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DROIT DU COMMERCE INTERNATIONAL

LES CONTRATS DU COMMERCE INTERNATIONAL (CCI)

L e commerce international donne évidemment lieu à de nombreux contrats et


principalement à des contrats de vente qui s’accompagnent de contrats de transport. Le
contrat de vente international et le contrat de transport international sont donc
complémentaires.
Les organismes juridiques internationaux s’efforcent de moraliser les opérations du
commerce international ce qui engendre des règlementations en matière de lutte contre la
corruption et contre le blanchiment de capitaux, par exemples. La CNUDCI (Commission des
Nations Unis pour le Droit du Commerce International) s’est par exemple attelée à prévenir
les pratiques frauduleuses.
Les CCI se concluent dans des conditions souvent particulières et leurs stipulations peuvent
être très originales. Ils se différencient sur certains points des règles habituelles de formation
et d’exécution du contrat.
Nous étudierons en premier lieu les difficultés communes aux CCI (chapitre 1) puis en
second lieu les principaux CCI (chapitre 2).

Chapitre 1 : Les difficultés communes aux CCI


Certains CCI relèvent de la loi française et les règles de droit commun du Code civil leur sont
donc applicables mais ils présentent quelques particularités. Par exemple, la liberté
contractuelle y tient une place plus importante.
Comme tous les contrats, les CCI doivent respecter une loi. Ils doivent se conclure et
s’exécuter selon des règles générales. Les Principes d’Unidroit et les Principes du droit
européen des contrats constituent l’ossature des CCI.
Les Principes d’Unidroit rappellent les règles essentielles du droit des contrats : par
exemples :
- Le consensualisme (nous y reviendrons)
- La liberté contractuelle
- La force obligatoire du contrat
- La bonne foi
- Etc.
Les Principes du droit européen des contrats reprennent également ces règles mais d’une
manière plus précise.
Nous allons procéder maintenant à l’étude des principales clauses des CCI d’une manière
chronologique : celles que l’on rencontre lors de la conclusion du contrat, celles que l’on
rencontre dans le contenu du contrat et, enfin, celles que l’on rencontre lors de l’exécution du
contrat.

Paragraphe 1 : Conclusion du contrat


N’importe quel contrat (unilatéral ou synallagmatique) ne peut être conclu valablement que
s’il respecte les conditions fondamentales de l’article 1108 du Code civil, qui sont présentes
dans de très nombreuses législations. Lire cet article dans le Code civil.
Contrat synallagmatique : obligation réciproque des 2 parties
Contrat unilatéral : lorsque l’une des 2 parties n’a pas d’obligation vis-à-vis de l’autre
Il s’agit du consentement, de la capacité des parties, de l’objet et de la cause du contrat et,
enfin, la forme du contrat.

1/ le consentement des parties au contrat


Article 2-1-1 des Principes d’Unidroit : « le contrat se conclut soit par l’acceptation d’une offre
soit par un comportement qui indique suffisamment l’accord des parties ». Contracter
Le contrat repose sur la volonté commune des parties. C’est le consensualisme et il est au-
dessus du formalisme.
Article 2-1-2 : l’offre c’est « une proposition de conclure un contrat ». L’offre doit être bien sûr
suffisamment précise et indiquer la volonté de son auteur d’être lié à cette offre en cas
d’acceptation.
Elle est en principe révocable sauf si elle est enfermée dans un délai précis accordé aux
intéressés pour faire part de leur réponse. Elle doit être maintenue dans un délai
raisonnable.
Il y a une offre et elle doit faire l’objet d’une acceptation qui est selon l’article 2-1-6 : « une
déclaration ou un autre comportement du destinataire indiquant qu’il acquiesce à l’offre ».
Elle doit résulter d’une véritable approbation. Le silence, par principe, ne vaut donc pas
acceptation.
Il faut une véritable rencontre des volontés. Le contrat n’est conclu que si la rencontre des
volontés des parties est parfaite : article 2-101 : « un contrat est conclu dès lors que les
parties entendaient être liées juridiquement et sont parvenues à un accord suffisant, sans
qu’aucune autre condition soit requise ».
Les parties au contrat ont souvent recours à des clauses-types qui sont des dispositions
établies à l’avance par l’une d’elles.
Le plus souvent, les CCI sont coclus suite à d’importants pourparlers. Si les pourparlers
n’aboutissent pas ou sont rompus, la responsabilité de l’auteur de leur rupture peut être
engagée en cas de faute caractérisée : mauvaise foi ou brutalité par exemples. Rompre des
pourparlers n’est pas en soi une faute.
La négociation du CCI est généralement accompagnée d’accords préparatoires :
- Accord de principe qui obligent les parties à poursuivre la négociation en vue
d’aboutir à la conclusion du contrat
- « Memorandums of agreement » qui ont pour objectif de préparer des contrats plus
formels
- Contrat-cadre ou « heads of agreement »
- Promesses unilatérales
- Promesses croisées d’achat et de vente
- Etc.
Il existe en général un préambule : les parties y insèrent des considérations (« whereas »)
avant d’aborder le détail du contrat.
Exemples de considérations :
- Titre du contrat
- Présentation de chaque partie et de ses compétences
- Objectifs du contrat
- Circonstances du contrat
- Historique des négociations
- Etc.
L’erreur, la violence et le dol peuvent constituer une cause de nullité du contrat. Mais les cas
de nullité sont rares.
2/ la capacité des parties
Présomption de capacité : les parties à un contrat international sont présumées compétentes
et avisées.
Le cocontractant est bien sûr celui qui donne son consentement au contrat : cela peut être
une personne morale mais encore faut-l que celle-ci ait la personnalité juridique (un groupe
de sociétés n’a pas la capacité juridique).
3/ l’objet du contrat
Est-ce la vente d’une usine, un transport de marchandises ?
L’objet du contrat doit être possible. Le contrat de vente portant sur des biens qui ont disparu
est nul !
L’objet du contrat doit être licite.
Le contrat est susceptible d’être annulé lorsqu’il constitue une fraude à la loi c’es-à-dire
lorsque le contrat vise à tourner la loi. Reste la difficulté de prouver la fraude.
Trafic d’influence, conflit d’intérêts et atteinte aux droits fondamentaux : pour conserver leur
bonne image de marque, les entreprises s’engagent en général à respecter les droits de
l’homme, les droits de l’enfant, les droits des travailleurs, les biens culturels (absence de
trafic)
L’objet de la prestation contractuelle, c’est bien sûr le prix. Nous y reviendrons
4/ la forme du contrat
Langue : les parties peuvent choisir librement la langue. L’anglais est devenu la langue
courante.
Le contrat peut être annulé s’il ne respecte pas ses conditions de formation. C’est la loi du
contrat qui détermine dans quelle mesure le contrat est susceptible d’être annulé et les
personnes qui peuvent engager un recours en nullité.
Parfois la loi indique que telle ou telle disposition s’impose sous peine de nullité.

Paragraphe 2: le contenu du contrat


La règle : la liberté contractuelle ! article 1-1 : les parties à un contrat international sont
toujours libres de contracter ou de ne pas contracter et libres de fixer le contenu du
contrat.
Mais cette liberté n’est pas absolue : elle s’arrête là où débute celle des autres.
Les règles impératives prévalent donc sur la volonté des parties (droit interne et droit
international).
Les contrats internationaux se standardisent et comportent donc souvent des stipulations
identiques. La chronologie du contrat est souvent identique : préambule, définitions,
identification des parties, objet, prestations etc.
Les contrats contiennent souvent des conditions suspensives ou résolutoires : article 5.3.1 :
« un contrat ou une obligation contractuelle peuvent être rendus conditionnels si on les fait
dépendre de la réalisation d’un événement futur et incertain, de sorte que le contrat ou
l’obligation contractuelle ne prennent effet (condition suspensive) ou ne prennent fin
(condition résolutoire) que si l’événement se réalise ». Ces conditions sont valables.
1/ les obligations contractuelles
Un contrat oblige les parties à faire, ne pas faire ou donner quelques chose.
Les parties déterminent l’ordre et l’étendue de leurs obligations respectives.
Il y a des obligations principales et des obligations accessoires et des obligations de résultat
et de moyens (regarder dans votre lexique juridique la définition de ces termes).
La bonne foi : la bonne foi est exigée dans les contrats internationaux : article 1-7 Unidroit :
« les parties sont tenues de se conformer aux exigences de la bonne foi dans le commerce
international ». Les parties ne peuvent exclure cette obligation de bonne foi ni la limiter dans
le contenu du contrat !
Obligation de collaboration : les parties doivent collaborer entre elles.
Obligation de confidentialité : l’obligation de confidentialité est présente dans les contrats
internationaux. Le contenu des clauses de confidentialité est variable selon ce que les
parties entendent garder secret. Elles peuvent être générales ou particulières. Se pose la
question de la durée de l’obligation de confidentialité (nous y reviendrons).
Interprétation : l’interprétation est souvent nécessaire : le contenu du contrat n’est pas
toujours clair. Que faire dans ce cas ? Quels principes appliquer ? Il peut être fait appel au
tribunal ou à un arbitre (nous y reviendrons).
2/ La force des obligations contractuelles :
Le contrat est obligatoire pour les parties. Elles doivent en respecter les termes et ne
peuvent s’en délier unilatéralement. Mais les parties peuvent vouloir préciser certains points.
Révision : la situation telle qu’elle était lors de la conclusion du contrat peut évoluer et un
déséquilibre financier peut apparaître entre les droits et les obligations des parties. Les
parties incluent souvent dans le contrat des clauses d’adaptation. Le « hardship » c’est-à-
dire l’événement extérieur, imprévisible et bouleversant l’équilibre financier doit être
caractérisé pour que ces clauses d’adaptation s’appliquent. Il existe une clause-type de
« hardship » proposée par la CCI.
La clause de « hardship » oblige les parties : les parties doivent faire leur possible pour
trouver un nouvel accord.
Paragraphe 3 : exécution du contrat
En général, l'exécution ne pose pas de difficultés.
1/ exécution :
Paiement : le moment de l'exécution est fixé par le contrat. L'exécution doit se faire en une
seule fois. Le lieu d'exécution est également fixé par le contrat et, à défaut, pour une
obligation de somme d'argent, au lieu de l'établissement du créancier et pour toute autre
obligation au lieu de l'établissement du débiteur. Les principes d'Unidroit s'appliquent.
Durée : si le contrat est à durée indéterminée, chaque partie a la possibilité de le résilier en
respectant un préavis d'une durée raisonnable. Si le contrat est à durée déterminée, les
parties doivent respecter le terme convenu. De nombreuses difficultés apparaissent à la fin
du contrat : sort des stocks, respect de la confidentialité, restitution des documents échangés
pendant l'exécution du contrat, etc.
Cession de contrat : cette cession est possible (article 9-3-1 des principes d'Unidroit). Elle
est subordonnée à l'autorisation du cédé.
2/ inexécution :
La partie ne respectant pas une de ses obligations s'expose à toutes les sanctions
classiques de l'inexécution d'un contrat :
- exécution forcée
- résolution
- versement de dommages-intérêts.
- exécution forcée : défaut de paiement : le créancier peut contraindre le débiteur à payer
sa dette par les techniques classiques de recouvrement. S'il ne s'agit pas d'un défaut de
paiement, l'article 7-2-2 des principes d'Unidroit énonce : "à défaut par le débiteur de
s'acquitter d'une obligation autre que de somme d'argent, le créancier peut en exiger
l'exécution". Il faut néanmoins tenir compte de la nature de l'obligation non respectée.
L'exécution ne peut être effectuée lorsqu'elle est impossible en droit ou en fait, lorsque le
créancier peut obtenir l'exécution d'une autre manière (exemple: remplacement) etc.
- résolution : cf article 7-3-1 des principes d'Unidroit : "une partie peut résoudre le contrat s'il
y a inexécution essentielle de la part de l'autre partie". Il convient de déterminer ce que
signifie une inexécution essentielle : il convient de tenir compte de circonstances telles que :
l'inexécution prive substantiellement le créancier de ce qu'il devait attendre du contrat,
l'inexécution est intentionnelle etc.
La résolution ne s’effectue pas devant le tribunal. Elle s'opère par sa notification au débiteur.
La résolution libère les parties de leurs obligations futures et permet l'octroi de dommages-
intérêts.
- dommages-intérêts : le créancier a droit à la réparation intégrale du préjudice personnel,
direct, certain et prévisible. Cf articles 7-4-1 et suivants des principes d'Unidroit.
- Clauses contractuelles relatives à l'inexécution : les parties prennent souvent le soin
d'aménager contractuellement les sanctions de l'inexécution du contrat. Exemple : clause
résolutoire. Ces stipulations sont autorisées (principe de la liberté contractuelle).
- Clauses d'exonération : elles sont très fréquentes. Le débiteur cherche à exclure ou
limiter sa responsabilité en cas d'inexécution de ses obligations. Si la loi du contrat est
française, ces clauses sont en principe valables. Les principes d'Unidroit acceptent
également ces clauses, par principe.
- Clause de force majeure : ces clauses permettent aux parties de déterminer les
évènements qu'elles considéreront comme des cas de force majeure. La clause de force
majeure entraîne parfois une exonération de responsabilité : cf article 7-167 des principes
d'Unidroit.
- Clauses pénales : elles ont pour objet de prévoir forfaitairement et par avance le montant
des dommages-intérêts en cas d'inexécution de l'obligation. Elles sont très souvent prévues
dans le contrat en cas de défaut de livraison, de retard, de défaillance etc. Elles peuvent être
réduites lorsque leur montant est manifestement trop élevé par rapport au préjudice subi.
- Clauses de différend : les clauses de médiation, de conciliation, relatives aux moyens de
preuve, à la prescription etc. sont très fréquentes dans les contrats internationaux.
- Obligations après la fin du contrat: certains effets du contrat se poursuivent après
la fin de celui-ci : quid du sort des commandes en cours, des stocks etc. ? Le contrat
contient donc en général des stipulations appropriées.

12/10/2020

CHAPITRE 2 : LES PRINCIPAUX CONTRATS DU COMMERCE


INTERNATIONAL

Section 1 : Le contrat de vente

Paragraphe 1 : les ventes internationales de marchandises


1. Les sources
Les conventions internationales sont les principales sources. Les ventes internationales sont
régies par le droit national mais des efforts sont accomplis pour unifier internationalement les
règles relatives à la vente international. La commission des nations unis pour le droit du
commerce international (CNUDCI) a adopté en 1977 un projet de convention sur la vente
internationale de marchandises. Il y a eu une convention sur les contrats de ventes
internationales de marchandises qui a été adopté à Vienne le 11/04/1980 (convention
de Vienne). La ratification de cette convention a été faite en France e 1982. Une convention
est appliquée lorsqu’elle est ratifié dans un pays. Le texte continue a… La convention de
Vienne comprend 4 parties :
- Les gérants d’applications et les dispositions générales
- La formation du contrat de ventes
- Les effets du contrat de vente

Lors de l’examen du S1. Il faut apporter la convention de Vienne.

Domaines d’application : la convention régie exclusivement les droits et les obligations que le
contrat fait naitre entre le vendeur et l’acheteur.

Le champ d’application dans l’espace/ géographique : la convention s’applique


principalement entre des parties qui ont leurs établissements dans des états différents et
lorsque ses états ont signé la convention.

Article 7 de la convention prévoit une souplesse dans la convention de vienne. Les parties
doivent donc pour éviter les problèmes d’interprétation rédiger le contrat d’une manière
précise non équivoque. Cette convention accorde une importance très grande à la liberté
contractuelle : les parties peuvent décider de ne pas appliquer certaines règles énoncées
dans la convention.

2. La conclusion du contrat de ventes inter de marchandises

Un écrit est exigé néanmoins le consensualisme reste le principe cad que le contrat repose
sur le consentement des parties. L’offrant est celui qui prend l’initiative du contrat. L’offre est
soumise à 3 conditions :
- La proposition de conclure le contrat doit être adressé à une ou plusieurs personnes
déterminées
- L’offre doit indiquer la volonté de son auteur d’être liée en cas d’acceptation. Si elle
est acceptée l’offrant ne pas revenir sur son offre
- L’offre doit être suffisamment précise cad qu’elle doit désigner les marchandises,
leurs quantités, le prix principalement.

L’acceptation de l’offre ne nécessite aucune forme particulière. Cela n’est pas forcément écrit
cela peut être un comportement. Ds ce cas, le silence vaut il acceptation ? Non, il ne vaut
pas acceptation.
Quid de l’existence d’une discordance entre l’O et l’acceptation : Dans ces cas-là, il faut
rechercher la volonté des parties.

Les contrats de ventes sont conclus par des intermédiaires du commerce.

3. Le contenu d’un contrat de marchandises

- Les obligations du vendeur

En droit français il y a 2 obligations. Celle de délivrer et celle de garantir la chose vendue. En


droit anglais, le vendeur est favorisé d’une manière générale
Quid concernant la convention de Vienne : la convention a simplifié les obligations du
vendeur. 2 obligations pour le vendeur : la livraison des marchandises et obligation de livrer
des marchandises conformes. C’est plus souple pour le vendeur.
o Obligation de livraison :

la livraison doit intervenir dans des délais convenus. Le délai doit être raisonnable. La
livraison doit s’accompagner de la remise de documents. La livraison par le vendeur emporte
le transfert des risques autrement dit, elle transfert le risque. Après la livraison le vendeur
d’assume plus les risques. Le lieu de livraison est très important plus qu’il détermine la
compétence des tribunaux

o Obligation de livrer des marchandises conformes :

si les marchandises sont perdues ou détériorer après la livraison c’est l’acheteur qui en
supporte les conséquences. Sauf si la perte ou la détérioration résulte du comportement du
vendeur. Si la perte ou la détérioration de l’article a lieu après le transfert de risque donc
après la livraison, c’est l’acheteur qui sera responsable. Article 66 de la convention de
Vienne.

Lorsque la vente nécessite un transport l’acheteur supporte les risques à compter de la


remise des marchandises au transporteur. En l’absence de transport, le transfert des risques
s’opère lorsque les marchandises sont mises à la disposition de l’acheteur. Le vendeur doit
livrer des marchandises dont la quantité, la qualité et le type sont en conformité avec les
stipulations du contrat et dont l’emballage ou le conditionnement correspond à ce qui est
prévue au contrat (article 33)

On dit que la marchandise doit être SLM (saine, loyal et marchande). Le vendeur est
responsable de tous défauts de conformité qui existent au moment du transfert des risques à
l’acheteur. L’acheteur doit donc examiner ou faire examiner d’une manière très sérieuse et
très rapide la marchandise. S’il y a défaut de conformité, l’acheteur doit le d énoncer au
vendeur dans un délai raisonnable. L’acheteur est déchu de son droit de garanti s’il ne
l’exerce pas dans un délai de 2 ans à compter de la livraison.
(Article 39 de la convention). Autrement dit, le délai de 2 ans est un délai de dénonciation
du défaut de conformité et non un délai pour agir : ds ce délai de 2 ans si un défaut se
manifeste l’acheteur doit dans un délai bref faire part au vendeur de ce défaut.
Si il entame une action plus de 2 ans après il sera déchût de ses droits.
Comment mettre en oeuvre l’action lorsqu’il y a un défaut de conformité?

21//10/2020 : rattrapage du cours du 19/10/2020 : ABS

Il y a deux conditions pour invoquer un défaut de conformité :

- l’acheteur a dû ignorer l’existence de ce défaut lors de la conclusion du contrat.


- Le défaut de conformité devait existé au moment de la livraison.

Que risque le vendeur? Dans quel hypothèse le vendeur va être responsable?

- Si le défaut est la conséquence de l’inexécution par le vendeur de ses obligations.


- Si le vendeur a garantie pendant une certaine période que les marchandises
resteraient propre à leur usage normal
- Obligation pour l’acheteur doit contrôler la conformité de la marchandise livrée dans
un délai aussi bref que possible

L’acheteur doit dénoncer au vendeur les défauts de conformité dans le délai déterminé il y a
déchéance au détriment de l’acheteur.
Conclusion : il revient a l’acheteur afin de préserver ses droits de bien examiné la
marchandise de dénoncer éventuellement les défauts dans les délais et d’agir avant
l’expiration du délai de 2ans.
=> DELAI POUR DENONCER (COURT) ET DELAI POUR AGIR (2ANS).

Quelles sont les sanctions?


Si le vendeur ne respecte pas l’une de ces obligations , l’acheteur peut demander la
résolution de la vente: la réduction du prix, des dommages et intérêts => La résolution du
contrat à lieu lorsqu’il y a irrespect d’une obligation essentiel du contrat.
EX: défaut de livraison, non respect du délai de livraison.
Remarque : il s’agit d’une résolution du contrat, d’une annulation

Ou Une exécution en nature : L’acheteur exige le remplacement de la marchandise ou bien


la réparation ou bien la mise en conformité de la marchandise.

L’acheteur exige le remplacement de la marchandise ou bien la réparation ou bien la mise en


conformité de la marchandise.

- Les obligations de l’acheteur.

• L’acheteur doit prendre livraison de la marchandise : il doit retirer la marchandise et


permettre au vendeur d’effectuer la livraison

• L’acheteur doit payer le prix , le prix est payable soit a l’établissement du vendeur , soit au
lieu de la livraison si le paiement est prévu contre la remise des marchandise. Payer à la
date prévu

Quels sont les sanctions?

Si non respect de ces obligations : le vendeur peut demander l’exécution du contrat , la


resolution du contrat et dommage et intérêts
Le vendeur peut exiger de l’acheteur le respect de ses obligations.

… Le contrat de facto sera automatiquement annulé.

4. Les obligations du vendeur et de l’acheteur en cas d’inexécutions du contrat

Si les circonstances laisse présager que l’une des parties n’exécutera pas correctement ses
obligations, la convention permet à l’autre partie de bénéficier d’un régime de protection.

=> une partie peut différer ses obligations lorsqu’elle réalise après la conclusion du contrat
que l’autre partie ne pourras pas exécuter une partie essentiel des siennes.

Des causes d’exonérations article 79 de la convention:


La possibilité pour une partie d’être libéré, exempté des conséquences de l’inexécution de
ses obligations
Si la partie prouve que l’inexécution de ses obligations est du a un empêchement
indépendant de sa volonté et que l’on ne pouvait raisonnablement attendre d’elle qu’elle le
prenne en considération au moment de la conclusion du contrat.
Une partie est exonéré lorsqu’elle prouve l’existence d’une force majeur (extérieur,
imprévisible, insurmontable, irresistible).
La resolution liber les deux parties de leurs obligations.
Paragraphe 2 : Les ventes maritimes.

Pe#te fiche synthé#que a faire : pour les différencier.

Défini&on: vente mari#me : une vente qui implique un vente par mer , précédé ou suivie d’un
transport par mer , 2 contrats : vente de marchandise et contrat de transport , ils sont plus ou moins
dépendant. Les marchandises sont représentés par le connaissement ( un #tre accompagné de la
facture et la police/contrat d’assurance) l’ensemble de ces documents explique pourquoi la vente
mari#me est appelé vente documentaire.

Les inco-termes : Condi#ons interna#onales sert de référence aux par#es


Il existe une liberté contractuelle. Les par#es peuvent déroger les inco-termes.
Qu’y a t-il dans un contrat mari#mes:
Des clauses de chargement / déchargement, la qualité , les événement de force majeur, les
assurances etc

1. Les contrats de ventes FRANCO-BORD

Free On Board(FOB) en ENG.

Cette vente porte sur des marchandises et est suivie d’un transport maritime. Il n’y aucun
lien entre la vente et le transport. Le vendeur livre la marchandise au port DÉBARQUEMENT À
BORD D’UN NAVIRE MAIS LE VENDEUR N’EST NEST PAS TENUE DE FAIRE LE TRANSPORT,
le transfert de propriété de la marchandise et de risque s’effectue au départ , l’acquéreur
prend donc livraison de la marchandise avant le départ et il assure les risques du transport.
L’acheteur bénéficie d’un délai pour l’embarquement, si il laisse passer ce délai la vente est
résolue au profit du vendeur
L’acquéreur qui a la liberté de choisir lui même le navire qui fera la transport.
Le vendeur doit livrer au port la marchandise sans frais supplémentaire d’embarquement
L’acquéreur doit dans un délai raisonnable indiquer au vendeur le nom du navire sur lequel
la marchandise sera embarquée, il doit préciser aussi la date de l’embarquement.
Le transport de la marchandise est la sphère de l’acquéreur.

2. La vente CAF coût assurance fret

CIF en ENG

La vente fret est une vente à l’embarquement.


Dans cette vente CAF le vendeur, c’est lui qui conclu le contrat et qui assurant la
marchandise contre

Les Conclu le contrat de transport


La vente est faite pour un prix global marchandise fret et prime d’assurance
Le transfert de la propriété et des risque à l’acquéreur à lieu le jour du chargement
Le vendeur s’oblige à transporter à assurer la marchandise
Lors de l’embarquement des marchandise sur un navire dont le choix revient

Le vendeur il doit embarquer la marchandise la faire transporter et l’ assurée, il doit garantir


la chose. L’embarquement doit être fait dans un délai prévu au contrat. Le transport doit être
accompli dans des conditions habituelles (soigné la mise a bord de la marchandise) prendre
toutes les mesure nécessaire pour que la marchandise arrive en bonne état. Il doit s’occuper
de l’assurance dans des conditions habituelles (l’assurance doit être globale, suffisante)
Le prix comprend bien sure indivisément le cout de la marchandise du fret et la prime
d’assurance (plus cher que fob) l’acheteur prévoit parfois dans le contrat une stipulation à
payer le prix qu’après l’arriver a l’heure et dans de bonnes conditions du navire et après
contrôle de la marchandise.
L’acquéreur doit prendre livraison des marchandises entre les mains du capitaine du navire :
vérifié la qualité et quantité.

Lorsque le vendeur n’a pas respecter ces conditions


Souvent il existe dans le contrat une clause d’expertise dans , permet au contrat d’être
résolue.
L’acquéreur bénéficie d’une clause d’expertise
Les risque sont transfère le jour du chargement car l’acquéreur le jour du hachement
propriétaire et en assure les risques.
S’il y a des avaries l’acquéreur pourra faire un recours a assureur si avarie sont due a la
faute ou du fait du transporteur il exercera une action mettant en jeu la responsabilité du
transporteur.

3. La vente à l’arrivée

Les marchandises qui ont été vendus se trouvent déterminées par leur chargement sur le
navire lors du chargement est remis un connaissement.celui qu’il détient a la possession de
la marchandise la propriété de la marchandise (ne pas confondre possession et propriété)
est transférer a l’acquéreur au moment du déchargement à l’arrivé du navire dans le port, le
connaissement est remis à l’acquéreur à l’arrivée donc les risques du transport sont a la
charge du vendeur;
Beaucoup été pratiquer lorsque existait des transport maritime très longs incertains
périlleux , les vendeurs proposent aux acheteurs ou ca rassure les acheteurs.

SECTION 2 contrat de transport

Nous allons étudier le transport :


Par route, fleuve , ferroviaire, maritime, aérien, et x modes de transport.

La transport de marchandise a une dimension tres souvent interna#onal , les premières conven#ons
interna#onal sont apparut dans le domaine de transport
Dans le transport ferroviaire: conven#on de Berne 1990
La conven#on de Genève 1956 : les transports rou#er de marchandise
Conven#on de Budapest : transport fluviaux
Conven#on de Bruxelles 1924 : transport
Conven#on de la Haye 1979 : transport
Transport aérien ; conven#on de Varsovie 1929 , modernisé par la conven#on de Montréal
Traiter de Rome a un #tre en#er sur la poli#que commune en ma#ère de transport ,son objec#f :
réduire les couts du transport diminuer les entrave a la libre circula#on des marchandises.

1. Contrat de transport rou&er

Conven#on de Genève 1956. ( très largement appliquée) : LA CMR


Son objec#f : régler dune maniere uniforme les condi#ons du contrat de transport interna#onal par
route.
Quelles sont les documents u#lisés , comment me_re en jeu les responsabilité du transporteur ?

Le transporteur est tenu a une obliga#on de résultat. LA CMR s’applique a tout contrat interna#onal
rou#er de marchandise par un véhicule rou#er condi#on que le lieu de prise en chargeait le lieu de
livraison soit situés dans des états différents dont l’un au moins est signataire de la conven#on CMR.
(Les signataires: liban Tunisie Europe etc)
Les disposi#ons de la convenions sont impéra#ves., on ne peut pas dérogé a certaines disposi#on de
la conven#on, elle s’applique a tout transport de marchandise sauf transport funéraire et
déménagements.

Comment ils se concluent?

L'établissement dune le_re de voiture n’est pas obligatoire par contre le contenu du contrat est
réglementé , rédigé en 3 exemplaires : 1 pour le chargeur, de 2ème il accompagne la marchandise et
est remis au des#nataire et le 3 eme est conservé par le transporteur
Le contrat (la le_re de voiture) énonce les condi#ons du contrat de transport
Concernant l’exécu#on du contrat

La CMR ne dit pas grand chose sur l’obliga#on des par#es, sur l’emballage le chargement le
déchargement , l’é#quetage , concernant le prix du transport etc. Donc Les par#es doivent s#puler,
préciser tout dans le contrat.

Responsabilité du transporteur :

Le transporteur a une obliga#on de résultats. Il n’est pas responsable si il prouve que dommage est
du a une faute de l’acheteur (exemple: l’acheteur refuse abusivement la marchandise) ou que La
marchandise a un vice , ou bien il peut y avoir des circonstance par#culière auquel l’acheteur ne
pouvait pas résister.

Le transport peut se libere de sa responsabilité sil fait état de certaines circonstances dont on peur
raisonnablement penser qu’elles sont a l’origine des dommages, c’est ce qu'on appelle les cas
exemptés :
- Absence de l’emballage ou défectuosité
- L’expéditeur a chargé dune maniere non sa#sfaisante ( brutal )
- Les transports d’animaux vivants

En cas de perte des marchandise l’indemnité doit être de la valeur de la marchandise + le prix du
transport (une indemnité qui n’est pas au dessus du prix du transport). En cas d’avarie , l’indemnité
est propor#onnelle a la déprécia#on subit ). Le des#nataire doit examiner les marchandises à la
récep#on.
Le délai de prescrip#on de l’ac#on en responsabilité (délai max pour me_re en jeu la responsabilité
du transporteur est d’un an a compté de la livraison (pour agir) ) ar#cle 30 de la conven#on : la
conven#on dis#ngue les dommages apparents , lorsque il s’agit de dommage apparent le des#nataire
doit adresser des reserves au plus vite au moment de la livraison. Pour pallier a ca : examen
contradictoire de la marchandise. Ils vont faire un PV ou se me_re d’accord, un constat en commun et
tomber d’accord sur le fait qu’il y a des avaries. Si vous reme_ez pas ces reserves: il y a présomp#on
que vous avait reçu la marchandise en bonne état.

S’il s'agit de dommage non apparents: le des#nataire à 7 jours pour adresser des reserves aux
transporteurs.

=> Si non il y a une présomp#on en faveur du transporteur que la marchandise est en bonne état ou
bien il doit apporté la preuve que les marchandises étaient endommagé.
2. Le contrat du transport fluvial

Champ d’appli : l’opéra#on de transport doit s’effectuer au départ ou à des#na#on d’un état membre
de la conven#on de Budapest, le chargement et déchargement sont effectués au risque de
l’expéditeur et du des#nataire (pas du transporteur), transporteur est responsable de plein droit du
préjudice résultant des pertes et des dommages subis par les marchandises, depuis leur prise en
charge jusqu’à la livraison (obliga#on de résultat)

Conven&on de budapest
L’opéra#on de transport doit s’effectuer au départ ou dun état signataire de l’applica#on de la
conven#on. Le chargement et déchargement sont effectués au risque de l’expéditeur et du
des#nataire pas du transporteur.

La responsabilité du transporteur:

il est responsable de plein droit du préjudice résultant des pertes et des dommages subit par les
marchandise depuis leur prise en charge jusqu’a leur livraison. Il peut être déchargé ? : force
majeure, faute de l'expéditeur , vice de la marchandise et les cas exceptés :le défaut d’emballage , les
transports d’animaux vivants principalement.
Exemple : le feu : la répara#on de retard, avarie etc.

=> Les délais pour les reserves sont de 7 jours pour les dommages non apparent et la prescrip#on
pour agir est d’1an.

3. Le contrat de transport ferroviaire

C’est la Conven&on de Berne qui régit ce transport, du 9 mai 1980, conven#on rela#ve au transports
inter ferroviaire, on l’appelle la COTIF, ce_e dernière a fait objet de modernisa#on en1999, par les
règles de Vilnius, ce transport est surement celui qui engendre le moins d’accidents.

Domaine d’applica#on de la conven#on : elle s’applique à tous contrats de transport ferroviaire de


marchandises lorsque le lieu de prise en charge de marchandises et le lieu de livraison sont situés
dans 2 Etas membres (de la conv) différents.

Les principes du transport inter ferroviaire sont très proches de ce applicable pour les autres types de
contrats de transport.
Pour la conclusion du contrat, le transporteur s’engage à transporter la marchandise au lieu prévu et
à la reme_re au des#nataire.

Le Contrat fait l’objet une le_re de voiture, elle est construite sur un même modèle, encore une fois il
existe ce principe de consensualisme de ne pas intégrer intégralement la conv. Pour l’exécu#on du
contrat (responsable, chargement, avaries…) les par#es déterminent librement à qui incombe le
chargement et déchargement, l’expéditeur est responsable en principe de tous les dommages qui ont
pour origine l’emballage.
Les par#es doivent convenir d’un délai de livraison, le transporteur remet la le_re de voiture, et livre
la marchandise au des#nataire au lieu de livraison convenu, contre paiement.

Responsabilité du transporteur : il a une obliga&on de résultat, il est responsable du dommage


résultant de la perte ou de l’avarie de la marchandise, à par#r du moment de prise en charge de la
marchandise jusqu’à la livraison.
Il existe des causes d’exonéra#on : la faute de liant droit (acheteur), ou si il y a des vices de
marchandises, en effet, la conven#on énonce « des circonstances que le chemin de fer ne pouvait pas
éviter, ex : force majeure ».
Cause d’exonéra#on = force majeure

La conven#on énumère des cas ou on es#me qu’il y la présomp#on de non-responsabilité du


transporteur, il est présumé non responsable (présomp#on irréfragable…)
ex : envoi a été fait dans des circonstances considérés comme dangereuses (transport d’animaux),
défectuosité de l’emballage, wagon découvert…
Dans ces cas-là, la conven#on énonce, la non-responsabilité du transporteur (présomp&on de non-
responsabilité), même si l’acheteur pourra essayer de prouver, que le dommage n’a pas eu pour
cause, une de ces circonstances par#culières.

Principe de répara#on ; en cas de perte totale ou par#elle, de la marchandise, la répara#on est égale
à la valeur (ou déprécia#on) de la marchandise, plus le prix du transport, en cas d’avarie.
Les délais : la prescrip#on est d’un an, l’accepta#on de la marchandise sans réserve, ou protesta#on
interdit toute ac#on contre le transporteur ; vice apparent ou non apparent
La Conven#on prévoit pour dommages non apparent (cachés), qu’acheteur doit effectuer une
demande après la découverte du dommage dans un délai maximum de 7j, (à compter de la
découverte même du vice caché).

4. Le contrat de transport par avion

Conven&on de Varsovie 12 oct 1929, Montréal 1899


Champ d’applica#on transport aérien: départ et des#na#on deux pays différents, et que ces derniers
doivent avoir adhéré à la conven#on.

Conclusion du contrat : consensualisme, conclu par le_re de transport aérien (nécessaire), elle
précise les droits et obliga#ons des par#es, en reprenant le contenu de la conven#on.
Exécu#on du contrat : le transporteur est tenu à une obliga#on de célérité, sa responsabilité est
engagée en cas de retard.
Pour ce transport les délais et retard sont importants.

Le transporteur est tenu de déplacer les marchandises au cours du transport aérien conformément
au contrat, est de la livrer.

Responsabilité : le transporteur est responsable du dommage survenu en cas de perte ou d’avarie


lorsque l’évènement s’est produit pendant transport aérien.
Le transport comprend toute la période pendant laquelle la marchandise se trouve sous la garde du
transporteur (lorsque la marchandise est transportée avec un autre moyen que l’aérien, si elle est
sous la garde du transporteur aérien, ce dernier sera responsable)

L’obliga#on du transporteur dépasse la période pendant laquelle l’objet est transporté par avion, car
il aura la garde pendant tout le transport.
La responsabilité peut être exclue, s’il y a faute de liant droit, et vice de la marchandise : emballage
défectueux, fait de guerre ou conflit armé, autre cause d’exonéra#on : fait du prince.

Force majeur = iden#fique a fait du prince.

Répara&on : L’indemnisa#on est prévu par la conven#on et est forfaitaire


Le système de responsabilité est impéra#f : il ne peut y avoir aucune clause qui limite le transporteur
de sa responsabilité ( c’est pas possible interdit)
Quand il y a livraison, la récep#on de marchandise sans protesta#on fait présumer qu’elles ont été
reçu en bonne état.
En cas d’avarie elle doit être dénoncé au plus tard 14 jours après la récep#on de la marchandise
En cas de retard il doit être dénoncé 21 jours a compter du jour ou la marchandise aurait du être livré
En cas de perte , rien n’est écrit dans la conven#on.
Les ac#ons en responsabilité contre le transporteur doivent être exercé dan sun délai de 2 ans a
compter de la livraison de la marchandise.

5. Le transport mari&me

=> Conven&on de bruxuelle 1924 , complété par les regles de Hamburg

Le champs d’appli de ce_e conven#on de Bruxelles tout transport faisant l’objet d’un connaissement
est mis dans un des états contractants y compris les transports entre deux ports d’un même états. La
conven#on couvre les opéra#ons transport depuis le déchargement jusqu’au déchargement.

Conclusion du contrat : conclu entre le transporteur et le chargeur.

Le récep#onnaire/le des#nataire /layant droit est associé au contrat , conclu.

Le connaissement : l’accord ECRIT du chargeur et transporteur est contenu dans un contrat/ un #tre
que l’on appelle un connaissement. Il va énoncé les droits et obliga#ons des par#s ensuite il aura une
fonc#on probatoire ( preuve écrite pour tout li#ge ) il prouvera que le capitaine a reçu les
marchandises qu’il a décrit.

L’exécu&on du contrat :

Le chargeur doit declaré la nature exact et la valeur des marchandises. LE CHARGEUR DOIT PAYER LE
FRET ( le prix convenu)
Le transporteur il a l’obliga#on d’assurer la bonne navigabilité du navire , il doit procédé aux
opéra#ons de chargement d’arrimage de déchargement et de désarrimage

Le délai : le transporteur rarement s’engage sur des délais, ca ne veut pas dire que sa responsabilité
pour retard ne seront pas engagé

A qui de droit : la personne legi#me , la personne en possession du connaissement

Responsabilité du transporteur : la conven#on prévoit un système impéra#f de , établit un système


obligatoire de responsabilité : ar#cle 3

Le transporteur doit être raisonnablement diligent (rapide), comparé le travail du transporteur avec
ce qu’on est en droit d’a_endre d’un transporteur.

La due diligence est celle que l’on est en droit d’a_endre , d’un armateur sérieux , professionnelle . La
responsabilité pourra être recherché
Des cas excepté : excep#ons

Que prévoit la conven#ons?

- L’incendie.
- Acte de négligence ou défaut du capitaine du marin du pilote dans la naviga#on du navire: La
conven#on dis#ngue la faute nau#que de la faute commercial (transporteur responsable) l,
c’est une faute nau#que ici.
- L’acte de dieu (act of god) : ce a quoi on peut pas s’a_endre , résister ( tempête, tsunami )
( moins en moins accepté par les assureur
- L’effet de guerre
- La quarantaine : le transporteur sera exonéré , ca ne lui est pas imputable.
- L’insuffisance d’emballage
- Le sauvetage de vie ou de bien en mer
- L’acte du chargeur (proprio des marchandise) qui va comme_re une erreur et ce_e erreur va
entrainer la perte de la marchandise

La repara#on:
Il y a une indemnité qui est prévu pour le transporteur par rapport a la marchandise.

Reserve et preuves des dommages :

Le récep#onnaire si il contaste des avaries il doit éme_re des reserves a la livraison, immédiatement
si apparent et 3 jours dans le cas contraires. L’absence de reserves = livraison effectué en bonne état.

La prescrip#on des ac#ons contre le transporteur est d’un an a compter de la livraison.

Les assurances:
Mari#mes ont inspiré toutes les assurances , extrêmement anciennes.

Lorsque dans un transport successif une par#e est en mari#me les regles de l’assurance mari#mes
s’aplique a l’ensemble de l’opéra#on de transport.

6. Transport mul&modales

Mari#mes rou#er ferroviaire rou#er etc.


Ces transports peuvent être homogène c’est à dire soumis a un même régime juridique , il n’y a
qu’une seule le_re de voiture interna#onal.
Vous pouvez engagé la responsabilité de n’importe quelle transporteur , faites le recours auprès de
l’entreprise que vous voulez , il y a un seul régime juridique.
Mais il peut y avoir plusieurs système juridique différent - opéra#on de transport sont considérés
comme indépendante et la par#e l’aisé devra engagé un recours a l’encontre de chaque transporteur.
Quel est la solu#on pour éviter avoir a faire un recours a plusieurs transporteurs?

=> Un intermédiaire : un commissionnaire de transport.

a. La commissionnaire de transport
Le client pour éviter la complexité des recours va faire appel a un commissionnaire de transport qui
sera l’organisateur.

Un organisateur , il s’engage a organiser le déplacement de la marchandise d’un lieu à un autre ( il est


rémunéré) il organise librement par les voix et moyens de son choix ,sous son nom et sous sa
responsabilité. De bout en bout , responsable sur l’ensemble du parcours, de ce qu’il fait
personnellement et des faits des agissements des transporteurs auxquels il s’adresse. Il existe un
contrat type de commission de transport.

b. Les conven&ons interna&onales

Il existe des conven#ons qui s’applique même en cas de transport mul#modales


Elle organise le transport mul#modales.
La conven#on de Genève 1956 qui s’applique au transport mul#modales lorsqu’il y a une phase
rou#ère. C’est pra#que pour les par#s. La conven#on de Genève sur les transport mul#-modaux
interna#onaux du 24 MAI 1980 : elle régit de bout en bout sous un même contrat un transport de
marchandise effectué par au moins 2 modes différents. Ce_e conven#on de Genève
malheureusement énonce toutes une série de condi#ons pour qu’elle s’applique , son applica#on est
restric#ves.
La commission européenne a lancé une étude sur le transport mul#modale c’est un projet européen
qui n’est pas encore finalisé.

=> Résume : Ca peut être compliqué dans son applica#on car différents régimes juridique different:
compliqué pour les par#s , il peuvent simplifié la tache grâce à un commissionnaire de transport
mais c’est un coût! Il y a quelque conven#on interna#onal qui organise ,réglemente le transport
mul#modale mais il n’existe pas une conversion qui s’applique globalement.

LA LIBRE CONCURRENCE
Le traité de l’UE reserve un #tre aux regles de la concurrence, les états membres sont néanmoins
dotés d’un droit interne de la concurrence fortement inspiré du droit européen de la concurrence.

Chapitre 1 : Introduc&on du droit a la concurrence


Introduc&on :
Le droit de la concurrence est l’ensemble des règles juridique visant a éviter a réprimé les pra#ques
de nature a fausser le jeux de la concurrence.
Il existe un droit européen de la concurrence , la construc#on eco européenne a fait le choix d »un
économie de marché. Le traité de l’UE comporte un régime assurant que la concurrence n’est pas
faussées dans le marché intérieur : Ar#cles 2,3,4 du traité qui parle de ce_e concurrence.
Le droit de la concurrence confit la mission de veiller a son respect a plusieurs acteurs:

- Les ins#tu#ons européennes :

o la commission européenne plus précisément la direc#on general de la


concurrence( l’acteur principale).
o la cours de jus#ce de l’UE : elle va se prononcer sur les recours effectués en
annula#on des décisions de la commission.

- Les entreprises:

• Joue un role essen#el dans la poli#que de concurrence , elle par#cipe ac#vement a


ce_e loi de la concurrence.

=> La commission accorde en effet une réduc#on totale ou par#el du montant des amandes
affligés aux entreprises lorsque ces entreprises coopèrent ave la commission dans le cadre
d’enquête ou d’entente.

Les entreprises qui reconnaissent avoir commis une entorse a la liberté de la concurrence
bénéficieront une réduc#on d’amande.
Chapitre 2 : Les ententes
Lorsqu’il y a des entreprises qui s’entendent entre elles. Par principe les ententes sont interdites.

Sec&on 1
Défini#on
Quand il y a t-il entente?
Ar#cle 101 du traité: tous accord entre entreprises qui sont suscep#ble d’affecter le commerce entre
état membre et qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher de restreindre ou de fausser le jeu de la
concurrence, a l’intérieur du marché européen ,l’entente il y a trois éléments:

1- Une collusion entre les entreprises :

Un accord secret réalisé entre entreprises au détriment d’une autre. ( il le font en cache_e alors que
c’est interdit , et ce dans le but de s’assurer une part de marché plus importante)
Exemple: CJCE (1972) ce_e décision énonce: forme de coordina#on entre entreprise entrainant de
risques de non respect de la concurrence.
(ce qui entraîne comme concession)

2- Une restric#on de concurrence :

Du fait de ces ententes, la liberté de concurrence est bafoué. Les tribunaux obliges les par#cipant a
cesser ce_e entente. Il y a des amandes pour les entreprises concernés qui va parfois sur plusieurs
dizaine de millions d’euros.

2004 : 166 millions d’euros pour des entreprises dans le secteurs des vitamines pour animaux, ca ries
se sont mis d’accord , se sont entendu pour être a l’origine de comportement qui ne respecte pas le
Ex : répar##on géographique du marché en secret, fixer des prix des produits : se me_ent d’accord
sur un prix de produit

=> Il y a une nullité de l’accord.


SECTION 2 : les excep#ons :
Il existe que rares déroga#ons à l’interdic#on des ententes.

Chapitre 3 Les abus de domina&on.

Ar#cle 102 : une entreprise qui domine un marché/ac#vité. Par ex : coca cola

Interdit: l’abus de son état de domina#on.


Quand il y a t-il abus? Elle va volontairement obstacle a liberté de concurrence.
Les abus de domina#on est lorsque une ou plusieurs entreprise exploitent de façon abusive une
posi#on dominante.
Ex: imposi#on de prix , pra#que discriminatoire , limita#on de produc#on

SECTION 1 :
Qu’est ce qu’une posi#on dominante?

C’est un pouvoir d’un entreprise de faire obstacle au jeu de la concurrence sur un marché determiné.
Qu’est ce qu’une posi#on dominante : c’est lorsque une entreprise a une puissance économique lui
donnant le pouvoir de faire obstacle a une concurrence effec#ve.

L’abus de positon dominante consiste pour l’entremise dominante à imposer un prix d’achat ou de
vente d’un produit , c’est limité la produc#on du produit c’est subordonné la conclusion de contrat a
des condi#ons qui ne pourront être respectés par les concurrents.

Exemple : une entreprise dominante qui va vendre un produit a prix tres bas , elle pourra résister
même difficilement en vendant ce produit tres bas mais la jurisprudence pourra décider que c’est un
abus de posi#on dominante car elle va tué la concurrence , car les autres pe#tes entreprises ne vont
pas pouvoir vendre a ce prix trop bas décidé par l’entreprise dominante.

La sanc#on de l’abus de posi#on dominantes:

Les tribunaux sanc#onnent ce_e abus en infligeant aux entreprises dominantes des amandes aux
entreprises. L’arrêt de l’abus.

Exemple : le prix abusivement bas pour empêcher que les autres entreprises s’aligne sur ce prix et
pour donc éliminer les concurrents. Des prix inférieurs au coût de produc#on. Objec#f : élimina#on
de la concurrence.

Chapitre 4 : Les concentra&ons.

Certaines qui sont considéré comme abusives.

Une opéra#on de concentra#on est quand 2 ou X entreprises antérieurement indépendante


fusionnent. Ou lorsque une personne qui dé#ent deja le controle d ‘une entreprise ou une entreprise
acquière le controle (prise de controle ) de l’ensemble d’une autre entreprise.
Exemple : une prise de par#cipa#on au capitale.
Les concentra#ons sont-elles licitent?

Sec&on 2: le controle des concentra&ons


Il existe un controle interne et un controle européen ( français et EU)
C’est l’autorité de la concurrence qui va autoriser ou non l’opéra#on.
L’opera#on ne sera pas autorisé lorsqu’elle supprimera toutes concurrence dans le marché en
ques#on.
Toutes opéra#on de concentra#on nécessite une no#fica#on au préalable a la direc#on general de la
concurrence (sans demander l’autorisa#on).
Il y aura une instruc#on en 2 phases : un examen préalable et un examen approfondie.

Chapitre 5: les aides d’états.


Chapitre 6: les monopoles d’Etats.

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