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THEMATIQUE

DIAGNOSTIQUE DES PROBLES LIES AU SYSTÈME


RESERVOIR- PUITS
PLAN:

I. INTRODUCTION

II. Phénomènes de coning


III. CORROSION
IV. EROSION
V. CROSS FLOW
VI. HYDRATES
VII.EMULSION
VIII.DEPOTS
IX. CONCLUSION
I.INTRODUCTION:
Les puits producteurs d’huile et les réservoirs pétroliers sont susceptibles
de développer des problèmes, de dépôts(organiques et minérales),
corrosion de tubing , émulsions, cross flow, Erosion, les hydrates, les
éboulements, problèmes d’interfaces, problème mécanique de la
roche( gonflement d’argile)…….tous ces problèmes constituent un
inconvénient majeur dans l’industrie pétrolière
II. Phénomènes de coning:
-coning de gaz: apparaît lorsque le niveau de l’interface gaz/huile descend au niveau
des perforations il est dû à une viscosité du gaz moindre que celle des liquides, l’operateur
constatera alors une baisse de température à la tête du puits ainsi une montée de pression,
il faudra alors , fermer le puits pendant quelques heures ( par fois quelques jours ),
redémarrer avec une ouverture progressive de la Duse de production et stabiliser à un débit
de production plus bas.

CONING DE GAZ
-coning d’eau:
on parle de coning d’eau lorsque le niveau d’interface huile/Eau atteigne les
perforations de façon permanente , l’operateur constatera alors une augmentation de
température a la tête du puits et du BSW ainsi qu’une légère baisse de la pression en
tête du puits , il faudra alors réduire la production afin d’obtenir un BSW compatible
avec les installations si le BSW reste très haut il faudra boucher ces perforations et
perforer plus haut si possible si non abandonner le puits.

CONING D’EAU
III. Corrosion:
elle résulte de l’action commune de plusieurs facteurs agissant simultanément, c’est-à-
dire l’eau, le temps et d’un ou de plusieurs agents corrosifs comme le CO2, H2S,
l’acidité, l’oxygene , le chlore, la présence des bactéries, l’une des solutions c’est
- emploi de matériaux non corrodables(inox)
- Action sur le procédé (contrôle du BSW, traitement du gaz en H2S et CO2)
D’une manière générale on préfèrera la solution non corrosive, car il s’agit d’une
méthode passive sans besoin d’intervention en production et peu coûteuse par rapport à
un workover corrosion.

IV.EROSION:
L’érosion est généralement due à la présence de sable dans l’effluent ,la production de
sable est augmentée par les modes de production instables , des forte et rapide variation
de pression en fond de puits (grosse variation du drawdown). Surtout lorsque la roche
est inconsolidee ,mais cette production s’accompagne des problèmes de bouchage de
flowline ,bouchage des perforations, corrosion, émulsion, risque d’effondrement de la
liaison couche-trou et éventuellement une perte du puits. pour contrôler et lutter contre
les effets de ces phénomènes sur le tubing ,
V. CROSS -FLOW

c’est un problème qui survient dans le cas des puits a multiples couches (liaison couche
trou) de production, c’est-à-dire le fluide de la couche en haute pression qui migre vers
le réservoir de fluide de basse pression, quand la cimentation n’est pas bien faite lors de
la complétion le grand souci c’est d’éviter la communication entre ces zones de
production faute de quoi il y aura des contres pression qui vont impacter le drainage dans
les réservoirs empêchant ainsi une grande quantité des fluides de remonter à la surface
qui provoque une baisse de production ,une technologie appropriée est nécessaire si l’on
veut produire simultanément sur plusieurs couches ,lorsqu’on a pas les moyens financiers
et matériel(équipements de complétion adapter) et on veut produire sur plusieurs couches
on fait le choix d’exploiter ces différents réservoirs en produisant d’abord sur une couche
jusqu’à l’extraction maximale de son effluent, ensuite passer à une nouvelle couche
ainsi de suite c’est l’un des moyens de surmonter ce problème.
VI.EMULSION:

C’est le résultat d’un mélange de deux fluides non miscibles elle peut induire des
problèmes de séparation eau/huile et gaz et une mauvaise performance du puits
- problèmes de séparation eau/huile et gaz, l’émulsion rend difficile la séparation
eau/huile cela peut induire des plus fortes teneurs d’hydrocarbures dans l’eau rejetée
- une mauvaise performance du puits , l’émulsion augmente significativement les pertes
de charge le long du tubing , on utilise des d'émulsifiants pour réduire la viscosité des
émulsions .
VII.HYDRATES
Les hydrates constituent un inconvénient majeur dans le monde pétrolier, les hydrates
sont des structures cristallines résultant de la combinaison physique des molécules
d’eau, d’hydrocarbures et d’autres composées comme(CO2,H2S….) dans certaines
conditions de température et de pression, pour s’opposer aux hydrates il faut:
-déshydrater le gaz( éliminer toute présence d’eau dans le gaz ), les inhibiteur
d’hydrates.

HYDRATE
VIII.DEPÔTS

 Dépôts minéraux:
- SULFATES: les sulfates proviennent d’un mélange de deux eaux incompatibles
l’une avec des alcalino-terreux (baryum,strontium,calcium) et l’autre avec des
sulfates (SO4) on les retrouvent dans la formation à cause de l’injection d’eau et le
risque principal est donc de colmater des zones de drainage ou de venir modifier les
conditions de production au niveau de la liaison couche- trou ,cette eau doit être
traitée selon les caractéristiques géologiques du réservoir avant l’injection.

DEPOT DE SULFATES
- carbonates: dus à une précipitation par départ du CO2 et par une augmentation de
température ou par une baisse de pression , bien que les carbonates soient solubles dans
les acides c’est une solution qui sera très peu utilisée car la solubilité est accompagnée
d’un dégagement de CO2 qui favorise la corrosion, l’autre solution est d’effectuer un
squeeze(écraser)

- Savons de calcium: il s’agit d’un dépôt qui se forme que dans les eaux basiques telles
que celle nous avons au Cameroun et au Nigeria l’une des solution est la même avec les
inhibiteurs de carbonates
- Sels: le changement de température et de pression engendre la précipitation de sel des
fluides de formation richement salés ,cette précipitation provoque un bouchage des
perforations l’une des solutions c’est l’injection d’eau douce pour diluer le brute cette
injection nécessite un contrôle en terme de quantité, des mesures doivent être mener
pour évaluer la surface de séparation entre l’eau et l’huile au niveau de la liaison
couche-trou, pour éviter un déplacement d’huile hors zone de trou et favorise une
montée importante de l’eau à la surface , en surface le vrai challenge c’est d’éliminer
le sel par rapport au standard de vente d’où la présence d’un dessaleur dans le circuit de
process.
 DEPÔTS ORGANIQUES

-paraffines: la cristallisation des paraffines est d’origine thermique (refroidissement)


la solution contre leur formation peut être préventive( chauffage, utilisation de l’eau
chaude , l’injection d’azote sous haute pression) ou curative de manière
mécanique(grattage) ou encore de manière chimique ( dispersants, solvant, détergent)

-Asphaltenes: ce sont les composées aromatique les plus lourds , la solution peut être
chimique (solvants, dispersants ) qui peuvent dissoudre les dépôts, s’attachent aux
molécules d’asphaltenes et les empêchent de floculer ou mécanique (raclage)elle
consiste à racler périodiquement les parois internes des tubes de production .
IX. CONCLUSION:

Les problèmes que rencontrent les puits producteurs d’huile et de gaz viennent changer
considérablement le bon fonctionnement des installations( modification des
écoulement, bouchage……) ce sont des problèmes qui sont dépendant de la production
on ne peut pas les éradiqués ,mais nous pouvons faire plus pour améliorer, les
méthodes et mécanismes de récupération.

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