2 et u4 ⎜ ⎟ .
⎝ −2 ⎠
    
49 Faux, si les deux vecteurs sont de sens contraire c. « simplifier » par u l’égalité u ◊ v = u ◊ w indiquerait
 
alors le produit scalaire est négatif. que v = w , or les 2 questions précédentes donnent un
contre-exemple. On ne peut donc pas faire ce genre de
50 c. Théorème 11 simplification.
=–1
51 a. cosA  ⎛ 5 ⎞  ⎛ 3⎞
4 56 a. u et v ⎜ ⎟ sont orthogonaux.
⎝ −3 ⎟⎠
⎜ ⎝ 5⎠  
b. Tout vecteur colinéaire à v est orthogonal à u,
 ⎛ −3 ⎞  ⎛ −6 ⎞  ⎛ 6 ⎞  ⎛ 9 ⎞
Entraînement comme v1 ⎜ ⎟ , v2 ⎜
⎝ −5 ⎠
,v ,v
⎝ −10 ⎟⎠ 3 ⎜⎝ 10 ⎟⎠ 4 ⎜⎝ 15 ⎟⎠
.

52 1. a. Le produit scalaire est bilinéaire et symé-    π  1


          57 u ◊ i = u × i × cos = 2 × 1 × = 1.
( )( ) ( ) ( )
trique donc u + u ′ ◊ v + v ′ = u + u ′ ◊ v + u + u ′ ◊ v ′
   
3 2
      ⎛ π π⎞ 3
   
( ) (
= v u + u′ + v ′ u + u′
       
) u ◊ j = u × j × cos −
⎝ 2 3⎠
= 2×1×
2
= 3.

( )( )
b. u + u ′ ◊ v + v ′ = v ◊ u + v ◊ u ′ + v ′ ◊ u + v ′ ◊ u ′  
58 On a u ◊ v = 0
       
 2   = u◊ v + u ◊ v ′ + u ′ ◊ v + u ′ ◊ v ′ a. Utilisons le théorème 8 :
(
2. u + v = u + v ◊ u + v )( )  2 2 
2u + 3v = 2u + 2 × 2u ◊ 3v + 3v
 2
( )( )
       
= u ◊u + u ◊v + v ◊u + v ◊v 2  2
2   2 = 4 u +9 v
= u + 2u ◊ v + v   2   
( )( )
2 2
2u − 3v = 2u + 2 × 2u ◊ −3v + −3v
 ⎛ 3 ⎞  ⎛ 2⎞ 2 2
53 a. u1 et u2 ⎜ ⎟ , on a 6 − y = 5 d’où y = 1 .
⎜⎝ −1 ⎟⎠ ⎝ y⎠ = 4 u +9 v
b. On a 6 − y = −1 d’où y = 7.  2  2
c. On a 6 − y = 0 d’où y = 6. d’où 2u + 3v − 2u − 3v = 0

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 85


    2       
( )( ) c.
2
b. 2u + v ◊ u − 2v = 2 u − 4u ◊ v + v ◊ u − 2 v u1 ◊ u2 = ( −1 )( −3 ) + ( −2 )( −6 )

( )
2  2 j = 15
=2 u − v O i
u1
  2 2    2
c. u + v = u + 2u ◊ v + v
  2 2    2
u−v = u − 2u ◊ v + v u2
 2  
u+v + u−v
2
(
2 
=2 u + v
2
) d.   1
    u1 ◊ u2 = ( −1 ) × 3 + × 6
59 On a u = 4, v = 6 et u ◊ v = 8 u2 2
    2      =0
( )( )
2
a. 3u − v ◊ 2u + v = 6 u + 3u ◊ v − 2v ◊ u − v
= 6 × 16 + 8 − 36 = 68
 u1 j
1   ⎛  v ⎞ 1  2 1    1 
b. ⎛ u + v ⎞ ◊ ⎜ u − ⎟ = u − u ◊ v + v ◊ u − v
2
⎝2 ⎠ ⎝ 2⎠ 2 4 2 O i
3
= 8+
× 8 − 18 = −4
4
 2 2   2 63
c. u + v = u + 2u ◊ v + v
i+ j
= 16 + 2 × 8 + 36 = 68
   
60 u et v sont orthogonaux ⇔ u ◊ v = 0 . O
  i
a. u ◊ v = ( m − 4 ) × 2m + ( 2m + 1 )( 3 − m ) = −3m + 3
et −3m + 3 = 0 ⇔ m = 1. i– j
 
b. u ◊ v = ( 2 − m ) × 3 + 5 × ( m − 1 ) = 2m + 1 2  2    
1 On a i = j et i ◊ j = j ◊ i = 0
et 2m + 1 = 0 ⇔ m = − .
2
( )( )
      2      2
c. u ◊ v = m × 2 + ( 3 − m ) × ( − m ) = m2 − m = m( m − 1 ) i + j ◊ i − j = i − i ◊ j + j ◊i − j = 0
et m( m − 1 ) = 0 ⇔ m = 0 ou m = 1.
( ) ( )
   
donc i + j et i − j sont orthogonaux.
( )
        
61 AB ◊ BD = AO + OB ◊ BD = AO ◊ BD + OB ◊ BD
   
Or AO et BD sont orthogonaux, OB et BD        
64 u + v = i − 3 j + 2i + j = 3i − 2 j
sont colinéaires
  de sens contraires,        
donc AB ◊ BD = −OB × BD = −1 × 2 = −2. u − v = i − 3 j − 2i − j = − i − 4 j

( )( )
       
62 a. ( )( )
u + v u − v = 3i − 2 j −i − 4 j

j i 2     2
= −3 i − 12i ◊ j + 2 ji + 8 j
O
u1
= −3 + 8 = 5

65 Utilisons la relation de Chasles en faisant appa-




u2 raître KL

      
  CD = CK + KL + LD
u1 ◊ u2 = 4 × 3 + ( −1 ) × ( −5 ) = 17           
b.   AB ◊ CD = AB ◊ CK + AB ◊ KL + AB ◊ LD
    

u2
u1 ◊ u2 = ( 3 )( − 3 ) + 12 × 1 or AB et CK sont orthogonaux donc AB ◊ CK = 0
    

u1
j 1 AB et LD sont orthogonaux donc AB ◊ LD = 0
= −3 +  
   
O i 2 donc AB ◊ CD = AB ◊ KL et on procède de même pour cha-
5 cun des produits scalaires pour obtenir les égalités
=−
2 demandées.

86
( )
         b. Appelons H le pied de la hauteur issue de A.
66 OA ◊ OB = OA ′ + A ′A ◊ OB = OA ′ ◊ OB car A ′A et OB
ABH est un triangle rectangle en H.
sont orthogonaux.
 = AH
( )
         donc sinCBA
OA ◊ OB = OA ◊ OB′ + B′B = OA ◊ OB′ car OA et B′B sont AB

d’où AH = AB × sinCBA
orthogonaux.
    AH = 5 × sin60°
donc OA ◊ OB′ = OA ′ ◊ OB.
5 3
AH =

67 BC2 = AB2 + AC2 − 2AB × AC × cosBAC 2
c. Appelons I le milieu de [BC ]. [ AI ] est la médiane
π issuede
= 62 + 32 − 2 × 6 × 3 × cos  A.

6 
On a AB ◊ AC = AB × AC × cosBAC
3 1
= 36 + 9 − 36 × = 5 × 7 × (d’après a)
2 7
(
= 45 − 18 3 = 9 5 − 2 3 ) =5
  BC2
donc BC = 3 5 − 2 3 . Or AB ◊ AC = AI2 −
4

68 BC2 = AB2 + AC2 − 2AB × AC × cosBAC 64
= AI2 −
4
π
= 62 + 42 − 2 × 6 × 4 × cos = AI2 − 16
3
donc AI2 − 16 = 5 d’où AI2 = 21 et donc AI = 21 .
1
= 36 + 16 − 48 ×
2 71 a. ACGE a ses côtés opposés parallèles et les
= 28 2 côtés consécutifs forment un angle droit donc ACGE
est un rectangle de largeur AE = 3 et de longueur
 ⎛ −6 ⎞  ⎛ 1 ⎞   ⎛ 7 ⎞  ⎛ −7 ⎞   ⎛ 8⎞
69 AB AC BC AD DC AC = 3 2 . (AC est déterminée avec le théorème de
⎜⎝ −4 ⎟⎠ ⎜⎝ −8 ⎟⎠ ⎜⎝ −4 ⎟⎠ ⎜⎝ −9 ⎟⎠ ⎜⎝ 1 ⎟⎠
Pythagore
  dans le triangle ABC rectangle isocèle en B).

AB = AB = ( −6 )2 + ( −4 )2 = 52 b. OA ◊ OC = OA × OC × cos α . E G
 Avec le théorème de Pytha-
AC = AC = 12 + ( −8 )2 = 65 gore dans le triangle ACE rec- O

 tangle en A, on obtient
BC = BC = 72 + ( −4 )2 = 65 = AC EC = 27 . Les diagonales d’un α

   rectangle sont de même lon- A
CA ◊ CB = ( −1 )( −7 ) + ( 8 )( 4 ) ≠ 0 gueur et se coupent en leur
I C
donc ABC est isocèle de sommet principal C. 27   27

 milieu donc OA = OC = , d’où OA ◊ OC = cos α .
DC = DC = 82 + 12 = 65 = AC 2 4
     AC2
et CA ◊ CD = ( −1 )( −8 ) + ( 8 )( −1 ) = 0 , c. I est le milieu de [ AC ] donc OA ◊ OC = OI2 −
4
donc ACD est rectangle isocèle en C.   3
d’où OA ◊ OC = ⎛ ⎞ −
2
(3 2 ) 2

=− .
9
⎝ 2⎠ 4 4

70 a. On a BC2 = AB2 + AC2 − 2AB × AC × cosBAC
27 9 1
d. Nous avons donc cos α = − , donc cos α = − .

64 = 25 + 49 − 2 × 5 × 7 × cosBAC 4 4 3
⎛ 1⎞
 = 25 + 49 − 64 = 1
donc cosBAC Or Arccos − ≃ 109,47° , d’où α ≃ 109,5°.
2×5×7 7 ⎝ 3⎠
⎛ 1⎞  ≈ 81,8°  2  2
or Arccos ≈ 81,8° donc BAC 72 a. • AM2 = AM = x AB = x 2a2
⎝ 7⎠
 = 64 + 25 − 49 = 1
De même, on obtient : cosCBA
 2    2 
2×5×8 2 • AP2 = AP = AC + CP = ( 1 − x ) AC = ( 1 − x )2 a2
1     
or Arccos = 60° donc CBA = 60°   = 60°
2 • AM ◊ AP = AM AP cosMAP avec MAP
 = 64 + 49 − 25 = 88 = 11
et cosACB
2×7× 8 112 14 = x ◊ a ◊ ( 1 − x )a cos60°
⎛ 11 ⎞  ≈ 38,2°. x ( 1 − x )a2
or Arccos ≈ 38,2° donc ACB =
⎝ 14 ⎠ 2
Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 87
• (formule d’Al-Kashi) Lorsque M ∈ ]M0′ ;M0′′[ , Y est négatif, cela signifie que

MP2 = AM2 + AP2 − 2AM ◊ AP cosMAP l’angle AMB  est obtus.
= x 2a2 + ( 1 − x )2 a2 − x ◊ a ◊ ( 1 − x ) ◊ a Lorsque M ∈{M0′ ;M0′′}, Y est nul, cela signifie que
l’angle AMB  est droit.
= 3a2 ( x 2 − x + 1 ) Lorsque M est sur l’axe des abscisses privé du segment
b. De manière analogue, on détermine NP2 et MN2 et [ M0′ ;M0′′ ], Y est positif, cela signifie que l’angle AMB

on obtient NP2 = NM2 = MP2 donc le triangle MNP est est aigu.
équilatéral. d. Traçons le cercle de diamètre [ AB ], celui-ci coupe
l’axe des abscisses en deux points M0′ et M0′′. En effet,
( )

   
 1  
73 a. BC = BA + AC et AI = AB + AC ainsi M0′ et M0′′ sont deux points de l’axe des abscisses
  2 
( )( )

    
et AM 0′ B, AM0′′B sont droits.
d’où 2BC ◊ AI = BA + AC ◊ AB + AC  
2. D’après
  la question 1. a., MA ◊ MB = x 2 − 9 x + 9, or
       
= BA ◊ AB + BA ◊ AC + AC ◊ AB + AC ◊ AC MA ◊ MB = MA × MB × cosAMB 

( )
   avec MA = ( 1 − x )2 + 1 et MB = ( 8 − x )2 + 82
= − AB2 + AC BA + AB + AC2
= x2 − 9 x + 9
= AC2 − AB2 Donc cosAMB
( 1 − x )2 + 1 × ( 8 − x )2 + 64
( )

      
b. BC ◊ AI = BC ◊ AH + HI −11 11
=
Pour x = 4 , on obtient cosAMB =−

   
  10 × 80 20 2
= BC ◊ HI car BC et AH sont orthogonaux ⎛ 11 ⎞
Or Arccos ⎜ − ≈ 112,89°

   ⎝ 20 2 ⎟⎠
= −BC ◊ IH   
donc AC2 − AB2 = −2BC ◊ IH  < 113°.
Donc 112° < AMB
c. Lorsque AC = 4, AB = 3 et BC = 6

   1 1 7 π
BC ◊ IH = − ( AC2 − AB2 ) = − ( 16 − 9 ) = − 76 a. x A = 4cos
3
=2

   2 2 2 π
BC et IH sont colinéaires avec un produit scalaire néga- yA = 4sin = 2 3
3
7 π
tif ⎛ − ⎞ , ils sont donc de sens contraire. On a donc Le vecteur AB forme avec l’horizontale un angle de −
⎝ 2⎠ 6
7 7 et a pour norme 3 donc ses coordonnées sont :
−BC ◊ IH = − avec BC = 6, donc IH = .
π π
xB − x A = 3cos ⎛ − ⎞ yB − yA = 3sin⎛ − ⎞
2 12
et
74 M( X,Y ) se projette en H( X, −4 ). ⎝ 6⎠ ⎝ 6⎠
 2 3 3 3
MO2 = OM = X2 + Y 2 d’où xB = 2 + et yB = 2 3 −
2 2
 ⎛ 0 ⎞ xC = xB et yC = yB − 1
MH⎜ donc 3 3 5
⎝ −4 − Y ⎟⎠ d’où xC = 2 + et yC = 2 3 −
 2 2 2
MH2 = MH = ( −4 + Y )2 = ( 4 + Y )2 = 4 + Y yC 4 3 − 5
b. tanα = =
xC 3 3 + 4
 ⎛ 1 − x ⎞  ⎛ 8 − x ⎞
75 1. a. MA
⎜ ⎝1 ⎟⎠ MB⎜⎝ 8 ⎟⎠ =
(4 )(
3 −5 3 3 −4 ) = 56 − 31 3
  (3 3 + 4 )( 3 3 − 4) 11
d’où MA ◊ MB = ( 1 − x )( 8 − x ) + 8 ⎛ 56 − 31 3 ⎞ π
Or Arc tan⎜ ⎟ ≃ 0,21rad ≃ rad
Y= − 9x + 9
x2 ⎝ 11 ⎠ 15
b. Le trinôme x 2 − 9 x + 9 possède 2 racines car π
9−3 5 donc α ≃ rad
∆ = 45 . Notons les x1 et x2. On a x1 = et 15
2
9+3 5 77 a.
x2 =
( )( )
. Donc Y (c’est-à-dire ce trinôme) est 
   
     
2 IA ◊ IB = ID + DA ◊ ID + DA + AB
positif lorsque x ∈ ] −∞ ; x1 [ ∪ ] x2 ; + ∞ [ .

               
Y est nul pour x ∈{ x1 ; x2 }. = ID ◊ ID + ID ◊ DA + ID ◊ AB + DA ◊ ID + DA ◊ DA + DA ◊ AB
Y est négatif pour x ∈ ] x1 ; x2 [.
= ID2 + 0 − ID × AB + 0 + DA2 + 0
c. Appelons M0′ et M0′′, les positions de M lorsque x vaut
respectivement x1 et x2. = 12 − 1 × 4 + 42
= 13

88
( )
b. Avec le théorème de Pythagore dans les triangles        
4. a. BA ◊ BC = BH + HA ◊ BC = BH ◊ BC car ( AH ) ⊥ (BC )
rectangles

   IDA et ICB, on obtient IA = 17 et IB = 5.   
 = 13
IA ◊ IB = IA × IB × cosAIB et BA
  ◊  = 15 .
BC
 = 13 or Arccos ⎛⎜ 13 ⎞⎟ ≃ 50,91°
cosAIB BH et BC sont colinéaires, de produit scalaire positif,
 donc H∈]BC )
⎝ 5 17 ⎠ ils
5 17  sont donc  demême
 sens
 et
( )
     

donc AIB ≈ 51° . CA ◊ CB = CH + HA ◊ CB = CH ◊ CB car ( AH ) ⊥ (BC ) et

  
  CA ◊ CB = 28 

 = 21
78 1. AB ◊ AC = AB × AC × cosBAC donc CH et CB sont colinéaires de même sens donc
= 21 1 H ∈]CB ).
donc cosBAC =
6×7 2 Donc H ∈ ]BC [ ou encore H ∈[BC ].
 = π rad.
donc BAC  = AH ,
3 b. Dans le triangle ABH rectangle en H, sinABH
  2  2  2   6
2. a. BA + AC = BA + AC + 2BA ◊ AC  = sinABC
or sinABH  = 1 − cos2 ABC
  car cos2 α + sin2 α = 1 ,
= AB2 + AC2 − 2AB ◊ AC 15 ⎞ 2 1 323 21 129
donc AH = 6 × 1 − ⎛⎜ =6 =
= 62 + 72 − 2 × 21 ⎝ 6 43 ⎟⎠ 1 548 43
= 43 AH × BC 21 3

   et ( ABC ) = = .
b. BC = BC = BA + AC = 43 2 2

( )( )
 
    
   
( ) 79 a. OB ◊ OC = OA + AB ◊ OA + AC
2 2
3. a. u − v = u + −v
       
2 2  
= u + −v + 2u ◊ −v ( ) = OA ◊ OA + OA ◊ AC + AB ◊ OA + AB ◊ AC
 
= OA 2 + AB ◊ AC car ( OA ) ⊥ ( AC )
2 2      
= u + v − 2u ◊ v

 
 b. AB ◊ AC = AB × AC car AB et AC sont colinéaires de
 
b. Dans la relation remplaçons u par CA et v par CB : même
  sens.

   2   2   2   
CA − CB = CA + CB − 2CA ◊ CB AB ◊ AC = 10 × 15 = 150
 
donc OB ◊ OC = 202 + 150 = 550
 2   2   2   
  
BA = CA + CB − 2CA ◊ CB or OB ◊ OC = OB × OC × cosBOC

   avec OB = OA2 + AB2 = 500 = 10 5
62 = 72 + 43 − 2CA ◊ CB

  49 + 43 − 36 et OC = OA2 + AC2 = 625 = 25 que l’on détermine
donc CA ◊ CB = = 28. avec le théorème de Pythagore dans les triangles OAB
2  
 et OAC rectangle en A.
 
Puis remplaçons u par BA et v par BC :  = 550
Donc 10 5 × 25 × cosBOC
   2  2   2   
BA − BC = BA + BC − 2BA ◊ BC  = 11 5
d’où cosBOC
25

 2  2   2   ⎛ 11 5 ⎞
CA = BA + BC − 2BA ◊ BC or Arccos ⎜  ≈ 10,3° .
≈ 10,30° donc BOC
  ⎝ 25 ⎟⎠
donc 72 = 62 + 43 − 2BA ◊ BC  
 
 36 + 43 − 49 80 Appelons α l’angle formé par les vecteurs R et F .
donc BA ◊ BC = = 15 Dans le triangle rectangle formé par les 3 vecteurs,
  2 
 = 15
c. BA ◊ BC = BA × BC × cosABC P 2 × 9,81° 19,62
= 15 tanα =  , donc tanα = = .
donc cosABC F 3 000 3 000
6 43
⎛ 15 ⎞  ≈ 68°
or Arccos ⎜ ≈ 67,59 donc ABC ⎛ 19,62 ⎞
⎝ 6 43 ⎟⎠ or Arc tan⎜ ≈ 0,37° donc 0° < α < 1°

   ⎝ 3 000 ⎟⎠
 = 28
CA ◊ CB = CA × CB × cosACB
      
donc cosACB = 28 = 4 ( )
81 u ◊ v − w = u ◊ v − u ◊ w
7 43 43    
4 = 0 car u ◊ v = u ◊ w
or Arccos ⎛⎜ ⎞ ≈ 52,41 donc ACB   
( )
 ≈ 52°.
⎝ 43 ⎟⎠ donc u et v − w sont orthogonaux.

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 89


( )
  
82 = AB − AC ◊ HA

   2 
  2
AB2 + AC2 = AI + IB + AI + IC 
 
= CB ◊ HA = 0 car ( AH ) ⊥ (BC )

 2   2      2  2     

= AI + IB + 2AI ◊ IB + AI + IC + 2AI ◊ IC donc AM ◊ KL = 0
donc ( AM ) ⊥ (KL ).
( )

   
= 2AI2 + 2IB2 + 2AI ◊ IB + IC

   85 a. Avec le théorème de Pythagore dans ABC rec-
or IB + IC = 0 car I milieu de [BC ].
tangle en A, on a BC2 = BA2 + AC2 = 8 d’où BC = 2 2 .
Donc AB2 + AC2 = 2AI2 + 2IB2 Donc DB = DC + CB = 2 + 2 2 = 2 1 + 2 . ( )
d’où 32 + 42 = 2AI2 + 2 × 32 et donc 25 = 2AI2 + 18
7
En utilisant le triangle ABC avec AB = 2, BD = 2 1 + 2 ( )
donc AI2 =
2  = π , on a AD2 = AB2 + BD2 − 2AB × BD × cosABD
et ABD 
4
14
donc AI = 2
2
. 2
(
d’où AD2 = 4 + 4 1 + 2 − 8 1 + 2 × ) ( 2
)
 
 = R2 cosAOB
83 OA ◊ OB = OA × OB × cosAOB 
( )
= 4 2 + 2 donc AD = 2 2 + 2
b. Déterminons BDA:
 est l’angle au centre interceptant le même arc AB
AOB 
π  = π et BCA
On a BDC  = π , d’où ACD
 = 3π .
 qui lui mesure rad, donc
que l’angle inscrit ACB 4 4
3 Le triangle ACD est isocèle en C, l’angle principal
 = 2π rad et cos 2π = − 1 .
AOB 3π π
3 3 2 mesure , d’où chaque angle de la base mesure
  R2 4 8
Donc OA ◊ OB = − .
2  = π.
donc BDA
8
  π
      DB ◊ DA = DB × DA × cos
84 a. AB + AC = AM + MB + AM + MC     8

= 2AM
(
et DB ◊ DA = DB ◊ DB + BA )
    
or MB + MC = 0 car M milieu de [BC ]. = DB2 + DB ◊ BA
( )
 1    
d’où AM = AB + AC = DB2 − BD ◊ BA
2
( )
      
AB ◊ KL = AB ◊ KA + AL π
= DB2 − BD × BA × cos
4
     
= AB ◊ KA + AB ◊ AL or AB ◊ AL = 0 car ( AB ) ⊥ ( AL ) On a donc l’égalité suivante :
π
 
= AB ◊ KA
( )
2 1 + 2 × 2 2 + 2 × cos =
8

( )
      
2
AB ◊ KL = AC ◊ KA + AL (
4 1+ 2 )2 − 2(1 + 2 ) × 2 × 2
=
      
= AC ◊ KA + AC ◊ AL or AC ◊ KA = 0 car ( AC ) ⊥ ( AK ) 2( 3 2 + 4)
 
= AC ◊ AL π 3 2+4
donc cos =
( )
  1    
b. AM ◊ KL = AB + AC ◊ KL
2
(
8 2 1+ 2 2+ 2 )
(
1    
= AB ◊ KL + AC ◊ KL

) =
(3 2 + 4) 2 + 2
2( 1 + 2 ) 2 +
2
2
(
1  
)
  
= AB ◊ KA + AC ◊ AL
or
2
=
(3 2 + 4 ) 2 + 2
2( 3 2 + 4 )
( ) ( )
           
AB ◊ KA + AC ◊ AL = AB ◊ KH + HA + AC ◊ AH + HL
    π 2+ 2
= AB ◊ HA + AC ◊ AH car (KH ) ⊥ ( AB ) et ( AC ) ⊥ (HL ) donc cos = .
    8 2
= AB ◊ HA − AC ◊ HA

90
 
  2
86 Calculons AN ◊ CO 89 a. AB2 = AB

( )( )
      
AN ◊ CO = AB + BN ◊ CB + BO   2
         = AH + HB
= AB ◊ CB + AB ◊ BO + BN ◊ CB + BN ◊ BO  2  2  
  
Or AB ◊ CB = 0 car ( AB ) ⊥ ( CB ) = AH + HB + 2AH ◊ HB
 
AB ◊ BO = AB × BO car les 2 vecteurs sont colinéaires de  
= AH2 + HB2 + 2AH ◊ HB
même sens   2
 
BN ◊ CB = −BN × CB AC2 = AH + HC
 
BN ◊ BO = 0 car (BN ) ⊥ (BO )  2  2  
   = AH + HC + 2AH ◊ HC
Donc AN ◊ CO = AB × BO − CB × BN avec AB = CB et
 
BO = BN = AH2 + HC2 + 2AH ◊ HC
  
Donc AN ◊ CO = 0 b.    
Par conséquent, ( AN ) et ( CO ) sont perpendiculaires. AB2 − AC2 = AH2 + HB2 + 2AH ◊ HB − AH2 − HC2 − 2AH ◊ HC

( )
  
   
    2 
( )( )
2
87 a. u + v ◊ u − v = u − u ◊v + v ◊u − v = HB2 − HC2 + 2AH ◊ HB − HC
      
2 2     or HB − HC = CB et CB est orthogonal à AH
= u − v car v ◊ u = u ◊ v
      donc AB2 − AC2 = HB2 − HC2
b. Soit ABCD un losange AB + AD = AC et AB − AD = DB .

( )( )
      90 a.
A′
On a donc AB + AD AB − AD = AB2 − AD2 = AC ◊ DB
D′ D D′ C
or AB = AD D C
 
donc 0 = AC ◊ DB 1 1
m=− A′ m= C′
3 2
donc ( AC ) ⊥ (DB ), c’est-à-dire que les diagonales du A B
losange sont perpendiculaires. B′ A B′ B
    C′
88 On a u = 3, v = 4 et u ◊ v = −9 C′
 2 2 2   D′
1. a. u + v = u + v + 2u ◊ v
D C
= 32 + 42 + 2 × ( −9 ) m=
4
3
  =7 A B
donc u + v = 7.
B′
 2    
(
b. 2u − v = 2u − v ◊ 2u − v )( )   
A′
2   2 b. A ′B′ = A ′A + AB′
= 4 u − 4u ◊ v + v   
= 4 × 9 − 4 × ( −9 ) + 16 = DA − DA ′ + mAB
       
= 88 = DA − mAB + mAB or DA = CB et AB = −CD
  
  

donc 2u − v = 88 = 2 22 . = CB − mCB − mCD
2. a. Soit un réel x,   

 2     = CB + BC ′ − CD′
(
xu − v = xu − v ◊ xu − v )( )  
= CC ′ − CD′
2    2

= x 2 u − 2 xu ◊ v + v
= D′C ′ donc A ′B′C ′D′ est un parallélogramme

( )( )
= 9 x 2 − 2 x × ( −9 ) + 16      
A ′B′ ◊ A ′D′ = A ′A + AB′ ◊ A ′D + DD′
= 9 x 2 + 18 x + 16
   2        
b. xu − v = 4 ⇔ xu − v = 16 = A ′A ◊ A ′D + A ′A ◊ DD′ + AB′ ◊ A ′D + + AB′ ◊ DD′
On
obtient
  
⇔ 9 x 2 + 18 x = 0
A ′B′ ◊ A ′D′ = ( 1 − m ) × mAD2 − ( 1 − m )2 × DA ◊ CD
⇔ 9x ( x + 2) = 0  
⇔ x = 0 ou x = −2 − m2 AB ◊ DA + ( m − 1 ) × mAB2

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 91


(  )
   
         
en 
remarquant
  que A ′A = ( 1 − m )DA , DD ′ = ( m − 1 )CD 92 AM ◊ AB = AC + CM ◊ AB = AC ◊ AB + CM ◊ AB
et CD = − AB   
 
  
 or CM ◊ AB = 0 car CM et AB sont orthogonaux
or AD et CD sont orthogonaux ainsi que AD et CD et    
AD = AB donc AM ◊ AB = AC ◊ AB
  or ABC est rectangle en C car C ∈  et [ AB ] est un
donc A ′B ◊ A ′D′ = 0 donc le parallélogramme A ′B′C ′D′    
possède un angle droit : c’est un rectangle. 
diamètre de 𝒞 donc AC ◊ AB = AB ◊ AC = AC × AC car CAB
Montrons enfin que A ′B′ = A ′D′ : aigu,
 
 2 donc AM ◊ AB = AC2.
A ′B′2 = A ′B′
  2 93 Soit O le milieu de [ AB ], OA = 3.
= A ′A + AB′  
On a MA ◊ MB = MO2 − OA2
 2  2  
= A ′A + AB′ + 2A ′A ◊ AB′ = MO2 − 9
1. a. Si k = 0 alors MO2 − 9 = 0 donc OM = 3.
 
= ( 1 − m )2 AD2 + m2AB2 + 2( 1 − m ) × mDA ◊ AB
  L’ensemble cherché est le cercle de centre O, de rayon 3.
0 b. Si k = −2 alors MO2 − 9 = −2 donc OM = 7.
= (1 − m )2 2
a + m2a2 L’ensemble cherché est le cercle de centre O, de rayon
De manière analogue : 7.
  2 c. Si k = 4 alors MO2 − 9 = 4 donc OM = 13 .
A ′D′2 = A ′D + DD′ = m2a2 + ( 1 − m )2 a2.
L’ensemble cherché est le cercle de centre O, de rayon
Ainsi A ′B′2 = A ′D′2, c’est-à-dire A ′B′ = A ′D′. 13.
 
Par conséquent A ′B′C ′D′ est un carré. 2. MA ◊ MB = −12 ⇔ MO2 − 9 = −12 ⇔ MO2 = −3
c. D’après la question précédente, L’ensemble cherché est l’ensemble vide.
A ′B′2 = ( 1 − m )2 a2 + m2a2.  
L’aire s de ABCD = a2 donc s ′ = ( 1 − m )2 s + m2 s 94 a. Comme H ∈( AB ), AB et BH sont colinéaires et
ou encore s ′ = 2m2 s − 2ms + s . ils sont de même sens car leur produit scalaire est
s ′ = 2 s ⇔ 2 s = 2m2 s − 2ms + s positif.  
⇔ 2 sm2 − 2 sm − s = 0 ⇔ 2m2 − 2m − 1 = 0 De plus, AB ◊ BH = AB × BH = 2
2
En considérant le trinôme 2X2 − 2X − 1 = 0, son discri- Donc BH = .
3
minant est ∆ = 12, d’où 2 racines : d’où la figure : Δ
2−2 3 1 3
m1 = = − A B H
4 2 2
2+2 3 1 3
et m2 = = + .
4 2 2
Ainsi, si m = m1 ou m = m2 alors s ′ = 2 s. b.  H′ le projeté orthogonal de M sur ( AB ).
Notons
  AB ◊ BM = 2 ⇔ AB ◊ BH′ = 2
91 Si M ∈( AA ′ ) alors MA ◊ BC = 0 donc H′ estconfondu avec H et l’ensemble des points
( )
   
donc MA ◊ MC − MB = 0 M tel que AB ◊ BM = 2 est la droite Δ perpendiculaire à
    ( AB ) passant par H.
d’où MA ◊ MC = MA ◊ MB
donc [ 1 ] ⇒ [ 2 ]. 95 a. Notons H le projeté

( )
       dΔ
Si MA ◊ MB = MA ◊ MC alors MA ◊ MB − MC = 0 orthogonal de C sur ( AB ) et sup-
  posons que Δ n’estpas perpen- C
donc MA ◊ CB = 0 d’où M ∈( AA ′ ) 
diculaire à ( AB ) : AB et AH sont
donc [ 2 ] ⇒ [ 1 ]. A H B
    colinéaires
b. H ∈(BB′ ) donc HB ◊ HA = HB ◊ HC   etde même sens
 car
    AB ◊ AC = AB ◊ AH et AB ◊ AC est
H ∈( CC ′ ) donc HC ◊ HA = HC ◊ HB positif.
  1
d’après la question a. De plus AB ◊ AH = AB × AH = 1 donc AH =
    2
donc HA ◊ HB = HA ◊ HC et donc H ∈( AA ′ ) . donc H est le milieu de [ AB ].
Donc H est un point commun aux 3 hauteurs donc les Ainsi, C est le point d’intersection de la médiatrice d
hauteurs sont concourantes. du segment [ AB ] avec Δ.

92
 
Si ∆ ⊥ ( AB ) alors pour tout point C de Δ AB ◊ AC = 0, 97 Appelons H le projeté orthogonal de M sur ( AB ).
 
donc pour cetteposition de Δ, il n’existe pas de point
  ◊ AM
a. AB  = 1 
C de Δ tel que AB ◊ AC = 1. or AB ◊ AM = AB ◊ AH1
b. Lorsque Δ pivote autour de A, l’intersection C de d  
donc AB et AH1 sont colinéaires de même sens
avec Δ prend toutes des positions sur d et si ∆ ⊥ ( AB )   1
alors Δ ne coupe pas d.   donc AB ◊ AH1 = AB × AH1 = 1 d’où AH1 =
2
Donc les points M tels que AB ◊ AM = 1 sont situés sur d donc H1 est le milieu de [ AB ]
médiatrice de [ AB ]. soit Δla médiatrice de [ AB ].
Tout point M de Δ se projette orthogonalement sur
96 Considérons le point H projeté orthogonal de ( AB ) en H1 donc tout point M de Δ est tel que
   
M sur ( AB ). Lorsque AB ◊ AM est positif, comme AB◊AM
       =1.
AB ◊ AM = AB ◊ AH, AB
et AH sont colinéaires
  de même  ◊ BM
b. AB  = −6 
sens. Lorsque AB ◊ AM est négatif, AB et AH sont coli- or AB ◊ BM = AB ◊ BH2
néaires de sens contraires.  
  1 donc AB et BH2 sont colinéaires de sens contraires
a. AB ◊ AM = 1 donc AB × AH1 = 1 d’où AH1 = . donc H2 appartient à la demi-droite [BA )
4  
Soit da la droite perpendiculaire à ( AB ) en H1. on a alors AB ◊ BH2 = − AB × BH2 = −6 d’où BH2 = 3
 
Tout point M ∈da est tel que AB ◊ AM = AB × AH1 = 1. soit d la droite perpendiculaire à ( AB ) passant par H2
  Tout point M de d se projette orthogonalement sur
b. AB ◊ AM = 8 donc AB × AH2 = 8 d’où AH2 = 2.
( AB ) en H2 donc tout point M de d est tel que
Soit db la droite perpendiculaire à ( AB ) en H2.  
  AB◊BM
Tout point M ∈db est tel que AB ◊ AM = AB × AH2 = 8.  =  −6.
  ⎧ AH = 1  ◊ BM
c. AB  < 0 
⎧ AB × AH3 = 1 ⎪ or AB ◊ BM = AB ◊ BH3
c. AB ◊ AM = −1 donc ⎨ d’où ⎨ 3 4 .  
⎩ et H3 ∉[ AB )
⎩⎪H3 ∉[ AB ) donc AB et BH3 sont colinéaires de sens contraires
Soit dc la droite perpendiculaire à ( AB ) en H 3. donc H3 appartient à la demi droite ]BA )
 
Tout point M ∈dc est tel que AB ◊ AM = − AB × AH3 = −1 . soit d’ la droite perpendiculaire à ( AB ) en B et consi-
  dérons 𝒫A le demi-plan contenant A et de frontière
d. AB ◊ AM = 0
ouverte d’. Tout point M de 𝒫A se projette orthogona-
Soit dd la droite perpendiculaire à ( AB ) en A.  
  lement sur ( AB ) en un point de ]BA ) d’où AB ◊ BM < 0
Tout point M ∈dd est tel que AB ◊ AM = 0 .
  donc l’ensemble cherché est 𝒫B.
e. AB ◊ AM > 0 lorsque le projeté orthogonal H de M sur
( AB ) est situé sur la demi-droite ]AB ). d Δ d′
Considérons alors 𝒫B : le demi-plan contenant B et de 𝒫A
frontière ouverte la droite dd perpendiculaire à ( AB ) A
en A.   H2 H1 B
Tout point M ∈ 𝒫B est tel que AB ◊ AM > 0

98 Soit H le projeté orthogonal de M sur ( AB ).


   
On a AB◊ AM= AB ◊ AH = −2
𝒫B donc AB et AH sont colinéaires de sens contraires
d’où H est un point de la demi-droite [BA ) privée du
A segment [ AB ] et AB × AH = 2 donc AH = 1.
H2 B
Soit d la droite perpendiculaire de ( AB ) en H
H3 H1
Alors tout point M dedseprojette
 orthogonalement
sur ( AB ) en H et ainsi AB ◊ AM = −2.
L’ensemble cherché est la droite d.
d

dc da db H A B
dd

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 93


 ⎛ 4 ⎞  ⎛ x ⎞  ⎛ 0 ⎞ 100 a. Soit 𝒞 le cercle de diamètre [ AB ].
99 1. OA
⎜⎝ ⎟⎠ , OM⎜⎝
1 y ⎟⎠
et OB⎜ ⎟
⎝ 4⎠
 
    M ∈ 𝒞 ⇔ MA ◊ MB = 0
OA ◊ OM = 4x + y et OB ◊ OM = 4y donc il existe une infinité de points  M, située sur le
2. a. Remarquons
 que Δ1 n’est pas vide : cercle 𝒞, distincts de B tel que MA ◊ MB = 0.
en effet, OA = 17 et considérons le point A’ tel que b. Soit 𝒞’ le cercle de diamètre [BC ].
 8  32 8 A, B, C sont non alignés donc 𝒞 et 𝒞’ se coupent en
OA ′ = OA, c’est-à-dire A ′ ⎛ ; ⎞ deux points,
17 ⎝ 17 17 ⎠   l’un est B et
 nommons l’autre N.
  8  2 Ainsi
 NA
  ◊ NB = 0 et NB ◊ NC = 0 et N est unique.
on a alors OA ◊ OA ′ = OA = 8 donc A ′ ∈∆1.
17 c. ◊ PB = 0 signifie que P ∈ 𝒞.
 PA

M ∈∆1 ⇔ 4 x + y = 8 ⇔ 4 x + y − 8 = 0 PB ◊ BC = 0 signifie que P est un point de la droite Δ
Les coordonnées de M vérifient l’équation cartésienne perpendiculaire à (BC ) en B.
d’une droite 4 x + y − 8 = 0. Δ1 passe par M1 ( 0 ;8 ) et A, B et C ne sont pas alignés donc Δcoupe 𝒞 en deux
M2 ( 2;0 ). points : l’un
 est B et
  nommons
 
 l’autre P.
Ainsi PA ◊ PB = 0 et PB ◊ PC = 0 et P est unique.
M1
101 1. Soit H le projeté orthogonal de M sur ( AB )
   
B
donc AB  ◊ AM=
 AB ◊ AH = 18
C Δ2 donc AB  etAH
 sont colinéaires, de même sens
j
A donc AB × AH = 18 d’où AH = 3
donc H est le milieu de [ AB ] : c’est le point I
O M2
i ( OI ) est perpendiculaire à ( AB ) en I
 
donc pour tout point M de ( OI ) on a AB ◊ AM = 18.
( )( )
         
2. a. MA ◊ MB = MI + IA ◊ MI + IB
Δ2

          
= MI2 + MI ◊ IB + IA ◊ MI + IA ◊ IB
d. Remarquons que Δ2 n’est pas vide :  ⎛ 
   
en effet, OB = 4 et considérons le point B’ tel que = MI + MI ◊ ⎜  ⎞⎟ − IA × IB
2 IA + IB
⎝ 0 ⎠
 1 
OB′ = OB, c’est-à-dire B′ ( 0 ;2 ) =MI2 − 9
2  
  1  2 b. MA ◊ MB = 36 ⇔ MI2 = 45 ⇔ IM = 3 5 .
on a alors OB ◊ OB′ = OB = 8 donc B′ ∈∆2.
2 L’ensemble cherché est le cercle 𝒞 de centre I, de
M ∈∆2 ⇔ 4 y = 8 ⇔ y = 2 rayon 3 5 or ID2 = IA2 + AD2 = 32 + 62 = 45.
Les coordonnées de M vérifient l’équation cartésienne donc D ∈𝒞
d’une droite y = 2 L’ensemble cherché est le cercle 𝒞 de centre I passant
donc Δ2 est la droite d’équation y = 2 . par D.
3
3. a. Δ1 et Δ2 sont sécantes en C ⎛ ;2 ⎞ .  
102 Quel que soit le point P de E, OP ◊ i ≠ 0.
  ⎝ 2 ⎠
C ∈∆1 ⇒ OA ◊ OC = 8 
  103 Il existe un point P de E tel que OP  2.
C ∈∆2 ⇒ OB ◊ OC = 8
    
Donc il existe un seul point C tel queOA ◊ OC = OB ◊ OC = 8 . 104 Cette affirmation est fausse : tout point de E est
 ⎛ −4 ⎞   ⎛ 3⎞ un point de 𝒞 mais tout point de 𝒞 n’est pas nécessai-
b. AB⎜ ⎟ et OC ⎜ 2 ⎟ rement un point de E.
⎝ 3⎠ ⎜⎝ 2 ⎟⎠
Par exemple : 𝒫 : l’ensemble des points M qui ont une
  3
AB ◊ OC = −4 × + 3 × 2 = 8 abscisse
 nulle ou une ordonnée nulle et tel que
   2 OM = 1.
donc AB et OC sont orthogonaux
donc ( OC ) et ( AB ) sont perpendiculaires. E est l’ensemble des 4 points de coordonnées ( 0 ;1 ) ;
( 0 ; − 1 ) ; ( 1;0 ) ; ( −1; 0 ) et ces 4 points sont des points
de 𝒞 mais tout point de 𝒞 n’est pas un point de E.

94
Algo/Tice 107 a. La fonction Python m(A,B) renvoie une liste
contenant les coordonnées du milieu de [AB] lorsque
105 a. La valeur affichée par le programme Python A et B sont respectivement les listes des coordonnées
proposé est la somme des produit terme à terme des de deux points A et B.
listes U et V soit 1 × 22 + 3 × (–5) = 7. La fonction Python v(A,B) renvoie
 une liste contenant
b. Si U et V sont deux listes de longueur 2 contenant les coordonnées du vecteur AB lorsque A et B sont res-
des réels, on peut assimiler la valeur indiquée par pectivement les listes des coordonnées de deux points
la fonction Python comme étant le produit scalaire A et B.  

de deux vecteurs du plan dont les coordonnées sont b. Puisqu’on teste si AB ◊ IM = 0 l’affichage doit indi-
constituées par les listes entrées en argument. quer si le point M appartient à la médiatrice de [AB].
c. Si U et V sont deux listes de longueur 3 contenant c. Pour déterminer l’abscisse du point M de façon à ce
des réels, on peut assimiler la valeur indiquée par la qu’il soit bien sur la médiatrice de [AB] on peut déter-
fonction Python comme étant le produit scalaire de miner l’équation cartésienne réduite
deux vecteurs de l’espace dont les coordonnées sont de cette média-
 
constituées par les listes entrées en argument. trice qui s’obtient en calculant AB ◊ IM avec M(x,y) et
on obtient : y = 5 x − 10. Attention : la même
remarque sur la précision des calculs par Python s’im-
106 a. La valeur affichée par le programme Python 7 57
proposé est « non » car le produit scalaire des vecteurs pose si y = on obtient x = ainsi le point de coor-
5 25
U et V n’est pas nul. données (2.28, 1.4) est censé être sur la médiatrice de
b. Pour que le résultat du produit scalaire soit nul on [AB]. En laissant tel quel le programme on obtient
peut choisir simplement U = [5,22]. Attention : même l’erreur d’interprétation, ainsi on peut corriger le pro-
s’il suffit a priori de ne changer qu’une seule coordon- gramme Python (comme pour l’exercice précédent).
née pour le vecteur U comme d’entrer pour la première d. On obtient les deux versions possible du pro-
coordonnée 15/22. On constatera que l’imprécision gramme :
des calculs en virgule flottante conduit à un résultat
du test négatif car le produit scalaire calculé n’est
pas rigoureusement nul pour éviter ce problème il y
a principalement deux solutions : soit on se ramène à
un calcul fractionnaire en exploitant le module frac-
tion (abordé dans les corrections des exercices du cha-
pitre algorithme) soit on tolère une imprécision sur la
valeur de zéro auquel cas le résultat du test devra être
nuancé en affichant : « les vecteurs semblent ortho-
gonaux ». Les deux programmes suivants y répondent.

108 a. Le programme suivant apporte des éléments


de réponse :

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 95


b. Les deux programmes suivants répondent au pro-
1 8 3
blème posé on note que le second est plus simple : et S = × × 8 × sin30
2 3
16 3
d’où S = .
3

b. Les valeurs de l’énoncé donnent


2

sin45 sin75 sin60
= = d’où a = 2 =4 6
a b 4 3 3
2
4sin75 8 3 sin75
et b = =
3 3
2
1 4 6 8 6
et S = × × 4 × sin75 = × sin75
2 3 3

110 a. Soit I le milieu de [BC ]


       
HO+OA +
OB
 + OC = HA + 2OI 
  
or HA et BC sont
 orthogonaux,  OI
et BC sont orthogo-
( )
  
naux, donc HO + OA + OB + OC ◊ BC = 0 .
b. Soit J le milieu de [ AB ]
         
HO + OA + OB + OC = HO + OC + OA + OB
Approfondissement =
 
HC + 2OJ

   
or HC et AB sont  orthogonaux,  OJet AB sont orthogo-
( )
109 C   
naux, donc HO + OA + OB + OC ◊ AB = 0.
    
b
a  D’après a. HO + OA + OB + OC est nul ou orthogonal
c.
  à
BC et d’après b. il est nul ou orthogonal à AB. Ce vec-
teur
 ne pouvant
  pas être simultanément orthogonal à
A c B BC et àAB,ilestalors
  nul
H
donc OH = OA + OB + OC .
1. Notons H le pied de la hauteur issue de C d. Le centre de gravité G est situé sur chacune des
c × CH 2
S= médianes au de celle-ci à partir du sommet dont elle
2 3
est issue,
Dans ACH rectangle en H, sinA  = CH donc CH = b ×  2     1  
b donc AG = AI et GI = AI
sinA
  3  3
c × b × sinA 1  donc AG = 2GI.
d’où S = donc S = bc sinA       
2 2 e. GA + GB + GC = 3GA + AB + AC
2. En utilisant la hauteur issue de B on montre que  

1  et avec celle issue de A que S = 1 ac sinB
 = −2AI + 2AI
S = ab sinC 
2 2
=0
3. De l’égalité des trois expressions de S, on déduit         
sinA sinB  sinC  f. OA + OB + OC = 3OG + GA + GB + GC
que = = . 
a b c = 3OG
 
4. a. Les valeurs de l’énoncé donne : g. D’après c. et f. on a OH = 3OG .
1  
8× OH et OG sont donc colinéaires, de même origine donc
sin30 sin30 sin120
= = d’où a = b = 2 =8 3
3 O, H et G sont trois points alignés
a b 8 3
Remarquons que dans le cas où le triangle est équila-
2
téral ces trois points sont confondus.

96
 2 
  
  ⎛ k − a ⎞  ⎛ a ⎞
111 a. AG = AI donc AG et AI sont colinéaires, de OM⎜ et OP ⎜
3 ⎝ −a ⎟⎠ ⎝ k − a ⎟⎠
même origine donc A, G et I sont trois points alignés  
donc G est sur la médiane ( AI ). OM ◊ OP = ( k − a )a + ( −a )( k − a ) = 0.

   b. Soit I le milieu de [ MP ]
b. BG = BA + AG
⎛ k + 2a k ⎞
; ⎟ et les coordonnées vérifient y = x − a
( )
 2    1   I⎜
= BA + AI avec AI = AB + AC ⎝ 2 2⎠
3 2 donc I est sur la droite d définie par cette équation. On
 1  1 
= BA + AB + AC peut vérifier que d passe par les milieux de [ AB ] et
3 3 [BC ].
( )
2  1 
 

( ) ( )
= BA + BC − BA 
 1    1   
3 3 114 On écrit HJ = HA + HD et HM = HA + HI
2 2
(
1  
)
   

= BA + BC avec BA + BC = 2BJ   1 ⎛ 2  
      

3 Ainsi HJ ◊ HM = ⎜ HA + HA  ◊ HI + HD
◊ HA
 + HD ◊ HI ⎟
4⎝ ⎠
2 
 0 0
= BJ et donc G ∈(BJ ) 1
3 = (HA2 − HD × HI )

    
  4
CG = CA + AG or AI ◊ AD = 0
( )( )

 2       
= CA + AI donc AH + HI ◊ AH + HD = 0
3        

 1  1  AH2 + AH◊ HD
 + HI
 ◊ AH + HI ◊ HD = 0
= CA + AB + AC 0 0
3 3 donc AH2 − HD × HI = 0
2 
( )
 1     
 
= CA + CB − CA donc HJ ◊ HM = 0.
3 3
Les droites (HJ ) et (HM ) sont donc perpendiculaires.
(
1 
)
   
   

= CA + CB avec CA + CB = 2CK
3
115 Notons AB = a et AP = x .
2 

= CK et donc G ∈( CK ) DQM est un triangle rectangle isocèle en Q
3
c. G appartient aux 3 médianes donc les médianes donc DQ = x et AQ = a − x .
( )( )
     
concourent au centre de gravité. CM ◊ PQ = AM − AC ◊ AQ − AP
       
112 a. = AM ◊ AQ − AM ◊ AP − AC ◊ AQ + AC ◊ AP
( )( )
    2         
AB + BC + CD = AB + BC + CD ◊ AB + BC + CD = AQ2 − AP2 − AQ ◊ AD + AP ◊ AB
 2 
 2 
 2       =AQ ( AQ − AD ) − AP ( AP − AB )
= AB + BC + CD + 2AB ◊ BC + 2AB ◊ CD + 2AB ◊ CD = ( a − x )( − x ) − x ( x − a )
    2 =0
b. AD2 = AB + BC + CD = 42 + 32 + 22 + 2 × 4 × 3cos60
Donc ( CM ) et (PQ ) sont perpendiculaires.
+ 2 × 4 × 2 × cos120 + 2 × 3 × 2cos60
AD2 = 29 + 12 − 8 + 6 = 39 donc AD = 39 . 116 Soient A, B, C, D quatre points quelconques,
AB2 − BC2 + CD2 − DA2
113 Considérons le repère orthonormé d’origine A
( )( ) ( )( )
      
  
 
d’axe des abscisses ( AB ), d’axe des ordonnées ( AD ). = AB − BC AB + BC + CD − DA CD + DA
Posons AB = 2a .
( ) ( )
       
A ( 0 ;0 ) ; B( 2a ;0 ) ; C ( 2a ;2a ) ; D( 0 ;2a ) et O( a ; a ) = AB − BC ◊ AC + CD − DA ◊ CA
Soit k ∈[ 0 ;2a ] et M( k ;0 ).
( )
      
 ⎛ k ⎞ = AC ◊ AB − BC − CD + DA
Alors DM⎜
⎝ −2a ⎟⎠
( )
  
=AC ◊ DB + DB
(BC ) a pour équation : x = 2a. Or P ∈(BC ) donc P a
pour coordonnées ( 2a ; y ).  
  = 2AC ◊ DB
Comme DM ◊ AP = 0 , on y = k et donc P ( 2a ; k ).

 ⎛ 0⎞ ABCD est un quadrilatère dont ses diagonales
 [ AC ] et
a. AM = k et BP ⎜ ⎟ donc BP = k
⎝ k⎠
[BD ] sont perpendiculaires donc AC ◊ DB = 0.

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 97


Ainsi AB2 − BC2 + CD2 − DA2 = 0. 
    9+ 4 3
Si l’on construit A ′B′C ′D′ tel que A ′B′ = AB, A ′D′ = AD, b. On a OC = OA + n1 d’où xC = et yC = 4 − 3
3
B′C ′ = BC et C ′D′ = CD , alors ce quadrilatère
est
 tel que
    9− 4 3
OD = OA + n2 d’où xD = et yD = 4 + 3 .
A ′B′2 − B′C ′2 + C ′D′2 − D′A ′2 = 0 et donc 2A ′C ′ ◊ D′B′ = 0 3
et par conséquent ce nouveau quadrilatère a lui aussi
119 a. OCP est rectangle en C donc OP2 = OC2 + PC2
ses diagonales perpendiculaires.
   
117 a. On a AB ◊ AM = AB ◊ AQ
  M C
= AB ◊ AC ′ P
 
= AB′ ◊ AC ′
   
b. On a AC ◊ AM = AC ◊ AP D
A O B
 
= AC ◊ AB′ OBP est rectangle en B donc OP2 = OB2 + BP2
   = BOP
donc PC = BP et POC .
   ′ ◊ AB
= AC  ′
( )
  Les triangles DAM, DBP et DCO sont semblables
c. AM ◊ BC = AM ◊ AC − AB  = POC
On en déduit que POM  + COM
 = 90° .

( )( )
       
= AM ◊ AC − AM ◊ AB b. AO + OM ◊ BO + OP =
           
= AC ′ ◊ AB′ − AB′ ◊ AC ′ ◊ OP
AO ◊ BO + AO ◊ OP + OM ◊ BO + OM  =
0
=0
donc ( AM ) et (BC ) sont perpendiculaires. −R2 + R2 + R2 = R2
( )( )
      
d. La droite d perpendiculaire à (BC ) passant par A est et AO + OM ◊ BO + OP = AM ◊ BP = AM ◊ BP
la hauteur issue de A du triangle ABC. Donc M se donc AM ◊ BP = R2 .
déplace sur cette hauteur. c. Si AM + BP = R 5 alors BP = R 5 − AM d’où

118 1. a. OA
 ⎛ 3 ⎞ ( )
AM R 5 − AM = R2 c’est-à-dire AM2 − R 5AM + R2 = 0
⎜⎝ ⎟⎠ donc OA =
4
9 + 16 = 5
Le discriminant vaut R2 et la racine positive est
La hauteur d’un triangle équilatéral de côté c mesure ⎛ 1+ 5 ⎞ ⎛ 5 −1⎞
AM = R ⎜ ⎟ d’où BP = R ⎜
3 ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎟⎠
c. Dans OBC équilatéral la hauteur OA mesure 5,
2 D’où la construction de ( MP ).
10 3 1 1
donc le côté BC vaut , or A est le milieu de [BC ] d. Si AM = BP alors BP2 = R2 donc BP = R 2 et
3 2 2
5 3
donc AB = . 2
3 AM = R d’où la droite ( MP ).
b. Trouver B et C revient à trouver les 2 points sur la 2
5 3 120 1. On a A ( 1; 0 ) et le symétrique de A par rapport
perpendiculaire à ( OA ) en A distants de A de et
3
à ( OA ) est A
5 3
cela revient
à trouver 2 vecteurs de norme 3 ortho- 2π 2π ⎛ 2π 2π ⎞
B⎛ cos ; sin ⎞ et E ⎜ cos ⎛ − ⎞ ; sin⎛ − ⎞ ⎟ c’est-
gonaux à OA . ⎝ 5 5 ⎠ ⎝ ⎝ 5 ⎠ ⎝ 5 ⎠⎠
⎛ x ⎞ 2π 2π
à-dire E ⎛ cos ; − sin ⎞ donc B et E sont symé-
25
2. a. n ⎜ ⎟ on a x 2 + y2 = . ⎝
⎝y⎠ 3 5 5 ⎠
  3 triques par rapport à ( OA )
OA ◊ n = 3 x + 4 y = 0 d’où y = − x
4π 4π ⎛ 4π 4π ⎞
C ⎛ cos ; sin ⎞ et D⎜ cos ⎛ − ⎞ ; sin⎛ − ⎞ ⎟
4
⎧ x 2 + 9 x 2 = 25 ⎧ x 2 = 16 ⎝ 5 5 ⎠ ⎝ ⎝ 5 ⎠ ⎝ 5 ⎠⎠
25 ⎪ 16 3 ⎪ 3 4π 4π
x 2 + y2 =
3
⇔⎨
3
⇔⎨
3 c’est-à-dire D⎛ cos ; − sin ⎞ donc C et D sont
⎪ et y = − x ⎪y = − x ⎝ 5 5 ⎠
⎩ 4 ⎩ 4 symétriques par rapport à ( OA ).
4 3 4 3 Donc (OA) est un axe de symétrique du pentagone.
d’où x = et y = − 3 ou x = − et y = 3 .
3 3 2π
Considérons la rotation de centre O, d’angle , cette
5
 ⎛ 4 3 ⎞ 
 ⎛−4 3⎞
Donc les 2 vecteurs sont n1 ⎜ 3 ⎟ et n2 ⎜ 3 ⎟. rotation conserve le pentagone et l’image de ( OA ) est
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ( OB ). Ainsi, ( OB ) est un axe de symétrie du pentagone.
⎝− 3⎠ ⎝ 3 ⎠
98
2. Soit H le milieu de [BE ], d’après 1. H ∈( OA ).  
       2. ( A1C1 ) ⊥ ( AB ) ⇔ A1C1 ◊ AB = 0

( )
OB
 + OE = 2OH donc OB + OE est un vecteur colinéaire à   
⇔ A1A + AC1 ◊ AB = 0
OA
Soit H′ le milieu de [ CD ], d’après 1. H′ ∈( OA ).    
     ⇔ A1A ◊ AB + AC1 ◊ AB = 0
OC+ OD = 2OH′ donc OC + OD est un vecteur colinéaire
(1 − λ )
à OA . ⇔ −λa2 + a2 = 0
2
3.
 a.  
( )( )
        
  ⎛ 1 λ⎞
OA + OB + OC + OD + OE = OA + OB + OE + OC + OD , ⇔ a2 ⎜ −λ + − ⎟ = 0
 ⎝ 2 2⎠
il est donc colinéaire à OA . 3 1
( ) ( )
              ⇔− λ+ =0
OA + OB + OC + OD + OE = OA + OC + OB + OD + OE or 2 2
       1
OA + OC et OD + OE sont deux vecteurs colinéaires à OB ⇔λ=
3
en raison de la symétrie du pentagone par rapport à
( OB ). Partie B
        1
donc OA + OB + OC + OD + OE est colinéaire à OB.
  Dans cette partie λ = donc ( A1C1 ) ⊥ ( AB )
3
b. OA et OB ne sont pas colinéaires donc 1. a. AA1C1 est rectangle en C1 donc
       
OA + OB + OC + OD + OE = 0. A1C12 = AC12 − AA12
c. Ce vecteur a pour coordonnées
2 2 1 2
⎛ 1 + 2cos 2π + 2cos 4 π ;0 ⎞ . = ⎛ a⎞ − ⎛ a⎞
⎝ 5 5 ⎠ ⎝3 ⎠ ⎝3 ⎠
4. a. Ce vecteur est le vecteur nul donc 3
= a2
2π 4π 9
1 + 2cos + 2cos = 0.
5 5 
  3
b. Calculons de 2 manières OE ◊ OB donc A1C1 = a
  3
OE ◊ OB = OE ◊ OBcosEOB  = cos 4 π et De plus AA1C1, CC1B1 et BB1A1 sont isométriques donc
5
  ⎛ 2π ⎞ 2π 2π 2π A1C1 = C1B1 = B1A1 donc A1B1C1 est équilatéral.
OE ◊ OB = cos − cos + sin⎛ − ⎞ sin b. La hauteur d’un triangle équilatéral de côté c
⎝ 5 ⎠ 5 ⎝ 5 ⎠ 5
3
2π 2π 2π 2π mesure c
= cos2 − sin2 or sin2 = 1 − cos2 2
5 5 5 5 1 3 3 2
2 π donc s = × a × a= a
= 2cos2 − 1 2 2 4
5 1 ⎛ 3 ⎞ 3 ⎛ 3 ⎞ 3 3 2 1
4π 2π s1 = × ⎜ a⎟ × × a = a = × s.
donc cos = 2cos2 − 1 = 2X2 − 1 2 ⎝ 3 ⎠ 2 ⎜⎝ 3 ⎟⎠ 9 × 4 3
5 5
1
D’après 4. a. on a 1 + 2X2 + 2( 2X2 − 1 ) = 0 2. a. s1 = s
3
d’où 4X2 + 2X2 − 1 = 0
1 1 2
cette équation a pour solution positive s2 = s1 = ⎛ ⎞ s
3 ⎝ 3⎠
−1 + 5 2π 5 −1 1
X= donc cos = .
4 5 4 ( sn ) est une suite géométrique de raison et de premier
3
1 n 1 3 2
121 Partie A terme s donc sn = ⎛ ⎞ × s = n × ×a .
⎝ 3⎠ 3 4
  
1. a. AA1 = AA1 = λ AB = λ AB = λa car λ > 0 1
b. sn est inférieur à 10−3 s lorsque < 10−3 c’est-à-
  3n
AC1 = AC1 = ( 1 − λ ) AC = ( 1 − λ )a car 0 < λ < 1 dire 3n > 103 or 36 = 729 et 37 = 2187.
  À la 7e itération, l’aire devient inférieure à 10−3 s.
b. AA1 ◊ AC1 = AA1 ◊ AC1 cosA 1 AC1
π
= λa × ( 1 − λ )a × cos
3
( 1 − λ )λ 2
= a
2

Chapitre 7 • Calcul vectoriel et produit scalaire | 99


122 On a : On a :
  2    2 ( d2 ) : cx + ey − ay = bc (E2 )
MA2 + MC2 = MO + OA + MO + OC ( d3 ) : bx + dy − ay = bc ( E3 )
 ⎛   
⎞ (E3 ) − (E2 ) ⇔ ( b − c ) x + ( d − e ) y = 0 qui est une
= 2MO + 2MO ◊ ⎜
2 OA
+ OC
 + OA2 + OC2
⎝ 0 ⎟⎠ équation de ( d1 ).
Nous pouvons conclure que tout point dont les coor-
AC2 données vérifient les équations de ( d2 ) et ( d3 ) est un
= 2MO2 +
2 point de ( d1 )
AC2
de même on obtient MD2 + MB2 = 2MO2 + , or les ( d2 ) et ( d3 ) sont sécantes ⇔ c ( d − a ) − b( e − a ) ≠ 0
2  
diagonales d’un rectangle sont de même longueur ⇔ AB et AC non colinéaires
donc quelque soit le point M, MA2 + MC2 = MD2 + MB2.
⇔ ABC triangle non aplati
123 On considère le repère orthonormé d’origine A′ Ainsi, si ABC est un triangle non aplati alors d1, d2 et
tel que l’axe des abscisses est Δ. d3 sont concourantes.
On pose A ( 0 ;a ) B( b ; d ) C ( c ; e )
On a A ′ ( 0 ;0 ) B′ ( b ;0 ) C ′ ( c ;0 )
On écrit les équations des droites :
  
( d1 ) : A′M ◊ BC

= 0 ⇔ ( b − c ) x + ( d − e )y = 0
( d2 ) :B
′M ◊ AC = 0 ⇔ c ( x − b ) + ( e − a ) y = 0
 
( d3 ) : C ′M ◊ AB = 0 ⇔ b( x − c ) + ( d − a ) y = 0

100
Chapitre
GÉOMÉTRIE REPÉRÉE
8
 
5 u (0 ;1) et v (1;0).
MISE EN ROUTE
6

1 a. −3x – y –2 = 0 j
b. y = −3x − 2 O
d
i
 
2 a. u(2;3) b. u(1;0) A
 
c. u(0;1) d. u(1;1)

3 u
y=2

4 x = −3

5
3
y= x −2 Une équation de d est de la forme 2x – 3y + c = 0 or
4
A ∈ d d’où c = –10 donc 2x – 3y – 10 = 0.
6 7
7
6
y = 2x2 + 4 j Une équation carté-
5 sienne de la droite d
O
4 i est y − 4 = 0.
3 u d
2 A
y = −x2 + 4
1
8
− 4 − 3 − 2 − 10 1 2 3 4 u
−1 A Une équation carté-
j sienne de la droite d
O est x − 2 = 0.
i
d

EXERCICES 9
 
a. u(3 ; –2) vecteur normal et v(2 ; 3) vecteur
directeur.

b. u est un vecteur directeur de ∆ et A ∈ ∆ donc
Application directe –2x – 3y + 12 = 0 est une équation de ∆.
 
  10 a. v (2; − 2) vecteur normal et u (2;2) vecteur
1 u (−2;7) et v (7;2).
directeur de d.
  b. Une équation de Δ est 2 x + 2y − 6 = 0.
2 u (−1; − 1) et v (−1;1).
   
3 u (1;1) et v (1; − 1). 11 a. v (0 ;1) vecteur normal et u (−1;0) vecteur

  directeur de d.
4 u (−1;0) et v (0 ;1). b. Une équation de Δ est − x − 1 = 0 .

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 101


 
12 a. v (1;3) vecteur normal et u (−3;1) vecteur 29 En utilisant Capacité 2 p. 218 : H(0 ; − 5) .
directeur de d.  
b. Une équation de Δ est −3 x + y − 6 = 0. 30 Soit M(−1; − 1) alors MB(2;3) et AB(3; − 2) or
  2 × 3 + 3 × (−2) = 0, donc ces 2 vecteurs sont orthogo-
13 a. v (1; − 1) vecteur normal et u (1;1) vecteur
naux donc M se projette bien orthogonalement sur
directeur de d. (AB) en B.
b. Une équation de Δ est x + y − 1 + 5 = 0 . 
  31 OA (2;3) est normal à d donc d a une équation de
14 a. v (3; − 2) vecteur normal et u (2;3) vecteur
la forme 2 x + 3y + c = 0
directeur de d. or A (2;3) ∈d d’où c = −13
b. Une équation de Δ est 2 x + 3y − 8 = 0 . donc d : 2 x + 3y − 13 = 0.
15 a. (3; − 1). 32 Le projeté a pour coordonnées : a. (2; − 3).

16 c. Un vecteur normal de l’une est directeur de 33 Le projeté a pour coordonnées : d. (−2;3).


l’autre.
1 1
34 Le projeté a pour coordonnées : c. ⎛ ; ⎞ .
17 b. x + y = 0. ⎝ 2 2⎠
 35 a. Le centre a pour coordonnées (1; − 2) et le
18 u (1; − 2) est normal à cette droite.
rayon vaut 3.
 b. Le centre a pour coordonnées (−2;3) et le rayon
19 u (4 ; − 6) est normal à cette droite.
vaut 2.
 c. Le centre a pour coordonnées (0 ;1) et le rayon vaut 1.
20 Le vecteur u ′ (4 ; − 6) est normal à cette droite
  
−1,5 × u ′ = u donc u est normal à cette droite. 36 a. ( x − 1)2 + ( y − 1)2 = 1.

21 a. AB(–6 ; 12), AC(8 ; 4) et –6 × 8 + 12 × 4 = 0 b. x 2 + (y − 2)2 = 3. c. ( x − 4)2 + y2 = 7.


donc ces 2 vecteurs sont orthogonaux. 37 Une équation est (x – 3)2 + (y – 4)2 = 25 ou encore
b. A est le projeté orthogonal de C sur (AB).
x2 + y2 – 6x – 8y = 0
 
22 a. MN(−10 ;25) et MP (−5; − 2).
  38 ( x + 2)2 + (y − 3)2 = 4.
MN ◊ MP = (−10)(−5) + 25 × (−2) = 0 d’où l’orthogona-
lité de ces 2 vecteurs. 39 ( x + 1)2 + (y + 2)2 = 9.
b. Le triangle MNP est rectangle en M donc M est le
projeté orthogonal du point N sur la droite (MP). 40 ( x + 3)2 + y2 = 3 .

23 u ′ (2;1) est un vecteur directeur de cette droite.
   41 x 2 + ( y − 2)2 = 8 .
u ⊥ u ′ ⇔ −1 × 2 + m × 1 = 0 ⇔ m = 2 donc u (−1;2).
42 a. I 1 ;
7
6x – 9 y + 2 = 0 2
24 Cela revient à résoudre le système
–9 x – 6 y = 0 5
b. AB = (–1 – 3)2 + (2 – 5)2 = 5 donc R =
–4 6 2
qui a pour solution le couple ; et ce sont les 7
2
25
39 39 c. Une équation est ( x – 1)2 + y – =
coordonnées cherchées. 2 4
ou encore x2 + y2 – 2x – 7y + 7 = 0
1 3
25 En utilisant Capacité 2 p. 218 : H⎛ ; − ⎞ .
⎝ 13 26⎠ x A + xB y +y 1
43 a. x I = = 0 et yI = A B =
1 1 2 2 2
26 En utilisant Capacité 2 p. 218 : H⎛ − ; ⎞ . ⎛ 1⎞
⎝ 4 4⎠ donc I 0 ; .
⎝ 2⎠
15 3
27 En utilisant Capacité 2 p. 218 : H⎛ − ; ⎞ . AB ( xB − x A ) + (yB − yA )
2 2
65
⎝ 26 26⎠ b. R = = = .
 3 1 2 2 2
28 OA (2;3)En utilisant Capacité 2 p. 218 : H⎛ ; − ⎞ . 1 2
65
⎝ 5 5⎠ c. x 2 + ⎛ y − ⎞ = .
⎝ 2 ⎠ 4

102
44 a. 61 Cette équation n’est pas celle d’un cercle à cause
x2 + − 8x
y2 − 6y + 15 = 12 + 22
− 8 × 1 − 6 × 2 + 15 = 0 des coefficients différents de x2 et de y2.
donc A appartient à ce cercle.
b. x 2 + y2 − 2 x − 4 y + 5 = 12 + 22 − 2 × 1 − 4 × 2 + 5 = 0 62 L’équation de 𝒞1 s’écrit (x – 3)2 + (y – 5)2 – 5 = 0.
donc A appartient à ce cercle. Son centre est I2
c. x 2 + y2 + 6y + 17 = 12 + 22 + 6 × 2 + 17 = 34 donc A Celle de 𝒞2 s’écrit (x + 2)2 + y2 – 3 = 0. Son centre est
n’appartient pas à ce cercle. I
Et celle de 𝒞3 s’écrit (x – 3)2 + (y – 4)2 – 16 = 0. Son
45 Une équation du cercle est ( x − 1)2 + ( y − 1)2 = 1. centre est I4.
En développant et en transposant dans le 1er membre,
63 a. Cette équation s’écrit ( x + 2)2 + ( y + 2)2 = 25,
elle s’écrit x 2 + y2 − 2 x − 2y + 1 = 0 .
celle du cercle de centre I (−2; − 2).
46 b. 𝒞 a pour centre I (−1;3) et pour rayon 4.
64 a. Le rayon du cercle est 5.
47 d. 𝒞 a pour centre I (0 ;0) et pour rayon 3.
65 c. Le centre est I (1; 0) et le rayon R vaut 3.
48 c. M(1;1) ∈ 𝒞.
66 a. x S = −
b
= 1 et yS = 5 × 12 − 10 × 1 + 1 = −4
49 Cette équation est celle du cercle de centre I (3;5) 2a
d’où S(1; − 4).
et de rayon 2 3.
b. L’axe de symétrie a pour équation x = 1.
50 Cette équation n’est pas celle d’un cercle.
67 a. x S = −
b
= 2 et yS = −0,5 × 22 + 2 × 2 + 1 = 3
51 Cette équation n’est pas celle d’un cercle car le 2a
d’où S(2;3).
carré d’un réel est positif.
b. L’axe de symétrie a pour équation x = 2.
52 Cette équation est celle du cercle de centre
b 1 1 2 1
I (−2;0) et de rayon 2. 68 a. x S = − = et yS = 9 × ⎛ ⎞ − 6 × + 1 = 0
2a 3 ⎝ 3⎠ 3
1
53 Cette équation est celle du cercle de centre I (0 ;0) d’où S ⎛ ; 0⎞ .
⎝3 ⎠
et de rayon 5. 1
b. L’axe de symétrie a pour équation x = .
3
54 Cette équation s’écrit ( x − 1)2 + ( y − 1)2 = 9, elle
est celle du cercle de centre I (1;1) et de rayon 3. b
69 a. x S = − = 0 et yS = −02 = 0 d’où S(0 ; 0).
2a
55 C’est une équation du cercle de centre I(2 ; –4) b. L’axe de symétrie a pour équation x = 0 , c’est l’axe
et de rayon 2 des ordonnées.

56 Cette équation s’écrit ( x − 3)2 + (y + 4)2 = 25,


70 ( x + 1)2 = x 2 + 2 x + 1
b
elle est celle du cercle de centre I (3; − 4) et de rayon 5. a. xS = − = −1 et yS = (−1 + 1)2 = 0 d’où S(−1; 0)
2a
b. L’axe de symétrie a pour équation x = −1.
57 Cette équation s’écrit ( x − 2)2 + ( y + 3)2 = 5, elle
est celle du cercle de centre I (2; − 3) et de rayon 5. 71
Δ
58 Cette équation s’écrit ( x + 6) + (y − 2) = −10,
2 2

ce n’est pas celle d’un cercle.


3
59 Cette équation s’écrit ( x + 1)2 + ( y + 1)2 = 0, elle
S 4
est celle du cercle de centre I (−1; − 1) et de rayon nul :
c’est le point I. 1 0 1

60 Cette équation s’écrit x 2 + y2 − 2 x + 8 y − 8 = 0 2

ou encore ( x − 1)2 + (y + 4)2 = 25 elle est celle du 1 3 1


b. S – ; et Δ : x = –
cercle de centre I (1; − 4) et de rayon 5. 2 4 2

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 103


72 a. 76 d. Le sommet est S(1; − 2) et ∆ : x = 1.

j i S 77 a. 𝒫 : y = x 2 − 8 x a pour sommet S(4 ; − 16).


O

( )
  
78 Dans A, AB, AD : A (0 ; 0) B(1; 0) C (1;1) D(0 ;1).

𝒫 79 I est le milieu de [AC] d’où x I =


x A + xC 1
=
yA + yC 1 1 1 2 2
et yI = = donc I ⎛ ; ⎞ .
2 2 ⎝ 2 2⎠
b. Le sommet est S(1;0) et l’axe de symétrie a pour 
80 AC (1;1) est directeur de (AC) et A ∈(AC)
équation x = 1.
donc (AC) : x − y = 0

73 a. BD(−1;1) est normal à (AC) .

j 81 BD(−1;1) est directeur de (BD) et B(1; 0) ∈(BD)
d’où (BD) : x + y − 1 = 0.
O i
82 AB(6 ; 3) et AC(21 ; 11) ne sont pas colinéaires
car 6 × 11 – 21 × 3 ≠ 0
𝒫 Les points A, B et C ne sont pas alignés.

3 31
b. Le sommet est S ⎛ ; − ⎞ et l’axe de symétrie a
83 AB(2 ; 1) et BC(2 ; –4) sont orthogonaux car
⎝ 20 40 ⎠ 2 × 2 + 1 × (–4) = 0
3 Le triangle ABC est rectangle en B.
pour équation x = .
20
84 a. AB = 6 et le cercle 𝒞 de centre A (−3; 0) et de
74 a.
rayon 6 a pour équation ( x + 3)2 + y2 = 36.
C se situe sur la médiatrice de [AB] qui n’est autre que
𝒫 l’axe des ordonnées donc xC = 0.
C est un point de 𝒞 donc ( xC + 3) + yC2 = 36
2
j
O
d’où yC2 = 27 et yC > 0 donc yC = 3 3 .
i b. (AB) est l’axe des abscisses d’équation y = 0
(AC) a pour équation 3 3 x − 3y + 9 3 = 0
b. Le sommet est S(2; − 1) et l’axe de symétrie a pour (BC) a pour équation 3 3 x + 3y − 9 3 = 0.
équation x = 2. c. Un vecteur normal à (BC) a pour coordonnées
75 a. ( )
3 3 ;3 et ce vecteur est directeur de la hauteur issue
de A
de plus la hauteur issue de A passe par A (−3; 0) d’où
une équation de cette hauteur : 3 x − 3 3y + 9 = 0 .
(
Un vecteur normal à (AC) a pour coordonnées 3 3 ; − 3 )
et ce vecteur est directeur de la hauteur issue de B.
de plus la hauteur issue de B passe par B(3; 0) d’où une
équation de cette hauteur : −3 x − 3 3y + 9 = 0 .
d. L’orthocentre H est le point de concours des 3 hau-
teurs.
𝒫 L’une d’elle est l’axe des ordonnées donc xH = 0 .
j En remplaçant xH par O dans l’une des 2 autres équa-
O tions des auteurs, nous obtenons yH = 3 .
i
(
Donc H 0 ; 3 . )
b. Le sommet est S(4 ;16) et l’axe de symétrie a pour
équation x = 4 .

104
 

85 c. AB(2;0) et DC (2;0) donc ABCD est un parallélo- 2
104 x S = = 1 et ys = 12 – 2 × 1 + 1 = 0
gramme. 2×1
d’où S(1 ; 0)
86 b. (AC) : x − 2y − 1 = 0 .
2
–2 1 1 1 11
87 a. (BD) : x + 2y − 3 = 0 . 105 x S = = et y S = –3 +2× –4=–
2 × (–3) 3 3 3 3
1 11
d’où S ; –
3 3
106 Vrai, la droite d’équation x = – b .
Auto-évaluation 2a

  107 Vrai
88 u(2 ; –3) vecteur normal ; v(3 ; 2) vecteur direc-
teur. 108 Faux
 
89 u(3 ; –1) vecteur normal ; v(1 ; 3) vecteur direc- 109 Vrai
teur.
110 c. x2 + y2 + c = 0 est l’équation d’un cercle de
 
90 u(1 ; 0) vecteur normal ; v(0 ; 1) vecteur direc- centre 0.
teur.
111 a. y = 0 implique x2 + ax + c = 0.
 
91 u(–1 ; 1) vecteur normal ; v(–1 ; –1) vecteur
directeur.
 
92 u(1 ; 1) vecteur normal ; v(–1 ; 1) vecteur direc- Entraînement
teur.
  112 y
93 u(0 ; 1) vecteur normal ; v(–1 ; 0) vecteur direc-
d3
teur.
u6 u1 u3
u4 u2 d2
94 (x + 1)2 + (y – 5)2 = 1 j
d1 O i x
95 x2 + y2 = 9 u5 u7 d7

96 (x – 5)2 + y2 = 25
d6 d5 d4
97 (x – 2)2 + (y – 3)2 = 4 
    
a. Les vecteurs u1 , u2 … u7 .
98 x2 + (y – 1)2 = 2 b. Les vecteurs représentés en noir.

99 (x – 10)2 + (y – 20)2 = 7 113

Droites d1 d2 d3 d4 d5 d6 d7
100 L’équation est équivalente à :
(x + 2)2 + (y + 1)2 – 9 = 0 Coordonnées 4
⎛ ⎞ ⎛ 2 ⎞ ⎛ 4⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 0⎞ ⎛ 2⎞ ⎛ 6⎞
d’un vecteur ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜⎝ 2⎟⎠ ⎜⎝ 4⎟⎠ ⎜⎝ 1⎟⎠
Le centre a pour coordonnées (–2 ; –1) et le rayon ⎝ 2⎠ ⎝ −2⎠ ⎝ 0⎠ ⎝ −4⎠
directeur
est 3.
Coordonnées 2
⎛ ⎞ ⎛ −2⎞ ⎛ 0 ⎞ ⎛ −4⎞ ⎛ 2⎞ ⎛ 4⎞ ⎛ 1⎞
101 L’équation est équivalente à : d’un vecteur ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜⎝ 0⎟⎠ ⎜⎝ −2⎟⎠ ⎜⎝ −6⎟⎠
normal ⎝ −4⎠ ⎝ −2⎠ ⎝ −4⎠ ⎝ −1⎠
(x – 1)2 + (y + 2)2 = 0
Le centre a pour coordonnées (1 ; –2) et le rayon est Coefficient 1 −1 0 −4
non
2 1
nul : c’est un point. directeur 2 défini 6

102 x2 + y2 = –5 n’a pas de solution.



 ⎛ 3⎞ 
⎛ 1 ⎞
114 Pour d1 : u1
103 L’équation est équivalente à : ⎜⎝ ⎟⎠ vecteur directeur et v1 ⎜⎝
1 −3⎟⎠
vec-
(x – 5)2 + (y + 6)2 = –1 qui n’a pas de solution. teur normal.

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 105


Une équation de la perpendiculaire à d1 passant par O 125 d : 3 x − 2y + 2 − 6 = 0.
est 3 x + y = 0 .

 ⎛ 1⎞ 
⎛ 0⎞
Pour d2 : u2 ⎜ ⎟ vecteur directeur et v2 ⎜ ⎟ vecteur 126 d :
4 5 9
⎝ 0⎠ ⎝ −1⎠ x − y − = 0.
5 7 35
normal.  ⎛ 1⎞
127 v
Une équation de la perpendiculaire à d2 passant par O ⎜⎝ 1⎟⎠ est normal à Δ donc directeur de d, puis
est x = 0 .

 ⎛ 0⎞ 
 ⎛ 1⎞ A (1;1) appartient à d, d’où d : x − y = 0.
Pour d3 : u3 ⎜ ⎟ vecteur directeur et v 3 ⎜ ⎟ vecteur nor-
mal. ⎝ 1⎠ ⎝ 0⎠ 128 d : −8 x − 5y + 15 = 0.
Une équation de la perpendiculaire à d3 passant par O
est y = 0. 129 d : 5 x + 7y − 5 = 0.

⎛ 4⎞ 
 ⎛ −1⎞
Pour d4 : u4 ⎜ ⎟ vecteur directeur et v 4 ⎜ ⎟ vecteur 130 d : y − 4 = 0.
⎝ −1⎠ ⎝ −4⎠
normal.
Une équation de la perpendiculaire à d4 passant par O
(
131 d : −3 x − 8 y + 6 2 + 3 = 0. )
est −4 x + y = 0. 132 a. d : 3 x − 2y − 8 = 0 .

 ⎛ 1⎞ ⎛ 3 ⎞
115 u1 b. u ⎜ ⎟ est directeur de d′ et d′ passe par l’origine
⎜⎝ ⎟⎠ d’où d1 a une équation de la forme
2 ⎝ −2⎠
1 × x + 2 × y + c = 0 de plus, A (1;2) ∈d1 d’où c = −5 donc d ′ : −2 x − 3y = 0 .
⎛ 3 ⎞
donc d1 : x + 2y − 5 = 0 c. u ⎜ ⎟ est normal à d donc à d′′ et B(1;1) ∈d ′′
de manière analogue, nous obtenons : ⎝ −2⎠
d2 : 5 x − 2y − 1 = 0 donc d ′ : 3 x − 2y − 1 = 0.
d3 : y − 2 = 0
133 La médiatrice de [AB] a pour vecteur normal
d4 : x − 1 = 0 .  ⎛ 4 ⎞
AB⎜ ⎟ et passe par le milieu I (2;2) de [AB] d’où une
⎛ 3⎞ ⎝ −2⎠
116 a. Un vecteur normal à d1 est v1 .
⎜ ⎝ −1⎟⎠ équation : 4 x − 2y − 4 = 0 .

 ⎛ 2⎞  ⎛ −2⎞
b. Un vecteur normal à d2 est v2 ⎜ ⎟ . 134 a. d a pour vecteur normal AB
⎝ 6⎠ ⎜⎝ 1 ⎟⎠ et passe par le

  
Or, v1 ◊ v2 = 3 × 2 + (−1) × 6 = 0, donc d1 ⊥ d2 . point A (1;2) d’où d : −2 x + y = 0 .


c. d3 a pour vecteur normal v2 et elle passe par l’ori- b. xD = 0 et D ∈d d’où yD = 0 donc D(0 ; 0)
 ⎛ −2⎞   ⎛ xC ⎞
gine donc d3 : 2 x + 6y = 0 ou encore x + 3y = 0 . AB⎜ ⎟ et DC ⎜ ⎟ sont égaux donc C (−2;1). On a :
⎝ 1⎠ ⎝ yC ⎠
117 d : −3 x − 5y + 3 = 0 . (AB) : x + 2y − 5 = 0
(BC) : −2 x + y − 5 = 0
118 d : x + 2y − 1 = 0. (CD) : x + 2y = 0
(AD) : −2 x + y = 0 .
119 d : −2 x − 7y + 31 = 0 .
⎛ 1 ⎞ 
 ⎛ 6⎞
135 a. u normal à d et u1 ⎜ ⎟ normal à d1.
120 d : x + 2y − 4 = 0. ⎜⎝ −2⎟⎠ ⎝ 3⎠
  
u ◊ u1 = 1 × 6 + (−2) × 3 = 0 donc d ⊥ d1.
121 d : −6 x + 9y − 12 = 0.  ⎛ −2⎞ 
⎛ 1 ⎞
b. u ⎜ ⎟ normal à d et u1 ⎜ ⎟ normal à d1.
122 d : 5 x − y + 9 = 0. ⎝ 1⎠ ⎝ −2⎠
  
u ◊ u1 = −2 × 1 + 1 × (−2) = −4 donc d et d1 ne sont pas
⎛ 1 ⎞ perpendiculaires.
123 v
⎜⎝ est normal à Δ donc à d, puis A (0 ;1) ∈d ,
−1⎟⎠  ⎛ 1 − 3⎞
c. u ⎜ normal à d et

u
 ⎛ 1 + 3⎞
normal à d1.
⎝ 1 ⎟⎠
1⎜
d’où d : x − y + 1 = 0 (d et Δ sont confondues). ⎝ 2 ⎟⎠
  
124 d : 3 x − 5y − 3 = 0.
( )( ) ( )
u ◊ u1 = 1 − 3 1 + 3 + 1 × 2 = 1 − 3 + 2 = 0
2

donc d ⊥ d1.

106
136 a. La hauteur issue de A passe par A (−2;0) et a La résolution du système de ces 2 équations conduit à
7 9 7 9

 ⎛ −2⎞ xH = − et yH = donc H⎛ − ; ⎞ .
pour vecteur normal BC ⎜ ⎟ d’où une équation : 2 2 ⎝ 2 2⎠
⎝ 3⎠
−2 x + 3y − 4 = 0
142 Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB).
La hauteur issue de C passe par C (2;3) et a pour vec-
 ⎛ 6⎞ (CH) a pour équation −4 x + y + 11 = 0
teur normal AB⎜ ⎟ d’où une équation : 6 x − 12 = 0. (AB) a pour équation x + 4 y − 2 = 0
⎝ 0⎠
La résolution du système de ces 2 équations conduit à
b. Les coordonnées de H vérifient les équations de 46 3 46 3
8 8 xH = et yH = − donc H⎛ ; − ⎞ .
deux hauteurs d’où xH = 2 et yH = donc H⎛ 2; ⎞ . 17 17 ⎝ 17 17⎠
3 ⎝ 3⎠
137 a. La médiatrice de [AB] a pour vecteur normal 143 a. H(−3; 0) et K (0 ;2) .
 ⎛ 5 ⎞ 1 Une équation de (OC) est 3 x + 2y = 0 et une équation
AB⎜ ⎟ et passe par le milieu I1 ⎛ ;2⎞ de [AB], d’où
⎝ −2⎠ ⎝ 2 ⎠ de (HK ) est 2 x − 3y + 6 = 0.
3  ⎛ 2 ⎞  ⎛ 3⎞
son équation : 5 x − 2y + = 0. b. OC ⎜ ⎟ HK ⎜ ⎟
2 ⎝ −3⎠ ⎝ 2⎠
 ⎛ 4⎞ 
 
La médiatrice de [AC] a pour vecteur normal AC ⎜ ⎟ et OC ◊ HK = 2 × 3 + (−3) × 2 = 0 donc (OC) ⊥ (HK).
⎝ 2⎠
passe par le milieu I2 (0 ; 4) de [AC], d’où son équation : ⎛ 1 ⎞
144 1. a. d : x − y = 0 donc v normal à d.
4 x + 2y − 8 = 0. ⎜ ⎝ −1⎟⎠
b. Les coordonnées du centre I vérifient le système    ⎛ k ⎞  ⎛ xH − 2⎞
13 b. AH = kv donc AH⎜ ⎟ or AH⎜
⎧5 x − 2y + 3 = 0

xI =
13 23 ⎝ −k⎠ ⎝ yH − 3⎟⎠
donc I ⎛ ; ⎞ .
18
⎨ 2 d’où donc xH = k + 2 et yH = − k + 3.
23 ⎝ 18 9 ⎠
⎪⎩4 x + 2y − 8 = 0 yI = 1
9 c. H ∈d donc yH = xH et donc k = .
   2
138 Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB). d. AA ′ = 2AH = 2kv .
 1   ⎛ 1 ⎞  ⎛ x A ′ − 2⎞
(CH) a pour équation 9 x − 5y − 3 = 0 e. AA ′ = 2 × v = v donc AA ′ ⎜ ⎟ or AA ′ ⎜
(AB) a pour équation −5 x − 9y + 7 = 0 2 ⎝ −1⎠ ⎝ yA ′ − 3⎟⎠
Les coordonnées de H vérifient le système donc x A ′ = 3 et yA ′ = 2 donc A ′ (3;2).
⎧ x = 31 2. Nous procédons de manière analogue :
⎧9 x − 5y − 3 = 0 ⎪ H 53 31 24 K estle
 projeté orthogonal de B sur d et k est le réel tel
⎨ d’où ⎨ donc H⎛ ; ⎞ . 
⎩−5 x − 9y + 7 = 0 ⎝ 53 53⎠ que BK = kv
⎪yH = 24
⎩ 53 7
Nous obtenons k = puis xB′ = 5 et yB′ = −2 donc
139 Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB). 2
B′ (5; − 2).
(CH) a pour équation 4 x − 2y + 26 = 0
(AB) a pour équation −2 x − 4 y − 18 = 0  ⎛ x ⎞  ⎛ 3⎞
145 a. AH et AB⎜ ⎟ donc x = 3k et y = k + 3 .
Les coordonnées de H vérifient le système ⎜ ⎝ y − 3⎟⎠ ⎝ 1⎠
⎧4 x − 2y + 26 = 0 ⎧ xH = −7 
 ⎛ 3k − 3,5⎞
⎨ d’où ⎨ donc H(−7; − 1). b. CH⎜
⎩−2 x − 4 y − 18 = 0 ⎩yH = −1 ⎝ k − 4,5 ⎟⎠

  
 
c. CH et AB orthogonaux ⇔ CH ◊ AB = 0 ⇔ k = 1,5 d’où
140 Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB). 
⎛ 1⎞
(CH) a pour équation x + 4 y + 1 = 0 CH⎜ ⎟ et donc CH = 12 + (−3)2 = 10 .
⎝ −3⎠
(AB) a pour équation −4 x + y + 22 = 0 d. Cette distance est la longueur CH, c’est-à-dire 10 .
Les coordonnées de H vérifient le système AB × CH 10 × 10
⎧ x = 87 e. (ABC) = = = 5.
2 2
⎧ x + 4 y + 1 = 0 ⎪ H 17 87 26
⎨ d’où ⎨ donc H⎛ ; − ⎞ .  
⎩ −4 x + y + 22 = 0 26 ⎝ 17 17⎠ 146 a. M( x , y) ∈  ⇔ MO ◊ MA = 0
⎪yH = −
⎩ 17
141 Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB). ⇔ x 2 − y2 + 2y = 0
(CH) a pour équation x + y − 1 = 0  ⎛ − x ⎞  ⎛ − x ⎞
avec MO⎜ ⎟ et MA ⎜ .
(AB) a pour équation − x + y − 8 = 0 ⎝ −y⎠ ⎝ −2 − y⎟⎠

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 107


 
b. M( x , y) ∈  ⇔ MA ◊ MB = 0 21 22
e. Si M existe alors x = et y = − ou x = 3 et
25 25
⇔ x 2 + y2 − 3 x − y − 2 = 0 y = 2.
21 22
 ⎛ − x ⎞  ⎛ 3 − x ⎞ f. Les couples ⎛ ; − ⎞ et (3;2) vérifient les 2 équa-
avec MA ⎜ et MB⎜ . ⎝ 25 25⎠
⎝ 2 − y⎟⎠ ⎝ −1 − y⎟⎠
  tions donc ces 2 points sont communs aux 2 cercles.
c. M( x , y) ∈  ⇔ MA ◊ MB = 0
⇔ x 2 + y2 + 2y − 9 = 0 153 a. L’équation de 𝒞 s’écrit
 ⎛ 1 − x ⎞  ⎛ −1 − x ⎞ 2
1 1
avec MA ⎜
⎝ 2 − y ⎟⎠
et MB⎜
⎝ −4 − y ⎟⎠
. ( x − 1)2 + ⎛ y − ⎞ − 4 = 0 donc I ⎛ 1; ⎞ et R = 2.
⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠
1 2
147 a. 𝒞 a pour rayon 2 d’où 𝒞 : b. M ∈ , xM = 1 et yM > 0 donc ⎛ yM − ⎞ = 4
⎝ 2⎠
( x − 3)2 + (y − 2)2 = 4. 5 ⎛ 5⎞
b. 𝒞 a pour rayon 3 d’où 𝒞 : d’où yM = donc M 1; .
2 ⎝ 2⎠
( x − 3)2 + (y − 2)2 = 9. 
 ⎛ 0⎞ 5
IM⎜ ⎟ est normal à TM et M⎛ 1; ⎞ ∈ TM
148 Ce triangle est rectangle en O. Le centre du cercle ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠
circonscrit est le milieu de I (2;1) de [AB] et le rayon donc TM : 2y − 5 = 0 .
AB 1 11
est = (0 − 4)2 + (2 − 0)2 = 5 d’où l’équation c. N ∈ , xN = 0 et yN > 0 donc yN2 − yN − =0
2 2 4
1 1
( x − 2)2 + (y − 1)2 = 5. d’où yN = + 3 donc N⎛ 0 ; + 3⎞ .
2 ⎝ 2 ⎠
149 Si 𝒞 coupe l’axe des abscisses alors y = 0 d’où  ⎛ −1 ⎞
 1
IN⎜ ⎟ est normal à TN et N⎛ 0 ; + 3⎞ ∈ TN
x 2 − 6 x − 12 = 0 ∆ = 84 d’où deux racines : ⎝ 3⎠ ⎝ 2 ⎠
x1 = 3 − 21 et x2 = 3 + 21 . 3
Si 𝒞 coupe l’axe des ordonnées alors x = 0 d’où donc TN : − x + 3y −
2
( )
1 + 2 3 = 0.
y2 − 4 y − 12 = 0 ∆ = 64 d’où deux racines :
y1 = −2 et y2 = 6 . 154 a. T ∈ ′ donc OTA est rectangle en T,
Puis vérifions que les 4 points obtenus sont sur le donc (AT ) ⊥ (OT ), donc (AT ) est la tangente à 𝒞 en T.
cercle. T ′ ∈ ′ donc OT ′A est rectangle en T′, donc (AT ′) est la
150 Si y = 0 alors x 2 + 7 = 0 , équation sans solution
tangente à 𝒞 en T′.
 ⎛ 4 − x ⎞  ⎛ − x ⎞
réelle donc 𝒞 ne coupe pas l’axe des abscisses. b. MA ⎜ et MO⎜ ⎟
⎝ 3 − y ⎟⎠ ⎝ −y⎠
Si x = 0 alors y2 − 8 y + 7 = 0, équation ayant 2 solu-  
tions : 1 et 7. Puis vérifions que les 2 points obtenus M ∈ ′ ⇔ MA ◊ MO = 0
.
sont sur le cercle. ⇔ x 2 + y2 − 4 x − 3y = 0
c. 𝒞 a pour équation x 2 + y2 = 1
151 Si M( x , y) est sur les 2 cercles,
′ et 𝒞 se coupent en T et T′ donc leur coordonnées
alors 8 x + 4 = 2 x + 4 d’où x = 0 . 4 1
En reportant cette valeur dans l’équation de 𝒞1, on a vérifient 4 x + 3y = 1 donc y = − x + et
3 3
4 1 2
y2 − 4 = 0 d’où y = −2 ou y = 2 . y2 = ⎛ − x + ⎞ .
Puis vérifions que les 2 points obtenus sont sur 𝒞1 et ⎝ 3 3⎠
𝒞2. Remplaçons y et y2 dans l’équation de 𝒞 :
4 1 2
152 a. M( x , y) ∈  ⇔ x 2 + y2 = 4 y + 5 x 2 + ⎛ − x + ⎞ = 1 c’est-à-dire 25 x 2 − 8 x − 8 = 0
⎝ 3 3⎠
M( x , y) ∈ ′ ⇔ x 2 + y2 = 8 x + 2y − 7 4−6 6 4+6 6
qui a 2 solutions x1 = et x2 =
donc 4 y + 5 = 8 x + 2y − 7. 25 25
2
4 4 1 3+8 6
b. y = x − 2 et y2 = ⎛ x − 2⎞ . 4
puis nous calculons y1 = − x1 + =
3 ⎝3 ⎠ 3 3 25
c. L’équation de 𝒞 s’écrit 4 1 3−8 6
4 2
4 et y2 = − x2 + = .
x 2 + ⎛ x − 2⎞ − 4 ⎛ x − 2⎞ − 5 = 0 3 3 25
⎝3 ⎠ ⎝3 ⎠ 
 ⎛ x1 ⎞
puis 25 x 2 − 96 x + 63 = 0. d. OT ⎜ ⎟ est normal à (AT ) et A ∈(AT ) d’où
⎝ y1 ⎠
21
d. ∆ = 2 916 = 542 d’où x1 = et x2 = 3. (AT ) : x1 x + y1 y − 4 x1 − 3y1 = 0
25

108
4−6 6 3+8 6 3. a. 𝒞 a pour équation x 2 + y2 = 9 et celle de
c’est-à-dire x+ y−1 = 0
25 25 𝒞′ s’écrit x 2 + y2 = 8 x − 12 d’où 8 x − 12 = 9 donc
et pour (AT ′) nous obtenons x2 x + y2 y − 4 x2 − 3y2 = 0 21
x= .
8
4+6 6 3−8 6 Remplaçons x par cette valeur dans l’équation de 𝒞
c’est-à-dire x+ y − 1 = 0.
25 25 21 2 135 3 15
et obtenons y2 = 9 − ⎛ ⎞ = d’où y = ou
155 a. Soit L le point d’intersection de d avec l’axe ⎝ 8⎠ 64 8
des ordonnées d’où L (0 ;6). 3 15
y=− .
On a K (6;0). 8
Donc LOK est un triangle rectangle isocèle en O. ⎛ 21 3 15 ⎞ ⎛ 21 3 15 ⎞
Donc I ⎜ ; ⎟ et J⎜ ; − .
 = 45° or AHK est un triangle rectangle en H
Donc AKH ⎝8 8 ⎠ ⎝8 8 ⎟⎠

d’où KAH = 45° donc AHK est rectangle isocèle en H et b. I et J sont symétriques par rapport à l’axe des abs-
en utilisant le théorème de Pythagore on a 2AH2 = AK2 cisses donc (AB) est la médiatrice de [IJ].
avec AK2 = 4 d’où AH = 2 .
b. Ce cercle a pour centre A (4 ;0) et pour rayon 2 d’où 158 a. Considérons le repère orthonormé d’origine D
son équation ( x − 4)2 + y2 = 2. avec (DC) comme axe des abscisses et (DA) comme axe
156 a. x 2 + y2 − 2 x − 2y − 8 = 0 s’écrit aussi des ordonnées. Alors : A (0 ; 4) ; B(4 ; 4) ; C (4 ; 0) et
D(0 ; 0).
( x − 1) + (y − 1) = 10 .
2 2

𝒞 a pour centre I (1;1) et pour rayon 10 . b. I est sur la médiatrice de [DC] donc x I = 2.
I est sur le cercle de centre D, de rayon 4 qui a pour
M4 équation x 2 + y2 = 16.
𝒞 Remplaçons x par xI pour déterminer yI en sachant
(
que yI > 0. On obtient yI = 2 3 donc I 2;2 3 . )
J est sur la médiatrice de [BC] donc yJ = 2.
I J est sur le cercle de centre C, de rayon 4 qui a pour
équation ( x − 4)2 + y2 = 16.
j
Remplaçons y par yJ pour déterminer xJ en sachant que
M1 O
i
M2
(
x J > 4. On obtient x J = 4 + 2 3 donc J 4 + 2 3 ;2 . )

 ⎛2 ⎞   ⎛ 4 + 2 3⎞
c. AI ⎜ et AJ
M3 ⎝ 2 3 − 4⎟⎠ ⎜⎝ −2 ⎟⎠

b. Pour M1 et M2 l’ordonnée est nulle d’où




(

)( )
or 2 × (−2) − 4 + 2 3 2 3 − 4 = −4 − (12 − 16) = 0
x 2 − 2 x − 8 = 0 ∆ = 36 d’où x1 = −2 et x2 = 4 donc AI et AJ sont colinéaires, de même origine,
M1 (−2;0) et M2 (4 ;0) donc A, I et J sont alignés.
Pour M3 et M4, l’abscisse est nulle d’où y2 − 2y − 8 = 0
et donc y3 = −2 et y4 = 4  ⎛ −2⎞   ⎛ −2⎞  
M1 (0 ; − 2) et M4 (0 ; 4) . 159 AB
⎜⎝ et DC donc AB = DC
1 ⎟⎠ ⎜⎝ 1 ⎟⎠

157 1. donc ABCD est un parallélogramme.


𝒞  ⎛ −2⎞  ⎛ −1⎞  
I AB⎜ ⎟ et AD⎜ ⎟ or AB ◊ AD = (−2)(−1) + 1 × (−2) = 0
𝒞′ ⎝ 1⎠ ⎝ −2⎠
donc (AB) ⊥ (AD)
j
donc ABCD est un rectangle.
A B
i AB = (−2)2 + 12 = 5 et AD = (−1)2 + (−2)2 = 5
ABCD a 2 côtés consécutifs de même longueur donc
J ABCD est un carré.

( )

2. Travaillons dans le repère A; i ; j tel que sur la 160 a. (BD) a pour coefficient directeur −1 et pour
figure de la question 1 ordonnée à l’origine 4 donc (BD) : y = − x + 4 .
A (0 ;0) d’où 𝒞 : x 2 + y2 = 9 b. M(m ; n) ∈(BD) donc n = − m + 4 d’où P (m ;0)
B(4 ; 0) d’où 𝒞′ : ( x − 4)2 + y2 = 4. et Q (0 ; − m + 4).

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 109


 ⎛ m − 4⎞   ⎛ −m ⎞ 1 1 1
c. CM⎜ et PQ ⎜ 169 A ⎛ a ; ⎞ B⎛ b ; ⎞ C⎛ c ; ⎞ .
⎝ −m ⎠ ⎟ ⎝ − m + 4⎟⎠ ⎝ a⎠ ⎝ b⎠ ⎝ c⎠
 
CM ◊ PQ = (m − 4)(− m) + (− m)(− m + 4) = 0  ⎛c − b ⎞

La hauteur issue de A a pour vecteur normal BC ⎜ 1 1 ⎟
donc (CM) ⊥ (PQ). ⎜⎝ − ⎟⎠
c b
 ⎛ 1 ⎞
161 Le vecteur u n’est pas normal à la droite d ou et passe par A a ; d’où l’équation
⎝ a⎠
n’est pas normal à la droite d ′. 1 1⎞ 1 1 1

(c − b) x + ⎝ − ⎠ y − (c − b)a + ⎛⎝ − ⎞⎠ = 0.

162 Il existe un vecteur non orthogonal à u.
c b c b a
 ⎛ c − a ⎞
163 𝒫 est fausse car y = x + 1 est une équation de La hauteur issue de B a pour vecteur normal AC ⎜ 1 1 ⎟
⎜⎝ − ⎟⎠
droite. c a
⎛ 1⎞
et passe par B b ; d’où l’équation
164 𝒫 est vraie, ce sont les droites parallèles à l’axe ⎝ b⎠
1 1 1 1
des abscisses. (c − a) x + ⎛ − ⎞ y − (c − a) b + ⎛ − a⎞ = 0.
⎝ c a⎠ ⎝c ⎠ b
165 𝒫 est vraie, ce sont les droites parallèles à l’axe Multiplions la 1re équation par bc puis divisons par
des ordonnées. (c − b)
1

166 𝒫 est fausse, si d ′ //d alors u est normal à d ′ et 2u
 bc (c − b) x + (b − c ) y − (c − b)abc − (b − c ) = 0
a
l’est aussi. 1
bc x − y − abc + = 0
a
167 Soit M1 ∈P d’abscisse xM = −
b 1
− t et M2 ∈P d’où y = bc x − abc + .
1
2a a
b
d’abscisse xM2 = − + t où t ∈ . De manière analogue la 2e équation devient :
2a
1
Alors ac x − y − abc + = 0
2 2
b2 b
⎛ b ⎞ ⎛ b ⎞
yM1 = a ⎜ − − t ⎟ + b ⎜ − − t ⎟ + c = − + at 2 + c 1
⎝ 2a ⎠ ⎝ 2a ⎠ 4a d’où y = ac x − abc + .
b
2 2
⎛ b ⎞ ⎛ b ⎞ b2 Les coordonnées de H vérifient les 2 équations de ces
yM2 = a ⎜ − + t ⎟ + b ⎜ − + t ⎟ + c = − + at 2 + c 1 1
⎝ 2a ⎠ ⎝ 2a ⎠ 4a 2 hauteurs d’où bc xH − abc + = ac xH − abc +
a b
donc yM1 = yM2
1 1
donc M1 et M2 sont symétriques par rapport à la droite − 1
b donc xH = b a = −
∆: x = − . bc − ac abc
2a 1
et yH = bc xH − abc + = −abc .
  a
168 a. 2MA + MB a pour coordonnées 1
Constatons que yH = donc H ∈ℋ.
⎛ 2(−3 − x ) + (5 − x )⎞ ⎛ −3 x − 1⎞ xH
⎜⎝ 2(−1 − y) + (3 − y) ⎟⎠ c’est-à-dire ⎜⎝ −3y + 1 ⎟⎠ .
  ⎛ (−3 − x ) + 2(5 − x )⎞
MA + 2MB a pour coordonnées ⎜
⎝ (−1 − y) + 2(3 − y) ⎟⎠
⎛ −3 x + 7⎞
c’est-à-dire ⎜
⎝ −3y + 5 ⎟⎠
. Algo/Tice
( )( )
   
b. M ∈  ⇔ 2MA + MB ◊ MA + 2MB = 0 170 1. Conjecture :
⇔ (−3 x − 1)(−3 x + 7) ◊ (−3y + 1)(−3y + 5) = 0 La construction GeoGebra permet de conjecturer que
2 la droite Δ est la tangente à la parabole au point M.
⇔ x 2 + y2 − 2 x − 2y − = 0. 2. Démonstration :
9
20 a. cf. figure identique à celle de l’énoncé.
c. L’équation de ℰ s’écrit aussi ( x − 1)2 + (y − 1)2 = . b. Une équation de la médiatrice Δ de [FH] de milieu I,
9 
  
  1
ℰ est le centre de centre I (1;1) qui est le milieu de [AB] s’obtient en écrivant : FH ◊ IM = 0 ⇔ FH ◊ FM = FH2 la
2 5 2
et de rayon . deuxième expression permettant de s’affranchir du
3
110

⎛ h⎞ 
⎛ x ⎞ directions de rotation s’opèrent suivant les axes on a
calcul de I. On a FH⎜ ⎟ et FM⎜ et FH2 = h2 + 4
⎝ −2⎠ ⎝ y − 1⎟⎠ le tableau suivant :
h2 h h2 Nom du point coordonnées
ce qui donne x ◊ h − 2(y − 1) = + 2 ⇔ y = x − .
2 2 4 A (0, 0)
c. Pour déterminer les coordonnées des points d’inter-
B (b, 0)
section de C et Δ on résout le système suivant :
⎧ x2 C (b, k b)
⎪⎪ y = ⎧ x2 ⎧ x2
4 ⎪y = ⎪y = D (b – k2b, k b)
⎨ ⇔⎨ 4 ⇔⎨ 4
2
⎪y = h x − h ⎪⎩ x 2 − 2hx + h2 = 0 ⎪⎩( x − h)2 = 0 E (b – k2b, k b – k3b)
⎪⎩ 2 4
F (b – k2b + k4b, k b – k3b)
⎛ h2 ⎞
ainsi seul le couple ⎜ h ; ⎟ convient et on reconnaît
⎝ 4⎠  ⎛ − k 2b⎞  ⎛ k 4b ⎞
On a les vecteurs suivants : BD⎜ et DF
les coordonnées du point M de la partie A. ⎝ kb ⎟⎠ ⎜⎝ − k 3b⎟⎠
d. Une équation de la tangente à C au point M d’abs-  
h2 ainsi on a DF = − k 2BD ainsi les points B, D et F sont
cisse h est y = f ′(h) ◊ ( x − h) + f (h) où f (h) = et alignés.
h 4
f ′(h) = .  ⎛ b ⎞   ⎛ − k 2b⎞
2 On a les vecteurs suivants : AC ⎜ ⎟ et CE ⎜ ainsi
h h2 ⎝ kb⎠ ⎝ − k 3b⎟⎠
e. On retrouve bien l’équation de Δ : y = x − . 
 
2 4 on a CE = − k 2 AC ainsi les points A, C et E sont alignés.
3. cf. figure ci-dessous.

Approfondissement
172 1. MA2 = (3 – x)2 + (2 – y)2
H a pour coordonnées (x ; 0)
d’où MH2 = (x – x)2 + (0 – y)2 = y2
2. M ∈ ℰ ⇔ y 2 = (3 – x )2 + (2 – y)2
1 3 13
⇔ y = x2 – x + .
4 2 4
3. a. SA = (3 – 3)2 + (2 – 1)2 = 1 et SH = 1 donc S ∈ ℰ.

1 2 3 13
b. Pour xS = 3, xS – xS + = 1 = yS donc S ∈ ℰ.
4 2 4 3
171 1. a. Le coefficient multiplicateur est k = 1.2 –b 2
c. Le sommet de la parabole a pour abscisse = =3
b. Les coordonnées des points sont résumées dans le 2a 1
Il s’agit donc du point S
tableau suivant : 2
Nom du point coordonnées 4. En utilisant la relation (I), on détermine les coor-
données de points de cette parabole afin d’en faire le
A (0, 0) tracé.
B (1, 0)
173 1.
C (1, 1.2)
𝒞
D (–0.44, 1.2)
E (–0.44, –0.528) A
j
F (1.6336, –0.528)
O
2. Avec la géométrie dynamique on conjecture que les i
points B, D et F sont alignés ainsi que les points A, C et
E peut importe la position de B et la valeur de k.
Démonstration : On note b l’abscisse du point B. En 2. a. Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées a une
appliquant le protocole de construction comme les équation de la forme : x = x0.

Chapitre 8 • Géométrie repérée | 111


b. Si x0 ∈ ]−∞ ; − 2[ ∪ ]6; + ∞[ alors d ne coupe pas 𝒞.   
175 a. v + v ′ est un vecteur colinéaire à u (règle du
Si x0 ∈{−2;6} alors d et 𝒞 ont un seul point commun. parallélogramme donc il existe un réel k tel que
Si x0 ∈ ]−2;6[ alors d et 𝒞 se coupent en 2 points.   
v + v ′ = ku )
        
c. 𝒞 a pour équation ( x − 2)2 + (y − 1)2 = 16 ( )
v + v ′ ◊ u = v ◊ u + v ′ ◊ u = 2v ◊ u et
M( x , y) ∈  ∩ d ⇔ (y − 1)2 = 16 − ( x 0 − 2)
2
     
Pas de solution si 16 − ( x0 − 2) < 0 c’est-à-dire si
2 ( ) ( )
v + v ′ ◊ u = ku ◊ u = k car u = 1
      
x0 ∈ ]−∞ ; − 2[ ∪ ]6; + ∞[. ( )
donc k = 2v ◊ u donc v + v ′ = 2v ◊ u ◊ u .

Une solution (y = 1) si 16 − ( x0 − 2) = 0 c’est-à-dire si
2
b. Δ a pour équation x + 2y − 6 = 0 donc w (−2;1) est
x0 ∈{−2;6}. un vecteur directeur de Δ.
Deux solutions pour y si 16 − ( x0 − 2) > 0 c’est-à-dire
2 
w = (−2)2 + 12 = 5
si x0 ∈ ]−2;6[ . 
1 2 1 ⎞
3. a. Toute droite parallèle à l’axe des abscisses a une donc  × w , de coordonnées ⎛⎜ − ; ⎟ , est un
w ⎝ 5 5⎠
équation de la forme y = y0.   
b. Si y0 ∈ ]−∞ ; − 3[ ∪ ]5; + ∞[ alors d ne coupe pas 𝒞. vecteur directeur de Δ de norme 1, c’est u ou −u . Or, u
Si y0 ∈{−3;5} alors d et 𝒞 ont un seul point commun. a une abscisse positive donc u a pour coordonnées
Si y0 ∈ ]−3;5[ alors d et 𝒞 se coupent en 2 points. ⎛ 2 ;− 1 ⎞.
⎜⎝ ⎟
5 5⎠
c.M( x , y) ∈  ∩ d ⇔ ( x − 2)2 = 16 − (y0 − 1)
2

c. Notons ( x , y) les coordonnées de v ′
Pas de solution si 16 − (y0 − 1) < 0 c’est-à-dire si
2
    
y0 ∈ ]−∞ ; − 3[ ∪ ]5; + ∞[. ( )
v + v ′ = 2 v ◊ u u se traduit par
Une solution ( x = 2) si 16 − (y0 − 1) = 0 c’est-à-dire si ⎛ 2 1 ⎞ 2
+ 1 × ⎛⎜ − ⎞⎟ ⎟ ×
2
2 + x = 2⎜ 2 × et
y0 ∈{−3;5}. ⎝ 5 ⎝ 5⎠⎠ 5
⎛ 2 1 ⎞ 1
Deux solutions pour x si 16 − (y0 − 1) > 0 c’est-à-dire + 1 × ⎛⎜ − ⎞⎟ ⎟ × ⎛⎜ − ⎞⎟ d’où
2
1 + y = 2⎜ 2 ×
si y0 ∈ ]−3;5[. ⎝ 5 ⎝ 5⎠⎠ ⎝ 5⎠
2 11
x = et y = −
174 1. x S = −
b 5 5
=2  ⎛ 2 11⎞
2a donc v ′ ; − est un vecteur directeur de Δ′ donc
𝒫 ⎝5 5⎠
yS = 22 − 4 × 2 + 3 = −1
S(2; − 1) . 11 2
une équation de Δ′ est de la forme − x − y + c = 0
2. a. Toute droite paral- 5 5
lèle à l’axe des ordon-
j (OI) a pour équation x − 2y = 0 et Δ a pour équation
nées a une équation de O
i S
x + 2y − 6 = 0 , ce qui permet de déterminer les coor-
la forme x = x0. données de I.
3
b. Si un point d’intersection existe alors ses coordon- On obtient I ⎛ 3; ⎞ .
⎝ 2⎠
nées sont ( x0 ; y) avec y = x02 − 4 x0 + 3 donc y est
36
toujours défini et ce point d’intersection existe, ces Or I ∈ ∆ ′ d’où c = .
5
coordonnées ( x0 ; x02 − 4 x0 + 3). 11 2 36
Donc ∆ ′ : − x − y + = 0
3. a. Toute droite parallèle à l’axe des abscisses a une 5 5 5
équation de la forme y = y0. ou encore ∆ ′ : 11 x + 2y − 36 = 0.
b. Si y0 < −1 alors aucun point d’intersection.
 ⎛ −7⎞  ⎛ −5⎞
Si y0 = −1 alors un point d’intersection. 176 1. a. AC et BD⎜ ⎟
⎜ ⎝ 7 ⎟⎠ ⎝ −5⎠
Si y0 > −1 alors deux points d’intersection.  
c. Si M est un point d’intersection alors ses coordon- d’où AC ◊ BD = (−7)(−5) + 7 × (−5) = 0 .
nées sont ( x ; y0 ) avec y0 = x 2 − 4 x + 3.  
b. AC et BD sont donc orthogonaux donc (AC) ⊥ (BD).
Résolvons x 2 − 4 x + 3 − y0 = 0 .
c. À l’aide des coordonnées, calculons EA, EB, EC et
∆ = 4(1 + y0 ) ED. On obtient EA = EB = EC = ED = 5.
Si y0 < −1 alors il n’y a pas de solution. Donc E est le centre d’un cercle 𝒞 de rayon 5 passant
Si y0 = −1 alors une solution unique. par A, B, C et D.
Si y0 > −1 alors il y a deux solutions. d. 𝒞 : x 2 + (y − 1)2 = 25.

112
2. Les coordonnées de A, de B et de C vérifient l’équa- 1 3 2 2 3 17
tion proposée, d’où : Or ⎛ ⎞ − × − 4 = − donc M ∈ (𝒫).
3 ⎝ 2⎠ 3 2 4
⎧9a + 3b + c = −3 ⎧9a + 3b + c = −3 
⎪ ⎪ Un vecteur u directeur de la tangente à (𝒫) en M a
(S) ⎨25a + 5b + c = 1 ⇒ ⎨16a + 2b = 4 ⎛1 ⎞ 1
⎛ ⎞
⎪16a − 4b + c = 4 ⎪7a − 7b = 7 ⎜ ⎟
⎩ ⎩ pour coordonnées ⎛ 3⎞ c’est-à-dire u ⎜ 1⎟ .
 ⎛ −3⎞ ⎜f′ ⎟ ⎜⎝ ⎟⎠
⎧a = 1 ⎝ ⎝ 2⎠ ⎠ 3
Or AD⎜ ⎟
⎧9a + 3b + c = −3 ⎪ 3 ⎝ −1⎠
⎪ ⎪  
⎨16 a + 2b = 4 d’où ⎨b = − 2 donc AD = −3u
⎪18a = 6 ⎪ 3 donc la tangente à (𝒫) en M est parallèle à la droite
⎩ ⎪c = −4
⎩ (AD).
ces valeurs vérifient le système (S) initial.
1 2 177 Partie A
Donc y = x 2 − x − 4.  
3 3 a. O est extérieur au cercledonc OP
  et OQ sont coli-
3. a. Cette fonction est un trinôme du second degré néaires de même sens donc OP ◊ OQ = OP × OQ .
1  
avec a = positif. La courbe admet un minimum pour b. OP × OQ = OP ◊ OQ
3

( )
b 13   
x = xS = − = 1, valant − . = OQ ′ ◊ Q ′P ◊ OQ
2a 3
La fonction est donc strictement décroissante sur    
]−∞ ;1] et strictement croissante sur [1; + ∞[ .   = OQ ′ ◊ OQ + Q ′P ◊ OQ
b. D(0 ; − 4) or Q′P etOQ
  orthogonaux.
sont  
1 2 2 c. OQ ′ = OA + AQ ′ = OA − AQ
× 0 − × 0 − 4 = −4.
3 3   
Donc les coordonnées de D vérifient l’équation de la OQ = OA + AQ
courbe (𝒫) donc D ∈ (𝒫) En
utilisant
 la  bilinéarité
  du produit scalaire,

C
(𝒫) ( )(
OQ ′ ◊ OQ = OA − AQ ◊ OA + AQ )
       
= OA ◊ OA + OA ◊ AQ − AQ ◊ OA − AQ ◊ AQ
j B = OA2 − R2
O
i Partie B
a. 𝒞 : ( x − a)2 + y2 = R2 ou encore
A x 2 + y2 − 2ax + a2 − R2 = 0.
D b. P a pour coordonnées (t1α ; t1β) et P ∈ 𝒞
1 2 donc t 21 − 2aαt1 + a2 − R2 = 0 car α2 + β2 = 1
4. a. Notons f la fonction f ( x ) = x 2 − x − 4 .
3 3 donc t1 est une solution de X2 − 2aαX + a2 − R2 = 0 .
2 2 De même, t2 est une solution de cette équation.
f est dérivable sur ℝ et f ′ ( x ) = x − .
3 3 c. Le produit des racines d’une équation du second
Une équation de la tangente à la courbe au point degré de la forme ax 2 + bx + c = 0 vaut c donc
d’abscisse x0 est y = f ′ ( x0 )( x − x0 ) + f ( x0 ). t1 × t2 = a2 − R2
4
En A, x0 = 3 d’où y = x − 7. = OA2 − R2
3
2 donc OP × OQ = OA2 − R2.
En B, x0 = 0 d’où y = − x − 4 .
3 Partie C
En résolvant le système formé par ces 2 équations, ′ = P
a. On a POQ ′OQ
3
nous obtenons x I = et yI = −5 P ′OQ et P
 ′QO sont deux angles inscrits au cercle inter-
2  donc PQ
3 ceptant le même arc PP′ ′O = P
′QO et par consé-
donc I ⎛ ; − 5⎞ .  
quent OPQ ′ = OP ′Q
⎝2 ⎠
3 7 donc OPQ′ et OP ′Q sont deux triangles semblables.
b. Soit R le milieu de [AD] d’où R ⎛ ; − ⎞ . b. Étant semblables, les côtés d’un triangle sont pro-
⎝ 2 2⎠
portionnels aux côtés de l’autre.
Comme x I = xR, la droite (IR) est parallèle à l’axe des OP OQ ′ ⎛ PQ ′ ⎞
c. Nous pouvons écrire = =
ordonnées. OP ′ OQ ⎜⎝ P ′Q ⎟⎠
3 17
Soit M le milieu de [IR] d’où M⎛ ; − ⎞ . donc OP × OQ = OP ′ × OQ ′.
⎝2 4⎠
Chapitre 8 • Géométrie repérée | 113
d. Si nous considérons la sécante passant par A, alors Coordonnées de l’orthocentre H et du symétrique H′ :
P″ est tel que OP ′ = OA − R et Q′ est tel que OQ ′ = OA + R On peut déjà constater que l’abscisse de H est celle
d’où, OP × OQ = (OA − R) × (OA + R) de K.
donc OP × OQ = OA2 − R2. Donc H(2a ; y).
  2a (b − a)
Avec OB ◊ BH = 0, on obtient y = .
178 Analysons la situation dans deux cas particu- c
liers : ⎛ 2a (b − a)⎞
H⎜ 2a ; ⎟⎠
Si le triangle OAB est rectangle en O alors O est l’or- ⎝ c
thocentre de OAB et O est son propre symétrique par Le symétrique de H par rapport à (OB) est
rapport aux côtés de (OA) et (OB). Le cercle 𝒞 circons- ⎛ 2a (a − b)⎞
H′ ⎜ 2a ; ⎟⎠ .
crit à OAB a pour diamètre [AB]. Appelons O′ le symé- ⎝ c
trique de O par rapport au côté (AB). Le triangle AO′B Coordonnées du centre Ω du cercle circonscrit :
est alors rectangle en O′ donc O′ se situe sur le cercle On peut déjà constater que l’abscisse
  est celle de I.
𝒞 de diamètre [AB]. Donc Ω (b ; y). Avec JΩ ◊ OA = 0 , on obtient
Si le triangle ABC est équilatéral alors l’orthocentre H, a (a − b)
y=c+ .
le centre I du cercle 𝒞 circonscrit à ABC et le centre de c
gravité G sont confondus. Considérons H′ le symé- ⎛ a (a − b)⎞
Ω⎜ b ; c + .
trique de H par rapport à (BC). ⎝ c ⎟⎠
1 Vérifions que ΩH′2 = ΩA2
H est à une distance de de la médiane de la droite
⎡ a (a − b) ⎤
2
3
ΩH′2 = (2a − b)2 + ⎢ − c⎥
(BC) et il en est alors de même pour H′. ⎣ c ⎦
2 a (a − b) ⎤
2
Donc HH′ mesure les de la médiane. ⎡
3 ΩA2 = (2a − b)2 + ⎢2c − c −
⎣ c ⎥⎦
Ainsi HH′ = HA (qui est le rayon de 𝒞)
⎡ a (a − b) ⎤
2
Donc H′ ∈ 𝒞 et l’on montre de même que les symé- ΩA2 = (2a − b)2 + ⎢c −
triques de H par rapport aux 2 autres côtés sont eux ⎣ c ⎥⎦
aussi sur 𝒞. Il est alors légitime de conjecturer que la L’égalité ΩH′ = ΩA est évidente.
2 2

propriété est vraie.


Démontrons qu’il en est ainsi dans le cas général : 179 Dans l’espace, un plan P peut être déterminé par
On considère un triangle OAB non aplati. On appelle K l’un de ses points, notons le A de coordonnées
le pied de la hauteur issue de A. K ≠ A. ⎛ α⎞
⎜ ⎟
⎛    ⎞ ( x0 , y0 , z0 ) et par un vecteur normal v β α, β, γ non
OB KA ⎟ ⎜ ⎟

On se place dans le repère orthonormé O;  ;   . ⎝γ ⎠
⎜ OB KA ⎟  
⎝ ⎠ nuls tous les trois. M( x , y, z) ∈P ⇔ AM et v sont
On pose A (2a ;2c ), B(2b ;0) , K (2a ;0). OAB est non orthogonaux ⇔ ( x − x0 )α + (y − y0 )β + (z − z0 ) γ = 0
aplati donc c ≠ 0. ou encore αx + βy + γz − αx0 − βy0 − γz0 = 0 et cette
I est le milieu de [OB], I (b ;0). J est le milieu de [OA], équation est bien de la forme proposée par l’énoncé.
J(a ; c ).

114
PROBABILITÉS
Chapitre CONDITIONNELLES
ET INDÉPENDANCE
9
2 Compléter le tableau d’effectifs suivant :
MISE EN ROUTE
A A
B 15 21 36
1 a. L’ensemble des événements élémentaires est
{1, 2, 3, 4, 5, 6}. B 27 37 64
b. Puisque le dé est non pipé, on considère que chaque 42 58 100
1
événement élémentaire a la même probabilité .
6
c. Il y a 2 événements élémentaires, donc la probabi- 3
2 1 2
lité cherchée est , ou encore . L
6 3 3
3 2 F
2 On calcule P(A) = et P(B) = . 0,65 1
6 6 L
3 3 3
On a bien P(B) = = P(A). 1
2 6
0,35 5 L
3 Il y a équiprobabilité. La probabilité de tirer un
4 4 F
roi est , donc celle de ne pas tirer un roi est 1 − , 4
32 32 L
7 5
c’est-à-dire .
8
4 Il y a équiprobabilité. 4 I I Totaux
6 3
a. ou . G 20 10 30
26 13
b. C’est l’événement contraire, qui a pour probabilité G 2 3 5
10
. Totaux 22 13 35
13
c. Il y a 7 lettres distinctes dans « probable », donc la
7
probabilité est . 5 La probabilité de (A et B) ne peut pas apparaître
26
sur une branche d’un arbre pondéré.
5 a. Non.
1 1 1 5
b. on a P(A ∪ B) = + − . Ainsi P(A ∪ B) = . 6 Ce tableau de probabilités est impossible car en
4 3 6 12
le complétant, on obtient une probabilité négative.
A A
B 0,4 0,5 0,9

EXERCICES B –0,1
0,6 0,4 1

Application directe 7 c.

1 P(A) + P(B) = 1 8 b.

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 115


9 A et B sont deux événements associés à une expé- 2. a. P(G ∩ D ) = 0,4 × 0,7 = 0,28,
rience aléatoire dont les issues sont réparties dans le b. P(F ∩ D) = 0,6 × 0,5 = 0,3.
tableau ci-dessous : 16 c.
A A
17 b.
B 12 80 92
18 10 28 18 b.
B
30 90 120 19 PB (A) =
1 6 3
et PB (A) = = .
4 10 5
12 30
1. P(A ∩ B) = = 0,1. 2. P(A) = = 0,25. 20 PA (B) =
10 5 30 15
120 120 = et PA (B) = = .
16 8 34 17
2
1 1
10 P(A et C) = ⎛ ⎞ = .
⎝ 6⎠ 21 1. DP DP Totaux
36
G 12 3 15
11 P(A) = 1 −
1 5
= . G 16 1 17
6 6
Totaux 28 4 32
12 P P Totaux
16 1
M 180 270 450 2. a. P(G ∩ DP) = = .
32 2
M 120 430 550 16
b. PG (DP) = .
Totaux 300 700 1 000 17
22 a.
13 a. 1 Âge ⩽ 20 ans Âge > 20 ans Total
2 B
Aiment le rap 26 8 34
3 B
5 1 Ne l’aiment pas 10 16 26
O
2 Total 36 24 60
3
2 4 B b. 8 = 1 .
24 3
5 O
1 O 23
4
Âge < 50 ans Âge  50 ans Total
3 1 3 1
b. × = 0,3 c. × = 0,3 Votent pour Mr. A 185 266 451
5 2 5 2
Ne votent
395 154 549
14 a. La probabilité que ce soit un élève de première pas pour Mr. A
130 13 Total 580 420 1 000
est = .
400 40
b. La probabilité que ce soit un élève de terminale a. La probabilité qu’elle vote pour Mr. A sachant
n’utilisant pas l’ordinateur pour prendre les notes en 185 37 37
60 3 qu’elle a moins de 50 ans est = . ≈ 0,319.
cours est = . 580 116 116
400 20 b. La probabilité qu’elle ait moins de 50 ans sachant
185 185
15 Dans un lycée, il y a 40 % de garçons et 60 % qu’elle vote pour Mr. A est . ≈ 0,41.
451 451
de filles. Parmi les garçons, 30 % font de la danse ;
parmi les filles, 50 % font de la danse. On rencontre 24 a. La probabilité qu’elle soit du groupe O est
au hasard un élève du lycée. 900 9
= = 0,45.
1. 2 000 20
0,5 D
0,6 F b. La probabilité qu’elle soit du rhésus négatif est
0,5 D 379
.
2 000
0,3 D
0,4 F 379
D = 0,1895
0,7 2 000

116
c. On sait qu’elle est du groupe O, la probabilité pour 50
32 1. P(B) = = 0,25, PB (F) = 0,7 et PB (F) = 0,4.
184 46 200
qu’elle soit de rhésus négatif est = .
900 225 2. 0,7
46 F
≈ 0,20. 0,25 B
225 0,3 F
d. On sait qu’elle est de rhésus négatif, la probabilité
184 184 0,4 F
pour qu’elle soit du groupe O est . ≈ 0,485. 0,75 B
379 379 0,6 F

25 c. 3. P(F) = 0,25 × 0,7 + 0,75 × 0,4 = 0,475.

26 a. 33 c.

27 P(A) = 0,55. 34 b.
A A
28 P(B) = 0,5 × 0,1 + 0,5 × 0,3 = 0,20.
B 1 1

29 a. B 99 1
0,15 A
I
35 PB (A) =
1 1
0,4 0,85 A et PA (B) = .
0,2 A 2 100
0,1
E 99 99
36 P (A) = et PA (B) = .
B
0,8 A 100 100
0,5 0,08 A
37 a.
DP
0,92 A A
A
B 0,19 0,22 0,41
b. P(A) = 0,4 × 0,15 + 0,1 × 0,2 + 0,5 × 0,08 = 0,12
B 0,09 0,5 0,59

30 a. 0,28 0,72 1
0,1 R
0,22 11 22
Z b. PA(B) = = . PB(A) = .
0,5 0,9
0,72 36 41
R

0,5 R 38 a. P (T) = 9 504 ≈ 0,9 937 est la spécificité


0,5 M
9 564
C clinique.
0,5 R 9 504
b. PT (M) = = 0,99 est la VPN.
b. P(R) = 0,5 × 0,1 + 0,5 × 0,5 = 0,3 9 600
c. Dans la capacité 7, on a trouvé PM(T) ≈ 0,78 et
PT(M) = 0,85. Ces valeurs sont différentes.
31 1. 0,5 F
F 39 b.
0,6 0,5

0,9 F 40 c.
0,3
0,1 F
2 1 2 1
0,1 0,6 41 a. P(A) = . b. P(A et A) = ⎛ ⎞ = .
F 3 ⎝ 3⎠ 9
F 2 1 1 2 4
0,4 c. × + × = .
3 3 3 3 9
2. La probabilité que la barquette choisie ne
porte pas l’étiquette « origine France » est 42 La probabilité est
1 1 1 3
+ × = .
0,6 × 0,5 + 0,3 × 0,1 + 0,1 × 0,4 = 0,37. 2 2 2 4

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 117


43 c. Faux en général sauf si P(A) = P(B) ou si P(A ∩ B) = 0.
1 d. Faux car P(A) × P(B) = 0,012, ce qui est différent de
4 C
P(A ∩ B).
1 C
4 3
C
4
Entraînement
1
1 4 C
57 a.
1 1 1
4 C b. c.
3
4 3 10
C
4 58 a.
3 1
b. c. 1
2 3
44
59 a.
1 3 1
R V b. c.
2 4 18
R 9/25 6/25 3/5
60 a. p = 0,6 b. p = 0,7 c. p = 0,96
V 6/25 4/25 2/5
3/5 2/5 1 3
61 a. p = b. p = 0,12 c. p = 0,06
4
45 On trouve la probabilité que la deuxième boule
5 4 3 4 4 3 1 62 a. p =
2 11
tirée soit rouge ainsi : × + × + × = . b. p = c. p = 1
12 11 12 11 12 11 3 3 12
2 1 63 PA (B) =
0,15 1
46 a. P(A) = = . =
6 3 0,45 3
2. La probabilité que A soit réalisé au moins une fois
1 2 1 5 64 P(A ∩ B) = 0,38 × 0,5 = 0,19
est + × = .
3 3 3 9
65 P(A) =
0,2 1
47 d. =
0,6 3
48 c. 66 0,42 B
0,35 A
0,58 B

Auto-évaluation
0,82 B
0,65 A
0,18 B
49 a. PA(B) est la probabilité conditionnelle de B
sachant A. 67 a. On dessine l’arbre 1 car la réalisation de A est
b. P(A ∩ B) = P(A) × PA(B). une condition.
c. P(A ∩ B) = P(B) × PB(A). b. et c. 0,42 B
0,35 A
50 P(B) = P(A) × PA(B) + P( A ) × P (B). 0,58 B
A
0,37 B
51 c. 0,65 A
0,63 B
52 b.

68 1
53 b.
3 R
3 R
54 b. 7 2 N
3
55 a. Vrai b. Faux, P(A ∩ B) = 0,12.
1
c. Faux, P(B) = 0,32. 4 2 R
7 N
56 a. Faux en général sauf si P(B) = 0,5. 1 N
b. Faux en général sauf si A et B sont indépendants. 2

118
69 Non car il manque les probabilités condition- 77 A A Total
nelles « sachant A ». B 0,25 0,15 0,4
70 0,97 B 0,05 0,55 0,6
A
0,05 D
R Total 0,3 0,7 1
0,03
0,96 A
0,95 D
R 78 a. A A Total
0,04
B 0,4 0,1 0,5
71 0,1 S B 0,2 0,3 0,5
0,6 125
S Total 0,6 0,4 1
0,9
0,3 S 0,4 2 0,4 4
0,4 125 b. PA (B) = = . et PB (A) = = .
0,6 3 0,5 5
0,7 S

79 a. F F Total
72 0,75 S
0,4 D A 12 5 17
0,25 S
A 13 10 23
0,05 S
0,6 D Total 25 15 40
0,95 S
P(A ∩ B) 12
b. PA (B) = = .
P(A) 17
73 0,85 T 5 1
M c. PF (A) = = .
0,1 15 3
0,15 T

0,05 80 Erratum : P(B) = .


2
0,9 T
M 3
0,95 T
A A Total
74 a. 0,6 B 2 8 2
A B
0,3 15 15 3
0,3 B
7 13 1
0,6 B B
0,7 A 60 60 3
0,3 B 1 3
Total 1
b. P(A ∩ B) = 0,3 × 0,6 = 0,18. 4 4
c. P(A ∩ B ) = 0,3 × 0,3 = 0,09.

5 5 81 0,8 B
75 a. car > 1. A
3 3 0,3
8 0,2 B
b. P(A ∩ B) = P(A) × P(B) si P(A) = .
15 0,6 B
0,7 A
76 1. PA (B) = 0,2 et P (B) = 0,4. 0,4 B
A
0,2 B P(A et B) = 0,3 × 0,2 = 0,06
0,3 A
B P(A et B) = 0,3 × 0,8 = 0,24 82 0,3 A
0,8
0,4 B
0,4 0,7 A
0,7 B P(A et B) = 0,7 × 0,4 = 0,28
A
0,6 B P(A et B) = 0,7 × 0,6 = 0,42 0,5 A
0,6 B
0,5 A
Car ces 4 événements forment une partition de l’univers.

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 119


83 90 PA (B)
A A
91 1. a. La probabilité de tirer une boule rouge
B 0,2 0,3 0,5 3
est .
B 0,4 0,1 0,5 10
b. La probabilité de tirer une boule verte sachant que
0,6 0,4 1 5
la boule tirée n’est pas rouge est .
7
84 2. a. P(R ∩ V) = 0,2. b. PV (R) = 0,6.
A A
92 P(A ∩ B) = P(A)P(B), donc ils sont indépendants.
1 5 1
B
12 12 2 93 PB (A) = P(A), donc ils sont indépendants.
1 1 1
B P(A ∩ B) 5
6 3 2 94 = 0,7 donc P(A) = .
P(A) 7
1 3 2
1 B1 = × donc P(B ∩ A) = 0,8 × .
4 4 7
5,1
On a P(B) = P(B ∩ A) + P(B ∩ A ) = .
7
85 a. P(A ∩ B) = 0,3 × 0,6 = 0,18 . Donc PA (B) ≠ P(B), A et B ne sont pas indépendants.
P(A ∩ B) = 0,12. P(A ∩ B) = 0,14, P(A ∩ B) = 0,56.
b. 95 P(B) =
0,12
8 1 = 0,4.
A P(C) = = Total 0,3
32 4
96 P(A ∩ B) = 0,0005.
B 0,18 0,14 0,32
× 0,12 0,56 0,68 97 P(A) = 0,57 donc 0,57 × P(B) = 0,03.
Total 0,3 0,7 1 3 1
P(B) = = .
57 19
86 a. A A Total 98 A A Total
B 0,2 0,2 0,4 B 0,42 0,28 0,7
B 0,1 0,5 0,6 B 0,18 0,12 0,3
Total 0,3 0,7 1 Total 0,6 0,4 1

b. 2
3 99 A A Total
B
A B 0,56 0,24 0,8
0,3 1 B
3 B 0,14 0,06 0,2
2 Total 0,7 0,3 1
0,7 7 B
A
5 B 100 a. D D Total
7
C 1 7 8
C 3 21 24
87 PB (A) est la probabilité de A sachant B.
PA (B) est la probabilité de B sachant A. Total 4 28 32

P(A ∩ B) est la probabilité de A et B. 8 1 4 1


b. P(C) = = . P(D) = = .
32 4 32 8
88 P (M) est la probabilité de M sachant T .
T 1
c. P(C ∩ D) = .
PM(T) est la probabilité de T sachant M. 32
1 1 1
× = , C et D sont indépendants.
89 PB (A) 4 8 32

120
101 1. a. P(A ∪ B) + P(A ∩ B) = P(A) + P(B), donc c. V B Total
1 R 0,12 0,03 0,15
0,3 + 0,25 × P(B) = 0,25 + P(B), ainsi P(B) = .
15
b. P(B) = 0,3 – 0,25 = 0,05. R 0,48 0,37 0,85
1 Total 0,6 0,4 1
2. a. PA (B) = P(B) = . PB (A) = P(A) = 0,25.
15
b. PA (B) = PB (A) = 0.
2. a. P(M ∩ C) = 0,85 × 0,6 = 0,51. 107 P(A) = 0,02 et PA (H) = 0,8.
a. P(A ∩ H) = 0,02 × 0,8 = 0,016.
b. P(M ∩ C ) = 0,15 × 0,6 = 0,09.
b. PA (H) = 1 – PA (H) = 0,2.
102 1. 0,6 C
0,8 H
0,85 M 0,02 A
0,4 C 0,2 F

0,4 C H
0,15 M 0,98 A
C F
0,6
P(A ∩ H) = 0,02 × 0,2 = 0,004.
103 1. 0,45 R
0,3 J 108 On note S l’événement « le client loue un stu-
0,55 N
dio », D : « il loue un duplex » et M : « le logement a
0,4 R vue sur la mer ».
0,7 J
N 0,2 M
0,6 S
0,75
0,8 M
2. a. P(N) = 0,3 × 0,55 + 0,7 × 0,6 = 0,585.
b. P(J ∩ R ) = 0,7 × 0,4 = 0,28. 0,7 M
0,25 D
60 0,3 M
104 1. a. P(G) = = 0,4. b. PG(F) = 0,2.
150
2. 1. P(D ∩ M) = 0,25 × 0,7 = 0,175.
0,4 F
C 2. P(S ∩ M) = 0,75 × 0,8 = 0,6.
0,6 F
0,1
0,68 109 1. Avec remise.
0,5 F
D 3 9
0,32 F a. P(B1 ) = P(B2 ) = . b. P(B1 ∩ B2 ) = .
7 49
2. Sans remise.
0,4 0,2 F 3
G a. P(B1 ) = . b. 2 1
F 7 =
0,8 6 3 B2
3 B1
7 4 2 B2
105 a. P(F) =
756 252 =
= 0,54. b. PU(F) = = 0,75. 6 3
1 400 336
84
c. PG(U) = ≈ 0,13. 3 1
644 4 =
6 2 B2
106 a. 0,05 7 B1
R B2
0,8 V 3 1
R =
0,95 6 2
0,2 R 3 1 4 1 3
0,2 B P(B2 ) = × + × = .
R 7 3 7 2 7
0,8 A priori, oui, car on se dit que, le tirage étant sans
b. 0,1 V remise, P(B2 ) pourrait être différent de P(B1 ), mais
0,1 R P(B2 ) n’est pas une probabilité conditionnelle. Il n’y a
0,9 B
pas plus de chance d’avoir une bleue au premier tirage
0,85 V qu’au second tirage.
0,9 R c. Non car B1 et B2 ne sont pas indépendants ici.
0,15 B

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 121


110 a. 0,4 A Algo/Tice
0,53 H
0,6 A
120 Partie B
0,3 A 1. On pose f ( x ) = x 2.
0,47 F
A La tangente (T) à la courbe au point B a pour équation
0,7
y − f (1) = f ′(1) × ( x − 1).
b. P(A) = 0,53 × 0,4 + 0,47 × 0,3 = 0,353. Or f ′( x ) = 2 x donc f ′(1) = 2 .
(T) : y − 1 = 2 × ( x − 1), ainsi (T) : y = 2 x − 1.
111 a. P(G et E) = 0,42. Les coordonnées de A vérifient cette équation, donc
b. P(F et E) = 0,32.
(T) = (AB).
c. P(E) = 0,42 + 0,32 = 0,74. 2. On note A l’aire de S et I(1 ;0).
0,7 E On voit que A est encadrée par les aires des triangles
0,6 G
E rectangles AIB et OIB. On en déduit que
1 1
0,8 × AI × IB < A < × OI × IB .
0,4 E 2 2
F 1 1
E Donc < A < .
4 2

112 1. Partie C
7
10 1. On simule le lancer de fléchette dans le carré de dia-
D
3 T gonale [OB]. Le point d’impact est le point M de coor-
5 3 D données (x ; y) générées par « random ».
10 Le test sert ensuite à déterminer si le point M appar-
tient ou non à la surface S.
1
2 Si x 2 > y, alors M est sous la parabole, donc M est
10 D
5 T dans S.
9 D D’après la partie A, le nombre de points M dans S divisé
10 par le nombre total de points est une approximation
21 21 2 23 de l’aire de S, pour n grand.
2. a. P(T et D) = . b. P(D) = + = . 2. a. Pour N = 100, on trouve 0,29.
50 50 50 50
1 Pour N = 1 000 , on trouve 0,343.
c. P(T et D) = . Pour N = 10 000, on trouve 0,3352.
25
P(T ∩ D) 21 Ces valeurs sont comprises entre 0,25 et 0,5.
3. PD (T) = = .
P(D) 23 b. En prenant N = 100 000 et en relançant plusieurs
fois le programme, on trouve des valeurs voisines de
113 Oui, l’univers. 1
0,33, donc des valeurs voisines de .
3
114 Non, toute probabilité est inférieure à 1. 121 On modifie la ligne 7 ainsi :
if x**3>y :
115 Vrai car cette somme vaut 1. aire de S
122 La relation (1) devient p = .
aire du rectangle
116 Faux, comme l’indique le contre exemple de Donc aire de S = p × (aire du rectangle).
« pile » et « face ». π
L’aire du rectangle est .
2
117 Faux, cela caractérise les événements indépen-
dants.

118 (non P) : pour tous événements A et B,


P(A) + P(B) ≠ 0,75.

119 (non P) : il existe deux événements A et B tels


que A ⊂ B et P(A)  P(B).

122
123 Partie A b. Il y a 4 événements élémentaires équiprobables,
π dont trois réalisent l’événement « obtenir face au
1. L’aire du quart de disque OAC est et l’aire du carré moins une fois ». Donc cet événement a pour proba-
4
OABC est 1. 3
n π bilité .
Donc est une approximation du quotient . 4
N 4
n 125 a.
Ainsi 4 × est une approximation de π. 1
N 3
2. M est dans le quart de disque si sa distance à O est A
1 A
inférieure à 1 ; c’est-à-dire si OM < 1, ce qui équivaut à 3 2 A
OM2 < 1, puis à x 2 + y2 < 1. 3
A
Partie B Avec Python 1
1 2 3
1. Ligne 1 : l’utilisateur choisit le nombre de points 3 A
3 A
qui seront placés au hasard dans le carré OABC. 2 A
Lignes 4, 5 et 6 : on génère N points au hasard dans le 3
carré OABC.
1
Ligne 7 : on teste s’ils sont dans le quart de disque. 3 A
On calcule ainsi le nombre n. 1 A
2
n 3 2 A
On affiche enfin 4 × qui est une approximation de π 3
N 3
d’après la partie A. A
1
2. Exemples de valeurs en sortie : 2 3 A
N = 10 000, pi ≈ 3,1204. 3 A
2 A
N = 100 000, π ≈ 3,14428.
3
Partie C Avec un tableur
b. On obtient un multiple de 3 si et seulement si un au
1. b. On a vu ce test dans la partie B. moins des chiffres apparus est un multiple de 3.
Le couple (ALEA();ALEA()) est le couple des coordon- c. On utilise l’événement contraire qui a pour probabi-
nées d’un point M à l’intérieur du carré OABC. 2 3 8
On peut interpréter l’instruction dans la cellule A1 lité ⎛ ⎞ = . La probabilité que M soit un multiple de
⎝ 3⎠ 27
ainsi : 8 19
3 est 1 − = .
elle permet de savoir si le point M est dans le quart de 27 27
disque OAC.
La fonction SI renvoie 1 si la condition est remplie. 126 a. Le nombre de « PILE » est 0, 1, 2 ou 3.
c. Il y a 10 colonnes de A à J. Sur 1 000 lignes, on b. 1
obtient 10 000 cellules. 2 P
1 P
d. Sur cette plage de 10 000 cellules, on comptabilise F
2 1
le nombre de « 1 » pour obtenir le n de la partie B.
2
n n P
L3 contient avec N = 10 000 et L5 contient 4 × . 1
N N 1
2. Les valeurs affichées sont des approximations de π. 1 2 P
2 2 F
1 F
2

Approfondissement 1
2 P
1 P
1
124 a. 2 1 F
2
2
Lancer 1 → F
Pile Face 1
lancer 2 ↓ 1 2 P
Pile PP FP 2 F
1 F
Face PF FF
2

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 123


c. On obtient deux « PILE » exactement pour trois che- 1 k
mins de l’arbre ci-dessus. La probabilité d’avoir deux b. P(X = k) = ⎛ ⎞ . On a obtenu (k – 1) fois « FACE »
⎝ 2⎠
1 3 3
« PILE » est 3 × ⎛ ⎞ = . 1 k −1 1
⎝ 2⎠ 8 et une fois « PILE » avec la probabilité ⎛ ⎞ × .
⎝ 2⎠ 2
c. On sait que la somme des probabilités de toutes les
127 a. Tableau des gains : issues est égale à 1. On écrit ici la somme des probabi-
dé 1
lités des issues correspondant à X = 1, X = 2, … X = k.
1 2 3 4 On a :
dé 2
P(X = 1) + P(X = 2) + … + P(X = k) < P(X = 1) + P(X = 2)
1 0 1 1 1
+ … + P(X = k) + P(X = k + 1)  1.
2 –1 0 1 1 1 1 1
On en déduit que + 2 + …+ k < 1.
3 –1 –1 0 1 2 2 2
4 –1 –1 –1 0
129 a. Il y a 4 événements élémentaires équipro-
Il y a 16 possibilités équiprobables. bables, 00, 01, 10, 11, qui donnent k = 2, k = 0, k = 0
et k = 2.
6 3 1 1
Donc P( g = 1) = = . On a alors P(k = 0) = et P(k = 2) = .
16 8 2 2
4 1 b. Voici les possibilités équiprobables :
P( g = 0) = = .
16 4 000, 001, 010, 100, 011, 101, 110, 111 et les valeurs de
3 k correspondantes : 3, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 3.
P( g = −1) = .
8
b. Possibilités 1 3
g =1
g =1 g =0 6 2
Probabilités
g =–1 8 8
3
8 c. Voici ce que l’on peut obtenir avec un tableur :
2 g =1
8 g =1
g =0
g =–1

3
8 g =1
g =–1 g =0
g =–1

Les valeurs possibles du gain g après 2 parties sont :


g = 2, g = 1, g = 0, g = –1 et g = –2.
3 2 9
De plus P(g = 2) = ⎛ ⎞ = .
⎝ 8 ⎠ 64
3 2 2 3 3
P(g = 1) = × + × = . 130 1. a. P (A) = 0,94 ; PC (A) = 0,03 ; P(C) = 0,04.
8 8 8 8 16 C
b.
3 2 2 2 3 2 11 0,03 A
P(g = 0) = ⎛ ⎞ + ⎛ ⎞ + ⎛ ⎞ = . 0,04 C
⎝ 8 ⎠ ⎝ 8 ⎠ ⎝ 8 ⎠ 32 A
0,97
2 3 3 2 3
P(g = –1) = × + × = . 0,06 A
8 8 8 8 16 0,96 C
3 2 9 0,94 A
P(g = –2) = ⎛ ⎞ = .
⎝ 8 ⎠ 64
2. a. P(C ∩ A) = 0,04 × 0,03 = 0,0012.
On peut vérifier que la somme est égale à 1. b. P(A ∩ C ) = 0,96 × 0,06 = 0,0576.

128 a. 1 est la plus petite valeur possible de X. On


obtient « PILE » au premier lancer.

124
131 1. P(C) = 0,5 ; P (T) = 0,1 et PC (T) = 0,4. 2
C 2 3 1
a. 0,4 Donc P(B et R) = 6 = × = . On retrouve bien le
T 2 6 2 2
0,5 C
T 3
0,6 résultat du 2. a.
0,1 T
0,5 C 134 Partie A
0,9 T
a. L’univers est constitué des 12 possibilités corres-
b. P(C ∩ T) = 0,5 × 0,4 = 0,2. pondantes aux douze chemins sur l’arbre. Il y a équi-
c. P(T) = 0,5 × 0,4 + 0,5 × 0,1 probabilité, donc chaque possibilité a pour probabilité
1
P(T) = 0,20 + 0,05 = 0,25. .
0,2 12
d. PT (C) = = 0,8. b. On compte 4 cas favorables au tirage d’un jeton
0,25
e. P(C).P(T) = 0,5 × 0,25 = 0,125. 4 1
rouge puis d’un bleu. La probabilité est = .
Donc P(C).P(T) ≠ P(C ∩ T). 12 3
On compte 8 cas favorables au tirage de deux jetons
C et T ne sont pas indépendants. 8 2
de couleurs différentes. La probabilité est = .
132 Il s’agit de savoir si le discriminant b2 − 4c du
12 3
polynôme x 2 + bx + c est positif ou nul selon les Partie B
valeurs de b et c . a. Il y aurait beaucoup trop de branches.
Représentons les possibilités à l’aide d’un tableau à b. Par contre, en utilisant un arbre pondéré, on peut
double entrée : rassembler les branches qui conduisent à une même
couleur.
Dés 1 2 3 4 5 6 499
1 −3 0 5 12 21 32 999 B
0,5 B
2 −7 −4 1 8 17 28 500 R
3 −11 −8 −3 4 13 24 999
4 −15 −12 −7 0 9 20 500
999 B
5 −19 −16 −11 −4 5 16 0,5 R
6 −23 −20 −15 −8 1 12 499 R
999
Il y a 36 cas possibles et 19 cas favorables correspon-
dants aux cases blanches.
19 135 Utilisons un arbre pondéré avec x = P(V)
Il y a équiprobabilité, donc P(A) = .
36 0,4 B
2
133 1. P(B) = et P(R) = .
1 x V
3 3 0,6 R
1
2. a. PB (R) = car il reste deux boules, une bleue et 0,3 B
2 1−x T
une rouge.
b. Les événements élémentaires peuvent être repré- 0,7 R
sentés par les couples ( x ; y) avec x ≠ y et x et y pris
dans l’ensemble {b1 ; b2 ; r }. Il y a six possibilités. P(B) = 0,4 x + 0,3(1 − x ) = 0,3 + 0,1 x.
c. « B et R » est obtenu pour les couples (b1 ; r) et P(B ∩ T) = 0,3(1 − x ).
(b2 ; r). On sait que PB (T) = 0,2.
2 Donc 0,2(0,3 + 0,1 x ) = 0,3(1 − x ).
Donc P(B et R) = .
6 3
P(B et R) Donc x = .
3. Avec la relation (1), PB (R) = . 4
P(B)

Chapitre 9 • Probabilités conditionnelles et indépendance | 125


Chapitre VARIABLES ALÉATOIRES
RÉELLES
10
4 a. On peut représenter cette épreuve aléatoire à
MISE EN ROUTE l’aide d’un arbre décisionnel dont voici le début :

Pièce de 20
1 Pour tout i, P(Ai ) est « la somme des probabilités 10 cents 10
des événements élémentaires qui le composent ». 0
Comme les Ai constituent une partition de Ω, la pro-
babilité de chaque événement élémentaire est dans la
0
somme des P(Ai ). De plus, chaque événement élémen-
taire est comptabilisé une seule fois. Donc la somme
des P(Ai ) est la somme des probabilités de tous les On en déduit les valeurs possibles de X : 0, 10, 20, 30,
événements élémentaires, c’est-à-dire 1. 50, 60, 70, 80.
b. En tenant compte de l’ordre croissant des valeurs
2 a. f prend les valeurs 2, 4, 6, 8, 10, 12. des pièces, les événements cherchés sont FFF(X = 0),
i =6
1 FFP(X = 50), FPF(X = 20), PFF(X = 10), PPF(X = 30).
b. On a p1 = p2 = p3 = p4 = p5 = p6 = , ainsi ∑pi = 1 .
6 i =1
5
3+ 4 7
a. P(X  18) = = .
3 Pour tout i, (ai − λbi )2 = (ai )2 − 2λai bi + λ2 (bi )2. 3 8 8
b. P(X = 14) = .
On utilise ensuite les propriétés de linéarité de la som- 8
mation. c. P(X = 18) = 0.

6 5
4 Sinon on aurait un ak tel que ak ≠ 0 , donc (ak )2 > 0 a. P(X = 2) = .
et la somme des (ai )2 serait aussi strictement positive, 1 12
b. P(X = 6) = .
ce qui est contraire à l’hypothèse. 6
1 5 1 5
P(X ⩽ 3) = + + = .
6 12 4 6
7 c.

8 a.
EXERCICES 9 On peut associer 1 à pile et 0 à face.
10 Car à chaque événement élémentaire, on associe
Application directe un réel.
11 a. Aux événements élémentaires 2, 3, 4 on associe
1 a. Il y a 3 événements élémentaires 1 + 1, 1 + 2, la valeur 1. À 1 et 5, on associe –2 et à 6 on associe 2.
2 + 1. b. D’après la question a., la valeur 2 est obtenue
3 1 1
b. P(X  3) = = . quand on obtient le 6. La probabilité est donc de .
36 12 6
2 P(X = 0,5) = 1 − P(X = 0,6) = 0,6. 12 Les valeurs possibles du produit de deux boules
extraites de l’urne sont 12, 8, 6, 4, 3, 2, 1.
3 La variable aléatoire qui associe à chaque
épreuve de 3 lancers le nombre de PILE obtenus prend 13 a. a − b < 0 donc a < b et B gagne.
les valeurs 0, 1, 2 ou 3. b. X prend les valeurs –5, –4, –3, –2, –1, 1, 2, 3, 4, 5.

Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 127


14 c. 33 E(A) =
2 4
+ = 1 et E(B) = 1. En moyenne, ils
6 6
15 b. marquent autant de points l’un que l’autre.

16 P(X = 0) =
1 4 34 a. P(X = 0) = 1, P(X = 2) = 1 , P(X = 10) = 1 .
et P(X = 1) = .
5 5 2 4 4
Donc E(X) = 3.
17 a. 1, 2 ou 3. 5 1 10
1 1 1 b. P(Y = 0) = et P(X = 20) = , donc E(Y) = .
b. P(X = 1) = . P(X = 2) = . P(X = 3) = . 6 6 3
2 6 3 c. E(Y) > E(X), il vaut mieux tirer deux boules.
18 P(X = 0) =
1 1 1
; P(X = 1) = et P(X = 2) = .
2 4 4 35 c.

19 P(X = 4) = P(X = 3) = P(X = 2) = P(X = 1) =


1
.
1 8
P(X = 0) = .
2
20 Non car P(X = 1) =
15 1 1
= qui est différent de .
30 2 3 Auto-évaluation
21 Il y a 4 possibilités équiprobables.
2 1 36 Une variable aléatoire.
X = 2 pour deux mots sur 4, donc P(X = 2) = = ;
1 1 4 2
enfin P(X = 6) = et P(X = 12) = . 37 {X = 2}.
4 4
22 c.
38 X prend la valeur 2.
23 b.
39 a. somme 1.
24 E(X) = −12 + 13 = 1. b. E(X) = a1p1 + a2p2 + a3p3.
25 3P(X = 3) + 5 (1 − P(X = 3)) = 4, c. V(X) = (a1 – E(x))2 + (a2 – E(X))2 + (a3 – E(X))2
1 d. σ = V(X) .
donc P(X = 3) = .
2
26 E(X) = 4, V(X) = 13,5 et σ ≈ 3,67. 40 c.

27 a. P(X = 6,2) = 0,3. 41 b.


b. E(X) = 0,6 + 1,36 + 1,86 = 3,82.
V(X) ≈2,76 et σ ≈1,66. 42 c.

28 a. P(X = 3) =
1 5
et P(X = 0) = . 43 a.
6 6
1
b. E(X) = , V(X) = 1,25 et σ ≈ 1,118. 44 a.
2
29 d.
45 d.
30 E(X) = 0.
46 Faux car l’évènement contraire est P(X < 13).
3
31 On obtient pile avec la probabilité ,
3 3 4 47 a. Faux, c’est impossible, ce nombre est supé-
donc P(X = 1) = et E(X) = .
4 4 rieur à 1.
32 On définit une variable aléatoire G gain du joueur. b. Vrai, {X = 3} et {X ⩽ 2} sont des événements
1 contraires.
G prend la valeur –1 avec une probabilité . G = 0 avec c. Faux en général.
2
1 1 d. Faux en général.
une probabilité . G = x avec une probabilité . On a
6 3
1 x 48 Faux car V(x) est toujours positive.
E(G) = – + 0 + .
2 3
3
Le jeu est équitable si E(G) = 0, donc si x =– . 49 Vrai d’après la formule de calcul de E(X).
2

128
Entraînement ai 1 2 3
1 1 1
50 a. Il manque 0,4. p(X = ai)
3 3 3
b. On ne peut pas savoir.
2. a. 1 1
51 a. P(X = 1) =
1 1 N R
et P(X = 2) = . 2
2 2 2
N
2 1 3
R
b. P(X = 1) = et P(X = 2) = . 3 N
1
3 3 4 2
1 R
52 P(X  5) = 0,1 + 0,15 + 0,35 = 0,6. 3
ou bien P(X  5) = 1- P(X = 7) = 1-0,4 = 0,6.
1
1 1 4
R
53 a. P(X = 2) = . b. P(X  2) = .
10 5
3 ai 1 2 3 4
c. P(X > 7) = .
10 1 3 1 1 3 2 1 1 3 2 1 1
2 2 p(X = ai) × = × × = × × =
54 a. P(X = 1) = et P(X = –1) = . 4 4 3 4 4 3 2 4 4 3 2 4
6 3
1 4 4 b. Imaginons que l’on tire les quatre boules, successi-
b. P(X = 2) = , P(X = 0) = , P(X = –2) = .
9 9 9 vement et sans remise. La variable X précédente n’est
55 Une urne contient 10 boules, 3 sont marquées autre que celle donnant le rang de sortie de l’unique
boule rouge.
–2, une est marquée 1 et six sont marquées 5. On tire
On conçoit que la boule rouge a autant de chances de
une boule au hasard et on note le nombre marqué.
sortir en premier, qu’en second, qu’en troisième ou
56 1. a. 2, 3, 4, 5 ou 6. qu’en quatrième rang.
1 2 3
b. P(X = 2) = , P(X = 3) = , P(X = 4) = , 60 a. Non, car en remettant à chaque fois la boule
9 9 9
2 1 tirée dans l’urne, on peut obtenir, par exemple, tou-
P(X = 5) = et P(X = 6) = .
9 9 jours une boule noire et ainsi ne jamais obtenir la
5 boule rouge.
2. a. P(X = 2k) =
9 b. X prend les valeurs 0, 1, 2 ou 3.
4
b. P(X = 2k + 1) = . c. 2
9 3 N
3 1 2
N
c. P(X > 4) = . d. P(X < 3) = . 3
9 9 2 1 R
N
57 a. 6k + 6k + 6k + 5k + 4k +3k = 1, donc k =
1 3 3
. 1 R
18 3 1 30 3
b. P(X = 6) = = . P(X = 5) = .
30 5 6 1
2 1 R
P(X = 4) = , P(X = 3) = . 3
15 10
58 1. Louise gagnera 30 € si et seulement si elle a ai 0 1 2 3
acheté le billet portant le n° 65. 8 1 2 4
p(X = ai)
2. a. 9 billets permettent de gagner exactement 10 €. 27 3 9 27
b. 9 billets permettent de gagner exactement 20 €.
c. 1 billet permet de gagner exactement 30 €. 61 a. La probabilité que le premier poney soit noir
3. a –4 10 20 30 1
i est égale à .
3
81 9 9 1 b. 1 1
p(X = ai) 2
B N
100 100 100 100
2 B
3 1
59 1. a. X prend les valeurs 1, 2 ou 3. N
2
b. 1 1
2
N R
1
3
N
2 N
3 1 R
2 Il est inutile de terminer l’arbre dès que le poney noir
est sorti.
1
3 R Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 129
ai 1 2 3 65 1. À l’aide d’un tableau à double entrée
1 2 1 1 2 1 1 a.
p(X = ai) × = × ×1 = + 1 1 2 3
3 3 2 3 3 2 3
1 2 2 3 4
62 1 2 2 3 4
1 R 10 €
7
1 2 2 3 4
2
7 2 3 3 4 5
J –5 €
1
4 R 8€ b. Aucun des deux dés n’est pipé, donc avec chacun,
7
7 V les quatre faces ont la même probabilité de sortie,
6 xR –4 € 1
7
égale à .
4
De plus, les résultats des deux dés sont indépendants,
Gain en € 10 8 –4 –5 donc les seize cases ont toutes la même probabilité,
1 4 24 2 1
Probabilité égale à .
7 49 49 7 16
c.
ai 2 3 4 5
63 1. Aire, en cm2 :
6 3 5 4 1 1
– du disque noir : 100π ; p(S = ai) = =
16 8 16 16 4 16
– de la couronne orange : 400π – 100π = 300π ;
– de la couronne verte : 900π – 400π = 500π. 2. À l’aide d’un arbre pondéré
S
2. La probabilité d’atteindre une zone est proportion- a.
3
nelle à l’aire de cette zone. 4 1 2
Si k est le coefficient de proportionnalité, alors : 1
1 1 2 3
k(100π + 300π + 500π) = 1. 4
2
1
D’où k = . Et donc : 1 3
900 π 4 4 1 3
1 1 2
a. × 100π = (pour zone noire). 1 2 4
900 9 4
3 1 1
b. = (pour zone orange). 4
3
9 3 3 4 1 4
5 1 2 5
c. (pour zone verte). 4
9
3. X 1 3 2
2 b. p(S = 2) = × = ;
cC 0 2 4 8
5 1 1 1 3 5
1 p(S = 3) = × + × = ;
9
N 100 2 4 4 4 16
1 1 1 1 3 1
3 3
p(S = 4) = × + × = ;
5
C O 50 4 4 4 4 4
1 1 1
p(S = 5) = × = .
5 V 10 4 4 16
9
1
66 a. Non car E(X) = − + 0 +
10 23
= .
ai 100 50 10 0 3 7 21
8
3 1 1 1 1 2 b. P(X = 0) = . V(X) ≈ 6,27 et σ ≈ 2,51.
p(X = ai) × = 21
5 9 15 5 3 5
67 a. E(X) = − 0,0587, V(X) ≈ 18,87 et σ ≈ 4,34.

64 P(X = 16) =
5 1 7 68 1. Avec un tableau comme indiqué :
= . P(X = 17) = .
30 6 15 • p(G = –1) = p(S = 2 ou S = 3 ou S = 4 ou S = 5)
11 1 2 3 4 10 5
P(X = 18) = . = + + + = = ;
30 36 36 36 36 36 18
5 6 5 4 20 5
• p(G = 0,5) = + + + = = ;
36 36 36 36 36 9

130
3 2 1 6 1 Néanmoins, d’après la loi des grands nombres, m ne
• p(G = 2) = + + = = . sera pas très « loin » de E(X).
36 36 36 36 6
5 5 1
2. E(G) = (–1) × + 0,5 × + 2 × 73 1. a.
18 9 6
5 5 2 1 xi 7 –1
= – + + = ≈ 0,33.
18 18 6 3
1 8
c. V(X) ≈ 0,972 et σ ≈ 0,986. p(X = xi)
9 9

1 1 1
69 1. a. 2 × + 0 × = 1. b. E(X) = – .
2 2 9
2. a.
Le joueur peut espérer gagner en moyenne 1 € par
yi 1 –1
partie.
b. Non, car l’organisateur du jeu perd en moyenne 1 € 4 5
p(Y = xi)
par partie. 9 9
2. Soit x le prix de la partie. 1
b. E(Y) = – .
Pour que le jeu soit équitable, on doit avoir : 9
1 1 1
(2 – x) × – x × = 0, c’est-à-dire x = 1. 3. E(X) = E(Y) = – < 0.
2 2 9
En misant sur un numéro ou sur pair-impair, on a exac-
70 1. tement la même « espérance » de perdre.
ai – 20 10 20
74 1. a.
4 5 1
p(X = ai)
10 10 10 gi 399 99 9 –1
2. E(X) = –1. 1 2 10 987
4 5 1 p(G = gi)
3. – x × + 10 × + 20 × = 0, d’où x = 17,5. 1 000 1 000 1 000 1 000
10 10 10 300
b. E(G) = – = – 0,3.
71 1. m = 7,75. 1 000
2. a. Pour obtenir la loi de probabilité de X, il suffit c. E(G) < 0, donc le jeu rapporte à l’organisateur de la
de remplacer, dans le tableau « Fréquence » par loterie, ce qui est, en principe, toujours le cas !
« Probabilité ». 2. a. 1 000 € pour l’achat de tous les billets.
b. E(X) = 7,75. b. Gain de 700 € pour l’achat de tous les billets.
Il est normal de retrouver le même résultat car la loi de c. On perd donc 300 €.
300
probabilité de la variable aléatoire X n’est autre que le d. = 0,3.
tableau des fréquences donné par le texte. 1 000
Ainsi, E(X) et m ont la même expression. La perte moyenne est de 0,3 €, donc le gain moyen
est de – 0,3 € ; il est égal à E(G).
72 1. a. Dé rouge Dé bleu X
75 1. Notons N l’événement « Le numéro misé appa-
1
6
6 2 raît lors du lancer d’un dé » et N l’événement contraire.
1 6 G
6 5 x6 1 1
6
6
N 3€
1
6 1 1 N
6 6 5
5 cN
6 x6
5
6
x6 0
6
1
6
N
 1€

5
ai 0 1 2 6 cN
5 cN –1 €
25 1 5 5 1 6
p(X = ai) 2× × =
36 6 6 18 36
gi 3 1 –1
1
b. E(X) = . 1 10 25
3 p(G = gi)
2. Théo n’obtiendra pas obligatoirement m = E(X). 36 36 36

Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 131


3 10 25 12 1 82
D’où E(G) = + – =– =– .
36 36 36 36 3
2. Non, car E(G) < 0.

76 1. a. Probabilité que la personne rencontrée soit V(X) ≈ 0,417


700 − 140 4
un ouvrier : = = 0,8.
700 5 83
b. Probabilité que la personne rencontrée soit un
ouvrier partant en stage :
560 × 10 % 56 8
= = = 0,08.
700 700 100
c. Probabilité que la personne rencontrée soit un cadre
700 × 9 % − 56 7 1
partant en stage : = = = 0,01.
700 700 100
d. 84 1. a. Il y a 73 caractères.
Ouvriers Cadres
b. Il y a 56 lettres et 4 a, la fréquence du a est égale à
En stage 56 7 63 environ 7,14 %. ou bien 8,93 % en tenant compte du à.
Pas en stage 504 133 637 2. Un programme Python.
560 140 700 a. On obtient bien environ 0,0714 dans la console
après exécution du programme.
2. a. X prend les valeurs : 0, 8 ou 10.
b. x 0 8 10
i

p(X = xi) 0,91 0,01 0,08


c. E(X) = 0,88.
Un salarié de cette usine suit en moyenne 0,88 jour de
stage par an.
d. σ ≈ 2,8. b. Modification :

77 Oui. Il y a 3 possibilités, si l’une n’est pas


réalisée, c’est que l’une ou l’autre des deux restantes
est réalisée.
1
78 a. P(A ∩ B) = P(X = 5) = . c’est faux.
6 On retrouve la fréquence 8,93 %.
b. Faux, car une probabilité est inférieure ou égale à 1.
79 Oui, sinon tous les ai sont positifs, ainsi 85 a. 16,7 % de e.
a1 × p1 + a2 × p2 + a3 × p3 > 0, donc E(X) > 0, ce qui est b. 9 % de e.
contraire à l’hypothèse. c. 17,65 % de e.

80 a. Non, P(X = 5) = ⎛
1 ⎞5
, qui est non nul. 86 a. On peut utiliser le site https://www.thetimes.
⎝ 11⎠
co.uk/, à l’aide d’un copié-collé d’un paragraphe dans
b. Non, ce sont les mêmes événements.
le programme PYTHON, on détermine la fréquence
d’apparition de la lettre « o » dans ce texte en anglais.

Algo/Tice
81 1. Ligne 1 : création de la liste des valeurs x de X.
Ligne 2 : création de la liste des valeurs de P(X = x).
Ligne 3 : affichage de la valeur de la somme des
produits x.P(X = x), qui est la valeur de E(X).
2. a. E(X) = 0,5. On trouve 7,25 %.
b. E(X) = 1 × 0,34723 + 2 × 0,06944 + 3 × 0,00463. Sur le site https://www.lemonde.fr/.
E(X) = 0,5. On trouve 4,7 %.

132
91 Partie B
1. randint(1,6) simule un lancer de dé. On le répète
trois fois et on fait la somme.
On obtient ainsi une simulation de la somme de trois dés.
On répète 1 000 fois l’expérience et on stocke ces
1 000 sommes dans une liste S.
2. a. Ce programme définit une fonction qui fait la
moyenne des éléments d’une liste S.
b. On utilise les questions précédentes. Le programme
ci-dessous permet de répondre à cette question :
b. On voit que les fréquences obtenues sont cohé-
rentes avec les valeurs proposées sur le site http://
www.nymphomath.ch/crypto/stat/.

87 2. a. On simule le lancé d’un dé, si le résultat est On trouve une moyenne de 10,453 sur cette simula-
un 6, on écrit un 1 dans la liste L, sinon on écrit un 0. tion.
On répète 1 000 fois cette simulation en complétant la
liste L par les valeurs 1 ou 0 obtenues. 92 1. et 2. 10 000 simulations et calcul de la
b. Puisque la probabilité d’obtenir un 6 en simulant le moyenne :
1
lancé du dé est , la fréquence du 1 sur 1 000 simula-
6
1
tions doit être proche de , donc de 16,67 %.
6
88 3.

On obtient 7,0204.

93 1. Pour simuler l’expérience, on peut simuler une


expérience de même loi, par exemple choisir une
89 On assimile l’expérience à un tirage au hasard chiffre au hasard entre 1 et 4. L’apparition du 1 a la
dans une urne contenant 10 boules numérotées de 1 1
même probabilité que l’apparition d’un cœur, c’est .
à 10. On considère que les boules numérotées de 1 à 6 4
sont rouges. À chaque tirage d’une boule de ce type, 2 et 3. Voici un programme pour un échantillon de
on associe le nombre 1. taille 10 000 et sa moyenne :
Si la boule tirée ne porte pas un numéro strictement
inférieur à 7, on considère qu’elle est noire, et on
associe à un tel tirage le nombre 0.
En simulant 20 fois ce tirage, on construit une liste de
20 chiffres 0 ou 1.
Le total de ces chiffres indique le nombre de boules
rouges obtenues.

90 1.
Ici, la moyenne obtenue, 0.9871, est proche de 1. Ce
qui est l’espérance de X.
1
2. Sur [0 ; 1[, x 2 < 0,5 est équivalent à 0  x < . 94 1. Ce programme simule 1 000 fois une variable
2
1 aléatoire qui vaut 1 si le nombre aléatoire généré par
Or la proportion de réels entre 0 et dans [0 ;1[ est random() a un carré inférieur à 0,5 et qui vaut 0 sinon.
1 1 2
égale à , donc P(X = 3) = . Ces 1 000 valeurs sont stockées dans une liste X.
2 2 Le programme affiche ensuite la moyenne de X.

Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 133


2 5.
2. La valeur obtenue est proche de , c’est-à-dire Échantillon 1 2 3 4 5
2
d’environ 0,707.
m 1,4955 1,4999 1,4902 1,5035 1,5047
| m − E(X)| 0,0045 0,0001 0,0098 0,0035 0,0047

Échantillon 6 7 8 9 10
m 1,5182 1,4964 1,4947 1,4976 1,4948
95 1. E(X) = 1 ×
3 3 4 21
+2× +3× = = 2,1. | m − E(X)| 0,0182 0,0044 0,0053 0,0024 0,0052
10 10 10 10
2. randint(0,9) génère b. Le premier terme de la liste Il n’y a qu’un seul écart supérieur au centième. Les
L est 1 si b vaut 0, 1 ou 2. C’est 2 si b vaut 4 ou 5. C’est écarts observés sont proches de 0.
3 sinon. 90 % d’entre eux sont inférieurs au centième.
Les autres termes de L sont construits de la même
façon. 97 1.
On obtient un échantillon de taille 10 000.
La dernière ligne du programme affiche la moyenne
de cet échantillon.
3. Voici les résultats observés sur 10 simulations :
2,1190 2,0994 2,1021 2,1019 2,0987
2,0951 2,0994 2,0846 2,0938 2,0905
Les valeurs observées restent voisines de l’espérance
2,1.
1
2. On observe des distances d’autant plus petites que
2 X=3
la taille des échantillons est grande.
96 1. 1
P
2 1 X=2 98 Partie B
2 1 1
P 1. P(X = 1) = et P(X = –1) = ,
1 2 2
1 1 1
2 1 2 X=2 donc E(X) = − = 0 .
F 2 2
2 1 X=1 1 2 1
2 σ= × 1 + × (−1)2 = 1.
2 2
1 2. a. randint(1,2) simule le lancer de pièce, à pile est
1 2 X=3 associé 1 et à face 2. Si c’est 1, c’est que X prend la
P valeur 1, sinon X prend la valeur –1.
1 2 1 X=2
2 2 On construit ainsi un échantillon de taille 100 de X .
F La dernière ligne calcule la moyenne de cet échantil-
1 lon.
1 2 X=2
F b. Un échantillon donne pour moyenne 0,18.
2 1 X=1 3. a. m() génère un échantillon de taille 100. On
2 génère N échantillons dans la liste L1.
1 3 Ensuite, on génère la suite L2 constituée des valeurs
2. On en déduit P(X = 0) = , P(X = 1) = , de L1 qui sont contenues dans [− 0,2; 0,2]. La dernière
8 8
3 1 ligne affiche la fréquence dans L1 des valeurs qui sont
P(X = 2) = et P(X = 3) = .
8 8 aussi dans L2, c’est-à-dire la proportion des mi qui
1 3 3 1 appartiennent à [− 0,2; 0,2].
3. E(X) = 0 × + 1 × + 2 × + 3 × ,
8 8 8 8 b.
12 3
donc E(X) = = .
8 2
4.

134
La proportion est souvent supérieure à 95 %. Ici la i =n ⎛ i =n ⎞ i =n
valeur observée est 97,2 %. V(X) = ∑(ai )2 × pi − 2m⎜ ∑ai × pi ⎟ + ∑pi × m2
i =1 ⎝ i =1 ⎠ i =1
i =n
99 1. E(X) = 1 × 0,1 + 0 × 0,9 = 0,1. V(X) = ∑(ai )2 × pi − m2.
i =1
σ = (1 − 0,1)2 × 0,1 + (0,1)2 × 0,9 = 0,3.
2. On peut modifier le programme de l’exercice pré- 101 Partie A
cédent : a. On développe l’expression de f(x), on trouve
On génère un nombre entier aléatoire entre 1 et 10, si f(x) = (a1)2p1 + (a2)2p2 – 2x(a1p1 + a2p2) + (p1 + p2)x2
le nombre est 1, on considère que l’on a choisi une Or p1 + p2 = 1, on trouve bien la forme demandée.
personne atteinte de la maladie. La probabilité de b. f est un polynôme du second degré avec a = 1.
1
générer un 1 est égale à , ce qui correspond à P(M). C’est donc une fonction décroissante puis croissante
10 b
La ligne 7 est modifiée en calculant avec un minimum atteint pour x = – . Donc pour
0,3 2a
2× ≈ 0,027. b
x = – , or b = –2(a1p1 + a2p2), on reconnaît l’expres-
500 2
2× σ 2× σ⎤
L’intervalle ⎡⎢µ − ;µ + est donc b
sion de E(X), ainsi – = E(X).
⎣ n n ⎥⎦ 2
[0,1 − 0,027;0,1 + 0,027], soit [0,073 ; 0,127]. Partie B
a. Le calcul est analogue à celui de la partie A. Le coef-
ficient de x2 est (p1 + p2 + … + pn), donc c’est 1.
Le coefficient de x est –2E(X).
b. Même résultat que dans le b. de la partie A.
b
c. Le minimum est atteint pour – , donc pour E(X).
2
102 On note B l’événement « Obtenir le pantalon
bleu marine » et N l’événement « Obtenir un pantalon
La fréquence observée ici est 95,3 %. noir ».
1 B
3
1
2 B
Approfondissement 2
3
N
1 N
1
B
2
100 Partie A
a. E(X) = a1 × p1 + a2 × p2 . Posons E(X) = m. Soit X la variable aléatoire donnant le rang de sortie
V(X) = (a1 − m)2 × p1 + (a2 − m)2 × p2. du pantalon bleu marine.
b. V(X) =(a1 )2 × p1 + (a2 )2 × p2 − 2 × (a1 × p1 + a2 × p2 ) × m x 1 2 3
+ ( p1 + p2 ) × m2 . 1 1 1
p(X = xi)
Or p1 + p2 = 1, 3 3 3
donc V(X) = (a1 )2 × p1 + (a2 )2 × p2 − 2m2 + m2, 1
E(X) = (1 + 2 + 3) = 2.
ainsi V(X) = (a1 )2 × p1 + (a2 )2 × p2 − (E(X))2. 3
En moyenne, c’est au deuxième pantalon sorti que Luc
Partie B obtiendra le pantalon bleu marine.
i =n
a. E(X) = ∑ai × pi . 103 1. On note G1 le gain avec la stratégie de Théo.
i =1
i =n G1 10 –10
V(X) = ∑pi × (ai − m)2. 18 19 E(G1) = –
10
.
i =1 Probabilité 37
i =n 37 37
b. La démonstration est analogue, on utilise ∑pi = 1 . 2. On note G2 le gain avec la stratégie de Jean.
i =n
i =1
V(X) = ∑pi × (ai − m)2 G2 0 –10
i =1 10
Probabilité
36 1 E(G2) = – .
37
37 37

Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 135


E(G1) = E(G2). Donc les deux stratégies donnent la 106 1. a. 0,1.   b. 0,3.   c. 0,6.
même « espérance » de perdre. Cependant, la stra-
2.a. gi –8 2 4
tégie de Jean n’est adoptée par aucun joueur car les
possibilités sont : ne rien gagner 36 fois sur 37 ou bien p(G = gi) 0,1 0,6 0,3
perdre 10 € une fois sur 37.
E(G) = 1,6. On peut donc espérer gagner 1,6 €.
104 1., 2. X b. g’ –125 5 25
i
10 p(G’ = g’i) 0,1 0,6 0,3
10 + n 2 4
10
2 E(G’) = – 2;
10 + n
n –3 –1 E(G’) < E(G). Donc il vaut mieux que x = 2.
10 + n c. E(G) = – 0,1x3 + 0,6x + 0,3x2
10 = – 0,1x3 + 0,3x2 + 0,6x = f(x).
10 + n 2 –1
n Chercher x tel que E(G) soit maximal revient à cher-
10 + n –3 cher x tel que f(x) soit maximal.
n –3 –6
10 + n f’(x) = − 0,3x2 + 0,6x + 0,6 = 0,3(− x2 + 2x + 2),
x ∈ [0 ; + ∞[.
3. xi –6 –1 4 La racine positive de − x2 + 2x + 2 est 1 + 3 .
n2 20n 100 x 0 1+ 3 +∞
p(X = xi)
(10 + n)2 (10 + n)2 (10 + n)2
f’(x) + 0 –
– 6n2 –20n + 400 – 6(n + 10)1n –2 M
4. E(X) = = f
(10 + n)2 (10 + n)2 0
40 – 6n L’espérance mathématique de G est maximale pour
= .
10 + n x = 1 + 3 ≈ 2,73 €. Elle est alors sensiblement égale
20 20
5. 40 – 6n < 0 si et seulement si n > , avec ≈ 6,66. à 1,84 €.
3 3
D’où n0 = 7.
107 À l’aide d’un tableau, on peut faire apparaître le
105 1. p(X = 1) = 0,48. nombre de solutions, en utilisant la formule suivante
Il y a donc au moins une boule blanche et au moins dans la cellule C5 :
une boule rouge. =SI(C$3^2-4*$B5>0 ; 2;SI(C$3^2-4*$B5 = 0 ; 1;0))
Donc n prend les valeurs entières de 1 à 9. On la recopie jusqu’à la cellule H10.
n
2. a. p(rouge) = .
10
n 10 − n
b. p(blanche) = 1 – = .
10 10
3. a. n
10 R
n R
10 10 – n B
10
n
10 R
10 – n
10 B
10 – n B Ainsi, à partir des valeurs de b2 − 4c, on obtient le
10
nombre de solutions.
n 10 − n 17
p(X = 1) = 0,48 ⇔ 2 × × = 0,48. a. On en déduit la loi de X : P(X = 0) = ,
10 10 2 17 36
n 10 − n P(X = 1) = et P(X = 2) = .
b. 2 × × = 0,48 ⇔ n(10 – n) = 24 36 36
10 10 2 17
⇔ n2 – 10n + 24 = 0. b. E(X) = + × 2 = 1.
36 36
c. Δ = 4 ; n = 4 ou n = 6.
Dans l’urne, il y a 4 boules rouges ou bien 6 boules 108 a. P(X = 20 000) = 0,6 et P(X = 5 000) = 0,4.
rouges. Donc E(X) = 0,6 × 20 000 + 0,4 × 5 000 = 14 000.

136
b. P(Y = 15 000) = 0,8 et P(Y = 4 000) = 0,2. La cellule D14 contient la formule :
Donc E(Y) = 0,8 × 15 000 + 0,2 × 4 000 = 12 800. =NB.SI($B2:$L11;D13)/100
c. L’opération 1 est à conseiller. qui compte le nombre de 0 ( D13) parmi les cellules de
la plage B2 à L11. Cette formule est ensuite recopiée
109 a. Dans le tableau ci-dessous, la ligne 1 indique jusqu’à la cellule M14.
les unités et la colonne A les dizaines. b. E(X) = 3,3. σ ≈ 2,37.

Chapitre 10 • Variables aléatoires réelles | 137


Composition : STDI
Schémas : STDI
Adaptation graphique : Simon Géliot

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