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1B-GENTR / 1B-INGCO
HEFF
KARA Arife (arife.kara@he-ferrer.eu)
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Contrat didactique
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Ressources
• Articles
• Législation nationale
• Jurisprudence
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
I. Notions
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
I. Notions
- Pourquoi le droit ?
- But du droit ?
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Vrai ou faux ?
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
• Règles de pure nécessité => ordre dans le groupe
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Droit ≠ Morale ?
Ex de règle de droit ?
Ex de règle de morale ?
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
• Le droit est un ensemble de règles de conduite qui
réalisent, sous la sanction de la contrainte publique, un
certain ordre dans les rapports entre les membres de la
communauté. Il répond à la nécessité de créer un ensemble
de prescriptions indispensables à la vie commune, à la
réalisation de l’ordre le plus favorable pour tous.
• La morale est un ensemble de règles de conduite,
considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant
d’une certaine conception de la vie. (Source : Larousse)
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Il importe de faire une distinction fondamentale entre le
droit et la morale : le juge doit trancher les litiges sur base
des règles de droit et non de ses valeurs.
Le Droit suit l’évolution de la morale d’un pays à un moment
donné : la loi ne peut que très difficilement sanctionner une
conduite approuvée par l’opinion publique et inversément.
Mais, le Droit fait place à cette évolution en utilisant certains
termes tels que l’ordre public, les bonnes mœurs, bon père
de famille, concurrence loyale, usages honnêtes, … .
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Exemples :
• Loi relative à l’euthanasie du 28 mai 2002
Cette loi régit l’acte d’euthanasie qui est reconnue comme
un droit pour chaque malade à
poser ses choix en termes de vie et de mort pour autant
qu'il se trouve dans les conditions
édictées par la loi.
• Loi sur le mariage ouvrant le mariage à des
personnes du même sexe et modifiant certaines
dispositions du Code civil du 13 février 2013
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
• But de la morale
Notion centrée sur l’individu, propre à chacun.
• But du droit
Notion centrée sur le collectif, permet la vie en société.
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
• Sanctions de la morale
Individuelle, interne, propre à chacun (remords)
• Sanctions du droit
Contrainte publique (amendes, emprisonnement)
Indemnisation
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
II. Divisions du droit
A. Droit international
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Activités
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
III. Les sources du droit
A. La Constitution
B. Les normes législatives
C. Les normes réglementaires
D. La jurisprudence/ La doctrine
E. Les PGD (principes généraux du droit)
F. La coutume
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Chapitre 1 : Cadre général du droit
Remarque générale :
Le droit provient de nombreuses sources, tant internationales que
nationales, régionales, communautaires, provinciales ou européennes. Ces
sources n'ont pas toutes la même importance, c'est pourquoi on parle de la
hiérarchie des sources du droit. Nous n’aborderons que les sources
nationales dans le cadre de ce cours.
Mais nous mentionnerons l’apport de l’arrêt le Ski de la Cour de Cassation
de Belgique (Cass., 27 mai 1971, Pas., 1971, I, p.886, avec les conclusions de
Monsieur le procureur général Ganshof van der MEERSCH) qui énonce que
« lorsqu’un conflit existe entre une norme de droit interne et une norme de
droit international qui a des effets directs dans l’ordre juridique interne, la
règle établie par le traité doit prévaloir », et que cette prééminence résulte
« de la nature même du droit international conventionnel ».
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A. La constitution
• Définition : ensemble de règles juridiques régissant le
fonctionnement et l’organisation de l’Etat ainsi que le
contenu et les limites des droits fondamentaux des
citoyens.
• Norme suprême dans le droit interne (cfr. hiérarchie
des normes)
• Procédure de révision de la Constitution
• Exemples : le droit à l’enseignement, l’égalité devant
la loi, la liberté d’association, … .
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B. Les normes législatives
• Loi : norme de droit obligatoire, générale et abstraite
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B.1. Les lois spéciales
• Définition : Loi adoptée à une majorité spéciale par le
Parlement fédéral, prévue à l’article 4 de la Constitution et
visant les aspects institutionnels du pays.
• Exemples :
1) Loi spéciale des réformes institutionnelles du 8 août 1980 ;
2) Loi relative aux institutions bruxelloises du 12 janvier 1989;
3) Loi relative au financement des Communautés et des
Régions du 17 janvier 1989.
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B.2. Les lois ordinaires
• Définition : loi votée à la majorité simple
• Liste non exhaustive de matière
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B.3.Les décrets
• Définition : norme législative adoptée par les
parlements des Communautés et Régions, dans leurs
sphères de compétences respectives.
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B.3. Les décrets
• Compétences des Communautés
1) Matières culturelles, enseignement et coopération
entre les communautés et la coopération
internationale (art. 127 C)
2) Matières personnalisables (art. 128 C)
3) Emploi des langues dans les matières
administratives, dans l’enseignement et dans les
relations sociales entre les employeurs et leur
personnel (art. 129 C).
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B.3. Les décrets
• Compétences des Régions
Source = Loi spéciale de réformes institutionnelles du
8/8/80 (extension avec la VI réforme)
1) Aménagement du territoire
2) Politique agricole
3) Economie
4) Politique de l’emploi
5) Logement
6) Travaux publics et transport
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B.4. Les ordonnances bruxelloises
• Définition: normes possédant un caractère normatif
(cfr. LDO)
• Exemple: le COBAT (Code bruxellois de
l'aménagement du territoire)
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C. Les normes règlementaires
• Normes secondaires subordonnées aux normes
législatives et à la Constitution (art. 159 C.)
1) A.R. et Arrêtés des gouvernements communautaires ou
régionaux
Art. 108 C. : modalités d’application / exécution de la loi
Art. 105 C. : habilitions du Roi à adopter des règlements
Pouvoir de prendre des mesures réglementaires dans
certaines matières (art. 37 et 107, al.2, police générale, …).
Remarque : contreseing ministériel (art. 106 C.)
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C. Les normes réglementaires
2) Les arrêtés ministériels
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C. Les normes réglementaires
3) Les règles des entités décentralisées
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D. La Jurisprudence et la doctrine
• Définitions
1) Jurisprudence : ensemble des décisions rendues par
les cours, tribunaux et autres juridictions du pays.
Pas de caractère obligatoire mais d’une importance
considérable en pratique.
2) Doctrine : interprétation des règles de droit faite par
les juristes à travers des écrits. Pas de caractère
obligatoire mais influence déterminante.
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E. Les PGD
• Définition : principes tellement évidents et
obligatoires à l’égard de tous que le législateur a estimé
ne pas devoir les confirmer par écrit, confirmés par la
jurisprudence.
• Exemples :
1) Abus d’un droit
2) Respect des droits de la défense
3) Hiérarchie des normes
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F. La coutume
• Définition : source non écrite qui naît de la répétition
d’un comportement, dans une société à une époque
donnée, de telle manière que les membres de cette
société considèrent que ce comportement est devenu
obligatoire.
• Exemples :
1) Refus de la démission du gouvernement à la mort du
Roi
2) Titre de « ministre-président » d’appellation
coutumière
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F. La coutume
• Distinction entre coutume et usage
1) La coutume :
OJ (obligation de la faire)
Elément matériel (répétition d’actes concordants)
Elément psychologique (conviction que la pratique
correspond à l’exécution d’une obligation juridique)
2) L’usage
Ordre politique (possibilité de le faire)
Pas d’élément matériel
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Exercice :
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
I. Les institutions
II. Les acteurs du procès
III. Les catégories d’infractions : de la contravention au
crime
IV. La procédure civile
A. La comparution
B. L’inscription au rôle
C. L’audience d’introduction
D. Après l’audience d’introduction
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
« II faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le
pouvoir»
Montesquieu, 1654-1713
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
Démocratie = 3 pouvoirs séparés
Pouvoir législatif
Pouvoir exécutifPouvoir judiciaire
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
Distinction entre justice civile et justice pénale:
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Justice pénale inflige aux auteurs de comportements
répréhensibles des peines prévues par la loi :
emprisonnement;
peine de travail;
amende;
sanction alternative (T.I.G. ou médiation)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
Comment déterminer le juge compétent en cas de litige ?
1. Compétence matérielle
= Quel type de juridiction ?
◦ Compétence spéciale : matière spécifique attribuée à un juge
2. Compétence territoriale
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Principe du double degré de juridiction :
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
Décisions rendues par les tribunaux = jugements
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• La justice de paix (187)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le TPI (28) (Tribunal de première instance)
4 sections :
- Le tribunal civil
- Le tribunal correctionnel
- Le tribunal de la famille et de la jeunesse (2014)
- Le tribunal de l’application des peines
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le tribunal civil :
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le tribunal de la famille et de la jeunesse (2014)
Contentieux en matière familiale
Trois chambres :
1) Chambre de la famille (compétence pour litiges civils en
matière familiale au s.l)
2) Chambre de la jeunesse (compétence pour la protection
des mineurs en danger et mineurs délinquants)
3) Chambre de règlement à l’amiable (compétence à la
demande des parties en vue d’une conciliation-
M.A.R.C.)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le tribunal de l’application des peines si l’arrondissement judiciaire est
le siège d’une cour d’appel
Décisions sur l'exécution des peines privatives de liberté de plus de trois
ans
Il juge si le condamné a droit à une détention limitée, à une surveillance
électronique ou à une libération conditionnelle
Décision en matière de mise en libération provisoire en vue de
l'éloignement du territoire ou en vue de l'extradition
Composition : un juge professionnel + deux assesseurs spécialisés (un
assesseur spécialisé en matière pénitentiaire et un assesseur spécialisé en
réinsertion sociale)
Uniquement pourvoi en cassation possible contre les décisions du
tribunal de l'application des peines
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le tribunal de travail
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Les Cours
Cour d’appel
Cour du travail
Cour d’assises
Cour de cassation
51
Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
52
Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• La Cour d’appel
Délibération sur le fond de l’affaire et en dernier ressort
(5 cours)
Possibilité de pourvoi en cassation
Composition :
1) Chambre civile (déc. du trib. civ. du TPI et du trib. com.)
2) Chambre correctionnelle (déc. en mat. pénale)
3) Chambre de la jeunesse
5) Chambre de la famille (déc. du trib. de la famille du TPI)
6) Chambre de règlement amiable
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• La Cour du travail
54
Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• La Cour de cassation
55
Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
Exercices :
56
Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
II. Les acteurs d’un procès
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• La victime
• Le suspect (prévenu/accusé/inculpé )
• Le condamné
• Le témoin
• Le Ministère public (Procureur du roi)
• Le juge d’instruction
• Le juge (conseiller)
• Le jury d’Assisses
• L’expert judiciaire
• Le greffier
• Le justiciable (demandeur-défendeur)
• L’huissier
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le demandeur et le défendeur
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• L’avocat
Représentation et défense des intérêts du client
Choix libre (sauf Cour de Cassation)
Possibilité de se défendre seul en fonction de la juridiction
• Le juge ou conseiller
- Siégeant seul dans une chambre d’un tribunal (juge) ou
d’une cour (conseiller) seul (président de la chambre) ou à
3
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le greffier :
Assistance au juge
Accomplissement des tâches administratives
Tenue de la feuille d’audience
Tenue à jour du dossier de la procédure
Tenue du « rôle » du tribunal (registre dans lequel les
affaires sont inscrites par ordre chronologique)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• L’huissier de justice
Officier ministériel et public qui porte une information à la
connaissance de quelqu’un et est chargée de l’exécution des
jugements (saisie)
Exemples : citation, jugement, … .
• La victime
- Personne (physique ou morale) dont les droits ont été violés et
qui a subi un préjudice,(corporel si atteinte à l’intégrité
physique, matériel si atteinte aux biens ou moral si souffrance
psychique, nuisance à la réputation ou à son honneur)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le suspect- le prévenu
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le Ministère public
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• Le juge ( ou le conseiller) :
Magistrature « assise »
Culpabilité du prévenu (excepté en Cour d’Assises) et peine
• Le jury d’Assises :
Composition : 12 citoyens (tirés au sort) appelés à statuer
sur la culpabilité d’un accusé devant la Cour d’Assises
Compétence de la Cour d’Assises : crimes, délits politiques
et délits de presse
Si culpabilité de l’accusé : délibération du jury et de la
Cour (3 juges professionnels) sur la peine
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Quizz
• Expliquer brièvement ces sources du droit:
La loi
La coutume
La jurisprudence
La doctrine
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Quizz
• Expliquer le rôle de chaque acteur d’un procès
- Le suspect (prévenu/accusé/inculpé )
- Le condamné
- Le Ministère public (Procureur du roi)
- Le juge d’instruction
- Le conseiller
- Le jury d’Assisses
- L’expert judiciaire
- Le greffier
- Le défendeur
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
III. Les catégories d’infractions : de la contravention au
crime
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
• 3 types d’infractions pénales en fonction de la peine :
1) Contravention (tribunal de police):
- Peine max. de 7 j. d’emprisonnement et/ou une amende < 25
€
- Exemple : Infractions au « Code de la route » (excès de
vitesse)
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
2) Délit (tribunal correctionnel):
- Peine min. de 8 j. et max. de 5 ans d’emprisonnement et/ou
une amende > 25 €
- Exemples : vol, recel, trafic de drogue, …
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Chapitre 2 : L’organisation judiciaire
3) Crime (Cour d’assises):
peine min. de 5 ans d’emprisonnement ou travaux forcés
Exemple : meurtre
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Chapitre 2: L’organisation judiciaire
IV. La procédure civile
A. La comparution
B. L’inscription au rôle
C. L’audience d’introduction
D. Après l’audience d’introduction
73
Chapitre 2: L’organisation judiciaire
A. La comparution
74
Chapitre 2: L’organisation judiciaire
B. L’inscription au rôle
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Chapitre 2: L’organisation judiciaire
C. L’audience d’introduction
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Chapitre 2: L’organisation judiciaire
D. Après l’audience d’introduction
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Chapitre 3: Personnalité juridique
I. Les personnes physiques
II. Les personnes morales
III. La capacité des personnes physiques
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Chapitre 3: Personnalité juridique
Une personne juridique
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Chapitre 3: Personnalité juridique
I. Personnes physiques :
Chaque personne physique possède des caractéristiques
ou attributs juridiques afin qu’elle soit nettement
identifiable et qu’aucune confusion ne puisse se produire
en ce qui la concerne.
Un état civil
Un nom
Un domicile (≠ résidences)
Un patrimoine
Une capacité juridique
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• 1. L’Etat civil concerne la situation de l’individu par rapport à la
famille et à l’Etat. Cette situation sera prouvée par les actes de
l’état civil qui sont dressés par les officiers de l’état civil
(bourgmestre ou échevin délégué). Ce sont des actes authentiques.
• 2. Le nom est l’élément fondamental d’identification de l’individu.
Il revêt un but social et personnel. Ce nom comprend :
Le nom patronymique : c’est le nom de famille. Il dérive de la
filiation.
Le prénom : le choix de celui-ci est libre. Cependant, l’officier
d’état civil doit refuser tout prénom ridicule ou portant à
confusion.
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• 3. Le domicile est le lieu où une personne a son principal
établissement. Le domicile est une nécessité sociale. Il fixe
toute personne dans l’espace pour qu’elle n’échappe pas à ses
engagements mais aussi pour qu’elle puisse exercer ses droits.
• 4. La nationalité est un lien qui attache une personne à un
Etat déterminé. Elle est source de droits et obligations (cfr.
Exercices)
• 5. Le patrimoine : la personne physique n’a qu’un seul
patrimoine qui forme le gage commun des créanciers.
• 6. La capacité juridique est la faculté pour une personne
d’avoir des droits et de les exercer en réalisant des actes
juridiques (on distingue la capacité de jouissance de la
capacité d’exercice)
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• Les personnes morales sont une fiction. Elles se créent sur
papier grâce à des statuts le plus souvent rédigés chez le
notaire. Ce document écrit est fondamental car il définit
l’identité propre de la personne morale et ses
caractéristiques.
• Elles sont juridiquement distinctes des personnes
physiques qui les ont créées.
• Les statuts sont publiés au Moniteur belge (
www.moniteurbelge.be) .
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• 1. Un nom
Lorsqu’on crée une ASBL ou une société, on est libre de lui
donner une dénomination. Il faudra néanmoins tenir compte
des noms déjà utilisés.
• 2. Un « état civil » (ou plutôt une forme juridique) : ASBL,
SA, SPRL,…
• 3. Un domicile
On parle de siège social. C’est l’adresse officielle de la personne
morale.
• 4. Une nationalité
Cette nationalité dépendra du siège social de l’entreprise.
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• 5. Un patrimoine
En créant une personne morale qui aura un patrimoine distinct, la personne
physique sépare les risques qui pourraient survenir suite à la gestion de cette
société. C’est le patrimoine de la personne morale qui servira de gage aux
créanciers. C’est ce que l’on appelle la responsabilité limitée. Attention, ce
principe n’existe pas pour toutes les personnes morales.
• 6. Une capacité juridique
La personne morale est gérée par un organe, c’est-à-dire une personne
physique ou un ensemble de personne physique (exemple : conseil
d’administration) auquel la loi confère le pouvoir de représenter l’être moral
et d’agir au nom et pour compte de celui-ci (théorie de la représentation
organique). La capacité de la personne morale est limitée à son objet
statutaire.
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Chapitre 3: Personnalité juridique
Exercice relative à la personnalité juridique
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• Capacité juridique
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• Capacité = Règle
• Incapacité = Exceptions => listées par la loi
- Mineurs
Incapacité automatique
- Les époux
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• Capacité de jouissance
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Chapitre 3: Personnalité juridique
• Capacité d’exercice
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