Vous êtes sur la page 1sur 29

UE 111

Fondamentaux du droit
2022-2023
Webconférence n° 8

Marielle MARTIN

1
◎ À toutes et à tous,
◎ Mes meilleurs vœux

◎ Pour une bonne année 2023 !

2
Plan de la
Webconférence n° 8

◎ Partie 1 :
o 1) Le droit des contrats : introduction
o 2) La formation des contrats
◎ Partie 2 :
o 1) Les sanctions de la formation des
contrats
o 2) Les principales clauses contractuelles
particulières

3
Partie 1
◎ 1) Le droit des contrats : introduction
qu’est-ce qu’un contrat et sur quels
principes repose le droit des contrats ?
◎ 1-1- Cours
◎ 1-2- Exercice
◎ 2) La formation des contrats : comment
déterminer l’existence d’un contrat et
quelles sont les grandes règles qui
président à sa formation ?
◎ 2-1- Cours
◎ 2-2- Exercice

4
1- Le droit des contrats :
introduction

◎ 1-1- Le cours :
◎ 1-1-1- Définition et nature
juridique du contrat
◎ 1-1-2- Principales classifications
des contrats
◎ 1-1-3- Fondement du droit des
contrats
◎ 1-2- Exercice

5
1-1-1- Définition et
nature juridique du contrat
◎ Définition : Le contrat est un accord de volontés, entre au
moins 2 personnes (physiques ou morales) ; accord dont
dépendent, entre elles, des obligations (sur la notion
d’obligation, revoir cours n° 1).
◎ Art. 1101 C. civ. (rédaction issue de l’ord. n° 2016-131 du 10
février 2016) : « Le contrat est un accord de volontés entre
deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier,
transmettre ou éteindre des obligations ».

◎ Nature juridique : Le contrat est une sorte de convention


(convention faisant naître un engagement entre les
cocontractants) ; c’est aussi un acte juridique (événement
voulu destiné à produire des effets de droit également voulus
par les auteurs de l’événement).

6
1-1-2- Principales classifications
des contrats
◎ Contrats synallagmatiques (vente,…) / contrats unilatéraux
(donation,…)
◎ Contrats à titre onéreux (vente,…) / Contrats à titre gratuit
(donation,…)
◎ Contrats commutatifs (vente,…) / Contrats aléatoires
(assurance,…)
◎ Contrats à exécution instantanée (vente,…) / Contrats à
exécution successive (bail,…)
◎ Contrats consensuels (vente,…) / Contrats solennels
(société,…) / Contrats réels (dépôt,…)
◎ Contrats de gré à gré (vente,…) / Contrats d’adhésion
(prêt,…) / Contrats forcés (assurance,…)
◎ Contrats conclus intuitu personae (travail,…) / Contrats
conclus sans intuitus personae (sociétés anonymes,…)
◎ Contrats nommés (bail,…) / Contrats innommés (conseil,…).
◎ Contrats cadre (bail prévoyant des révisions de loyers,…) /
contrats d’application (avenants contractuels,…).

7
1-1-3- Fondement du
droit des contrats
Principe : la liberté contractuelle Exceptions
- Chacun est libre de contracter ou - Certains contrats sont obligatoires
non (assurance,…) et d’autres sont
interdits (ententes
anticoncurrentielles,…)

- On est libre de choisir son - Le choix du cocontractant n’est pas


cocontractant toujours libre (droit de préemption,…)

- Les parties déterminent librement les - Il existe des limites à la libre


conditions et effets du contrat détermination des conditions et effets
du contrat (ordre public et bonnes
mœurs, protection des
consommateurs,…)

- Tout formalisme est inutile (principe - Pour être valables, certains contrats
du consensualisme) doivent être solennels (mariage,
société, vente d’immeuble,…)
8
1-2- Exercice : questions sur
la présentation du droit des contrats

◎ A) Un contrat est-il forcément écrit ?

◎ B) Peut-on contracter avec soi-même ?

◎ C) Tous les contrats, même commerciaux,


obéissent-ils à des règles du droit civil ?

◎ D) Cette affirmation est-elle exacte : le contrat


de travail est synallagmatique, à titre onéreux,
commutatif, à exécution successive, solennel, de
gré à gré, intuitu personae et innommé.

9
1-2- Corrigé de l’exercice :
questions sur
la présentation du droit des contrats

◎ A) Un contrat est-il forcément écrit ? Non, un contrat est


consensuel sauf à être solennel.

◎ B) Peut-on contracter avec soi-même ? Non, un contrat est


un accord entre au moins deux personnes.

◎ C) Tous les contrats, même commerciaux, obéissent-ils à


des règles du droit civil ? Oui, le droit commun des contrats
est exposé dans le Code civil.

◎ D) Cette affirmation est-elle exacte : le contrat de travail


est synallagmatique, à titre onéreux, commutatif, à
exécution successive, solennel, de gré à gré, intuitu
personae et innommé. Non, le contrat de travail est
nommé.
10
2- La formation des contrats

◎ 2-1- Le cours :
◎ 2-1-1- La détermination de l’existence
des contrats
◎ 2-1-2- Les enjeux de la détermination de
l’existence des contrats
◎ 2-1-3- Conditions de fond pour la validité
de la formation de tout contrat (art. 1128 C.
civ.)
◎ 2-1-4- Conditions de forme pour la
validité de la formation de certains contrats
◎ 2-2- Exercice

11
2-1-1 – La détermination de
l’existence des contrats
◎ - Pour qu’il y ait contrat, il faut la rencontre d’une OFFRE (pollicitation) ET
d’une ACCEPTATION, en des termes identiques et sans ambiguïtés. C’est
donc cette acceptation qui scelle l’existence du contrat : sans une offre
clairement acceptée, le contrat n’existe pas.

◎ L’offre est une proposition de contrat. Elle peut être faite à personne
déterminée (telle personne) ou non (toute personne) et peut revêtir différentes
formes (orale, écrite, marchandises exposées à la vente avec affichage du
prix…), mais elle doit être précise et complète (ex. : nature des marchandises à
vendre, prix de vente…). Elle peut être rétractée tant qu’elle n’est pas parvenue
à son destinataire. Si l’auteur de l’offre a fixé un délai d’acceptation, il ne peut
retirer son offre avant l’expiration de ce délai.

◎ L’acceptation est l’acte unilatéral par lequel son auteur exprime, sans
équivoque, sa volonté d’être lié dans les termes de l’offre. L’acceptation peut
revêtir différentes formes (orale, écrite, gestuelle…), mais elle ne peut, en
principe, se manifester par le silence gardé. En outre, en cas de délai de
rétractation, l’acceptant peut retirer son consentement durant ce délai (il n’y a
alors pas acceptation et le contrat n’existe pas).

◎ - Des dispositions propres aux contrats conclus par voie électronique :


sauf exceptions, le contrat est valablement conclu si l’acceptation est
confirmée (par celui qui accepte) et si l’offrant émet un accusé de
réception.

12
2-1-2 – Les enjeux de la
détermination de
l’existence des contrats
◎ - Il ne faut pas confondre la période précontractuelle (négociation contractuelle
avant le contrat) et la passation du contrat lui-même.

◎ - La négociation contractuelle doit obéir à diverses modalités (bonne foi,


obligation d’information, confidentialité,…). Mais, en période précontractuelle, des
étapes de la négociation n’ont pas une nature contractuelle (pourparlers,…) : il
n’y a pas encore existence d’un contrat et ce n’est pas le droit des contrats qui
s’applique.

◎ - Cependant, d’autres étapes précontractuelles constituent elles-mêmes des


contrats (avant-contrats) : pacte de préférence (contrat par lequel une partie
s’engage à proposer prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas
où elle déciderait de contracter) ; promesse unilatérale (contrat par lequel une
partie, le promettant, accorde à l’autre, le bénéficiaire, le droit d’opter pour la
conclusion d’un contrat dont les éléments essentiels sont déterminés, et pour la
formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire). C’est donc le
droit des contrats qui s’applique à ces avant-contrats.

◎ - Du repérage de l’existence du contrat, dépend la détermination cruciale du


moment de la formation de ce contrat [loi applicable dans le temps (revoir cours
n° 1), attribution des risques, point de départ de recours,…]. Désormais, un contrat
est conclu « dès que l’acceptation parvient à l’offrant » (art. 1121 C. civ.). Du
repérage de l’existence du contrat, dépend aussi la détermination cruciale du
lieu de la formation de ce contrat [loi applicable dans l’espace, compétence
juridictionnelle territoriale (revoir cours n° 1),…]. Désormais, un contrat est conclu
« au lieu où l’acceptation est parvenue » (art. 1121 C. civ.).

13
2-1-3- Conditions de fond pour la validité de
la formation de tout contrat (art. 1128 C. civ.)

◎ On ne doit pas confondre l’existence d’un contrat (le contrat est formé, il est à
la première étape de sa « vie ») et la validité de la formation de ce contrat. Un
contrat qui existe (offre acceptée) n’est valide que s’il obéit aux 3 conditions
de fond exigées pour cela par la loi :
◎ Le consentement de chacune des parties doit exister et ne doit pas être vicié.
À condition d’altérer de manière déterminante le consentement de la partie
qui en est victime, les vices du consentement sont soit : l’erreur (le fait, à
caractère excusable, de se tromper) sur les qualités essentielles de la prestation due
par soi-même ou par le cocontractant (authenticité d’un tableau,…) ou, dans les
contrats conclus intuitu personae, sur les qualités essentielles du cocontractant
(compétences particulières,…) ; le dol (manœuvre frauduleuse destinée à tromper la
personne que l’on veut amener à contracter) actif ou passif ; la violence (usage de
la force ou de la menace pour contraindre la personne que l’on veut amener à
contracter ; mais aussi abus de dépendance).
◎ Chaque partie doit avoir la capacité juridique de contracter eu égard au contrat
dont il s’agit. En cas de représentation, le représentant par l’intermédiaire duquel on
contracte doit être habilité en vertu de la loi, d’une décision de justice ou d’un
contrat (pour les effets d’un contrat passé par représentation, il y a aussi lieu de
distinguer entre représentation parfaite et représentation imparfaite, pouvoir général
et pouvoir spécial, représenté personne physique et représenté personne morale...).
◎ Le contenu du contrat doit être licite et certain : l’objet du contrat doit exister
et être licite (bien à vendre,…) et le but poursuivi doit également exister et être licite
(motif de l’engagement,…).

14
2-1-4- Conditions de forme pour
la validité de la formation
de certains contrats

◎ Selon le législateur, un contrat est, par principe, consensuel : il


est donc valablement formé dès lors que les exigences de fond
pour la validité de sa formation sont respectées. Et aucun
formalisme n’est exigé.

◎ Toutefois, par exception au principe du consensualisme, des


contrats sont solennels : outre les conditions de fond exigées
pour la validité de la formation de tout contrat, ils doivent
respecter des conditions de forme spécifiques déterminées par
la loi. Exemples : un contrat de mariage requiert un acte notarié, un
contrat de société doit être concrétisé par la rédaction de statuts (sous
signature privée ou en la forme authentique), un contrat de travail doit
être écrit,…

15
2-2- Exercice : situation pratique
sur la validité
de la formation du contrat

◎ Monsieur et Madame LATOC gèrent le restaurant lyonnais dont ils sont


propriétaires. Bien qu’ayant une bonne renommée, ils doivent faire
face à toutes sortes de problèmes.
◎ Ainsi, il y a quelques mois, Monsieur et Madame LATOC ont été
victimes d’un client malhonnête, Monsieur LARUSE, qui s’est enfui
sans payer après avoir consommé le menu le plus cher et le plus
élaboré du restaurant. Il s’avère d’ailleurs que Monsieur LARUSE, qui
vient d’être arrêté par les forces de l’ordre, est un habitué de ce genre
de comportement. En effet, il a plusieurs fois agi de la sorte dans
d’autres établissements de restauration, alors qu’il possède de
confortables revenus.
◎ Monsieur et Madame LATOC comptent assigner Monsieur LARUSE pour
son comportement dolosif. Qu’en pensez-vous ?

16
2-2- Corrigé de l’exercice : situation
pratique sur la validité
de la formation du contrat
◎ Il y a quelques mois, Monsieur et Madame LATOC ont été victimes d’un client malhonnête,
Monsieur LARUSE, qui s’est enfui sans payer après avoir consommé le menu le plus cher de leur
restaurant lyonnais. Il s’avère que Monsieur LARUSE, qui possède pourtant de confortables
revenus, a plusieurs fois agi de la sorte dans d’autres établissements de restauration et vient
d’être arrêté par les forces de l’ordre. Monsieur et Madame LATOC veulent assigner Monsieur
LARUSE pour son comportement dolosif.

◎ Qu’est-ce qu’un dol ?

◎ Tout contrat (défini par l’article 1101 du Code civil comme étant « un accord de volontés entre
deux ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations »),
y compris un contrat de prestation de service (par exemple, un repas commandé par un client à
un restaurateur,…), n'est valablement formé que s'il vérifie certaines conditions de fond ; comme
en dispose l'article 1128 du Code civil : « Sont nécessaires à la validité d’un contrat :
◎ 1° Le consentement des parties ;
◎ 2° Leur capacité de contracter ;
◎ 3° Un contenu licite et certain ».

◎ Ainsi, notamment, chaque cocontractant doit avoir donné son consentement au contrat de
manière libre et non viciée (le consentement ne doit pas être entaché d'erreur, de violence ou de
dol).

◎ …/…

17
2-2- Corrigé de l’exercice : situation
pratique sur la validité
de la formation du contrat (suite)
◎ En particulier, le dol est un vice du consentement qui consiste en des manœuvres
frauduleuses actives (mises en scène…) ou passives (réticences dolosives) de l'une des
parties (ou de son représentant ou d’un tiers de connivence) pour tromper l'autre partie et
la déterminer à contracter.

◎ En l'espèce, le couple LATOC semble bien avoir été victime d'un dol de la part de Monsieur
LARUSE qui a l’habitude de consommer des repas dans des restaurants et de partir sans
régler ce qu’il doit, alors qu’il en a les moyens. Or, Monsieur LARUSE a certainement
l’intention de ne pas payer dès le moment où il passe commande (dès la formation du
contrat). Le contrat entre les restaurateurs et Monsieur LARUSE est donc vicié par le dol de
ce dernier.

18
Partie 2
◎ 1) Les sanctions de la formation des
contrats : quelles sont les sanctions encourues
en cas de non-respect des conditions de validité
de la formation des contrats ?
◎ 1-1- Cours
◎ 1-2- Exercice
◎ 2) Les principales clauses contractuelles
particulières : quelles sont les principales
clauses particulières pouvant être insérées dans
leur contrat par les cocontractants ?
◎ 2-1- Cours
◎ 2-2- Exercice
19
1- Les sanctions de la
formation des contrats

◎ 1-1- Le cours :
◎ 1-1-1- La nullité : sanction principale
◎ 1-1-2- Les autres sanctions
◎ 1-2- Exercice

20
1-1-1- La nullité : sanction principale

La nullité : sanction principale d’un contrat mal formé


- Définition : anéantissement rétroactif du contrat (les choses doivent être remises en leur état
antérieur comme si le contrat n’avait jamais existé).

- En réalité, il existe 2 sortes de nullités selon le fait invoqué :


- la nullité absolue peut être invoquée par toute personne justifiant d’un intérêt à agir [lorsque la
règle violée est ordonnée pour la sauvegarde de l’intérêt général : illicéité du contenu du contrat,…] ;
- la nullité relative (possibilité de renonciation, donc confirmation du contrat) ne peut être invoquée
que par la personne que la loi entend protéger ou par les représentants de cette personne [lorsque
la règle violée est ordonnée pour la sauvegarde d’un intérêt privé : incapacité, vices du
consentement].

- Procédure : soit nullité conventionnelle, soit nullité judiciaire (si justifiée, prononcée par le
juge ; l’action en nullité devant être exercée dans les 5 ans à dater du jour de la connaissance du fait
justifiant la nullité).

- REMARQUE à propos de la CADUCITE : contrairement à la nullité qui sanctionne à proprement


parler le non-respect d’une condition de validité du contrat à sa formation, la caducité met fin au
contrat (mais rétroactivité à l’appréciation des juges) lorsque, après la formation de celui-ci,
disparaît l’un de ses éléments essentiels (destruction du local donné à bail,…).

21
1-1-2- Les autres sanctions

Les autres sanctions pouvant accompagner la nullité

- condamnation à dommages-intérêts sur le fondement de la


responsabilité civile extracontractuelle lorsque le responsable de la
cause de nullité du contrat (dol, violence) est ainsi à l’origine d’un
préjudice pour la victime.

- condamnation à peines pénales sur le fondement de la


responsabilité pénale lorsque le responsable de la cause de nullité du
contrat (dol, violence) commet ainsi une infraction (escroquerie, coups et
blessures volontaires,…).

22
1-2- Exercice : rétablissez le
« vrai » du « faux » à propos des
sanctions de la formation
des contrats
◎ A) La caducité est la principale sanction des contrats
mal formés.

◎ B) La nullité absolue a des effets différents de la


nullité relative.

◎ C) Outre la nullité du contrat vicié par violence,


l’auteur de la violence engage sa responsabilité civile
extracontractuelle envers la victime et encourt des
poursuites pénales.

◎ D) Le contractant qui a commis une erreur lors de la


formation d’un contrat peut demander la nullité de ce
contrat, mais aussi des dommages et intérêts à son
cocontractant.
23
1-2- Corrigé de l’exercice :
rétablissez le « vrai » du « faux »
à propos des sanctions de la
formation des contrats
◎ A) La caducité est la principale sanction des contrats mal formés. FAUX. Il
s’agit de la nullité.

◎ B) La nullité absolue a des effets différents de la nullité relative. FAUX.


Dans les deux cas, il y a anéantissement rétroactif du contrat.

◎ C) Outre la nullité du contrat vicié par violence, l’auteur de la violence


engage sa responsabilité civile extracontractuelle envers la victime et
encourt des poursuites pénales. VRAI. La nullité s’applique pour vice du
consentement et, notamment en cas de vice de violence, les conditions de
la responsabilité civile extracontractuelle ainsi que de la responsabilité
pénale de l’auteur de ce vice sont remplies.

◎ D) Le contractant qui a commis une erreur lors de la formation d’un


contrat peut demander la nullité de ce contrat, mais aussi des dommages
et intérêts à son cocontractant. FAUX. Le cocontractant qui a commis une
erreur lors de la formation d’un contrat peut en demander la nullité, mais
il n’a rien à reprocher à son cocontractant.
24
2- Les principales clauses
contractuelles particulières

◎ 2-1- Le cours :
◎ 2-1-1- Les clauses aménageant la
vie du contrat
◎ 2-1-2- Les clauses visant à régler les
éventuels litiges nés du contrat
◎ 2-2- Exercice

25
2-1-1- Les clauses
aménageant la vie du contrat

Clauses aménageant
la vie du contrat
- Clause suspensive d’exécution
- Clause résolutoire
- Clause d’inaliénabilité
- Clause de réserve de propriété
- Clause de non-concurrence
- Clause d’indexation
- Clause de dédit (ex : arrhes)
- Clause exonératoire ou limitative de responsabilité (sauf
en matière de transport, clauses abusives,…)

26
2-1-2- Les clauses
visant à régler les éventuels
litiges nés du contrat

Clauses visant à régler


les éventuels litiges nés du contrat
- Clause pénale
- Clause compromissoire
- Clause attributive de compétence ou de juridiction
(seulement entre commerçants)

27
2-2- Exercice : QCM sur les principales
clauses contractuelles particulières
◎ Quelles sont les bonnes réponses ?
◎ 1) La clause de réserve de propriété :
◎ a) réserve la propriété du bien au vendeur
◎ b) réserve la propriété du bien à l’acheteur
◎ c) réserve la propriété du bien au donateur
◎ 2) La clause compromissoire :
◎ a) prévoit de soumettre un litige contractuel à une transaction
◎ b) prévoit de soumettre un litige contractuel à l’arbitrage
◎ c) prévoit de soumettre un litige contractuel à une juridiction
commerciale
◎ 3) La clause suspensive d’exécution :
◎ a) repose sur un terme suspensif
◎ b) repose sur une condition suspensive
◎ c) suspend l’exécution d’une obligation contractuelle
28
2-2- Corrigé de l’exercice : QCM sur les
principales clauses
contractuelles particulières
◎ Les bonnes réponses sont :

◎ 1) La clause de réserve de propriété :


◎ a) réserve la propriété du bien au vendeur

◎ 2) La clause compromissoire :
◎ b) prévoit de soumettre un litige contractuel à l’arbitrage

◎ 3) La clause suspensive d’exécution :


◎ a) repose sur un terme suspensif
◎ b) repose sur une condition suspensive
◎ c) suspend l’exécution d’une obligation contractuelle
29x

Vous aimerez peut-être aussi