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LA THÉORIE DE MARR

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Asma CHOURABI Avril 2022


Introduction

Marr s’appuie sur la limite de la théorie Gibsonienne et propose une théorie


qui tente d’expliquer comment notre cerveau utilise les informations extraites
par nos sens et les transforme en une représentation (description) interne du
monde environnant.

L’une des critiques adressées à l’approche Gibsonienne concernait


l’insuffisance des détails relatifs à la manière dont les invariances étaient
détectées.
Introduction

Marr propose de concevoir la détection des invariances, décrite par Gibson,


comme un problème de traitement d’informations.
Cadre général

Marr propose une théorie computationnelle de la vision au sein de laquelle la


reconnaissances des formes serait une étape cognitive.

Selon Marr tout processus de traitement de l’information comporte 3 niveaux qui sont
en importance décroissante

niveau
niveau algorithmique niveau du hardware
computationnel
Cadre général

-spécifie ce qui doit être « calculé » Ce niveau traite du support matériel des opérations (le
cerveau, les structures nerveuses)
-spécifie les stratégies à utiliser pour réaliser une tâche
déterminée Il impose des contraintes et des limitations aux deux autres
niveaux.

niveau
niveau algorithmique niveau du hardware
computationnel

Définit la nature exacte du calcul qui va être effectué.

Il pose les différentes règles opératoires et spécifie les étapes permettant


d’aboutir au résultat (output)
Cadre général
NIVEAU COMPUTATIONNEL LE NIVEAU DU POUR QUOI?

Qu’est ce que ce processus permet de faire? Quelle est la fonction accomplie par ce
processus?

Ce niveau permet d’expliquer les raisons de la mise en œuvre de tel ou tel processus.

Exp: au niveau de la reconnaissance des formes, la fonction est de transformer un patron d’ondes
(lumineuses ou sonores) en un objet identifié.
Cadre général
NIVEAU ALGORITHMIQUE LE NIVEAU DU COMMENT?

Comment le système accomplit sa fonction?

C’est le niveau d’implémentation du niveau computationnel (spécification d’un


algorithme).

À ce niveau est analysée la suite de processus par laquelle une fonction est réalisée.
Cadre général
NIVEAU DU HARDWARE OU DE LA MACHINERIE

C’est le niveau du cerveau, celui de l’implémentation physiologique, du support sur


lequel les précédents niveaux vont pouvoir être mis en œuvre.

Le cerveau détermine le type de représentation qui peut être construite et le type de


processus qui peut être mis en œuvre.

Le niveau du hardware est caractérisé par des fortes contraintes.


Cadre général

Pour Marr, il importe que l’analyse de toute activité cognitive soit conduite
simultanément aux trois niveaux.

Aucun niveau ne peut être privilégié ou exclure les autres niveaux.

Ce cadre conceptuel a influencé plusieurs domaines de la cognition humaine.


La reconnaissance des formes

Pour Marr, la reconnaissance des formes met en œuvre une suite de processus
cognitifs. Chaque processus permet de construire une représentation ou une
description de la scène perçue.

À chaque étape le système construit des représentations de plus en plus précises et


détaillées.
La reconnaissance des formes

Marr propose 3 niveaux de représentation ou esquisses

Esquisse primitive Construction d’une représentation dans laquelle

apparaissent la lumière reflétée par le stimulus, les contours et les bords des objets perçus.

Esquisse intermédiaire en 2-1/2 D


Cette représentation plus élaborée comprend des indices de profondeur et d’orientation des surfaces visibles d’un objet
en utilisant les informations fournies par la texture .

Représentation 3D
La représentation construite est en 3D, et s’avère indépendante de l’observateur.
Les éléments de bases de l’objet sont identifiés ainsi que leur arrangement spatial.
La reconnaissance des formes

Esquisse primitive
Étapes perceptives
Esquisse intermédiaire en 2-1/2 D

Représentation 3D Reconnaissance d’objets!

C’est au niveau 3 qu’intervient la reconnaissance des objets. Les deux étapes précédentes sont dites «
perceptives ». En effet, dans la mesure où les représentations construites au cours des deux premières étapes
ne sont pas indépendantes de la position du sujet, il est impossible de reconnaitre les formes au cours de ces
deux étapes .
La reconnaissance des formes

Marr et Nishihara (1978) ont montré que pour qu’une représentation 3D permette la
reconnaissance d’un objet il faut que cette représentation satisfasse 3 critères et
qu’elle isole ce que les auteurs appellent des primitives.

ACCESSIBILITÉ

SIMILITUDE ET SENSIBILITÉ

APPLICABILITÉ ET
STABILITÉ
le critère d’applicabilité renvoie au fait que la
représentation construite pourrait s’appliquer à
plusieurs formes.
ce critère stipule que la représentation doit être
La stabilité caractérise le fait que différentes vues
aisément construite et que le sujet peut y accéder
d’un objet conduisent à la même représentation.
facilement.

ACCESSIBILITÉ APPLICABILITÉ ET STABILITÉ

SIMILITUDE ET SENSIBILITÉ

La similitude indique qu’une représentation inclut les ressemblances entre


différents objets

La sensibilité renvoie aux petites différences entre les objets.


La reconnaissance des formes

Marr et Nishihara (1978) ont proposé l’idée selon laquelle les primitives
élémentaires de la reconnaissance des objets étaient des cylindres possédant un
axe principal.

L’une des raisons avancées par les auteurs pour


ce genre de primitives est que les axes des
objets constituent les éléments les plus faciles à
détecter et à se représenter mentalement.
La reconnaissance des formes

REPRÉSENTATION 3D EST
APPARIÉE À UNE
REPRÉSENTATION EN
MÉMOIRE.

Cet appariement ne peut avoir lieu qu’une fois identifiés les axes
principaux d’un objet.
Merci pour votre attention

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