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Préambule
Comment peut-on savoir qu’une fonction support de l’entreprise apporte
une vraie valeur ajoutée ? Comment la mesurer pour comprendre son
niveau de performance en vue de l’améliorer ? Ces questions conduisent à
une interrogation encore plus fondamentale : faut-il externaliser une
fonction support ou non ? Grande décision qui se présente aux responsables
d’entreprise aujourd’hui, mais qui, jusqu’à maintenant, restait sans
véritable outil pour trancher de façon objective.
Nous sommes heureux Mr. Le Prof. Dr. Ir. Mbikayi et Mr. Le CT. Ir.
Balumangani que le langage UML2 que vous allez suivre tous ensemble et
surtout avec vous les étudiants de L1 ISS-Kin soit maintenant appliquée
dans la Conception de Système d’Information et pourquoi pas dans tous les
mémoires des ingénieurs concepteurs. Pour rester dans la course à la
compétitivité, les organisations doivent aligner leur système
d’information, véritable comme colonne vertébrale de l’entreprise, et à
leurs objectifs des business. Ce support permet aux responsables de le
faire, avec un outil simple et puissant pour prendre les décisions
stratégiques sur des bases robustes.
OBJECTIFS DU COURS
QUI QUOI
Maître d’ouvrage Exprime les besoins dans un cahier de
(utilisateur) charges
Analyste Comprend les besoins exprimés par
l’utilisateur et produit le diagramme de
cas d’utilisation et le diagramme de
séquence.
Architecte (concepteur) Conçoit les besoins compris et produit le
diagramme de classe et les autres
diagrammes nécessaires pour
l’accompagnement.
Programmeur Réalise les besoins conçus.
(développeur)
Testeur Test le besoin réalisé
Introduction
C’est au début des années 1950 que sont nées les premières réflexions
publiques sur la conduite d’un projet, principalement dans les pays anglo-
saxons. Elles sont liées aux grands projets engagés dans divers domaines
industriels : aéronautique, travaux publics, armement. L’objectif était de
développer des techniques et des méthodes pour augmenter la maîtrise des
travaux et la coordination des différents corps de métier. Historiquement,
ce développement s’est inscrit dans le courant de la recherche
opérationnelle, qui visait une formalisation mathématique des problèmes
de gestion pour prendre les décisions optimales. Il a correspondu
également au grand mouvement de planification mis en œuvre dans la
plupart des pays développés et qui a influencé certaines théories
managériales. Le corpus méthodologique sur la conduite de projet s’est
ensuite constitué en grande partie par la pratique. Les sociétés de services
et de conseil, ainsi que de nombreux consultants indépendants, ont
développé une offre variée de prestations qui comprennent la direction
d’un projet ; l’assistance au chef de projet sur certains aspects, tels que la
planification et la surveillance des délais ou des coûts, la gestion de la
L’approche générale
1
Chantal Morley, Management d’un Projet SI, édition 6 ème Dunod, Page : 28
des moyens ad hoc et dans un délai donné. Le mode projet requiert une
organisation et un management adaptés. On le représente parfois sous
forme d’un triangle qui exprime la contrainte de solidarité entre les
sommets : si l’un des sommets bouge et que l’on veut conserver le même
triangle, il faut agir sur l’un ou les deux autres sommets. Ainsi, toute
évolution du périmètre du projet aura des conséquences soit sur le délai,
soit sur les ressources à mettre en œuvre. Un aléa modifiant la disponibilité
des ressources se répercutera soit sur le délai, soit sur l’objectif visé. Le
mode Projet se distingue de celui d’une activité répétitive ou d’une mission
permanente.
Tout projet est unique et ne peut être traité par un dispositif standard. Il
nécessite une prise en compte de ses caractéristiques propres. De son côté,
une mission permanente est définie par un but, mais sans mention de délai
; elle subsiste jusqu’à une décision de réorganisation. Ainsi, une mission
qualité dans l’entreprise doit mettre en œuvre un ensemble d’activités pour
surveiller et augmenter la qualité : définir des critères qualité, identifier
les mesures à effectuer, traiter les écarts… Le responsable de la mission ne
peut en prononcer la suppression.
Une distinction est introduite entre les projets d’ingénierie qui visent
l’obtention d’un résultat pour un client, et les projets produit débouchant
sur un modèle qui fera ensuite l’objet d’une fabrication répétitive. Les
projets de système d’information relèvent exclusivement de la première
catégorie. Chacune de ces trois définitions met l’accent sur des activités
finalisées et soumises à contraintes, nous y retrouvons les trois éléments
du triangle Projet : objectif, moyens, délai.
• L’objectif du projet doit à son terme être concrétisé par une ou plusieurs
fournitures. Ce sommet donne naissance au management de la production,
qui a pour but de suivre et diriger l’avancement vers l’objectif tout au long
du projet. On parle parfois de « faire converger le projet » : cela signifie
qu’il faut sans cesse s’assurer que l’on se rapproche du but et que l’on ne
part pas dans des directions remettant en cause un avancement consolidé.
2
Chantal Morley, op. cité, page : 36
Un logiciel est quelque chose d’abstrait. Il est donc décrit par ses
fonctions ; cependant, une description exhaustive est longue et
coûteuse. Les modèles n’en donnent qu’une vue partielle. La
maquette qu’on peut en faire est une analogie, non une miniature. De
même un prototype n’est pas, comme en milieu industriel, ce qui
précède la série. Cette indétermination est absente des projets
industriels qui ont servi de référence à certaines des techniques,
notamment le découpage du projet. De plus, les modèles de processus
métiers représentant les modifications apportées sont également
abstraites et ne rendent pas en compte du vécu des acteurs qui
s’exprime progressivement.
3. Le développement d’un système d’information ne se déroule pas dans
un vide organisationnel, mais dans une organisation, dont les
particularités font partie de la caractérisation du projet lui-même.
Les comportements des acteurs sont influencés par le système
d’organisation dans lequel ils agissent. Celui-ci comprend à la fois la
répartition du pouvoir et des ressources, la division des activités, les
modes de coordination, les procédures opératoires, les statuts…
4. Les relations personnelles sont régies par un ensemble de normes,
fondées sur les valeurs dominantes de l’entreprise, qui contraignent,
légitiment ou limitent l’action. Les acteurs ne forment pas un groupe
uni vers la réalisation d’un même objectif. Dans les zones
d’incertitude se développent les stratégies des groupes ou des
individus. Si le pouvoir est un enjeu dans tout système
d’organisation, c’est l’efficacité que l’on invoque le plus souvent lors
des choix de conception (rapidité, coût…) d’un système
d’information.
La réflexion sur les objectifs des projets s’inscrit donc aujourd’hui dans la
perspective de l’alignement stratégique, selon laquelle la mission du
système d’information est d’aider l’entreprise à atteindre ses objectifs.
Tout projet système d’information est donc toujours un projet de
l’entreprise. Cela implique que les acteurs métiers, que l’on appelle «
maître d’ouvrage », décident des évolutions du système d’information.
Mais également que les orientations stratégiques soient être traduites en
objectifs du système d’information, ce qui fait partie des premières étapes
du projet. Par exemple, diminuer les coûts de gestion peut se traduire par
installer un système de workflow (Travail circulant) ou mettre en place un
suivi de la qualité des fournisseurs.
• La gestion de la complexité
• Approches de modélisation
Le MOA est client du MOE à qui il passe commande d’un produit nécessaire
à son activité. La relation MOA et MOE est définie par un contrat qui précise
leurs engagements mutuels.
• Modèle
• Langage
• Démarche
• Outil
• Méthode
La Méthode OMT
OMT (Object Modeling Technic) est une méthode qui permet de modéliser
un SI selon trois points de vue complémentaires et inter reliés. Ces trois
modèles sont :
- Le modèle objet (quoi) : est le point de vue des données. Il définit la
structure des objets et leurs interrelations (classes, liens et héritage)
- Le modèle dynamique (quand : est le point de vue de contrôle et des
comportements. Il décrit les interrelations entre les objets
(diagramme de transition d’états, contrôle et événements ou
messages)
- Le modèle fonctionnel (comment) : il décrit les transformations
apportées aux données (diagrammes de flots d données et les
processus).
• Encapsulation et interface,
• Héritage,
• Polymorphisme,
• Persistance.
1.5.2 L’Héritage
1.5.3 Polymorphisme
1. Classe Employé
– Attributs :
– numéro,
– nom,
– salaire de base.
– Opérations : calcul Salaire ().
2. Sous-classe Cadre
– Attributs : niveau d’encadrement.
– Opérations : calcul Salaire ().
3. Sous-classe Non-Cadre
– Attributs : niveau de spécialisation.
– Opérations : calcul Salaire ().
1.5.4 Persistance
Chapitre 2 Conception
2.1. But
Le cycle de vie d’un logiciel (en anglais software life cycle), désigne toutes
les étapes du développement d’un logiciel, de sa conception à sa
disparition. L’objectif d’un tel découpage est de permettre de définir des
jalons intermédiaires permettant la validation du développement logiciel,
c’est-à-dire la conformité du logiciel avec les besoins exprimés, et la
vérification du processus de développement, c’est-à-dire l’adéquation des
méthodes mises en œuvre. L’origine de ce découpage provient du constat
que les erreurs ont un coût d’autant plus élevé qu’elles sont détectées
tardivement dans le processus de réalisation. Le cycle de vie permet de
détecter les erreurs au plus tôt et ainsi de maîtriser la qualité du logiciel,
les délais de sa réalisation et les coûts associés.
❖ La conception globale
❖ La conception détaillée
C’est dans cette étape que chacun des modules énumérés dans le DCP est
décrit en détail. L’interface de chaque module est complètement décrite à
ce niveau. On doit montrer, ici, comment le travail doit être fait et dans
quel ordre tout en estimant la charge précise de travail pour la réalisation
de chaque module. Pour ce faire, la méthode PERT, MPM ou le diagramme
de GANTT est d’une importance capitale. Il faudra donc avoir un plan de
test unitaire pour chaque module.
❖ L’intégration
L’intégration n’est réalisée qu’après avoir terminé tous les modules (c.à.d.
la programmation). C’est à ce niveau que tous les modules sont réunis en
un seul ensemble de code source, compilés et liés pour former un paquetage
qui constitue le système. L’intégration comprend le développement de tests
au niveau du système. L’intégration peut être réalisée de façon
incrémentale, en parallèle avec la réalisation de différents modules. Si le
paquetage réalisé est capable de s’installer lui-même il doit alors exister
un moyen de le faire automatiquement, soit sur des spécialisés, soit dans
l’environnement de simulation. Dans certains cas, le paquetage est
constitué d’ans certains cas, le paquetage est constitué d’un exécutable
résultant de la compilation de l’ensemble des modules.
❖ La validation (recette)
S’il faut parler du monde actuel, l’informatique est au cœur de toutes les
grandes entreprises pour faciliter le traitement automatique de son
système d’information or le système d’information d’une entreprise est
composé de matériels et de logiciels. Plus précisément, les investissements
dans ce système d’information se répartissent généralement de la manière
suivante : 20% pour le matériel et 80% pour le logiciel.
✓ Le système de pilotage
✓ Le système d’information
✓ Le système opérant
Système de Pilotage
Système d’Information
Système Opérant
Fonction de transformation
Entrées Sortie
SI
SYSTEME DE PILOTAGE
Coordination, orientations
La haute hiérarchie
SYSTEME
D’INFORMATION
Environnement - Collecte Environnement
- Transmission
- Mémorisation des données
- Traitement
- Communication
Informations
collectées
SYSTEME OPERANT
Production, exécution Flux sortant
Flux entrant
Les exécutants
Chapitre 3 UML
• Structure de Cours
Pour ne pas mélanger les problèmes, notre cours de CSI sera découpé
suivant les trois points de vue classiques de modélisation : fonctionnel,
statique et dynamique, en insistant pour chacun sur le ou les Diagrammes
UML prépondérants.
Fonctionnel
Diagramme de Use Cases
(Diagramme d’Activités)
(Diagramme de Séquence)
3 Axes de modélisation
Statique Dynamique
Diagramme de Classes Diagramme d’États
(Diagramme d’Objets) (Diagramme d’Activités)
(Diagramme de Séquence)
Diagramme de Composants
(Diagramme de Déploiement) Diagramme de Communication
Ce point va nous permettre d’illustrer pas à pas, sur une première étude de
cas, les principales difficultés liées à la mise en œuvre de la technique des
cas d’utilisation. Après avoir identifié les acteurs qui interagissent avec le
système, nous y développons un premier modèle UML de haut niveau, pour
pouvoir établir précisément les frontières du système. Dans cette optique,
nous apprenons à identifier les cas d’utilisation et à construire un
diagramme de cas d’utilisation reliant les acteurs et les cas d’utilisation.
Ensuite, nous précisons le point de vue fonctionnel en détaillant les
différentes façons dont les acteurs peuvent utiliser le système. À cet effet,
nous apprenons à rédiger des descriptions textuelles de cas d’utilisation,
ainsi qu’à dessiner des diagrammes UML complémentaires (comme les
diagrammes de séquence ou d’activité).
« Actor »
Mot-clé
SI GEF I.S.S- SI GEF I.S.S-KIN
KIN
• CAS D’UTILISATION
NB : le cas d’utilisation doit être nommé par un verbe à l’infinitif suivi d’un
complément du point de vue de l’acteur. Pour détailler la dynamique du cas
d’utilisation, la procédure la plus évidente consiste à recenser de façon
textuelle toutes les interactions entre les acteurs et le système. Le cas
d’utilisation doit avoir un début et une fin clairement identifiés. Il faut
également préciser les variables possibles, telles que les différents cas
nominaux, les cas alternatifs, les cas d’erreurs, tout en essayant d’ordonner
séquentiellement les descriptions, afin d’améliorer leur lisibilité.
On peut organiser les cas d’utilisation de deux façons différentes et
complémentaires :
« include » « include »
« INSCRIPTION
Cas d’utilisation
DE L’ÉTUDIANT »
inclus
« include »
Retirer le bordereau de
la banque et reçu
« Extend »
Dépôt de la
Dépôt du dérogation
numéraire
Avec tous ces ajouts, que devient donc notre diagramme de cas d’utilisation
? Il est maintenant si complexe. Notez que nous avons introduit un acteur
généralisé abstrait « Étudiant » en tant qu’acteur secondaire du fragment
de cas d’utilisation INSCRIPTION. Cela nous permet ainsi d’inclure ce
fragment dans les cas d’utilisation.
Pour améliorer notre modèle, nous allons donc organiser les cas
d’utilisation et les regrouper en ensembles cohérents. Pour ce faire, nous
utilisons le mécanisme général de regroupement d’éléments en UML, qui
s’appelle-le package. Le package est une sorte de dossier permettant de
structurer un modèle en unités cohérentes. Les outils de modélisation du
marché se servent pour la plupart de ce concept comme unité de gestion de
version, de stockage, et de partage du modèle pour le travail en équipe.
Nous y reviendrons plus en détail dans le Chapitre III (modélisation
statique).
Réception de l’étudiant
La continuité du
Présentation Fiche présent Diagramme se
fera dans la salle avec
les étudiants.
Récupération Fiche
Contrôle de Frais
Statistique du
Impression des données Paiement
Prise de décisions
Formalisme et exemple
GesFrais
Ainsi tous les membres du paquetage donné ont accès à tous les noms des
membres du paquetage importé sans avoir à utiliser explicitement le nom
du paquetage concerné.
Ce type de dépendance correspond à un lien ayant une visibilité « public ».
• « Access » – Ce type de dépendance permet, pour un paquetage donné,
d’avoir accès à l’espace de nommage d’un paquetage cible. L’espace de
nommage n’est donc pas importé et ne peut être transmis à d’autres
paquetages par transitivité. Ce type de dépendance correspond à un lien
ayant une visibilité « privé ». Dans cet exemple, les éléments de la Base de
données de la banque sont importés dans GEF et ensuite dans la BDD
Finance I.S.S-KIN. Cependant, les éléments de Contrôle frais et Rapport
sont seulement accessibles par le paquetage GEF et donc pas à partir du
paquetage BDD Finance I.S.S-KIN.
BDD de la Banque
Paie
« Import »
GESFRAIS BDD Finances
I.S.S-KIN
Contrôle Frais et
Rapport
• transition,
• nœud initial (état initial),
• nœud final (état final),
•⊗ nœud de fin flot (état de sortie),
• ◊ nœud de décision (choix).
Le formalisme reste identique pour ces nœuds de contrôle.
1. Action
Une action correspond à un traitement qui modifie l’état du système. Cette
action peut être appréhendée soit à un niveau élémentaire proche d’une
instruction en termes de programmation soit à un niveau plus global
correspondant à une ou plusieurs opérations. NB ne vous dérangez pas trop
confère au cours d’algorithmique de G1 pour bien maitriser la présentation
de diagramme d’activités.
Formalisme et exemple
Une action est représentée par un rectangle dont les coins sont arrondis.
Dès qu’une action est achevée, une transition automatique est déclenchée
vers l’action suivante. Il n’y a donc pas d’événement associé à la transition.
L’enchaînement des actions constitue le flot de contrôle.
Transition
Enregistrement frais Impression preuve de paiement
3. Activité
✓ nœud d’objet.
Une activité peut recevoir des paramètres en entrée et en produire en
sortie.
Recevoir frais
Points de bifurcation
Enregistrement frais
6. Nœud de test-décision
Vrais billets
Ré-remplissage fiche
7. Nœud de fusion-test
Un nœud de fusion-test permet d’avoir plusieurs flots entrants possibles et
un seul flot sortant. Le flot sortant est donc exécuté dès qu’un des flots
entrants est activé.
[KO] étudiant
I.S.S-KIN
[OK] étudiant
Refus étudiant douteux I.S.S-KIN
P1 Type Alphanumérique
P3 Type Date
P1
Bordereau de la banque
P2 R1
P3
Comme nous avions dit dans des pages précédentes, la présentation de tous
les diagrammes est volontairement incomplète et imprécise, comme il en
est dans les projets réels ! La résolution complète doit se faire dans
l’auditoire ensemble avec les étudiants pour qu’ils arrivent a bien
appréhendé la notion les matières.
Remplissage Fiche
Ré remplissage fiche
Demande d’Argent
Dépôt de numéraire
Dépôt de la
dérogation
Personne
Paiement
Impression Bord.
Enregistrement frais
Réception Bord.
• le concept d’objet,
• le concept de classe comprenant les attributs et les opérations,
• les différents types d’association entre classes,
• les multiplicités qui montrent le nombre de fois qu’une classe
Participe à l’association.
1. Classe et Objet
Par contre un objet est un concept, une abstraction ou une chose qui a un
sens dans le contexte du système à modéliser. Chaque objet a une identité
et peut être distingué des autres sans considérer a priori les valeurs de ses
propriétés (caractérisant l’état d’un objet). Il est une instance (ou
occurrence) d’une classe. Il est aussi considéré comme une entité aux
frontières bien définies, possédant une identité et encapsulant un état et
un comportement. Un objet doit toujours être caractérisé par les valeurs
de ses propriétés qui lui confèrent des états significatifs suivant les
instants considérés. La classe représente l’abstraction de ses objets.
Ir. BALUMANGANI KITAMBALA Chef de Travaux Page 40 sur
[41]
• la désignation de la classe,
• la description des attributs,
• la description des opérations.
ATTRIBUT ET OPÉRATION
ASSOCIATION
AGRÉGATION ET COMPOSITION
Dépôt Produits
1..* 0..*
Service Agents
1 0..*
Personne
Identification
Nom
Postnom
Prénom
Sexe
Adresse
Par défaut, une association est navigable dans les deux sens. La réduction
de la portée de l'association est souvent réalisée en phase
d'implémentation, mais peut aussi être exprimée dans un modèle pour
indiquer que les instances d'une classe ne "connaissant" pas les instances
d'une autre.
Étudiant Frais
Paiement
Numéraire Dérogation
Association binaire
Une association binaire est matérialisée par un trait plein entre les classes
associées. Elle peut être ornée d’un nom, avec éventuellement une
précision du sens de lecture (▸ ou ◂).
1 Concerne 1.. *
Étudiant Bordereau de frais
• Exactement un : 1 ou 1..1
• Plusieurs : * ou 0..*
• Au moins un : 1..*
• De un à six : 1..6
Par exemple, si on prend une association ternaire entre les classes (A, B,
C), la multiplicité de la terminaison C indique le nombre d’objets C qui
peuvent apparaître dans l’association avec une paire particulière d’objets
A et B.
Remarque 1 :
Remarque 2 :
Cardinalités Multiplicités
1,0 0..1
1,1 11
0, N 0.. * ou *
1, N 1.. N
N, N2 N.. N
Segment
Poste de travail
1..* 0..1 Ind_IP
N°Serie
Nom
Ad_IP
Longeuer
Type_Poste
Un attribut est une propriété élémentaire d’une classe. Pour chaque objet
d’une classe, l’attribut prend une valeur (sauf cas d’attributs multivalués).
Opération
Une opération est une fonction applicable aux objets d’une classe. Une
opération permet de décrire le comportement d’un objet. Une méthode est
l’implémentation d’une opération.
Formalisme et exemple
Chaque opération est désignée soit seulement par son nom soit par son
nom, sa liste de paramètres et son type de résultat. La signature d’une
méthode correspond au nom de la méthode et la liste des paramètres en
entrée.
Caractéristiques
Chaque attribut ou opération d’une classe peut être de type public, protégé,
privé ou paquetage. Les symboles + (public), # (protégé), - (privé) et ~
(paquetage) sont indiqués devant chaque attribut ou opération pour
signifier le type de visibilité autorisé pour les autres classes.
Les droits associés à chaque niveau de confidentialité sont :
• Public (+) Attribut ou opération visible par tous.
• Protégé (#) Attribut ou opération visible seulement à l’intérieur de la
classe et pour toutes les sous-classes de la classe.
• Privé (-) Attribut ou opération seulement visible à l’intérieur de la classe.
• Paquetage (~) Attribut ou opération ou classe seulement visible à
l’intérieur du paquetage où se trouve la classe.
Il s’agit soit d’un attribut qui est une constante pour toutes les instances
d’une classe soit d’une opération d’une classe abstraite ou soit par exemple
d’une opération « créer » qui peut être définie au niveau de la classe et
applicable à la classe elle-même.
Formalisme et exemple
Personnes
- matricule
- nom
- postnom
- prenom [3] Dans le champ prénom le chiffre
- sexe 3 signifie qu’une personne peut
avoir trois prénoms
- datenais
- province
+ créer
+ enregistrer ()
+ modifier ()
+rechercher
Interface ()
# Supprimer ()
En UML, une interface définit un contrat que doivent respecter les classes
qui réalisent l’interface. Une interface est identifiée par son nom. Les
objets instances des classes qui réalisent des interfaces sont aussi des
instances des interfaces. Cependant une classe peut réaliser plusieurs
interfaces, et une interface peut être réalisée par plusieurs classes. Une
classe d’interface permet de décrire la vue externe d’une classe. La classe
d’interface, identifiée par un nom, comporte la liste des opérations
accessibles par les autres classes. Le compartiment des attributs ne fait pas
partie de la description d’une interface. L’interface peut être aussi
matérialisée plus globalement par un petit cercle associé à la classe source.
La classe utilisatrice de l’interface est reliée au symbole de l’interface par
une flèche en pointillé. La classe d’interface est une spécification et non
une classe réelle. Une classe d’interface peut s’assimiler à une classe
abstraite.
HOMME
Personne
Identification
Nom
Postnom
Prénom
Sexe
Adresse
HOMME FINANCE
Personne Frais
1..* 1..* +CodeFr : varchar(5)
+ Id : varchar(10)
- nom : varchar(25) -LibeFr : varchar(40)
- postnom :varchar(20) -MontFr : integer()
- prenom [3] :varchar(40) -AnnAcad :varchar(9)
- sexe :varchar(1)
- Adresse : varchar (50)
- province : varchar(25)
Paiement
-IdPaie : varchar(12)
-MontP : integer()
#DatePaie : date()
1 Contrôle 1..*
Personne
Frais
+ Id : varchar(10) 1
1..* 1..* +CodeFr : varchar(5)
+ CodeProv : varchar(5) -LibeFr : varchar(40)
- nom : varchar(25)
-MontFr : integer()
- postnom :varchar(20)
Province +AnnAcad :varchar(9)
- prenom [3] :varchar(40)
- sexe :varchar(1) 1..* 1
+CodeProv : varchar(5) + Ajouter()
- Adresse : varchar (50) + Rechercher()
-LibeProv : varchar(30)
+ Modifier()
+ Ajouter() + Supprimer
+ Rechercher() + Ajouter()
+ Modifier() + Rechercher()
+ Supprimer()
+ Annuler()
Frais Académique
1..*
+CodeFr : varchar(5)
-Intitulé : varchar(30)
-Pourcentage : Integer()
Étudiant Resp. Etud. Agent Administratif + Ajouter()
+ Id : varchar(10) + Rechercher()
+ Id : varchar(10) +Téléphone : varchar(10) + Id : varchar (10) + Modifier()
#DateNais : date () -Profession : varchar(30) +Téléphone : varchar(10)
-Qualité : varchar(25) -Fonction : varchar(30)
+ Ajouter() + Ajouter() + Importer()
+ Rechercher() + Rechercher() + Exporter()
Promotion
1...*
1..* Inscrition
+ CodePM : varchar(10)
-LibPM :varchar(25)
+ CodePM : varchar(10)
+ AnnAcad : varchar (9)
+ Ajouter()
+ Rechercher()
+ Ajouter()
+ Rechercher()
Ir. BALUMANGANI KITAMBALA Chef de Travaux Page 57 sur
[58]
Première représentation
Deuxième représentation
une autre fenêtre qui va s’afficher nous cliquons encore sur le bouton
« Next ». Après nous cliquons sur « Instal »
Dans cette fenêtre nous allons cliquer sur le menu Fichier, New Project.
Dans la fenêtre qui s’ouvre, nous allons préciser l’emplacement de notre
projet (Répertoire) et nous cliquons sur « Enregistrer ». La fenêtre ci-
dessous, s’affiche et nous allons choisir les Diagrammes pour notre projet
et nous allons cliquer sur OK.
A. PREREQUIS
B. BIBLIOGRAPHIE
• Jean Luc Baptiste ; Modélisation des données et des traitements /
langage SQL. ENI éditions.
• Joseph Gabay, David Gabay ; UML 2 Analyse et Conception. Edition
Dunod.
• Fien VAN DER HEYDE 6 LAURENT debrauwer ; UML2 Initiation,
exemples et exercices corrigés. Eni éditions
• Christian SOUTOU ; UML 2 pour les bases de données. Edition Eyrolles
• Pascal Roques – franck Vallée ; UML2 en action, de l’analyse des
besoins à la conception 4ème édition. Edition Eyrolles
• Pascal Roques ; UML2 par la pratique, études de cas et exercices
corrigés 5ème édition. Edition Eyrolles
• Pascal Roques ; UML2 Modéliser une application web 4ème édition.
Edition Eyrolles
• Xavier Blanc, Isabelle Mounier ; UML2 pour les devéloppeurs, cours
avec exercices corrigés. Edition Eyrolles
• Franck Barbier ; UML2 et MDE, Ingénierie des modèles avec études de
cas. Edition Dunod