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Révélations

Galactiques
RÉVÉLATIONS GALACTIQUES
POUR UN MONDE NOUVEAU
© 2022 Éditions S.0.1.S.
24580 PLAZAC

Infographie couverture et illustrations :


24couleurs@gmail.com
Image de couverture par Ano Nymus de Pixabay

ISBN: 978-2-916621-93-7

Tous droits réservés pour la version française.


Anne Givaudan

RÉVÉLATIONS GALACTIQUES

POUR UN MONDE NOUVEAU

ÉDITIONS SOIS
D'ANNE GIVAUDAN AUX ÉDITIONS SOIS

• SUIS TON TON CŒUR


• ET SI LA VIE CONTINUAIT ...
• IMPLANTS & PARASITAGES
•VOYAGER ENTRE LES MONDES
• LA MAGICIENNE ET LA PETITE ALLE
• DES AMOURS SINGULIÈRES
•SONS ESSÉNIENS (CD INCLUS)
• PEflT MANUEL POUR UN GRAND PASSAGE
•PRATIQUES ESSÉNIENNES POUR UNE NOUVELLE TERRE
• RENCONTRE AVEC LES ffi'RES DE LA NATURE
• L'INSOUPÇONNABLE DESTIN DE GINA SUTTON
• Nos MÉMOIRES: DES PRISONS ou DES AILES
• LA RUPTURE DE CONTRAT
• FORMES-PENSÉES (tomes 1 et 2)
• LES DOSSIERS SUR LE GOUVERNEMENT MONDIAL
•LECTURE D'AURAS ET SOINS ESSÉNIENS
•ALLIANCE
• WALK-IN
• CD DE MÉDITATIONS GUIDÉES (VOIR LA LISTE A LA FIN DU LIVRE)

D'ANNE GIVAUDAN ET DANIEL MEUROIS

•TERRE D'ÉMERAUDE - Témoignage d'outre-corps - Éditions SOIS


•PAR L'ESPRIT DU SOLEIL - Éditions SOIS
•CHRONIQUE D'UN DÉPARI'-Éditions SOIS
• CELUI QUI VIENT - Éditions SOIS
• SOIS - Pratiques pour être et agir - Éditions SOIS
• LES NEUF MARCHES - Éditions SOIS
• CHEMINS DE CE TEMPS-LÀ - Éditions Le Passe-Monde
• LE PEUPLE ANIMAL - Éditions Le Passe-Monde
• LE VOYAGE À SHAMBHALLA - Éditions Le Passe-Monde

Éditions S.01.S. - 24580 PLAZAC


Tél: 05 53 51 19 50 - editions@sois.fr - www.sois.fr
À Antoine qui m 'a supportée avec patience
dans tous les sens du terme
pendant l'écriture de cet ouvrage.

À mes ami(e)s, mes collaborateurs


et collaboratrices
sans qui ce livre ne serait pas là.

À tous ceux et celles qui savent


qu'ils ont en eux des semences d'étoiles.

À tous ceux et celles qui sont revenus


pour créer une nouvelle Terre
et semer l'espoir autour d'eux.
AVERTISSEMENT:

Lors de la lecture de ce livre, il est très possible que


vous fassiez des rêves étranges.
Si cela vous arrive, sachez que ces rêves sont des
réalités d'un autre plan qui sont activées afin que
vous puissiez vous réveiller à d'autres dimensions
avec plus de conscience et de façon plus concrète.

Si rien ne se passe, ne vous en inquiétez pas, il faut


sans doute un peu plus de temps mais le réveil
conscient se fera pour tous ceux et celles qui contri-
buent activement sur un plan ou un autre à l'arrivée
d'un monde entièrement nouveau.
« Un jour viendra où l'homme se réveillera de l'oubli,
il comprendra qui il est vraiment et à qui il a cédé
les rênes de son existence, à un mental trompeur
et mensonger qui le rend et le tient esclave.
L'homme n'a pas de limites et quand il s'en rendra
compte, il sera libre même ici, en ce monde. »
- Giordano Bruno (1548-1600).

PRÉAMBULE

Ce qui suit n'est pas une fiction. Mes lecteurs se


diront sans doute que je répète cela à chaque ouvra-
ge ... Il me paraît cependant essentiel que l'humani-
té sache ce qui se passe sur la planète Terre et en
dehors.
Il ne s'agit pas de parler de la vie quotidienne des
Terriens mais plutôt de ce qu'ils ne voient pas, ce
qu'ils n'imaginent même pas, car là se trouvent bien
des clés afin que notre planète ne devienne pas un
lieu de désolation et de désertification.
Ce dont je vais vous parler ici touche à ceux que
j'appelle les marionnettistes. Sur Terre, la plupart

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des gens que je connais savent qu'il y a les marion-
nettes qui obéissent aux ordres haut placés et les
marionnettistes, ceux et celles qui en fait dirigent
notre monde et le mènent inévitablement à sa perte.
Le seul problème est que les « marionnettistes » ne
sont pas toujours ceux que l'on imagine.
Lorsque j'ai écrit « les Dossiers sur le gouverne-
ment mondial » j'ai, bien entendu, parlé des 1OO
familles qui dirigent le monde. Mais au-delà, sur
d'autres plans, sur d'autres planètes, il y a des êtres
qui sont au-dessus de ces familles et ce sont eux qui
agitent les fils menant à notre destruction.
Pourtant, je ne vais pas raconter ici leur vie mais,
les rencontres d'un autre niveau, celles qui contri-
buent à nous reconstruire. . . Des rencontres de
mondes que personne ne peut plus ignorer, au risque
de se perdre.
Je vais vous emmener dans ces voyages afin que
chacun et chacune d'entre vous puisse réveiller
l'étincelle de vie et d'amour qui sommeille en lui, en
elle, au-delà de tout ...
Afin que tous et toutes, nous devenions des êtres
supra-lumineux, bien plus évolués que n'importe
quelle intelligence artificielle qui veut régner en
maître aujourd'hui.
Je vous souhaite donc le plus beau des voyages,
celui qui mène aux portes de votre âme ...

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LE GUIDE

« Petite sœur, petite sœur il est temps de venir avec


nous, afin de raconter ce que nous allons te montrer.
La Terre et ses habitants n'ont plus beaucoup de
temps terrestre pour agir et s'éveiller. »

La voix est insistante, puissante et douce à la fois.


Je la connais et je sais que ce guide va m'emmener
loin, très loin, hors de la matrice qui entoure notre
planète.
Un souffle semblable à une tornade m'emporte
vers un « je ne sais où » que je crois pourtant devi-
ner. Je tourne dans une spirale aux reflets arc-en-ciel
tandis qu'une paix profonde m'habite, au-delà de
tous les derniers événements qui perturbent la pla-
nète et ses habitants. Je suis enfin déposée, comme
une feuille au vent, sur une plage de sable fin aux
multiples reflets. Je regarde et admire autour de moi
ce paysage, cette nature où tout semble vivre d'une
vie intense et autonome.

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Derrière moi, la voix douce et ferme de mon guide
est telle une onde de joie et de douceur.
« Petite sœur, la planète sur laquelle tu as accepté
de venir est en danger et, avec l'assemblée galac-
tique, nous avons décidé de diverses actions de par
votre monde afin de créer une onde de choc, une
onde d' Amour, bien que ce mot ait été tellement gal-
vaudé qu'il ne signifie plus grand-chose aux yeux
des Humains. Pour cela il est urgent d'ouvrir les
yeux sur des réalités trop souvent ignorées ou relé-
guées au rang des "stupidités". Nous ne serons
jamais vos dieux ni vos sauveurs, que cela soit clair.
Considérez-nous plutôt comme vos frères et sœurs
aînés qui souhaitent que votre civilisation ne sombre
pas à nouveau, comme cela s'est déjà produit pour
tous les continents perdus de l'histoire terrestre. »

Je regarde mon guide, il n'est pas de notre système


solaire, je connais très bien les peuples des étoiles et
je sais qu'il est d'un autre système. Son apparence
est cependant « humaine ». Il est longiligne, d'une
taille supérieure à la moyenne mais son crâne bleu
est plus développé que la normale, très haut et par-
couru de légères traces qui me font penser à des
veines saillantes.
Il ressemble beaucoup à mon enseignant et ami de
toujours, celui connu sous le nom de « l'homme bleu»

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et ses yeux ont un étrange éclat doré qui m' envelop-
pe d'amour et de douceur. Ses oreilles m'étonnent,
elles sont petites, presque invisibles. Son visage fin
est d'une perfection et d'une beauté étonnantes.
Il sourit, sans doute a-t-il lu dans mes pensées mais
ses lèvres fines ne bougent pas tandis qu'il continue
par télépathie :
« Nous sommes nombreux en cette période de
l'humanité terrestre à nous pencher sur vous et sur
l'initiation majeure qui est vôtre: ceux et celles de
votre système solaire mais aussi hors de votre systè-
me ainsi que les habitants des étoiles sombres ... »
La voix à l'intérieur de mon crâne cesse un instant,
sans doute pour que je puisse intégrer ce qui vient
d'être dit. Une pause, un silence bénéfique s'instal-
le et je regarde mon guide.
Je souris en regardant sa silhouette fine et parfaite.
Sur les autres planètes il n'y a pas besoin de chirur-
gie esthétique pour être parfaitement équilibré.
La voix résonne en moi :
« L'équilibre et la beauté ainsi que la longévité ne
sont pas une histoire de bistouri ou de produits mais
le reflet de l'équilibre intérieur. Sur la planète Terre,
certains ont fait croire aux Terriens que les onguents
magiques pouvaient leur donner extérieurement la
beauté et la longévité. Ainsi, peu à peu les humains
ont perdu leurs capacités de régénération et ont fait

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confiance à ceux qui leur promettaient que tout vien-
drait de l'extérieur. Sais-tu qu'il y a bien longtemps
sur Terre l'humain pouvait vivre plus de 1000 ans?*
Certes la planète Terre a une atmosphère rude et
grandement polluée ce qui signifie que les onguents
en collaboration avec la nature vous sont d'une aide
efficace, mais sachez que la beauté ne pourra venir
que de vos pensées, de votre lumière intérieure, de
votre Amour et bien entendu de votre foi en votre
capacité à vous régénérer. »
J'interromps mon guide tandis que nous marchons
à présent dans une nature généreuse, sur un sentier
qui nous laisse percevoir au loin un village de mai-
sons semblables à des bulles cristallines. Je me laisse
bercer par la beauté et l'harmonie qui m'entourent :
«Tout le monde sait que la beauté vient de l'inté-
rieur mais cela ne nous empêche pas de vieillir avec
tout ce que cela signifie de dégradation physique !

* Mathusalem - Wikipédia: Mathusalem est un patriarche


et une figure du judaïsme, du christianisme et de l'islam. Il est
célèbre pour être la personne la plus âgée mentionnée dans
l'Ancien Testament. Selon la Bible, il aurait vécu 969 années.
Selon le Livre de la Genèse, Mathusalem est le fils d'Hénoch,
le père de Lamech et le grand-père de Noé. Mathusalem est
également mentionné dans le Livre des Chroniques et dans
l'Évangile selon Luc.
https://fr. wikipedia.org/wiki/Mathusalem

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- Je comprends et tu devrais te souvenir que sur
ta propre planète*, le vieillissement n'a pas cours. Si
je parle de cela ce n'est pas pour vous faire un cours
d'esthétique terrestre mais simplement pour vous
dire que vous avez oublié l'essence de votre vie.
Vous avez un pouvoir que vous n'imaginez pas et
que certains de nos frères et sœurs de l'ombre se
font un devoir de garder endormi.
Je ne dis pas que les humains puissent, tout à coup,
avoir la longévité que toutes les autres planètes de
votre système solaire et bien au-delà, connaissent.
La matrice qui entoure la planète Terre ne le permet
pas encore mais, si cette matrice existe c'est parce
que les habitants de la Terre l'ont construite, méti-
culeusement époque après époque, avec l'aide
d'autres êtres. »
Je suis perplexe:
« J'écoute, j'entends ... mais comment aider l'hu-
manité à sortir de cette matrice si elle est maintenue
telle en permanence par des êtres puissants et sans
scrupule?
- Viens, je vais te montrer ... »

*Vénus

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MÉMOIRES DE TERRE

Mon guide pose alors avec douceur sa main sur


mon épaule et je me sens instantanément transportée
dans une vaste salle arrondie aux parois scintillantes
et mouvantes. Des sièges blancs forment un demi-
cercle et sont au nombre de 12, tandis qu'une
immense sphère en suspension tourne au centre de
la pièce.
Je me souviens d'avoir vu des sphères plus petites
au centre de certaines pièces dans des vaisseaux-
mères. Il s'agissait de salles d'information et dans
ces sphères tout était inscrit concernant toutes les
planètes : leur présent, leur passé, leur possible futur.
Telles un gigantesque livre ouvert, ces sphères dif-
fusent l'information et absorbent le lecteur dans un
vertigineux voyage.
« C'est en effet une mémoire que tu vois ici dans
cette pièce ... la mémoire de la planète Terre et aussi
celle de l'infinité des mondes. Ces sphères-mémoires
sont vivantes. Elles sont issues del' Amour de leurs

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créateurs, ce qui est très différent des intelligences
artificielles qui sont proposées sur Terre où seules
les technologies physiques et subtiles sont mises en
œuvre.
Les sphères-mémoires remplissent leur rôle avec
Amour. Il en existe aussi sur Terre qui leur ressem-
blent mais elles sont sources de manipulations et
d'erreurs car leurs créateurs ont un objectif de pou-
voir et de mainmise sur cette planète. »
Je me sens découragée. En fait, j'ai la sensation
que tout est bien mieux ailleurs tandis que sur cette
planète Terre rien ne va plus.
Mon guide continue, imperturbable :
«N'écoute pas ton ego, c'est lui et lui seul qui est
découragé. »
Instantanément, je me calme et je réalise qu'il a
raison. C'est cette partie de moi non alignée qui est
triste et cela ne change absolument rien à la situation,
en dehors du fait de l'alourdir un peu plus encore.

Nous sommes à présent dans un siège à la coque


blanche devant l'énorme sphère. Mon guide étend sa
longue main bleutée dans sa direction. J'aperçois
pour la première fois que ses longs doigts sont au
nombre de quatre.
Il semble fermer les yeux lorsque tout à coup de
longs filaments couleur or s'échappent de ses doigts

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en direction de la sphère. Tout devient tel un
brouillard de plus en plus opaque. La salle disparaît
à mes yeux et je me sens plonger dans un monde
inconnu qui, peu à peu, se dessine et se stabilise
autour de moi.
Je suis dans un immense vaisseau.
Nous sommes nombreux, peut-être cent, peut-être
plus. Nos vêtements sont simples, un pagne, un tis-
su autour de la taille. Je regarde mes compagnons de
voyage. Ils sont calmes et physiquement trapus,
massifs. Tout à coup les pensées de l'un d'entre eux
s'immiscent en moi:
« Ils nous emmènent vers un monde où nous allons
apprendre à vivre avec les ressources du lieu. Nous
allons recevoir régulièrement des indications de leur
part qui vont nous aider à nous y habituer. Je reste
avec eux pour les aider mais je sais que je commu-
niquerai par télépathie avec les miens. »
Je regarde d'où viennent ces paroles et mon regard
se porte sur un homme plus grand et plus robuste
que les autres. Ses cheveux longs et son attitude fiè-
re laissent supposer qu'il sera leur guide ou leur cha-
man ...
Près de moi, il y a d'étranges créatures, l'une d'elles
semble être le Yéti dont on parle dans l 'Himalaya.
Des femmes au teint très pâle et aux seins multiples
sont silencieuses.

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C'est alors que je perçois la présence de grands
êtres, longilignes, semblables aux Terriens, à la lon-
gue chevelure d'un blanc irisé.
Ils communiquent entre eux tandis que la voix de
mon guide commente :
« Ces êtres que tu vois sont les plus grands généti-
ciens de la galaxie. Ils ont, sur la demande du
conseil des planètes, créé des corps afin que des
âmes puissent faire l'expérience de la vie sur la pla-
nète Terre.
Cette planète que nous nommons la planète bleue
a accepté la mission d'accueillir une multitude
d'êtres venant de planètes différentes. Sa particula-
rité est de permettre à l'humanité qui l'habite de réa-
liser l'une des plus importantes initiations qui soit:
l'Unité dans la diversité. Ne pense pas que ce soit
une simple idée. Sa réalisation demandera des mil-
lénaires avant de s'accomplir. »
Les grands êtres me regardent, ils ont détecté ma
présence et ne montrent cependant ni étonnement ni
hostilité. Je ne fais pas partie de leur groupe mais ils
ne me considèrent pas non plus comme une intruse.
Ils continuent à communiquer entre eux comme si je
n'existais pas.
« Les généticiens interplanétaires ont créé des
corps physiques pouvant s'adapter à divers endroits
de la planète et aussi à l'atmosphère qui y règne. Les

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âtnes qui les habitent vont faire l'expérience de la
planète Terre. »
La voix de mon guide, chaleureuse et puissante,
m'habite complètement. Je me sens dans l'histoire
de ces êtres qui vont peupler cette planète.
« Ces généticiens viennent de différents endroits
de la galaxie, continue la voix aimante, regarde-les
attentivement. »
Je tourne, cette fois avec empathie, et non plus
comme simple spectatrice, mon regard vers ces êtres
qui communiquent entre eux avec beaucoup de cal-
me et de joie.
Je ne comprends pas leurs paroles etje pense à jus-
te titre qu'ils n'ont aucune envie que je m'immisce
dans leur conversation.
Les uns sont semblables à mon guide tandis que
d'autres sont petits et trapus avec de longues oreilles
un peu comme le maître Yoda de « La guerre des
étoiles ». D'autres encore sont filiformes avec des
bras insectoîdes ...
La voix connue reprend :
« Les théories de l'évolution ou du singe n'ont
aucun sens, tu le vois et ces êtres assis dans le vais-
seau en attente d'arriver, n'ont pas été créés dans le
but d'en faire de futurs esclaves, comme certains le
pensent. Les théories humaines sont parfois éton-
nantes. »

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Je sens à l'intonation de sa voix qu'il sourit, puis il
continue:
« Ce ne sont pas les grands généticiens de nos pla-
nètes qui créent les esclaves mais le désir inassouvi
de nos frères et sœurs du royaume de l'anti-Sham-
bhalla. Tu vas comprendre ces mots qui te semblent
encore obscurs, d'ici peu. »
La voix de mon guide cesse tandis que je ressens
une agitation intérieure. Quelque chose d'important
est sur le point de se passer, un sentiment indéfinis-
sable m'habite, très proche d'une forme d'anxiété
tenace.
L'engin qui nous transporte vient de se poser avec
une légère secousse et nous venons de toucher, avec
cet immense vaisseau, le sol de la planète Terre.
Une large porte coulisse tandis que les « généti-
ciens » font descendre les passagers le long d'un
grand escalier.
Je ressens l'inquiétude qui habite ces êtres débar-
quant sur un monde encore inconnu pour eux.
Le ciel est gris et lourd mais la Terre est semblable
à une prairie verte, printanière, accueillante.
Je suis l'un d'eux, durant quelques instants, et je
vis la peur d'entrer en terre inconnue, m' interro-
geant sur comment vivre dans ce monde étrange.
Je veux retourner vers le vaisseau encore présent
mais les êtres qui m'ont amenée jusque là me font

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signe de poursuivre ma route. Il n'y a pas de violen-
ce en eux, juste une direction qu'ils nous indiquent,
et j'accepte car je leur fais confiance. Je sais qu'ils
reviendront plusieurs fois et nous donneront des ins-
tructions et des conseils pour nous aider à habiter
cette planète, pour nous soigner, pour établir des
règles entre nous et construire nos habitats.
Un peu rassurée, je retrouve mes compagnons de
route qui, à cet instant, regardent l'immense engin
métallique prendre son envol, l'échine courbée par
un vent puissant.
La secousse est légère mais elle fait trembler le
corps d'emprunt que j'habite momentanément, ce
qui me projette hors de lui, aussitôt.
Je flotte quelques instants dans un univers sans
couleur et j'essaie de me libérer du poids de cette
arrivée sur Terre dans un corps qui ne m'appartient
pas. Je ne sens pas de peur mais une appréhension
qui se libère au moment précis où j'accepte qu'il en
soit ainsi. Je ne peux cependant m'empêcher de pen-
ser qu'on nous a trompés et que les humains d'il y ,a
longtemps n'étaient pas plus bêtes que nous ne le
sommes aujourd'hui.
Jusqu'à ce qu'une autre pensée s'infiltre en moi
avec douceur: « Pourquoi juger et condamner?
Regarde l'histoire défiler devant tes yeux, ne projet-
te rien, ne t'identifie à rien, apprends simplement à

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aimer ce qui est. Respire en conscience, calme tes
émotions, abandonne tes croyances et tu sauras ce
qu'aimer signifie. »
Mes pensées s'estompent peu à peu tandis que,
dans mon corps de lumière, je suis là, sur la plage de
sable fin où chaque grain scintille comme les étoiles
du ciel.
Mon guide m'attend, assis paisiblement, le regard
dirigé vers l'horizon dont la couleur orangée s'étend
peu à peu comme une toile peinte par un artiste invi-
sible.
« Il est essentiel en cette période et pour votre
humanité de retrouver les plus vieux écrits des
diverses civilisations de votre monde que certains
prennent encore pour des légendes. Ils contiennent
l'histoire de l'humanité ... Ses continents engloutis,
ses guerres, ses connaissances, ses enseignements.
L'oubli a fait des humains des êtres impuissants à la
recherche d'un sauveur.
Le sommeil a envahi la Terre et les Terriens ont
oublié leur divinité. Il y a eu beaucoup de vaisseaux-
mères chargés de populations très diverses qui sont
venues pour peupler la Terre. Les Terriens ont oublié
qu'en eux vivent depuis toujours les semences
d'étoiles. Cet oubli est à l'origine de nombreuses
guerres car l'ignorance est source de bien des maux.
Les êtres de la Terre ignorent leur puissance et ont

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perdu leur origine, c'est ce qui fait la faiblesse de
votre humanité.
Reprenez vos textes sacrés, et vous verrez com-
bien ils sont semblables. Leurs enseignements, lors-
qu'ils ne sont pas entachés de la main de l'homme,
transmettent l'origine de vos races et créent votre
unité. »

Tandis que la voix de mon guide cesse, je tente de


me remémorer les grands livres sacrés de notre
monde. Je n'y arrive pas et je pense en souriant que
mon intellect et mon mental ont choisi de faire une
pause.
À la place des livres sacrés je vois défiler devant
les yeux de mon âme tous les tradipraticiens que j'ai
rencontrés lors de mes voyages. Chacun d'eux était
comme une perle le long du collier qui nous réunit
tous.
Depuis l'enseignement des soins esséniens, nous
avons pris pour habitude avec Antoine d'échanger
avec les praticiens d'autres civilisations. C'est ainsi
que nous avons touché du doigt l'aberration de notre
civilisation actuelle.
Nous avons parcouru de très nombreux pays ... Et
nous avons pu constater combien les savoirs de tous
ces hommes et de toutes ces femmes-médecine,
s'avéraient puissants et efficaces. Lorsque nous

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avons échangé avec eux, nous avons appris de leur
bouche qu'ils étaient considérés comme des parias.
Ils nous ont raconté comment ils devaient se cacher
pour exercer leurs dons.
J'avais honte de notre civilisation qui pensait être
au plus haut de la technologie en oubliant le princi-
pal: nous ne sommes pas qu'un corps physique. Je
rêvais d'un monde où la technologie et le savoir des
étoiles collaboreraient enfin.
Le plus impressionnant fut pour moi le jour où
allant au Mexique nous avions organisé une ren-
contre avec les guérisseurs des alentours. . . du
moins c'est ce que nous pensions. Ce qui arriva fut
bien plus étrange ... certains des guérisseurs avaient
fait des kilomètres et parfois une nuit de voyage à
pied, en« stop», en train ou en charrette, pour nous
rejoindre. Nous nous sommes retrouvés devant un
grand nombre de ces« médecine-men ou women »
et nous avons proposé de leur donner la parole sur
une estrade improvisée.
C'est alors qu'ils nous remercièrent car, dirent-ils,
c'était la première fois qu'ils étaient à nouveau
reconnus et que leur médecine était entendue et
honorée.
J'étais à la fois joyeuse pour cette rencontre mais
aussi très triste que nos civilisations soi-disant évo-
luées en soient arrivées là.

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« Il est urgent pour l'humanité de retrouver sa
noblesse et son unité ... Viens, il est à présent temps
pour toi de vivre une autre expérience qui permettra
la compréhension de ce que je viens de te dire. »
LE TÉLÉPHONE ABORIGÈNE

La voix puissante de mon guide interrompt aussi-


tôt les pensées qui commençaient à tourner dans ma
tête. J'ai à peine le temps de ressentir la pression de
sa main sur mon épaule que déjà, je suis loin, très
loin ...
Le temps est complètement illusoire. Je l'ai vécu
tant de fois, lors de mes sorties hors du corps. Peut-
être sommes-nous simplement une centaine d'an-
nées en arrière.
Je suis une femme, de forte corpulence et petite.
Ma peau est noire. Je suis enfermée dans un bâtiment
en tôle avec d'autres femmes. Il fait chaud, je suf-
foque mais cela n'a pas d'importance. J'ai l'oreille
collée à la paroi de ce bâtiment et j'entends des cris.
Je suis impuissante et je pleure.
Je sais que les cris viennent de mon petit, un petit
garçon de trois ans qui cherche sa maman.
Les soldats nous ont mis dans de grands bâtiments
métalliques avec interdiction d'en sortir.

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Les hommes sont d'un côté, les femmes de l'autre
et les enfants dans un autre endroit encore.
Je n'ai pas le droit de voir mon enfant ni de le soi-
gner, j'ai juste envie de mourir. Je sais, d'après ce
qu'on m'a raconté, que les enfants seront bientôt
donnés à d'autres personnes, peut-être des blancs,
pour qu'ils oublient leur culture, pour qu'ils soient
bien élevés, ne cesse-t-on de nous dire.
Ils ont pourtant des parents mais les blancs ne veu-
lent plus que nous les éduquions selon nos connais-
sances, selon nos traditions et notre savoir.
Je suis assise sur le sol, impuissante et terriblement
mal. Des femmes veulent me consoler mais rien ne
peut m'aider. L'une d'elles tout à coup, sans doute
bien inspirée, se penche vers moi :
« Utilise notre téléphone aborigène » chuchote-t-
elle rapidement, de peur qu'on ne la surprenne.
Nous craignons les gardes, hommes ou femmes
qui n'hésitent pas à nous battre si nous parlons trop
entre nous. Ils ont peur de nous, de notre magie ...
Cette femme a raison, c'est ma voisine et je la
remercie du regard. Pourquoi n'y ai-je pas pensé?
Peut-être que chez moi aussi commence à s'effacer
notre savoir.
J'envoie à mon enfant un message télépathique
comme nous le faisons tous.
C'est ça notre téléphone !

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Mon fils se calme il a capté, je n'entends plus ses
cris et je m'apaise pour quelques instants.
Dans ma tête tournent toujours les mêmes ques-
tions: pourquoi les blancs nous ont-ils chassés de
nos terres? Quel est leur dieu pour leur demander
cette violence? Ils pouvaient s'installer où ils vou-
laient mais non, ils ont préféré nous chasser comme
des bêtes. Ils nous considèrent d'ailleurs comme les
pires des animaux. Ils doivent avoir peur de nous, de
nos connaissances ... Pourquoi pensent-ils que leur
savoir est bien meilleur que le nôtre? Nous les
acceptons comme ils sont mais eux ne veulent pas
de nous!»
L'incompréhension la plus totale habite cette fem-
me dont j'ai emprunté le corps.
Tout à coup, je sens que mon cœur ne tourne pas
rond. Des battements irréguliers battent ma poitrine.
Je suis mal, ma vue se brouille, je suis au sol, je res-
pire la poussière, je la sens, je n'arrive plus à respi-
rer puis ... plus rien.

Je suis à nouveau là près de mon guide, terrible-


ment mal, comme si cette femme et moi nous étions
liées par un secret.
« Petite sœur, petite sœur, tu as vécu quelques ins-
tants dans le corps d'une Aborigène du siècle der-
nier. Ce qui lui arrive est aussi arrivé à de multiples

31
peuples dont le savoir dérangeait. Les Amérindiens
ont connu des moments identiques, des peuples
d'Afrique également et bien d'autres encore. Une
multitude d'êtres au savoir profond ont été détruits
sans d'autres raisons apparentes que le pouvoir et la
cupidité.
Il y a pourtant des raisons bien plus lointaines ...
Les vieux Aborigènes se souviennent qu'ils sont
venus des étoiles, les Dogons du Mali savent que
leurs enseignements viennent de Sirius.
Les Mayas tirent leurs enseignements d'ailleurs*.
As-tu entendu parler des "vimana", ces vaisseaux
qui transportaient les dieux, dans les anciens textes
de l'Inde? Je pourrais te citer ainsi tous ces peuples
premiers dont les écrits ont gardé le savoir des étoiles.
Des bibliothèques contenant ces données furent
volontairement détruites car l'histoire qui y était ins-
crite pouvait libérer les âmes et cela n'était pas vou-
lu ainsi par les hommes au pouvoir.
Le Divin n'ajamais demandé de sacrifices humains
ni animaux ni de quelque nature que ce soit. Seuls
des usurpateurs l'ont voulu ainsi et l'ont fait croire à
des peuples qui se cherchent encore et ne savent pas
qui ils sont. »

•Un peuple des étoiles enseigna l'astronomie aux Mayas et


fut à l'origine de l'apogée de leur civilisation.

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Je suis plus calme ... ma respiration s'apaise, je
sais que c'est une histoire du passé mais combien de
fois recommencerons-nous à souffrir et à faire souf-
frir avant d'atteindre l'unité?
Combien de morts, de souffrances faudra-t-il avant
que l'amour et la sérénité n'imprègnent nos cellules?
Pourquoi avons-nous oublié nos origines interstel-
laires? Pourquoi continuer à être des prédateurs à la
surface de la Terre? Quand avons-nous perdu notre
divinité?
« Que de questions! Je vais cependant te donner
quelques bribes de réponses mais sache que l 'essen-
tiel n'est plus aujourd'hui de revenir sur le passé.
Savoir ce que les habitants de cette planète veulent
véritablement et qu'ils construisent le monde dont
ils rêvent, voilà l'essentiel.
Entreprendre un véritable nettoyage de vos émo-
tions, de vos croyances, des idées empruntées, voilà
l'urgence!
Faites table rase de vos connaissances et reconsi-
dérez-les avec ce que votre cœur vous propose. Votre
cœur n'est pas vos émotions, ne l'oubliez pas.
En de nombreux endroits de la Terre, à plusieurs
époques, mes frères et sœurs des étoiles ont amené
diverses races humanoîdes ainsi que diverses espèces
animales sur cette planète. Nous vous considérons
toujours comme les nôtres. »

33
La voix de mon guide m'apporte la sérénité qui
parfois me fait défaut ... tandis qu'il continue:
«La Terre n'a pas toujours présenté le même visa-
ge. Les populations ont vécu plusieurs déluges et le
pays de Gobi, la mer Morte, le Sahara, l'Arctique et
bien d'autres endroits de cette planète sont la preu-
ve de ces bouleversements climatiques et des guer-
res entre les mondes. Les humains eux-mêmes ont
modifié leurs corps selon les époques. Te souviens-
tu du règne des géants dont tu parles dans ton livre
"Et si la vie continuait ... "?
Il est arrivé souvent que des peuples d' outre-espa-
ce s'unissent aux peuples de la Terre. Je précise que
les hommes d'autres mondes ont aimé des femmes
de la Terre et de leurs amours sont nées de nouvelles
races dont les premiers pharaons d'Égypte ...
Les géants sont aussi l'une des résultantes de ces
unions. Ces derniers n'ont pas toujours instauré des
règnes pacifiques, loin s'en faut ; ils ont cependant
apporté des connaissances qui auraient permis aux
Terriens une avance considérable, s'ils avaient su s'en
servir.
Sans doute te demandes-tu pourquoi des femmes
terrestres avec des hommes d'autres planètes et non
l'inverse?
Si tu mélanges l'eau au vin que se passe-t-il? Et si
tu mélanges le vin à l'eau que devient le vin?

34
Maintenant, pense que le vin est d'origine mascu-
line tandis que l'eau est féminine.
Comprends-tu la signification de tout cela? »
LES PRÉDATEURS DE L'ESPACE

« Les habitants d'autres mondes ne se sont pas


tous donné pour mission de vous apporter la
Lumière. Je vais être plus précis ...
Dans le cosmos vivent des êtres dont les désirs
sont puissants et insatiables. La planète Terre est pour
eux un objet de conquête. Ils en aiment la diversité
et voient en elle une extension de leurs pouvoirs tan-
dis qu'ils voient les humains comme des serviteurs
à discipliner. Leur but est une seule race afin d'avoir
un contrôle absolu et d'assouvir leurs besoins pre-
miers.
N'en faites cependant ni des ennemis ni des mons-
tres capables de vous détruire car vous leur tendez
trop souvent la main par vos colères, vos tristesses,
vos peurs et vos inimitiés.
Cela impressionne toujours les Terriens de savoir
que d'autres mondes veulent conquérir leur planète
et pourtant... Combien de fois les habitants de la
Terre ne se sont-ils pas arrogé le droit de conquérir

37
des territoires où vivaient paisiblement d'autres
humains, pillant, tuant, soumettant en esclavage des
Terriens comme eux, ce à des fins de pouvoir et de
concupiscence?
Plusieurs des planètes-étoiles dont je te parle ont
créé dans leurs propres mondes des déserts arides
par manque d' Amour et par désir de puissance. La
technologie sans Amour mène inéluctablement à la
mort. Lorsque je parle de mort, ce n'est pas de la
mort physique dont je veux parler, celle-là importe
peu, en définitive. Non, la mort la plus terrible est
celle de l'âme.
Elle n'est certes jamais définitive mais combien de
reconstructions et de désespérances faudra-t-il avant
que ces âmes ne regagnent l'esprit des 9 mondes.»
J'écoute et ces derniers mots me paraissent hermé-
tiques.
Quel est cet « esprit des 9 mondes » dont parle mon
guide? Je sais qu'il a entendu ma question mais il ne
m'en dira pas davantage. Sa voix continue à
répandre en moi son enseignement :
« Ne crois pas que le désir de puissance se mani-
feste uniquement dans la matière dense. Le libre
arbitre est un cadeau ou une charge, un tremplin ou
un abîme dans toutes les parties de l'Univers.
Les désirs sont nombreux, l'argent en fait partie
mais il est de loin le moins important pour ceux qui

38
dirigent votre monde et pour ceux qui contrôlent les
soi-disant dirigeants de la planète Terre.
Le désir d'être Dieu, le désir d'éternité dans le
physique, le désir de puissance sont de loin les plus
convoités.
Je vais te parler d'un être mentionné dans bon nom-
bre de vos écrits: Lucifer. Il n'est pas un concept ou
un être imaginaire utilisé par les religions pour
effrayer leurs disciples. Il est simplement une réali-
té, au même titre que chacun de nous.
Après avoir fait exploser sa propre planète, cet être
<l'outre-espace s'est imposé sur Terre avec ses pro-
pres lois, contraires à la lumière.
La planète Terre est un enjeu depuis bien long-
temps de votre temps, des millénaires, des centaines
de millénaires ... Une lutte des forces de l'Ombre
contre les forces de la Lumière.
Je me sens devenir toute petite, impuissante et sans
VOIX.
Je m'entends pourtant prononcer:
« Peux-tu nous en dire davantage? Cela fait telle-
ment de temps que nous entendons parler de l'Om -
bre et de la Lumière. Ne seraient-ce pas les deux
pôles d'une même batterie? Et combattre l'une au
profit de l'autre n'est-il pas à nouveau, entretenir la
dualité? Comment créer l 'Unité dans la diversité? »
Mon guide sourit:

39
« Tant de questions peuvent se résumer à peu de
choses, même si tout cela est bien plus complexe
que qui que ce soit peut l'imaginer.
Nos frères et sœurs de l'Ombre ou, si tu préfères,
de l' anti-Shambhalla, ont choisi de suivre un itiné-
raire pour affaiblir le plan divin afin de satisfaire
leur amour de puissance et devenir dieu à la place du
Divin. Depuis des centaines de millénaires, ils pour-
suivent leurs objectifs. Le temps n'a pas d'impor-
tance pour eux mais, cette fin de cycle ou plutôt je
devrais dire ces fins de cycles, puisque deux cycles
se terminent* et créent un portail d'une puissance
inégalée jusqu'alors, les poussent à accélérer leur
action afin que la Terre et ses habitants leur appar-
tiennent.
Il est important, je le répète, il est même essentiel
que les hommes et femmes de la Terre sachent que
le pouvoir de l'Amour peut éviter une dernière et
irrémédiable catastrophe.
Des forces sombres entourent la Terre et nous som -
mes là, présents, pour vous aider à retrouver votre
Lumière. Ne vous méprenez pas cependant, nous ne
sommes pas venus pour instaurer un ultime ensei-
gnement, de nouvelles pratiques, d'autres Églises ou
des croyances obsolètes.

* Un cycle de 12 000 ans et un autre de 25 000 ans.

40
Au contraire, nous cherchons à vous libérer de tout
ce qui vous encombre encore et qui n'est pas vous.
Les pratiques magiques instaurées depuis des mil-
liers de votre temps ne sont plus de mise. Dominer
les êtres élémentaires et les forces obscures de la
Nature finit par n'offrir qu'un pouvoir temporel bien
éloigné du Divin.
Il y a peu, tu te posais la question concernant les
deux forces : celle de la Lumière et celle de
l'Ombre. »
Mon guide est à présent assis sous un arbre dont
les fines ramures dorées se penchent pour nous fai-
re de l'ombre, et m'invite à prendre place à ses côtés.
OMBRE ET LUMIÈRE

« Des frères et sœurs de l'espace sont fréquem-


ment venus visiter les habitants de la Terre pour
contrecarrer l'avance des forces de l'Ombre. Je t'en
cite quelques-uns dont tu as déjà entendu parler et
qui te sembleront plus familiers: Moîse, Hermes-
Thot, parmi les grands sages d'Égypte, Krishna et
Rama, Zarathoustra, Lam qui fonda le lamaîsme,
Joshua, ont fait partie de ces envoyés, eux et bien
d'autres encore.
Ils ont instauré non pas des vérités universelles et
immuables mais des étapes. C'est cela aussi que bon
nombre d'entre les humains ont des difficultés à
comprendre.
Les guerres de religions en sont un exemple et tant
d'êtres sont morts en pensant défendre des vérités
absolues, alors qu'ils s'entretuaient et créaient la
haine et le désespoir pour défendre des étapes, certes
d'une grande importance, mais qui, dis-le bien, ne
seront jamais des vérités absolues.

43
Aujourd'hui, à nouveau, des envoyés vont venir et
d'autres sont déjà sur Terre afin que renaissent
Babylone et les fils de Bélial*. Parfois, des sacri-
fices humains étaient nécessaires pour l'apaiser, la
victime étant le plus souvent le fils aîné de celui qui
offrait le sacrifice**. Les prêtres de Baal invo-
quaient leur dieu par des rites sauvages au cours
desquels ils criaient et s' automutilaient* **, aidés en
cela par la puissance des forces sombres du cosmos
et soutenus par des rituels de magie.
Certains des nôtres sont dans le domaine public
mais la plupart sont inconnus car ils œuvrent le plus
discrètement possible dans le monde afin de pouvoir
agir à leur guise
Que les humains ne les cherchent pas, cela ne ferait
que retarder leur travail. Si cela s'avère nécessaire,
ce sont eux qui contacteront le peuple de la Terre au
moment opportun.
Les apôtres d'il y a deux mille de vos années sont
tous présents aujourd'hui sur la planète Terre. Crois-
tu pour autant qu'ils vont à nouveau dispenser des
enseignements ? Cela est possible mais aucunement
une certitude. L'objectif de leur incarnation est la

* Le culte de Baal était un culte sensuel, qui impliquait la


prostitution sacrée dans les temples.
** Jérémie 19.5. - *** 1 Rois 18.28.

44
mise en place d'une nouvelle Terre. Ils et elles feront
ce qui leur paraît nécessaire à cet avènement.
Jésus, que tu as retrouvé lors de ton voyage en
Syrie, est à nouveau sur votre planète et agira selon
ce qui lui semblera le plus opportun et selon les
grandes lois du cosmos.
Public ou non, cela n'a guère d'importance, que ce
soit pour lui ainsi que pour tous les envoyés ; seule
une élévation des consciences, quel que soit le che-
min pour y parvenir, est à l'ordre du jour. C'est à la
fois simple et d'une grande difficulté car tu le sais,
la matière du monde terrestre est un piège rempli
d'écueils.
Ne cherchez pas non plus tous ces êtres, vous y
perdrez votre temps et votre énergie. Soyez à l 'écou-
te de votre cœur et le reste suivra.
- Mais comment être certain de ne pas faire fausse
route? Ma question est certainement très naîve mais
j'ai la certitude que nous sommes nombreux à nous
la poser ...
- L'humanité est trompée depuis si longtemps !
Nombreux seront les faux prophètes ou guides qui
se feront passer pour des êtres lumineux. L'erreur ou
ce que vous nommez ainsi fait partie du chemine-
ment qui vous mène vers la liberté.
Lorsque l'on avance, lorsque l'on ouvre des portes
inconnues, les pièges sont nombreux. Le labyrinthe

45
dont le cœur est l'Amour comporte des embûches et
courageux sont ceux et celles capables de franchir le
pas et d'accepter de parfois se tromper de route.
Aujourd'hui les certitudes de votre monde s'écrou-
lent les unes après les autres. Le monde ancien se
fissure, comme un mur lézardé. Il va tomber mais, si
l'humanité ne veut pas sombrer elle aussi, il est
temps de construire le nouveau.
Je sais que les humains ne peuvent imaginer ce que
le futur de leur temps leur réserve ... Tu en as eu des
aperçus et nous avons souvent répété que le monde
d'après n'aura rien en commun avec ce qui est connu
actuellement.
- Le monde d'après quoi. .. ? Un déluge ... ?»

Je m'interroge, bien que j'aie eu le privilège et la


charge de voir différents scénarios concernant cette
planète sur laquelle je suis incarnée depuis tant d'an-
nées terrestres.
Mon guide se contente de sourire et je sais que la
suite dépend de chacun de nous.
Tandis qu'il continue sa route, nous cheminons à
présent dans un univers d'une beauté rarement éga-
lée. La nature révèle l'harmonie qui est sienne en
nous offrant des paysages d'une douceur qui remplit
l'espace que nous parcourons. Les collines fleuries,
les lacs remplis d'eau vert émeraude, les oiseaux

46
multicolores aux larges ailes qui passent dans le ciel
orangé, les arbres aux ramures dorées, l'ensemble
contribue à nous emplir d'une sérénité et d'une paix
tangibles.
Mon guide ferme les yeux et semble instantané-
ment plongé dans une profonde méditation que je
n'ose pas interrompre.
L'air autour de nous est d'une pureté et d'une légè-
reté semblables à un lever de soleil sur Terre.
Tout est cependant incomparablement plus lumi-
neux, plus serein. J'ai la sensation de voyager dans
le tableau d'un peintre de génie.
Le paysage, que je regarde plus attentivement,
m'entoure d'une onde bienfaisante et régénératrice.
Il foisonne de vie tandis qu'un son léger semblant
venir de partout calme mes pensées.
En cet instant de non-pensées, je suis parfaitement
bien.
Je ne perçois plus le désordre de notre monde ter-
restre, je n'éprouve plus de tristesse quant aux agis-
sements de ses habitants et pourtant ce n'est pas du
désintérêt, ni une anesthésie des émotions et des
sentiments.
Au contraire, je sens en moi, au plus profond de
mon être, un Amour incommensurable pour cette
humanité qui se bat contre ce qu'elle ne veut pas
voir, qui hésite et tâtonne, tombe et se relève.

47
Un Amour pour ces peuples, humains ou animaux,
végétaux ou minéraux qui, sans cesse reviennent
pour grandir un peu plus, comprendre et aimer
davantage jusqu'à n'en plus pouvoir, m'habite tout
entière et me permet de rester sur cette planète.
Le libre arbitre, ce cadeau-poison, fait balancer
l'humanité entre bien et mal, amour et haine et c'est
pour cela que je l'aime tant, non pour son hésitation
constante mais pour sa foi et pour la lumière que j'ai
vues en chacun avant de venir sur Terre.
La voix de mon guide se glisse avec tendresse en
mon être:
« C'est pour cela que tu es revenue avec d'autres,
sur cette planète. C'est parce que nous savons que la
Lumière est prête à éclore et que les humains, bien
que manipulés, manipulables ou manipulateurs ont
en eux un potentiel immense d' Amour, capable de
les faire sortir, en un instant de temps terrestre, de
cette matrice qui entoure encore la planète bleue. »
Mon guide se lève et avec un léger sourire il pose
sa main au niveau de mon chakra du cœur :
«Souviens-toi! »sont les seuls mots que j'entends
lorsque, projetée au-delà des étoiles je tourne à gran-
de vitesse dans une tornade de lumière.
De là où je suis, je regarde la planète Terre et
j'éprouve en cet instant la certitude que le temps de
la grande mutation est proche.

48
Une multitude de petites lumières bleues qui vien-
nent de divers endroits de la planète tentent de percer
la matrice sombre qui l'entoure. Certaines d'entre
elles ont réussi à franchir la limite créée par l'ombre,
d'autres tâtonnent encore. Elles sont bien plus nom-
breuses que lors de mes premières expériences hors
du corps et pourtant peu d'années sont passées à la
vue du temps terrestre.
Ces points bleus viennent du cœur des humains, du
cœur des lieux sacrés de la planète. Sacrés non par-
ce que les humains l'ont déclaré ainsi mais parce
qu'ils sont sur des points de l'anatomie subtile de la
planète. Ces petites lumières sont émises par ceux et
celles qui consciemment ou non œuvrent par et pour
l'Amour.
Un amour de la vie une et multiple, un amour qui
unit, qui ne dit plus « moi » et « les autres », qui sait
que vivre c'est aimer.
De là où je suis, je n'ai plus de jugement. Je suis
simplement spectatrice d'un mouvement unique et
puissant où s'affrontent, pour cette planète Terre,
l'Ombre et la Lumière.
LES GRAINES D'ÉTOILE

« Comprends bien ceci, le corps n'a pas une âme


et l'âme n'emprunte pas un corps. Le corps est sa
manifestation de la même façon que nos vaisseaux
sont la manifestation de l'âme qui les crée.
Lorsque l'humain aura compris que son intelligen-
ce n'est pas dans son mental mais dans l'Amour
qu'il émet, alors ses créations seront d'une autre
dimension. »
Au loin dans le ciel de la planète de mon guide, je
peux voir un ballet de vaisseaux de différentes
tailles, de diverses formes.
La voix de mon guide continue :
«Nous sommes encore faits de matière bien qu'el-
le soit très différente de la matière terrestre. Vois nos
vaisseaux, ils sont de lumière pure et certains d'entre
eux ne peuvent venir sur la Terre sans risque pour
les Terriens.
-Je crois en effet comprendre que si les tiens ou les
vaisseaux de ta planète entraient dans l'atmosphère

51
terrestre, le choc créé par les molécules physiques et
subtiles pourrait détruire les humains et ce qui les
entoure?»
Mon guide rit :
«Tu n'es pas très scientifique mais il y a de cela.
Plusieurs d'entre les humains qui sont conscients
de notre existence et cherchent notre contact sont
déçus que nous ne puissions venir près d'eux ...
Nous pouvons changer une partie de l'énergie qui
nous entoure mais nous avons besoin de l'énergie
d' Amour qui vient des humains afin de rester davan-
tage en contact concret avec eux.
La plupart des Terriens qui ont commencé à ouvrir
les portes de leurs cœurs sont venus nous voir plus
souvent qu'ils ne le pensent et en ramènent des rêves
ou des sensations de connu.
Ils font partie des graines d'étoiles ou« star-seed ».
Ils sont là pour rebâtir un monde dont ils n'imagi-
nent pas la beauté tant il sera différent de celui que
vous connaissez. Leur constance, leur Amour, font
que nous sommes souvent auprès d'eux. Nous leur
enseignons ce qui pourra les aider dans cette recons-
truction, nous leur faisons expérimenter nos mon -
des, nous leur montrons comment détruire l'ancien
sans détruire l'humanité.
Certains d'entre eux sont venus directement de leur
planète, tandis que d'autres se sont incarnés plus

52
souvent et plus longtemps sur votre Terre pour s'im-
prégner des civilisations qui y règnent, pour s'im-
miscer dans les lieux où l 'Ombre règne en maître.
Ce sont les "kamikazes" des temps nouveaux.
Chacun, chacune, avec ses aptitudes mises au ser-
vice de l'humanité, fait basculer les fils et filles de
Baal.
Que les Terriens ne mettent pas d'étiquette sur les
êtres qui leur semblent sortir de l'ordinaire. Nous
savons que, le plus souvent, cela est fait sans malice,
sans méchanceté, mais ces cadres trop étroits empri-
sonnent les âJnes lumineuses qui sont concernées et
entravent ou tout au moins, ralentissent leur action.
Aucune étiquette ! Aucun jugement ! »
Mon guide au crâne élevé et bleu a prononcé ces
derniers mots avec force et je comprends tout à fait
ce qu'ils signifient.
Combien de fois entendons-nous les mots quali-
fiants des êtres d'avatar, d'arc-en-ciel, de psy, de
haut potentiel, d'être des étoiles, d' Asperger, com-
me si l'humain craignait d'être dépassé par ce qu'il
ne peut cadrer?
Et puis, il y a aussi ceux et celles qui semblent
n'avoir que leur cœur à offrir au monde. Tous et
toutes sont essentiels. Il n'y a plus ceux qui savent
et les autres ... cela n'a cours sur aucune des autres
planètes amies qui nous entourent.

53
L'être au crâne allongé perçoit toutes mes pensées
et sourit à nouveau :
« Autrefois dans les premiers temps de la planète
Terre le monde était différent. L'harmonie régnait
dans le monde entre les divers règnes et la vieillesse
n'existait pas. Tous les Terriens étaient alors télé-
pathes et leur longévité atteignait des centaines de
vos années*. La communication avec le peuple ani-
mal était une évidence et nous pouvions contacter
les humains avec facilité.
Ce qui a changé demeure le non-amour, ce point
de rouille qui peu à peu use toutes les parties du
corps physique ...
- Penses-tu que nous puissions retrouver cet état
de santé totale de l'âme et du corps et la longévité
qui en découle?
- C'est une évidence, à condition de ne pas en fai-
re un objectif de vie ... Cela découle d'une qualité
intérieure et non l'inverse.
Comprends-moi bien: vous ne serez pas heureux
parce que vous ne serez plus malades et que la beau-
té et la longévité seront vôtres. Non, c'est l'inverse
qui fait que l'attraction de la Terre se modifiera, que
vos cellules elles-mêmes s'éveilleront, que votre
monde changera.

• Voir note page 15.

54
Lorsque vous diffuserez, lorsque vous manifeste-
rez l'Amour puis lorsque vous serez amour alors la
guérison sera là. Nous l'avons répété tant de fois,
votre monde est tel et restera tel, jusqu'à ce que
quelque chose, du domaine de l'impalpable, surgis-
se en vous. Je m'explique: ce n'est pas le monde qui
crée ce qu'il vous propose mais vous, qui créez le
monde qui vous entoure.
Il est urgent de faire un "reset" intérieur - selon
vos mots -, pour que cela puisse exister à l'exté-
rieur. L'inverse ne sera jamais une réalité.
Voilà pourquoi nous ne pouvons soutenir vos guer-
res et vos révolutions qui ne sont que des manifesta-
tions de votre mal-être et non de votre âme. Et voilà
pourquoi aussi nous serons auprès de chacun et de
chacune dès lors qu'il activera sa propre révolution
intérieure.
Le monde correspond aux pensées d'une majorité
d'êtres qui ne sont pas tous incarnés mais qui sont
bien présents sur votre planète.
Je vous le demande aujourd'hui, pensez avec votre
mental supérieur, celui qui ne juge pas, qui ne con-
damne pas, qui n'a rien à prouver, celui qui est
capable de visualiser, de prévoir, de faire des choix
guidés par son cœur. »
Mon guide me sourit et me fait signe de le suivre
sur un sentier bordé de pierres de diverses couleurs.

55
À L'INTÉRIEUR DU VAISSEAU-MÈRE

Je regarde un instant le magnifique paysage qui


m'entoure et je me sens joyeuse.
Dans le ciel à présent complètement orangé circu-
lent sans bruit, des vaisseaux de diverses tailles.
Les uns sont ronds tandis que d'autres prennent
une forme plus allongée. Le ballet de tous ces véhi-
cules de l'espace est fascinant.
« Les vaisseaux-mères sont dans un autre espace
car leurs dimensions, de la taille des villes de la
Terre, peuvent s'étendre sur des kilomètres. Ils sont
destinés aux voyages intergalactiques et aussi à la
protection de certains lieux.
Sur la planète Terre, plusieurs vaisseaux sont déjà
en place depuis des centaines d'années, tandis que
d'autres s'ajoutent en cette période essentielle de
l'humanité terrestre. Là encore, ne les cherchez pas
mais sachez voir entre les lignes. Ils sont au-dessus
de lieux sacrés et là où certains de vos grands êtres
s'installent. »

57
Mon guide pose sa main sur mon épaule et, ins-
tantanément je suis auprès de lui dans l'un de ces
immenses vaisseaux dont il vient de me parler.
Je n'ai pas assez de mots pour décrire le lieu dans
lequel je marche, tant il est fait de beauté et de
Lumière.
Si ces mots reviennent souvent dans mes descrip-
tions c'est que je n'en trouve guère qui soient capa-
bles de décrire ce qui se dégage de ces endroits.
Je perçois que ce n'est pas la construction phy-
sique qui donne cette puissance et cette beauté à
l'endroit, mais quelque chose de plus subtil, du
domaine de la conscience ...
La voix connue interrompt le cours de mes pen-
sées:
«Tu veux sans doute parler de l'âme du lieu et tu
as raison. C'est ainsi que nous créons et que plus
tard les habitants de la planète Terre créeront à leur
tour. Il n'y a pas d'objet sans âme et chaque couleur,
chaque forme, chaque matière est conçue par et pour
l'amour. Ceci est loin d'être une image et, si tu te
sens si bien lorsque tu te promènes dans ces lieux,
c'est parce que tout est vibration d'amour, tout est
créé pour rendre hommage à la beauté, à l'harmonie,
à la vie.
Ce que sur Terre les humains considèrent comme
"objet" n'existe pas chez nous. Il n'y a que la vie qui

58
prend telle ou telle forme, et qui se met au service de
l'amour.
Je vais te donner un exemple plus précis:
Un objet dans nos mondes n'a rien d'anodin. Nous
savons qu'en lui il y a un peu de l'âme de celui qui
l'a construit et qu'il est fait des particules du divin.
Il est donc essentiel que le constructeur ou créateur
soit conscient de l'énergie qu'il apporte et des enti-
tés qui travaillent à ses côtés.
Un arbre est une entité. Vous recommencez seule-
ment à en prendre conscience. Un matériel quel qu'il
soit est une entité : la laine que vous prenez au peu-
ple animal peut être porteuse d'amour ou de souf-
france. La terre ou les matériaux précieux, gardés
par les gnomes de la planète Terre, ont droit au res-
pect et à l'attention.
Les vaisseaux que tu as vus et celui dans lequel tu
te promènes sont des créations d'un, ou parfois de
plusieurs constructeurs. Pour cela, leurs créateurs
émanent ou si tu préfères, visualisent dans leur esprit
une forme accompagnée d' Amour pour que la matiè-
re reste vivante. Puis cette création s'incarne dans la
matière plus dense de nos planètes. Il y a toujours
des êtres derrière ce qui prend forme. Derrière vos
plantes, il y a les êtres de la nature. Derrière vos
meubles en bois, il y a l'esprit de la forêt, derrière
vos tissus naturels, il y a des plantes.

59
Toute forme ou matière naturelle est composée de
particules de prâna, ce qui signifie qu'elle contient
le divin et la vie.
Lorsque vous serez conscients de cela, que vous
aimerez ce que vous touchez, que vous donnerez de
l'amour à ce que vous créez, alors votre monde
changera.
Point n'est besoin de cérémonies pour entrer en
contact avec la Vie. Une simple attitude intérieure
est suffisante et c'est cela le plus compliqué pour le
peuple de la Terre. Faire des cérémonies est facile,
car bien souvent sans implication pour la plupart de
ceux et celles qui les suivent.
N'entends pas cela comme une critique mais sim-
plement comme un conseil. Célébrer est bon mais, si
l'attitude intérieure n'est pas en accord avec la célé-
bration, la cérémonie n'aura que peu d'impact.
Dans ce vaisseau-mère, la moindre parcelle de ce
que tu vois et que tu touches est imprégnée de vie et
d' Amour. Voilà pourquoi tu te sens si bien.
Sans doute as-tu remarqué que nous n'avons que
peu d'objets et, en effet, nous ne nous entourons que
des créations avec lesquelles nous collaborons, que
ce soit pour notre vie ou nos activités.
- Qu'en est-il de l'art dans ce cas?
- Pour nous tout est art. Que ce soit le globe de
cristal de nos vaisseaux, l'endroit où nous nous

60
relaxons, nos fontaines sonores et guérissantes, les
sièges de nos vaisseaux, nos écrans, tout vit de sa
propre vie.
Il est vrai que nous n'exprimons pas nos difficul-
tés sur des tableaux, ni n'exposons nos tourments en
tant qu' œuvre d'art, car ce que vous exposez ainsi
en croyant qu'il s'agit du plus profond de vous n'est
en réalité qu'une illusion de ce qui est vous.
Apprenez à respirer et vous dissoudrez ce vernis
qui vous recouvre et ouvrirez votre propre cœur ! »

EXERCICE DE RESPIRATION
ET D'OUVERTURE DU CŒUR:

Cette pratique permet de sentir et de donner de


l'amour sans compter.
Pour ouvrir votre cœur nous vous proposons la
pratique suivante:
Assis à même le sol, durant quelques minutes
écoutez le silence. Nous ne parlons pas ici du silen-
ce extérieur mais de celui plus profond à l'intérieur
de votre être. Lorsque vous l'aurez capté ce silence,
il est possible que vous entendiez un son semblable

61
à un tintement de clochettes, au bruit d'une casca-
de, à un bruissement ou à un bourdonnement d 'abeil-
les ou simplement un souffle léger.
Lorsque vous entendrez ce son, respirez par le cha-
kra du cœur, celui qui est au centre de votre poitri-
ne, calmement, sans forcer.
Sentez l'air qui rentre et qui sort par ce lieu sacré
de votre corps. Soyez juste présent, rien de plus, à
cet amour qui va et vient porteur de paix autour de
vous.
N'oubliez pas de sourire durant votre journée car
ce simple sourire s'il vient du cœur, ouvrira lui aus-
si les portes de votre cœur et des cœurs que vous
croiserez.

Tout en continuant de parcourir le vaisseau, je per-


çois à travers un long couloir vitré, un peu plus bas,
sur le sol de la planète, un habitat constitué par de
jolies maisons rondes en cercles comme dans cer-
tains villages africains.
La matière est étrange dans la mesure où rien de
semblable n'existe sur Terre. Les façades où sem-
blent se mélanger la terre et le cristal offrent peu

62
d'ouvertures. La couleur ocre domine, ponctuée par
des pans de murs en cristal ou du moins ce qui y res-
semble. L'ensemble donne un effet très moderne et
lumineux. Ce qui m'étonne peut-être davantage en
est l'extrême propreté comme si la poussière était
inexistante.
« En effet, souligne mon guide, la poussière n'a
pas lieu sur notre sol. Elle n'existe pas car ce qui est
décréé se dissout aussitôt dans la dimension qui est
sienne. Rien ne meurt, rien ne stagne, tout se trans-
forme.»
Je continue ma promenade dans le vaisseau lorsque,
tout à coup, quelque chose de long m'effleure le
visage et s'enroule autour de ma tête. C'est la longue
liane d'une immense plante de deux mètres de haut,
d'un vert éclatant et chargée de fleurs blanches.
Je sens un appel, comme si elle cherchait à attirer
mon attention. C'est alors que je remarque la végé-
tation qui m'entoure. Elle est luxuriante, plus vivan-
te, plus vibrante que sur Terre mais ce qui m'inter-
pelle surtout, ce sont les couleurs des fleurs, d'une
grande finesse, d'une étonnante variété et bien plus
nombreuses que celles que je connais. Tout à mes
pensées, je ne vois pas la plante qui change de place
et se trouve à nouveau devant moi. Sa liane souple
me caresse à nouveau la joue, tandis que la voix de
mon guide reprend douce et presque hypnotique :

63
« La couleur, la lumière, le son, sont des vecteurs
de guérison. . . »
C'est alors que j'entends un bourdonnement, pro-
fond puis sourd qui finalement se transforme en
symphonie.
Émerveillée, j'écoute cette musique des sphères
avec plus d'attention et de détente intérieure.
Je perçois alors dans un espace qui semble dédié à
la détente, une étendue d'eau, de plages et de cas-
cades. De longs rubans d'eau sortant de rochers cou-
verts de ces plantes géantes aux lianes vertes, lais-
sent entendre une musique. . . Est-ce celle de l'eau
qui coule sur les pierres qui, elles aussi, étincellent,
parées de multiples couleurs ?
Des êtres semblables à mon guide se baignent sous
les chutes d'eau et semblent être très centrés et en
même temps très joyeux.
« Ce que tu vois est un bain sonore et ceux qui s'y
rendent sont très intériorisés pour bénéficier au
maximum de la régénération proposée par ces bains.
Les sons que tu as perçus proviennent des plantes,
des cascades et des pierres qui forment ensemble un
orchestre régénérant ou apaisant, selon les nécessi-
tés. »
Tandis que les êtres sortent du bain sonore, des
plantes gigantesques les entourent aussitôt et sem-
blent les caresser de leurs lianes souples et douces.

64
« Ces plantes leur offrent une régénération de cou-
leur et de douceur. Elles aussi font office de théra-
peutes de l'âme et des corps. »
Nous prenons place, à notre tour dans l'espace de
régénération et, tandis que la musique de la nature
m'emporte, nous nous asseyons près d'une cascade
alors que mon guide reprend la parole :
«À présent j'aimerais te parler d'une planète amie
de la planète Terre, la planète Sirius. »
SIRIUS

« Il y a un grand nombre d'êtres différents dans le


système de Sirius.
Tu as sans doute entendu parler de Sirius A, avec
des êtres humanoîdes à la peau plus sombre, et de
Sirius B avec des êtres semblables en apparence aux
Grands et Petits-Gris ainsi que d'êtres qui, tels que
moi, ont la peau légèrement bleutée.
Tes semblables les situent encore dans la 4e ou Se
dimension. Sur nos planètes, cela n'a pas de sens.
Nous pouvons, certes, nous manifester dans des
dimensions plus proches de celle de la planète Terre,
cependant cela ne signifie pas que nous appartenons
à ces dimensions.
Les habitants de Sirius, unis à d'autres peuples des
étoiles, ont aidé le peuple de Vénus, qui a pris la pla-
nète Terre sous sa protection depuis "la nuit des
temps"».
Je sens que mon guide s'amuse avec nos expres-
sions tandis qu'il continue:

67
«Aujourd'hui, dans cette période de grands boule-
versements et de grand passage, nous sommes plus
présents que jamais. Présents sur un plan très phy-
sique et très concret, mais aussi présents à différents
niveaux de l'humanité.
Les êtres de Sirius sont souvent considérés comme
des guerriers de Lumière et des spécialistes en astro-
nomie. Tels les êtres de Vénus, ils sont aussi de
grands guérisseurs.
Un système comme celui de Sirius possède de
nombreuses étoiles et par là même de multiples civi-
lisations qui impliquent des espèces très diverses ...
En conséquence, ils se présentent sous des formes
parfois humanoïdes, et parfois très différentes.
Le peuple des félins en fait partie. C'est ainsi que
l'une de leurs civilisations est venue sur la planète
Terre sous la forme de dauphins, de baleines et de
grands cétacés afin de vous aider. Ils sont avec les
Terriens depuis très longtemps, et leur objectif est de
leur apprendre à vivre le moment présent dans toute
son intensité. Pour eux c'est le seul qui existe réel-
lement. Ils sont venus offrir la possibilité aux Ter -
riens de devenir les protecteurs de la vie sur Terre.
Vous ne les trouverez ni à Shambhalla, ni dans
l 'Agartha, ou dans la Terre creuse, mais ils en sont
très proches et siègent au conseil galactique parmi
d'autres.

68
Le peuple des chats, quant à lui, est passé maître
dans la modification des ondes, qu'elles soient céré-
brales ou autres, et seront d'une aide efficace dans la
guerre des ondes qui règne sur votre planète aujour-
d'hui. »
Mon guide s'arrête un instant, sans doute pour me
laisser capter ce qu'il me révèle, puis continue :
« Les êtres de Sirius dans leur ensemble aident
notamment en cette période de trouble planétaire, à
libérer les douze brins d' ADN encore immobilisés
chez les humains.
Que les Terriens sachent que dans leur ADN sont
contenues des traces des êtres des étoiles qui ont
contribué à l'avance de la planète et à leur venue sur
Terre.»
Mon guide s'interrompt, comme mû par une
réflexion qu'il doit mesurer, tandis que je me
demande si cette réactivation ne sera pas trop puis-
sante pour les humains de notre époque.
« Ne crains rien! penses-tu que nous soyons
inconscients des conséquences de cette remise en
route?»
Son rire sonore tinte comme une musique douce et
légère. Il continue:
«Prenez soin de votre corps, écoutez-le, et parlez
à vos cellules. Elles ont une intelligence divine que
vous ne soupçonnez pas encore.

69
Vous êtes les cellules d'un grand corps et vous
communiquez ; pourquoi donc les cellules de votre
corps ne feraient-elles pas de même entre elles?
Sachez cependant que lorsque vous vous faites la
guerre, elles ne peuvent exprimer la paix et engen-
drent ce que vous nommez "maladie".
Aujourd'hui, des codes sont réactivés en chacun
des êtres de la Terre et votre multi-dimensionnalité
est proche de se réveiller. Lorsqu'elle sera à nou-
veau présente, c'est elle qui aidera la planète dans
son ascension.
Une bonne partie d'entre ceux et celles qui sont à
nouveau incarnés sur cette Terre sont venus pour
cela: réveiller leur être multidimensionnel, redécou-
vrir le pouvoir infini de l'Amour, et permettre à
leurs vibrations de s'élever en puissance.
Ainsi, il vous sera plus facile d'aider la planète à
dissoudre la matrice qui l'entoure et d'éveiller les
habitants qui en auront encore la nécessité.
Cette réactivation de vos brins d 'ADN couplée à la
mise en place de codes stellaires sont à même de
vous occasionner une sensation de douleur ou de
froid intense qu'aucun feu ne pourra réchauffer.
Des tremblements intérieurs, des endormissements,
des fatigues soudaines, peuvent être la conséquence
de cette réactivation et de ces réajustements en rap-
port avec les vibrations terrestres.

70
Que le peuple de la Terre n'en soit pas inquiet mais
qu'il prenne en compte les appels à l'aide de ses
corps physiques qui ont davantage besoin de nature,
d'eau, de lumière intérieure et de repos.
Aidez-vous à l'aide de symboles qui vous mettent
en lien avec les codes des étoiles Geu de cartes
Alliance galactique - Éditions Sois).

UTILISATION DU JEU

Les symboles contenus dans ce jeu ont été reçus


par l'auteur en contact avec les étoiles. Les paroles
qui sont proposées sont celles des êtres de la planè-
te Vénus.
Lorsque vous regardez le symbole et lisez les
paroles, fermez quelques instants les yeux afin de
vous centrer et d'entrer plus facilement en contact
avec les énergies des étoiles.
Ne cherchez pas à entendre ou à capter des mes-
sages particuliers. Ce qui viendra, même si c'est le
silence, sera bénéfique pour tous vos corps du plus
physique au plus subtil.

71
RENCONTRE AVEC LES 12

Un long cri aigu résonne juste au-dessus de moi.


De grands oiseaux, semblables aux ibis mais aux
plumes d'un vert émeraude, passent dans le ciel du
vaisseau.
Des sons me parviennent telle une musique aux
multiples accords. Parfois, cette musique ressemble
à des bruits de la nature, aménagés et amplifiés pour
rester agréables à l'oreille, parfois c'est un son, une
vibration légère et pétillante qui nous entoure.
Je suis mon guide qui avance cette fois dans un
long couloir aux vitres immenses qui donnent vue
sur l'espace.
Nous débouchons rapidement sur une structure
octogonale.
Pour entrer dans ce lieu, mon accompagnateur fait
une pause et ferme les yeux. Je fais de même, com-
me si j'en captais la nécessité. La paume grande
ouverte, il appuie sur une paroi lisse de l'octogone
tandis qu'une ouverture se crée, invisible jusque-là.

73
Nous entrons dans une vaste salle où des êtres nous
attendent. Ils sont au nombre de onze et je reconnais
certains d'entre eux rencontrés lors d'une de mes
incursions dans un conseil interplanétaire*.
La salle semble être suspendue dans l'espace. Sans
doute est-ce le blanc, arc-en-ciel irisé, qui donne
cette sensation, un blanc qui n'a rien à voir avec
celui des hôpitaux du monde terrestre. C'est une
blancheur lumineuse et transparente qui donne la
sensation de flotter entre les étoiles.
La salle est hypnotique et dégage harmonie et séré-
nité. Le siège libre est celui de mon guide ... ils sont
douze à présent et j'ai l'impression d'être une intru-
se. Les êtres ont capté mes pensées et sourient tan-
dis que les paroles de l'un d'eux résonnent en moi :
«Tu n'es pas une intruse sinon tu n'aurais pu venir
jusqu'ici, tu le sais, tu es parmi ceux et celles qui
font un pont entre les mondes.
Tu aimes le nom de journaliste de l'au-delà, alors
pense que tu peux aussi être journaliste des autres
mondes. Prends place. »
Sur ces mots prononcés avec douceur et fermeté,
je vois se dessiner un siège un peu à l'écart du cercle
des douze. C'est le mien et il me permet d'avoir une
vue d'ensemble sur ce« collège» intergalactique.

* Alliance, Ed. SOIS.

74
Au centre de cette salle, une boule de cristal aux
dimensions gigantesques flotte dans l'espace. Je la
connais bien cette sphère que j'ai vue tant de fois
dans les salles d'informations des vaisseaux.
La voix reprend :
« Celle-ci est un peu différente ... mais tu verras
par toi-même».
Pour le moment les douze semblent converser entre
eux mais je n'arrive pas à entendre leurs paroles. Ils
sourient en me regardant tandis que dans la salle se
pose peu à peu un brouillard épais.
LES DRACOS

Je me sens une nouvelle fois emportée dans un


tourbillon de brume épaisse puis, brutalement proje-
tée dans un corps humain qui n'est pas le mien et
dont je ne perçois que les mains.
Ce sont des mains fines mais je sais qu'elles appar-
tiennent à un homme, sans doute un musicien ou un
intellectuel. .. je me rassure en activant mon mental
mais l'atmosphère qui m'entoure me paraît terrible-
ment angoissante.
Nous avançons dans un couloir sombre, long et
semblable à un tunnel dont on ne perçoit pas encore
ni la fin, ni la lumière. Les murs suintent d'une sub-
stance visqueuse qui me donne envie de vomir sans
que je puisse savoir pourquoi.
En fait c'est l'homme dans lequel j'habite momen-
tanément qui a des nausées. L'odeur autour de nous
devient de plus en plus nauséabonde et j'ignore
complètement où je suis et ce que je fais en cet
endroit d'où j'aimerais m'échapper.

79
La voix de mon guide se glisse en moi :
« Prends patience petite sœur, ne crains rien et sur-
tout ne souhaite pas partir si tu veux vivre cette
expérience jusqu'au bout. »
L'homme halète, son pas est plus rapide et je sens
son inquiétude augmenter de minute en minute.
Un silence pesant nous entoure, juste interrompu
par des gémissements dont je n'arrive pas à situer
l'origine.
Le corps dans lequel je suis, est habité par une
obéissance servile, due à une terreur évidente.
Il semble que nous arrivions au but car, tout à coup,
l'homme ralentit et s'arrête devant un mur gris d'où
s'échappe toujours le même liquide visqueux. Une
fente longue et étroite, dans laquelle mon hôte intro-
duit une main hésitante, est la seule marque sur cet-
te paroi lisse et sans vie.
Un pan du mur glisse sur lui-même et je me trou-
ve brutalement face à un être impressionnant de par
sa taille et sa musculature, et à l'énergie d'une vio-
lence peu commune.
Sa tête semblable à celle d'un lézard géant me
scrute de ses yeux striés de veines rouges, aux fentes
verticales tandis que sa queue puissante balaie le sol
gris avec impatience.
Je regarde à travers mon hôte du moment les
écailles de son corps musclé afin de ne pas m'attarder

80

sur ses longues dents pointues et ses yeux jaunes,
froids et sans autre émotion que celle de la colère.
En fait, je ne peux pas décider où fixer mon regard
car il est celui du corps que j'habite et je ne dirige
plus rien.
Le reptile dégage une odeur de pourriture et j 'es-
saie de me calmer tandis que son nez, ses yeux cher-
chent et inspectent l'homme qui me sert de support.
Mes seules pensées sont :
« Il ne me voit pas ... je suis protégée ... »
D'une voix caverneuse et gutturale il apostrophe
durement l'homme :
« Où sont les enfants et ceux et celles qui vont
nous servir? »
L'homme hésite, il transpire à grosses gouttes, ses
paroles sont hachées.
« Je ne ... les ai. .. pas trouvés ...
- Tu mens! » crache le reptile tandis que d'un
revers de main il pousse l'homme contre un mur.
Je suis à présent plaquée par cette main écailleuse
sur un mur visqueux et je sens la sueur qui dégouli-
ne le long de mon dos. J'ai peur mais je ne sais pas
si c'est moi qui ai peur ou l'homme que j'habite.
Nous levons, comme mus par un automatisme, les
yeux vers le plafond et là un spectacle sinistre nous
liquéfie : de grandes cages sont suspendues dans la
pièce sans âme où nous nous trouvons, évoquant une

82
de ces salles de torture présentées parfois dans cer-
tains châteaux forts, tant l'atmosphère qui s'en déga-
ge est glacée.
Le géant à la peau écaillée et aux muscles saillants
prend l'homme par le col d'une de ses mains puis-
santes et armées de longues griffes acérées et tandis
qu'un rictus mauvais traverse son visage il lance :
«Tu les remplaceras puisque c'est ainsi. »

À présent, enfermés dans l'une des grandes cages


de la pièce, suspendus dans le vide, nous regardons
le reptile géant, qui sans un mot ni un regard, se diri-
ge pesamment vers la sortie tandis que le pan de mur
se referme derrière lui. Je suis impuissante et je ne
peux agir, juste regarder à travers les yeux de l 'hom-
me que j'habite. J'entends ses pensées, je perçois sa
peur, ses doutes et ses regrets :
«Je suis arrivé tellement bas que je préfère mourir
que de continuer à livrer des victimes à ces êtres sans
scrupule. J'avais un poste de chercheur et je suis
devenu un fournisseur de nourriture et d'organes. Je
me dégoûte, je me déteste ... »
C'est alors qu'à nouveau le pan de mur glisse sur
la paroi et qu'à notre étonnement, à la place du rep-
tile, entre un être dont le corps recouvert d'une longue
cape et la tête encapuchonnée ne laissent pratique-
ment rien voir de son corps.

83
Seule une queue longue et puissante dépasse du
vêtement et me laisse penser que cet être, bien que
plus petit, doit être de la même origine que notre
bourreau.
Il s'approche de nous et nous regarde fixement
tandis que je me demande s'il me perçoit. Sa voix
plus aigu~ et plus métallique que celle de son prédé-
cesseur essaie de prendre un ton plus amical:
« Vous ne me connaissez pas et je vois que vous
avez peur mais je vous demande de m'écouter. Je
vais vous aider, mais avant de vous libérer, je veux
que vous me compreniez.
Je fais partie de ce peuple que vous nommez les
Dracos, je suis plus précisément un Giansard et je
sais que ceux qui ont entendu parler de mon peuple
nous redoutent et nous évitent.
Je comprends les miens et pourtant, à présent je ne
peux plus les suivre.
Voilà bien longtemps, nous avons desséché notre
planète par manque d'intelligence du cœur et à pré-
sent nous sommes destinés à la mort si nous ne fai-
sons rien.
Nous avons oublié ce qu'aimer veut dire et depuis
des millénaires de votre temps nous avons choisi de
suivre l'Ombre tout en nous éloignant de la Lumière.
Notre mental est puissant, cependant toutes nos
technologies ne sont plus à même de sauver notre

84
planète. Nous sommes moins évolués que vous, bien
que plus avancés sur le plan technologique. Mais
chez nous, tout est froid et sans âme. Nous avons
pour habitude de nous nourrir de vos peurs et de vos
colères, de votre haine et de vos pleurs.
Je suis l'une des rares énergies féminines à sur-
vivre sur notre planète mourante car j'y élève les
enfants hybrides que nous avons créés avec l'aide
des vôtres.
Nous sommes des maîtres de l'abduction, aidés en
cela par nos robots, et nous implantons des œufs
dans la matrice de vos femmes pour que les êtres
hybrides ainsi créés puissent régénérer notre race.
Certains de ces enfants sont élevés dans les sous-
sols de votre monde, d'autres sont sur notre monde
en extinction. Nous les éduquons dans la tromperie
et le mensonge afin qu'ils servent les armées de
l'Ombre et ainsi puissent grossir leurs rangs. Leur
mental est plus puissant que le vôtre et la technolo-
gie n'a pas de secret pour eux. Nous les éduquons
afin que leurs émotions soient bridées, ainsi ils sem-
blent être sans âme.
Certains de ces hybrides, issus de telles manipula-
tions, sont laissés sur Terre dans le but de nous aider
à la conquérir. Ils sont séparés de leur mère porteu-
se, abusés par des pères factices et des femmes
insensibles, puis éduqués afin d'être aux postes clés

86
de votre monde. La magie est notre force et n'a pas
de secrets pour nous. Nous avons séduit vos chefs et
vos institutions, nous sommes partout, à la fois
visibles et invisibles, nous contrôlons tout. La
contrepartie en est la soi-disant éternité mais cela est
faux! Je vous le dis et répétez-le aux vôtres ... c'est
un leurre. Nous sommes spécialistes des inductions,
et sommes capables de vous faire croire ce que nous
voulons, en opérant quelques modifications de vos
ondes cérébrales.
Vous qui êtes à présent emprisonnés dans cette
cage, vous avez cru ne travailler que pour fournir de
la nourriture ou des organes de transplantation à mon
peuple moyennant honneur et argent. Là encore,
c'est un leurre. La torture et le sang des plus jeunes
permet de nous garder en vie et de nous donner une
force exceptionnelle.
Les soi-disant "grands" de votre peuple croient en
nos technologies et leur orgueil leur fait penser
qu'ils seront les "maîtres immortels des mondes
futurs". À nouveau, c'est une illusion ...
Même les animaux de votre monde sont pour nous
un laboratoire d'expérimentation pour notre survie.
Pensez-vous que les disparitions dans les trou-
peaux et les corps mutilés de vos vaches ou de vos
chevaux soient d'origine humaine ou que des loups
soient passés par là?

87
Votre naîveté, ainsi que votre manque de recher-
che, de connaissance de vos origines, sont des obs-
tacles importants dans votre évolution ... Tout se fait
avec l'accord des différents gouvernements que
nous avons enfin pu séduire ou mettre en place sur
votre planète.
Le peuple de la Terre est tellement naîf... intelli-
gent certes mais, crédule et perdu par son ego.
Nous habitons vos sous-sols qui sont nos bases et
nos laboratoires. Certains hauts responsables de la
Terre nous aident en contrepartie d'une puissance
illusoire à laquelle ils n'accéderont jamais.
Ceux et celles d'entre vous qui ont fait un pacte
avec Lucifer et ses armées sont liés pour longtemps
à l 'Ombre. Ils ont des avantages, certes: la gloire, la
richesse, le pouvoir, l'idée d'éternité, et l'illusion
d'appartenir à une caste dominante.
Ils ont cependant perdu ce que nous craignons le
plus, votre humanité.
Nous savons gérer vos guerres et votre violence,
vos révoltes et vos peurs, mais sachez que nous
sommes démunis devant l'amour, la compassion, et
ce que vous nommez solidarité. »
L'être fait une pause etje perçois davantage le bout
de son visage pointu et écailleux, tout en me deman-
dant ce qu'il attend de l'homme qui me prête invo-
lontairement son corps.

88
Sa voix continue de résonner en moi, en nous :
«Nous sommes souvent secondés par des robots
qui ressemblent aux "Gris" de votre littérature extra-
terrestre. Voilà pourquoi les mots que rapportent
certains des abductés sont souvent identiques :
"Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer."
Ces robots* sont, bien sûr, insensibles à la douleur
ou aux cris des victimes et ce sont souvent eux qui
posent les implants dans les corps et opèrent, sans
aucune considération pour les êtres qui sont allongés
devant eux. La violence règne sur notre monde en
perdition.
Nous sommes également maîtres dans l'art de
créer l'illusion, que ce soit par vision ou télépathie.
Nous avons ainsi trompé bon nombre de Terriens
que mon peuple méprise. Nous avons trompé, certes,
mais nous avons nous aussi été trompés ... trompés
par l 'Ombre. Nous avons donné notre pouvoir à
l'Ombre et, depuis la venue de Lucifer sur votre
monde, nous avons oublié ce qui s'appelle Lumière.
Nous sommes condamnés à disparaître et notre
planète sera détruite comme nous avons détruit les
autres planètes que nous avons conquises. Nous le

* Leur nom semble être XS-TYKUT. Ils sont une race syn -
thétique utilisée comme esclaves et ressemblent souvent à
des Gris.

89
savons tous et toutes même si certains d'entre nous
préfèrent l'oublier.
Vous ne pouvez me faire confiance et je le com-
prends ; cependant, je vous demande de m'écouter
et de croire en ma sincérité. Nous sommes un petit
groupe, je pourrais dire quelques-unes, car la majo-
rité d'entre nous sont féminines, à ouvrir les yeux
sur votre humanité ...
Une humanité dont nous n'avons plus même le
souvenu.
Nous savons que c'est elle qui peut nous sauver.
J'ai une fois senti un semblant d'affection pour la
première fois de mon existence et j'ai su enfin ce qui
à la fois nous manquait tellement et nous faisait tel-
lement peur.
Nous voulons vous demander asile. Nous sommes
très peu ... ne faites confiance à aucun des nôtres. Ils
sont habiles à vous séduire et à vous proposer des
tentations perverses.
Quant à notre petit groupe, et c'est pour cela que je
veux vous aider, nous voulons juste suivre l'évolu-
tion de votre monde. Nous souhaitons franchir d'au -
tres dimensions avec ceux de la Lumière, lorsqu'ils
viendront vous voir et vous le proposeront. »
Sa voix s'adoucit et m'émeut.
«Nous ne cherchons pas une planète d'accueil à
piller comme nous l'avons fait si souvent mais nous

90
vous demandons un moment de pause, un moment
de paix.»
L'être toujours encapuchonné ouvre la cage, je ne
vois pas son visage mais simplement son long
museau couvert d'écailles. Sur un signe de la main,
elle nous demande de la suivre.
L'homme n'a plus rien à perdre et consent, mais je
sens qu'il craint un piège.
« Ne craignez rien répond le Reptile, faites-moi
confiance ... que pouvez-vous faire d'autre?»
En effet je n'imagine aucune autre porte de sortie.
Nous suivons un autre couloir tout aussi sombre
que le précédent et que je n'avais pas vu. Je sens la
respiration saccadée de mon hôte.
À présent, l'être reptiloïde se met à courir et nous
courons derrière lui. Que se passe-t-il et pourquoi
devons-nous accélérer?
C'est alors que je comprends ... j'entends des pas
lourds et puissants qui sont derrière nous et se rap-
prochent, tentant de nous rattraper. La peur gagne le
corps de mon hôte et je me dis que ce n'est pas le
moment de lâcher. J'entrevois une lumière tandis
que la voix de l'être encapuchonné s'impose par
télépathie :
« Nous sommes presque arrivés. Ceux qui nous
suivent ne supportent pas la lumière du soleil et vous
serez bientôt à l'abri. Les vôtres ne vous aideront

91
pas. Ils ont trop de craintes et d'intérêts en jeu. Moi
je n'ai rien à craindre.
Vous prendrez le véhicule que vous trouverez à la
sortie. Il se conduit par la pensée et vous pourrez
ainsi vous retrouver là où vous le souhaitez.
L'homme presse le pas, il court de plus en plus vite
tandis que derrière nous, les pas lourds accélèrent
aussi.
C'est en sueur qu'il arrive jusqu'à l'étrange véhi-
cule qui nous attend, posé sur trois pieds dans une
prairie verte dont la couleur m'apaise.
Nous sommes sauvés!
L'ASSEMBLÉE GALACTIQUE

C'est à ce moment-là que j'entends la voix de mon


guide:
«Viens, viens, ne reste pas là ... rejoins-moi».
Je quitte enfin ce corps qui ne m'appartient pas et
me retrouve instantanément sur mon fauteuil, dans
la salle blanche et ronde où siègent les douze sages
de la galaxie. Je suis encore étourdie et choquée de
cette incursion dans un monde que je connais mais
que j'ai toujours soigneusement évité de côtoyer.
L'un des douze m'envoie alors un message télépa-
thique:
« L' Ombre que tu as vue est générée par l'attitude
des humains. Une partie d'entre eux a délibérément
choisi de suivre les frères et sœurs de l'Ombre par
cupidité, par orgueil et par désir d'éternité. Rien
n'est injuste et le monde terrestre n'est pas victime
de monstres insensibles.
Vous créez votre monde soit par vos choix soit par-
ce que vous suivez ceux et celles qui choisissent

93
pour vous. En un instant, vous pourriez sortir de cet-
te matrice, de ce que vous nommez cauchemar, à la
simple condition de le vouloir vraiment, un peu avec
votre tête mais essentiellement avec votre cœur et
avec les bras qui sont au bout de votre cœur. »
La voix cesse un instant tandis que je regarde l'as-
semblée.
Ils sont tous et toutes d'une grande beauté, non par
leur physique mais par ce rayonnement qui se déga-
ge de leur être.
Je reconnais un Arcturien, une Vénusienne, une
Pléiadienne, un Veganien et d'autres que je ne
connais pas. Je m'interroge cependant sur l'absence
d'habitants de la planète Mars ... Leur apparence
physique est parfois déroutante et je peux com-
prendre que l'humain puisse craindre ce qu'il ne
comprend pas mais, il est grand temps de ressentir
les énergies qui habitent les êtres et non de se fier
aux critères de beauté spécifiques à la planète Terre.
Je sais que n'importe quel extranéen est capable de
se créer un corps physique momentané et ce, que ce
soit les frères et sœurs de l'Ombre ou ceux et celles
de la Lumière.
« La beauté du diable » est une expression tout à
fait appropriée.
Sans doute est-ce pour retrouver cette beauté qui
passe les âges et les époques, sans flétrir, que certains

94
des humains sombrent dans l'oubli de leur véritable
divinité.
Mon guide, assis parmi ce collège, me regarde en
souriant tandis qu'un être à la tête féline, au crâne
allongé, sans cheveux, une pierre étincelante de
beauté au milieu du front, s'adresse à moi.
Il est grand, très grand et son allure est martiale,
mais sa voix d'une grande douceur:
«Je suis du peuple d'Urmah et de la constellation
d'Orion. Je sais que tu te méfies de cette constella-
tion et de ses habitants mais toutes les espèces
d'Orion ne sont pas négatives et guerrières.
Petite sœur, j'ai entendu ta question à propos de
nos frères et sœurs de Mars. Sache que cette planè-
te-sœur a été en partie envahie par les armées de
l'Ombre. Nous n'avons pu l'en empêcher et cela
explique le pourquoi des bases édifiées sur son sol.
Des esclaves terriens y sont régulièrement envoyés
et travaillent à la construction de bâtiments en vue
d'une éventuelle désertification provisoire de la
Terre. Une partie de ces esclaves travaillent pour les
Dracos dans des mines à la richesse inégalée.
Sache simplement que tout ceci cessera quand vos
cœurs retrouveront leur divinité. »
Je suis atterrée etje me souviens d'un lointain pas-
sé où cette planète avait encore des liens avec la pla-
nète Vénus.

95
« L'amour du pouvoir de certains des habitants de
Mars a ouvert la porte à cette invasion. Les êtres que
tu as connus n'ont pu éviter la destruction partielle
de leur planète. Ils ont été infiltrés par les envahis-
seurs bien qu'ils soient les meilleurs stratèges de la
galaxie. C'est d'ailleurs le cadeau qu'ils ont offert à
la planète Terre.
Chacun des peuples représentés ici, dans cette
assemblée, œuvre pour la Terre et ses habitants.
Tu ne vois ici que douze d'entre nous mais ce col-
lège se réunit parfois avec une trentaine d'êtres
galactiques, tous de différentes étoiles mais tous
unis pour cette période de transition que vous tra-
versez.
Chacun, chacune de nous a une spécificité, que ce
soit au niveau de la matière terrestre, pour participer
à l'avance de vos sciences, de votre art, pour l'élé-
vation des vibrations humaines, ou encore pour
mettre à jour la véritable histoire de la planète ...
Cependant, tous et toutes ne seront jamais ni vos
dieux ni vos maîtres. Vous avez succombé tant de
fois au mirage de faux dieux et déesses ! Les dieux
et les déesses de la Grèce et de la Rome antique en
sont l'exemple le plus évident. Ils ont perverti vos
âmes et vos cœurs à des fins de pouvoir.
Eux aussi se sont appliqués à séduire les humains
de la Terre.

96
Ce que nous vous demandons ce n'est ni votre sou-
mission à des règles, ni votre dévotion mais simple-
ment votre participation afin de faire table rase de
tout ce qui ne vient pas de votre cœur. »
Je me risque à interrompre le silence qui suit ces
paroles:
« Je le sais en effet et je l'ai dit tant de fois mais
beaucoup aimeraient savoir comment participer? »
La voix du félin cesse tandis que mon guide se
lève et se dirige vers moi.
En douceur il me pose une main sur l'épaule avec
ces mots:
« Viens ! nous allons ensemble visiter un monde
qui réveillera la mémoire des Terriens. Ceux et
celles que j'appelle "Terriens" doivent retrouver les
graines d'étoile qui sont en eux et qui ne demandent
qu'à grandir.
La Terre est Amour, uniquement Amour et c'est
pour cette simple raison qu'elle est encore au bas de
l'échelle. Tel un grand être d 'Amour, elle a attendu
le réveil de l'humanité qu'elle a accepté d'accueillir
en son sein. Aujourd'hui, elle vous propose de la
suivre dans ce passage vers d'autres dimensions.
Nous ne pouvons assurer que le passage se dérou-
lera au mieux. Cela dépend réellement et tu le sais,
du réveil de chacun des habitants de la Terre. Les
scénarios peuvent être très différents et le futur n'est

97
jamais inscrit d'une manière indélébile. Il y aura
cependant et comme à chaque fin de cycle des réa-
justements. La planète, comme tout corps vivant, se
nettoie et se secoue afin d'expulser les scories
inutiles et usées qui encombrent encore ses grands
axes de circulation.
Les volcans se réactiveront, les mers et les terres
de cette planète bleue n'auront pas toujours la même
position et certaines terres disparaîtront tandis que
d'autres surgiront. Ainsi, les continents disparus
réapparaîtront et feront taire ceux qui limitent l'his-
toire de ce monde à la civilisation actuelle. Des
disques contenant l'histoire de l'humanité seront à
nouveau lisibles.
Si l'atmosphère terrestre devient invivable pour les
formes de vie sur Terre, si la planète demande un
temps de repos pour se régénérer des guerres entre
les mondes et pour reconstruire la vie, dis bien aux
humains de ne pas s'inquiéter. Des solutions leur
seront proposées.
Qu'ils se préoccupent avant toute chose, de ne pas
tomber dans les pièges tendus par nos sœurs et frères
de l 'Ombre: la séparation, la division, le jugement,
le non-amour de soi et de l'autre, la haine, l'amour
du gain et de la gloire au détriment de la Vie.
Que les humains de la planète Terre se demandent:
suis-je capable de tout perdre? Si je vois tout ce qui

98
fait ma structure s'écrouler, suis-je en mesure de
continuer à vivre et à aimer?
Les plus jeunes d'entre vous semblent accrochés
au prétendu bien-être et aux habitudes de l'ancien
monde mais, soyez sans inquiétude, ils seront aussi
les plus aptes à s'adapter lorsque le moment sera
venu.
L'ancien sera irrémédiablement détruit! Le pour-
rissement est nécessaire car rien ne peut être recons-
truit sur des bases instables et effritées. Le monde
que vous connaissez est aujourd'hui l'œuvre des fils
et filles de Bélial et ne peut cohabiter avec la Lu-
mière. Bien des civilisations ont été entièrement
détruites pour cela et certaines n'ont laissé aucune
trace.
Avez-vous encore des restes physiques de l'apogée
de la civilisation noire? Non, car tout disparaît
lorsque cela n'est plus utile et devient nuisible à la
Vie.
Il ne s'agit aucunement de punition car les civili-
sations lorsqu'elles sont en période de décadence
savent très bien comment s 'autodétruire ...
Les étoiles n'ont pas toujours eu la même place, et
le sens de rotation de la planète Terre ne fut pas tou-
jours identique à ce que tu connais aujourd'hui. La
planète bleue est un enjeu et les guerres des mondes
y sont encore très présentes.

99
Nombreux sont les êtres qui veulent s'en emparer
et les Dracos sont loin d'être les seuls, même si leur
groupe est le plus nombreux sur la planète Terre.
Aucun des mondes engloutis n'a été détruit en une
seule fois. Il en sera de même pour cette période de
grand passage et de nombreux signes vous seront
donnés et vous ont déjà été donnés comme des aver-
tissements précurseurs de la fin d'un monde.
N'oubliez jamais que la fin d'un monde est aussi
la naissance d'un nouveau monde plus adapté à
l'avance de ses habitants. Construisez sans relâche
le monde que vous voulez voir, même s'il a peu de
chances de ressembler à celui qui vous attend.
Les principes d'amour, de connaissance et de jus-
tice sont éternels et passeront les époques et les des-
tructions du temps. »
LE CADEAU DE L'OMBRE

Sur ces derniers mots, la salle ronde s'efface, tan-


dis que je me sens emportée par une spirale qui
m'entoure et me dépose sur une surface dure com-
me la pierre.
Je suis allongée et je sens cette pierre sous moi qui
vibre intensément.
Elle est vivante et contrairement au monde miné-
ral de la planète Terre, sa respiration, la circulation
de son énergie sont parfaitement palpables.
Je me redresse et regarde cette surface lisse qui
s'étend sur plusieurs mètres. Elle miroite d'un bleu
intense, veiné de fines dorures tel un lapis-lazuli
gigantesque.
« Cette pierre de régénération va apaiser ton âme
de tout ce que tu as vécu ces derniers temps. »
La voix de mon guide est joyeuse et douce. Elle
aussi me régénère.
Je reste encore quelques instants en contact avec la
Pierre. Je me sens calme et comme nettoyée de toute

101
cette noirceur rencontrée il y a peu. Je sens une éner-
gie de lumière qui circule en moi et me lave ...
«À présent viens et suis-moi! »
Ce n'est pas un ordre mais une proposition ferme
à laquelle j'ai complètement envie de répondre Oui.
Dans ce monde que je redécouvre et où la lumière
est multiple, ressemblant à une aurore boréale, je
marche sur un tapis de fleurs champêtres qui ploient
sous mes pas et se redressent après mon passage,
avec facilité.
Je ne laisse ainsi aucune trace et à la suite de mon
guide, je me dirige vers des coupoles translucides et
des arcades d'une matière inconnue sur Terre.
La beauté du lieu, l'harmonie qui se dégage des
formes aériennes, me font penser au royaume des
ondins et des ondines mais ce pourrait être aussi le
monde des elfes et des fées.
« Tu as vu juste, nous leur avons donné l'amour de
nos structures et leur don pour l'harmonie a fait le
reste.
Si je ne t'ai pas parlé des autres règnes, qu'ils soient
végétal, animal ou minéral, si je n'ai pas évoqué le
peuple animal et le peuple de la nature c'est simple-
ment parce que leurs guides sont très souvent en
rapport avec nous.
Aucun d'entre eux ne craint la fin d'une civilisa-
tion. Ils continuent tous et toutes à œuvrer pour le

102
divin. Ce ne sont pas tous des sages, loin de là, mais
ils ont de grandes connaissances que les forces de
l'ombre cherchent à détruire.
Les frères et sœurs de l'anti-Shambhalla craignent
que l'unité et la collaboration avec les différents
règnes et les différents mondes ne vous ouvrent les
portes de l'infini, de la liberté et de l'amour. Voilà
pourquoi ils essaient, par tous les moyens, de détrui-
re ces règnes qui vous aident presque malgré vous.
Là encore, n'en faites pas des dieux mais des colla-
borateurs car ils le sont réellement. »
Mon guide au crâne allongé arrive à présent près
d'une des bulles de matière translucide.
« La planète sur laquelle nous sommes a servi de
modèle pour la planète Terre. Dis bien au peuple de
la Terre qu'il voyage régulièrement pendant son
sommeil et visite nombre des planètes amies pour en
rapporter l'essence et parfois des concepts inédits.
La "réalité" que les Terriens vivent sur la planète
Terre n'en est pas une ou en est simplement une,
parmi tant d'autres.
Tout est possible si vous le rendez possible ... »
Nous nous approchons d'un des bâtiments en for-
me de sphère lorsque mon guide effleure de la main
l'une des parois lisses de la structure.
À première vue, j'ai l'impression que cette sphère
n'est que d'une centaine de mètres carrés, aussi

103
quelle n'est pas ma surprise lorsqu'une ouverture
ronde, elle aussi, nous offre un passage vers un espa-
ce surprenant.
Je pénètre à la suite de l'être à la peau bleutée dans
un univers fantastique. Les limites de la sphère se
sont effacées et devant mes yeux s'étend une cité
d'or et de lumière. Des bâtiments s'élèvent vers le
ciel, en parfaite harmonie avec les bulles rondes qui
sont là, en apparence, simplement posées comme
des bulles de savon. Des ponts légers et aériens per-
mettent la circulation des véhicules et des piétons
qui pourtant, semblent ne pas toucher le sol. Un ciel
orangé où deux « lunes » semblent cohabiter, appor-
te une atmosphère paisible à l'ensemble.
Je ressens de la légèreté et de la joie.
Tous les bâtiments me semblent irisés et habités de
scintillantes couleurs.
« Ils sont faits de lumière et de conscience. Leurs
constructeurs sont des sages de ce monde et bâtis-
sent par la pensée afin que chacune de ces construc-
tions porte en elle l'Amour.
Ce sont des choses qui paraîtront évidentes dans
quelque temps pour les Terriens ... lorsqu'ils seront
à nouveau en contact avec leur lumière.
Viens, approchons-nous. »
Sur ces mots, mon guide avance vers l'une des
structures qui élève une longue tour vers le ciel, aux

104
nuances du plus beau des couchers de soleil. Nous
nous approchons et j'approche la main de ce qui me
semble être une des façades.
Je ne peux m'empêcher d'avoir un léger sursaut en
arrière lorsque ma main est happée et traverse la
matière.
J'entends la voix teintée d'un rire léger:
« Il s'agit de lumière ... Ne trouves-tu pas logique
qu'elle soit fluide et que tu puisses traverser ses
atomes?
- En effet, mais j'ai sans doute une question stupi-
de : comment faire alors pour s'appuyer sur les murs
ou monter les escaliers ou simplement s'asseoir.
- N'oublie pas que la matière des corps des habi-
tants de cette planète est différente de celle de tes
corps subtils ... je vais t'aider! »
Sur ces mots, mon guide pose sa main largement
ouverte au milieu de ma poitrine, à l'endroit du cha-
kra du cœur tandis que je sens une étrange vibration
me parcourir.
Une sensation curieuse m'habite, je me sens plus
fluide, plus légère. Je regarde par réflexe ma main et
c'est alors que, devant mes yeux étonnés, elle s 'es-
tompe pour laisser place à un ballet lumineux, aux
nuances arc-en-ciel et rempli de vie. Je vois les
atomes du corps subtil de ma main, danser et peu à
peu recréer sa forme initiale.

105
Je sais que la modification de mes corps subtils
vient de s'accomplir et que le monde où je me trou-
ve gardera à présent sa densité.
Je ne suis pas physicienne et je ne peux parler ici
que de ce que je vis, sans pouvoir donner d'explica-
tions scientifiques. Je sais simplement que dans
d'autres dimensions, nos corps physiques ne peu-
vent supporter le changement dû à la densité et à
l'atmosphère des lieux s'il n'y a pas d'intervention
sur les atomes qui nous constituent. Une modifica-
tion est nécessaire même pour nos corps subtils.
Notre monde est un monde illusoire, et nous vivons
dans cette illusion car nous l'avons accepté et peut-
être même voulu. Qui nous empêche alors de décréer
ce monde et, d'en recréer un à notre image? Qui?
En dehors de nous ?
Tout est illusion au regard de notre Soi le plus pro-
fond. Alors pourquoi nous déchirons-nous, nous bat-
tons-nous, empoisonnons-nous notre vie, la vie des
autres avec des considérations inutiles, frustrantes,
blessantes?
Nous croyons avoir la science, nous sommes per-
suadés d'être les meilleurs et pourquoi pas, d'être le
centre du monde et des mondes ... quel leurre !
Combien de temps tiendrons-nous ces propos, ces
guerres, ces conflits pour du Rien, dont nous ne
sommes pas même les propriétaires?

106
« Certaines âtnes sont sur Terre pour démonter ce
mécanisme. Ce sont nos "troupes au sol" comme le
diraient les corps militaires de la Terre. »
Mon guide rit d'un rire communicatif qui aussitôt
coupe court à mes interrogations et m'apaise:
« Sois sans inquiétude, tu fais sur Terre ce que tu
es venue faire et d'autres le font aussi. Certains se
sont perdus en chemin, peu importe, ils ont eu le
courage de venir en sachant que le risque était bien
présent.
La densité de la planète Terre et l'oubli de vos ori-
gines alourdissent considérablement les tâches de
chacun et de chacune.
Ne jugez rien, vous n'avez aucune idée de qui sert
qui, et comment.
Si je te dis cela, c'est parce que la confusion règne
en maître sur Terre et cela est voulu par ceux et
celles qui suivent l'Ombre. Ils jouent sur la sépara-
tion, la peur, la culpabilité ...
Remerciez-les cependant car ils sont vos maîtres.
C'est aussi pour cela que la Grande Lumière ou le
Divin a permis leur installation sur Terre. Non parce
qu'ils sont plus puissants que vous, mais parce que,
par eux, les humains se testent quotidiennement. Ils
tendent des pièges, vous offrent des récompenses ou
des punitions parce qu'ils n'ont aucune considéra-
tion pour vous.

107
À travers ce qu'ils insufflent, il vous est demandé
de faire des choix, d'exercer votre discernement et
de ne pas tomber dans le piège tentant de la haine.
Si vous voulez faire une révolution, faites-la sans
colère et sans haine. Votre révolution intérieure est
votre meilleure assurance de changement. Les vibra-
tions terrestres s'élèveront au fur et à mesure de
votre éveil. Le reste tombera de lui-même sans que
vous ayez besoin de vous en occuper, soyez-en per-
suadés.
N'acceptez jamais l'inacceptable.
Vous êtes au moment de la transformation de votre
plomb intérieur en or et cela ne peut se faire qu'à
travers le processus alchimique de destruction pour
la reconstruction. Vous renaîtrez à vous-mêmes et
vous saurez alors que ce que vous haïssez aujour-
d'hui vous a aidé considérablement.
Il n'est pas ici question d'honorer ces forces de
l 'Ombre, ni même de les aimer au sens humain du
terme mais de les considérer comme un tremplin,
une épreuve qui peut soit vous être fatale, soit vous
permettre d'accéder enfin à d'autres dimensions.
Dis bien au peuple de la Terre qu'il perdra beau-
coup, peut-être tout, hormis ce qui fait sa véritable
grandeur. Qu'il cultive les pensées et les actes qui
élèvent, qu'il retrouve les valeurs de solidarité et
d'entraide, qu'il répande la tendresse et la joie ...

108
C'est ce qui l'aidera à passer à travers ces épreuves.
Qu'il accepte enfin que le monde ne soit plus à
l'image de ce qu'il a connu et que ce même monde
tombe en miettes. Rien, je te le dis ne sera plus
pareil ... Peut-être pour certains d'entre les humains
s'agira-t-il d'un deuil mais, sans destruction, le nou-
veau ne pourra pas naître.
Pensez à la danse de Shiva qui détruit l'ancien
pour construire le nouveau.
Viens! »
LA PLANÈTE DES« LONGS COUS»

À nouveau, mon guide m'entraîne à sa suite dans


un dédale de ruelles où volent un peu au-dessus du
sol des véhicules qui servent visiblement de voi-
tures. Ce spectacle ne m'est pas inconnu, que ce soit
sur d'autres planètes et même sur Terre lors de
l'apogée du continent Atlante.
Nous marchons à présent dans une rue bordée de
bulles qui servent sans doute de logements.
Des êtres glissent sur le sol et passent en douceur
soit devant soit à côté de nous. Ils sont le plus sou-
vent par deux ou trois, guère plus mais étrangement,
ils sont côte à côte mais, ne se touchent pas, ne se
regardent pas et leurs voix égrènent de petits sons
semblables au pépiement des oiseaux.
J'observe avec attention ce peuple aux longs mem-
bres minces, sans être maigres, qui ne marchent pas
bien qu'ils aient de larges pieds, mais semblent glis-
ser sur le sol de ces ruelles. En dehors de leur phy-
sique étrange, émane d'eux une paix indicible.

111
Ils sont grands, environ deux mètres de haut et leur
physique humanoïde au visage émacié surprend par
la couleur d'un bleu-vert pâle. L'allure et le visage
de ces êtres me font instantanément penser aux bi-
ches du monde terrestre : un visage long et doux, de
grands yeux aux couleurs changeantes. L'excrois-
sance qu'ils portent au sommet de la tête, semblable
à une crête, rend l'ensemble très harmonieux.
Je ne parviens pas à détecter qui est masculin, qui
est féminin, peut-être sont-ils simplement andro-
gynes.
Je ne comprends pas non plus leur langage mais
comme ce n'est pas à moi qu'ils s'adressent, sans
doute cela est-il normal.
« Tu as bien conclu, affirme mon guide, ce peuple
est un peuple de chercheurs et de scientifiques. Ils
ne sont en rien des guerriers et leur volonté est de
créer afin d'améliorer la vie sur toutes les planètes
de la galaxie. Une partie d'entre eux collabore déjà
avec des chercheurs de la planète Terre, souvent en
secret et dans des bases souterraines qui n'ont rien
en commun avec les couloirs sombres et sous la ter-
re que tu as parcourus lors de ta rencontre avec les
Reptiliens.
Mon guide fait une pause avant de reprendre :
« Croyez-vous sincèrement qu'il soit logique que
vous utilisiez des énergies fossiles comme cela se

112
passe encore sur Terre? Croyez-vous encore que la
maladie soit normale sur votre planète? Pensez-
vous que la Terre ne peut nourrir sa population et
que l'abondance en est absente?
Est-il normal de détruire et d'affamer des peuples,
qu'ils soient d'origine humaine, animale ou végéta-
le ou encore minérale pour vivre décemment?
Croyez-vous encore qu'il soit utile de polluer, de
détruire, de réduire à l'esclavage des populations
entières au service de votre survie? L'Ombre a mur-
muré dans les moindres recoins de votre être que
cela était indispensable ...
Êtes-vous donc étonnés que certains des habitants
des planètes de la galaxie aient si peu de considéra-
tion à votre égard? L'humanité ne peut continuer
son fonctionnement binaire : les autres et vous !
Ce fonctionnement donné par l'Ombre ne peut
perdurer au risque qu'une maladie gangrène votre
monde jusqu'à sa destruction.
Viens! »
C'est la deuxième fois que mon guide prononce ce
mot et je sens que le moment est venu de dévoiler
certains pans de l'humanité.
Je suis là pour quelques instants dans un espace
sans temps, dans un temps sans espace.
Il me vient tout à coup des mots chuchotés dans
l'intérieur de mon être :

114
« Penser différemment voilà l'issue, le secret de
votre libération. Le temps est venu. Ne tardez plus. »
Qui chuchote? je ne sais pas.
Je sens juste que la voix est bienveillante. Elle
poursuit:
« Le changement planétaire ne viendra pas de votre
intellect qui proposera des réformes et cherchera à
vous convaincre.
Le mental inférieur doit devenir votre serviteur et
non votre maître tel qu'il l'est aujourd'hui, il doit se
dépouiller, afin que vous puissiez enfin accéder au
mental supérieur ou mental-lumière.
Nous ne pouvons vous aider que jusqu'à un certain
point. La maladie qui recouvre votre monde a été
générée par l'humanité. C'est donc à elle de trouver
la manière de s'auto-guérir. »
La voix a cessé. Je sais à présent qu'elle vient de
l'un de ces êtres longilignes.
Avec mon guide, nous continuons à suivre une
ruelle identique à la précédente. Je ne connais pas
notre destination mais cette fois je regarde mieux
autour de moi.
La voie que nous parcourons est bordée d'arbustes
au feuillage doré. Rien à voir avec notre automne ni
avec celui si coloré du Québec. Ce sont des feuilles
larges et fines d'une couleur semblable à l'or alchi-
mique, vibrant, vivant, étincelant.

115
Des bulles sont posées çà et là très harmonieuse-
ment.
« Ce sont des habitations » me précise mon guide.
Elles sont grandes mais leur apparence de légèreté
donne l'impression qu'elles sont prêtes à s'envoler
comme des bulles de savon.
« En effet, elles peuvent se déplacer avec facilité
lorsqu'un changement de lieu est nécessaire ou sim-
plement souhaité. »
L'être bleu répond à mes questions non formulées
et j'aime ça.
Nous continuons à marcher ou plus précisément à
glisser nous aussi, sur la surface lisse et d'une radian-
ce colorée de la ruelle que nous avons empruntée.
Des êtres semblables à ceux et à celles que nous
avons croisés précédemment, portent des vêtements
longs, de couleurs moirées. Ils sont d'une matière
qui ressemble au velours et avec de longues et larges
manches. Je pourrais les décrire comme des robes
parfois surmontées de capes au col droit.
Je regarde avec attention le visage de ces êtres
étranges.
Leur cou est long, flexible et capable de tourner
dans toutes les directions. Leur peau semble recou-
verte d'une fine pellicule douce qui n'est pas une
peau mais ressemble davantage à des poils très fins.
Leurs mains qui dépassent des longues manches sont

116
elles aussi très fines, souples et très mobiles. Seuls
leurs pieds sont étranges, larges, grands et plats.
Tout à mon inspection, je n'ai pas vu l'un des êtres
s'approcher de nous etje sursaute lorsque je sens sa
main aux longs doigts se poser sur mon épaule. Juste
un effleurement rien de plus ...
« Viens avec moi, je voudrais te montrer la planè-
te Terre sous un autre aspect et te décrire un peu plus
notre peuple. »
Mon guide sourit et me fait signe de suivre cet être
dont émane une telle paix et qui m'inspire tant de
confiance.
Il glisse avec rapidité et j'essaie de le suivre alors
que nous nous dirigeons vers un grand bâtiment. Un
octogone de grande dimension est là face à moi,
semblant posé sans fondations, comme une bulle de
savon. Un escalier tel un clavier de piano nous invi-
te à monter jusqu'à la porte d'entrée de la structure.
À la suite de l'être longiligne, j'en franchis les
marches tandis qu'à chacun de mes pas résonne une
note qui apporte une onde joyeuse et me remplit de
légèreté.
Je pénètre à la suite de mon nouveau guide sous
une porte en ogive qui ouvre sur un espace intersi-
déral.
Je me sens tout à coup projetée dans un ciel au
milieu d'étoiles et de planètes. Je regarde l'être qui

117
me guide. Il ne se départit pas de sa sérénité et don-
ne l'impression que rien ne bouge en lui mais, peut-
être est-ce juste une impression?
Dans l'espace, près de moi, il s'assoit en lotus, me
proposant de faire de même. Intriguée, je m'assois
dans l'espace au milieu des étoiles. Curieuse sensa-
tion de s'asseoir dans le Rien ou dans le Tout.
Les vêtements de mon hôte - ou plutôt sa robe -
est d'un rouge bordeaux aux nuances nacrées.
Il médite et je fais de même.
Le silence qui nous entoure n'en est pas un ... j'en-
tends le chant des étoiles et ma conscience me don-
ne la sensation de s'élargir à l'infini.
«Nous sommes dans une structure dont la forme a
pour fonction d'apaiser le mental afin de concrétiser
ce que l'énergie du cœur propose. »
J'entends la voix chantante de l'être et je suis dans
un état de presque béatitude.
Le décor s'est modifié sans même que j'en sois
consciente. Nous sommes à présent dans l'octogone,
assis sur des coussins qui prennent la forme de nos
corps dans un espace où le sol de cristal transparent
nous donne la sensation de flotter.
Toujours assis en lotus, l'être continue, les mains
posées sur les genoux:
« Tu as la sensation que rien ne me touche mais ce
n'est pas le cas. Je vais te parler un peu de mon peu -

118
pie. . . Tu as dû remarquer, lorsque tu te promenais
dans nos rues que nous ne nous regardons pas et que
nous ne nous touchons pas et cela, je le sais, t'a paru
étrange.
En effet, nous avons peu de démonstrations phy-
siques, car nos échanges sont sur d'autres plans de
nos êtres. Nous nous aimons mais nous n'avons pas
de gestuelle pour le dire, ni de mots. Les énergies
que nous émettons sont bien présentes et parlent
d'elles-mêmes.
Les regards peuvent nous déranger et c'est pour-
quoi nous ne nous regardons que très rarement dans
les yeux.
Nous sommes des chercheurs, des scientifiques,
ton guide te l'a dit et cela est juste. Nous avons des
maisons mobiles, qui se déplacent tels vos avions,
en moins archaîques, mais nous ne sommes attachés
ni à un lieu ni à une structure. Nous allons là où cela
est nécessaire, que ce soit pour nous, notre peuple,
notre planète.
Nous n'avons pas de vie de couple telle que vous
la connaissez sur la planète Terre, bien que nous
ayons nos préférences. Nous n'avons aucune néces-
sité d'être en couple pour procréer car chacun de
nous peut donner la vie lorsque cela doit être. »
Mon guide s'arrête et, dans le silence qui suit, je
me risque à poser une question :

119
« Vous faites seuls des enfants, et l'Amour dans
tout ça? Il semble que ce soit le devoir qui vous diri-
ge?»
L'être penche son long cou vers moi et ses yeux
me sourient. Je sais qu'il fait un effort pour me
regarder:
« Oui nous pouvons créer la vie sans partenaire
mais cela n'est pas une question d'amour, comme
vous l'entendez sur Terre.
L'Amour est partout et dans tout, dans toutes nos
inventions, dans toutes nos recherches, dans toutes
nos relations, dans tous nos gestes. Les humains
croient bien souvent aimer mais ils n'en sont qu'aux
balbutiements de l'amour.
Cela ne signifie pas qu'il leur faille devenir com-
me nous, ni aimer ou vivre comme nous le faisons.
Notre façon d'aimer vous est totalement étrangère.
Les humains sont plus proches de nos frères et
sœurs de la planète Venus ... la planète de l'Amour
et de l'élévation spirituelle. »
Je ressens dans ces derniers mots une immense
tendresse tandis qu'il continue:
« Nous respectons toutes les façons de vivre et
d'aimer de nos frères et sœurs de la galaxie. Lorsque
nous les rencontrons, la joie nous habite.
La joie est une enfant de l'Amour ... Si je tenais à
te parler de notre mode de vie c'est parce que nos

120
envoyés ont parfois beaucoup de difficultés à venir
puis à rester parmi les humains. »
Une brise douce et légère accompagnée d'un par-
fum subtil de mimosa remplit tout à coup l'espace.
Il semble ne venir de nulle part ou de partout.
« Vous avez des envoyés incarnés sur Terre?
- Bien sûr, toutes les planètes qui soutiennent la
Terre dans ce passage ont des envoyés sur Terre. La
difficulté est que votre humanité considère que ce
qui n'est pas dans les normes qu'elle a créées pour
une époque, est une maladie, une erreur ou encore
une aberration. »
Je suis étonnée et cherche vraiment à comprendre
ce que veut me dire l'être au long cou.
Attentif à mon attitude, il reprend :
« Je vais être plus précis et te donner un exemple.
Certains des nôtres ont pour but de s'incarner, afin
d'aider la Terre et ses habitants. Leur rôle est de
montrer que d'autres capacités sont possibles afin que
des portes s'ouvrent, pour libérer l'énorme potentiel
humain qui stagne au fond de chacun.
Plus ils approchent du moment de leur naissance et
plus ils se sentent prisonniers de la chair et du mon-
de terrestre qui sera le leur pour un temps.
Parfois la peur qui entoure la Terre les envahit et
c'est à reculons qu'ils voient venir le moment de
leur naissance.

121
Ils vont naître avec des particularités et bien sou-
vent seront considérés comme des êtres à part et
inadaptés. On pense que ceux et celles qui présen-
tent des particularités ont une anomalie plutôt que
de penser qu'ils sont simplement différents.
Sur la planète Terre on les nomme « autistes Asper-
ger» et on pense qu'ils ont un handicap. On cherche
à les faire rentrer dans des cadres alors que leur
fonction est de faire sortir les humains des cadres
imposés par l'Ombre.
On veut les soigner pour une maladie qui n'existe
pas et on les place dans des institutions. . . Devant
l'incompréhension qui les entoure ils se réfugient
dans nos mondes et deviennent peu présents à la
Terre.
Nous les aidons, bien sûr et les conseillons.
Ainsi, ils peuvent garder certaines capacités qui
appartiennent à notre civilisation. Pour aimer, ils
n'ont pas besoin de toucher ni de regarder ceux et
celles qui les entourent.
Ils ont des capacités hors normes que les Terriens
ne comprennent pas.
Je ne dis pas que tous les autistes sont nos envoyés,
loin de là, mais dis bien à l'humanité terrestre que
certains d'entre eux sont tellement différents de votre
monde, qu'il leur est très difficile d'être compris et
que leur souffrance est grande.

122
Il faut parfois savoir changer de regard, poser un
regard neuf sur "ce" et sur "ceux" qui nous entou-
rent afin que la communication puisse devenir un
tremplin.
N'oublie pas, petite sœur, qu'une fraction des habi-
tants de la Terre sont menés par ceux et celles des
étoiles sombres. Leur objectif est de limiter les hu-
mains, de réduire leurs capacités à ce qui sera utile,
afin qu'ils soient au service de quelques-uns, de leur
faire douter d'eux-mêmes jusqu'à ce qu'ils donnent
leur pouvoir à ceux qui les emprisonnent.
Pour cela il faut des normes étroites qui enferment
et limitent sur tous les plans de l'être. Certains des
nôtres sont venus bousculer ces normes. Les plus
adaptés font la démonstration de capacités qui sem-
blent hors normes pour les Terriens. »
L'Être s'est à nouveau arrêté et, je le remercie pour
cette pause.
Le jugement, voilà un écueil important des civili-
sations de la Terre qui veulent imposer leurs lois,
leurs principes, leurs règles comme des vérités iné-
luctables.
Je respire un air de liberté tandis que mon guide
continue:
« Nous sommes venus aider les Terriens depuis
bien plus de temps que la civilisation actuelle ne
peut l'imaginer. Nous ne connaissons pas la guerre

123
et nous ne participons à aucun conflit. Nous sommes
là depuis la venue des humanoïdes sur la planète
Terre.
Nous avons accompagné les généticiens, nous
sommes intervenus à chaque période des grandes
civilisations de la Terre, nous avons collaboré avec
le peuple de Vénus qui a pris en charge cette planè-
te et surtout ses habitants, dans son évolution. Nous
proposons notre aide dans cette étape essentielle de
son évolution vers la Lumière.
Nous avons apporté des technologies dans les
laboratoires secrets de la Terre. Bien sûr nous
n'étions pas les seuls!
Chaque planète de la galaxie a envoyé ses repré-
sentants. Les uns pour l'avance technologique, les
autres pour la maturation psychologique, d'autres
encore pour l'avance spirituelle des humains et aus-
si pour l'éclatement des anciennes structures et
l'élaboration de nouvelles façons de penser.
Ce moment est à nouveau d'une importance extrê-
me pour la planète Terre et ses habitants, tu le sais.
Les forces de l 'Ombre veulent transformer les
humains en surhumains et ceux et celles qui sont
tentés par l'expérience ne savent pas combien il leur
sera difficile de faire marche arrière.
Cette promesse du « trans-humanisme », comme
vous le nommez, est un leurre, la plus pernicieuse

124
des tromperies. Ne tombez pas dans le piège qui
vous est tendu !
Ceux et celles qui sont à son origine connaissent
vos faiblesses et les utilisent contre ce qu'il y a de
plus précieux en vous : votre liberté, votre âme,
votre conscience.
Il ne s'agit pas d'augmenter un quelconque poten-
tiel humain mais de le cloisonner dans des limites
impensables à nos yeux.
La technologie n'a rien à voir dans cette proposi-
tion qui tue peu à peu les capacités embryonnaires
des humains. Ce que vous obtiendrez mécanique-
ment par l'intermédiaire des implants et d'autres
technologies paralysera vos propres compétences.
Vous avez en vous tous les pouvoirs dont vous
rêvez ... mais la léthargie qui règne sur Terre est tel-
le que son humanité ne voit pas le rêve ou plutôt le
cauchemar dans lequel elle avance.
Les hommes et les femmes de la Terre rêvent d'un
autre monde mais beaucoup trop attendent encore
une intervention extérieure.
L'endormissement du peuple de la Terre est à la
mesure de la pesanteur de la matrice qui l'entoure.
Aujourd'hui pourtant, un réveil est en route et
vous avez su créer des brèches qui deviennent des
ponts de lumière entre les mondes. Soyez fiers de
cela, car nous savons combien vos ailes ont été

125
engluées dans le goudron du mental et de l'ego.
Chaque invention n'est en soi ni bénéfique ni malé-
fique, tout dépend des mains qui la dirigent. Les
frères et sœurs des étoiles sombres ont réduit des
planètes entières en esclavage et se servent des
richesses de ces planètes à des fins de survie.
Leurs conquêtes sont infinies car la survie de leur
race en voie d'extinction en dépend. Ils trompent
ceux et celles qu'ils approchent et sont trompés par
l 'Ombre qui est devenue leur maître. Les plus puis-
sants parmi eux envoient des émissaires pour con-
clure des contrats avec les dirigeants de la Terre. Ils
promettent la puissance par l'intermédiaire de tech-
nologies encore inconnues sur Terre.
Ceci fait, ils remplacent peu à peu leurs émissaires
et envahissent les sous-sols du monde terrestre. Ils
sont plus présents que jamais.
Les humains ignorent bien souvent combien leur
sous-sol est creusé de galeries habitées par des êtres
d'autres mondes qui se contentent de promettre ce
qui peut intéresser les plus bas instincts des Terriens.
Ces derniers sont accompagnés de serviteurs
voraces, les entités du bas astral, dont la principale
nourriture est émise par les pensées humaines, rem-
plies de terreur, de souffrance, de peur. Ces servi-
teurs ont un besoin constant de cette nourriture, il
leur faut donc la provoquer et l'entretenir.

126
C'est ainsi qu'ils maintiennent la matrice qui
entoure encore votre planète et aveugle ses habi-
tants.
Vos technologies sont à leur service, quoi que vous
puissiez penser et les savants qui venaient de mon-
des lumineux n'ont pas été soutenus par les humains
de la Terre. »

« Petite sœur, la Force fait aussi partie de l'huma-


nité dans laquelle tu es venue. »
Ce rappel de mon guide au visage bleu, me
réaligne et me rassure. Il est là, lui aussi, à présent,
près de l'être au long cou et tous deux me regardent
en souriant.
« Tu dois encore faire un voyage avant de nous
quitter » ajoute le guide au cou flexible.
Je le vois alors dessiner des volutes dans l'espa-
ce ... une fois puis encore une autre fois tandis que
l'espace devient autre.
PRISONNIERS SUR MARS

Une planète se dessine, je reconnais la planète


amie: Mars.
Je m'approche d'elle, à grande vitesse. Elle grossit
à vue d'œil tandis que je me sens précipitée dans un
lieu sombre éclairé par une lumière jaunâtre dont je
ne vois pas l'origine.
J'ai l'impression de vivre à l'intérieur d'un film de
science-fiction. Je survole à présent des hommes et
des femmes qui sont enchaînés à de grands contai-
ners qu'ils sont censés remplir et pousser vers un
lieu qui m'est inconnu.
Les hommes sont torse nu et les femmes vêtues
sommairement de haillons. Certains d'entre eux creu-
sent des galeries pour en extraire une matière qui
ressemble à de l'or. Ils semblent épuisés et les morts
sont vite remplacés par de nouvelles recrues, mais
ce qui m'impressionne le plus est leur regard.
Des regards vides, sans vie, sans émotion, sans
âme ...

129
Des gardiens, reptiles aux membres forts et aux
allures guerrières, surveillent les travailleurs depuis
des promontoires.
Armés de longs fouets, ils font preuve de brutalité
et leurs yeux striés par des veines rouges regardent
cette population humaine avec mépris. Des êtres de
Mars que je reconnais çà et là sont aussi à leurs
ordres et semblent servir d'intermédiaires.
Je suis anéantie ... Que s'est-il passé que je n'ai
pas voulu voir ou savoir? L'atmosphère est irrespi-
rable et très vite mon corps monte vers la surface de
cette planète que je connaissais bien.
Je ne dirige rien. Je suis dirigée et je sais que cela
me protège.
Je vois, à certains endroits de la surface, des
constructions, des palais, des habitations très esthé-
tiques, bien que sans âme sur une terre aride et sans
vie, qui n'a plus rien à voir avec mes souvenirs de la
planète Mars.
La voix continue paisible:
«Ce sont les habitations d'un peuple terrien qui ne
sait plus d'où il vient, ni qui il est. Il ignore l 'exis-
tence de la planète Terre qui fut la terre de ses
ancêtres. Ce peuple sert les maîtres de l'Ombre et
pense être libre alors qu'il est prisonnier. »
Des images défilent en mon âme, des visions d'au -
tres temps: des habitats oblongs aux proportions

130
basées sur le nombre d'or, posés sur une terre vivan-
te, couverte de plantes diverses et colorées.
Les habitants de Mars faisaient partie des planètes
de l 'Alliance et leurs capacités en tant que stratèges
étaient reconnues de tous. Que s'est-il donc passé
que je n'ai pas su, ni vu, ni peut-être voulu voir?
La voix de mon guide au visage bleu s'immisce
avec douceur en mon âme :
« Je sais combien cela est difficile pour toi mais il
est important que tu racontes ce qui est. La planète
que tu connaissais autrefois n'est plus. Elle a été en
partie conquise elle aussi.
Certains de ses habitants ont trompé et eux aussi
ont été trompés. Leur amour de la puissance les a
trahis et a servi l'Ombre qui depuis cet instant s'est
infiltrée chez eux.
Mars à présent sert de base pour les esclaves
humains qui travaillent dans les sous-sols pour en
extraire de précieux matériaux servant à la survie
des Dracos et de leurs semblables.
Ils en offrent des miettes aux dirigeants de la Terre
et aux hybrides qu'ils ont créés afin de les garder
sous leur coupe.
En prévision d'un cataclysme possible et provisoi-
re qui rendrait la planète Terre momentanément in -
vivable, ils font construire des lieux de vie pour ceux
et celles qui les servent sur Terre.

131
Certains militaires de la Terre ont participé à ces
constructions avec l'aide des esclaves humains ... tu
le sais. »
En effet je savais que des constructions étaient en
cours sur cette planète mais peut-être n'avais-je pas
voulu en savoir davantage.
«Je le sais, en effet mais à quoi cela sert-il de nous
le rappeler? À faire peur? Je n'en vois pas l'utilité.»
Mon guide continue, imperturbable et affable:
« Il est parfois bénéfique de rafraîchir les mé-
moires, non pour créer la peur mais pour que l 'hu-
manité terrestre retrouve sa liberté. Avoir des con-
naissances de ce qui se passe dans les mondes, les
univers, les galaxies et sur la Terre qui vous porte,
loin d'alourdir votre avance, va vous permettre de
faire des choix et d'utiliser le libre arbitre avec une
conscience plus aiguisée. C'est l'un des objectifs ...
Les monstres que tu crois voir à l'extérieur, sont en
fait à l'intérieur de chacun. Personne ne choisit la
haine et la souffrance délibérément.
Chaque être pense agir selon son bien propre, mais
il est temps et urgent aujourd'hui de servir à l'éta-
blissement d'un monde nouveau et lumineux et non
à l'établissement d'un confort personnel, ni de suc-
comber à l'appel d'envies et de pouvoir.
Les fausses sécurités données par votre monde
occidental sont sur le point de s'écrouler.

132
Saurez-vous rester debout?
Vous avez peu de temps !
Cependant, des êtres sur Terre se lèvent et se libè-
rent des égrégores qui la recouvrent. Ils sont de plus
en plus nombreux, ceux et celles qui de par ce mon-
de se réveillent et recontactent leur divinité pour la
mettre au service de la construction d'un nouveau
monde où l'humain pourra s'écrire avec un H majus-
cule car il saura enfin se tenir debout.
Ces frères et sœurs de l'Ombre sont prisonniers
d'un engrenage dont ils ne voient plus la sortie et leur
soif de pouvoir et de préservation de leurs mondes
est inextinguible. Ils ont cependant une crainte qui
surpasse tout: ils ont peur du réveil de l'âme et de
l'Amour. Ils savent qu'ils perdront la planète Terre
si cela se produit. Aussi, nous employons tout notre
Amour, tout notre savoir, pour que le réveil se fasse
et quel' Amour règne en maître quoi qu'il arrive.
Cependant, et cela est incontournable, seuls les
habitants de la Terre peuvent en décider.
La loi du libre arbitre règne aussi sur cette planète
et c'est celle-là qui vous rendra libres, si vous le
décidez ainsi.
La peur fait partie de la manipulation actuelle ... le
sentiment d'infériorité qui habite les habitants de la
planète Terre se transforme en agression afin de
cacher la peur qui en découle.

133
N'aie crainte pour tes amis de Mars. Une faction
parmi eux est déjà à l' œuvre et leur libération est en
marche.»
J'écoute attentivement, je me questionne, l' obs-
tacle est-il trop gros pour nous? Sommes-nous trop
petits devant ce qui arrive ou simplement avons si
peu confiance en nous et en nos capacités? Qui crée
réellement l'obstacle?
L'être, cette fois, me regarde et je vois la réponse
dans le grand lac profond de son regard.
Oui, nous sommes complices de ce qui se passe
dans le monde. Nos envies, nos colères, nos inimi-
tiés, nos désirs de toujours plus, nos peurs, nos juge-
ments sur le bien ou le mal ... voilà les pièges que
nous cultivons minutieusement et avec de multiples
attentions, telles des « plantes hallucinogènes », dans
nos jardins intérieurs.

134
Nous aimons nos bourreaux, nous les avons créés
et d'autres savent comment les utiliser pour nous
contraindre et nous emprisonner davantage encore.
« Petite sœur, viens, détache tes yeux de ce monde.
Tu te demandes d'où viennent ces humains esclaves,
tu le comprendras d'ici peu mais pour l'instant suis-
nous. »
Je comprends à ces mots que les deux guides sont
avec moi et je me laisse conduire par leur voix tan-
dis qu'une brume qui se transforme rapidement en
écran, couleur de nuit sans étoiles, efface la scène
cauchemardesque.
LABORATOIRE SOUS TERRE

Je vole, je survole très rapidement un univers sans


limite et je jouis de cette liberté, de cette légèreté à
parcourir le temps et l'espace.
Je m'amuse, je tourne et virevolte afin de me libé-
rer des scènes que je viens de voir et qui m 'habitent
encore.
Le nettoyage se fait ! J'avais besoin d'air, de lumiè-
re et d'espace, vibrant d'une note différente ... c'est
alors que quelque part plus loin, plus bas, je vois la
Terre vers laquelle je me sens propulsée rapidement.
J'arrive enfin et il me semble presque atterrir dans
un endroit inconnu qui semble être un désert.
Mes guides sont là et je leur suis infiniment recon-
naissante de leur présence.
« N'oublie pas que tout, absolument tout, est ensei-
gnement.»
C'est l'être au long cou qui s'adresse à moi.
« Nous allons te demander de nous suivre encore
un peu.»

137
Un bâtiment surgi de nulle part est là. Une partie
seulement émerge dans ce désert. Une lumière étran-
ge l'entoure.
« C'est une protection et ce bâtiment est indétec-
table par ceux qui n'y sont pas invités » chuchote la
voix de mon guide à la peau bleutée.
Je suis à présent proche du bâtiment et je me diri-
ge, poussée par une force invisible, vers un escalier
métallique qui s'enfonce dans le sol. J'accède à une
vaste salle.
Des êtres de diverses couleurs, de races différentes,
sont là penchés sur de grandes tables sur lesquelles
reposent des instruments inconnus de moi.
Il y a parmi eux des humains, hommes et femmes,
ainsi que des êtres de l'Alliance galactique. Ils sont
au nombre de dix.
La voix de mon guide résonne en moi, sereine et
fluide:
«Tu es dans un immense laboratoire où plusieurs
des scientifiques de la galaxie donnent régulière-
ment rendez-vous à d'autres scientifiques qui vivent
sur la planète Terre. Leur objectif est de permettre au
monde des Hommes, de se libérer de cet univers fac-
tice et semblable à un décor de théâtre dans lequel
ils sont englués. »
Je questionne: « Je ne comprends pas comment
des inventions, aussi puissantes soient-elles, vont

138
pouvoir libérer l'humanité de ses entraves et de sa
matrice?»
La réponse ne se fait pas attendre :
« Le monde terrestre vit encore dans une terrible
pauvreté scientifique.
Les forces de l'anti-Shambhalla enchaînent l'hu-
manité en lui faisant croire que la maladie, la
vieillesse sont des étapes normales, que la pollution,
le manque de ressources sont inévitables, que les
guerres sont incontournables, que la diminution de
la population est indispensable à la survie de l 'hu-
manité. Tout est faux, tout est une comédie drama-
tique dans laquelle s'enfonce ce monde.
Notre existence est niée ainsi que nos planètes
habitées, car elle ouvrirait une porte sur l'infini et
sur la multitude de possibilités qui sont celles que
chaque humain porte en lui.
Viens, suis-nous et tu comprendras mieux ! »
Nous continuons notre route, tout en saluant au
passage les êtres qui, visiblement connaissent mes
guides et ne sont pas surpris de notre visite.
Je me questionne sur le fait que même les êtres
d'apparence humaine semblent aussi nous voir.
La réponse est immédiate :
« Ceux et celles qui sont ici, ont reçu une modifi-
cation de leurs corps physiques, pour pouvoir péné-
trer dans ce lieu. Par ce fait, leurs perceptions sont

139
également accrues. Dès qu'ils quittent l'endroit,
leurs corps sont à nouveau plus physiques et adaptés
à la densité de la planète Terre. »
J'accepte et je comprends.
Nous sommes à présent devant le rideau couleur or
dont la matière ressemble à un velours épais. Le tis-
su lourd, semble cacher un passage que je ne tarde
pas à découvrir. En effet, mes guides soulèvent un
pan du rideau pour me découvrir un tunnel.
Un espace sans porte, arrondi et lumineux, dessine
devant nous un long couloir qui nous conduit vers
une immense salle où des êtres s'activent autour
d'étranges machines.
La voix de l'être au long cou résonne en moi :
« Ce sont les scientifiques galactiques dont je t'ai
déjà parlé. Regarde attentivement ... »
Je regarde. Là encore il n'y a pas plus d'une quin-
zaine de personnes. Deux d'entre eux s'affairent
devant un lit aux formes inhabituelles, tandis qu'un
autre groupe essaie un véhicule qui ne touche pas le
sol. Un peu plus loin, d'autres êtres forment un
cercle autour d'une flamme et semblent en profonde
intériorisation.
C'est alors qu'un être au visage fin, et aux cheveux
blonds et longs, s'avance vers nous et nous salue.
« Soyez les bienvenus, nous vous attendions et
nous sommes heureux de vous voir parmi nous.

140
Venez, nous allons vous présenter les inventions que
nous proposons aux humains depuis bon nombre de
vos années, en accord avec certains scientifiques de
la planète Terre.
Nous sommes nombreux à aider cette planète mais
les forces de déstabilisation se servent encore de la
puissance des egos afin de cacher ce qui, depuis
longtemps, pourrait faire sortir les humains d'une
époque révolue.
L'ego n'est pas un problème lorsqu'il est au servi-
ce de l'âme. Il l'est seulement lorsqu'il règne en
maître.
Dans ce lieu secret, nous collaborons avec les
Terriens qui oublient trop souvent leurs origines
diverses et interplanétaires. »
Le grand blond rit, d'un rire chaleureux et com-
municatif et poursuit :
« D'autres endroits comme celui-ci sont en place
sur la planète Terre depuis les années cinquante. Ils
existent, en parallèle avec d'autres lieux cachés où
des scientifiques travaillent à l'asservissement de
l'humanité. Vous pensez que le bien et le mal sont en
lutte constante, sachez pourtant qu'au-delà des ap -
parences, Tout provient de la Source.
Apprenez simplement à penser différemment. La
dualité n'existe que parce que vous la voulez telle.
Vous avez appris à nier la divinité en vous et c'est ce

141
qui laisse la place à nos frères et sœurs de l'Ombre.
Leur action visant à restreindre vos capacités et à
vous détruire est un cadeau pour vous secouer, vous
réveiller et révéler votre puissance.
Il n'y a pas de bourreau si vous ne vous considérez
pas comme des victimes impuissantes et soumises. »
Je regarde avec plus d'attention l'être blond devant
moi et je me sens bouleversée au plus profond de
mon être. Je n'arrive pas à savoir l'origine de mon
remue-ménage intérieur tandis que je lève à nou-
veau les yeux vers lui.
Tout à coup, un visage se superpose au sien. Je
connais ce visage et je cherche dans ma mémoire un
nom sans succès. Je cherche encore et fouille dans
les archives de mes souvenirs comme dans un album
photo.
Un mot, un nom aflleure à ma conscience: Tesla.
L'être me sourit :
« En effet, je suis venu sur Terre sous ce nom et
j'ai apporté des inventions qui auraient pu changer
votre monde mais votre monde n'en a pas voulu.
D'autres aussi sont venus, avant et après moi pour
proposer, sans plus de succès, des trouvailles cou-
rantes dans les étoiles qui auraient dû libérer les hu -
mams.
Devant la réaction de votre humanité, devant la
cupidité de vos meneurs et la contre-action des frères

142
et sœurs des étoiles sombres, nous avons décidé de
changer notre manière d'agir. Nous attendons le mo-
ment juste pour que ce monde accepte de ne plus
vivre de manière archaïque.
Cela arrivera dès qu'un nombre suffisant d'habi-
tants de la Terre aura soif d'autre chose.
Les étoiles sombres ont aussi leurs envoyés sur
Terre. Ceux-ci ont des connaissances identiques aux
nôtres, et proposent à une soi-disant élite terrestre
des inventions semblables afin de dominer le monde
et ses habitants.
Leurs promesses sont illusoires, car ils organisent
des factions, des luttes entre les peuples, et des
guerres basées sur des mensonges répercutés par
ceux qui croient appartenir à cette élite. Les béné-
fices momentanés qu'ils en tirent ne sont que des
miettes jetées pour les attirer.
Ces "privilégiés" connus et le plus souvent incon-
nus, comprennent non seulement vos chefs d'État
mais aussi ceux qui les dirigent dans l'Ombre et
croient encore être les maîtres du monde.
Nombre de vos chefs religieux n'y font pas excep-
tion.
La faiblesse de l'humain est qu'il ne croit plus en
sa puissance, en sa force de Lumière et donne son
pouvoir à des baudruches qui le font rêver et le ras-
surent.

143
L'esclavage que vos révolutions ont voulu éradi-
quer règne plus que jamais sur votre monde, mais ne
vous y trompez pas ! Tout s'écroulera et disparaîtra
de lui-même à la mesure du réveil de cette humani-
té. ))
L'être blond fait une pause tandis que je pense à
toutes ces découvertes qui ont été portées disparues
ainsi qu'à leurs créateurs dont personne n'a plus
entendu parler. Sommes-nous donc si passifs et en-
dormis? Ressentons-nous tant d'impuissance pour
que notre confort quotidien devienne la seule valeur
que nous souhaitions préserver?
Je me souviens de« l'électricien» du Québec qui
faisait avancer les machines sans moteur et créait
l'électricité avec des morceaux de spaghettis. Les
autorités l'ont emprisonné, lui ont mis des électrodes
et l'ont enfin libéré après avoir détruit toutes ses
inventions.
J'ai en tête tous ces inventeurs qui ont découvert
comment se libérer des énergies fossiles. Nous
n'avons plus entendu parler d'eux ni de leurs inven-
tions.
Je pense au père Pelligrini qui, en fin de vie a dû
démonter sa machine à remonter le temps, sur ordre
du Vatican, afin de ne pas troubler les esprits ...
Tout à mes pensées, je n'ai pas entendu venir deux
êtres semblables à mon guide au long cou.

144
« Nous pouvons vous permettre de dépolluer les
eaux de votre planète en très peu de temps, d'assai-
nir votre atmosphère, de vous libérer des énergies
fossiles, permettre à tous les habitants de cette pla-
nète de vivre décemment en ayant une flamme qui
apporte la vie, la chaleur et le courant gratuitement
dans les endroits les plus reculés de la Terre.
La longévité est une évidence de la même façon
qu'une éradication des maladies de ce monde. La
véritable guérison est en vous et les évènements
vous demanderont de faire des choix, de nettoyer
l'ancien afin d'accéder à la guérison proposée par le
nouveau monde qui se met en place.
Les humains pensent que tout cela est un tissu de
mensonges alors qu'ils vivent constamment dans
l'illusion, tout en croyant qu'il s'agit de la réalité.
Ces technologies sont aujourd'hui, en partie, à la
portée des plus riches d'entre vous.
Elles leur sont données par les êtres des étoiles
sombres qui veulent dominer la Terre et en épuiser
les réserves, que ce soit celles du monde animal,
végétal, minéral ou humain.
Quand donc vous réveillerez-vous?
Nous ne parlons pas ici de révolutions. Toutes
celles qui ont existé jusqu'alors n'ont fait que rem-
placer certains pions par d'autres ... l'esclavage n'a
jamais cessé, il a simplement changé de camp. Nous

145
vous demandons de retrouver votre essence, et ce
qui fait votre humanité. La soif inassouvie de gloire
et de richesse a perdu nombre d'entre les humains
mais, le réveil est proche car, il reste peu de temps.
Beaucoup pensent encore que tout doit être "ren-
table" en ce monde terrestre jusqu'à ce que les hu-
mains s'aperçoivent enfin que cette notion est telle-
ment éculée, qu'elle finit par laisser les habitants de
la Terre vivre dans la misère tant physique que mora-
le. Mais les plus démunis ne sont pas ceux que l'on
pense.
C'est en vertu de la rentabilité que les énergies fos-
siles existent encore et que l'on détruit cette planète
que tous les êtres de la galaxie admirent. »
L'être au long cou s'est tu et me regarde enfin,
avec un sourire significatif.
Je sais qu'il n'est pas là pour porter un jugement
envers qui que ce soit mais son discours a le mérite
de l'authenticité.
Cette fois ce sont trois êtres, aux longs cheveux
blonds qui s'approchent de moi. J'ai une impression
forte de déjà-vu! Je reconnais des Vénusiens accom-
pagnés d'un Arcturien. Son peuple ne m'est pas
inconnu et je sais qu'il est doté de grands pouvoirs
de guérison ...
« Viens nous allons te montrer la fonction du "lit"
que tu regardais en arrivant dans cette pièce. Il est

146
/ '
comme nos vaisseaux, non pas une simple technolo-
gie mais, le prolongement de notre cœur.
Voilà pourquoi l'homme-robot ou le transhumanis-
me que certains humains, aidés par nos frères et
sœurs de l 'Ombre, veulent implanter sur Terre, ne
sera jamais qu'une technologie de plus.
Une volonté de puissance temporelle asservissante
vous fait croire à la punition et à l'enfer contraires à
la liberté, celle qui libérera votre potentiel, celle qui
ne craint pas la lumière.
Les drogues qui ont été répandues sur ce monde et
qui sont aujourd'hui de plus en plus destructrices,
ont endormi ses habitants en leur offrant des rêves
plus proches de cauchemars et en les éloignant de la
réalité. La Liberté est autre et demande au contraire
le réveil de cette humanité. Un réveil qui ne pourra
avoir lieu que par l'abandon des vieux concepts et
par la simplicité. »
Tout en écoutant, je m'approche de ce que j'ima-
ginais être un lit. Il est haut, de la largeur d'une per-
sonne imposante et d'une blancheur immaculée.
Une lumière nacrée l'entoure et semble se mouvoir
en lemniscates autour de lui, tandis que la voix
reprend:
« Cette structure peut se rétrécir ou s'agrandir
selon la volonté de nos pensées. Elle est vivante et
absorbe les pensées sombres de l'être qui s'y installe.

148
Les pensées ont une couleur, une odeur et la maladie
donne une odeur nauséabonde.
Tu le sais, les pensées et le déséquilibre des corps
physique, émotionnel et mental ou si tu préfères, le
désaccord entre les actes, les pensées et les mots sont
à l'origine de bien des troubles. La fonction de ce lit
est précisément d'aider à laver les pensées nocives,
tout en reconstruisant immédiatement l'organe ou la
partie du corps manquante ou atteinte par la maladie.
Cela ne signifie pas que l'humain n'ait rien à faire
car ce lit ne peut être utilisé que lorsque la personne,
malade ou blessée, réalise et fait remonter en surfa-
ce, avant cette intervention, les pensées et les atti-
tudes qui l'ont conduite jusqu'aux blessures qui sont
les siennes.
Regarde!
Un homme transporté par deux des humains ren-
contrés dans la première salle arrive. Il semble en -
dormi et je remarque qu'une de ses mains est man-
quante. Il est posé sur le lit qui, aussitôt s'ajuste à sa
silhouette.
En quelques instants, l 'Arcturien s'est placé à ses
côtés. Il trace autour de lui ce que je comprends être
des signes et des symboles tandis que des lumières
commencent à apparaître et à entourer sa main.
Au bout de quelques instants, celle-ci se reconsti-
tue comme par magie.

149
«C'est l'un des scientifiques humains qui travaille
avec nous dans la base ... Il s'est volontairement
prêté à l'expérience et le voilà reconstruit physique-
ment.»
Les trois êtres blonds et l 'Arcturien sourient tandis
que devant ce spectacle, je reprends espoir.
« Nous aidons ainsi à la guérison d'humains
conscients de notre présence et dont l'heure de quit-
ter le corps physique n'est pas venue. Parfois, nous
amenons certains d'entre eux dans nos vaisseaux,
non pour les implanter mais pour les aider. Ils n'en
gardent pas le souvenir et c'est bien ainsi. Nous ne
pouvons cependant agir à leur place. Un temps de
réalisation des rancœurs, des colères et des tristesses
qui sont les facteurs essentiels de la maladie, déter-
mine si l'être a décidé ou non de guérir. »
J'écoute et en cet instant tout me semble clair.
Tout à mes réflexions, je continue à suivre machi-
nalement les trois êtres qui s'approchent du groupe
qui, lors de mon passage, entourait une immense
flamme.
Les humanoïdes, qui entourent le feu, s'écartent
pour nous permettre d'intégrer leur cercle, tandis
que mes trois guides me font signe de me placer à
leurs côtés.
Le spectacle est impressionnant ! Dans une vasque
de couleur améthyste, sur un fond semblable à de la

150
poussière d'or, s'élève la flamme. Une flamme, aux
proportions gigantesques, vivante, vibrante.
Chacun des êtres qui l'entourent tient dans ses
mains, tel un objet précieux, une petite vasque
contenant une partie de cette flamme.
La voix m'emporte à nouveau :
« C'est ainsi, il y a bien longtemps, lors du règne
atlante, que chacun pouvait bénéficier de la flam-
me! Une flamme dorée très haute, était gardée dans
les temples et activée par les grands prêtres et prê-
tresses dévolus à cet acte sacré.
Le son faisait et fait encore partie du rituel de la
flamme dorée et chacun pouvait recevoir un peu de
la flamme pour le confort de sa vie quotidienne,
comme la chaleur, la lumière, la purification des ali-
ments mais aussi et surtout, parce que cette Flamme
est un puissant vecteur d'élévation de la fréquence
vibratoire dans les lieux où elle se trouve. Elle est
reliée aux points d'acupuncture terrestres en lien
avec la lumière des étoiles.
Les Atlantes ont perdu la flamme d'or lors de la
décadence qui entraîna la chute de leur civilisa-
tion. »
Tandis que la voix cesse, le décor change peu à
peu.
Je suis dans un temple aux immenses colonnades
et aux portes qui me font penser aux palais arabes

151
tant par la beauté des fresques, des enluminures, des
couleurs que des formes.
Un prêtre et une prêtresse sont autour d'un calice
géant sculpté dans une énorme pierre semblable à
l'améthyste. La flamme, qui siège en son centre,
illumine tout, réchauffe tout, de sa puissante beauté.
Elle est d'une hauteur remarquable, plus de deux
mètres.
La foule, en deux lignes bien droites, ainsi que les
deux prêtres, émettent un son semblable à une
longue et mélodieuse psalmodie. Les personnes sont
vêtues de longues tuniques, robes ou manteaux d'un
bleu céruléen recouvert de fils d'or.
Chacun, chacune s'approche de la flamme et tend
la coupe qu'il tient dans les deux mains au suivant,
tandis que le prêtre et la prêtresse distribuent des
parties de la flamme comme pour une communion.
Je suis à nouveau dans la salle des chercheurs et
des scientifiques galactiques.
Les trois êtres blonds me regardent en souriant tan-
dis que l'un d'eux m'interpelle par télépathie:
« Il y a cette flamme de Maxim qui est capable de
régénérer la planète Terre et de subvenir aux besoins
primordiaux des humains. Les grands instructeurs tels
Râ et Thot en furent les dépositaires en leur temps.
Bien d'autres actions ont été mises également en
place pour aider l'humanité.

152
Te souviens-tu des pyramides de cristal que nous
avons introduites dans les veines de la Terre, il y a
bien longtemps? ... »
Peu à peu mes souvenirs refont surface par petites
séquences.
La Terre malade demandait des soins. C'est alors
qu'avec l'approbation du conseil galactique, nous
avons implanté des pyramides de cristal afin de pro-
téger les grands axes de circulation de la planète. Ce
sont ceux et celles de la planète Ishtar qui ont dirigé
cette intervention de soin.
Je comprends instantanément pourquoi les trois
êtres de Vénus m'ont aidée à retrouver la mémoire
de ce moment. Nous avions agi, cette fois-là, com-
me des acupuncteurs sur un grand corps malade,
afin qu'il préserve ce qui lui restait de vitalité.
Nous avons parcouru des montagnes et des val-
lées, des fleuves et des mers, à la recherche des
veines et des artères subtiles de la planète Terre.
Puis nous avons posé les pyramides de cristal.
Les sols se sont creusés, les eaux se sont ouvertes,
pour recueillir les précieux réceptacles.
Ce fut tout! Nous savions alors que la planète res-
terait en vie, au-delà des actions du peuple des
hommes.
Un autre souvenir proche de celui-ci me revient en
mémoire. Je me risque à poser la question:

153
« Qu'en est-il des boîtes noires que nous avons
placées à divers endroits de la Terre, que sont-elles
devenues?
- Il est encore trop tôt pour en parler. Elles seront
découvertes en temps voulu et leur contenu ébranle-
ra toutes les données illusoires et mensongères qui
règnent actuellement sur cette planète. »
J'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne trouve
plus rien. Tout semble s'être effacé. J'ai accepté
d'oublier et seules quelques bribes m'aident à me
souvenir que je suis venue par amour de la Terre ...
rien de plus.
Cette fois, nous nous dirigeons en groupe vers de
grands engins ronds et métalliques posés comme des
insectes dans un endroit reculé de la salle.
Un humain aidé par des« aliens » semble restau-
rer l'un des véhicules. Un des êtres qui scrutait un
endroit particulier de la structure se retourne tout à
coup et s'approche de moi. Il a une grosse tête avec
d'immenses yeux qui occupent la majeure partie de
son visage. Son nez est presque inexistant, sa bouche
fine n'a pas de dents, quant à ses membres ils sont
très fins. Il mesure un mètre cinquante environ et
pourrait faire penser à un Gris.
Je sais pourtant qu'il n'en est pas un. Peut-être fait-
il partie du peuple des Elffaf aux capacités scienti-
fiques indéniables.

154
Sa petite voix aigrelette me parvient sans qu'il ait
besoin d'ouvrir la bouche:
« Bienvenue à toi. Tu es ici devant des vaisseaux
qui permettent aux nôtres de se poser avec plus de
facilité sur la Terre.
Nous avons donné les lois de l'antigravitation à
certains des scientifiques humains ou hybrides, afin
qu'ils construisent des véhicules non polluants et ra-
pides, le moment était venu mais les cœurs n'étaient
pas assez ouverts.
Nous savons que les frères et sœurs des étoiles
sombres ont décidé de faire prochainement des ap-
paritions dans leurs vaisseaux, afin de subjuguer les
Terriens et d'être adorés par eux, comme des sau-
veurs de l'humanité.
Ainsi, ils imposeront leurs lois, si le peuple de la
Terre continue d'adorer ou de suivre aveuglément
ceux et celles qui créent des chimères et font rêver à
un avenir meilleur sur des bases qui s'effondrent.
Le son, le son vous aidera! répète-t-il avec insis-
tance.
Les humains ont émis des sons de guérison pour la
planète Terre. C'est un baume de guérison que vous
répandez sur cette planète, même si rien ne vous
semble bouger, même si vos sens ne perçoivent rien,
le son que vous créez agit comme un coup de ton-
nerre dans un ciel lourd et opaque. Ces sons ont créé

156
des canaux lumineux qui, à la différence des portails
énergétiques, sont de toute pureté.
Un portail est semblable à une autoroute, il ne
filtre pas et c'est bien ainsi car, là est son rôle. Il per-
met une route entre le cosmos et la Terre, ouverte à
tous.
Les canaux lumineux créés par vos sons ont une
autre fonction. Ils permettent d'envoyer une onde,
une fréquence inégalée sur la planète Terre. Cette
fréquence va instaurer les prémices d'une nouvelle
Terre ou plutôt d'une nouvelle façon de fonctionner,
d'un nouveau regard qui touchera une partie de la
population de ce monde.
Le reste suivra, soyez en sûrs.
La Terre change d'état vibratoire et personne ne
pourra l'en empêcher ; elle est cependant grande-
ment aidée par l'ouverture de vos cœurs. Vous pour-
rez alors franchir la porte des étoiles et les Terriens
échangeront avec nos planètes comme avec des voi-
.
sms amis.
.
N'oublie pas : "Tout ce qui est en haut est comme
ce qui est en bas". »
La voix cesse et le silence qui s'impose est tel une
caresse pour l'âme qui l'écoute.
L'ARMÉE DE CLONES

Je suis là dans un espace sans limite et je sens la


présence de mon guide au visage bleuté.
Je suis au milieu des étoiles et de la galaxie sans
costume d'astronaute, avec pour seule protection la
lumière et l'Amour. Je tournoie dans une spirale arc-
en-ciel qui m'emporte vers un monde que je suis
prête à découvrir. La présence aimante et rassurante
de mon guide m'est précieuse.
Cette fois, le tourbillon ne s'apaise qu'au moment
où je survole une zone, un endroit qui semble un
désert de glace. « Froid et bleuté » sont les seuls
qualificatifs que je puisse donner.
La voix de mon guide est bien présente :
«Tu survoles en ce moment l'Antarctique qui ne
fut pas toujours un monde glacé, tel que tu le vois
aujourd'hui. Nous sommes dans une zone protégée,
interdite au survol des avions. Dans cette zone de
grande étendue, nous allons pénétrer dans l'un de
ses laboratoires sans drapeau et sans nom.

159
Il n'appartient à personne, à aucun pays de la Terre
car un accord a été établi entre ceux et celles qui
dirigent la planète Terre dans le plus grand secret et
nos frères et sœurs de l'Ombre.
L'infection qui gangrène la Terre et qui est savam-
ment entretenue par ceux que l'on nomme "les 300
familles" se répand, aujourd'hui et depuis quelques
décennies, sur la planète. Ces "familles" sont rare-
ment des personnages officiels et personne ne les
connaît vraiment.
Ces groupes contrôlent tout ce qui touche à la re-
cherche, et s'infiltrent dans tous les domaines. C'est
la recherche médicale qui a leur prédilection. Ils
règnent en maîtres sur la fabrication de drogues de
plus en plus toxiques et déstabilisantes. Ils créent des
bombes virales qui effraient les populations, ils orga-
nisent le monde comme un de vos jeux de Monopoly.
Ils sont maîtres dans l'art d'influencer les esprits et
d'expérimenter sur les humains qui leur servent de
cobayes. Ils détiennent la banque mondiale et ses
filiales. »
Je ne peux m'empêcher de soupirer:
« Je n'aime pas rapporter cela, il y a déjà tant de
souffrance et de peur ... »
Imperturbable, l'être poursuit:
« Vous ne pouvez ignorer davantage ce qui se pas-
se sur la planète que vous habitez.

160
L'humanité a voulu séparer le corps et l'âme puis
s'est mise à glorifier l'un aux dépens de l'autre.
N'en avez-vous pas assez de vous punir, de vous
faire violence, au lieu de vivre dans l'Amour du
tout? Cessez les hésitations et les compromissions,
unissez l'esprit et la matière, parcourez la voie du
milieu.
Les serviteurs de l'Ombre sont en parfait accord
avec leurs objectifs.
Pourquoi ne pas faire de même avec ce qui est
essentiel pour vous? Vous n'avez plus guère de
temps avant que cette civilisation ne disparaisse à
nouveau.
Les armes ne vous serviront guère, seule votre
lumière intérieure, votre vision de l'aigle saura vous
aider. Qu'avez-vous donc à perdre? Rien ne restera
des vestiges du gouvernement mondial si vous vous
affirmez enfin ! »
Il reste peu de temps, je le sais mais je sais aussi
que l'humanité se réveille, en partie, et que le reste
smvra.
Je me dis souvent qu'une révolution n'a pas besoin
d'être montée par une majorité. Une minorité agis-
sante est plus précieuse. Quelques locomotives et de
nombreux wagons font les trains.
Cette image me rassure tandis que je porte mon
regard vers le couvercle sombre qui semble servir de

161
sas d'entrée au laboratoire enfoui sous la neige et la
glace.
Je me souviens avoir déjà vu, de loin, les bâtiments
de ce type de laboratoires de recherche mais jamais
d'aussi près.
Nous laisseront-ils pénétrer dans leur domaine?
Nous verront-ils? Quels risques, peut-être inutiles,
allons-nous prendre?
Tout à mes questions, j'entends le rire sonore de
mon guide:
«Aurais-tu peur?»
Je ne sais que répondre. Je prends toujours le ris-
que s'il est utile mais pas comme ça, gratuitement.
« Il y a urgence et cette urgence est la réforme de
votre être intérieur. Si les humains changent leur
manière de penser et d'aimer, s'ils se lèvent, si leur
mental et leur ego ne règnent plus en maîtres, alors
le monde changera.
En chacun est contenue l'humanité tout entière et
chaque pas en avant, fait se lever des centaines
d'êtres tandis que, chaque fois que l'un de vous
baisse les bras, des centaines d'humains sombrent
dans le désespoir.
Ce n'est pas une image, simplement une réalité
concrète. »
Ces mots me galvanisent, mon guide a choisi cha-
cune de ses paroles et elles me touchent.

162
En cet instant, j'accepte pleinement de franchir, en
sa compagnie, les portes du bâtiment enfoui sous la
glace et dont je ne perçois que le faîtage. La structu-
re sombre et pesante, semble bien loin de tous les
sites de recherches officiels.
Rien ne bouge, aucune vie autour de ce lieu, juste
une immense tristesse monte vers moi, mais elle ne
m'appartient pas. Je le sens, je le perçois par les cou-
leurs et les odeurs subtiles qui émanent de l'en-
droit ... Une atmosphère similaire à celle d'un ancien
camp de Khmers rouges, que j'avais visité involon-
tairement au Cambodge il y a bien des années s'en
dégage. Nous nous approchons du sommet de l'édi-
fice qui pointe à peine son dôme noir et métallique
sur la surface bleutée.
Une porte s'est-elle ouverte? Je ne saurais le dire,
mais je suis projetée instantanément dans une salle
qui ressemble à la salle d'opération d'un hôpital.
Des êtres de petite taille, recouverts d'un pelage
gris souris, sont penchés sur une silhouette allongée
sur une table médicale. Ils ont perçu ma présence je
le sais, je le sens, mais ne manifestent rien. Aucune
réaction, aucun geste, aucun regard. Je perçois sim-
plement leurs gestes précis et mécaniques.
La voix de mon guide s'impose:
« Ceux-ci sont des êtres synthétiques, semblables
à des robots, qui obéissent aveuglément à leurs

163
créateurs. Ils sont insensibles aux cris et à la souf-
france, c'est pour cela qu'ils sont le plus souvent uti-
lisés pour les enlèvements et pour mettre les
implants dans les corps des humains. »
Sur la table, une femme, les bras attachés au haut
de la structure par des lanières de métal semble dans
un état semi-léthargique. Les êtres se penchent sur la
partie inférieure de son corps et paraissent opérer au
niveau du bas-ventre.
Je m'interroge sur ce qui se déroule sous mes yeux.
Elle s'agite puis retombe dans un sommeil super-
ficiel tandis que trois des « Petits-Gris » répètent
inlassablement et d'une voix monocorde:
« Si vous vous tenez tranquille, tout va bien se pas-
ser. Ne vous inquiétez pas! »
La voix de mon guide continue :
« Ils implantent des œufs dans sa matrice afin de
créer des êtres hybrides. Ils espèrent ainsi que ces
êtres recréeront la vie sur leurs planètes en perdition
et prévoient de les enlever lors d'une fausse couche
provoquée afin de terminer leur croissance en labo-
ratoire sur leurs vaisseaux.
Sois sans crainte, nous l'aiderons comme nous en
aidons tant d'autres. »
Tandis que les êtres gris continuent d'opérer sans
anesthésie, je reprends confiance.
La voix de mon guide précise :

164
« Elle a été enlevée durant son sommeil et se sou-
viendra de peu de choses au réveil ... cependant, elle
retrouvera des bribes de souvenirs et perdra du sang
en quantité suffisante pour qu'aucun enfant ne nais-
se de cette opération. Nombre des nôtres aident les
Terriens abductés et implantés, bien que les appa-
rences soient contraires. Certains implants resteront
improductifs ou inactifs.
Nous ne pouvons cependant aider ceux et celles
envahis par la peur ou qui n'ont aucune conscience
de ce qui se passe en eux. Ce n'est pas par manque
d' Amour, au contraire, mais le libre arbitre, celui qui
précisément vous libérera de cette grande illusion,
ne peut être contourné.
La planète Terre est une école, d'un très haut
niveau et ceux qui y vivent ne peuvent échapper à
son enseignement. »
Nous glissons dans un long couloir sombre jusqu'à
une lourde porte en métal gris qui semble parfaite-
ment hermétique.
Un être insectoïde, grand, aux longs membres
maigres, aux yeux étroits et au visage de mante reli-
gieuse semble très pressé. Il ouvre la porte massive
en posant simplement son poignet sur un endroit
précis et plus brillant de celle-ci. Nous rentrons à sa
suite sans qu'il semble percevoir notre présence. À
moins qu'il ne soit simplement indifférent à celle-ci.

165
L'odeur qui envahit la pièce me met mal à l'aise ...
Une odeur qui navigue entre l'œuf pourri et le chlo-
roforme. Un relent d'hôpital et de maladie.
Nous sommes à présent dans une vaste salle où des
tubes en verre nombreux et de grande dimension
contiennent des humains de différentes races, dans
ce qui semble être un liquide. Tous paraissent sans
vie et je ne comprends pas encore ce qu'ils font là.
L'être insectoîde qui avait disparu revient bientôt
accompagné de trois autres acolytes de la même
espèce. C'est alors que l'un des trois êtres, avec une
habileté dont je ne le croyais pas capable, avec ses
bras maigres et longs, tire vers lui l'un des tubes,
grâce à un système de filin. Il extrait un humanoîde
du liquide et le transporte sur une table médicale.
Un appareil est pointé vers l'humain allongé tandis
qu'il semble reprendre vie peu à peu.
Un autre humain semblable au premier se forme
tout à coup, il se tourne lentement vers moi sans
vraiment me voir.
J'ai un choc! Ses yeux sont sans vie comme
d'étranges cavités aux iris noirs.
Une sensation étrange m'habite, entre la nausée et
la colère.
L'humain qui vient de se former reste là sans bou-
ger tandis que l'insecte lui tend une arme, qu'il
prend sans hésitation.

166
Il s'est détourné de moi, indifférent à ma présence.
Peut-être mon guide a-t-il déposé un voile d'invisi-
bilité au-dessus de moi, peut-être cet être n'a pas la
capacité de percevoir dans d'autres plans que celui
de son propre plan physique.
Je continue à regarder le spectacle éprouvant qui
se déroule comme si je ne pouvais m'en détacher,
comme une mouche attirée par une fausse lumière
meurtrière.
Les bocaux sont ouverts les uns après les autres et
suite au même processus, de nombreux humanoïdes
sont à présent debout, arme à la main, prêts à tirer là
où leur maître leur indiquera de le faire. Ils sont peu
à peu des centaines à apparaître sous les yeux réjouis
des insectoïdes, en rang serré et disciplinés. Je ne
sais pas comment ils se sont multipliés ainsi. .. Mys-
tère des manipulations génétiques !
L'impuissance m'envahit et j'attends des explica-
tions de mon guide dans l'espoir d'y trouver un peu
de lumière.
«Tu viens d'assister à la naissance d'une armée de
clones. Ils sont issus d'humains dont les caractéris-
tiques sont adéquates afin de mener à bien toute
mission militaire. Le courage, la force physique et
psychique sont essentiels chez l'individu qui sert de
modèle. Le reste sera inculqué minutieusement chez
les clones, selon les besoins.

168
Ils deviendront des snipers sans âme, employés
dans toutes les guerres.
Ils ne meurent pas, sont invincibles et obéissants,
que demander de plus.»
J'arrive encore à articuler péniblement :
« Et les humains qui ont servi de modèles, que
deviennent-ils? »
Le guide au visage bleuté reprend avec douceur:
« Ils continuent leur vie mais une partie d'eux res-
tera en connexion avec leur clone et cela rend par-
fois leur sommeil agité. »
Je me souviens alors de ce pilote italien d'avion de
ligne qui était venu nous voir parce qu'il faisait tou-
jours le même cauchemar :
Il se voyait en « sniper » dans un pays ou dans un
autre, lors de guerres, en train de tirer du haut d'un
édifice sur un ennemi, afin d'attirer à lui tout le res-
te de la troupe et de pouvoir ainsi mieux les élimi-
ner. Les endroits changeaient selon les guerres aux-
quelles son clone participait.
Il avait conscience qu'il ne s'agissait pas de lui
mais de son double. Cependant, il se réveillait le
matin avec une grande fatigue. Les cauchemars
duraient depuis son enfance. Il nous raconta com-
ment, une nuit où il était enfant, couché près de sa
maman dans le grand lit, il entendit des pas dans
l'escalier qui menait aux chambres.

169
Pris de peur, il voulut en vain réveiller sa mère pro-
fondément endormie. La porte s'ouvrit et trois petits
hommes se dirigèrent vers le grand lit. Il fit sem-
blant de dormir mais entre ses paupières qui bat-
taient la chamade, il vit l'un des trois petits hommes
sortir un tube, le pointer dans sa direction et finale-
ment l'appliquer sur son front. Il entendit un bruit
terrible et puissant, semblable à celui d'un réacteur
d'avion puis, les trois petits hommes repartirent,
comme ils étaient venus.
Nous l'avons aidé en extrayant un mécanisme sub-
til et sophistiqué placé dans son cerveau. D'autres
l'ont aidé bien sûr mais, ainsi que le veut la vie, il
fut en définitive le vecteur principal de sa guérison.
La voix de mon guide se fait rassurante :
« Rien n'est définitif, tu le sais ... Chacun est por-
teur de Lumière. Nous le répéterons très souvent.»
HYBRIDES SOUS LA GLACE

Je reprends ma respiration, bien que je n'aie pas


vraiment besoin de respirer dans le corps subtil qui
est le mien et dans les dimensions où je voyage.
Cependant, la proximité de ce monde physique et
surtout très sombre densifie mes corps subtils au
point de me faire ressentir des sensations presque
tangibles, à mi-chemin entre les mondes.
Je n'ai qu'une envie en cet instant: retrouver ma
sérénité dans un monde de douceur, de beauté et de
paix comme il en existe tant sur les plans de l'âme.
La voix de mon guide, telle une caresse après un
parcours éprouvant, résonne au centre de mon être :
«Encore un peu de patience petite sœur,j'aimerais
que beaucoup de choses soient claires afin que tu
puisses les retransmettre dans cette époque où tout
est confusion.
- Je ne suis pas certaine que cela ne rajoute pas
encore de la confusion ! » ne puis-je m'empêcher de
rétorquer.

171
Mon guide, imperturbable, continue:
« La connaissance libère, même si son contenu
n'est pas semblable aux douceurs empoisonnées qui
ont endormi le peuple des humains jusqu'à présent.
En leur proposant un confort toujours plus grand,
des facilités et des distractions de plus en plus nom-
breuses au prix de la liberté, les envahisseurs ont su
manipuler les consciences ou plutôt, ont su les anes-
thésier.
Séparer les humains, leur proposer des informa-
tions plus terribles les unes que les autres, pour un
cerveau qui ne sait plus faire la différence entre une
information et une autre, employer les moyens les
plus sophistiqués pour toucher et détourner les fa-
cultés d'empathie, de tendresse, de discernement et
de solidarité, voilà du grand art.
Souhaitez-vous réellement que cela continue?
- Je doute simplement que raconter ce que je vois
en ce moment suffise à faire changer le regard sur ce
qui nous est proposé ou induit aujourd'hui. ..
- Détrompe-toi, tu n'es pas seule et de multiples
moyens sont aujourd'hui mis en œuvre pour ouvrir
les consciences. Fais simplement ce que tu sais fai-
re et, chacun faisant de même, la pyramide s 'écrou-
lera d'elle-même. »
La confiance sans égale de mon guide est récon-
fortante et j'attends avec plus de sérénité qu'il me

172
conduise vers un autre espace-temps dont il a déci-
dé l'importance.
Je pense au nombre de personnes qui aimeraient
s'envoler vers d'autres mondes avec un guide tandis
que moi, pour le moment, aspire à n'être personne,
à n'avoir aucune capacité, à jouir simplement du
moment présent.
Le guide au visage bleuté pose sa main à l'endroit
de mon cœur et, aussitôt, tout redevient juste. Je suis
là où je dois être, je fais ce que je sais faire: « infor-
mer » de mes expériences, de ce qui m'est montré et
c'est bien ainsi.
Je n'ai pas perçu le changement mais je sais que
l'endroit est différent, peut-être à quelques mètres
du précédent, car nous sommes à nouveau dans une
structure souterraine sous la glace.
Le froid nous entoure et le bleuté de l'étendue de
glace me procure un sentiment d'immensité. Nous
sommes à présent dans une salle d'une propreté
absolue, semblable à certains laboratoires de notre
monde, où l'on pense à juste titre que la propreté
donne confiance ... Un lieu aseptisé, sans odeur et
sans vie apparente.
Je regarde avec plus d'attention ce lieu, une pièce
vide, blanche et inhabitée, lorsque dans un angle,
caché à ma vue je perçois des êtres qui, penchés sur
des éprouvettes et des microscopes, travaillent dans

173
le plus grand silence, paraissant complètement absor-
bés par ce qu'ils font.
Un bruit insolite ou plutôt une respiration saccadée
me fait tourner la tête.
Je sursaute, un étrange animal ou plutôt un humain,
vient d'arriver. Il s'assoit lourdement sur un banc de
fer-blanc placé contre un mur. Tout est blanc, trop
blanc, trop froid : les vêtements des chercheurs, les
murs, les meubles, tout, sauf le nouvel arrivant.
Je regarde mieux, tandis que quelques instants plus
tard, une autre créature, aussi étonnante que la pre-
mière le rejoint. En regardant mieux, je ne peux évi-
ter un mouvement de recul devant l'étrangeté de la
situation.
L'être mi-homme mi-animal. .. dégage quelque
chose d'effrayant par son étrangeté, son énergie et
me met mal à l'aise.
Son visage s'apparente à celui d'un cochon mais
ses yeux sont grands, perdus et tellement humains.
Ses mains, ses bras, ses jambes ressemblent à celles
d'un homme, son corps est gras, potelé et couleur
chair, tendant vers le rose.
À ses côtés, son compagnon d'infortune est entre
le loup et l'humain. Lui aussi a un visage presque
humain mais, il est prolongé par un museau pointu
et des yeux en amande qui interrogent au point que
je ne peux que le comparer à un regard humain. Ses

174
membres de forme humaine, sont couverts de poils
longs et soyeux et sa démarche est malhabile.
Cet étrange spectacle me déconcerte tandis que les
deux êtres s'assoient sagement dans l'attente de je
ne sais quoi. Une phrase, une pensée:
« Que nous veulent-ils? Tu crois qu'ils vont nous
tuer?» me parvient tandis que je m'exclame:
« Ils parlent, je les ai entendus parler!
- Non, ils ne parlent pas, tu as simplement enten-
du leurs pensées, corrige mon guide.
Nous sommes dans un laboratoire de recherche
d'hybridation. Ces créatures sont des hybrides qui
devraient servir de serviteurs à une élite encore dis-
simulée.
Les chercheurs que tu as vus, penchés sur leurs mi-
croscopes et leurs éprouvettes, sont des hommes et
des femmes de la plus haute intelligence dans leur
domaine. Ils aiment chercher et bien sûr trouver, ils
aiment expérimenter et, ici en ces lieux, tout leur est
offert afin qu'ils puissent exercer leurs talents.
Cet endroit est paradisiaque à leurs yeux. Tout ce
dont ils ont besoin est à leur disposition, ils ont un
salaire que beaucoup envieraient et aucun interdit ne
leur est imposé dans les recherches qui les intéres-
sent.
Les forces de l'Ombre qui sont les maîtres de ce
type de laboratoire, les aident et les conseillent. Ces

175
savants ne voient pas quelles sont les conséquences
de leurs recherches. Ils ne se posent pas la question ;
ils sont simplement heureux de l'avance de leurs
découvertes.
Je sais que dans le monde des humains, il est diffi-
cile d'imaginer qu'il existe de tels êtres dont le prin-
cipal et parfois le seul objectif est d'utiliser toutes
les facettes de leur mental.
Ils sont souvent de bons conjoints, de bons parents,
ils ont des amis mais il leur manque une conscience
de la finalité de ce qu'ils créent. Ils peuvent créer
des armes sophistiquées sans même se rendre comp-
te qu'elles vont servir à tuer des innocents... nous
en avons déjà parlé.
Ici, ils créent des êtres et, pour eux, c'est un peu
être à l'égal de Dieu. Ils ne savent pas si ces êtres
pourront un jour développer un état de conscience
humain.
La conscience ne les intéresse pas ou si peu. Ils
ignorent encore que le peuple animal a une âme et
une conscience développée.
La révolte des hybrides les surprendra, si elle arri-
ve, car ils ignorent combien le cerveau bridé par
leurs soins peut se développer, malgré tout et casser
ses entraves et ses liens.
La conscience ne tient pas à quelques cellules ou à
la taille d'un cerveau.

176
Ces êtres hybrides que tu as vus se posent des
questions qu'ils ne peuvent exprimer. Ils ont des
peurs, des attentes, une sensibilité que n'imaginent
pas les chercheurs employés ici.
Le réveil du monde est proche et personne ne
pourra l'éviter car il ne dépend d'aucune technolo-
gie. L'Homme est illimité et va se libérer dès qu'il
prendra conscience que le mental le rend esclave.
Tous sans exception bénéficieront de ce bond en
avant et le temps approche plus que qui que ce soit
ne peut l'imaginer.
Si l'un des chercheurs se réveille et prend soudai-
nement conscience de ce qu'il fait, alors, il est irré-
médiablement renié par son groupe et une partie de
sa mémoire est effacée avant qu'il ne retourne vers
la vie "normale". »
Tout à coup, tandis que la voix de mon guide s'in-
terrompt, un des chercheurs se lève et se dirige vers
une caisse, blanche comme tout ce qui est dans la
pièce.
Il prend avec précaution dans ses bras, une petite
chose, qui semble être un bébé. J'attends et regarde
plus attentivement avant de pouvoir affirmer quoi
que ce soit.
L'homme pose sur le sol délicatement, ce qui pour-
rait paraître un enfant. Celui-ci rampe et tandis qu'il
se contorsionne sur le sol, je vois avec stupéfaction

177
qu'il a une excroissance au niveau du coccyx, aussi
longue qu'une petite queue. Elle est courte et sans
poils mais tout à fait visible. Il se traîne sur les
mains et les genoux, et fait des efforts afin de lever
la tête.
C'est alors que je perçois ses yeux, deux grands
yeux entièrement noirs ... rien d'autre, pas d'expres-
sion, pas de couleur autre que ce noir. Son crâne
encore chauve laisse apparaître une trace médiane
identique à celles de certaines cicatrices.
Je reste là, tétanisée par cette apparition, sans
savoir que faire. C'est alors qu'une main se pose sur
mon épaule et, avant que je n'aie pu dire quoi que ce
soit, je me retrouve enfin sur la plage de sable fin
aux grains scintillants de mille couleurs.
LES PANTINS

Mon guide est l~ de dos, face à la mer, comme


plongé dans une profonde méditation tandis qu'un
vent léger fait s'agiter les branches de ce qui res-
semble à un sassafras et que, non loin de l~ un arbre
semblable à un albizzia ou mimosa de Constan-
tinople, réputé pour apporter la relaxation et l'apai-
sement, colore l'ensemble du lieu de ses fleurs roses.
L'être bleu me fait signe de prendre place à ses
côtés:
« Le monde et les géants de la finance ont pris sous
leur coupe le monde médical afin d'asservir la popu-
lation mondiale. Expérimenter et réduire la popula-
tion mondiale dont ils n'ont plus besoin est l'un de
leurs objectifs.
Écoutez, lisez, ce que disent ceux et celles qui
s'opposent à cette machination ... On les nomme
souvent "complotistes" et en effet, certains d'entre
eux ne sont pas de bonne foi. Ils cherchent la renom-
mée avant tout et c'est ce qui nuit à l'ensemble.

179
Parmi eux cependant, nombreux sont ceux qui sont
à la source du changement bénéfique qui arrive sur
la planète Terre. Le monde ne peut plus ignorer les
dirigeants occultes terrestres et non-terrestres qui
anéantissent votre monde.
Les dirigeants terrestres visibles ne sont bien sou-
vent que des pantins qui obéissent aux marionnet-
tistes dont nous avons déjà parlé dans les messages
que nous te donnons. Ils croient encore qu'ils seront
à des postes privilégiés et qu'ils tireront glorieuse-
ment leur épingle du jeu, selon vos termes, sans
savoir que, ceux et celles qui les dirigent ne tiennent
compte d'aucune morale ni d'aucun pacte.
Les frères et sœurs des étoiles sombres font d'eux
les serviteurs de Moloch et leur promettent une pla-
ce de choix mais ... jusqu'à quand?»
Je ne peux m'empêcher d'exprimer mon désarroi:
« Devant un tel tableau comment nous en sortir?
Tout semble déjà joué et pourtant je sais au plus pro-
fond de moi que la Terre a déjà réussi sa remontée
vers la lumière et retrouvera sa place parmi les pla-
nètes de l 'Alliance ...
- Tu as parfaitement raison !
La planète Terre a déjà gagné dans un temps qui
n'est pas celui des humains. Un temps circulaire ou
présent, passé et futur ne font qu'un. N'oublie pas
que l'Ombre est un outil pour vous servir de tremplin.

180
C'est par elle que vous allez vous réveiller, c'est elle
encore qui vous donne l'opportunité de vous élever
au-dessus des corruptions et de la matrice qui
recouvre votre monde.
L'Ombre en soi n'est ni bonne ni mauvaise. Elle
propose et l'humanité dispose. C'est la loi du libre
arbitre qui vous fait choisir un chemin plutôt qu'un
autre. Elle va là où les humains lui laissent de l'es-
pace, elle s'immisce là où sont les failles mais, et
cela est d'une importance capitale, elle se dissout
dans la Lumière.
Regarde!»
La main grande ouverte vers le ciel, mon guide
dessine des arabesques tandis que peu à peu le ciel
devient sombre et étoilé.
Une planète s'approche ou nous nous en appro-
chons, je ne sais plus.
Je ne peux empêcher une exclamation joyeuse:
« La Terre ! C'est la Terre ! »
Je suis à présent face à la planète Terre avec sa
couche grise mais aussi avec tous ses petits points
bleus qui ne cessent d'augmenter et me donnent de
l'espoir. Et puis il y a des canaux de lumière qui
jaillissent de la planète comme des geysers bienfai-
sants. Il y en a partout, dans tous les pays. Je l'avais
vu récemment et je suis tellement heureuse de sentir
qu'ils persistent et grandissent encore.

181
«Regarde mieux, sois plus attentive». La voix de
mon guide continue :
«Vois-tu ces entités qui veulent s'infiltrer dans ces
canaux? Suis-les du regard. »
En effet, des entités de l 'Éther inférieur essaient de
se glisser dans ces portes de Lumière comme dans
un toboggan géant. Je perçois des fumerolles d'un
gris sombre qui se bousculent et s'approchent des
canaux de Lumière et tout à coup, de façon inatten-
due, je les vois propulsées en arrière comme si elles
avaient touché un mur invisible qui fait rebond.
Je souris à cette vision qui me réconforte.
L'humain est puissant, il l'ajuste oublié. Mes con-
tacts avec le peuple animal et les êtres de la nature
m'ont amenée à respecter, à aimer ces intelligences
différentes. Toutes sans exception connaissent leur
puissance et leurs limites, alors que de son côté,
l'humain donne son pouvoir à tant d'autres humains,
juste parce qu'il ne connaît bien que ses limites.
La voix connue se glisse dans ma conscience avec
douceur:
« Les humains veulent être libres et dépasser les
limites que tu viens de mentionner mais bien sou-
vent ils se trompent de route parce qu'ils sont trom-
pés. Pour asseoir leur puissance, ils s'appuient sur
des technologies qui peuvent décupler leur puissan-
ce ... mais quelle puissance, je te le demande?

182
La vanité est un écueil important dans la chute. Si
tu donnes à un être à la conscience endormie, plus
de puissance, tu en feras un dictateur rien de plus,
rien de moins.
La technologie tant souhaitée, construira des
hommes-robots et c'est aussi ce dont je souhaite te
parler.
Mais pour le moment, regarde ! »
DESTRUCTION

Aussitôt ma conscience est projetée dans une piè-


ce richement décorée de tableaux de maîtres. Des
sièges confortables sont installés autour d'une table
ronde.
« Tu es dans l'une des pièces les plus secrètes du
monde. Un endroit de réunion politique afin de déci-
der de grands mouvements pour l'humanité. »
Une lourde tenture qui doit recouvrir une porte,
vient de se lever tandis que des personnes s'instal-
lent peu à peu autour de la table.
Je reconnais un des dirigeants et un ex-président
d'un grand pays puis, un autre ex-président vient
prendre place autour de la table. Enfin, arrivent une
femme de couleur ainsi que deux hommes aux traits
asiatiques, vêtus de costumes militaires.
Personne ne dit mot, en dehors du bref salut lors de
leur arrivée. Tous paraissent préoccupés et concen-
trés tandis que l'un d'eux étale des documents sur la
table. Il s'agit vraisemblablement de cartes, peut-être

185
de contrats mais je ne peux approcher davantage,
comme si un mur invisible entourait le groupe.
« Ces personnes que tu vois ici, dont certaines sont
très haut placées, sont en train de prévoir des actions
destructives. »
Détruire l'ancien, construire le nouveau, j'ai sou-
vent entendu cela de la part de mes amis des étoiles.
La voix douce et aimante ne me laisse guère le
temps de réfléchir et poursuit :
« Nous guidons régulièrement ceux et celles qui
sont venus pour accompagner la fin de l'ancien mon-
de et pour construire les bases de la nouvelle Terre.
Certains endroits de la planète Terre hébergent,
comme tu as pu le constater, des non-humains hos-
tiles aux Terriens. Leur objectif est de récupérer les
richesses de cette planète avec l'aide de quelques
Terriens et d'êtres hybrides puis d'exterminer ceux
et celles qu'ils considèrent comme inutiles, voire
nuisibles.
Lorsque je te parle de richesses, il ne s'agit pas que
de richesses matérielles. Les humains, ainsi que les
animaux, font partie de ces richesses tant convoitées
et loin d'être négligeables.
Dans ces endroits qui sont en fait des laboratoires
de recherche où tout est permis, des humains, enfants
ou adultes, sont retenus prisonniers. Les enfants, tels
des batteries neuves, servent à alimenter les énergies

186
des forces de l'Ombre et de leurs compères humains.
Pour cela la torture physique, sexuelle ou psychique
est nécessaire afin que le sang de ces enfants con-
tienne des substances qui, telles des drogues, vont
renforcer les pouvoirs d'une élite qui croit encore
qu'elle a été choisie*.
Tu ne peux approcher davantage ni connaître les
détails des opérations prévues car cela pourrait te
mettre en danger et également nuire aux acteurs de
cette action de libération.
Tu n'en sauras donc pas davantage ! »

* L' adrénochrome peut être obtenu par oxydation de l' adré-


naline mais on peut aussi l'extraire des glandes surrénales des
enfants auquel on ajoute un opioîde synthétique. Dans cer-
tains milieux, il a la réputation de procurer un sentiment d'in-
vulnérabilité et de soi-disant prolonger la vie, atténuer les
effets de la maladie et augmenter les prouesses sexuelles. Il
est souvent pris lors de grandes fêtes où se retrouvent les poli-
ticiens et les vedettes tandis que nombre d'enfants leur sont
donnés sexuellement en pâture.

187
CONFUSION

Cela me semble juste et, de toute façon, le ton de


la voix et les mots employés ne me laissent pas
d'autre alternative.
Tandis que je me sens soulagée de voir qu'en
secret, des êtres agissent à tous les niveaux, la voix
reprend avec douceur:
« Sache cependant que les documents et les cartes
indiquent les lieux précis à détruire et les prisonniers
à sauver, lorsqu'il en est encore temps.
Comme tu le vois, nous agissons avec les humains
de la planète Terre et parfois ce qui paraît à vos yeux
"destruction et mort" n'est en fait que "libération et
vie". Ne jugez pas, car la confusion règne sur la tota-
lité de la planète Terre. Elle est voulue par les forces
contraires. Alors, faites en sorte qu'elle devienne un
atout.
Vos médias obéissent aux mêmes dirigeants obs-
curs. L'argent les maintient en vie, l'argent leur a
enlevé la liberté. N'écoutez plus, au risque de vous

189
perdre dans la désolation, ce qu'ils vous répètent
jour après jour. Un sauveur a pu être le prédateur de
l'instant d'avant, qui ne fait que placer ses pions sur
le grand échiquier afin d'avaler plus facilement sa
proie.
Gardez le bon sens qui caractérise une partie d'en-
tre vous, celui-ci joint à l'humour et à l'amour, aide-
ra l'humanité à ne pas tomber dans les pièges si sou-
vent tendus en ces temps de traversée houleuse.
Nous suivons de près tout ce qui peut arriver à la
planète Terre, si précieuse à nos yeux. Rien n'est
encore joué et dans notre temps nous savons que la
planète a déjà repris sa place parmi nous.
La question qui se pose et que nous vous posons
est celle-ci :
« Comment le peuple de la Terre va-t-il négocier le
virage qui lui est proposé?
À mon tour je me pose cette question. L'humanité
va-t-elle disparaître en grande partie? J'efface aus-
sitôt ce scénario de mes pensées tandis que la voix
continue imperturbable.
«Je vais te donner un exemple concernant le peu-
ple animal. Tu as entendu parler des animaux muti-
lés. Autrefois, des vaches ont été retrouvées muti-
lées sans que l'on puisse dire d'où cela venait, ni qui
en avait été l'auteur. Aujourd'hui, des chevaux
subissent un sort identique.

190
Penses-tu réellement que ce soit anodin ou de
simples accidents? Tu sais que ce n'est pas le cas et
en effet, les fils et filles de Bélial savent comment
prélever des parties de corps avec des découpes
semblables à celles faites par un laser.
Ces morceaux contiennent des substances indis-
pensables à la survie de leur espèce et les gouverne-
ments ont donné leur accord pour que cela puisse se
faire. Laisser les animaux agonisants ne les concer-
ne pas.
Cependant, ne pense pas qu'ils n'aient pas d'âme.
Tout, absolument tout a une âme, de même que les
humains en ont une, mais l'émotionnel, la sympa-
thie, l'empathie, sont encore embryonnaires chez
eux.
Il en est ainsi chez les tortionnaires avides de pou-
voir, de gloire et d'argent parmi les humains.
Laissons pour le moment cela, veux-tu? »
Et tandis qu'intérieurement j'acquiesce, la voix
aimante continue :
« À présent, je vais t'amener dans un lieu que tu
devrais aimer. »
L'ÉTRANGE BIBLIOTHÈQUE

Sur ces dernières paroles, mon guide pose, une


nouvelle fois la main sur mon cœur, tandis que je
m'envole vers une destination inconnue.
Ma conscience et mon corps astral se stabilisent
enfin devant un bâtiment aux colonnades majes-
tueuses. À la suite de l'être qui me guide, je pénètre
dans une vaste salle aux murs emplis d'étagères sup-
portant des livres. Des milliers de livres aux dimen-
sions différentes sont là sous mes yeux émerveillés
tandis que dans la salle, des pupitres semblent
attendre le livre et son lecteur.
Quelques êtres sont là devant des pupitres et sem-
blent contempler les couvertures des livres fermés.
« Prends-en un, propose mon guide, nous sommes
dans un lieu sacré de l'astral supérieur où tout ce qui
est précieux, que ce soit au niveau des enseignements
ou des inventions terrestres est gardé et protégé. »
Je ne peux m'empêcher de penser à la magnifique
bibliothèque d'Alexandrie qui avait pour objectif de

193
réunir les livres les plus précieux du monde terrestre
et qui fut détruite en 48 avant notre ère.
La voix continue :
«Tu as vu juste ... des bibliothèques sacrées conte-
nant des enseignements révélateurs sur le monde
terrestre ont été volontairement détruites afin que les
humains n'y aient pas accès et soient coupés de véri-
tables connaissances sur leur passé, sur leur origine,
sur les civilisations englouties, ainsi que sur leur
immense potentiel. Nous avons pu ainsi transposer
ces ouvrages dans ce lieu afin qu'ils soient dispo-
nibles à une future humanité.
Je vais te remémorer comment il est possible de
lire ces ouvrages. »
Je comprends pourquoi il parle de me « remémo-
rer ... »
Il y a de nombreuses années j'ai visité un lieu sem-
blable et compris comment lire les livres proposés
dans ce monde de l'astral supérieur.
Je décide de pratiquer la lecture de la même ma-
nière que je le fis autrefois.
Aidée de la main de mon guide posée au niveau de
ma nuque, je ne suis plus qu'un regard tandis que les
pages défilent avec régularité et à grande vitesse
sous les yeux de ma conscience.
Je me sens pénétrée par le contenu du livre, je tra-
verse avec facilité sa couverture. Je suis acteur et

194
spectateur à la fois et le livre prend vie. Je suis dans
l'histoire et tout s'imprègne en moi avec une très
grande facilité.
Les mots et les phrases défilent et s'impriment
dans une partie de ma mémoire. Je peux à présent
prendre connaissance d'un livre en quelques minu-
tes et je trouve cela fantastique.
Celui choisi me déconcerte, il concerne les décou-
vertes de Nicolas Tesla. Le seul problème est que je
ne le comprends pas car je n'ai pas les notions de ce
qui y est décrit.
Je sais aussi, qu'une fois revenue dans mon corps
physique, je ne pourrai en retenir le contenu mais,
c'est tellement magique que je ne peux m'empêcher
de poser cette question :
« Pourquoi n'arrivons-nous pas à faire de même
dans le monde physique? Pourquoi ne pas appren-
dre à lire de cette façon? Il me semble avoir lu
quelque chose, au sujet d'un homme qui était autis-
te et possédait cette capacité. »
Mes interrogations sont encore une fois de courte
durée et la réponse vient aussitôt apportée par la
voix fluide de mon guide :
« Les Terriens pourraient lire de cette façon, bien
entendu. Ils s'en croient juste incapables et n'ont
pour une grande partie d'entre eux, pas même la
connaissance de cette possibilité.

195
Quant à cet homme dont tu as entendu parler, sou-
viens-toi des « autistes Asperger* » dont nous a entre-
tenus notre ami au long cou. Certains ont cette capa-
cité. Ils font ainsi découvrir au peuple de la Terre
que cela est possible si l'on se concentre suffisam-
ment tout en "lâchant prise".
C'est un exercice que les humains trouvent sou-
vent très compliqué. Jusqu'à présent, beaucoup se
sont contentés de regarder ces êtres hors du com-
mun* comme des animaux de foire ou de laboratoi-
re, sans penser un instant qu'ils pouvaient en tirer un
enseignement. L'humanité ne peut se résumer à une
race et à une manière d'être, comme le souhaite-
raient vos envahisseurs actuels.
Après cette pause bénéfique, que dirais-tu de
retrouver la belle planète bleue, celle qui chante
l'unité dans la diversité, celle qui porte l'humanité
depuis tant de votre temps, celle qui ne sait qu'aimer
et s'offrir?»

* Sur internet, j'ai pu trouver ceci, concernant un homme


nommé Kim Peek, dans le Daily Geek Sho qui commente
ainsi la vie de Peek : « Chaque hémisphère cérébral de Peek
mémorise une page, et les connexions sous-corticales se char-
gent ensuite de reconstituer un tout cohérent. Kim a été à
même de développer ses incroyables capacités cérébrales et
on estime qu'il avait mémorisé le contenu de plus de
IO 000 livres lors de sa mort en 2009. »

196
J'acquiesce avec enthousiasme sans savoir qu'avant
de retrouver un moment de paix mon guide a prévu
d'autres péripéties.
L'ORPHELINAT

Il rit et son rire communicatif dédramatise ce qui


pourrait ternir mon voyage dans ces autres dimen-
s10ns.

Légèrement aplatie aux pôles, la planète bleue


semble être suspendue dans le cosmos telle une bul-
le de savon colorée de bleu.
Je la regarde de loin et je suis émue par tant de
beauté. Je suis poussée involontairement vers elle
comme si une large main m'obligeait à descendre
vers son corps physique.
Je peux à présent admirer ses déserts, ses lacs et
ses mers, ses rivières et ses fleuves, ses sommets et
ses plaines, ses forêts et ses campagnes.
Mes yeux non physiques perçoivent avec facilité
les veines de la Terre, les grands nadis de son corps
mental et je vois, tout à coup, l'envergure de la si-
tuation qui est celle de tous les humains en ce grand
moment de passage.

199
Il est essentiel que le corps de la Terre soit mainte-
nu dans sa pureté si nous voulons encore vivre sur
cette planète en paix et en harmonie.
Chaque grand axe de circulation traverse des
villes, des villages, des volcans, des mers. S'il est
encombré, comme les veines et les artères du corps
humain, cela signifie l'implosion, les catastrophes et
les éruptions et tout ce qui les accompagne.
Des pyramides de pur cristal furent placées il y a
bien longtemps par les êtres de Vénus, telles des
aiguilles d'acupuncture, sous la surface de la Terre ;
elles avaient, entre autres missions, de garder la flui-
dité et la santé de ces grands axes.
Aujourd'hui, certaines d'entre elles ont été décou-
vertes, brisées et utilisées à des fins scientifiques,
mais tout cela a une raison, je le sais, j'en suis
convamcue.
La beauté et la variété qui règnent sur cette planè-
te sont un baume pour le cœur et pour l'âme. Je
comprends en cet instant ce qui active les convoi-
tises de tant de peuples des étoiles sombres.

200
ACTIVER LES 5 ÉLÉMENTS
DE LA PLANÈTE TERRE:

Pour contribuer à aider les éléments et les dévas


ainsi que les êtres de la nature, je vous propose les
pratiques suivantes:
Vous pouvez choisir un des éléments avec lequel
vous êtes le plus en contact. Il vous est aussi pos-
sible de choisir plusieurs d'entre eux ou tous. Vous
pouvez aussi changer selon le jour.
C'est à vous de ressentir ce qui vous semble le
mieux pour vous et pour la planète Terre.

1. L'EAU
Auparavant et avant de méditer prenez soin de
répertorier les grands fleuves sacrés de notre planè-
te. Visualisez-les, si vous le pouvez ou trouvez des
photos qui vous inspirent.
Allez ensuite vous asseoir dans un endroit paisible
où coule de l'eau ou posez devant vous une coupe de
cristal {peu importe sa dimension) contenant une
eau pure.
Fermez les yeux quelques instants et demandez au
déva de l'eau de se présenter à vous. Il le fera si
votre cœur est sincère, soit par un son, soit par une
vision, soit par une sensation à l'intérieur de vous.
À cet instant, demandez-lui comment l'aider.

201
Écoutez son message qui peut se manifester de
diverses manières.
Dans un second temps, vous enverrez de /'amour
et de la lumière sur chacun des fleuves sacrés en
envoyant un rayon de lumière qui partira de deux de
vos chakras (le 6e et le 4e) et convergera à un mètre
environ de vous sur la représentation virtuelle ou
physique de chaque grand fleuve sacré de la planè-
te Terre (vous ferez cette convergence des deux cha-
kras pour chacun des fleuves sacrés).
Vous pouvez aussi mettre simplement le nom du
fleuve à un mètre de vous.
Pour terminer, vous remercierez le déva, les ondins
et ondines ainsi que les fées de l'eau pour leur con-
tribution et vous leur offrirez un présent que vous
mettrez sur l'un des cours d'eau de votre choix (une
pierre colorée, une large feuille que vous mettrez sur
l'eau comme un bateau avec une fleur ... ) et boirez un
verre d'eau en pleine conscience en l'accueillant.
L'eau est une source de purification et de régéné-
ration si vous y mettez des pensées élevées.

• La pratique « l'esprit de l'eau » du petit livre


SOIS peut aussi aider considérablement:
«La communion avec l'esprit de /'Eau ne deman-
de ni préparatifs ni discours. Elle doit pouvoir
s'accomplir dans le silence solitaire d'une cuisine,

202
sur un quai de gare comme dans la salle grouillan-
te de monde d'un restaurant. C'est si enfantin, si
discret. Dorénavant, tandis que vous porterez /'eau
à votre bouche, pensez simplement ''je t 'ac-
cueille"... Certes, la conscience lumineuse de /'Eau
ne répondra peut-être pas la première fois à une tel-
le offre, non parce qu'elle vous dédaignera mais
parce que vous ne croirez pas vous-mêmes à votre
"capacité d'accueil". Peu importe! Si vous voulez
qu 'il fasse beau chez vous, commencez par ne plus
ouvrir le parapluie sous votre toit ... Faites-vous
confiance. Puisque la vie a décidé de vous animer
c'est que vous en êtes digne!
Répétez donc ''je t'accueille", à chaque gorgée,
dans le silence de votre cœur et prenez conscience
en semant les graines de ces mots qu'un grand être
s 'incorpore en vous.
Ce que je vous propose par une telle méthode, mes
amis, n'a rien de commun avec une autosuggestion.
Je vous montre seulement une clé a.fin que la réalité
vienne loger chez vous un peu plus pleinement, jour
après jour. Oui, jour après jour... bénissez les chan-
gements qui s 'opèrent progressivement. »

2. LE FEU
Cette pratique sera d'autant plus efficace si vous
la faites au lever du soleil en relation avec l'astre

203
solaire. Vous procéderez de la même façon mais cet-
te fois en visualisant les grands volcans de notre
Terre. Vous pouvez vous aider de photos ou des noms
de ces volcans.
Demandez ensuite, après avoir allumé une bougie,
l'aide du Deva du feu comme précédemment pour
l'eau. Lorsque vous aurez écouté sa réponse, à l'ai-
de des 2 chakras 4 et 6, vous enverrez amour et
lumière à environ un mètre de vous sur le nom ou la
photo d'un ou des volcans afin que le feu nettoie et
purifie tout ce qui en a la nécessité.
Vous terminerez en remerciant le déva du feu et les
salamandres pour leur aide et leur offrirez un pré-
sent de plantes odorantes ou d'épices ou de grains
d'encens.
Le soleil fait aussi partie des énergies du feu ne
l'oubliez pas dans votre pratique.

3. LA TERRE
Avant de commencer à méditer, vous aurez pris soin
de répertorier les continents de la planète Terre.
Ayez avec vous leurs noms ou des photos selon ce
qui est le plus efficace pour vous.
Puis, vous irez vous asseoir dans la nature à même
le sol ou chez vous avec un peu de terre dans une
coupe. Ce sera le moment pour vous de vous con -
necter avec le grand être de la planète Terre et le

204
Déva de la matière terre. Le simple fait d y penser
vous connecte avec lui.
Visualisez ensuite les divers continents de la planète.
Envoyez les rayons des chakras 4 et 6 avec Amour
et joie sur chacun des continents et dans les 6 direc-
tions: au nord, au sud, à l'est, à l'ouest, au zénith,
au nadir.
Remerciez le Deva de la Terre, les gnomes et le
grand être dont le corps est la planète Terre.
Vous pouvez laisser un peu de nourriture de très
bonne qualité et un laitage pour les êtres de la natu-
re dans un endroit de votre jardin ou dans la nature
lors d'une promenade.
Ne soyez pas étonné si cette nourriture ne dispa-
raît pas ou si elle est consommée par des animaux
de la campagne ou de la forêt car les êtres de la
nature se nourrissent de l 'éthérique de ce que vous
offrirez et non de la matière physique qui après leur
passage est dévitalisée puisque sa substance vitale
en est exclue.
Pensez à envoyer des pensées de gratitude lorsque
vous prenez de la nourriture pour tous ceux et celles
qui y ont contribué.

4. L'AIR
Vous procéderez de la même façon que pour l'eau
en mettant de l'encens ou de la sauge pour symboli-

205
ser l'air. Avant de méditer, répertoriez quelques-uns
des grands vents de la planète Terre. Vous en écrirez
les noms sur des feuilles séparées et les poserez à
environ un mètre de vous.
Ceci étant fait, demandez l'aide du Deva de l'air.
Lorsque vous sentirez sa présence, visualisez les
grands vents de la planète Terre et envoyez les
rayons des chakras 4 et 6, porteurs d 'Amour, de paix
et de joie vers les vents, vers le ciel, vers les nuages.
Remerciez le Déva et les êtres de l'air: elfes, fées
de l'air pour leur contribution à la planète Terre
ainsi que tous les oiseaux qui sont leurs messagers.
Vous pourrez offrir à ces êtres des Huiles essen-
tielles en en diffusant autour de vous.

5. L'ÉTHER
Pour cette dimension peu palpable, respirez en
conscience au minimum trois fois par jour.
Exercez-vous à regarder les particules de prâna,
respirez-les, écoutez-les et aimez-les.
En remerciement à cette 5e dimension vous pour-
riez émettre des sons porteurs d'amour ou des man-
tras ou tout autre son que vous ressentirez.

206
• Vision des particules éthériques dans le ciel
(extrait du livre Lecture d'Auras et soins esséniens)
Cet exercice devrait vous préparer efficacement à
la contemplation de l'aura. Il est de plus très repo-
sant ... allongez-vous à même le sol, à l'extérieur et
regardez le ciel qui sera de préférence uniformé-
ment gris, bleu ou blanc. Votre seul "travail" est de
vous laisser absorber par l 'inflni. Très vite vous ver-
rez de petits ronds brillants et microscopiques qui
danseront devant votre regard. Au centre de chacun
peut-être distinguerez-vous un petit noyau. Ce sont
les particules de vie éthérique. Elles sont la nourri-
ture de vos corps subtils, elles alimentent vos nadis
et de leur qualité dépend une partie de votre éner-
gie. Lorsque, en yoga, il est question de prâna, c'est
encore d'elles qu 'il s 'agit. Et si la respiration a tel-
lement d'importance dans certaines pratiques,
notamment orientales, c'est parce qu 'ainsi les par-
ticules de vie éthérique nettoient et dynamisent sur
leur passage tous les coins les plus cachés de nos
organismes subtils et, finalement, de notre corps
physique par répercussion.
Pour vous donner un exemple concret, il m'est
arrivé de constater, lors de lecture d'auras, des cou-
pures d'ordre apparemment subtil au niveau des
jambes de la personne regardée. Ces coupures dues
à une mauvaise circulation de l'énergie prânique,

207
ou particules éthériques entraînaient une mauvaise
circulation sur le plan physique. Je ne parle pas ici
de la cause profonde. Ils 'agit d'une remarque pour
que vous puissiez mieux percevoir l'utilité de ces
petites particules.
Ne confondez pas cependant, lors de l'exercice,
ces particules avec d'autres plus grosses liées à un
phénomène de vision physique. Les particules éthé-
riques se déplacent en tous sens sans jamais s 'en-
trechoquer. Cet exercice vous obligera à vous tourner
en vous-même tout en regardant /'infini et il aigui-
sera votre qualité de "vue".

Je suis là, flottant entre deux mondes, admirant la


planète Terre, quand tout à coup je me sens empor-
tée dans une spirale lumineuse qui m'emmène je ne
sais où et me procure le semblant d'une légère nau-
sée.
Je perçois en dessous de moi, un grand bâtiment
qui me donne l'impression d'être un monastère, tant
par son austérité que par les nombreuses fenêtres de
ce qui m'apparaît comme autant de cellules.

208
Nous sommes dans un pays de langue anglaise,
sans doute les États-Unis, d'après les paysages et
l'écriture des panneaux indicateurs.
L'endroit est isolé, loin de toute civilisation et
entouré d'un grand parc et d'une forêt dense. Le
rayonnement d'un gris teinté d'un jaune sale monte
de ce lieu, de son bâtiment et me fait frissonner.
Je ne sens aucune paix, mais bien un sentiment de
peur, d'angoisse, d'immense tristesse et de solitude
dont je ne comprends pas encore l'origine.
Mon corps subtil se déplace et je perçois la grande
grille de l'entrée ; un mot m'attire, il est en anglais :
« Orphan ».
Je ne sais pas si cette indication est écrite physi-
quement mais c'est ce que je vois en cet instant. Je
pressens dans mon être intérieur que ce qui va suivre
ne va pas être des plus joyeux ...
À nouveau mes corps subtils, que je ne contrôle
pas, se dirigent vers un hall d'entrée.
Un véhicule est stationné devant la porte: une ca -
mionnette banale d'un gris sale.
Tout change très vite et cette fois, je suis là, devant
de petits enfants qui ne me voient pas et attendent
sagement sur un banc dans un couloir. Ils sont beaux
et j'ai envie de les regarder encore et encore.
Des yeux expressifs, des bouilles rondes ou Ion -
gues. . . dans leurs regards interrogatifs et un peu

209
tristes, ils semblent avoir compris que leur sort se
décide en cet instant.
Ils sont au nombre de six, deux petites filles et
quatre garçons. Tous d'origine étrangère. L'un des
enfants est noir, un autre est asiatique tandis que le
reste semble davantage d'Amérique latine. Ils ont
l'air de se comprendre par les quelques mots qu'ils
se disent mais, la plupart du temps, le silence règne,
un silence pesant fait d'incertitude et de crainte.
J'entends des voix aux tonalités fortes, presque
agressives, dans l'une des pièces, à côté du couloir.
Il semble qu'une discussion ardue se soit engagée.
Le ton monte, la colère devient presque tangible, tan-
dis que je suis projetée dans la pièce où un air glacé
m'enveloppe.
Dans ce bureau, semblable à n'importe quel bureau
ordinaire, une femme d'une soixantaine d'années à
l'air austère, cheveux gris retenus par un chouchou
pour former une queue-de-cheval et habillée de gris,
est assise derrière une table couverte de papiers et de
documents. Un homme plus jeune, sans caractéris-
tique particulière, hormis son crâne lisse, se tient
debout auprès d'elle.
Ils discutent âprement avec deux autres person-
nages, une femme d'une quarantaine d'années en
blouse blanche et un homme habillé de couleur mili-
taire, mélange de beige et de marron.

210
Les deux visiteurs sont assis côte à côte, dans de
vieux fauteuils au cuir vert tellement usé qu'il laisse
apparaître des déchirures. Mon traducteur intérieur
se met en route car la discussion est rapide et âpre.
La femme en blanc a pris la parole ...
« Que voulez-vous de plus? Nous vous avons lar-
gement payé toutes les fois, pour chacun de ces
enfants!
- Ce n'est pas de cela qu'il s'agit, rétorque la fem-
me au chignon gris, assise au bureau. Nous ne vou-
lons plus participer à vos expériences à travers ces
enfants. »
L'homme debout se contente de hocher la tête en
signe d'approbation, tandis que de l'autre côté de la
table, la femme en blouse blanche tente de se calmer
en tapotant nerveusement des doigts sur le bureau.
Sa voix est faussement douce et se veut aimable :
«Ce seront les sauveurs de l'humanité, nous vous
l'avons déjà expliqué. Nous avons besoin de cobayes
humains et jeunes, pour expérimenter nos décou-
vertes. Les animaux n'y suffisent plus et ces enfants
sont inutiles. Ils deviendront des parasites de la
société s'ils restent ici. »
La femme aux cheveux gris essaie de rétorquer:
« Ils seront dans des familles d'accueil qui les
aideront à devenir de bons citoyens ...
- Écoutez-moi bien, cela suffit, nous avons perdu

211
assez de temps comme ça! Si vous refusez de colla-
borer, nous ferons fermer votre structure, vous le
savez, et tous les enfants seront livrés à eux-mêmes
et iront vers la déchéance. »
Cette fois c'est le militaire qui parle et son ton
n'accepte aucune réplique. Son regard est froid, sans
aucune émotion ni sympathie.
C'est alors que la femme aux cheveux gris et
l'homme sans cheveux, baissent la tête et signent des
papiers. Leur cœur est gros, je le sais, je le sens, ils
se sentent impuissants et prisonniers d'un pacte
qu'ils n'arrivent pas à rompre.
La femme en blanc et le militaire sortent tandis
que je les accompagne, afin de suivre les enfants.
Rien en moi ne souhaite continuer à prolonger cet
épisode sordide mais, quelque chose de plus fort,
une main sur mon épaule m'y contraint.
La femme en blanc s'approche des enfants, elle
leur sourit et tire d'un grand sac, une peluche pour
chacun d'eux ainsi qu'une friandise, qu'ils prennent
sans empressement, sans doute intimidés par ces
personnes qu'ils ne connaissent pas.
Seule une petite fille refuse les cadeaux et garde
obstinément les yeux baissés vers le sol.
Sous la houlette de la femme, les enfants grimpent
dans la camionnette où le militaire, déjà installé au
volant attend impatiemment le signal du départ.

212
Je suis là, avec eux tous, ne sachant pas mais, devi-
nant plutôt où cela va nous amener.
Après deux heures de voyage sur des routes en
mauvais état, où nous ne croisons aucune autre voi-
ture, donnant une sensation« d'arrêt sur image», de
temps suspendu, le véhicule s'arrête enfin devant un
bâtiment, lui aussi complètement isolé de tout.
L'expression qui me semble la plus juste, pour
décrire l'endroit est « au milieu de nulle part. »
La femme fait descendre les enfants avec douceur
et les rassure. Elle leur assure d'une voix faussement
chaleureuse qu'ils vont pouvoir s'amuser avec de
nouveaux jouets et qu'ils pourront manger tous les
gâteaux dont ils ont envie.
Seule la petite fille qui ne voulait pas des cadeaux
refuse de descendre. La femme la prend alors dans
les bras et la pose par terre sans mot dire.
Je regarde mieux ces petits êtres. Une petite fille
de trois ans environ, aux cheveux ébène et ondulés
suit, sans prononcer un son, les autres enfants. Elle
est joyeuse et docile, son teint de peau est basané.
Vêtue de vêtements trop souvent portés, elle sautille
pour ne pas se faire distancer par ses compagnons
d'infortune. Elle est potelée et gracieuse.
Un petit garçon semble la protéger, sans doute son
frère. Il lui ressemble beaucoup mais, est un peu
plus âgé. Entre cinq et six ans sans doute.

213
Un autre garçon aux yeux en amande, aux cheveux
noirs et raides, au teint plus jaune, semble en pleine
réflexion. Il doit avoir quatre ans et semble perdu. Il
regarde sa peluche, comme si elle pouvait lui appor-
ter une réponse rassurante.
Un petit enfant à la peau noire et aux cheveux cré-
pus, reste un peu en arrière, tout seul et serre la peti-
te peluche, très fort contre lui, pour un ultime câlin.
Un garçon plus grand, d'environ six ans, est en tête
du petit groupe comme s'il en était le chef. Il est
visiblement issu d'un mélange de deux ethnies. Il est
petit et trapu et tient par la main la petite fille qui ne
voulait ni jouer ni descendre de la voiture.
Étrange petite fille aux cheveux roux, à la peau
claire, toute fine et longue.
Une tristesse semble la revêtir comme un vêtement
en voile de couleur sombre. Elle est gracieuse dans
ses mouvements et dans sa démarche et sa robe un
peu trop longue et couleur de lune accentue son allu-
re éthérée.
Le militaire ferme la marche et la petite troupe
avance vers le bâtiment aux vitres opaques et aux
murs de béton coloré en ocre.
Un instant, je me demande si nous ne sommes pas
au Nouveau Mexique mais ce n'est qu'une supposi-
tion car je ne reçois aucune réponse.
Où donc est passé mon guide?

214
J'aimerais tellement qu'il m'explique pourquoi je
suis là et ce que je vois ...
Le militaire pose le poignet sur un pan du mur tan-
dis que le béton se sépare pour former une porte qui
s'ouvre afin de laisser passer les enfants et leurs
accompagnateurs du moment.
ÊTRE ALIGNÉ

Une étrange porte, toute ronde se forme alors. Elle


ressemble à celle que l'on peut franchir dans cer-
tains vaisseaux de l'espace que je connais mais,
dans un matériau plus terrestre, plus dense.
Le couloir que nous empruntons semble long et les
portes qui sont de chaque côté sont pareilles à des
portes de prison, lourdes, en métal. Elles ne laissent
rien filtrer... aucun bruit, aucun souftle ne semble
déranger l'espace dans lequel nous cheminons.
Seule une pesanteur se dégage et répand une cou -
che d'énergie sombre, qui stagne sur le sol et imprè -
gne l'atmosphère. Des entités élémentaires, sombres
et terrifiantes semblent créer ou animer cette couche
qui occupe le sol du lieu où nous sommes. Je suis
sans doute la seule à les percevoir car tous les autres
continuent leur marche, comme si rien n'était.
La petite fille à la robe couleur de lune semble
cependant être soigneusement évitée par ces entités
de l'ombre.

217
J'ai déjà pu voir une semblable couche dans des
hôpitaux et notamment dans les hôpitaux psychiatri-
ques où la peur et l'angoisse règnent en abondance.
Là où règne la peur et la souffrance, sont attirées
des entités du bas astral qui sont aimantées par ces
lieux. Elles se nourrissent de la noirceur, de la dou-
leur, des émotions de peur et finissent par les provo-
quer chez les patients car c'est la substance vitale
dont elles ont besoin pour continuer leur vie em-
bryonnaire.
Elles ne touchent cependant que ceux et celles qui
vivent dans la peur, la colère, l'envie, la jalousie
mais évitent soigneusement ceux qui sont dans la
joie, la confiance et l'amour.
Je me demande, en cet instant, pourquoi ils ne s'at-
taquent pas à l'homme et à la femme qui mènent les
enfants vers un endroit qu'eux seuls connaissent.
C'est alors que je me souviens d'un enseignement
qui me fut donné il y a bien longtemps.
J'entends encore la voix du maître résonner en
moi:
« Vous vous demandez pourquoi des êtres dont
l'objectif n'est pas lumineux sont exempts de mala-
dies et ne sont pas attaqués par les entités du bas
astral et je vous comprends.
Sachez que ces êtres sont intègres. Cela ne signifie
pas qu'ils sont exempts de faille. Ils sont simplement

218
en accord avec leurs pensées, leurs actes et leurs
paroles. Au moment où ils commenceront à douter
et à se poser des questions, ils deviendront vulné-
rables.
Il s'agit d'anatomie subtile!
Lorsqu'un être est aligné il est peu enclin à des
perturbations extérieures, il croit en ce qu'il fait, en
ce qu'il dit, en ce qu'il pense et c'est là tout le secret.
Il n'est pas question de bien ou de mal.
Si vous souhaitez cette invulnérabilité, vous savez
à présent comment l'obtenir. »
Tandis que je capte ces paroles au plus profond de
mon être, nous arrivons enfin dans une vaste salle,
remplie de jeux d'enfants. Sur une longue table de
métal sont exposées des nourritures plus attrayantes
les unes que les autres.
Dans un angle de la pièce, il y a curieusement deux
douches, vision anachronique s'il en est, tandis que,
la femme en blouse blanche propose aux enfants de
prendre une douche, après ce voyage, tout en leur
promettant qu'ensuite ils pourront manger et jouer
autant de temps qu'ils le souhaiteront.
« Vous verrez on fera de nouveaux jeux et vous
aimerez ça. » ajoute-t-elle, d'une voix doucereuse.
Tandis que, tout mon être crie la méfiance.
Deux personnes en blouse bleue entrent et s'occu-
pent de déshabiller les enfants, sans un mot, comme

219
des automates. Leurs gestes sont précis, celui qui
semble être un homme s'occupe des garçons tandis
que la femme prend avec elle les petites filles.
J'ai une curieuse impression, sans certitude, que
ces êtres ne sont pas humains. Ils en ont l'apparence
mais quelque chose de robotique semble les habiter.
Je regarde plus attentivement tandis que tout à
coup sous leur vêtement de chair m'apparaissent des
robots. Je me sens impuissante, paralysée lorsqu'en-
fin la voix de mon guide me parvient:
« Il est important que tu regardes et rendes comp-
te de ce que tu vois.
Ces enfants sont des entités qui ont accepté de
vivre certaines expériences afin que l'humanité se
réveille.
Nous en avons sauvé beaucoup avec l'aide des
milices de la Terre, de nos troupes au sol, que nous
guidons et entraînons à ces fins. »
Ces mots me rassurent un peu mais je reste vigi-
lante.
Tandis que des enfants sont sous la douche et que
les autres jouent ou se précipitent sur les appétis-
santes nourritures, je décide de suivre la femme en
blanc qui est sortie dans le couloir, et se dirige vers
l'une des portes blindées.
Elle présente, elle aussi, son poignet devant la por-
te, tandis que cette dernière coulisse lentement et

220
s'ouvre pour la laisser passer. Nous sommes dans
une demi-obscurité et je distingue mal les personnes
qui sont dans la pièce.
Ils sont cinq, autour d'un être allongé sur une
table, tandis qu'une lampe comme celle que l'on
peut voir dans les salles de chirurgie, éclaire l'en-
semble. La personne est attachée par des sangles,
elle semble dormir. Je m'approche et ce que je vois
me laisse sans voix: un enfant de sept ou huit ans est
intubé et à la disposition des êtres qui ressemblent
fort à des chirurgiens.
L'enfant est momentanément délaissé tandis que
tous viennent à la rencontre de la femme en blanc
qui leur parle à voix basse :
«Les enfants sont prêts! L'un d'entre vous veut-il
les voir?»
L'un des cinq répond aussitôt:
« Nous avons vu leur photo et analysé leurs dos-
siers. Un des garçons et une des filles vont partir
pour le « Moss » là, ils pourront satisfaire les désirs
des humains vieillissants qui espèrent retrouver la
jeunesse éternelle. Nous garderons les autres pour
les expérimentations médicales.
Ah, j'oubliais, un des garçons sera amené pour les
"pratiques" ... ».
Je suis abasourdie et ne comprends pas ce vocabu-
laire codé d'initié. « Les pratiques » peuvent être

221
diverses, à qui et à quoi les rattacher? « Le Moss »
m'est inconnu.
« Viens, je vais t'en dire davantage mais nous
allons quitter ce lieu. » Mon guide est enfin là près
de moi tandis que je respire plus amplement.
LES PENSÉES

À nouveau assise sur un rocher, je regarde la plage


de sable irisé etje respire mais ne peux m'empêcher
de penser à ces enfants que j'ai rencontrés. Que va-
t-on leur faire? et que vont-ils devenir?
Mon guide est assis sur le sable, les jambes croi-
sées en lotus et je m'avance jusqu'à lui.
« Dis-moi ce qu'ils vont devenir, je ne peux
attendre davantage! Je suis tellement touchée par ce
que j'ai vu. »
Sa voix insuflle en moi la Paix, bien au-delà des
mots prononcés.
« La planète Terre abrite un marché humain des plus
puissants, géré par les Dracos et leurs serviteurs. Les
envahisseurs de la planète Terre ont plusieurs objec-
tifs, nous en avons déjà parlé.
Réduire la population mondiale est un des objec-
tifs majeurs mais garder une population de servi-
teurs contrôlés, obéissants et performants, en est un
autre.

223
Pour éliminer une partie de la population et mar-
quer le reste, comme les humains marquent leur
bétail, ils ont eu l'idée de proposer des injections
administrées à tous les Terriens. Les virus fabriqués,
sont testés sur des populations pauvres et considé-
rées comme improductives ou trop nombreuses.
Les injections, qui devraient soigner, sont nocives
et ont pour but de coder chacun des individus de cet-
te planète.
La peur est leur outil de prédilection. Ils sont aidés
en cela par tous ceux et celles qui sont mus par l' ar-
gent, le pouvoir et le sexe mais aussi par les servi-
teurs zélés d'un astral inférieur qui se nourrissent
des pensées et des émotions à basse fréquence.
Ces entités venant de ce que l'on nomme le bas
astral, ont besoin de toujours plus de nourriture de
cette sorte. Pour créer ou faire émerger des pensées,
des actes et des paroles à basse fréquence, ils se ser-
yent des égrégores et connaissent la manière de sug-
gérer aux humains des pensées, des lectures, des
émissions à fort potentiel débilitant. Regarde ! »
La main de mon guide, grande ouverte vers le ciel,
laisse peu à peu place à une scène de vie quotidien-
ne sur la Terre.
Dans un appartement d'une grande ville, un couple
d'une trentaine d'années regarde la télévision, assis
dans un sofa devant dater de plusieurs générations.

224
Dans un couffin, posé sur le sol, dort un bébé,
emmitouflé dans une couverture bleu ciel.
Ce qui passe à cet instant sur l'écran ressemble fort
à des informations, plus effrayantes les unes que les
autres. Des images de famine, d'hôpitaux surchar-
gés, de migrants portant de lourds paquets le long de
routes poussiéreuses.. . de quoi déprimer toute une
population.
La jeune femme se lève et revient deux tasses de
café à la main. Le couple semble scotché à ces mau-
vaises nouvelles tandis qu'autour d'eux des énergies
sombres tournent et aspirent les émanations de leurs
pensées de peur et de tristesse.
Je pense à ces entités qui se nourrissent de négati-
vité et qui vont encore faire en sorte d'augmenter
des émotions nocives, car elles sont insatiables.
Je les connais et je sais qu'elles vont bientôt géné-
rer des haines, des conflits et des colères chez ce
couple afin de s'en nourrir.
« Élève-toi, regarde ce qui se passe plus haut enco-
re! »
La voix de mon guide me permet de m'extraire du
lieu avec facilité. J'ai juste envie d'envoyer de
l'amour à cet homme, à cette femme qui ignorent
tout de leur pouvoir à changer le monde.
Je suis à présent au-dessus de l'immeuble, regar-
dant le flot de voitures tout en bas. Il m'importe peu,

225
en cet instant, de savoir de quel pays il s'agit. L'his-
toire est planétaire et les humains agissent de la
même manière, mus par des ressorts psychologiques
qui, au-delà de leur culture, les rendent manipu-
lables à souhait.
Un brouillard d'énergie sombre, plane au-dessus
de l'immeuble. Chargé d'émotions diverses et des-
tructrices, il apporte, tel un nuage de pluie, des
ondes à déverser sur le lieu.
En bas, dans la grande rue, des automobilistes qui
se sont accrochés, sans gravité, sont prêts à en venir
aux mains tandis que, dans l'immeuble où se trouve
le jeune couple, une onde de colère, de conflit et de
peur s'immisce tranquillement dans tous les appar-
tements. Je la vois glisser telle une nuée sombre,
passer sous les portes, traverser les murs, inonder le
lieu d'une odeur pestilentielle que je suis sans doute
la seule à percevoir.
Je connais ces nuages nourris par les pensées des
humains, je sais combien ils sont de puissants por-
teurs de joie, d'amour ou de haine, de peur et de des-
truction.
Les humains ont oublié qu'ils sont puissants et se
laissent envahir par ce qu'ils ne veulent précisément
pas voir. La méconnaissance des subtilités et des
mécanismes de leurs corps subtils et de leur âme en
est en partie la cause.

226
La voix de mon guide pénètre en cet instant dans
mon âme:
« Regarde mieux, ne te laisse pas envahir, toi aus-
si, par ce nuage porteur des tristesses et des peurs de
votre monde. Tous ne seront pas impactés ... »
Sur ces paroles je regarde tandis que le nuage es-
saie de pénétrer dans l'un des appartements, mais
cette fois sans succès.
Il se détourne, virevolte, pour enfin disparaître un
instant et réapparaître, un étage au-dessus.
La main de mon guide sur mon épaule, me dirige
vers l'endroit où l'onde n'a pu s'infiltrer.
Je suis à présent dans un appartement clair, lumi-
neux et harmonieusement meublé. Dans un coin des
coussins et un bol en cristal semblent attendre le
moment propice pour répandre leur paix. Tout
semble avoir été choisi avec goût mais je sais que ce
n'est pas là l'essentiel.
Trois personnes y habitent et sans doute est-ce un
dimanche ou un jour de fête pour que tous soient
réunis.
Un gros chat gris qui a capté ma présence et me
regarde, placide, fait aussi partie de cette famille
composée d'un homme, d'une femme et d'une jeu-
ne fille de quinze ou seize ans. Les trois personnes
semblent occupées à préparer un repas frugal à la
vue des ingrédients posés sur la table de la cuisine.

227
Tous les trois mettent la main à la pâte et se racon-
tent des histoires qui les mettent en joie.
Je comprends alors ce qui a dévié l'onde perni-
cieuse de cet endroit paisible et joyeux: rien pour
l'attirer!
« Toi et ton conjoint vous connaissez l'action des
égrégores, des pensées, des formes-pensées.
Répétez inlassablement que c'est l'une des portes de
votre pouvoir pour changer ce qui envahit votre
Terre.»

PRATIQUE POUR ÉLOIGNER LA NÉGATIVITÉ

Cette pratique peut être faite dans n 'importe quel


lieu à n 'importe quel moment.

Dès qu 'une énergie sombre arrive vers vous, que


ce soit en pensée en parole ou en acte, qu'elle vous
soit envoyée ou vienne de vous, déprogrammez-la,
dès que vous en prenez conscience.
Pour cela, vous prendrez trois grandes inspirations
et expirations en prenant soin d'expirer jusqu'au
bout.

228
Puis vous créerez avec les rayons des chakras 4 et
6 (cœur et troisième œil) en quelques secondes et à
un mètre de vous, une fleur de grande beauté en lui
demandant de dissoudre la noirceur qui était en
train de s 'installer.
Si l'acte, la pensée, les paroles ont été plus rapides
et sont déjà posés:
Revoyez l'évènement ou la personne reliée à l 'évè-
nement, envoyez-lui de l'amour avec les rayons des
chakras 4 et 6 puis regardez l'évènement se dis-
soudre peu à peu.
Allez au-delà du pardon que ce soit envers vous ou
envers l 'autre et laissez partir.
Surtout, après cela, ne vous préoccupez plus ni de
l'événement ni du résultat car cela ne dépend plus
de vous, excepté si vous avez la possibilité de répa-
rer, dans ce cas agissez, puis ne vous en préoccupez
plus.

La pratique « L'autre » sera d'une grande aide


pour purifier tout ce qui nous encombre encore:
« Sans doute y a-t-il en ce monde quelque person-
ne dont la présence vous indispose ou avec laquelle
vous vivez un conflit. Procurez-vous sa photo ou quel-
que chose qui, au fond de vous, la représente. Placez
cette photo dans un bel endroit de votre chambre et
chaque soir, avant de vous endormir, déposez un

229
pétale de fleur près d'elle jusqu 'à former ainsi une
sorte de guirlande... car, vous ferez cela sept jours
de suite.
À chaque fois que ce geste sera accompli, vous irez
vous étendre et, avant de trouver le sommeil, vous
vous adresserez à votre âme, à cette partie de votre
conscience qui s 'échappe de votre corps toutes les
nuits. Demandez-lui alors très clairement d'aller
rendre visite à cette personne avec laquelle vous
vous sentez en conflit. Vous le lui demanderez avec
des mots simples, toujours les mêmes, et vous la
prierez d'aller vers elle avec la plus belle fleur qui
se puisse imaginer. C'est tout, mes amis.
Faites cela avec cœur et non comme une mécani-
que que l'on remonte.
Ainsi, vous n 'imposerez ni amour, ni pardon, ni tolé-
rance aux goûts souvent trop humains; vous laisse-
rez juste parler d'elle-même la loi d'Harmonie ... »

Je suis à nouveau auprès de mon guide, sur cette


plage qui apaise tous mes doutes et mes questionne-
ments. Un instant je me repose devant cette nature
tellement ressourçante, tandis que je vois un être qui

230
s'approche tranquillement de nous. Un être aux yeux
de chat, la peau d'une couleur olive et aux magni-
fiques cheveux d'un gris vert léger, arrivant aux
épaules, qui s'assoit à côté de nous, après nous avoir
salués.
« Je suis de l'intra-Terre et je te connais ainsi que
ton guide. »
Le hochement de tête et le sourire de ce dernier me
confortent dans les paroles du nouvel arrivant.
Il continue :
« Nous aussi nous contribuons, avec les Terriens
réveillés, à ce que ce monde ne disparaisse pas com-
me autrefois. Nous ne pouvons perdre la planète
Terre. Nombreux parmi les nôtres se sont incarnés
parmi vous, afin que l'inévitable soit évité et, nous
nous infiltrons dans nombre de vos gouvernements,
bien que notre rôle ne soit jamais public.
Nous œuvrons, main dans la main, avec les êtres
des planètes de l 'Alliance Galactique. Cessez donc
de vous demander si nous sommes auprès de vous
ou si nous existons réellement.
L'époque n'est plus à ça.
Nous n'apparaîtrons pas en tant que tels, car le
moment n'est pas encore venu et cela risquerait de
faire échouer ce que nous mettons en place.
Arrêtez d'avoir peur et de craindre ce que vos mé-
dias ordinaires, au service de l'Ombre, essaient de

231
vous faire croire. Le monde est en changement cer-
tes, mais il est aussi en pleine mutation, en naissan-
ce à d'autres dimensions de son être.
Nous souhaitons seulement que les peurs et les
haines humaines, générées par le manque de con-
naissance de ce qui se trame, n'alourdissent pas la
planète Terre.
La Terre est un joyau précieux, que toutes les pla-
nètes vous envient. Il est important que les humains
en prennent conscience. Ils sont pour le moment
effrayés par ce qui les attend ou plutôt, par ce qu'ils
croient qui les attend ... la planète se sortira de tout
cela, même si pour « cela » la population restante
doit être évacuée. »
L'être s'est à présent intériorisé et, les yeux fer-
més, il semble plongé dans un profond silence tan-
dis que mon guide prend la parole:
«À présent, je vais te parler de ce que tu as pu per-
cevoir dans la salle de chirurgie de ce laboratoire,
mené par des humains et des non humains.
Les drogues synthétiques, fabriquées à l'aide de
technologies et de connaissances qui ne viennent
pas de la Terre, réduisent la population à l'état de ce
que vous nommez « zombie » ou dans un état proche
de l'hypnose.
Certains sont étonnés, lorsque nous vous faisons
savoir qu'elles peuvent couper l'âme du reste des

232
corps mais, sachez que c'est une manipulation
simple, sur les plans autres que physiques.
Si ton corps astral, dans lequel tu voyages en cet
instant, était pollué par certaines substances nocives,
tu ne pourrais plus sortir de ton corps physique avec
autant de facilité.
Peu à peu, ton corps subtil s'alourdirait puis cesse-
rait de communiquer avec tes autres dimensions.
Les décisions habituellement faciles à prendre
deviendraient tellement compliquées que tu aban-
donnerais progressivement toute résistance tandis
que l'obéissance deviendrait la nouvelle norme.
Le mental resterait, quant à lui, intact et tu pourrais
rester très performante dans les domaines qui sont
les tiens, mais ... tu y perdrais ton autonomie.
Classer les humains restants, par catégories, les
diriger vers telle ou telle tâche selon leurs aptitudes,
ne sera alors qu'un jeu d'enfant. Une révolte serait
impensable car, elle ne viendrait à l'esprit d'aucune
de ces personnes robotisées dont la seule demande
est: « la sécurité ».
Le besoin de sécurité est l'un des écueils de votre
humanité. Sécurité d'emploi, sécurité affective,
sécurité financière, sécurité sociale et médicale ...
Quant aux technologies proposées ou, injectées
d'office, elles sont réactivées à l'aide d'ondes, expé-
rimentées sur de jeunes humains, des nouveau-nés

233
considérés comme des bouches supplémentaires et
inutiles à nourrir. Vois-tu pourquoi, aujourd'hui, des
lois illicites approuvent des avortements jusqu'au
neuvième mois ...
Les implants proposés à votre humanité pour ren-
dre les humains surpuissants sont un piège.
Regarde!
La main de mon guide, grande ouverte vers le ciel,
disparaît tout à coup, enveloppée d'une brume qui
laisse place à des scènes qui m'enveloppent comme
si j'étais, moi aussi actrice d'un jeu inhumain qui se
déroule sous mes yeux.
Je me retrouve une nouvelle fois dans la pièce où
l'enfant est allongé et, maintenu par des lanières sur
la table d'opération. Divers produits sont injectés
dans son petit corps tandis que l'homme penché sur
lui, et qui ne m'inspire aucune confiance, lève la
tête. Il m'a vue et me regarde ... c'est alors que son
visage d'humain disparaît pour laisser place à une
tête large supportée par un cou très fin. Le nez sem -
ble inexistant ainsi que la bouche tandis que d'im-
menses yeux noirs sans pupilles, sans paupières et
parfaitement froids semblent me transpercer.
Il émet un gargouillement bizarre puis reprend son
travail sans plus s'occuper de ma présence.
La scène s'efface, tandis qu'une autre émerge des
brumes qui m'entourent.

234
CÉRÉMONIES

Une femme et deux enfants, une fille et un garçon-


net, que je ne vois que de dos, longent un long cou-
loir, qui ressemble à un hall d'hôtel de luxe.
La femme écarte une tenture puis, ouvre une porte
qui donne sur un escalier qui descend profondément
dans les sous-sols de l'hôtel.
Nous pénétrons enfin dans une salle semblable à
un vestiaire où des femmes se déshabillent pour
enfiler des vêtements de cérémonies. La petite fille
est déshabillée puis revêtue de blanc tandis que le
petit garçon est confié à un homme en habits de
velours rouge qui l'emmène vers une autre salle.
C'est précisément à cet instant que je reconnais
deux des enfants que j'ai suivis depuis l'orphelinat:
l'étrange petite fille aux cheveux roux, à la peau
claire, toute fine et longue et le petit garçon aux che-
veux noirs et lisses.
Nous sommes dans une vaste cavité souterraine qui
ressemble à une grotte aménagée luxueusement. Les

235
personnes en habits de cérémonie psalmodient des
chants hypnotiques tout en se balançant d'un pied
sur l'autre, tandis qu'une personne que je suppose
être le grand prêtre, officie sur une longue table,
montée sur une estrade où sont placés des pentacles,
des bougies et des coupes.
Derrière lui, une immense statue de Baphomet, mi-
homme, mi-bouc, surplombe l'ensemble.
Un peu en avant, sur une table de pierre, un être est
allongé sans vie tandis que son sang encore fluide
est recueilli dans des calices par de jeunes adeptes
en habits rouges de cérémonie.
Tout s'efface à nouveau tandis que j'interroge mon
guide.
« Qu'ont-ils fait des enfants? »
« Tu as entendu le mot "des pratiques". Voilà ce
dont il s'agit. Les frères et sœurs de l'anti-lumière
savent comment pactiser avec les êtres du bas astral.
Les serviteurs de Baal savent manier les forces
sombres et connaissent la puissance des rituels et
des pentacles, des offrandes et des sacrifices. Ils ont
la connaissance de la force des formes et des
nombres, des lettres et des sons.
Cette puissance, que nous connaissons aussi, n'est
ni bénéfique ni maléfique, ne t'y trompe pas. Elle
est dépendante de ceux et celles qui savent la con -
traindre, l'emprisonner, la détourner.

236
Les sacrifices et offrandes qu'ils font aux faux
dieux leur procurent, en contrepartie, du pouvoir et
des avantages terrestres.
Vos pays sont actuellement sous influence et sous
dépendance. Ils sont guidés par des êtres qui obéis-
sent aux lois de la richesse, du lucre, de la luxure, de
la soif inextinguible de pouvoir.
Ils s'appuient sur la peur des humains, leur besoin
de sécurité et leur ego.
Ils ont besoin du sang d'êtres purs, afin d'assouvir
leurs besoins les plus élémentaires et les besoins de
leurs maîtres.
Le sang de ces enfants procure une substance qui
régénère les cellules du peuple des Dracos et donne
une longévité aux humains qui le boivent. Les sacri-
fices humains ou animaux ont toujours été deman-
dés par de faux dieux qui ont besoin de cette nourri-
ture pour survivre et font miroiter l'immortalité et la
gloire à leurs adeptes. Cette substance, telle une dro-
gue, a cependant des effets momentanés. Voilà pour-
quoi il faut trouver toujours plus de victimes pour
maintenir l'état de puissance qu'elle procure.
Comme toute drogue, elle reste cependant illusoi-
re et la chute est d'autant plus grande lorsque l'effet
cesse : une impuissance, une vieillesse accélérée et
un affaiblissement cérébral en sont les consé-
quences.

237
Ceux et celles qui ont dénoncé ces pratiques sont
trop souvent morts de façon mystérieuse.
Beaucoup de ces enfants sont avec nous, à présent,
et nous les formons sur nos planètes pour qu'ils
soient les constructeurs d'un monde nouveau.
Les deux enfants que tu as vus ont une qualité de
conscience élevée. Un implant qu'ils ont accepté fut
mis en place avant leur incarnation. Il nous permet
de les aider et de les suivre très aisément. Nous leur
donnons les directives et les conseils qui vont leur
permettre de sortir de cet endroit où tu les as vus.
Grâce à eux, des réseaux seront démantelés, aidés
en cela par des humains dont l'âme est pure et
consciente de l'urgence de la libération de la Terre.
NOUS NE SOMMES PAS SEULS

Des intra-Terrestres, des habitants des planètes de


l 'Alliance galactique, d'anciens Atlantes et Lému-
riens, des êtres de la nature et leurs dévas, le peuple
animal et ses guides, le peuple des plantes ainsi que
les grands enseignants qui sont venus sur la planète
Terre, tous contribuent, chacun à sa manière et avec
ses compétences, à la régénération et au sauvetage
planétaire.
Nous ne pouvons abandonner la Terre à la destruc-
tion. Elle est précieuse pour tous, cependant, vous
ne pourrez réparer quoi que ce soit de ce monde en
perdition. J'insiste sur ces mots que chacun peut tra-
duire selon ses croyances, son éducation, sa valise
génétique. Il est essentiel de faire table rase de tout
ce qui vous a été inculqué et n'est pas passé par le
filtre de votre cœur.
C'est ainsi que vous verrez combien vous avez
accepté d'être trompés par paresse de l'âme, par
inexpérience, par crédulité de votre part.

239
Votre seule possibilité est de lâcher tout ce qui
concerne l'ancien monde.
Nous ne vous disons pas de lutter, le combat ne
fera que dresser des opposants et retarder l'unité
indispensable à la survie de votre monde.
Au contraire, construisez en pensée, en paroles, en
actes ce que vous voulez voir.
Construisez le nouveau monde sur de nouvelles
bases.
Changez radicalement votre façon de penser et de
voir le monde.
Ne pensez plus à gagner mais à créer, à offrir, à
aider.
Toutes les fois où vous cherchez à faire fructifier
ou à amasser aux dépens du vivant, une partie de
vous tend la main à ceux et celles qui vous empri-
sonnent peu à peu.
Agissez par et pour l'Amour, avant que vous ne
soyez obligés et contraints de simplement survivre
par ceux qui envahissent vos corps et vos âmes. »
Une question reste cependant en suspens et je me
risque à la poser:
« Peux-tu me parler du Moss? Je ne connais pas ce
nom, je n'ai jamais entendu parler de ça ...
- Il s'agit de différents lieux sur la planète Terre
dédiés à un type particulier de sexualité. Ces lieux
sont extrêmement bien gardés et ne concernent qu'une

240
toute petite partie de la population. Certains enfants
du trafic que tu as pu voir y sont envoyés, pour assou-
vir la soif d'immortalité de certains humains et
hybrides.
Je ne pense pas qu'il soit utile de détailler ce qui
s'y passe. Sache seulement que tout est à présent
mis en place pour détruire ces lieux et libérer ceux
et celles qui y sont enfermés.
Plusieurs opérations de "nos équipes au sol" ont
déjà libéré bien des humains qui se reposent à pré-
sent dans nos vaisseaux.
J'aimerais cependant aborder un autre point: par-
mi les serviteurs de l'Ombre, il y a des entités du bas
astral qui se nourrissent des énergies émises par les
humains et maintiennent la matrice en place, comme
tu as pu le voir. Voilà pourquoi nous demandons aux
êtres de la Terre de garder une extrême vigilance par
rapport à ce qu'ils regardent, à ce qu'ils écoutent et
à ce qu'ils émettent, que ce soit en pensées, en paro -
les ou en actes, afin de ne pas être dévorés psychi-
quement par ces entités du bas astral. Il est urgent
que les pensées humaines soient au service des hu -
mains et non l'inverse.
Les enfants que tu as suivis vont être sauvés par les
milices que nous avons formées. Nombreux sont
ceux qui, aujourd'hui, sont parmi nous, comme nous
te le disions. »

241
Alors que je suis un peu plus rassurée sur le destin
des enfants, une autre question me traverse :
« Pourquoi l'être qui expérimentait sur l'enfant
dans la clinique, ne m'a-t-il pas détruite? »
Le rire de mon guide rend aussitôt l'atmosphère
plus légère :
« Parce que tu n'as émis aucune pensée nocive à
son encontre et qu'il a vu l'énergie protectrice que
nous avons mise autour de toi.
Il sait parfaitement que son Ombre ne peut détrui-
re la Lumière, aussi a-t-il préféré continuer son tra-
vail et ne plus s'occuper de toi.
C'est ainsi que vous pourriez agir car, si la Lumière
rayonne suffisamment autour de vous, rien ne pour-
ra vous atteindre. Ne vous préoccupez pas de l'Om-
bre, elle se dissoudra d'elle-même dès qu'elle ne
sera plus alimentée.
Ma question est cependant celle-ci: en êtes-vous
suffisamment convaincus ou avez-vous peur? »
Peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hau-
teur? J'énumère dans ma tête les multiples peurs qui
nous assaillent et me donnent la sensation que notre
monde est encore à l'école maternelle dans ce do -
mame.
« Dans ce domaine et dans bien d'autres encore,
mais l'école maternelle n'est pas synonyme de dé -
bilité n'est-ce pas? Simplement d'immaturité de la

242
part d'humains qui se croient le centre des mondes,
de leur monde et pensent être arrivés au summum de
la science. »
La voix de mon guide répond à mes questions non
formulées et j'en suis toujours étonnée et per-
plexe ...
C'est alors que sa voix prononce le mot qui me fait
savoir qu'une nouvelle expérience commence.
« Suis-moi! le monde qui est aujourd'hui le tien
doit cesser de fermer les yeux sur ce qui se passe par
crainte d'en être perturbé. C'est essentiel non pas
pour rester figé sur l'emprise qui règne sur Terre
mais pour en comprendre les rouages afin d'en
inverser le mécanisme. »
L'ÉTRANGE ASCENSEUR

Je suis à présent dans un bâtiment aux grandes


baies vitrées.
« Il s'agit d'une clinique privée » murmure mon
guide.
Je suis guidée par sa main vers une chambre. Sur
un lit est étendu un homme d'une soixantaine d'an-
nées. Un liquide lui est injecté dans le corps par l'in-
termédiaire de sondes.
Il semble dormir quand, tout à coup, deux hommes
en habits d'infirmiers pénètrent dans la chambre et
en quelques gestes déplacent le lit vers la sortie de la
chambre.
Nous nous trouvons à présent, devant la porte d'un
ascenseur, suffisamment large pour qu'un lit et deux
personnes puissent y entrer. Les deux hommes et le
patient allongé sur le lit sont à présent rentrés dans
l'ascenseur qui indique onze étages.
Je suis avec eux sans qu'ils semblent avoir con-
science de ma présence.

245
L'un des hommes appuie sur le Ile étage et sans
un mot nous montons au Se, 9e, 1Oe puis 11 e étage
et là, à ma grande surprise, au lieu de s'arrêter, l'as-
censeur continue sa course vers le haut.
J'ai la sensation de traverser le temps et l'espace
tandis que l'ascenseur, sans un bruit, sans une se-
cousse, s'arrête enfin. Les hommes poussent le lit et
le patient toujours endormi, vers une porte aux vitres
opaques qui s'ouvre aussitôt sur leur passage.
Un être nous fait face! Il a environ un mètre soixan-
te de haut. Long, les membres très fins, la tête poin-
tue, il ressemble à une mante religieuse verte.
Il opère une jeune femme allongée sur une table
d'opération.
L'être lève la tête et je vois ses deux grands yeux
qui me fixent. Il salue à peine les nouveaux arrivants,
me regarde ostensiblement puis, reprend son travail
comme si je n'existais pas.
«Il t'a vue mais ne peut rien contre toi. Il implan-
te des mécanismes dans ces cobayes humains allon-
gés sur la table d'opération, avec l'aide de personnes
soudoyées, trompées par de fausses promesses et
consentantes.
Regarde mieux ! »
Dans un angle de la pièce, des tables et des micro-
scopes, délicatement manipulés par des opérateurs
et opératrices recouverts de vêtements blancs les

246
protégeant de la tête aux pieds et portant des mas-
ques sont penchés sur de curieuses structures.
« Les personnes allongées et qui, en ce jour, ser-
vent de cobayes, ont pactisé autrefois avec des êtres
des étoiles sombres et se sont fait implanter, il y a
bien longtemps, lors de l'apogée de la civilisation
atlante, des dispositifs afin de communiquer avec
eux. Ils ignoraient cependant qu'ils allaient mettre
sous contrôle leur mental et y perdre leur liberté. »
La main de mon guide sur mon épaule me pousse
à avancer jusqu'aux personnes penchées sur les
microscopes et les particules que je commence à voir.
Penchée sur Ptfü des praticiens, l' œil rivé au micro-
scope, je vois des cellules vivantes, aux formes
diverses, à la structure complexe.
« Il s'agit d'implants entourés de tissu biologique
et les éléments les composants ne viennent pas de la
planète Terre. Leur rejet, contrairement aux corps
étrangers, est improbable.
Ces implants, en contact avec le système nerveux
des porteurs, les obligent à suivre inconsciemment
les ordres de ceux qui les y ont placés et, assuré-
ment, de leurs chefs. Certains de ces implants sont
utilisés pour générer des problèmes physiques.
Ils se réveillent, lorsqu'ils sont en contact avec
d'autres substances. À ce moment-là, leur interac-
tion est destructrice.

248
Je vais être plus précis et te citer un exemple par-
mi tant d'autres: pour réduire la population mondia-
le, il suffit d'un type particulier d'implants dans les
injections ou dans n'importe quel autre élément por-
teur, pour qu'un virus fabriqué se réveille et attaque
le système et l'immunité de la personne qui le porte.
Les implants qui vous asservissent sont munis de
codages qui permettent, avec l'action renforcée des
ondes, de vous envoyer des "épidémies" mortelles et
ciblées.
Cependant, ne soyez pas effrayés.
Ces implants ont une vibration basse, vibrer au-
delà sauvera l'humanité et c'est c4ue nous nous
employons à vous proposer aujourd'hui. Beaucoup,
parmi les humains, seront tentés de crier au complo-
tisme car, ils ont été éduqués en ce sens.
N'oublie pas que réfléchir, chercher à comprendre,
trier des informations, demande du temps, de l 'éner-
gie. Cela implique d'accepter le risque de revoir
complètement sa vie et, d'être terriblement déçu, par
ceux en qui on avait mis notre confiance.
Les ondes sont des vecteurs très efficaces de cette
technologie non humaine.
Dis bien au peuple de la Terre que, ce ne sont pas
les inventions, ni les technologies avancées qui sont
à mettre en cause mais, ceux et celles qui les
emploient à des fins destructrices.

249
Toutes les planètes du système solaire, ainsi que
toutes les planètes de l 'Alliance galactique, ont des
technologies bien plus avancées que toutes celles
que vous pouvez 1magmer.
Lorsque l'Amour préside, elles deviennent une aide
et non plus le danger qu'elles représentent aujour-
d'hui sur Terre. »
VOYAGE ... VOYAGE

À ce moment précis de mes voyages, je ressens


une lassitude, habituellement inconnue, lorsque je
suis hors de mon corps physique.
« Encore un peu de patience. . . »
La voix de mon guide s'immisce, une nouvelle
fois, en mon être :
« Tu vas régénérer ton corps physique avec les
expériences que nous allons te proposer à présent.
Sois certaine que tout est juste ! »
Je le sais, et j'accepte avec confiance de suivre
mon guide.
Une nouvelle fois, hors de mon corps physique, je
suis sensible à son appel du moment. Poussée par
une force que je ne contrôle pas mais, en qui j'ai une
totale confiance, je m'abandonne au voyage.
Des spirales tournent autour de moi et, tandis
qu'elles m'attirent et m'aspirent vers elles, je me sens
peu à peu régénérée. Je tourne, tourne encore, puis
enfin, tout se calme, comme dans l'œil d'un cyclone.

251
Le silence m'entoure d'un voile hivernal, je fris-
sonne ...
Tout s'apaise, j'ai lâché tout contrôle depuis le
départ de l'aventure car je sais que c'est ainsi que je
pourrai accéder à l'expérience qui m'est proposée,
sans y mettre mon propre filtre.
Mon guide est là, près de moi, égal à lui-même et
il faut le reconnaître, très apaisant.
Je ne sais comment mais, je me retrouve une nou-
velle fois, sur la plage de sable, aux grains étince-
lants.
« Le lâcher prise, le non-contrôle, voilà l'une des
clés de la libération des Terriens.
Les humains ont été éduqués soit pour contrôler,
soit pour obéir mais, ni l'un ni l'autre ne leur offrira
la liberté. Ils confondent bien souvent le lâcher-pri-
se avec le laisser-faire et l'acceptation avec la rési-
gnation.
Lâcher-prise, c'est se glisser dans le fil du courant,
c'est accepter ce qui est, c'est aussi trouver comment
modifier ce qui ne convient pas lorsque cela dépend
de nous. C'est reprendre son pouvoir! Rester le
maître de son âme, quels que soient les événements
extérieurs. L'humain cherche bien souvent à contrô-
ler l'incontrôlable et se tend inutilement à cette tâche.
Qu'il apprenne avant toute chose à comprendre qui
est l'autre, ou quelle est la nature de l'obstacle, afin

252
de ne pas se trouver contre un mur, en apparence,
infranchissable.
Il est épuisant de« lutter contre » au lieu d'« agir
pour» .
Tu comprendras mieux mes propos d'ici peu.
Si je t'ai amenée ici, c'est parce que cette fois je
souhaite que tu puisses rapporter ce qui se passe sur
l'une ou l'autre des planètes de la galaxie, qui ont
servi de modèle à la planète Terre.
Tu verras et décriras combien des êtres qui, dans
d'autres temps, sont passés par des phases équiva-
lentes à celles que vous vivez aujourd'hui, ont pu
créer un monde d'amour et de paix. »
Sur ces mots, l'homme au visage bleuté se lève et
me fait signe de le suivre.
AUTRES MONDES

Nous traversons une forêt que je qualifierai d'en-


chantée, tant par sa beauté que par la vie mystérieu-
se, qui en émane.
Tout à coup, quelle n'est pas ma surprise de perce-
voir un être de la nature, qui traverse furtivement
notre chemin et qui, à son air renfrogné, semble pré-
occupé par une tâche, dont rien ne peut le distraire.
À ses côtés, un animal inconnu à longs poils, sem-
blable aux petits êtres poilus de « la guerre des
étoiles », le suit, tandis que des calices de fleurs se
penchent sur notre passage.
De cette forêt émane une aura dorée tellement
puissante que je ne peux retenir une exclamation
devant tant de beauté.
La voix connue se glisse, une nouvelle fois, en
mon âme:
« Nos forêts modifient leurs nuances de couleur,
selon les êtres qui les traversent mais, l'or en est la
base. Regarde les troncs des arbres, ils sont vivants

255
et peuvent changer de place, selon les lignes de vie
de notre planète. »
En effet, je regarde plus attentivement les arbres.
Ils se déplacent, lentement certes, mais ils bougent,
parfois de quelques centimètres, parfois d'un mètre,
selon des lignes que sur Terre nous appellerions
« telluriques » et qui semblent se mouvoir sur ce
lieu, selon des données qui me sont inconnues.
Tout en marchant, nous arrivons vers des bâti-
ments enfouis sous une végétation impressionnante
de vitalité.
Les plantes sont partout, mais paraissent cepen-
dant respectueuses des bâtiments de toute beauté,
taillés en forme de diamants.
Je reste émerveillée par tant d'harmonie.
Quelques bâtiments, différents des structures aux
multiples facettes, dressent fièrement leurs pointes
vers le ciel couleur orangée où trois astres semblent
répandre leurs rayonnements sur ce monde.
« Tes observations sont justes. Nos habitations en
forme de diamants sont créées à partir d'un matériau
que tu ne peux trouver sur Terre. Il est entièrement
naturel et organique, régénérant et sain.
Quant à ceux qui pointent leurs tours, ce sont les
lieux publics où nous apprenons, éduquons, échan-
geons pour le bien-être des mondes qui nous entou-
rent et de leurs habitants.

256
Nous y étudions à titre d'exemple, les diverses
coutumes des Terriens qui sont en ce moment au
centre de nos pensées.
Continuons, si tu le veux bien, et allons vers ce
bâtiment très haut qui a attiré ton attention. »
Le bâtiment élève ses hauteurs de l'autre côté d'un
immense pont d'une matière complètement translu-
cide. Construit très haut dans l'espace sans aucune
rambarde qui puisse protéger d'une éventuelle chu-
te, ce pont face à moi m'impressionne.
Mon guide rit de bon cœur:
«Tu raisonnes comme une Terrienne ... »
C'est alors qu'un disque apparaît en face de moi.
Je comprends aussitôt ce qu'il faut faire etje prends
place, debout sur sa surface lisse, m'agrippant à une
barre verticale tandis qu'il commence un déplace-
ment en douceur.
Puis, tout se passe très vite.
Le petit engin se déplace, à présent, à grande vites-
se à quelques centimètres de la surface du pont et,
achève sa course, en se posant délicatement devant
le bâtiment.
Je descends, encore toute surprise d'avoir pu gar-
der l'équilibre.
Je vois cependant que le disque attend je ne sais
quoi. Mon intuition me fait lui murmurer « merci »
après quoi, il repart et disparaît à l'horizon.

257
« La vie ... c'est la vie qui est en tout, murmure
aussitôt mon guide, nos bâtiments, nos moyens de
transport, la nature qui nous entoure, tout est vie.
Leur fonction est de nous aider par leurs ondes
bénéfiques sur tous les plans de nos structures. »
Quelques pas et nous nous retrouvons sous un
porche en arcade, afin de monter les marches trans-
lucides du bâtiment à la tour pointée vers le ciel.
L'ensemble est d'une finesse incroyable et donne
une impression de fragilité. De subtiles décorations,
aussi ajourées que de la dentelle, forment des entre-
lacs qui me donnent l'impression d'être des lettres et
de former des mots.
« En effet, c'est le cas, interrompt la voix connue,
chaque être qui passe ce porche est lavé des scories
qu'il pourrait transporter avec lui ou en lui par l'ac-
tion des mots qui y sont gravés.
Les mots forment des mondes et ces mondes sont
guérissants ou nuisibles. Ils vivent d'une vie propre
et comme des talismans, ils protègent ou détruisent
ceux et celles qui les approchent.
- Alors comment faire la différence afin de ne pas
être détruits? »
Mon interrogation est sincère.
« Seul ton état de pureté intérieure te protège. Il est
ton passeport pour les mondes étranges que tu par-
cours.

258
Sur Terre, il en est de même et nombreux sont les
humains qui franchissent inconsciemment des lieux
sacrés et protégés.
- Cela signifie-t-il qu'ils peuvent en mourir?
- Non bien sûr, cela est rare mais l'inconscience
avec laquelle ils rentrent dans des lieux habités par
des êtres de la nature, rend leur vie plus complexe et
les accidents ne sont pas rares après ces intrusions.»
ENSEIGNEMENT

Mon guide franchit rapidement les marches puis, à


sa suite, je me glisse dans l'anfractuosité d'une paroi
lisse qui nous mène à une salle immense, lumineuse
et d'une sérénité presque palpable.
Les murs ciselés sont de couleur changeante, avec
une dominante bleutée.
Un très léger son cristallin, telle une eau fraîche
qui coule doucement, habite l'espace où plusieurs
enfants au crâne bleu sont occupés à différentes
tâches. La plupart ont les yeux fermés et je me ques-
tionne tandis que mon guide continue :
« L'enfance chez nous dure peu, car l'être qui
prend un nouveau corps se remémore très rapide-
ment ce pour quoi il est là et ce qu'il souhaite accom-
plir. Cependant, une forme d'éducation est proposée
pour réactiver les capacités de chacun et les amélio-
rer si besoin est.
L'enseignement prodigué ici n'a rien en commun
avec ce qui se passe dans votre éducation terrestre

261
et, je sais que les enseignants terrestres du futur de
la planète Terre sauront aller dans ce sens.
L'important est de casser les structures anciennes,
de les dépasser, de changer complètement de point
de vue. Les schémas, les structures, emprisonnent si
on ne les dépasse pas ...
Ce que tu vois ici, ce sont des enfants qui se con-
centrent sur les pensées.
Les uns s'amusent à créer des formes-pensées
positives, les autres cherchent à effacer celles qui
pourraient devenir nuisibles.
Ici, dans ce lieu, des enseignants apprennent ce
que vous nommez histoire, géographie, sciences,
anatomie, mathématiques, politique.
Je te donne ces titres afin que ceux et celles qui te
liront puissent avoir un point de comparaison, mais
tous ces enseignements n'ont absolument rien à voir
avec ce qui est enseigné actuellement sur la planète
Terre.»
Je ne m'en étonne pas mais je souhaite recevoir
davantage de précisions afin de mieux comprendre,
de mieux transmettre ce que je vois.
L'être a capté mon message et sourit. Il me fait
signe de prendre place dans l'un des fauteuils de la
grande salle et s'installe à mes côtés.
« Tout ce que l'on vous a enseigné dans tous les
domaines est faux ou tout au moins bien en dessous

262
de ce que l'humanité est apte à connaître. Tu vas
rapidement t'en rendre compte par toi-même, si ce
n'est déjà fait.
Nous allons assister à quelques enseignements mais
avant cela je vais te dresser un tableau de ce que
nous proposons.
Commençons par la géographie.
Nous enseignons à nos enfants que notre planète
est un être vivant avec ses grands axes de circulation
subtile.
Précise-t-on sur Terre que ses axes peuvent être
pollués par les pensées humaines? Faites-vous com-
prendre combien certains bouleversements, tremble-
ments de terre, tsunamis, réveils de volcans, peuvent
aussi être dus à l'encombrement de ces grands axes
par les pensées humaines?
Parle-t-on des endroits sacrés de cette planète et
des lieux où l'habitat est bénéfique ou perturbateur
selon la veine sur laquelle il se trouve?
Nous apprenons aux enfants que toutes les pla-
nètes offrent des portes, des sas, des passages, qui
mènent vers l'intérieur de son être. Nous les faisons
pénétrer dans ce que vous nommez la Terre, sachant
que toute planète a une vie souterraine intense.
Vos étudiants savent-ils que des milliers de vies
humaines et non humaines vivent à l'intérieur de
chaque planète, d'une vie autonome?

263
Parle-t-on d'un soleil central?
Mon guide fait une pause afin de me laisser digé-
rer ce qu'il vient de dire puis il reprend:

Continuons avec l'Histoire.


Les enseignants montrent-ils les vestiges de civili-
sations disparues, telles que l'Atlantide et la Lému-
rie, ou au moins les évoquent-ils? Suggèrent-ils
l'existence d'une présence extraterrestre qui a pu
donner les bases de cette humanité? Ont-ils connais-
sance des marques de civilisations d'avant les
déluges?
Près de l'endroit où tu vis, une grotte possède un
ciel d'avant déluge*. Comment vous sont traduits les
dessins que vous y voyez? Reste-t-on sur de vieux
concepts qui n'ont plus lieu d'être?
Raconte-t-on aux enfants l'apogée et le déclin des
grandes races qui ont peuplé votre planète? Leurs
mutations, le secret des constructions gigantesques,
des pierres géantes, parfaitement alignées, qui jamais
n'ont été transportées à dos d'esclave? Les ensei-
gnants évoquent-ils le règne des géants?

L'anatomie. Le domaine de la santé est chez nous


abordé différemment.

• Dessins sur les plafonds de la grotte de Lascaux.

264
Nous approfondissons le rôle de nos différents
corps subtils, leur incidence sur notre santé ainsi que
leur fabuleux pouvoir de régénération.
Expliquez-vous que nous ne sommes pas qu'un
corps physique et que la mort n'existe pas ? Les
enseignants prennent-ils le temps d'aider chacun à
guérir sa peur de la mort?
Nous abordons le sujet du pouvoir de la télépathie
dans la vie quotidienne et des exercices pratiques
mettent nos jeunes élèves à l'épreuve dès leur plus
jeune âge.
La puissance du Son fait partie intégrante de nos
programmes et certains parmi ces enfants devien-
dront des experts de la création, de la guérison, de la
régénération et de la destruction de ce qui doit dis-
paraître, par le son. Le Son créateur peut détruire,
déplacer les pierres les plus lourdes, retisser les orga-
nes fissurés, aider à vivre ou à mourir.
Est-il enseigné sur Terre que le peuple animal a
une âme au même titre que le peuple des hommes?
Enseigne-t-on qu'il est possible et simple de com-
muniquer avec lui et de collaborer dans divers
domaines où leurs capacités sont plus aiguisées que
celles des humains?

Le domaine des sciences est essentiel dans nos


mondes. Nos enseignants mettent un très grand soin

265
à faire expérimenter les notions d'espace et de temps.
Nous voyageons ainsi dans l'espace et nous nous
déplaçons à la vitesse de la lumière, nous changeons
d'époque et le temps n'a pas de secret pour nous.
Dès leur plus jeune âge, les enfants de nos planètes
savent que le présent, le passé et le futur ne sont
qu'une seule et même chose.
Apprend-on aux jeunes Terriens que tout, jusqu'au
plus rudimentaire des objets est un miracle de la vie
et se doit d'être honoré pour tel? Que chaque forme,
est une composition de particules de prâna devenues
denses et que ces particules sont divines et repré-
sentent la circulation divine?
Dans nos mondes, les étudiants apprennent à
construire des demeures qui génèrent la santé, que
ce soit par leur onde de forme, les matériaux em-
ployés ou l'énergie d' Amour qui y est apportée.
Les pouvoirs du verbe, du son, de la couleur, des
nombres et des lettres n'ont plus de secrets pour eux.
Ils savent que les lettres et les nombres sont des enti-
tés à part entière et que certaines ne doivent pas être
amalgamées au risque de créer des ondes nocives.
Apprend-on à vos enfants les coutumes des autres
peuples, la fraternité, la collaboration dans les échan-
ges plutôt que la concurrence? Connaissent-ils la
richesse et la beauté créées par la différence et la
variété de vos cultures? Savent-ils qu'ils ont un

266
immense pouvoir car ils transportent en eux des
graines d'étoile, de leur étoile?

Un domaine que vous nommez "agriculture"


prend à nos yeux une importance car votre nourritu-
re est autre que la nôtre. Nous ne pouvons vous en
parler car notre nourriture est plus subtile que la
vôtre. Les nectars que nous donnent les fleurs suffi-
sent à nous combler.
Nous ne prenons la vie d'aucun être vivant quel
qu'il soit et nos organismes sont ainsi faits qu'ils ne
peuvent être en manque.
Les Terriens ont-ils suffisamment conscience de la
place importante des êtres de la nature, sachant que
sans leur présence et sans leur travail, les racines des
arbres se dessécheraient, et que couleurs et odeurs
disparaîtraient de la surface de la planète? »
Mon guide s'arrête un instant ...
Même si je sais parfaitement tout cela, je ressens
un poids devant ce constat.
Je peux répondre NON à chacune de ses interroga-
tions et cela m'attriste énormément.
Il continue cependant:
« L'ego est triste mais cela n'est pas utile, crois-
moi. Tous ces enfants que tu vois ici réapprennent
uniquement ce qui va dans le sens de la vie. Il y au -
rait beaucoup à dire sur ce sujet car de nombreuses

267
matières sont étudiées dans nos mondes dont vous
n'imaginez pas même l'existence.»
Je ne peux m'empêcher de rétorquer:
« Je comprends, mais donne-nous des idées, des
solutions, des méthodes, qui puissent nous extraire
de cette impasse. Cela me paraîtrait infiniment
essentiel dans cette époque ! »
Mon guide se contente de sourire et reprend :
« L'humanité a été trompée dans tous les domaines
et, "l'éducation" terrestre a fait des humains des
êtres qui ont perdu le souvenir de leurs capacités et
pensent que l'impossible existe.
Nombreux sont les enseignants qui essaient de
donner des clés de vie à leurs étudiants. Ce ne sont
pas eux qui sont à mettre en cause mais les struc-
tures mises en place.
Elles sont à la fois permissives à l'excès et restric-
tives car elles sont parfaitement étudiées pour don-
ner une impression de liberté tandis qu'elles font
rentrer les êtres humains dans un moule étroit.
Les Terriens naissent avec un potentiel extraordi-
naire qui, très vite, va être volontairement et par vos
institutions, complètement réprimé.
Ne craignez pas de créer des ponts, des microso-
ciétés où le nouveau prend place. N'ayez pas peur
de vous marginaliser car rien ne résistera à ce qui
vient, ni vos anciennes structures ni vos diplômes ni

268
ce que vous pensez avoir appris. L'éducation sera le
nouveau pilier du monde qui vient.
Les peuples "indigènes" ou "premiers" auxquels
nous avons donné des éléments de croissance et
d'ouverture, ont été violemment bâillonnés par ceux
et celles qui ne souhaitent aucunement votre réveil.
Je sais que ces mots et ces considérations vont en
choquer plus d'un, mais comprenez simplement que
toutes vos institutions, vos religions, vos partis poli-
tiques ou philosophiques érigent en vous des croyan-
ces et des peurs, des limites et des impossibilités.
Il est temps de faire table rase de ces croyances, de
ces idées que vous croyez vôtres mais qui ne vous
appartiennent pas et sont simplement empruntées à
vos prédécesseurs.
Ne vous contentez plus de survivre mais commen-
cez à vivre, et pour cela il vous faudra accepter que
l'ancien monde disparaisse avec tout ce qui faisait
votre confort et votre sécurité.
N'ayez pas peur de "lâcher le bord de la piscine",
selon votre expression, non pour vous assurer plus
de confort et de sécurité encore, mais pour retrouver
qui vous êtes réellement. Non pour rejoindre votre
âme mais pour aller encore plus loin ... vers ce que
vous appelez Esprit.
Pour vous sortir de l'impasse actuelle, accordez de
l'attention à ceux et celles qui œuvrent par et pour

269
l'amour dans quelque domaine que ce soit. Les Ter-
riens pensent qu'il faut se battre et lutter pour vivre,
que rien ne peut se faire avec facilité, qu'il faut tra-
vailler jour et nuit, sans s'apercevoir qu'ils sont les
esclaves de quelques entités qui ont besoin de leur
travail. Vous ne pouvez imaginer cela et pourtant il
est important que l'humanité réalise qu'elle est,
actuellement plus que jamais, le produit d'un mar-
chandage. Les humains ont un prix, ils sont mis aux
enchères et évalués par certains peuples des étoiles
selon leurs capacités de travail.
Le peuple de la Terre est devenu un peuple dépen-
dant. Il dépend d'un salaire, de subventions, de rela-
tions, de l'État et du bon vouloir de ceux qui dirigent
le monde.
Vous pourriez guérir vos maladies, communiquer à
distance, construire des bâtiments de guérison,
retrouver votre liberté et votre indépendance d'être
humain debout sur ses deux pieds, sans peur et libre.
La liberté dans le monde terrestre est souvent com-
prise comme le fait de faire ce que l'on veut quand
on veut. C'est simple et enfantin.
La liberté sur d'autres mondes, c'est de refuser ce
qui est contraire à notre âme, c'est d'agir dans le
sens de l'Amour, de la Vie, de la joie.
La liberté est contraire au laisser-aller. La liberté
rend joyeux et aimant.

270
Que les Terriens cessent du jour au lendemain de
croire aux mensonges qui entretiennent leur faibles-
se, qu'ils refusent de jouer le jeu d'un pouvoir qui ne
l'est que parce qu'il s'est lui-même déclaré tel, alors
leur monde pourra changer. »
RAYONNEMENT

Je regarde les enfants qui à présent rient de bon


cœur entre eux et jouent au jeu de la création. Un jeu
qui semble les réjouir et les amuser.
Ils se font face deux à deux tandis que leur ensei-
gnant passe auprès de chacun et d'un geste de la
main réactive deux centres. Le sixième et le quatriè-
me chakra s'éclairent alors, comme sous le toucher
d'une baguette magique.
Je vois les rayons qui partent et se rejoignent, un peu
plus loin, tandis que se crée une forme harmonieuse.
Les exercices sont intenses, rapides et amusent
beaucoup les enfants. Leur gaieté rayonne d'une tel-
le lumière qu'elle imprime lajoie dans les moindres
parcelles de la pièce.
« Lorsqu'un humain rayonne, lui aussi émet des
particules de joie autour de lui, ne l'oubliez pas et
usez de cela autant que vous le pouvez. »
L'enseignant se tourne vers nous. Il ressemble à un
humain avec quelque chose d'étrange dans le regard.

273
Ses cheveux noirs et longs, sa peau tirant légèrement
vers le vert ajoutent à sa beauté.
« Les enfants sont habiles à ce jeu de Vie. Lorsque
je touche les deux chakras qui créent les formes, ces
derniers s'illuminent et entrent en action. C'est alors
que chaque enfant pense à une forme contenant équi-
libre et beauté, sérénité et Amour.
Ils s'exercent par deux et s'entendent sur la forme
à créer. C'est ainsi que, peu à peu, ils savent com-
ment créer des formes vivantes et guérissantes.
À présent, regarde cet autre exercice ! »
Cette fois, les enfants sont seuls et semblent
attendre patiemment la suite ...
C'est alors que je vois des formes déséquilibrées,
inharmonieuses et de couleur sombre se répandre
dans la salle. Les enfants, individuellement, s' appro-
chent de l'une ou de l'autre forme et créent à l'aide
des rayons des deux chakras quatre et six, une forme
lumineuse. Ils ne s'occupent aucunement des larves
déséquilibrées qui, à présent, rampent sur le sol mais
se concentrent au contraire sur leurs créations de
Lumière. Ces dernières semblent aimantées par les
formes sombres et se dirigent vers elles.
Un combat s'engage, sans agressivité, tandis que
peu à peu les entités se dissolvent et disparaissent en
une multitude de particules qui peu à peu s'illumi-
nent à leur tour, comme en pleine transmutation.

274
« L'alchimie fait partie de nos cours et transformer
le plomb de nos pensées en or pur est aussi un ensei-
gnement majeur.
Certains des jeunes êtres que tu vois ici vont s' incar-
ner sous peu sur la planète Terre et nous cherchons
à ce qu'ils n'oublient pas ces enseignements afin de
les mettre en pratique et de les enseigner à leur tour. »
Le cours semble terminé et la petite équipe ainsi
que leur enseignant nous saluent avant de quitter les
lieux.
De nouveaux élèves rentrent dans la vaste pièce, à
présent irisée dans les couleurs d'un vert printemps.
L'enseignant n'est pas encore arrivé tandis que les
étudiants se placent en un cercle parfait.
Peu de temps se passe tandis qu'une forme com-
mence à apparaître, de plus en plus précise au centre
du cercle. Je comprends qu'il s'agit de l'enseignant
qui arrive sous forme virtuelle et nous salue ainsi
que ses étudiants. Il est petit, trapu, avec des oreilles
longues et pointues et vêtu d'une longue tunique
nouée par une ceinture à laquelle est accroché un
tube, que j'imagine être un laser.
Il semble d'une vivacité peu commune et en peu
de temps, il dessine dans l'air, à l'aide de sa main
droite, qui tient à présent le tube, des formes invi-
sibles. Quelques instants suffisent pour qu'apparais-
sent des planètes.

275
Elles sont là bien présentes et tournent dans l'es-
pace tandis que les élèves semblent concentrés sur
ce qui se passe devant leurs yeux.
«Il s'agit d'un cours d'astronomie, la voix de mon
guide continue joyeuse: d'astronomie à notre fa-
çon ... Regarde la Terre! Elle est là au milieu des
planètes de l 'Alliance, parfaitement à sa place.
Elle réussira cette mutation qui est sienne et les
habitants auront ce libre arbitre : la suivre dans sa
nouvelle dimension ou continuer dans la troisième
dimension. Chacun fera le choix qui correspond à ce
qu'il est, ne sois pas inquiète pour cela.
Ce qui dépend encore du peuple de Terre, c'est
dans la manière dont le passage se fera. Je veux dire
avec plus ou moins de violence mais, dis bien que,
rien à présent, ne pourra empêcher cette transforma-
tion. Regarde ! »
Je vois les enfants qui les yeux fermés se concen-
trent devant le ballet des planètes. Que font-ils exac-
tement? Cette fois, c'est l'enseignant trapu qui me
répond:
« Ils sont en voyage vers l'une ou l'autre de ces pla-
nètes et leur objectif est de mieux comprendre la pla-
nète où ils se rendent et leurs habitants, avant même de
s'y rendre physiquement. Ainsi les rapports entre les
mondes sont plus fluides et l'harmonie règne dans
les mondes des planètes de l' Alliance Galactique.

276
- Mais comment font-ils pour se rendre dans des
planètes diverses, uniquement par la pensée? J'ai
très envie de savoir si sur Terre nous pourrions faire
de même.
- Bien entendu, continue l'enseignant, tous les
humains ont cette capacité mais pour l'instant le
mental inférieur domine et fait perdre le fil de l' ac-
tion dans des méandres trompeurs.
Je m'explique: il est important avant toute chose
de rejoindre le mental supérieur en effaçant toute
préoccupation du moment, ne serait-ce que pour
quelques minutes. Nous connaissons les Terriens et
voyons combien il est difficile pour eux de se cen-
trer même quelques instants, de faire le vide. Ils
pensent même quand ils croient ne penser à rien. »

277
Je souris, car, en effet, les sollicitations sont telle-
ment nombreuses sur la planète Terre.
« Dis plutôt que vous vous éparpillez facilement et
ce ne sont pas les multiples techniques offertes qui
vous aideront mais la simplicité de votre cœur. Ap-
prenez à faire des pauses, à ralentir non pas pour fai-
re moins mais pour ressentir mieux.
L'entraînement aidant, l'humain saura différencier
le mental qui l'habite.
Lorsque nos étudiants sont dans l'instant présent,
ils peuvent alors demander à une partie de leur être
de voyager vers tel ou tel lieu planétaire ou interpla-
nétaire. Ils sont aussi capables de se rendre chez une
personne ou une autre afin de l'aider ou pour sim-
plement échanger avec elle.
Les mages de la Terre connaissent bien ces pra-
tiques mais les emploient souvent à des fins person-
nelles.
Ils savent que l'emploi détourné de ces capacités
amène, un jour ou l'autre, les maladies dans leurs
âmes. . . sans trop y croire cependant car, ils sont
aveuglés par l'orgueil et la puissance. »
L'enseignant laisse un moment le silence s'instal-
ler, un silence que nul n'a besoin de combler tandis
que mes pensées s'envolent vers la planète Terre et
le passage majeur qui est en train de s'opérer chez
ses habitants.

278
MISSION: ADN

Le maître à la longue tunique reprend:


« Les étudiants que tu vois ici sont aptes à se
rendre sur toutes les planètes, de façon virtuelle. Ils
peuvent ainsi, à la fin de leur formation, aider ou
collaborer avec les différents mondes par la force de
la pensée, par la création de formes lumineuses et
par la transmutation de l'ombre.
Notre mission ainsi que celle de nos frères et sœurs
galactiques est, entre autres, de préparer les Terriens
à leur passage vers les autres dimensions, de réacti-
ver leur ADN et d'en libérer les brins endormis en y
ajoutant des parties de notre ADN.
Pour cela, nous intervenons auprès des êtres, avec
leur accord, afin de faire des opérations sur leurs
corps subtils qui vont intégrer peu à peu les données
nouvelles que nous proposons.
Nous ne forçons rien, nous donnons simplement ce
que vous pourriez nommer un « coup de pouce »
afin que la personne concernée ouvre d'elle-même

279
les portes de son être. Les effets en sont de nouvelles
façons de voir le monde, des créations de projets, de
prototypes, des inventions pour la mise en place de
la nouvelle Terre et un réveil de tous les possibles en
chacun.
Peu à peu, les êtres de la Terre vont s'ouvrir aux
autres dimensions et agir dans le sens de la Lumière.
Ils n'auront pas à se préoccuper de détruire l'ancien
car, cela se fera automatiquement.
Avez-vous besoin de détruire l'ombre quand vous
éclairez une pièce ?
Le principe est identique.
Nous apporterons notre aide de toutes les manières
possibles à la condition que vous gardiez l'espoir et
la joie. Les ondes dégagées par le désespoir limitent
nos actions et entourent les êtres d'une carapace
épaisse, plus difficile à franchir.
Parmi nous, tu le sais, une planète bien spécifique
offre également son aide précieuse pour l'heure
actuelle. Il s'agit de la planète des félins.
Ils sont là pour faire régner la paix mais aussi, par-
ce qu'ils sont d'incomparables chercheurs et que les
ondes n'ont pas de secrets pour eux. »
L'enseignant nous salue avant de disparaître com-
me il était venu tandis que les jeunes élèves quittent
à leur tour la salle qui, peu à peu, prend une teinte
azuréenne et immatérielle.

280
Mon guide, sur un geste de la main, semble appe-
ler à lui quelque chose d'impalpable tandis qu'une
spirale couleur arc-en-ciel se pose devant nous, tel
un oiseau aux ailes géantes.
En quelques instants, nous sommes aspirés et mon-
tons comme dans un ascenseur pour les étoiles.
Je perds mes points de repères, je flotte dans la spi-
rale puis dans un univers sombre et étoilé. Je prends
conscience de voyager à la vitesse de la lumière ...
alors pourquoi avoir besoin de cette spirale?
«Pour aider à la direction inconnue qui t'attend»
murmure mon guide que je ne perçois pas.
Ces simples mots provoquent cependant en moi un
relâchement, une détente, une confiance, bénéfiques.
La spirale ralentit son mouvement et me pose déli-
catement sur un sol de végétation abondante et de
prairies d'une couleur vert émeraude.
L'être bleu est là, il m'attend et sourit.
LE PEUPLE DES FÉLINS

Nous sommes debout, côte à côte, tandis qu'une


silhouette s'approche depuis l'horizon.
Un être grand, très grand, à présent nous fait face.
Il est richement vêtu, sa peau est recouverte d'un
fin duvet entre le jaune et le roux, ses grands yeux
sont dorés et sa tête féline. Une autre silhouette le
rejoint. Même style, même démarche féline mais, en
plus féminin.
«Nous sommes venus vous saluer et vous remer-
cier pour votre présence auprès de nous. »
La voix de l'être masculin est d'une douceur éton-
nante, contrastant avec sa silhouette imposante.
«Nous allons vous emmener avec nous plus avant
afin que vous puissiez parler de notre monde puis nous
préciserons aux humains en quoi nous les aidons».
La voix féminine est juste plus chantante, plus
cristalline. Il m'est cependant difficile d'en décrire
les nuances avec nos mots, même si elles sont bien
présentes.

283
À leur suite, nous parcourons une vaste étendue
d'herbe d'une couleur vert émeraude tandis que
dans les airs passent de grands oiseaux aux mul-
tiples couleurs.
Les deux êtres à la tête féline s'arrêtent un instant
et nous sourient :
« Nous sommes considérés comme "les rebelles"
parmi les peuples galactiques. »
En prononçant ces paroles, je sens combien ils
s'amusent et rient de mon interrogation.
« Rebelles galactiques »,je souris moi aussi devant
ces mots inattendus, tandis que la voix masculine
continue:
«Nous mettons les missiles hors service et évitons
les guerres nucléaires.. . qui pourraient avoir un
impact sur nos planètes. Pour cela nous avons sur la
planète Terre des relais. »
Avant même que je puisse poser la question, l'être
féminin continue :
«Nous formons des Terriens et envoyons certains
des nôtres, afin de nous servir d'intermédiaires.
La plupart d'entre eux sont d'une discrétion abso-
lue et méditent afin que les portails galactiques puis-
sent se fermer en cas d'invasion.
Ils contribuent aussi à la création de sas intempo-
rels qui ne laissent passer que la Lumière. Grâce à
nos "troupes au sol" il nous est plus facile d'atteindre

284
les objectifs qui sont les nôtres. Ne les cherchez
pas ... ils ont besoin d'une grande discrétion.
Nous intervenons dans la limitation des nuisances
toxiques dues aux centrales nucléaires.
Nous sommes experts dans les modifications de
l 'ADN mais aussi dans la manipulation des ondes.
- Pouvez-vous m'en dire davantage sur cette
modification d' ADN dont beaucoup parlent en ce
moment?
- Bien sûr! Les deux félins rient et continuent:
l'être humain fut autrefois entravé dans son évolu-
tion par une partie des frères et sœurs des étoiles
sombres.
C'est alors que de grands êtres tels que Jeshua ont
considérablement libéré les mondes terrestres et
intraterrestres afin qu'ils continuent leur marche
vers l'infinie Lumière. Le karma de la planète Terre
fut ainsi libéré.
Cependant, certains êtres de planètes sombres ont
préféré retarder l'évolution des Terriens par souci ou
par peur d'une évolution trop rapide et trop désor-
donnée.
Ils n'avaient pas tort sur tous les points et, ainsi,
l'ADN des humains est-il resté en deçà de ce qu'il
aurait pu être.
Aujourd'hui, il est temps de permettre aux hu -
mains de déployer leurs ailes.

286
Nous pouvons aider à cette libération mais l'es-
sentiel doit cependant être accompli par les Terriens
eux-mêmes.
Lorsqu'un humain fait éclater les structures qui
emprisonnent sa vision, c'est-à-dire, lorsqu'il accep-
te d'aller au-delà des idées reçues, son ADN se
modifie systématiquement et des brins se libèrent.
Nombreux d'entre les humains sont en train de
libérer leur vision, leur regard, leur conception du
monde au profit d'un monde nouveau. À chaque pas
en avant, à chaque structure qui éclate au profit
d'une vision autre, les brins d' ADN bougent et se
modifient favorablement.
Nous opérons sur des structures immatérielles de
l'être, afin d'aider à cette ouverture, mais nous ne
pouvons le faire que lorsque vous ouvrez les portes
de tous les possibles. »
Je suis tentée de répondre:
« Mais nous sommes envahis d'ondes de plus en
plus pernicieuses ... Des savants fous créent des
interactions entre les ondes, les injections codées et
le cerveau des humains de la Terre en subit les con-
séquences. Des virus artificiels voient le jour et
détruisent nos capacités de réflexion et notre liberté
déjà très amoindrie. La plupart des résistants se
demandent encore comment agir? »
« Suivez-nous et vous allez comprendre. »

287
LA GUERRE DES ONDES

À la suite de mon guide, j'emboîte le pas de nos


deux hôtes qui se dirigent vers un petit engin caché
à mes yeux par une végétation abondante et fleurie.
Nous montons à bord d'un véhicule rond que je me
souviens d'avoir déjà pris lors de mes incursions
dans la civilisation atlante. Quatre places confor-
tables, une immense surface vitrée et quelques bou-
tons sont les seules descriptions que je puisse faire.
Nos hôtes, à l'avant du véhicule, pressent un gros
bouton de couleur rouge tandis qu'ils prononcent
quelques mots dans une langue que je ne comprends
pas.
Aussitôt, nous nous élevons de quelques mètres
tandis que l'engin se dirige vers une cité qui semble
sortir de terre.
Nous approchons et, de la hauteur où je me trouve,
je peux voir une immense étendue d'eau sur laquel-
le trois cercles de terre laissent surgir des structures
de verre imposantes et majestueuses.

289
L'ensemble est d'une parfaite harmonie et chaque
bâtiment semble sortir de terre tout en étant relié aux
autres par des spirales ou des ondes vivantes dans
lesquelles circule une énergie bleutée.
Des ponts relient entre eux les différents cercles.
Le petit engin se pose en douceur sur une aire spa-
cieuse dans le cercle central.
« Venez, nous allons dans l'un des bâtiments de ce
cercle et vous verrez comment nous jouons avec les
ondes.»
Intriguée, j'ai hâte de voir ce qui nous est proposé,
tandis que nous franchissons un portail fait unique-
ment de Lumière.
Nous entrons dans un espace qui me semblait de
verre mais je me rends bien compte que cela n'a rien
à voir avec un matériau connu quelconque. C'est un
magnifique palais aux clochers qui s'élèvent vers le
ciel.
« En effet, nous sommes dans le palais des ondes
et tout ce qui te semble matière n'est qu'ondes plus
ou moins densifiées. »
Je me fais juste la réflexion que tel mon guide, ils
perçoivent mes pensées, ce qui est à la fois très pra-
tique mais aussi intrigant ...
Une porte d'ondes lumineuses s'ouvre tandis que
nous entrons dans un espace mouvant aux couleurs
changeantes et au son apaisant.

290
De jeunes personnes dont une partie a le physique
de nos guides félins se regardent tandis que l'autre
partie, plus humanoîde, me fait penser aux Terriens.
Parmi eux, un être qui doit être leur enseignant se
démarque par son physique.
Sa tête triangulaire, parfaitement harmonieuse, son
front orné d'une pierre d'un blanc lunaire et ses
yeux couleur améthyste laissent émaner de lui un
rayonnement bienfaisant. Il est de taille moyenne et
porte une tunique sur un pantalon qui font corps
avec lui.
Je me souviens avoir déjà eu des contacts avec cet-
te race extraterrestre.
Il nous salue d'un sourire accueillant et rempli de
douceur.
« Vous êtes à l'endroit des enseignements et des
recherches sur les ondes, quelles que soient leur ori-
gine. Pour le moment, nous sommes très préoccupés
par ce que les frères et sœurs des étoiles sombres
proposent aux Terriens.
Nous savons comment contrebalancer les ondes
qu'ils cherchent à imposer sur la planète Terre mais
nous ne savons pas si les humains accepteront d'ou-
vrir les yeux. Nous avons besoin de leur collabora-
tion ... »
De jeunes êtres jouent dans un grand espace com-
me nous pourrions jouer au ballon. Ils s'envoient

291
des boules lumineuses qui laissent des traces arc-en-
ciel dans leurs déplacements.
La voix connue de mon guide s'immisce en moi en
douceur:
« Ce que tu vois sont des ondes et ces êtres appren-
nent à jouer, à jongler avec ces énergies qui ne sont
en soi ni bénéfiques ni maléfiques. Elles n'ont pas
d'intention et reflètent simplement ce que ceux qui
les mettent en place souhaitent.
Les ondes prennent de multiples formes. Elles
peuvent être générées par les pensées mais aussi par
tous les instruments mis à votre disposition sans réel
mode d'emploi.
Dans les laboratoires souterrains de la Terre, des
chercheurs s'appliquent à créer des ondes qui peu-
vent emprisonner une conscience ou ralentir un état
vibratoire.
La planète Terre a déjà subi ce type de manipula-
tion, il y a bien longtemps.
Sa fréquence vibratoire a été volontairement abais-
sée ainsi que celle de ses habitants et la séparation,
la haine et les guerres ont ainsi pu prendre place.
Aujourd'hui, les habitants de la Terre ont une
conscience qui s'éveille chaque jour davantage et
nous avons aussi contribué à cela depuis des siècles.
Les ondes envoyées ont une fréquence peu élevée
et ne peuvent donc toucher qu'une partie de la

292
0
population. C'est votre possibilité de sortir de l'en-
grenage dans lequel vous êtes en cette période de
l'humanité.
Élevez votre fréquence par vos actes, vos paroles
et vos pensées et soyez sûrs que, quelles que soient
les ondes envoyées, elles rebondiront sur vous com-
me sur un mur qui les renverra vers leur créateur. »
La voix de mon guide s'estompe tandis que nous
continuons à marcher derrière nos hôtes, les grands
êtres à l'apparence de félins.
Nous parcourons des pièces plus somptueuses les
unes que les autres avec des mobiliers de cristal et
des œuvres d'art où les sculptures semblent tenir
une grande place.
Le couple s'arrête enfin devant une petite porte qui
dénote par rapport à la grandeur de l'ensemble. Une
porte de couleur nacrée qu'ils ouvrent avec précau-
tion comme si quelque chose pouvait s'en échapper.
Ils nous font signe de les suivre et nous rentrons
tous quatre dans un espace sombre et vaste à la fois.
Quelques secondes me suffisent pour que l'ombre
qui m'entoure me submerge. Je n'entends plus mes
guides, je ne les perçois plus. Je me sens complète-
ment seule avec un sentiment d'anxiété tenace qui
ne m'est pas habituel.
Des pensées me traversent, tout d'abord d'aban-
don, puis d'impuissance et enfin de découragement.

294
Je me sens de plus en plus coincée dans une atmo-
sphère pesante, lourde et sombre. J'ai la sensation
de ne plus pouvoir bouger, d'être prisonnière d'un
élément indéfinissable et pourtant bien concret.
J'ai juste envie d'appeler à l'aide mais je n'y arri-
ve pas. C'est alors qu'en moi une toute petite lumiè-
re commence à poindre, fugitive, instable mais pré-
sente.
Je m'accroche à elle comme à une bouée de sau-
vetage. Je respire juste ce qu'il faut pour qu'une
pensée surgisse :
« Et si je dédramatisais ce qui m'entoure et si ...
j'aimais cette vie d'apparence glauque qui m'entou-
re. »
Je fais un effort qui me paraît énorme pour ne pas
sombrer dans le désespoir et j'émets ces quelques
mots:
« Tu es aussi Lumière et je te respecte comme tel-
le ».
Je suis épuisée mais quelque chose en moi et au -
tour de moi a bougé. L'ombre est moins sombre, je
me sens moins impuissante. Je continue avec sincé-
rité et, cette fois, je remercie mes sentiments et mes
pensées car je les ignorais complètement, je n'avais
aucune conscience de leur existence.
L'ombre est à présent moins dense et je respire
mieux ... peu à peu la pièce devient plus lumineuse

295
tandis que mes pensées sont plus sereines. Je reprends
des forces et surtout j'arrive à penser avec plus de
clarté.
C'est alors que je vois mes trois guides qui sont
assis là, dans la pièce devant moi qui suis debout.
Ils sourient et j'entends la voix du grand félin roux,
chaleureuse et aimante :
« L'humanité n'est pas là pour combattre qui ou
quoi que ce soit. Si elle le fait, elle ne fera que retar-
der le processus alchimique de transformation qui
est en cours. L'œuvre au noir est une étape nécessai-
re avant la transmutation du plomb en or.
Construisez, imaginez et créez le nouveau, cassez
les structures existantes, sortez de la léthargie qui a
amené cet état de fait.
L'Ombre sait ce qu'elle veut et là où elle veut aller
mais elle ne sait pas ce dont l'humanité est capable.
Créez inlassablement par vos pensées. Ce sont
elles qui vous sortiront de la matrice qui vous entou-
re encore. Non pas les pensées de votre mental mais
celles de votre cœur.
Tu as pu sortir des ondes envoyées pour diminuer
ta fréquence grâce à ta sincérité, ton amour envers
ce qui t'entoure mais aussi envers toi. Que le mon-
de entier sache que votre porte vers une autre dimen-
sion passe par l'abandon de vos raideurs, de vos
regrets et de vos vieux contentieux.

296
La sortie passe aussi par la vision d'un monde nou-
veau sans dogmes, sans fausses croyances, sans
mensonge mais avec simplicité et Amour, avec ten-
dresse et union.
À cet instant, une pensée me traverse comme un
éclair:
« Je vais quitter tous ces êtres qui m'ont servi de
guides ... »
La voix de mon guide résonne en moi, aimante et
joyeuse:
« Qui te parle de quitter? personne ne quitte per-
sonne. C'est une illusion du monde de la Terre com-
me l'espace et le temps, la pesanteur sont aussi des
illusions dont il faudra que l'humanité se réveille.
L'Ombre est au service de la Lumière et le Divin
permet sa présence afin de réveiller en nous ce qui
sommeille encore. »
J'ai été mise à contribution dans des univers dont
je n'ignorais pas l'action mais que je préférais évi-
ter, de par la pesanteur de leur énergie. Je suis heu-
reuse d'avoir vécu tout cela, car en moi est née la
certitude que l'humain est d'une puissance et d'une
beauté qu'il ignore trop souvent.
Je n'ai plus peur de ce qui peut arriver car ce qui
m'a été montré, les contacts que j'ai eus, me prou-
vent combien l'univers prend soin de la Terre et de
ses habitants.

297
Décidons de donner la main à une autre façon de
penser, d'aimer, de vivre tout simplement.
Peut-être me demanderez-vous: comment faire?
Je n'ai pas de recette toute faite mais j'ai confian-
ce en mes lecteurs et lectrices, ils trouveront s'ils se
connectent à leur cœur.
Là encore, vous me direz : comment se connecter
au cœur?
En étant simple, en souriant à la vie et à ceux et
celles que nous croisons en prenant le temps de sen-
tir le divin en tout.
Je sais que mon guide a raison, nous ne nous quit-
tons pas, la séparation est encore une illusion ...
Je vais retourner sur Terre car un corps physique
quitté trop souvent m'y attend. J'ai juste envie de
partager cette conviction :
«Quoi qu'il puisse arriver, les humains vont réus-
sir le passage ainsi que la planète Terre.
Ensemble nous redécouvrirons le pouvoir de nos
pensées, la lumière de notre cœur et créerons un
monde uni et en paix. »
UNE DERNIÈRE PRATIQUE POUR L'AMOUR
DE LA TERRE ET DE SES HABITANTS:

Quel que soit l'endroit ou le moyen de transport


dans lequel vous vous trouvez, que vous vous pro-
meniez ou que vous soyez dans un lieu fermé, vous
pouvez facilement pratiquer ce qui suit:
Pour cela il vous suffit d'envoyer depuis votre cha-
kra du cœur au milieu de votre poitrine des rayons
qui se terminent par des cœurs ou des petits soleils.
Des rayons porteurs d'amour et de paix.
Il vous suffit alors de les diriger en pensée vers les
personnes qui vous entourent, que vous les connais-
siez ou non.
Cette pratique qui ne prend que quelques petites
minutes est plus efficace que tout ce que vous pou-
vez imaginer.
Étendez vos rayons peu à peu bien au-delà de la
sphère qui vous entoure
Et surtout n'oubliez pas de sourire, un véritable
sourire, non pas un sourire de politesse, mais un
sourire véritable venant de votre cœur.

299
J'aimerais vous conseiller également deux petits
livres dont les pratiques sont d'une aide très effica-
ce pour retrouver votre route dans ces temps de
grande confusion:
• SOIS pratiques pour être et agir
• PRATIQUES ESSÉNIENNES pour une nouvelle
Terre.
DERNIERS OUVRAGES
D'ANNE GIVAUDAN

• SUIS TON CŒUR


AUSSI LONGTEMPS QUE TU VIS
Julien n'a qu'un but dans la vie: être tranquille et surtout ne prendre
aucune responsabilité.
Sa vie risque de se terminer brutalement à cause d'une stupide boîte de
conserve.
Dans le coma, il apprend la vie et la manipulation qui se passe sur Terre.
Aura-t-il envie de revenir, de ne pas passer à côté de son histoire et de
rencontrer l'amour de sa vie?
C'est ce que vous découvrirez dans ce livre qui n'est ni une fiction, ni
un roman même s'il se lit avec autant de plaisir.

•ET SI LA VIE CONTINUAIT...

Quand la voiture a percuté celle de Léa, la jeune femme n'imaginait pas


ce qui l'attendrait par la suite.
Quel est cet inconnu dont la voix l'accompagne sans qu'elle puisse voir
son visage?
Comment va-t-elle vivre ces moments enfouis dans sa mémoire et
qu'elle croyait avoir oubliés?
Quel est ce fils dont elle n'a aucun souvenir?
Qui sont ceux que l'on appelle « les jardiniers de la Terre » ?
Une vie ressemble toujours à un roman dont on ne connait pas la fin ...
Cette fois, Léa accompagnée de l'auteure du livre, découvre ce que
chacun de nous découvrira un jour ...
Ni roman, ni fiction!

Pour plus d'informations sur les autres livres: http://soislr/livres/


•IMPLANTS & PARASITAGES
Et si on a"êta.it d'avoir peur?
Un implant, nommé aussi microchip ou encore transpondeur, est un dis-
positif introduit dans un corps humain ou animal. De la taille d'un grain
de riz, il est facilement implanté sans chirurgie.
Le parasite, quant à lui, vit aux dépens de celui qui l'abrite et souvent
en empêche le bon fonctionnement.
L'un comme l'autre peuvent nous faire perdre tout contrôle et libérer
ainsi des comportements inadéquats tels des colères et des émotions qui
nous submergent.
Et pourtant ces forces hostiles ont leur utilité ...
Comment les reconnaître? Les éviter? et surtout comment cesser d'en
avoir peur? C'est ce que vous découvrirez dans ce livre qui nous pro-
pose un regard différent sur ces parasites du corps et de l'âme qui en
fait, loin de nous nuire, nous contraignent à guérir nos failles et à recher-
cher la force qui est en nous.

•VOYAGER ENTRE LES MONDES

Un voyage astral: pour qui? Pourquoi? Et comment? Quels en sont les


dangers et les avantages? Ces questions reviennent souvent.
Anne Givaudan est une auteure connue depuis longtemps pour ses
voyages dans les mondes subtils. Elle nous propose dans ce livre ce que
jusqu'à présent elle avait toujours refusé: un guide pratique du voyage
astral et des clés inédites.
Ceux qui veulent se lancer dans l'aventure, ceux qui ont vécu des expé-
riences pas toujours faciles, ou ont fait de « mauvais voyages »,ceux
qui ont simplement envie d'en savoir davantage sur cette capacité trou-
veront ici ce qu'ils recherchent.
"Le moment est venu, dit l'auteure, car le monde est en mutation et de
plus en plus nombreux sont ceux qui expérimentent la sortie hors du
corps. Afin d'éviter des erreurs et des peurs inutiles et même nocives.je
suis prête aujourd'hui à donner tout ce qui peut y aider. ».
CD DE MÉDITATIONS GUIDÉES

•FORMES-PENSÉES (voix d'A. Giwuulan et nuaique de D. Palriquin)


Ce CD de sept méditations ouvre les portes de l'auto-guérison
des Formes-Pensées qui nous encombrent.

• VOYAGES VERS SOI (voix d'A. Givaudan et musique de L. Danis)


Une célébration joyeuse d'un retour à SOI, des retrouvailles
où les masques de nos personnalités transitoires peuvent disparru"tre
et laisser place à ce que nous sommes vraiment:
des êtres uniques au parcours unique.

• ALLIANCE GALACTIQUE (voix d'A. Givaudan et musique des. Human)


La musique est composée autour de quelques notes entendues
lors de rencontres avec les êtres de Vénus.
Son objectif est d'ouvrir les camrs à toute forme de guérison.

• S• DIMENSION (voix d'A. Givaudan et musique de S. Human)


Dans ce CD où l'énergie des mots conjointe à celle de la musique
apporte une puissante vague de transformation et de guérison,
je vous propose simplement de vous laisser porter
par la force qui émane de ces paroles.

• UN AMOUR DE PLWTE (musique des. Human)


Entretiens intergalactiques à propos de la planète Terre
La planète Terre est à un moment des plus importants de son
évolution. Ses habitants vivent en transition entre deux mondes
et tout semble chaotique, pourtant, nous ne sommes pas seuls.

•VOYAGER ENTRE LES MONDES (voixd'A. Givaudan)


Aujourd'hui le monde est en mutation et de plus en plus
de personnes expérimentent la décorporation.
Anne Givaudan propose ici une pratique guidée qui facilite
la sortie hors du corps dans de bonnes conditions.
STAGES AURA SOIS

Animés par Anne Givaudan et Antoine Achram

•Approche des soins Esséniens.

• Voyage à la rencontre de Soi.

• Naître à la vie et vers un nouveau départ.

•Les Formes-Pensées:
les comprendre et les transformer.

Anne Givaudan et Antoine Achram


ne cautionnent que les thérapeutes
qu'ils ont directement formés pendant 4 ans.

Pour tout renseignement pratique


et le contenu détaillé des stages,
consultez le site http://sois.fr
ou envoyez une enveloppe timbrée à:

AURA SOIS FORMATIONS


24580 PLAZAC
Tél: 0553511950
aura@sois.fr - http://sois.fr
Imprimé en France par
CPI Bussière
en janvier 2023
N° d'impression : 2069584
Dépôt légal : juin 2022
Ce livre n'est pas une fiction.
Il est essentiel que l'humanité sache ce qui se passe sur la planète
Terre et en dehors. Il ne s'agit pas de parler de la vie quotidienne
des Terriens mais plutôt de ce qu'ils ne voient pas, ce qu'ils n'ima-
ginent même pas. Là se trouvent des clés qui permettront à notre
planète de ne pas devenir un lieu de désolation et de désertification.
Sur Terre, nous sommes nombreux à savoir qu'il y a les marionnettes
qui obéissent aux ordres haut placés et des marionnettistes qui
dirigent notre monde. Ils ne sont pas toujours ceux que l'on
imagine et le mènent inévitablement à sa perte.
Dans le livre « Les dossiers sur le gouvernement mondial » Anne
Givaudan a déjà parlé des 100 familles qui dirigent le monde.
Mais au-delà, sur d'autres plans, sur d'autres planètes, il y a des
êtres au-dessus de ces familles et ce sont eux qui agitent les fils.
Pourtant, il ne s'agit pas ici de raconter leur vie mais les rencontres
avec des êtres d'autres mondes qui contribuent à nous reconstruire ...
Des rencontres de mondes que personne ne peut plus ignorer, au
risque de se perdre.
Ce témoignage de l' auteure permet de réveiller l'étincelle de vie et
d'amour qui sommeille en chacun et chacune, au-delà de tout. ..
Après la lecture de ce livre vous ne serez plus jamais le (la) même !

Anne GIVAUDAN, auteure et co-auteure de plus de 25 livres


traduits dans de nombreux pays... Ouvrages novateurs
puisqu'à l'époque de ses tout premiers livres, les mots
«voyage astral », « sortie hors du corps » et « mondes
d'après-Vie» n'étaient que murmurés secrètement dans des
écoles « ésotériques » réservées à quelques-uns.
Ces ouvrages ont vulgarisé - sans toutefois les banaliser - des mondes que
chacun, jusqu'alors, pressentait sans trop oser y croire. Anne Givaudan n'est
pas le personnage type d'écrivaine ou de philosophe. Non qu'elle refuse ce rôle
faisant aussi partie de son histoire, mais elle lui préfère celui de thérapeute
des âmes et des corps et de reporter des mondes subtils. En effet, elle est
comme un funambule entre deux mondes et passe, en se jouant, de l'un à
l'autre sans difficulté et sans même donner l'impression qu'il s'agit là d'un
phénomène rare, voire extraordinaire. Elle parle des mondes subtils, de
l'au-delà ou de la Vie sur d'autres planètes comme d'une évidence.

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9 782916 621937
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ISBN: 978-2-916621-93-7

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