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VERITE
ESSENTIELLE
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Divine Matrice
Temps Fractal
Guérison spontanée des croyances
I.: éveil au point zéro
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VERITE
ESSENTIELLE
Activer la mémoire
de nos origines,
de notre histoire
et de notre destinée.
~RIANE
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Titre original anglais :
Deep truth : lgniting the Memory of our Origin,
History, Destiny, and Fate
ISBN (version anglaise): 978-1-4019-2919-0
© 2011 par Gregg Braden
Publié par Hay House, lnc.: www.hayhouse.com
Diffusion
Canada: ADA Diffusion-(450) 929-0296-www.ada-inc.com
France, Belgique: D.G. Diffusion-05.61.000.999- www.dgdiffusion.com
Suisse: Transat-23.42. 77.40 - http://www.servidis.ch/
Imprimé au Canada
TABLE DES MATIÈRES
Introduction .............................................................................. ix
. 1:
Ch apure Qut. sommes-nous.~ E n quete
' aeJ
notre taentite
•J • '
.......... 1
ix
Vérité essentielle
Un péril imminent
Une raison de découvrir notre identité l'emporte sur toutes
les autres. Ce n'est pas un hasard si, aujourd'hui, après avoir
employé la méthode scientifique pour résoudre les questions les
plus fondamentales à notre sujet, nous nous retrouvons dans un
pétrin terrible ici-bas, sur la Terre. Et il ne s'agit pas d'ennuis
banals, mais bien d'adversités dont les romans et les films à
succès sont faits.
Soyons bien clairs: ce n'est pas la Terre qui est dans le pétrin,
mais plutôt nous, ses habitants. Je peux affirmer avec certitude
que notre planète existera encore dans cinquante ans, dans cinq
cents ans. Peu importe les choix que nous effectuerons au cours
de cette période - les guerres que nous livrerons, les révolutions
politiques que nous appliquerons, le degré de pollution que nous
infligerons à l'atmosphère et aux océans-, le monde que nos
ancêtres appelaient le «jardin» suivra son cours au fil des mêmes
trois cent soixante-cinq jours ou deux cent cinquante-six jours
autour du Soleil chaque année, tout comme il le fait depuis les
4,55 derniers milliards d'années.
X
Introduction
. commen t'.
. ... mais
AglT
xi
Vérité essentielle
xii
Introduction
nos chemins sont semblables aux tracés des deux amis sur l'auto-
route. Le camion monstrueux qui fonce sur nous représente la
tempête que nous préparent les crises multiples : bouleversements
climatiques, terrorisme, guerre, maladie, disparition de la nourri-
ture et de l'eau, et une foule d'autres approches non viables pour
gérer le quotidien sur terre. Chaque crise est potentiellement
capable de mettre un terme à la civilisation et à la vie humaine
telle que nous la connaissons.
Les causes précises de ces événements font l'objet de
débats, mais il n'en reste pas moins qu'ils se produisent en ce
moment même. Et, à l'image des deux amis qui décident d'al-
ler de l'avant ou de rebrousser chemin pour se mettre en sécu-
rité, nous pourrions analyser chaque crise pendant encore un
siècle ... Néanmoins, dans les faits, des peuples, des communau-
tés, des modes de vie ne survivront pas le temps qu'il faudrait
pour compiler toutes les données, publier les comptes-rendus et
débattre des résultats.
Car, pendant que nous évaluons la situation, les habitations
seront anéanties dans des séismes, des «super-tempêtes», des
inondations et par la guerre ; le sol qui a donné vie aux gens
cessera de produire de la nourriture ; les puits se tariront ; le
niveau des océans montera; les rivages disparaîtront - et des
personnes auront tout perdu, dont la vie. Même si ce genre de
scénarios paraît extrême, les événements que je décris sont déjà
survenus en Haïti, au Japon, dans le golfe du Mexique et en
Afrique frappée par les sécheresses. Et les choses empirent.
S'il est parfaitement logique de s'écarter du chemin du
semi-remorque avant d'analyser la situation, il est de même
parfaitement logique de se soustraire aux nombreux désastres
qui pointent à l'horizon avant qu'ils ne causent encore plus de
ravages.
Tout comme la direction que nous empruntons sur l'auto-
route déterminera si oui ou non nous parviendrons au domi-
cile de notre ami, notre décision d'agir face aux périls extrêmes
pour notre survie déterminera notre succès ou notre échec,
xiii
Vérité essentielle
le Dilemme
Récemment, une foule de découvertes dans tous les domaines
scientifiques sont venues confirmer que des opinions de longue
date sur la vie, notre monde et notre corps doivent changer. La
raison en est toute simple : ces idées sont fausses. De nouveaux
éléments transforment notre pensée sur les éternelles questions
sur la vie, dont nos origines, l'apparition de l'espèce humaine,
la manière de survivre aux crises qui affligent notre monde et la
manière d'améliorer la situation. Malgré ces percées porteuses
d'espoir, nous avons un problème : il faudra peut-être plus de
temps pour qu'elles s'intègrent à un mode de pensée admis que le
temps que nous avons pour résoudre les crises. Le domaine de la
biologie illustre parfaitement ce point.
L' épigénétique, une science récente, se fonde sur l'approche
scientifique. Elle a démontré que le code génétique, «le
plan directeur de la vie», notre ADN, se transforme suivant
xiv
Introduction
XV
Vérité essentielle
xvi
Introduction
Dans ce livre
Les sept chapitres de ce livre vous invitent à adopter un mode
de pensée puissant et peut-être neuf sur votre relation au monde.
Pour certains, ce mode de pensée n'aura rien de nouveau. Ils
auront peut-être eu la chance de grandir dans une famille qui
assimilait les découvertes récentes sur la civilisation et la vie pour
combler les lacunes de leurs points de vue spirituels, religieux ou
historiques.
Toutefois, pour ceux qui n'ont pas bénéficié d'une telle
éducation, les découvertes ci-dessous débouchent sur une voie
puissante et pratique de découverte de soi. Peu importe ce que
l'on croit, il est passionnant de prendre connaissance des preuves
XX
Introduction
xxi
Vérité essentielle
xxii
Introduction
- Gregg Braden
Santa Fe, Nouveau-Mexique
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CHAPITRE 1
Q1JI SOMMES-NOUS?
EN Q1JÊTE DE NOTRE IDENTITÉ
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Vérité essentielle
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Qui sommes-nous? En quête de notre identité
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Vérité essentielle
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Qui sommes-nous? En quête de notre identité
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Vérité essentielle
ARBREHYPOTHtrlQUE
DE L'~VOLUTION HUMAINE
H. neanderthalensis ~ ...
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Qui sommes-nous? En quête de notre identité
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Qui sommes-nous? En quête de notre identité
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Qui sommes-nous? En quête de notre identité
manière dont ils l'ont fait, qui a incité les scientifiques à supposer
que seul un processus rare a pu donner naissance à ce phéno-
mène génétique13. Ces recherches révèlent que l'organisation de
l'ADN qui rend unique le chromosome 2 (et nous-mêmes) n'est
pas quelque chose que l'on peut attendre de la sélection naturelle
darwinienne.
Qu'a-t-il bien pu survenir dans un passé lointain pour
produire de telles altérations dans le code fondamental de la vie ?
Bref, nous l'ignorons. Une accumulation de preuves issues de la
comparaison entre la physiologie humaine et celle des primates
suggère néanmoins que l'Homo sapiens ne s'intègre pas vraiment
aux stades évolutionnaires traditionnels .
•••
Les données récentes tirées de l'ADN et l'absence de preuves
fossiles qui appuieraient la notion de l'évolution humaine à
partir de primates inférieurs indiquent plutôt que nous sommes
peut-être une espèce unique en soi. Au lieu de postuler que nous
descendons de formes antérieures de primates, cette théorie
soutient que nous en sommes distincts.
La comparaison des caractères primates et humains, comme
la densité osseuse, notre capacité à pleurer, à suer et le fait d'avoir
une chevelure et non une fourrure, vient appuyer cette théorie
tout en alimentant la controverse parmi les tenants du création-
nisme et de la thèse de l'évolution.
Si ces découvertes sont susceptibles d'engendrer plus de
questions qu'elles n'en résolvent, chaque étape de l'investiga-
tion contribue à accroître notre connaissance de nous-mêmes et
précise notre position dans l'univers et notre rôle dans la créa-
tion. Des témoignages supplémentaires fournis par les chro-
niques fossiles valident ces études, indiquant qu'en dépit de
caractéristiques communes avec des formes inférieures de vie,
nous nous sommes développés indépendamment de celles-ci, suivant
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Vérité essentielle
une progression génétique qui nous est propre. Notre espèce est
peut-être beaucoup plus ancienne qu'on l'avait cru; et nous avons
peut-être très peu changé pendant notre séjour ici, par rapport à
l'évolution.
De toute évidence, les sources d'information étoffant le créa-
tionnisme et la thèse de l'évolution sont incomplètes; leurs inter-
prétations sont donc sujettes à révision à mesure qu'apparaissent
de nouvelles données.
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CHAPITRE 2
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Vérité essentielle
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La vérité profonde des suppositions fausses ....
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
1. Nous observons un phénomène inexpliqué.
2. Nous développons une explication (hypothèse).
( 3. Nous vérifions cette hypothèse par une expérience qui nous procure des faits.
4. Nous évaluons ces faits .
a. Si les faits soutiennent l'hypothèse, nous obtenons alors une théorie.
. . . b. Si ce n'est pas le cas, nous devons retourner à l'étape 2,
1 modifier l'hypothèse et répéter le processus.
Figure 2.1 : Les quatre étapes de la méthode scientifique. Cette séquence offre
un moyen cohérent d'établir les faits et de découvrir où ils n'appuient pas notre
optique. L'excellence de la méthode scientifique dépend toutefois de la discipline et
de l'honnêteté de l'individu qui l'emploie.
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La pyramide du savoir
Dans notre monde, tout est doué de signification et tout a un
sens pour tout le reste. Ce qui se passe dans les océans a un sens
pour le climat des montagnes. Ce qui se passe dans un fleuve
a un sens pour la vie qui dépend de lui. Les choix que vous et
moi effectuons en exprimant nos croyances dans nos salons ou
à table ont un sens pour notre entourage immédiat, mais aussi
pour les gens qui habitent de l'autre côté du monde. La nature ne
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La vérité profonde des suppositions fausses ....
Figure 2.2 : La hiérarchie entre les sciences sous forme de pyramide de connais-
sances. Les mathématiques forment la base sur laquelle se fondent les sciences
subséquentes. Cette relation permet de concevoir qu'une modification dans la com-
préhension scientifique sur n'importe quel plan de la pyramide doit être prise en
considération par chaque science au-dessus si celle-ci doit s'en tenir à la conformité
scientifique.
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La vérité profonde des suppositions fausses ....
Exemple: Une théorie est basée sur des faits que nous connais-
sons sur le moment. Pour reprendre notre exemple précédent,
puisque nous sommes à l'aéroport- le fait observé-, il est logique
que notre partenaire d'affaires suppose que nous avons utilisé un
moyen de transport local pour nous y rendre. Cette supposition
est la théorie de notre partenaire sur la façon dont nous sommes
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CHAPITRE 3
AU BORD DU GOUFFRE :
SURVIVRE AUX POINTS DE
BASCULE DU CHANGEMENT
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•••
Pour commencer, la seule manière de déterminer si notre
époque est anormale du point de vue climatique, c'est de compa-
rer le climat actuel de la Terre avec les conditions du passé. Ainsi,
nous pouvons évaluer si les variantes comme la température
moyenne au-dessus et sous l'équateur, par exemple, diffèrent
vraiment des températures d'il y a plusieurs siècles ou millé-
naires. Plus important encore, nous pouvons déterminer si les
variations de température constatées aujourd'hui relèvent d'un
cycle naturel. En 1999, un communiqué de presse annonçait la
réussite d'un projet scientifique qui apportait ces éléments.
Depuis des centaines de milliers d'années, chaque année, un
processus naturel « gèle» une annale du climat terrestre. Avec le
changement annuel des saisons, et la chute des températures,
une nouvelle couche de glace se forme et s'ajoute sur les calottes
polaires. Chaque nouvelle strate qui gèle conserve de l'oxygène,
du dioxyde de carbone et d'autres éléments et composés, de
même que la pluie, la neige, la vie microscopique, et la pous-
sière accumulée avant le gel. :Laccumulation annuelle recouvre
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Vérité essentielle
Preuves au frais
Grâce au forage au fond de la glace antarctique à Vostok, nous
sommes désormais en possession de données sur 420 000 ans que
nous pouvons comparer aux phénomènes actuels pour préciser
l'histoire exacte du changement climatique; cette comparaison
porte à réfléchir. Un coup d'œil aux données sur la température
des noyaux antarctiques dans la Figure 3.2 permet une constata-
tion immédiate : il existe un rythme définitif du réchauffement
et du refroidissement de la Terre, et ce rythme repose sur des
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800 700 600 500 400 300 200 100 0
Milliers d'années
Figure 3.3 : Comparaison des cycles de taux de méthane (CH4) et de dioxyde de car·
bone (C02) avec les températures des 800 000 dernières années. Ces données tirées
des noyaux glaciaires de l'Antarctique démontrent que les taux de C02 sont en retard
sur \'augmentation des températures et ne sont pas la cause du réchauffement. (Crédit :
Leland Mclnnes/GNU Free Documentation Licence)
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mais que nous pouvons tous faire des choix qui réduiront notre
empreinte de carbone10 •
Si j'aime les idées de Gore au sujet des modifications de notre
mode de vie (il nous faut incontestablement passer à un mode de
vie écologique), j'hésite à admettre les raisons dont il se sert pour
les justifier. Contrairement au consensus que l'on présume générale-
ment parmi les scientifiques, ces derniers ne s'entendent pas sur le fait
que les gaz à effet de serre et l'industrie humaine seraient les causes
du réchauffement. De nombreuses sources précisent pourquoi
nous avons déclenché le réchauffement planétaire, mais pour ma
part j'aimerais en profiter pour laisser la parole à quelques-uns des
illustres scientifiques qui ont fait des vagues dans leurs commu-
nautés, voire risqué leur carrière, parce que, en toute conscience,
ils devaient aller à contre-courant sur la question.
La plupart des scientifiques reconnaissent que la Terre s'est
réchauffée, mais ils n'estiment pas que nous sommes en cause.
Voici un échantillon court, mais représentatif, de leurs commen-
taires; chaque commentaire s'accompagne du nom du scienti-
fique, de sa spécialité et de l'institution à laquelle il est attaché :
-Sallie Baliunas, astronome, Harvard-Smithsonian Center
for Astrophysics : « La récente tendance au réchauffement que
notent les registres des températures de surface ne peut être
causée par l'augmentation dans l'atmosphère de gaz à effet de
serre de facture humaine11 • »
-Khabibullo Abdusamatov, mathématicien et astronome,
Observatoire Pulkovo de l'Académie russe des sciences : «Le
réchauffement planétaire est le produit non pas d'émissions de
gaz à effet de serre dans l'atmosphère, mais d'un fort degré de
radiation solaire et d'une augmentation constante - presque sur
tout le siècle dernier - de son intensité ... Attribuer les proprié-
tés des "effets de serre" à l'atmosphère terrestre n'est pas corro-
boré scientifiquement... Les gaz à effet de serre chauffés qui
deviennent plus légers en raison de l'expansion montent dans
l'atmosphère uniquement pour diffuser la chaleur absorbée 12 • »
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Vérité essentielle
l'espoir
En 2010, le monde entretenait tous les espoirs, car les diri-
geants mondiaux se réunissaient comme jamais auparavant au
Danemark pour déterminer comment réagir au changement
climatique; c'était le Sommet climatique de Copenhague. La
série de rencontres avait pour but d'envisager une forme d'ac-
tion et, avec un peu de chance, de s'entendre sur cette action, un
peu comme un traité qui aborderait le changement menaçant le
mode de vie sur terre.
Le début de la conférence fut marqué par l'espoir et une
coopération solide entre les dirigeants (plutôt qu'entre leurs repré-
sentants) ; présidents, premiers ministres, rois, reines et dicta-
teurs s'assemblèrent pour envisager un problème allant au-delà
des divergences politiques. À la fin de la conférence toutefois,
l'espoir donnait lieu à la déception, puis au désespoir quant à
l'aboutissement. En dépit des plus illustres cerveaux de l'heure
préparant la recherche qui avait réuni les dirigeants et les meil-
leures voies diplomatiques engagées pour permettre des accords,
les dirigeants du monde ne furent pas en mesure de travailler
ensemble pour trouver des solutions.
Ce qui s'est plutôt produit est ce qui donne son importance à
ce livre. À mon sens, ce Sommet représente une chance tragique-
ment ratée. Je l'affirme pour la raison qui suit.
l'occasion
À Copenhague, les dirigeants mondiaux avaient la chance
rare de démontrer à leur nation respective, ainsi qu'aux uns et
aux autres, qu'il existe un lien entre les peuples de toutes les
nations, un lien qui surpasse les frontières, les gouvernements,
les cultures et les croyances qui nous ont autrefois divisés. Ils
auraient pu s'entendre sur le fait que, par exemple, bien que
nous ne connaissions pas la cause du changement climatique,
celui-ci existe et sa menace pèse sur la civilisation. Les
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L'occasion ratée
Au lieu de reconnaître le problème et d'admettre que l'in-
certitude règne quant à la cause des changements climatiques
(même si les données sur les cycles de réchauffement et de refroi-
dissement me semblent très convaincantes), les participants au
Sommet cherchèrent en premier lieu à mettre en faute des pays
et des industries spécifiques ; en deuxième lieu, ils accusèrent et
mesurèrent le degré de culpabilité de nations en particulier; et en
troisième lieu, ils voulurent pénaliser financièrement cette culpa-
bilité. De toute évidence, plusieurs ordres du jour se heurtaient
à Copenhague.
J'ai le sentiment qu'en cela tient toute l'occasion ratée pour
tant de dirigeants qui bénéficient d'un tel soutien de la part des
gens qu'ils représentent, qui possèdent tant en commun et qui
affrontent des enjeux si élevés ... et qui rentrent les mains vides.
Cette attitude explique aussi pourquoi le Sommet ne parvint pas
à élaborer un cadre significatif permettant d'aborder les maintes
crises dont personne ne met en doute l'existence.
Si c'est malheureux, ce n'est toutefois pas surprenant.
Le Sommet de Copenhague sur le climat illustre concrète-
ment les raisons qui m'ont poussé à écrire ce livre et une façon de
penser fondée sur les suppositions fausses de la science. L'échec
d'aboutir à un cadre significatif pour agir provient directement
d'un mode de vie reposant sur des suppositions scientifiques valo-
risant la rivalité et la séparation, non la coopération et l'unité.
Plus spécifiquement, notre civilisation se fonde sur la série
de fausses suppositions précisées ci-haut - la nature se base sur
la «survie du plus fort », tout est séparé de tout le reste, et la
conscience est distincte de notre monde physique.
Si les dirigeants mondiaux et leurs représentants avaient vrai-
ment compris et vécu suivant les vérités scientifiques profondes -
que l'univers, la planète et notre corps se composent d'un champ
d'énergie partagé, d'une matrice qui rend l'intrication possible,
que l'émotion influe directement sur le cours des événements
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nous nous dirigeons vers des problèmes encore plus graves si nous
ne changeons pas notre façon de voir les choses ?»
La liste des crises mentionnées dans les chapitres précédents
ne comporte sans doute rien d'étonnant pour les lecteurs de
ce livre, mais les humains ont en commun une étrange réac-
tion devant les mauvaises nouvelles, une attitude d'autant plus
prononcée que la situation est grave. Nous réagissons de deux
manières devant une information alarmante : ou bien nous la
minimisons jusqu'à !'insignifiance ou bien nous l'ignorons tota-
lement. Ce phénomène s'appelle «le préjugé de normalité» et il
a tendance à être plus fort chez les gens qui n'ont jamais eu à
affronter de situation extrême.
Par exemple, ceux qui ont connu la dépression des années
1930 savent ce que c'est d'avoir un taux de chômage de presque
25 %, de faire la queue sur plusieurs rues pour la soupe popu-
laire et d'attendre des heures pour obtenir une miche de pain
rationné. Ils comprennent aussi que le pire peut survenir très
rapidement. Ces gens y sont toujours préparés au cas où une
telle situation se produirait de nouveau. Pour la jeunesse améri-
caine d'aujourd'hui, la dépression des années 1930 fait figure
de sombre légende. Les vieilles photos en noir et blanc la font
paraître lointaine et impossible. Ils ne peuvent tout simplement
pas imaginer qu'une telle chose puisse se produire de nouveau.
La façon dont les gens ont réagi aux rumeurs de !'Holocauste
pendant la Deuxième Guerre mondiale nous offre un excellent
exemple du fonctionnement de ce préjugé dans notre psyché.
Quand, en 1944, des wagons remplis de Juifs quittaient les
ghettos de Hongrie et de Pologne en plein jour sous les yeux des
autres habitants restés sur place, ces derniers étaient convaincus
que les trains emportaient les « chanceux» vers des sites de relo-
calisation où ils trouveraient un meilleur foyer et un mode de vie
plus agréable. Même lorsque les rumeurs des horreurs des camps
de la mort circulaient dans la communauté, personne ne voulait
y croire. On les ignorait.
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•••
Dans la même veine, ce n'est un secret pour personne que
notre monde est en difficulté. Pour plusieurs, les problèmes
sont simplement trop gros et les solutions sont trop improbables
pour qu'ils agissent. Quand nous nous sentons dépassés par une
situation, il est souvent plus facile de l'ignorer. Ce qui est arrivé
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CHAPITRE 4
L'HISTOIRE OCCULTE DE
NOTRE PASSÉ OUBLIÉ :
DES LIEUX Q1JI NE DEVRAIENT
PAS EXISTER
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Sauver le passé
Fermant les yeux, j'écoutai le vent siffler parmi les branches
des grands arbres s'élevant autour de moi. Le souffle de la brise
matinale sur ma peau couverte de sueur et de poussière était un
véritable soulagement. Ce vent léger compensait agréablement la
chaleur humide qui régnait toujours dans l'après-midi en cette
fin d'été, dans le nord du Missouri.
De tels moments sont magiques. Je me suis dit que les peuples
anciens dont j'excavais le site ce jour-là avaient sûrement vécu
la même expérience en cuisant leurs aliments sur le foyer que
j'exhumais, des siècles plus tard. La sueur perlait sur mon visage
et des gouttes tombèrent sur le sol quand, ayant rouvert les yeux,
je me penchai pour enlever à la truelle une autre couche de terre.
Quelques semaines plus tôt, j'étais venu sur ce site archéo-
logique avec les élèves de ma classe d'anthropologie afin d'exa-
miner les vestiges de cet ancien village. On nous avait demandé
de participer à la mise au jour urgente de cette étonnante décou-
verte. Étonnante parce que la datation des premiers artefacts au
carbone 14 avait révélé qu'il s'agissait du village d'un peuple indi-
gène dont on croyait auparavant qu'il n'avait vécu là que beau-
coup plus tard. Le camp de chasse se trouvant sous mes pieds
constituait la première preuve que ce groupe de gens, les anciens
Hopewell (100-500 av. J.-C.), avait migré sur les promontoires
surplombant le fleuve Missouri beaucoup plus tôt qu'on ne le
croyait.
Lurgence de ces fouilles était due au fait que le site se trouvait
directement sur le chemin d'un projet d'autoroute qui couvrirait
la région. En raison de l'hiver qui rendrait la construction diffi-
cile, ainsi que pour des questions de priorité et de planification,
le projet ne pouvait être retardé. Dans quelques semaines, l' équi-
pement lourd traverserait le monticule où j'étais agenouillé et les
preuves de l'existence de ce site seraient rapidement enfouies sous
des tonnes d'asphalte et de béton ou détruites à jamais.
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Figure 4.2 : À gauche : les vestiges de la cité «perdue» des Incas, Machu Picchu,
tels qu'ils apparaissaient en 1911 après que des archéologues eurent brûlé l'épaisse
végétation recouvrant le site. (Hiram Bingham, 1911 I domaine public) En médail-
lon : Machu Picchu aujourd'hui, avec les parties du complexe qui ont été recons-
truites. (Jerry Miner I sacredspaces.org) À droite : Une partie de l'ancienne ville de
Troie, que l'on croyait mythique jusqu'à sa découverte par l'archéologue amateur
Heinrich Schliemann en 1870. (iStockphoto: © MaxFX)
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Découverte 1
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
111
Vérité essentielle
112
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Figure 4.3 : Les marques d'érosion sur les épaules (encart) et sur le dos (en haut)
du grand sphinx d'Égypte sont les signes révélateurs d'une érosion fluviale, c'est-
à-dire l'usure causée par de grandes quantités d'eau se déplaçant rapidement sur
de longues périodes. La dernière fois que ce genre d'érosion a pu se produire dans
les déserts de l'Afrique du Nord, ce fut lors du changement climatique qui a suivi la
dernière ère glaciaire, il y a 8 000 à 12 000 ans. (© Gregg Braden)
113
Vérité essentielle
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Découverte 2
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Vérité essentielle
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L histoire occulte de notre passé oublié ...
Figure 4.4A : L'agencement des piliers de pierre verticaux formant les cercles du site
de Gôbekli Tepe. (Cl Berthold Steinhilber / lait I Redux)
117
Vérité essentielle
Figure 4.48 : Gros plan des images gravées sur les piliers. (© Berthold Steinhilber
/lait I Redux)
118
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
•••
Sur les piliers sont représentées des figures animales,
comme des renards, des vaches et des lions, mais aucune figure
humaine. Toutefois, les piliers, eux, semblent symboliser des
formes humaines, avec des bras, des mains et des doigts, quoique
sans visage ni même de tête, ce qui a fait dire à certains histo-
riens qu'ils représentent des déités dotées de qualités humaines.
L'archéologue Glenn Schwartz, de l'Université Johns Hopkins, a
fait remarquer que, selon la Bible, l'homme a été créé à l'image
de Dieu, et qu'à Gôbekli Tepe «c'est la première fois que l'on voit
des humains ressemblant à des dieux 10 ».
Quand j'ai entendu parler de Gôbekli Tepe, ma première
réaction fut de penser qu'il y avait eu une erreur de datation dans
la méthode ou dans l'interprétation. On avait utilisé la technique
de datation au carbone 14, un procédé communément employé
pour déterminer l'âge d'une momie, par exemple, ou de la four-
rure des mammouths préhistoriques retrouvés congelés dans les
glaces de Sibérie.
J'étais sceptique au sujet de l'âge attribué au site, car je sais,
en tant qu'ancien géologue, que l'on ne peut pas dater des vestiges
de pierre. La technique du carbone 14 ne fonctionne que pour
119
Vérité essentielle
120
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Numéro de
l'échantillon Date calibrée
Âge Partie du site
utilisé par le (années av. J.-C.)
laboratoire
Découverte 3
122
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
des cités « perdues » sous des lacs et des océans un peu partout
sur la planète. Des images granuleuses nous montrent des routes
et des murs trouvés au large de la côte de l'île de Bimini dans
les années 1960; on a fait des découvertes similaires près des
Bahamas ; une vidéo nous fait voir des structures pyramidales
massives trouvées au large de la côte japonaise en 1986. Il est
évident que nous sommes sur le point de découvrir une toute
nouvelle ère de l'histoire de l'humanité et que cela va changer
entièrement notre vision du passé.
En janvier 2002, la British Broadcasting Company (BBC)
a fait un reportage sur une découverte archéologique avec l'en-
thousiasme caractérisant généralement les histoires liées à des
cités perdues et des civilisations oubliées. La manchette se lisait
ainsi : «Une cité perdue qui pourrait nous forcer à réécrire l'his-
toire. » En lisant le reportage, je me suis souvenu des affirmations
semblables qui avaient été faites au sujet des manuscrits de la mer
Morte. Le journaliste Tom Housden émettait l'hypothèse que
leur découverte « puisse forcer les historiens et les archéologues
à reconsidérer radicalement leur vision de l'histoire ancienne15 ».
Plus j'avançais dans ma lecture, plus je me rendais compte
que cette découverte était différente de plusieurs autres.
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Vérité essentielle
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
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Vérité essentielle
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L'histoire occulte de notre passé oublié ...
127
Vérité essentielle
Découverte 4
•••
Le manque de couleur est la première chose que j'ai remar-
quée en approchant du sommet de la crête. La vieille vallée se
déroulait à perte de vue, sans aucun arbre, ni champs de maïs, ni
jolies formations rocheuses comme celles que nous avions vues
ailleurs au Pérou. Sous un ciel invariablement gris surplombant
les montagnes s'élevant autour de nous, le sol plat et stérile s' éten-
dait uniformément dans toutes les directions.
J'avais attendu six ans pour me trouver là, mais je n'y étais
pas venu pour voir la monotonie du sol. Dans la vallée se pour-
suivaient les excavations d'un site qui, selon les archéologues
traditionnels, n'aurait pas dû exister et qui forcerait les historiens
traditionnels à réécrire tous les manuels et les cours d'histoire
partout en Amérique.
Sur 150 acres s'étendait devant nous - ma fiancée, mon guide
et moi - le site de l'ancienne cité de Caral, au nord du centre du
Pérou. Nous nous trouvions là à un moment très propice : c'était
le jour même où les résultats de la datation au carbone 14 de
plusieurs artefacts allaient être divulgués, ainsi que l'âge du site.
128
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Bien que l'existence du site fût connue des habitants dès 1905,
ce n'est qu'en 1994 qu'un renouvellement d'intérêt a suscité une
nouvelle tentative pour excaver le site afin d'expliquer le mystère
reposant dans le désert péruvien. En 1996, sous la direction de
129
Vérité essentielle
Figure 4.6: Au dessus: l'auteur sur le site d'excavation de Caral, au Pérou, en 2010.
C'est l'une des deux places circulaires découvertes sur ce complexe de 150 acres.(©
Martha Reich) En dessous: un gros plan de l'une des cinq pyramides en excavation.
(© Gregg Braden)
130
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
131
Vérité essentielle
• ••
132
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Alors que Caral est plus vieux de 5000 ans que la civilisation
maya, indigène de la région du Yucatan, au Mexique, nous décou-
vrirons peut-être que la clé de son mystère et de celui de Chaco
Canyon réside dans l'héritage laissé par les Mayas: les calendriers
décrivant les grands cycles temporels. L'époque actuelle de notre
monde, précisément identifiée par les calendriers mayas, a débuté
à peu près au moment où Caral fut abandonné, il y a 5000 ans,
et elle se terminera en décembre 2012, alors que commencera
la prochaine ère du monde. Nous découvrirons peut-être que le
savoir andin des cycles cosmiques préservé à Caral fait partie
en réalité d'une grande connaissance qui fut conservée, bien
que cachée, partout dans les Amériques au cours des siècles et
qui permettrait peut-être de comprendre les crises que traverse
aujourd'hui notre monde.
Le temps maya
Tout débat portant sur les réalisations des Mayas doit recon-
naître que leur civilisation est la plus sophistiquée qui soit. À
preuve, leur calcul des cycles cosmiques et temporels, effectué au
moyen de leurs calendriers. Les calendriers mayas sont toutefois
beaucoup plus qu'un calcul des jours situés entre la pleine lune et
la nouvelle lune. Les Anciens suivaient les cycles du temps ainsi
que les événements célestes qui se produisaient durant ces cycles.
On croit que le calendrier maya est la méthode la plus raffi-
née qui soit pour mesurer le temps galactique ainsi que le temps
local, un système dont des experts comme Michael D. Coe,
auteur de Ihe Maya, nous disent qu'il n'a pas «sauté un seul jour
en 25 siècles20 ».
La clé du « chronomètre» galactique maya était une période
de 260 jours appelée Tzolkin ou Calendrier sacré, entremêlée à
un autre calendrier de 365 jours, appelé Année vague. Ces deux
cycles progressaient comme les dents de deux roues, jusqu'au rare
moment où le Calendrier sacré correspondait au même jour de
133
Vérité essentielle
Figure 4.7 : Il n'existe aucun artefact représentant le système complet des calen-
driers mayas. On croit que l'ancien calendrier aztèque illustré ici fut dérivé des
calculs temporels mayas. On voit clairement les thèmes des quatre âges précédents
dans les quatre boîtes entourant le glyphe central, qui représente l'âge présent.
134
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
135
Vérité essentielle
La suite de l'histoire
Quand je considère l'histoire des civilisations telle qu'elle est
enseignée aujourd'hui, certaines parties sont claires et d'autres
n'ont aucun sens. Par exemple, il est absurde que les plus
anciennes pyramides découvertes en Égypte, comme la grande
pyramide et les autres monuments du plateau de Gizeh, soient
plus sophistiquées sur le plan de la construction que celles qui
ont été érigées à une époque plus récente, il y a 2 000 ou 3 000
ans. (À la fin des années 1980, on a tenté de construire une
réplique de la grande pyramide à côté de l'originale sur le plateau
de Gizeh. Après un an de mésaventures et de difficultés tech-
niques, le projet fut abandonné.)
Qu'il s'agisse du grand sphinx d'Égypte ou des excavations
révélant le complexe des temples de Gobekli Tepe, en Turquie,
la preuve scientifique de l'existence de civilisations avancées dans
notre lointain passé est indéniable. La question qui se pose main-
tenant, ce n'est pas de savoir si ces anciennes civilisations ont
existé, mais plutôt de découvrir la signification de leur existence.
137
Vérité essentielle
138
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
L'histoire émergente
Je ne doute aucunement que l'on continuera de découvrir de
nouveaux sites et davantage d'artefacts quand le besoin de loger
et de nourrir sept milliards de personnes entraînera le forage
d'anciennes terres agricoles. Chacune de ces découvertes ajoutera
indubitablement à ce que nous savons déjà du passé. Les explo-
rations décrites dans ce livre, ainsi que d'autres du même genre,
sont essentielles pour créer le cadre de travail dont nous avons
besoin pour donner un sens à nos découvertes subséquentes. Sans
un tel cadre, nous risquons de mettre les nouvelles découvertes
dans la catégorie des « anomalies » et de perdre ainsi la chance de
voir par l'importante fenêtre qu'elles ouvrent sur le passé.
Les découvertes briseuses de paradigmes que nous avons
décrites dans ce chapitre, ainsi que d'autres, changent notre
vision du passé de deux façons. Premièrement, elles étendent
les frontières temporelles à l'intérieur desquelles on croit que
notre histoire s'est déroulée. Deuxièmement, elles modifient nos
croyances quant aux capacités de nos ancêtres. Une comparai-
son de la vision révisée de l'histoire et de la vision traditionnelle
permet de voir à quel point cette refonte est radicale.
Selon la comparaison établie à la Figure 4.8, il est clair que
l'histoire de la civilisation mondiale telle que nous l'avons établie
est incomplète. Ou plutôt, elle fait partie d'une histoire beau-
coup plus longue. Le moment que nous acceptons généralement
comme marquant le début de la civilisation tombe précisément
à la fin d'un cycle de 5 000 ans que nos ancêtres connaissaient
et marque le début du cycle que nous vivons aujourd'hui. Nos
ancêtres savaient que la transition entre les cycles approchait, car
elle a toujours lieu.
Tous les 5 125 ans, les changements naturels de la posi-
tion de la Terre dans l'espace créent un alignement céleste qui
signale la fin d'un cycle et le début du suivant. Les anciennes
traditions indigènes nomment communément soleils, mondes
ou âges du monde le temps qui s'écoule entre ces alignements.
139
Vérité essentielle
141
Vérité essentielle
•••
La Figure 4.9 offre un historique révisé de l'histoire mondiale
qui tient compte des plus vieilles preuves de civilisation connues
et confirmées scientifiquement au moment où j'écris ces lignes.
Je ne serais toutefois nullement étonné de découvrir des preuves
supplémentaires dans des parties du monde qui ont été « cachées »
depuis 5 000 ans, par exemple ! '.Antarctique.
142
L'histoire occulte de notre passé oublié ...
Grand Sphinx
Sumer
~gypte
~ ~ § ~ § § § § ~ --
~§ f
Figure 4.9 : Chronologie révisée des civilisations du monde, fondée sur les nou-
velles découvertes archéologiques. Cette chronologie inclut un site supplémen-
taire, celui de Çatalhoyük (non décrit dans ce livre), que la datation scientifique fait
remonter à 8 000 ou 10 000 ans. Notez la relation entre les civilisations connues
et les cycles des âges du monde (les grandes lignes verticales), séparés par des
périodes de 5125 ans.
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Vérité essentielle
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Vérité essentielle
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Vérité essentielle
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CHAPITRE 5
PAR HASARD OU
DÉLIBÉRÉMENT : TÉMOIGNAGES
NOUVEAUX SUR LES ORIGINES
DE [HUMANITÉ
149
Vérité essentielle
vous et votre ami l'avez trouvée. Il est fort possible qu'elle soit
là depuis des milliers d'années. Vous savez cependant tous les
deux qu'il ne peut en être ainsi dans le cas de la montre. Elle
est faite de pièces finement réglées qui n'ont pas été déposées
sur le sol aléatoirement par un processus naturel. Chaque partie
de l'appareil a été conçue, fabriquée et assemblée par quelqu'un
ou par une machine beaucoup plus récemment que la roche ne
s'est formée. C'est par cette simple analogie (que j'ai paraphra-
sée) que William Paley, un théologien du XVIW siècle, a amorcé
la discussion sur l'existence d'une intelligence sous-jacente aux
schèmes de la nature1.
Paley tira deux conclusions de son analogie :
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Par hasard ou délibérément ...
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NQMBREQE
SIAru; IE.M~ ÉCQ:ULÉ CARACTÉRISTIQUES
CELLULES
Fertilisation : 2 cellules Environ 24 heures 23 chromosomes de la mère
Stade deviennent 1 après l'union et du père fusionnent pour
embryonnaire de lovule et du créer les 46 chromosomes qui
spermatozoïde définissent un être humain.
Le zygote 1 cellule Environ 11 heures La division cellulaire commence
après la fin de la et chaque cellule se divise tomes
fertilisation les 12 à 20 heures
2 cellules De 12 à 20 heures
après la dernière
division cellulaire
4 cellules De 12 à 20 heures
après la dernière
division cellulaire
8 cellules De 12 à 20 heures Les gènes sont activés. Le
après la dernière modèle des traits humains est
division cellulaire mis en mouvement de 71 à 95
1
heures ou de 2,9 à 3,9 jours
après le début de la fertilisation.
La morula 10-30 cellules Environ 4 jours Dernier stade avant que se
forme la cavité fluidique du
blastocyste
Le blastocyste 40-150 cellules Environ 5 jours Les cellules commencent à se
différencier.
18• jour On détecte le premier
battement cardiaque.
22• jour Le cœur fonctionne et pompe
le sang.
Le foetus 6 semaines Les ondes cérébrales sont
détectables.
8 semaines Fin du stade embryonnaire et
débuc du stade fœtal. Tous les
1
organes sont en place et 1' ouïe
est présente.
10 semaines Tous les organes fonctionnent;
le système osseux, le système
1
nerveux et le système
circulatoire fonctionnent.
12 semaines Les réflexes se développent.
Fin du premier trimestre de la
1 grossesse.
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Vérité essentielle
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Vérité essentielle
Hypothèse évolutionniste 1
La vie peut surgir spontanément d'une matière non vivante
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Par hasard ou délibérément ...
qui ne fût pas déjà vivante. Pour des raisons mystérieuses que les
scientifiques tentent d'élucider depuis au moins trois siècles, cela
ne s'est jamais produit.
Les évolutionnistes abordent souvent cette contradiction en
laissant entendre que même si nous n'assistons pas aujourd'hui à
une création spontanée de la vie, les conditions nécessaires à un
tel processus ont pu exister à un certain moment dans le passé,
puis être détruites par le développement même de la vie. Le fait
est qu'ils ne savent aucunement avec certitude si cela s'est déjà
produit. Personne ne le sait. C'est là le problème que pose cette
hypothèse.
La tentative scientifique moderne pour créer de la matière
organique à partir d'une «soupe» de matière inorganique rappelle
l'expérience notoire du chimiste et biologiste Stanley Miller et du
chimiste et physicien Prix Nobel Harold Urey à l'Université de
Chicago en 195227. L'expérience initiale fut menée en employant
des éléments et des composés dont les scientifiques du milieu du
xxe siècle croyaient qu'ils constituaient la première atmosphère
terrestre (vapeur d'eau, ammoniac, hydrogène et méthane) ainsi
que diverses formes de catalyseurs, comme la foudre simulée,
pour faire apparaître les plus simples formes de vie.
Même si aucune matière vivante n'a résulté de l'expérience,
l'étude rapportait la présence de cinq acides aminés à la fin du
processus. Cependant, quand les scientifiques ont évalué les
expériences antérieures, en 2008, ils ont constaté qu'en réalité
22 acides aminés avaient été produits. Bien que cela penche
en faveur des idées de Darwin, l'analyse a aussi révélé que les
modèles de la première atmosphère terrestre n'étaient pas exacts.
De nouvelles découvertes ont fait réviser la pensée scienti-
fique en ce qui concerne la première atmosphère terrestre. Quand
l'expérience de Miller-Urey fut répétée avec une autre composi-
tion chimique (vapeur d'eau, dioxyde de carbone et azote), elle
n'a produit aucun des éléments constituants de la vie. L'absence
de tout acide aminé a pratiquement mis fin à ces recherches.
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Vérité essentielle
Hypothèse évolutionniste 2
La nature ne fournit pas à une espèce plus que ce dont
elle a besoin pour vivre
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Par hasard ou délibérément ...
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Vérité essentielle
Capacité cérébrale
Nom Âge approximatif
approximative
Homo sapiens (humain moderne) 200000AAP 1450 cm 3
Figure 5.4: Les capacités cérébrales des plus récents membres de la lignée humaine
communément acceptée. Les humains modernes sont apparus il y a environ
200 000 ans, avec une capacité cérébrale d'environ 100 cm3 supérieure à celle de
nos ancêtres de 400 000 ans plus tôt. Contrairement à l'idée de la théorie de I' évo-
lution, c'était plus que pour les besoins de l'époque, et cela n'a pas changé depuis.
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Hypothèse évolutionniste 3
Une espèce existante peut évoluer lentement sur une longue
période pour former une nouvelle espèce
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avant que le sang qui donne la vie à notre corps puisse se consti-
tuer. Voilà un exemple d'une fonction vitale qui n'aurait pu appa-
raître par l'évolution. Ce n'est pas la seule. Les cils vibratiles qui
permettent aux cellules de se déplacer dans le fluide possèdent
plus de quarante parties mobiles qui doivent toutes être présentes
pour que la cellule puisse nager. S'il leur manque une seule
partie, la cellule ne peut pas se déplacer.
On dit que la cellule humaine est la pièce de machinerie la
plus complexe que l'on connaisse. Jusqu'au milieu du xxe siècle,
on considérait les cellules essentiellement comme des petits sacs
de produits chimiques. Nous savons maintenant que la vérité est
tout autre. En fait, si nous pouvions agrandir une cellule pour
qu'elle ait la taille d'une petite ville, sa complexité surpasserait
celle de l'infrastructure nécessaire au fonctionnement d'une
municipalité. La structure d'une cellule comporte:
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Vérité essentielle
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CHAPITRE 6
LA GUERRE NE FONCTIONNE
PLUS : POURQ1JOI NOUS
SOMMES GÉNÉTIQ1JEMENT
PROGRAMMÉS POUR LA PAIX
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Vérité essentielle
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La guerre ne fonctionne plus ...
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Vérité essentielle
porte plus sur la cause des guerres de !'Antiquité, mais sur celle
de leur absence chez les plus anciennes civilisations.
Reconnaissant les nouvelles découvertes, Steven Pinker,
professeur de psychologie à l'Université Harvard, pense qu'il
serait pertinent de repenser les hypothèses traditionnelles sur les
causes de la guerre et de se concentrer sur le concept de paix. Au
lieu de nous demander pourquoi il y a des guerres, dit-il, nous
devrions poser la question différemment ou même en formuler
une autre. Nous pourrions nous demander, par exemple, pour-
quoi il y a la paix4 •
Son raisonnement est clair. Si nous pouvons trouver la cause
du flux et du reflux de la violence à grande échelle, nous trouve-
rons peut-être aussi le moyen de contrer la plus grande menace
à laquelle fait face l'humanité d'aujourd'hui. Reconnaissant la
tendance actuelle à une diminution de la violence et le fait qu'il
doit alors y avoir quelque chose de bon dans nos agissements,
Pinker dit ceci : « Il serait bien de savoir quoi exactement. »
202
La guerre ne fonctionne plus ...
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Vérité essentielle
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La guerre ne fonctionne plus ...
•••
C'est seulement en 1993 que la science moderne a pu confir-
mer les histoires ancestrales. À l'époque, alors que je dirigeais
un groupe dans la région, nous avons rencontré une équipe de
chercheurs universitaires près de l'un des principaux sites de
Chaco Canyon. Ces chercheurs se trouvaient dans la région avec
un équipement de télédétection pour chercher des preuves d'une
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Même si des traités furent signés et que les troupes sont rentrées
chez elles, le découpage du monde à la fin de la guerre conti-
nue d'être un facteur clé de l'antagonisme qui attise les guerres
d'aujourd'hui.)
L'expression «bonne guerre» est devenue très populaire
en 1984 parce qu'elle constituait le titre d'un livre dont l'au-
teur, Studs Terkel, a reçu le prix Pulitzer : La Bonne Guerre.
Histoires orales de la Seconde Guerre mondiale. Mais comment
une guerre peut-elle être bonne? Selon le livre de Terkel et les
histoires de mon grand-père, le coût énorme de la Deuxième
Guerre mondiale, en vies humaines et en destruction complète
de villes centenaires, semble aussi justifié que peut l'être celui de
toute guerre. La plupart des historiens s'accordent pour dire que
le nombre de victimes de cette guerre fut d'environ cinquante
millions de personnes. Cinquante millions de vies humaines!
Quand nous y réfléchissons bien, compte tenu de l'impor-
tance que revêt à nos yeux notre propre vie, ce bilan est inima-
ginable. Pour mettre les choses en perspective, disons que le
nombre de vies perdues lors de la Deuxième Guerre mondiale
fut d'environ 2,5 % de la population mondiale au moment où
se termina le conflit en 1945. Il y a aussi deux raisons pour
lesquelles la Deuxième Guerre mondiale était justifiée : Adolf
Hitler et Pearl Harbor.
Quand l'Amérique est entrée dans cette guerre, la raison
était évidente. Dans l'esprit de ceux qui, chez les Alliés, soute-
naient l'effort de guerre, les États-Unis avaient été attirés dans
le conflit et avaient réagi par la défensive. On savait clairement
qui était l'ennemi. L'objectif aussi était clair, et ce fut clair égale-
ment quand il fut atteint. Quand on considère tous les facteurs,
le bien-fondé de l'engagement américain dans cette guerre ne fait
aucun doute. C'était une guerre défensive exprimant le vieux
combat classique entre le bien et le mal, un combat pour mettre
fin aux horreurs de l'Allemagne d'Adolf Hitler et une réaction
aux tentatives du Japon pour imposer sa domination sur le
monde. Les guerres produisent toujours des malheurs, mais les
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Vérité essentielle
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La guerre ne fonctionne plus ...
Figure 6.1 : Comparaison entre la dernière grande guerre, soit la Deuxième Guerre
mondiale, et la présente guerre contre le terrorisme.
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Vérité essentielle
Figure 6.2 : Fragments de la stèle des Vautours au musée du Louvre, à Paris. Cette
stèle commémorant la victoire de Lagash sur Umma constitue l'archive la plus com-
plète de la plus ancienne guerre à grande échelle du monde. Au dessus : ce frag-
ment montre les plus anciennes images connues de soldats marchant en formation.
(Crédit: Eric Gaba/GNU Free Documentation License) En dessous: cette partie de
la même stèle illustre le nom donné à la stèle. Des vautours dévorent les cadavres
laissés sur le champ de bataille après le carnage. (Crédit : Eric Gaba/GNU Free
Documentation License)
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Vérité essentielle
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La guerre ne fonctionne plus ...
situe à 5000 ans avant aujourd'hui. Elle semble avoir été rare et,
quand elle est survenue, la preuve des combats semble coïncider
avec des changements climatiques. C'est seulement à l'époque de
Sumer, au début du présent âge du monde, que la guerre est sans
doute devenue familière.
Depuis ce temps, les humains se sont engagés sans cesse dans
une forme de guerre quelconque. La question qui se pose mainte-
nant est celle-ci : les raisons de faire la guerre existent-elles toujours
ou avons-nous atteint un point où les coûts dépassent les avantages?
Autrement dit, la guerre est-elle désuète?
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Le récit d'Énoch où il est écrit que les instruments de la
guerre ont été introduits chez les humains par des êtres d'un
autre monde appartient à la tradition chrétienne des débuts, mais
il n'est pas le seul à dire que des êtres venus d'ailleurs ont apporté
sur la Terre l'idée de la guerre et des instruments pour la faire.
Pas moins de 36 traditions - y compris Sumer et l'Égypte
ancienne, et jusqu'à l'époque moderne - font état de plus de
80 « dieux» de la guerre et de leurs relations avec les humains.
En plus de la théologie chrétienne familière relative aux anges
décrits par Énoch, les exemples incluent la tradition tibétaine
(Begtse), hindoue (Karttikeya), japonaise (Bishamon), celtique
(Teutatès), grecque (Arès), perse (Dev), maya (Buluc Chabtan),
aztèque (Mixcoatl), polynésienne/maorie (Maru), babylonienne
(Ninurta), germanique (1Jr), hittite (Wurukatte), akkadienne
(Zababa), finlandaise (Turris) et amérindienne (Ictinike).
Lorsque autant de traditions aussi diverses possèdent une
histoire sur le même thème, il n'est pas inhabituel de découvrir
que chacune s'est inspirée d'un même événement factuel qui
s'est produit dans le passé. Un exemple : le récit quasi universel
d'une inondation planétaire survenue il y a longtemps (et que
l'on croit maintenant due à la fonte des glaces et à une élévation
du niveau de la mer à la fin de la dernière ère glaciaire) et la façon
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Vérité essentielle
les gens avec qui j'ai eu le privilège de partager des repas, la vie
quotidienne et des randonnées dans la nature. Qu'il s'agisse des
villageois et des moines vivant dans les montagnes lointaines du
Tibet, de la Bolivie et du Pérou, ou des vendeurs de rue des bazars
de l'Égypte, de l'Inde, du Népal et de la Thaïlande, ou encore des
interlocuteurs de passage rencontrés dans les pays d'Europe, dans
les villages et les bistrots d'Australie et d'Amérique du Nord, les
gens semblent fondamentalement « bons » par nature.
Quand je m'égarais, ils m'aidaient à retrouver ma route.
Quand j'étais affamé, ils étaient heureux de partager avec moi
le peu de nourriture qu'ils avaient. Quand j'étais blessé, ils m'ac-
cueillaient, même si j'étais un parfait inconnu. Ce ne sont pas là
des incidents isolés que je suis le seul à avoir vécus. Demandez
à quiconque a traversé les États-Unis ou franchi les frontières de
son pays. Chaque personne à qui vous poserez la question vous
racontera une autre anecdote sur notre famille planétaire et notre
bonté naturelle. C'est cette bonté qui nous montre au-delà de
tout doute raisonnable que nous sommes «programmés» pour la
paix, non pour le conflit.
Si nous considérons de près les problèmes et les points chauds
du monde actuel, nous voyons que les conflits n'ont pas lieu chez
les fermiers ou les villageois. Ce sont plutôt les organisations
qui tentent de changer la vie des gens - les gouvernements, les
entreprises et les mouvements politiques -, qui déclenchent les
querelles et la souffrance. En tant qu' individus et familles, nous
trouvons des moyens d'être heureux en toutes circonstances.
Qu'il s'agisse de mendiants sans domicile fixe, de travail-
leurs ou d'esprits brillants qui occupent des postes de pouvoir
politique et technique, tous semblent généralement rechercher la
même chose dans leur vie : la paix, la nourriture, un logement,
la santé, l'occasion de donner une belle vie à leur famille, et une
meilleure compréhension de leur place dans le monde.
Abraham Maslow, un des grands psychologues du xxe
siècle, s'est d'abord distingué par ses travaux sur le comporte-
ment social des primates. Vers la fin de sa vie, cependant, il s'est
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CHAPITRE 7
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l'on peut se fier à l'histoire passée, une fois que notre monde
commence à prendre une nouvelle direction, comme il le fait
aujourd'hui, c'est comme s'il suivait une« loi» mystique de l'uni-
vers le faisant sans cesse avancer. Impossible de retourner en
arrière. Tout comme nous pouvons rarement revenir à un état
antérieur dans nos relations, notre vie de couple, nos emplois et
les endroits où nous avons vécu, il est improbable que le monde
de 2008 ou 2006, ou d'avant, redevienne présent, et cela, pour
une raison très simple et inéluctable : il a disparu.
•••
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Vérité essentielle
•••
Depuis le début de ce livre, vous avez eu l'occasion de réflé-
chir à la vision traditionnelle de l'humanité telle que fournie par
la science et redéfinie à la lumière de nouvelles découvertes. Si
vous êtes intérieurement déchiré par les grandes questions exis-
tentielles - Quand la vie humaine commence-t-elle? D'où notre
espèce vient-elle? Depuis combien de temps sommes-nous ici?
Sommes-nous condamnés ou non à vivre dans un monde de
guerres et de souffrances perpétuelles ? -, vous avez pris connais-
sance de faits nouveaux susceptibles de vous aider considérable-
ment à résoudre ce conflit intérieur.
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fonctionner sont fondés sur autre chose que les « quatre libertés »
de l'UE, les avantages nommés plus haut ne pourraient jamais
se matérialiser. Si, par exemple, les principes de la gouvernance
étaient fondés sur la cupidité, le contrôle, le profit commercial
et la corruption, les gens souffriraient toujours des disparités de
fortune, du manque des nécessités de la vie, et du désespoir de
pouvoir changer leur situation. Si c'était le cas, la gouvernance
mondiale serait alors le pire scénario, apparenté au futur sombre
et terrifiant décrit par George Orwell dans son roman 1984.
Tout dépend donc de la manière dont elle s'effectuera.
•••
Un certain nombre d'options ont déjà été proposées pour
gérer le stress sans précédent que les changements mondiaux font
subir aux systèmes sur lesquels repose notre mode de vie. Pour
que ces solutions soient efficaces, quelque chose devra se produire
qui ne s'est jamais produit encore dans l'histoire connue des cinq
derniers millénaires du moins. Les problèmes - une population
de dix milliards d'individus, la pénurie croissante de nourriture
et d'eau, la propagation de maladies endémiques, l'adaptation
aux changements climatiques - sont si énormes qu'une seule
nation, ni même une collectivité de nations, ne peut les résoudre.
Pour la première fois dans l'histoire du monde, des solutions
doivent être appliquées à l'échelle planétaire. Pour ce faire, la
coopération de plusieurs des nations les plus grandes et les plus
puissantes s'avère nécessaire. L'urgence des crises que nous affron-
tons ouvrira la porte à une occasion sans précédent et aux choix
qu'elle entraînera. Les solutions seront-elles appliquées dans un
esprit de coopération et d'aide mutuelle, ou bien le seront-elles
avec les mêmes craintes qui ont conduit à des problèmes par le
passé et détruit tellement de choses qui nous étaient précieuses ?
Si nous en sommes présentement à divers stades de concep-
tion, de recherche d'appuis et de mise en application de certains
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Destin ou destinée ?
Où allons-nous donc à partir d'ici? Où pouvons-nous aller?
Que nous soyons d'accord ou non sur le pourquoi du change-
ment mondial, le fait est qu'il a eu lieu. Plutôt qu'un changement
qui suit son cours, il semble que celui dont nous faisons tous
partie maintenant ne fait que commencer et qu'il s'accélère. Il
se produit sans doute plus vite qu'aucun visionnaire n'aurait pu
le prédire, plus vite que nous ne pouvons le décrire dans nos
manuels et nos salles de cours. C'est ici que notre cheminement
spirituel et scientifique s'accomplit sur la route de la vie et de
notre avenir. Cette route ne peut mener qu'à deux choses : ou
bien elle pavera la voie à notre destinée ou bien elle nous enfer-
mera dans notre destin. Nous saurons très bientôt quel choix
nous avons fait comme nations et comme planète.
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Vérité essentielle
•••
Je pense que les crises de notre temps sont intimement liées
à notre destinée. Le fait qu'autant de secteurs de notre vie soient
redéfinis et qu'autant de changements convergent en une si brève
période de temps, presque du jour au lendemain, me semble
davantage qu'une simple coïncidence. Nous pouvons considérer
cette convergence comme une vérification cosmique. En l'espace
de quelques brèves années, nous avons vu lesquels de nos choix
de civilisation sont efficaces et lesquels ne le sont pas. Nous
pouvons voir quels systèmes sont durables et lesquels ne le sont
pas. Sachant ainsi quels systèmes ont failli, nous devons alors
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Vérité essentielle
Figure 7.1 : Nous sommes la génération qui établit le pont entre deux cycles tem-
porels: la fin du cinquième cycle d'une série d'âges du monde de 5125 ans chacun
et le début du sixième, qui inaugure la série suivante. En plus de joindre un cycle
au suivant, les traditions anciennes et indigènes nous rappellent que, comme géné-
ration de jonction, nos choix déterminent quelles croyances du dernier cycle nous
conserverons comme bases du prochain.
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La hiérarchie
de la pensée
Pensée fondée sur de fausse•
hypothèses scicnd fiqucs
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Vérité essentielle
•••
En 2003, Aron Ralston s'est retrouvé à un moment détermi-
nant de sa vie. Grimpeur habile connaissant bien les montagnes
du Colorado, il avait quitté son emploi d'ingénieur chez Intel
pour consacrer plus de temps à sa passion. En mai de cette
année-là, il explorait les étroites crevasses du canyon Blue John de
l'Utah lorsque, soudain, l'inconcevable se produisit. Au moment
où il sautait par-dessus une crevasse de deux mètres de profon-
deur, le rocher sur lequel il avait pris son élan céda tout à coup.
«Je m'amusais avec insouciance dans un endroit magnifique
et soudain ... merde! Je suis tombé au ralenti, j'ai vu le rocher
s'en venir sur moi, j'ai levé les bras pour m'y soustraire et il m'a
écrasé la main l3. »
En quelques secondes, sa vie a basculé. Son bras était coincé
entre le rocher de 350 kilos et la paroi du canyon. Il est resté
ainsi captif pendant six jours. Il n'avait pas de cellulaire (inuti-
lisable dans la région) et personne ne savait où il se trouvait.
Dans son sac : deux burritos, du chocolat, un caméscope et une
petite quantité d'eau. Il savait qu'il y avait peu de chances que
quelqu'un l'aperçoive dans cette crevasse.
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•••
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Qui sommes-nous?
Nous sommes des êtres mystérieux d'origine mystérieuse.
Nous sommes apparus sur la Terre tels que nous sommes
aujourd'hui il y a environ 200000 ans, soit trente cycles d'âge du
monde et deux ères glaciaires. Notre corps porte les signes indé-
niables d'une conception intelligente. Nous venons en ce monde
en parlant le langage silencieux du cœur qui communique avec le
champ qui donne naissance à toutes choses et qui les relie entre
elles. Nous sommes les architectes de civilisations avancées qui
datent d'au moins la fin de la dernière ère glaciaire, et sans doute
d'avant. Nous sommes des êtres puissants qui deviennent violents
quand ils craignent pour leur vie, pour celle de leur famille et
pour leur mode d'existence.
C'est seulement durant les 5 125 années du présent âge du
monde que nous avons développé l'habitude de la guerre sur une
grande échelle. Les conditions insoutenables de notre monde
nous ont conduits aux points de crise où nous devons connaître
la vérité sur nos origines et sur l'histoire afin de choisir notre
plus haute destinée, ou bien nier ces vérités et sombrer dans les
profondeurs de notre destin le plus obscur.
Maintenant que nous avons répondu à la question « Qui
sommes-nous?» l'autre grande question porte sur notre avenir.
Quel héritage laisserons-nous à ceux dont nous serons les
ancêtres? Les livres d'histoire de nos enfants diront-ils que nous
avons privilégié la coopération plutôt que la compétition et que
nous avons appris l'amour plutôt que la peur?
Ou bien diront-ils que nous avons raté la plus belle occa-
sion de 5000 ans d'histoire humaine, celle de saisir la chance
que nous avions de remplacer les fausses croyances du passé par
la vérité permettant de réaliser notre destinée? Nous avons déjà
répondu à ces questions en nos propres termes. Nous devons
cette fois vivre nos paroles. Fonderons-nous le nouveau monde
émergent sur les vérités essentielles de notre existence ?
Nous n'aurons pas à attendre longtemps pour le savoir.
281
NOTES
Introduction
1. L'Institut de recherche en politiques publiques de Grande-Bretagne, le
Centre américain pour le progrès et l'Institut australien ont formé un
groupe de travail indépendant composé de politiciens, de scientifiques
et d'hommes d'affaires, coprésidé par Stephen Byers et par la sénatrice
américaine Olympia Snowe, afin d'étudier la question du réchauf-
fement planétaire. "Rapport: Global Warming Near Critical Point",
Presse associée (24 janvier 2005). Source : http://www.msnbc.com/
id/6863557/ns/us_news
-environment.
2. Albert Einstein, cité dans un article intitulé ''.Atomic Education Urged
by Einstein", The New York Times (25 mai 1946) et cité ultérieurement
par Michael Amrine, "The Real Problem ls in the Hearts of Man", The
New York Times Magazine (23 juin 1946).
Chapitre 1
1. Michael Crichton, Sphere {New York: Alfred A. Knopf, 1987), p.
348-349.
2. Jonathan Sarfati, ''.Archbishop's Achievement: James Ussher's Great
Work Annals of the World ls Now Available in English,'' Creation
Ministries International. Site Internet : http://creation.com/
archbishops-achievement.
3. Ibid.
283
Vérité essentielle
284
Notes
Chapitre 2
1. The Human Experience, sous la direction de Charles Kinnane
(Grassroots Films, 2011). Site Internet : http://www.grassrootsfilms.
com/films.html.
2. Albert Einstein, The Theory of Relativity and Other Essays (New
York : MJF Books, 1950), p. 53.
3. Isaac Newton, traduit par Andrew Motte, Newton's Principia: The
Mathematical Principles ofNatural Philosophy, première édition
américaine (New York: Daniel Adee, 1846). Source: http://rackl.
ul.cs.cmu.edu/is/newton.
4. Lee Gomes, "String Theory Skeptic", Forbes Magazine (21 septembre
2009). Site Internet : http://www.forbes.com/forbes/2009/0921/
opinions-peter-woit-physics-ideas-opinions.html.
5. James Le Fanu, "Science's Dead End", Prospect, no 173 (21 juillet
2010). Site Internet : http://www.prospectmagazine.co.uk/2010/07/
sciences-dead-end.
6. Ibid.
7. Tom Abate, "Genome Discovery Shocks Scientists", San Francisco
Chronicle (11 février 2001). Site Internet : http://articles.sfgate.
com/2001-02-11/news/17583040 _ l_ chemical-letters-president-of-
celera-genomics-human-genome-project.
8. Ibid.
9. Frank L. H. Wolfs, ''Appendix E: Introduction to the Scientific
Method", Département de physique et d'astronomie, Université de
Rochester, New York. Site Internet : http://teacher.pas.rochester.edu/
phy_labs/appendixe/appendixe.html.
10. Andrew Curry, "Gobekli Tepe: The World's First Temple?"
Smithsonian (novembre 2008). Site Internet: http://www.smithso-
nianmag.com/history-archaeology/gobekli-tepe.html.
11. Ronald Logan, "Opening Address of the Symposium on the
Humanistic Aspects of Regional Development", Prout Journal, vol. 6,
no 3 (septembre 1993).
12. Michael J. Behe, "Evidence for Intelligent Design from Biochemistry".
D'un discours prononcé au congrès "God and Culture Conference", de
l'institut Discovery (10 août 1996). Site Internet : http://www.arn.org/
docs/behe/mb_idfrombiochemistry.htm.
285
Vérité essentielle
13. Glen Rein et Rollin McCraty, "Structural Changes in Water and DNA
Associated with New Physiologically Measurable States'', Journal of
Scientific Exploration, vol. 8, no 3 (1994), p. 438-439.
14. E. W. Silvertooth, "Special Relativity", Nature, vol. 322 (14 août
1986), p. 590.
15. Nids Bohr, "Discussion with Einstein on Epistemological Problems in
Atomic Physics", Albert Einstein: Philosopher-Scientist, P. A. Schilpp
(éd.) (1949), p. 240.
16. A. A. Michelson et Edward W. Morley, "On the Relative Motion of the
Earth and the Luminiferous Ether", American Journal of Science, vol.
34 (1887), p. 333-345.
17. "Special Relativity".
18. Max Delbruck, Mind from Matter? An Essay on Evolutionary
Epistemology (Hoboken, NJ : Blackwell Publishers, 1985), p. 167.
19. Peter Machamer, The Cambridge Companion to Galileo (Cambridge,
U.K. : Presses universitaires, 1998), p. 64.
20. E. O. Wilson, Consilience: The Unity of Knowledge (New York :
Vintage Books, 1999), p. v.
21. Anastasia Lebedev, "The Man Who Saved the World Finally
Recognized'', MosNews.com (21 mai 2004). Source : http://www.
worldcitizens.org/petrov2.html.
22. Ibid.
23. The American Heritage College Dictionary, troisième édition (Boston :
Houghton Miffiin Company, 1993), p. 489.
24. Ibid., p. 1406.
25. Ibid., p. 1096.
26. Opinion émise par Sir Martin Rees, professeur à la Société royale de
recherche de l'Université de Cambridge et citée par Andrew Walker,
"Sir Martin Rees: Prophet of Doom?" BBC News (25 avril 2003). Site
Internet : http://news.bbc.co.uk/1/hi/in_depth/uk/2000/newsma-
kers/2976279.stm.
27. George Musser, "The Climax of Humanity'', Scientific American,
édition spéciale "Crossroads for Planet Earth" (septembre 2005), p.
44.
28. Ibid., p. 47.
286
Notes
Chapitre 3
1. Millennium Ecosystem Assessment (MA) Synthesis Report,
Organisation des Nations unies pour!' éducation, la science et la culture.
Compilé par 1 300 scientifiques de 95 pays, le rapport nous prévient
que les conséquences dommageables de la détérioration environne-
mentale pourraient s'aggraver considérablement au cours du prochain
demi-siècle. Site Internet : http://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_
ID=2664l&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html.
2. "The Climax ofHumanity", p. 44-47.
3. Ibid., p. 44.
4. Lindsay Patterson, "Jeffrey Sachs on Trying to Feed Nine
Billion People by 2050", EarthSky: A Clear Voice for Science
(26 octobre 2009). Site Internet : http://earthsky.org/food/
jeffrey-sachs-on-trying-to-feed-9-billion-people-by-2050.
5. Jeffrey Sachs, "Can Extreme Poverty Be Eliminated?" Scientific
American, édition spéciale "Crossroads for Planet Earth" (septembre
2005), p. 56.
6. J. R. Petit, et al., "Climate and Atmospheric History of the Past 420,000
years from the Vostok Ice Core, Antarctica", Nature, vol. 399 (3 juin
1999), p. 429-436. Site Internet : http://www.nature.com/nature/jour-
nal/v399/n6735/abs/399429a0.html.
7. Craig Idso, Keith Idso et Sherwood B. Idso, "Ice Core Studies Prove
C0 2 Is Not the Powerful Climate Driver Climate Alarmists Make It
Out to Be", C0 2 Science, vol. 6, no 26 (juin 2003). Site Internet: http://
www.co2science.org/articles/V6/N26/EDIT.php.
8. H. Fischer, M. Wahlen, J. Smith, D. Mastroianni et B. Deck, "Ice
Core Records of Atmospheric C0 2 Around the Last Three Glacial
Terminations", Science, vol. 283, no 5408 (1999), p. 1712-1714.
9. Ibid.
10. Discours de clôture d'Al Gore, An Inconvenient Truth. Transcription
sur: http://en.wikipedia.org/wiki/An_Inconvenient_Truth.
287
Vérité essentielle
288
Notes
Chapitre 4
1. Robert M. Schoch, "The Great Sphinx", site Internet officiel : http://
www.robertschoch.com/sphinxcontent.html.
2. Ibid.
3. Ibid.
289
Vérité essentielle
4. Ibid.
5. Ibid.
6. Description des excavations avec des images du site et une entrevue du
chef archéologue Klaus Schmidt. Sean Thomas, "Gobekli Tepe: Paradise
Regained?" Fortean Times UK. Site Internet : http://www.forteantimes.
com/features/articles/449/gobekli_tepe_paradise_regained.html.
7. Ibid.
8. Patrick Symmes, "Hiscory in the Remaking", Newsweek (19 février
2010). Site Internet : http://www.newsweek.com/2010/02/18/history-
in-the-remaking.html.
9. Ibid.
10. Ibid.
11. K. Pustovoytov, K. Schmidt et H. Parzinger, "Radiocarbon Dating of
Thin Pedogenic Carbonate Laminae from Holocene Archaeological
Sites", Holocene, vol. 19 (Ier décembre 2009), p. 1153-1160.
12. Radio Carbon Context Database. Site Internet: http://context-database.
uni-koeln.de/cl 4. php?vonsite=389.
13. Robert M. Schoch, "Turkey", site Internet officiel: http://www.roberts-
choch.com/turkey.html.
14. Ibid.
15. Tom Housden, "Lost City 'Could Rewrite History"', BBC News
(19 janvier 2002). Site Internet : http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_
asia/1768109.stm.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Ibid.
19. Description et reportage photographique sur Caral, Pérou. Site Internet:
http://www.go2peru.com/caral.htm.
20. Michael D. Coe, Breaking the Maya Code (New York : Thames &
Hudson, 1999), p. 61.
21. Richard L. Thompson, Mysteries of the Sacred Universe: The Cosmology
of the Bhagavata Purana (Alachua, FL : Govardhan Hill Publishing,
2000), p. 225.
290
Notes
Chapitre 5
1. William Paley, Natural Theology (New York :Presses universitaires
d'Oxford, 2006). Discussion en ligne de la comparaison entre Dieu et
l'horloger : http://en.wikipedia.org/wiki/Watchmaker_analogy.
2. Ibid.
3. Ibid.
4. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker: Why the Evidence Reveals
a Universe Without Design (New York: W:W. Norton & Company,
1986), p. 5. Site Internet : http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/nave-
html/faithpathh/dawkins.html.
5. Lee Thayer, Pieces: Toward a Revisioning of Communication/Life
(Greenwich, CT : Ablex Publishing Corporation, 1997), p. 62.
6. Ibid.
7. Attribué à S0ren Kierkegaard. Site Internet : http://www.goodreads.
com/quotes/show/204183.
8. "Viking Mission Objectives Summary", National Aeronautics and Space
Administration, Planetary Data System. Site Internet : http://starbrite.
jpl.nasa.gov/pds/viewMissionProfile.jsp?MISSION_NAME=VIKING.
9. "Did Viking Mars Landers Find Life's Building Blocks?
Missing Piece Inspires New Look at Puzzle'', ScienceDaily (25
septembre 2010). Site Internet : http://www.sciencedaily.com/
releases/2010/09/100904081050.htm.
10. Richard E. Dickerson et Irving Geis, Chemistry, Matter, and the
Universe (Menlo Park, CA : Benjamin-Cummings Publishing, 1976),
p. 529.
291
Vérité essentielle
11. Erwin Schrôdinger, What Is Life?: with "Mind and Matter" and
''Autobiographical Sketches" (Cambridge, U.K. : Presses universitaires,
1992). Site Internet : http://dieoff.org/pagel50.htm.
12. Daniel E. Koshland, Jr., "The Seven Pillars of Life", Science, vol. 295,
no 5563 (22 mars 2002), p. 2215-2216. Site Internet : http://www.
sciencemag.org/content/295/5563/2215.full.
13. Ibid.
14. Roe v. Wade, U.S. Supreme Court, Case 410 U.S. 113 (1973).
Site Internet : http://www.law.cornell.edu/supct/search/
display.html?terms=abortion&url=/supct/html/historics/
USSC_CR_0410_0113_ZO.html.
15. Kenneth T. Walsh, ''Abortion, Gay Rights Are Back Ahead of
2012 Election", U.S. News & World Report (10 mars 2011). Site
Internet : http://www.usnews.com/news/articles/201 l/03/10/
abortion-gay-rights-are-back-ahead-of-2012-election.
16. Critères biologiques de la vie. Encyclopédie Britannica en ligne. Site
Internet : http://www.britannica.com/EBchecked/topic/340003/life.
17. Bruce Lipton, Biologie des croyances, Ariane Éditions 2006.
18. Nadine L. Vastenhouw, Yong Zhang, lan G. Woods, Farhad Imam, Aviv
Regev, X. Shirley Liu, John Rinn et Alexander F. Schier, "Chromatin
Signature of Embryonic Pluripotency Is Established During Genome
Activation", Nature, vol. 464 (8 avril 2010), p. 922-926.
19. Ibid.
20. Biologie des croyances.
21. Elise Kleeman, "When Does a Fetus Peel Pain?" Discover (décembre
2005). Site Internet : http://discovermagazine.com/2005/dec/
fetus-feel-pain.
22. Christof Koch, "When Does Consciousness Arise in Human Babies?"
Scientific American (2 septembre 2009). Site Internet : http://scientifi-
camerican.com/article.cfm?id=when-does-consciousness-arise.
23. Narration de l'introduction de« L'Origine des espèces», dernier épisode
de la série télévisée Au-delà du réel, saison 4. Site Internet : http://
homepage.eircom.net/~odyssey/Quotes/Popular/SciFi/Outer_Limits.
html.
24. Œuvres complètes de Darwin en ligne : http://darwin-online.org.uk/
contents.html.
292
Notes
Chapitre 6
1. Attribué à David Samuel "Sam" Peckinpah, cinéaste et scénariste améri-
cain. Site Internet : http://www.quotegarden.com/violence.html.
2. R. Brian Ferguson, "The Birth ofWar'', Natural History, vol. 112, no 6
(juillet/août 2003), p. 28-35.
293
Vérité essentielle
3. Ibid.
4. Steven Pinker, "Why Is There Peace?" The Greater Good Science Center,
Université de la Californie à Berkeley (1" avril 2009). Site Internet :
http://greatergood.berkeley.edu/article/item/why_is_ there_peace.
5. Catherine Philip, "Barack Obama's Peace Prize Starts a Fight", The
Sunday Times (10 octobre 2009). Site Internet : http://www.timeson-
line.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6868905.ece.
6. Ibid.
7. "Full Text ofübama's Nobel Peace Prize Speech", la Maison-Blanche à
MSNBC.com. Site Internet : http://msnbc.msn.com/id/34360743/ns/
politics-white_house.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. "The Birth of War".
11. Ibid.
12. Andrew J. Pierre, "The Cold and the Dark: The World after Nuclear
War", Foreign Affairs, critique de livre (automne 1984). Site Internet :
h tt p: //www. foreignaffai rs. corn/ art ides/ 3 8 8 9 3/ andrew-j-pierre/
the-cold-and-the-dark-the-world-after-nuclear-war.
13. Buckminster Fuller, The New Yorker (8 janvier 1966). Source : http://
www.quotationspage.com/quote/24952.html.
14. Alice Caprice (éditrice), The New Quotable Einstein (Princeton, NJ :
Presses universitaires, 2005), p. 173.
15. Richard Laurence (traducteur), The Book of Enoch the Prophet (San
Diego : Wizards Bookshelf Secret Doctrine Reference Series, 1983), p.
iv.
16. Ibid., p. iv-v.
17. Ibid., p. 1.
18. Ibid., p. 77.
19. Ibid., p. 9.
20. Ibid., p. 85.
21. Ibid., p. 47-48.
22. Ibid., p. 47.
294
Notes
23. Saint Thomas d'Aquin (Summa Contra Gentiles, vol. 11) cité par Arthur
O. Lovejoy, The Great Chain of Being: A Study of the History of an
Idea {Cambridge, MA: Presses universitaires de Harvard, 1936), p. 76.
24. Cette citation est extraite de l'ouvrage classique de Francis Bacon sur la
nature humaine, OfGoodness and Goodness of Nature. Ce chapitre
particulier, "Essays, Civil and Moral" (chapitre XIII), est disponible en
ligne dans la série des classiques Harvard (1909-1914). Site Internet:
http://www.bartleby.com/3/ 1/13.html.
25. Adapté de l'introduction de l'éditeur, par Richard Lowry, pour la troi-
sième édition de Toward a Psychology ofBeing, d'Abraham H. Maslow
(New York : Wiley, 1999).
26. Ibid.
27. "The Story of SPC Ross A. McGinnis", U.S. Army. Site Internet : http://
www.army.mil/medalofhonor/mcginnis/profi.le/index.html.
28. "Man Risked Life Again and Again to Save His Dog in House
Fire", For the Love of the Dog, un blogue (8 novembre 2007).
Site Internet: http://fortheloveofthedogblog.com/news-updates/
man-risked-life-again-and-again-to-save-his-dogs-in-house-fire.
29. Penny Eims, "Man Dies in Fire while Trying to Save
His Favorite Dog", Examiner (26 décembre 2010). Site
Internet : http://www.examiner.com/dogs-in-national/
man-dies-fire-while-trying-to-save-his-favorite-dog.
30. Eric Hobsbawm, "War and Peace in the 20th Century", London
Review of Books (février 2002). Les statistiques de Hobsbawm
montrent qu'à la fin du xxe siècle plus de 187 millions de personnes
avaient perdu la vie à cause de la guerre.
31. Matthew White, "Worldwide Statistics of Casualties, Massacres,
Disasters and Atrocities", The Twentieth Century Atlas. Ces statis-
tiques particulières proviennent d'un communiqué de presse daté du
20 décembre 1999, émis par la Munich Reinsurance Company. Site
Internet : http://users.erols.com/mwhite28/warstat8.htm.
32. Jonathan Steele, "The Century that Murdered Peace", The Guardian
(12 décembre1999). Site Internet : www.guardian.co.uk/world/1999/
dec/ 12/theobserver4.
33. On the Origin of Species, p. 133.
295
Vérité essentielle
34. Adolf Hitler, "Chapter XI: Nation and Race", Mein Kampf, vol. 1 : A
Reckoning (1925). Site Internet : http://www.hitler.org/writings/Mein_
Kampf/mkv lchl l .html.
35. Stéphane Courtois, Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Andrzej
Paczkowski, Karel Bartosek et Jean-Louis Margolin, The Black Book
of Communism, traduit par Jonathan Murphy et Mark Kramer
(Cambridge, MA : Presses universitaires de Harvard, 1999), p. 491.
36. Charles Darwin, The Descent of Man (Amherst, NY : Prometheus
Books, 1998), p. llO.
37. Petr Kropotkine, Mutual Aid: A Factor of Evolution (1902) (Boston :
Porter Sargent Publishers, 1976), p. 14.
38. Dr John Swomley, "Violence: Competition or Cooperation'', Christian
Ethics Today 26, vol. 6, no 1 (février 2000), p. 20.
39. Ibid.
40. Ronald Logan, "Opening Address of the Symposium on the
Humanistic Aspects of Regional Development", Prout Journal, vol. 6,
no 3 (septembre 1993).
41. Ibid.
42. Attribué à Carl Sandburg, mais paraphrasé à partir d'un poème
en allemand de Bertolt Brecht. Site Internet : http://ask.metafilter.
com/56968/What-if.
Chapitre 7
1. Kevin H. O'Rourke et Jeffrey G. Williamson, document de travail
7632 du Bureau national de la recherche économique, "When Did
Globalization Begin?" (avril 2000). European Review of Economie
History, vol. 6, no l, p. 23-50. Site Internet: http://www.nber.org/
papers/w7632.
2. Thomas L. Friedman, "Globalization'', Newsweek (2010). Site
Internet : http://201O.newsweek.com/top-1 O/most-overblown-fears/
globalization.html.
3. Gregory Hale, "No Need to Fear, Globalization Is Here", InTech
(juin 2008). Site Internet : http://www.isa.org/InTechTemplate.
cfm?Section=Talk_To_Me&template=/ContentManagement/
ContentDisplay.cfm&ContentID=69717.
296
Notes
297
REMERCIEMENTS
299
Vérité essentielle
300
Remerciements
301
À PROPOS DE LAUTEUR
Auteur à succès au palmarès du New York Times, Gregg
Braden est connu dans le monde entier comme un pionnier de
l'union de la science et de la spiritualité. À la suite d'une carrière
réussie comme géologue informatique pour Phillips Petroleum
durant la crise de l'énergie des années 1970, il a travaillé comme
concepteur de systèmes informatiques chez Martin Marietta
Defense Systems durant les dernières années de la guerre froide.
En 1991, il est devenu le premier directeur des opérations tech-
niques chez Cisco Systems, où il a supervisé le développement
de l'équipe de soutien mondial qui assure aujourd'hui la fiabilité
d'Internet.
Pendant plus d'un quart de siècle, Gregg Braden a visité des
villages de montagne et des sanctuaires éloignés, examinant des
textes oubliés afin d'en découvrir les secrets intemporels. Son
travail a fait l'objet d'un reportage sur la chaîne Histoire, la
chaîne Découverte, la chaîne SyFy, ainsi que les réseaux ABC et
NBC.
À ce jour, les découvertes de Gregg Braden lui ont fait écrire
des ouvrages destructeurs de paradigmes, dont L'Ejfet Isaïe, La
Guérison spontanée des croyances, La Divine Matrice et Le Temps
fractal. Aujourd'hui, son œuvre est publiée en dix-sept langues,
dans trente-trois pays. Elle nous démontre, au-delà de tout doute
raisonnable, que la clé de notre avenir réside dans la sagesse du
passé.
303
Vérité essentielle
304
Autre livre de la même collection
DAVID WILCOCK
LYNNE MCTAGGART
LYNNE MCTAGGART
La science de l'intention
Utiliser ses pensles pour transformer sa vie et k monde
Toulouse
les 4 et 5 mai 2013 (mai 2014)
Chili/Argentine
(janvier 2013, 2014 et 2015)
311
ÉMERGENCE D'UN NOUVEAU MONDE
L'ENGAGEMENT S'INTENSIFIE
Mouvement fédérateur
313
Se rassembler
Les défis qui nous attendent sont importants et il devient
essentiel de s'accorder un moment pour se rencontrer tous
ensemble et partager, pour s'encourager tout au long du chemin.
Tel sera le but de nos conférences tout en présentant notre rapport
sur l'émergence du Nouveau Monde ainsi dernières initiatives à
ce sujet.
Nous proposons un événement sur deux jours. Le premier
jour sera organisé de façon plus traditionnelle, mais le deuxième
sera interactif et structuré en vue de créer une ambiance favori-
sant un ressenti réel de notre nature profonde. Potentiellement
une expérience de groupe puissante « guidée» Afin de stimuler
des prises de conscience collectives importantes.
Montréal
les 29 et 30 octobre 2012 (octobre 2013)
Auteurs conférenciers :
"
Bruce Lipton
Daniel Meurois
Olivia Boa
Rosanna Narducci
Pierre Lessard
Lise Coté
Musique : Michel Garnier
315
CONFÉRENCES EN FRANCE
Toulouse
les 4 et 5 mai 2013 (mai 2014)
Auteurs conférenciers :
"
Lee Carroll
Bruce Lipton
TomKenyon
Rosanna Narducci
Pierre Lessard
Et plusieurs autres
Musique et art visionnaire
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