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2017
Introduction générale
Louvain School of Management Conseil
Agenda
• Présentation de la formation
• Introduction générale aux marchés financiers
• Les marchés financiers
– Primaires/Secondaires
– Réglementés/De gré à gré
– Dirigés par les ordres/Dirigés par les prix
• Les ordres de bourse
• Techniques boursières
– La négociation
– La compensation
– Le règlement-livraison
• Fiscalité
– Le Précompte Mobilier
– La Taxe sur les Opérations de Bourse
– Evolution à venir : Quid de la taxe sur les plus-values ?
• Contacts
• Programme :
– Investisseurs :
• Investisseurs particuliers ou investisseurs privés
• Investisseurs qualifiés
– Emetteurs
– Opérateurs de marchés :
• Agents en services bancaires et d’investissements (ASBI)
• Personnes en Contact avec le Public (PCP)
• Sociétés de placement d’ordres en instruments financiers
• Sociétés de gestion de portefeuille
• Entreprises d’investissement (sociétés de bourse)
• Etablissements de crédit (banques)
– Marchés :
• Marchés réglementés
• MTF (Multilateral trading facility)
- Autorités de contrôle :
- Banque Nationale de Belgique (BNB) :
- En charge du contrôle des banques et des sociétés de bourse
• Marché primaire :
– Mise en contact direct d’un émetteur d’un instrument financier (action,
obligation, sicav, warrant, produit structuré, …) avec un investisseur.
– Le montant investi influence directement l’étendue financière de l’instrument
financier (capital pour actions et sicav, dette pour obligations).
– Exemples :
• Souscription par un investisseur particulier d’un Bon d’Etat émis par le Ministère des
finances. La souscription par l’investisseur augmente le volume de la dette publique
belge.
• Souscription ou remboursement de parts de sicav par un épargnant. La souscription
augmente le capital de la sicav, le remboursement diminue son capital.
• Levée de fonds lors de la création d’une entreprise. Le versement de fonds auprès
du notaire en échange d’actions influence le capital de l’entreprise.
• Introduction en bourse par augmentation de capital,
– Lorsqu’un investisseur place un ordre sur un marché primaire, il s’agit donc
d’un ordre de souscription. En général, cet ordre ne peut pas être conditionné
(limite, stop loss, …). Il s’agit d’un ordre au cours.
• Marché réglementé :
– Institution où se présentent les acheteurs et vendeurs de valeurs mobilières
pour réaliser de manière anonyme leurs transactions.
– Le marché réglementé centralise les ordres de bourse et constitue un carnet
d’ordres pour chaque instrument financier.
– Le prix de la transaction est déterminé par le marché en fonction des
conditions présentes sur celui-ci.
– L’investisseur ne connaît pas sa contrepartie, car le marché s’interpose.
– Historiquement, il s’agissait des places financières domestiques (Bourse de
Bruxelles, Bourse de Paris, …).
– Depuis quinze ans, ces marchés se sont transformés en entreprises
commerciales ayant pour objet social la réalisation de transactions en valeurs
mobilières.
– L’évolution des dernières années a conduit les places nationales à fusionner
pour créer des groupes transnationaux (Euronext, London Stock Exchange,
Nasdaq OMX, …).
– La directive européenne MiFID a instauré une concurrence entre les marchés,
stimulant la création de nouveaux marchés concurrents (BATS, Chi-X Europe,
…) qui peuvent être apparentés à des marchés réglementés de par leur
fonctionnement, même si leur statut juridique diffère sensiblement.
– Exemples :
• J’achète 100 THROMBOGENICS au cours
• Je vends 50 MICROSOFT au cours
• Je souscris 10.000 BON D’ETAT au cours
• Je rembourse 50 parts de la sicav CARMIGNAC PATRIMOINE
– Sur certains marchés réglementés, l’ordre au cours peut être à tout prix ou
sans limite :
• Influence si la quantité de l’ordre est importante
• Un ordre à tout prix « enfonce » les limites
• Un ordre sans limite s’exécute pour la quantité disponible, puis se limite
automatiquement pour le solde restant à la première limite disponible.
– Exemples :
• J’achète 200 ORANGE limité à 7,70 EUR
• Je vends 80 ACCOR limité à 28,30 EUR
– Si l’ordre n’est pas exécuté immédiatement, l’ordre est placé dans le carnet
d’ordre, aussi longtemps que la date de validité de l’ordre n’est pas dépassée.
– Exemples :
• J’ai acheté 200 ORANGE à 8,00 EUR. Si jamais le cours venait à « dégringoler » en
dessous de 7,00 EUR, je veux limiter ma perte et vendre mes 200 ORANGE. Je
place un ordre de vente de 200 ORANGE avec un Stop à 7,00 EUR. Tant que la
valeur monte, mon ordre de vente au cours n’est pas enclenché.
• Je souhaite acheter des ACCOR, mais tant que le cours reste aux alentours de
28,00 EUR, je ne pense pas qu’il va monter beaucoup plus haut. Par contre, s’il
passe les 30,00 EUR, je suis certain que la valeur va atteindre 40,00 EUR. Je place
un ordre d’achat de 80 ACCORD avec un Stop à 30,00 EUR. Mon ordre d’achat au
cours sera enclenché dès que la valeur aura franchi les 30,00 EUR.
– L’ordre stop loss reste valable durant sa durée de validité, mais il n’apparait
dans le carnet d’ordres que lorsque il a été enclenché.
– Exemples :
• J’ai acheté 200 ORANGE à 8,00 EUR. Si jamais le cours venait à « dégringoler » en
dessous de 7,00 EUR, je veux limiter ma perte et vendre mes 200 ORANGE. Je
place un ordre de vente de 200 ORANGE avec un Stop à 7,00 EUR et une limite à
6,00 EUR. Si le cours dévisse en une fois de 8,00 EUR à 5,00 EUR, mon ordre stop
sera enclenché, mais non exécuté. Il sera visible dans le marché comme un ordre
limité à 6,00 EUR.
• Je souhaite acheter des ACCOR si le cours passe les 30,00 EUR, mais je ne veux
pas payer plus de 31,00 EUR. Je place un ordre d’achat de 80 ACCORD avec un
Stop à 30,00 EUR limité à 31,00 EUR. Mon ordre d’achat au cours sera enclenché
dès que la valeur aura franchi les 30,00 EUR.
- L’ordre stop limit reste valable durant sa durée de validité, mais il n’apparait
dans le carnet d’ordres que lorsque il a été enclenché.
Formation boursière LSM : Première partie Page 24
Les techniques boursières (1/7)
• Une transaction sur un marché ne se limite pas à la négociation
(passage d’un ordre de bourse et exécution sur le marché).
• Risques potentiels :
– Quid si le vendeur ne livre pas les titres ?
– Quid si l’opérateur fait faillite ?
• La négociation (trading) :
– Est anonyme.
– Une fois exécuté, l’opération est envoyée en temps réel du marché boursier
vers la chambre de compensation qui va compenser toutes les opérations par
• Opérateur
• Instrument financier
• Date de règlement-livraison
• Le règlement-livraison (Settlement)
– Effet : depuis 7 ans, les marchés boursiers (opérés par des entreprises
commerciales) sont de moins en moins rentables car les volumes ont été
considérablement segmentés.
– Exemple : 42% du volume de Euronext est passé sur BATS et Chi-X Europe.
– Un précompte mobilier de 30% est retenu sur tout type de revenus mobiliers
(actions, obligations, produits d’épargne), sur base du montant net frontière
(montant brut – taxes locales si revenu étranger).
– Trois exceptions :
• Bons d’Etat émis en décembre 2011 précomptés à 15%
• Certaines OLOS et vieux emprunts perpétuels précomptés à 12,5%
• Les premiers 1.830 EUR touchés sur un carnet de dépôt sont exonérés.
– Ces sicavs doivent publier un TIS (Tax Income per Share) correspondant au
montant des intérêts dans la VNI (Valeur nette d’inventaire = le cours de la
Sicav sur le marché primaire).
– Problèmes principaux :
• Inégalité de traitement entre les instruments financiers et les types
d’opérations :
– Les opérations sur produits dérivés ne sont pas soumises.
– Les souscriptions sur le marché primaire ne sont pas soumises.
– Les taux sont différents pour les différents instruments (Obligations <> Sicav Obligataire)
• Complexité pour déterminer si l’opération est assujettie ou non et le taux
de la taxe :
– Difficulté pour les particuliers et les opérateurs étrangers de s’y retrouver.
– Voir la rubrique « Taxes » dans le menu « Informations » sur www.leleux.be.
• Evolution à venir ?
– Idée : taxer à 30% les plus-values durant la première année, puis diminution
du taux de 1% par année durant 30 ans.
• Supprimer l’exonération des premiers 1.830 EUR d’intérêts sur les carnets de dépôts
• Remonter le taux du PM sur les carnets de dépôts de 15 à 30%.
• Supprimer l’exonération du PM et de la TOB sur les comptes en Epargne-Pension, et
supprimer la taxe de 8% sur l’Epargne à Long Terme
• Supprimer l’exonération du PM et de la TOB sur les contrats d’assurance vie
Branche 21 et Branche 23 et supprimer la taxe d’entrée de 2%
• Précompter l’indemnité sur les intérêts courus lors de la revente d’obligations au
secondaire
• Ramener le seuil de déclenchement pour le PM 19 Bis sur les sicav de capitalisation
de 25% à 0%.
• Mettre en place la TTF européenne au lieu de la TOB