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Fiscal
1
PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE
AU RESULTAT FISCAL
2
RESULTAT FISCAL
3
LES REINTEGRATIONS
4
Charges relatives aux établissements situés à l’étranger et
quote-part des frais de siège
Exple
Les bénéfices de l’exploitation de navires ou
d’aéronefs dans le domaine du transport
international
5
Si l’entreprise dispose d’une exploitation sise à l’étranger
qualifiée d’établissement stable soit d’après les
conventions de non double imposition soit selon la doctrine
fiscale, toutes les charges affectées à cet établissement ne
seront plus admises en déduction en Tunisie et feront l’objet
d’une réintégration.
6
«L’établissement stable» est toute installation fixe d'affaires
par l'intermédiaire de laquelle une entreprise exerce toute ou
partie de son activité (Source: Conventions de non double
imposition).
- un siège de direction;
- un point de vente ;
A titre indicatif, - une succursale;
- un bureau;
constitue un
- une usine;
établissement - un atelier;
stable: - une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une
carrière ou tout autre lieu d’exploration ou
d’extraction des ressources naturelles.
7
«L’établissement stable» est aussi un chantier de construction ou des
opérations de montage et des activités de surveillance s’y rattachant,
pour lesquels les conventions ont fixé des conditions :
9
Pour les autres services rendus, la doctrine fiscale considère qu’il y a
établissement stable lorsque:
10
Elles sont multiples et dépendantes les unes des autres
11
Elles nécessitent une installation fixe d’affaires
12
- Elles forment un cycle commercial complet
13
1/ La doctrine administrative considère qu’une entreprise non
résidente dispose d’un établissement stable en Tunisie du simple
fait de sa qualité d’associé dans une société de personnes et
assimilées (groupement).
14
Une fois la notion d’établissement stable établie, les bénéfices qui
sont rattachés audit établissement sont ceux réalisés uniquement dans le
cadre de son activité principale ainsi que ceux exceptionnels et
accessoires sous réserve d’application de la force attractive globale ou
partielle.
15
• Réintégration de toutes les charges directes relatives aux exploitations
sises à l’étranger et considérées comme établissements stables
16
Les charges se rapportant aux avions, bateaux de plaisance et résidences
secondaires mis à la disposition des dirigeants ou employés de l’entreprise
17
• amortissements et charges de
fonctionnement limitatives suivants: les
loyers, les dépenses d’entretien, de
fournitures, de carburant et de vignette
engagés au titres des véhicules de
tourisme d’une puissance fiscale
Amortissements et supérieure à 9 CV à l’exception de ceux
Charges relatifs aux qui constituent l’objet de l’entreprise
véhicules de (Agence de location de voitures par
tourisme d’une exemple).
puissance supérieure
à 9 chevaux vapeur
18
• Qu’en est-il des primes • Les amortissements sont-ils
d’assurances, salaires des pris en compte éventuellement
chauffeurs, frais de pour le calcul de la plus value
gardiennage et droits de visite de cession ?
technique de ces voitures ?
19
Cadeaux, frais de réception, frais de restauration et de
spectacle excédentaires
20
Les frais de missions
Les frais de mission ne sont pas plafonnés tant que la mission est réalisée dans
le cadre de l’activité et qu’elle est nécessaire à l’exploitation
21
Cas particulier des charges communes supportées par la société mère ou l’une
des sociétés du groupe à la place des autres sociétés
22
Mais pas de répartition selon un taux fixe de chiffre d’affaire de chaque
société déterminé d’avance.
23
Les commissions, courtages, ristournes commerciales ou non,
vacations, honoraires, rémunérations de performance, ne figurant
pas dans la déclaration d’employeur
Les jetons de présence et toutes les rémunérations des membres des conseils,
des directoires et des comités des sociétés anonymes et des sociétés en
commandite par actions ne figurant pas dans la déclaration d’employeur à
partir du 1er janvier 2017
Il s’agit d’une liste limitative de charge qui seront réintégrés ou feront l’objet d’un
redressement si elles ne sont pas portés au niveau de la déclaration d’employeur
au plus tard le 30 avril.
24
Subventions et dons excédentaires
Qu’en est-il des dons en nature: comment les évaluer et quel est leur sort
en matière de TVA ?
25
Subventions et dons excédentaires
26
Subventions et dons et non déclarés
27
Abandon des créances non déductibles
Les créances abandonnées par les entreprises autres que les banques,
les établissements de leasing et les établissements de factoring au
profit des entreprises en difficultés économiques et dans le cadre du
règlement judiciaire sans respect des conditions prévues par la loi.
28
Abandon des créances non déductibles
Conditions:
- Les 2 entreprises soumises à l’audit du Commissaire aux comptes,
- les derniers exercices avant celui de l’abandon et non prescrits certifiés
sans réserves fiscales,
- production par la société qui a abandonné à l’appui de la déclaration
annuelle d’un état détaillé des créances abandonnées indiquant le
montant de la créance, en principal et en intérêts, l’identité du bénéficiaire
de l’abandon et les références des jugements ou des arrêts en vertu
desquels a eu lieu l’abandon.
29
Abandon des créances non déductibles
30
Pertes de change non réalisées de (N)
31
Rémunération excédentaire des comptes courants associés et
des titres participatifs
32
Réintégration des intérêts excédant 8% des comptes courants associés
relatifs aux sommes déposées n’excèdent pas 50% du capital libéré.
33
Les charges dont le montant est supérieur ou égal à 5.000 DT
HTVA et dont la contrepartie est payée en espèces
34
Moins-values sur cession de titres d’organismes de placement
collectif en valeurs mobilières à concurrence des distributions
de dividendes
35
Exemple n°1 :
Supposons qu’une société soumise à l’IS ait réalisé au titre de l’exercice
2007 un bénéfice net de 250.000D tenant compte d’une moins-value de
50.000D provenant de la cession d’actions d’une SICAV enregistrée sur la
base des données suivantes:
La société a acquis les actions en date du 02 février N pour 150.000D
représentant la valeur liquidative desdites actions à cette date, elle a
bénéficié à ce titre de dividendes en date du 1er mars N de 50.000D et
elle a procédé à la cession des actions en date du 15 mars N sur la base
d’un prix de cession égal à 100.000D.
36
Dans ce cas, la moins-value de 50.000D enregistrée n’est pas admise en
déduction dès lors qu’elle résulte de la distribution de bénéfices (distribution de
dividendes de 50.000D), la société n’a ainsi enregistré aucune perte effective
(acquisition des titres pour une valeur de 150.000D et réception de 50.000D au
titre des dividendes et de 100.000D au titre de la valeur de cession desdits titres).
Son bénéfice soumis à l’IS au titre de l’exercice N est déterminé comme suit :
- bénéfice net déclaré ………………………………….…………………… ..250.000D
- réintégration de la moins-value non
admise en déduction ………………………………………………………...….50.000D
- Bénéfice net soumis à l’impôt sur les sociétés…………… …….. 300.000D
37
L’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés y compris la retenue à la
source y afférente, supporté à la place du redevable réel
38
Réintégration de la taxe sur les voyages
39
Réintégration des dépenses excédentaires engagées pour la
réalisation des opérations d’essaimage
Conditions:
Joindre à la déclaration annuelle de l’IS un état détaillé sur le montant des
dépenses et leur nature ainsi qu’une copie de la convention conclue entre
l’entreprise et le promoteur du projet visée par le ministre chargé des petites et
moyennes entreprises.
Ladite convention doit être soumise au visa du ministre chargé des petites et
moyennes entreprises.
40
Réintégration de l’amortissement des actifs dont le coût d’acquisition
est supérieur ou égal à 5.000 DT HTVA et dont la contrepartie est
payée en espèces à partir du 1er janvier 2016.
41
Réintégration de l’amortissement excédant les limites autorisées par
le décret n° 2008-492.
42
Si l’amortissement fiscal > l’amortissement comptable,
43
Réintégration de toutes les provisions comptabilisées
« Font partie des résultats soumis à l’impôt, au taux de 8%, les intérêts
non décomptés ou décomptés à un taux inférieur à ce taux au titre des
sommes mises par la société à la disposition des associés » Art. 48§VII du
code de l’IRPP
44
Réintégration des plus value de cession des actifs : non
comptabilisée, insuffisamment comptabilisée
Exemple: immobilisation cédée à un prix inférieur à la VCN.
Autres réintégrations
- Réintégration des moins values réalisées par les sociétés suite au rachat de leurs propres
actions.
- Réintégration de la moins value latente constatée parmi les charges financières et relative
aux actions cotés à la BVMT et qui sont très liquides.
45
LES DEDUCTIONS
46
Déduction des Produits réalisés par les établissements situés à
l’étranger lorsqu’ils sont réalisés dans le cadre d’établissement
stable
47
Amortissements excédentaires réintégrés aux résultats des
années antérieures
48
Exemple:
Une entreprise a acquis un matériel de transport le 1er janvier N pour une
valeur hors TVA de 30.000D. Elle a comptabilisé les amortissements sur 3
ans. Les annuités d’amortissement comptabilisées sont de 10000D pour les
exercices N, (N+1) et (N+2).
49
Les amortissements ainsi réintégrés (la différence entre la valeur
d’acquisition et les amortissements déduits soit 30000- 18000 soit 12000)
continuent à être déduits des résultats des exercices ultérieurs soit (N+4) et
(N+5) selon le même taux c'est-à-dire 20% de la valeur d’acquisition c'est-à-
dire 6000 pour (N+4) et 6000 pour (N+5).
50
Pertes de change réintégrés aux résultats des années antérieures
Les entreprises exerçant dans les secteurs prévus par le CII qui recrute
d'une manière permanente (CDI) de demandeurs d'emploi tunisiens pour
la première fois
Conditions
52
Autres déductions
- Tout produit non imposable fiscalement et qui n’est pas considéré comme
un bénéfice exonéré.
53
Résultat fiscal avant déduction des provisions
54
Déduction des provisions pour créances douteuses:
55
Déduction des provisions pour créances douteuses:
Autre condition:
Joindre à la déclaration annuelle un état qui doit comporter :
- l’identité du débiteur,
- la valeur nominale des créances,
- les provisions constituées,
- la VCN
- et éventuellement les références de la décision judiciaire de suspension
des poursuites dans le cadre du règlement judiciaire.
56
Déduction des provisions pour créances douteuses:
57
Déduction des provisions pour créances douteuses:
58
Régime particulier des créances dont le nominal n’excède pas
100D
Les créances douteuses dont le nominal par client ne dépasse pas 100D (TTC)
Sont déductibles pour leur montant intégral à condition que :
- l’entreprise cesse d’entretenir des relations d’affaires avec le débiteur défaillant à
partir de la date de la déduction des créances,
- l’échéance de recouvrement de la créance à la date de clôture de l’exercice doit
remonter à plus d’un an,
- Joindre un état nominatif des débiteurs concernés à la déclaration annuelle
d’impôt.
59
Déduction des provisions pour dépréciation des stocks
destinés à la vente
60
Le reliquat des provisions pour dépréciation des stocks qui n’a pu être
déduit du fait de la limite de 50% du prix de revient est perdu pour
l’entreprise et n’est pas susceptible de report sur les exercices ultérieurs.
Condition de déduction:
joindre à sa déclaration annuelle d’impôt un état détaillé de ces provisions
pour dépréciation des stocks indiquant par catégorie de stocks :
- le coût d’origine
- les provisions constituées
- la valeur comptable nette.
61
Déduction des provisions pour dépréciation des actions cotées
à la BVMT.
Qu’en est il des actions non cotées durant le dernier mois de l’exercice?
La fraction des provisions qui n’a pas pu être déduite du fait de la limite
susvisée est reportable sur les bénéfices ultérieurs sans limitation dans
le temps et dans les mêmes limites et conditions.
62
Les provisions qui ne dépassent pas les limites de déduction et qui n’ont
pas été déduites de l’assiette imposable ne sont plus déductibles des
bénéfices des exercices ultérieurs du fait qu’il s’agit d’un abandon
volontaire de déduction d’une charge.
63
Les institutions financières (Banques, factoring, leasing) peuvent déduire
les provisions constituées au titre des créances douteuses totalement et
sans limitation dans le temps (Application des dispositions de la
circulaire de la BCT n° 91-24 pour les banques)
La déduction n’est pas limitée au bénéfice imposable.
64
Les SICAR peuvent déduire les provisions constituées au titre de la
dépréciation de la valeur des actions et des parts sociales totalement et
sans limitation dans le temps.
La déduction n’est pas limitée au bénéfice imposable.
65
Déduction de la moins value provenant de la levée de l’option
par les salariés (Stock-option)
66
Déduction de la moins-value égale à la différence entre la valeur réelle des actions
ou des parts sociales, à la date de l'offre de l'option et leur valeur fixée à cette
même date pour y souscrire ou pour les acquérir.
La valeur :
- le cours moyen journalier à la BVMT du dernier mois de l'exercice précédant
celui au cours duquel l'option est offerte pour les actions cotées à la bourse ;
-leur valeur réelle déterminée d'après le bilan de l'exercice précédant celui au
cours duquel l'option est offerte pour les autres actions et pour les parts sociales.
67
Conditions de l’avantage:
68
L’avantage de la déduction de la moins value du stock-option a été abandonné par
le législateur tunisien en vertu de l’article 15 (point 18) de la de la loi n° 2017-8 du
14 février 2017 portant refonte du dispositif des avantages fiscaux qui a abrogé
l’article 48bis du code de l’IRPP et de l’IS.
69
[ + ] Réintégration des amortissements de l’exercice
70
Le déficit enregistré au titre d’un exercice et justifié par une comptabilité est déduit
successivement des résultats des exercices suivants et ce, jusqu’à la 5ème année
inclusivement.
Les déficits qui ne font pas l’objet d’une imputation sur les bénéfices ultérieurs
seront définitivement perdus dans la limite de ces bénéfices réalisés.
La disparition des pertes du bilan du fait de leur résorption par certains postes du
bilan ne met pas obstacle au droit de leur report (réduction du capital, imputation sur
les réserves fiscalisées, prime d’émission u de fusion… etc).
Les déficits résorbés par compensation avec les réserves défiscalisées ou avec le
compte courant des associés n’étant plus à la charge de la société ne sont pas
reportables sur les exercices ultérieurs (NC n° 16-2012)
71
DÉDUCTION DES BÉNÉFICES OU REVENUS EXCEPTIONNELS
NON IMPOSABLES
Ce sont les dividendes et les revenus des parts des fonds communs de placement en valeurs
mobilières et des parts des fonds d’amorçage:
- perçus par les personnes physiques lorsque les distributions sont faites à partir des fonds
propres figurant au bilan de la société distributrice au 31 décembre 2013 à condition de
mentionner lesdits fonds dans les notes aux états financiers de l’entreprise distributrice
déposés au titre de l’année 2013
72
Déduction de la plus-value de cession des actions dans le cadre d’une
opération d’introduction à la BVMT
Exemple : Une société « A » décide d’introduire ses actions à la BVMT le 1er mars
2016. La valeur d’introduction en bourse est fixée à 30D pour l’action.
La société « B » détient 200 actions dans le capital de « A » acquises pour
15D/action, décide, dans le cadre de l’opération d’introduction en bourse, de mettre
150 de ces actions à la vente.
73
Plus-value de cession des actions cotées à la BVMT cédées
après l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de
leur souscription
- pour les actions acquises ou souscrites à partir du 1er janvier 2011 et cédées
après l’expiration de l’année suivant celle de leur acquisition ou de leur
souscription.
Exemple: En 2013 Une société a acquis 10.000 actions TPR à 4,750D l’action. Le
2-1-2015, elle a vendu ces actions à 5D l’une.
PV= 10.000X (5D - 4,750D)= 2.500D est déductible du bénéfice imposable.
74
Plus-value cession ou de rétrocession des titres et des droits y
relatifs par les SICAR ainsi que la plus value de cession des parts des
fonds communs de placement à risque (FCPR)
Titres souscrit ou acquis avant le 1er avril 2017
1/ La PV de cession ou rétrocession :
- des actions et des parts sociales réalisée pour leur compte ou pour le compte
d'autrui par les SICAR,
- des parts des FCPR souscrites ou acquises au capital des entreprises éligibles
aux avantages fiscaux,
- des parts des FCPR qui emploient leurs actifs dans la souscription aux parts de
FCPR
76
Titres souscrit ou acquis à partir du 1er avril 2017
77
2/ La déduction totale lorsque la SICAR ou le FCPR s’est engagée à employer au
moins 65% ou 75% selon le cas du capital libéré et de chaque montant mis à sa
disposition ou des actifs du fonds dans la souscription aux titres nouvellement émis
par des entreprises donnant droit au bénéfice des avantages fiscaux au titre du
réinvestissement prévus par le code de l’IRPP (pour le cas du 65%) ou au titre du
développement régional et agricole (pour le cas du 75%).
78
Les entreprises ouvrant droit aux avantages fiscaux au titre du réinvestissement sont :
- Les entreprises réalisant des investissements directs dans les zones de développement
régional.
-Les entreprises réalisant des investissements directs dans le secteur agricole et de pêche.
79
- Les entreprises créées par les jeunes diplômés du supérieur dont l’âge n’excède
pas 30 ans à la date de création de la société et qui ont la responsabilité de gestion
du projet de façon personnelle et permanente.
Selon l’article 3 de la loi n° 2016-71 du 30 septembre 2016 portant loi de
l’investissement, l’opération d’investissement direct est toute création d’un projet
nouveau et autonome en vue de produire des biens ou de fournir des services ou
toute opération d’extension ou de renouvellement réalisée par une entreprise
existante dans le cadre du même projet permettant d’augmenter sa capacité
productive, technologique ou sa compétitivité.
80
Plus-value cession ou de rétrocession des parts des fonds
d’amorçage
Le fonds d’amorçage est régi par la loi n°2005-58 du 18 juillet 2005 relative
aux fonds d’amorçage.
La plus value de cession des parts des fonds d’amorçage est totalement
déductible (Article du 11 § I du code de l’IRPP et de l’IS)
81
Plus-value d’apport dans le cadre d’une opération de fusion ou de
scission totale de sociétés, ou d’une opération d’apport des
entreprises individuelles dans le capital d’une société (au niveau de la
société absorbée, scindée ou la société ayant fait l’apport)
La plus-value d'apport sur les éléments d'actif autres que les marchandises, les
biens et valeurs faisant l'objet de l'exploitation est déductible du bénéfice
imposable à l’IS chez la société fusionnée ou scindée.
Les sociétés concernées doivent être soumises légalement à l’audit d’un
commissaire aux compte et que le dernier exercice clôturé avant la fusion ou la
scission totale soit certifié.
82
En revanche, la plus-value en question est réintégrée aux résultats imposables de la
société ayant reçu les actifs en vertu de l'opération de fusion ou de l'opération de
scission totale dans la limite de 50% de son montant, et ce, à raison du 1/5ème par
année à compter de l'année de la fusion ou de l'année de la scission.
La réintégration n’a pas lieu lorsque la plus value bénéficie d’une exonération en
vertu de la législation en vigueur.
83
Le même régime s’applique à la plus value d’apport d’entreprise individuelle au
capital des sociétés soumises à l’IS à condition :
• les actifs objets de l’apport doivent être inscrits au bilan à la date de l’apport,
84
Plus-value provenant de l’apport d’actions ou de parts sociales au capital
de la société mère ou de la société holding qui s'engage à s'introduire en
bourse
- la société mère ou de la société holding s’engage à introduire ses actions à la
BVMT au plus tard à la fin de l’année suivant celle de l’exonération avec
possibilité de prorogation dudit délai d’une seule année par décision du ministre
des finance.
86
Plus-value provenant de la cession totale ou partielle des éléments
de l’actif constituant une unité économique indépendante et
autonome suite au départ à la retraite du propriétaire de
l’entreprise ou à cause de l’incapacité de poursuivre la gestion de
l’entreprise
Les cas d’incapacité de poursuivre la gestion de l’entreprise sont fixés par le décret n°2007-
934 du 16 avril 2007 relatif à la fixation des cas d’incapacité de poursuivre la gestion des
entreprises.
87
Conditions:
88
Cet avantage a été abandonné en vertu de l’article 15 point 6
de de la loi n° 2017-8 du 14 février 2017 portant refonte du
dispositif des avantages fiscaux qui a abrogé le §I de l’article
11bis du code de l’IRPP et de l’IS.
89
Plus-value provenant de la cession des entreprises en difficultés
économiques dans le cadre du règlement judiciaire ou de la cession
d’une branche de son activité ou d’un ensemble de branches
complémentaires
Conditions:
Présentation à l’appui de la déclaration annuelle de l’impôt de l’année de la
déduction d’un état des actifs cédés mentionnant:
- les références de la décision de la cession,
- les références du JORT comportant la publication de la décision de la cession,
- la VCN des actifs,
- la valeur de cession et la plus-value ou la moins-value enregistrée.
90
Déduction des intérêts des dépôts et de titres en devises ou en
dinars convertibles
91
Déduction des bénéfices et des gains exceptionnels et produits
accessoires non éligibles à l’avantage de l’exploitation et qui
subiront l’imposition selon le droit commun.
Notamment:
- Les Revenus accessoires :
les loyers,
revenus de capitaux mobiliers,
les dividendes de source étrangère,
plus values de cession des immeubles bâtis et non bâtis et des fonds
de commerce,
les gains de change non rattachés à l’activité principale,
les plus values provenant de la cession des titres, etc.
92
Bénéfices servant de base pour la détermination de la quote-part
des bénéfices provenant de l’exploitation déductible
- les primes accordées aux entreprises dans le cadre des interventions du fonds
national de l’emploi.
- les primes d’investissement accordées dans le cadre de la législation relative
à l’incitation à l’investissement,
93
- et les primes accordées dans le cadre de l’encouragement à
l’exportation : Primes FOPRODEX au profit des ETE, FAMEX, etc.
- de la plus-value provenant des opérations de cession des éléments
de l’actif immobilisé affectés à l’activité principale des entreprises à
l’exception des immeubles bâtis, des immeubles non bâtis et des fonds
de commerce,
- des gains de change relatifs aux ventes et aux acquisitions réalisées
par les entreprises dans le cadre de l’exercice de l’activité principale,
- du bénéfice de l’abandon de créances.
94
Déduction des bénéfices provenant de l’exploitation et des
revenus exceptionnels déductibles
95
Réintégration du 1/5ème de la plus-value provenant d’opérations de
fusion, scission ou d’opérations d’apport (dans la limite de 50%) pour la
société absorbante ou la société bénéficiaire de la scission ou de
l’apport d’entreprise individuelle.
96
Approfondissement concernant le
réinvestissement physique
97
Le réinvestissement physique est supprimé par la loi n° 2017-8 portant
refonte du dispositif des avantages fiscaux.
TOUTEFOIS,
- Les réinvestissements physiques au sein des entreprises éligibles au bénéfice
des avantages au titre du réinvestissement prévus au code de l’IRPP et de l’IS
avant le 1er avril 2017 restaient soumises à la législation en vigueur avant la
date citée sous réserve de l’entrée en activité effective des investissements au
plus tard le 31/12/2019.
98
Plafonds du réinvestissement physique
100
Conditions du réinvestissement physique
L’inscription des bénéfices dans un «compte de réserve spécial
d’investissement » qui doit figurer au capitaux propres du bilan avant
l’expiration du délai de dépôt de la déclaration définitive et la réalisation de
l’investissement et l’incorporation de la réserve constituée au capital de la
société avant la fin de l’année relative à la constitution de la réserve.
Les éléments d’actif acquis ne doivent pas être cédés avant la fin des deux
(2) années suivant l’année d’entrée effective en production
101
Conditions du réinvestissement physique
102
Approfondissement concernant le
réinvestissement financier
103
1- Législation en vigueur au 31 Mars 2017 :
105
Le réinvestissement financier peut s’effectuer dans le cadre
du droit commun: exemple: au niveau des entreprises qui
réalisent des projets d’hébergement ou de restauration au
profit des étudiants , au niveau des SICAR, etc.
106
Mesures transitoires pour le réinvestissement financier
Le réinvestissement financier aux entreprises disposant de l’attestation de
dépôt de la déclaration d’investissement avant le 1er avril 2017 et ouvrant
droit au réinvestissement selon le CII sous réserve de la libération du capital
souscrit au plus tard le 31/12/2017 et l’entrée en activité effective de
l’investissement concerné au plus tard le 31/12/2019 demeurent soumises au
CII.
107
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier à partir
du 1er avril 2017 :
108
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier
à partir du 1er avril 2017 :
109
2- Législation applicable en matière de réinvestissement financier
à partir du 1er avril 2017 :
110
- Réinvestissement à 100% et sous réserve du minimum d’impôt: au
capital des SICAR et des FCPR qui emploient 80% du capital ou des actifs
dans la souscription aux actions ou aux parts sociales ou aux obligations
convertibles en actions émises par les entreprises ouvrant droit au
réinvestissement dans un délai de 2 années suivant la libération.
- au capital des SICAR et des FCPR qui s’engagent à employer 65% dans la
souscription d’actions et parts ou obligations convertibles nouvellement
émises par les entreprises donnant droit au bénéfice des avantages fiscaux
au titre du réinvestissement dans un délai de 2 années suivant celle de la
libération.
111
Conditions générales à respecter:
112
La situation doit être en règle vis-à-vis des caisses sociales,
Le capital ne doit pas être réduit pendant une période de 5 ans et ce,
à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle de la libération du
capital souscrit, sauf dans le cas de résorption des pertes,
113
La non cession des actions et des parts sociales ayant donné lieu au bénéfice
de la déduction, avant la fin des 2 années suivant celle de la libération du
capital souscrit,
La non stipulation dans les conventions signées entre les sociétés et les
souscripteurs de garanties en dehors du projet ou de rémunérations qui ne
sont pas liées aux résultats du projet objet de l’opération de souscription,
114
L’impôt minimum prévu par l’article 12 de la loi n° 89-114 est dû au taux de
20% des bénéfices pour les personnes morales.
Ce taux est réduit à 10% pour les sociétés soumises à l’IS au taux de 15% et ce
en vertu de la loi des finances 2020.
De même, le minimum d’impôt prévu par l’article 12bis de la loi n° 89-114 est dû
au taux de 60% de l’IRPP pour les personnes physiques. Le taux de 60% est
remplacé par le taux de 45% en vertu du point 6 de l’article 2 de la même loi
n°2017-8.
115
116
Hypothèse 1 Payement
117
Traitement Fiscal
Déductions :
118
Traitement Comptable
Constatation de l’IS
Comptes Montants
Débit Crédit
6910 «Impôt sur les bénéfices» 7.500,000
4343 «Impôt à liquider» 7.500,000
119
Liquidation
Comptes Montants
Débit Crédit
4343 «Impôt à liquider» 7.500,000
4341 «Retenues à la source» 1.250,000
120
Hypothèse 2 Report
121
Traitement Fiscal
Déductions :
122
Traitement Comptable
Constatation de l’IS
Comptes Montants
Débit Crédit
6910 «Impôt sur les bénéfices» 5.000,000
4343 «Impôt à liquider» 5.000,000
123
Liquidation
Comptes Montants
Débit Crédit
4343 «Impôt à liquider» 5.000,000
4344 «Crédit d’impôt» 500,000
124
125
RAPPEL
- du 1er au 28 juin
- du 1er au 28 septembre
- du 1er au 28 décembre
126
Deux cas se présentent
1) Il y a paiement
Comptes Montants
Débit Crédit
4342 «Acomptes provisionnels» xxx
127
Deux cas se présentent
Comptes Montants
Débit Crédit
4349«Impôts différés» xxx
128
Deux cas se présentent
S’il y a report:
Comptes Montants
Débit Crédit
4342«acomptes provisionnels» xxx
129
Deux cas se présentent
Comptes Montants
Débit Crédit
4349«Impôts différés» xxx
4341«Retenues à la source» xxx
130
131
Merci pour votre attention
132