L’apport des monétariste et des néo

– classiques à l’analyse économique

Pr Henri NGOA TABI
Chef de Département Economie
Internationale et du Développement
L’apport des monétariste et des néo –
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PLAN
I – INTRODUTION

II – La théorie monétariste et néo-

classique

III - Les applications de la la théorie néo-

classique sur l’économie camerounaise
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I - INTRODUCTION
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INTRODUCTION

• Les monétaristes accordent de l’importance à l’impulsion

monétaire pour déterminer la production, l’emploi et les
prix. Ils fondent la politique économique sur le volume et le
contrôle de la masse monétaire

• Néo – classique (économiste). En théorie : pour lui

l’économie doit être la science qui recherche les conditions
et les moyens de la meilleure allocation des ressources;
favorable à l’individualisme méthodologique, partant de
l’Homo oeconomicus, il entend démontrer que la
concurrence conduit à l’optimum de Pareto
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• Dans les années cinquante et soixante, les idées
dominantes en macroéconomie étaient fortement inspirées
de celles de Keynes, dont le projet se démarque nettement
de celui des néoclassiques (et, plus généralement, de ceux
qu’il appelait les classiques

• La position qualifiée alors de néoclassique consistait à

montrer, dans ce cadre, que l’intervention de l’Etat n’a pas
d’effet bénéfique sur l’économie. Ou que, si elle a, ce n’est
que de façon passagère avec, pour conséquence, des
politiques de réajustement douloureuses, par la suite. Cette
position a été qualifiée, à la fin des années soixante de
« monétariste » son représentant le plus connu étant
Milton FRIEDMAN
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• Les néo – classiques vont donner plusieurs
explications théorique pour étayer leur propos

Premières explications
– La théorie du revenu permanant de M. FRIEDMAN
– La théorie du cycle de vie de MODIGLIANI
– L’effet de démonstration de DUESENBERRY
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Deuxième phase des explications
- La schématisation de la théorie générale de Keynes
à travers les courbes IS-LM de HICKS
- La redécouverte de la théorie de l’équilibre
général de WALRAS par la nouvelle économie du
bien être de PARETO

Après avoir donné des coups de boutoir à la

théorie keynésienne, Les néo-classiques livrent
enfin le contenu de leur pensée théorique
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II – La théorie néo-classique
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• La théorie néo-classique repose sur quatre
points
– La philosophie de la liberté
– La défense de la monnaie
– Le marché concurrentiel
– Le libéralisme anti-keynésien et anti - étatique (Le
retrait de l’Etat)
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1- La philosophie de la liberté
- L’importance de la notion de la notion d’ordre
En relation avec l’héritage kantien, la notion d’ordre joue
un rôle central chez les néo-libéraux. On pourrait penser ,
à première vue, que l’ordre s’oppose à la liberté. Au
contraire, dans la pensée néo-libérale, seule la liberté
conduit à l’ordre, celui selon l’expression célèbre d’Adam
SMITH, de la main invisible. La liberté de chacun conduit à
l’ordre social
- De la justice social
Insiste sur les limites que la liberté doit respecter pour
assurer une certaine égalité entre les agents économiques
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2 – La défense de la monnaie
- Les relations entre la monnaie et la liberté sont
étroites. La monnaie permet de consommer ou
d’investir, d’épargner ou de thésauriser, d’agir
aujourd’hui ou d’attendre demain
- Le dérèglement monétaire qu’est l’inflation spolie
l’agent économique, la hausse des prix l’empêche de
réaliser ses projets ou lui procure des gains immérités
- La stabilité de la monnaie est donc garante de la
justice sociale
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• Dès lors, les néo-classiques vont

– Réhabilité la théorie quantitative de la monnaie

(Milton FRIEDMAN et ANNA SCHWARTZ)

– Expliquer le dilemme inflation-chômage par le

taux naturel de chômage (Milton FRIEDMAND et
Edmon FHELPS
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3 – Le marché concurrentiel
Le marché est le lieu ou s’exprime la liberté des
agents économiques. Le marché concurrentiel
n’est pas une référence théorique, comme pour
les économiste de la synthèse néo-classique, c’est
un impératif de politique économique

L’innovation théorique dans cette analyse porte

sur le « la politique de concurrence dans la
politique économique libérale » à savoir: le
MARCHE CONTESTABLE
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– Le premier apport est celui de STIGLER (prix Nobel
d’économie en 1982) sur l’analyse du monopole et la
politique anti-trust à travers son analyse « des
structures industrielles, du fonctionnement des
marchés et de la réglementation»

– Le deuxième apport est celui de BAUMOL, PANZAR et

WILLIG qui ont imaginé la notion de marché
contestable. En subordonnant la concurrence à
l’efficacité, la contestabilité tient compte des
économies d’échelle et des rendements croissants
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– Un marché est concurrentiel, quel que soit le
nombre de firmes qui y opèrent, même s’il n’y en
a qu’une, quand un concurrent éventuel peut
s’implanter, bref contester les firmes en place.

– La contestabilité présente quatre avantages : elle

empêche les profits excessifs, elle supprime le
gaspillage, elle ne permet pas l’existence de
subventions croisées et elle réalise l’optimum de
PARETO
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• Exemple d’application de la théorie des marché
contestables au Cameroun : Le cas des
entreprises SNEC, SONEL et CAMTEL
– Tous ces entreprises se caractérisaient par la théorie
du monopole naturel
– La contestabilité dans le secteur des
télécommunications nous a conduit à un marché
oligopolistique
– La contestabilité dans le secteur de l’eau nous conduit
à la création de deux entités CAMWATER et CDE
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– La contestabilité dans le secteur de l’énergie nous a conduit au
passage du monopole public au monopole privé (AES-SONEL)

4 – Un libéralisme anti-keynésien et anti – étatique

- l’économie de l’offre et la courbe de LAFFER

- L’école de Virginie et la théorie du public choice

James BUCHANAN prix Nobel en 1985 applique à l’Etat le calcul

économique et tend à lui denier un rôle important. Ultra
libéraux, BUCHANAN et TULLOCK estiment que laplupart des
interventions de l’état ne sont pas réellement utiles, créent des
rentes pour certains et s’apparrente à un jeu à somme négative.
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L’école du public choice poursuit son analyse par
la théorise du marché politique et la théorie de la
bureaucratie (Les fonctionnaires maximisent leur
fonction d’utilité et poursuivent des objectifs de
puovoir, de prestige, voire l’intérêt général, ce
pourquoi ils réclament sans cesse l’accroissement
du budget et de leur service.
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III - L’Application de la théorie monétariste et

néo-classique à l’économie camerounaise
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• La stabilisation de l’économie
– Stabilité des prix
– Equilibre budgétaire
– Politique de la concurrence
– Privatisation
• L’ajustement structurel
– Le retrait de l’Etat de tout activité productif
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• CONCLUSION
- Les recommandations de politique économique
néo-classique sont aussi simples que celles de la
politique keynésienne avec des prescriptions
différentes;
- Elle préconise la stabilité des prix grâce à la
maîtrise de l’accroissement de la masse
monétaire, la politique de concurrence,
l’équilibre budgétaire et les privatisations
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- Cependant, même si la stabilité des prix à
partir des années quatre vingt n’a pas été
uniquement due à la rigueur de la politique
monétaire néo-classique, même si l’équilibre
budgétaire n’a guère été qu’un vœu pieux en
raison de la faiblesse persistante de la
croissance, même si le programme de
privatisation n’a pas réussi dans les tous les
cas et surtout a moins réduit la dette publique
qu’on pouvait l’espérer
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• Les politiques d’inspiration néo-libérale ont
remplacé dans les années quatre vingt et
quatre vingt dix les politiques keynésiennes
dans le consensus des pays développés en
matière de politique économique
Je vous remercie