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Mécanique des sols – Contrôle

Année universitaire 2019-2020 Durée : 3h00


1er année GC Toute documentation permise

Exercice 1 :
On étudie l’écoulement de la nappe, à travers une couche de limon sableux, dû au pompage à l’intérieur d’un
batardeau.
La couche de limon sableux a une épaisseur de 20 m et repose sur un substratum horizontal et imperméable. Le
poids volumique du limon sableux saturé est égal à 21 kN/m3. On considère une perméabilité isotrope kx = ky = 10-7
m/sec.
La palplanche est considérée comme parfaitement imperméable. La hauteur de l’eau de la rivière au-dessus de la
couche de limon sableux est de 10 m.
1. Pour mettre en évidence les comparaisons entre nappe statique et écoulement, on considère d’abord que l’on
descend le rideau de palplanche jusqu’au substratum imperméable (Fig.1)
Dans ces conditions, calculer les contraintes totales, les pressions interstitielles et les contraintes effectives aux
points P, Q, R.

2. On considère, ensuite, que le rideau de palplanche est battu au milieu de la couche de limon sableux.
L’étude de l’écoulement a permis de tracer le réseau d’écoulement et en particulier les équipotentielles qui sur la
figure 2 sont représentées avec une chute constante de 1 m.
Calculer en m3/jours × m le débit sous la palplanche en considérant 5 tubes de courant.
3. Calculer les pressions interstitielles et les contraintes effectives au point P, Q, R et au pied de la palplanche.
4. Commenter les résultats

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Exercice 2 :
On veut construire un remblai de 6 m de haut (cote finale : après tassement) selon le schéma de la figure 3.

Figure 3 : Coupe schématique du projet géotechnique


Hypothèses géotechniques pour les différentes couches de sol :
Graves : 20 kN/m3
Argile très plastique type 1 Argile molle Argile très plastique type 2
e0 = 2,5 e0 = 4 e0 = 2,2
Cc = 1,06 Cc = 2,3 Cc = 0,93
Cs = 0 Cs = 0 Cs = 0
Cv = 8. 10-8 m2/s Cv = 8. 10-8 m2/s Cv = 25. 10-8 m2/s
 = sat = 14,35 kN/m3 sat = 13,82 kN/m3 sat = 13,82 kN/m3
’p = 60 kPa ’p = 65 kPa ’p = 100 kPa
Substratum sableux

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Questions :

1. Calculer la contrainte effective initiale  v 0 (avant la construction de remblai) au milieu de chaque sous
'

couche d’argile (c’est à dire à z= 2m, 6,5 et 11,5m) et détermination l’état de consolidation du sol (N.C ou S.C).

2. Calculer le supplément de contrainte  z apporté par le remblai en milieu de chaque couche de sol
'

compressible pour des hauteurs de remblais respectives de 7 m, 8 m et 9 m à l’axe du remblai.

3. Calculer les tassements primaires pour des hauteurs de remblais respectives de 7 m, 8 m et 9 m à l’axe du
remblai
4. Tracer la courbe (hremblai – Stotal) en fonction de la hauteur du remblai (hremblai) et en déduire la hauteur initiale
nécessaire. On considérera que les tassements instantanés et secondaires sont négligeables.
5. Calculer le temps nécessaire pour qu’un degré de consolidation de 90 % soit atteint, en considérant que la
couche d’argile est drainée aux deux extrémités.

Exercice 3 :
Le problème proposé consiste à vérifier la stabilité d’un réservoir d’huile qui sera construit sur un dépôt d’argile
molle (figure 4). Le cahier des charges prévoit que le réservoir transmettra au sol une contrainte de 60 kPa.
Une étude préalable d’identification, après prélèvement d’échantillons, a été effectuée et vous disposez des
renseignements suivants :
- Le dépôt d’argile a 20 m d’épaisseur et repose sur un massif rocheux. La surface de la nappe phréatique est
au niveau supérieur de la couche d’argile.
- La couche d’argile est normalement consolidé et sat = 19 kN/m3

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- Échantillons prélevés à 10 m de profondeur  K   '  '  0,5 
 0 h v 

 Essais triaxiaux de types :


Consolidé non drainé : CU Consolidé drainé : CD
- contrainte de confinement 0 = 3 = 90 kPa - contrainte de confinement ’0 = ’3 = 90 kPa
- déviateur à la rupture qr = 40 kPa - déviateur à la rupture qr =108 kPa

1 - Étude à court terme : la résistance à court terme de la couche d’argile est-elle suffisante ?
Le sol est-il en équilibre à 10 m de profondeur ?
2 - Étude à long terme : la résistance à long terme de la couche d’argile est-elle suffisante ?
Le sol est-il en équilibre à 10 m de profondeur ?

Figure 4 : Description du problème

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