UE 111

Fondamentaux du droit
2022-2023
Webconférence n° 9

Marielle MARTIN

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 Plan de la
Webconférence n° 9

◎ Partie 1 :
o 1) L’exécution des contrats : les effets du
contrat entre les parties
o 2) Les sanctions de la mauvaise exécution
du contrat
◎ Partie 2 :
o 1) Les effets du contrat à l’égard des tiers
et à l’égard du juge
o 2) Les principaux contrats de l’entreprise

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 Partie 1
◎ 1) L’exécution des contrats : les effets du
contrat entre les parties : quelles sont les
conséquences, pour les cocontractants, d’un contrat
correctement formé entre eux ? De quelle manière le
contrat doit-il être mis en œuvre par les parties ?
◎ 1-1- Cours
◎ 1-2- Exercice
◎ 2) Les sanctions de la mauvaise exécution du
contrat : quels sont les recours offerts au créancier
contractuel lorsque son débiteur n’exécute pas
correctement sa part du contrat ?
◎ 2-1- Cours
◎ 2-2- Exercice

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1- L’exécution des contrats :
les effets du contrat
entre les parties

◎ 1-1- Le cours :
◎ 1-1-1- Conséquences, pour les
cocontractants, de leur contrat
correctement formé
◎ 1-1-2- Modalités d’exécution du
contrat
◎ 1-1-3- Rôle des sûretés dans
l’exécution du contrat
◎ 1-2- Exercice

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 1-1-1- Conséquences,
pour les cocontractants,
de leur contrat correctement formé
◎ Qui sont les parties ? Ce sont les cocontractants (parties à un même
contrat). Sont des tiers à un contrat, tous ceux qui n’en sont pas les parties.
◎ A) La force obligatoire du contrat entre les parties :
◎ 1) Principe : les parties doivent absolument exécuter, tel qu’il est, le contrat
qui les lie, dès lors qu’il a été correctement formé.
◎ Art. 1103 C. civ. : « Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à
ceux qui les ont faits ».
◎ En conséquence, les parties doivent exécuter de bonne foi les obligations nées
du contrat : obligations de moyens (engagement de faire de son mieux pour
atteindre un certain résultat, mais sans pouvoir promettre son obtention) ou
obligations de résultat (engagement d’atteindre le résultat convenu).
◎ 2) Atténuation : les parties peuvent, d’un commun accord, modifier le
contrat qui les lie ou le révoquer. Par ailleurs, possibilité de révision pour
imprévision.
◎ B) L’effet translatif du contrat entre les parties :
◎ 1) Principe : dans les contrats ayant pour objet l’aliénation de la propriété
(vente,…), transfert immédiat de la propriété (effet translatif de propriété)
entre les parties dès l’échange des consentements.
◎ 2) Atténuations : clause de réserve de propriété,…
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 1-1-2- Modalités d’exécution
du contrat

◎ Exécuter un contrat revient, pour les parties, à

honorer les obligations que crée ce contrat entre
elles.

◎ Le « paiement » (exécution de l’obligation contractuelle) :

mode normal d’exécution.

◎ Autres modalités d’extinction des obligations : la

compensation (réciprocité des dettes) ; la confusion (le
créancier devient le débiteur,…) ; la remise de dette (le
créancier libère le débiteur de son obligation) ;
l’impossibilité d’exécuter (par cas de force majeure,
perte de la chose,…).

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 1-1-3- Rôle des sûretés dans
l’exécution du contrat
[Rappel : contrairement au créancier chirographaire,
le créancier privilégié (créancier titulaire d’au moins une sûreté)
a davantage de chances d’être désintéressé]

Les principales sûretés personnelles Les principales sûretés réelles

(multiplication du nombre des débiteurs)
- Le cautionnement (simple ou solidaire) : contrat
accessoire au contrat dont l’obligation est garantie.
- La garantie autonome (à première demande ou
non) : l’engagement du garant est plus autonome
que l’engagement de la caution.
- La lettre d’intention : le signataire de la lettre
exprime son intention d’aider le débiteur à remplir
ses engagements envers le créancier.
(attribution d’un droit préférentiel sur un bien
appartenant au débiteur)
- Les sûretés réelles mobilières : les privilèges
mobiliers généraux (garantissent certaines créances
sur tous les biens meubles du débiteur : frais de
justice,…) ou spéciaux (sur certains biens meubles
du débiteur : créance du vendeur de meuble sur ce
meuble,…) ; le gage de meubles corporels ; le
nantissement de meubles incorporels ; la propriété
retenue à titre de garantie (clause de réserve de
propriété, fiducie ou transfert temporaire de la
propriété).

- Les sûretés réelles immobilières : les privilèges

immobiliers généraux ; le gage immobilier
(dépossession) ; l’hypothèque ; la propriété retenue à
titre de garantie (fiducie,…).
Et la solidarité passive…
- NB : possibilité de sûreté réelle pour autrui (le
bien affecté en garantie appartient à un tiers).
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 1-2- Exercice : questions sur
les effets du contrat entre les parties

◎ A) La force obligatoire d’un contrat entre les

parties signifie-t-elle que celles-ci doivent
absolument former ce contrat ?

◎ B) Le paiement est-il nécessairement le

versement d’une somme d’argent ?

◎ C) Le nantissement est-il une sorte de sûreté

mobilière ?

◎ D) La caution est-elle un dépôt de garantie ?

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 1-2- Corrigé de l’exercice :
questions sur
les effets du contrat entre les parties
◎ A) La force obligatoire d’un contrat entre les parties signifie-t-
elle que celles-ci doivent absolument former ce contrat ? NON,
la force obligatoire d’un contrat entre les parties signifie que,
si ce contrat a été valablement formé entre elles, les parties
doivent absolument l’exécuter (Art. 1103 C. civ. : « Les
contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les
ont faits »).

◎ B) Le paiement est-il nécessairement le versement d’une

somme d’argent ? NON, le paiement est le mode normal
d’exécution d’une obligation, qu’elle consiste au versement
d’une somme d’argent (prix d’un bien acheté…) ou pas
(livraison du bien vendu…).

◎ C) Le nantissement est-il une sorte de sûreté mobilière ? OUI,

c’est une sûreté portant sur des biens meubles incorporels.

◎ D) La caution est-elle un dépôt de garantie ? NON, la caution

est la personne qui accorde son cautionnement (sûreté
personnelle).
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 2- Les sanctions de la mauvaise
exécution des contrats

◎ 2-1- Le cours :
◎ 2-1-1- Panorama des sanctions
de la mauvaise exécution contractuelle
◎ 2-1-2- Focus sur la responsabilité
contractuelle
◎ 2-2- Exercice

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 2-1-1- Panorama des sanctions de
la mauvaise exécution contractuelle
◎ 1) Sanctions visant à l’exécution du contrat : exception
d’inexécution (le créancier refuse d’exécuter ou suspend l’exécution de
sa propre obligation contractuelle) ; exécution forcée en nature (voie
d’exécution) par le débiteur ou, à la charge du débiteur, par un tiers ;
réduction du prix (après mise en demeure restée vaine, en contrepartie
d’une exécution non conforme).

◎ 2) Sanctions visant à l’anéantissement du contrat : résolution (met

fin au contrat et, en principe, l’anéantit rétroactivement) par contrat
(clause résolutoire), par décision unilatérale du créancier (résolution
unilatérale) ou par décision de justice (résolution judiciaire).
◎

◎ 3) Sanctions visant à la réparation de l’inexécution du contrat (par

versement de dommages-intérêts) : clause pénale (somme, prévue
à l’avance dans le contrat, que devra verser la partie défaillante à son
cocontractant) ; action en responsabilité contractuelle (action en
justice tendant à faire reconnaître la responsabilité du cocontractant
défaillant).

◎ NB : Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent se cumuler.

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 2-1-2- Focus sur la
responsabilité contractuelle
◎ L’action en responsabilité contractuelle, exercée par une partie, vise
à voir reconnaître en justice la responsabilité contractuelle du
cocontractant qui n’a pas exécuté ou a mal exécuté sa part du
contrat, afin d’obtenir de lui des dommages et intérêts.
◎ 1) Les 3 conditions de mise en œuvre de la responsabilité
contractuelle :
◎ - un fait générateur consistant, après mise en demeure restée vaine,
en l’inexécution d’une obligation (de moyens ou de résultat) née du
contrat (obl. de livraison, d’information, de verser de l’argent,…)
◎ - un préjudice
◎ - un lien de causalité entre le fait générateur et le préjudice.

◎ 2) Les causes d’exonération de responsabilité contractuelle :

◎ - cas légal de force majeure (fait extérieur au débiteur et provenant
de la nature, d’un tiers ou de la victime ; ce fait ayant été
imprévisible lors de la formation du contrat et, lors de sa
survenance, irrésistible pour le débiteur)
◎ - clauses d’exonération : valables, sauf exceptions (clauses
abusives,…).

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 2-2- Exercice : commentaire sur
les sanctions de la
mauvaise exécution des contrats
◎ Cass. com., 6 févr. 2007 ; Epoux Vercruysse c/ Sté Pansart et Gilmant.
◎ LA COUR – (…) :
◎ Attendu que (…) les époux Vercruysse ont (…) assigné la société (…) Pansart et
Gilmant, société d’expertise comptable, et son assureur, devant le tribunal
pour obtenir réparation de leur préjudice, en soutenant que celle-ci, chargée
de la rédaction de leur déclaration de revenus, avait commis une faute à
l’origine du redressement qu’ils avaient subi, en n’y faisant pas figurer la plus-
value litigieuse ; que le tribunal a accueilli cette demande (…)
◎ Attendu que pour infirmer ce jugement et dire que le cabinet Pansart et
Gilmant n’avait commis aucune faute engageant sa responsabilité
contractuelle, la cour d’appel retient que (…) si le rédacteur d’acte est tenu
d’une obligation de conseil, cette obligation s’exerce dans les limites fixées à
sa mission (…)
◎ Attendu que (…) l’expert comptable qui accepte d’établir une déclaration fiscale
pour le compte d’un client doit, compte tenu des informations qu’il détient sur
la situation de celui-ci, s’assurer que cette déclaration est, en tout point,
conforme aux exigences légales (…)
◎ Par ces motifs (…) Casse et annule (…) l’arrêt rendu le 17 oct. 2005 (… ) par la
cour d’appel d’Amiens (…).
◎ 1) Quel est le point de droit ?
◎ 2) Que décide la Cour de cassation ?
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 2-2- Corrigé de l’exercice :
commentaire sur les sanctions
de la mauvaise exécution des contrats

◎ 1) Le point de droit : cette affaire pose la question de la

responsabilité contractuelle d’un expert comptable et de la
nature des obligations contractuelles dont ce dernier est tenu,
quant aux déclarations fiscales qu’il rédige pour le compte de
son client.

◎ 2) La décision de la Cour de cassation : La Cour de

cassation considère que l’expert comptable est tenu d’une
obligation contractuelle de résultat en la matière, et qu’il engage
donc sa responsabilité contractuelle du seul fait que les
déclarations fiscales qu’il établit ne sont pas conformes aux
exigences légales (résultat attendu non atteint). Contrairement
à une obligation de moyens, nul besoin pour le cocontractant
mécontent de prouver le manque de diligence, la faute
particulière de son débiteur dont il entend engager la
responsabilité contractuelle.

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 Partie 2
◎ 1) Les effets du contrat à l’égard des tiers
et à l’égard du juge : un contrat peut-il avoir
des effets pour les personnes qui n’en sont pas
les parties ?
o 1-1- Cours
o 1-2- Exercice
◎ 2) Les principaux contrats de l’entreprise :
quels sont les principaux contrats pouvant être
passés par une entreprise ?
o 2-1- Cours
o 2-2- Exercice

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 1- Les effets du contrat à l’égard
des tiers et à l’égard du juge

◎ 1-1- Le cours :
◎ 1-1-1- Les effets du contrat à l’égard
des tiers
◎ 1-1-2- Les effets du contrat à l’égard
u juge
◎ 1-2- Exercice

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 1-1-1- Les effets du contrat
à l’égard des tiers
◎ Est un tiers : toute personne qui n’est pas partie à
un contrat donné.
Effet relatif du contrat Opposabilité du contrat aux tiers
à l’égard des tiers

- Principe : un contrat ne peut lier un tiers. Il ne - Principe : les tiers ne peuvent prétendre qu’un
peut le rendre ni créancier, ni débiteur. contrat n’existe pas. Ils doivent respecter la
situation juridique créée par le contrat.

- Exceptions : l’intervention des tiers dans le - Exceptions : cas d’inopposabilité du contrat

contrat : aux tiers (formalités non accomplies par les
- Exceptions légales à l’effet relatif : le porte-fort ; parties ; simulation,…).
la stipulation pour autrui.
- Cas des ayants cause des parties : ils
deviennent créanciers ou débiteurs à la place de
leur auteur (sauf dans les contrats intuitu
personae).
- Recours offerts aux créanciers des parties :
recours des créanciers privilégiés ; action oblique ;
action paulienne ; actions directes en paiement
(saisie-attribution,…) ; groupes de contrats (sous-
traitance,…) ; responsabilité extracontractuelle.

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 1-1-2- Les effets du contrat
à l’égard du juge

◎ Le juge auquel un contrat est soumis : un tiers,

mais auquel s’appliquent des règles particulières.

◎ 1) Le juge doit veiller à l’interprétation du contrat : par

la recherche de la commune intention des parties et
sans dénaturation du contrat.

◎ 2) Le juge doit veiller à l’intangibilité du contrat (il ne

doit pas le modifier) ; sauf exceptions (pouvoir
modulateur en matière de clause pénale ; prononcé de
la nullité des clauses abusives ; possibilité d’accorder un
délai au débiteur ; possibilité d’imposer aux parties le
respect d’un usage ; faire application d’une nouvelle
disposition légale d’ordre public…).

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 1-2- Exercice : rétablissez le « vrai » ou
le « faux » à propos des effets du contrat à
l’égard des tiers et à l’égard du juge

◎ A) La stipulation pour autrui est une exception à

l’effet relatif du contrat à l’égard des tiers.

◎ B) Un contrat est, en principe, opposable aux tiers.

◎ C) Le juge ne peut jamais modifier un contrat.

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 1-2- Corrigé de l’exercice :
rétablissez le « vrai » ou le « faux »
à propos des effets du contrat
à l’égard des tiers et à l’égard du juge

◎ A) La stipulation pour autrui est une exception à l’effet

relatif du contrat à l’égard des tiers. VRAI. La stipulation
pour autrui est l’une des exceptions, prévues par la loi, à
l’effet relatif du contrat à l’égard des tiers.

◎ B) Un contrat est, en principe, opposable aux tiers. VRAI.

Sauf exceptions, le contrat est opposable aux tiers.

◎ C) Le juge ne peut jamais modifier un contrat. FAUX. Il

existe des exceptions à l’intangibilité du contrat qui
permettent au juge de modifier celui-ci.

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 2- Les principaux
contrats de l’entreprise

◎ 2-1- Le cours : synthèse sur les

principaux contrats pouvant être passés
par une entreprise
◎

◎ 2-2- Exercice : questions sur ces contrats

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 2-1- Synthèse sur les principaux contrats
pouvant être passés par une entreprise
◎ NB : tout contrat « spécial » obéit à des règles qui lui sont propres, en plus des
règles communes à tous les contrats.

◎ 1) Les contrats de fourniture de biens ou de services : le contrat de vente

(transfert à titre onéreux de la propriété d’une chose) ; le contrat d’entreprise dit
« louage d’ouvrage ou d’industrie » (contrat de prestations de services réalisées à titre
indépendant).
◎ 2) Les contrats de consommation : les contrats de fourniture de biens ou de
services au consommateur ; le contrat de crédit à la consommation. Ces contrats se
veulent protecteurs du consommateur (« Toute personne physique qui agit à des fins qui
n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou
agricole » art. prél. C. consom.), que le droit distingue du professionnel (toute personne
physique ou morale, publique ou privée, qui agit à des fins entrant dans le cadre de son
activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole, y compris lorsqu’elle agit
au nom et pour le compte d’un autre professionnel) et du non professionnel (toute
personne morale qui n’agit pas à des fins professionnelles).
◎ 3) Les conventions relatives aux mouvements de fonds : la convention de compte
de dépôt bancaire ; les contrats de crédit aux entreprises [contrat de prêt d’argent ;
crédit avec mobilisation de créances (escompte, affacturage) ; crédit sans mobilisation de
créance (crédit-bail mobilier)].

◎ Remarques :
◎ - En référence au fascicule de cours à distance n° 3/4, les définitions, conditions de
formation et effets propres à chacun de ces types de contrats doivent être connus.
◎ - D’autres contrats spéciaux que ceux ci-avant sont vus à d’autres endroits du cours
(sûretés conventionnelles, contrats relatifs au fonds de commerce…).
◎ - En vertu d’un grand principe du droit, lorsque, sur un même point, existent une règle de
droit commun et une règle juridique spéciale : la règle spéciale l’emporte sur la règle
générale.

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 2-2- Exercice : questions sur les
principaux contrats de l’entreprise

◎ A) En quoi la garantie de conformité et la garantie des vices

cachés dues par le vendeur envers l’acheteur se
distinguent-elles ?

◎ B) En quoi le contrat d’entreprise et le contrat de travail

sont-ils différents ?

◎ C) Quel est le contrat ainsi défini : contrat par lequel une

personne livre à une autre personne une certaine quantité
de choses consomptibles, à charge pour cette dernière de
lui en rendre autant de même espèce et qualité à une
certaine échéance.

◎ D) Quel est le contrat en vertu duquel un bien est mis en

location avec faculté, à l’issue de la période de bail, pour le
preneur de devenir propriétaire de ce bien.

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 2-2- Corrigé de l’exercice :
questions sur les principaux
contrats de l’entreprise

◎ A) En quoi la garantie de conformité et la garantie des vices cachés dues par

le vendeur envers l’acheteur se distinguent-elles ? En vertu de la garantie de
conformité, le vendeur s’oblige à livrer à l’acheteur la chose telle que prévue
au contrat ; tandis qu’en vertu de la garantie des vices cachés, le vendeur
est obligé de garantir l’acheteur contre les défauts de la chose, non
décelables au moment de la vente, et qui rendent cette chose impropre à
l’usage auquel elle était destinée.
◎ B) En quoi le contrat d’entreprise et le contrat de travail sont-ils différents ?
En vertu du contrat d’entreprise, le prestataire de services agit à titre
indépendant ; tandis qu’en vertu du contrat de travail, le salarié effectue sa
tâche sous la subordination juridique de son employeur.
◎ C) Quel est le contrat ainsi défini : contrat par lequel une personne livre à
une autre personne une certaine quantité de choses consomptibles, à charge
pour cette dernière de lui en rendre autant de même espèce et qualité à une
certaine échéance. Le contrat de prêt (avec ou sans intérêt,…).
◎ D) Quel est le contrat en vertu duquel un bien est mis en location avec
faculté, à l’issue de la période de bail, pour le preneur de devenir
propriétaire de ce bien. Le contrat de crédit-bail.

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