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GECSI 3
• La discipline est l'ensemble des mesures qui visent à la fois à assurer la coexistence entre les membres de la
communauté de travail et à atteindre l'objectif économique pour lequel cette communauté a été créée.
• La mesure disciplinaire
• La mesure administrative
La mesure disciplinaire, définition:
• (généralement appliquée plus fréquemment par les employeurs) peut être définie comme un acte
de gestion pris à l’encontre d‘un salarié qui a un comportement fautif volontaire ou à tout le
moins corrigeable.
Les bases d’une mesure disciplinaire:
1. Tout d’abord, expliquer à l’employé en quoi son comportement ou son attitude est fautif
ou viole la politique d’entreprise.
2. Ensuite, l’aider à corriger son comportement afin d’amener un changement positif.
3. Finalement, si nécessaire, infliger une mesure disciplinaire raisonnable en fonction de l’acte
reproché.
Entrevue disciplinaire, exemple:
Salim rédige l’avertissement écrit sous le coup de l’émotion, ce qu’on devrait éviter,
car les propos peuvent alors être méchants et attaquer la personne dans ce qu’elle
est et non dans son comportement. Il faut se rappeler que le but est d’amener
l’employée à changer son comportement. En lui écrivant qu’elle est irresponsable, il
attaque Manal et non son comportement, ce qui dénote un manque certain de
responsabilité de sa part à lui
La mesure administrative:
Une mesure administrative est une mesure prise à l’égard d’un salarié, non pas en raison d’un comportement fautif, mais plutôt à
cause d’un motif involontaire. L’employé voudrait le faire, mais ne peut pas. Quant à la mesure disciplinaire, elle vise la
correction d’un comportement fautif.
Le suivi administratif est le premier et l’avantage majeur de la création des dossiers du personnel.
Grâce à ce suivi, il est possible de repérer les irrégularités d’un poste afin de prendre des mesures
préventives. Pour cela, plusieurs documents du dossier du personnel sont inspectés et analysés.
Le dossier du personnel est un ensemble de documents permettant aux ressources humaines ou
au gestionnaire du personnel de suivre chaque salarié de façon optimale.
Pour cela, plusieurs documents du dossier du personnel sont inspectés et analysés.
Séparation
Fin du CDD retraite
Employeur
/employé
CDD CDI
• CDD
Les postes reconnus comme les cadres sont les postes à responsabilités tels que les dirigeants d’entreprises, les
associés,, les directeurs régionaux et nationaux ect ..
Pour ce type de position, le délai de préavis est fixé à 1 mois de préavis si le salarié n’a pas plus d’1 an d’ancienneté
au sein de l’entreprise. Pour ceux dont l’ancienneté est comprise entre 1 an et 5 ans, le délai de préavis est fixé à 2
mois. Et, au-delà de 5 ans d’exercice dans une entreprise, le cadre est dans l’obligation de respecter un délai de
préavis de 3 mois.
Pour toutes les autres positions qui ne sont pas considérées comme cadre (agent ) le code de travail prévoit 8 jours
de préavis pour toutes les personnes qui ont moins d’un an d’ancienneté. Pour les salariés dont l’ancienneté est
comprise entre 1 et 5 ans, leur préavis est fixé à 1 mois. Et, au-delà de 5 ans passés dans une même entreprise, la
loi impose un préavis de 2 mois.
Les causes pour une démission
Les causes d’une demission sont complexes : un entretien de depart permet souvent de les approfondir :
Facteurs Facteurs
personnels : organisationnels
Pratique de
Age
l’encadrement
Situation Pratique de
familiale volarisation
Pratique de
Qualification participation
et de l’écoute
Lettre de démission avec préavis
• pré-retraite et la retraite
Retraite anticipée :
A partir de 55 ans et jusqu'à 59 ans, l'assuré a la possibilité de demander une retraite anticipée moyennant le
versement d'une prime par l'employeur à la CNSS. Le montant de cette prime varie en fonction de l'âge de
l'assuré.
Pour en bénéficier, il faut :
l'accord de l'employeur,
justifier d'au moins 3 240 jours de cotisations,
avoir cotisé 54 jours de façon continue ou discontinue pendant les 6 mois précédant la demande.
Régime de base :
3 un licenciement à l'amiable
1 Le licenciement pour faute non grave
L’article 37 prévoit que certains faits de l’employé peuvent conduire l’employeur à réagir par
l’établissement écrit d’un avertissement, permettant ainsi de les formaliser.
L’employeur est tenu d’appliquer les sanctions disciplinaires prévues par la loi de manière graduelle.
L’employé visé par une procédure de licenciement pour juste motif devra recevoir un avertissement
puis un blâme, puis un deuxième blâme ou une mise à pied puis enfin, un troisième blâme ou un
transfert de poste.
Lorsque ces sanctions disciplinaires sont épuisées dans l’année, l’employeur est enfin libre de procéder
au licenciement du salarié qui, dans ce cas uniquement, sera considéré comme justifié.
Les sanctions
01 l'avertissement
STO
02 le blâme
! P
03
un deuxième blâme ou la mise à pied
pour une durée n'excédant pas huit
jours ;
04
un troisième blâme ou le transfert à un autre service ou, le
cas échéant, à un autre établissement (le lieu de résidence
du salarié étant pris en considération)
2 Le licenciement pour faute grave
Avant le licenciement, le salarié doit pouvoir se défendre et être entendu par l'employeur ou le représentant de
celui-ci en présence du délégué des salariés ou du représentant syndical dans l'entreprise qu'il choisit lui-même
dans un délai ne dépassant pas 8 jours à compter de la date de constatation de l'acte qui lui est imputé.
Il est dressé un procès-verbal à ce propos par l'entreprise, signé par les deux parties, dont une copie est
délivrée au salarié.
Si l'une des parties refuse d'entreprendre ou de poursuivre la procédure, il est fait recours à l'inspecteur de travail :
La décision de licenciement est remise au salarié en mains propres contre reçu ou par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans un délai de 48 heures suivant la date à laquelle la décision précitée a été prise.
Une copie de la décision de licenciement est adressée à l'agent chargé de l'inspection du travail. La décision de
licenciement doit comporter les motifs justifiant le licenciement du salarié, la date à laquelle il a été entendu et
être assortie du procès-verbal.
Tout licenciement qui ne respecte pas les conditions de forme est considéré comme injustifié et donc abusif. Même
dans les cas de fautes graves et justifiées, l’employeur peut être amené à payer des indemnités pour vice de
procédure
* Je ne suis pas d’accord avec la décision de licenciement pour faute
grave
* le salarié a deux possibilités pour faire valoir ses droits s’il juge avoir été licencié
abusivement.
Une rupture conventionnelle peut être défini comme un licenciement à l’amiable entre l’employé et l’employeur.
Cette rupture doit alors donner lieu à une convention de rupture conventionnelle, permettant au salarié de bénéficier du
droit au chômage et de l’indemnité de départ exonérée d’impôts.
Ce processus de rupture concerne exclusivement les salariés en contrat de travail indéterminé (CDI)
L’entretien :
• Bien qu’aucun texte n’encadre les conditions de l’entretien, il est obligatoire et va permettre d’établir les conditions
proposées par les deux parties (employeur/employé)
• Ils négocient ensemble les modalités de départ du salarié et établissent une convention qu’ils signent conjointement.
• Au delà de l’établissement des conditions financières, liées au départ du salarié, la convention peut également
mentionner des obligations (clause de non concurrence, prolongement de la couverture santé …)
• Il est important de noter que lors de la rédaction de ladite convention, la date de l’entretien doit apparaître
clairement.