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NOUS SOMMES

LES FREE WORKERS


slogan:  « nous avons tous les mêmes droits »
conseil:    « connaitre nos droits et respectons celle des autres pour avancer ensemble »

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Organigramme de notre structure:
DIRECTEUR GENERALE
( M.SOUMAHORO Yves)

DIRECTEUR GENERALE
ADJOINT ( M.YAO)

DIRECTEUR RESSOURCES
Directeur administratif HUMAINE
(M.N’GUESSAN Ange) ( M.N’ZAKILIZOU)
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THEME :

CONTRAT DE TRAVAIL

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sommaire
INTRODUCTION
I. DEFINITION
II. LES CRITERES DU CONTRAT DE TRAVAIL
III. CONDITIONS DE FORME ET DE FOND
1. Conditions de formes
2. Conditions DE FOND
IV. LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYE ET L’EMPLOYEUR
1. Les obligations de l’employer
2. Obligations de l’employé
V. exemple de contrat de travail
CONCLUSION 4
INTRODUCTION
I. DEFINITION

Le contrat de travail est un type de contrat où une


personne s’engage à effectuer un travail pour un autre
moyennant un salaire , c'est aussi un contrat
synallagmatique, c'est-à-dire conclu entre un employeur et
un salarié. Il s'agit également d'un contrat à exécution
successive, la prestation étant échelonnée dans le temps.
( contrat synallagmatique est celui qui fait naitre des
obligations réciproques et interdépendantes à la charge de
chacune des parties au contrat )

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II. LES CRITERES DU CONTRAT DE TRAVAIL

Le contrat de travail en Côte d'Ivoire est régi par la loi n°2015-532 du 20 juillet
2015 Au sens de ce code, est considéré comme travailleur, ou salarié, quels que soient
son sexe, sa race et sa nationalité, toute personne physique qui s’est engagée à mettre
son activité professionnelle, moyennant rémunération, sous la direction et l’autorité
d’une autre personne physique ou morale, publique ou privée, appelée employeur. Pour
la détermination de la qualité de travailleur, il n’est tenu compte ni du statut juridique
de l’employeur, ni de celui de l’employé. Toutefois, les dispositions du présent code ne
sont pas applicables aux personnes nommées dans un emploi permanent d’un cadre
d’une administration publique. De même, les travailleurs employés au service de l’État
ou des personnes morales de droit public et qui relèvent d’un statut particulier
échappent, dans la limite de ce statut et de celle des principes généraux du droit
administratif, à l’application du présent code.

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III. CONDITIONS DE FORME ET DE FOND
1. Conditions de formes
Le contrat de travail doit comporter les mentions suivantes :
• 1° la date et le lieu d’établissement du contrat ;
• 2° les nom, prénoms, profession et domicile de
l’employeur ;
• 3° les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, la filiation, le domicile et la nationalité
du travailleur, son métier ou sa profession ;
• 4° la nature et la durée du contrat ;
• 5° le classement du travailleur dans la hiérarchie professionnelle, son salaire et les accessoires du
salaire ;
• 6° le ou les emplois que le travailleur sera appelé à tenir dans l’entreprise ou ses établissements
implantés en Côte d’Ivoire ;
• 7° la référence aux textes réglementaires ou
aux conventions collectives qui régissent
l’ensemble des rapports entre employeur et
travailleur ;
• 8° éventuellement, les clauses particulières
convenues entre les parties.
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2. Conditions DE FOND

Le contrat de travail se soumet aux règles de droit commun (consentement, capacité, objet,
cause). Comme tout contrat, le contrat de travail ne pourra être considéré conclu s’il a été vicié par
dol, erreur ou violence. Il s’agit d’un contrat emprunt de consensualisme (accord de volontés). Ainsi,
la phase précontractuelle peut reposer sur des pourparlers, ou encore sur une promesse d’embauche.
Le consentement est parfois difficile à déterminer. Ainsi, le consentement, comme en droit commun,
ne doit pas avoir été obtenu par dol, violence ou erreur. La promesse d’embauche va engendrer
l’obligation de conclure le contrat de travail. Pour que celle-ci soit valable, elle doit être : ferme,
adressée à une personne désignée, contenir les éléments essentiels du contrat de travail. Les règles de
capacité sont celles du droit commun :Les mineurs non émancipés doivent pour effectuer une
prestation avoir l’autorisation d’un représentant légales majeurs sous tutelle peuvent exercer, mais
doivent être représentés. Le contrat doit avoir un objet : il consiste en la rémunération pour le salarié,
et en la prestation pour l’employeur.

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IV. LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYE ET L’EMPLOYEUR
1. Les obligations de l’employer

L’employeur a quatre obligations principales envers son


employé, tel que prévu par l’article 2087 du Code civil :
1-lui fournir le travail convenu ;
2-le payer pour le travail accompli ;
3-protéger sa santé et sa sécurité ;
4-protéger sa dignité.

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2. Obligations de l’employé

L’employé a trois obligations principales envers son employeur :


1- exécuter son travail;
2- devoir de loyauté et de discrétion;
3-obéir à l’employeur. Voici donc les spécificités

1 Exécuter son travail


L’employé doit effectuer personnellement le travail convenu. Il doit être au travail et faire son travail avec prudence et
diligence. L’incompétence, l’insuffisance de rendement et l’absence chronique sont des bris à l’obligation d’un employé
d’exécuter son travail. Dans cet univers, l’employeur doit donner des avis à son employé fautif pour lui donner l’occasion
de se corriger avant de le congédier, à moins qu’il s’agisse de cas flagrant.

2 Obligation de loyauté et de discrétion.


Cette obligation est la plus difficile à circonscrire et à appliquer. Il n’est donc pas étonnant qu’un grand nombre de litiges
existent relativement à cette obligation, d’autant plus que cette obligation subsiste même après la fin du contrat de travail,
« pendant un délai raisonnable ». On traite généralement les obligations d’honnêteté et de discrétion comme des facettes
de l’obligation de loyauté. Il est important de comprendre que le degré d’intensité de cette obligation de loyauté varie en
fonction du type de l’emploi.

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Ainsi, un vice président n’aura pas la même obligation de loyauté que le commis
de bureau. C’est normal car habituellement le commis de bureau en « sait
beaucoup moins » sur les secrets de l’entreprise qu’un cadre supérieur. Par
contre, peu importe le poste, tout employé doit s’interdire un comportement
malhonnête à l’égard de son employeur ou de nature à porter atteinte à sa
réputation sans motif valable. En plus, il doit éviter toute situation de conflit
d’intérêt. Le cas classique de conflit d’intérêt est le fait d’accepter des pots de
vin de fournisseurs. Autre exemple de conflit d’intérêt : un directeur de banque
qui cohabite avec un voleur de banque! Le concept d’honnêteté est si important
qu’un employeur peut congédier un employé qui aurait fait des déclarations
mensongères lors de son embauche. L’employé qui a volé son employeur subira
généralement le même sort

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V. exemplaire du contrat de travail

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CONCLUSION

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