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Ex 1 - Une couche de sable de 5m d’épaisseur est baignée par une nappe phréatique située à
2m de profondeur. On donne γd = 16 kN/m3, φ’=30°, C’ = 0.
On peut donc calculer le rapport de surconsolidation étant donné que la contrainte verticale
effective à 3m vaut 3X8=24kPa : on peut conclure que le sol est quasi normalement
consolidé. OCR=1
La droite intrinsèque étant par définition unique, le rayon du cercle en contrainte effective
étant le même qu’en contraintes totales, on obtient soit graphiquement soit par le calcul la
valeur des contraintes principales effectives correspondantes. On peut noter que quelque soit
la valeur de la contrainte horizontale à laquelle est fait l’essai UU, on obtient toujours le
même cercle de Mohr en contraintes effectives !
On trouve ici : S1-S2=60 et (S1+S2 + 20) x sin26,5 = 60
S1 = 87,25 kPa
S2 = 27,25 kPa
On suppose à présent que la couche d’argile fait 6m d’épaisseur et qu’elle présente une
résistance homogène Cu = 30 kPa. On souhaite édifier un remblai de 7m de hauteur (γh = 20
kN/m3). La résistance du sol de fondation s’écrit de la façon suivante :
L’idée est de profiter de ces 4,86m pour consolider le sol de fondation et donc augmenter sa
résistance, c’est-à-dire son Cu !
Soit Tv = 0,062
D’où t = Tv H2/cv = 0,062 x 3 x 3 / 8 10-8 = 81 jours !!