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La rose du désert

Maika Etxarri

Première édition: juillet 2018


© Maika Etxarri Yábar
Tous droits reserves
Imprimé en Espagne

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l’autorisation écrite préalable du propriétaire du droit d’auteur.

Biographie de Maika Etxarri, écrivain et poète de Pampelune (Espagne)

Maika Etxarri Yabar (Pampelune, 1964). Elle a été infirmière dans


différents hôpitaux, mais son travail dans l’unité de soins intensifs,
l’hôpital de Navarre à Pampelune, destiné à l’auteur un apprentissage
précieux en vivant avec la douleur et la souffrance d’autrui; la scène de sa
vie plus de réflexion où a souligné l’énorme fragilité des êtres humains.
Vous n’étiez pas de doutes: peu importe ce qu’une personne a
matériellement, mais l’amour inconditionnel de leurs proches.
Paix, de solidarité, de justice et d’égalité sont les valeurs essentielles qui
défini son cours. Elle est considéré comme un citoyen du monde. Pavillon,
paix, aucune religion ou un parti politique, seulement guidés par le cœur et
l’âme.
Reflétant la philosophie de la vie, publie son premier recueil de prose
poétique en 2015 “La rosa del desierto: Talwardat nljla” (la rose du désert:
Talwardat nljla), une belle pièce poétique dédié à la grande mère. Selon
Carl Gustav Jung psychologie analytique, l’archétype maternel représente
un des piliers fondamentaux de l’inconscient collectif, la conscience de
l’humanité.
La grande mère symbolise l’âme primitive, qui se réfère, dans sa genèse, à

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l’histoire et paradigme de toutes les religions. Elle représente la sagesse et
la spiritualité, la renaissance et de la transformation magique, instinct ou
impulsion qui aide et protège; la connaissance secrète et cachée; l’au-delà,
le monde souterrain ou dans le monde des morts. Cet archétype de la
féminité se trouve dans les racines profondes de la conscience individuelle.
“Luz del Universo” (Lumière de l’univers) de Maika Etxarri oeuvre
poétique a été littéraire source de la composition symphonique “eCaos,
Canto al Alma Cósmica” (eCaos, chant de l’âme cosmique) du célèbre
compositeur Tenerife Emilio Coello Cabrera. Sur 5 juin 2015 l’Orquesta
Sinfónica de Tenerife, sous la direction de Víctor Pablo Pérez, a joué dans
la première mondiale d’eCaos, encadré dans l’éclectisme musical du
21ème siècle. Cette œuvre symphonique écrite pour soprano et orchestre,
la deuxième tranche d’une allégorie double au cosmos, à laquelle ont
participé la soprano Tenerife Candelaria González, a été commandée par la
Fondation de la SGAE et l’Association espagnole des orchestres
symphoniques (OEA).
Son oeuvre poétique “Pedacito de amor” (Petit morceau d'amour) a été
source d’inspiration de la composition musicale de la chanteuse grenadien
Pablo Cantero au cours de l’année 2017. Les deux sont partenaires de la
SGAE.
Dans son deuxième livre, poétique et photographique, édité en 2017
“Nirvana de luz” (Nirvana de lumière), Maika Etxarri reflète son
particulier philosophique pensée de la vie, envoyant un message clair: si
les êtres humains apprennent à découvrir la voile qui recouvre l’essence de
la vérité originelle, brouillard qui l’empêche d’évoluer disparaît, et vous
pouvez vous réveiller à une autre réalité intangible, au plan subtil autre
dimension.
Son troisième livre philosophique “Nirvana of light” (Nirvana de lumière)
édition en anglais (année 2017), parle de la théorie de la synchronicité,
Indra NET universel de parcelle de terrain. Tout est interconnecté par des
connexions subtiles dans l’univers (théorie des cordes), les particules
matérielles sont effectivement “états vibrationnels” minuscules cordes
vibrant dans un espace-temps de plus de quatre dimensions. Son quatrième
livre “Nirvana de amor” (Nirvana de l’amour), publié cette année 2018, est
d’une aide de belle poetico-filosofico réveiller. Maika Etxarri transmet
avec sa poésie et de la photographie l’évolution spirituelle de l’être
humain; Comment faire pour créer notre propre réalité, un avenir mieux
imprégné d’amour et de paix. Un monde de solidarité, de justice et
d’égalité. Un lieu sacré du respect, de tolérance et de liberté existentielle.
Son cinquième livre “El Despertar” (L'éveil), publié cette année 2018, est

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un reflet fidèle de la prise de conscience réelle de notre humanité.
Réveillez la lumière infinie pleinement conscience, l’éveil de l’amour
universel suprême, l’énergie créatrice Shakti. Réveillez-vous avec la vérité
de cette réalité existentielle. L’humanité se réveille de cette léthargie
immense qui a été enfermé pendant des milliers d’années. C’est une
transmutation à un niveau plus élevé; une évolution de l’esprit et l’esprit à
la lumière d’une nouvelle prise de conscience d’autres ondes vibrationnel.

La rose du désert

Maika Etxarri

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Ma gratitude éternelle

A ma mère, la plus belle fleur de Jéricho, le joyau du Nil, la vraie fleur de


lotus du jardin d’Eden.
Mère, je t’aime, ta douce âme est mon bel univers. Je t’aime ici et
maintenant, dans l’éternel présent, le lys-rose de mes rêves. Argent nuit
amour. Nuit, chemin d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable
de l’Immense. Merci infinie mère pour le don immense de la vie.
À l’Être suprême divin, créateur unique de notre univers, source ineffable
de pensées et de sentiments éternels, source de notre vie. Merci infiniment
pour l’éclat argenté dans l’immensité des océans transparents, dans les
nuits étoilées du velours satiné. A la source de toute inspiration artistique
et créatrice qui se développe dans l’univers, source de notre amour, de
notre patience infinie, de notre courage et de notre courage authentiques,
de notre éternel sourire à l’enfant intérieur.
Merci infiniment à tous mes proches, mes parents, mon fils, ma famille,
mes amis et mes professeurs, pour l’école de la vie. A tous ceux qui ont
inspiré mon travail littéraire, pour leur patience infinie. À tous les gens de
cœur noble et solidaire, pour mon éveil à la vérité. A toutes les fleurs
d’Alexandrie répandues dans le monde entier, d’Est en Ouest, pour
m’éveiller à la musique du silence et de l’amour.
Pour le pouvoir du mot. À une étreinte, à un amour, au courage et au
courage de vivre, à la puissance des rêves, à ceux que nous avons et à ceux
qui sont à venir. A mon âme, à ton âme, à notre éveil à l’aube. A notre
amour à la lumière de l’aube… De la “Cité des Vents Indomptables”
j’exalte de belles paroles oubliées du peuple. Mots doux et beaux sons
d’argent…
Gratitude, paix et vérité. Liberté, solidarité, justice et égalité. Des mots
avec de beaux sons, des réflexions poétiques pleines d’espoir.
Signé: “Un esprit libre volant vers la mer de Galilée, battant pavillon de la
liberté” “Je vis dans le présent éternel, sous le pouvoir de l’amour, sans

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l’incertitude de demain, sans l’esclavage et le joug du nouvel ordre établi”.

L’éveil à Shambhala

Lever du soleil dans les dunes du désert, les murs blancs teints en bleu
chrysalide. Des énergies qui rayonnent d’amour et d’amitié. Néons les
nuits d’été. Visages fatigués et coeurs étouffés. Des rires qui pénètrent
l’aube et la nuit des chansons africaines. Orages de rayons incandescents,
gouttes de pluie qui frappent l’humanité. Des cris qui déchirent cette
profonde obscurité de l’abîme et de l’éternité. L’aube dans les terres de
l’Egypte, les couchers de soleil jamais imaginé, ou rêvé. Chants de
guerriers lointains, tambours de la jungle qui sont entendus et frappent la
conscience. Des sentiments contradictoires et contradictoires de cette
humanité enracinée dans la solitude la plus absolue. La solitude des murs
froids, où le poète contemple absorbé la course du temps et de l’espace.
Espace intemporel, univers infini où déploie ses ailes au vent le papillon
coloré, fraîchement sorti de sa chrysalide. Des vents frais d’arômes
magiques, des arômes d’encens; Encens oriental, odeur de bois et de
jasmin du Népal. Silence infini et sons de cloches tibétaines, au rythme de

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la route. Mode de vie, souffrance et agitation de milliers de réincarnations
d’âmes. La tempérance et la justice remplissent le courant de la vie. Vie
monastique et calme dans ce silence silencieux, sans sons. Absence
d’envie et de ressentiment dans ce monde plein d’amour.

Bougies blanches allumées

Des bougies blanches et brûlantes, dont la fumée s’élève, s’élèvent vers le


ciel et atteignent les hauts sommets. Les dons des dieux et les entrailles de
la terre qui gardent les racines de l’histoire. L’histoire n’a jamais été
racontée, ou pensée, de coeurs brisés par des tromperies et des faussetés.
Des dénégations continues, vaines, au cours du chemin descendant l’être
intérieur et l’esprit. Des peines et des joies qui débordent le bord de la vie.
Rives du ruisseau calme qui transporte des gouttes d’eau et de la vie. Des
cristaux avec de belles formes, comme des diamants parfaits, composent la
rosée du matin et de l’aube. Des cristaux qui reflètent des mondes
parallèles, des univers différents. Gouttes de pluie qui tombent dans ce
marigot serein, paisible et tranquille. Tranquilité dans l’âme, relaxation
profonde dans votre naissance à la lumière éternelle. Des lumières
blanches et pures illuminent les nuits de vos allées et venues. Le son et les
chants des dauphins dans la mer font éclater votre solitude absolue. Des
rêves vifs rappellent des moments heureux lorsque vous fermez vos
paupières. Des lumières qui sentent la pureté et la sérénité. Fleurs
sauvages, qui émanent la fraîcheur, avec la saveur du Népal.

Rose blanche sans épines

Rose blanche sans épines, de mon désert désolé, tu épuises chaque minute
en te rappelant le passé, mais tu oublies le présent vivant et tu attends
quelque chose d’imprévisible.
Le coucher de soleil est à l’arrivée. Ocaso d’étoiles novas qui, de forme

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éthérée, brille dans chaque souffle que vous expirez. Ça fait mal de voir
comment s’éteint la bougie de votre sentiment, mais elle jouit de la
flamme de votre regard. Regard profond, enchanté par les paysages
automnaux de la vallée du Nil. Repos joyeux, fiévreux et hanté, au
crépuscule de l’aube crépusculaire. L’air qui pénètre votre être et inonde le
chemin de vos veines de cette énorme vivacité. Les cotons de l’été sont
engourdis, sous les nuages ​blancs, dans votre promenade. Marcheur du
Népal, perdu dans les montagnes, écoutez les sons qui calment votre furie
cachée.Lumière tamisée du crépuscule, reflétant mille couleurs dans le
ciel, en souvenir de votre enfance. Rêves et lueurs d’espoir. Frères de sang
unis par des liens intenses, ancrés au même port avec leurs bateaux. Je
voudrais que mon frère veuille, désire, te trouve et te donne les meilleurs
sourires de mon âme, de mon âme. Les terres lointaines du Népal, que
vous écoutez les prières des moines, enveloppent de votre charme chaque
champ, chaque village et chaque plaine. Les montures blanches se
rapprochent pour entendre leurs chants célestes. Ils reviendront et se
calmeront à travers les pâturages jusqu’à Alexandrie. Des souvenirs
fugaces partiront et son fantasme permettra une douce rêverie d’été. Été
calme, apaisé par le chant paisible des oiseaux. Des oiseaux enchantés par
le bruit de la forêt luxuriante. Forêt qui piège et déglutit avec ses branches
dans sa verdure splendide, et abrite dans son sein des êtres mythologiques,
légendaires. Les légendes n’ont jamais pensé ou parlé de vies anonymes et
mystérieuses. Les mystères insoupçonnés qui apparaissent au bord du
seuil, et moi, avec anxiété, prétendons nous révéler. Nuit, insipide insipide
dans la mémoire cachée de l’abîme le plus profond.

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Souvenirs de beaux rêves

Des souvenirs volatils émergent sur la falaise de vos doux rêves. Les rêves
emprisonnés dans votre esprit pendant des années, s’échappent avec la
vitesse infinitésimale de la lumière aux océans de la conscience cosmique.
Des inspirations poétiques qui plongent les âmes de l’univers. Les motifs
de la poussière cosmique se rejoignent et entrelacent des nœuds d’amour
vers le soleil. Tu es la lumière et la vie dans le moteur de mon cœur. Au
bout de ce tunnel noir, jet sombre, attend, à vos pieds, une flamme
d’espoir. Espoir coloré dans la fraîcheur verte des champs de printemps.
Mon enfant dort paisiblement parmi les nuages ​de coton. Rêvez avec des
anges gardiens qui gardent vos rêves purs et innocents. Innocence perdue
tout au long de la vie. Comme c’est difficile de t’imaginer donné à la
chaleur de cette étoile! Mióstenes vous attend, naviguant les cieux aériens.
N’oublie pas de prendre le train qui parcourt les mondes imaginaires, tu
verras des stations insoupçonnées, jamais imaginées. La liberté vous
ramènera à l’enfance oubliée. Oublieux qu’ils ne durent jamais dans le
chaos, ils permuteront plutôt dans des pensées heureuses débordant
d’illusions rêvées. Les cyprès centenaires se tiennent comme des rois dans
le cimetière, attendant votre heureuse réunion avec la lumière. Cette
lumière qui bouleverse les sens dans votre coeur. Les feux ardents brillent
dans cette ascension de votre calme serein. Attitude qui vous honore et
loue l’essence des particules microscopiques de votre lumière intérieure.
Les néons, dans la ville obscure et interdite, vous ne verrez jamais l’aube
de votre sourire et votre force divine. De doux rêves entourent mon enfant,
et vous courez après eux, sur le chemin qui existe au bord du seuil.
Chemin que je prétends révéler avant tant de médiocrité qui se cache
derrière la misère humaine. Mais vous ne pouvez jamais soupçonner, ni
abriter dans votre cœur ces sentiments sombres; au contraire, vous sentirez
la force des cristaux secrets du bonheur et de la paix. Vous entendrez

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l’écho des royaumes lointains, et sentirez le froid de l’envie cruelle. Même
si des doutes vous assaillent, vous ne romprez jamais le lien étroit de votre
cordon ombilical.

Chants tibétains

Les chants tibétains murmurent à votre rythme, la démarche calme


accompagne le sentiment de votre existence. Dors, joue et rêve mon ange;
Réverbère ces moments et rencontres avec celui qui vous a laissé des
traces marquées. La Corée crier: Je suis libre! Avec les bras levés, pour
honorer la race humaine. La liberté vous fera sentir d’une manière spéciale
dans l’espace éthéré et immaculé. Les paons bleus déploieront leurs ailes
colorées dans le jardin secret et caché. Vous oublierez et vous laisserez les
rancunes et les trahisons dans le coin le plus éloigné, pour commencer
votre doux transfert. Transfert propre de la fierté et des vanités cachées.
Au loin, vous entendrez les trilles des chardonnerets jaunes qui se
balancent dans les branches de leurs nids. Des missions épuisées de votre
esprit désespéré pour se dégager de la tristesse, et se souvenir de chaque
histoire et de sa fin. Côtes d’aiguille clouées, au cours des siècles, dans le
retour à l’innocence. Les ormes anciens, légendaires, apportent des fleurs
aromatiques venues de pays lointains. Des voix de coraux exportent des
sons, qui s’adaptent à notre humeur, contre toute attente. Des mélodies

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sucrées imprègnent de beaux champs de cotons blancs. Mélodies, beaux
sons d’argent, réflexions poétiques pleines d’espoir. Poésie éclairée
d’espoir dans une matinée. Espérer dans un monde possible, dans un
monde d’union entre les peuples, à l’aube. Mélodies de louanges, odes
poétiques, beaux reflets d’argent. Mélodies d’argent, chansons d’espoir
des hommes, à l’aube. Sons, mots, clairs clairs de miroirs d’argent. Les
mots murmurent des mots tendres. Ce sont des voix à l’aube, des voix du
peuple, des mélodies profondes, des mantras libertaires. Les chansons du
désert sont des odes iridescentes. Les mélodies sont de doux poèmes sur
les rives de la mer Morte. Des mots, de douces paroles soupirent dans le
cœur du peuple essénien. La paix, la gratitude et la vérité sont de douces
mélodies d’amour de notre belle Mère Liberté. L’oeil de l’aigle noir
regardera à travers la porte scellée par le feu et le sang. La réalité et la
fiction danseront ensemble, à l’unisson, dans l’univers parallèle que vous
habiterez dans vos rêves. Altruiste, absent de la vanité, vous pourrez
culminer cette foi aveugle qui vous ravit et vous submerge. Dépourvu de
mal, intérieurement vous êtes comme une poutre brûlante que je respecte
et admire. Votre intrigue coule dans votre anxiété et la turbulence ébranle
votre petite nature intacte, divine. Parfums et essences subtiles, les
parfums boisés exotiques inspirent des nuages ​d’arômes méditerranéens.
Huile d’argan et musc sur votre peau d’orange foncé tannée. Vous écoutez,
à chaque aurore, les peines et les lamentations de la terre. Terre noble qui
vous a vu naître pur et innocent. Des complaintes qui laissent des gravures,
des tatouages ​sur son sol aride. Sol assoiffé d’eau vive et de gouttes de
pluie. Calme mon enfant, vous atteignez le sommet des pyramides
d’Egypte. Vous écoutez le son du martèlement dans la vibration terrestre,
avec une grande clarté mentale. Les énergies positives sont alliées pour
vous donner toute la paix dont vous avez besoin et un équilibre juste,
équitable et pacifique. Des matins qui éveillent vos sens, dans l’aube
lumineuse, quand vous observez le ciel dans les dunes du désert. La
poussière frappe votre visage enfantin et enfantin dans les tempêtes de
sable.

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L’Egypte coeur du Népal africain

Mère, je ne peux pas sentir le temps passer, je ne voudrais pas te voir


souffrir. Avec les paumes de vos mains levées, vous vous souvenez des
vieilles chansons de vos ancêtres en Egypte. L’Egypte, coeur du Népal
africain… Les cristaux de sang rouges, dans les luttes tribales, débordent
comme des pétales de rose de la passion. L’Egypte, pays paradisiaque,
flush et oubli, attire les sentiments de tendresse dans le mantra que vous
faites avec votre damaru obsolète. Les vieux sons sonnent comme la corde
de votre rythme rythmique. Dans le rêve de la déesse Shakti, on entend des
mantras mystiques dans le lointain… Om Mani Padme Hum! Om Namah
Shivaia! Belles chansons, fantasmes en métal sanscrit, dans le chemin des
nuages ​blancs. Arc-en-ciel de cristaux, pétales de belles roses blanches.
Arc-en-ciel de lumières brisées, fines éclats de cuivre et d’argent, avec
l’aube rubis et le ciel d’ambre. Les cristaux de sang rouge, dans les luttes
tribales, débordent comme des pétales de rose de la passion. Luttes où les
frères font face. Les cristaux violets et les améthystes se rompent avec les
cris déchirés. Comme il est difficile d’avoir un moment, seulement de joie

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et de tranquillité, de se retrouver uni à son frère avec du sang et du feu! Un
feu brûlant dans les feux de joie de Qumran, dont les flammes ensorcellent
votre regard. Peau brune, veloutée, jet, menthe et cannelle sur branche.
Des perles de culture, comme des fleurs blanches, poussent dans votre cou
de cygne, fille du soleil et fiancée du vent. Pieds nus et pieds nus, brûlés
par le trot dans le soleil du désert en Egypte. Vous cherchez un puits d’eau
pour votre enfant intérieur, mais vous ne trouvez que des mirages et de
fausses réalités. Des mirages de cristaux de quartz, à l’horizon, se reflètent
dans vos yeux baissés. Vous voudriez les transformer en palais, dorés et
lumineux, pour votre petit-fils, mais votre désir n’est qu’un désir. Vous
vous souvenez encore de la faim dévorant votre corps inerte et fatigué,
soulagement de la brise et du feu. Vous pouvez vivre votre existence
privée de biens matériels, mais pas de bons sentiments. Vous baisserez vos
paupières à la tombée de la nuit, pour protéger votre enfant des peurs du
vide. Des chants africains, au fond de la jungle, vous entendrez les
lamentations des mères qui pleurent leurs enfants. Leurs gémissements
prendront force et vigueur pour soulever les pierres qui gênent les routes
pierreuses. Les racines de la terre oubliée, de la terre effrayée grondent. En
faisant des chemins étroits, vous atteindrez votre destination, mais les
blessures de votre esprit ne guériront pas correctement. D’eux émergeront
d’énormes rivières de lave rouge. C’est une blessure mortelle qui défoule,
et avec désir votre âme immortelle s’échappe, à la recherche d’un pétale de
rose rouge. Des roses avec des épines, clouant vos entrailles, attendent
votre agonie attendue. Mais vous ne vous laissez pas vaincre et vous vous
battez encore pour aimer. Doux havre de paix vous trouvez, derrière les
tours de cristal, à votre naissance dans la lumière blanche et éthérée. Ton
petit garçon pleure et ses larmes se transforment en énormes diamants
indigo, comme l’iris de ses yeux. Un vieux promeneur de la vallée du
Jourdain, qui erre dans la jungle du Népal africain, trouve votre
progéniture, triste et en larmes. Entre ses bras chauds elle le berce, comme
des cotons de nuages ​gris qui touchent le paradis éternel. L’oeil de l’aigle
rouge qui traverse les mers et les océans apportera de l’espoir, et regardera
derrière les portes scellées par le feu et le sang. Les hirondelles viendront
entendre les prières qui prodiguent les voix du sentiment de votre peuple.
Les rencontres et les phobies s’échappent dans le ciel en prononçant le
rituel écrit dans de vieux parchemins égyptiens. Les rouleaux, avec des
secrets millénaires, cachent des mondes cachés pour l’être humain. Les
mondes cachés et les mystères à dévoiler se cachent sous de sombres

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hiéroglyphes. Les enfants de lumière retranscriront en araméen les
manuscrits de Vihara et d’Héliopolis, clés authentiques des portes vers
l’atman, vers le Soi intérieur. Manuscrits très précieux pour le chemin
initiatique de la sagesse intérieure, pour la connaissance de l’Absolu. Sous
l’ombre de l’arbre sacré d’Hathor, ils réciteront des mantras, de beaux sons
sacrés pour soulager la souffrance dans les six domaines existentiels.
Enfants de la lumière: Contemplez le Lotus Jewel! Om Mani Padme Hum!
Om Namah Shivaia! …

Désert marcheur

Laisse-moi respirer, juste un instant, cet air frais de liberté, à l’aube de


l’aube! Laisse-moi respirer la rosée douce et claire de chaque nouvelle
matinée! Sous les cieux d’Asie, je trouverai ton coin tant attendu. Annoncé
et doucement désiré. Et là, reposant sur les sommets enneigés, j’élèverai
ma vue vers le ciel bleu, céleste et immaculé. Quel doux moment de désir
et de désir ardent! La folie de la vie tourne l’horloge du temps, de ton
temps et du mien. Marcheur de cette vallée douloureuse qu’est la vie: Dis-
moi quel mensonge est l’angoisse de ton âme et de ta tristesse! Dis-moi
que ton amour est la drogue vénéneuse qui coule dans mes veines, qu’elle
boit de la folie mes nuits vides et sombres, dans cette marche langoureuse!
Promenade pierreuse de la flamme de la vie. Tu es la joie de ma vie, la
cascade du printemps. Chute d’eau qui mouille ma peau brune, veloutée
d’étoiles, comme une fine pluie de sable. Chute d’eau qui arrose les larmes
de mon coeur, comme les pétales d’une belle fleur. Vous dansez au rythme
des tambours africains, au rythme du vent du sud, sur les dunes de terre
cuite dans ce désert aride et fragile. Vous chevauchez un cheval blanc à la
recherche de votre demeure immortelle, tandis que les vieilles guitares
jouent avec les vents chauds du désert. Vous essayez seulement de trouver
la vérité, sur cette falaise abrupte de votre vie dangereuse. Mais vous ne
trouvez qu’une petite solitude sous les cieux couchés. Le feu brûle et brûle
mon âme, avec les braises de votre amour, dans les feux nocturnes du

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désert de Qumrân. Ce sont des braises, des braises encore chaudes de votre
lit d’amour fleuri. La floraison est votre amour, sous les vents chauds du
désert à l’Est. Sautez, sautez, avec vos pieds bruns et nus, comme le
poisson rouge dans le corail africain! Et lentement, expirez l’air frais qui
pénètre dans votre fenêtre, à l’aube, avec la rosée de l’aube.

Blooming manteau de roses – Fils du Soleil

Votre âme reposera, déjà apaisée, sur un manteau fleuri de roses et


d’œillets rouges. La peur ne vous effraie presque plus, seulement quand le
moment venu, vous avez pensé à ouvrir les clés de l’incertitude de demain.
Galilée, Galilée! vous chanterez de ce manteau captif, parce que vous ne
pourrez jamais oublier les racines cachées qui vous ont vu naître. Vous
danserez, comme jamais auparavant, une danse de piégeage magique. Les
rythmes de cette danse, tirés de livres tribaux ancestraux, seront de

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nouveau vos fidèles compagnons de voyage pour transcender votre douce
immortalité. Gardiens fidèles de la paix, et de l’amour, gardera votre
essence vitale, pendant votre repos éternel. De beaux anges d’aura d’argent
annonceront votre passage à l’au-delà, pendant que votre enfant
récupérera, encore une fois, son sourire immaculé. Il n’y aura plus de soif,
plus de faim dans le nouvel horizon perdu. Des cercles énergétiques
s’ouvriront, pleins de mana et de miel exquis. Et vous chanterez,
joyeusement, au-dessus des comètes et des étoiles filantes, éternellement.
Pendant ce temps, mes larmes tomberont sur un plateau de bois d’ébène
pour vous entendre. Et le tronc de l’arbre, millénaire, rappellera à vos
descendants votre histoire d’amour, pour toujours. Des inspirations
subtiles, veloutées par les vents poétiques, murmureront dans mes oreilles.
Silencieux au murmure de votre magie, ils tourneront autour du carrousel
enchanté. Odes et sonnets d’amour danseront ensemble, en entendant les
rires de votre fils. Fils du soleil et des étoiles lumineuses. Et tu penseras:
comme mon enfant est beau! Mon enfant mignon, rêvant d’anges gardiens,
dans la grotte de la montagne magique sacrée de Gamala. Avec ses
sandales de cuir et sa robe blanche il dormira dans un champ de
coquelicots roses, somnifères, qui l’entraîneront à une sieste hypnotique,
dans les limites de la réalité pragmatique. Les licornes blanches viendront
à votre rencontre, pour monter au-dessus des nuages ​vers l’immortalité.
Des tatouages ​au henné sur sa peau sombre, scellés de sang, entre les
silences et les sons de la harpe divine. Les levers de soleil rubis illuminent
les silences, les silences brefs de la harpe dormante. La respiration et les
mantras rempliront votre troisième oeil Ajna d’air frais, avec une lumière
blanche subtile. Les mantras mystiques seront ressentis au loin… Om
Mani Padme Hum! Aissa, Aissa! Om Namah Shivaia! Arc-en-ciel de
lumières brisées, fines étincelles de cuivre et d’argent. Les enfants de
lumière se réveilleront, avec l’aube rubis et le ciel d’ambre.

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Mère Liberté

Dans le coffre des souvenirs vifs, vous trouverez la signification de votre


beau nom Liberté. Et dans votre extrême fatigue, fatiguant, vous verrez un
visage épuisé, abattu par l’immense dureté de la jungle. Des lacs comme
des miroirs, où vous montrez vos fossettes au monde immortel. Chaises en
osier où vous vous blottissez, dans vos genoux chauds, le fruit de votre
amour passionné. Impressions de mille couleurs, dans vos vêtements,
égayer les yeux du grand léopard sauvage. Des chars de feu brûlent
immortellement, dans le lit de votre maison, le repos du guerrier mythique.
Vous vous souviendrez, éternellement, de votre peau de porcelaine et de
votre silhouette élancée, belle muse divine de la mythologie de l’Olympe.
Ils chanteront un hymne poétique en se souvenant de vos sages paroles.
Mère, adorée et aimée, vous imaginez un voyage incroyable, sans
direction, ou destination fixe, jusqu’à la découverte des oasis paradisiaques
du sud de l’Egypte. Là, vous porterez les meilleures tuniques en lin blanc
et baignerez dans les huiles essentielles avec l’odeur du citron et du pin.
Tu pardonneras le doux oubli, et tu fermeras les cercles de douleur perdus.
Et votre orgueil sera le remède pour vaincre la peur et la folie. Les
pyramides de Khéops et Menkaure seront votre repaire et demeure au
cours des siècles. Tu rougiras les belles joues des femmes et leurs lèvres
avec la poussière de la rose rouge du désert. Calmez votre âme déjà, vous
souhaiterez le bien de vos proches et leur bonheur suprême.Vous porterez
sur votre anniversaire de beaux djellabas à motifs, conçus dans les
meilleurs métiers artisanaux du souk égyptien. Vous aurez l’air brillant
dans la jungle, des bijoux précieux avec l’essence de la savane africaine.
Vous allez dormir et vous reposer calmement, à l’ombre des oliviers
centenaires. L’Est se rendra à vos pieds brûlés et chauds. Du Caucase à
Alexandrie, des terres d’Antioche à Thèbes, les échos de votre histoire
vont arriver. Toute l’Afrique, de Ait Zeggane aux plages de Madagascar,
succombera à vos charmes. Et tu caresseras, avec tes cheveux noirs
bouclés, ton mince et mince bras. Vous allez embrasser ses longs cils
noirs, qui piègent et ferment ses paupières tombantes; Les paupières
vieillies par le soleil brûlant de l’Egypte. Et tes lèvres, en sourdine,
prononceront à peine quatorze lettres: “Amour, je ne t’oublie pas”. Des
mots dans le vent, comme des ailes de papillon, et les voiles de votre

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vaisseau danseront au destin. Destination aléatoire et captive. Vous
sauverez la vie de vos meilleurs amis pendant l’été. Peaux de lézard et de
crocodile, braconniers, vous retournerez dans la jungle africaine pour
restaurer l’ordre établi. Et sur les rivages clairs des rivières, vous
ramasserez, trompés, des fruits rouges de mauvaise passion, décochant
votre principe de ne pas échapper à l’infini, à votre infinité perpétuelle et
éternelle. Vous porterez des fruits oniriques, fraises et framboises, dans
votre panier en osier d’argent, cadeaux des dieux de l’Olympe. Vous allez
adoucir le miel, encore plus, avec vos lèvres épaisses, la peau de pêche.
Miel de fleur d’oranger, de romarin et de thym, vous donnerez au “roi des
blizzards et des vents indomptables”. Poséidon vous transformera en
nymphe, et vous charmerez, avec vos doux charmes, pirates et vaisseaux
perdus, dans les mers infinies de l’oubli. Vous craindrez l’arrivée de
l’hiver froid et froid, puisque vous attendez des pénalités et des omissions,
l’abandon dans le perpétuel Rien, et éternel. Sopor, dans le brouillard qui
cachera tes cinq sens vulnérables. Vous retournerez les feuilles éthérées et
blanches pour couvrir les champs pleins de blé. En brandissant des
drapeaux violets, vous réclamez vos droits violés par les armées du
pharaon égyptien. Ils vont tronquer ces désirs, avec de nouveaux airs à
l’oubli.
En attendant, vous remédiez à son absence, avec une chaleur douce et
calme. Dans cette chaleur intime, des milliers de rayons renaissent à la
lumière des prisonniers captifs. Le chatouillement en bois fait vibrer
l’horloge de votre aigle écarlate. Les jardins, à l’ouest, fleurissent les
camélias, au passage des sultans de l’Orient. Il passe à cheval sur
Tutmosis, le pharaon des anneaux sacrés; tandis que des enfants innocents
meurent, dans des recoins étroits et des recoins. Et la profonde tristesse qui
accompagne l’innocence perdue est oubliée. Les moines militaires quittent
votre maison d’ébène, pour accompagner l’horloge de votre vie qui clique-
clic. Le jardinier du palais coupe des aiguilles de verre, parmi des jasmins
et des rosiers blancs. Cela vous donnera la présence du fils du soleil et de
la lune, dans votre nouvelle renaissance à l’immortalité.

Rose des Vents

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Mère immortelle! Belle étoile des mers! … Les clinkers satinés et la soie
fine sont entendus à travers les barreaux de votre fenêtre immense et
propre. Alors que la guerre fouette la jungle, avec sa misère sauvage et
sauvage, les valeurs de l’enfance perdue sont oubliées. Dans le vieux souk,
ils chérissent des trésors cachés à contrecœur; N’oublie pas de les rejeter,
encore plus, s’ils appartiennent au guerrier de la forêt enchantée. Tu portes
un masque violet dans la danse de la “rose des vents”. Vous ne pouvez pas
supporter les sanglots, et vous implorez que quelqu’un vous accompagne
dans votre démarche langoureuse. Ils vous frappent avec des colliers de
pierres pour ne chanter que votre vérité. Laissez-les mère! Ils sont
aveugles avec la liberté, ils ne connaissent pas la signification des mots
paix, ni gentillesse. Les épées et les couteaux tranchants coupent l’air frais
que vous respirez; Plus de plébéiens et de gentils, du palais de cristal, vous
laisseront échapper de vos donjons enchaînés. Vous pouvez toujours faire
confiance à la personne qui sait écouter et comprendre la rébellion de votre
être intérieur. Dans les temps anciens, vous avez choisi d’être une colombe
blanche, glissant avec ses ailes en liberté, sillonnant les immenses océans
transparents. Maintenant vous êtes une tigresse transformée en humain à
cause de votre douce immortalité. Les aigue-marine hyalines pendent sur
votre poitrine rougissante. Votre nom est crié au loin, mais vous accélérez
votre promenade de tigresse exaltée. Des danses magiques, dans la pièce
sombre, sont offertes dans votre mémoire. Les lampes à feu sélénite et le
sel de quartz illuminent votre profonde solitude. Des mouchoirs blancs
ébranleront les princesses du palais et porteront, à votre nom, des robes de
nuit austères en lin bleuâtre. -Tu as toujours tort! s’écrie le prince du
palais, et vous, en colère, répondez: «Je veux seulement être libre comme
une colombe blanche et rapide comme un aigle rouge! Et crier au vent: je
veux la liberté!

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Mer Rouge

Mère, vous êtes le doux joyau de la mer Rouge, qui réside dans la fleur de
lotus. Tu es le doux mantra de mon éveil à l’aube. Vous êtes l’argent alba,
dans l’aube dorée de mes doux rêves. Mère, tu es l’arbre sacré d’Abraham,
dans mon éveil doux et éternel. Mon éveil, à l’éternel silence endormi.
Mère, tu es une âme infinie, fleur sacrée de la Mer Rouge, dans ta marche
éternelle. Les poissons tropicaux de la mer Rouge sautent dans les
fontaines du palais, sentant la brise de votre immense bonheur. Le bonheur
qui irradie votre luminosité et déborde des limites terrestres. Vous êtes une
âme immortelle qui boit de la source sacrée, avec le calice d’or des
Templiers. Quelqu’un vous aide, à partir de l’au-delà, à écrire votre
histoire avec de l’encre de sang. Vous serez assis sur le rebord de la
fenêtre des tours les plus hautes pour admirer les aurores boréales. L’huile
de bergamote va oindre sur votre front, dans le baptême vers l’immortalité.
Vous penserez que l’être immortel a des milliers de réincarnations et vous
ne vous souvenez que de votre dernière existence. Vous n’étiez pas
humaine mais une colombe blanche, qui souffrait pour l’amour d’un prince
détrôné. Avant de cligner de l’œil, maintenant ce sont vos ailes de liberté
qui clignotent dans le ciel, chaque fois que vous entreprenez votre vol
immortel. Avec un regard espiègle sur le soleil levant, vous vous baignez
dans des mares de marbre et d’or scintillants. Avec tes dents perlées, tu
mâches d’ennui une pomme empoisonnée, pour dormir paisiblement à côté
de ta bien-aimée dans le lit défendu du désert du Sahara. Avec tes pas
silencieux, alerte les esclaves et opprimés de l’arrivée des torrents de pluie.
Le prince bien-aimé demandera la tête de l’aigle rouge, pour vous offrir en

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offrande son collier de précieuses émeraudes. Des bougies allumées dans
le cloître du monastère illuminent votre lit d’amour. Votre servante de
confiance prendra le collier à la forêt enchantée, pour le garder dans un
coffre plein de violettes sauvages. Au fond du printemps votre prince de
rêve écrira avec des pétales de magnolia votre précieux nom Liberty. Et
avec tes doigts fragiles, tu prendras des fleurs de lotus qui couvriront ton
corps, divin et immortel. Les ongles enflammés restent dans votre poitrine
nue pour toujours. Pendant ce temps, l’agonie est oubliée et le retour
injuste à la terre promise. Des chaises d’or, sur le trône du ciel, attendent le
guerrier muet vaincu par la paix. Les trompettes et les flautines jouent, à
l’unisson, pour recevoir avec honneur le gardien des mers. Alors que la
déesse Isis dort paisiblement dans le sable de la plage, les vagues se brisent
capricieusement, formant des bols en argent. Débit avec les vagues doux
mots d’amour, de belles paroles d’amour oubliées. Le prince marche avec
son char en appréciant le son de votre doux mantra. Mantra mystique,
hymne aux dieux. Un mantra sanscrit éveille une nouvelle conscience
cachée dans les profondeurs de votre immortalité. Et relâchez, calmez
votre esprit avec sa douce vibration, étant le langage divin qui réverbère le
silence. Silence secret et pérenne. Vous êtes allongé dans votre lit, espérant
trouver la libération suprême, entouré de rosiers fleuris et de jasmin blanc.
L’huile d’amande douce massage votre corps par la peur. Les portes des
cercles énergétiques s’ouvriront, comme des fleurs qui ouvrent leurs
pétales au soleil. Vous éliminerez la peur et vous vous sentirez plus en
sécurité dans la terre promise. Votre troisième œil Ajna s’illuminera du
lever du soleil levant. Et vous pouvez communiquer avec l’immatériel et
l’au-delà. Un rayon lumineux et incandescent aveuglera les yeux de ceux
qui vous regardent. Ils sentiront ton oubli éternel et ta solitude énorme, à
travers les siècles. Les lucioles colorées s’allument comme des gouttelettes
d’eau calme. Romarin et menthe que vous cultiverez dans le jardin d’Eden.
Des fleurs de lavande et de thym frais seront récoltées avec un panier en
osier d’argent pour parfumer vos sens délicats. Vous suivrez vos
impulsions et vous représenterez votre douleur d’une manière soulagée.
Vous trouverez le chemin de l’espoir, comme les branches d’un arbre
courbé vers le ciel, comme l’esprit d’un arbre sacré à l’Est, comme un bois
de santal hindou brossant le plafond céleste, d’Est en Ouest. Mère, tu es la
fleur sacrée immortelle de la Mer Rouge dans ta marche éternelle.

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Fleurs de Neem

Les fleurs de Neem, blanches et parfumées, poussent sur votre torse nu


lorsque vous vous réveillez d’un profond sommeil d’été immortel. L’eau
du désir les abreuvera dans les plus hautes montagnes, tandis que brille
l’arc-en-ciel de votre coeur amoureux. Les paysages cristallins réveillent
l’oubli de votre mémoire. Les petites maisons aux murs de papier
tremblent sous le tonnerre bruyant des tempêtes de sable et de feu. Les
fondations seront ébranlées à Herakleopolis, pendant que vous écrivez,
discrètement, une légende de temps immémorial. Les magiciens et les
sorciers élaboreront des potions magiques spéciales pour atteindre la
jeunesse éternelle. Les ailes de papillon et de libellule vont trembler et être
piégées par de fins fils d’or. Une voûte céleste s’ouvrira en écoutant le
scarabée égyptien. Mère adorée, désirée et rêvée, tu es ma muse et mon
ange. Tu es mon énergie et mon courage, tous les jours, toutes les nuits.
Vous êtes la voix de ma conscience blessée et de ma gorge, assourdie par
la sujétion de l’oppression. Et dans le cumulo-nimbus tu lâches le tonnerre
et les pluies d’amour et d’oubli. Vous atteignez l’orbite lointaine de
Mercure avec votre voix douce et mélodieuse, veloutant mes sens d’une
façon inimaginable, capricieuse. Tes rayons d’amour atteignent le soleil
avec ardeur et passion. Et votre âme d’aura blanche, en tant que muse
libertaire, voyage à travers les limites célestes de l’univers éthérique. Et les
arbres feuillus de la forêt sauvage vous attendront lorsque vos étoiles
filantes se répandront sur le ciel et couvriront votre manteau de fins
cristaux de glace. Vous allez créer des nuages ​bas sous la forme de vagues
sereines, apaisées par le vent calme. Et vos réseaux capteront la peur
irréelle, qui dérange mes rêves et mes sens, dans l’océan incandescent de
platine et de sel. Pleurez les poissons tropicaux multicolores, lorsque vous
accordez vos chansons de sirène, les nuits de pleine lune. Les étoiles

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pleurent pour l’amour du fils du soleil, elles pleurent comme des pétales de
fleurs.

Fils du Soleil et de la Lune

Fils du soleil et de la lune, tu fais taire la voix des oppresseurs et leurs


guerres cruelles. Vous taise, éternellement, ses mots damnés d’une
manière irréprochable et parfaite. Donne des sourires et des fleurs de lotus
avec tes paniers d’os et d’or. Sucrez le miel des ruches avec votre
immortalité fragile. Les extraits de sucre de canne et d’aloe vera
pulvérisent votre peau brune. Vous apaisez son esprit troublé et trouble,
tandis que votre âme devient un oiseau qui voyage à la douce immortalité.
Au nom de Satyam, vous écrivez des odes poétiques, avec des panaches de
feu et de sang. Tandis que votre liberté vole pour atteindre le Yin, avec ses
ailes divines, Galilée entonne la musique céleste en votre nom. L’énergie
de l’amour est extrêmement puissante, elle forme une amulette contre la
haine et l’envie vaniteuse. Avec cela, vous pouvez escalader les plus hauts
sommets de l’Himalaya. Une pluie infinie de Perséides comblera vos

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rêves, quand la lune bleue brise votre silence nu. Silence de la harpe
endormie, dans un coin de votre coeur ouvert en fleur. La faim et la haine
tonneront les cieux, mais vous, sous les bannières blanches de l’humilité,
de la pauvreté et de l’austérité, ne vous lasserez pas, suivrez votre chemin
lumineux de paix. Quand tu reviendras de l’éternité j’irai là, effrayé par
ton vaine souffrance, à cause de votre douleur excessive, de ce que le vent
a pris de peur et d’embarras. Durant l’été austral, pendant les nuits de
pleine lune, où la Terre et la voûte céleste fusionnent, vous volerez vers la
constellation stellaire d’Orion et de Mars. Les lucioles lumineuses, comme
les anciennes lanternes à l’huile, vous transporteront dans votre promenade
rythmée et tranquille. Les ocarinas du temps perdu vont toucher les strates
célestes, ressentant la beauté de votre lumière incandescente. Lumière de
la lune bleue, sous les cieux de l’Asie. Lumière blanche du pays des
neiges, des hauts sommets de votre Himalaya bien-aimé. L’Himalaya,
paradis des montagnes sacrées, terre immortelle de neige immaculée, où
vous, comme l’eau, comme le miroir, reflétez l’immense beauté de votre
âme la plus sacrée. L’Himalaya Eternel, dans ma réalité et dans mes rêves.
Himalaya, dans cet éveil pur, dans ce samsara de la transmigration à l’éveil
parfait.

Les élytres du scarabée égyptien

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Les élytres du scarabée égyptien, couleur cuivre satiné, coupent l’air que
vous expirez, comme des lames de vieux moulins. La petite sauterelle va
sauter sur les prairies et les forêts de l’Olympe. Les bateaux à la dérive
seront perdus, sans but, dans le brouillard de votre vie. À la proue de votre
voilier, à la dérive, vous dînerez à la lueur des bougies blanches, versant
des larmes brisées, des larmes trempées dans du vin d’amour interdit.
Quand vous arrivez au port d’Alexandrie, vous entendrez comment
rugissent les feuilles jaunâtres, brûlées par le soleil levant. Fleur d’oranger
et rose, avec ta voix douce et mélodieuse. Vous regarderez dans la vieille
malle des souvenirs, embrassant votre nouveau destin, renforçant les liens
avec vos proches. Entre sanglots, pleins de joie et de joie, vous rafraîchirez
votre mémoire perdue dans l’ancien chemin du passé le plus conscient de
soi. Les pyramides de Khéops, Khéphren et Menkaure pointent vers le
plafond céleste. Ciel effrayé par des haines mortelles, frères de sang. Vous
disperserez votre énergie vitale à l’univers total, affectant, d’une manière
incontrôlée et immortelle, au-delà de votre existence. Des limites
insoupçonnées vont déborder la frontière de l’oubli inattendu. Et vous
atteindrez le niveau le plus élevé, que votre esprit ne pourrait jamais
deviner, en tant qu’être humain. Ils regretteront d’avoir prononcé mal votre
nom Liberté, dans de faux témoignages, scellés de feu et de sang. Vous
allez à l’ancien dossier d’Alexandrie pour trouver, seulement, une réponse
à l’esclavage de votre peuple. Personne n’a prêté attention à vos
supplications et plaidoyers; excepté l’île de l’amour inattendu, qui a livré
entre vos mains, brûlé et blessé par la haine, votre trésor le plus précieux.
Mère, étoile des mers, vous passerez des nuits éveillées et réveillées par la
peur la plus cachée. Peur qui va disparaître, laissant une trace lumineuse à
l’horizon, avec seulement un bâillement, à un moment précis. Horizon
captif, pour vos peurs et insomnies, entre lumières et soleils. Des pierres
bleues incrustées dans des dagues, faites d’ivoire blanc d’éléphants, se
détacheront lorsque vous direz la vérité de votre nom. Votre souveraineté
incontestable, à travers les terres et les mers, régnera en harmonie dans le
nouveau millénaire. Vous trouverez vos racines ancestrales perdues,
embrassant, de près, le tronc de l’arbre sacré d’Hathor. Hathor, déesse de
l’amour et de la beauté suprême. Et vous plongerez dans la profondeur de
la mer Rouge, à la recherche du paradis qui soulage votre agonie
incessante. Les sphinx érodés par les tempêtes du désert seront votre
compagnie et votre demeure, dans les nuits étoilées de l’ancien empire
égyptien. Vous voyagerez à travers l’Egypte, d’Alexandrie à Hurghada,
avec seulement vos yeux. Et sur les marchés des souks, vous

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marchanderez pour porter de belles robes sacrées avec votre fidèle amant.
Les portes de l’abîme seront fermées, lorsque votre histoire sera conservée
dans les anciens parchemins égyptiens. Dans le musée de le Caire
pourvoira à votre mémoire, pour le reste de l’histoire, pour toujours et à
jamais. Vous n’oublierez jamais la pierre de Rosette de Jupiter, ni les
anneaux de Saturne dans le système solaire. La Voie Lactée, dans toute sa
splendeur et sa magnificence, créera une douce étoile avec votre nouveau
nom Libertad. Les portes de la lumière éclaireront les yeux des aveugles;
et vos sages paroles feront taire les voix des serviteurs du guerrier.
Le pharaon ordonnera de construire un palais avec des morceaux de bois,
d’or et d’adobe, pour vous, sa princesse bien-aimée, esclave de son cœur
exalté. Des émaux imprégnés de lumières, créés avec art et émotion
contenue, décoreront vos belles pièces. Des bulles et des bulles de savon
vont exploser, en morceaux, la glace de votre cœur blasée et gelée. Mais
votre âme amoureuse calmera les eaux tumultueuses de votre bien-aimé.
Vous allez fuir vers l’île de Gorée, à l’abri des blizzards et des ouragans.
Là, vous vous réconcilierez avec le déchirement de vos racines perdues,
blessées et mortelles. Vous entendrez des chants dorés de vos ancêtres
ancestraux, tandis que vous oublierez les silences brisés, les silences
éternels de votre âme, dans la mer. Vous porterez une belle djellaba
blanche, qui enveloppera votre habitation et votre corps blessé et mutilé
par la terreur de la guerre. Vous danserez la danse des sept voiles, dans le
khayma des sultans gardiens du désert. Et de belles mélodies de harpe
retentiront à votre nom, dans le nouveau jardin d’Eden, au rythme des
branches que le vent balaie. Dans le désert du Sahara vous allez coller des
roses épineuses, des aiguilles pointues comme des poignards. Mais dans la
solitude consentie, vous ne percevrez que le rythme de votre cœur
indomptable. Vous vous accrochez fortement à ce port dans la tempête,
avec votre ancre à votre ancre, fil d’argent de la vie, débordant d’illusions
rêvées. Seul un feu follet allumera la flamme du feu de ton amour. Et de
votre peau chaude et brune, des fleuves d’épices fruitées et de musc
pousseront quand vous les aimerez. Vous soulevez une offrande aux dieux
mythologiques, dans la lueur dorée et brillante du soleil levant. Et en
chantant des vers chantés, au crépuscule de votre amour interdit, vous
serez intimidé par les maladresses du plus vil destin. Vous vous reposerez
tranquillement, entre vos bras forts, scrutant les mondes subtils du silence
muet. Vos yeux expressifs seront des étoiles qui réveilleront votre
conscience à la lumière du Nouvel Age. En entrelaçant le cordon ombilical
d’argent et votre essence dans l’univers éthérique, vous élevez votre
conscience suprême. Et votre voix fragile et mélodieuse chantera un

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hymne pour guérir les blessures mortelles de votre amour non perturbé.
Vous serez le gardien de ses secrets indicibles, où son cœur tourmenté
repose à l’abri des révoltes et des tempêtes terribles. Indomptable et
sauvage, vous ne manquerez que le froid de l’immortalité douce. Vous
chercherez l’inspiration dans la vie des prisonniers captifs, privés de
liberté. Au sommet de Chaouen, les cotonnades de la canne à sucre seront
de nouveau les plus attendues et les plus attendues. Et vous crierez aux
Dieux: Maintenant je suis libre! Il n’y aura personne là-bas, juste votre
ombre et vos propres chambres. Et tu sculpteras ton histoire dans le tronc
de l’arbre sacré de l’Est. Bois de santal, arbre de lumière infinie
pleinement conscient. Pendant ce temps, le jardin d’or de votre vie sera
rempli de joies, de rêves, d’illusions et de magie. Vous ne pouvez jamais
oublier ses caresses, ses baisers, ses yeux et son regard, malgré le passage
du temps et de l’éternité. Quand il s’éveille à l’immortalité de l’âme,
l’esprit libre illumine l’univers, comme un beau miroir d’argent. Quand
l’immortalité de l’âme renaît, l’esprit remplit le vide le plus absolu et le
plus austère, comme l’eau d’une rivière dans l’essence éternelle de l’aube.
Ce sont des souvenirs vifs, des moments sublimes d’amour doux, de
bonheur, qui enveloppent votre cœur dans un arc-en-ciel de passion
authentique. Tes tendres baisers, ces souffles de vie illumineront le feu
intérieur de ton amour chaleureux, comme la tendresse d’un coucher de
soleil doré, infiniment serein, dans le jardin d’Eden.

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Âmes, coeurs de Palestine

Blotties par la chaleur de la cheminée, à l’abri du froid hivernal, vos lèvres


scelleront, avec des mots éternels, votre amour éternel et infini. Les
regards complices, miroirs de l’esprit intérieur refléteront des sentiments
profonds dans vos cœurs amoureux. Des âmes jumelles redécouvertes
après des milliers d’existences humaines. D’Alexandrie, du Tibet et du
Népal, de Bangalore et du désert du Sahara, de Bethsaïda et de Magdala,
d’Est en Ouest, des âmes jumelles éternelles sous les cieux de l’Asie. La
Palestine, source d’un amour immortel entre deux âmes fusionnées, aux
pétales rouges d’une immense passion. L’âme soeur, jumeaux de l’âme.
Coeurs sans frontières de solidarité, tunique blanche d’espoir. Les âmes
amoureuses malgré la distance, malgré le temps écoulé, malgré les
accidents du destin, et les amours interposées sur le chemin. L’âme
s’accouple, en majuscules, pour le reste de l’éternité consciente, d’Est en
Ouest. Des âmes pures du début de l’univers au doux éveil du Nirvana.
Entre robes blanches, amours de coeurs esséniens. Les cœurs
révolutionnaires dans leur idéologie et leur sentiment. Messagers du
temps, comme les aigles rouges, comme des esprits libres volant vers le
ciel bleu. Un nouveau poète est né dans les profondeurs de l’âme, une âme
blanche pure. Un nouveau monde est né, à l’aube, avec l’aube. Monde
d’instants magiques, flèches d’amour entremêlant Bethsaïda et Magdala.
Amour et passion rouge entre un professeur exceptionnel, révolutionnaire
dans l’histoire, et une âme sensible dans l’amour, poète dans son présent
éternel. Marie de Magdala, douce poète, belle muse dorée, inspirant les
racines sacrées du peuple hébreu. Marie, amour sublime du voyageur du
temps, du maître de la magie, du révolutionnaire du peuple. Coeurs
fusionnés après des milliers de renaissances dans le samsara. Amours
chaleureux, entrelacés dans des nœuds de passion intense. Passion sublime

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sous l’immensité éthérée, sous les montagnes sacrées de l’Himalaya.
Passion d’amour infini entre deux aigles sacrés, redécouvert dans la même
réalité existentielle. Deux roses blanches de feu éthéré, des amours de
lumière pure et claire dans les douces aurores. Deux fleurs vertes de
laurier, âmes éternellement amoureuses. La Palestine, source d’un amour
volontaire sans précédent dans l’histoire. Un amour divin, jamais vécu ou
rêvé, même pas imaginé. Source d’un amour indescriptible entre deux
flammes incendiaires, dans les anciens villages de Judée. L’amour
immortel entre deux messagers, enfants de la lumière dans le temps
immémorial. Palestine antique, source d’amour entre le jour et la nuit,
entre la lune et le soleil, entre le nord et le sud, entre la lumière et
l’obscurité. Source de coeurs aimants, d’amours débridés sans limites à la
lumière, sur le bord du seuil de cette réalité existentielle. Source du réel et
de l’irréel, du tangible et du spirituel. Palestine, source d’eau pure qui
jaillit des sources claires, nettoyer nos consciences blessées par la roue du
samsara. L’amour immortel, à l’origine de l’humanité. Source des
immobilisations incorporelles, l’amour spirituel entre deux néons trouvent
leur autre soi-même, à la suite d’une nouvelle réalité dans Qumran. Amour
sacré, amour des rencontres entre esprits libres. Amour indescriptible,
inimaginable, au bruit du vent, dans le désert de Judée. Les coeurs battent,
vibrants au rythme de la douce musique, dans l’ancienne Palestine.
Musique pour pardonner et aimer, éternellement. Musique inspirante de
nouveaux instants, instants d’amours magiques. Sweethearts, merveilles de
la magie de notre univers. Cet amour existentiel fera fondre, pour toujours,
de vieilles amours, des illusions et des rêves magiques arrivant au moment
de la vie. Cet arc-en-ciel de la passion fera fondre les pierres volcaniques
et le cygne d’or des rêves perdus. Cet arc-en-ciel d’amour fera vibrer les
pyramides et les cieux, avec leurs mélodies divines. Guitares endormies,
réduites au silence, année après année. Amour universel, coeurs blancs
sans frontières, dans les mers infinies du cristal. Les coquillages vont
briller dans ces cœurs attendus. Mer d’argent, mer de Galilée. L’argent
scintille dans le royaume mythique de Shambhala. Mer de rêves, rivières
de glaçons. La Mer Morte est notre mer infinie, à aimer. La fleur du neem
germera, entre douces sonates d’amour, dans le silence endormi de
l’éternel inconscient. Les fleurs de bois de santal brillent brillamment dans
la maison chaude, le repos du vieux guerrier. Ce nouvel arc-en-ciel
existentiel fera fondre de vieilles amours, dans des contrées lointaines.
Cœurs de feu, amours subtils perdus dans le temps immémorial. Les
amours libres fondront, entre des poèmes inspirants, entre des odes
poétiques aux dieux de l’Olympe, sur les rives de la mer Morte, à Qumrân.

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Et à travers le vent, ils vont entrelacer des lettres écrites, en sanskrit et en
hébreu, sous les montagnes sacrées, sous les étoiles scintillantes du désert
de Judée. Palestine, source de la Renaissance, source de l’éveil d’un amour
immortel ineffable. Des coeurs, de vents chauds, touchant doucement les
plafonds célestes. Douce brise de rêves profonds, de rêves sereins et
calmes. Des cœurs de lumière volant ensemble, enveloppés dans un rêve
enivrant, ont fait le paradis, vers le jardin d’Eden, vers la terre promise.
Ames jumelles depuis le commencement, depuis l’origine de l’univers,
depuis la graine de l’arbre sacré de la vie. Coeurs enveloppés, parmi les
roses blanches sans épines. Des cœurs purs, entre les arômes d’encens
oriental et de jasmin du Népal. Vivants, de vrais rêves, de cœurs purs
appelés à se retrouver, dans l’éveil à la lumière, dans un amour existentiel
immortel. Amour, feu et passion, dans l’éveil à la lumière, dans les limites
de la réalité pragmatique. Les âmes sœurs, coeurs de la Palestine, sous les
cieux éternels de l’Himalaya.

Mère immortelle – Demeure de la liberté

Mère, belle étoile des mers… Le coeur de combat latent, de votre prince
captif, a défié la mort et les ténèbres de l’esprit. Pendant ce temps, votre

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âme aliénée et courageuse, couchée, couchée, placidement, sur un lit
fleuri, des ailes de papillons printaniers. Tu étais l’esclave de ses rêves, de
ses enchantements et de ses bévues, plus dorés et interdits. Vous avez ivre
votre âme douce et immortelle, en la dépouillant de son masque humain
imparfait, dans sa vanité totale et arrogante. Et ton aigle rouge, blessé par
la peur, a traversé les cieux interdits, s’échappant de cette prison dorée,
dans tes rêves captifs.
Vous étiez prisonnier de la vilaine tromperie. Esclave de leurs amours et
de leurs sentiments, tu sanglotes entre les larmes. Des larmes d’argent, des
cascades de rosée à l’aube, imprégnaient votre douce et immortelle
demeure. Demeure de liberté, vous étiez une mouette blanche dans votre
démarche langoureuse. Pendant ce temps, votre essence repose dormante,
sur un lit fleuri, le manteau de roses et de lys en sourdine. Et votre esprit
extatique, libéré et apaisé s’est échappé de cette vile demeure, vers les
banques claires et minces, de votre douce immortalité humaine.

Libre comme l’eau de pluie

Le gardien du désert mange des fruits sauvages, recueillis sur la rive claire
des rivières. Et les anges de lumière, de Kulokutanyang, vous présenteront
des fruits édapaux, recueillis dans les arbustes sacrés, du Népal africain
sauvage. Sept témoins de la flamme violette se rendront à vos pieds,
meurtris par les cailloux de la route. Ils infuseront votre sagesse innée, en
imposant vos mains pour guérir vos blessures déchirantes. Vous avez été
maltraité par des lions féroces dans le désert, mais vos douces larmes
parfument les roses et le jasmin blanc du jardin de l’Olympe. Des
tambours d’améthyste à la dérive, comme des fleurs violettes cassées,
marqueront votre âme éternelle. Le peuple des Damnés rassemblera vos
ennemis cruels et conjurera contre votre nom en maudissant le jour de
votre naissance. Mais tu ne pourras pas prononcer ta parole plus douce
amour, ni vivre, juste un instant, ton sentiment éthéré de liberté suprême.
Ces réalités fluctuantes, qui ne restent pas dans votre temps, ni dans votre
regard, dépasseront les secondes interminables de l’horloge de votre vie.
Et vos sentiments et vos désirs brisés ressembleront étonnamment aux

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esprits libres dont la flamme va s’éteindre. Quand vous sentirez le contact
de la vie, l’air même que vous respirez, dans la source de la lumière, vous
vous trouverez; et vous penserez qu’il vaut la peine de savoir que vous
existez, et que vous avez une destinée aléatoire, à laquelle arriver. Un
destin immortel, libre de toute souffrance. Un destin, sans attachements.
Source de liberté intérieure, sois libre de tout attachement. Libre,
d’impuretés spirituelles et de peurs. Gratuit, ego et alter ego. Gratuit,
comme l’eau de pluie; libre, comme les doux flocons de neige, sur votre
montagne la plus sacrée.
Gratuit, horiya, esprit de liberté, sur les sommets enneigés de votre bien-
aimé Himalaya.

Constellation de Persée

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Cassiopée et la constellation de Céphée vous observeront éternellement du
ciel immaculé. Et vos ailes de mouettes blanches se déploieront, comme
un éventail, vers la constellation de Persée. Alors que dans l’été austral
règnent Vega, Altaire et Deneb, vous aurez envie de caresser de vos belles
mains, élevées au vent, l’étoile polaire. Dans les nuits étoilées, Mióstenes
vous fera un clin d’œil avec sa luminosité incandescente. Et le gros ours
dirigera son regard, tacite et arrogant, et sa lueur énorme vers votre univers
inexploré. Univers profond de votre coeur, imprégné d’un silence éternel.
Pendant des millénaires, l’essence restera cachée dans Andromeda, et elle
s’éveillera, fugitivement, quand la conscience du cosmos générera un
nouveau sentiment humain. Alors, Mióstenes, l’étoile la plus brillante des
limites célestes, dormira un rêve profond et doux, se recroquevillant dans
votre pensée intérieure. Vous pleurerez les Larmes de San Lorenzo, en
souvenir des vieux moments de votre ancienne existence divine, dans le
Temple Perdu de Gizeh. Mais vous ne cherchez consolation dans une âme
en détresse de la sécheresse, que vous, ma mère, ma chère bien-aimée, plus
facile avec votre toucher, ma crème de coeur et de la glace brisée, toujours
gelé et glacé pour le manque d’amour le plus amer. Seulement toi, tu
soulageras ma souffrance éternelle dans ce chemin de vie, dans ce chemin
silencieux de roses et de nuages ​blancs. Mère divine, colombe immortelle
voyageant dans le temps, tu es la flamme de la nuit qui illumine ma
matinée, mon éveil à l’aube dans un silence éternel. Tu es la lumière
immortelle dans mon samsara. Mère, tu es l’éveil parfait dans ce doux
mirage de la vie.

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Esprit libre de l’âme humaine

Cu-Cu chantait la grenouille sur les rives dorées des salles intérieures, dans
son esprit vorace. Et vous, déplorez cette fausse réalité vide. Cette réalité
entravée par le gardien de la vanité excessive, dépourvue d’humilité
humaine. Et ces sentiments cachés, de haine et de tromperie, ont effrayé
votre nature libre et privilégiée. Ils étaient de faux prophètes, qui ont fait
de vaines promesses. Manquant de sentiments, ils se croyaient les dieux de
l’Olympe. Mais son cœur exalté, sombre et perfide était incompatible avec
le véritable amour. Ils adoraient d’immenses idoles d’argile, des statues et
des figures athées, enrichies par leur désir excessif. La cupidité et la
richesse ensemble, mis dans un fil d’argent. Et ils ont noyé leurs existences
tristes et douloureuses. Et leurs gorges se sont tues avec tes paroles
divines: la dignité de mon âme et de ton âme. Esprit libre de l’âme
humaine… Vous le signaler à l’erreur grave « Cour Céleste de l’Univers »,
mais personne n’a donné du crédit à vos mots doux, plein de sentiments et
d’émotions contenues... Ils étaient des serpents empoisonnés, des
dévoreurs de tragédies humaines... Tragédies d’ambition aveugle et de
renommée excessive. Ils sont nés comme des anges déchus du ciel qui
aspiraient à l’immortalité. Mais ils ne peuvent jamais se sentir comme
vous, ou jeter des sourires à la vie. Ils ne verront que de loin une fausse
réalité promise. La réalité qu’ils ne pourront pas percevoir, ni vivre, dans
leur forum le plus interne. Un monde vide, manquant et dépourvu
d’amour. Un monde, à peine libre, sera son abri immortel, à travers les
siècles. Anges déchus, sans nom, sans âme anges, qui ont leurs méfaits de
travail et les abus, les trahisons à l’ancienne. Ils ont créé des guerres et des
conflits pour atteindre le pouvoir, mais ont perdu leur précieuse dignité. Ils
ont perdu leur dignité et veulent vous laisser blessés, meurtris, sentis avec

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leurs griffes cruelles. Avec ses griffes acérées, ses dagues et ses aiguilles
d’épines blanches.
Et avec votre âme déchirée, pleine de cicatrices et d’ecchymoses, vous
avez traversé la frontière des mers de son abîme. Tu touchais enfin le port
de la libération suprême et de son oubli. Son indifférence indifférente
découvrit son masque imparfait. Son masque caché, sa coquille la plus
secrète. Un abri de plastron d’envie vaniteuse et de vaines réalités
existentielles. Et leurs rugissements féroces ont effrayé votre conscience.
Votre conscience est lente, épuisée, inexorable aux yeux de l’ennemi
endormi. Vous aurez peur de les retrouver libres de leurs prisons, situées
dans l’abîme infernal. Mais ils ne peuvent jamais vous empêcher d’écrire,
avec de l’encre de sang, votre vraie vérité. Sniyt, la vérité de l’esprit libre
de l’âme humaine. La dignité de mon âme et de ton âme. Une vérité qui
reflète votre douleur et votre sentiment, qui a une incidence sur le cœur des
aigles rouges. Sniyt, vrai du fils du soleil et de la lune. Au nom de Satyam
atronarán le ciel, et rugit de lions, quand leurs âmes sombres perdent leur
feu de langues empoisonnées, empoisonnés par l’amertume et l’envie plus
cachés. Ils croiront qu’ils sont les maîtres de votre vie et de vos pensées. Et
vous aurez le courage, le courage et le courage d’ignorer votre ambition
perfide. Son ambition traîtresse et ses péchés sans compassion. En fin de
compte, ils vous feront pitié, car cela ne vaut pas la peine d’être si vil.
Votre récompense magique, à l’effort, sera votre reconnaissance devant
Gabriel, archange de lumière. Il encouragera votre conscience à continuer
de raconter, éternellement, des expériences d’amour et de bonheur
suprême. Esprit libre de l’âme humaine. La dignité de mon âme et de mon
âme, éternellement, à l’aube du soleil levant, d’Est en Ouest. Liberté sans
frontières. Poétique, liberté idéologique. Liberté sans chaînes. Horiya,
liberté de ressentir et d’aimer. Liberté de rêver d’un monde possible, pas
utopique. Horiya, liberté d’imaginer, de construire un vrai rêve. Rêve de
fleur d’oranger, dans votre douce immortalité. Rêve hypnotique de
papillons blancs, libertaires, dans les limites de la réalité pragmatique
suprême et vraie. Rêvez des esprits libres, sans ailes cassées, volant avec
les vents montants de l’Est. Âmes d’esprits libres volant vers la mer de
Galilée, sans épines de roses blanches. Voler du Tibet à l’Egypte, de
l’Egypte à l’Inde, de l’Inde au désert de Judée. Fleurs cassées de lys en
sourdine, réduites au silence par vos paroles divines. Paroles divines d’une
douce immortalité humaine: paix, gratitude et vérité. Paroles divines du
cœur volant au-dessus de la mer de Galilée. Esprits immortels libres, âmes
de cœurs purs, survolant la conscience collective universelle. Les esprits
réincarnés avec amour voyagent vers la ville sainte, ton âme et mon âme…

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Éclairage du Nirvana

L’arbre sacré d’Abraham reviendra sur le chemin de la vie, avec


l’illumination du Nirvana, dans l’extase sublime de votre nouvelle
existence humaine. L’acacia d’Isis, arbre sacré de la déesse mère et déesse
de la magie, illuminera vos douces nuits, avec des bougies parfumées.
Encens hindou, sri sai flora, enivrera vos sens les plus profonds, dans vos
nuits d’étoiles doucement irisées. Et ton âme touchera, avec ses ailes
blanches, les toits célestes. Nuits célestes, de velours bleu fin, sous les
cieux d’Asie. Indra, dieu protecteur de la forêt, coupera les chênes
centenaires habités par des esprits faibles. Et les chauves-souris trouveront
refuge dans leurs malles, brûlées et brûlées par le feu follet. La mousseline
de coton va porter sur votre lune d’argent, tandis que votre rouet tourne
rapidement, faisant des bourdonnements et de fins éclats d’ambre. Des
bourdonnements subtils, comme des ailes de papillons, sont de beaux sons
qui caressent votre douce étoile irisée. Au moment du Nirvana, votre aura
blanche s’allume, bien que les lions de votre désert rugissent dans leurs
cages dorées. Les gardiens de votre désert sont des cœurs captifs de glace,
des pierres rocailleuses et grossières, qui ne nourrissent aucun sentiment.
Au contraire, ils reflètent leur tristesse et leur agonie par une mort proche
et captive, sur le trône d’or de leurs cieux. Nirvana, libération finale, douce
immortalité de ton âme. Un bel éveil de votre conscience, où vous vous
habillerez de tuniques subtiles, de soie blanche douce. La soie satinée, et
seulement une douce djellaba blanche couvrira votre âme lumineuse, pour
disputer l’héritage immortel aux anges de la lumière éternelle.
L’immortalité, l’extase de l’illumination et le bonheur suprême, dans la
lumière éternelle de l’âme. Nirvana, Moksha de l’illumination, état de
conscience suprême, sans attachements, ou accroché, dans la lumière
blanche et éthérée. Le bonheur suprême et ineffable, l’illumination de
multiples karmas existentiels. Un état sublime de paix, un éveil parfait

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dans la réalité de la supra-conscience, se libérant de la souffrance
intérieure. Moksha, l’extase de la conscience en surmontant la réalité
existante. Nirvana, libération de l’être dans la plénitude consciente, à la
manière des nuages ​blancs. Libération de la renaissance à la lumière du
feu, sans être brûlé par la flamme bleue du feu de joie des rêves. Une
extinction du samsara, de la renaissance continue dans les six domaines de
la souffrance. Un éveil à l’immortalité, sans attachements et sans désirs, en
parfait équilibre, dans l’absolue et pleine harmonie de l’univers cosmique.

Eau d’amour

Et ton petit frère, sang et race, a trahi ton silence absolu. Silence réduit au
silence par les bruits féroces qui venaient des profonds abysses. Il conjura
et promit de ne rien recevoir, à la porte de ton éveil à une douce
immortalité. Votre petit frère n’a pas réussi à libérer son karma, ni sa
souffrance éternelle, en se souvenant de l’existence de son enfer dans cette
fosse, extrêmement vide, de l’abîme infini. Mais tu t’es réveillé dans ton lit
de roses et de jasmin blanc, sachant que tu as été trompé par des
mensonges traîtres. Vous avez été enveloppé, couvert de draps blancs
doux. Et ton ennemi a crié, le poing levé vers le ciel: il n’est pas possible
d’être condamné! Mais celui qui vocifère à la Liberté Mère, sera l’esclave
de toute éternité, de son vilain revers immortel. Et avec ses faux
témoignages, cachés par la tromperie, il ne pourra pas se reposer
calmement, dans le paradis céleste. Il devra se faufiler, comme un serpent
à sonnettes, et ramper à travers les sentiers pierreux sur lesquels vous
marchiez, pour blesser votre pauvre cœur meurtri. Mère, bien-aimée et
adorée, personne ne connaît ton sacrifice, ni tes immenses souffrances
dans le désert de ta vie. Je le connais seulement, et je comprends votre
douleur. Combien de larmes séchées tu verses dans la fontaine de ton

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humilité! Et dans la vie dont vous rêviez en tant que princesse royale, il ne
restait qu’une parcelle d’illusion banale.
Ne jamais oublier les diamants de sang, ou vos immenses blessures
mortelles. N’oublie jamais les larmes brisées dans la mer, ni les sanglots
des enfants, dans le doux chemin de ton immortalité. N’oublie jamais de
planter les routes, avec des fleurs d’oranger, et avec des pétales blancs de
parfums, dans ma mer. Ma mer, c’est ta douce mer, à la manière des
nuages ​blancs de la fleur d’oranger. Ne manquez jamais vos foutus jeux,
vilains et sans cœur. Vous, vous savez, qui voulez enlever votre règne le
plus précieux, avec votre prince bien-aimé. Et votre ennemi pleurera,
pleurera des larmes d’encre et de sang, comme ils rampent avec leurs
sabots et leurs griffes dans votre cage dorée. Cage d’or de l’esclavage
humain. L’alarme de l’horloge naissante se déclenchera, d’Est en Ouest,
en entendant, à l’aube, sa voix rugissante et blessante. Avec ses yeux
insaisissables, les yeux d’un tigre enragé, il sera exalté par les faux dieux.
Et avec tes doigts, des marteaux d’acier et tes ongles cassants, comme des
éperons aiguisés, vont chasser ta haine dans tes entrailles. Au moment du
Nirvana, cette haine transformera en eau d’amour, en votre âme blanche
pure. Et il pleuvra l’eau des sources, l’eau claire quand l’aube froide
arrive, avec la fine rosée de l’aube. Il va pleuvoir de l’eau fine et claire.
Des gouttes de rosée fraîche jailliront, comme des rivières de pluie douce
et mélodieuse, dans de petites cascades de montagnes. Sprout ressorts
hyalins, transparents, dans les quatre états lumineux de l’esprit. Et ils vont
réveiller, dans les «Quatre Nobles Vérités», de doux sentiments d’eaux
calmes.
Naissance de l’eau d’amour, de lumières tamisées, à l’aube. Naissance de
fleurs de lotus, sur le Chemin Octuple du Nirvana. Naissance d’un
sentiment immortel, d’un amour spirituel suprême, au-delà de toute
souffrance. Un éveil parfait à l’immortalité de l’amour et des âmes, sur les
sommets enneigés de l’Himalaya éternel. Himalaya, terre immortelle des
neiges, terre sacrée de mon âme.

Doux rêve de liberté

Les lumières vives, dans la nuit, inondent vos connaissances.Princesse


esclave adorée, reine pharaonique de la magie! Comme un aigle volant
dans le ciel, vous aimeriez pouvoir voler, et dans des contrées lointaines
germer l’ancienne semence de votre peuple. Même si votre aigle dans la
nuit, blessé par la peur, ne peut arracher ce désir avec votre propre lance,

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vous, dessinez des ailes dans ce désir, avec une griffe ferme vous atteignez
le bison blanc, dans votre fuite. La sagesse ancestrale que vous avez
héritée de votre grand-père, à travers votre sang ardent, court la dignité de
tout un peuple. N’oublie jamais la liberté! Quel doux rêve! La liberté
d’imaginer un bison blanc dans votre ciel! Jamais plus tu n’auras autant de
courage, tant de coups dans l’inconnu, comme ce calme silencieux qui
absorbe les petites lumières du monde, d’illusion et de fantaisie. Voulant
vous approcher, avec des pas de géant, vous verrez comme tout s’échappe
de vos mains. Les souvenirs de votre enfance, tant désirés et oubliés,
seront couverts d’une brume ténue et fragile, jamais imaginée. Et le transit
fugitif vers une maturité effrayante, en une seconde, disparaîtra
dangereusement dans le trou noir de l’abîme existentiel. Avec une vitesse
infinitésimale, vous imaginez le rêve du futur, vivant le présent présent,
au-delà de votre demeure immortelle. Mais ces pensées faibles, ces rêves
enivrants de bonheur, seront loin, parce que des milliers de frontières et de
clôtures pavées empêcheront leur portée. Les moments heureux, les
morceaux de vie ressentis en harmonie accompagneront votre solitude et
votre joie, dans votre douce marche vers la lumière. Ces sentiments
fluctuants auront une ressemblance frappante avec la flamme qui va
s’éteindre. Lorsque vous ressentez le contact de la vie, l’air même que
vous respirez, vous vous trouverez. Dans ces moments éternels, la magie
aura un sens dans votre douce existence humaine. Et vous crierez aux
dieux de l’Olympe: C’est moi! Doux ange lumineux, plein de liberté, dans
la plénitude de l’univers éthéré! Et votre joie restera exaltée, dans les
sourires du mystère. Et vos câlins doux, avec les dieux célestes, se
souviendront éternellement, tandis que vous roulez à travers la
constellation de Persée. Vous allez naviguer entre deux cultures, Est et
Ouest, mais vous respecterez la terre qui vous a vu naître, pure et
innocente. Vous allez essayer de vous cacher des ennemis impitoyables,
qui vont outrager votre mémoire et votre demeure la plus intime, en
changeant constamment leur identité. Mais la date cruciale approche
maintenant. Et quand vous atteindrez votre immortalité désirée, vous
régnerez avec cet immense bouclier de lumière. La lumière de ton atman te
protégera du mal des anges déchus. Vous porterez des vêtements en
lambeaux, tachés de sang ardent pour leur cupidité et leur égoïsme cruel.
Du sang versé pour vos paroles incertaines, pour vos insultes impitoyables
envers votre pauvre âme. Mais vous serez toujours la reine bien-aimée de
l’Olympe. Une muse inspirante, rappelée par le cœur des poètes. Une
douce muse, éternellement tatouée, dans la mémoire historique des
sentiments de votre peuple. Les gens déjà libérés de leur servitude

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éternelle. Peu importe combien ils vous maudissent, et vos ennemis vous
humilient, vous serez toujours aimé par ceux qui vous ont sauvé des griffes
cruelles des tigres Kulokutangyan. Mère, adorée et aimée, n’ayez pas peur
de l’oubli. Ce sera votre douce mare; votre paradis lointain et perdu, de
vanités aveugles, de ressentiments et de faux égoïsme. Vous allez forger la
Grande Fraternité Blanche, avec vos peines et vos légers soupirs. Et vous
jurez de sauvegarder l’harmonie complète et la fraternité de tout l’univers
éthéré, de toute la Voie Lactée. Les anges choisis de la lumière reposeront
dans le giron de la paix cosmique et incandescente. Oubli bénie, j’oublie
que cela protégera ta conscience, au-delà du destin et de la tristesse triste.
Vous resterez à l’abri des serpents, des hochets, qui empoisonnent leurs
coeurs pauvres et impitoyables avec des insultes. Des racines millénaires,
de vieux chênes sacrés, vont absorber leur poison, macéré dans des bols
d’or par le vieux chaman du village. Et tes larmes d’argent arroseront les
fleurs, flétrie, tu semais dans ton beau jardin secret. Les licornes et les
elfes blancs viendront soulager vos douleurs et vos larmes pour la triste
absence de votre bien-aimé. De la douleur et de la souffrance, vous serez
sauvé pendant longtemps, jusqu’à ce que votre peuple soit libéré de
l’oppression cruelle. De l’oppression, de l’esclavage éternel et de
l’humiliation. Et vous vous souviendrez de l’horreur de tant de trahisons
pour ne pas permettre qu’une telle tentative contre votre dignité soit
répétée. À la fin de la lumière, vous verrez comment la liberté est
invincible dans l’immortalité. Les mensonges désespérés, et les
cauchemars de cette dure réalité, vont tourmenter votre esprit perdu. Ton
esprit est perdu et absent dans l’ineffable supraconscient. Vous tirerez des
troupeaux de loups et de pumas, de la forêt enchantée, dans vos délires de
rêve. Et le secret caché de la licorne sera révélé, par les limites célestes.
Vous parlerez, avec de douces paroles, aux détachés, aux absents, aux
étrangers, aux disparus dans les mers de leur vie battue, aux perdus et aux
abandonnés, dans les mers de l’oubli éternel. Et toi, maman, tu souriras au
ciel, aux mers infinies d’argent, avec tes lèvres nacrées, peau de pêche
douce. Mère, sourire de mes cieux. Mère, étoile des mers…

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Amour, larmes d’argent

Les boîtes imaginaires garderont vos sentiments profonds, dans un lutrin


d’ébène et d’ivoire. Et dans la crise la plus mal connue, vous allez
construire votre humble demeure, triste et douloureuse. Vous reviendrez
avec amour au palais enchanté, et vous percez, avec vos yeux verts et
avides, les murs de pierre érodés. Vous allez démolir toutes les frontières,
sans banaliser votre fragile mémoire. Avec tes larmes d’argent, tu
tremperas des milliers de consciences. La conscience immergée dans
l’inconscient éternel, de la réalité existentielle. Les serpents d’été
navigueront, à la dérive, dans la mer de vos rêves redoutés. Ils tatoueront,
dans votre peau sombre, des mots de feu interdits, des mots insaisissables
interdits. Et ton prince adorera l’amour de son amant bien-aimé, pendant
que le feu de ton cœur s’échappe. Échappez à votre feu, votre amour, dans
de douces larmes d’argent. Échapper à la recherche d’un autre lit fleuri, où
reposer votre flamme. Flamme d’amour, flamme de feu faiblement éteinte.
Tais-toi, elle s’enfuit en larmes d’argent, à la recherche d’un autre arbre
qui abrite son âme. Et tu écriras ton histoire avec de l’encre rouge sang, à
la manière des nuages ​blancs. Histoire, sang chaud et chaud d’un peuple.
Sang brûlant qui court et déchire les entrailles, les racines profondes de
votre histoire la plus sacrée. Courez pour la sève de vos veines et de vos
peines, pour la sève et le sang de votre peuple. Peuple essénien du désert
de Judée. Mers des cieux, les soleils se réveillent. Levers de rubis, ciels
d’ambre. Beaux reflets de cuivre et d’argent, dans la vallée de Jezreel.
L’arbre de l’amour sacré

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Réveille-toi à l’amour, cœur essénien! Réveillez-vous au soleil levant sur
les rives de la mer Morte! Les rêves brûlants dilatent les pupilles dorées et
les coeurs dans la ville des palais endormis. Rêves d’or, parmi les branches
d’oliviers anciens, sous le chêne de Manre. Et dans votre coeur, calme et
blessé, vous récitez ce poème significatif: Un pardon qui n’existe pas. Toi,
enraciné dans la vanité. Comme un arbre avec ses branches, vos feuilles
donnent la liberté. L’heure ne vient jamais. Les branches ne sont jamais
taillées. Ceux-ci continuent de croître jusqu’à ce que vous atteigniez votre
âme. Éternellement, âme rayonnante et dorée. Mais un jour, tout est fini.
Le petit arbre meurt avec ses feuilles et ses branches. Il meurt, de douleur
et de rage. Il meurt, d’une tristesse amère oubliée. Il meurt lentement avec
ses feuilles et ses branches millénaires. Tu as oublié de l’arroser avec ton
amour le plus sincère. Pauvre arbre sacré! Votre immense vanité le
déchire! Ses feuilles tombent, lentement, tandis que l’amour s’échappe.
Échapper à la recherche d’un autre arbre, où reposer votre âme. Son âme
amoureuse et ses larmes brisées d’argent.

Sagesse du silence

Vous écoutez la sagesse du silence endormi, du silence muet, dans votre


refuge tranquille et paisible. Des silences qui étouffent vos expériences,
vos entrailles et vos racines millénaires. Vous savez que la vraie vérité, la
vérité absolue est dans votre nom secret, la liberté. Liberté de voler, de
naviguer dans les océans de lumière, de pleurer dans les cascades de
cristal. La liberté de tomber amoureux de millions de cœurs, de cœurs
d’humilité éternelle.Humilité, charité et compassion, vous apprendrez dans
le silence ineffable, chemin du désert. La liberté qui ne vous permettra pas
d’être empoisonné par l’hypocrisie et les faux témoignages, par les injures
et les tromperies. Vous entendrez des insultes contre votre nom, venant de
coeurs pervers et impitoyables. Ne les laissez jamais blesser votre énorme
lumière incandescente, ni votre esprit rêveur et libre. Et dans votre solitude
immense et vide, vous chercherez la compassion éternelle. La compassion
du Bodhisattva, dans la fleur de ton immense coeur. Coeur déchiré, brisé
en morceaux et battu, battu et mort, par manque d’amour. Fleur du coeur,

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ouvre tes pétales rouges au soleil! Dans cette solitude solennelle, à
l’arrière-plan, l’ineffable silence brisé. Et dans cette solitude subtile, avec
de douces mélodies internes, vous percevez comment ils s’éloignent
lentement, ces sons de silence endormis. Vous sentez comment vos
fragiles sentiments interdits se déversent dans l’oubli éternel. Vous sentez
comment vos pensées les plus amères et votre plus triste oubli
disparaissent de votre esprit. C’est une solitude choyée, recherchée par ton
âme captive. L’âme profondément déchirée, blessée par les peurs, par les
souvenirs labyrinthiques d’un passé fragile. Âme fragile, blessée par le
manque d’amour envers votre propre être intérieur. Alma désolé par la
non-acceptation de sa propre existence humaine. C’est une solitude
trouvée dans le présent éternel. La solitude de vos propres rêves et désirs.
Des rêves mystiques qui reflètent l’inconscience crépusculaire de la vie.
C’est une solitude retrouvée, entre deux vies, qui resurgit comme le
phénix, parmi les cendres. Solitude parfumée, parmi les cendres
aromatiques de l’encens sri sai flora. C’est une solitude solitaire dans le
monde du silence. Silence, monde de beaux sons… De beaux sons, cachés
entre deux existences, entre deux vies secrètes. Des sons qui coulent
lentement, lentement, à la pure lumière de cette réalité existentielle. Des
sons diaphanes d’oubli éternel dans votre mémoire. Les sons doux sont le
refuge de votre paix et du feu de votre propre feu intérieur. Les sons
subtils sont des fantaisies printanières semblables à des rêves, de la
musique ancienne avec une saveur de métal. Les sons doux sont des
cascades fraîches de pluie, de beaux cristaux de l’essentiel. Les sons de
mantras sont des cristaux hyalins dans l’atman. Om Namah Shivaia! Arc-
en-ciel de lumières brisées, fines éclats de cuivre et d’argent, avec l’aube
rubis et le ciel d’ambre.

Tu vas te déshabiller ton coeur

Vous resterez prudent et serein, devant tant d’agonie et de misère, sachant


que vous ne posséderez plus jamais votre essence humaine, mais la divine.
Les éclaboussures de violet parfumeront vos nuits vides, en se souvenant

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de votre histoire sincère. Histoire aimée et aimée par la fille de la lune
bleue. La lune bleue qui brille… Vous libérerez d’anciens groupes
ethniques, peuples et races, pour avoir une perspective de l’immense
dignité humaine. Vous vous étirez, à l’aube, pour calmer votre âme avec le
son du silence, du silence infini dans les montagnes enneigées. Avec la
tranquillité et le calme, votre conscience équilibrera votre harmonie. Et
vous chercherez les racines profondes de votre intense agonie. Et quand la
pleine lune approche, dans la nuit profonde, vous contemplerez le cygne
argenté qui vole à côté des autres étoiles. Volez, avec ses ailes planifiées,
dans les ombres de la douce immortalité humaine. Vous entreprendrez un
long voyage jusqu’à l’oracle de Delphes pour obtenir la pierre sacrée. Et
avec ce calme, votre calme et votre âme, vous atteindrez la douce éternité
rêvée. Vous adorerez Amon, dans son sanctuaire sacré, en restant captif et
esclave sur le chemin des nuages ​blancs. Esclave de ton fragile oubli, à
l’intérieur de l’atman tu seras un esprit libre, immergé dans l’essentiel.
Oublié du cristal, miroirs d’argent immortel. Pendant ce temps, dans
l’oasis de Siwa, de nouveaux mirages magiques, mirages de rêves dorés, se
forgeront dans le jardin de votre règne. Rêves d’étoiles magiques, ombres
tendres de nostalgie, d’espoir. Vous vous réincarnerez librement, comme
une mouette blanche, après avoir été une reine pharaonique dans
l’ancienne Mésopotamie. Fierté et arrogance cachés, ensemble seront
combinés dans un shaker solide. Doux shaker, attachant, pour élever les
fondements du New Age. Mais le “sans nom” ne peut jamais dépasser les
limites fixées, en respectant les dieux des océans enchantés. Frontières
marquées, marquées par le sang et le feu, avec des traces et des tatouages ​
de henné, par votre douce bien-aimée. Des temps difficiles viendront, des
temps de libération. Vous essaierez de survivre à l’horreur de la
possession, des désirs, des attachements, de la vanité, de l’orgueil et de
l’esclavage terrible. Vous apprendrez à survivre dans le monde de
l’incompréhension. Vous apprendrez les états de votre esprit, votre
conscience et votre essence humaine, dans la jungle de la déraison
éternelle. Vous allez apaiser l’agitation de votre esprit, des sons verbaux
féroces et des excès cruels, en récitant des mantras doux et poétiques
Sanscrit Vous allez apaiser l’agitation des mers de votre esprit, en reposant
vos odes poétiques dans la Liberté Mère. Vous allez apaiser le tourbillon
turbulent de vos mers, de pensées agitées et de faux avatars. Tu fermeras
tes paupières, subtilement, quand tu rendras la paix à ton trône éternel. Des
échos lointains et lointains naîtront, comme des sirènes bleues douces,
d’une image céleste, dans la forêt enchantée. Vous déshabillerez votre
cœur pour vivre à la surface de votre peau, en ressentant et en souffrant.

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Vous allez vous retrouver épuisé, épuisé et essoufflé, essayant d’échapper
aux entrailles profondes de la terre imaginaire. Vous-même, absorbé, vous
nourrirez de l’amour infini des âmes jumelles, pendant que vous
hibernerez dans l’éternel hiver méridional. Vos pieds voleront, agités et
douloureux, dans votre longue marche à travers les ombres de l’abîme.
Vous vous sentirez seul, vide et attristé. Pauvre vagabond de la vie la plus
austère, de la vie la plus sentie et la plus souffrante. Quand vous
remarquerez le détachement des autres, ce qui génère votre comportement
sincère, les mots prononcés par vos lèvres, scellés par le feu, seront
tristement assourdis. Ils seront réduits au silence et maudits par la clameur
générale. Vos ennemis cruels imaginent des fantômes, de faux mirages,
dans vos belles chambres, en niant vos propres mots gâtés. Les pots de bile
et de sucre amer seront les meilleures offres que vous recevrez sur votre
lune de miel de rêve. De grandes incrédulités et des mensonges vont
dominer, faire une apparition lorsque vous vous souvenez de vos souvenirs
vifs. Mais ne craignez pas l’opinion du grand prêtre, il ne vous consacrera
que ses chants et ses psaumes célestes bénis. Les femmes, vêtues de noir,
seront solidaires de votre torture, de votre vain oubli et de vos larmes. Et
votre silence, assourdi, deviendra une ruée de soleil et de lune, rappelant
les lilas violets de votre jardin secret. Et vous trouverez votre essence
immortelle, dans un état de stupeur spéciale. Ce sera un doux rêve
hivernal, où vous trouverez enfin votre douce immortalité. L’immortalité
dans un état de conscience universelle, dans une renaissance à la lumière
d’une nouvelle réalité.

Le temps deviendra ce que tu veux

Le temps deviendra ce que vous voulez, ce que vous désirez le plus et ce


que vous désirez. Dans votre première existence, la plus ancienne et la plus
éloignée, vous avez eu un environnement hostile, un environnement
compliqué et difficile. Mais maintenant que vous êtes une âme libre,

46
colombe blanche, vous serez en mesure de vivre immensément heureux,
heureux de votre douce existence. Tandis que les autres se vantent de leurs
actes, pleins de mal et d'inhumanité, vous serez cependant discrets et
humbles, dans votre douce et paisible éternité. Comme vous possédez le
don divin, de vie et de fidélité, vous allez émettre un discours inoubliable,
avec une grande lucidité et dignité. Vous serez proche des pauvres en
esprit et sans défense, au-delà de toute contrariété. Et dans votre fragilité
éternelle, ils transformeront votre demeure en un donjon froid, sans pitié.
Mais toi, tu sauveras des griffes maudites, de l'esclavage, de toutes les
races humaines. Et vous serez un sauveur d'âmes, plein d'espoir. Vous
contemplerez, avec inquiétude, l'envie et les mensonges autour de votre
famille bien-aimée. Mais personne ne vous blessera, ni ne nuira à votre
nom ou à votre âme entière. Beaucoup se perdront et, dans la dérive
obscure, ils seront submergés par la peur, l'agitation et le détachement
ignoble. Mais vous, femme, chère et désirée, éleverez votre voix, douce et
calme, aux dieux du Times. Et dans le remorquage ardent, une rafale de
vent chaud passera dans votre peau, chaude et brune. Ton esprit plein de
lumière incandescente, doux et paisible, conquérra les étoiles les plus
lointaines de toutes les galaxies et de l'immense Voie Lactée. Et ce sera un
instant figé et congelé, éternellement, dans la mémoire historique de votre
peuple. Peuple essénien, peuple élu dans la ville hébraïque, à Qumrân.
Fille de la lumière et de l'esprit de vérité, vous volerez, subtilement, avec
les vents indomptables du désert. Vous allez vivre une immense et belle
Khayma à Djibouti. Khayma que tu soulèveras avec de la sueur et des
larmes de sang. Voyant la mort prochaine, en attente, éternelle et
silencieuse, vous volerez comme un aigle d'or, au-dessus des dunes de
terre cuite de votre désert bien-aimé. A Djibouti, vous pourrez admirer les
papillons exotiques de votre jungle africaine sauvage. Et les muses
d'Olympe, filles du dieu Zeus et Mnémosyne, vous apprendront tous leurs
arts les plus précieux, dans les nuits étoilées sans fin. Les gens esséniens ...
des poètes de lumière blanche, dans l'art doux du mot. Coeurs esséniens
immortels, guérisseurs ineffables du feu éternel de l'esprit. Enfants du
soleil survolant les dunes dorées du désert, dans les réverbérations intenses
des nuits irisées. Village de l'illuminé par Shamash, dans la ville de Beit
Shemesh, "Maison du Soleil Levant". Peuple essénien, aimé et adoré, dans
le désert ocre de Judée, sur les rives de la mer Morte, à Qumrân.

47
Voyageur de l’aube

Vous serez un voyageur de l’aube, pèlerin immortel, dans les chroniques


annoncées des anciens manuscrits égyptiens. Atalanta vous harcèlera dans
votre attente éternelle, dans votre aube éternelle, dans le chemin des
nuages ​blancs. Les esprits de la lumière blanche hacinarán dans les terres
hantées et enchantés par les vents de l’Égypte. Et les meutes de loups
s’approcheront, prudemment, dans la chaleur des feux follets de vos êtres
chers. Vous serez criblé du moustique blessant, tigre d’Egypte. Et leurs
piqûres mortelles vont creuser dans votre peau; dans votre peau, sombre et
chaud. Vous resterez prisonnier du samsara, dans une prison froide et
dorée de l’esclavage humain. Vous serez une chrysalide papillon blanc, sur
le Chemin Octuple du Nirvana. Erato, votre prince bien-aimé, exalté par
les dieux de l’Olympe, n’aura jamais à craindre votre oubli, ni votre propre
amour captif. Et votre secret d’amour sera scellé, caché dans les
sarcophages de la nouvelle nécropole gelée, dans l’Egypte ancienne. Sur la
route de l’immortalité, vous entendrez les sanglots de votre petit-fils, dans
les nuits luminescentes d’une terreur excessive. Et tes douces larmes,
essuyées, gâchées par ton amour emprisonné et interdit, éveilleront la
conscience des anges noirs déchus. Pauvre enfant blessé, les anges divins
criront au ciel. Pauvre enfant blessé, lacéré par la douleur la plus déchirée,
par les douleurs et l’essence de son oubli redouté. Et il va se balancer
exténué, dans tes bras chauds, chauds comme des feuilles d’ashoka
argentées, comme des rayons topazes dans l’abri tendre de ton amour le
plus lent. Ses larmes d’argent, gouttes de pluie fine, siffleront aux vents du
Sahara; remplissant la patience bénie des gardiens du jardin défendu. Des
larmes d’esclave, de rivières d’argent, vont tremper ses joues légèrement
rosées. Larmes d’un enfant, larmes du monde, à la recherche de fleurs et
de lumières, dans les profonds océans de miroir et de cristal. Mers de
diamant pur et de métal, océans de cœurs de cristal tendre. Des mers de
ciels transparents, où les amours des esprits libres germeront vers une
douce immortalité. Les ronflements du grand ours blanc révéleront vos
secrets cachés, parmi les mélodies des âmes et des rivières, parmi les arcs-

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en-ciel étranges. Les secrets de l’amour caché échapperont aux cieux, aux
constellations suprêmes de Céphée et de Persée. Ils déplieront leurs ailes
hyalines, comme des aigles libertaires, comme des éventails blancs
soulevés au vent de votre désert. Dans la nuit des chauves-souris, Erato
vous racontera des poèmes d’amour infinis, maman, sa belle adorée
adorée. Et la transmigration de votre âme sera scellée et cachée, dans les
sarcophages de la nouvelle nécropole gelée. Pendant ce temps, Mióstenes
gardera l’histoire de la transmigration de votre essence immortelle, dans
des tombes protégées par des sables mouvants et des bruns. Et votre âme
immortelle, dans ce lieu céleste, contemplera toute la vérité interdite de
l’essence cachée et intelligible. Les quatre éléments réels: l’eau, le feu, la
terre et l’air, vous protégeront, mère, adorée et aimée, de vos ennemis
perfides. Et ton âme, déjà calme, voyagera librement dans deux coursiers
blancs ailés pour se reposer dans l’ombre de l’oubli quotidien. Vous serez
le voyageur de l’aube, immortel pèlerin aigle, messager des temps
immémoriaux sur le chemin ineffable de Moksha, au Nirvana. Et ton esprit
déjà calme, apaisé, rêvera d’un monde plus humain. Un monde lointain,
dépouillé et distancié, de l’attachement, de la vile trahison et de la
déraison. Un paradis spirituel éloigné de la trahison et de la tromperie
cruelle. Les tourbillons éthérés engloutiront sa vanité fatale et sa fierté
autoritaire. La fierté mortelle et la vanité excessive du monde matériel.
Vous allez chanter des chansons à l’univers céleste, des chansons
sanscrites, pour apaiser les esprits des dieux Zeus et Mars. Et ton contact
spirituel,avec les états lumineux du mental, tu sentiras la déchirure des
attachements, dans ton âme douce et immortelle. Immortalité divine,
libération suprême excessive. Pendant ce temps, le froid froid est cloué,
vilément, dans les entrailles les plus sacrées de la terre promise. Des
sentiments cachés de passion débridée, évasion vers les sommets enneigés
de l’Himalaya éternelle. Passion rouge des amours subtiles, des amours
esséniennes, sous les cieux indigo d’Asie. Passion débridée, inconnue dans
l’ancienne ville hébraïque. Passion des amours immortelles, des temps
ancestraux, immémoriaux. Et dans le présent éternel, vous cachez le secret
de la fleur de votre passion. Cacher vos sens les plus fragiles pour entendre
les doux sons de la forêt éternelle et interdite. Des sons parfaits et beaux
apaisent, et calment, les vents tremblants de ton âme de lumière blanche.
Agité était votre essence, dans une mer infinie de tempêtes de sable. Et
dans le présent éternel, serein est votre essence, pour percevoir la douce
brise des vents, dans le désert de Judée. Les vents indomptables touchent
les cœurs purs, entre les couchers de soleil et les faux mirages. Les vents
du désert caressent, avec tendresse, ton infini amour immortel. L’amour de

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la fille du ciel, de l’épouse du vent, l’amour d’un coeur essénien. Désert
d’amour tranquille, amour du feu sacré. L’amour des instants sublimes,
des instants éthérés, qui fondent et brûlent, comme les couchers de soleil
intenses, au Cachemire.L’amour, lent et calme, comme des ombres de
lumières et de rêves, entre de tendres éclats de soleils, entre de subtils
parfums de fleurs d’oranger blanc. Et dans les orages du désert, tu entends
des sanglots, au loin… Des sanglots, de l’eau salée, trempant tes joues,
légèrement rosés. Et les âmes endormies sont agitées dans leurs rêves les
plus placides, pour entendre les gémissements et les doux sanglots de votre
peuple bien-aimé. Vous trouverez un soulagement mystique dans le
labyrinthe caché de votre esprit pèlerin. Un relief, ascétique et initiatique,
dans votre plénitude consciente complexe et pragmatique. L’esprit du
pèlerin, dans le désert de la vie. Voyageur blanc, messager dans le temps,
depuis le début de la Genèse, depuis l’origine de l’univers, depuis l’arbre
sacré de la vie.

Vents de liberté

Dans les pyramides de Chéops et Micerinos, les moines des médias, et les
ascètes, ils porteront des tuniques blanches, faites de coton et de lin. Des
tuniques blanches trempées de sueur froide et des larmes d’oubli clair.
Larmes de sang versé, par la souffrance intense de l’homme et l’oubli
éternel. Avec leurs supplications, ils ouvriront les portes scellées de la
voûte céleste, pour libérer de l’oppression les gens asservis. Des gens
asservis par des serpents venimeux, symboles sacrés des pharaons

50
malfaisants. Et les serpents mordront, cruellement, les pétales rouges de
votre esprit. Et crache, vilainement, sur les cicatrices de ton cœur, en
pillant les trésors les plus profonds de ton bien-aimé. Les toits et les murs
de votre habitation retentiront, avec le clic-clac de l’horloge. Horodateur
immémorial. Temps immémorial et immortel. Les lions et les léopards
tigres rugiront violemment, pour attraper vos rêves, vos rêves pleins de
charme. Ils rugiront, captifs et prisonniers, enragés d’envie et de haine,
dans leurs cages enchaînées d’or et d’argent. Argent, pourri et vieilli, au
petit matin, tristement captif. Captive et endormie réside la conscience,
dans la mémoire libertaire de votre peuple. Les gens asservis vilement sous
le joug égyptien. Village de papillons blancs et de belles fleurs
d’Alexandrie. Clignant les étoiles, celles-ci signaleront votre destin; ton
vrai destin et ton chemin vers la lumière blanche, vers la demeure céleste
et immortelle. Les cœurs de rythme ne cesseront pas de battre, par le
tonnerre de la fureur; Fureur des dieux, créateurs de la guerre entre frères.
Entre les peuples, ils se battront, à travers les siècles, sans pitié, sans
écouter les chants des anges divins. Et vos cils tomberont épuisés, épuisés
par une attente si cruelle, dans les réverbérations des aurores boréales.
Aurores boréales, durant l’été austral. Vous ne craindrez pas l’oubli, ni vos
ennemis cruels. Tu resteras toujours protégé, par le bouclier divin des
dieux de l’Olympe. Ils vont laver les labyrinthes de votre mémoire, avec
l’eau de la source, sacrée et hyaline. Votre âme blanche brillera de hyaline,
attirera, en souvenir de bons souvenirs, votre innocence perdue. Et votre
prince bien-aimé gardera la fidélité à votre existence immortelle, au-delà
de l’éternité, au-delà de la réalité indescriptible et pragmatique. Avec
l’aloe vera, la myrrhe et l’encens de la flore sri sai vous nettoierez votre
aura blanche, votre aura pure, immaculée et éthérée. Stupéfait, pour votre
passé orageux, vous allez supplier les anges gardiens de vous envoyer un
signal pieux, un signe miraculeux. Vous devrez nettoyer les ténèbres de
votre vie, purifier le corps éthéré de vos attachements intenses. Vous allez
vider votre esprit de concepts, dans une douce rivière, entre doux rêves.
Il n’y aura pas de danger, vous serez le propriétaire de votre propre vie et
vous choisirez d’être libre, comme une colombe au vent, dans l’immensité
de l’univers éthérique. Vous ne réprimerez pas les joies des cascades
intenses, ni les rivières calmes des pleurs. Vous serez éternellement libre,
comme la brise des océans, comme les vagues cristallines des coraux
africains. Pendant ce temps, les coursiers noirs s’éloigneront, galopant à
travers les montagnes lointaines du miroir et du cristal. Et sur leur dos noir
de jais, ils porteront le poids du joug de votre samsara, de votre souffrance
intérieure. Quand les pluies inondent votre demeure, imprenable et captive,

51
votre amour guérisseur transmutera l’agonie de vos êtres chers. Il
transmutera la douleur de l’esclavage, en mana exquis et riche miel de
fleur d’oranger. Et ils transformeront les couleurs grises en une solidarité
arc-en-ciel. Dans le chemin lumineux, il y aura des feux fugitifs,
d’immenses sécheresses, des reflets argentés du désert de la vie. Et vous,
vous sauverez la terre promise, avec les pluies et la rosée de la vie. Rosée
de vie qui amènera Tefnout, déesse lionne de l’Ancien Empire. Souvenez-
vous de votre ville bien-aimée le jour de votre naissance. Des souvenirs
innés du désert de votre vie, de beaux éclats d’aurores claires. Levers de
flèches d’or, dans votre beau coeur endormi. Une aura bleue argentée, des
fils entrelacés de coton fin dans le subconscient. Vents d’arômes lointains,
arômes magiques d’encens oriental, jasmin de lavande et fleur du Népal.
Vents, fines breloques d’argent, entrelacs d’immenses chaînes blanches,
pour la mère Liberté. Liberté d’un peuple esclave. Peuple essénien, peuple
élu au sein du peuple hébreu, sous le ciel bleu doucement irisé, sous les
montagnes enneigées, sous le ciel étoilé de l’Asie. Pendant ce temps,
inconscient des rumeurs et des légendes, vous bercerez votre enfant tant
désiré dans vos bras. Fils attendait et attendait, pour ce peuple vilement
asservi. Asservis par les pharaons, qui bercent et cachent leurs péchés les
plus amers. Péchés, amertume de l’obscurité absolue de la vie. L’obscurité
infinie de l’abîme infernal. Et sa main sombre sera un guide, fidèle
conseiller, dans la jungle noire de la misère la plus profonde. Les
superstitions ancestrales égareront votre mémoire et envahiront l’univers
de la vie avec des principes et des valeurs morales. Fraternité, égalité et
austérité, valeurs morales essentielles de la Grande Fraternité Blanche,
dans les monastères de Krmel et de Qumrân. L’art du doux mot du peuple
essénien. Mémoire collective d’un peuple, beau sourire choisi dans
l’univers. Brille dans l’immensité des océans transparents, dans les nuits
étoilées de velours satiné. Du désert des Vents on loue des mots avec de
beaux sons: Paix, gratitude et vérité. Paroles sacrées d’un peuple ascétique.
Beaux sons du printemps, de la musique ancienne et des fantasmes avec
une saveur de métal. Des sons doux, des cascades printanières fraîches, de
beaux cristaux d’essentiels. Des sons de mantras, des cristaux hyalins dans
l’atman. Yesus, Yesus! Om Namah Shivaia! Aissa, Aissa! Arc-en-ciel de
lumières brisées, fines éclats de cuivre et d’argent, aube rubis doré et ciels
ambrés. Sons dans le silence couché d’un peuple humble et initiatique. Des
gens d’esprits libres volant, comme des faucons immortels, vers les rivages
de la mer Morte, vers le désert de Judée. L’esprit cananéen du peuple
essénien s’échappant librement, au-dessus des sommets de Juda, vers la
vallée du Jourdain, vers Beit Shemesh, «ville éternelle du soleil».

52
Terre en souffrance

Et dans vos ablutions quotidiennes, à l’aube du Jourdain, vous trouverez la


sagesse ancestrale de l’Être Suprême. Ápeiron, d’où tout est né, d’où tout
procède, dérivera votre essence, dans un instant. Moment statique,
imprévisible. Imprévisible et invisible aux yeux de l’aigle rouge, mais pas
aux yeux de la liberté des rêves. L’existence est éphémère, car ce qui
existe en un instant, l’instant suivant cessera d’exister, dans une
transmutation perpétuelle à l’immortalité humaine. La sensibilité restera
intacte à la surface de la peau. Les fleurs de velours, l’orange amère et les
bâtons de cannelle, seront une illusion hypnotique de vos sens perceptifs et
délicats, dans les limites de la réalité pragmatique. Au-delà de votre
existence, vous apprécierez le bien sur le mal, la bonté et l’humilité, au-
dessus de la souffrance et de la douleur. Vous apprécierez de prendre des
décisions, même plus, quand Zénon réconcilie vos pensées irrationnelles,
sur les guerres entre frères de sang. Vos ennemis seront proclamés dieux,
dieux terrestres banals. Pendant ce temps, votre peuple restera captif, dans
les racines profondes de la terre qui souffre. Terre douloureuse et
souffrante… Encre rouge de sang, répandue sur les vieux papyrus et les
manuscrits esséniens de la Mer Morte. Encre rouge tatouée sur les âmes,
dans les cages dorées de l’Est éternel. Le Suprême Nous, l’essence divine
de l’univers, fera sortir vos ancêtres de l’esclavage, quand la nuit des sorts
éthérés arrivera. Mais votre nature, subtile et désincarnée, vous empêchera
de ressentir la douleur, et l’humiliation coulera dans votre inexorable
mémoire. Sous le joug de la souffrance, vous avez dénoncé sa grave erreur
devant le tribunal de l’univers céleste, mais personne n’a donné crédit à

53
vos douces paroles. Des mots tendres, des caresses divines, pleines de
sentiments et d’émotions contenues. Ils étaient des serpents empoisonnés,
dévoreurs d’énormes tragédies humaines. Tragédies d’ambition aveugle et
de renommée excessive. Ils sont nés comme des anges déchus du ciel qui
aspiraient à l’immortalité. Mais vous ne pouvez jamais sentir cette douce
immortalité dans votre chair ou dans votre peau, comme vous le sentez;
dans chaque souffle d’air que tu inspires et expires, à chaque instant du
battement de ton sablier. Horloge silencieuse, miroir de rêve en verre, dans
le monde subtil du silence couché. Ils ne peuvent jamais verser des
sourires divins éternels à la vie, dans les temps immémoriaux. Ils ne
verront que de loin une fausse réalité au-delà de toute mesure. Réalité qui
ne peut percevoir, ni vivre, dans son propre forum interne. Un monde vide,
manquant et sans amour, sera sa demeure éternelle. Un monde captif, à
peine libre, sera son abri immortel au cours des siècles. Les anges déchus,
sans nom ni pronom, faisaient leurs principales armes, méfaits et excès,
trahisons désespérées à l’ancienne. Ils ont créé des guerres et des conflits,
pour atteindre le pouvoir absolu, mais ont perdu leur dignité totale. Ils ont
perdu leur dignité et leur volonté, vous laissant blessés, meurtris et sentis,
avec leurs griffes les plus cruelles. Avec ses griffes acérées, faites de
dagues et d’aiguilles d’épines de roses blanches. Et dans la soirée profonde
de la Jordanie, guéri les plaies de votre âme avec des herbes baume de
Jéricho, les parfums de myrrhe et d’aloès vera. Et dans l’aube rouge, de
vos rêves violets, vous avez bu votre essence endormie avec des fleurs
parfumées à la cannelle.

Mère étoile du vent

Toi, mère, tu as senti que tu étais la fille de la lumière du soleil et de la


lune dans la constellation suprême de Persée. Amant doux de l’univers,
épouse divine du feu sacré éternel. Mère, belle rose du désert de Judée,
muse inspiratrice des dieux poètes de l’Olympe. Dans votre immortalité
divine, vous étiez la déesse indienne des aurores boréales. Et sur le
Octuple Sentier du Moksha, tu étais pétale de rose passionnée, entre
mantras sanskrit de métal, entre rebelles de soleils éveillés. Et votre
essence reste en sommeil, entre des harmonies célestes subtiles et subtiles,
entre une musique relaxante d’étranges étrangers. Comme une chrysalide
hyaline, avec un papillon iridescent, vous vous reposez, entre des lits de
fines draperies, entre des eaux calmes, entre de douces soies de velours
satiné. Vous avez embrassé l’esprit de l’arbre sacré du neem, pour purifier

54
votre aman intérieur de la saisie intense, de l’attachement, de l’orgueil, de
la haine et du désir. Dans ton univers ineffable, tu transmuais des brises de
vents chauds, des flammes violettes de feux de rêves. Vous avez transféré
votre conscience à un héron d’or, à un cygne d’argent, dans la clarté
matinale du jardin d’Eden. Vous étiez la lumière du printemps vers les
quatre points cardinaux, avec le soleil se levant, d’est en ouest. Maître
spirituel ascétique, coeur amant essénien, à Qumrân. Mère, tu étais tulku
compatissant, douce rumeur, comme l’eau d’une rivière calme, dans la
roue incessante du karma, dans tes multiples existences humaines. Âme
Bodhisattva, sur le chemin du Nirvana. Dans l’Egypte ancienne, vous étiez
une princesse esclave et une déesse pharaonique de la magie. Voyageur
infatigable, divin aigle rouge dans les temps immémoriaux. Et dans ta
douce immortalité, tu as dansé avec les vents de Shiva, pour créer de
beaux poèmes à l’aube, entre des chuchotements d’eau blanche. Les restes
de bijoux de lotus coulaient, comme des cascades de lumières divines,
sous les cieux éternels du Cachemire. Tu étais étoile du vent, fleur de lune
rouge, lis et rose, au crépuscule de mes rêves dorés.
Et vos rêves tant espérés ont éclaté dans une léthargie inattendue, pour
l’absence de votre fidèle amant. Tu n’as jamais pensé à oublier ta
présence, désirée et immortelle, dans l’éternel inconscient, parmi de belles
harmonies de bols en métal. Vous étiez l’Indien Nard de Béthanie, le beau
murmure du Coran, la lettre sacrée de la Mishna. Vous étiez purificateur
de nectar de bain, parmi de doux rêves de fleur d’oranger. Tu étais pure
essence, chercheuse de vérité. Et votre âme pure et immaculée voyagea
vers les vérités subtiles de l’atman, entre des cibles d’arcs spirituels et de
flèches, entre des vagues impétueuses de cristal. Des éclairs de lumière
blanche coulaient du cœur de la déesse Tara, comme des miroirs d’argent,
dans les nuits irisées de votre bien-aimé Himalaya. Tu étais un coucher de
soleil libre, entre des odes poétiques et des chants de sirènes. Vous étiez un
poète ascétique et un vagabond sans frontières. Vous étiez un faucon
pèlerin et un pigeon voyageur, dans la rivière tumultueuse de l’horloge
temporelle immémoriale. Vous avez senti la mer des vagues, entre les eaux
fines et les feuilles d’argent, sous les arbres sacrés d’ashoka, sur les nuits
lumineuses du Cachemire. Tu sentais la joie de la lune, entre de tendres
caresses de mots, entre des chuchotements chaleureux d’harmonies et
d’alléluias. Tu sentais la joie du soleil, le reflet des sources claires, entre
les douces amours et les tendres baisers spirituels. Des baisers irisés
d’argent, miroirs de feu sacré et de passion, sous l’immense lumière du
feu, imprégnés d’une chaleur et d’un amour immenses.
Dans tes yeux cristallins, reflets et miroirs de sourires divins. Des regards

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profonds et enchanteurs, des chemins et des fontaines de roses pures. Sous
les couleurs d’un ciel gris, vous avez senti des arcs-en-ciel luminescents,
dans une plénitude consciente… La plénitude blanche dans le présent
absolu! … Tu te sentais belle, rose et capricieuse dans ton lit fleuri. Vous
avez senti la luciole lumineuse, sous les lumières des étoiles de l’Est. Tu te
sentais comme une lune rouge, ivre de parfums d’océan, de fleur d’oranger
et de rose. Tu te sentais comme un jardin doré de lys en sourdine, parmi
des fleurs blanches de thym vert. Vous vous êtes senti comme un papillon
libertaire, une princesse rêveuse et une muse adorable des poètes grecs. Tu
te sentais comme une lune drôle et capricieuse, dans ton berceau de soie et
de satin fin. – Quelle est la profondeur de votre conscience énigmatique! –
réclamé les chardonnerets sauvages du jardin céleste. Vous pensiez couler
avec votre existence, par la falaise la plus raide, vers les mers de l’oubli
éternel. Toi, mère bien-aimée et adorée, tu t’es réfugiée dans ta chambre à
coucher, les bras étendus au vent de l’Egypte. Des rayons d’espoir verts
illuminaient votre demeure la plus sacrée. Floraison demeure, temple sacré
des étoiles de printemps fines. Soulagement ascétique de votre esprit, dans
votre plénitude consciente complexe et pragmatique. Votre esprit a
disparu, comme la brise du vent, dans un instant. Il a disparu entre les
rêves des étoiles de la nuit et les belles utopies. Rêve d’été tendre, mirage
d’or. Mirage, d’un désert de cristal, dans lequel tu transgressais des
sentiments inconnus pour combler cet immense vide de ta réalité
existentielle. Et au-delà de votre corps immortel, immergé dans cette bulle
céleste, vous avez projeté votre regard vers l’immensité. Dans le profond
coucher de soleil de vos rêves, vous avez senti votre cœur se dérouler dans
le vent de l’Egypte. Et dans l’aube énigmatique de vos rêves, votre cœur
était “lune rouge, lys profond et rose” de mes rêves interdits…

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Le sommet des vents indomptables

Au sommet de la Judée, dans Massada “Le sommet des vents


indomptables”, votre âme était prise au piège des rêves doux et perfides de
Morphée. Celui-ci, a envahi la grotte bleue de vos sentiments, essayant de
vous déconnecter de la réalité existentielle brute. Et éternellement, tu as
réfléchi sur ton bonheur suprême, sous l’arbre de neem. Vous ne pouviez
pas acheter un aperçu de son amour de complice, mais vous avez compris
que sa liberté était plus importante que votre propre bien-être. Dans votre
sphère personnelle, vous avez grandement respecté votre énorme dignité.
Dans votre moi, dans votre être intérieur, toutes les races étaient égales
dans l’immensité de l’univers cosmique. Vous étiez de différents groupes
ethniques, mais vous partagiez la même essence humaine. Vos attributs
étaient très beaux, et il était, en un instant, ensorcelé, enchanté de vos
beaux yeux déchirés, noirs de jais. Et avec vos cheveux bouclés dans le
vent, votre allure furtive ressemblait à une gazelle africaine, une tigresse
sauvage et exaltée. Vous aviez vos propres ailes, et vous avez volé vers les
plus hauts sommets. Vous étiez la plus belle de toute la ville, comme la
fleur de lotus qui embellit les lacs transparents et calmes. Vos psaumes ont
été proclamés par tous les comtés, même les plus éloignés des mondes
souterrains. Les entités spirituelles, qui ont vécu là, ont commenté votre
existence et vos actes les plus audacieux.
Ils n’oublieront jamais ton précieux nom, la liberté. La liberté poétique
dans votre âme de lumière pure, en tant que fille du soleil et de la lune.
Liberté de réciter les mantras sanscrits à la belle Mère Terre, dans les nuits
les plus calmes et les plus sereines. Des entités mythologiques, des fées
dans des voitures somptueuses et des licornes ailées, illuminaient votre
doux et beau sourire. Dans le lieu céleste vivaient les âmes les plus pures:
de beaux chevaux blancs, symboles de votre grande bonté. Ils vivaient en

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contemplant, comme ascètes, la vérité absolue et perpétuelle. Et dans les
ténèbres de l’abîme, ils montaient des chevaux noirs, symboles d’une
passion débridée pour l’univers infini. Mais par-dessus tout, la raison
régissait dans ce paradis céleste. En un instant, seuls les coursiers blancs
ailés ont pu descendre dans ce monde. Et leurs esprits se sont incarnés
dans de belles muses, filles de la race humaine. C’étaient des muses de
poètes grecs, muses libertaires, pour exalter la liberté dans le cœur
poétique du peuple. Ils ont partagé leurs enseignements avec leurs
disciples les plus fidèles, disciples de la vertu morale et de la justice
spirituelle. Leur amitié était si profonde qu’elle laissait des marques
indélébiles, tatouées sur le sable blanc et fin. C’était la valeur universelle
et immatérielle la plus appréciée pour sa fidélité. esprits subtils, esprits
incorruptibles de nature divine, régnaient sur le monde céleste jusqu’à la
venue des anges déchus. Ils ont choisi les futurs pères de la race humaine,
dans des groupes ethniques différents et différents. Quand le ciel rugissait
de flammes de feu intense, leurs yeux avides étaient allumés comme des
torches par la peur. Et ils sont descendus à travers le tunnel arc-en-ciel vers
la belle et douce vie. Leurs cris et des sanglots, car l’obscurité éternelle,
réveillées tous les peuples qui attendaient avec impatience son retour
magique. Ils ont cherché la perfection et la compréhension divine.
l’extension intelligibles des esprits, plus fragile et immortel outil utilisé
son sens de la raison, de choisir un monde meilleur. Un monde plus
humain, plein de sourires tirés, dans ses couchers de soleil violets, dans ses
ciels et ses étoiles lumineuses. Ils ont travaillé avec une liberté et une
sincérité absolues. Il n’y avait pas de murs, pas de frontières qui divisaient
les races humaines. Tous les êtres étaient égaux, dans ce monde idyllique
et onirique, doux frères de sang ardent. Possédant un courage et un
courage énormes, ils ont proclamé au vent le sens de l’égalité et de la
solidarité. Ils n’avaient pas peur de la mort, ni de trahisons cruelles. Ils
essayaient juste de coexister dans un plan de liberté métaphysique. Ils ne
connaissaient pas les chaînes de l’esclavage, ni les rayons tonnants de la
fureur des dieux. Et toi, maman, tu as émergé de nulle part, tu as émergé
belle avec tes cheveux bouclés et ta douce voix mélodieuse. Tu étais un bel
ange, plein de lumière argentée, qui éclairait mes yeux irisés de l’utopie
tant désirée. Avec ton esprit privilégié, tu as écrit de beaux vers poétiques,
des sonnets immergés dans des souvenirs ancestraux. Des souvenirs
enregistrés, avec des lettres de sueur et de sang, pour comprendre la
souffrance et la douleur souffrante du véritable amour. J’étais triste de te
contempler, dans les moments bas de ton existence, quand tes douces
larmes glissaient, caressant tes joues roses et divines. Les joues trempées

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par les rivières calmes et paisibles, de vos peines et agonies. Votre enfance
a été dure et douloureuse, vous avez bientôt perdu votre innocence à une
maturité effrayante. Ton sourire franc, pur et blanc, comme des nuages ​de
coton à l’aube. Tes yeux noirs, rebars d’étoiles dans l’aurore. Votre peau,
de porcelaine chaude, brillait sous le soleil levant d’Egypte. Sur le tapis de
terre cuite du désert, ta silhouette marchait furtivement, comme une douce
rose parfumée, capricieuse. Mère, vous étiez la déesse des mers, des
océans et des toits célestes. Beau, comme les fleurs printanières tendres.
Dès le début, transmutaste votre âme gazelle sauvage, héron esprit libre
volant au-dessus des forêts, colibri argent dans le royaume d’or de
Shambhala. Vous étiez, dans les autres royaumes existentiels: Hathor,
déesse de l’amour et de la beauté suprême; Isis, déesse égyptienne de la
magie; Ushas, ​déesse indienne de l’aurore. Quand la flamme a allumé la
bougie de mon cœur, attristée et fâchée, ta mère m’a embrassé avec
douceur. Tu me tenais doucement, sur tes genoux, pour embrasser mes
petits pieds et mes fines mains tremblantes. Et tu m’as bercé dans tes bras
chauds, avec l’odeur des bâtons de cannelle. Quels souvenirs agréables,
vécu dans ces moments doux! Vous avez toujours pris soin de moi, avec
détermination et vigilance. Vous avez instillé dans mon esprit, le sens le
plus plausible de courage et d’honnêteté. Avec toi j’ai appris à pardonner
sans erreur, mes ennemis les plus cruels. Le mot pardon l’a transformé en
un insigne et un drapeau blanc, balançant le mirage de votre horizon le
plus lointain. Borderline et sens de votre humble destin. Destination
aléatoire et captive. Vous avez fait de l’honnêteté une suprême valeur
suprême et un sentiment universel dans votre monde imaginaire, où
l’amour et la paix régnaient vraiment. Vous avez ressenti la nostalgie de
votre terre aride et rouge, de votre pays natal, mais bientôt vous avez
émigré vers un monde meilleur, à la recherche de la perfection la plus
absolue.
Vous avez juste prétendu être heureux, au milieu du désespoir. Désespoir
traître, tromperie et vaine hypocrisie. Vous avez tissé une toile d’araignée
dense, indescriptible, piégeant, dans votre petit espace de vie, pour vaincre
la haine de vos ennemis. Mais vous leur pardonniez toujours, ils ne
méritaient pas de mentionner un seul mot, à propos de leurs noms ou de
leurs pronoms. Pour moi, maman, tu seras toujours la princesse céleste,
mon soleil éclatant et ma lune brûlante. Et dans le présent éternel, vous
êtes ma vie et mon essence innée, à chaque instant. Vos yeux sont un
miroir fidèle, reflet de la beauté de votre âme noble, comme l’eau claire
des cascades, dans mon Himalaya bien-aimé.

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Fleur de Shambhala

Et vous aviez envie de trouver un nouvel homme spécial, après tant de


misères humaines trouvées. Dans votre recherche infatigable surgie de
nulle part, votre âme sœur s’est élevée, comme une fleur de passion, sur le
chemin de la lumière blanche. C’était un homme merveilleux et tendre,
petit, mais avec un cœur énorme, fier, mais courageux et plein de courage.
Tu étais jeune, attirante et souriante, la fleur de Shambhala était inconnue
et interdite. Mais en même temps, vous étiez une belle fleur désirée et
désirée. Et votre prince a récité des poèmes doux, des rimes d’amour en
votre nom, proclamant votre innocence perdue, votre innocence pure,
éthérée et captive. Mère, tu étais mon ange céleste, gardien de mes secrets
les plus indicibles. Mère, tu étais une muse inspiratrice de mes poèmes, tu
étais toute ma vie, et vrai. Et tout mon nouvel espoir, avec ton divin
sourire illuminé. Tu as ensorcelé, de tes doux yeux, le cœur des poètes
sacrés. Et votre sort fasciné dans la forêt enchantée, enveloppé l’aura et
l’énergie subtile avec un tourbillon de paix énorme et de détente immense.
Les sourires amoureux, dans la flamme de ton âme, débordaient dans le

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reflet des sources claires endormies, à l’aube de ton immense désert captif.
Et votre fidèle amant, profondément extatique, admirait votre beauté
divine, glamour, contenant sa passion infinie et infinie, débridée dans
l’univers éthéré. Mère, tu es restée impuissante, au fond de ton temple
sacré, dans une ambiance sans se sentir débordée. Vous avez réfléchi sur la
cruauté des guerres sanglantes, entre les frères opposés du même peuple.
Votre plus grande vertu était d’avoir les pieds sur terre et votre cœur sur le
toit des cieux éternels. Et votre justice et votre patience ont rempli de
bénédictions les mers célestes infinies. Dans le jardin d’Olympe, vous avez
oint votre peau foncée de musc aromatique et de fleurs sauvages, pleines
de senteurs boisées, subtiles et délicates. Et vos travaux et d’immenses
silences nuit, vous pétales macerabas belles orchidées roses et roses…
Huiles, d’or par le soleil levant, et embellissant hidrataban votre scellé
avec le feu, le sang et les lèvres brûlantes. Mère, tu étais l’essence de ma
propre existence. Tu étais un joyau du Nil, dans mon éternel moment, dans
mon univers infini, sacré et lointain. Vous avez médité avec les moines
bouddhistes et les lamas sacrés, dans le jardin des lotus blancs. En récitant
des mantras, vous vous rappelez de vieux moments et de moments de
retard. Tu sentais l’huile de rose et la vanille blanche pure. Des huiles
essentielles qui noyaient mes sens les plus profonds, dans le calme absolu
de ce vide profond. L’horloge du temps passait par tes yeux étranges,
devant tant de misère humaine. Et votre patience était pleine de sourires
ouverts aux rivières de la vie. La vie perdue par les chemins cachés de
l’obscurité la plus triste. Vous avez échappé au massacre le plus cruel, au
génocide sanglant et horrible contre la dignité humaine. Et dans votre
fuite, vous avez imaginé l’horreur des guerres et des difficultés humaines.
Transportant des bagages légers et légers, vous avez monté l’Annapurna,
dans le coucher de soleil solaire des aurores boréales. Et au-dessus des
vents glacés, vous avez marqué votre véritable histoire dans la pierre
solaire. Vous n’avez jamais pensé à quitter votre trône dans la lutte pour la
paix, vous êtes plutôt monté dans le char ailé du bonheur. Le désespoir n’a
pas fait de bosse en toi, ni dans ta demeure, il n’a fait que déployer tes
ailes vers la liberté et l’égalité de toutes les races humaines. Il fut un temps
où vous avez perdu l’innocence bénie, mais elle n’a jamais quitté votre
âme incendiaire. L’âme sacrée de Shambhala s’illumine, avec des
étincelles fines, l’immobilité des ailes, les branches des bois de santal, les
silences des câlins doux. L’âme de la fleur de Shambhala présidant aux
rayons célestes, les vallées des rêves, le chant des oiseaux, sous le ciel
bleu. Âme de Shambhala fleur caressante, avec douceur, amours
incandescentes, entre des souffles de cœurs soufis qui vibrent, comme des

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êtres immortels, dans la terre silencieuse. Âme luminescente de héron doré
volant au-dessus des forêts de bambous, sous les couchers de soleil clairs
et lumineux du Cachemire, sous des soleils brûlants infinis.

Chemin de l’éveil à l’immortalité

Vous avez navigué dans un petit bateau, à travers les mers de l’oubli, à la
recherche de votre innocence perdue et de vos profondes racines captives.
Fuyant la famine intangible et inattendue, vous avez fui la mort plus
sûrement et plus silencieusement… Et vos yeux vous blessent de tant de
larmes salées et interdites. Des larmes trempées de sueur et de sang
brûlant, salées par les brises éthérées et les vagues de la mer Rouge. Et
dans le silence, vous avez entendu les sanglots et les plaintes des enfants,
dans les nuits les plus sombres de votre vie, dans les nuits profondes de
votre propre abîme. Ils appartenaient au clan des “papiers humides”,
remplis de mirages immenses et de rêves dorés. Tu avais peur de la rupture
des vagues contre les falaises abruptes, dans l’immensité du temps et de
l’oubli. Mais ton esprit, fou et franchement obstiné, a tourné tes pensées et
tes desves vers l’univers éthérique, dans un labyrinthe plein de doutes et de
trébuchements énormes. Vous avez embrassé dans votre poitrine,
paisiblement endormi et apaisé par les vents du sud, vos désirs les plus
profonds et les désirs. Désirs d’un monde meilleur, sans trop de peine ni de
souffrance. Vous étiez à la recherche d’une sortie décente et, tout à coup,

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vous avez trouvé un refuge chaleureux à vos doutes et à vos douleurs les
plus conscientes. Et vous avez répété une phrase constante: Je t’aime mère,
ma vie! Je t’aime au-delà de ma propre existence et au-delà de la mort!
Vous n’avez jamais renié vos enfants bénis, fruit secret d’une passion
sauvage et d’un bel amour interdit. Il ne fallait pas tant de vaines
souffrances dans la roue incessante de la vie. Et ton âme lumineuse,
larmoyante et déchirée, s’enfuit sans frontières, s’envole enchantée de ses
ailes blanches vers les sommets enneigés. Beaux sommets de vos
montagnes espérées. Montagnes, glaciales et blanches, de votre Himalaya
bien-aimé. Il ne fallait pas tant de paroles vaines, ni sentir des aiguilles
clouées comme de douces épines de roses blanches. Il n’était pas
nécessaire de voir la mort de si près, ni de laisser flétrir vos fleurs de lotus
dans ce jardin aride et désolé de votre immense désert. Il n’était pas
nécessaire de sentir le seuil de la douleur, ni de sentir l’oubli amer, dans la
profondeur de votre silence conscient. Et dans le silence endormi, vécut de
beaux mots, chuchotements de mots pleins de secrets captifs infinis. Le
mutisme et l’orgueil vain des lions féroces du désert perdu effrayaient et
traquaient vos rêves les plus interdits. Vos rêves magiques, reflets d’arcs-
en-ciel et de lumières de mondes subtils, de cœurs doux, sur le chemin des
nuages ​blancs. Un chemin luminescent, plein de pierres et d’énormes
galets de boue, dans la roue incessante du samsara. Pierres et ongles vous
font mal aux pieds, petits et pieds nus, dans cette route pierreuse,
légèrement rêveuse. Les lions féroces cachaient leurs désirs hautement
interdits, leurs désirs désespérés plus ineffables, frivoles et inadmissibles.
Quelle vaine hypocrisie de vivre dans les pronoms! Combien de haine et
de vengeance répandent leurs vaines paroles aveugles! Damn griffes dans
leurs entrailles misérables! Des phrases impitoyables, comme des épées
solaires, ont été enterrées dans des sarcophages sacrés, dans la nouvelle
nécropole gelée. Dans cet espace, douloureux et captif, vos lèvres ont
scellé leurs mots durs, pour toujours, éternellement. Dans le léger soupir
du silence endormi, tu sentis que ton cœur se mourait, et que ton âme,
honnêtement blessée, s’échappa subtilement. Et toi, tu étais un bel ange de
lumière, cherchant quelque chose d’inexistant dans le monde réel. Comme
il était difficile de traverser ce pont imaginaire, entre le réel et l’irréel!
Dans vos souvenirs innés, des inspirations poétiques illusoires ont surgi,
des odes écrites de l’au-delà de votre douce immortalité. Et vous, vous
avez continué à marcher pieds nus, à clouer des aiguilles et des épines de
roses blanches. Pendant ce temps, vous méditiez sur le silence endormi, à
l’ombre du bois de santal, l’arbre sacré de l’Orient. Et votre essence
lumineuse a élevé sa voix vers le plafond céleste: je me fiche de cette

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tromperie vile et triste! Je me fous de ta magnificence, ni de ta vengeance
immorale! Vous n’avez jamais voulu faire de mal, ou faire taire leurs
fausses promesses et leurs paroles de deuil, dans les océans irisés du
supraconscient. Vous cherchiez seulement la vérité sincère de votre propre
existence, la vérité de cette réalité abstraite et légèrement éthérée. Vous
avez été humilié dans votre coeur le plus intime, mais ils n’ont jamais
réussi à faire taire votre liberté de voler, et votre désir de profiter du vent
du sud. Vous vouliez seulement renaître de vos propres cendres, comme le
phénix, et prendre un vol majestueux vers les mers agitées de l’éternité
consciente. Vous n’oublierez pas ces temps passés, où votre mémoire ratée
a erré, où vos ennemis se sont cachés comme des hyènes enragées. Ils ont
hanté votre paix calme et votre douce mare tranquille, dans les mers
infinies du miroir et du cristal. Sous sa peau de mouton vivait un loup
furieux et furieux. Enragé avec son ego et endormi alter ego. Et vos
pensées sincères débordaient de sources claires et de rivières calmes, dans
les mondes subtils de l’inconscient collectif. Avec prudence, vous avez
appris à faire de petits pas, à la manière du temps oublié. Vous avez
accueilli des souvenirs vifs de votre enfance innocente. Souvenirs captifs
d’une enfance ineffable perdue. Votre vie n’était pas un chemin de roses.
Dans les tristes matinées tristes, la fleur de ton cœur sanglotait, parmi les
pluies de larmes brisées. Sous les plafonds célestes de l’Orient, ils ont
réveillé les casques de couronnes de roses. Dans les villages dormants, des
heaumes légèrement aiguisés, des lys en sourdine et des roses chaudes
parfumées germaient. Vous ne voulez pas vous souvenir de ces souvenirs
funestes, ni de ces moments malheureux où la cruelle hyène a ri de vos
sentiments et de vos fautes amères. Mère, tes sentiments ne comptent pour
personne, ni ton amour déchiré, seulement je revendique ton droit d’exister
et de ressentir, avec ton cœur meurtri, ensorcelé. Cœur ensorcelé et
ensorcelé, entre rayons de soleils et lumières d’aurores boréales. N’oublie
pas la mère! Ces phrases sont à toi pour toujours, éternellement: Mère je
t’aime! Mma thlit gori! Je t’aime, mais ne pleure pas, ne déborde pas la
rivière de tes rêves tranquilles. Ils étaient des êtres malheureux, sans
volonté, sans désirs, sans insomnie. Et sans liberté ils ont pleuré, ils ont
crié quand ils ont entendu ton doux battement de papillon blanc. Papillon
ailé, hyalin, dans les mondes de rêve de Morphée. Et dans l’éternel
présent, tu oublies ta douleur énorme en caressant le ciel avec tes doigts
fragiles. Et avec vos œuvres abstraites, vous capturez l’essence lumineuse
qui rayonne l’arc-en-ciel solidaire de votre cœur battu. Vous êtes la
lumière de mon chemin, un reflet fidèle de toutes les mères courageuses
qui ont du mal à faire avancer leurs enfants. Mère: Je t’aime tellement! Je

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n’arrêterai pas de le répéter à chaque moment sublime de votre existence.
Vos baisers au chocolat blanc, doux comme le miel de fleur d’oranger et le
romarin frais. Et vos câlins chauds je les garderai, avec beaucoup de soin,
dans la boîte de mes souvenirs, comme un cadeau précieux de la fleur de
votre coeur. Il n’y a pas de bien matériel qui compense cet immense
bonheur. Le bonheur infini que je ressens, dans mes tripes, quand je
regarde tes yeux avec une intense lumière argentée. Tes yeux sont des
diamants purs et beaux, bien que la souffrance de tes sanglots et de tes
larmes les ait transformés en diamants de sang. Sang blessé et souffrant.
Mère, je veux juste et j’espère que ces beaux instants sont répétés, instants
de rencontres magiques. Des rencontres émotionnelles, entre ton cœur et le
mien. Entre rebelles de soleils, entre reflets de lumières, rythmes rythmés
de cœurs et de fleurs se font entendre, dans le monde subtil du silence. Les
yeux brillants, les perles de corail blanc, enferment un monde enchanté de
lumière et de désirs aveugles. Des désirs et des insomnies dans votre vie,
perdus dans la mémoire de ce labyrinthe secret. Secrets innommables,
perdus et cachés derrière une énorme coquille de pierre rocheuse. Plastron
en pierre, masque parfait de protection de votre sensation et de votre
immense souffrance. Les murs de pierre empêchent votre chemin pierreux,
le long du chemin. Et toujours, à chaque instant, je rêve de tes yeux verts,
vert infini comme des rayons d’espoir. J’espère sur cette terre de Gaia qui
illumine votre regard, votre regard et mon regard fragile. Le silence, en
sourdine vos mots sages et doux, reste intact et endormi. Il ne reste plus
qu’un instant pour entendre, légèrement, le rythme de ton doux remous
d’amour paisible. Ton amour secret, interdit et divin s’épanouit dans le
jardin de tes rêves captifs et conscients. Il fleurit, comme un jasmin blanc,
parfumé de votre douce essence de femme. Essence de femme fraîche,
odeur de fleur de cannelle. Cannelle de l’arbre sacré de la vie. Arbre
d’Abraham en Judée, arbre d’Hathor à Alexandrie, arbre de bois de santal
sacré à Shambhala. Des mandalas subtils et des mantras se reflètent, entre
de fins éclairs, dans le mur magique de vos rêves et de vos douces pensées.
De beaux mandalas colorés emprisonnent mes sens les plus faibles. Des
sentiments cachés, immortels dans ton temps et les miens. Caché au temps
de l’histoire, au temps de votre vieille horloge en direct. Vieille horloge,
bronze antique, qui reflète le lent passage de vos pas, dans le temps
immémorial. Une horloge imprévisible qui empêche votre vol plané vers le
ciel céleste, vers l’univers éthéré. Horloge que tu as donnée à tes enfants
bien-aimés, avant de partir dans ce vol imaginaire vers la lumière éthérée
et blanche. Horloge murale qui, en clac-clac, met en garde contre le
passage rapide et furtif de votre petit temps. Rare, mais en même temps

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éternel, dans la forêt verdoyante et la magie de vos rêves vivants. Le temps
de tes rêves fleurit, transparent, dans le monde magique de Morphée. Tu
fais disparaître la peur de ma vie, la colère vile, la solitude excessive et la
suspicion contenue. Tu fais disparaître tous mes démons, et tu allumes une
immense bougie blanche, lumière incandescente de ma fragile existence
humaine. Des sifflements de merles rouges bercent mes sens, quand je vois
à l’horizon ta plus belle présence. Et vous me donnez des sourires éternels,
à l’aube, avec la fine rosée de l’aube. Une meute de loups sauvages, fidèles
gardiens de votre humble demeure, parcourra la forêt enchantée, tandis que
vous fuyez la solitude de votre doux oubli. Vous marchez, d’un pas ferme,
sur le grès fin de la plage, laissant vos empreintes dans le temps perdu. Au
temps immaculé de l’oubli éternel et triste. Et les yeux fermés, vous
modelez de vos mains fragiles le grès de la plage, dans l’aube dorée
d’Alexandrie. Lumières et ombres dessinées sur du papier humide, avec
beaucoup de zèle et de doux oubli. S’allume pour demander aux dieux de
bons présages, à la manière des nuages ​blancs. Mandalas et pensées
écrites, sur papier mouillé, dans le monde magique et invisible de l’Etre
divin et immortel. Réflexions inviolables d’une douce immortalité, d’un
éveil à une autre réalité existentielle. Renaissance de l’Etre à l’éveil
éternel, de l’inconscient à la pure conscience. Augures imprévisibles du
temps, dans la renaissance de votre douce immortalité. Immortalité libre
d’attachements, d’attachements, d’orgueil, de haine et de désirs.
L’immortalité, une belle renaissance dans la pure lumière de la réalité
existentielle.

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Voix du Sahara – Les Voix de l’Afrique Vivant

Et avec les bras épuisés, élevés au plafond céleste, vous vous souvenez des
chants de vos anciens ancêtres. Ce sont des voix d’Afrique! Des voix
blanches et pures de l’Afrique profonde! Des voix perdues qui crient au
monde leur intense agonie. Des voix étranges se font entendre au loin…
Ce sont les voix du Sahara, de l’Afrique vivante, qui expriment leur joie
éternelle mélodieuse. Désert du Sahara, mirage paradisiaque imprégné de
rougeur et d’oubli. Les vieilles guitares sonnent à la corde de votre silence
éternel endormi. L’Afrique est vivante dans votre âme, et elle attire des
sentiments profonds, avec la musique qui compose votre vieille guitare, à
l’oubli. Des milliers de verrous d’acier africains vous lient au cœur de
votre bien-aimé. Tu tires la clé d’argent, avec une passion contenue, aux
sources du désir un peu perdu. C’est un pont altruiste vers des mondes
imaginaires, vers des terres sans nostalgie, remplies de votre magie. Des
mondes dépourvus de mensonges, de vanités déchirées et de passions
contenues. Rencores qui s’éloignent de ce pont altruiste, à la recherche de
certaines illusions. Vous aimeriez pouvoir fuir l’île qui s’accroche à vos
sens les plus faibles. Vous voudriez échapper à cette cage hyaline de verre,
verre fumé pour son égoïsme le plus perfide. Vous souhaitez que vous
puissiez faire taire les rugissements des lions féroces, gardiens suprêmes
du désert. Vous aimeriez pouvoir couper vos lèvres, vos bouches
ensanglantées, avec vos larmes vivantes d’eau argentée. Des larmes
brisées glissent sur tes joues légèrement rosées. La colère contenue devient
incontrôlable, elle n’est pas marquée. Ne supporte pas cette misère, cette
perte innée. Cette lumière fatale, ce luminaire, cette lumière interdite qui
aveugle vos yeux pleins de cascades de montagne. Paradis terrestres que
vous cherchez, dans un instant; mais vous trouvez des abîmes infernaux,
pleins de falaises rocheuses. Rocheux et caillouteux, au bord de votre
horizon lointain. La distance et la sagesse approchent de ton horizon, et ton
bouclier d’or le plus ardent est brisé, le soleil se lève. Faites bouillir votre
cœur, affligé et effrayé, il bout de plus de mille degrés, malgré le froid de
l’aube de votre hiver désolé. Désolée et déconfite, vous essayez de nager
dans les mers de l’oubli éternel, dans les mers du silence endormies.
Silence endormi, abri chaud du désert de ton âme. Âme blessée, gravement
blessée et déchirée, survolant les dunes du désert silencieux du Sahara.
Vents indomptables de l’Afrique vivants, dans votre âme. Ton âme et mon
âme dansent une danse magique, à l’aube, avec la rosée froide de l’aube…

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Les enfants de l’âme immortelle

Enfant, je t’ai vu. Fille que j’ai ressentie, embrassée par ton âme divine
immortelle. Bisous d’amour, à chaque instant d’un besoin et d’une
puissance infinie dans la nuit. Une nuit profonde dans les yeux, des étoiles
veloutées. Passion des âmes sœurs, sous les cieux d’Asie. Je suis assise
fille, l’âme embrassée, sous le ciel bleu de ton regard infini. Des baisers de
velours, des océans d’argent doré, sont ton âme et mon âme embrassées.
Éternité consciente des amours folles du désir. Serments éternels des
coeurs, entre doux oubli, entre rêves insignifiants. J’écoute ton sage
conseil, parmi de douces réflexions et pensées. Ce sont des moments
sublimes d’amour et de désir infini. Amour dans votre demeure
immortelle. Je veux que mon âme soit inondée dans le néant. Mélodies de
musique, notes infinies de vagues sauvages. Enfants de mon âme, ils
lèvent les yeux sur les plafonds célestes, dans les froids matin matins. Les
yeux fermés au ciel, volent des ailes libres, des papillons hyalins au vent
de mon désert. Les vents indomptables de mon désert et de ton désert, dans
ce temps perdu de l’esclavage humain. Liberté poétique, frontières
ouvertes au vent du sud. Gardez les yeux fermés, les cloîtres des vieux
monastères. Les vieux tambours d’Afrique sonnent profondément dans
mon âme noire, et dans ton âme, mon frère. Frère de race et de sang, frère
de l’Afrique ardente. Frère, dans nos racines profondes, dans nos corps
subtils, nous portons la même sève, le sang de la douleur souffrante.
Souffrir l’Afrique, dans mon âme noire et blanche! L’Afrique reste
vivante, dans mon âme et dans ton âme!

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Enfants d’Afrique Alma

Cascades d’eau, d’eau de mer, de mers du sud. Sud de l’Afrique Afrique


indigène, indigène d’un village, village de charme, enchantement d’une
rosée, rosée du matin. Matin d’espoir, espoir pour l’avenir, avenir d’un
enfant, enfant d’Afrique Alma. Afrique, peau de pêche. L’esclavage
poétique que je ressens dans mes veines, entendant les cris de cette ville-
frère. De belles femmes d’âme noire poussent des cris aux plafonds
célestes, à l’aube avec l’aube. Les racines ancestrales émergent du néant,
de ce néant immortel qui se trouve dans votre regard froid. Regard de
trahison, qui déchire les vêtements de beaux djellabas blancs. Des sourires
étoilés, des lèvres de velours satiné, cachent ton regard fragile. On dirait
que ce sont des labyrinthes cachés, des mirages d’oasis et des nuits
dormantes. Yeux profonds, sanglots d’enfants. Des enfants cachés, des
mystères veloutés dans les nuits d’Afrique Alma. Des papiers humides,
avec des larmes brisées, avec de doux sourires et de petits clins d’oeil à
l’aube. Ne crains rien, ni silence éternel. Il n’y a pas de mort, il y a la vie.
La vie est espoir. Il n’y a pas de silences silencieux, il y a de légers soupirs
dans le néant. Il y a des cris d’enfants, des enfants d’Afrique Alma. Les
âmes veulent voler, les vols de mouettes blanches. Les âmes veulent
échapper aux sommets enneigés. Je suis un voyageur dans le temps.
Messager de la lumière, dans le néant. Je souhaite rêver ce monde
d’Afrique au plus profond de mon âme. Mon âme et ton âme sont juste une
âme. Une âme noire pleine de désirs et de fleurs rouges écarlates. Fleurs de
passion et de tubéreuse. Fleurs de jasmin, de gel blanc frais. Mon âme,
fleur sacrée du neem, reflète ton amour dans le regard. Regard ensorcelé,
hanté par des soleils d’instants orientaux. Des éveils au soleil levant, d’Est
en Ouest. Enfants d’Afrique Alma. Des enfants qui éveillent leurs
sentiments, leurs amours au fils du soleil levant. Enfants de l’Afrique libre.
Enfants de mon âme et de ton âme. Réveillez-vous avec le soleil!
Réveillez-vous en silence, avec le battement des papillons blancs! Cri aux
vents célestes: J’aime mon Afrique noire, mon continent Afrique! J’aime
mes racines profondes, du Cameroun au Ghana! J’aime ma terre profonde,
depuis l’origine de l’humanité, depuis le début de mon âme! Je suis un
frère, une âme noire, une colombe de voyage. Du Sénégal, du Congo
belge, du Cameroun et du Mozambique. Je suis un voyageur immortel,
messager de la liberté de ma race noire. Je suis un papillon libertaire de ma
vie, dans l’immensité des cieux de ce continent bien-aimé. Bien-aimé
depuis mon commencement, depuis ma naissance jusqu’à la lumière
éternelle. L’Afrique vit dans mon âme!

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Liberté éternelle pour tes ailes

Et vos yeux sont le reflet d’une flamme désespérée, d’un appel au monde,
d’un appel aux appels au secours, demandant la liberté éternelle de vos
ailes. Liberté de parler tranquillement, dans votre silence mesuré. Liberté
d’exprimer votre agonie et votre immense souffrance. Mère, tes sentiments
et tes peines sont à moi. Découvrez dans ma douce immortalité mon
authentique fleur sacrée, belle fleur spirituelle, refuge de ma véritable âme.
Fleur de lotus, qui ouvre ses pétales au soleil, dans cet immense jardin
d’Extrême-Orient. Mère, comme une fleur de lotus vous ouvrez, allumez
vos pétales au soleil. Comme une fleur sauvage, vous sentez des roses
rouges pleines de passion. Par passion, sans limite à l’univers, votre âme
s’envole et s’enfuit dans sa demeure immortelle. Escape, avec ses ailes
fragiles de papillons blancs ailés. Vos pieds nus, les racines d’un arbre,
relient leurs fines branches au soleil. Soleil d’une terre pauvre et sèche.
Terre aride d’oubli inné, d’indifférence et de manque d’amour.
L’indifférence captive et interdite. Immortel votre âme transmute en fleur.
Comme une fleur frêle ton cœur flétri, tes pétales rouges flétrissent au
soleil. Soleil brûlant du désert de la vie, avec la faim et la soif d’un amour
fragile. Que son oubli ne permet pas, ni consentir à son manque d’amour.
Comme une fleur au printemps, vos sentiments éthérés s’ouvrent sur le
soleil. Tu es la fleur de mon doux secret. Secret, pétales rouges d’une
passion infinie. Sur le chemin de la compassion, une graine éphémère
s’épanouit, semant une joie énorme dans mon noble cœur. De longues
années j’ai été plongé dans un abîme, mais je me suis réveillé de
l’obscurité vers une nouvelle réalité existentielle. Ma mémoire était innée,
je me souvenais de l’immortalité et de ce vide infernal. Ce vide qui ne
remplit même pas l’amour; l’amour de cette âme qui accueille et réchauffe

70
mon cœur fatigué. Ce vide est un puits profond, dû à la douleur de la
trahison. Il y a des façons de demander de l’aide, de crier tranquillement
en silence, pour ne pas tomber dans la jungle de la déraison. Ses pensées
interdites enfoncent des épines roses dans mon cœur éternellement scellé.
Coeur scellé par l’amour interdit intense. Il y a des façons de crier sans
fureur, avec force, de crier sans colère. Il y a des façons de montrer au
monde que je ne veux pas être son esclave, ni son propriétaire, ni sa
chaîne, ni son étoile la plus sacrée. Il y a des façons de pleurer en silence,
de pleurer dans le calme le plus agité, pour ne pas m’entendre ou mépriser
mon âme. Pour qu’ils n’insultent pas mon nom, ni mon pronom, ni mon
âme. Afin que vous ne perdiez pas un seul mot, dans votre vie trépidante,
ou dans votre plus triste mémoire perdue. Mémoire perdue et captive. Et
vos yeux sont le reflet d’une flamme désespérée, d’un appel pacifique au
monde; d’un appel à l’aide, demandant la liberté éternelle pour vos ailes.
Maman, sois courageuse, aie du courage. Faites face à vos propres peurs.
Ne te cache pas, ne te cache pas derrière ces démons infestés. Ne
convainquez personne, je connais votre tourment. Votre tourment et mon
tourment. Nous n’avons pas besoin d’intermédiaires, vous et moi
connaissons la vraie vérité de notre histoire. La vérité, pure et hyaline,
transparente comme l’eau froide des cascades, comme le miroir clair de
cette montagne. Montagne magique de mes rêves, dans l’éveil du soleil
levant. Les ombres lumineuses, dans l’arbre de la vie, sont des abris cachés
de mon doux éveil à l’immortalité.
Eveil en terre rouge – Lumières divines

Cathédrale de roche, élevez vos douces prières, ce sont de vieux rites de


passage qui transforment votre monde de glace énigmatique, en terre aride
et rouge. Aride et rouge, radicalement transformé en un monde magique de
rêves, impassible à votre regard fragile. Impassible votre beauté, votre
beauté de Vénus modélisée. Modélisé et déifié.
Des géants d’océans d’argent émergent des eaux, dans de brefs instants la
nuit, immergés dans la glace glacée. Immersion continue, dans une guerre
sanglante. Terre rouge et aride, plénitude d’une pleine lune. Les
paradigmes des secrets trouvent votre chemin. Morceaux de pierre et
d’adobe, entre les vies secrètes des princes esclaves. Les pleine lunes
cachés cachent des essences indescriptibles, des cruautés et des villes
grises. Les firmaments invisibles, les vents s’élèvent en légers soupirs de
rayons incandescents. Des lumières tamisées d’âmes blanches, de douces
rumeurs d’eau vive. Des voix brisées se font entendre au loin… Voix des

71
hommes, âmes sombres, noires et froides. L’amour profond des jours
clairs. Douches légères, ténues, pleines de douce mélancolie. Des sérénités
calmes, dans de minces trous, à demi ouverts au ciel. Le ciel de ton aube
éternelle. Âmes pleines d’âme, eau blanche. Des soupirs intermittents, à
l’arrière-plan la harpe de ton silence endormi. Beau monde, soleil doré,
enfants tristes et ennuyeux. Des voix brisées se font entendre au loin…
Des voix fragiles, parmi des gouttes de pluie froide. Cathédrale de la terre
blessée, lumières éternelles des regards divins. Des mers profondes, des
forêts sombres et sombres où votre âme noire dormait. Elle s’endormit et
entre les rêves, affligée elle a coulé. Il a coulé dans les océans de papier.
Lumières éternelles des regards divins. Et vous, pendant ce temps, soulevé
des odes poétiques au ciel légèrement couvert. Parmi les parfums subtils,
on entendait des chants dans le vent, dans la brise qui caressait les roses
pleines d’épines blanches. Brise qui a calmé mon esprit endormi frêle.
Dans l’âme froide, une nuit noire. Une nuit pleine de vents célestes, de
sudistes, de néons ivres de ma lune bleue.
Entre de purs silences, votre âme solennelle et immobile sommeille. La
nuit du sommeil se lève, la nuit noire des madrigaux verts. Les cavaliers
sauvages arrivent, chevauchant des vieux chevaux. En attendant, je voile
vos silences brisés, votre calme silence, apaisé par la pluie et le vent
d’ouragan. En attendant, j’entre dans tes doux rêves, ton royaume
tranquille. Royaume pur, paisible et calme, où brille la lumière de votre
silence silencieux. Dans un fond immobile, à l’intérieur de ma fragile
essence endormie, la lumière bleue de la lune brille. Les néons se lèvent
légèrement pour boire leurs âmes divines, tandis que des gouttes de pluie
fine tombent. Arc-en-ciel de lumières brisées, fines étincelles de cuivre et
d’argent. Réveille-toi fille de lumière, avec l’aube rubis et le ciel d’ambre!
Om Mani Padme Hum! Aissa, Aissa! Yesus, Yesus! Om Namah Shivaia!
On entend des mantras des enfants de la lumière au loin… Ce sont des
mélodies profondes, des mantras libertaires du peuple. Mélodies
iridescentes, chants profonds dans l’immense désert. Les mélodies sont de
doux poèmes, sur les rives de la mer Morte. La paix, la gratitude et la
vérité sont de douces mélodies d’amour de notre belle Mère Liberté, au
cœur du peuple Essénien.

Ange endormi

Il y avait ton ange endormi dans sa chambre paisible, tandis que ton
essence absente cachait un captif secret. Interdit et captif, votre éternel

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inconscient est resté. Votre ego et votre alter ego ont erré sans but. Des
néons sur la rive tranquille, reflétaient votre âme endormie et agitée.
Endormi et captivé. Votre essence, absente et dormante, a voyagé perdue,
à l’horizon le plus sombre de l’agitation la plus patiente. Et ton ange blanc,
pur et éthéré, gardait le monde fragile de Morphée. Parmi les cotons de
fleurs de lotus, votre douce âme, le sucre de canne, couché placidement
ivre, vide de rêves de rêve. L’eau fraîche, fraîche et calme, douce rosée de
l’aube, votre visage serein imprégné. Et tes joues roses étaient interdites
sillon et perdu de milliers de larmes brisées. Cassé et clair dans le vide le
plus absolu de votre horizon sombre et lointain. Horizons lointains de
l’aube… Vous avez regardé la lueur du feu, et les étoiles d’argent ont
dansé dans la nuit doucement; dans la nuit la plus absente. Des instants
brefs et subtils, où les silences brisés par l’écho de leurs ailes fragiles,
étaient à peine calmes dans leur horizon sombre et redouté. Et entre tant de
faux mirages, votre ange blanc vous a protégé. Pure blanc, éthéré et
dormant, gardant votre douce demeure derrière la grille d’argent chaud.
Argent et brillant, dans le crépuscule de vos rêves les plus absents. Et ton
ange, avec ses ailes brisées, a entrepris une douce volée comme une
mouette blanche, à l’aube, avec la fine rosée de l’aube.

Enfant qui symbolise la liberté

Rêver est mon âme allongée, sur ton lit doré, doré et endormi. Et attend
anxieusement l’éclat de l’aube, quand la lumière brille sur votre belle fleur
chaude. Le nénuphar est chaud et naissant, dans votre peau brune et
chaude. Peau avec un arôme de fleur de cannelle. Cannelle sur branche,
douce et endormie. Chaud est le sable et les traces marquées, tatoué avec
vos pieds blessés, blessés et brûlants. Fiery est ton cœur, ton essence
fragile, un reflet vivant dans mon horizon sombre et calme. Horizon perdu;
un mirage lointain qui enivre nos âmes, mon âme et ton âme. Navigateur
cupidon, sans direction, ou destination fixe. Navigateur que pour les
amours interdites, et les maladresses tristes, naufragé dans les eaux
cachées, dans les océans perdus de mon étrange solitude. La solitude
douloureuse et endormie. Et mes jardins d’or se cachent, attrapent tes
rêves doux et chauds, juste dans un moment fragile. Un moment entre le
jasmin rouge et les fleurs de lotus radieuses, au pays du soleil levant. Et
endormie, placide est mon étoile berçant, entre les cheveux gris argentés,
l’enfant que vous avez si longtemps. L’enfant désiré, sans nom, ou
pronom. L’enfant qui symbolise la liberté. Liberté sans frontières, sans

73
murs insurmontables. Et endormi, vous avez envie de cette douce
innocence perdue. Béni l’innocence perdue et captif! Captif dans cette
essence, captif dans cet ange blanc qui garde, avec prudence, le jardin
interdit d’Eden. Interdit et fleuri. Ange endormi, avec des ailes blanches,
réveille-toi, âme triste est déjà! Pendant ce temps, mon esprit dort, dans cet
horizon sombre et calme. Ange blanc divin, doux sentiment d’inspirations
poétiques, dans mes rêves et mes insomnies. Des papillons de solidarité
arc-en-ciel, sur l’arbre sacré de la vie, colorant le ciel dans son vol éternel.
Des papillons de couleurs et des anges divins unis à la recherche de l’Infini
et de l’Immense. Vol de liberté, dans l’éveil de la solitude infinie du
désert. Solitude qui illumine mes aubes, et mes réveils, au bord du seuil de
la réalité existentielle. Sens et sensibilité, à l’extrême limite du seuil de
l’Au-delà. Seuil magique, ineffable, attendant votre vol éternel, papillon
du désert. Votre voyage éternel, vol doux dans l’extase de mes doux rêves.

Argent nuit amour

Argent nuit amour. Nuit, chemin d’argent vers l’amour absolu, vers le
regard ineffable de l’Immense. Vous naviguerez à travers les lagunes
noires de l’aube éternelle, dans de belles gondoles dorées. Vous nagerez
avec les dauphins, dans les mers argentées de l’Olympe. Et l’étrange
voyageur du temps demandera vos sages conseils sur la disparition, dans
ces jours noirs, de milliers d’âmes pures et innocentes. Un gris bleuté,

74
légèrement acier, transformera l’esclavage humain en arc-en-ciel solidaire.
Génocide caché, caché dans l’histoire, laissera des marques indélébiles sur
votre âme endormie. Pendant que vous attachez votre bateau sur la rive de
cette rivière transparente, entre les rochers et les montagnes, les arbres
vous parleront avec leurs vieilles branches. Et ton âme illusionnée
entremêlera une fine toile d’araignée, dans le cœur céleste de mon doux
réveil à l’aube. Des fleurs de Lys blanc décoreront vos cheveux dorés par
le soleil. Et quand vous tombez dans un sommeil profond, de belles
chrysalides de papillons blancs germeront dans votre atman. Chrysalyses
mystiques de Sukshma sharir, lumières de fleurs d’oranger dans le chemin
des nuages ​blancs. Des chrysalides hyalines, douces, se transmueront en
un sublime arc-en-ciel d’une immense passion. Beaux papillons
impérissables dans la paix intérieure. Chemins d’argent dans la
compassion éternelle. Océans bleus, miroirs d’argent, pupes mystiques de
papillons blancs.
Vous verrez briller, au petit matin, les feuilles d’argent de mon âme.
Véritable rose, éternelle nymphe dorée de ma mer sereine et de mon
calme. Je t’aime ici et maintenant, dans l’éternel présent, le lys-rose de
mes rêves. Il y a tant d’émotions et d’illusions que vous oubliez la tristesse
de votre sang, et les larmes tombent, en cascade, le long de vos joues
légèrement roses. Mère, adorée et aimée, bien que le soleil ne brille pas
demain, je souhaite que tous vos vœux soient exaucés. Je souhaite que
votre âme soit libre et heureuse, comme la brise éternelle du vent du sud.
Et votre voix demande, en criant, des rayons verts d’espoir. Mère, que ta
lumière brille éternellement, pour toujours. Immortel éternel, aujourd’hui
et demain. Nous avons trouvé tant de moments heureux, dans le vieux
tronc de souvenirs, que votre esprit ne veut pas arrêter son vol infini. Des
moments sublimes et magiques illuminent la lune d’argent, avec la
luminosité de ton regard intense et étrange. L’amour de la mère, l’amour la
nuit. Argent nuit amour. Nuit, chemin d’argent à l’amour absolu, regard
vers l’ineffable Immenses. Amour de sang brûlant, qui meurt pour sauver
ma vie, en un instant. L’amour nocturne, qui guérit mes blessures
mortelles infinies.
Je n’oublierai jamais votre poitrine nue, le tour chaud de mon éveil lent
vers la lumière. Vous êtes une gazelle immortelle dans les montagnes, une
mouette libre dans le ciel d’Olympe. Vous êtes une étoile dorée éphémère,
dans mon univers céleste. Tant d’incompréhension niche autour de vous!
Vous luttez pour vivre, juste un instant, avec votre cœur éveillé à l’aube de
votre bien-aimé. Votre esprit lointain vole au-dessus des dunes de désert
de terre cuite. Votre conscience reste dormante, dans des terres loin de

75
l’oubli le plus absolu. Vous voulez être une source de cristal, une fleur de
lotus dans l’univers imaginaire. Pardonne les insultes, les tromperies et les
préjugés qui blessent ta douce étoile des vents. Vous êtes la croix du nord
et l’étoile des mers du sud. De la Genèse vous avez érigé un drapeau blanc,
qui a hissé votre nom Liberty, pour toujours et à jamais, à travers la Voie
Lactée. Eau chaude des mers argentées, pétales immergés de roses
blanches. Pirate avec de grands drapeaux. Drapeaux blancs, relevés,
brisent le mystère, l’étrange calme du silence. Silence, éternel et ineffable,
dans vos rêves magiques. Rêves magiques, interdits, maintenus éveillés
par de doux couchers de soleil, entre des lumières tamisées de beaux
rayons et de soleils. Les marins dans les mers d’argent, les océans bleus et
les miroirs d’argent. Nymphes mystiques de papillons blancs… Mère, je
t’aime à l’intérieur de mon cœur et de mon atman interne. Mon atman est
purifié avec le beau son interne “Om” que les Esséniens écoutent. Les sons
de mantras sont des cristaux hyalins dans mon atman. Om Namah Shivaia!
Arc-en-ciel de lumières brisées, beaux rayons d’or et d’argent, avec l’aube
rubis et le ciel d’ambre. Réflexions de coeurs dans le miroir, cris secrets
d’un peuple. Les gens Esenio de mes rêves. Rêves de coeurs esséniens,
doux réveils dans mon désert. Mère je t’aime ici et maintenant, dans
l’éternel présent, lys-rose de mes rêves. Ce sont des mots doux qui
jaillissent de mon cœur, comme des pétales rouges d’une belle fleur,
comme des cascades d’eau vive, comme des gouttes de pluie fine. Ce sont
des mots poétiques d’amour doux, sur la route d’argent vers l’Absolu, vers
la conscience universelle infinie et ineffable. Ce sont de beaux sons dans
votre recherche, dans votre renaissance à la lumière blanche argentée, dans
la rencontre avec votre atman intérieur. Argent nuit amour. Nuit, flèche
d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense. Mère:
Écoutez l’Immense! Écoutez les beaux sons du peuple essénien en silence!
Écoutez le “Om”, dans les brèves silences silencieux de votre âme, dans
les silences brisés des eaux d’une rivière calme. “Om” arc puissant pour
votre âme à couler, comme un rayon de lumière blanche, vers Brahma.
Mantras des enfants de la lumière, fines étincelles de cuivre et d’argent.
Réveille-toi fille de lumière, avec l’aube rubis et le ciel d’ambre! L’amour
de la mère, l’amour de la nuit argentée…

76
Ciel de velours satiné

Ciel de velours satiné, couvert d’étoiles dorées. Sous les sommets enneigés
de l’Asie, ils s’endorment, extatiques, ton âme et mon âme. Lumière de
l’âme, lumière d’ange pur et d’archange. Mère, tu irradiais l’amour à
travers tous les pores de ta peau sombre, le goût des bâtons de cannelle.
Lumière de l’âme a proclamé la liberté et l’amour, avec vos chansons au
peuple déraciné, et éternellement oublié. La ville poète où tu es née, où tes
souvenirs ont gardé l’esprit faible de ta flamme bleue, folle et fragile. Tu
voulais pardonner les trahisons, les cris qui ont humilié ta dignité. Vous
avez senti les barres froides dans votre éternelle cage de verre fumé, et
légèrement acier. Là, tu as oublié tes innombrables souvenirs, ceux de ton
étrange innocence perdue. Là, vous avez juré des promesses éternelles et
des pactes de silence pour faire taire leurs fausses paroles. Des mots ornés
de bêtise, de vaine cruauté. Mais, malgré tout, tu voulais vivre ta vie seule,
dans le vide le plus solitaire du silence silencieux endormi. Des arbres de
forêts automnales, des feuilles jaunes tombaient sur ton lit fleuri, encore
chaud. Chaud, et en même temps froid, étendez votre corps éternellement
endormi. Froid dépouillé de ses multiples chaînes d’acier. Des chaînes qui
ont emprisonné votre âme en détresse et extrêmement épuisée. Vous avez
volé vers le ciel indigo, vers la flamme violette, avec vos ailes déployées,
lames de vieux moulins à vent. Mióstenes regardé votre vol immortel, et
versait des larmes d’argent San Lorenzo, avant les sanglots tendres de
votre inconscient éternel, de vos racines profondes, votre sève blanche
immortelle. Des coursiers noirs rôdaient dans vos rêves les plus profonds,
et dans des sueurs froides vous vous réveilliez à bout de souffle, sans
gouttes d’air frais. Frais et hyalins tes cheveux dorés, sous le vieux soleil

77
levant de ton empire céleste. Des cauchemars sombres et obscurs, cachés
dans des labyrinthes perdus, menaçaient vos rêves interdits. Des
cauchemars qui ne laissent pas battre votre fragile cœur en détresse.
Détruit et épuisé, coupé par le vide absolu. Tu pensais qu’il ne t’aimait
pas, que tu n’étais pas la princesse de ses rêves. Dans votre esprit, vous
pensiez que les princesses n’existaient pas vraiment. Mais toi, mère,
adorée et aimée, tu étais plus qu’une princesse, tu étais le cygne blanc,
beau et magique du lac enchanté. Tu étais un ange pur et éthéré, dont
l’aura d’argent irradiait l’amour, infini et immortel, vers l’univers
cosmique existentiel. Tu as ébloui de ta voix, douce et mélodieuse, des
rois, des princes et des pharaons. Avec tes yeux cristallins, tu as envouté
les pirates, les navigateurs et les marins des mers argentées perdues. Tu
étais une douce sirène d’amour, dans la mer. Avec tes chansons, tu es des
philosophes ensorcelés, des musiciens et des poètes de l’oracle de Delphes.
Tu as aimé les elfes des bois, les doux elfes, éternels propriétaires de tes
rêves endormis. Les baleines blanches dansaient dans les mers de votre
triste oubli, comme des vagues sauvages sur les rives claires et minces de
la plage. Ils étaient en route vers la mer intérieure, à la recherche de l’été
austral profond.
Des papillons exotiques, de mille couleurs, se mirent à voler en entendant
tes chants de sirènes, de sirènes envoûtantes dans la mer. Mer d’argent,
mer hantée, tout a été fait dans votre mer. Et à la naissance de
l’immortalité subtile de votre âme, des bougies incendiaires ont illuminé
vos douces ténèbres terrestres et votre humble naissance. Et vous, mère,
vous avez entrepris une douce agonie sur le chemin du ciel. Ciel de velours
satiné, couvert d’étoiles dorées. Sous les sommets enneigés de l’Asie, ils
dorment, votre âme et mon âme. Mers argentées enivrantes. Fines
paillettes d’argent, vieillies dans la mer. Cascades de printemps fraîches.
L’eau de pluie, comme la douce soie égyptienne des souks. La canne à
sucre et le miel de romarin ont sucré vos rêves chauds et beaux.
Mère, pieuse et bien-aimée, chère princesse, muse créatrice d’inspirations
ineffables. Des éclairs d’argent, une douce nymphe dorée, une sirène
captivante dans les mers de l’Olympe. Déesse mythologique de belles
légendes mystiques. Ciel de velours satiné, couvert d’étoiles dorées. Sous
les montagnes enneigées d’Asie, ils s’endorment, extatiques dans une
léthargie silencieuse, votre âme et mon âme.

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Papillon du désert – Eveil des Esséniens

Dans le désert d’Alexandrie, le soleil brillait, tandis que l’âme de ton fils
épuisé déployait ses ailes vers l’aube éternelle. Vous avez erré perdu, sans
but et pieds nus, avec vos pieds brûlés, sur les belles dunes dorées. Tu
cherchais avec désespoir des roses blanches sans épines, des perles pleines
d’espoir. Et de votre cou de cygne, au-dessus de votre poitrine brûlante,
pendait un collier de pierres de quartz hyalines chaudes et transparentes. A
l’aube, à l’aube, vêtu de ta djellaba blanche, tu élevais ta voix déchirée par
les vents célestes. Et tes larmes brisées se transforment en énormes
diamants, indigo pur, comme l’iris de tes yeux brillants. Mère, ton cri plein
de courage était une chanson aux dieux. Une chanson à la liberté, dans
l’oasis de votre demeure immortelle. Et au repos et au calme, vous avez
trouvé la paix que vous n’avez jamais trouvée. Avant tant de sécheresse,
votre âme et votre essence étaient de l’eau vive. Et dans le crépuscule de
vos rêves consciencieux, sous la pleine lune, votre âme était paisiblement
endormie, sur un lit de roses interdites.
Dans le jardin de vos désirs, vous étiez maîtresse de votre âme avant de la
captive. Votre esprit sauvage était libre, sans chaînes d’acier, pas de
diamants tachés de sang.
Tu t’es blotti entre tes bras chauds, comme des cotons de nuages ​écrémant
le paradis céleste, ton frêle papillon déchiré. Arc-en-ciel coloré entreprend,
avec vos ailes cassées, votre vol doux vers l’aube éternelle! Le papillon du
désert déploie tes ailes au vent, à l’univers infini! Les hirondelles
viendront entendre les prières du sentiment de votre peuple. L’oeil de
l’aigle, sillonnant les océans d’argent, apportera de l’espoir, et il ouvrira
les portes scellées par le feu et le sang. Des mots dans le vent comme des
ailes de papillon. Et les voiles de votre vaisseau voleront librement, avec la
brise du désert du sud. Papillons des Esséniens: Sentez l’appel ineffable du
désert! Réveillez-vous dans l’aube dorée du jardin d’Eden! Volez
librement sans chaînes, connecté avec l’intangible et intangible, avec le

79
suprême! Aidez l’éveil de tous les peuples! Ainsi, vous atteindrez la vraie
certitude, le chemin de la compassion et de la sagesse intérieure.
Les papillons du désert: Vole sans peur! Envolez-vous vers l’Eden, le doux
paradis terrestre des rêves!
Papillons des Esséniens: Réveillez-vous dans la vie éternelle! Réveillez-
vous dans l’aube dorée du jardin d’Eden! Aube rubis, ciels d’ambre, fines
étincelles de cuivre et d’argent. Portez la pureté spirituelle, dans ce doux
passage, dans cette renaissance ineffable à l’immortalité! Des tuniques en
lin blanc, imprégnées d’arômes d’orchidées, vous trouverez dans le
khayma d’or du désert. Réveille-toi avec le fils du soleil, embrasse
chaleureusement l’immortalité silencieuse et impérissable!
Roh sahm Allah! Roh sahm doniyt! Flèches d’âmes à l’univers. Des âmes
qui coulent comme des rayons de lumière infinie vers Brahma. Om Namah
Shivaia! Om Mani Padme Hum! Mantras des enfants de la lumière, fines
étincelles de cuivre et d’argent. Mère, je t’aime! Mma thlit gori! Je t’aime
ici et maintenant, dans l’éternel présent, le lys-rose de mes rêves. Argent
nuit amour. Nuit, chemin d’argent vers l’amour absolu, vers le regard
ineffable de l’Immense. Réveille-toi fille de lumière, avec l’aube rubis et
le ciel d’ambre! Réveille-toi dans l’éternel présent de mes rêves! Réveille-
toi dans ma pleine conscience et dans mon univers infini! Papillons des
Esséniens: Réveillez-vous dans la vie éternelle! Réveillez-vous avec l’aube
dorée du jardin d’Eden! Roh sahm doniyt! Jetez des âmes avec des flèches
à l’univers! Jetez les âmes comme un rayon de lumière vers Brahma!

80
Nymphe d’or

Mère, tu étais habillée comme une nymphe dorée, muse d’Olympe et le


jardin d’argent. Et avec vos dents nacrées, vous avez souri aux vents
glacés de l’éternel matin froid. Tu étais un papillon en or, avec tes ailes
déployées. Et vous avez cligné de l’œil, les yeux baissés, à moitié ouverts,
vers les cieux. Bouquets de fleurs sauvages, dans de vieux paniers d’or,
débordaient les murs, les frontières et les fondations. Des lampes en
porcelaine blanche éclairaient vos belles pièces. Les fraises à la crème et à
la framboise parfument vos sens, vos sens les plus humains et divins. Les
lampes à l’huile d’argan accompagnaient vos chemins, en rêvant. Et tu
bougeais, au rythme du vent, tes beaux et beaux cheveux, dorés par le
soleil levant. Cheveux frisés par des haines, des mensonges vains et des
tromperies cruelles. Les guerres sanglantes entre frères, entre peuples
blessent votre douce âme et votre conscience fragile. Et ton âme, déjà
calme, reposait dans le khayma d’or, à l’aube, avec la rosée de l’aube.
Nymphe dorée… Quel regard plus profond, j’ai trouvé dans ton âme! Les
sanglots et les plaintes, comme l’obscurité tombait dans la nuit, vous avez
écouté. Et au crépuscule de la nuit, tu as réussi à obtenir un sourire de mes
lèvres éternellement scellées. Enfin, vous avez respiré le calme lorsque les
dauphins blancs ont sauté dans la mer. Tes larmes, cascades de montagne,
glissaient sur les pentes de ton doux visage rosé. Entre sanglots, vous avez
été surpris par les phobies et les peurs de votre propre existence humaine.
Vous êtes revenu, encore une fois, à la compassion, comme les lys blancs
dans le magnifique jardin d’Eden. Tu as perpétué une lignée perdue,
éteinte dans les profondeurs des abysses. Et votre karma a apaisé et calmé
votre âme agitée. Des cristaux violets, de druse améthyste, formaient
l’arbre sacré de la vie, tandis que les constellations magiques montraient
leur triste agonie.
Tu as planté, dans des champs fertiles, des graines magiques d’un bonheur
incommensurable et d’une douce joie. Et quand l’automne doux est venu,
vous avez choisi des fleurs de lotus, des fleurs d’amour et une amitié
partagée. Dans vos racines profondes, vous avez imaginé le sentiment de
votre peuple dans le désert aride et sec. Sentiment d’un peuple esclave,
loin de la terre promise. Des gens qui aspiraient à la liberté et à la douce

81
immortalité divine. Entre de tendres rêves, on pouvait entendre des odes et
de doux poèmes à l’âme:
Des éclairs blancs illuminent son regard, un appel pieux s’échappe de ses
lèvres. Les yeux sourds reflètent les mondes de l’injustice; d’un puits sec,
son cœur endormi palpite. Seules les larmes sont pleines de vie intense. Il
parle à peine, mais dans le silence endormi, à l’arrière-plan, son âme en
souffrance crie des larmes. Un rêve demande, la paix exige, tant qu’il reste
une pièce, seulement, de la dignité humaine. ” Les gens endormis dans des
silences captifs éternels. Les gens mystiques et pèlerins à la recherche de
la vérité authentique. Guérir les gens, avec leur verbe et leur sagesse innée.
Doux art de la parole, grand enseignement initiatique sur les nuits
clairement étoilées. Des fleurs de romarin et de laurier entrelacées de roses
violettes, des cœurs de solidarité à la lumière du désert. Les messagers de
lumière, pèlerins ascétiques, buvaient les vents chauds dans les levers
d’ambre de Judée. La mort s’éloignait dans l’éveil du silence endormi.
Endormi était votre essence, dans un lit fleuri de jasmin blanc. Et au bout
du virage, tu as entendu une douce voix vers ton atman: Fille de lumière et
de soleil, réveille-toi à l’aube avec l’aube! Conscience renaissante, libérée
de toute peur et de tout attachement! Libéré renaissant, comme une vague
calme sur la rive mince de la plage, comme des gouttes de pluie, entre les
lacs et les cascades. A la date fixée, tu entends des coups de marteau sur
les trois murs de ton destin. Vous voyez un cassis, magnifique, pousser au
pied de votre arbre divin. Les chansons de grillons correspondent au
rythme de votre triste oubli. Et votre esprit, perdu et distant, est caché dans
les labyrinthes infinis du destin le plus dangereux et le plus captif. Le
roucoulement des cascades d’eau semble serein, apaisant la douce fleur de
l’oubli, dans l’aube colorée de vos yeux tristement conscients. Pendant ce
temps, respirez l’odeur fraîche de la nuit chantée et de la rosée à l’aube.
Des gouttes de rosée éclatent dans tes lèvres sereines, calmes, quand arrive
l’aube douce.
Et les sanglots de votre petit garçon réveillent vos sens les plus fragiles.
Un enfant mignon qui éveille l’innocence de ton âme enragée, dans les
marées d’une pleine lune, perdue et ressentie. Nager dans les mers de
l’oubli, vous détendre votre esprit dans les silences endormis. Endormi et
captifs. Et sur les ponts célestes, on entend de vieux cantiques de moines
esséniens. Des chansons qui éveillent et font fleurir de belles fleurs dans
les paysages les plus étranges du monde. N’oublie pas les vaines
promesses, ni les serments de sang entre frères filiaux. N’oubliez pas de
transcrire les hiéroglyphes des anciens manuscrits égyptiens, écrits à la
sueur et à l’encre rouge, entre les tremblements froids. Des tremblements

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d’émotions saisissent vos réveils à l’aube, par des luttes tribales et de
fausses conquêtes. Tu voulais jeter, à travers tes fenêtres, les papiers
mouillés des nuits africaines. La misère et l’oubli étaient des serpents
empoisonnés. Serpent à sonnettes s’enroulaient dans l’immensité des
nuages ​blancs, comme des cotons mous de sucre de canne. Les vers à soie
se transformèrent en étranges papillons, quand le froid et le froid arrivèrent
tôt le matin. Et avec le doux silence de l’aube, vos yeux endormis
s’éveillèrent à un tendre espoir. L’espoir espéré, annoncé dans les archives
millénaires de la vieille histoire. Des souvenirs agréables renaissaient dans
votre nouveau lit, le temple sacré de l’immortel lotus gem. Et extatique,
avec une immense ferveur vous avez contemplé votre véritable amour.
Vous avez été aveuglé par l’éclat du soleil, et coupé par les sanglots des
anges déchus. Mais vous ne vouliez pas regarder les ténèbres redoutées de
l’abîme, mais la lumière infinie de demain. La lumière du soleil
consciente, caresse et douce brise éternelle du matin, à l’aube, avec la
rosée du matin doux. Dans le sillage du silence de sommeil, vous entendez
ces mots: Alma, l’aube de ma vie et de notre existence humaine, renaîtra
dans votre immortalité douce comme Samaná! Et vous vous êtes réveillé
dans le temple sacré de l’amour, brillant comme une pluie irisée d’étoiles
d’argent. Les flashs se reflétaient dans l’iris de tes yeux vifs, doucement
nacrés. Des yeux brillants éclairaient mes douces ténèbres. L’obscurité
transmutée en lumière, en éternel sourire, en beaux éclairs d’argent, la lune
et les reflets du soleil. Nuits du Népal, réflexions dans les temps
immémoriaux, rames de musiques anciennes en métal. L’amour lointain
fait miroiter des robes qui brillent sur l’horizon d’or. Sourires de l’univers,
rebondit dans l’immensité de vos yeux transparents de l’océan. Dans
l’infini des nuits étoilées, en velours de satin, ta sagesse était une flèche
d’or pour l’atman. Atman interne, connaissance initiatique de l’école sage
de la vie. La vie monastique et simple dans le silence éternel des vieux
arbres, dans le faible murmure de ses feuilles automnales brillantes. Brillez
dans l’immensité, la luminosité de votre temps endormi et le mien.
Endormi était ton âme, entre des bouffées de papillons blancs, dans des
vitrines transparentes d’or et d’argent. Des papillons fragiles dans l’éternel
inconscient. Inconscient collectif d’un oubli éternel. Paix, gratitude et
vérité, valeurs ineffables d’une vie austère et monastique. Vie ascétique
d’un peuple; des gens qui commencent à se réveiller de leur profonde
léthargie, de leur rêve éternel. La vérité sur le chemin des nuages ​blancs,
dans la quête éternelle du bonheur suprême. Un chemin du coeur sincère,
chemin de la lumière blanche divine. Coeur éveillé, avec le froid du désert,
sous les étoiles scintillantes du satin et de la soie. L’aube se lève sous les

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cieux d’Asie, sous le ciel tibétain, sous les cieux de l’Inde, de l’Egypte et
de la Judée. Sous le ciel gris de la Mer Morte, votre peuple attendait avec
impatience. Sous les cieux immaculés et éthérés, des clameurs de paix
montaient au ciel, des clameurs au monde spirituel, à l’univers infini.

Lumière éternelle de l’Univers

Au cœur du peuple Essénien, les néons brillent comme des libellules au


bord des ténèbres de la nuit. Les reflets des lumières brillent comme des
plénières illuminées dans les neiges blanches. Des néons sont visibles au
loin, près des rives de la mer Morte. Les Khaymas, blancs et ocres,
dégagent des parfums, des arômes de tubéreuse et de cannelle de violette
sauvage. Les cœurs crient aux vents, aux sorts et aux sorts captifs. Des
vents d’arômes magiques, d’arômes d’encens et de myrrhe, dans le village
essénien. Les gens de la “tarwa no asid amllal”, enfants de la lumière
blanche dans la plénitude consciente, dans les six domaines existentiels.
Enfants de la lumière éternelle dans l’univers ineffable. Lumière de
l’univers, que tu lâches l’amour à chaque instant, fais briller notre horizon,
éternellement, avec des miroirs de ciels et de fins éclats d’argent. Lumière
blanche, comme une douce brise, vous caressez doucement mon âme;
Comme une torche enflammée, guide mes yeux brillants, dans l’obscurité
des nuits. Vous éclairez mon esprit et vous fusionnez avec l’essence de
mon être, avec l’essence même de l’univers éthérique. La lumière ne
t’éloigne pas, ne t’enfuis pas, approche le feu éternel, la chaleur de nos
peuples! Que les étoiles ne s’éteignent pas dans les ténèbres profondes et
misérables de la nuit! Que le soleil ne cesse jamais de briller dans nos vies
intérieures! La lumière de l’univers ne nous abandonne pas dans
l’immensité de ces peurs cachées! Il brille comme cette luciole des champs
de la nuit, et dans le feu des feux passionnés! Brillez, avec brio et force,
afin que votre lumière intense et aveuglante se déplace partout dans le
monde en se souvenant du souvenir de tant d’âmes innocentes! Mémoire

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des âmes limpides, mémoire des êtres purs et vies innocentes. Que votre
lumière infinie soit écrasante et immense, dans les bougies allumées par
les vies qui ont été éteintes injustement! Illuminez les générations futures,
afin qu’elles trouvent le chemin intérieur de la paix et de l’amour! La
lumière ne laisse pas le soleil s’arrêter de briller sur notre horizon!
Lumière de l’univers bleu, ne nous abandonne pas! Écoutez les sons
subtils du temps, dans chaque instant, dans chaque seconde qui réverbère
le silence endormi. La lumière éthérée éclaire chaque bref moment, chaque
expérience, chaque existence de mon peuple bien-aimé! Illuminez les
levers de soleil du désert de Judée! Illuminez, avec plénitude, le feu de joie
de nos rêves vraiment conscients! Métaphysique, rêves de rêve, mirages
paradisiaques oniriques. Rêves éternels de liberté et d’immortalité du
peuple essénien. Rêves de flèches hyalines sillonnant les ciels éthérés,
parmi de minces nuages ​de cotons blancs. Rêves de vies secrètes, mystères
de moines ascétiques. Rêves initiatiques de plénières luminescentes, entre
schémas dorés et sphinx brûlants. Rêves d’expériences supra-conscientes,
dans les quatre états lumineux de l’esprit. Des rêves d’attente éternelle, de
justification constante et de combat. Rêves de guerriers, tambours sont
entendus dans la jungle. Les cultures initiatiques éveillent votre conscience
subtile, dans la nuit la plus longue et la plus magique du solstice d’été. Ils
illuminent la connaissance profonde du Soi, avec des lumières de
constellations sacrées, sur le Chemin Octuple de l’argent. Entre de
profonds silences, je vois une intense luminosité dans tes yeux, dans ton
atman interne. Ce regard est si doux que j’oublie mon passé et ma
souffrance éternelle. C’est si facile pour le pardon et la compassion, quand
la flamme magique de l’amour brille encore! Des fontaines cristallines
murmurent dans votre sillage, comme des cloches d’argent, comme des
cloches tibétaines dans de vieux monastères oubliés. Des murmures de
sources déversent des pétales d’amour intense, entre des lumières divines
de néons. Lumière de l’univers: Comprends-tu l’horreur? Comprenez-vous
le manque et l’absence de chaleur vivante, dans un monde sombre de
malaise profond et d’énorme trahison? Lumière de l’univers imaginaire de
Morphée, je voudrais vous approcher, mais vous vous éloignez avec le
vent de l’ouragan. Vous vous éloignez avec un pur hasard, arrachant les
feuilles fanées de la vie, comme des nuages ​blancs, comme de vieux mots
d’ignorance humaine chaste. Tu t’éloignes avec les larmes et les rires de la
tubéreuse. Vous vous éloignez comme le vent de l’ouragan, vers les mers
profondes de la connaissance implorée. Vous vous éloignez vers les mers
d’argent, entre de fins éclairs d’espoir, dans l’aube profonde de vos rêves
dorés. Les rayons captifs de la lumière reflètent des paysages idylliques,

85
dans des oasis imprégnées de mirages d’argent. Mirages, d’or et d’argent,
dans votre désir de déserter. Désert de Judée, oasis immortelle de vos
peurs captives, de vos tentations et de vos désirs blessés. Les tentations
mortelles ensorcellent vos beaux yeux captifs, parmi les doux bruits des
ruisseaux calmes, dans le crépuscule gris de Qumran. Doucement, tes yeux
hyalins sont imprégnés de lumières et de beaux rayons, de beaux éclairs
d’argent. Yeux miel et argent, captifs dans la roue du samsara. Roue de la
vie qui tourne et tourne, comme des lames de vieux moulins, comme des
migrations d’oiseaux libertaires. Et la lumière de l’univers illumine la Mer
Morte, avec de beaux reflets d’or, dans les nuits de Qumrân.
Shema mère, écoutez les sons des gens

Captive est votre âme dans cette triste cage d’acier et d’argent enchâssée.
Captif est votre esprit, dans ce triste labyrinthe de passages secrets.
Captive est votre cœur fatigué, qui bat accéléré avec une énorme passion.
Les captifs sont votre ego et votre alter ego endormi. Endormis, ils se
cachent, dans un éternel secret de passion rouge, disproportionnés. Captive
sont vos ailes, lames de vieux moulins déployés au vent du sud. Captifs
sont vos yeux transparents de l’océan, entre les paupières légèrement
tombantes. Captif sont vos lèvres scellées, entre des silences silencieux et
des mots secrets. Captifs sont vos cinq sens, parfums, arômes et beaux
sons. Entre câlins et bisous sont vos amours captives. Mère, quand tu
pleures et que tu ressens une solitude imprévue, ne permets jamais ta
douce agonie, ni ton chagrin fané. Ne prononce pas son faux nom dans ta
vie. Je veux juste que le jour, ta mère, soit immensément heureuse, et que
tes lèvres scellées sourient à la joie éternelle. Mère, ta lumière est si
immense qu’elle aveugle les yeux de ceux qui t’ont condamné dans une
prison d’argent. Les étoiles ne sortent plus dans l’obscurité de vos nuits, et
le soleil ne cesse de briller dans votre vie. Sur le chemin d’or de votre
existence, n’oublie jamais ta promesse verbale ou ta lutte constante, même
si elle semble irréelle. Sur le chemin des nuages ​blancs, oublie ton sac à
dos plein de courage profond et en colère. Rage contenue par les coups
subis, reçue dans ton âme débauchée. Âme perdue dans les mers obscures
de l’oubli éternel. Mère, je ne veux que le meilleur des vœux pour vous.
Ce sont mes mots, humbles et sincères, ce sont des mots d’amour infini
vers l’univers luminescent de votre âme. Ce sont de beaux sons que je
proclame, des sons qui bénissent les vents célestes. Ce sont des sons de
pluie, de fins cristaux de quartz rose et d’ambre. Ce sont des
chuchotements de fines branches d’olivier, des mots écrits dans le vent,

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dans le désert de Judée. Ils sont scellés des prières hébraïques dans la porte
essénienne de votre âme; chuchotements faibles des mots de la source la
plus sacrée. Shema, mère! Écoutez les sons de la ville! Les sons du peuple
essénien, doux mots de la Parole. Écoutez votre silence endormi! Écoutez
la Grande Fraternité Blanche! Je ne veux que pour toi, que ta vie soit
pleine de souvenirs, dans l’immensité de ton âme libertaire. Une vie pleine
d’amours captifs, qui ne cessent pas dans leur insomnie éternelle. Je ne
veux que pour vous, que vous teniez fermement à ce port dans la tempête,
avec votre ancre à mon ancre. Port de mers d’argent, fil plein de vie,
illusions de vie immortelle dans mon âme. Je ne veux que pour vous, le
meilleur des désirs et des désirs. Je ne veux pour toi qu’un amour qui ne
soit pas captif, ni emprisonné, dans une prison d’or et d’acier. Mère, tu es
douce comme la fleur d’oranger miel et romarin. Ne permute jamais, ou
change cette belle douceur avec une tristesse triste. Personne ne sait
comment vous vous sentez, personne ne sait comment vous êtes. Personne
ne comprend, ni ne comprend, parce que vous battez avec les cœurs
dormeurs glacés. Bat, avec ferveur, pour unir les coeurs isolés dans les
ombres et dans les lumières. Bat, pétale par pétale, dans un rythme rythmé
de sang rouge passion. Et vous sacrifiez votre âme, pour toucher et
caresser le velours des étoiles, chaque nuit irisée d’une pleine lune. Bat
pour unir les amitiés séparées, avec des chaînes d’acier et d’argent. Les
coeurs d’acier sont enchâssés dans les portes d’argent de votre immense
souffrance. Et vous êtes toute ma joie, vous êtes mon désir de calme au
sein de mon âme agitée. Calme paisible, calme, comme les eaux d’une
rivière dans le chemin des nuages ​blancs. Ne permettez jamais que je
m’arrête, pas même un instant, pour soulager votre douce agonie. Votre
douce agonie, ma mère, est mon immense agonie dans le silence du silence
endormi. Ne me laisse jamais arrêter d’aimer au loin, même si ça fait mal,
bien que je souffre de vouloir l’aube froide captive. Ne le laissez pas
cesser d’aimer éternellement, ou laissez-le cesser de voler librement, entre
les rêves et les nuits sans sommeil. Shema mère! Écoutez les sons de la
ville! Nous sommes tarwa ne pas asservir amllal, les enfants de la lumière
blanche. Lumière infinie pleinement consciente qu’éternellement lie les
coeurs et les âmes. Une lumière qui entremêle les coeurs esséniens avec de
beaux rayons de soie argentée.
Fraternité, égalité et austérité, valeurs morales essentielles de la Grande
Fraternité Blanche, dans les monastères de Krmel et de Qumran. Art du
mot doux, mémoire collective d’un peuple, beau sourire choisi de
l’univers. Des mots, des flèches d’amour directement au coeur. Lumières
d’amour essénien, réverbérations dans l’immensité des océans

87
transparents, sous les nuits étoilées du velours satiné. Du “désert des
vents”, des mots avec de beaux sons sont loués: Paix, gratitude et vérité.
Mots sacrés d’un peuple ascétique, beaux sons de printemps, musique
ancienne et fantasmes à saveur de métal. Des sons doux, de beaux cristaux
d’essentiels, des cascades printanières fraîches. Les sons des mantras sont
des cristaux hyalins dans l’atman. Aissa, Aissa! Om Namah Shivaia!
Yesus, Yesus! Roh sahm Allah! … Arc-en-ciel de lumières brisées, fines
éclats de cuivre et d’argent, aube rubis doré et ciels ambrés. La lumière de
l’univers illumine le toit des cieux! Illuminez chaque lever de soleil doré
du peuple Essénien!

Dans le royaume des colibrís

88
Peut-être que le matin personne n’aime, personne ne se sent comme un
tonnerre dans la plénitude de la tempête. Peut-être que le matin, personne
ne dansera comme les branches d’un arbre, ou dansera avec le vent du sud.
Bien que personne ne se lève des yeux à l’aube, bien que personne ne
mérite de partager tes rêves et mes rêves dans l’âme, ne laisse jamais mes
peines être l’immense lac de ta vie. Mais que ma luminosité illumine
chaque être qui enveloppe ton âme vicieusement déchirée. N’acceptez pas
l’orgueil vain, ni la haine dans leurs fausses paroles. Chantez simplement à
votre ange qui protège votre logement. Il chante seulement de la poésie,
dans ton vol infini à l’aube. Les aurores boréales que vous contemplez
avec vos ailes brisées, qui s’accrochent à mes ailes de papillon sauvage
libertaire et à mon âme. Pour mon âme, enragé par des tromperies et des
mensonges, par des amours qui se perdent dans le rythme arythmique de
mes rêves. Pour mon âme enragée par des amours qui ont oublié et touché
légèrement le fond de votre âme perdue. De ton âme et de mon âme… Et
mon âme, liée, déchirée, s’enfuit comme le vent jusqu’à sa demeure douce
et placide. Fuis pas pour voir comment tu cries, ou comment tu pleures
dans les tristes matinées. Fuis pour contempler comment tu ris, comment
tu chantes au bateau de mon âme. Et ainsi, vous trouvez un doux
soulagement pour votre éveil précoce à l’aube, dans ce vase blanc de votre
temps et le mien. Ne dites jamais que vous n’êtes pas un oiseau libertaire,
ni que vous ressentez comme vous êtes, au fond de votre essence, pur et
blanc. Déjà ton fils te défend, avant tant d’ouragans. Il vous défend devant
ceux qui ne veulent pas que votre essence soit libre et claire. Essence libre,
murmure d’une rivière calme, dans le royaume du petit colibri écarlate.
Petit colibri, fais la lumière doucement transparente, et allume la flamme
de mes bougies blanches! Bougies éteintes par la fragilité humaine, dans
les six royaumes de l’existence de la roue du samsara. Flammes fatales
pour brûler les attachements, avec la lumière du feu qui brûle pour votre
âme. Âme de pigeon voyageant dans le temps, âme qui ne comprend pas
les vaines promesses. Des murmures de mots volent, comme des plumes
légères dans le vent. Les vents froids de l’Himalaya éternel. Des murmures
silencieux s’échappent, comme une douce et douce poussière de comètes,
dans cet immense satin velouté d’étoiles scintillantes. Des mots, des mots
doux, comme des fils de comètes, cousent ton rayon plein d’espoir aux
paradis célestes, au feu ancestral de ton esprit. Mère, ne permettez jamais à
quiconque de vous offenser ou de voler vos beaux attributs de gazelle
sauvage. Ne permettez à personne de piquer vos blessures ou d’enlever les
racines profondes de votre histoire la plus sincère. Histoire d’un cœur

89
essénien, spectateur de la nuit d’enchantement, dans le désert de Judée. Ne
permettez pas que ces racines profondes de votre sang et votre sève la plus
sacrée soient perdues. Ne les laissez pas blesser votre vie divine en tant
que princesse libertaire. Vie de racines mystiques profondes, d’airs
ascétiques dans le chemin des nuages ​blancs.
Mère, ne sois pas effrayée dans les profondeurs de la nuit, ce n’est qu’un
léger tonnerre qui rugit dans la tempête, libérant sa rage dans ton calme
calme. C’est ton essence, ma mère, qui déborde de joie, qui illumine de
mille couleurs les mille paradis célestes de ma vie. C’est votre joie dorée
qui éclaire ma solidarité arc-en-ciel dans ma mer d’argent paisible. C’est
ton essence, avec la tubéreuse et les roses, qui parfume mes chambres dans
mon khayma d’or. C’est votre essence, qui transmute la magie de mon
désert en la belle rose de Jéricho. Et votre essence de lys habille au
printemps les chansons du peuple essénien. Cette même essence, joyau du
lotus, caresse votre mémoire doucement perdue, dans ces labyrinthes
cachés de votre vie et de ma vie. Caresse les feuilles de cet arbre, qui se
balancent doucement dans tes cheveux ondulés. Galop avec le cheval de
votre anima dans mes doux rêves dorés. Ne me laisse pas abandonner ma
croyance en l’existence du Nirvana, même si mes entrailles meurent, bien
que mes profondes blessures me fassent mal dans la renaissance constante
du samsara. Ne laisse pas oublier ma mémoire, ni ma belle histoire
d’amour au pays des bols à quartz. Cette belle histoire qui passe entre des
chuchotements de mots, entre des danses magiques de djellabas blanches.
Cette histoire cachée de ma vie, ce nouvel espoir qui déchire les faibles
consciences. Seulement toi et moi, mère, connaissons l’existence de ce
paradis mythique à Shambhala. Shambhala, terre de bonheur permanent,
terre de douce immortalité humaine. L’immortalité entre vents frais
d’arômes magiques, entre mirages d’horizons perdus. Sur le toit du monde,
parmi les ombres des vieux monastères, des cœurs purs ouvrent leurs
pétales en fleur. Ce sont des fleurs de lotus à l’éveil à la lumière. Ce sont
des cœurs purs, des amours immortels qui dansent avec des harmonies de
bols tibétains. Cœurs immortels qui s’aiment, entre arômes d’encens
oriental, odeur de bois et de jasmin du Népal. Amour immortel, beau mot
qui scelle à jamais les consciences du monde matériel. Mantras de terres
mythiques, de terres perdues dans les sommets enneigés de l’Himalaya
éternel. Mantras, de beaux sons de sorts magiques qui soulagent votre
existence et votre samsara. Entre les sons purifiants, les regards doux et
tendres s’embrassent. Ils s’embrassent passionnément, dans le royaume du
petit colibri écarlate. Des regards qui attrapent des cœurs purs, avec des
réseaux magiques de rêves brisés à l’aube. Rêves doux, reflets de l’eau

90
d’une rivière calme. Faites de beaux rêves, dans le miroir de votre lever de
soleil conscient. Des rêves vifs, des souvenirs de vies antérieures,
s’échappent de votre esprit dans le chemin des nuages ​blancs. Chemin de
sentiers étroits et de lumières blanches irisées. Routes sèches, chemins
d’argent vers le monastère de Qumrân. Chemin des coeurs purs battant
rythmiquement, dans la danse magique du feu de joie de l’amour. Sentiers
argentés des cœurs esséniens, des esprits libres sur les rives de la mer
Morte. Des souvenirs et des mirages flottent sur les dunes dorées. Les
fantômes attrapent des rêves, d’amour et d’oubli, enlèvent mes sens
fragiles dans les nuits de mon désert. Les nuits des mystères et nuits
blanches, nuits bleues d’une étrange solitude dans le désert. Nuits de
velours dans le désert de Judée. Et ton combat n’est pas oublié… et ton
nom me donne de la force dans la tempête. Mon destin est ton destin, ma
parole est ta parole. Ma maison est ta maison et ta maison est mon âme.
Essence libre, murmure d’une rivière calme, dans le royaume du petit
colibri écarlate. Royaume de Shambhala, dans les terres mythiques de
l’Himalaya lointain. Le royaume compatissant de Shambhala se dresse
dans les coeurs immortels de votre peuple. Les Esenio s’éveillent à la
lumière, dans le royaume du petit colibri écarlate! Les gens d’Esenio,
réveillez-vous avec l’aube ambrée rougeâtre! Les gens compatissants,
réveillez-vous sur le chemin des nuages ​blancs de Shambhala.
N’oublie pas tes racines, tes souvenirs

N’oublie pas tes souvenirs innés, même si tu veux t’éloigner de cette


réalité existentielle. N’oublie pas les racines profondes qui t’ont vu naître.
Rappelez-vous, votre vie est un papillon qui s’échappe entre les mains,
chaque heure, chaque instant. Votre vie, comme un papillon hyalin et
transparent, parcourt le chemin du temps jusqu’à l’immortalité divine.
Mère, ton destin immortel est à moi.
Aujourd’hui, la nuit est sombre dans la tempête de votre âme. Mais demain
ne sera qu’une bagatelle dans le temps. Et ta mère, avec tes pieds bruns et
tes pieds nus, laisse des traces gravées de ta vie divine dans le sable fin de
la plage. Tu laisses des champs florissants d’amour et des graines d’espoir,
pendant que tu voles avec tes ailes étendues au vent du sud. En tant que
sirène immortelle, vous nagez vers les mers éternelles de votre triste oubli.
Vous criez au faible murmure qui martèle sa fière fierté. Fierté des vanités
et des fausses réalités. Rappelez-vous mère, ce n’est pas en vain votre
souffrance ou votre sentiment. Vous obtiendrez la liberté suprême, dans
votre doux vol immortel, bien que d’autres, les “sans nom”, vous

91
empêchent de voler. Bien que d’autres, sans t’aimer, déteste ta belle
promenade. Ne permettez jamais de sombrer dans les profondeurs de
l’abîme infernal. Vos ancêtres sont les gardiens de l’immense voûte
céleste. Ils vous soutiennent, et ils vous remonter le moral, dans votre fuite
chamanique vers l’immortalité. Y applaudis, avec tes paumes, tes actes
héroïques et humains. Ne tolérez pas que les autres insultent votre
mémoire. Ne tolérez pas de maudire votre pronom, ou votre nom, ou votre
douce histoire de mouette libertaire. Ne consentez pas à profaner vos vers
chantés à l’âme, ni votre poésie révolutionnaire à l’aube. Souvenez-vous
de vos aspirations et de votre désir d’écrire sur de vieux rouleaux
égyptiens. Reflets de papyrus, odes chantées aux dieux de l’Olympe.
Écoutez les enseignements des maîtres du Vihara. Écoutez les mots perdus
dans les vents tôt le matin. Écoutez la mère de ceux qui ont aimé votre
essence d’aigle blanc libertaire. Écoutez les murmures des vents, au pays
des neiges immaculées. Les vents glaciaux de l’Himalaya connaissent ta
douce immortalité humaine. N’oublie pas tes racines ancestrales, comment
tu es, comment tu te sens, à chaque moment de la vie, dans l’éternel
présent immortel. Ne pas oublier vos expériences, ou abandonner vos
croyances comme un poète libertaire inspirant. Ils sont vos propres poèmes
personnels, pas d’autres qui se faufilent dans leur regard. Un regard d’yeux
fragiles s’échappe, sans retour à l’aube éternelle. Ce sont vos poèmes à
l’âme, des bijoux très prisés des fées, des nymphes d’or des mers de
l’Olympe. Ne tolère pas qu’ils blessent ta conscience, ni profane tes
silences endormis éternels. Le silence est un cadeau, trésor divin de
l’univers suprême. Mère, dans la retraite de silence se souvient de mon
histoire d’amour comme une histoire belle et magique. Histoire d’amour
immortel dansant dans le feu de joie des rêves. N’oublie jamais, ne doute
même pas de mon amour éternel. N’oublie jamais l’éclat hyalin de mes
yeux, ni mes lèvres scellées par ta douleur et ta souffrance immenses.
Souviens-toi des larmes brisées, trempées de vin blanc, que je verse quand
d’autres blessent ton pauvre cœur immortel. Ça fait mal, ça déchire
profondément mes entrailles. Votre douleur, dans le samsara, déchire la
robe blanche qui enveloppe mon âme. Mère, n’oublie pas tes racines
profondes comme une mouette libertaire, comme une muse inspirante des
dieux de l’Olympe. N’oublie pas le rythme cardiaque de ton peuple sur le
toit du monde. Les gens avec des racines profondes dans la terre de vos
rêves. Himalaya, terre immaculée des neiges, marque indélébile dans votre
coeur de poète révolutionnaire. Coeur immortel volant librement vers la
Palestine, vers la belle mer de Galilée.

92
Mère Lune

Mère Lune … Même s’ils t’oublient, t’ignorent et volent ton espoir, tu as


une immense lumière éternelle qui aveugle les yeux des incroyants et des
anges déchus. Ta lumière est le guide de ma fragilité éternelle. La vie est
une voiture, une roue qui piège la matière invisible et éthérée. Que les
autres, les anonymes, ne coulent pas votre belle essence dans ses eaux
abyssales. Mère Lune, ne manquez pas vos prières et vos vérités. Qu’ils te
regardent avec extase, à chaque instant. Extatique d’entendre ta douce
poésie à l’aube, sur le chemin des nuages ​blancs. Extatique avec vos
bijoux magiques de princesse et vos djellabas blancs. Que les autres ne se
maquillent pas rougis par les mensonges et les mensonges. Ne recouvre
pas de masques, ta fureur et ta foutue rage. Mère Lune, tu es très sage, une
mouette éternelle et sensible en cage. Vous connaissez ses fautes
innommables, sa démarche secrète et ses regrets les plus tristes. Toi seule,
Mère Lune, pardonne-les dans leurs maux arrogants, dans leurs trahisons
excessives et dans leurs vanités les plus délirantes. Mère Lune, ne coule
pas tes entrailles fragiles dans le puits le plus sombre, sans étoiles, sans

93
bougies incendiaires. Laissez-les allumer avec des braises, les cendres de
votre âme. Louez vos sentiments et vos sens affectueux dans le royaume
de Shambhala. Dessinez des fleurs de lotus sur les tombes des sanctuaires
sacrés. Et tes pensées éternelles, au-delà de ce monde, qui se cachent de
leurs esprits cachés et profanes. Ne les laissez pas louer la fierté, l’envie et
l’attachement du monde matériel. D’autant plus quand vous percevez que
votre vie sacrée laisse sa marque dans l’histoire universelle. Mère Lune, ta
vie est une histoire d’amour, unique et exceptionnelle.
Ne tolérez pas leurs mensonges, ni leurs canulars cruels exaltés par les
honneurs des sauvages et des chefs cruels. Les guerres brûlantes des frères
qui s’aiment et entravent votre démarche captivante. Guerres cruelles,
parmi des brillants irréels de diamants de sang. Ne les laissez pas
faussement, faussement, muter vos mots et votre doux pronom. Ni qu’ils
blasphèment les dieux, à cause de la haine qu’ils ont pour vous. Mère, ne
consentez pas à la violence, ni la guerre sanglante de leurs âmes. Juste
voler à l’innocence et garder votre patience la plus intime. Et puisse-t-il
vous éclairer et guider votre conscience. Devant tant d’acrimonie humaine,
il ne vaut pas tant de vertu, ni autant de captifs sans sommeil. Volez
librement sans attaches, sans vous accrocher, dans votre humble nocturnité
de colombe blanche. Et avec les bras levés, souvenez-vous de ces
chansons africaines lointaines. Des chants loin dans le temps, mais dans
vos rêves proches. Ce sont de pures voix blanches, des voix perdues qui
crient au monde pour votre désir de liberté. Monde fragile, captif de la
saisie matérielle. Mère Lune, papillon hyalin, flotte sur des nuages ​de
coton blanc avec tes ailes de couleurs. Survolez la flush et l’oubli des
nations sœurs. Toi, tu ne penses qu’à l’amour ineffable de ton fils. Tu
penses, à chaque instant que résonne le silence endormi, dans ce fils qui
vous manque et qui remplit vos tripes d’immenses drapeaux blancs.
Drapeaux, bougies blanches et pures qui illuminent votre look parfait. Ce
sont des moments sublimes qui vous enveloppent et vous tirent de la
mauvaise passion. Ce sont des instants magiques d’amour infini. Aime
franchement captif, dans tes rêves et les miens. Et tes baisers, l’air frais…
Tes câlins, éternelles caresses de cette brise du désert… Et ton rire divin,
immortel, m’appartient dans notre bel univers. Mère, adorée et aimée, vous
créez la vie que je rêve, dans mes nuits sans sommeil de vos allées et
venues. Tu cajoles mes sens, à l’abri de cet hiver froid. Et tes lèvres
scellées cachent, avec des mots et des silences silencieux, leurs délires
continus et leur insomnie. Ne te tais pas, ne réprime pas, ne fais pas taire
tes paroles endormies, et ne détourne pas tes yeux du destin le plus
interdit. N’oublie pas tes souvenirs, ni tes racines profondes, ni ta sève la

94
plus sacrée. N’oublie pas le beau reflet de ton âme libertaire, dans le miroir
argenté de ma vie et de mon âme. Mère Lune, tu es une étoile tendre dans
ma mémoire d’enfance. Mère Lune, tu es une plume douce et délicate dans
ma douce parole. Mère Lune, vous êtes une fleur de haoma dessinée sur
les tombes d’or de notre peuple. Vous êtes le thym en fleur, pèlerin au
hasard, voyageur d’oiseaux à l’aube. Tu chantes au vent, sous la fleur de
neem, le jour de la plénière luminescente. Mère Lune tu es la plénitude
consciente de l’humanité, sans déguisements, sans masques, seulement toi,
pure, libre… seulement toi.

Voler haute colombe de la mienne

Les gardiens du désert vous donnent, ils vous admirent pour votre combat
courageux incarné dans la solitude la plus absolue. Pacifiste et tolérant,
vous n’avez jamais oublié le passé traumatique de vos esclaves. Ces
rafales de vent frais, qui déchiraient des pages d’histoire vide, comme de
faibles feuilles de saule. Ne les laissez pas maltraiter vos belles roses et
jasmin d’or par le soleil levant. Ne laissez pas commencer vos racines
ancestrales, vos entrailles les plus nobles. Vos ancêtres sont très nobles,
rappelez-vous la mère. Rappelez-vous tous vos frères qui vous aiment et
vous adorent pour l’essence de votre existence bien-aimée. Ne les laissez
pas maudire le jour de votre naissance, ou évoquer votre mémoire, ou
parjurer contre le nom de votre bien-aimé. Ne tolère pas la honte, ne
prends pas en charge ta patience infinie. Ce sont de pauvres âmes de
fidèles, dépourvues d’une miette d’humilité et d’humanité existentielle. Ce
sont de faux prophètes, dont les vaines promesses manquent des
sentiments les plus précieux et les plus purs. Et dans leur esprit lâche, ils
pensent atteindre le sommet des dieux de l’Olympe. Mais son cœur, mère,
est sombre et traîtresse. C’est totalement incertain et incompatible avec le
bel amour vrai. Ils noient leurs existences douloureuses dans des eaux
noires et amères, la gorge égorgée par vos paroles sincères et les rires du
vent du sud. Ce sont des serpents venimeux qui mordent vos entrailles les

95
plus étranges. Mais son ambition aveugle et excessive ne trouvera pas la
paix éternelle, ni la paix captive. Ce sont des anges déchus faibles. Ils ont
perdu leur éternité lumineuse en vous blessant avec leurs lances blanches
et leurs parfaits couteaux en acier et en argent. Et ta mère, pendant que tu
navigues dans ta barque dorée pleine de cicatrices et de drusas
d’améthystes pourpres. Mais malgré votre tourment, vous parvenez à vous
ancrer dans un bon port dans la tempête glaciale de votre âme désincarnée.
Vous devez ignorer son ambition aveugle extrême, et son manque de
compassion dans un monde d’agitation et de trahison cruelle. Monde de la
déraison fragile et ténue. Vous devez ignorer son envie envieuse pour
votre douce immortalité humaine. Bodhisattva Maman guérira mes
cicatrices douloureuses, effacera mes tatouages ​de sang, avec amour et
fleurs de passion maternelle. Fleurs de lys livrés dans des étreintes
chaleureuses à la destination la plus captive. Volez haut, ma colombe,
regardez haut vers les pics perdus. Volez haut aigle de voyage, votre âme
larmoyante est à moi. Votre étoile immaculée est mon guide le plus désiré,
quand l’aube éternelle et douce arrive. Volez haut, n’abandonnez pas, la
vie est un mystère.
Ton chemin est si dur que tu oublies les peurs et les peurs les plus sévères.
Il est si dur sa bravoure, qu’ils oublient son indifférence masquée envers
vous. Je t’ai fait, maman, papillon fragile, rose fraîche de ce désert froid et
froid.
Et tes larmes ne partent pas avec la pluie fine des hauts sommets. Tes
sanglots sont intenses, émotifs et captifs, dans la roue du samsara. Ne te
tais pas, n’abandonne pas, cherche le chemin lumineux de la vie. Sois toi-
même, bodhisattva compatissant, patient dans ton immense sentiment et
souffrance, voyageant colombe de temps, qui est ton temps et mon temps.
Et ton cœur, mère, élève sa voix aux plafonds célestes: «Je ne sais pas ce
qui m’arrive, peut-être c’est son absence qui déchire mon âme. Vous ne
pouvez pas comprendre pourquoi le ciel pleure, vous ne pouvez pas
comprendre pourquoi je ressens de la peur; pourquoi je suis désolé et
pourquoi je sens la brise des vents du sud. Ce n’est peut-être qu’un
moment précis, un instant seulement d’anxiété excessive et de misère
malavisée. Peut-être que seule mon âme est dévoilée par ces mensonges
injustes et ces fausses promesses. Vain promesses qui brisent la paix de
mes rêves endormis, tandis que mon ange d’argent protège tes cieux
éternels. Éthéré sont vos cieux et vos plus beaux rêves. Mère, n’abandonne
pas, cherche cette arche millénaire perdue. Trouvez le secret gardé par les
Templiers, oublié dans l’histoire et perdu dans votre mémoire. Ne laissez
pas votre voix couper les faux de la dame de la mort. Et leur rappeler, avec

96
une immense ferveur, proverbe indien grec: Seulement quand vous avez
abattu le dernier arbre, que lorsqu’il a empoisonné le dernier fleuve de la
vie, que lorsque vous avez pêché le dernier poisson, alors seulement vous
constaterez que l’argent ne peut pas C’est comestible. Vous partagez la
couleur de votre peau brune, pourpre doré de mon âme, avec les cœurs
Esséniens purs du désert. À chaque instant, votre esprit bodhisattva
renonce au Nirvana lui-même, la libération suprême par la compassion
envers tous les êtres vivants. Mère, que votre esprit compatissant vous
infuse d’un courage et d’un courage énormes. La vie est un rêve, elle ne
dure qu’un moment. Toi, regarde vers le grand ciel dans ton vol d’ange
magistral. Beau mystère, qui envoûte et ensorcelle ses rêves languissants,
de vies vides, de souvenirs étranges. Beau mystère qui chasse tes peurs.
Les peurs qui sont, par essence, mes propres peurs. Vous êtes mon ange
gardien, celui qui protège mon bateau à la dérive, dans mon humble
demeure océanique de la mélancolie éternelle. Mélancolie qui déborde
mon âme infatigable vers les mers de l’oubli éternel. Et toi, tu es mon
soleil rayonnant et tu es ma lune veloutée. Ma lune, argentée et lumineuse,
dans les nuits magiques des ombres sombres, dans les nuits hantées par des
sorts furtifs. N’oublie jamais tes ailes de velours blanc satiné. N’oublie
jamais tes ailes illusoires si tu entreprends ton vol éternel. Vos ailes,
argentées et irisées, sont toujours de l’air frais dans mon âme endormie et
placide. Un air frais dans l’essence de votre immortalité, dans l’essence
pure de votre liberté étrange et belle. Et quand les champs de blé grillés
fleuriront à nouveau, vos fleurs sauvages séduiront vos rêves avec de doux
parfums. Vos doux rêves d’une princesse esclave dans ce mystère. Mystère
entrelacé dans un labyrinthe caché de passions imparfaites. Les lampes
d’argan, qui ornent votre demeure et les chambres d’une princesse
amoureuse, sont le reflet fidèle de vos plus beaux sentiments. L’odeur de
l’encens brûlé inonde la pièce entière, et votre belle âme immortelle et en
même temps humaine. L’odeur de l’encens et de la myrrhe enivre vos sens
d’une immense sérénité et de calme. Arôme d’encens sri sai flora, puissant
élixir à la recherche de la luminescence éternelle. À la fin du labyrinthe
sombre, vous trouverez le bonheur suprême désiré. Vous atteindrez le
Nirvana, un état de paix sublime, sur les sommets enneigés de votre
Himalaya bien-aimé. Terres de l’Himalaya, dans votre éveil ineffable à la
lumière, dans la parfaite illumination, dans la libération de toute souffrance
ou samsara. Éveil suprême sous les cieux d’Asie, après des renaissances
sans fin dans les six domaines de l’existence. Et sur le toit du monde, vous
abandonnerez votre esprit bodhisattva compatissant sur le chemin de la
douce immortalité. Volez haut, ma colombe, regardez haut vers les pics

97
perdus! Vole haut vers la lumière, vers ta divine libération immortelle!
Palette d’ébène africaine

L’abstraction pure, de l’artisanat rustique, masque votre amour ineffable et


infini. Amour interdit, amour malheureux, en pleine effervescence de ce
bel arc-en-ciel plein de couleurs doucement étoilées. De couleurs irisées et
légèrement nacrées remplissent la palette de l’ébène africain. Et tu peins de
tes belles mains brûlées par le soleil brûlant du désert du Sahara, un sourire
sur mes lèvres scellées. Scellé par les silences de l’aube captive, par les
silences des horizons lointains. Les cascades de ressorts transparents
reflètent la beauté de votre visage doux et lisse, et de vos yeux verts
légèrement rayés; la beauté de ton long cou, de ton cygne blanc, dans ce
lac immense et perdu de mes rêves les plus chers; la beauté de ta crinière
bouclée dans le vent de mon désert méridional. Et votre âme danse au son
des vieux chants africains de la jungle. Vos pieds endormis, nus, foulent le
sable chaud du désert. Et meurtris, pleins de blessures, ils calment leur
immense douleur dans les eaux calmes de la mer Rouge.
Le sang brûlant coule entre les rivières de purs diamants nacrés. Les
diamants de sang tuent des vies innocentes de rêves d’esclaves. Vous
portez, sur votre dos droit, votre fils profondément endormi. Endormi et
détendu est votre progéniture, sous le soleil africain chaud. Dans ton esprit
intérieur tu portes une flamme faible d’espoir, le destin peut ne pas être
comme vous l’imaginez. Mère, combat toujours, avec foi et courage, pour
le royaume convoité de la liberté. Oubliez ce monde captif, parmi les
armoires claires des rayons verts d’espoir. Oubliez le joug de l’esclavage
humain. N’arrêtez jamais vos pensées les plus nobles, ou ces rêves dont
vous avez le plus envie. Mère, n’oubliez jamais de planter les routes avec
des fleurs blanches de fleur d’oranger, sur votre chemin éternel à
l’immortalité. S’ils outragent votre mémoire historique, ne déployez
jamais vos ailes libertaires vers l’abîme existentiel, mais vers l’immensité
de l’univers cosmique. Si vous déchirez votre âme débordante d’espoir
tendre, n’arrêtez pas de voler dans vos rêves dorés vers les sommets
enneigés. Rêves de vols éternels à votre Himalaya bien-aimé. Vous
entendez des bruits de lances et des couteaux en acier et en argent, loin du
chemin. Mais dans ta mère sans sommeil, tu marches pieds nus, foulant les
ongles et les épines rouges de la mauvaise passion. Vous marchez dans
une forêt profonde pleine de chênes centenaires et d’acacias. Forêt
magique où vivent les elfes et les nymphes lumineuses. Soudain, une
fatigue épuisante vous dérange et vous tombez dans le monde rêveur de

98
Morphée. Rêvez les mondes où les dieux sont gentils, doux comme le miel
de romarin. Mort mystérieuse, enveloppe tes souvenirs. Écrit dans le
destin, elle était là, entourée de paysages blancs, dépouillée de son masque
imparfait. Les rêves ténous et doux des papillons attendent votre naissance
dans la lumière blanche. Des papillons de velours rouge écarlate déploient
leurs ailes vers les terres immortelles des sommets enneigés.

Fils bien-aimé, que personne ne blesse ton vol

La mort oublie mon fils, s’éloigne de la chaleur de son corps malade, s’en
va au feu de la flamme éternelle. Mon fils est un être immortel, vous ne
pouvez jamais être sa maîtresse ou son ombre dans l’obscurité. Il ne sera
maître que de son amour pur, de son amour libre et sans sommeil.
Sans pause, je me repose dans le giron de ses beaux bras et brûle. Des bras
chauds comme le feu du feu, bien que votre mort le harcèle sans cesse
dans ses rêves fragiles. Et reposez-vous, et je repose mon corps épuisé,
brûlé par les rayons brûlants de mon désert. Ma bouche sèche ne peut
prononcer ces noms, ni ces phrases qui encouragent ma marche lourde. Je
sens les perles blanches, de corail hyalin, blessées dans mon cou de cygne
endormi. Ce sont des perles marines, brillantes dans les océans abyssaux.
Ce sont des perles captivantes d’espoirs doux et tendres. Ce sont des perles
distribuées en offrandes par des sirènes vêtues de djellabas blancs. De
belles sirènes, avec leurs tuniques blanches, dansent et dansent au son des
vieux tambours de la jungle. Dans la jungle saharienne, les chamanes
invoquent leurs vieux ancêtres. Ancêtres incarnés dans les esprits des
faucons noirs. Les aigles rouges se cachent dans la ville de mon prince
bien-aimé. Les aigles naviguent sur les mers et les cieux africains, avec
leurs ailes bouclées aux toits célestes veloutés d’étoiles. Ils sont des
drapeaux blancs, bouclés et dépliés dans les océans de votre ciel et de mon
ciel brûlant. Ciel indigo, ciel bleu, plein d’étoiles incendiaires sur les
chaudes nuits d’été austral. Il me reste peu de force, mais mon cœur qui
pleure s’écrie un léger soupir d’argent: je t’aime! Je t’aime fils, malgré tes
sentiments étranges, ta lente agonie dans un silence absolu! Dans la
première solitude, dans la solitude la plus absolue, je te protégerai toujours

99
de mon ciel d’étoiles endormi, à l’aube avec la rosée de l’aube. Tu es mon
petit garçon, tu es mon doux rêve de l’aube dans l’aube éternelle. Parfois,
je me demande: Pourquoi avez-vous grandi si vite? Pourquoi essaies-tu à
chaque instant de contenir tes larmes et tes larmes de velours satiné?
N’oublie pas l’innocence, ni tout ce que tu as humblement enseigné par la
Terre Mère. Je perçois, dans cette innocence captive comme un enfant, que
tu es le doux rêve enivrant de Morphée. Votre esprit endormi repose,
légèrement, sur le sable fin de la plage, tandis que les vagues se durcissent
contre la falaise de vos rêves placides. Fils bien-aimé, je suis comme tu
m’imagines dans l’esprit de ton enfant, dans tes rêves interdits. Je suis la
dame noire qui fait taire les voix et les plaintes des gens qui souffrent. Je
suis une princesse captive, une gazelle sauvage dans les nuits bleues de
mon désert. Je suis un vent indomptable, un ouragan brûlant de la poésie
essénienne. Je suis un messager d’odes poétiques contre l’esclavage de
notre peuple. Je suis une muse révolutionnaire qui aspire à la liberté du
peuple hébreu. Je suis un faucon pèlerin dans tes rêves les plus captifs. Je
suis une messager des temps perdus, de l’origine de l’univers, de l’arbre de
vie. Je sais que tu te sentais très seul dans ce désert, dans les nuits sombres
et sombres de l’aube froide. Des nuits bleues où mon essence et moi
errions perdus, entre ruelles étroites de la vie. Je me souviens encore de tes
premiers sanglots, de tes cris de clameurs intenses demandant la liberté
pour notre peuple. Tu étais fragile, avec un regard absent perdu dans
l’infini, avec des yeux grands et très vifs. Vous n’avez pas prononcé de
mots ou de phrases avec sens. Votre âme vivait dans d’autres mondes de
rêve, où le silence régnait éternellement endormi. C’est pourquoi personne
n’écoutait, ni n’écoutait vos gémissements incessants enfant. Mon fils
bien-aimé, je me souviens encore de tes premiers pas! Tu as sauvé,
seulement dans un moment magique et précis, le cours de ma vie. Étant
innocent, tu sauvais mon esprit du feu éternel et je renaissais de nouveau,
parmi les cendres et les braises, comme un phénix dans son éternel vol
imaginaire. Les braises brûlantes sont restées, mais maintenant j’essaie de
les éteindre. Éteignez-les avec vos doux yeux, toujours innocents mais déjà
libérés. Libéré des tromperies et des mensonges nus. Libéré de la cage
dorée de l’esclavage humain qui, entre ses barreaux d’or et d’argent,
enfermait ton âme écarlate dans la tendre enfance. Tu as éloigné ce
monstre terrible qui a terrifié ton enfance. Votre enfance captive entre sept
bars, et réduite au silence par des chaînes d’acier et d’argent. Ton regard,
miroir de la peur, reflet de la terreur de la guerre et de la haine entre les
peuples. Mais dans votre monde magique, des elfes et des elfes, vous avez
volé au ciel au milieu des doux rêves de Morphée. Nous volions ensemble

100
vers l’immortalité humaine, vers les sommets enneigés de notre bien-aimé
Himalaya. Fils, maintenant je voudrais revenir à entreprendre ces vols avec
vous, ces désirs interdits et les aspirations à la liberté de notre peuple. Je
voudrais protéger votre essence endormie, et garder vos beaux rêves.
Rêves d’âmes pures et immensément blanches. Rêves d’innocents, regards
perdus, au crépuscule d’un mirage d’or. Les murmures des cloches
tibétaines arrivent avec le vent du nord. Ce sont des sons doux, des
mirages apportés par les vents indomptables. Des chuchotements de
mantras te caressent doucement la joue chaude et rosée. Les vents du Tibet
caressent votre précieuse âme d’ange écarlate divin. Que personne ne
blesse votre vol doux et éternel! Ne laissez personne blesser vos ailes
d’ange déployées dans les vents du sud!

J’ai erré mon ombre dormante

101
Dans les rêves ancestraux des dieux de l’Olympe, j’étais perdu, vêtu de
vieux djellabas déchiquetés. Et mon essence endormie rêvait de l’éclat de
l’arc-en-ciel de la liberté humaine. Entre les rêves, je me promenais pieds
nus sur les dunes du désert aride de Judée, sans direction ni espoir. Je me
suis promené dans mon ombre, un peu endormi, à travers les villages
ténébreux de la Palestine, voyant de doux papillons frêles parmi les vieux
buissons en détresse. Je me promenais doucement dans mon ombre
endormie, entre les prières et les chambres, je me promenais dans cette
triste âme, dans les aurores froides captives et interdites. Pas un câlin
d’amour allumé la mèche de ce cœur douloureux. Absent les sentiments
d’amour et de passion énorme. Prince du silence, tu ne me parles pas, ni ne
discute parce que ton âme ne m’aime plus. Je ne sens plus, ni ne souffre,
parce que mon âme glacée est dans le néant. Il n’est pas possible de se
battre contre un mur de pierre hanté. Les frontières ne peuvent pas non
plus être démolies, recouvertes d’épines de roses blanches. Votre visage
sérieux exprime votre sentiment. Votre sentiment et votre souffrance
éternelle… Ne reprochez pas, pas un instant, que mon âme soit absente.
Ne reproche pas, pas un instant, que mon ombre soit lointaine, parce que
de tant d’amour je meurs, et d’amour oublié j’adore. L’insomnie nocturne
aveugle ma pensée, obscurcit mes idées et évite ton regard. Peut-être que
je ne tu voulais comme je t’aimais, dans ce paradis lointain refuge de notre
amour chaleureux. Et dans l’éternel présent, mon esprit serein voyage à
travers le doux cosmos d’argent de Morphée, pendant les nuits de pleine
lune du désert de Judée. Tandis que toi, prince du silence écris à tes muses
d’or, dans ton vieux cahier envoûté de beaux éclairs d’argent. Et je vole
avec mes poèmes à l’aube, aux vents de votre désert, à la recherche d’une
fleur rouge parfumée de la passion. Passion cachée qui cache dans votre
demeure le rythme de mon amour intense. Des cascades de sources
arroyent des silences muets dans la mer, car je n’arrive pas à donner un
sens à ma marche fragile. Avec la brise du vent, je sanglote entre des
silences brisés, parce que je ne trouve pas comment aimer. Aimer ce que
voient mes yeux captifs, ce que ressent mon âme quand elle vibre de ton
cœur et de la mienne. Et avec mes pieds endoloris, marchant lentement, je
retrouve cette mer perdue, je sens ton silence endormi. Et étant une
princesse esclave, prisonnière emprisonnée, fuite avec mon âme
immortelle embrassé à votre âme. Quand je remarque que tu m’évites, que
tu t’échappes et fuis avec ton regard fragile, je souffre, j’adore dans le
silence silencieux, à l’aube avec l’aube. Ce sont des instants vains,
imprégnés dans ce samsara du silence le plus absolu. Et dans votre manque
d’amour, vous n’avez pas compris mon essence, ni ma fragile existence.

102
Existence d’une princesse immortelle, condamnée à être prisonnière
captive, une gazelle sauvage dans une cage. Je me suis promené dans mon
ombre, un peu endormi, à travers les villages ténébreux de la Palestine,
voyant de doux papillons frêles parmi les vieux buissons en détresse. Et je
meurs lentement de l’agonie. Ardente agonie de celui-ci, mon cœur perdu.
Mon ombre sommeille dans cette tombe fleurie. Tombeau, jardin d’or de
cet immense paradis qu’est la vie. Paradis des ombres éternelles qui errent
un peu endormi.
Mère étoile des mers

Mère, belle étoile des mers! N’oubliez jamais de planter des routes avec
des fleurs blanches de fleur d’oranger, sur votre chemin éternel vers
l’immortalité. S’ils outragent votre mémoire historique, ou déchirent votre
essence endormie, ne déployez pas vos ailes blanches vers l’abîme, mais
vers l’immensité de l’univers cosmique. Ne pliez pas vos ailes devant vos
ennemis, ou ces ultranzas. Des toiles d’araignées sombres et sombres.
Capteur de rêves accroché sur les branches des vieux ormes effrayants.
Effrayé par les ouragans violents et les rugissements énormes des lions.
Les lions du désert sont les gardiens secrets de votre essence la plus
sublime et la plus fragile. Secrets vos mots, quand vous dormez dormant
dans vos belles chambres, dans votre lit couvert de pétales de roses
blanches. Les arômes africains parfument l’air de votre poitrine nue, dans
vos pensées. Chambres princesse, dans mes rêves. Nymphe dorée, dans
mon jardin d’argent. Tu es ma muse inspirante, tu es mon étoile captivante
qui me cache les yeux comme des étoiles à l’aube, qui aveugle mes yeux
captifs et interdits. Captif et enchanté par votre charme, plus insoupçonné
et divin. Mère, belle étoile des mers! Tu es la belle rose de Jéricho dans ma
demeure immortelle. Tu es ma muse, ma nymphe d’or dans mon jardin de
fleurs d’argent. A la recherche de la conscience universelle et cosmique,
vous trouvez votre véritable essence. Mère, mon âme est un miroir fidèle
où je reflète un désir brûlant. Désir de voler vers l’infini et chercher un
trou dans le ciel à côté des étoiles. Je souhaite seulement atteindre une de
ces étoiles, l’apporter avec moi et vous offrir tout mon amour, afin que
vous puissiez reposer le reste de l’éternité dans le giron de sa lumière
incandescente.

103
Mère je t’aime dans mon atman interne

Calme ton âme est dans mon bel univers… Mère, je t’aime à l’intérieur de
mon cœur et de mon atman interne. Mon atman est purifié avec le beau
son interne que nos gens écoutent. Esenio peuple de mon âme et de ton
âme. Les sons purificateurs du mantra sont des cristaux hyalins dans
l’atman. Arc-en-ciel de lumières brisées, beaux rayons d’or et d’argent,
avec l’aube rubis et le ciel d’ambre. Réflexions de coeurs dans le miroir,
cris secrets d’un peuple. Les gens Esenio de mes rêves. Rêves de coeurs
esséniens, doux réveils à l’aube dans mon désert.
Mère je t’aime ici et maintenant, dans l’éternel présent, lys-rose de mes
rêves. Ce sont des mots doux qui jaillissent de mon coeur, comme des
pétales rouges d’une belle fleur, comme des cascades d’eau vive, comme
des gouttes de pluie fine. Ce sont des mots poétiques d’amour doux, sur la
route de l’argent vers l’Absolu, vers la conscience universelle. Ce sont de
beaux sons dans votre recherche, dans votre renaissance à la lumière
blanche argentée, dans la rencontre avec votre atman intérieur.

104
Toi mère, tu es mon ange, mon doux mystère. Tu es ma brillante nuit
étoilée, légèrement irisée. Fiancée du vent, fille du soleil et de la nuit, tu
enveloppes mes désirs ardents dans un arc-en-ciel de petits cristaux.
Cristaux et druses de quartz améthyste violet, sur votre poitrine nue et
rougie. Poitrine légèrement mouillée par les gouttes de pluie qui inondent
vos rêves et vos rêves. Gouttes hyalines, gouttes salées tombent comme
des pétales de rose. Les roses poussent dans tes yeux tendres légèrement
irisés. Ce sont de petits yeux qui jettent un coup d’œil à vos rêves, ils sont
les reflets de votre fidèle cœur du Sud.
Des coquilles de nacre et des perles d’argent ornent votre douce demeure.
Logement que vous habitez dans notre désert lointain, désert de roses et
d’argent. Les coraux et les coquilles de perles protègent votre âme
blanche.
Et les oiseaux trille avec l’aube, dans le chemin des nuages ​blancs.
Jilgueros d’or chanter dans votre désert. Ils chantent de douces sonates,
dans de courts silences, dans la brise des vents. Ils chantent à l’aube, quand
le feu de votre âme est déjà éveillé. Aurores boréales, dans les montagnes
glacées des pics insomniaques. Des aurores légères, vides d’une envie
cruelle et vaniteuse. Je voudrais effacer ces souvenirs de votre esprit, ces
moments malheureux qui blessent vos plus beaux rêves. Tu es ma mère, tu
es mon ange. Un ange divin qui oublie à la fois ses erreurs les plus
enfouies et les plus insensées.
Les lions du désert ne laissent pas reposer votre essence pour un instant. Et
votre essence aspire aux délices des après-midi, aux baisers vibrants, à la
chaude chaleur de votre amour sous les ombres ardentes. Leurs soufflets
féroces effrayent votre paix et votre tranquillité calme et tranquille. Et
efface soudainement, en un instant, l’histoire que tu vis, l’histoire
silencieuse que tu ressens et que tu souffres. Cette histoire silencieuse d’un
amour de pèlerin, d’un amour fidèle qui se lève chaud le soir. Amour de
semer et récolter, amour de deux poètes ascètes. L’amour des lumières
intenses et des ombres sombres. Des chéris profondément endormis,
comme des étoiles à l’aube. Amours, beaux rêves de la lune rouge. Les
amours gratifiantes vivent les aubes froides, entre les belles rumeurs
d’eaux calmes. Amoureux des cœurs endormis, avec des arômes de
violette. Les amoureux qui respirent l’encens tibétain sur les rives de la
mer Morte. Aime, reflets des feux qui montent entre deux fils de lumière
blanche, tarwa n’assied pas amllal. Flèches d’amour à l’univers, tayri sahm
doniyt. Awal sahm roh, awal sahm oul, awal sahm tayri tarwa pas asid
amllal. Doux mots, flèches à l’âme, flèches au cœur et à l’amour des
enfants de la lumière blanche. À côté de la belle mer argentée, vous brillez

105
du reflet bleu de la luminosité solaire. Tu es la reine de la jungle africaine.
Avec votre présence élégante, vous éloignez les démons redoutés de mon
essence. Symbole de la liberté, tu brûles dans les lumières de toutes les
maisons, à Qumrân. Vous brûlez quand les étoiles d’argent brillent encore,
dans la pleine lune cachée de ce profond labyrinthe de vos rêves endormis.
Comme une gazelle sauvage, vous courez le long des anciens sentiers de
l’aube éternelle. Vous courez au trot, au-dessus de vieux coursiers ailés
blancs.Vous déployez, éternellement, vos ailes hyalines vers l’univers
imaginaire. Mère, j’aimerais te voir, contemple-toi à chaque instant; mais
je suis emprisonné dans ma propre existence humaine, dans mon cachot de
roses épineuses blanches. Les chaînes d’acier définissent ma douce
insomnie. C’est moi, lui qui te rêve mère avant tant de médiocrité
humaine. De vieux bracelets en cuir embellissent vos mains fragiles, dans
la terre magique de Morphée. Mère, vous êtes un mystère qui apparaît au
bord du seuil, dans ma propre lune immortelle. Mystère que je peux à
peine oublier, ou effacer de cela, mon fragile souvenir. À l’aube de votre
essence de printemps, des ronflements féroces réveillent mon âme du
sommeil éternel dormant. C’est l’ours polaire qui rugit dans la forêt
enchantée; forêt imaginaire des mondes de rêve de Morphée. Vous ne vous
enivrez pas d’humilité et de gentillesse, mais dans votre effort, vous luttez
avec leurs sentiments froids. Mère, lumière de mon univers caché, tu es
une douce brise qui caresse ma peau de câlins chaleureux. La lumière de
mon univers ne m’abandonne jamais au plus profond de mes peurs
redoutées. Que votre immense lumière soit un miroir fidèle de toutes ces
mères courageuses qui se battent pour leurs enfants. Des mères
courageuses qui portent des bougies incendiaires dans leurs nuits blanches
les plus redoutées. Des bougies qui brillent comme des lucioles dorées
cachées dans le feu de votre feu follet. Feu passionné pour la danse
magique de vos rêves et de l’insomnie. Des clés qui ouvrent des cœurs à
des millions de personnes, et verrouillent des serrures en acier et en argent.
Des vers à soie dans de beaux mûriers dorés. Des papillons sacrés
transmuent de leurs chrysalides blanches, à l’aube avec la rosée froide de
l’aube. L ‘«ombre des autres» obscurcit et cache votre ancien chemin,
chemin éveillé de votre silence éternel endormi. Mais seulement, il
parvient à effrayer légèrement vos petites peurs et faux oublis des mondes
magiques de Morphée. Votre patience infinie laisse peu de braises et de
petits feux d’espoir vide.Espérons que cela vous rapproche de la graine de
la vie, de l’eau douce qui apaise votre peau déchirée et captivée. Et les
sanglots de votre enfant intérieur font taire leurs sens cruels, plus cachés et
inconscients. Et tu gardes mes secrets, sous la lune bleue de l’été. Je sais

106
que ce n’est pas facile de contenir la rage de faim excessive, mais mère, je
t’aime comme tu es, princesse de mes éternels rêves endormis. Chaque
nuit je rêve que tu m’embrasses, et tu me tapes doucement la main,
balançant tes doux cheveux gris au vent de mon désert. J’arrêterai
brusquement ma vie, juste un instant, pour te contempler libre comme un
faucon pèlerin, dans l’indigo bleu teint d’indigo, comme le plafond céleste
et céleste. Mère, je dois apprendre beaucoup de toi. Regarde la lumière qui
vient de mes yeux quand je te vois. Lumière de l’aura argentée de mon
âme pour sentir tes caresses douces de l’automne. Tu es si doux et
maternel, je veux partager mon âme avec toi. Je veux vivre chaque
moment de ma vie dans votre existence divine. Reine du silence dans les
rues sombres de mes rêves et de petites ombres dormantes. Tu es l’éternel
propriétaire de mon essence endormie, de mon esprit serein et captif. Tu es
la reine et la déesse de mon âme imparfaite. Lune rouge de la nuit, lune
pure et blanche. Tu es éternellement, éternellement, la princesse de mon
humble demeure. N’oublie jamais mon amour, ni mon extrême adoration
pour le battement passionné de ton cœur rouge d’été. Conserve, parmi les
souvenirs subtils, le labyrinthe caché de mes pensées plus interdites. Je
suis pour toi, et je ressens pour toi. Je vis pour toi et pour toi mon précieux
ange endormi. Je suis ton fidèle ami et mon conseiller subtil. Je suis ton
ange gardien caché et mystérieux dans cette dure réalité. Je voudrais être
ton secret, mon refuge caché, pour garder éternellement tes secrets dans le
tronc de mon cœur imaginaire. Coeur velouté par la brise de ce désert, par
les étoiles scintillantes de la Voie Lactée. Et avec le passage du temps,
n’arrêtez jamais de sentir mon âme voler vers l’univers éthérique. Mon
âme voyageuse, immortelle, flottant vers l’univers cosmique. Vous
dessinez des coups de pinceau d’une forêt magique et des regards profonds
dans le divin coucher de soleil. De beaux yeux verts de tigresse, soulevés
par la tempête, illuminent mes ténèbres noires dans le puits de l’abîme
profond. Et nous jurons, avec des fleuves de sang, une éternelle promesse
immortelle en Galilée. Tu es mon fidèle conseiller, ma mère. Votre peau
sombre, brûlée par le soleil brûlant de la jungle africaine, sent les roses et
les petits lys bleu-violet. Je ne me lasserai jamais de crier dans le vent: Tu
es mon soleil radieux et ma lune blanche, qui guident la magie de mon
essence délaissée! Et les chevaux d’acier galopent à travers les prairies
dormantes de l’été, tandis que ma voix fait taire vos silences éternels plus
timides. Mère, j’ai peur, je ne suis pas parfaite et tu le sais. Chaque nuit,
entre de courts soupirs de coton humide, je pleure pour ces aiguilles
clouées qui blessent mon cœur triste. Cœur triste et angoissé dans votre
fragile mémoire de geisha.

107
Lorsque vous êtes sur le bord du seuil, entre la lumière et la faux de la
mort, vous entendrez des sons et des échos légèrement blessants. Échos de
vos ennemis, princes de la nuit, princes du silence éternel endormi. Des
bruits de chaînes qui traînent leurs pieds nus. Des bruits de cadenas qui
ferment les portes dorées de Jérusalem à leurs âmes agitées par les vents
divins. Et après ce léger rêve, vous pourrez vous réveiller et contempler ce
qui se cache derrière les rideaux blancs de soie fine, voiles transparents
d’ennemis cruels. Ils sont fragiles, hypocrites, pleins de fausses promesses
et de mensonges vains. Ils remplissent les pages de papier humide, baignés
de larmes salées avec leurs mots vides. Pendant ce temps, vous volez avec
vos ailes cassées de papillon libertaire sur la mer de Galilée. Et le Grand
Soleil Central brille dans l’éveil de votre esprit supra-conscient. Esprit
parfumé aux roses chaudes, aux délires d’épinards gris, dans des horizons
lointains et infinis. L’insomnie fatale je souffre pour ton infini souffre et
pleure. Vos larmes sont des cascades de sources transparentes, dans des
forêts magiques qui ont brûlé avec leur haine excessive. Ils pensent que je
suis fou, mais ma roue tourne et tourne dans le vieux carrousel de la vie.
Mère, je ne veux pas être comme les autres, sans nom, ou comme ceux qui
n’ont pas de pronom. Ils ont des pensées folles et de faux sentiments. Et
ton fils pleure dans l’esclavage permanent de l’Afrique captive, de
l’Afrique profonde, avec les blessures ouvertes par les guerres incarnées.
Vos ennemis, serpents venimeux, ne riez pas, ils pleurent des larmes
brisées par votre désir de bonheur. Le bonheur qui déborde de la
luminosité de votre âme est extrêmement gentil. Que les derniers
battements de votre douce immortalité fassent rire mon coeur brisé, mon
cœur sauvage et sauvage. Pour mon coeur saisi par la soif et la faim. La
faim infinie pour la justice, la paix et la solidarité humaine. Mère, je t’aime
à l’intérieur de mon cœur et de mon atman interne. Atman, un beau son
que nos Esséniens écoutent. Réflexions de coeurs dans le miroir, cris
secrets d’un peuple. Les gens Esenio de mes rêves. Rêves de coeurs
esséniens, doux réveils dans mon désert. Mère je t’aime ici et maintenant,
dans l’éternel présent, lys-rose de mes rêves. Argent nuit amour. Nuit,
route d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense.
Mère: Écoutez l’Immense! Écoutez les beaux sons du peuple essénien!

108
Souvenirs d’Afrique

Je veux voir le gardien féroce de l’abîme. Tu es le train de ma vie, tu es ma


station interdite. Wagon s’arrête au seuil de l’au-delà. Tu portes tes
cheveux bouclés ornés de belles fleurs de lotus, de fleurs enracinées et
enroulées vers le ciel. Dégage ton arôme de fleurs rouges, de fleurs
enracinées dans ta douleur amère, dans l’abîme profond de la déraison. Tu
es mon étoile de la lumière divine, la lumière des yeux innocents qu’ils
regardent secrètement. Ton visage, soulagement de la brise et du feu,
miroir des soupirs et des orages de mon cœur exténué. Votre crime est
l’innocence. Bénédiction et patience! Les vertus que les indésirables se
transforment en péchés maudits et meurtriers. Je ne veux pas te perdre de
nouveau ma mère, ou que tu t’éloignes de ta douce immortalité. Les
puissants n’ont aucune affection, aucune raison. Ils n’ont ni coeur noble, ni
la moindre dévotion. Ils ne ressentent pas de compassion pour vos larmes
dans le silence, ni pour vos fleuves d’eau vive, ni pour votre immense
douleur. Et ton cœur fatigué, épuisé et épuisé, vêtu de vieux djellabas
rouges, dilate mes pupilles à chaque instant que je te regarde. Je vais te
remplir de baisers et tu vas me manquer à nouveau. Je me souviens que tu
sors pieds nus, entre rêves brisés, pieds nus et froid dans les rues sombres
de tes cauchemars. Je me souviens de toi en train de rêver et de marcher
dans le noir, parmi les ombres de la nuit grise. Mais ne te traîne pas devant
le “sans nom”, laisse-les tenir tes vers chantés aux chauds baisers de ton
bel amour. Accélérez votre rythme cardiaque dans la litanie calme de votre
bel horizon. Ils ont quitté ton cœur sans temps, mais avec une douleur
humiliante. Ils n’ont pas de destination, pas de direction fixe dans le
monde des rêves de l’illusion. Ne me laisse jamais mère, belle étoile des
mers, dans la jungle profonde de la déraison. Beaucoup de moments
éternels sont de belles chansons pour vous et ils plantent des fleurs
précieuses dans mon jardin d’or. Ce sont des chansons dédiées à votre
ange bien-aimé. Ce sont de grandes chansons qui font naufrage dans la
tempête de vos océans lointains et dormants. Les torches jaunes colorent
vos ailes brisées, fragiles, effrayées par le vent. Racines qui regardent la
brise de la mer dans votre arrière-plan de questions. Tu es dans ma vie. Je
sais que tu es un papillon immortel, même si parfois tu te crois mortel.
Vous serez toujours une colombe blanche dans les nids de poule de mon

109
coeur fou. Mère, votre crime n’a pas de compassion. Une compassion
excessive pour votre esprit empêtré dans les labyrinthes de rêve. Mais
votre cœur iridescent ne contemple pas le crime, ni l’aveuglement des
puissants indésirables. Vous savez déjà que la vie est une roue, une vieille
voiture, où tout tourne et transforme en une poésie délicate. Poésie qui crie
votre destin le plus captif et la nudité dépouillée par vos ennemis cruels.
Vous ne pouvez pas refléter dans le miroir brisé de votre excessive
humilité ceux qui critiquent votre dure réalité, dans cette bulle terriblement
suffocante. Mieux vaut taire que crier! Mieux vaut chanter que pleurer!
Mère Afrique: Tu me manqueras tellement! Je n’oublierai jamais nos bons
moments, ni l’éclat de ta comète irisée que tu brilles dans les consciences
d’argent! Tu écriras des vers chantés, dans tes vieux papiers et mouillés
par les vagues cristallines et les doutes de ces bêtes sauvages. Je me battrai
avec la paix en avant, afin que les autres comprennent votre essence
paisible et immortelle, et ne blessent pas mon ange. Ange éternellement
endormi dans un lit fleuri de roses et de lys en sourdine. Les clarinettes
célestes chanteront de la musique, dans votre dernière aube. Mais votre
coeur soulagé suit le rythme mesuré et lent de mon battement de coeur
fatigué et épuisé. Leurs coeurs audacieux, sombres et ombragés mentent à
l’oubli le plus pur de votre amour interdit intense. Les souvenirs de mon
enfance débordent les rivières et les océans de cristal de roche. Des
souvenirs qui galopent dans mon esprit, tandis que toi, bien-aimée et bien-
aimée, tu guéris mes blessures mortelles infinies par ton sublime amour
maternel. Les cicatrices tatouées, en noir et blanc, sont d’immenses lunes
célestes. Les célestes se reflètent dans les océans de mes mondes magiques
rêvés. Tu m’embrasses quand il fait froid, et tu te réchauffes avec tes
braises et tu embrases le feu de mon cœur gravement blessé. J’entends des
soupirs de lions féroces, des rugissements parmi les ténèbres sombres des
brumes de ton oubli. Oublie que j’entrevois et fais semblant de révéler,
avant tant de médiocrité qui se cache derrière la misère humaine. Les
torches jaunes concentrent ma rétine presque aveugle, entre les jeux de
lumières et d’ombres, de vos allées et venues. Lanternes aveuglées par la
lueur, sous cet immense soleil brûlant de votre désert. Le soleil, roi de
l’univers céleste, dégage des tempêtes de feu, brûlant la fierté innée de
ceux qui critiquent votre existence humaine. C’est comme une histoire, au
coucher du soleil sous les rayons du soleil, pour des êtres innocents unis
par des serrures d’amour en argent. Tu n’as qu’un seul nom Liberté, ne
l’oublie jamais, même s’ils volent le joyau émeraude de ta mémoire de
geisha bénie. Les souvenirs de l’Afrique et l’oubli de la princesse esclave
remplissent leurs existences humaines vides. Et la lune bleue fait des clins

110
d’oeil fous, tandis que le soleil danse avec ses rayons brûlants, pour
entendre votre nom en vain.
Je pense à toi, à chaque instant, ma mère… Quels souffles sont entendus
dans les nuits sauvages! Et votre cœur extatique devient le maître de votre
oubli éternel, en un bref moment de mots vides et éphémères. Ce sont des
bêtes sauvages, des lions féroces qui répandent leur rage dans votre sang
versé. Sang brûlé et chaud de rougir et d’oublier. Les échos lointains
tourmentent ses jours, dans les chagrins et les désirs étranges pour les
aimés. Ils sont indignés par leurs haines excessives. Devenez des esclaves
cruellement opprimés. Au soleil couchant, ils oublient leurs traces de sang
ardent et leurs cicatrices mortelles continues. Ils souffrent et tourmentent
leurs étranges vanités. Retranchés de vieilles toiles d’araignées, de
trahisons éternelles et de faux espoirs le matin, là, à l’arrière-plan, ils
trouvent des silences brisés dans leur esprit vorace. Ne laissez jamais leurs
tourments, ou consentez à leurs fausses plaintes. Mère, n’oublie pas,
Shambhala t’attend et t’accompagnera sur ton vol éternel. Ta danse
invisible et magique ensorcelle et ensorcelle mes sens. Danse de la flamme
divine, autour du feu, dans le feu de joie de mes rêves et de mes
complaintes. La danse des sept voiles enivre les quatre vents de ce désert.
Aux vents effrayés par le rugissement de leurs voix hautaines, enchaînés
par les soleils de ta belle et douce aurore. Tôt le matin attendu et patient.
Silence intermittent dans votre caverne secrète et furtive, caverne
abandonnée dans les montagnes de l’Olympe.

Couteaux tranchants

Et entremêlés de fils d’or, de beaux cheveux dorés à ton fils innocent et


béni. Des enclos avec des fermetures en argent et des émeraudes, les
rideaux transparents de son lit fleuri. Le lit où son âme est battue et
épuisée, épuisée par la haine qui affine l’odeur de la lavande fraîche. Sentir
l’arôme frais d’un doux matin, l’arôme de l’encens et un jardin sauvage.
L’encens du Népal africain brûle dans votre fragile bois d’ébène. C’est une
offrande aux dieux africains pour vous sauver de cette mort, de cette envie
et de cette misère cruelle. Les figures de Bouddha, couleur ocre, ornent
vos belles pièces; à côté des éléphants chromés avec des émaux à tirer. Et

111
ils pleurent au loin pour ta vie de souffrance. Ce n’était pas un chemin de
roses, mais un chemin de dagues et de couteaux.
Des couteaux tranchants clouant vos entrailles, coupez vos légers soupirs
dans l’obscurité blanche. Soupirs intermittents dans des villages vides,
abandonnés dans ce triste destin. Destination aléatoire et captive. Des
couteaux tranchants brisent les fils d’argent de votre fragile essence, dans
cette légèreté de ma propre existence. Les essences divines frappent les
consciences dans des horizons perdus, dans des océans immenses qui
correspondent à votre paradis tant désiré. Des couteaux tranchants coupent
les silences tranquilles du temps, de votre temps et des miens. Moments
inoubliables, vagabonds solitaires de vos rêves les plus conscients. Soupirs
légèrement agités dans les déserts perdus, dans l’immensité de votre océan
et du mien. Océans argentés, lumineux aux rayons du soleil levant. Les
couteaux tranchants coupent les épines de vos roses blanches parfumées.
Ils coupent les silences muets, les chaînes de bronze pur qui vous lient si
fortement. En attendant, vous recherchez ce temps tant désiré, errant et
perdu. Ce temps précieux que tu laisses s’échapper en un doux soupir, vers
les tristes mers de ton oubli le plus amer. Des soupirs oubliés et légers
s’entremêlent dans les déserts interdits. Déserts où la paix règne loin de la
foule. Silence captive, entre les larmes des couteaux d’argent, coupe l’air
que tu expires subtilement, dans ton dernier doux soupir. Des couteaux
tranchants tuent votre pauvre âme, triste et désolé. Pendant ce temps, en
arrière-plan, vous pouvez entendre les sanglots d’un petit enfant. Des
sanglots qui s’échappent fugitivement entre des larmes brisées et salées.
Des larmes qui font jaillir de douces roses parfumées dans votre demeure
fragile et immortelle.

Chemin vers l’immortalité

112
C’est un chemin de verre brisé qui endommage et coupe vos ailes au vent,
blessant vos bons sentiments. Chaque jour, vous ramassez ce que vous
semez, votre récolte est très bonne. Plein de fleurs de lotus, vos vieux
paniers en osier d’or. Et sur le dos des licornes blanches ailées vous roulez,
sans repos. Pendant ce temps, des sons de vieux bols tibétains sont
entendus en arrière-plan. Comme rugissent les entrailles de la terre,
douloureuses et souffrantes! Comme la brise souffle sur les sommets
éthérés de l’Himalaya lointain! Quand vous rêvez, reposez vos peurs
inconsolables et votre insomnie éternellement gâtée. De grandes lampes
pendent de votre toit, engourdies par le vent. Des lampes en cristal doré
ornent vos belles pièces, tombant sur votre lit fleuri de roses blanches. Lit
endormi et captif. Vous envelopper les fleurs de votre triste enfance avec
des couvertures de velours. Et tes lèvres, à moitié ouvertes vers le ciel,
prononcent ton nom à chaque instant, avec de l’air frais et rebuffade. Mais
n’ayez pas peur, l’orage est loin, dont les rayons brûlent les forêts avec une
énorme fureur débridée. Et ta plume d’or écrit, avec de l’encre noire, la
tristesse profonde qui s’empare de mes entrailles les plus étranges. Ne
laissez pas les intouchables vous humilier lorsqu’ils s’approchent de leurs
visages enfiévrés. Vous ne consentez même pas à ses bruits nocturnes,
assourdis et échevelés, devant les portes dorées de vos rêves éthérés. Vous
entendez des tuniques blanches, déployées aux vents qui sont déchirés par
l’insomnie. Entre les tuniques blanches, la solitude des murs froids, un
dernier souffle de vie s’éteint. Les vents qui soufflent effraient votre âme.
Et vous vous demandez: où est-ce? Où est ma dignité humaine? Ici,
personne n’écoute, je ne suis qu’un poète. Il fait froid, les tuniques
blanches arrivent. J’entends des bruits de pluie, j’entends la mer et les
vagues, mais pourquoi personne n’écoute-t-il les prétentions de mon âme?
J’ai besoin d’un câlin d’amour, un moment seulement, un mot
d’encouragement qui réchauffe mon âme. Entre robes blanches, solitude,
mon dernier souffle de vie s’échappe…; vouloir imaginer un rêve: la mer
et les vagues… la magie de la paix éternelle… Les poètes anonymes
récitent des vers chantés avec votre nom béni Liberté. Et votre nom est ce
miroir qui s’échappe avec une fureur aveugle, du sein maternel de votre
humble existence humaine. Sous la pleine lune, vous sacrifiez vos peurs
éternelles, pour sauver l’humanité de son insomnie terrible. Ils attaquent
avec des mots impitoyables votre fragile essence distante. Ce sont des
illusions fiévreuses de grandeur, celles qui attendent les aubes bénies, dans
les marées silencieuses de votre immortalité mystérieuse. Accrochez des
branches d’olivier aux portes de votre khayma d’or. Des branches qui

113
symbolisent la paix du peuple essénien. Dans les dunes africaines du désert
du Sahara, Chaouen contemple vos mystères de la hauteur des cieux.
Aimer dans les temps troublés est un prix gâché par les dieux de l’Olympe.
C’est un prix donné par les dieux dans les aubes éternelles et douces. Vous
êtes la proie de la confusion la plus certaine et du désespoir sanglant, avant
la vile bataille de votre fausse ambition humaine. Ambition excessive qui
met tous vos efforts pour éclabousser vos entrailles de vanité. Mais
n’abandonnez pas votre peuple, ni votre humble demeure, quand vous
sentez que votre âme est ternie, avec des millions de larmes de sang et de
lave. Rappelez-vous des moments passés où votre mémoire fragile n’a pas
échoué. Souvenez-vous des temps passés où le «sans nom» régissait vos
pensées de rêve incessantes. Et dans votre détresse, vous avez crié de rage
et de colère des quatre vents: je suis libre! J’aime le vent froid de tes rêves!
Et vos yeux bringés, avec nostalgie, se souviennent de votre histoire la
plus sacrée, dans l’aube éternelle et douce. Protégé par le peuple, par les
marchands de poèmes de votre temple le plus sacré, dans les étranges
aurors vieillis par le temps. Temps des doutes et des désirs… Les doutes,
qui assaillent les mers du désir, ne caressent que doucement les branches
de votre âme sans sommeil.
Vous êtes un guerrier de paix dans vos livres imaginaires de gobelins, de
princesses et de sirènes blanches. Votre histoire, bannie par la «Cour
suprême», est une véritable histoire d’amour, dans un monde virtuel et
imaginaire, à Qumrân. La terre que vous habitez est un abri immortel, de
fées blanches et d’elfes protecteurs de forêts enchantées. Allez lentement,
sur votre chemin pavé silencieux. C’est mon message pour vous, c’est mon
offrande bien-aimée de mon rythme cardiaque accéléré. Alchimistes et
vieux troubadours viennent à votre lit fleuri, lit de sommeil plein de belles
roses d’or. Ils chantent de vieilles chansons de strophes pour les gens
oubliés. Ils chantent des poèmes doux, avec des mots d’amour, des mots.
Les livres étranges, les révolutionnaires, brûlent dans le feu de joie des
haines et des ressentiments de l’histoire. Dites-moi mère, si vous ne
manquez pas le monde magique et le mystère qui apparaît au bord du seuil.
Et tes ailes se déplient comme des éventails dans ton vol. Volez haut dans
les mondes de Morphée, cette vie n’est plus un rêve. Un rêve éternel,
révélé par des instants et des histoires sans fin, dans une marche pierreuse.
Un mystère couvert et au coucher du soleil par les mers transparentes de
l’Olympe. Et si vous êtes le propriétaire de vos actions, ne vous fâchez pas
et ne vous fâchez pas contre qui vous a donné la lumière, dans cette
nouvelle aube profonde et interdite. Considérez-vous comme une belle
mère, embellie par les doux reflets de la pleine lune. Vous resterez

114
toujours protégés par les guerriers de la lumière, puisque c’est leur
condition digne après tant de trahison. N’oublie pas tes racines ou ton
histoire la plus défendue, cette vie est très courte et se rebelle contre tant
d’acrimonie humaine. Il se rebelle contre les vents les plus sacrés, se
méfiant des sages conseils; conseils purs et innocents comme de vieux
chardonnerets. Et dans mon âme je garde ces fleurs odorantes de lys, de
roses et de tubéreuses. Ces fleurs que tu as oubliées dans le vieux coffre de
mes souvenirs intimes et correctifs. Tu as oublié toutes les épreuves que
j’ai traversées en ton absence et dans ton oubli; ainsi que les chemins qui
ont tracé dans votre absence prolongée. La vie prolongée par l’air frais des
hauts sommets, sous le ciel d’Asie. Des ciels où la grande liberté est
respirée dans toute sa splendeur. Vous êtes le propriétaire de ma vie, de
toute ma mélancolie courageuse. La mélancolie se cache dans l’ombre de
cette immense forêt désolée. Désolée par les feux de mon âme et de ton
âme. Les feux qui sont des braises de braises qui ne sortent pas. Des
braises qui réchauffent votre mémoire fragile et oubliée. Oublié dans les
labyrinthes cachés de l’ancienne Mésopotamie. Tu es une mère tout ce que
je désire, tout ce que je ressens chaque jour et chaque nuit. Ne les laissez
pas oublier vos objectifs et vos réalisations, votre vie consacrée dans les
livres de l’histoire. Vous êtes fidèle au sentiment de votre peuple Essénien.
Contemplez les vagues qui font rage qui se brisent contre le grès fragile de
cette immense plage. Dans votre immortalité, vous verrez le léopard des
neiges insaisissable sur les hauts sommets de votre Himalaya bien-aimé.
Vous partagerez votre regard avec mon âme affligée et terriblement
déchirée. Et moi, à tes pieds bruns et nus, je continuerai à grimper avec
courage et force inhospitalière pour atteindre ton plus haut sommet. Mère,
tout ce que je suis est grâce à votre amour immense. Tu es mon doux ami
et la maîtresse de ma vie. Chaque moment à côté de vous est un cadeau des
dieux de l’univers. Je t’aime ici et maintenant, dans l’éternel présent, le
lys-rose de mes rêves. Argent nuit amour. Nuit, chemin d’argent vers
l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense. Mma thlit gori, ma
mère je t’aime, ta douce âme est mon bel univers. Merci infinie mère pour
le don immense de la vie.

115
L’immortalité humaine douce

Votre patience échappe à la douce immortalité humaine. Je veux être ton


cadeau, ton cadeau dans chaque nouvelle aube. Mère, je veux être l’air
frais que tu respires, qui donne une brise saine à ton âme, à chaque instant
de ta vie et de la mienne. Le ciel indigo est toujours la demeure des anges
furtifs de la lumière, des anges lumineux qui guident et protègent votre
essence pure et blanche. Et vous, ma mère, vous êtes ma muse et mon ange
à chaque instant que je respire dans votre désir de liberté. Comme l’ange
gardien de la paix, ils vous ont juré d’être une princesse immortelle, mais
ce n’était qu’une vile et vaine promesse. Vous êtes une pierre sacrée qui
protège les lions féroces dans l’étrange jungle de mes rêves. Ne te lasse
jamais de te battre, de vivre pleinement, de voler en toute liberté.
Échappez à votre âme usée, détruite dans mille trous de chagrin et de
tristesse amère. Et les nymphes montent sur des chevaux d’acier et
d’argent. Ils sonnent, au loin, des chants de bénédiction vers votre pays
étrange. Tandis que votre voix se fait entendre, les cotons se taisent en été,
avec leurs cris brisés et leurs gémissements redoutables.
Mère, écoutez votre enfant intérieur, ne courez pas vite, ou approchez du
bord du seuil, cette limite de seuil entre la vie et la mort. Tu ouvriras les
rideaux de tes yeux à demi ouverts, entendant le battement sourd de mon
cœur terriblement épuisé. Tu es tout pour moi mère! Ils blessent, le soir,
les blessures de vos blessures mortelles. Cela fait mal que vous souffriez
en silence de la fausse hypocrisie et de l’indifférence rance des “sans
nom”. Ce sont des ombres sombres, de votre vie passée, qui ne vous
permettent pas de parler avec les belles fleurs du jardin d’Eden. Ils croient
que vous avez complètement perdu dans vos pensées vagues, mais ne vous
laissez pas plonger dans votre vaisseau blanc, perdu dans la plénitude de la
tempête. Ma mère J’aime comment tu es, comment tu rêves ces mondes de
rêve, comment tu sens ces parfums floraux dans ta poitrine rose. Tu es rose

116
de passion rouge, lis-rose de mon désert aride. Vous êtes un symbole
éternel, une belle métaphore de la liberté. Toi et moi, la mère, nous
sommes des poètes de la nuit sous les étoiles de velours et nous couvrons
les cœurs de pétales de compassion. Toi et moi, mère, ne sommes pas
comme eux. Nous sommes des captifs de prince à la lumière de la nuit, des
dieux immortels dans le jardin d’or de l’Olympe. Ce sont des anges déchus
dans l’abîme profond et désordonné de leur servitude éternelle. Abysse,
bien verni avec des reflets et des éclairs de miroirs noirs. Nous mettrons
nos âmes à l’abri, parmi les pétales de rose qui jaillissent de cette dernière
chanson. Chante que ton blanc bien-aimé a plongé dans des cages entre
des barres d’or pleines d’épines roses. Je ne veux jamais renouer avec les
intouchables, ni avec leurs vassaux, ni leurs esclaves. Ce sont des esprits
d’esclaves, enfermés dans des prisons éternelles d’or et de marbre. Je
t’aime mère, et je veux faire partie de ta folie, qui est ma folie aveugle.
Bien que vraiment votre folie, comme ils appellent, ce n’est pas la folie
mais la conscience suprême de la réalité exogène.
Qui bercera mes émotions, quand le ciel bleu, avec ses étincelles infinies
de blanc irisé, tourmentera ses étoiles incandescentes! Je resterai uni à la
nuit, à ton beau coucher de soleil d’été. Été de l’Afrique profonde, de
l’Afrique interdite dans l’existence des âmes patientes. Mère, ne te
détourne pas de moi, je suis un témoin unique des mensonges et des
faussetés des lions féroces. Je donnerais mes jours et mes nuits pour être
avec tes soleils infinis. Et si ce n’était qu’un moment, sous le soleil
brûlant, je paierais pour votre erreur infinie d’aimer sans condition, à
condition que vos ailes fuient votre folie et votre ambition éternelle. Les
coquelicots rouges flétrissent les pages jaunes des sentiments, dans le livre
sans fin de votre vie qui est à moi. Ne quittez jamais votre état, ou ne
regrettez qu’un bref moment de votre vie. N’arrêtez pas de sentir les lilas
et les roses blanches qui engourdissent votre magnifique et sacrée tombe.
Avec mes yeux levés vers les ormes centenaires, j’ai imploré la justice des
dieux avant votre immense souffrance. Et avec mes bras étendus bercé vos
sens, votre visage humain et en même temps sensiblement divine. Tu
portais des perles de corail sur ton éternel vol vers l’immortalité. Des
perles blanches provenant de vieilles blessures cicatrisées couvraient vos
larmes d’amour ouvertes. Perles blanches immaculées, dorées par la
compassion et le pardon. Ton amour était un amour interdit, entre le feu
brûlant et le sang était un doux amour captif. Des flots de sang ardent
jaillissaient au pied des mœurs, et leurs fontaines tournaient leur couleur
pâle en rouge passionné pour votre amour profond et débridé. Tu as
caressé la beauté de la lune bleue, chaque nuit et chaque moment. Belle

117
Mère, Étoile des Mers: Laissez-vous emporter par votre courage et votre
suprême vérité éthérée! Honorable vérité qui enterre les reflets de votre
regard éternel. Reflets et paillettes d’argent dans vos yeux captifs. Captifs
de mystères lointains et de désirs étranges. Rebelles de mirages lointains
dans des oasis perdues, dans les couchers de soleil interdits de Qumrân.
Laissez-vous emporter par l’immensité de l’univers cosmique, par votre
âme éternelle et immortelle! Dépliez vos ailes, comme les lames de vieux
moulins, au vent du sud, au vent d’automne. Mère, je t’aime à l’intérieur
de mon cœur et de mon atman interne. Atman, beau son entendu par les
Esséniens. Réflexions de coeurs dans le miroir, cris secrets d’un peuple.
Les gens Esenio de mes rêves. Rêves de coeurs esséniens, doux réveils
dans mon désert. Mère, je vous aime ici et maintenant, dans l’éternel
présent, lys-rose de mes rêves. Mma thlit gori! Argent nuit amour. Nuit,
route d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense.
Mère: Écoutez l’Immense! Écoutez les beaux sons du peuple essénien!

Inspirations poétiques

Les inspirations poétiques s’éloignent de votre silence endormi vers des


contrées lointaines et étranges de l’oubli le plus absolu. Et votre meilleure

118
chanson poétique est consacrée avec amour à la lumière blanche et aux
rayons de son essence éthérée et perdue. Des gouttes d’eau vive, des
cascades transparentes caressant votre fine peau brune et endormie. Et ta
voix est la meilleure chanson pour mon cœur triste, chaque jour bleu,
comme le ciel immaculé par le soleil. Vous avez pris un mauvais chemin
vers votre demeure éternelle fragile. Logement interne, floraison et lit de
sommeil de votre ange gardien divin. Dans votre essence la plus
resplendissante, il ne reste qu’un bref instant. Un moment ineffable pour
contempler la flamme fugace de votre éclat intense. La chanson de ton
intérieur est mon illusion éternelle et mon rêve pour un monde meilleur, un
monde plein de justice, de solidarité et d’amour. Vous montrez une
immobilité énorme devant l’éclat du feu sacré, la lueur d’un amour brûlant
sur les rivages de la mer Morte. Mère, avec un calme extrême et un calme
lent, tu ouvres les pétales de ton énorme cœur en fleur. Vous ouvrez les
pétales de votre malaise au monde libre, captif de l’amour et de la passion.
Vous ouvrez avec précaution les chaînes d’argent qui enchâssent vos peurs
des nuits constantes aux chandelles. Tu as la clé secrète de mon labile
conscience.Conscience cosmique et universelle de ma patience éthérée.
Cosmos parallèle, univers infini suprême. Vous rêvez avec insomnie dans
le lac existentiel de votre vie. Dans ta vie il n’y a pas de frontières, pas de
murs insurmontables. Vous avez vu trop de vies tomber et trébucher des
milliers de stocks sur les routes pierreuses. Sentiers incertains de boue et
de boue. Vous avez vu trop d’âmes partir à la lueur des étoiles veloutées, à
l’éclat de l’espace et de l’univers concret. La terre tourne et sourit. Avec
tes clins d’œil, regarde tes beaux yeux tigrés sauvages; tigresse bella,
exaltée par les dieux. Vous oubliez les guerres futiles et les souffrances,
vous oubliez les haines cruelles et les déceptions énormes. Vous ne
recherchez que le bonheur dans l’immensité la plus absolue. Mère, avec toi
toute ta vie… près de ton âme est la mienne, attachée à ton cordon
ombilical d’argent fin.
Dans cette bulle de paix vous êtes enveloppés dans des arômes de bois de
santal et de belle rue. Aidez les pauvres cœurs perdus, naviguant absents
dans des milliers d’océans d’oubli triste. Vous protégez votre âme frêle
comme un papillon blanc fleuri, tandis que vous vous couchez placidement
dans l’éternité consciente. Et étendez doucement, comme les feuilles
jaunâtres qui tombent des arbres d’automne. Doucement tu oublies les
rugissements des lions féroces et les gémissements de ces anges déchus au
fond de l’abîme. Des échos et des voix sans sommeil sont palpés, ils
sentent, dans votre âme meurtrie et blessée. Étranges voix de paradis
terrestres, de crépuscules dorés, sur le chemin des nuages ​blancs. Des voix

119
noires de votre vieille guitare, oubliées et endormies, se font entendre au
loin. Distance des faibles inspirations divines, de la mélancolie éternelle et
belle, des ombres infinies. Loin des paradis luminescents, des royaumes
des cygnes blancs, des âmes profondément divines. Distance…

Deux étoiles brillent dans votre désert

Deux étoiles, l’une blanche, l’autre bleue, brillent dans le velours bleu ciel.
Allumez vos douces ténèbres, dans les tempêtes de sable du désert. Ils
enveloppent votre cœur frêle, votre pauvre âme endormie. Anima
d’essence blessée, déchirée par de subtiles ignorances interdites. Ce sont
des anges protecteurs de la lumière radiante, d’Est en Ouest. Mère:
Accrochez-vous à vos doux rêves de dormir papillon blanc! Découvrez à
quel point le bonheur est authentique, doux miroir, reflet de votre regard!
Les mots fugitifs s’échappent, de la belle jeunesse, jusqu’à atteindre cette
maturité effrayante. Vous craignez l’oubli, mais pas les griffes cruelles de
la folie vile. Votre fils est déjà un beau cheval blanc, galopant à travers les
prairies verdoyantes de la terre promise. Terre promise, entre de beaux
paysages et des arômes doux, avec un goût de Népal africain. Dans le
paradis immortel, vous vivez votre plus belle jeunesse, buvant dans les
eaux chaudes de la source de lumière. Des rayons de pluie douce tombent
sur les eaux calmes de votre océan cristallin. Vous pourriez être une
gazelle sauvage ou un aigle rouge, mais vous ne cesserez jamais de rêver,
ou vous saouler avec l’illusion d’être un feu, une flamme rouge de leur
passion excessive. Passion rouge qui échappe à l’univers, entre douces
sonates, dans un bref moment de silence musical. Vous vivez dans des
océans transparents d’amour intense, entrant dans une longue léthargie de
rêverie. Il y a tellement d’erreurs captives dans le destin! L’alarme d’un
réveil sonne, de votre vieille horloge du temps perdu. Le temps argenté, le
temps qui lie ton âme désolé à mon âme.
Mère, tu sais que je pourrais être mieux, mais je ne peux pas arrêter d’être
comme je suis, éthérée et fragile; fragile comme une âme innocente d’un
enfant. Je suis l’enfant qui pleure dans le soleil et croit qu’il a raison,
même dans la plus étrange déraison. Non mesurée et débridée à l’univers,
je trouve mon âme captive, enveloppée dans des voiles noirs ténus. Des
voiles qui ne laissent pas entrevoir les plaies, ni les épines des pétales

120
amers de mon cœur triste, angoissés et angoissés. Et ta mère sait que je
peux me tromper, et dans cette erreur je dois m’arrêter, arrêter seulement
un instant, un moment subliminal. Mère, je suis le fruit de ton amour
interdit. Amour incessant, sans condition, dans cet océan de lumière
radieuse. Et vous savez comment est la vérité, comment est la vraie liberté
de ce peuple errant. Ta mère sait à quoi ressemble la vraie liberté, dans cet
océan cristallin de ta fleur la plus parfumée. Fleur parfumée de votre
peuple errant, et de votre voile noir le plus lointain. Mère, ils ont perdu
leur dignité, à cette époque, ceux qui vous ont privé des beaux
appartements de votre belle princesse. Des pièces cachées entre des pétales
de sentiments beaux et radieux. Courez mère avec votre esprit, avec votre
fureur, dans un bref instant! Ne vous arrêtez pas, ne vous arrêtez pas
brusquement devant ces précipices abrupts de votre existence digne et
humble! Volez haut avec vos ailes irisées, comme une fée enchantée, vers
les forêts lointaines de vos rêves et de mes rêves! Rien de tel qu’un cygne
blanc, dans les eaux hyalines des sources claires. Rien de tel qu’une sirène
captive, vous immergeant dans les eaux profondes de votre mémoire
sereine et perdue. Mémoire sereine et captive, mémoire en proie à vos
pensées sincères. Vous êtes enivrant de parfum, mélangé entre de beaux
parfums et des odeurs sauvages boisées. Arômes exotiques de fleurs
violettes de cannelle et de tubéreuse indienne, dans votre douce essence.
Belle essence et présence de noble princesse. Mère, vous êtes une douce
princesse, comme le miel de fleur d’oranger, comme la manne tombée du
ciel dans les premiers jours de notre humanité.

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Larmes brisées

Mère, quoique la mer pleure des larmes d’argent, je n’oublierai jamais


votre marche languissante sur le sentier des nuages ​blancs. Dans ce chemin
pierreux de la vie, je n’oublierai jamais votre regard magnifique et fragile.
Vos yeux scintillants aux yeux captifs de la tigresse en cage. Yeux de
l’esclave princesse, dans une prison d’or et d’argent. Fleurs cassées, dans
le grenier interdit de vos rêves et des miens. Les fleurs parfumées enivrent
votre rêve placide. Rêvez dans cet immense océan de cristal, dans cette
immense mer hyaline qu’est votre mer. Ta mer calme et ma mer, douce
rivière calme de mon éternel inconscient… N’oublie jamais ton histoire, ni
ta douce vibration. N’oublie jamais le battement rythmique de mon cœur à
côté du tien, dans ces instants où nous fondons nos âmes dans une étreinte
éternelle et passionnée. Cœur rythmé, battant de passion en amour, dans
mon éternel jardin d’or, dans la paisible nuit de mon horizon le plus
lointain. La passion rouge devient folle, dans les nuits sombres et sombres,
dans les ruelles cachées et étroites, dans les vieux cœurs amoureux. Vous
recherchez la lueur brillante et irisée de la candeur incandescente. Lueur
éclatante, dans votre vieille demeure écarlate plus patient. Scarlet et
iridescent est votre demeure florissante, dans mon jardin d’or d’est en
ouest. Les chattans jouent, comme des fleurs coquines, comme des
complots de lutins magiques et de concoct de vieilles ultrantesques. Mais
rien n’atteint le calme de ton âme. Pas même un aperçu de la vile trace ou
de l’inconfort humain, ou du ressentiment pour leurs vieux canulars, ne
peuvent blesser votre âme blanche. Vos yeux à demi ouverts scrutent, au
loin, des paradis célestes recouverts de vieux voiliers. Voiliers et navires
perdus, dans les mers lointaines de votre oubli le plus sincère. Vous
traversez des sources claires, des cascades torrentielles, entre des regards
malicieux au soleil levant. Les regards malicieux et espiègles sont des clins
d’œil subtils au temps perdu. Je ressens, éternellement, le chagrin et

122
l’angoisse de ton âme sur la roue du samsara. Je peux sentir ta peau brune
brûlante sous le soleil brûlant du désert oriental. Chaude et ardente est ton
âme, dans la coïncidence la plus infime et la transparence de cette réalité
consciente. La transparence, l’obsolescence de votre essence et de mon
existence. En un bref instant, vous apercevez au loin un paysage
magnifique et attrayant. Ce sont de belles bévues d’une énorme houle.
Vagues de mers incertaines, de mers et d’airs, de visages galants, de routes
où personne ne marche. Paysages où l’on contemple, entre pins et
branches épaisses, un avenir incertain et inconstant. Futur couvert de neem
espoir fleurs et branches d’une énorme tempérance, dans ce flux constant.
Flux constant de votre vie et de ma vie. Les coquelicots fleurissent dans les
forêts sauvages de vos rêves endormis. Rêves où les vagues se brisent en
fins cristaux de diamant pur, où les vagues forment des châteaux de sable
blanc et fin, sur votre peau brune et enflammée.

Papier mouillé en larmes brisées

C’est un pur succès, à moitié ouvert à la plus douce attente de votre


paradis. Ciel couvert de petits nuages ​de coton blanc et éthéré. Vous
gardez votre coeur en suspens, dans ce petit coin confortable de mes rêves
interdits. De beaux rêves, avec une saveur de miel imprégnée de thym. Ce
sont des mélodies de tes beaux jours, ce sont des œillets d’espoir, des
fleurs de papier mouillées de larmes cassées salées. Vieux papier, mouillé
avec la fine pluie de vos larmes séchées. Vous trouvez un vide froid,
sombre, qui tombe amoureux jusqu’à la dernière heure et qui reste.
Un câlin sur tes genoux, c’est ma douce et éternelle léthargie. Léthargie et
pensée rougissante et amère de ce grand tourment qui est mon tourment. Et
dans la mélancolie la plus absolue, cette galanterie attendue apparaît
brusquement. Tandis que vous taisez vos mots les plus amers, votre âme
épousée éclate dans un calme blanc et désolé. Et tes peines sont à moi. Des
douleurs qui courent jalousement avec une galanterie éternelle, mes veines
rouges d’une passion débridée. Des veines entrouvertes, comme les

123
feuilles d’un vieux livre oublié, entre de faibles soupirs, le vent glacial du
matin captive. Les soupirs et les plaintes sont des litanies dans l’oubli le
plus triste. Et tes cheveux sont les plus beaux, entre la tubéreuse blanche et
les soupirs à moitié ouverts au ciel. C’est le présage d’un naufrage captif et
interdit, vers les mers de l’oubli éternel. J’oublie une vie blessée, meurtrie,
dans la mélancolie la plus absolue. Pendant ce temps, la pluie rafraîchit
votre beauté tendre et la pression délicate de vos doux rêves du sud. Vous
êtes un aperçu de l’espoir vert ray dans mon atman, dans mon pays de
bonheur permanent. Vous êtes le royaume de Shambhala qui éveille
l’immortalité de mon âme. Tu es ma ville perdue du Tibet, quand j’entends
tes légers soupirs à Sion. Tu es mon paradis terrestre, quand j’entends tes
gémissements tremblants sur le mur d’Agrippa. Jérusalem est votre beau
rêve, où naissent vos cris nocturnes et brisés. Et au sommet de ce haut
sommet, ce cadenas dur d’or et d’argent, serti de diamants de sang
innocent, opprime peut-être les consciences dormantes éternelles.
Conscience araméenne des cœurs esséniens. Flèches d’argent, d’essences
esséniennes, fils entrelacés de coton fin. Cœurs d’âmes tremblantes. Poètes
d’un peuple élu dans la ville hébraïque. Poètes du soleil, poètes de Galilée,
poètes de la Voie Lactée, poètes de l’immortalité de l’âme. Le sang rouge
d’Aaron au sein de la Grande Fraternité Blanche… Et dans le désert de
Judée, les consciences les plus sensibles, la cruelle injustice humaine et
divine, méprisent le mal de cette terre endormie. La poésie Esenia est un
chant de louange, un cri d’espoir, de ce cœur meurtri qui se ferme et est
terrifié par tant de cruauté et de vilenie. Poèmes au soleil, odes contre
l’esclavage humain. Poèmes à l’aube, graines de coquelicots, sources
impatientes de cristaux de quartz transparents. Poèmes à l’aube, sources de
cascades de sources claires. Le coeur de la femme Esenia… c’est la dalle
qui repose, c’est la rose qui atterrit comme un doux papillon. La poésie…
c’est la mort la plus solennelle, la plus inerte de la douleur, de l’amour, de
l’amour. C’est l’art du doux mot, de t’admirer au-delà de ta mort et de ma
propre mort. Aimer au-delà de ma mort, mon désert, ma solitude plus
absente. Entre les tours et les soupirs, tu portes une énorme chaîne d’acier
qui t’oppresse, qui te chagrine, et qui t’afflige dans la tempête, dans la
vallée du Kidron. C’est un léger cri de votre essence qui vous dispense, qui
vous enveloppe dans les moments les plus amers de votre fragile existence.
Ce sont des moments doux et amers, avec des pannes, dans la jupe de
l’Olivete. En attendant, cet hiver froid, dans ce tendre paradis, garde votre
âme triste, enchaînée à ses regards les plus doux et les plus étranges.
Pendant ce temps, cette nymphe magique, excitée, joue dans votre jardin
fleuri, dorée par le soleil levant. Il joue dans le jardin d’Eden, dans le

124
jardin des amants éternels, en ignorant les phrases écrites dans des papiers
humides. Mauvais présage d’un naufrage inattendu, dans les mers de
l’oubli étranger et plus amer. Ma douce rose de Jéricho: Quelle fraîcheur
existe et éblouit ta beauté infinie! Vous êtes un être admirable, ma noble
princesse et ma reine des mers. Tu es ma mère bien-aimée, un être divin
adorable… un être qui bat, à chaque instant où je vis, avec ton énorme
cœur attachant. Vous êtes un cœur essénien, plein de pétales de rose vif.
Vos cheveux sont très beaux, vos cheveux sont bouclés dans le vent. Ton
regard est très joli, doucement irisé. Une chance était de te choisir en tant
que mère, dans cette existence humaine! Je garde mon âme en suspens,
devant le triste présage de la dérive de votre vaisseau, dans cette immense
tempête, dans la mer de Galilée. Tempête où l’ange de la mort se cache, à
chaque instant, devant le triste présage de la mort la plus inerte. Vous ne
trouvez pas un moyen de vous détacher de votre vie, de votre cœur
indomptable, parce que votre essence est à moi. Votre essence et la mienne
sont la même essence ineffable. Ces dents blanches, si nacrées, sont des
graines d’or blanc. Ce sont de belles roses blanches, qui reposent sur votre
dalle impérieuse. Mais ton paradis est ma consolation. Ma consolation est
déjà éternelle, en t’aimant, en t’aimant, en te désirant comme auparavant.
Mon désir est votre désir. Je ne conteste pas du tout vos paroles de
tourment, dans ce moment rapide et tronqué de la pensée sensible.
Tu es ma fée généreuse, désirée et désirée. Tu es ma sirène qui baigne
entre les lys et le jasmin rose, dans la rivière transparente de mes doux
rêves ensoleillés. Ensoleillé, désiré sont mes rêves. Ce sont mes rêves, mes
trésors les plus amers, qui provoquent férocement démembré dans les
coeurs éternels dans l’amour. Cœurs éternels de couleurs irisées,
doucement perlés. Ne pleure pas la mère, ou ne soupire pas comme avant.
Contemplez les murs hautains de Jérusalem, où votre âme en suspens
exhale son dernier souffle et sa dignité humaine. Avec tes ailes et mes ailes
s’échappe, au-delà des mots doux.Mots bâtons de cannelle aromatisés,
arôme de canne à sucre. S’échappe comme un papillon blanc, comme une
rose blanche parfumée vers les sommets éternels, loin des regards
étranges.Ils ne comprennent pas votre existence, ni votre sensibilité
humaine. Ils ne comprennent pas quand tu ris, quand tu pleures, ou quand
tes ailes fragiles se brisent en fines couches de givre blanc. Cette rose
rouge, avec ses épines blanches, est une énorme plaque qui repose au
printemps de votre lumière chaude et belle. Un voile blanc recouvre mon
corps le plus inerte, dépouillé de mon masque imparfait. Je pleure en
secret, parmi les rues désertes, où tes mains, collées de fines rides, livrent
des graines et des fruits d’édapal, dans un silence de mort éternelle. Des

125
palmiers et des récifs coralliens, le long du chemin, vous trouvez dans
votre douce immortalité. Ce sont de douces chimères de cette étrange
réalité existentielle. Vous aimeriez survivre à ce tourment cruel du bruit
mondain, mais votre essence a besoin de se reposer chaudement, entre les
barbes blanches.Repose-toi maintenant tranquille, dans tes douces
chambres de princesse immortelle, précieuse rose de mon désert. Pendant
ce temps, la lune bleue danse une danse magique, avec les étoiles d’argent
du ciel de velours noir. Stèles irisadas… chemin de l’immortalité la plus
existentielle. Ce sont des fées colorées, qui rayonnent de leur rayonnement
le plus radieux, changeant l’éclat des nuits de l’Est. Pendant ce temps,
dans l’air que vous expirez, des milliers d’épées coupent les légers soupirs
qui sont étrangers. Et dans le cours profond de vos rêves les plus féconds,
vous caressez doucement les mains d’un vieux moine essénien. Dans cette
chaleureuse caresse, avec une foi aveugle, vous livrez votre plus beau
trésor, tandis que votre essence endormie s’envole vers l’Absolu éternel.
C’était un bon événement, avant tant d’obsolescence vile. Vous pensiez
crier à haute voix: assez d’opulence suffit! Il n’y avait qu’une très petite
coïncidence, par ce matin clair et froid.
L’âme de votre bien-aimé tendait la main aux murs infranchissables de
l’immortalité sacrée. Habillez devant vos paysages émerveillés de belles
branches, de forêts imprégnées d’arômes africains. Vous avez entendu de
vieilles chansons tibétaines et des odes poétiques de sirènes, dans leur
doux nom et pronom. Tu as senti de beaux parfums d’œillets blancs et de
jasmin, t’accueillant placidement le soir de mes rêves et de tes rêves
éternels. Tout s’est passé dans ce moment vide, d’un solstice d’été un peu
sombre. C’est son regard qui tombe amoureux de vous à des moments
bizarres. C’est sa parole qui vous attrape, comme une toile d’araignée.
C’est son câlin qui vous accueille dans son tour chaud, tandis qu’il vous
berce et vous berce de tendresse. C’est son baiser qui vous fait tomber
amoureux et vous attrape, au milieu des douces miels de romarin et de
sucre de canne. C’est de la poésie sensible, de la poésie essénienne dans
ton âme et dans mon âme. Poésie du peuple essénien, peuple élu au sein du
peuple hébreu. Ce sont des mots doux, des vers chantés à l’aube. Ils sont
des murmures de poésie créative en Galilée et Magdala. Ce sont des
poèmes de louange de la Grande Fraternité Blanche.De beaux poèmes,
comme des cascades d’eau claire s’échappent avec les vents d’ouragan
jusqu’à la Voie Lactée. Sonnets des poètes esséniens, créateurs
d’inspirations poétiques veloutées. Esséniens, poètes du soleil, dans la
douce immortalité de l’âme.

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Lit de couchage de l’Univers

Entre chants et louanges, vous entendez de doux chérubins, au fond de ce


coin calme et tranquille de votre chambre perdue, dans l’immensité du
cosmos. Coin où les étoiles rouges se trouvent dans votre petit berceau de
sommeil. C’est un amour absolu qui vous entraîne, comme une rivière
d’argent qui jaillit. C’est un geste, très composé, qui brille chaque heure,
chaque instant qui résonne le sommeil endormi. Et le temps perdu est une
pure mélancolie, présence cristalline qui fait la société devant tant de
galanterie. C’est votre petit berceau endormi, ce lit fleuri et endormi qui
sent la lune verte. Et dans de brefs moments de léthargie, on entend des
aleluyas candides qui s’éloignent mélancoliquement, comme des nuages ​
blancs, comme des feuilles de pluie fine. Pendant ce temps, l’essence de
votre lit le plus fleuri reste cachée. Parmi les thyms verts, votre lit de
couchage, fleuri de roses et de papillons blancs incandescents. Il est à moi
ton énorme mélancolie, qui se cache au milieu de la nuit, quand les esprits
faibles errent dans les ténèbres de la nuit. Ombres fantasmagoriques des
nuits absentes. Les esprits errent dans votre léthargie éternelle, fuyant la
lumière et le feu de votre feu de joie. Feu de joie éternel qui transforme

127
l’abîme infernal en un printemps clair. Entre de légers soupirs, tu disparais
subtilement à travers des recoins étroits. Renfoncements brisés de vos
nombreuses cicatrices brûlantes. L’agonie de vos jours cède la place à
l’immense joie du soleil levant, d’Est en Ouest. Et la mort la plus inerte
cède la place à celle qui naît, entre de légers soupirs et des présages
nébuleux d’antan. J’adore ton doux décorum, tandis que la brise caresse
doucement chaque feuille, chaque branche, chaque fleur de cet arbre qu’est
la vie. C’est l’arbre de ta vie et le mien… Des vies qui se rejoignent, qui
entremêlent leurs racines dans l’histoire perdue. Et ton vol est un désir
ardent… Et tes pleurs, ton émotion pure, est un doux brisement de ma
légère existence humaine, quand la neige plane sur les pics blancs, sous les
cieux de l’Asie. Enfin le déclin des dieux de l’Olympe, lorsque l’horloge
du temps perdu cliqua. Et votre histoire de mère, c’est mon histoire bien-
aimée. Et ta blessure est ma vie meurtrie et gravement blessée. Et votre
rage exaltée est ma fureur consentie, mais vous apprenez que le tourment
est l’obscurcissement éternel. Tandis que la flamme de votre âme se sent
désolée, glacée et maltraitée, à l’aube de l’aube, elle fait des poignées de
vin et de sang, entre les fenêtres ouvertes. Ce sont des regards qui vous
attrapent, extatiques et désirés. Ce sont des offrandes qui tourmentent,
entre amendements et disputes. C’est une consolation marginalisée, dans
votre vol imaginé. Et je peux déchiffrer un vieux parchemin, écrit en
hiéroglyphes égyptiens, dans une triste erreur de ton histoire, qui est mon
histoire. Un moment que vous ressentez, en tant que souffrance éternelle,
comme obscurcissement éternel. Ils apparaissent, entre des cristaux clairs,
des silhouettes fantomatiques qui engourdissent vos sens les plus interdits
et captifs. Cette mousse qui suinte, de cascades d’eau courageuse, est une
fine rosée qui jaillit dans les aurores froides. C’est une pure coïncidence
entre tant d’obsolescence. C’est de la transparence pure entre tant
d’occurrences. Mais toi, maman, tu veux juste laisser mon âme dormir
éternellement, dans un coin placide de ton doux cœur extatique.
Flèche de lumière blanche vers l’Univers

Un coeur qui tombe amoureux à l’heure, qui trahit chaque heure. Un coeur
qui embrasse ce vide absolu, si ombrageux et si sombre. Amour traître qui
gèle ton pauvre cœur de printemps meurtri. C’est un geste brisé, quand
vous dépouillez votre âme comme une lune rouge dans le vent. Il est
dommage qu’il éclate et se taise, avant de pleurer autant, dans les doux
mirages de votre désert conscient. Dans votre berceau vous voyez la lune
bleue qui brille, dans la nuit noire, dans l’obscurité misérable. Ce sont des

128
temps de bonanzas et d’espoirs éternels.
Bien qu’il soit amer de votre léthargie, la mère, Je t’aime et Je t’aime
comme une fille de la lune, comme une douce brise caresse ta mélancolie
éternelle et pure. Il n’y a aucun doute sur ce que j’ai une mère, seule cette
souffrance intérieure est très dure et cruelle. Souffrance qui se cache avec
des épines et des couteaux tranchants, parmi de doux soupirs d’argent
d’acier, entre de légères retraites de papillons ailés. Ton agonie est si
cruelle que je me perds tous les jours, entre le nard blanc et le jasmin
blanc, dans les labyrinthes croisés de la lune vivante. C’est la mort si inerte
que j’échappe subtilement, entre douces pensées, éternellement,
légèrement. Et j’échappe avec les racines profondes de mon peuple
essénien vers les fins de l’argent, vers les terres sacrées de mon cher
Himalaya. Mère, les intouchables ont oublié votre histoire tragique de
blessures et d’ecchymoses sans fin, mais ne croient pas que leurs âmes
sont perdues sur des chemins inaccessibles. Tous, à la hâte, regardent
désespérément la mémoire cachée cachée derrière les branches boisées de
votre labyrinthe secret.
Vos cheveux sont très beaux quand vous agitez vos cheveux bouclés et
ondulés vers le ciel, avec le vent chaud du sud. Vous gardez votre essence
parfaite et endormie parmi les vieux voiles noirs. Des voiles noirs oubliés,
dans des coins pleins de lys solitaires aux doux parfums. Parfumés sont
vos baisers, qui implorent des roses sans épines, des cœurs de lys et de
tubéreuse. Des mots vides de sentiments s’envolent, avec leurs ailes
déployées, vers le désert méridional. Sureño est votre ange tranquillement
endormi, parmi les bêtes sauvages qui diffament votre noble nom et
pronom. Ils diffament sans votre conscience votre nom et votre vie secrète.
La vie absente des tempêtes, marquée par l’amour des éternités, par
l’amour des clarités et des vérités authentiques. Et couchez avec vos ailes
hyalines, sur le sable fin du désert, subtilement endormi. Endormies sont
les bougies et les flammes fragiles qui allument les feux, dans la nuit
veloutée et conscients de la pleine lune. Plein est votre essence floride,
essence qui habite les esprits éveillés. Mère, tu réveilles le plus bel arc-en-
ciel dans les jours sombres et sombres, dans les jours imprégnés de voiles
noirs et de deuils.Le deuil oublié, garé dans des moments intensément
amers. Amers sont les poignards en acier qui transpercent vos ailes
hyalines. Ailes blanches pures de la mouette libertaire divine. Elégante est
ta tunique, ta djellaba blanche de l’ancien marché égyptien. Des tuniques
blanches attendent votre bref désir de liberté, à l’aube profonde de l’aube.
A ton aube, qui est mon aube. Alba, qui avance les chants célestes, le
matin de ton doux regard. Regardez qui est lié et scrute vos soupirs les

129
plus conscients. L’auto-conscient est votre cri le plus amer, dans votre
douce et lente léthargie. Litanie dans les neiges qui couvrent les sommets
de tout l’Est et de l’Ouest.
Parmi les thyms verts, comme une fille de la lumière s’échappe. Evadez-
vous avec les racines profondes de votre peuple essénien vers les fins de
l’argent, vers les terres sacrées de l’Immense, de l’Absolu. Talwardat nljla
comme la belle fleur de lotus s’échappe, avec une joie ineffable pour votre
cher Himalaya. Tu t’échappes comme une flèche dorée vers la lumière
blanche, vers l’univers éthéré… Asid amllal sahm doniyt.

Temps un bref moment

C'est un art de se détacher de son masque cruel et imparfait. Et la mort est


inerte, à travers les siècles et l'histoire. Échappez paisiblement à vos yeux
dans ces sources claires, où les fleurs de lotus émergent dans les rayons
profonds du soleil. Soleil qui donne de la verve et du courage à ta vie de
vampire immortel. Désespoir immortel des âmes qui pleurent dans les

130
silences brisés de la mer. Après les douze carillons de fine aiguille et de
cristal, vos perles blanches illuminent ce doux sourire. Souriez de vous et
de moi, dans la mer. Sourire qui apparaît entre d'éternelles solitudes vaines
et d'immenses fenêtres de cristaux fumés clairs. Des jours clairs que tu
trouves dans le printemps éternel de ta vie, de ta vie et de la mienne.
N'oublie pas la mère des papillons de cette âme captive, de l'amour
profond que te donnait cette vie cruelle. N'oublie pas la mère des bras
chauds qui caressaient tes joues, légèrement rosés et blessés. Je n'oublie
pas mes bras chauds qui m'ont bercé quand j'étais enfant, plein d'innocence
interdite. Ne les laissez pas vous insulter, ou laissez-les aller à votre
mémoire. Ne leur permettez pas d'arracher les pétales rouges de votre
fleur, fleur doucement endormi. Ne les laisse pas emporter tes secrets
oubliés dans le vieux grenier de tes rêves et des miens. Les rêves et les
nuits sans sommeil secouent leurs consciences faibles endormies, au
milieu de tant d'audace. Et vos jours les plus gris et vos cieux sombres sont
mes nuits bleues. Des nuits veloutées de millions d'étoiles doucement
irisées. Vous trouvez la solitude éternelle à l'abri des tempêtes abruptes.
Les tempêtes d'océans et les mers chaudes assombrissent votre regard,
obscurcissent les rayons du soleil en tombant et brisent la nuit du verre
brisé. La chute du soleil levant hante votre esprit frêle et endormi. Dormir,
traquer, c'est mourir, attendre de sentir et vous immoler dans un moment
dissolu et bref. Froid instantané silencieux d'un temps sombre et sombre.
Temps où chaque seconde est un énorme trésor caché. Le temps où chaque
minute sans fin est un morceau de vie éternelle. Vie éternelle et pleine.
Plénitude de la pleine lune. Rempli de sang rouge passionné et légèrement
enroulé. Plein de sentiments et de désirs, dans le plus pur style rêvé de
romantisme exalté, à Shambhala. Exalté est ton triste attachement et ton
détachement. Exalté est votre ego et alter ego. En un bref instant, toute une
vie immortelle reflète de beaux éclairs d'argent, dans le lac ineffable de
l'Absolu. Le temps ... un bref moment de vie immortelle, comme une
rivière tumultueuse rapide, comme une flèche hyaline vers Brahma.

131
Coeur de pétales de fleurs

C’est un chemin lumineux que tu poursuis après des heures, c’est une
trahison que tu ignores à chaque heure. Lent, lent rythme, flétrissant les
pétales rouges du vent de votre coeur. Coeur ignoré par la mort la plus
absente. Ignoré plus doucement en amour. Amoureux des aurores rubis
claires, des ciels cuivrés, des doux reflets argentés sur les toits célestes.
Coeur amoureux, dans les silences brisés qui crient des mots tendres. Des
mots tendres, des caresses, de beaux sons de jours clairs. Les silences qui
laissent et pacifient votre âme agitée sont légèrement inhibées. Ressorts
des sources claires, cascades de pluie fine, parmi les ombres sombres et
dormantes. Les sons cachés des chansons divines coulent dans les coins
des labyrinthes cachés. Caché et captif, coeurs de pétales fleuris. Captif est
votre cœur tremblant, éternellement blessé, battant rythmiquement avec le
battement de vos ailes immortelles. Les ailes d’aigle rouge retentissent
d’amour, entre les pétales tendres du vent de ton cœur. Les vents du nord
apportent d’énormes ouragans, qui refroidissent et trempent votre âme
brisée avec des larmes pures et blanches. Blanc et pur est ton âme couchée,
au crépuscule sombre, dans tes rêves plus captifs. De mauvaises passions,
éternellement idolâtrées, s’échappent au plafond des cieux brisés en mille
fragments. Des fragments d’étoiles brillantes, des comètes rayonnantes se
brisent en morceaux de cosmos, dans tes rêves et mes rêves interdits. Et
tandis que, les coeurs des enfants chantent et sautent, comme de petits
oiseaux dans l’été doux. Les chemins du ciel rose. Un ciel rose, un ciel
vert et bleu reflètent de doux éclairs de lumière dans votre coeur
amoureux. Coeur amoureux de la fille du soleil. Beau coeur, pétale fleuri
de la mariée du vent.

132
Faucos vers Asid Amllal

Dites-moi mère: Pourquoi votre coeur pleure de chagrin, si le rire


s’échappe de vos lèvres entre les douces larmes? Dites-moi mère:
Pourquoi votre âme porte-t-elle du djellaba noir, si la neige recouvre de tes
flocons blancs ta fragile existence? En tout cas, la blancheur de la neige
permutera les douleurs de votre âme éternellement endormie. La nouvelle
lune cache, parmi de doux soupirs légers, un manteau bleu de velours
brillant. Manteau rempli de millions d’étoiles filantes, dans l’univers
cosmique brillant. Sous les flocons de neige, la lune bleue fait un clin
d’oeil à votre âme, et elle soupire, entre des odes poétiques aux dieux.
Soupirant est votre âme courageuse, avec les récifs de corail et d’argent.
Pendant ce temps, la neige fond, avec l’éclat et la chaleur extrême de votre
corps brûlant. Votre corps est chaud, entre les lys blancs et le jasmin. Les
lis-roses fleurissent dans le jardin secret des amoureux éternels. Amants
éternels, deux âmes jumelles dans l’amour. Les amoureux qui idolâtrent
les ailes pures et blanches. Les ailes de ton âme sont agitées. Agité par les
vents du nord. Les vents, qui enragent les peupliers millénaires, vers

133
l’immense plafond céleste. Les ballades et les vers chantés sont des odes
poétiques dans votre doux nom et pronom. Nom qui soupire à l’aube, entre
de belles aurores boréales. Le nom et le pronom poursuivent, sans
égoïsme, la rupture de la princesse amoureuse en pleurs et en sueurs. Dis-
moi mère: Pourquoi pleures-tu quand tu ris? Pourquoi détestes-tu quand tu
aimes? Ce sont des doutes qui tourmentent et affligent ma pauvre âme. Ce
sont des doutes qui attristent ma douce et éternelle demeure. Demeure
immortelle, lit fleuri, où votre manteau blanc neige est en sommeil.
Manteau qui couvre doucement mon coeur tendre dans l’amour. Cœur
amoureux, attendant le moment, plus amer, où se cache la dame de la mort
la plus inerte. La dame de la mort la plus inerte se cache entre de minces
rideaux noirs, dans l’obscurité sinistre de la nuit. Cette nuit qui arrive et
qui souffre, cette nuit où tes rêves se saoulent de doux parfums de thym et
de romarin sauvage. Cette nuit où les sorts enchantent les sens les plus
parfaits. Cette nuit d’étrange solitude dans le désert. Cette nuit de mers
d’argent, de ta mer d’argent et la mienne. Mère, cette nuit magique dans le
désert du sud où l’on entend des chants de liberté, au rythme de la brise et
du vent. Cette nuit profonde, pleine de silences brisés et de moments
sublimes et silencieux, dans le lent passage du temps, de votre temps, qui
est mon temps éternel. Mère, j’aimerais savoir comment sont tes rêves
captifs. J’aimerais savoir à quoi ressemble votre monde de rêve. Je
voudrais savoir si ce monde est plein de montagnes enneigées, de
monastères sacrés, de sons de mantras et d’échos de paradis lointains. Je
voudrais savoir si dans votre monde de rêve il y a des licornes ailées, des
nymphes d’or et des royaumes sacrés. Je voudrais savoir si dans votre
monde de Morfeo vous écrivez de la poésie à l’aube, si vous brisez les
murs et les frontières de l’esclavage humain. Mère je voudrais savoir si
votre essence sauvage de tigresse anobli, voyage à travers la savane aride
africaine, alors que votre corps chaud couché dans ce lit, je reste de votre
oubli sincère. J’aimerais entendre de vous tant de choses que je ne sais
toujours pas! Il n’y a pas assez de montres dans le monde, que je sache,
pour abriter le temps perdu! Temps que je voudrais être avec vous, dans
vos bras chauds, à l’abri des tempêtes et des ouragans! Mes ailes de
papillons fragiles sont captives. En jetant des flammes de feu et des braises
ardentes, mon âme est endormie. Je garde vivante la flamme de l’espoir
pour embrasser chaque nouvelle aube, dans chaque aube froide. Tes lèvres,
douce vanille, bougent lentement. Et tu me murmures dans un bref instant,
entre des silences silencieux, de beaux mots, des sons subtils à l’âme. Des
mots qui font fleurir mon joli jardin d’argent. Jardin d’argent magique!
Beau jardin, cultivé avec amour dans les pays de fleurs d’orangers, sous le

134
ciel gris, sous les nuances ténues des orangers amers. Jardin d’argent entre
colliers de perles blanches, entre les sources d’eau claire. Jardin d’argent
entre châteaux et lacs, parmi les tournesols aveugles au soleil levant. Votre
calme infini ne demande qu’une proclamation, que nous soyons tous deux
des faucons pèlerins dans cet immense jardin d’argent. Des faucons gris
voyageant ensemble, dans des rêves éthérés, même avec la pensée et
l’âme, au-delà de cette terre aride et stérile, au-delà de nos forces à l’aube.
Faucons gris volant ensemble, au-dessus des dunes, couleur terre cuite, du
désert de Judée. Faucons vers Asid Amllal comme des nuages ​blancs,
comme des vagues de la mer, comme des océans cristallins transparents.
Faucons survolant cet immense jardin d’argent, dans le royaume magique
de Shambhala.

Ton calme et mon calme

Mère, je ne cherche que ton calme, ta soif de paix qui est en même temps
mon calme. Ce calme qui repose dans des sources claires, de beaux
paysages hivernaux. Ce calme qui franchit le seuil de la mort. Ce calme
qui est entendu, au milieu d’une nuit froide et claire. Clair et innocent, ce
calme qui éteint la flamme du ressentiment et de la colère. Doux havre de
paix et de calme! Quand votre coeur bat fatigué et froidement épuisé, je
me réveille en criant, instantanément, entre les larmes et les larmes. Ce
sont des sanglots énormes d’une vie passionnée. La vie tatouée sur ma
peau sombre, avec des braises et des charbons ardents. La vie, semence du
fruit défendu d’un amour passionné et captif. Vous manquez le goût sucré
du miel de romarin dans le froid tôt le matin, où les coursiers ailés
chevauchent à travers les prairies humides douces. Mouillé avec les fines
gouttes de la rosée froide du matin. Et votre ego et votre alter ego luttent
dans cette attente éternelle, au fil des jours dans un silence éternel.
Blunders et délires tristes! Votre mémoire falsifie les mirages d’argent.
Argent fondu, dans de vieux bols en bois tibétains sacrés. Vider le lourd
sac à dos qui porte votre âme passionnée de princesse en cage. Atman
interne, essence couverte de djellabas et de robes noires sacrées. Tuniques
noires, légèrement veloutées avec de doux éclairs d’étoiles irisées. Doux
attendez une étoile irisée! Doux attendez papillon blanc et éthéré! Papillon
des ailes infinies de la solidarité. Les ailes qui se déploient vers les

135
montagnes enneigées, sous le ciel bleu de l’Asie. Mais vous, mère, adorée
et aimée, cherchez refuge parmi les nuages ​blancs de coton, entre les
branches d’un arbre qui atteint les toits célestes. Personne ne peut enlever
ce regard doux de fille innocente, ce regard lumineux d’humilité et de
courage éternel. Mère, tu seras toujours ma princesse bien-aimée! Mère, tu
seras toujours le diamant sauvage, dans mon coeur le plus brillant! Tu
seras toujours l’étoile polaire qui guide ma lente marche, dans cette forêt
lugubre, dans cette jungle déserte et sauvage! Mère, étoile des mers, peins
ce ciel nuageux de tes jours avec des étoiles immaculées. Le gardien du
jardin d’Eden soigne et caresse votre belle âme avec des mots pleins de
passion. L’Etre Suprême apaise, comme une douce brise, le feu de vos
blessures mortelles. Vous pensiez que vous étiez immortel, mais vous
vivez aussi le passage du temps dans la douce éternité consciente. Temps
qui laisse des traces tatouées sur ton visage fatigué et serein. Face à un
soulagement de la brise et du feu… Mère, étoile des mers, je sens la joie
déborder de l’immensité de ton amour ineffable. Amour brûlant des coeurs
esséniens, sous les vents indomptables de ton cher désert de Judée. Amour
de la passion rouge, du feu sacré, amour sincère entre rebelles de soleils,
entre mers éveillées. Éloignez-vous des lions féroces du désert! Ses griffes
se cachent et piègent votre coeur sincère déchiré et battu. Moi, mère,
pardonne et oublie ton indifférence envers toi. Ils ne méritent pas de
réponse, c’est vrai et vous le savez. Oubliez leurs mots blessants qui
blessent votre essence luminescente. Rappelez-vous seulement les
moments sublimes sous les arbres sacrés de neem. Rappelez-vous ces
couchers de soleil calmes et paisibles dans la vallée du Cachemire. Rêve
de la danse de la lune, dans les cieux immaculés sous la lumière infinie du
Ladakh. Souviens-toi éternellement du feu ardent du feu de ton amour à
Srinagar. Souvenirs de beaux rêves, rêves de cœurs esséniens dans l’éveil
ineffable de la lumière, dans l’éveil à la conscience universelle suprême.
Après tant de temps dans les ténèbres, aujourd’hui je vois enfin une
lumière blanche sur mon horizon; assid amllal… Vous n’avez jamais
pensé que vous m’avez aidé à mûrir, à apprendre de mes propres erreurs et
de mes immenses défauts. Mère, je vous remercie, aujourd’hui et pour
toujours. Aujourd’hui je sais que je peux voler librement vers mes rêves et
que ceux-ci deviennent réalité. Je sens enfin dans mon sang ardent la
liberté suprême. Liberté des enfants de la lumière consciente infinie.
Liberté du peuple essénien dans l’éveil vers une nouvelle réalité
existentielle. L’éveil du peuple à une nouvelle pensée initiatique, à Jaram.

136
Mère je t’aime

Mes pieds sont fatigués de fuir dans les rues étroites et sombres, quand les
bougies de votre fragile vaisseau sont ébranlées. Voilier de mes rêves
enchantés, de mes enchantements et de mes amours. Mère, je te remercie
éternellement, parce que tu m’as donné, en offrande, mon être et toute la
vie. Belle étoile des mers, tu m’as donné des chansons et des sorts de rêve
magiques. Mère, je voudrais noyer votre profonde tristesse dans ce puits
profond de l’existence humaine. Je voudrais sécher tes larmes amères avec
des mouchoirs de soie fine et argentée. Mère je t’adore, je vénère ton
image divine de la déesse éternelle de l’Olympe. Étoile des mers, je ne
veux pas que tu souffres plus, ni n’entends tes cris dans le vide le plus
absolu. Quand vous voulez noyer vos larmes salées dans l’abîme, pensez à
votre doux rêve d’un papillon blanc ailé. Liberté papillon, clair et beau
rêve d’espoir. Rêve, c’est ton rêve nocturne et mon rêve musical, dans le
lointain coucher de soleil argenté. Ma vie pour rien n’est palpable, ni
sublime, si je ne sens pas le rythme de ton cœur amoureux. Quand le rire
jaillit de votre cœur battu, je suis la plus belle et radieuse fleur de cet
immense jardin de la vie. Sans votre mère, je ne suis pas un feu, ni une
flamme, ni un feu volontaire. Sans votre mère, je n’ai pas de chaleur, pas
de lumière pour illuminer mon cœur exténué. Épuisé, visiblement épuisé,
gravement blessé et déchiré. Si je ne peux pas te voir, je ressens beaucoup
de solitude dans ce coin perdu de mon propre labyrinthe humain. Dans tes
câlins je trouve l’amour chaleureux, l’amour tendre et sincère, l’amour
maternel qui efface les larges ténèbres de mon sombre chemin. Parfois, je

137
ne peux pas marcher, avec mes pieds bruns et mes pieds nus, sur ce
chemin pierreux de la vie. Pour ne pas vous voir souffrir, je vole même
avec mes ailes brisées à la constellation de Persée. Je vole avec mes ailes
déployées, comme les lames des vieux moulins, vers le vent chaud de ton
désert. Et là, sur les dunes dorées, je sème ton univers existentiel avec des
fragments de poussière cosmique. Mère je t’aime, mma thlit gori, dans mes
rêves, dans mon esprit, dans mon cœur et dans mon esprit intérieur. Mère,
je t’aime, dans mon inconscient conscient, supra-conscient et éternel. Mma
thlit gori, dans mon essence, dans ma réalité et dans chacune de mes
existences humaines. Je t’aime, depuis la Genèse, depuis l’origine de
l’humanité, depuis l’arbre sacré de la vie.

Mère notre histoire est unique

C’est notre histoire unique et exceptionnelle. Tu as guidé le chemin


lumineux de ma vie. Malgré les lacunes dans votre mémoire fragile, vous
vous souvenez encore de ces moments de ma triste histoire dans votre
esprit. Mais maintenant tu es à mes côtés, mon âme unie à la tienne,
entrelacée dans des nœuds d’acier et d’argent. Nos âmes ensemble,
attachées à ce port dans la tempête. En tant que jeune fille, vous étiez un
symbole séduisant, sensuel et idéologique de la liberté. À l’époque, de ta
voix sublime, sous le ciel d’indigo, tu as trouvé un masque de protection.
Un plastron de masque, pour affronter les rugissements féroces des lions

138
du désert. Tu as à peine fait ta belle figure, ni tes lèvres doucement roses.
Vous avez découvert la douleur de la solitude en détresse. Vous vous
souviendrez toujours de ces moments. Les temps de famine et de misère,
dans votre jardin rêvé. Tu n’as entendu dans tes silences muets que de forts
ouragans et d’intenses orages électriques, c’est pourquoi tu as fui la dame
de la nuit, pour ne pas te sentir seul. Cette peur de la solitude vous a
accompagné dans de nombreux moments délicats de votre vie intense.
Mère, je voudrais que tu te souviennes toujours des instants magiques, de
la magie intense de notre amour. Tu as été sage, ta sagesse t’a rendu
heureux. Vous n’avez jamais pensé à simuler un sentiment ou votre propre
existence humaine. Tu voulais juste trouver ton âme sœur, ce prince qui t’a
donné tant d’amour et d’affection. You changed de chrysalide au beau
papillon avec des couleurs vives et intenses. Long était tes yeux brillants.
Des choses secrètes que vous avez dites à votre licorne blanche ailée, il
était votre fidèle ami et conseiller adoré. Il t’admirait ta présence
immortelle, de princesse indomptable et de gazelle sauvage. Je me suis
toujours demandé ce qui se serait passé si tu n’avais pas trouvé ton propre
être conscient. Conscience et réalité, mélange explosif d’une potion sans
référence absolue. L’air, la terre, le feu et l’eau s’allient les uns aux autres,
pour cerner vos belles pensées et vos beaux sentiments. Les sentiments de
l’ange luminescent, de la lumière radieuse infinie dans le monde spirituel
subtil. Vous êtes né condamné, condamné par un peuple maudit. Vous
étiez un jouet cassé entre les mains des autres, mais votre histoire était
pleine de sourires et de cieux qui réjouissaient le chemin de mon âme
écarlate. Aujourd’hui, maman, je te donne ma vraie âme, mon essence
sublime, je te donne tout mon coeur, pétale par pétale, comme une fleur au
printemps. Aujourd’hui, maman, je te donne un beau bouquet de roses
blanches. Des roses et du jasmin blanc, juste pour te voir sourire de
nouveau dans les aurores froides, à l’aube avec l’aube de l’aube. Je vous
donne ma Atman intérieur, mon jardin et mon essence d’or éternelle
endormie, juste pour vous voir sourire ce monde imparfait plein d’injustice
et de faux mirages. Aujourd’hui, je vous donne des mondes idylliques de
dieux, des mondes
des guerriers intacts, des arcs blancs du futur, des gloires resplendissantes
où nous aimons aveuglément. Ecoute mère, notre histoire laisse des décrets
en traces imprimées. Notre histoire est unique, des compassions et des
dévotions de poèmes qui sont des flèches. Des flèches à la compassion
humaine, des flèches agréables aux dieux, des flèches qui animent les
consciences. Entre des nuages ​grisâtres, votre présence immortelle et votre
conscience divine sont cachées. Entre les rafales de vent, votre poésie

139
trouve des mondes de moines ascétiques. Votre poésie trouve la mer qui
suinte des mousses, mer de fleurs violettes. Votre poésie trouve des rêves
éternels de la lune, des épées et des dagues profondes. Votre poésie éveille
les reflets bleus de l’histoire, les rayons de la lune verte. Ta poésie vibre
avec les roses rouges du désert. Poésie, reflet de vos racines profondes
dans le miroir. Votre poésie sent les feuilles d’argent, les étoiles faibles à
l’aube. Votre poésie chante à la liberté du peuple essénien. Votre poésie
chante à la liberté de l’aigle écarlate. Liberté de ta poésie sereine, dans une
mer de calme… Et nos poèmes dansent ensemble, avec le fils du soleil et
de la lune.

Arbres de lumière et d’amour

Ils jouaient avec toi, tes larmes séchées d’or et d’argent, tes passions
excessives et tes rêves brisés. Les tromperies et les trahisons ont traversé
les frontières et les barrières humaines et divines infranchissables. Mère, tu
sais comme je t’aime et combien je t’aime! Autant ils diffament et
inventent votre nom et votre beau pronom de princesse captive, je
souhaite, j’espère que votre âme est sereine, calme et tranquille. Évident
les haines et les rancunes, évitent les mots insultants et vos propres peurs.

140
Evident ces peurs qui piègent et engloutissent la lumière de ton cœur plein
de grâce. Oubliez donc, vous pouvez encore rire, rêver de ces lointains
paradis de la passion débridée. Peu importe ce qu’ils disent, ou ce qui est
diffamé contre ton nom, je serai pour te protéger et te vêtir à chaque
instant, chaque minute, jusqu’à ta mort. Vous êtes gazelle agile, pressée,
dans cette forêt cruelle en cage qu’est la vie. Prends ma main et tiens
fermement mon âme qui t’adore et te vénère. Mère, déesse de l’Olympe,
de mon océan tourmenté par ta douleur immense et ta souffrance éternelle.
Ma mère bien-aimée, je t’aime, je t’adorerai éternellement, pour ton
essence et pour ton existence humble et généreuse. Toujours à vos pieds a
germé des graines d’amour intense. Des graines de belles fleurs de neem
ont été semées par vous. Aujourd’hui, ils sont déjà des arbres de lumière,
des lumières d’anges qui accompagnent ton samsara, tes immenses
souffrances dans le silence subtil. Vos ennemis ne peuvent jamais deviner
ou deviner ce que vous pensez ou ressentez réellement. Mère, je te promets
devant l’arbre sacré de la vie. Les arbres de lumière blanche sont des rêves
d’oiseaux, sont des réalités d’aigles sereins. Les arbres de lumière blanche
sont des cristaux précieux dans votre corps subtil. Ce sont des voix
ineffables sur les rivages apaisés de vos aspirations et de vos désirs. Mère,
je souhaite que partout où vous construisez votre demeure intérieure, les
arbres de lumière blanche abritent vos racines les plus profondes. Racines
d’une terre promise. Les racines d’une ville qui commence à se réveiller,
dans l’aube dorée de vos rêves. Aube dorée, rouge écarlate, tons rubis,
reflets fins de cuivre et d’argent. Des rêves éthérés, de couleur rubis, avec
de beaux éclairs d’or et d’argent. Ville mystique de vos rêves, peuple
pèlerin et ascète dans le désert, sur les rives de la mer Morte. Village
illuminé de bonheur terrestre, peuple de cavaliers chevauchant de vieux
chevaux ailé, dans les dunes du désert. Village d’arbres de lumière et
d’amour, de sourires éternels, dans votre monde de rêves. Auroras boreal
village, dans l’aube rouge écarlate. Et dans l’aube dorée, de la vieille
musique sonne… ce sont des feuilles d’amour en argent… Et avec amour
ils chantent, tes poèmes à l’aube.

141
Tu es ma muse et mon ange

Tu es ma muse et mon ange, tu es mon propre courage qui conduit mes


jours et regarde mes nuits. Vous êtes la fée magique de ma propre forêt
enchantée, enchantée par les labyrinthes lointains. Tout mon cœur est ce
que j’ai à te donner, tout ce que je possède est pour ta mère. Je devine dans
tes lèvres scellées des mots muets, des silences interdits éternels. Je
suppose que dans votre triste regard tant de souvenirs ont disparu dans ces
horizons perdus. Ton corps et ton esprit se tournaient toujours vers moi.
Vous avez mis du velours et abrité mon berceau placide endormi, entre
rebelles de soleils, entre aurores boréales. Je vous dois tant de mère! … Je
crains que vous ne commenciez votre vol, sans vous dire combien je vous
aime et combien je vous dois. Avec ta souffrance je ne peux plus, c’est
l’agonie qui brûle mon âme, c’est l’agonie qui brûle mon être, c’est un feu
de joie immortel.
Mère, tu dois oublier ce passé qui te fait tant de mal. Mère, pardonne,
oublie ces viles déceptions. Il a désillusionné votre âme, avec sa froideur
intrépide. Je ne méritais pas ton amour passionné, imprégné de parfums de
musc et de fleurs de cannelle violette. Des nuits de danse, de voiles noirs,
sont entendues dans l’Afrique endormie. Nuits de l’Afrique au loin au
loin… Fatigué de tant de serment en vain, je vous demande d’oublier.
Crois-moi maman, ça ne vaut pas la peine de souffrir davantage. Ne
renversez pas une larme de la vôtre, dans cette immense mer de verre.
Maintenant, crois-moi, tu es en paix. Vous avez atteint la paix suprême
dans votre doux réveil. Vous êtes une belle fleur qui imprègne mon jardin
doré, avec des arômes de jasmin et de menthe. Votre peau sent la fleur de
cannelle, l’encens oriental brûlé. Tes baisers ont un goût de miel de
romarin, pas de chocolat doux amer. Maintenant vous êtes heureux, vous
traversez les cieux immenses comme l’aigle impérial. De ton lit de
bambou et de soie fine, recouvert de draps blancs, ton âme immortelle
déploie ses ailes vers l’univers cosmique et transcende la matière grise et
noire. Vous êtes toujours accompagné de deux licornes blanches ailées.
Mère tu es la reine habite, tu es la belle princesse du palais. Tout le monde
vous honore, tout le monde vous loue. Tout le monde partage votre
immense sagesse innée. Ils sourient tous à l’aube, avec ton joli regard. Ce
regard humble, simple et drôle que vous avez. Drôle et passionné, vous

142
avez toujours voulu être un pigeon libre. Maintenant, vous avez la plus
grande liberté qui soit désirée. Liberté de penser de façon indépendante,
liberté de rire sans limites et de rêver avec des mondes incroyables. Vague
avec tes belles ailes les bougies, drapeaux blancs de mon vaisseau, quand
je regarde le coucher de soleil, dans tes beaux yeux irisés. Yeux magiques
et enchantés, par des miroirs de verre doré. Mère, tu m’as donné ta vie,
pleine de joies, de rires et de chants d’oiseaux. Bien que pour d’autres,
votre vie n’était rien de plus qu’un chant de fous, de malheurs et de pleurs.
Mère, tu oublies, ne les écoute pas, oublie ce passé qui fait mal, qui fait
souffrir ton cœur blessé et meurtri. Pensez à votre liberté ineffable de voler
vers des paradis secrets. Pensez à votre liberté d’agiter des drapeaux
violets dans le vent. Rêvez de votre douce immortalité. L’immortalité,
dans les nuits froides de notre désert.

Rose du désert – Talwardat nljla

Si tu as envie de pleurer, mère, pense à moi. Réfléchis à la façon dont tu


m’as appris à danser mes premiers pas. Oubliez, même si ça fait mal, le
poison des serpents perfides et pensez à votre paix comme une âme
voyageuse immortelle. Méditez avec le calme transcendant de la montagne
magique et avec la source transparente de la rivière, qui naît de l’amour de
votre cœur. Mère, ne supprime pas tes larmes essuyées de sueur et de sang.
Ce sont de pures cascades de liberté, face à tant de répression. N’essaie pas
de cacher plus ta souffrance immense, personne ne mérite tes larmes, ni tes
sanglots infinis dans le silence le plus profond. Appelez ou crier mon nom,
je vais me dépêcher de soulager votre agonie en tant que princesse captive.
S’il n’est pas à vos côtés, pensez, mère, pour quelque raison que ce soit.
Peut-être était-ce un grand manque d’amour que votre prince bien-aimé et
un malentendu fatal éteignaient la flamme subtile de cet amour, de ce feu
tendre. Mon âme, je t’accompagne et je t’accompagnerai toute ta vie, dans
ta longue marche vers l’immortalité. Toi, mère, tu es ma rose du désert,
talwardat nljla. Tu es ma muse et mon ange dans ce paradis terrestre de ton
temps et du mien. Je contemple tes yeux tristes, sourds et terne qui
brouillent les bougies incendiaires du temple d’Olympe. Si tu veux, mère,
avec nos essences et nos auras cosmiques nous voyagerons sur le dos de la
licorne ailée jusqu’à l’oracle de Delphes. De là, nous gravirons les
sommets enneigés de l’Himalaya, mon Himalaya tant désiré et rêvé.
Malgré le froid glacial et les rochers abrupts, nous surmonterons les forces

143
cachées du mal. En entrelaçant nos cœurs, nous atteindrons le sommet de
votre ciel bleu indigo, sous les cieux de l’Asie. De ta voix sublime tu
lèveras tes drapeaux violets implorant les dieux: je mérite d’être heureux!
Aide-moi, liberté! Tu crieras aux vents du sud, avec la fraîcheur de ton
âme innocente, mais en même temps immortel. Vous oublierez les vieilles
rancunes, les dommages passés de votre histoire tragique vécue. Mère, tu
oublieras ton passé triste et déchiré. Je vous promets que vous ne
regretterez jamais de découvrir la lumière de l’éternité consciente. Mère, tu
trouveras finalement ce cadeau des dieux, en te rappelant ces temps
heureux de ton existence humaine, où tu étais la princesse adorée.
Promettez-moi de ne pas souffrir davantage, ni de verser une seule larme
de cristal. Laissez vos souvenirs tristes voler, qui s’estompent avec la brise
du désert. Des souvenirs éclipsés par la mémoire historique de vos
esclaves et de vos blessés. Vous comprendrez, dans ce moment précis, le
vrai sens de votre vie et du mien. Mère, bien que tu fasses semblant, je
comprends ta souffrance immense. Cette souffrance qui colle, comme des
clous d’acier et déchire votre essence endormie. Avec ton bouquet de
fleurs de cannelle, tu sens comme mille amours, chère princesse. Je ne
pense pas qu’ils ressentiront jamais quoi je ressens vraiment pour toi. Je te
dirais tant de choses sur ta vie et la mienne! As-tu pensé à ce qui arriverait
si ton âme volait chaque nuit vers l’étoile polaire? Les flocons de neige
blancs tomberaient sur le sable fin de la mer cristalline. Dans votre monde
intérieur, la joie de vivre est sublime. Donne toujours de beaux sourires,
comme des fleurs blanches de jasmin et des roses endormies, quand tu
réfléchis ton âme dans la mienne. Mère, il y a longtemps que j’étais un
enfant perdu dans ce monde irréel de la réalité consciente. Mais
actuellement, mon ego est comme un être innocent; il n’a jamais perdu
l’innocence ni le sourire subtil de son regard captif éternel. Pachiras
grandit dans mon jardin fleuri, silencieusement endormi. Je ressens une
passion inattendue, dans ma conscience sélective s’éveille. C’est une
passion fraternelle dans le monde subtil de la lumière et de l’esprit
conscient. Ne vous souciez pas de ce qu’ils disent, ou de ce qu’ils vous
maudissent avec leurs mots vides. Vous, vivez et rêvez seulement. Les
rêves et les désirs dans cette vie sont le sommeil libre. Les guerres sont
beaucoup plus chères que la contemplation de la paix, de votre fenêtre de
cristal d’argent, de cannelle sur branche. Oubliez ces foutues pièces. Mère,
je me soucie tellement, et tu le sais! Malgré ce qu’ils disent, ce qu’ils
mentent, ou ce que vous entendez dire, cachés derrière leur masque d’acier
et d’argent. Toi, mère, je me soucie plus que ma propre vie. Belle étoile
des mers, choisis ta belle embarcation fleurie et vogue vers l’océan infini

144
de tes rêves, comme une belle sirène libératrice des âmes.

Papillon douce métaphore de la liberté

Marie de Magdala… Marie, belle fleur de Palestine, tu embriagas mon


rêve placide de parfums de tubéreuse indienne. Mon coeur bat passionné,
dans cet amour interdit intense. Marie de Magdala, tu es mon amour du feu
et ma chaleur du sang bouillant. Mon bel amour, sang chaud et chaud.
Marie, tu es mon amour éternel captif.
Des flots de sang, au pied des anciennes mœurs, et leurs cris épluchés
transforment leur couleur pâle en rouge passion, pour notre amour profond
et débridé. La Mer Morte est un miroir fidèle, de notre intense amour
secret. Marie… la Mer Morte est un vrai reflet du sentiment que j’ai.
Marie, belle fleur de Palestine, je t’adore, toujours avec toi pour l’éternité
consciente. Ce que j’ai, ce que je possède, est à toi expressément, est pour
toi un cœur florissant. Tes voeux sont à moi et mes voeux sont à toi, mon
amour. Notre amour est immortel, demeure immortelle de secrets et de
silences brisés dans la mer. Dans la mer, qui est notre mer et notre belle
pulsation.
J’ai choisi ta gentillesse et ton humilité pour accompagner mon essence
couchée. Vos yeux et votre esprit, brille d’âme essénienne à Qumran, sur
les rives de la Mer Morte.
Vous êtes une petite amie de mon chemin rocailleux, dans mon chemin
éternel d’argent. Tu es la fille de la lumière naissante, dans mon étrange
solitude. Vous êtes la lumière libertaire de cette réalité existentielle brute.
Tu es léger dans mes soirées sur le Golgotha ​et le vin doux dans ma
conscience endormie. Fille de la poésie révolutionnaire. Marie, ma bien-

145
aimée, votre poésie est le reflet d’une mer de larmes d’argent. Vous vivez
la poésie, une étoile scintillante, le reflet de la douleur d’un peuple esclave,
du peuple hébreu qui souffre. Tu inspires la poésie, dans mes nuits les plus
amères de la captivité. Marie, belle fleur de Palestine, apprenti de mes
enseignements les plus sacrés. Marie, parfum parfumé de myrrhe dans
mon immortelle oasis, air frais de mirage dans la solitude de mon désert.
Chante mon amour Il sourit d’argent, plein de papillons ailés. Je plante un
jardin d’or à tes pieds, sous ce ciel bleu céleste. Des lumières
fluorescentes, sur le plafond céleste, teintes en rouge passion. Embrassez,
avec passion, votre grand cœur amoureux de la vie, du temps et de ce
moment. Des moments, des morceaux de vie inimaginables. Je déteste ce
personnage, ce génie qui trouble ma pensée lointaine, cette fureur débridée
qui ébranle mes sens et ma propre vie. Ma vie, qui est ta vie. Génie qui
arrache mon sourire et offense ton regard. Merci infinie Marie de m’offrir
ton coeur de gazelle endormie. Tu as oint mes cheveux et mes pieds avec
le visage d’Indic tubéreuse du Gange. Marie de Magdala, je ne serai jamais
ivre de roses de larmes douces, dans l’obscurité si brillante, dont la lumière
me rendait aveugle et dont je voulais voler le miroir irisé. Je n’oublierai
jamais vos roses blanches, vos douces larmes et ce parfum frais, arôme de
fleur de cannelle, arôme de peau humide et chaude. Aujourd’hui, en signe
de votre amour, vous m’offrez de riches raisins secs de Corinthe et vous
guérissez mes blessures avec du baume de myrrhe. Vous êtes un souvenir
indélébile de ma propre réalité existentielle. Tu es calme vague dans ma
chère Mer Morte et empreinte de pas fine tatouée dans le sable de mon
désert. Marie, avec tes ailes de papillons endormies, tu enchantes mon âme
captive. Papillon fragile, sort de mes yeux, avec tes ailes cassées tu voles
affligé, blessé et blessé. Papillon, sort de mes rêves, tu es allongé dans des
parterres fleuris de jasmin blanc et de lys muets. Silence brisé, au grand
air, entre des rires argentés et des dormeurs. Sur les rives de la mer Morte,
vous, Marie, arômes printaniers captifs. Ce sont des réalités cachées. Pur
papillon, reflet de mon âme endormie, éclaire de ton arc-en-ciel l’affliction
de mes nuits et de mes jours. Et au crépuscule des dieux, de mes rêves
dorés, tu balances mon âme immortelle, avec la douce brise des ormes
centenaires. Papillon, captif de mes amours, beau comme Miôstenes, avec
ton éclat d’argent tu souris complices des sourires, dans les âmes des
amoureux éternels. Les larmes et les sourires endormis s’échappent
subtilement, comme des pétales au vent, de vos yeux iridescents et de vos
lèvres scellées. Lèvres roses et nacrées. Papillon doux exquis comme le
miel, le miel de fleur d’oranger et le romarin, étendez vos ailes cassées
vers le jardin d’Eden! Vos ailes brisées, drapeaux blancs agitant le vent de

146
la liberté, sont des cotons de sucre sur mes lèvres qui, le matin, embrasent
mon rêve placide. Papillon, avec l’odeur de la fleur de cannelle, élève tes
ailes d’argent au vent de mon désert! Commence ton vol interdit, vers
l’aurore dorée de mes aurores boréales. Et les reflets de tes ailes lacérées
soulagent le casque d’épines, dans mon étrange solitude. Des plaies
étranges et la solitude coexistent dans mon fléau et mon agonie couchée.
Des amours immortelles, des braises encore chaudes, ont mis des diamants
de sang dans nos cœurs brûlants. Nos cœurs et nos esprits brillent, parmi
les charbons et les braises du feu sacré, éternellement. Pendant ce temps, la
rosée de ce doux mirage de l’aube, imprègne d’eau d’espoir vos ailes
fragiles, brisées par d’amères déceptions. Dans un beau rêve printanier, à
l’aube écarlate, tes ailes fragiles prennent un vol immortel, entre les limites
de mon calme et de mon agitation. Volez librement comme une mouette,
sans ancres qui attachent votre essence dans la tempête, sans chaînes, ou
des cages dorées qui oppriment votre conscience! Volez haut, sans
frontières, sans prisons pour attraper vos rêves tant attendus! Tes rêves les
plus secrets et interdits. Des mirages subtils déchirent les plaies brisées, les
crépuscules de vos drapeaux blancs. Drapeaux de liberté, lacérés pour le
temps et l’oubli, dans votre vol immortel vers la conscience cosmique et
universelle. Papillon fragile, éthéré, avec ton essence blanche et pure, tu es
mère, douce mère, comme le miel de fleur d’oranger. Papillon, douce
métaphore de la liberté!

147
Mon maître… notre amour immortel

Khaymas dorés, vers les plafonds célestes de l’aube éternelle… Vous


vouliez rater votre fragile destin de papillon écarlate. Montagnes grises
dans le brouillard de vos allées et venues, insomnie constante. Longues
balades à travers des sentiers sauvages, des âmes agitées et de faux réveils.
Des coeurs galopant, parmi des nuages ​de cotons blancs. Des flocons qui
enveloppent vos doux rêves et vos souvenirs innés. Amours de
rebondissements attachants. Imagination et fiction, amour des fantasmes,
amour des ailes libres. L’amour des poissons tropicaux dans les mers
paradisiaques. Les étoiles brillent dans le manteau de velours. Les étoiles
scintillantes parsèment vos rêves, elles brillent dans les rayons éternels de
la lumière blanche. Regarde face à face, les yeux brillants creusent dans
vos entrailles. Flèches directes au cœur du poète, à ton âme et à mon âme.
Nous sommes égaux devant les yeux du Suprême, devant les yeux du
monde de notre terre. Nous sommes Un, fusionnés entre des soupirs
doucement égocentriques. Depuis le début, je ne peux pas vivre sans ton
souffle, mon Maître. Amour, tu es la drogue qui coule dans mes veines,
saisissant mon cœur d’une étrange sensation endormie, l’été apaisé. Tu es
la nourriture vitale de ma connaissance intérieure, tu saisis mon cœur avec
des sensations et de beaux sons. Les sons des cascades de montagne et des
océans transparents sont vos flèches directes à Brahma. Des coups de
flèche d’amours platoniques et d’amours volontaires. Rempli d’amour,
mon cœur est extatique. Impressionné par vos gestes, par vos plus grands
soins, par votre magie et votre intense travail initiatique. La poussière des
étoiles de l’univers directement au coeur, submergée entre les roses rouges
de la passion et la tubéreuse. Ames jumelles, fusion d’étoiles, pluie de
comètes dans le ciel immense. Des frissons sucrés traversent ma peau
veloutée par le vent de tes baisers. Je tremble de froid, mon amour… Entre
des flèches transparentes, directes vers Jérusalem et la Samarie, un nouvel
amour est né dans ce monde existentiel, entre ton âme et mon âme. En
attendant, vous et moi nous aimons, avec mon temps et votre temps, sous
le soleil, sous le mont Thabor, sur le chemin de la Galilée. Les lumières
néons brillent, éclairent notre chemin vers l’amour universel. Amours
existentiels, redécouverts après des milliers d’éveils. Et au bout du tunnel,
une image explose devant les yeux de l’Être suprême, l’immense lumière
blanche, la lumière d’un immense cœur solidaire. Une lumière aveuglante
qui frappe et transmute transforme l’éclat de mon regard en une solidarité

148
arc-en-ciel, en voyant ton âme dans mon âme blanche. Âme de lumières et
paillettes infinies d’argent. Tempête de rayons d’amour, entre lacs et
routes blanches. Cœurs de solidarité, amoureux du murmure des rivières
calmes. Coeur sans frontières Je t’aime au-delà de la mort. Mon maître,
esenio révolutionnaire, je t’aime pour toujours, bien que votre âme
s’échappe avec l’hiver froid à la terre immortelle des neiges. Je t’aime, fils
du soleil et de la lune! Je t’aime, fils de lumière blanche, au-dessus de la
terre et de l’univers infini! Je te veux libre, sans chaînes, sans prisons qui
enjaulen ta propre existence humaine. Je t’aime dans l’amour de la liberté,
comme je n’ai jamais voulu quelqu’un dans cette vie. La liberté c’est toi,
pour moi, Maître. La liberté c’est toi, faucon pèlerin qui vole sur mon
destin ineffable, sur mon chemin d’argent immortel. Je t’aime Maître à
moi, cœur éternel endormi sur un parterre de lys et de roses violettes. Je
t’aime, entre fleurs violettes et Indic tubéreuse, entre des ciels de velours
imprégnés d’étoiles scintillantes. La passion rouge intense débridée
échappe à l’univers éthéré. Les fleurs d’Edelweiss, dans votre jardin d’or,
elles fleurissent. Entre les rêves, les étoiles d’argent volent. Des âmes
jumelles redécouvertes, après des milliers d’existences humaines.
J’ai pris un pas crucial pour l’amour, pour cette étoile brillante qui brille
dans l’obscurité de votre nuit. Étoile qui illumine et trace des sourires
nacrés dans ma bouche, dans mes lèvres maigres et rougies. Les étoiles
filantes, les Perséides, vaccinent mon amour intense pour toi.
Eternellement je te veux ma vie, sans jalousie, sans stress, sans hâte. Je
veux que tu saches que tu es ma constellation suprême, mon éternelle âme
jumelle. Le pouvoir de l’amour est ineffable. Feu sacré qui brûle la
rédemption de la paix, de la justice et de la solidarité. Les lumières au néon
coulent dans l’obscurité profonde. Paradis lointains, de notre demeure
immortelle, vous rêvez dans l’immensité cosmique. Et notre esprit
musical, avec de beaux sons, échappe aux cieux immenses des sommets
enneigés. Évadez-vous sur les toits célestes des aurores froides, entre les
sons et les doux échos des montagnes. Entre les tuniques de lin blanc,
entre les connexions des âmes magnétiques et électriques, notre esprit
s’échappe. Échapper, parmi les échos de soupirs légers, qui sont entendus
dans les jours calmes et paisibles de nos âmes.
Des âmes retrouvées, extrêmement amoureuses, qui entremêlent de fins
nœuds de cotons gris. À l’arrière-plan, des silences éternels, tissant des fils
mous d’ailes de papillons étoilés. Ma langue est politiquement incorrecte,
mais vous ne pouvez pas ignorer ce qui est vu ou ressenti, dans l’univers
éternel de mes rêves indomptables. Rêves de guérisseur bodhisattva.
Esenia guérisseur des coeurs de paix et sourire immaculé. Les yeux bleus

149
brillent dans l’obscurité de mes rêves, les yeux qui donnent la vie et
encouragent mon chemin pierreux. Des yeux clairs, un océan clair, des
nuits sans sommeil éternelles, transpercent mon âme blanche et mon doux
réveil à l’aube. Éveil profond à la réalité existentielle pragmatique. Des
jumeaux de l’âme, des âmes jumelles parmi les enfants de la lumière. Les
enfants sauvent des vies et des vies sauvent des âmes. Haiku des mots
interdits, perdu entre les orages électriques de la passion et de la poussière.
Tempêtes de sable dans votre désert de Judée. Chaos inattendu au coeur du
poète essénien. Un coeur qui pleure des amours immortelles, des amours
maquillées et florissantes, à Qumrân. Amours populaires, arts captifs,
belles brises des danses ancestrales. Amours éternels dans le fenshui
harmonique, dans la plénitude de la nature lumineuse de vos rêves.
Harmonie, résistance et intermittence, d’énormes dalles de pierre tombent
des clôtures et des frontières, avec une patience délicate. Une patience
infinie, créative, tient d’immenses plaques et des pierres de terre rouge.
Mars, planète rouge, violet écarlate saisissant, dans tes rêves endormis.
Mars, t’aimer est la même essence dans le labyrinthe perdu. C’est un haïku
de chuchotements et de mots, qui retentit son écho profond dans votre
aube cachée. Une voix féminine, déchirée, soulève la clameur de la paix et
de la liberté au sommeil éternel endormi. Des millions d’années-lumière,
de beaux sons sont entendus dans l’univers de vos rêves. Lumière blanche
dans votre univers cosmique. Emmaüs… votre peuple, vos racines
profondes, où votre sang ardent se souvient du plus insignifiant, le plus
ineffable de chaque moment vécu. Tu es la joie de ma vie, fraîche cascade
de printemps sacré, qui mouille ma peau doucement veloutée et irisée par
l’éclat bleuté, indigo de tes yeux divins. Et mon coeur s’ouvre, comme les
pétales d’une belle fleur d’été. Vous dansez au rythme des tambours
africains, au rythme des vents du sud. Et au sommet des dunes, de couleur
terre cuite, du désert de Judée, vous chevauchez un coursier blanc ailé. Des
éclairs orange de levers de soleil argentés, de couleur ocre et d’ambre doré.
Vous roulez pour la demeure des gardes secrets de Qumran. De vieilles
guitares sonnent au loin, dans la chaleureuse maison de tes rêves affligés.
Dis-moi: Pourquoi exposes-tu ta présence aux vents chauds de mon désert,
sur cette falaise abrupte de tes rêves nacrés? Vous essayez de trouver une
seule vérité. La vérité de l’univers dans ce plan existentiel. Mais vous ne
trouvez qu’une minuscule solitude. La solitude des murs froids, où le poète
contemple absorbé, le lent passage du temps et l’espace immaculé. Le feu
brûle dans les feux de joie de Qumran. Votre âme saute joyeuse, à côté du
poisson coloré, dans les mers tropicales paradisiaques. Et lentement, vous
respirez l’air frais qui entre par votre fenêtre. Luna sourit à l’aube. A

150
l’aube, les coquelicots rouges fleurissent, sauvages à cause de la réalité
existentielle complexe. Rabbi, les sons sonnent votre âme, et vous
demandez: où est-ce? Où est ma dignité humaine? Ici, personne n’écoute,
ne sourit, ne serre pas ton âme. Avec la fine rosée de l’aube, votre âme
s’éveille à une nouvelle réalité existentielle, dans une autre dimension
inconnue à notre humanité. Rabbi, votre essence est inconnue, endormie,
silencieuse par une clameur intense, demandant justice, liberté et
solidarité. Clamores qui entrelacent de fins fils de soie, entre ton âme et
mon âme. Essences pures de silence endormi, âmes de beaux sons dans
l’éveil du peuple essénien. L’amour puissant peut surmonter les barrières
du temps et de l’espace infini, sur les rives de la mer Morte. L’amour fait
exploser les atomes de l’univers, provoquant des éruptions de feu sacré,
une fusion nucléaire authentique entre coeurs amoureux. Les néons coulent
dans l’obscurité des nuits du désert de Judée. Et, endormi, votre âme
repose à côté de la mienne, dans un lit couvert de plantes sacrées de haoma
et de fleurs odorantes de neem. Belles fleurs, rayons de lumières, entre
rebelles de soleils et de lunes… Galilée, mon Maître: “Je vis chaque
instant, dans le présent présent, sous l’immensité de la flamme de l’amour
sacré, sous la puissance de ta magie ineffable. Je vis chaque instant comme
s’il s’agissait d’une vie infinie, sans l’inquiétude du passé, ni l’incertitude
de demain. Je vis à chaque instant, dans l’éternel présent, sans la servitude
et le joug du nouvel ordre établi en Judée.

Rabbi, mon cœur pleure dans le silence endormi

Rabbi, ta souffrance est ma souffrance, dans l’immense océan de ce

151
morceau de mer. Maître, cela me fait mal de vous voir déconfit, de rétrécir
votre propre pensée et votre sentiment perdu. Je connais vos déceptions et
votre histoire la plus amère avec l’insomnie nocturne. Donnez-moi
l’opportunité de vous montrer l’essence profonde de mon être. Être blessé
et meurtri par le triste déracinement.
Le sang coule dans mes veines, plein de passion brûlante. Ardent et chaud
est ma sève profonde, qui atteint les racines profondes de la terre
endormie. Terre endormie et patient. La passion sans passion est ce que je
ressens, peut-être que je me trompe, vous connaissez mon amour, parce
que nous faisons tous des erreurs secrètes et des nuits sans sommeil. Mon
erreur était la pire de toutes, je me suis perdu dans le labyrinthe du désert
de la déraison, au bord du seuil de la mort. Mais aujourd’hui il y a de
l’espoir, dans le présent éternel, ici et maintenant. De doux mots
s’échappent, comme des rayons d’espoir verts. Quand ce moment tant
attendu arrivera, j’aimerais contempler à nouveau, à votre horizon, ces
nuages ​blancs de canne à sucre en coton. Sucre de canne brun, aigre-doux.
Amer comme la bile, doux comme l’aube de l’aube, dans la douce mélodie
de nos premiers matins passionnés. Le sucre de canne dans votre aube
rouge, qui adoucit votre solitude amère, dans chaque pause brève, dans
chaque bref silence, dans chaque respiration que vous expirez. Chaque
aube rouge est un doux instant d’amour immortel. Chaque aube est une
vague infinie de vie, sur le rivage de cette mer, qui est votre mer et ma
mer. Je vais imaginer un nouveau jour, une nouvelle aube, où tes yeux
brillent dans les douces ténèbres, sur les bords de la Mer Morte. Si un jour
ma lumière s’éteint, je te demande seulement d’abriter tes chauds baisers
dans les miens. Mon maître, mon amour doux, mon aigle rouge de
printemps se réveille et doucement secret. Des étoiles lointaines
disparaissent dans la Voie Lactée, dans un profond trou noir de l’abîme
perdu. Promets-moi de m’aimer comme je t’aime au fond de ces
labyrinthes perdus. Vous savez comment je suis tombé sur des millions
d’obsessions, mais je peux vous offrir des milliers de poèmes, avec le feu
de mon cœur, avec l’étincelle de mon doux amour. Dans une autre vie,
vous pouvez me retrouver, mais je ne veux pas vous perdre dans la jungle
de la déraison maintenant. Ce sont des feux follets, rouges de passion, dans
la fleur profonde de mon cœur. Des feux ardents qui brillent, comme des
étincelles incendiaires, dans la nuit des lucioles.
Cherchez dans vos souvenirs pour l’amour. Je sais que je ne suis pas celui
qui a occupé ton cœur, plein d’amour immense, mais j’essaye de me battre
pour y arriver. J’ai des jours de paix incommensurable, de tranquillité
infinie, marchant pieds nus sur les rives du lac de Tibériade. La mer est

152
agitée par la tempête de vos peurs. Je sais que tes yeux regardent ton cœur
et ton âme, dans ton passé. Et mon cœur pleure et crie dans le silence
endormi. J’aurais aimé être choisi, celui que tu as perdu, juste pour revoir
tes yeux brillent au soleil, pour te voir heureux, pour voir ton âme sourire
au chaud vent du désert. Beau désert, imprégné d’un immense plasma par
le Grand Soleil Central. Maître, c’est comme ça que je me sens dans mes
rêves secrets. Rêves cachés, parmi les fleurs de cannelle violette. Maître, à
chaque instant, mon essence s’échappe dans le labyrinthe de tes doux
rêves. Des étoiles qui parsèment le ciel, accompagnent chaque nuit vos
rêves. Qui pourrait entrer dans l’un d’eux, si doux que votre visage
immobile éclaire la lumière de votre propre ciel intérieur! Laisse-moi
entrer une seconde, dans ce doux rêve de paix. Je veux juste, que le feu de
mon propre cœur, réchauffe le lit pour que tu puisses reposer ton amour
chaleureux.

Porte vers l’infini – Je crois en toi Maître

153
Ton âme est un miroir d’argent, des ailes de papillon étoilé. Ton essence
pure, reflet des colombes blanches tibétaines. Votre coeur est un désir
doux, des pétales de lys parfumés et des voiles noirs. Ton regard est un
beau ciel, des nuages ​irisés sur des reflets de glace. Vous ressentez, un
écho clair de belles chutes d’eau et d’eau claire. Ton âme, une porte
ouverte sur le ciel infini dans ma douce demeure fleurie. Ton essence,
sourire éternel, ailes de mouette immaculée. Tes yeux brillants, beaux
éclairs de rivières dans les lacs transparents. Vos lèvres pleines, peau de
pêche douce. Vous êtes le libérateur de belles âmes, entre des soleils clairs
et des fleurs de passion et de tubéreuse. Des âmes enivrantes, parmi les
parfums d’amande douce, avec vos brillants de saphir émeraude. Avec ton
éternel sourire divin au Grand Soleil Central, briller est mon essence, à
Qumrân. Essence édulcorée dans de riches miels de romarin et de thym, en
fleurs de passion d’un éternel infini. Des étoiles infinies dans les cieux,
dans les premières aubes, dans les aubes existentielles d’un temps
immémorial. Maître, bleu sont tes beaux yeux, bleus comme le ciel éthéré.
Les ciels éthérés enveloppent mes sens les plus intenses. N’oublie jamais
ta douce immortalité. N’oublie jamais ta douce gentillesse. Les sortes que
les villes jumelles pleurent, dans le feu, le feu de joie de votre amour
chaud. Si vous traversez les frontières infinies, si vous abattez les hauts
murs du cœur de votre humble poète, n’oubliez jamais vos promesses.
N’oublie jamais mon pardon. Mon pardon et ma douce compassion de
bodhisattva. Ciel transparent dans le ciel de votre mémoire. Ciel dégagé,
débordant d’air frais. L’air du plasma que dans chaque respiration brève
vous expirez. Un cordon de lumière argentée unit votre âme au plafond
céleste, sur le chemin de votre douce immortalité silencieuse. Des bulles
de paix enveloppent éternellement votre coeur, comme une fleur irisée
vers le soleil levant, d’Est en Ouest. Je sais qu’il y a eu des moments où
j’ai perdu la foi en toi, Maître. Près de l’abri de la Mer Morte, je ressens la
gentillesse des autres en pensant à vous. Je veux que vous sachiez que je
fais confiance et que je crois en vous. Vous êtes comme un ouragan abattu,
comme un énorme orage. Je promets d’être une bonne femme, sans
mystères cachés, sans secrets. Vous êtes un prisonnier captif de vos
ennemis, mais je veux que vous soyez libre de vos obsessions immortelles.
Je meurs abandonné à tes pieds, devant ton regard passionné, devant ta
personnalité ensorcelante. Vous êtes un labyrinthe caché, dans la mémoire
captive, qui contient les mystères les plus insoupçonnés. Et dans
l’obscurité profonde du silence, j’entends ta faible voix, tes sanglots
d’enfant fragile.

154
Maître, je veux que vous me libérez de ce terrible samsara, de cette
douleur qui me cloue les entrailles et de mon âme attaquée par une
mauvaise passion. Une douleur qui colle, comme des épines de roses
blanches, dans mon cœur en détresse. Maître, retournez au paradis, au
jardin d’Eden pour atteindre la vraie vérité. Là, vous serez libre, comme
une mouette blanche, comme un faucon pèlerin volant en liberté. Ton
silence est mon silence. Ton silence est mon doux souvenir, mon souvenir
le plus agréable. Parfois, je ne peux pas comprendre votre monde spirituel,
dans cette jungle de la déraison. On entend des cris dans la distance de
votre lit fleuri, près du Mont des Oliviers, à Gethsémani. Pendant que le
temps de l’horloge de votre vie passe, mon essence s’habitue à rêver de ce
monde profondément spirituel. Ce monde s’échappe subtilement, à grande
vitesse, vers l’univers éthérique, vers l’univers infini. Univers infini, plein
de poussière cosmique…
Au printemps, je veux que vous rayonniez des fleurs de lumière blanche
sur mon âme apaisée. Je veux que tu m’accompagnes, jour et nuit, à
chaque instant, avec la lumière de ta pensée. A la vitesse du rayon violet,
rayon de l’amour universel, j’allume la flamme de ta lanterne dans la
caverne de mes rêves profonds, de mes rêves mystiques et religieux. Ce
monde veut déjà la paix, mon Maître. Le peuple essénien revendique les
dieux, avec leurs chants célestes, la paix et la liberté. Les tambours
africains sont entendus dans la distance la plus reculée…
Enseignant: Aime-moi! Aimez-moi pour juste un bref moment! Aimez-
moi juste un moment vide de mots et de sons! Enseignant: Aime-moi dans
le silence endormi! Aimez-moi dans votre Un profond silence captif! Vous
verrez à chaque lever de soleil, un bref moment de notre amour interdit. Et
je reposerai mon âme au loin, sur les sommets enneigés, sous les cieux de
l’Asie. Au-delà de votre imagination, je me reposerai dans les limites
terrestres. Maître, nous sommes deux âmes jumelles, des cœurs de lumière
fusionnés sous le même ciel. Ciel bleu, indigo comme l’iris de tes yeux
profonds. Zeus prendra soin de mes rêves, pendant que je dors sur un lit
recouvert de pétales de roses blanches. Les parfums de roses s’étendent à
l’infini, entre les soleils et les lumières insomniaques, entre les ruisseaux et
les labyrinthes de votre esprit conscient. Et l’univers se développe
immortellement avec le Grand Soleil Central. Aime-moi et ouvre tes bras à
la fleur de la vie, à la fleur de l’amour! Vos baisers, riche saveur de miel et
de romarin, adoucissent ma fragile essence intérieure. Ils restent
incrédules, avant vos enseignements et vos énigmes cachées. Des mots
doux, sur tes lèvres, sont de belles odes d’amour. Mais ils font la sourde
oreille, et ton Maître, tu ressens une grande oppression.L’oppression

155
compatissante dans votre troisième oeil, dans votre Ajna. Un rayon de
lumière blanche pénètre votre grand esprit, votre esprit bodhisattva de
compassion infinie. Mon maître, ayez de la compassion! Vos pieds bruns
marchent pieds nus sur le sable chaud du désert de Judée, laissant des
traces gravées dans ma mémoire innée. Vous avez la clé qui entoure la
boîte de notre amour. Tu veux étirer ta main pour ne pas me laisser tomber
dans le vide absolu. Et tu construis, avec des branches de bambou et des
palmiers, un lit pour reposer ton âme qui voyage. Les arbres de pachira
sème sur le porche de votre jardin d’or. Les violettes ouvrent les yeux dans
l’amour, comme des vagues rafraîchissantes de pluie claire. Et le destin te
rend mon amour profond et infini. Amour infini plein de belle passion.
Passion démembrée en pétales d’une compassion ineffable. Vous subissez
un revers sur le chemin de la forêt enchantée, mais vous vous relevez après
la chute abrupte vers le Calvaire. Je ne veux pas penser à ton âme
flagellée. Âme flagellée, doucement irisée. Je veux penser, pendant que je
pense, à votre essence de fleur pure. Je veux penser à ton beau regard,
éternellement illuminé. Je veux penser, pendant que je pense, à ton sourire
pur et immaculé. Et votre âme déchirée vole haut, comme une mouette
blanche libertaire. Maître, comprends ma douleur infinie dans la roue du
samsara. Roue incessante de la vie, roue des renaissances sans fin dans les
six domaines existentiels. Vous pouvez remplir ma vie de millions d’arcs-
en-ciel d’espoir. Vous pouvez remplir mon lit de roses blanches
parfumées. Vous pouvez remplir mon esprit de poésie ancestrale à l’aube
et de mon cœur avec un amour sublime au petit matin. Le Suprême
comprend le joug de ma souffrance et mon immense douleur. Comprends
mes larmes salées, mes larmes brisées dans les nuits étoilées. Mon essence
sera remplie de drusas d’améthystes violettes et de papillons libertaires,
dans les étincelles de l’aube d’été.

156
Marie de Magdala, belle fleur de Palestine

Des toiles d’araignées sombres et trappantes. Capteur de rêves accroché


sur les branches des vieux oliviers et des ormes effrayés. Effrayés par les
vieilles clameurs, par les ouragans à venir et les rugissements des lions
féroces. Les lions du désert sont les gardiens fidèles de nos secrets. Secrète
tes mots, dans tes belles pièces. Douces chambres princesses, dans mes
rêves fous. Vous êtes ma muse inspirante, vous êtes ma sirène captivante,
dans le jardin d’or de mon monde de rêve. Vous êtes promis du vent. Fille
du soleil d’or de la Palestine qui aveugle mes yeux enchantés, captivé par
tes millions d’étoiles. Captif et enchanté par votre charme le plus divin. Et
vos poèmes envoûtent mes sens, dans la mer… Et le charme est l’intense
luminosité de vos yeux; les yeux déchirés par le vent d’automne. Dans la
mer de Galilée, je navigue entre les sorts et les sorts, au bord de l’au-delà.
Des yeux profonds dont j’ai envie. Comme c’est beau ton chant! Chants de
poésie profonde, et mystère insoupçonné, sur le bord du seuil. De ce seuil
inconnu et énigmatique, devant tant de ténèbres. Obscurité que vous
détestez pour être une âme lumineuse, fille de la lumière blanche. Âme
immense de la lumière blanche. Lumière blanche qui transmute en une
flamme violette spirituelle. Vous montrez les louanges, vous percevez les
moments perfides, sublimes et pointus. Vous ressentez doucement les
moments d’amour brefs, loin de votre chagrin. Loin de ton agonie
silencieuse dans le samsara. Loin de ressentir ta propre vie, ta vie et la
mienne. La vie qui respire les brises et les vents du sud. La vie qui échappe
à la réalité subliminale. La vie que vous recherchez et que vous recherchez
dans votre jardin d’or. Et à chaque moment de ma vie, tu revives ton
essence endormie. Votre essence et votre propre existence captivent.
L’existence cosmique, universelle et éthérée. Éthéré sont vos rêves, vos
larmes et vos sentiments les plus fragiles. Des sentiments qui débordent,

157
comme des ruisseaux et des lacs dans la tempête. Et vos effluvia émanent
des rayons de lumière blanche, comme des cascades de rivières de lave. Le
doux arc-en-ciel apparaît, sous votre coucher de soleil pluvieux, trempé de
larmes tombées dans ces pleurs silencieux. En cela, votre cri d’amour
silencieux, qui est mon cri le plus sacré. Pleurant que vous renversiez
doucement, comme des cascades d’eau douce. Des cascades d’eau d’eau
bénite glissent sur vos joues roses. Des joues nacrées, un visage calme et
serein, devant tant de mal humain. Vos yeux pleins d’innocence
contemplent la beauté de l’espoir couleur verte. Espérer fainéant dans un
matin sans guerres, sans haine, sans attachements ni attachements. Source
d’espoir dans une matinée de paix, de justice, d’amour et de solidarité
éternelle. Espérez dans une matinée, sans larmes salées, sans orages, ni
tonnerre, dans votre âme et dans mon âme. Espoir dans une matinée, de
rêves magiques, d’enfants innocents, de couleurs pleines de sourires et de
douces étoiles veloutées. Les étoiles veloutent tes sens et les miens, tous
deux dans un battement rythmique, dans un instant sublime magique
d’amour sacré spirituel. Mary, vous entendez des piverts dans les branches
des saules pleureurs. Des chansons de chardonnerets et d’oiseaux
exotiques vous font penser à moi. Ne vous arrêtez pas à chercher, ni à
comprendre les raisons de mon absence. Je reviendrai les mains vides, à la
recherche de ton amour chaleureux. Rappelez-vous, si cela est fait à un
journal vert, que ne fera pas un ancien? Le faucon pèlerin cherche le lever
du soleil. Ne fais pas semblant de me poursuivre. Je vais courir avec la
vitesse de l’éclair, plus vite que le son lui-même. Je vais courir avec la
vitesse du vent de mon désert. Marie de Magdala, mon âme est un reflet
fidèle du charme de tes yeux captifs. Des yeux profonds dont j’ai envie.
Comme c’est beau ton chant! Torche qui brûle le destin, et mon âme
désirante et furtive veut changer. Ta chanson crée un sort, papillon
commence à voler, suis ton doux vol si tu veux la liberté, trouve ton
chemin poète de la mer. Je sens ton sortilège, ta source me traîne, je
ensorcelle que je me sens oppressive, et je veux éteindre sa flamme
incendiaire. Des yeux verts, profonds que j’aspire. Comme c’est beau ta
vérité! Poésie que le destin pleure et que mon âme désireuse s’envole…
Marie, ma bien-aimée, tu es ma douce étoile dans ce paradis existentiel.
Mon âme est un miroir fidèle, où je reflète un désir brûlant. Désir de voler
vers l’infini et chercher un trou dans le ciel, à côté des étoiles. Je souhaite
seulement, ardemment, atteindre une de ces étoiles, amène-la avec moi et
t’offre tout mon amour, pour que tu reposes le reste de l’éternité dans le
giron de sa lumière incandescente. Marie, tes yeux me parlent, parmi tant
de gens, comme un fouet du vent, entre tant de joies et de peines, comme

158
le murmure d’un peuplier qui s’enroule vers le ciel. Vos yeux me parlent,
cette brillance hyaline et transparente qui transcende votre âme, cette vive
vivacité. Même en te connaissant, chaque jour je trouve quelque chose de
nouveau en eux. La verdure des champs dans la vallée du Jourdain, les
eaux cristallines de la rivière, l’agitation des vagues de la mer. Quelle boîte
de surprises! Vos yeux me parlent, comme une force en mouvement
incessant, comme un appel de l’inattendu… Comme cette vague
gigantesque qui se brise contre la falaise, cette bravoure, ce génie, contient
les mystères les plus insoupçonnés. Comme cette petite fille qui pleure
quand elle sent l’absence maternelle, ces yeux tristes découvrent ce qui
reste caché dans ton arrière-plan … Avec le murmure de tes larmes
écarlates, à l’arrière-plan, de douces sonates sont entendues dans le
silence. Quand la flamme s’éteint, tes yeux sont le miroir de ton amour
prodigieux. Devant le puits profond de votre être, vous étouffez le souffle
de ce moment où vous avez vu comment le vent déchirait les feuilles,
branches d’une vie pleine de larmes blanches, de silences et d’amour.
Combien de temps avez-vous manqué votre doux souvenir! Et devenir
comme ce sentiment froid, pure contradiction entre l’amour et la haine!
Avec le murmure de tes larmes, en arrière plan, de douces sonates en
silence… Marie, la perle précieuse, à l’intérieur du labyrinthe, tourne avec
ta magie en beaux cristaux de sagesse argentée. Marie, ma bien-aimée, la
Palestine est vivante dans ton doux regard plein d’espérance verte. Dans
votre acacia sacré, gardez les silences, les espoirs éternels, la lumière
divine dans votre âme. Les fleurs de Palestine sont de minces coquilles de
nacre, entre de légers soupirs et des étincelles d’orange. La Palestine est
vivante dans votre perle sauvage, dans votre image divine de princesse
écarlate. Tu souris quand les arbres se balancent, parmi les fins rayons
d’espoir verts. Ce sont des arbres millénaires de rêve, des fleurs sacrées
dans votre immense désert, une oasis d’amour où j’écris mes doux vers à
l’aube. Dans cette chanson, j’implore pour la liberté de notre peuple
Essénien. Des blessés dans leurs entrailles… Des arbres sacrés de rêves,
des feuilles tombent sur mille branches. Les pétales de l’arc-en-ciel violet
sont en encre rouge sur les papyrus argentés. Sucre de canne brun, bulles
sucrées dans votre mer d’argent. Et dans le lac de vos rêves, des mots…
des mousses, des mots de suintement. Des mots beaux au vent, de petites
feuilles dans mille branches… Des spirales d’amour infini, des
compassions entre doux insomnie. La compassion d’un peuple blessé,
pèlerin marchant dans l’esprit de votre désert. Les gens errants des enfants
de la lumière. Village trempé de larmes brisées, de sable fin et de givre
blanc. Sur les dunes brûlantes, les khaymas des âmes sont des flèches

159
dirigées vers Brahma. Âmes d’esprits compatissants, dans de belles nuits
veloutées de l’Est. Entre oasis et mirages silencieux, j’entends la rumeur
de la nuit, le murmure de scintillant des étoiles saintes. J’entends le
battement rythmique rapide de ton doux cœur amoureux, dans les aurores
dorées, entre les lys et le jasmin blanc. Dans la “Cité des Vents
Indomptables”, je vois ce que personne ne ressent…; Je sens ce que
personne n’entend, dans le silence de la nuit… Silences endormis, retraites
éthérées des hommes esséniens. Moines ascétiques, marcheurs errants dans
le transit de la vie. Vit avec des empreintes de tatouage sur le sable fin.
Empreintes de pas sur des pierres rocheuses, érodées par le vent chaud du
désert de Judée. Traces indélébiles d’esprits paisibles, sur le sable sec, sur
les rochers et les pierres de Galilée. De beaux reflets d’amour compatissant
entre les rêves marchent, dessinant des sphinx en or sans le joug de la
souffrance éternelle. Ils marchent pieds nus, impassibles, parmi de belles
chansons écarlates. Les mantras, faits de fleurs de cannelle, sont des perles
divines du rayon de l’espoir. Om Mani Padme Hum! Om Namah Shivaia!
… Et à l’arrière, dans l’oasis, une douce voix se fait entendre vers ton
atman: Fille de lumière et de soleil, réveille-toi à l’aube avec l’aube!
Conscience renaissante, renaître libéré de toute peur et de tout
attachement! Comme une vague calme, sur la mince plage de la plage;
comme des gouttes de pluie, entre les lacs et les chutes d’eau. Cascades
d’amour, les nuits d’argent. Nuit, route d’argent vers l’amour absolu, vers
le regard ineffable de l’Immense. Marie… Ecoutez l’Immense! Écoutez les
beaux sons du peuple essénien! … Les sons sont des perles captives, avec
des yeux ouverts sur mon âme. Et toi, souris à la douce brise. Brises
douces, entre de légers soupirs, ils touchent mon esprit calme. Les
ablutions sacrées nous purifient, tandis que vous entendez des voix
lointaines qui s’échappent dans les aurores froides.
Terre des neiges, terre magique sacrée, terre de vos racines profondes. Des
racines profondes millénaires émergent, réveillent la sève riche de votre
belle existence humaine. J’aimerais pouvoir atteindre ton âme et tes beaux
poèmes à l’aube. Maintenant, je comprends votre histoire émouvante et
votre divin sourire nacré. Ton sourire… perle de corail fin, dans ta Galilée
bien-aimée. Les améthystes violettes brillent dans ton sein divin, brille
dans les nuits de tes rêves… Rêves de belle princesse dans le royaume de
Shambhala, rêves de rose précieuse dans l’harmonie du Ladakh, rêves
paisibles dans les nuits de Zanaskar. Marie de Magdala, je veux vous
donner mes doux poèmes à l’aube. Adorable princesse, je veux vous
donner la révélation de mes rêves captifs, tous mes vers chanté à l’âme.
Ma princesse bien-aimée, tu es une perle de corail fin. Tu es un bonheur

160
parfait dans mon doux réveil à l’aube. Marie… mon amie, colombe
blanche, mouette divine… Souvenez-vous de Marie, je suis la flèche de
l’âme, ahm roh dans vos rêves dorés. Je suis un sommet enneigé, je suis
une montagne sacrée de notre Himalaya bien-aimé. Je suis calme dans ta
douce demeure. Je suis une empreinte tatouée dans le sable de ton désert.
Je suis un vent d’ouragan, et je répand des graines dans le monde entier,
comme de doux pétales de magnolias. Je suis une mer d’argent et je bois
les vents frais de ton océan cristallin. Rappelle-toi Marie, je veux que tu
trouves mon étoile dans ta douce immortalité. Mióstenes, l’étoile la plus
brillante de l’univers cosmique, vous attend tous les soirs, pour faire briller
vos yeux tristes, éteints par la peur. Des cristaux de quartz, dans des bols
tibétains, sonnent au fond de votre logement. Tu es ma vie, ma colombe de
voyage depuis des temps immémoriaux. Votre regard cherche la chaleur
du feu de joie secret, dans le lointain désert de Judée. Des voix d’Afrique
se font entendre au loin… Je vais voler à la brume qui traverse le seuil de
la lumière du tunnel. Je t’attendrai toujours dans l’au-delà, avec un amour
infini Marie. Je t’attendrai dans les six domaines existentiels, dans tes
renaissances incessantes. Je t’attendrai dans mon monde spirituel, au
milieu des rebelles des soleils et des lunes, dans le lac de mes rêves subtils.
Marie, belle fleur de Palestine, souviens-toi de tous mes enseignements
d’initiation, souviens-toi de mes belles paroles sous les couchers de soleil
de Judée. Les doux mots du verbe sont des mystères cachés du peuple
essénien. Des mystères qui imprègnent le plasma subtil de l’univers.
Souvenez-vous de ma belle fleur de Palestine, tous les hommes et tous les
peuples viennent du même arbre sacré, de l’arbre sacré de la vie. Dans ta
fraîcheur ancestrale je cherche tes racines et j’admire ton amour profond
pour moi. Vos doux mots dégagent des arômes, de beaux parfums de fleur
de lotus. Fleur de lotus qui se trouve, qui repose dans l’océan de cristal
bleu. Verre clair et transparent est votre océan. Océan d’amour profond
dont j’ai envie dans mon silence endormi. Mon bien-aimé, comme ta vérité
est belle! Ton regard est si profond et envoûtant! Je ne comprends pas
comment vous pouvez endurer ma souffrance intense, mon sentiment
profond … Je veux juste être une pluie de gouttes de rosée, dans vos
aurores froides. Je veux juste être un puits profond, noyer dedans, les
peines et les misères de ce monde. Marie, ton monde n’est pas très loin du
mien. Mon monde immortel est comme le tien, un monde magique,
surnaturel, profondément sensible et spirituel. À des millions d’années-
lumière, vous voyez votre wagon partir de temps immémorial. Wagon du
temps, wagon des rêves, entre rebelles de soleils et de lunes. Temps des
soleils, rêves de lunes. Vos cheveux noirs monopolisent mes jugements.

161
Vous dites de dénoncer ces énormes préjugés, mais vous ne connaissez pas
Marie, combien j’ai souffert! J’ai continuellement réduit au silence mes
larmes brisées entre les signes, entre les lignées divines. J’ai fait taire mes
sanglots continus, entre les larmes trempées de sueur et de sang. Sang
chaud et chaud de mon âme la plus patiente.
Mes joues roses sont chauffées avec votre élégante présence de gazelle
sauvage, mi-humaine, mi-divine. Et toi, mon bien-aimé, avec des parfums
de pointes tubéreuses, oins mon esprit dans le calme. Marie, fille de la
lune, ton coeur tombe amoureux du fils captif du soleil. Et le soleil donne à
la lune une danse, une danse magique. Ce sont des âmes sœurs
immortelles, qui vivent séparées pour toujours. Le soleil illumine tes jours,
sourit à l’âme. Pendant ce temps, la lune bleue fait un clin d’œil d’amour
divin et vous calme. Coeur fleuri, immergé dans des pétales de roses
blanches. Des roses blanches d’amour et de passion excessive … Jardin
d’or plein de jasmin blanc d’été. Les roses et le jasmin blanc se réveillent
quand ils sont illuminés! Réveille-toi avec la flamme du feu sacré! Feu
sacré des coeurs esséniens, alchimie des esprits immortels sur les rives de
la mer Morte. Fille de la lune, les anges de lumière viennent à la rencontre
de ton immortel. N’ayez pas peur, ni effrayer vos rêves fragiles et doux. Le
fils du soleil tombe amoureux de votre frêle essence endormie, tandis que
les étoiles d’argent dansent éternellement éveillé. Les étoiles filantes
tombent sur votre lit fleuri, comme des pétales de roses rouges d’amour et
de passion. Le soleil et la lune dansent ce mirage sauvage, illusion rêve de
votre coeur extatique.
Pendant que votre esprit lumineux navigue dans les mers du ciel et l’oubli
éternel, des nuages ​blancs de coton bercent votre âme et embrassent votre
frêle cœur endormi. Cœur immergé, immergé dans un rêve d’hiver placide.
Doux hiver froid sommeil… Marie, aujourd’hui le plafond céleste est teint
de rouge passion, bleu ciel de mon doux coeur. Aujourd’hui, la lune bleue
danse au son de ma douleur, au-dessus de Magdala, à côté de son amour
captif du soleil. Aujourd’hui nous rêverons ensemble, dans un arc-en-ciel
blanc et rouge passion. Aujourd’hui, nous allons chanter aux dieux du ciel,
élevant notre voix, dans un tollé de tonnerre plein d’amour. Aujourd’hui
nous rêverons mirages rouges, labyrinthes bleus, dans votre désert
d’amour. Aujourd’hui nous rêverons d’immenses océans, d’océans
d’amour intense. Des océans où naviguent de vieux voiliers, avec des
drapeaux rouges dans votre cœur. Et avec l’âme en suspens, nous
danserons éternellement unis, caressant les vents chauds du sud. Mais seul
le faucon rouge enragé atteindra le sommet. Et quand je gagnerai l’aigle
bleu avec galanterie, tout le monde lèvera un immense cri au fils captif du

162
soleil, à ton soleil et à mon soleil. Des rugissements féroces me guettent
dans le désert interdit, interdit et disparu. Aujourd’hui, au crépuscule de ce
bref instant, instant sublime et magique, vous ressentirez avec une
immense joie que votre doux rêve, votre fragile mirage rouge, est aussi le
mien. Mirages de rêves brisés, d’un amour captif intense. Amour rouge
interdit, passion céleste entre deux enfants éternels de la lumière. Mirage
rouge passion du fils du soleil et de la lune, dans la vallée de Kidron.
Et les larmes sont libérées dans de belles cascades, de sources claires, par
vos belles et douces joues, légèrement rosées et divines. Les longs cils
cachent vos yeux affamés d’innocence perdue. L’innocence perdue et
captive. Des yeux pleins d’espoir dans une matinée. Les yeux de la dame
du soleil et la lune magique. Espoir, douce chanson qu’on entend en
arrière-plan, à l’aube avec la rosée de l’aube. Marie, fleur de Palestine,
brillants sont tes beaux yeux, transparents comme le ciel éthéré. Des ciels
éthérés qui enveloppent mes sens les plus intenses. Les yeux célestes
brillent dans l’immensité de l’univers. Des yeux radieux, qui ouvrent les
portes, ce sont des fenêtres ouvertes éternelles de l’âme. Marie, tes yeux
sont un miroir fidèle de ton âme, tes yeux sont le reflet de ton immense
lumière blanche. N’oublie jamais ta douce immortalité. N’oublie jamais ta
douce gentillesse. Les sortes que les nations soeurs pleurent, dans le feu, le
feu de joie de notre amour chaud. Si tu traverses les frontières infinies, si
tu bats les hauts murs du cœur de ton humble poète, n’oublie jamais de
tenir tes promesses. N’oublie jamais mon pardon. Ciel transparent dans le
ciel de votre mémoire. Ciel dégagé, débordant d’air frais. L’air que vous
expirez, dans chaque respiration brève que vous inspirez. Un cordon de
lumière argentée unit votre âme au plafond céleste, sur le chemin de votre
douce immortalité humaine. L’immortalité humaine et divine dans le
chemin des nuages ​blancs… Des bulles de paix enveloppent éternellement
votre coeur, comme une fleur irisée au soleil levant. Des bulles de paix
s’élargissent, dans un mirage de passion rouge, d’Est en Ouest. Mirage
d’amour tendre. L’amour du feu sacré entre le fils du soleil et l’épouse du
vent, dans la vallée du Cédron.

163
Marie, reflets de ton âme

Réflexions qui n’existent pas, réflexions dans votre âme; Des reflets
transparents embellissent votre âme. Des reflets qui s’échappent, quand le
matin froid arrive. Des miroirs qui reflètent des épines de roses blanches.
Des roses dans le désert de ta lune, d’immenses drapeaux blancs. La
souffrance qui ne s’arrête pas dans le froid, la nuit haute. La nuit
scintillante des étoiles, dans votre sentiment et votre souffrance infinis.
Des sentiments et des peines éphémères, entre rayons de lumière et
soleils…
L’arc-en-ciel des couleurs s’évanouit sur les toits célestes de votre douce
immortalité. Les rêves subtils s’échappent, et sont enchâssés dans les
racines argentées. Racines profondes de la terre la plus oubliée. Des rêves
éthérés et fragiles déploient leurs ailes brisées, à l’aube, avec la fine rosée
de l’aube. Des rêves qui se saoulent… et qui enivrent de nostalgie
passionnée. Rêves interdits et captifs. Des passions désespérées Des
parfums sauvages et de doux parfums de roses légères. Des reflets qui
agitent les belles vagues. Brise douce, vents chauds. Les vents de l’aube
éternelle… Réflexions qui expriment vos sentiments, au fond de votre âme
immortelle, pure et blanche. Et quand vous admirez votre beauté fragile,
ils s’envolent vers le plafond céleste comme une mouette blanche.

164
Poète témoin de notre amour

Fils de lumière, tu as été témoin et complice de notre amour ineffable et


interdit. Aime les captifs de fleurs, les amours des cœurs brûlants.
Amoureux des soleils endormis, des lunes éveillées, des cris intenses.
Amours de passions ardentes, de lunes ferventes, de nuits brillantes. Entre
les constellations et la pluie éphémère des Perséides brillaient des éclats
cristallins et des nuits bleues d’amour intense. Amours de murmures de
lumière, et chuchotements faibles, entre doux rayons célestes, sous le bleu
montant. Entre les calendres de lunes ferventes, vous avez été témoins de
la chaleur de nos pétales de fleurs ouvertes. Pétales de belle fleur,
imprégnées de lumière et d’amour. Je pensais que tu étais ma présence
affable, le bon nom que tu représentes, témoin fidèle de notre amour. Mais
vous étiez juste un prince détrôné, vous avez agi comme un enfant, avec
une innocence perdue. Un enfant poète, parmi les petites fleurs brillantes,
parmi les parfums invisibles, parmi les feuilles jaunes des peupliers blancs.
Tu étais mon oiseau tant désiré, un colibri survolant nos ombres d’amour
captif. Entre ombres aimées et lumières éteintes, ami poète, tu étais pure
mélancolie. Et je veux en toi, frère protecteur, garder mes secrets, semer
l’amour dans le jardin d’or de ma ville. Et je veux en vous, poète sincère,
défendre notre amour interdit intense, être témoin fidèle de notre ardeur et
de notre passion. Au-delà des frontières, vous trouverez le calme ineffable
de celui-ci, mon paradis, mon royaume endormi, de ce royaume immortel
de Shambhala. Royaume enchanté de musique de bijoux de lotus et de
nymphes dorées. Des fleurs de nymphes chantent des alléluias sereins,
entre des pluies lentes, entre des chemins de nuages ​blancs. Enfant poète,
j’entends des cris constants sur les falaises abruptes de ton éternel
inconscient. Je voudrais pouvoir te tenir chaudement dans mon tour chaud
et incandescent. Je voudrais donner de la brillance, de la tendresse et de la
compassion à vos yeux avides, à la lueur de vos yeux, au monde de vos
rêves interdits. Je voudrais éloigner de ton esprit ces vaisseaux d’or, ces
ombres sans lumières, ces jours sans soleil et sans flammes. Je voudrais
vous atteindre, votre propre voix intérieure, votre atman interne. Vos
silences endormis déplacent mon âme vers l’univers éthérique. Ami poète,
je pense souvent à la mort, à la fin de cette matière pure. Je pense à la roue
du samsara, au Chemin Octuple, aux six domaines de l’existence. Je crois
que mon énergie vitale, mon esprit immortel s’élève vers les hauts
sommets de l’Himalaya éternel. Sommets de paix omnipotente, blancheur

165
pleine de perfection dans les quatre états lumineux de l’esprit. Au pays des
neiges, dans le royaume de Shambhala, on entend de la musique
métallique ancienne au loin… Et toute la souffrance du samsara s’éloigne
de mon cœur exténué. Frère poète, vous faites partie de mon être et de ma
conscience blessée. Tu fais partie de ma voix et ma gorge est coupée. Tu
fais partie de ma mémoire labile, et mon propre Soi existentiel. Plaisirs
indicibles, douce mélancolie que vous créez au rythme de vos rêves. En
toi, tu trouves un signal, un paradis injuste de souvenirs. Un millier de
mots dans un texte ont une signification magique, dans les racines
profondes de l’amour. Racines d’un amour sincère, comme des yeux de
secrets, comme des flammes de feu follet, sous la lune bleue. Lune bleue
silencieuse, dans ton ciel omniprésent. Fils du désert, couvre tes yeux d’un
masque violet dans le palais des cygnes d’or. C’est un masque imparfait
qui pointe et se moque de votre identité. Que trouvez-vous en arrière-plan?
Un seul mot te frappe, rien ne compte plus pour toi, seul l’amour
platonique peut te donner du bonheur. Et j’ai de bons souvenirs de votre
enfance perdue. Cette innocence captive qui réverbère encore le silence
endormi, imprègne mon être d’une lumière intérieure brillante. A quelle
distance est ta pureté! Jusqu’où va votre conscience et le rythme de votre
petit cœur! Frère poète, dans le royaume du petit colibri, vivez mes
sentiments les plus nobles, ma tendresse, mon amour et ma compassion.
Tu ne peux pas imaginer combien je t’aime! Vous ne pouvez pas imaginer
combien ma souffrance est, par vos reproches constants et par vos silences
brisés dans la mer! Des sons de bols tibétains, de métal et de quartz blanc,
se font entendre au loin… Mon frère, je t’aime et tu le sais, nous le
connaissons aujourd’hui, ici et maintenant, dans le présent éternel. Ne
pense pas que mon amour pour Marie de Magdala soit le fruit d’une folie
passionnée. C’est un amour des siècles, des chemins de la magie. C’est un
amour réciproque, des vers chantés à l’eau. C’est un amour des poètes, des
doux sonnets, des mots d’amour, des mots… C’est une pluie incessante de
strophes d’argent. C’est un amour entre âmes pures, d’aubes chaudes à
l’aube. C’est une musique sans sons, une chanson à retenir demain. C’est
un parfum invisible, éthéré, d’apparence extatique sous les montagnes
glacées. C’est un amour paisible des heures Nona, sous les arbres et les
feuilles d’ashoka. C’est un amour des vents et des destinées ineffables,
dans les heures sans fin du matin. C’est l’amour de deux cœurs esséniens,
survolant les sables du désert de Judée. Dans cet amour pur et clair, il n’y a
pas de murs insurmontables, ni de clôtures, ni de frontières. C’est un pont
d’amour entre deux coeurs, pour atteindre ces nuages ​qui s’échappent vers
le plafond céleste céleste. C’est un amour doux, comme la canne à sucre

166
en coton, qui brille avec les rayons illuminés à l’aube. Silence brisé, il n’y
a pas de sons, seulement des échos de doux réveils à l’âme. Les amoureux
sont de doux réveils, entre des silences de cannelle, dans la vallée de
Hinnom. Les éveils d’Esséniens aiment, entre des silences éternels, devant
les portes sacrées de Jérusalem. Et sur le mont des Oliviers, je repose
paisiblement sur l’herbe du cimetière. Sûrement frère poète, mon être sera
perdu dans l’oubli, captif de cet horizon lointain. Mais je veux que tu
saches que je ne serai plus jamais lui-même. Je vais fermer cette porte
ouverte, et avec des cadenas de fer, je fermerai les trahisons de mon passé.
Des fauteuils en cuir velouté accueillent mon léger engourdissement dans
la jupe d’Olivete. Et mon essence dort dans un champ de coquelicots
somnifères, dans les limites de la réalité pragmatique. Une couverture de
velours gris recouvre la froideur de ma nuit. Nuit des ombres, nuit
silencieuse. Nuit profonde dans la jupe d’Olivete… J’entends les pas du
temps. Entre les silences, je vois une lueur dans tes yeux. Ce regard est si
doux que j’oublie votre indifférence à mon égard. Il est si facile de
pardonner quand la flamme de l’amour brille encore! Et entre de légers
soupirs, on entend les vagues de la mer bleue de Galilée. Mer de Galilée:
Je veux te voir, je veux me sentir très proche de moi! Mer profonde, bleu
d’amour immense! Océan bleu, dans mon âme et dans ton âme! Un mot
d’amour s’échappe, entre les sons des bols tibétains, au palais des cygnes
d’or. Des mots d’amour, seulement des mots, échappent au royaume
éternel de Shambhala.

Écoutez les enfants de la lumière

Tunique en lin blanc, chapelet de bois d’ébène accroché sur ma poitrine.


C’est mon seul vêtement. Sur le mont Olivar, je reste silencieux, regardant
le silence endormi; avec un coeur lourd, malheureusement sans voix. Ce
n’est qu’un état de rêverie brève, où je serai livré aux princes du silence. Je
ne suis pas un oiseau captif de palais d’or. Je suis le vrai rose, dans le
jardin d’Eden. Amour et compassion, dans les lumières de Sion. Je suis un
faucon pèlerin, dans la vieille ville de David. Je suis celui qui cherche la
liberté de mon peuple, le désir de la liberté des opprimés. Je suis un refuge
paisible de ceux qui pleurent, de ceux qui souffrent, de ceux qui aiment
éternellement.
Et je marche toujours avec des mains vides, avec des vêtements en loques,
en donnant tout pour ton amour, pour tes sentiments et pour tes désirs.
Apprenez à regarder à l’intérieur, le bonheur est dans la fleur de lotus du
cœur. Écoutez ce que votre coeur intérieur dit, votre atman intérieur. Celui

167
qui sait écouter aura le chemin de la vérité et de la liberté suprême.
Apprenez à entendre les mots, les sons, leurs échos clairs, leurs silences
brisés… dans tout cela, c’est mon véritable enseignement.Regardez,
connaissez d’abord votre intérieur, approfondissez vos connaissances. Le
chemin initiatique est le seul moyen d’atteindre la sagesse parfaite. Je ne
suis qu’un poète essénien qui a consacré mes poèmes à la liberté de mon
peuple. Je ne suis qu’un reflet des larmes d’un blessé, des pleurs des
enfants perdus, dans la «Cité des Vents» de mon désert. Je suis juste un
magicien en lumière blanche. Je suis le rayonnement d’un esprit calme.
J’écoute seulement ce que personne ne ressent en silence. Je suis un
apprenti du doux art des mots. Doux mots, soupirs violets à l’aube. Des
fleurs de violettes et de baume de Jéricho parfument le lit du dieu
Shamash. Lit couché, lit silencieux du soleil levant. La lune rouge
ressemble à une luciole lumineuse sur les nuits froides en Galilée.
Je ne regrette pas d’être un magicien, ou de faire de la magie avec mes
mots. Mots initiatiques qui sont des graines authentiques, des messages
d’espoir vert amour.Des mots que je partage en silence, parmi mes
compagnons sur le chemin, des enfants de lumière blanche. Tarwa
n’assume pas amllal, roh sahm doniyt. Enfants de la lumière infinie
pleinement consciente, vos âmes sont des flèches directes à l’univers
existentiel.
Je ne dirai pas un mot de plus, bien que je meure à cause de ton manque
d’amour. Je ne peux pas supporter l’orgueil des princes du silence, ni la
fausse hypocrisie des pharisiens. Même s’ils m’humilient et me
tourmentent, je ne suis que le reflet de leurs propres peurs. Peurs reflétées
dans les eaux de sources claires, où la grâce divine s’échappe vers
l’univers, avec la force du vent céleste, entre de faibles réverbérations de
lumières et de soleils.
Mes mains blessées, meurtries par des ongles blessants, et mon corps
paralysé reflètent mon profond amour pour vous, compagnons de voyage.
Les enfants du soleil et de la lune je t’aime, tarwa tafukt ayour thlit gori.
Mes amis, poètes, je vous veux ici et maintenant, dans l’éternel présent,
comme des rivières célestes, comme des mers infinies de mes yeux.
Comme les lys des champs, ils ne se fatiguent ni ne filent, l’Être Suprême
est celui qui les habille d’amour et de beauté divine. À chaque instant, je
me réveille, coup après coup, chute après chute, chemin vers le Calvaire.
Clous à pointes – Ressentir

Des épines clouées au fouet du vent, sur mon visage fatigué, soulagement

168
de la brise et du feu. Une rivière de sang coule, c’est une blessure mortelle
qui se défait, avec le désir mon âme s’échappe, comme un pétale de rose
rouge. Le froid fait juste peur, j’espère juste que quand le moment viendra,
la peur s’éloignera et obtiendra la paix. La paix sublime et ineffable, dans
mon éveil à la lumière infinie pleinement consciente. Je serai comme un
oiseau libre, qui commence son vol, se sentant extrêmement léger, laissant
derrière moi mon corps dense et une vie intense, immergé dans le samsara
de la souffrance. Je serai comme le parfum des cannelles dans la vallée de
Kidron. Je serai clair, comme l’humble lumière d’une torche qui illumine
Jérusalem. Marie, belle fleur de Palestine, je serai calme éternellement
dans ta rivière de la mer d’argent. Je serai alboreado ray qui brille et entre
par votre fenêtre.
Je veux penser, pendant que je pense que ma vie est un samsara, dans ce
moment heureux vide de souffrance. Et mon âme, harcelée, de la mauvaise
passion, se débat avec elle-même, dénigrant son principe de ne pas
s’échapper débridée, jusqu’à son infini éternel. Je veux penser, alors que je
pense que cette vie est un mystère, dans le mystère qui apparaît au bord du
seuil, dans le brouillard qui l’entoure et que je veux le révéler. Et mon âme
en larmes, fatiguée de ce battement éternel, ne réclame qu’un sentiment,
que tu puisses sentir, avec un battement de coeur, le sentiment que j’ai.
Ressentir… Sentez mon cœur galoper sur les sombres sentiers de vos
rêves. Ressentir… Sentez mon âme vibrer, dans la profondeur inconnue de
votre être. Ressentir… Sentez cette peur profonde, emprisonnée dans vos
entrailles, comme une toile d’araignée. Ressentir… Sentez que votre
présence fière blesse mes entrailles fragiles. Je remarque des draps blancs
froids. Ressentir… Sentez ces yeux si avides et si beaux, ces perles de jais,
comment ils s’enfuient, s’échappent et cachent leurs yeux. Ressentir…
Sentez que mon âme vole vers le ciel céleste, infini, comme une belle
colombe blanche. Ressentir… Sentez ma libération finale, mon éveil
sublime à la lumière dans le Moksha, dans le Nirvana. Ressentir… Sentez
mon illumination parfaite, ma libération ineffable dans le Nirvana.

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Lances pointues

Marie, ma bien-aimée… Des lances pointues qui me fendaient


intérieurement, coupaient mes légers soupirs, dans l’obscurité blanche.
Des soupirs intermittents, dans des déserts vides, abandonnés dans ce triste
destin. Destination aléatoire et captive. Des lances pointues brisent les fils
d’argent de mon essence fragile, dans cette légèreté de ma propre
existence. Les essences divines frappent les consciences, dans des horizons
perdus, dans des océans immenses qui correspondent à votre paradis tant
désiré. Les lances pointues coupent les silences tranquilles du temps, de
votre temps et des miens. Moments inoubliables, vagabonds solitaires de
vos rêves les plus conscients. Des soupirs légèrement brisés, dans des oasis
perdues, dans l’immensité de ton océan et du mien. Océans argentés,
lumineux, aux rayons du soleil levant… Mon maître… des lances pointues
coupent les épines de tes roses blanches parfumées. Ils coupent les silences
muets, les chaînes de bronze pur qui vous lient si fortement à ce grand
monde vide. Tandis que, vous, recherchez ce temps désiré, vagabond et
perdu. Ce temps précieux que vous laissez échapper, en un doux soupir,
aux mers tristes de votre oubli le plus amer. Des soupirs oubliés et légers
s’entremêlent dans des oasis et des paradis interdits. Oasis où la paix
règne, loin de la foule. Des silences captifs, entre des larmes de couteaux
d’argent, coupant l’air que vous expirez subtilement, dans votre dernier
doux soupir. Des lances pointues tuent votre âme épuisée, triste et désolée.
Pendant ce temps, en arrière-plan, mes sanglots de femme amoureuse sont
entendus. Des sanglots qui s’échappent fugitivement, entre larmes brisées,
salées. Des larmes qui font jaillir de douces roses parfumées dans votre
demeure fragile et immortelle.

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Les tuniques blanches esséniennes

Des colombes blanches volent, parfumant le ciel bleu. Des colombes


blanches volent vers la lumière infinie et pleinement consciente … Et la
brise caresse votre visage serein, magnifique à l’aube de votre dernier
rêve. Les feuilles des arbres tombent légèrement au sol. Et la brillance de
vos yeux, noir de jais, reflète dans vos yeux la magie de ce moment. Alors
que la lune caresse les étoiles, cette nuit-là, vous trouverez votre chemin
vers le ciel bleu. Et la brise caresse ton visage serein, magnifique à l’aube
de ton dernier rêve. Entre les tuniques blanches d’Esenias, la solitude des
murs froids, un dernier souffle de vie s’éteint. Des sons de pluie. Des
tempêtes qui semblent effrayer votre âme. Et vous, vous vous demandez:

171
où est-ce? Où est ma dignité humaine? Ici, personne n’écoute, je ne suis
qu’un poète. Il fait froid, les tuniques blanches arrivent. J’entends de doux
bruits de pluie, j’entends la mer et les vagues, mais pourquoi personne
n’écoute-t-il les prétentions de mon âme? J’ai besoin d’un câlin d’amour,
un moment seulement, un mot d’encouragement qui réchauffe mon âme.
Entre robes blanches, solitude, mon dernier souffle de vie s’échappe…;
vouloir imaginer un rêve: la mer et les vagues… la magie de la paix
éternelle… La mer, le silence, les mouettes et le bruit des vagues. La paix
traverse tout mon être. Quelle sérénité paisible! Des souvenirs agréables
d’une vie, de sublimes moments d’existence. Des sensations de calme
infini atteignent mon âme. Je sens un baiser, une caresse. Les larmes
tombent sur mes joues roses. J’entends des cris et des prières. Que se
passe-t-il? Il n’y a pas de mer, pas de mouettes, pas de vagues. Seul le
silence, et à l’arrière-plan, une lumière infinie vers Brahma. Lumière
blanche… assid amllal… Libération finale, libération ineffable de mon
âme, à Moksha, au Nirvana, à mon éveil parfait à la lumière blanche …

172
Manteaux écarlates – Voiles noirs

Sifflets de la nuit. Manteaux écarlates. Les flocons du ciel tombent, étoiles


du matin. Les tapis de velours couvrent le ciel vert. Manteaux sur les
plages, lunes de voiles noirs. Les manteaux écarlates couvrent le ciel vert.
Étoiles du matin, lunes de voiles noirs. Des voiles noirs cachent des
visages vides, des cœurs veufs de sentiments. Affliction et douleur
éclaboussent des gouttes de larmes brisées. Les larmes brisées des sources
claires coulent dans les jets à travers mes yeux avides. Des yeux de miel,
doux et expressifs, contemplent absorbé le lent passage du temps, de votre
temps et du mien, dans les océans les plus profonds et les plus interdits.
Les voiles noirs, pleins de sentiments, sont le reflet de la clameur et de
l’amour furtif. Les amours et les espoirs, dans des aubes cachées, sont des
voiles noirs de silences muets, à l’aube, avec la rosée de l’aube. Les voiles
noirs cachent ma tristesse, ma douce et amère tristesse. Pendant ce temps,
le long des rives claires de la plage, les vagues sauvages se brisent en
cristaux fins, cristaux de pluie fine et claire. Les coeurs, veufs de
sentiments, ressentent une immense douleur profonde, entendant les cris
de vos muets silences. Silences silencieux, peurs cachées émergent de ces
eaux sauvages. Des eaux froides et claires, quand l’aube éternelle arrive.
Pendant ce temps, mes pieds nus, meurtris, suivent le chemin plat, fleuris
avec épines de roses blanches. Parfums de roses, entre cascades de larmes
salées… Les larmes, qui s’échappent quand l’aube éternelle arrive, sont
perdues parmi de minces rangées de mots brisés à l’aube. Brisés dans des
silences muets, dans des silences qui creusent dans les profondeurs de
leurs misérables entrailles, de leur ego idolâtré et de leur alter ego. Ego,
essence de votre être, triste et fatigué. Ego conjuré et envoûté, pour ce
doux coeur amer. Amer, déçu par un passé sombre. Passé qui fane le plus
beau cadeau. Passé qui enveloppe mon âme captive, votre ego épuisé et
fatigué. Et moi, je ne peux pas lutter contre les vagues sauvages de cette
mer immense, qui est notre mer. En raison de tant d’amour, mon cœur se
sent ensorcelé. En raison de tant de silence, est perdu et désolé. Pauvre
cœur ensorcelé, blessé et déchiré! Les voiles noirs cachent leur énorme
désenchantement. Il est facile d’aimer, mais extrêmement difficile
d’oublier le voile du passé. Les voiles noirs éblouissent et aveuglent les
beaux yeux de mon fidèle amant … Les voiles noirs reflètent des cristaux

173
de belles amours, des cristaux d’améthyste violette, entre une démarche
calme et mesurée. Les voiles noirs sont des miroirs d’amours interdites,
d’arbres sacrés de neem. Les voiles noirs sont des éclairs fidèles, de belles
amours furtives, de doux et sacrés fervents feux. Les voiles noirs sont des
miroirs de vos racines profondes, de parfums sauvages, d’âmes pures de
lumière. Les voiles noirs sont des reflets de cœurs brûlants, de roses
odorantes, dans le désert de votre lune. Des lunes bleues, pleines de voiles
noirs, enivrent vos vents chauds du désert, dans la nuit éternelle de
Qumrân.

Des odes poétiques dans son doux nom

Des buissons verts, qui fleurissaient, surgissaient parmi les beaux champs
de blé vert, dans la belle forêt dormante. Forêt enverdecido par tes yeux
sauvage féroce tigresse.
Et vous lisez, avec des silences interrompus, vos vers chantants et vos odes
poétiques dans son doux nom et pronom “Jésus le Christ”. Arba ne prend
pas doniyt, fils de la lumière et de l’univers … Pendant ce temps, les
arbres de neem florissants surgissaient parmi les champs de blé vert dans
la belle forêt dormante. Entre de courts silences, des vers chantaient à son
doux pronom. Entre les lumières des rayons et des soleils, des odes
poétiques dans son doux nom “Christ”. Arba pas Asid Doniyt, fils de la
lumière et de l’univers… Des paysages fantasmagoriques, des figures
faibles et sauvages apparurent au bord du seuil de l’Au-delà. Dessins de
croix, rebelles de soleils sur le mont Golgotha. Yeux en larmes, yeux noirs.
Larmes brisées avec des yeux cristallins, arc-en-ciel rempli de mers. Yeux
transparents de l’océan, reflets argentés dans son doux nom et pronom. Les
sirènes captivantes, parmi de fins coraux roses et verts, ont chanté des odes
poétiques … Tu as glissé tes cheveux ondulés, entre des cascades de
ressorts clairs, par ton visage humide et rosé. Vous avez bu les concoctions
d’arômes chauds, parfums parfumés, parmi les arcs-en-ciel imprégnés de
couleurs. Tu sentais les parfums de l’encens, dans ta peau sombre et
enflammée, parmi les fleurs violettes, parmi les flammes des comètes,
éternellement… Et les gouttes de pluie glissaient sous votre mince
silhouette de douce gazelle endormie, couchée, éternellement. Gazelle
sauvage et endormie, dont les chants sonnaient au rythme du vent d’est,

174
dans le silence le plus solennel.

Prisonnier du samsara

Rêveur prisonnier du samsara, esclave de la souffrance de cette cellule,


roue incessante de la vie. Prisonnier de la saisie, esclave de la renaissance
dans les six royaumes de l’existence. Et ton âme n’a rien attaqué vers les
mers éternelles de l’illumination, de la libération suprême.
Rêveur esclave de la roue du samsara, de la renaissance continue dans des
milliers d’existences, dans le chemin des nuages ​blancs. Et sur le Chemin
Octuple, vous trouverez la lumière blanche infinie, entre les sons de
mantras et les nuages ​de sucre de canne, sous les plafonds célestes, les
ciels indigo de l’Asie. Et ton âme vole, comme une mouette libre, vers

175
Moksha et Nirvana… Prisonnier rêveur, si à n’importe quel moment, de
votre cellule sombre, vous pouvez voir les étoiles infinies qui existent,
chacune de ces étoiles est une personne compatissante qui pense à vous. Si
vous ne le permettez pas, car même cela a été interdit, imaginez-le dans
votre esprit. Vous avez vous-même le pouvoir de créer ce ciel avec son
soleil, sa lune et ses étoiles. Rappelez-vous que la pensée réverbère le
silence dans l’univers infini. Rappelez-vous qu’avec vos décrets, vous
pouvez construire votre propre monde, vos rêves ardents, votre paradis
éternel. Souvenez-vous de votre vrai chemin, de votre essence subtile et de
vos profondes racines anciennes. Des racines profondes qui vous lient au
sang brûlant de votre peuple, à la sève de la terre la plus sacrée. Rappelez-
vous que la vraie sagesse est en vous, dans la fleur de lotus de votre atman
intérieur. Jetez vos tendres paroles, le doux bruit de vos mantras, vos
beaux rêves, votre sagesse innée, comme des flèches transparentes, au
fond de votre âme. Rappelez-vous les quatre états lumineux de l’esprit,
dans votre cage de cristal d’or, éternellement. Mon rêve est que le jour
viendra que sans barreaux, ou geôliers, tu pourras éveiller ce soleil et ces
étoiles, l’ineffable état de paix, l’éveil suprême, déjà libre comme oiseau
initiatique, sans désirs, ou accrochés … Lorsque vous atteignez le Nirvana,
l’état parfait de l’illumination, vous allez toucher la voûte du plafond
céleste, dans une fusion nucléaire de la lumière blanche. Lumière blanche
de tous les bodhisattvas compatissants, qui sont revenus à la réalité
existentielle pour soulager votre souffrance dans le samsara. Vous sentirez
l’immensité de la lumière et l’énergie suprême du plasma vital qui irradie
du Grand Soleil Central. Et vous volerez librement, comme une flèche
transparente, dans une douce volée de mouettes blanches vers Brahma,
dans les terres sacrées de l’Himalaya.

176
Brahma j’ai besoin de voler

Être Suprême … Mon cœur, ivre d’amour, bat vite avec les rayons verts de
la lune. Les lunes rouges de la passion excessive, les lumières rouges de la
passion débridée à l’univers éthéré. L’univers des passions, entre des nids
de sels odorants, entre des éclats de rire et de sourires divins. Allah, dans
le ciel couché, il me manque l’air frais, dégagé du doux matin divin. Divin
tôt le matin des âmes silencieuses, parmi de fines étincelles d’argent,
parmi de douces chansons d’oiseaux sauvages. Des chants de
chardonnerets jaunes réverbèrent les silences éternels, dans de tendres
printemps, doux, sereins. Ressorts d’air imprégnés dans l’eau de pluie,
dans l’eau avec des feuilles d’argent, avec un parfum de fleur de cannelle
… Brahma, j’ai besoin de respirer l’air frais, pur, limpide et clair de ma
montagne tant désirée. L’air frais qui exhale votre âme, dans chaque
respiration brève, avec la fine rosée de l’aube. J’ai besoin de voler, de
déployer mes ailes vers le ciel infini, comme une colombe blanche
voyageant. Allah, j’ai besoin de voler vers la constellation de Persée et
Céphée, vers les mondes magiques de Morphée. Entre doux soupirs, j’ai
besoin de voler librement avec les âmes secrètes des rivières, avec les
âmes des arbres sacrés. J’ai besoin d’étendre mes ailes brisées vers les
sommets enneigés de mon Himalaya éternel. Himalaya, pics de terres
immaculées et immortelles sous les cieux de l’Asie. Brahma, j’ai besoin
d’entendre comment naissent les feuilles d’eau divines, les vents glacés et
les nuages ​argentés. J’ai besoin de sentir les baisers, les aurores boréales et
les matins chauds. J’ai besoin de sentir comment vibrent les feuilles
d’amour argentées. J’ai besoin de voir de mes propres yeux votre existence
immortelle et votre grâce. Cette grâce divine qui entoure ma maison. Cette
grâce qui enveloppe mon coeur et mon âme d’amoureuse. Je suis
amoureux de l’enchantement de cette vie, de ce rêve captivant et magique
dans le désert de Judée. En amour avec Marie, fille du soleil et de la lune.
En amour avec Marie, belle fleur de Palestine. En amour avec la mariée du
vent dans mon désir de désert.
Brahma, amoureuse Je suis avec tes créations si parfaites et tes rayons d’or
à l’aube. Mon cœur amoureux bat à tout moment, à chaque instant que
vous créez des mots d’amour, des mots… Je veux atteindre cette étoile qui
brille dans la nuit la plus claire. Je veux atteindre ta demeure, ta douce
demeure intérieure et la plus amère. Douce demeure que vous habitez dans
les limites de celui-ci, mon univers immortel à l’aube. Je suis le fils du

177
soleil et de la lune, dans les vents chauds de ton désert. J’ai besoin d’un
câlin d’amour, pur et propre, à l’aube, avec la rosée de l’aube. J’ai besoin
de connaître la vérité de l’oiseau libre, les mots d’amour chuchotant de
l’âme.
Sois Suprême, tu règnes dans le ciel avec justice, sans prisons
emprisonnées, sans cages dorées d’esclavage humain. Tu règnes avec
amour profond envers tous tes êtres, enfants immortels de la lumière
blanche. Avec un amour ineffable tu règnes, dans l’univers céleste de mes
rêves dorés. Les rêves célestes, les fantasmes métalliques s’épanouissent.
Flowing Indic Nids du Gange, dans vos nuits sublimes, lentement… Et
dans de brefs instants, l’ombre nocturne transmute en flamme violette, en
lumières scintillantes, sous des étoiles de lunes ardentes.
La déesse Tara, reines avec une grande gentillesse, tandis que le silence
piège les ténèbres de mes nuits; tandis que la lumière du soleil brille les
pétales de l’amour, de mon cœur éternel dans l’amour. Être Suprême, vous
savez ce que je ressens et ce que j’aime. Brahma, j’ai besoin de respirer
l’air frais de la bonté, qui exhale ton âme pleine de grâce. C’est limpide,
l’air frais, une cascade de pure source sacrée. C’est l’air du Moksha sacré,
plein d’amour inconditionnel, amour du feu sacré. C’est une brise de vent
du sud; brise d’amour sublime, ineffable, universelle et éthérée. C’est l’air
pur qui émane de ta montagne sacrée, entre les rayons des lumières, entre
les éclairs et les taches solaires. Brahma, Dieu créateur et compatissant,
j’ai besoin de sentir la lumière de ton âme pleine de grâce. J’ai besoin de
me reposer tranquillement dans le jardin d’Eden, dans ton oracle de
Delphes, dans les feuilles millénaires de ton bois de santal sacré. J’ai
besoin de poser mes ailes hyalines d’un papillon endormi, sur ton beau lit
couché. Lit de couchage, lit silencieux de violettes sauvages parfumées et
belles.

Marie, chanson du vent dans mon être immortel

178
Marie, ils ont volé ton chagrin, affligé, angoissé dans ta poitrine nue et
rose. Et sur les pétales des ailes des papillons blancs, ils ont volé ton
sourire nacré, d’un coup empoisonné. Ils ont volé ta douleur désespérée…
Et j’étais allongé sur mon lit, me sentant trahi par les princes du silence,
cruels gardiens du palais. Palais de verre congelé, glace et crème glacée.
Entre des roses de passion et de tubéreuse, mon frêle cœur passionné était
épuisé, au bord de cette immense falaise. Marie, des fleurs de lotus
blanches ont germé sur votre poitrine nue et rose, quand mon univers
éthérique s’est transformé en immortel. Marie, belle fleur de Palestine,
gazelle immortelle de mon âme captive. A Gethsémani, j’ai traversé le mur
enchaîné, avec des épines d’argent et de la nacre dorée. Nacre d’argent,
révoltes de soleils et fines éclats de perles blanches. Les épines de nacre
germaient comme des casques, entre des bordures et des clôtures pavées,
entre des rêves subtils. Rêves de vols éternels, rêves d’histoires sans fin,
traversant les frontières des terres immortelles. Frontière floride, barbelé
serti de fines chaînes d’argent et d’argent interdit. Frontière de la terre
immortelle des neiges, dans les mirages d’or de votre oasis tant désirée.
Oasis dorée par des levers ocre, par des reflets de soleils et des couchers de
soleil clairs, dans la vallée du Cachemire. Je suis restée en cage par des
geôliers de lumière, gardiens secrets d’Éden perdu. Et je suis parti de ce
monde interdit, volant, cherchant une fleur de lotus, un roucoulement
tendre dans ma mer captive. J’ai senti mon âme immortelle, embrassée par
ton âme divine. J’ai senti mon âme vibrer, avec ton battement de coeur et
le mien. Et marchant lentement, j’ai trouvé cette mer perdue, le sens de ton
silence endormi. En quelques instants, imprégnés du silence le plus absolu,
des cascades de sources sacrées coulaient. Cascades a endormi les silences
silencieux dans ma mer, parce que le monde ne pouvait pas trouver le
chemin de votre marche fragile. Et dans mon existence immortelle, Marie,
tu es la chanson du vent d’automne. Tu es l’argent et le voile illusoire dans
mon firmament étoilé. Tu es un cygne blanc, parmi les roseaux d’or. Tu es
un héron divin, dans un étang de reflets argentés. Vous êtes le samana de
la forêt sublime, entre brillance de néons et lucioles cachées. Vous êtes
lueur rougeâtre dans mon lever de soleil divin. Vous êtes beaux murmures
de la rivière depuis des temps immémoriaux. Tu es un danseur de la danse
des sept voiles, dans ma douce immortalité. Les secrets profonds voient un
éclat radieux et opalin, dans vos yeux clairs et hyalins. Et dans vos yeux
couleur de miel et de bruns verts, un amour luminescent se reflète; un
amour passionné, dans la fleur de ton cœur éternel dans l’amour. Fleur de

179
lotus, entre des feuilles d’eau argentées et des gouttes de pluie froides.
Herbe fraîche, humide, inondée par des torrents de pluie claire et fine. Des
cascades d’eau fine glissent sur vos joues douces, roses et divines. Pluies
de sources claires, en période de sécheresse. Croquis de printemps, avec de
fines ailes blanches divines. Des feuilles de vieux peupliers, enroulées sur
le toit des cieux, demandant de brefs instants, des morceaux de vie
immortels. Des fleuves jaillissants d’eau courageuse, des rivières de sang
chaud dans ma douce immortalité. La lave rouge éclate dans mon cœur
blessé et immortel. Et sur les ailes de papillons rouges, meurtris par des
cœurs perdus, surgit un bel arc-en-ciel de solidarité. Les feuilles poussent
dans mille rameaux, feuilles de ressorts subtilement désirés. Les cœurs
rouges reflètent les amours sourdes de cette humble destinée. Destin
interdit et conscient de soi, par les sanglots et les gémissements d’un
amour perdu. Clameur intense d’un peuple essénien blessé. Blessé et
blessé, entre des épées tranchantes de couteaux d’argent, entre des
heaumes de roses blanches aux épines dorées. Des larmes et des litanies
sont entendues au loin … Envoûtée, hantée à distance de la terre promise.
Une distance consensuelle par rapport à vos racines ancestrales perdues.
Loin de ta lave brûlante, de ton étrange sang chaud. On entend de vieux
cris au loin … Distance des terres immortelles, des terres divines
immaculées. Loin de la terre des neiges. Distance… Et vous, en attendant,
vous pensez à mon existence éternelle. Et mon âme amoureuse, épuisée,
élève sa voix à l’aube: je t’aime, lune rouge de mes rêves! Je t’aime,
parfum invisible de mes rêves! Et mon âme dans l’amour, demande à
l’aube: Est-ce que vous méritez d’être immortel sans amour? Et l’étoile
Miôstenes s’exclame, avec sa mort: Mieux vaut mourir d’amour et renaître
que de vivre éternellement sans amour!

Mon âme de lumière blanche

Maître, mon âme de lumière blanche s’est échappée entre des silences
brisés, vers le passé de vos rêves endormis. J’ai cherché tes blessures les
plus cachées, les larmes de tes ailes fragiles et ton cœur éternellement
captif. Je voulais oublier le passé, effacer les erreurs et les excès de la
réalité présente. Je ne savais pas que tes ailes étaient des drapeaux blancs,

180
déployés aux vents de la liberté suprême.
Des fleurs de lotus et d’amandiers parfument le lit chaud, où vous vous
trouvez, entre de doux soupirs et des plaintes. Je me suis égaré perdu, sans
une direction fixe, mais à la fin j’ai trouvé l’arc-en-ciel solidaire, qui a
illuminé votre mirage d’été doux et étrange et votre horizon lointain
sombre. Vous êtes retourné naviguer sur votre voilier, avec vos ailes pures
et hyalines, symbole de liberté interdit auparavant. Interdite et captive était
mon âme, enfermée dans une toile d’araignée perfide, enfermée dans cette
cellule de prison de la tromperie la plus grossière. Parmi les roses blanches
avec des épines, j’ai élevé ma voix au ciel en implorant les dieux de
l’Olympe.
Et votre fleur de lotus, en sourdine, dans le jardin d’or de vos rêves brisés,
a émergé des profondeurs de la terre enragée, transformée et transformée
en un magnifique papillon doré. Chrysalide bleue, papillon coloré, qui vole
l’air frais, à l’aube avec l’aube. Air frais, clair et cristallin des vents du
petit matin. Des vents de neige blanche s’échappent, comme des caresses
douces et tendres, à l’aube. Vents de lumières, dans les mers argentées,
liberté infinie de la lumière blanche. Des vents de sable, des flèches de
liberté de ton désert se sont levées. Horiya asid amllal, sahm horiya
talwardat nljla.

181
Entre doux souvenirs

Maître, parmi de doux souvenirs, vous apparaissiez comme un rêve


agréable, ténu, doux et léger. Vous pensiez avoir à peine remarqué votre
présence dans l’obscurité absolue du désert. Mais j’étais là, comme
toujours, caché, errant perdu, les yeux essuyés de larmes, de douleur et de
chagrin, en désirant la vie. Mais au fond de mon être, où nichent rêves et
désirs, la flamme de l’espoir et du désir brûlait toujours. Je regardais le ciel
sans fin, cherchant une étoile, la plus brillante, pour éclairer la solitude de
mes nuits froides et de mes jours clairs. Entre de doux souvenirs, tu
apparaissais, comme un rêve agréable, comme une source tendre et fleurie.
La lumière que tu irradiais illuminait mes yeux, effleurait mon cœur frêle
et mon âme jubilante était remplie de joie, de joie et de désir. Désir d’un
amour éternel, d’un amour immortel depuis le commencement de
l’univers, de la Genèse, de l’arbre sacré de la vie. Il est revenu, encore une
fois, espoir et amour dans ma vie, comme un doux rêve de printemps
endormi.

Palourdes de coeurs esséniens

182
Écoutez la voix de votre écho, Marie, cache à peine le silence endormi de
vos nuits d’insomnie éternelles. L’insomnie stressante brise le son de
l’horloge de votre temps. De ton temps et le mien Montre, faite d’acier et
d’argent vieilli, anneaux au bout du coin. Les murs de pierre incendiée
forment une maison d’adobe. Adobe et la rêverie d’argent. Rêveries
lointaines. Carrefour et chemins. Les lumières des chemins se croisent
dans les matins sereins et illuminent votre regard fragile. Look de flamme
écarlate. Croquis de paillettes. Brille de sourires dessinés. Ce sont des
désirs, ce sont des envies, dans tes beaux et doux yeux. Les roses
parfumées sont des arômes frais et sauvages. Arômes d’encens et de
myrrhe. Arômes de cannelle sur branche. Des tasses de thé, de menthe et
de menthe sont sentis dans les couchers de soleil de votre vie de rire.Rire
dans l’enfance éternelle.Enfance inexpugnable et dorée, en Galilée.
Innocence perdue, dans une existence humaine sans fin.Existence, moitié
humaine, moitié divine. Vous pensez que pendant que vous respirez, vous
inspirez pendant que vous réclamez. Réclamer la justice, à chaque instant
et bref silence de votre vie. Il n’y a pas de délais courts, pas de justice
minimum. Seulement, vous entendez de brefs cris. Clamores appelant à
des voix, des conditions égales. Clameur d’un peuple mécontent, sous le
joug de la souffrance, attendant l’arrivée d’un message libérateur.Médite
dans le silence endormi, dans le jardin des lotus interdits. Pendant ce
temps, d’autres perdent leur éternelle innocence. L’innocence perdue et
captive. Dans un monde utopique, de transparences et de fragilité humaine,
comme le papier brisé de la soie fine, vos mains bronzées tremblent,
vieillies par le soleil brûlant. Des mains secouées par les vents célestes. Au
vent tes cheveux gris, légèrement ondulés. De l’air frais, au bord de la mer
transocéanique, on respire sur le sable fin et blanc et on le brise en minces
morceaux de ciel jaune. Pendant ce temps, votre visage fragile et enfantin
caresse la brise de l’océan dans votre insomnie éternelle. Dévoile des rêves
brisés, et une insomnie éthérée. Insomnie d’un esprit, calme, odeur de
fraîcheur, tendre sagesse innée. Insomnie qui brise les temps perdus.
Temps d’insomnie, temps perdu dans les couchers de soleil captifs. Des
temps pleins de croix et de délires énormes. L’insomnie qui sent la folie et
le faux oubli. Temps de labyrinthes, de ciels jaunes. Ciel jaune, magie
transparente, destinations éphémères. Les temps des épées solaires, de la
douceur tendre, dans les aurores boréales. Aurores boréales, dans les temps
ancestraux. Les temps d’un peuple essénien fort, comme les eaux calmes
d’une rivière paisible et inerte. Les temps d’un peuple souffrant, entre les

183
ombres et les lumières, entre les cieux enflammés. Des temps de lys, de
roses et de tubéreuses, de charmes tendres. Effacer les temps de parcours
et les aurores dorées. Les levers de soleil subtils, entre les flashs d’acier et
d’argent, qui unissent les temps perdus.
Les levers de soleil qui sèment l’amour éternel et les lys blancs en
sourdine. Clameurs de cœurs esséniens, rêvant de purs dangers, rivières de
lave et de sang. Levers d’instants sournois. Et au milieu des vieux cris, ils
se réveillent à la lumière de l’immortalité, des innocents captifs innocents.
Des temps de tendres amours, parmi les douces clameurs de la liberté, dans
la vallée de Hinnom.

Marie, personne ne comprend ton amour

184
Marie, tu aimerais pouvoir voler, mais c’est un rêve, rien de plus. Vous
aimeriez pouvoir l’atteindre, mais il s’éloigne de plus en plus. Vous
aimeriez pouvoir communiquer vos sentiments, encore une fois. Vous
voudriez rectifier, mais la vie ne regarde pas en arrière. Vous voudriez
coudre vos veines fragiles, avec des fils de sang et les traverser. Comme
un rayon de lumière, explore-toi, mais personne ne comprend ton amour
ineffable. Et le monde attend, imperturbable, l’heure où vous dites: “C’est
moi, la femme bodhisattva compatissante.” Marie, tu es le joyau du lotus,
le bodhisattva compatissant qui aime son existence réincarnée dans cet
univers. Tu es une fleur de lumière infinie, pleinement consciente. Vous
êtes l’odeur du bois de santal sacré. Vous purifiez l’encens, dans
l’évolution de votre développement spirituel.Vous êtes sa joie, et l’antidote
parfait contre les ténèbres de ses nuits et de ses jours, dans le désert de
Judée. Tu es une fleur d’horiya, de liberté infinie. Vous êtes la paix, la
gratitude et la vérité. Vous êtes chokran, sniyt et salam. “Marie thlit gori,
Marie je t’aime”, vous entendez au loin… Marie, étoile des mers, ton
amour ineffable et infini est le symbole et le drapeau de ton vrai amour,
mais personne ne comprend ce désir étrange. Désir d’amour, parmi des
millions de fleurs de romarin et de violettes sauvages. Désir d’esprits
esséniens, entrelacs de roses de coeurs solidaires, dans la lumière vivante
de la réalité existentielle elle-même. Et ton cœur blessé s’exclame au vent
du sud de ton désert: Dis-moi que tu ne manques pas mon monde, et que
mon âme restera impassible, sa douleur immense! Les feuilles de Judée
chuchotent au fil du temps, cherchant un chemin, mêlant des soupirs
d’amour. Les fleurs de neem jaillissent de votre amour infini et répandent
des pétales d’odeur intense. Dites-moi que vous ne manquez pas un
moment, juste, partagé entre les deux, et mon âme immortelle voyagera
arrêter de rêver, à la légère, avec votre doux amour!

185
Arôme de lavande

Arôme de lavande dans votre peau foncée, dans votre peau veloutée, avec
un parfum de musc parfumé. Les rêves lointains cachent vos déceptions les
plus fragiles. Arôme de fleur de cannelle inspire vos brefs silences,
tranquillement, chaque moment plus désiré. Aime cela trahir ton âme,
éternellement déchirée. Aime qui empêche de sentir le doux crépuscule de
l’aube dorée. Les arômes, menthe et menthe, imprègnent vos plus beaux
sentiments et charmes. Pendant ce temps, vous entendez des voix et des
échos de vieux tambours. Des tambours africains, dans la distance la plus
reculée… Arôme au thym, lavande verdâtre, vous respirez doucement,
dans votre calme et votre tranquillité plus calme. Des arômes de parfums
subtils, d’encens tibétain, accompagnent les silences brisés de votre
solitude la plus absolue. La solitude des murs froids, dans les vieux
monastères ombragés, vides de battements ralentis par votre coeur
passionné et captif. Passionné et excité, au milieu des arômes de lavande et
d’encens tibétain. Torches fatales, flammes sacrées de votre destin
immortel. Les alchimies du feu brûlant font fondre les flocons de neige
infinis. La blancheur, la perfection immaculée dans les quatre états
lumineux de l’esprit. La blancheur, au pays de la neige… Arôme de
lavande imprègne vos silences brefs, vos sons lents, chaque moment plus
désiré. Arôme de lavande dans votre promenade mesurée, dans le
battement profond de votre coeur dans l’amour. Les labyrinthes cachés que
vous trouvez dans votre triste mélancolie. Une mélancolie amère qui
dépasse le seuil de la réalité existentielle elle-même. En attendant, je
respire profondément, avec soulagement, votre parfum fruité, apaisant ma

186
tristesse et mon vide le plus amer. Je ne peux pas m’éloigner du plus
profond abîme, même si ma montre est arrêtée depuis des temps
immémoriaux. C’est mon destin, aléatoire et captif. Quel destin cruel et
malheureux! Les feuilles de lavande vertes inspirent mes mots. Des mots
pleins, imprégnés d’une douleur captive amère. La douleur est un miroir
maudit de mon destin aléatoire et interdit. Je laisse mon esprit calme,
paisible, serein, pendant que je pense à toi, mon fidèle amant. Je pense à
vos ailes brisées par tant de nuits blanches sans sommeil. Brisé par une
insomnie intense, par d’immenses peurs et des maladresses.
Je veux m’échapper, être libre comme une colombe blanche, mais un
brouillard fantomatique m’empêche de marcher. Marcher sur ce chemin
pierreux vers l’immortalité, mon destin et ton destin. Des échos qui
s’éloignent de plus en plus immortellement. Des échos qui transcendent
votre abandon moral. Des échos qui résonnent de beaux sons dans la mer.
Vous essayez de dormir paisiblement, mais ces faux mirages troublent vos
rêves les plus fragiles. Rêves imprégnés de parfums de lavande et de fleur
de cannelle sur branche. Les chansons de guerrier peuvent être entendues
dans la jungle. Chants imprégnés d’arômes de lavande et de fleurs
violettes.
Écoutez-moi chanter des chants de bénédiction, des chants de compassion
pour cette société cruelle! Sans toi Maître, je me sens seul, avec un cœur
vide et triste. Mais ce ne sera qu’un moment, alors l’espoir reviendra.
Espérer dans un nouveau jour, dans une nouvelle aube. Lever de soleil d’or
du soleil levant, d’est en ouest.

187
Violet soupirs

Marie de Magdala… Soupirs de violettes subtiles, parfums exotiques et


sauvages. Des lilas assourdies par les cris d’un cœur perdu. Tu colores
mon ciel avec des millions d’étoiles filantes, avec des comètes et de fines
pluies de nuages ​blancs. L’insomnie nocturne, l’insomnie qui hante tes
peurs. Vos phobies cachées découvrent vos sentiments fragiles. Les
violettes et le jasmin fleurissent dans le champ vert de votre demeure
immortelle immortelle. Vous êtes la douce sirène et l’esclave des
ambitions les plus austères. Vous êtes une princesse et un esclave, dans
cette réalité existentielle. Les violettes s’épanouir dans votre propre nom et
pronom, adoucissant l’angoisse de mon esprit, éternellement. Soupirs de
roses blanches, soupirs de violettes subtiles. Des ailes de papillons subtiles
se déploient dans votre dernier lieu de repos. Gîte plein de senteurs
délicates, fleurs douces de violettes blanches. Vos paupières tombent,
fermant les horizons. Des horizons perdus, dans un destin cruel et triste.
Destination aléatoire et captive. Morphée frappe sans cesse à la porte,
porte de ton âme pure et agitée. Porte scellée avec des cadenas d’argent et
d’or fin. Votre sang déborde sur les robes blanches, dessinant les traits
subtils d’un cœur perdu. Le cœur trompé et blessé, entre les soupirs
violets, entre les larmes brisées, entre les lis assourdis par les cris d’un
enfant. Pendant que je suis celui qui encourage chaque pas, vous avancez
avec vos pieds blessés et pieds nus. Les dauphins blancs viennent à votre
rencontre, dans le vide le plus absolu et le plus éternel. Beaux dauphins de
mers, mers de tendres amours. Tu es une fleur de passion, dans le jardin de

188
la compassion éternelle. Vous êtes doux soupir, chuchotement de la
paisible rivière. Vous êtes la reine pharaonique de la magie; Sirène
captivante, dans les mers d’argent. Tu es la princesse envoûtante de mes
rêves, éternellement; déesse de la beauté et de la magie. Mais vous ne
voudriez pas être une nymphe d’or, ni une princesse esclave, ni une sirène
captivante. Vous voulez juste être un doux papillon, un soupir subtil de
fleur violette. Et dans ta douce immortalité tu es l’âme d’une fleur dans
l’amour, la fille de la lune d’argent, la promesse ineffable du vent. Tu es
une fille de lumière immortelle, une âme de lumière directe à Brahma,
dans le chemin des nuages ​blancs. Tu colores mon ciel indigo avec la
solidarité de l’arc-en-ciel, avec la pluie des comètes, avec des caresses
scintillantes d’étoiles. Et vous donnez votre sourire marchant à travers les
prés verts, avec vos pieds bruns et nus. Fleurs de romarin; brefs soupirs de
silences éternels, entrecoupés. Tendre tôt le matin, douce caresse du vent,
dans la chaude nuit de Gethsémani.

Maître, vous êtes phoenix

Maître du mien… Eloignez-vous des hurlements de la forêt, approchez-


vous du feu du feu fragile. Les paradis et les labyrinthes lointains cachent
tes sanglots, tes cris désespérés. Et dans la plénitude de la nuit
mystérieuse, votre âme blanche se transforme en immortelle. Au fond de
l’abîme, les anges déchus pleurent, versant des cascades d’eau noire vers
la source magique. Tu es l’âme immortelle, dans la conscience universelle
sublime. Tu es une bête sauvage, un tigre qui déchire les pétales de ma
rose fleurie. Tu es fleur de lotus, nectar dans le jardin d’Eden. Eden de
mon cœur désolé… Tu es la lune rouge et le vent de mon coeur promis.
Vous êtes la torche qui brûle et allume mes sens fragiles. Des sentiments

189
cachés et interdits. Le sens et la sensibilité sont des fantasmes de métal,
dans votre âme immortelle et immortelle. Vous êtes un phénix qui déploie
ses ailes captives, comme les lames des vieux moulins. Et avec eux, tu
caresses avec un amour profond le vent du désert méridional. Le vent
chaud, qui balance dans mes bras mes plus doux sens captifs. Captif est
ton cœur, dans cet immense désert. Calme ton âme est dans mon bel
univers. Maître, vous êtes le phénix! Maître, vous êtes enfin une âme
immortelle!

Maître, Guéshé de mon désert

Des murmures dans le vide sont entendus. Suspendu des rayons de lumière
brillants, de l’argent sur votre horizon le plus perdu. Des horizons lointains
apparaissent, sous le ciel gris de votre nom. Nom et pronom perdus,
vagabonds éternellement, sans destination ou direction fixe. Vous gardez
la mémoire historique dans votre essence immortelle, âme pure et blanche.
Essence fragile, dans cette existence cruelle et vaniteuse. Les cœurs, les
partis par la tromperie, cherchent à perdre leur autre Soi. L’ego et l’alter
ego se sont unis, entrelacés dans un non-sens. Sans signification, sans
raison excessive s’échappe, flottes comme les pétales de votre fleur
éternelle dans l’amour. Les labyrinthes cachés désacralisent votre fragile
mémoire. Des souvenirs qui éclaboussent et imprègnent votre âme
courageuse. Des souvenirs qui trempent, comme des gouttes de pluie
claire, comme la douce rosée hyaline de l’aube. Eau chaude des mers
argentées, pétales immergés de roses blanches. Pirate avec de grands
drapeaux. Drapeaux blancs, relevés, brisent le mystère, l’ineffable calme
du silence. Silence éternel, silence ressenti dans vos rêves magiques.
Maître, Guéshé de mon désert… Désert de mirages dorés et de tendres
rêves. Rêves interdits, dévoilés par de doux couchers de soleil, entre des
lumières tamisées de beaux rayons et de soleils.
Les marins dans les mers d’argent, les océans bleus et les miroirs d’argent.
Nymphes mystiques de papillons blancs.

190
L’âme de ma montagne

Je rêve chaque nuit, chaque instant, de contempler ce ciel céleste et


d’admirer comment les étoiles brillent de leurs reflets argentés. Je rêve à
chaque instant d’embrasser les arbres feuillus dont les branches se
balancent au rythme du vent. Des arbres, des rois de la forêt et des
montagnes, qui gardent la mémoire historique dans leur sève. Je désire
ardemment pouvoir voler librement, comme cet aigle rouge qui traverse le
ciel ou cette comète qui se perd dans l’espace infini. Chaque aube, avec la
fine rosée de l’aube, je vois un halo d’espoir, écoutant les sons de notre
Mère Nature. Les chants des oiseaux, le murmure des grillons et le bruit de
vos cascades enchantent mes sens. J’imagine ces êtres mythologiques, qui
habitent les mondes des rêves: les elfes et les fées qui nagent ensemble
dans ce lac, une mare tranquille et douce. Je rêve de cet océan profond et
bleuté, et ses vagues s’écrasent violemment contre les falaises. J’admire le
bel arc-en-ciel qui reflète votre lumière intérieure. Tu es l’âme de Gaia et
de mon univers imaginaire. Quand je vous regarde, la lune danse au
rythme du battement de mon coeur. Je rêve de tes forêts luxuriantes et
sauvages, qui donnent de la chaleur à l’existence humaine, et aux racines
des chênes qui la lient. Laurel et la vie se réunissent à l’aube, de votre
douce et
sourire nacré divin. La vitalité et la joie ensemble sont le laurier de notre
propre existence humaine. Je désire votre essence de liberté et de
magnificence, en contemplant vos immenses sommets. Dans tes sources et
rivières, j’entends cette musique relaxante qui transmet la sérénité.
Sérénité de calme calme, entre chuchotements d’eau, parmi les feuilles de
pluie d’argent. Sérénité du silence éternel, tranquillité de votre univers
infini. J’aimerais pouvoir toujours vivre dans cette montagne sacrée et
magique, où tout être est libre, où mon âme est imprégnée d’une immense
lumière blanche. Montagne sacrée de neige immaculée, montagne de
sommets immortels sous les cieux immenses de l’Asie. Au sommet de ma
montagne sacrée, je rêve d’un monde meilleur, d’un possible monde
utopique, où règne la paix. Un monde sans peur, sans guerres, sans haine
ou sans mensonge, où les enfants innocents ne pleurent pas, où tous les
enfants chantent et jouent. C’est l’âme de ma montagne attendue. Je rêve
de voir une pluie incessante d’étoiles filantes, au sommet de l’Himalaya.
Des larmes de Perséides dans l’Himalaya éternel, dans la terre immortelle
des neiges, dans le royaume perdu de Shambhala. Et mon cœur, dans ce

191
désir ardent, rejoint la lune, dans l’immensité de l’univers éthérique.

Papillons de l’humanité

A l’aube avec l’aube, des millions de papillons fragiles survolent le


chemin sauvage. Et dans son doux vol, on entend des rugissements de
lions féroces, gardiens suprêmes des nuits. Des papillons aux couleurs
vives, brillants comme des diamants: Réveillez la conscience endormie de
la triste ignorance humaine! Les enfants absorbés, dans leur innocence
perdue et sauvage, contemplent entre des silences brisés, votre éternel vol
infatigable. Tant que l’amour est ancré dans l’intérieur des coeurs
sauvages, les papillons argentés resteront captifs, emprisonnés, dans des
vitrines transparentes, éternellement endormis. Et quand la conscience
comprend la flamme de l’existence humaine, des millions de papillons
fragiles, des esclaves, ils ont battu leurs ailes blanches mouettes libre à
l’aube avec fine brume de l’aube. Et son battement d’ailes sera un écho
constant, sur l’asphalte dur et sauvage, éveillant les rêves des cœurs
endormis éternels. Il n’y aura plus de rugissements de lions dans les
aurores froides, ni de fureur contenue dans les nuits étoilées. Le désir de la
liberté de toutes les âmes esclaves viendra. Et les papillons blancs
dévoileront leur beauté éternelle, à l’aube, avec la fine rosée de l’aube.

Enfants de la mère liberté

192
Vous rêvez d’un monde magnifique, d’amours purs, de soleils clairs. Vous
rêvez d’un air frais de vents purs, de vieux arbres millénaires. Vous rêvez
d’un homme nouveau d’âmes pures, de mille couleurs folles. Rêver un
moment magique de pleines lunes, d’immenses mers argentées. Vous
rêvez d’un ciel immense, de nuages ​blancs, de douces étoiles de velours
satiné. Rêver d’un monde immortel et humain, de rives claires, d’essences
pures et de jasmin blanc. Des roses pures et des lys blancs… Et le rêve
brouillera les cieux, sous de fausses illusions d’or. Des mirages d’argent
immortels, dans ces horizons lointains; lointain et inaccessible… Les
mythes et les vaines réalités étoufferont leurs consciences endormies, dans
d’étranges labyrinthes perdus. Labyrinthes et illusions d’or, ensorcelés et
enchantés par des déceptions cruelles. Amours de mères courageuses, qui
adorent leurs enfants, entre câlins chauds, entre sourires nacrés, entre
silences éternels de doux regards. Les amours du courage des mères, des
berceuses et des chants célestes s’échappent comme des chuchotements de
leurs lèvres scellées. Amours de faucons pèlerins, d’éclats cristallins, sous
le bleu ascendant… Les cieux arc-en-ciel seront obscurcis, sous de fausses
illusions d’or. Mais ils ne seront jamais capables d’enlever notre désir de
voler, notre désir de se battre pour ce que nous attendons. Ils ne pourront
jamais emporter tous nos rêves, et tout ce que nous adorons. Ils ne
pourront pas nous arracher le sourire, ni l’amour envers la vie. Ils ne
peuvent pas non plus nous arracher, derrière le dos, nos ailes fragiles de
papillons gentiment endormis. Nous sommes les enfants de la mère liberté.
Nos poèmes voleront loin, à travers le vent du sud. Ils traverseront
d’immenses océans, jusqu’à atteindre la clameur de tout un peuple. Et les
feuilles vertes des peupliers millénaires seront bercées, lovées vers le ciel,
en écoutant le sentiment d’une ville entière. Ancienne et humble ville du
sud de votre désert et de mon désert.
Pendant ce temps, nos âmes captives, comme les aigles rouges sans crainte
d’être blessées, atteindront de hauts sommets, les pics les plus blancs sous
les cieux indigo de l’Asie. Ils ne pourront jamais asservir les ailes de tous
les papillons blancs, jumelés, subtilement entrelacés. Des papillons cachés,
cachés sous les douces nuits étoilées.
Dans les villes endormies, sous les ponts de l’Ouest, les rues seront notre
refuge, notre refuge et notre maison chaleureuse. Maison douce, abri
chaleureux, lit fleuri … Et à feu lent, écrit à l’encre de sang nos doux
poèmes à l’aube. Les vers chantés, à l’âme, seront enregistrés dans la

193
mémoire historique de notre peuple, remuant éternellement leurs fragiles
consciences endormies. Les consciences captives, enchâssées dans de
minces cristaux de diamants de sang, en cage dans les prisons avec des
chaînes d’or. Des cages de marbre et d’or fin seront leurs prisons
éternelles. Et les enfants de la liberté, dans un arc-en-ciel de solidarité,
embrasseront unis par les vents chauds de la paix. Nous sommes les
enfants du soleil levant, d’Est en Ouest, qui illumine notre marche fragile.
Nous sommes les enfants de la lune captive, qui illumine leurs nuits tristes
et sombres. Nous sommes des enfants des vents de la paix, de douces
sirènes captivent et piègent notre essence subtile dans la mer. Notre
passion pour rêver impossible, rêves brisés de fleur d’oranger … Les
sirènes Spellbound ensorcellent notre marche, avec leurs chants mystiques
pour la paix. Nous sommes des navigateurs, des pirates de Lady Liberty.
Nous découvrirons des trésors cachés dans l’âme humaine, à chaque
instant qui réverbère le silence endormi. Nous sentons chaque mot, nous
nourrissons de beaux rêves et de beaux espoirs. Nous illuminons le
mystère de la nuit avec la lumière fatale de l’espoir. Espérer dans un matin
où le fils du soleil libéré de la servitude reviendra embrasser nos âmes.
Nous illuminons le mystère de la vie avec la flamme subtile de l’espoir.
Nous sommes des enfants de la liberté, éternellement. Les enfants du soleil
levant, d’Est en Ouest. Nous sommes nés d’une lumière blanche, avec des
ailes de mouettes blanches. Et nous fermerons les cages dorées de
l’esclavage humain, avec nos beaux poèmes à l’âme.
Nous sommes des drapeaux blancs de la paix silencieuse. Nous pleurons
éternellement, pour les enfants perdus, perdus, pour les enfants bénis de
ton sein. Nous pleurons éternellement, avec désinvolture, par la violence
obstinée et par l’esclavage de l’Occident.Nous pleurons sans larmes salées,
sans verser un seul mot. Nos coeurs saignent pour toujours, ils saignent des
cascades de larmes brisées. Des larmes silencieuses, vides dans un sac
perdu, dans cet abîme profond de l’éternité consciente. Saigner les chutes
de larmes et de lave, aux racines profondes de votre propre être conscient.
Nous sommes des enfants de liberté, notre seule arme est la solidarité dans
ce monde irrationnel et irréel. Monde plein de mirages bon marché et
d’une superficialité énorme. Des mirages superflus, dépourvus d’humanité.
Et nous soulèverons unis, nos voix au vent, avec le cœur rétréci dans la
poitrine battant rythmiquement vers le sentiment de notre éternelle Mère
Liberté.

194
Liberté pour l’esclavage humain

Liberté poétique. Frontières ouvertes. Cages d’or de l’esclavage humain


éternel. Liberté sans frontières, limites insurmontables. Interdictions
cachées, fausses réalités. Les mots secrets s’échappent, subtilement, de vos
lèvres éternellement scellées. Une liberté infinie qui calme votre soif. Soif
brûlante qui étourdit votre mémoire et votre propre être. Pendant ce temps,
le feu brille, illumine doucement l’aube la plus désirée. Pour un monde
libre, libre de l’esclavage. L’esclavage qui condamne l’énorme trahison.
Des chaînes qui traînent les villes des frères, des chaînes qui noient ton
cœur frêle. Et pendant que ce faux mirage passe… le sablier rompt votre
temps, malheureusement le temps perdu. Et la rose du désert parfume,
avec de beaux parfums, votre lit tranquillement endormi. Parmi les arômes
de roses blanches, Morfeo vous enivre, doucement, de rêves éternellement
interdits. Interdit et captifs… Et les pétales de votre âme brisée volent

195
librement, comme une mouette blanche, avec la douce brise de ce beau
vent, vers la chaleur éternelle de votre cœur captif. Coeur extatique,
ensorcelé, doucement ensorcelé. Coeur immortel, déchiré, profondément
amoureux. Pour un monde libre, tu cris dans ton âme: Alma se réveille,
l’aube est enfin arrivée!

Bodhisattva compatissant

Vous êtes une femme bodhisattva dans l’esprit endormi de Mióstenes.


Femme compatissante dans ce monde matérialiste, des guerres froides et
des sentiments vains. Un monde qui détruit ce qu’il aime le plus, ce qu’il
désire le plus, la famille, la chaleur de l’amitié. Monde désorganisé, qui
défie, défie la tolérance et la rationalité. Un monde qui détruit l’humanité
de l’être, entre des visages décolorés, sans liberté de voler. Pas de liberté
de voler et de penser à une existence plus juste pour tous. Dans ce monde
existentiel fragile, vous avez l’opportunité de faire quelque chose de
magique, d’imperceptible, d’apporter du bonheur aux autres, de changer le
cours de leur vie dans le samsara. Vous renaîtrez toujours comme une
belle fleur de lotus, dans les six domaines de l’existence, pour aider les
autres êtres à l’éveil parfait à l’illumination. Bodhisattva, vous vivez avec
une infinie gratitude envers le Grand Soleil Central, dans le présent
éternel, ici et maintenant. Vous vivez chaque moment, comme si c’était un
morceau de vie immortelle, en étant extrêmement reconnaissant avec les
dons de l’univers, avec les dons de tous les êtres vivants. Si vous partagez
votre bonheur avec les autres, l’univers vous enverra les rayons arc-en-ciel
de votre magie divine. L’existence humaine est un tonglen, un don et une
réception continus. Un partage avec les autres de la roue continue de la
souffrance du samsara, et offre en retour, amour et compassion. C’est le
chemin de la purification intérieure de l’orgueil, du désir, des
attachements, de la saisie intérieure. C’est le chemin des nuages ​blancs
vers l’immortalité. C’est le chemin de l’argent, des sourires éternels et des
câlins chaleureux, entre les lumières et les néons, dans l’immense paix
intérieure. C’est le ciel éthéré de l’éternel arc-en-ciel de la compassion. La
compassion de votre être intérieur, dans une rivière calme, paisible et
calme. La compassion comme des eaux sereines, comme un lac transparent

196
de gouttes de pluie et de rosée fraîche du matin. De l’aube naît l’amour
infini, et au crépuscule se réfugie dans les vents chauds de votre désert
méridional. Désert méridional de ton doux secret d’amour captif. Secret
d’un beau sentiment, dans l’illumination suprême. Éveil parfait, dans la
blancheur immaculée du pays des neiges. Sentiment d’amour pur et calme,
d’amour candide et paisible, parmi des pétales de fleurs violettes, parmi
des roses existentielles chaudes. Papillon hyalin, dans cette réalité
conceptuelle, dans ce royaume existentiel, il y a la beauté de votre essence
divine et immortelle. L’essence blanche de la chrysalide silencieuse, qui
lutte inlassablement contre les vents indomptables de ce désert aride.
Chrysalide de l’extase intense, entre les lumières iridescentes, surmontant
les faibles ombres sombres de la peur. Ombres d’arbres sacrés, cygnes
blancs argentés, entre de courts silences et des mystères cachés. Des
ashoka sacrés, en proie à des fantasmes excessifs, cachent vos rêves en
secret, sous les étoiles divines de Bangalore, sous les cieux indigo du
Cachemire. Bodhisattva, si vous parvenez à atteindre la frontière irréelle
où règne l’illumination, une grande paix intérieure naîtra dans votre âme,
dans tout votre être intérieur. Il donnera naissance à une sensation de
calme et d’intensité, comme une fleur de lotus flottant sur un lagon doré et
paisible. Un sentiment silencieux, immergé dans le bonheur et la liberté
suprême. Liberté de pouvoir voler vers l’univers infini, et de caresser, avec
le vent du sud, ta douce âme d’immortalité légèrement irisée. Compassion
de bodhisattva infini, pour pouvoir caresser l’âme de qui vous aime, l’âme
de qui vous hait et vole vos entrailles. La compassion pour caresser les
âmes en fuite, qui volent vers l’univers éthérique, avec leurs ailes blanches
étalées. La compassion pour creuser et illuminer de caresses, l’âme de
ceux qui vous désirent, l’âme de ceux qui vous aiment, comme un papillon
iridescent, dans votre douce demeure fleurie. La compassion d’un
bodhisattva infini, pour caresser avec tendresse les sourires de mon âme et
de ton âme.
Et votre royaume intérieur de Shambhala est le silence éternel, c’est l’art
de la magie interne dans votre demeure fleurie. Femme libre, courage de la
mère, amour tendre des cœurs, lutte pour réaliser tes rêves, comme une
rivière de lions féroces. Croyez-moi, personne ne pourra jamais oublier
vos chants célestes, la lutte constante pour vos racines profondes, entre les
belles feuilles et les cendres de feu. Femme libre, courage mère, quand tu
atteindras le Moksha, l’éveil parfait, un état de paix sublime emplira tout
ton être intérieur; et la fleur de lotus de votre coeur ineffable ouvrira ses

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pétales au soleil. Même si votre vie est difficile et que vous trouvez des
milliers d’obstacles sur les nuages ​blancs, arrêtez-vous un instant, méditez
sur le silence du verbe endormi. Et dans l’immensité du silence infini,
écoutez l’écho de vos paroles divines. Des mots qui émanent de la
musique des rivières calmes, des prières d’amours infinis et des paillettes
dorées. Et dans le calme de tes ailes hyalines, plie ces plumes d’aigle
interdites, sous des prières de passion rouges, sous de ferventes lunes
rouges d’amour. Femme libre, mère courage: Écoutez les mots, les beaux
sons qui imprègnent les silences éternels. Écoutez les silences captifs, sur
la rive de la mer Morte. Écoutez comment le vent souffle vers les falaises
de la mer de Galilée. Écoutez les vieux cris du peuple essénien, les échos
vibrants, nuit après nuit, dans la mer de vos rêves. Écoutez votre atman
intérieur, la sagesse du silence éternel, sous les cieux descendants, sous
l’immensité de l’Être suprême. Et parmi les beaux enfants de nostalgie,
cherchez vos racines ancestrales endormies. Racines silencieuses, fleurs de
fleurs d’oranger et coeurs esséniens endormis. Mère, femme bodhisattva
compatissante, rêve de néons lumineux, dans le royaume perdu de
Mustang. Rêvez des couchers de soleil bleus, avec les lumières divines,
roses et ocres, du royaume mythique de Shambhala. Vivre et rêver,
austère, dans la roue incessante du samsara. Mère courage, femme
amoureuse, douce bodhisattva compatissante avec tous les êtres de
l’univers, écoute la brève léthargie du silence captif. Écoutez le bref
murmure d’un tremble enroulé dans le ciel bleu. Douce semence de
bodhisattva compatissant, embrasse le tronc de l’arbre millénaire, de
l’arbre sacré d’Ashoka, sous les étoiles argentées d’Anantapur.
Femme libre, mère courage, vous avez choisi le royaume de cette
existence, et les racines profondes de votre propre terre silencieuse…
Femme bodhisattva, vous êtes métamorphose kafkienne de papillon
illusoire, chrysalide blanche dans votre renaissance infinie, dans le chemin
du karma, dans le chemin de l’argent vers le Nirvana. Tu es une flèche
transparente, directe à l’univers ineffable, cherchant des lumières parmi les
ombres, dans le présent éternel, ici et maintenant. Vous êtes la flèche de
l’âme, en quête de solidarité, de paix, de gratitude et de vérité. Femme
Bodhisattva, vous êtes la flèche directe de la déesse Tara, à la recherche de
l’immense sagesse de l’univers céleste. Mère, vous êtes une gazelle
sauvage, cherchant votre demeure intérieure de liberté, parmi les gouttes
de la rosée divine, parmi les étoiles de mots qui murmurent de belles
paroles. Femme libre, vous cherchez à vous purifier des attachements et

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des attachements internes dans votre propre évolution humaine. Mère
courage, défriche ton chemin silencieux de roses avec des épines, des
pierres pierreuses, des murs et des clôtures. Et vivre libre, dans chaque
murmure de la forêt, dans chaque trille musical de chardonnerets jaunes,
éternellement.
Écoutez les échos silencieux du silence sur votre vieille harpe dormante.
Écoutez l’horloge du temps silencieux, chaque bref moment est un doux
arc-en-ciel de la vie. A tous les papillons fragiles, à toutes les mères
courageuses, à toutes les femmes, mon souvenir spécial, avec amour et
affection, dans ces phrases qui viennent du plus profond de mon cœur et de
mon être conscient. Aux âmes endormies, aux cœurs innocents, aux fleurs
couchées, aux soleils brillants de l’inconscient éternel. A toi mère, belle
étoile des mers: je t’aime dans mes nuits silencieuses, dans mes silences
éternels et constants! Mère, je t’aime pour toujours!

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À ma mère Juana avec amour

Mère: Je t’aime! … Je t’aime ici et maintenant, dans l’éternel présent, le


lys-rose de mes rêves. Argent nuit amour. Nuit, route d’argent vers
l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense. Mère: Écoutez
l’Immense! Écoutez les beaux sons du peuple essénien en silence! Écoutez
le “Om” dans les silences somnolents de votre âme, dans les silences
brisés des eaux calmes d’une mer d’argent transparente. “Om” puissant
mantra pour que ton âme coule comme un rayon de lumière blanche vers
Brahma. Mantras des enfants de la lumière, fines étincelles de cuivre et
d’argent. Mère: Je t’aime! Je t’aime ici et maintenant, dans l’éternel
présent, le lys-rose de mes rêves. Argent nuit amour. Nuit, chemin
d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable de l’Immense.
Réveille-toi fille de lumière, avec l’aube rubis et le ciel d’ambre! Réveille-
toi dans l’éternel présent de mes rêves! Réveille-toi dans ma pleine
conscience suprême, dans le chemin des nuages ​blancs! Mère, je t’aime
éternellement, dans l’immensité de l’univers, depuis l’origine, depuis le
début de la Genèse, depuis l’arbre sacré de la vie.
Mère tu es mon “Om”, la flèche directe vers l’immortalité de l’univers
éthérique. Tu es la flèche hyaline, transparente, entrelacée de la brise et du
vent de mon désert. Tu es une connaissance pure et sage, mon atman
intérieur et mon vrai Brahma intérieur. Tu es mon univers désiré, mon être
conscient et ma belle fleur endormie.
Mère, étoile des mers, tu es du miel d’or issu du sucre de canne. Tu es une
pluie fine qui mouille mon coeur et mon âme. Tu es le héron d’or et le
cygne d’argent, dans les océans de l’immensité cosmique de mon âme. Tu
es la fille du soleil et de la lune rouge. Fille de la lumière infinie
pleinement consciente…dans mes rêves dorés… éternellement... Fiancée
du vent, déesse de l’aube; fille de la lune, sur mes nuits d’argent. Vous êtes
une constellation suprême, une comète infinie et la poussière des étoiles,
dans les terres immortelles couvertes de neige de mon Himalaya bien-
aimé. Mma thlit gori, ma mère je t’aime, ta douce âme est mon bel univers.
Ton âme est ma fleur de lotus argentée, dans le royaume mythique du
Mustang.
Vous sentez doux papillon libertaire et belle fleur d’Alexandrie. Tu es un

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beau reflet d’un papillon endormi, dans les miroirs argentés de mon éternel
silence endormi.
Argent nuit amour. Nuit, route d’argent vers l’amour absolu, vers le regard
ineffable de l’Immense. L’amour de la mère, l’amour immortel depuis le
début de l’univers, de la Genèse, de l’arbre sacré de la vie. Mère, tu es ma
star Mióstenes, dans le chemin des nuages ​blancs vers la douce
immortalité. Tu es ma nymphe d’or, dans mon immense jardin d’argent.
Tu es ma muse inspirante, ma belle princesse dorée. Vous êtes un
chuchotement doux, tôt le matin; beau mot, au fond de mon âme. Vous
êtes des feuilles d’eau vivante d’argent, arôme parfumé de cannelle dans la
branche. Vous êtes une rumeur faible, une fantaisie harmonique de métal,
entre de beaux rayons de soleils et de lumières. Tu es tendre tôt le matin
captive, douce caresse d’argent fin. Mma thlit gori! Mère, je t’aime! Je
t’aime éternellement, dans mon univers ineffable et magnifique.Âme de
lumière blanche, flèche vers l’univers! Des âmes qui coulent, comme des
rayons de lumière infinie vers Brahma. Om Namah Shivaia! Om Mani
Padme Hum! Mantras des enfants de la lumière, fines étincelles de cuivre
et d’argent. Mère, je t’aime! Mma thlit gori! Je t’aime ici et maintenant,
dans l’éternel présent, le lys-rose de mes rêves. Argent nuit amour. Nuit,
chemin d’argent vers l’amour absolu, vers le regard ineffable de
l’Immense. Réveille-toi fille de lumière, avec l’aube rubis et le ciel
d’ambre! Réveille-toi dans l’éternel présent de mes rêves! Réveille-toi
dans ma pleine conscience divine! Réveille-toi dans ma renaissance à la
réalité existentielle! Les soleils se réveillent, les mers des cieux dans vos
rêves. Des rêves éthérés subtils, entre des éclairs d’or et de fins reflets.
Fantasmes métalliques harmoniques, cascades de dauphins musicaux dans
la mer. Les dauphins bleus enivrent votre rêve placide. Mère ton doux
rêve, est mon rêve éternel dans la mer. Ton doux parfum est une subtile
fleur de fleur d’oranger, dans ma douce promenade. Papillon des
Esséniens: Réveille-toi à la vie éternelle! Réveillez-vous à l’aube dorée
dans le jardin d’Eden! Roh sahm doniyt! Flèche de l’âme à l’univers! Jetez
votre âme pure et blanche, comme un rayon de lumière vers Brahma!
Mère, argent nuit amour. Nuit, chemin d’argent vers l’amour absolu, vers
le regard ineffable de l’Immense. Et toi, nymphe dorée, réveille-toi vers
une douce immortalité sur le chemin du ciel. Ciel de velours satiné,
couvert d’étoiles dorées. Et sous les cimes enneigées de l’Asie, sommeille,
ton âme et mon âme. Les mers argentées éthérées inondent votre rêve
immortel placide. Vos rêves de fleur d’oranger, de beaux éclats d’argent

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vieillis dans la mer.Rêves de fantasmes métalliques, cascades printanières
fraîches. Votre immortalité paisible, l’eau de pluie douce dans
l’immensité. Votre peau candide brille veloutée, comme la douce soie
égyptienne des souks. La canne à sucre et le miel de romarin adoucissent
vos rêves chauds et beaux, dans le coucher de soleil doré du désert. Vous
êtes la rose capricieuse de mon désert, la lumière la plus innocente de mon
univers infini. Tu es une fleur de lotus exquise, le beau cygne de mes rêves
brisés. Et ton âme danse subtilement entre des lys de passion et de
tubéreuse, entre de fines feuilles de fleurs, entre des rivières de rêves et de
lions. Mère, pieuse et bien-aimée, tu es ma princesse bien-aimée, ma belle
muse d’or. Vous êtes une déesse créatrice, une inspiration ineffable de mes
odes poétiques, avec la fine rosée de l’aube. Mère, tes ailes sont des
feuilles d’argent qui murmurent des mots d’amour, des mots, dans les
vents chauds de mon désert. Vos ailes sont d’une beauté pure, où la liberté
embrasse instantanément la lune. Ton soleil, avec ses rayons dorés, donne
à mes yeux une magie de plumes douces, entre des caresses de brises et de
belles aurores. Vos câlins doux sont exempts de lumières, de lumières
infinies de mers argentées. Éclairs ténus de rayons, entre fins rebonds de
soleils dorés. Mère, vous êtes une douce nymphe d’or; Sirène captivante
dans les immenses mers d’argent. Vous êtes la déesse de l’aube, la déesse
mythologique des belles légendes dans l’immensité du ciel de Shambhala.
Ciel de velours satiné, ciel couvert d’étoiles dorées. Sous les sommets
enneigés de l’Asie, ils sommeillent, extatiques dans une léthargie
silencieuse, votre âme et mon âme…

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