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CHAP I DEFINITION CONCEPTUELLE

I.1. Concepts et définition de mots et expressions de base

I.1.0. Introduction

Les règlent scientifique nous obliquent à clarifier les termes usés dans le
but de lever les équivoques que peuvent avoir les concepts dont nous avons fait
usage. C’est qui fait en sorte que, dans ce chapitre nous sommes appelés à
définir tous les concepts relatifs au sujet sous examen et éclairer les concepts y
afférents.

I.1.1 Modélisation1

La modélisation est un processus qui consiste à créer une représentation


simplifiée et abstraite d'un système, d'un phénomène ou d'une situation réelle.
Cette représentation, appelée modèle, peut prendre différentes formes et se faire
à l'aide de techniques diverses. C'est un outil puissant qui permet de mieux
comprendre et prédire le comportement de systèmes complexes dans de
nombreux domaines scientifiques et techniques tels que la physique, la biologie,
l'économie, la météorologie, l'ingénierie, l'environnement, etc.

Le but de la modélisation est de mieux comprendre, analyser, prédire ou


simuler le comportement du système ou du phénomène réel étudié. Le modèle
permet de réaliser des expériences, des simulations ou des calculs qui seraient
difficiles, coûteux ou impossibles à réaliser sur le système réel.

La modélisation utilise un modèle numérique ou analogique ; ce sont


deux approches différentes pour représenter un système ou un phénomène.

Un modèle est ce qui sert ou doit servir d'objet d'imitation pour faire ou
reproduire quelque chose. On s'intéresse ici à la modélisation des données.

Un modèle des données est une représentation de l'ensemble des


données. Cette représentation prend en compte un outil de représentation (un
langage) et un niveau de précision (des contraintes méthodologiques).

I.1.2. Développement2
1
https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/sciences-modelisation-11321/

2
https://www.info-ecommerce.fr/2286834/cest-quoi-le-developpement-informatique.
Page |2

En informatique, le développement est le processus de conception et de


création d’un programme. C’est un processus qui nécessite une connaissance des
langages de programmation, tels que C++, Java, Python et Ruby.

La première étape du développement informatique consiste à concevoir


le programme. Cela inclut de décider ce que le programme doit faire et comment
il doit le faire. L’étape suivante consiste à écrire le code du programme. Cela
peut être fait en utilisant une variété de langages de programmation. Une fois le
code écrit, il doit être testé avant d’être mis en production.

Contrairement à ce que l’on peut penser souvent, le développement


informatique n’est pas forcement d’apprendre à coder pour créer des
programmes. Au contraire c’est plutôt de la conception, c’est à dire imaginer le
programme pour créer les grandes briques qui vont fonctionner ensemble dans
un premier temps Il s’agit de proposer une idée qui sera bénéfique pour le
monde entier, pas seulement pour votre propre vie. La technologie, utilisée en
classe, peut également être considérée comme une matière mathématique et
scientifique. La conception informatique est la base de la programmation.

Rater cette étape c’est être sûr de devoir débugger un programme tous
les jours ou presque et de ne jamais le faire fonctionner correctement.

La conception est donc indispensable et représente vraiment la première


étape du développement informatique. Cette étape est tellement essentielle qu’il
existe évidement des gens spécialisés dans ce domaine qui n’ont pour seul
métier que de concevoir des programmes sans jamais les coder ! Mais que faire
après la conception ?

Coder le programme

C’est là que l’étape généralement mieux connue du développement


informatique va entrer en scène. Les gens pensent souvent que coder c’est
programmer mais on a vu un peu plus haut que ce n’était qu’une partie du
travail.
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Cependant, à un moment il faut bien commencer à coder le logiciel.


Quoique maintenant st possible de faire du développement informatique avec
des solutions No code. On verra ça dans un prochain paragraphe.

Pour le moment, la question à se poser et “comment développer” ? Faut-


il choisir un langage de programmation ? Faut-il faire ne fonction des besoins ?
Des compétences ? Et c’est là la vraie difficulté du développement informatique.
Si bas nous allons parler d'une manière détailles de langages de programmation.

I.1.3. Application3

Une application, un applicatif ou encore une appli, une app est, dans le
domaine informatique, un programme (ou un ensemble logiciel) directement
utilisé pour réaliser une tâche, ou un ensemble de tâches élémentaires d'un
même domaine ou formant un tout.

Typiquement, un éditeur de texte, un navigateur web, un lecteur


multimédia, un jeu vidéo, sont des applications. Les applications s'exécutent en
utilisant les services du système d'exploitation pour utiliser les ressources
matérielles.

Tandis que les applications web se manipulent via un navigateur web, les
applications mobiles s'installent sur smartphone ou tablette tactile grâce à un
magasin d'applications.

I.1.3.1. Différence entre application et logiciel4

Tout d’abord, il faut savoir que toutes les applications sont des logiciels.
En effet, on appelle cela des logiciels applicatifs. Les applications peuvent être
utilisées sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Les applications à la
différence des logiciels peuvent être exécutées.

Ainsi, une des principales différences est que les applications peuvent être
exécutées mais les logiciels systèmes sont la plupart du temps déjà présents sur
votre ordinateur et ne peuvent pas être exécutés.

3
https://fr.wikipedia.org/wiki/Application_informatique.
4
https://sokeo.fr/difference-logiciel-application
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La seconde différence est que les applications sont plus adaptées à


l’utilisateur et à son expérience (UX). En effet, l’interface graphique est plus
dynamique et simple d’utilisation contrairement aux logiciels basiques.

Pour conclure, les applications sont une forme de logiciel, ce sont des
logiciels applicatifs. Mais pas tous les logiciels sont des applications. Il existe en
effet différents types de logiciels dont l’application. De plus, l’application est
plus adaptée à l’expérience utilisateur (UX). Il y a aussi une différence
d’exécution entre l’application et le logiciel.

I.1.4. Web5

Le Web est le terme communément employé pour parler du World Wide


Web, ou WWW, traduit en français par la toile d'araignée mondiale. Il fait
référence au système hypertexte fonctionnant sur le réseau informatique mondial
Internet. Par abus de langage, le Web désigne de façon plus large tout ce qui se
rapproche à cet univers internet. On ne fait plus toujours aujourd'hui la
distinction technique entre ce que définit le Web et ce que définit Internet.

Inventé par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau à la fin des années 1980,
le Web se résume à cet outil qui permet la consultation, via un navigateur, de
pages de sites Internet (ou sites Web). Il ne représente qu'une partie de ce que
comporte réellement Internet avec, notamment, les applications de courrier
électronique et le partage de fichiers en P2P, entre autres.

Il existe de nombreux termes et expressions rattachés au Web comme


surfer sur le Web, audience, serveur http, navigateur web, moteur de recherche,
blog, etc.

I.1.4. Gestion6

Du latin (latin gestio, -onis) la gestion est définie comme :

1. Action ou manière de gérer, d'administrer, de diriger, d'organiser quelque


chose ; période pendant laquelle quelqu'un gère une affaire : La gestion d'un
stock.
Synonymes : administration - gérance

5
https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203593-
web-definition/
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2. Administration d'une entreprise soit dans sa globalité, soit dans une de ses
fonctions.

Synonymes : conduite - direction

3. Ensemble des opérations d'un comptable public soit pendant une année
financière, soit pendant la durée de ses fonctions.

4. Règle de la comptabilité publique impliquant qu'on rattache une recette ou


une dépense publique à l'année de son exécution et non forcément à celle où elle
a pris naissance.
Action ou manière de gérer, d'administrer, de diriger, d'organiser quelque
chose...

I.1.4.1 Types6

Gestion budgétaire :

Ensemble des procédures qui, dans une entreprise, ont pour but de
définir, en volume et en valeur, les prévisions d'activité, d'en suivre la
réalisation, et de mesurer les écarts entre les résultats obtenus et les objectifs
définis.

Gestion d'affaires :

Quasi-contrat qui consiste dans le fait que le gérant d'affaires, sans en


avoir reçu mandat, agit pour le compte du géré. (Le gérant d'affaires ne peut
accomplir que des actes conservatoires et d'administration et il est tenu aux
mêmes obligations que le mandataire. Le géré est obligé à l'égard des tiers par
les actes du gérant d'affaires, si l'affaire a été bien administrée.)

Gestion de crise :

Gestion de crise, ensemble des dispositifs mis en oeuvre par une


organisation (État, collectivité territoriale, entreprise, etc.) pour réagir face à une
crise soudaine et ponctuelle, quelle qu’en soit la nature. Elle comprend les
modes d’organisation, les techniques et les moyens permettant de se préparer et
de faire face à l’événement, ainsi que l’analyse a posteriori des actions menées
afin d’améliorer les procédures.
6
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/gestion/36853
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Informatique

La gestion informatique correspond à la coordination de l'ensemble des


ressources, systèmes, plateformes, environnements et équipes informatiques.
Les environnements dynamiques modernes exigent une nouvelle approche de la
gestion, capable d'améliorer la rapidité, la stabilité et l'évolutivité.
L'automatisation est un élément essentiel et stratégique de la modernisation et de
la transformation numérique, que Red Hat propose aux entreprises par le biais
d'outils tels que Red Hat® Ansible® Automation Platform.

La visibilité est tout aussi importante, car vous ne pouvez assurer le bon
fonctionnement de votre environnement informatique que si vous êtes en mesure
de savoir ce qui se produit à un moment précis et d'anticiper les événements
futurs. Red Hat propose ces fonctionnalités par le biais de technologies telles
que Red Hat Insights, une solution de gestion de bout en bout qui offre une
analyse continue et une visibilité au niveau du système, ainsi que la possibilité
de détecter et corriger les problèmes de sécurité et de performance, le tout
depuis une seule interface. Red Hat Insights est une offre de gestion en tant que
service qui ne nécessite aucune configuration ou maintenance d'infrastructure
supplémentaire. Elle est incluse avec toutes les souscriptions Red Hat Enterprise
Linux®, Red Hat OpenShift® et Red Hat Ansible Automation Platform7.

I.1.5. Publication8

Du latin (publicatio, -onis), elle est définie comme :

1. Action de porter à la connaissance de tout le monde un acte ou une


situation
juridique : Publication des bans du mariage. (La publication d'une loi, d'un
décret, d'un arrêté s'effectue par insertion au Journal officiel.)
Synonyme : promulgation

2. Action de rendre publique, de publier une information, une opinion : La


publication d'une interview dans un journal.

3. Action de publier un texte, une revue, un livre : Journal qui cesse sa


publication.

7
https://www.redhat.com/fr/topics/management
8
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/publication/64958
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Synonymes : lancement - parution – sortie

4. Ouvrage publié et, en particulier, ouvrage périodique, revue : Les


publications pour la jeunesse.

Synonyme : ouvrage

5. Article que publie, en particulier dans une revue, un chercheur, un


universitaire, etc.

I.1.5.1. Publication numérique9

D’une manière générale, la publication numérique fait référence à la


distribution de tout contenu via des canaux numériques, ce qui implique des
ordinateurs. Bien entendu, le terme « ordinateurs » peut également désigner
d’autres appareils numériques tels que les téléphones portables, les téléviseurs
intelligents et les lecteurs de livres électroniques. Il ne s’agit pas nécessairement
de la numérisation de la presse écrite ; il peut s’agir d’applications mobiles
Google Play, de sites Web tels que des blogs ou des wikis, de mèmes ou de
vidéos en ligne sur YouTube. La plupart du temps, cependant, il s’agit de la
publication en ligne de tout contenu traditionnel.

Un éditeur numérique est une personne ou une entreprise qui crée des
médias numériques et les distribue en ligne, que ce soit dans un but lucratif, pour
promouvoir une marque ou une cause, pour éduquer ou simplement pour
partager des connaissances avec le reste du monde. Si vous avez un blog ou
même un compte Twitter, vous êtes automatiquement un éditeur numérique.
Dans de nombreux pays, les jeux informatiques sont presque entièrement vendus
en ligne – et l’édition numérique de logiciels est devenue une norme mondiale.
En fait, les États-Unis d’Amérique comptent encore beaucoup de magasins de
loisirs et de magasins de jeux physiques, car l’infrastructure Internet y est si
médiocre que de nombreux utilisateurs trouvent plus économique d’acheter un
DVD avec le jeu que d’utiliser une plateforme de publication numérique comme
Steam. Parfois, cependant, la publication numérique est plus courante que vous
ne le pensez.

La plupart du temps, nous entendons par « éditeurs numériques » des


éditeurs commerciaux qui créent toutes sortes de contenus pour les médias

9
https://publuu.com/fr/knowledge-base/guide-pratique-de-la-publication-numerique.
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sociaux, des livres électroniques, des magazines numériques, des catalogues en


ligne, des applications avec des articles ou d’autres contenus numériques. Ils
peuvent s’appuyer sur la plateforme d’auto-édition Kindle eReader et Kindle
Direct Publishing d’Amazon ou des équivalents similaires dans d’autres pays.
Les jeux, livres et applications disponibles sur des plateformes telles que Steam
ou Google Play, ainsi que les fichiers MP3 disponibles sur iTunes ou l’Apple
Store, sont d’autres exemples. Les podcasts sont également un aspect important
de la publication numérique, car les informations audios constituent un segment
croissant du contenu en ligne.

Pourquoi passer à la publication numérique ?

Les médias imprimés sont en train de disparaître progressivement au


XXIe siècle, après une longue histoire. Les publications imprimées sont
devenues de plus en plus minces au cours de la dernière décennie, car les
recettes de la publicité imprimée ont chuté. De nombreux médias traditionnels se
sont mis en ligne… avec plus ou moins de succès. Néanmoins, le marché du
livre électronique est en pleine expansion et la barrière d’entrée de l’édition
numérique est nettement plus faible.

À mesure que les nouvelles générations s’habituent à la technologie


numérique, l’édition électronique et numérique remplace rapidement les médias
imprimés traditionnels. Les journaux et les éditeurs de la vieille école ne
fournissent pas l’accès instantané aux connaissances et aux informations que les
jeunes générations considèrent comme acquis. Grâce à la publication en ligne,
les gens peuvent facilement accéder aux nouvelles de dernière minute,
rechercher des informations instantanément et visionner des médias visuels.

De nos jours, les médias visuels et vidéo dominent le paysage en ligne.


Bon nombre des éditeurs numériques les plus prospères savent comment
présenter efficacement leur contenu créatif à l’aide de supports visuels et
d’infographies. De nombreux prophètes de malheur annoncent au monde que «
les jeunes ne lisent pas », ce qui n’est pas tout à fait exact. Ils ne lisent peut-être
pas de livres ou de magazines en ligne, mais ils absorbent les informations d’une
manière qui semble beaucoup plus efficace pour eux. La vraie question est, bien
sûr, de savoir comment les éditeurs numériques peuvent leur apprendre à faire la
différence entre un contenu de qualité et les fausses nouvelles ou la fiction. Et
même dans ce cas, les jeunes semblent être plus compétents en matière de
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technologie et plus aptes à analyser les informations que les générations plus
âgées.

I.1.6. Résultats académiques

Le résultat est le fruit de l'aboutissement d'une action ou d'un processus.


C'est une mesure qui permet de déterminer si les objectifs fixés ont été atteints
ou non. Le résultat peut être positif ou négatif et peut se mesurer de différentes
manières en fonction du contexte. Par exemple, dans le domaine des affaires, le
résultat peut être mesuré en termes de bénéfices ou de pertes financières, tandis
que dans le domaine sportif, le résultat peut être mesuré en termes de scores ou
de temps. Le résultat peut également être utilisé pour évaluer la performance
d'une personne, d'une équipe ou d'une organisation et pour prendre des décisions
futures en fonction des résultats obtenus10.

Le résultat est un élément important dans de nombreux domaines de la


vie, tels que les affaires, le sport, l'éducation et la politique. Il peut fournir des
informations précieuses sur les performances passées et aider à prendre des
décisions futures. Cependant, il est important de garder à l'esprit que le résultat
ne doit pas être considéré comme la seule mesure de la réussite, car il ne prend
pas en compte les facteurs externes qui peuvent affecter les résultats, tels que la
chance ou les obstacles imprévus. Il est également important de noter que la
fixation d'objectifs réalistes et réalisables peut influencer les résultats obtenus.

Le résultat académique fait référence aux performances académiques


d'un étudiant par rapport aux normes de l'établissement. Le résultat académique
est déterminé par la moyenne cumulative de l'étudiant, les heures de crédit
gagnées et le nombre de crédits tentés11.

I.1.6.1. Importance du résultat académique

Le niveau académique est important car il détermine l'éligibilité d'un étudiant à


divers programmes académiques, bourses et aide financière. Le résultat
académique reflète également les performances académiques d'un étudiant, ce
qui peut affecter ses perspectives de carrière futures.

https://www.le-dictionnaire.com/definition/r%C3%A9sultat
10

https://fastercapital.com/fr/contenu/Resultat-academique-l’importance de la
11

note de base dans la reussiteuniversitaire.html


P a g e | 10

I.1.7. Etudiants12

Étudiant (au féminin étudiante) est un mot dérivé du latin studere qui
signifie « s'appliquer à apprendre quelque chose ». Cependant, le terme ne
s'applique pas à toute personne qui apprend. On le réserve généralement aux
personnes intégrées dans un cursus scolaire.

Dans de nombreux pays, notamment francophones, l'usage du mot


étudiant est encore plus restreint. Le plus couramment, il désigne les personnes
engagées dans un cursus d'enseignement supérieur. Afin d’être exhaustif, il
serait plus juste de l’associer à toute personne suivant un cursus de formation
initiale post-secondaire (relevant ou non de l’enseignement supérieur). On le
distingue ainsi de l'écolier, du collégien, du lycéen ou encore de l'apprenti.

On peut donc faire cette distinction fondamentale dans le monde de


l'enseignement entre l'écolier qui fréquente l'enseignement primaire ou
secondaire, et l'étudiant qui fréquente un établissement d'enseignement supérieur
ou post-secondaire.

1.2. Elucidation conceptuelle et expressions connexes

1.2.1 Langage de programmation13

Un langage de programmation est un langage informatique, permettant à


un être humain d'écrire un code source qui sera analysé par une machine,
généralement un ordinateur. Le code source subit ensuite une transformation ou
une évaluation dans une forme exploitable par la machine, ce qui permet
d'obtenir un programme. Les langages permettent souvent de faire abstraction
des mécanismes de bas niveau de la machine, de sorte que le code source
représentant une solution puisse être écrit et compris par un être humain.

L'activité de rédaction du code source d'un programme est nommée


programmation. Elle consiste en la mise en œuvre de techniques d'écriture et de
résolution d'algorithmes informatiques, lesquelles sont fondées sur les
mathématiques. À ce titre, un langage de programmation se distingue du langage
https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Etudiant.html
12

https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Langage-de-
13

programmation.html
P a g e | 11

mathématique par sa visée opérationnelle (une fonction et par extension, un


programme, doit retourner une valeur), de sorte qu'un « langage de
programmation est toujours un compromis entre la puissance d'expression et la
possibilité d'exécution ».

D'un point de vue mathématique, un langage de programmation est un


langage formel construit sur un alphabet (ensemble de symboles). Dans cet
alphabet, on trouve plusieurs choses :

 Des lettres et chiffres ;


 Des mots-clés (combinaison de lettres et parfois de chiffre) ;
 Des caractères : correspondant à des opérateurs : par exemple « = », « < »,
« & » ; ou pas, comme « {», « _ » ....

L'assemblage de ces symboles forment les « mots » du langage de


programmation. Pour qu'un mot appartienne au langage, il doit vérifier certaines
contraintes exprimées grâce à la théorie des langages dans une grammaire
formelle : c'est la « syntaxe » du langage de programmation.

En associant une sémantique – généralement une opération – à chaque


mot, on définit le comportement de la machine. La mise en relation de mots va
donner un programme informatique.

1.2.1.1. Programmation

Suivant le langage utilisé, un programme doit être interprété ou compilé


en passant par un autre langage qui pourra être compris par la machine :
l'assembleur ou même en code binaire.

D'un point de vue pratique, un langage de programmation permet


l'écriture de programmes de manière compréhensible par un être humain. Le
programmeur n'a pas besoin de connaître le langage machine, dit « de bas niveau
», pour écrire un programme. Le langage de programmation fournit une
abstraction de niveau supérieur pour utiliser une machine.

Il existe des milliers de langages de programmation, la plupart d'entre


eux étant réservés à des domaines spécialisés. Ils font l'objet de recherches
constantes dans les universités et dans l'industrie.
P a g e | 12

1.2.1.2. Paradigmes de programmation

Un paradigme de programmation est une approche logique qu’un


développeur va adopter pour résoudre son problème. Le paradigme le plus
courant est la programmation impérative. Les étapes d’instructions se suivent
jusqu’à arriver au résultat escompté.

Par exemple, dans le cas d’une fonction qui voudrait produire une
omelette, les instructions seraient :

 Prendre 3 œufs
 Casser les œufs dans un bol
 Battre les œufs
 Faire chauffer une poêle
 Mettre de la matière grasse dans sa poêle
 Verser le mélange un dans la poêle chaude
 Attendre 5 minutes
 Servir.

Cette approche consistant à donner des instructions les unes à la suite des
autres suit un paradigme de programmation impératif. Si ce paradigme marche
très bien pour les petits scripts, il devient inapproprié pour des codebases plus
conséquentes. Le code impératif (ou procédural) n’est pas réutilisable sans
rendre le code source tel un plat de spaghetti indémêlable.

C’est pourquoi il existe de nombreux autres paradigmes pour nous aider


dans la conception de nos codes sources.

Les paradigmes les plus courants sont la programmation réactive,


popularisée dans l’écosystème JavaScript par la librairie RxJS et par défaut
inclus dans les framework Angular et Nestjs, la programmation orientée objet et
la programmation fonctionnelle.
P a g e | 13

1.2.2. Base de données14

Une base de données, BDD ou encore database en anglais, regroupe un


ensemble d'informations qui est organisé pour être accessible, géré et mis à jour
facilement par ses utilisateurs. Les données sont organisées en lignes, colonnes
et tableaux et indexées pour faciliter les recherches. Les entreprises utilisent les
bases de données pour stocker, gérer et récupérer des informations.

En général, une base de données est exploitée pour rechercher des


données qui ont été collectées. L'utilisateur saisit alors des requêtes. Les bases
de données se trouvent sur des serveurs et elles peuvent être déplacées à tout
moment. Les bases de données sont utilisées dans tous les secteurs : les
hôpitaux, le gouvernement, les compagnies aériennes, les assurances,
l'enseignement, le web, la téléphonie, etc.

I.2.2.1. Types de base de données15

Une entreprise doit utiliser une base de données qui correspond à ses
exigences et à ses besoins. Il existe différents types de structures de base de
données :

 Base de données hiérarchique

La base de données hiérarchique suit un ordre de classement ou une


relation parent-enfant pour structurer les données.

 Base de données réseau

La base de données est similaire à une base de données hiérarchique mais


présente quelques modifications. La base de données réseau connecte
l'enregistrement enfant à divers enregistrements parents, permettant ainsi des
relations bidirectionnelles.

14
https://blog.hubspot.fr/marketing/base-de-donnees
15
https://www.astera.com/fr/type/blog/a-quick-overview-of-different-types-of-databases/
P a g e | 14

 Base de données orientée objet

Dans une base de données orientée objet, le système stocke les


informations à la manière d'un objet.

 Base de données relationnelle

Une base de données relationnelle est orientée table, où chaque bit de


données est lié à tous les autres bits de données.

 Base de données non relationnelle ou NoSQL

Une base de données sans SQL utilise une variété de formats, tels que des
documents, des graphiques, des colonnes larges, etc., ce qui offre une excellente
flexibilité et évolutivité à un conception de base de données.

Les bases de données sont divisées en deux grands types ou catégories :


Relationnel ou bases de données de séquences et Bases de données non
relationnelles ou non séquentielles ou bases de données sans SQL. Une
organisation peut les utiliser individuellement ou en combinaison, selon la
nature des données et les fonctionnalités requises.

Explorons les différents types de bases de données mentionnés ci-dessus.

I.2.2.1.1. Bases de données relationnelles

Une base de données relationnelle est le type de base de données le plus


courant. Il utilise un schéma, un modèle, pour dicter le Structure de données
stockées dans la base de données.

Par exemple, une entreprise qui vend des produits à ses clients doit
disposer d'une certaine forme de connaissance stockée de l'endroit où ces
produits vont, à qui et en quelle quantité.

Il peut y avoir différents types de bases de données relationnelles


utilisées pour chaque approche. Par exemple, le premier tableau peut afficher
des informations essentielles sur le client, le second le nombre de produits
vendus et le troisième énumère qui a acheté ce produit et où.

Il existe des clés associées à des tables dans une base de données
relationnelle. Ils fournissent un résumé rapide de la base de données ou un accès
à la ligne ou à la colonne que vous souhaitez vérifier.
P a g e | 15

Les tables, également appelées entités, sont toutes liées les unes aux
autres. Le tableau avec les informations client peut fournir un identifiant
spécifique à chaque client qui peut indiquer tout ce qu'il y a à savoir sur ce
client, comme son adresse, son nom et ses coordonnées. De plus, le tableau avec
la description du produit peut attribuer un identifiant particulier à chaque
produit. La table où toutes les commandes sont stockées devrait enregistrer ces
identifiants et leur quantité. Toute modification de ces tableaux les affectera
tous, mais de manière prévisible et systématique.

Voici quelques exemples de bases de données SQL :

 Oracle
 PostgreSQL
 MySQL
 SQL Server

I.2.2.1.2 Base de données non relationnelles ou NoSql

Une base de données non relationnelle est une base de données qui n’utilise pas
le schéma tabulaire sous forme de lignes et de colonnes présent dans la plupart
des systèmes de base de données plus traditionnels. Au lieu de cela, les bases de
données non relationnelles utilisent un modèle de stockage qui est optimisé pour
les exigences spécifiques du type des données stockées. Par exemple, les
données peuvent être stockées sous forme de paires clé/valeur simples, de
documents JSON ou de graphe comprenant des arêtes et des sommets.

Tous ces magasins de données ont en commun qu’ils n’utilisent pas un modèle
relationnel. En outre, ils ont tendance à être plus précis dans le type de données
pris en charge et la façon dont les données peuvent être interrogées. Par
exemple, les magasins de données de séries chronologiques sont optimisés pour
les requêtes sur des séquences de données basées sur le temps. En revanche, les
magasins de données de graphes sont optimisés pour explorer des relations
pondérées entre entités. Aucun des deux formats n’est adapté à la tâche de
gestion des données transactionnelles.

Le terme NoSQL fait référence à des magasins de données qui n’utilisent pas de
SQL pour les requêtes. Au lieu de cela, les magasins de données utilisent
d’autres langages et constructions de programmation pour interroger les
données. Dans la pratique, « NoSQL » signifie « base de données non
P a g e | 16

relationnelle », même si la plupart de ces bases de données prennent en charge


les requêtes SQL compatibles. Toutefois, la stratégie d’exécution de requête
sous-jacente est généralement très différente de la façon dont un SGBDR
traditionnel exécute la même requête SQL.

I.2.2.2. SGBD16

L'acronyme SGBD, pour Système de Gestion de Base de Données, désigne un


logiciel informatique permettant le stockage, la consultation, la mise à jour, la
structuration ou encore le partage d'informations dans une base de données. Il
garantit en outre la confidentialité et la pérennité de ces données. En effet, il n'y
a d'intermédiaire ni entre l'informaticien et les données, ni entre l'utilisateur et
les données.

Dans la pratique, un SGBD peut être utilisé pour rechercher ou trier des
informations. Dans sa version la plus simple, il se compose d'une interface
graphique. Les SGBD les plus complexes, eux, intègrent différents langages de
programmation pour proposer des fonctionnalités toujours plus performantes.

On retrouve les systèmes de gestion de base de données dans de nombreuses


applications informatiques comme dans les logiciels de réservation, les guichets
automatiques des banques, les logiciels d'inventaire, etc.

I.2.3. Conclusion partielle

Nous voici à la fin de ce premier chapitre, qui plante les décors d’une belle
aventure scientifique en définissant les concepts, expressions de base et
connexes liées au sujet qui fait l’objet de notre étude.

Cette façon de procéder témoigne la volonté de se soumettre aux exigences de la


science pour qu’après nous, tous ceux qui nous lirons pour enrichir la
connaissance et ou apprendre le domaine du développent soit éclairé et équipé.

16
https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203633-sgbd-systeme-de-gestion-
de-base-de-donnees-definition-traduction-et-acteurs/

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