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4 - Daleth, la Grande Porte

4. DALETH, la Grande Porte

- Valeur numérique : 4

- Planète : Mars

- Signification : La Porte

- Rayonnement : Indigo sur fond de constellation d'Orion

Notions - Clefs :

- Un Passage décisif

- Le Gardien du seuil, le Sphinx

- Le Dépouillement. Se dévêtir de soi-même


- La Porte de la Demeure Primordiale

Corps : oeil gauche

La porte de notre véritable Demeure, nous appelle aujourd'hui. Saurions-nous


la franchir en abandonnant derrière nous les vieux manteaux et tout ce qui nous
attache encore à l'ancien ?

Nous connaissons tous l'énergie de Daleth, car nous avons tous traversé de
multiples portes, des passages qui nous ont transformés et dont nous portons
l'empreinte, tout au long du grand Voyage de l'âme. A l'aube d'une ère nouvelle,
Daleth se manifeste dans toute sa splendeur. Elle est bien la Porte ultime de la
Maison du Grand Retour, où le Royaume de Lumière dont nous avons la
nostalgie devient un avec la Terre vivante.

Daleth évoque une notion de dépouillement, de mise à nu. Pour ce changement


qui nous attend, il est nécessaire de lâcher d'anciens bagages, de renoncer à
quelque chose qui ne pourra plus exister dans ce Nouveau qui nous appelle.

Daleth n'est pas toujours facile à intégrer, car grande est son exigence. Elle est
pourtant Amour infini. Elle est le Sphinx qui nous pose sa question, une
question-miroir qui nous renvoie à nous-mêmes. Elle pose les questions
fondamentales dont les réponses ne sont pas des mots mais des vécus. Elle est le
Gardien du Seuil qui ne s'incline que devant le pur élan de notre âme.

Daleth est l'initiale du mot Daat, la Connaissance. Daat est le Joyau qui brille
sur le front de l'Homme Nouveau, la Connaissance vivante qui est notre
héritage et que le mental humain ne peut pas saisir.

La Question de Daleth
" O Enfant de Lumière, Je viens à toi aujourd'hui parce que ton âme m'a
appelée. Depuis longtemps nous marchons l'un vers l'autre, et le moment est
arrivé. Je suis le Gardien de la Porte, et Je suis la Porte Elle-même. Derrière
Moi s'étend la Terre du messie, où rayonnent le Palais du Graal et lArbre de
Vie. Tu as reçu par grâce certains avant-goût de la Lumière vivante qui vient
toujours au-devant des hommes. Mais pour pénétrer réellement en ce Royaume
dont Je suis le Gardien, il te faut répondre à ma question. Mais attention, une
fois la questionposée, situ sais l'entendre, sache qu'elle allumera un feu
exigeant dont la brûlure ne guérira que par la réponse donnée. Veux-tu
entendre la Question ?

Alors la voici : "Qui es-tu ? "

Si elle te semble tropsimple, s'il te semble que tu l'asentendue d'innombrables


fois, Je t'invite à l'écouter à nouveau avec ton coeur profond quine retient rien
du passé, du temps ou de l'espace, mais pour qui cette question vivante est
toujours nouvelle.

Alors, la réponse jaillira du centre de ton être. Et elle te surprendra, bien-aimé.


Tu croyais connaître la réponse, mais à question vivante, réponse vivante,
toujours plus haute, toujours plus belle.Plonge en ma Lumière,traverse la Porte
des Etoiles, et tu découvriras ta Demeure dans l'étreinte d'amour avec la
Terre. "
Prière à Daleth

Ô Daleth, Porte du Royaume sur la terre nouvelle,


Mon coeur te reconnait, car depuis toujours Tu m'as appelé.
Me voici denant Toi.
Ta question de Vérité s'est posée sur mon âme,
Et en ce jour je te regarde en face.
Que ma réponse s'inscrive dans le Livre de l'humanité,
Que les anges l'entendent et l'accueillent :
Ô grand sphinx, gardien du seuil,
Dans la conscience de min libre arbitre,
Je te donne tout ce qui m'est le plus précieux,
Toutes mes richesses accumulées de vies en vies,
Tout ce que je sais, tous mes désirs,
Toutes mes joies passées, et aussi les souffrances.
Pour franchir la porte, je me dévêts de tout ce qui n'est pas Toi,
Pour marcher nu dans ta lumière.

Je me donne à ta splendeur, ô grand Ange,


Et en Toi, par Toi, mon être trouve sa plénitude
Dans l'enlacement suprême du Roi et de la Reine,
Des deux soleils qui ne font qu'Un
Dans le plan vibratoire de l'Androgyne.

Ô Daleth, je comprends qui Tu es.


En te franchissant, je deviens Toi.
Et je proclame ton appel, qui est devenu le mien !
Ô mes frères et soeurs de la Terre, venez tous !
Réjouissez-vous : la grande Porte s'est ouverte
Pour l'Homme Debout, qui peut pénétrer en son Royaume.

Amen

Daleth

Porte impériale, Delta,


fleuve se jetant à la mer.
Ouverture
des portes du cœur,
ouverture
vers une plus grande réalisation,
porte ouverte
sur un océan de possibles.
Pouvoir de décision,
de prise de positionAffirmation d’une force
qui était déjà là,
qu’il faut savoir imposer,
reconnaître comme telle.
Entériner la vision juste,
prendre position
par rapport à cette vision.
Avoir la structure
pour soutenir la prise de position
qui va entériner la vision.
Matérialisation,
concrétisation de la vision,
par la prise de position
ferme et concrète.
Stabilisation
d’une prise de conscience,
prise de pouvoir
par la force tranquille
de la stabilité.
Daleth, Lettre de l’empereur,
de l’aigle qui connaît le Delta
car sa vision est juste.
Le son "Dalet" vient du bout de la langue.

Bahir

Ses disciples l'interrogèrent: Que signifie Daleth? 7 Il leur dit : La chose se


compare à dix rois qui étaient dans un lieu unique.

Et ils étaient tous riches.

Or, l'un d'entre eux était riche, mais non pas comme chacun d'eux.
Bien que sa richesse fût grande, il fut appelé pauvre par comparaison avec ces
riches.

Symbolisme

Daleth, c'est la porte du monde et la stabilité de la création issue du Beth. La


pénétration dans la matière épaisse de la création , produit un apprauvissement
de la lumière de l'Ein-Sof (dont le Guimel possède encore la richesse), c'est
pourquoi Daleth est souvent regardé comme un symbole de pauvreté.

"Pourquoi le Daleth tourne-t-il sa face vers le Hé"? Parce que tous ceux qui
sont pauvres dans ce monde seront riches dans le monde futur(Autioth de Rabbi
Akiva).

Daleth est le résultat et la réalisation de la parole créatrice de Ghimel. C'est la


porte par laquelle l'homme pénètre dans le monde formel qui le soumet aux lois
de la Nature.

La vie physique animée par une volonté de puissance, l'exécution de ce qui a été
décidé, la concentration de la pensée et de la volonté.

La stabilité due à de bonnes bases.

Le pouvoir temporel inspiré par l'intelligence spirituelle : l'homme doit oeuvrer


et se réaliser dans la limitation du monde de la matière.

Le mouvement.

Les portes sont très nombreuses dans la Bible. La première occurrence de porte
est déjà dans la Genèse lors des épisodes qui relatent la destruction de Sodome.
La cause de la perte de cette ville et du terrible châtiment qu’elle reçut et non
pas sexuelle comme aurait pu nous le faire croire une exégèse chrétienne, mais
sociale. La tradition rabbinique nous dit que la faute des gens de Sodome était
le mauvais accueil qu’ils faisaient aux étrangers, la violence qui leur était
réservée. Les Sodomites fermaient les portes aux autres. Lot sortit vers eux à
l'entrée et, ayant fermé la porte derrière lui, première occurrence du mot porte
dans la Bible.

Dès ces lignes, nous comprenons l’importance des portes dans la vision juive du
monde. Car elles sont les membranes entre le dehors et le dedans. Toute la
religion est faite d’oppositions : le licite, l’illicite, le mangeable, le non-
mangeable, le travail, le repos, les enfants d’Israël et les Peuples des Nations.
Toutes ses séparations ne doivent pas être envisagées d’une manière purement
dualiste. Tout se discute : les frontières ont l’air net, mais il ne s’agit que d’une
illusion. Il n’y a rien de purement binaire dans l’application des règles juives.
Même ce qui paraît être le plus déterminé est sujet à interprétation. Cette
perception du judaïsme par les religions voisines, vient du fait qu’elles ne
connaissent de cette tradition que la Bible. Jamais la Bible ne fut utilisée à la
lettre. Par exemple, la loi du Talion est inapplicable telle qu’elle est décrite
dans le Pentateuque. La cacherout, les nourritures pures ou impures, n’est pas
si simple car il existe de nombreuses dérogations. De même la frontière entre les
jours chômés et les jours ouvrés n’est pas si rigide. La porte entre la Bible et la
Vie est le Talmud. Le Talmud, commentaire très complet des livres sacrés, est
l’ouverture qui permet d’aborder le monde ancien et complexe de la Torah.

Textes écrits dans la Mézouza

« Écoute, Israël ! YHVH, notre Dieu, est le seul YHVH. Tu aimeras YHVH, ton
Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces
commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur. Tu les
inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison,
quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les
lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes
yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes »
.(Deutéronome 6.4-9)

« Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd'hui, si


vous aimez YHVH, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre coeur et de toute
votre âme, je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la
première et de l'arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile;
je mettrai aussi dans tes champs de l'herbe pour ton bétail, et tu mangeras et te
rassasieras. Gardez-vous de laisser séduire votre coeur, de vous détourner, de
servir d'autres dieux et de vous prosterner devant eux. La colère d’YHVH
s'enflammerait alors contre vous; il fermerait les cieux, et il n'y aurait point de
pluie; la terre ne donnerait plus ses produits, et vous péririez promptement dans
le bon pays qu’YHVH vous donne. Mettez dans votre coeur et dans votre âme
ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et
elles seront comme des fronteaux entre vos yeux. Vous les enseignerez à vos
enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en
voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les écriras sur les
poteaux de ta maison et sur tes portes. Et alors vos jours et les jours de vos
enfants, dans le pays qu’YHVH a juré à vos pères de leur donner, seront aussi
nombreux que les jours des cieux le seront au-dessus de la terre
».(Deutéronome 11.13-21)

La porte est à tel point importante dans le judaïsme qu’un commandement


pentateutique y est attaché. Tout Juif doit clouer à sa porte une mézouza, un
extrait du Deutéronome sous forme d’un petit parchemin enroulé. Cette
mézouza doit être écrite à la main, elle ne doit en aucun cas comporter de
coquilles et doit être fixée légèrement penchée aux dormants des portes. Les
Juifs pieux portent leur main et embrassent cet objet chaque fois qu’ils pénètrent
dans une maison juive. Ce rite est là pour marquer le passage du monde profane
au monde sacré que représente la famille juive. C’est à partir de cette porte,
sacralisée par la présence de ce rouleau, que les lois suprêmes de l’hospitalité
seront appliquées. Les lois du dehors ne sont pas les lois du dedans. Ce seuil est
aussi très important pour la pratique du Shabbat. La maison, Beth, est le lieu où
la fête hebdomadaire est la plus importante. Plus que la synagogue. Au-delà de
la porte de la famille, par exemple, on ne peut plus porter d’objet le samedi, ce
qui rend compliquée la vie ordinaire.

Origine

L'ouverture que décrit le daleth est une forme triangulaire, qui rappelle un pan
de peau fermant une tente de nomades. Le trait de base indique le sol et montre
que le daleth est un symbole d'équilibre et de stabilité, toutefois cette barre
horizontale basse est passée dans le haut de la lettre de l'alphabet carré.

Signification

Le nom daleth désigne une porte ou un battant de porte d'un bâtiment, d'une
maison, d'un sanctuaire ou d'une ville.

Le mot daleth vient de la racine dal signifiant vacillant, chancelant. Tous ces
mots évoquent l'affaiblissement et l'appauvrissement de la lumière dans les
degrés inférieurs de la création. En tant que pauvreté: elle est liée à l'âpreté de
la vie et à la nécessité du quotidien, mais aussi à la pauvreté de tout ce qui est
matériel. Les commentateurs le voient courbé, en position d’humilité. Une porte
peut être ouverte ou fermée: elle s'ouvre à celui qui est dans le besoin et reste
fermée à la convoitise ou à la curiosité malsaine.

Le Daleth est le pauvre que poursuit le Guimel riche. Dans la tradition, la


pauvreté a deux pôles signifiants. La pauvreté négative, celle qui empêche l’être
de s’accomplir, de manger correctement, de s’abriter quand il fait froid. La
pauvreté positive qui elle, peut être un choix de vie, le choix de ne pas être le
jouet de ses désirs. La pauvreté de la personne ayant choisi le détachement pour
se consacrer à l’étude ou aux bonheurs simples.

L’ordre alphabétique nous éclaire de nouveau. Si on colle le Guimel au Daleth


cela donne le mot Gad qui veut dire bonheur. De même si on lie un Daleth au
Guimel nous trouvons le vocable Dag, le poisson. On sait que le poisson pour
les peuples du désert est le symbole du bonheur, de l’opulence

La double porte "dad" a aussi pour sens mamelon, provenant sans doute du
babillage du nourrisson qui tête tantôt à droite, tantôt à gauche. L'équilibre de
l'âme et sa santé ne proviennent que d'un lent dosage entre la droite
miséricordieuse et la gauche rigoureuse. Le roi David a ainsi dans son nom le
double Dalet, la double porte, comme un sas nécessaire pour passer d'un
univers à un autre ou comme un lien entre ces deux univers. David a du sang
sur les mains mais il s'est repenti et a conçu le Temple de Jérusalem.

Les portes s'ouvrent à l'affamé de Connaissance pour laisser s'écouler la


nourriture nécessaire au cheminement secret, à travers les sentiers de l'Arbre de
Vie. Elles s'ouvrent à l'exilé de la Communauté d'Israël qui se repentit et qui
amorce un retour, pour s'amender, se remettre en question, et se connaître soi-
même. Le dessin du signe Dalet qui se plie à angle droit est la manifestation de
la volonté de changement et de l'humilité nécessaire au retour.

L’explication des lettres (selon Juda b. Salomon ha-Cohen)


Daleth, l’air qui est chaud et humide existe grâce à Jupiter, lequel dépend
nécessairement de l’intellect. Daleth et l’écriture dit : et mon Daleth ouvrit les
cieux et fit pleuvoir sur eux la manne. La manne qui est tombée pour les
Israélites dans le désert est de la nature de Jupiter.
Alef-bet-ghimel-dalet

Il existe dans la tradition un jeu de mot mettant en scène les quatre premières
lettres de l’alphabet : Aleph, Beth, Guimel, Daleth. En fouillant les étymologies
respectives nous pouvons distinguer la phrase : Alouf Bayit Gomel Dalim, ce
qui veut dire : le maître de maison donne aux indigents.

Le Daleth venant après l’Aleph de l’Unité, le Beth de la Création, le Guimel, le


pont entre les deux premières arcanes, est la lettre du Monde créé, de la forme.
Il est l’huis qui débouche sur le monde de la forme.

Les quatre premières lettres de l'alphabet hébraïque peuvent être ainsi


résumées: ayant pris conscience de l'unité, l'homme amorce un retour sur soi
pour mieux se connaître à la recherche d'une plénitude, franchit le pas de la
maison de la dualité quotidienne, pour tendre la main au pauvre, celui qui a
faim ou celui qui ne sait pas. Il est alors sur la voie à angle droit de la
Rédemption, allant à la rencontre du souffle Hé de la lettre suivante, richesse du
Dalet.

Langue hébraïque

Ouverture, porte, commissure (des lèvres), pauvre, indigent, faible, maigre


(dal), affaiblir, diminuer (dillel), défaire, détacher (dildel) , tresses et boucles de
cheveux (dala), retirer (dola), délivrer, sauver, branche (dalit).

Forme de la lettre

Le dessin originel de cette lettre suggère la tête de poisson, un delta, un partage


des eaux. Le point Yod fondamental (voir ci-dessous la lettre Yod), origine de
toutes les lettres, se dirige dans deux directions à angle droit, et trace deux
traits, deux cheminements.
En forme d'équerre, ce signe porte encore en lui son origine. L'équerre vérifie la
rectitude d'une construction matérielle, la taille d'une pierre, mais ne suffit pas
pour obtenir un édifice solide.

La forme de cette lettre est constituée par deux lignes formant un angle droit,
représentant un homme courbé, avec un point à l'angle, symbolisant la
conscience de l'ego. Ces deux lignes sont deux vav, l'un vertical, l'autre
couchée. La ligne supérieure s'étend de Hokhmah (sagesse) à Binah
(connaissance) et la ligne verticale de Hokhmah à H'essed (bonté).

Précédée de la lettre Ghimel, cette lettre donne "gad", la chance, le destin.

Suivie de la même lettre, elle donne "dag", le poisson, symbole de la


connaissance primordiale .

Guématria

Dans le 4, l'opposition du 2 prend forme et s'imprime dans la création.

Il est la forme (le carré, le cube) qui va enfermer toute la Création mais cette
situation est évolutive.

Le quatre est le nombre de l'univers cré, formel et matériel, base de toutes


création durable, de la réalisation ; ce doit être le symbole du travail bien fait
qui fera autorité en la matière.

Cette empreinte est la réalité, ou plus exactement, la nature de cette formation,


que nous percevons à travers ses manifestations objectives. Lorsque nous
sommes à l'extérieur d'une maison, nous percevont l'intérieur à travers sa porte,
manifestée par la lettre daleth. De même, nous percevons la création à travers
la nature.

Le carré.
Le cercle de la vie est structuré en 4 secteurs dont le passage nécessite un accès,
une porte. Cela se retrouve également dans les 4 mondes (Atsilouth, Beriah,
Yetsirah, Assiah), contenant les 10 Sephiroths.

La valeur quatre de la lettre Dalet est liée aux éléments de la création, terre,
air, au, feu, au partage de la lumière initiale, aux directions de l'espace
terrestre, le nord, le sud, l’ouest et l’est, aux saison.

Mais quatre est essentiellement le nombre de lettres du nom divin, prononcé


dans le secret du Saint des Saints et oublié, le chiffre de la création de l'univers
qui porte l'empreinte du divin dans ses recoins.

Le 4e jour de la création correspond à l'apparition des corps lumineux rythmant


les saisons, les jours et les années. La séparation de la lumière et des ténèbres.

Dans l’univers kabbalistique le monde connaît quatre degrés, Quatre Mondes


pour advenir : l’émanation, la création, la formation et l’action. Le quatre est
dans le domaine de l’exégèse le nombre des niveaux de l’interprétation. Un
moyen mnémotechnique permet de distinguer ces quatre degrés, le Pshat, le
Remez, le Drash et le Sod, ce qui donne l’acronyme Pardès, le Paradis.

On peut évoquer aussi la Tétraktys Pythagoricienne :

. 1 - Le créateur

.. 2 - La matière

... 3 - L'esprit (force vibratoire)

.... 4 - La manifestation sensible

Du créateur est issue la création (de 1 à 4). La création ramène au Créateur, à


l'unité (la somme secrète du 4 est 1, 1+2+3+4=10=1).
Nom de Yéhoudah et Tétragramme

Les consonnes du nom sacré de Dieu sont au nombre quatre, Yod, Hé, Vav, Hé.
Des lois spéciales régissent les corrections à apporter au Tétragramme YHVH
dans les parchemins calligraphiés. Ce nom est par essence même ineffaçable.
Même conserver une seule lettre abîmée est lourdement préjudiciable. Cet
interdit par exemple est lié au nom Yéhoudah (Judah). En effet il est déconseillé
d'écrire sur une pierre tombale exposée aux vents et aux pluies le prénom
Yehoudah car si le Daleth vient à s'éroder il ne reste plus que l'ineffable,
l'imprononçable et l'indestructible Tétragramme. Le Daleth est la porte qui
ouvre sur l’univers du mystère du nom de Dieu.

L’Homme, Adam, comporte aussi une ouverture. Le Daleth central de ce mot est
le passage entre l'Aleph qui représente l’unité, le monde divin et le Mem, le
monde des eaux matricielles. Une fois de plus le Daleth nous parle de la forme,
de la création.

Il est très difficile parfois de distinguer la lettre Resh, du Daleth. Pour bien
différencier les deux graphes il faut observer le coin supérieur droit. Le Daleth
est pourvu d’un petit appendice que certains kabbalistes ont identifié à un Yod.
Le Yod est la plus petite lettre de l’alphabet, mais une des plus importantes
selon la symbolique hébraïque. Le Yod est lié au nom ineffable de Dieu,
puisqu’il commence son Tétragramme. Cette présence dans le Daleth nous
ramène à l’étymologie Dal, pauvreté. Dans ce cas, la pauvreté du Daleth est
positive car elle sait s’incliner, elle sait renoncer à son ego pour accueillir la
présence de l’Invisible'Aleph.

Le Daleth peut se lire d’une manière éclatée comme deux Vav. Ce qui modifie sa
valeur de 4 à 2 X 6 = 12. Comme les douze tribus d’Israël, comme les douze
signes du Zodiaque, les douze mois de l’années. Nous retrouvons là, la valeur
première du Daleth, nombre de l’expression physique de la forme. En poussant
plus loin la décomposition numérique de la lettre, chaque Vav vaut 6+1+6=13.
Vav s’écrit Vav/Vav, ce qui fait 26, c’est-à-dire la valeur du Tétragramme.

La valeur pleine du nom daleth est égal à 434.

Cette valeur et celle de l'expression "ish milh'amah" (homme de guerre) (exode


15 : 3) et montre bien la force d'opposition entre ténèbres et lumières.

Le chemin ‫ דֶּ ֶּרְך‬: prononcer 'Dérèr' en hébreu, commence par une Porte ‫ד‬:
Daleth, Porte Sacrée qu'il faut franchir afin de pénétrer dans le mystère et la
profondeur du chemin intérieur.

Daleth, c'est la structure, structure qui nous invite à rechercher l'information en


Elohim, à l'intégrer en nous afin de la porter dans notre incarnation.

Cette Porte pénétrée et intégrée, nous conduit vers une conscience plus
profonde de notre JE SUIS en devenir. Elle est porteuse d'une nouvelle
sagesse ‫ חָ כְ מָ ה‬: prononcer 'Rorma' en hébreu, et d'une nouvelle intelligence ‫ ִּבינַה‬:
prononcer 'Bina' en hébreu.

Ainsi notre chemin sera-t-il ponctué par ces Portes successives que l'on devra
passer.

Chaque Porte intégrée sera un pas de plus vers la Grande Porte ‫ ך‬: Kaph final,
Porte du dernier palais, ou comme dans le Cantique des Cantiques, nous
pénétrons dans la chambre nuptiale pour les noces divines. Le chemin du retour
à la source est accompli.

L'Homme sera semblable à la lettre Reich ‫ר‬. Réceptif au message divin, il


avance dans la prière, ayant confiance en ces Portes qu'il franchira dans une
attitude d'humilité, en rendant grâce au Seigneur Elohim qui affermira ses
pas.

Gloire à Toi Seigneur.

4 - Daleth, la Porte

Daleth est la porte des mondes manifestés. Elle mène dans le plan des quatre
éléments, des quatre points cardinaux, des quatre vents, des quatre saisons et
des quatre mondes : Atzilouth – Beriah – Yetsirah et Assyah.

Daleth est souvent associé à la pauvreté car avec la manifestation matérielle, la


lumière provenant de l’Aïn Soph se densifie et est voilée par la matière. Et avec
la manifestation vient le cercle de la vie et ses quatre étapes : naissance –
croissance et plénitude – flétrissement – mort.

Toutefois, cette densification n’est pas négative car elle sert de support à
l’évolution de l’âme et permet à la volonté de s’exercer, de se renforcer.

Car si une porte est un espace intermédiaire entre deux états d’être, on peut la
franchir dans les deux sens. En tout endroit, dans le désert écarlate, dans les
villes de métal, dans les forêts d’émeraude et sur les mers de saphir, on peut
franchir la porte et revenir au monde divin, renouer avec la Présence. La
Lumière, l’Aïn Soph se trouve partout.
Dans la Bible, cette porte menant au Royaume des Cieux est symbolisée par la
tente d’assignation que les hébreux emportent partout :« Moïse, Aaron et ses fils
campaient devant le tabernacle, à l'orient, devant la tente d'assignation, au
levant; ils avaient la garde et le soin du sanctuaire, remis à la garde des enfants
d'Israël; et l'étranger qui s'approchera sera puni de mort. (Nbr 3 :38) »

L’ « étranger » est celui qui est devenu étranger à la présence de Dieu, car si
Dieu est partout présent, il se cache néanmoins sous le voile de la
manifestation. Et cela pour notre bien, car depuis l’Exil, nos yeux ne sont plus
capables de regarder en face son étincelante Beauté.

Dans le même ordre d’idée, le monde manifesté contient l’ensemble de la


Création comme le montre la tetraktys : 1 + 2 + 3 + 4 = 10. Autrement dit en
déroulant le chiffre 4 et en additionnant ses parties constitutives, on arrive à 10,
chiffre symbolisant la création dans son entièreté.

Pour le théosophe Franz von Baader, la Création est deux fois double :
masculine et féminine, chacune des parties contenant l’autre polarité comme
dans le Tao où le yin est présent dans le yang et vice-versa.

De plus, la divinité est androgyne, Père et Mère mais aussi trinitaire, Père –
Fils – Esprit. Le processus de création et de fondation, lui ne peut être que
quaternaire car seul la quaternité exprime l’accès au Soi et à la personnalité de
Dieu dans les trois Personnes égales et distinctes car « le quatrième terme,
passif, n’ajoute rien à la Trinité car il ne crée ni ne génère ; il reflète seulement
la génération, renvoie aux puissances génératrices leur image dans laquelle
elles peuvent se saisir en leur unité et leur distinction. » (L.P.Xella, Filosofia
Erotica, p38).

Autrement dit, le quaternaire est la Création en tant que miroir du Créateur,


reflet imparfait du monde d’En haut mais qui évolue sans cesse car « l’inférieur,
admirant le supérieur, sort de sa propre infériorité, se soulève en quelque sorte
; le supérieur, se mirant et se contemplant dans l’inférieur, le soulève jusqu’à
soi sans pour autant s’abaisser à son niveau. Le supérieur est un miracle pour
l’inférieur et l’inférieur est un miroir pour le supérieur : ainsi ils se rencontrent
sans se confondre » (L.P.Xella, op.cit., p40)

Daleth est la 4e lettre de l’alephbeith et prend place, en tant que dentale, sur la
paire de branches de la menora issue du Iod, symétriquement au Thav. Jupiter
et la 4e lame majeure du tarot, intitulée « L’Empereur » viennent s’y
superposer.

La carte montre un homme d’âge mûr portant la barbe, assis sur un cube
marqué de l’aigle impérial. Il tient en main droite un sceptre et en main gauche
un globe terrestre. Le personnage correspond bien à une représentation de
Jupiter-Zeus dont l’attribut est l’aigle qui vint se poser au moment de sa
naissance sur un chêne à proximité de la grotte où il naquit. Les jambes croisées
forment le chiffre 4 qui est celui de Jupiter, dont le sigle s’en rapproche.

Le nombre ‘4’, carré de 2, est une double polarité, rencontrée par exemple dans
les 4 points cardinaux terrestres : Nord, Sud, Est et Ouest. Quatre vertus ont
ainsi hérité de ce qualificatif : Justice, Tempérance, Prudence et Force, parce
que leur objet est d’ordre terrestre, par opposition aux trois vertus théologales
ayant Dieu pour objet. Quatre signes zodiacaux ont reçu également ce
qualificatif : Capricorne, Cancer, Bélier et Balance, marquant l’entrée dans les
quatre saisons : Hiver, Été, Printemps et Automne. Alors que les quatre signes
fixes du zodiaque, marquant le milieu des mêmes saisons : Verseau, Lion,
Taureau et Scorpion, correspondant aux quatre éléments : Air, Feu, Terre et
Eau, ont été les emblèmes des quatre évangélistes : Mathieu, Marc, Luc et
Jean (Le scorpion y étant remplacé par la constellation voisine : l’Aigle). Ces
quatre aspects du ‘Sphinx’ se trouvaient déjà dans l’Ancien Testament pour
décrire les « Quatre Vivants » apocalyptiques (Ezéchiel 1,10).

Le nombre 4 est aussi à considérer dans sa valeur triangulaire 10, la


fameuse Tetraktys pythagoricienne, qui comporte quatre niveaux ou plans
correspondant,

géométriquement : et cosmologiquement :

* 1 au point sans dimension au plan divin

* * 2 à la droite (définie par 2 points) au plan mental

* * * 3 au plan (défini par 3 points) au plan astral

* * * * 4 à l’espace (défini par 4points) au plan physique

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10

On peut y voir aussi les quatre mondes selon la Qabale : monde de


l’émanation, de la création, de la formation et de l’action.
Ceux-ci correspondent analogiquement aux quatre sens de l’Ecriture : littéral,
allégorique, moral, anagogique : Peshath, Remez, Derash, Sod . (dont les
initiales forment le mot PaRDeS).

Parmi les mots commençant par daleth, nous retiendrons :

‫( דבר‬20+2+4 = 26 > 8) « DaVaR » ‘Verbe’ de même guématrie que le Nom


tetragramme

‫( דעת‬22+16+4 = 42 > 6) « DaAT » ‘Connaissance’, la séphira cachée de


l’Arbre de Vie

Daleth en toutes lettres s’écrit ‫( דלת‬22+12+4 = 38 > 11 > 2) et signifie ‘porte’.


Il a même guématrie que ‫( קבלה‬5+12+2+19 = 38 > 11 > 2) « QaBaLah »
‘Qabale’ dont le sens est ‘réception’.

La porte fermée sépare le sacré du profane ; son ouverture permet la


‘réception’,‘l’initiation’.

Lettre Double 3: Daleth

Gen 1:12 -- " Et la terre produisit de la verdure, des herbes portent semence
selon leur espèce, des arbres donnant selon leur espèce des fruits contenant leur
semence; Elohim vit que c’était bon."

Gen 1:13 -- " Il y eut un soir il y eut un matin, troisième jour."


Le carré de Mars

« La troisième est la table de Mars. C’est un carré de vingt-cinq chiffres


disposés entre cinq colonnes verticales et cinq registres horizontaux. Leur total
par colonne ou registre est de soixante-cinq, leur somme totale trois cent vingt-
cinq. Des noms divins lui correspondent ainsi qu’une Intelligence pour le bien et
un génie pour le mal. On peut en tirer le caractère de Mars et de son esprit ».

Noms divins correspondant au nombre de Mars

5 Hé (‫ – )ה‬He=5
25 Yéhi (‫ – )יהי‬Yod, He, Yod = 10+5+10=25

65 Adonaï (‫ – )אדני‬Aleph, Daleth, Noun et Yod = 1+4+50+10=65

325 Graphiel Intelligence de Mars (‫ – )גראפיאל‬Guimel, Resh, Aleph, Phe, Yod,


Aleph et Lamed = 3+200+1+80+10+1+30=325.

325 Barzabel Génie de Mars (‫ – )ברצאבאל‬Beth, Resh, Tsadé, Aleph, Beth, Aleph
et Lamed = 2+200+90+1+2+1+30=326 ! Dans la version originale latine
d’Agrippa, il y a donc une erreur puisque l’on devrait arriver à 325. On peut
supposer qu’un Aleph est en trop dans ce nom. Cette même erreur se retrouve
chez Barret et chez tous les occultistes apparemment trop las pour refaire le
calcul .

Les Sceaux ou Caractères de Mars

Sceau de l’Intelligence : GRAPHIEL Sceau du Génie : BARZABEL


Tarot du Sépher de moïse, arcane majeur du livre de Thoth : l’Empereur,
Nombre 4, lettre hébraïque Daleth. L’Empereur.

Le Nombre 4.
Le Nombre Quatre, l’Empereur dans le livre de Thoth, le début d’un nouveau
ternaire (4-5-6) qui sera une déclinaison du premier sur une octave inférieure,
et qui venant en deuxième position sera sous l’influence du Nombre Deux, la
Conscience. Dans l’Ennéade Héliopolitaine le Quatre est Geb. Mais le Nombre
Quatre est aussi le premier de ce deuxième ternaire, et il devient la déclinaison
du Nombre Un (la Providence), dont il préfigure un nouveau germe (un centre
dans un nouveau cercle de manifestations). Le Nombre Quatre sera donc la
manifestation visible des principes du Ternaire Divin qui par essence reste
invisible. Sur le plan planétaire nous avons vu qu’il était symbolisé par
Kaîn/Soleil, lumière centrale de laquelle toute vie manifestée émane. Le Nombre
Quatre est aussi l’entrée dans le monde de l’hétérogène et de l’expérience
Nouménale de la Monade de l’âme-de-vie et de son libre arbitre ; liberté qu’elle
devra assumer en faisant des choix à chaque croisée des chemins ; croix des
quatre éléments, mais aussi point de jonction que forme le croisement du temps
et de l’espace, du visible et de l’invisible, de la matière et de l’esprit, du haut et
du bas, de la Foi et de la Raison, de l’évolution et de l’involution. Le Nombre
Quatre est la fonction de cristallisation de la forme (Trois) ayant rencontré
l’âme-de-vie (Deux) et dont le mouvement (la volonté) aura pour effet de
manifester matériellement cette forme dans un milieu hétérogène activé par la
perfectibilité. C’est aussi le principe de la Conscience (le Nombre Deux) qui se
multiplie lui-même ; enfin, cette capacité de prolifération nous mènera à Dix
selon le principe de la Tétractys pythagoricienne, par addition théosophique des
quatre premiers Nombres (1+2+3+4 = 10). Dans l’ancienne Égypte la
quatrième Puissance avait pour nom Kheper, dont la représentation
hiéroglyphique était le scarabée. Scarabée qui était une des représentation du
dieu solaire Râ, par analogie entre le cercle qui symbolisait ce dernier duquel
toute vie s’engendre, et la boule presque parfaite que confectionne ce scarabée
et qui servira d’abris et de nourriture à sa progéniture. Kheper était la
puissance ignée de transformation qui fait germer. Concernant le Nombre
Quatre Eliphas Levi écrivait :

Le grand agent magique se révèle par quatre sortes de phénomènes, et a été


soumis au tâtonnement des sciences profanes sous quatre noms : calorique,
lumière, électricité, magnétisme.

On lui a aussi donné les noms de tétragramme, d’Inri, d’azoth, d’éther, d’od, de
fluide magnétique, d’âme de la terre, de serpent, de lucifer, etc. Le grand agent
magique est la quatrième émanation de la vie-principe, dont le soleil est la
troisième forme.

En sorte que l’oeil du monde (comme l’appelaient les anciens) est le mirage du
reflet de Dieu, et que l’âme de la terre est un regard permanent du soleil que la
terre conçoit et garde par imprégnation.

La lune concourt à cette imprégnation de la terre en repoussant vers elle une


image solaire pendant la nuit, en sorte qu’Hermès a eu raison de dire, en
parlant du grand agent : Le soleil est son père, la lune est sa mère. Puis il
ajoute : Le vent l’a porté dans son ventre, parce que l’atmosphère est le
récipient et comme le creuset des rayons solaires, au moyen desquels se forme
cette image vivante du soleil qui pénètre la terre tout entière, la vivifie, la
féconde et détermine tout ce qui se produit à sa surface par ses effluves et ses
courants continuels, analogues à ceux du soleil lui-même.

Cet agent solaire est vivant par deux forces contraires : une force d’attraction et
une force de projection, ce qui fait dire à Hermès que toujours il remonte et
redescend.

La représentation hiéroglyphique du Nombre Quatre dans les lames du livre de


Thoth, est celle d’un puissant souverain assis sur un cube (incubation) portant
sur son armure les symboles du soleil et de la lune, et tenant dans sa main droite
le sceptre de la toute puissance de ses pouvoirs de manifestation dans la sphère
hétérogène, et dans la main gauche celui d’un globe surmonté d’une croix que
nous pourrions interpréter comme la sphère de matérialisation des quatre
éléments, la sphère organique et temporelle. Je renvoie au chapitre IV, pour une
parfaite correspondance entre ce Nombre Quatre et la nature réelle de sa toute
puissance comme enseignée dans les Tables de la Loi.

La sentence du Ta-Tô-King qui me paraît résumer le mieux ce Nombre Quatre


est la suivante :

Ainsi, immense est le Tao. Immenses le ciel et la terre. Immense l’être.

Quatre immensités dans l’univers, dont l’être.

L’homme épouse le rythme de la terre, la terre s’accorde avec le ciel, le ciel


s’harmonise avec le Tao.

Le Tao est la loi, la voie de la nature.

Et la voie demeure, éternelle.

Le Nombre Quatre a pour lettre hébraïque Daleth, nom divin Dagul ( le plus
élevé, le glorieux ).

Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

Ce caractère appartient, en dualité de consonne, à la touche dentale. Il paraît


que dans son acception hiéroglyphique, il était l’emblème du quaternaire
universel ; c’est-à-dire de la source de toute existence physique. Comme image
symbolique, il représente le sein, et tout objet nourricier, abondant. Employé
comme signe grammatical, il exprime en général l’abondance née de la division
: c’est le signe de la nature divisible et divisée. L’hébreu ne l’emploie point
comme article, mais il jouit de cette prérogative en chaldaïque, en samaritain et
en syriaque, où il remplit les fonctions d’une sorte d’article distinctif. Son
nombre arithmétique est 4.

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