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• La Détermination du Résultat

Fiscal

1
PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE
AU RESULTAT FISCAL

2
RESULTAT FISCAL

RESULTAT COMPTABLE APRES


MODIFICATIONS COMPTABLES

REINTEGRATIONS DES CHARGES


FISCALEMENT NON ADMISES EN
DEDUCTION

DEDUCTION DES PRODUITS FISCALEMENT


NON IMPOSABLES

3
LES REINTEGRATIONS

4
Charges relatives aux établissements situés à l’étranger et
quote-part des frais de siège

L’IS couvre Les bénéfices réalisés


dans un autre Etat
Exclusivement les lorsque la convention de
bénéfices réalisés non double imposition
dans le cadre des attribue à la Tunisie le
exploitations sises droit d’imposer ces
en Tunisie bénéfices.

Exple
Les bénéfices de l’exploitation de navires ou
d’aéronefs dans le domaine du transport
international 

5
Si l’entreprise dispose d’une exploitation sise à l’étranger
qualifiée d’établissement stable soit d’après les
conventions de non double imposition soit selon la doctrine
fiscale, toutes les charges affectées à cet établissement ne
seront plus admises en déduction en Tunisie et feront l’objet
d’une réintégration.

6
«L’établissement stable» est toute installation fixe d'affaires
par l'intermédiaire de laquelle une entreprise exerce toute ou
partie de son activité (Source: Conventions de non double
imposition).

- un siège de direction;
- un point de vente ;
A titre indicatif, - une succursale;
- un bureau;
constitue un
- une usine;
établissement - un atelier;
stable: - une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une
carrière ou tout autre lieu d’exploration ou
d’extraction des ressources naturelles.

7
«L’établissement stable» est aussi un chantier de construction ou des
opérations de montage et des activités de surveillance s’y rattachant,
pour lesquels les conventions ont fixé des conditions :

Un chantier de construction ou des opérations


temporaires de montage ou des activités de surveillance
s'y exerçant :
Exemple:
Convention - lorsque leur durée est supérieure à 6 mois ou
avec la - lorsque les opérations de montage ou activités de
France
surveillance faisant suite à la vente de machines ou
d'équipements ont une durée supérieure à 3 mois et
que les frais de montage ou de surveillance
dépassent 10% du prix de ces machines ou
équipements. 8
«L’établissement stable» est aussi une personne
dépendante de l’entreprise non résidente pour toutes
les activités exercées pour le compte de ladite
entreprise en Tunisie lorsqu’elle est habilitée à
conclure des contrats en son nom et de l’engager.

9
Pour les autres services rendus, la doctrine fiscale considère qu’il y a
établissement stable lorsque:

- Elles sont continues dans le temps (leur durée dépasse 6 mois)

Une société résidente en France fournissant des services


d’administration et de gestion à une société résidente en
Exemple Tunisie pour une durée dépassant 6 mois (DGELF n° 1289
en date du 19 août 2014).

10
Elles sont multiples et dépendantes les unes des autres

Une société résidente aux USA fournissant des services à une


société tunisienne pour une période inférieure à 6 mois mais il y
a une multiplicité des services rendus : des études, des
services d’ingénierie, élaboration de plans, assistance
Exemple technique au cours des différentes phases de montage des
équipements (supervision, contrôle) et formation du personnel
(DGELF n°26 en date du 07 janvier 2013).

11
Elles nécessitent une installation fixe d’affaires

les opérations de forage des puits de pétrole SAUF


exception prévue par la convention avec les USA qui
Exemple suppose que la durée doit dépasser 183 jours par période
de 365 jours.

12
- Elles forment un cycle commercial complet

Une société résidente aux Pays-Bas a organisé un tournoi


de poker en Tunisie pendant une semaine. Il y a une
multiplicité des prestations et une complémentarité de

Exemple façon qu’elles forment un cycle commercial complet, qui


comprend le transport aérien international, la réservation et
l’assurance, le logement et l’hébergement, la participation
au tournoi de poker et l’organisation d’excursions et de
réceptions (DGELF n°1497 en date du 28 septembre
2012).

13
1/ La doctrine administrative considère qu’une entreprise non
résidente dispose d’un établissement stable en Tunisie du simple
fait de sa qualité d’associé dans une société de personnes et
assimilées (groupement).

2/ Une filiale en Tunisie d’une société non résidente non


établie n’est pas un établissement stable de celle-ci sauf si
elle lui rend des services multiples et continus dans le temps
ou agit pour son compte exclusif allant jusqu’à conclure des
marchés en son nom (Note commune n° 2/2015).

3/ La mise à disposition du personnel sans intervenir sur les


modalités de sa gestion ou sur les résultats de ses travaux
et dans le cadre d’une seule opération ne confère pas la
qualité d’établissement stable à la société non résidente.
Mais pour des opérations répétitives et continues dans le
temps quelle que soit la durée : c’est un cas d’établissement
stable ( DGELF n° 1917 du 28/6/2016).

14
Une fois la notion d’établissement stable établie, les bénéfices qui
sont rattachés audit établissement sont ceux réalisés uniquement dans le
cadre de son activité principale ainsi que ceux exceptionnels et
accessoires sous réserve d’application de la force attractive globale ou
partielle.

- Force attractive partielle, on - Force attractive globale on


ne réintègre aux résultats de réintègre aux résultats de
l’établissement stable que les l’établissement stable tous les
revenus réalisés par revenus réalisés de l’exercice
l’entreprise de l’exercice en d’activités en Tunisie par
Tunisie de la même activité l’entreprise nonobstant leur
que celle de l’établissement catégorie (Cameroun, Pakistan,
stable (Conventions avec Norvège, Pologne, République
Arabie Saoudite, Canada, Hellénique).
Vietnam) ,

15
• Réintégration de toutes les charges directes relatives aux exploitations
sises à l’étranger et considérées comme établissements stables

• Réintégration des amortissements correspondant aux immobilisations


amortissables mises à la disposition desdites exploitations

• Réintégration quote-part des frais généraux de l’entreprise déterminée


sur la base de la formule suivante :
 
Frais généraux du siège X CA relatif à l’exploitation sise à l’étranger
CA global de l’entreprise.

16
Les charges se rapportant aux avions, bateaux de plaisance et résidences
secondaires mis à la disposition des dirigeants ou employés de l’entreprise

Réintégration des charges de gestion et d’amortissement de ces biens à l’exception


de ceux qui constituent l’objet de l’entreprise.

17
• amortissements et charges de
fonctionnement limitatives suivants: les
loyers, les dépenses d’entretien, de
fournitures, de carburant et de vignette
engagés au titres des véhicules de
tourisme d’une puissance fiscale
Amortissements et supérieure à 9 CV à l’exception de ceux
Charges relatifs aux qui constituent l’objet de l’entreprise
véhicules de (Agence de location de voitures par
tourisme d’une exemple).
puissance supérieure
à 9 chevaux vapeur 

18
• Qu’en est-il des primes • Les amortissements sont-ils
d’assurances, salaires des pris en compte éventuellement
chauffeurs, frais de pour le calcul de la plus value
gardiennage et droits de visite de cession ?
technique de ces voitures ?

19
Cadeaux, frais de réception, frais de restauration et de
spectacle excédentaires

Réintégration des cadeaux de toutes natures et des frais de réception y


compris les frais de restauration et de spectacle qui dépassent (1%) du
chiffre d’affaires brut réalisé avec un maximum déductible de 20.000 D par
exercice. 

20
Les frais de missions

Les frais de mission ne sont pas plafonnés tant que la mission est réalisée dans
le cadre de l’activité et qu’elle est nécessaire à l’exploitation

Les frais de mission comptabilisés doivent être accompagnées :

- d’un ordre de mission,


- d’une convention ou d’un contrat signé avec le partenaire dans la région ou à
l’étranger et justifiant le déplacement de l’employé,
- d’un time-sheet des interventions réalisées par l’employé.
- des justificatifs des frais remboursés à l’employé et de leur mode de
payement.

21
Cas particulier des charges communes supportées par la société mère ou l’une
des sociétés du groupe à la place des autres sociétés

Principe : Répartition dans la limite de la quote-part des services effectifs.

Exception: Méthode de répartition objective:

1/selon CA de l’exercice concerné par la répartition.


En cas de répartition mensuelle: possibilité d’adopter le CA mensuel.
2/ Selon superficie occupée par chaque société (charge d’occupation de locaux),
3/ Selon le partage du temps de travail: « Time sheet » pour certains services.

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Mais pas de répartition selon un taux fixe de chiffre d’affaire de chaque
société déterminé d’avance.

Pièces justificatives: Note de débit+ copie de la facture du fournisseur.

C’est la répartition à l’identique (au prix coûtant) sans aucune marge


bénéficiaire.
Précision: Pas de RS lors du remboursement vers la société qui a supporté
les frais.

23
Les commissions, courtages, ristournes commerciales ou non,
vacations, honoraires, rémunérations de performance, ne figurant
pas dans la déclaration d’employeur

Les jetons de présence et toutes les rémunérations des membres des conseils,
des directoires et des comités des sociétés anonymes et des sociétés en
commandite par actions ne figurant pas dans la déclaration d’employeur à
partir du 1er janvier 2017

Il s’agit d’une liste limitative de charge qui seront réintégrés ou feront l’objet d’un
redressement si elles ne sont pas portés au niveau de la déclaration d’employeur
au plus tard le 30 avril.

24
Subventions et dons excédentaires

Les dons et subventions servis à des œuvres ou organismes d’intérêt


général, à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social ou
culturel excédant 2 pour mille (2‰) du chiffre d’affaires brut.

Qu’en est-il des dons en nature: comment les évaluer et quel est leur sort
en matière de TVA ?

25
Subventions et dons excédentaires

La déduction est totale:


- pour les dons accordés à l’Etat aux collectivités locales et aux entreprises
publics,
- Du coût d’acquisition ou de construction des logements accordés en donation au
profit des conjoints, ascendants et descendants des martyrs de la nation de
l’armée, des forces de sécurité intérieur et des douanes.
- pour les dons accordés aux associations œuvrant dans le domaine de la
promotion des personnes handicapées et aux associations exerçant dans le
domaine de la protection des personnes sans soutien familial.
- Certains mécénats : affectés aux œuvres culturels ou à la création des espaces
verts et des parcs familiaux.

26
Subventions et dons et non déclarés

Les entreprises donatrices doivent joindre à leurs déclarations annuelles


de revenus ou de bénéfices, un état selon un modèle fourni par
l’administration fiscale indiquant l’identité complète des bénéficiaires et les
montants des dons et subventions qui leur sont accordés.

27
Abandon des créances non déductibles

Réintégration de la perte découlant de l’abandon des créances par les


entreprises autres que les banques, les établissements de leasing et
les établissements de factoring au profit des entreprises autres qu’en
difficultés économiques.

Les créances abandonnées par les entreprises autres que les banques,
les établissements de leasing et les établissements de factoring au
profit des entreprises en difficultés économiques et dans le cadre du
règlement judiciaire sans respect des conditions prévues par la loi.

28
Abandon des créances non déductibles

Conditions:
- Les 2 entreprises soumises à l’audit du Commissaire aux comptes,
- les derniers exercices avant celui de l’abandon et non prescrits certifiés
sans réserves fiscales,
- production par la société qui a abandonné à l’appui de la déclaration
annuelle d’un état détaillé des créances abandonnées indiquant le
montant de la créance, en principal et en intérêts, l’identité du bénéficiaire
de l’abandon et les références des jugements ou des arrêts en vertu
desquels a eu lieu l’abandon.

29
Abandon des créances non déductibles

Pour les banques, les établissements de leasing et les établissements


de factoring qui abandonne des créances au profit des entreprises en
difficulté économique dans le cadre du règlement judiciaire

Le bénéfice de la déduction est subordonné à la production, à l'appui de la


déclaration annuelle de l'impôt sur les sociétés, d'un état détaillé des
créances abandonnées indiquant le montant de la créance, en principal et
en intérêts, l'identité du bénéficiaire de l'abandon et les références des
jugements ou des arrêts en vertu desquels a eu lieu l'abandon.

30
Pertes de change non réalisées de (N)

Réintégration de toutes les pertes de changes latentes des comptes


clients, fournisseurs, comptes bancaires en monnaie étrangère dues à
l’actualisation au cours de change au 31-12-N.

Gains de change non réalisés de (N-1) et antérieurement déduit

31
Rémunération excédentaire des comptes courants associés et
des titres participatifs

Réintégration de la totalité des intérêts des comptes courants associés


lorsque le capital n’est pas entièrement libéré.

Réintégration de la totalité des intérêts des comptes courants associés


relatifs à la fraction des sommes déposées et excédant 50% du capital
libéré.

32
Réintégration des intérêts excédant 8% des comptes courants associés
relatifs aux sommes déposées n’excèdent pas 50% du capital libéré.

La limite de 8% ne s’applique pas lorsqu’il s’agit d’une banque, dans ce


cas, le taux d’intérêt pris en considération est celui pratiqué par la banque
au titre des crédits avec les tiers.

33
Les charges dont le montant est supérieur ou égal à 5.000 DT
HTVA et dont la contrepartie est payée en espèces

Réintégration des charges réglées en espèce lorsque le montant figurant


dans la facture est supérieur ou égal à 5.000 DT, même si le montant est
fractionné.

La TVA y afférente n’est pas déductible

Obligation chez le fournisseur de déclarer l’identité du client qui a réglé


en espèce  SINON Amende 8% des montants recouvrés en espèce.

34
Moins-values sur cession de titres d’organismes de placement
collectif en valeurs mobilières à concurrence des distributions
de dividendes

Pour la détermination de la moins-value non déductible, les dividendes à


prendre en considération sont ceux résultant de la dernière distribution
effectuée avant l’opération de cession des titres par les bénéficiaires des
dividendes

35
Exemple n°1 :
 
Supposons qu’une société soumise à l’IS ait réalisé au titre de l’exercice
2007 un bénéfice net de 250.000D tenant compte d’une moins-value de
50.000D provenant de la cession d’actions d’une SICAV enregistrée sur la
base des données suivantes:
 
La société a acquis les actions en date du 02 février N pour 150.000D
représentant la valeur liquidative desdites actions à cette date, elle a
bénéficié à ce titre de dividendes en date du 1er mars N de 50.000D et
elle a procédé à la cession des actions en date du 15 mars N sur la base
d’un prix de cession égal à 100.000D.
 

36
Dans ce cas, la moins-value de 50.000D enregistrée n’est pas admise en
déduction dès lors qu’elle résulte de la distribution de bénéfices (distribution de
dividendes de 50.000D), la société n’a ainsi enregistré aucune perte effective
(acquisition des titres pour une valeur de 150.000D et réception de 50.000D au
titre des dividendes et de 100.000D au titre de la valeur de cession desdits titres).
 
Son bénéfice soumis à l’IS au titre de l’exercice N est déterminé comme suit :
- bénéfice net déclaré ………………………………….…………………… ..250.000D
- réintégration de la moins-value non
admise en déduction ………………………………………………………...….50.000D
- Bénéfice net soumis à l’impôt sur les sociétés…………… …….. 300.000D

37
L’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés y compris la retenue à la
source y afférente, supporté à la place du redevable réel

Les retenues à la source supportées à la place des personnes non


résidentes sont liquidées par application du taux de prise en charge de
100  t
l’impôt soit :
100  t

La même formule est appliquée en cas de prise en charge de retenue à la source


libératoire avec des personnes résidents et établies en Tunisie.

38
Réintégration de la taxe sur les voyages

Réintégration Transactions, amendes, confiscations et pénalités de


toutes natures

Il s’agit des transactions, amendes, confiscations et pénalités de toutes natures


mises à la charge des contrevenants aux dispositions légales régissant les prix, la
commercialisation, la répartition de divers produits, le contrôle des changes,
l'assiette des impôts, contributions ou taxes et d'une manière générale toute
infraction à la législation en vigueur.

Qu’en est-il des pénalités contractuelles? Des pénalités suite à l’émission de


chèque sans provisions ? Des pénalités suite à un contrôle fiscal?

39
Réintégration des dépenses excédentaires engagées pour la
réalisation des opérations d’essaimage

Les dépenses engagées et excédant 1% du chiffre d’affaires brut annuel avec un


plafond de 30.000D par projet.

Conditions:
Joindre à la déclaration annuelle de l’IS un état détaillé sur le montant des
dépenses et leur nature ainsi qu’une copie de la convention conclue entre
l’entreprise et le promoteur du projet visée par le ministre chargé des petites et
moyennes entreprises.

Ladite convention doit être soumise au visa du ministre chargé des petites et
moyennes entreprises.

40
Réintégration de l’amortissement des actifs dont le coût d’acquisition
est supérieur ou égal à 5.000 DT HTVA et dont la contrepartie est
payée en espèces à partir du 1er janvier 2016.

Qu’en est-il des actifs acquis partiellement en espèce?

Réintégration de l’amortissement des terrains et des fonds de


commerce.

Qu’en est-il des terrains exploités sous forme de carrière ?

41
Réintégration de l’amortissement excédant les limites autorisées par
le décret n° 2008-492.

Cas particulier des biens acquis par contrat de leasing ou Ijara

Amortissement fiscal = prix de revient total / durée du contrat de leasing


avec une durée minimale

Actifs exploités dans le cadre des contrats de Durée


leasing minimale

I- Constructions à l’exception de la valeur du


7ans
terrain
II- Matériels et équipements 4 ans
III- Matériels de transport 3 ans

42
Si l’amortissement fiscal > l’amortissement comptable,

Le différentiel d’amortissement sera déduit de l’assiette de l’impôt à


condition de porter l’amortissement comptable et l’amortissement fiscal au
niveau du tableau d’amortissement et du livre d’inventaire.

43
Réintégration de toutes les provisions comptabilisées

Réintégration des Produits non comptabilisés ou insuffisamment


comptabilisés :

- Intérêts des comptes courants associés et des créances non


commerciales

« Font partie des résultats soumis à l’impôt, au taux de 8%, les intérêts
non décomptés ou décomptés à un taux inférieur à ce taux au titre des
sommes mises par la société à la disposition des associés » Art. 48§VII du
code de l’IRPP

44
Réintégration des plus value de cession des actifs : non
comptabilisée, insuffisamment comptabilisée
Exemple: immobilisation cédée à un prix inférieur à la VCN.

Autres réintégrations

- Réintégration des moins values réalisées par les sociétés suite au rachat de leurs propres
actions.

- Réintégration de la moins value latente constatée parmi les charges financières et relative
aux actions cotés à la BVMT et qui sont très liquides.

- Réintégration des dotations au fonds d’intéressement du personnel lorsque les fonds ne


sont pas constitués conformément aux dispositions réglementaires ou aux conventions
collectives.

45
LES DEDUCTIONS

46
Déduction des Produits réalisés par les établissements situés à
l’étranger lorsqu’ils sont réalisés dans le cadre d’établissement
stable

Reprise sur provisions réintégrées au résultat fiscal de l’année de


leur constitution

Les dotations aux provisions non déductibles sont réintégrées dans le


résultat fiscal de l’exercice de constatation. Corrélativement, toute reprise
sur une provision non déduite fiscalement est à déduire du résultat
imposable.

Exemple: provisions pour risques et charges.

47
Amortissements excédentaires réintégrés aux résultats des
années antérieures

Les amortissements constatés en comptabilité et excédant les quotités


admises fiscalement conformément au décret 492 de l’année 2008 qui
n’ont pas pu être déduits et qui ont été réintégrés sont déductibles des
résultats des exercices suivants.

48
Exemple:
Une entreprise a acquis un matériel de transport le 1er janvier N pour une
valeur hors TVA de 30.000D. Elle a comptabilisé les amortissements sur 3
ans. Les annuités d’amortissement comptabilisées sont de 10000D pour les
exercices N, (N+1) et (N+2).

Le taux d’amortissement prévu par le décret n° 2008-492 pour le matériel


de transport des personnes et des marchandises est de 20%
L’amortissement déductible fiscalement est de (30000 × 20% = 6000D)
Donc on doit réintégrer 4000D au niveau du tableau de détermination du
résultat fiscal pour les exercices N, (N+1) et (N+2).

49
Les amortissements ainsi réintégrés (la différence entre la valeur
d’acquisition et les amortissements déduits soit 30000- 18000 soit 12000)
continuent à être déduits des résultats des exercices ultérieurs soit (N+4) et
(N+5) selon le même taux c'est-à-dire 20% de la valeur d’acquisition c'est-à-
dire 6000 pour (N+4) et 6000 pour (N+5).

50
Pertes de change réintégrés aux résultats des années antérieures

Gains de change non réalisés

Déduction supplémentaire au titre des salaires servis

Les entreprises exerçant dans les secteurs prévus par le CII qui recrute
d'une manière permanente (CDI) de demandeurs d'emploi tunisiens pour
la première fois

Déduction supplémentaire au titre des salaires servis aux


concernés dans la limite de 50% du salaire avec un plafond
annuel de 3000 DT par salarié pendant 5 ans à partir de la
date du recrutement
51
Recrutement permanent du 1er avril 2012 au 31 décembre 2016.

Recrutements intervenus après le 31-12-2014 de stagiaires SIVP ou des


contrats d’adaptation et d’insertion professionnelle conclus au cours de la
période allant du 1/4/2012 au 31/12/2014

Conditions

- Demande auprès du bureau de l’emploi et du travail


indépendant territorialement compètent pour avoir la décision
du directeur régional de la formation professionnelle et de l’emploi
territorialement compétent.

52
Autres déductions

- Le différentiel d’amortissement fiscal par rapport à l’amortissement


comptable pour les biens financés par le leasing ou l’Ijara.

(Condition: porter le montant des amortissements déduits et le montant


des amortissements comptabilisés au tableau d’amortissement et au livre
d’inventaire)

- Tout produit non imposable fiscalement et qui n’est pas considéré comme
un bénéfice exonéré.

53
Résultat fiscal avant déduction des provisions

Déduction des provisions dans la limite de 50% du résultat fiscal

Déduction des provisions pour créances douteuses:


Condition : Engagement d’une action en justice avant la clôture de
l’exercice.
SAUF pour créances détenues sur des entreprises en difficultés
économiques ou créances des établissements de crédits.

54
Déduction des provisions pour créances douteuses:

Pas d’action en justice pour la déduction des provisions au titre des


créances douteuses pour les personnes morales: s’il s’agit d’une créance
de l’Etat, des collectivités locales, des établissements et des entreprises
publics (Art.25 LF2016).

NC n° 5/2016 Cela est valable pour les provisions comptabilisées au titre


de 2015 et des exercices antérieurs et au titre des exercices ultérieurs.

55
Déduction des provisions pour créances douteuses:

Autre condition:
Joindre à la déclaration annuelle un état qui doit comporter  :
- l’identité du débiteur,
- la valeur nominale des créances,
- les provisions constituées,
- la VCN
- et éventuellement les références de la décision judiciaire de suspension
des poursuites dans le cadre du règlement judiciaire.

56
Déduction des provisions pour créances douteuses:

Si la limite de 50% ne suffit pas, le reliquat de la provision non imputé est


reportable successivement sur les résultats des premiers exercices
bénéficiaires tout en respectant le plafond de 50%.

57
Déduction des provisions pour créances douteuses:

Les provisions constituées pendant une année et dont l’action en justice


suit toujours son cours sont réintégrés au résultat du 3ème exercice qui suit
celui de leur constitution.
Toutefois, les provisions ainsi, réintégrées sont déduites immédiatement
du résultat de l’exercice de leur réintégration et ce en dehors de la limite
de 50%.

58
Régime particulier des créances dont le nominal n’excède pas
100D

Les créances douteuses dont le nominal par client ne dépasse pas 100D (TTC)
Sont déductibles pour leur montant intégral à condition que :
- l’entreprise cesse d’entretenir des relations d’affaires avec le débiteur défaillant à
partir de la date de la déduction des créances,
- l’échéance de recouvrement de la créance à la date de clôture de l’exercice doit
remonter à plus d’un an,
- Joindre un état nominatif des débiteurs concernés à la déclaration annuelle
d’impôt.

59
Déduction des provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente 

Provision pour dépréciation des stocks = prix de revient – VRN

NC n°9/98, la VRN est le prix de vente normal connu à la date de


clôture majoré des subventions mais sans tenir compte des frais de
distribution.

Plafonds des provisions pour dépréciation des stocks:

 50% du bénéfice imposable,


 50% du prix de revient du produit .

60
Le reliquat des provisions pour dépréciation des stocks qui n’a pu être
déduit du fait de la limite de 50% du prix de revient est perdu pour
l’entreprise et n’est pas susceptible de report sur les exercices ultérieurs.

Condition de déduction:
joindre à sa déclaration annuelle d’impôt un état détaillé de ces provisions
pour dépréciation des stocks indiquant par catégorie de stocks :
- le coût d’origine
- les provisions constituées
- la valeur comptable nette.

61
Déduction des provisions pour dépréciation des actions cotées
à la BVMT.

Provisions = Prix d’acquisition - cours moyen journalier à la BVMT du


dernier mois de l’exercice au titre duquel les provisions sont constituées) X
nombre d’actions.

Qu’en est il des actions non cotées durant le dernier mois de l’exercice?

La fraction des provisions qui n’a pas pu être déduite du fait de la limite
susvisée est reportable sur les bénéfices ultérieurs sans limitation dans
le temps et dans les mêmes limites et conditions.

62
Les provisions qui ne dépassent pas les limites de déduction et qui n’ont
pas été déduites de l’assiette imposable ne sont plus déductibles des
bénéfices des exercices ultérieurs du fait qu’il s’agit d’un abandon
volontaire de déduction d’une charge.

63
Les institutions financières (Banques, factoring, leasing) peuvent déduire
les provisions constituées au titre des créances douteuses totalement et
sans limitation dans le temps (Application des dispositions de la
circulaire de la BCT n° 91-24 pour les banques)
 
 La déduction n’est pas limitée au bénéfice imposable.

Les banques peuvent déduire également les provisions collectives (classe


0 et classe1) dans la limite de 1% du total de l’encours des engagements
figurant dans leurs états financiers de l’année concernée et certifiés par les
commissaires aux comptes .

64
Les SICAR peuvent déduire les provisions constituées au titre de la
dépréciation de la valeur des actions et des parts sociales totalement et
sans limitation dans le temps.
 
La déduction n’est pas limitée au bénéfice imposable.

Résultat fiscal après déduction des provisions

65
Déduction de la moins value provenant de la levée de l’option
par les salariés (Stock-option)

-Les sociétés de services informatiques, d'ingénierie informatique et de


services connexes,
- Les sociétés qui opèrent essentiellement dans les secteurs de la
technologie de communication et des nouvelles technologies,
- les sociétés dont les actions sont admises à la cote de la BVMT.

offrent à leurs salariés l'option de souscription à leur capital social ou


d'acquisition de leurs actions ou parts sociales à un prix et dans un délai
déterminés

66
Déduction de la moins-value égale à la différence entre la valeur réelle des actions
ou des parts sociales, à la date de l'offre de l'option et leur valeur fixée à cette
même date pour y souscrire ou pour les acquérir.

La valeur :
- le cours moyen journalier à la BVMT du dernier mois de l'exercice précédant
celui au cours duquel l'option est offerte pour les actions cotées à la bourse ;
-leur valeur réelle déterminée d'après le bilan de l'exercice précédant celui au
cours duquel l'option est offerte pour les autres actions et pour les parts sociales.

Plafond de la moins value à déduire:


-25% de la valeur réelle des actions ou des parts sociales, à la date de l'offre de
l'option,
-5% du bénéfice imposable après déduction des provisions.

67
Conditions de l’avantage:

- la tenue d'une comptabilité,


- l'exclusion de l'option des salariés dont la participation au capital de l'entreprise
excède, au moment de l'offre de l'option, 10% de son capital souscrit ;
- la production, à l'appui de la déclaration annuelle, d'un état détaillé comportant les
noms des salariés bénéficiaires de l'option, le nombre d'actions ou de parts sociales
souscrites ou acquises par chacun d'eux ainsi que la valeur réelle et la valeur de
souscription ou d'acquisition de ces titres et la moins-value déduite ;
- la non délivrance des actions à leurs titulaires et le non changement des noms
des bénéficiaires de parts sociales avant l'expiration de la 3ème année suivant celle
au cours de laquelle l'option est levée .

68
L’avantage de la déduction de la moins value du stock-option a été abandonné par
le législateur tunisien en vertu de l’article 15 (point 18) de la de la loi n° 2017-8 du
14 février 2017 portant refonte du dispositif des avantages fiscaux qui a abrogé
l’article 48bis du code de l’IRPP et de l’IS.

Résultat fiscal après déduction des provisions et avant déduction des


déficits et des amortissements.

69
[ + ] Réintégration des amortissements de l’exercice

[ - ] les déficits reportables

[ - ] les amortissements de l’exercice concerné

[ - ] les amortissements réputés différés en périodes déficitaires.

Si l’entreprise adopte un autre ordre d’imputation, elle perd le droit au report de la


quote-part de la perte non imputée du fait de l’ordre adopté.

70
Le déficit enregistré au titre d’un exercice et justifié par une comptabilité est déduit
successivement des résultats des exercices suivants et ce, jusqu’à la 5ème année
inclusivement.

Les déficits qui ne font pas l’objet d’une imputation sur les bénéfices ultérieurs
seront définitivement perdus dans la limite de ces bénéfices réalisés.

La disparition des pertes du bilan du fait de leur résorption par certains postes du
bilan ne met pas obstacle au droit de leur report (réduction du capital, imputation sur
les réserves fiscalisées, prime d’émission u de fusion… etc).

Les déficits résorbés par compensation avec les réserves défiscalisées ou avec le
compte courant des associés n’étant plus à la charge de la société ne sont pas
reportables sur les exercices ultérieurs (NC n° 16-2012)

71
DÉDUCTION DES BÉNÉFICES OU REVENUS EXCEPTIONNELS
NON IMPOSABLES

Déduction des dividendes et assimilés distribués par des sociétés


établis en Tunisie

Ce sont les dividendes et les revenus des parts des fonds communs de placement en valeurs
mobilières et des parts des fonds d’amorçage:

- perçus par les personnes morales établies en Tunisie,

- perçus par les personnes physiques lorsque les distributions sont faites à partir des fonds
propres figurant au bilan de la société distributrice au 31 décembre 2013 à condition de
mentionner lesdits fonds dans les notes aux états financiers de l’entreprise distributrice
déposés au titre de l’année 2013

72
Déduction de la plus-value de cession des actions dans le cadre d’une
opération d’introduction à la BVMT

Exemple : Une société « A » décide d’introduire ses actions à la BVMT le 1er mars
2016. La valeur d’introduction en bourse est fixée à 30D pour l’action.
La société « B » détient 200 actions dans le capital de « A » acquises pour
15D/action, décide, dans le cadre de l’opération d’introduction en bourse, de mettre
150 de ces actions à la vente.

La plus-value déductible pour la société « B »  :


Prix d’acquisition des actions : 15D x 150 = 2.250D
 
Prix de cession : 30D x 150 = 4.500D
 
Plus-value réalisée et totalement déductible: (30D x 150) – (15D x 150) = 2 250D

73
Plus-value de cession des actions cotées à la BVMT cédées
après l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de
leur souscription

La plus-value provenant de la cession des actions cotées à la BVMT demeure


déductible du bénéfice imposable :

- pour les actions acquises ou souscrites avant le 1er janvier 2011,

- pour les actions acquises ou souscrites à partir du 1er janvier 2011 et cédées
après l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur
souscription.

Exemple: En 2013 Une société a acquis 10.000 actions TPR à 4,750D l’action. Le
2-1-2015, elle a vendu ces actions à 5D l’une.
PV= 10.000X (5D - 4,750D)= 2.500D est déductible du bénéfice imposable.

74
Plus-value cession ou de rétrocession des titres et des droits y
relatifs par les SICAR ainsi que la plus value de cession des parts des
fonds communs de placement à risque (FCPR)
Titres souscrit ou acquis avant le 1er avril 2017

1/ La PV de cession ou rétrocession :
- des actions et des parts sociales réalisée pour leur compte ou pour le compte
d'autrui par les SICAR,
- des parts des FCPR souscrites ou acquises au capital des entreprises éligibles
aux avantages fiscaux,
- des parts des FCPR qui emploient leurs actifs dans la souscription aux parts de
FCPR

Lorsque la cession ou la rétrocession a lieu après l’expiration de la 5ème année


suivant celle de la souscription  dans la limite de 50% de la plus value réalisée.
75
2/ La PV de cession ou rétrocession des actions et des parts sociales réalisée pour
leur compte ou pour le compte d'autrui par les SICAR ainsi que la PV de cession
des parts des FCPR souscrites dans des projets et entreprises dont la liste est citée
par le § III de l’article 39 septies du code de l’IRPP et de l’IS (Notamment: Les
entreprises implantées dans les zones de développement régional, projets de
développement agricole, de lutte contre la pollution et de protection de
l’environnement, entreprises en difficultés économiques ouvrant droit aux avantages
fiscaux relatifs au réinvestissement des revenus et bénéfices au titre des opérations
de transmission des entreprises,…)

76
Titres souscrit ou acquis à partir du 1er avril 2017

1/ La déduction de 50% du montant de la plus-value provenant des opérations de


cession ou de rétrocession des actions et des parts sociales souscrites ou acquises
par les SICAR (pour leur compte ou pour le compte d’autrui) ou par les FCPR au
capital des entreprises qui donnent droit aux avantages fiscaux au titre du
réinvestissement prévus par la loi n° 2017-8 portant refonte du dispositif des
avantages fiscaux qui entre en vigueur le 1er avril 2017 lorsque la cession ou la
rétrocession a lieu après l’expiration de la 5ème année suivant celle de ladite
souscription ou acquisition.

77
2/ La déduction totale lorsque la SICAR ou le FCPR s’est engagée à employer au
moins 65% ou 75% selon le cas du capital libéré et de chaque montant mis à sa
disposition ou des actifs du fonds dans la souscription aux titres nouvellement émis
par des entreprises donnant droit au bénéfice des avantages fiscaux au titre du
réinvestissement prévus par le code de l’IRPP (pour le cas du 65%) ou au titre du
développement régional et agricole (pour le cas du 75%).

78
Les entreprises ouvrant droit aux avantages fiscaux au titre du réinvestissement sont :

- Les entreprises réalisant des investissements directs dans les zones de développement
régional.

-Les entreprises réalisant des investissements directs dans le secteur agricole et de pêche.

-Les entreprises totalement exportatrices (loi des finances 2019),

-Les entreprises réalisant des investissements permettant le développement de la technologie


ou sa maitrise ainsi que les investissements dans l’innovation dans tous les secteurs
économiques à l’exception des investissements dans le secteur financier, les secteurs de
l’énergie autre que les énergies renouvelables, des mines, de la promotion immobilière, de la
consommation sur place, du commerce, des opérateurs des réseaux de télécommunication.
L’approbation de la nature des investissements a lieu en vertu d’une décision du ministre des
finances.

79
- Les entreprises créées par les jeunes diplômés du supérieur dont l’âge n’excède
pas 30 ans à la date de création de la société et qui ont la responsabilité de gestion
du projet de façon personnelle et permanente.
 
Selon l’article 3 de la loi n° 2016-71 du 30 septembre 2016 portant loi de
l’investissement, l’opération d’investissement direct est toute création d’un projet
nouveau et autonome en vue de produire des biens ou de fournir des services ou
toute opération d’extension ou de renouvellement réalisée par une entreprise
existante dans le cadre du même projet permettant d’augmenter sa capacité
productive, technologique ou sa compétitivité.

80
Plus-value cession ou de rétrocession des parts des fonds
d’amorçage 

Le fonds d’amorçage est régi par la loi n°2005-58 du 18 juillet 2005 relative
aux fonds d’amorçage.

C’est un fonds commun de placement en valeurs mobilières ayant pour


objet le renforcement des fonds propres des projets innovants avant la
phase de démarrage effectif.

La plus value de cession des parts des fonds d’amorçage est totalement
déductible (Article du 11 § I du code de l’IRPP et de l’IS)

81
Plus-value d’apport dans le cadre d’une opération de fusion ou de
scission totale de sociétés, ou d’une opération d’apport des
entreprises individuelles dans le capital d’une société (au niveau de la
société absorbée, scindée ou la société ayant fait l’apport)
 
La plus-value d'apport sur les éléments d'actif autres que les marchandises, les
biens et valeurs faisant l'objet de l'exploitation est déductible du bénéfice
imposable à l’IS chez la société fusionnée ou scindée.
Les sociétés concernées doivent être soumises légalement à l’audit d’un
commissaire aux compte et que le dernier exercice clôturé avant la fusion ou la
scission totale soit certifié.

82
En revanche, la plus-value en question est réintégrée aux résultats imposables de la
société ayant reçu les actifs en vertu de l'opération de fusion ou de l'opération de
scission totale dans la limite de 50% de son montant, et ce, à raison du 1/5ème par
année à compter de l'année de la fusion ou de l'année de la scission.

La réintégration n’a pas lieu lorsque la plus value bénéficie d’une exonération en
vertu de la législation en vigueur.

83
Le même régime s’applique à la plus value d’apport d’entreprise individuelle au
capital des sociétés soumises à l’IS à condition :

- l’entreprise individuelle objet de l’apport soit soumise à l’IRPP selon le régime


réel,

• les actifs objets de l’apport doivent être inscrits au bilan à la date de l’apport,

• la société bénéficiaire de l’apport doit poursuivre l’exploitation de l’entreprise objet


de l’apport pendant une période de 3 ans au moins à compter du 1er janvier de
l’année qui suit celle de l’apport.

84
Plus-value provenant de l’apport d’actions ou de parts sociales au capital
de la société mère ou de la société holding qui s'engage à s'introduire en
bourse
 
- la société mère ou de la société holding s’engage à introduire ses actions à la
BVMT au plus tard à la fin de l’année suivant celle de l’exonération avec
possibilité de prorogation dudit délai d’une seule année par décision du ministre
des finance.

- Le dépôt, par le bénéficiaire de la déduction ou de l’exonération, au service fiscal


compétent, d’une attestation prouvant l’introduction de la société mère ou de la
société holding ayant bénéficié de l’apport à la BVMT dans un délai ne dépassant
pas le 3ème mois de la 2ème année suivant celle de la déduction ou de
l’exonération ou de la troisième année suivant celle de la déduction ou de
l’exonération en cas de prorogation.
85
Une SA « A » décide d’augmenter son capital au cours de l’année N avec son engagement
d’introduire ses actions à la BVMT avant la fin de l’année N+1.
Une SARL « B » participe à l’augmentation du capital de la SA « A » par apport de 10.000
parts sociales qu’elle détient au capital de la SARL « C » et par 20.000 actions qu’elle détient
au capital de la société « D » réalisant ainsi une plus-value, respectivement, de 50.000D et de
80.000D.
 
Si on suppose que les participations objet de l’apport aient conféré à la société «A » la qualité
de société mère pour les sociétés « C » et « D » et que le bénéfice soumis à l’impôt réalisé par
la société « B » au titre de l’année N soit de 520.000D, le bénéfice soumis à l’impôt au titre de
la même année serait déterminé comme suit:
- bénéfice imposable 520.000D
- déduction de la plus-value provenant de l’apport des parts de C: 50.000D
- déduction de la plus-value provenant de l’apport de « D » 80.000D
-Bénéfice imposable : 390.000D
 

86
Plus-value provenant de la cession totale ou partielle des éléments
de l’actif constituant une unité économique indépendante et
autonome suite au départ à la retraite du propriétaire de
l’entreprise ou à cause de l’incapacité de poursuivre la gestion de
l’entreprise

Les cas d’incapacité de poursuivre la gestion de l’entreprise sont fixés par le décret n°2007-
934 du 16 avril 2007 relatif à la fixation des cas d’incapacité de poursuivre la gestion des
entreprises.

87
Conditions:

- les actifs cédés doivent être inscrits au bilan à la date de la cession.


- la production à l’appui de la déclaration annuelle de l’impôt de l’année de la
déduction d’un état des actifs cédés mentionnant la VCN des actifs, la valeur
de cession et la plus-value ou la moins-value enregistrée.
- la poursuite par l’entreprise cessionnaire de l’exploitation de l’entreprise ou
de l’unité pendant 3 ans au moins à compter du premier janvier de l’année
qui suit celle de l’acquisition (§I de l’article 11bis du code de l’IRPP et de
l’IS).

88
Cet avantage a été abandonné en vertu de l’article 15 point 6
de de la loi n° 2017-8 du 14 février 2017 portant refonte du
dispositif des avantages fiscaux qui a abrogé le §I de l’article
11bis du code de l’IRPP et de l’IS.

89
Plus-value provenant de la cession des entreprises en difficultés
économiques dans le cadre du règlement judiciaire ou de la cession
d’une branche de son activité ou d’un ensemble de branches
complémentaires

Conditions:
 Présentation à l’appui de la déclaration annuelle de l’impôt de l’année de la
déduction d’un état des actifs cédés mentionnant:
- les références de la décision de la cession,
- les références du JORT comportant la publication de la décision de la cession,
- la VCN des actifs,
- la valeur de cession et la plus-value ou la moins-value enregistrée.

90
Déduction des intérêts des dépôts et de titres en devises ou en
dinars convertibles

Résultat fiscal avant déduction des bénéfices provenant de


l’exploitation

91
Déduction des bénéfices et des gains exceptionnels et produits
accessoires non éligibles à l’avantage de l’exploitation et qui
subiront l’imposition selon le droit commun.

Notamment:
- Les Revenus accessoires :

 les loyers,
 revenus de capitaux mobiliers,
 les dividendes de source étrangère,

- Les gains exceptionnels :

 plus values de cession des immeubles bâtis et non bâtis et des fonds
de commerce,
 les gains de change non rattachés à l’activité principale,
 les plus values provenant de la cession des titres, etc.

92
Bénéfices servant de base pour la détermination de la quote-part
des bénéfices provenant de l’exploitation déductible

Au niveau de cette rubrique le résultat englobe le bénéfice provenant de


l’exploitation ainsi que les bénéfices exceptionnels qui bénéficient du même
avantage en cas de déduction au titre de l’activité à savoir:

- les primes accordées aux entreprises dans le cadre des interventions du fonds
national de l’emploi.
 
- les primes d’investissement accordées dans le cadre de la législation relative
à l’incitation à l’investissement,

- les primes de mise à niveau,

93
- et les primes accordées dans le cadre de l’encouragement à
l’exportation : Primes FOPRODEX au profit des ETE, FAMEX, etc.
 
- de la plus-value provenant des opérations de cession des éléments
de l’actif immobilisé affectés à l’activité principale des entreprises à
l’exception des immeubles bâtis, des immeubles non bâtis et des fonds
de commerce,
 
- des gains de change relatifs aux ventes et aux acquisitions réalisées
par les entreprises dans le cadre de l’exercice de l’activité principale,
 
- du bénéfice de l’abandon de créances.

94
Déduction des bénéfices provenant de l’exploitation et des
revenus exceptionnels déductibles

Bénéfice fiscal après déduction des bénéfices au


titre de l’exploitation

Déduction au titre du réinvestissement

95
Réintégration du 1/5ème de la plus-value provenant d’opérations de
fusion, scission ou d’opérations d’apport (dans la limite de 50%) pour la
société absorbante ou la société bénéficiaire de la scission ou de
l’apport d’entreprise individuelle.

96
Approfondissement concernant le
réinvestissement physique

97
Le réinvestissement physique est supprimé par la loi n° 2017-8 portant
refonte du dispositif des avantages fiscaux.

TOUTEFOIS,
- Les réinvestissements physiques au sein des entreprises éligibles au bénéfice
des avantages au titre du réinvestissement prévus au code de l’IRPP et de l’IS
avant le 1er avril 2017 restaient soumises à la législation en vigueur avant la
date citée sous réserve de l’entrée en activité effective des investissements au
plus tard le 31/12/2019.

- Les réinvestissements physiques effectués par les sociétés conformément au


CII et disposant de l’attestation de dépôt de la déclaration d’investissement
avant le 1er avril 2017, restaient soumises aux dispositions du CII sous réserve
de l’entrée en activité effective au plus tard le 31/12/2019

98
Plafonds du réinvestissement physique

Le montant du réinvestissement physique déductible du bénéfice


imposable est limité à :

 35% du bénéfice imposable dans le cadre des incitations communes


prévues par le code d’incitation aux investissements.

 50% du bénéfice imposable pour les investissements au sein même


de la société qui opère dans le cadre des activités de soutien prévues
par l’article 49 du CII et les investissements réalisés par les
entreprises spécialisées dans la collecte, la transformation des
ordures et des déchets prévus par l’article 38 du CII.
99
Plafonds du réinvestissement physique

 100% du bénéfice imposable : pour les investissements au sein


même des entreprises totalement exportatrices, des entreprises
implantées dans les zones de développement régional ainsi que des
sociétés agricoles ou de pêche.

Le seul réinvestissement physique qui s’effectue nonobstant le


minimum d’impôt est le réinvestissement au sein même des entreprises
établies dans les zones de développement régional.

100
Conditions du réinvestissement physique
 L’inscription des bénéfices dans un «compte de réserve spécial
d’investissement » qui doit figurer au capitaux propres du bilan avant
l’expiration du délai de dépôt de la déclaration définitive et la réalisation de
l’investissement et l’incorporation de la réserve constituée au capital de la
société avant la fin de l’année relative à la constitution de la réserve.

 La déclaration de l’IS doit être accompagnée du programme d’investissement


à réaliser et d’un engagement de le réaliser avant la fin de l’année de la
constitution de la réserve.

 Les éléments d’actif acquis ne doivent pas être cédés avant la fin des deux
(2) années suivant l’année d’entrée effective en production

101
Conditions du réinvestissement physique

 Non réduction du capital durant les 5 années qui suivent la date de


l’incorporation des bénéfices investis sauf si la réduction est justifiée
par une résorption des pertes.

102
Approfondissement concernant le
réinvestissement financier

103
1- Législation en vigueur au 31 Mars 2017 :

Plafond du réinvestissement dans le cadre du CII :

 35% du bénéfice imposable pour le réinvestissement s’effectue au capital


d’une société dont l’activité est régie par le CII.

 50% du bénéfice imposable lorsque le réinvestissement financier s’effectue


au capital d’une société qui opère dans les activités de soutien prévues par
l’article 49 du CII et les investissements réalisés par les entreprises
spécialisées dans la collecte, la transformation ou des ordures et des déchets
par l’article 38 du CII.

 100% du bénéfice imposable : lorsque le réinvestissement financier s’effectue


au capital d’une société totalement exportatrices ou d’une société implantée
dans une zone de développement régional ou d’une société agricole ou de
pêche.
104
1- Législation en vigueur au 31 Mars 2017 :

Le réinvestissement financier s’effectue nonobstant le minimum d’impôt


au niveau des :

- sociétés établies dans les zones de développement régional (article


23 du code d’incitation aux investissements)

- sociétés réalisant des investissements agricoles dans les régions à


climat difficile ou des investissements de pêche dans les zones aux
ressources insuffisamment exploitées (articles 30 et 34 du code
d’incitation aux investissements ).

105
Le réinvestissement financier peut s’effectuer dans le cadre
du droit commun: exemple: au niveau des entreprises qui
réalisent des projets d’hébergement ou de restauration au
profit des étudiants , au niveau des SICAR, etc.

106
Mesures transitoires pour le réinvestissement financier 
 Le réinvestissement financier aux entreprises disposant de l’attestation de
dépôt de la déclaration d’investissement avant le 1er avril 2017 et ouvrant
droit au réinvestissement selon le CII sous réserve de la libération du capital
souscrit au plus tard le 31/12/2017 et l’entrée en activité effective de
l’investissement concerné au plus tard le 31/12/2019 demeurent soumises au
CII.

 Le réinvestissement financier aux entreprises et aux parts des fonds ouvrant


droit au bénéfice des avantages fiscaux au titre du réinvestissement prévu au
code de l’IRPP avant le 1er avril 2017 demeurent soumises à la législation en
vigueur avant cette date.

107
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier à partir
du 1er avril 2017 :

 Réinvestissement à 100% et nonobstant le minimum d’impôt:

- dans les zones de développement régional,


- dans le secteur agricole et de pêche.
- au capital des SICAR et des FCPR qui emploient 80% du capital ou des actifs dans la
souscription aux actions ou aux parts sociales ou aux obligations convertibles en
actions émises par les entreprises dans les zones de développement régional ou
réalisant des investissements dans le secteur agricole et de pêche et ce, dans un délai
de 2 années suivant la libération.
- au capital des SICAR et des FCPR qui s’engagent à employer 75% dans la
souscription d’actions et parts ou obligations convertibles nouvellement émises par
les entreprises réalisant des investissements dans les zones de développement
régional ou des investissements dans le secteur agricole et de pêche.

108
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier
à partir du 1er avril 2017 :

 Réinvestissement à 100% et sous réserve du minimum d’impôt:

- Des entreprises totalement exportatrices (loi des finances 2019),


- Des entreprises réalisant des investissements permettant le développement de la
technologie ou sa maitrise ainsi que les investissements dans l’innovation dans tous les
secteurs économiques à l’exception des investissements dans le secteur financier, les
secteurs de l’énergie autre que les énergies renouvelables, des mines, de la promotion
immobilière, de la consommation sur place, du commerce, des opérateurs des réseaux
de télécommunication. L’approbation de la nature des investissements a lieu en vertu
d’une décision du ministre chargé des finances.

109
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier
à partir du 1er avril 2017 :

 Réinvestissement à 100% et sous réserve du minimum d’impôt:

- Des entreprises créées par les jeunes diplômés du supérieur dont


l’âge n’excède pas 30 ans à la date de création de la société et qui ont
la responsabilité de gestion du projet de façon personnelle et
permanente.

110
- Réinvestissement à 100% et sous réserve du minimum d’impôt: au
capital des SICAR et des FCPR qui emploient 80% du capital ou des actifs
dans la souscription aux actions ou aux parts sociales ou aux obligations
convertibles en actions émises par les entreprises ouvrant droit au
réinvestissement dans un délai de 2 années suivant la libération.

- au capital des SICAR et des FCPR qui s’engagent à employer 65% dans la
souscription d’actions et parts ou obligations convertibles nouvellement
émises par les entreprises donnant droit au bénéfice des avantages fiscaux
au titre du réinvestissement dans un délai de 2 années suivant celle de la
libération.

111
Conditions générales à respecter:

 Dépôt de la déclaration d’investissement auprès des services concernés par


le secteur d’activité,

 Réalisation d’un schéma de financement de l’investissement comportant un


pourcentage minimum de fonds propres conformément à la législation en
vigueur,

 Joindre à la déclaration annuelle une attestation délivrée par les services


concernés prouvant l’entrée en activité effective,

 La déclaration de l’impôt doit être accompagnée d’une attestation de


libération du capital souscrit ou de tout autre document équivalent,

112
 La situation doit être en règle vis-à-vis des caisses sociales,

 La comptabilité doit être tenue conformément à la législation


comptable des entreprises et ce, pour les personnes exerçant une
activité industrielle ou commerciale ou non commerciale,

 Les actions ou les parts sociales doivent être nouvellement émises,

 Le capital ne doit pas être réduit pendant une période de 5 ans et ce,
à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de la libération du
capital souscrit, sauf dans le cas de résorption des pertes,

113
La non cession des actions et des parts sociales ayant donné lieu au bénéfice
de la déduction, avant la fin des 2 années suivant celle de la libération du
capital souscrit,

 La non stipulation dans les conventions signées entre les sociétés et les
souscripteurs de garanties en dehors du projet ou de rémunérations qui ne
sont pas liées aux résultats du projet objet de l’opération de souscription,

 L’inscription des bénéfices réinvestis dans un compte spécial au passif du


bilan non distribuable sauf en cas de cession des actions ou des parts
sociales ayant donné lieu au bénéfice de la déduction, et ce, pour les sociétés
et les personnes exerçant une activité industrielle ou commerciale ou non
commerciale.

114
L’impôt minimum prévu par l’article 12 de la loi n° 89-114 est dû au taux de
20% des bénéfices pour les personnes morales.

Ce taux est réduit à 10% pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 15% et ce
en vertu de la loi des finances 2020.

De même, le minimum d’impôt prévu par l’article 12bis de la loi n° 89-114 est dû
au taux de 60% de l’IRPP pour les personnes physiques. Le taux de 60% est
remplacé par le taux de 45% en vertu du point 6 de l’article 2 de la même loi
n°2017-8.

115
116
 Hypothèse 1 Payement

Supposons une société X soumise à l’IS au taux de 25% et qui a réalisé un


bénéfice fiscal au terme de l’année 2016 de 30.000,000.
Sa balance avant comptabilisation de l’IS présente les soldes relatifs aux
rubriques d’impôts suivants :
4341 retenues à la source 1.250,000 (D)
4342 acomptes provisionnels 4.750,000 (D)
4344 Crédit impôt 250,000 (D)

117
Traitement Fiscal

IS = Bénéfice imposable x taux = 30.000,000 x 25% = 7.500,000

Déductions :

Retenues à la sources 1.250,000


Acomptes provisionnel 4.750,000
Crédit d’impôt 250,000

Total des déductions 6.250,000

IS > Déduction Paiement

118
Traitement Comptable

IS = 30.000,000 x 25% = 7.500,000

Le montant de l’impôt est supérieur au total des retenues à la sources , acomptes


provisionnels et crédit d’impôt

Le traitement comptable de l’IS se présente ainsi :

Constatation de l’IS

Comptes Montants
Débit Crédit
6910 «Impôt sur les bénéfices» 7.500,000
4343 «Impôt à liquider» 7.500,000

119
Liquidation

Comptes Montants
Débit Crédit
4343 «Impôt à liquider» 7.500,000
4341 «Retenues à la source» 1.250,000

4342 «Acomptes provisionnels» 4.750,000

4344 «Crédit d’impôt» 250,000

532 «Banque» 1.250,000

120
 Hypothèse 2 Report

Supposons une société Y soumise à l’IS au taux de 25% et qui a réalisé un


bénéfice fiscal au terme de l’année 2016 de 20.000,000.
Sa balance avant comptabilisation de l’IS présente les soldes relatifs aux
rubriques d’impôts suivants :
4341 retenues à la source 2.000,000 (D)
4342 acomptes provisionnels 3.500,000 (D)

121
Traitement Fiscal

IS = Bénéfice imposable x taux = 20.000,000 x 25% = 5.000,000

Déductions :

Retenues à la sources 2.000,000


Acomptes provisionnel 3.500,000

Total des déductions 5.500,000

IS < Déduction Report

122
Traitement Comptable

IS = 30.000,000 x 25% = 5.000,000

Le montant de l’impôt est inférieur au total des retenues à la sources , acomptes


provisionnels et crédit d’impôt

Le traitement comptable de l’IS se présente ainsi :

Constatation de l’IS

Comptes Montants
Débit Crédit
6910 «Impôt sur les bénéfices» 5.000,000
4343 «Impôt à liquider» 5.000,000

123
Liquidation

Comptes Montants
Débit Crédit
4343 «Impôt à liquider» 5.000,000
4344 «Crédit d’impôt» 500,000

4341 «Retenues à la source» 2.000,000

4342 «Acomptes provisionnels» 3.500,000

124
125
RAPPEL

Assiette de l’acompte provisionnel :

30 % de l'impôt de l'année qui précède celle de l'imposition

Délais des acomptes provisionnels pour les personnes


morales :

- du 1er au 28 juin
- du 1er au 28 septembre
- du 1er au 28 décembre

126
Deux cas se présentent

1) Il y a paiement

(IS de l’année N-1 x 30%) – retenues à la source = xxx

On comptabilise le montant payé :

Comptes Montants
Débit Crédit
4342 «Acomptes provisionnels» xxx

4349«Impôts diffrés» xxx

127
Deux cas se présentent

On comptabilise le montant payé :

Comptes Montants
Débit Crédit
4349«Impôts différés» xxx

532 Banque xxx

128
Deux cas se présentent

S’il y a report:

Comptes Montants
Débit Crédit
4342«acomptes provisionnels» xxx

4349«Impôts différés» xxx

129
Deux cas se présentent

S’il y a report: Imputation des RS et des reports à la limite du solde 4349

Comptes Montants
Débit Crédit
4349«Impôts différés» xxx
4341«Retenues à la source» xxx

4344 « Crédit d’impôt reporté xxx

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Merci pour votre attention

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