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3. Types de rewilding
4. Lutte génétique
Conclusion
1. Introduction
Au cours des vingt dernières années, l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture s’est étendue aux États-
Unis et au Canada, et aussi dans les pays en développement. La situation est toutefois très variable d’un pays à un autre.
En effet, sur fond de changement climatique, les récoltes sont de plus en plus menacées par des épisodes extrêmes de
chaleur et de pluie, ainsi que la modification des organismes nuisibles contre lesquels elles doivent lutter. Le Rewilding
permettrait d'obtenir une palette de plantes mieux adaptées aux nouvelles conditions de chaque région du monde, sans
avoir à attendre leur adaptation par la sélection naturelle. À terme, ces plantes « rewildées » permettraient de réduire,
voire de supprimer les produits chimiques habituellement utilisés dans l'agriculture : pesticides, engrais, fongicides, etc.
3. Types de Rewilding
3. Intragenèse : modifie
spécifiquement un gène à l'intérieur
du génome.
3. Types de Rewilding
Il existe plusieurs méthodes pour modifier le génome des organismes vivants, soit en ajoutant des
gènes d'espèces complètement différentes, soit en remplaçant des gènes par ceux de variétés similaires,
soit encore en modifiant un gène en particulier.
Le rewilding est issu d'une technique appelée cisgenèse, qui permet de remplacer un gène par une
autre version de ce gène ayant la même fonction, mais des propriétés différentes (allèles différents),
provenant d'une autre variété de la même espèce (par exemple pommes granny et gala).
Ces différentes méthodes de modification génomique utilisent des outils de biotechnologie récemment
développés, appelés « New Breeding Techniques » (NBT). On y trouve les Talen, les doigts de Zinc ou encore
le système Crispr-Cas, très utilisé dans le domaine de la recherche sur les micro-organismes ou en
génétique.
4. Lutte génétique
Au Le développement des OGM visait notamment à sélectionner des variétés de coton, de maïs et
de colza résistantes aux organismes nuisibles (en particulier par l’introduction de gènes de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) en vue
de l’utilisation de son endotoxine). Les recherches menées depuis sur la biofortification, par exemple en vue de l’enrichissement du riz
en vitamine A (production de caroténoïde) ou de la sélection de bananes hébergeant un vaccin contre l’hépatite, n’ont jusqu’à présent
abouti à aucune application significative.
À court terme, des méthodes alternatives, comme la sélection végétale traditionnelle et la lutte
intégrée des végétaux, semblent plus prometteuses pour augmenter la productivité des petites exploitations
agricoles, ce qui est indispensable et urgent. La culture de coton génétiquement modifié pourrait faire
figure d’exception : en Inde, par exemple, diverses études ont montré qu’elle a permis d’augmenter les
revenus de petits agriculteurs sous contrat et de réduire par ailleurs l’utilisation de pesticides, donc les
risques pour l’Homme et l’environnement.