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Ce type d’interface, répartie sur plusieurs ports (maximum 8 bits), permet de prendre en compte des états
logiques appliqués en entrée (état de capteurs) ou de générer des signaux binaires en sortie (commande
d’actionneurs).
Les broches de ces ports peuvent donc être configurées en entrée ou en sortie.
On trouve généralement :
Un registre de direction pour une configuration en entrée ou en sortie,
Un registre de donnée recopiant les états logiques de chaque broche de port,
Un registre d’option permettant plusieurs configurations en entrée ou en sortie.
INTERFACE PARALLÈLE
INTERFACE PARALLÈLE
Les données envoyées ou reçues se présentes sous la forme d’une succession temporelle (sur un seul bit) de
valeurs binaires images d’un mot.
Nécessite une interface de conversion pour sérialiser les bits à l'émission (conversion parallèle/série) et les dé-
sérialiser à la réception (conversion série/parallèle).
Ne nécessite, pour la transmission des données, que deux conducteurs, d’un coût moins important, elle est utilisé
pour les transmissions sur des distances importantes.
Les vitesses de transmission et de réception doivent être identiques (bits/s ou bauds).
Modes simplex, half-duplex et full-duplex
INTERFACE SÉRIE
INTERFACE SÉRIE
LE CONVERTISSEUR ANALOGIQUE NUMÉRIQUE:
Le CAN intégré dans les microcontrôleurs est généralement du type “Approximations successives”.
Il possède plusieurs entrées multiplexées accessibles via les broches des ports de l’interface parallèle.
Le CAN possède normalement 2 registres :
Un registre de données contenant le résultat de la conversion,
Un registre de contrôle permettant de lancer et de surveiller la conversion.
LE CHIEN DE GARDE:
Ce dispositif est un système anti-plantage du microcontrôleur. Il s’assure qu’il n’y ait pas d'exécution prolongé
d’une même suite d’instructions.
Un compteur pré-chargeable se décrémente régulièrement au rythme de la fréquence d’horloge.
Si aucun pré-chargement n’est effectué avant qu’il n’atteigne la valeur “0” un Reset est généré relançant ainsi le
microcontrôleur.
NB: Il faut donc penser à pré-charger régulièrement ce chien de garde par programme lorsqu’il est activé.
TIMER
Plusieurs registres associés au Timer permettent de configurer les différents modes décrits précédemment.
TIMER 68HC11
Les boucles d’attente ainsi que la gestion du signal PWM nécessitent l’utilisation du Timer.
Le cœur de ce dernier est un registre de 16 bits, TCNT, qui s’incrémente à chaque pulsation de l’horloge.
Le facteur prescale, défini par les bits PR1 et PR0, détermine combien de pulsations d’horloge sont nécessaires
pour incrémenter d’une unité le registre TCNT.
Un programme de base dans lequel on utilise le système Timer est similaire aux autres programmes :
Il faut en premier lieu configurer les registres de contrôle,
écrire dans un registre de données si nécessaire ;
on attend qu’un indicateur soit mis dans un certain état,
on efface ensuite celui-ci et on vient écrire ou lire dans un registre de données si nécessaire.
TIMER 68HC11
Dans le but d’avoir le temps de voir le compteur osciller, nous allons abaisser la fréquence du timer au 1/16 de sa valeur =
(fréquence du quartz)/2, en mettant PR1 et PR0 du registre TMSK2 ($1024) à 1: PR0=PR1=1.
Si fréquence de quartz =4Mhz donc la fréquence d’oscillation = 2Mhz et donc la fréquence du compteur =2Mhz/16.
Configuration: PR0 PR1 Fréquence
LDX #$1024 // Le registre d’indexe X pointe sur le TMSK2 Compteur
Pour réaliser une temporisation de 5ms on aura pas besoin d’attendre un cycle en entier:
Tempo=5ms il faut donc charger un TOC on choisit le TOC1
$1016 15 14 13 12 11 10 9 8 TOC1
$1017 7 6 5 4 3 2 1 0 TOC1
$1023 OC1F OC2F OC3F OC4F I4/O5F IC1F IC2F IC3F TFLG1
TIMER 68HC11