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22740C
Installation, stockage et calcul avec
Windows Server 2016
ii Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016
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pourront faire l’objet de modifications sans préavis. Sauf mention contraire, les sociétés, produits, noms de
domaines, adresses de messagerie, logos, personnes, lieux et événements utilisés dans les exemples sont
fictifs et toute ressemblance avec des sociétés, produits, noms de domaines, adresses de messagerie,
logos, personnes, lieux et événements réels est purement fortuite et involontaire. L’utilisateur est tenu
d’observer la réglementation relative aux droits d’auteur applicable dans son pays. Aucune partie de ce
document ne peut être reproduite, stockée ou introduite dans un système de restitution, ou transmise à
quelque fin ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou
autre) sans l’autorisation expresse et écrite de Microsoft Corporation.
Microsoft peut détenir des brevets, avoir déposé des demandes d’enregistrement de brevets ou être
titulaire de marques, droits d’auteur ou autres droits de propriété intellectuelle portant sur tout ou partie
des éléments qui font l’objet du présent document. Sauf stipulation expresse contraire d’un contrat de
licence écrit de Microsoft, la fourniture de ce document n’a pas pour effet de vous concéder une licence
sur ces brevets, marques, droits d’auteur ou autres droits de propriété intellectuelle.
Les noms de fabricants, de produits ou les URL sont fournis uniquement à titre indicatif et Microsoft ne
fait aucune déclaration et exclut toute garantie légale, expresse ou implicite, concernant ces fabricants ou
l’utilisation des produits avec toutes les technologies Microsoft. L’inclusion d’un fabricant ou produit
n’implique pas l’approbation par Microsoft du fabricant ou du produit. Des liens vers des sites Web tiers
peuvent être fournis. Ces sites ne sont pas sous le contrôle de Microsoft et Microsoft n’est pas responsable
de leur contenu ni des liens qu’ils sont susceptibles de contenir, ni des modifications ou mises à jour de
ces sites. Microsoft n’est pas responsable de la diffusion Web ou de toute autre forme de transmission
reçue d’un site connexe. Microsoft fournit ces liens pour votre commodité, et l’insertion de n’importe quel
lien n’implique pas l’approbation du site en question ou des produits qu’il contient par Microsoft.
Les présents termes du contrat de licence constituent un contrat entre Microsoft Corporation (ou en
fonction du lieu où vous vivez, l’un de ses affiliés) et vous. Lisez-les attentivement. Ils portent sur votre
utilisation du contenu qui accompagne le présent contrat, y compris le support sur lequel vous l’avez reçu,
le cas échéant. Les présents termes de licence s’appliquent également au Contenu du Formateur et aux
mises à jour et suppléments pour le Contenu Concédé sous Licence, à moins que d’autres termes
n’accompagnent ces produits. Ces derniers prévalent.
Si vous vous conformez aux présents termes du contrat de licence, vous disposez des droits
stipulés ci-dessous pour chaque licence acquise.
1. DÉFINITIONS.
b. « Session de Formation Agréée » désigne le cours avec formateur utilisant le Cours Microsoft avec
Formateur et mené par un Formateur ou un Centre de Formation Agréé.
c. « Dispositif de la Classe » désigne un (1) ordinateur dédié et sécurisé qu’un Centre de Formation
Agréé possède ou contrôle, qui se trouve dans les installations de formation d’un Centre de
Formation Agréé et qui répond ou est supérieur au niveau matériel spécifié pour le Cours Microsoft
avec Formateur concerné.
d. « Utilisateur Final » désigne une personne qui est (i) dûment inscrite et participe à une Session de
Formation Agréée ou à une Session de Formation Privée, (ii) un employé d’un membre MPN, ou (iii)
un employé à temps plein de Microsoft.
e. « Contenu Concédé sous Licence » désigne le contenu qui accompagne le présent contrat et qui
peut inclure le Cours Microsoft avec Formateur ou le Contenu du Formateur.
f. « Formateur Agréé Microsoft » ou « MCT » désigne une personne qui est (i) engagée pour donner
une session de formation à des Utilisateurs Finaux au nom d’un Centre de Formation Agréé ou d’un
Membre MPN, et (ii) actuellement Formateur Agréé Microsoft dans le cadre du Programme de
Certification Microsoft.
iv Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016
g. « Cours Microsoft avec Formateur » désigne le cours avec formateur Microsoft qui forme des
professionnels de l’informatique et des développeurs aux technologies Microsoft. Un Cours Microsoft
avec Formateur peut être labellisé cours MOC, Microsoft Dynamics ou Microsoft Business Group.
j. « MOC » désigne le cours avec formateur « Produit de Formation Officiel Microsoft » appelé Cours
Officiel Microsoft qui forme des professionnels de l’informatique et des développeurs aux
technologies Microsoft.
k. « Membre MPN » désigne un membre actif Silver ou Gold du programme Microsoft Partner Network.
l. « Dispositif Personnel » désigne un (1) ordinateur, un dispositif, une station de travail ou un autre
dispositif électronique numérique qui vous appartient ou que vous contrôlez et qui répond ou est
supérieur au niveau matériel spécifié pour le Cours Microsoft avec Formateur concerné.
m. « Session de Formation Privée » désigne les cours avec formateur fournis par des Membres MPN
pour des clients d’entreprise en vue d’enseigner un objectif de formation prédéfini à l’aide d’un
Cours Microsoft avec Formateur. Ces cours ne font l’objet d’aucune publicité ni promotion auprès
du grand public et la participation aux cours est limitée aux employés ou sous-traitants du client
d’entreprise.
n. « Formateur » désigne (i) un formateur accrédité sur le plan académique et engagé par un
Membre du Programme Microsoft IT Academy pour donner une Session de Formation Agréée et/ou
(ii) un MCT.
2. DROITS D’UTILISATION. Le Contenu Concédé sous Licence n’est pas vendu. Le Contenu Concédé
sous Licence est concédé sous licence sur la base d’une copie par utilisateur, de sorte que vous
devez acheter une licence pour chaque personne qui accède au Contenu Concédé sous Licence ou
l’utilise.
2.1 Vous trouverez ci-dessous cinq sections de droits d’utilisation. Une seule vous est applicable.
sur un maximum de trois (3) Dispositifs Personnels. Vous n’êtes pas autorisé à installer le
Cours Microsoft avec Formateur sur un dispositif qui ne vous appartient pas ou que vous ne
contrôlez pas.
ii. Pour chaque licence que vous achetez au nom d’un Utilisateur Final ou Formateur, vous êtes
autorisé à :
1. Distribuer une (1) version papier du Cours Microsoft avec Formateur à un (1) Utilisateur
Final qui est inscrit à la Session de Formation Agréée et uniquement immédiatement avant
le début de la Session de Formation Agréée qui est l’objet du Cours Microsoft avec
Formateur fourni, ou
2. Fournir à un (1) Utilisateur Final le code d’accès unique et les instructions permettant
d’accéder à une (1) version numérique du Cours Microsoft avec Formateur, ou
3. Fournir à un (1) Formateur le code d’accès unique et les instructions permettant d’accéder
à un (1) Contenu Formateur,
Pour autant que vous vous conformiez à ce qui suit :
iii. Vous ne donnerez accès au Contenu Concédé sous Licence qu’aux personnes qui ont acheté
une licence valide du Contenu Concédé sous Licence,
iv. Vous veillerez à ce que chaque Utilisateur Final participant à une Session de Formation Agréée
dispose de sa propre copie concédée sous licence valide du Cours Microsoft avec Formateur qui
est l’objet de la Session de Formation Agréée,
v. Vous veillerez à ce que chaque Utilisateur Final ayant reçu la version papier du Cours Microsoft
avec Formateur reçoive une copie du présent contrat et reconnaisse que son utilisation du
Cours Microsoft avec Formateur sera soumise aux termes du présent accord, et ce avant de lui
fournir ledit Cours Microsoft avec Formateur. Chacun devra confirmer son acceptation du
présent contrat d’une manière opposable aux termes de la réglementation locale avant
d’accéder au Cours Microsoft avec Formateur,
vi. Vous veillerez à ce que chaque Formateur donnant une Session de Formation Agréée dispose
de sa propre copie concédée sous licence valide du Cours Microsoft avec Formateur qui est
l’objet de la Session de Formation Agréée,
vii. Vous n’utiliserez que des Formateurs qualifiés qui ont une connaissance et une expérience
approfondies de la technologie Microsoft qui est l’objet du Cours Microsoft avec Formateur
donné pour toutes vos Sessions de Formation Agréées,
viii. Vous ne donnerez qu’un maximum de 15 heures de formation par semaine pour chaque
Session de Formation Agréée qui utilise un cours MOC, et
ix. Vous reconnaissez que les Formateurs qui ne sont pas MCT n’auront pas accès à l’ensemble
des ressources destinées au formateur du Cours Microsoft avec Formateur.
v. Vous veillerez à ce que chaque Utilisateur Final ayant reçu une version papier du Cours
Microsoft avec Formateur reçoive une copie du présent contrat et reconnaisse que son
utilisation du Cours Microsoft avec Formateur sera soumise aux termes du présent accord, et
ce avant de lui fournir ledit Cours Microsoft avec Formateur. Chacun devra confirmer son
acceptation du présent contrat d’une manière opposable aux termes de la réglementation
locale avant d’accéder au Cours Microsoft avec Formateur,
vi. Vous veillerez à ce que chaque Formateur donnant une Session de Formation Privée dispose de
sa propre copie concédée sous licence valide du Cours Microsoft avec Formateur qui est l’objet
de la Session de Formation Privée,
vii. Vous n’utiliserez que des Formateurs qualifiés qui possèdent la Certification Microsoft applicable
qui est l’objet du Cours Microsoft avec Formateur donné pour toutes vos Sessions de Formation
Privées,
viii. Vous n’utiliserez que des MCT qualifiés qui possèdent la Certification Microsoft applicable qui
est l’objet du cours MOC donné pour toutes vos Sessions de Formation Privées utilisant MOC,
ix. Vous ne donnerez accès au Cours Microsoft avec Formateur qu’aux Utilisateurs Finaux, et
x. Vous ne donnerez accès au Contenu du Formateur qu’aux Formateurs.
ii. Vous pouvez personnaliser les parties écrites du Contenu du Formateur qui sont logiquement
associées à la présentation d’une session de formation conformément à la version la plus
récente du contrat MCT. Si vous choisissez d’exercer les droits qui précèdent, vous acceptez
de vous conformer à ce qui suit : (i) les personnalisations ne peuvent être utilisées que pour
donner des Sessions de Formation Agréées et des Sessions de Formation Privées, et (ii) toutes
les personnalisations seront conformes au présent contrat. À des fins de clarté, toute
utilisation de « personnaliser » ne fait référence qu’à la modification de l’ordre des diapositives
et du contenu, et/ou à la non-utilisation de l’ensemble du contenu ou des diapositives, et ne
signifie pas le changement ou la modification d’aucune diapositive ni d’aucun contenu.
2.2 Dissociation de composants. Le Contenu Concédé sous Licence est concédé sous licence en
tant qu’unité unique et vous n’êtes pas autorisé à dissocier les composants ni à les installer sur
différents dispositifs.
viii Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016
2.3 Redistribution du Contenu Concédé sous Licence. Sauf stipulation contraire expresse dans
les droits d’utilisation ci-dessus, vous n’êtes pas autorisé à distribuer le Contenu Concédé sous Licence
ni aucune partie de celui-ci (y compris les éventuelles modifications autorisées) à des tiers sans
l’autorisation expresse et écrite de Microsoft.
2.4 Programmes et Services Tiers. Le Contenu Concédé sous Licence peut contenir des
programmes ou services tiers. Les présents termes du contrat de licence s’appliqueront à votre
utilisation de ces programmes ou services tiers, excepté si d’autres termes accompagnent ces
programmes et services.
2.5 Conditions supplémentaires. Le Contenu Concédé sous Licence est susceptible de contenir
des composants auxquels s’appliquent des termes, conditions et licences supplémentaires en termes
d’utilisation. Les termes non contradictoires desdites conditions et licences s’appliquent également à
votre utilisation du composant correspondant et complètent les termes décrits dans le présent contrat.
a. Contenu sous licence en version précommerciale. L’objet du présent Contenu Concédé sous
Licence est basé sur la version précommerciale de la technologie Microsoft. La technologie peut ne
pas fonctionner comme une version finale de la technologie et nous sommes susceptibles de
modifier cette technologie pour la version finale. Nous sommes également autorisés à ne pas éditer
de version finale. Le Contenu Concédé sous Licence basé sur la version finale de la technologie est
susceptible de ne pas contenir les mêmes informations que le Contenu Concédé sous Licence basé
sur la version précommerciale. Microsoft n’a aucune obligation de vous fournir quelque autre
contenu, y compris du Contenu Concédé sous Licence basé sur la version finale de la technologie.
4. CHAMP D’APPLICATION DE LA LICENCE. Le Contenu Concédé sous Licence n’est pas vendu.
Le présent contrat ne fait que vous conférer certains droits d’utilisation du Contenu Concédé sous
Licence. Microsoft se réserve tous les autres droits. Sauf si la réglementation applicable vous confère
Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016 ix
d’autres droits, nonobstant la présente limitation, vous n’êtes autorisé à utiliser le Contenu Concédé
sous Licence qu’en conformité avec les termes du présent contrat. Ce faisant, vous devez vous
conformer aux restrictions techniques contenues dans le Contenu Concédé sous Licence qui ne vous
permettent de l’utiliser que d’une certaine façon. Sauf stipulation expresse dans le présent contrat,
vous n’êtes pas autorisé à :
• Accéder au Contenu Concédé sous Licence ou à y autoriser l’accès à quiconque qui n’a pas
acheté une licence valide du Contenu Concédé sous Licence,
• Modifier, supprimer ou masquer les mentions de droits d’auteur ou autres notifications de
protection (y compris les filigranes), marques ou identifications contenue dans le Contenu
Concédé sous Licence,
• Modifier ou créer une œuvre dérivée d’un Contenu Concédé sous Licence,
• Présenter en public ou mettre à disposition de tiers le Contenu Concédé sous Licence à des fins
d’accès ou d’utilisation,
• Copier, imprimer, installer, vendre, publier, transmettre, prêter, adapter, réutiliser, lier ou
publier, mettre à disposition ou distribuer le Contenu Concédé sous Licence à un tiers,
• Contourner les restrictions techniques contenues dans Contenu Concédé sous Licence, ou
• Reconstituer la logique, décompiler, supprimer ou contrecarrer des protections, ou
désassembler le Contenu Concédé sous Licence, sauf dans la mesure où ces opérations
seraient expressément permises par les termes du contrat de licence ou la réglementation
applicable nonobstant la présente limitation.
5. DROITS RÉSERVÉS ET PROPRIÉTÉ. Microsoft se réserve tous les droits qui ne vous sont pas
expressément concédés dans le présent contrat. Le Contenu Concédé sous Licence est protégé par
les lois et les traités internationaux en matière de droits d’auteur et de propriété intellectuelle. Les
droits de propriété, droits d’auteur et autres droits de propriété intellectuelle sur le Contenu Concédé
sous Licence appartiennent à Microsoft ou à ses fournisseurs.
6. RESTRICTIONS À L’EXPORTATION. Le Contenu Concédé sous Licence est soumis aux lois et
réglementations américaines en matière d’exportation. Vous devez vous conformer à toutes les lois et
réglementations nationales et internationales en matière d’exportation applicables au Contenu
Concédé sous Licence. Ces lois comportent des restrictions sur les utilisateurs finaux et les utilisations
finales. Des informations supplémentaires sont disponibles sur le site www.microsoft.com/exporting.
7. SERVICES D’ASSISTANCE TECHNIQUE. Dans la mesure où le Contenu Concédé sous Licence est
fourni « en l’état », nous ne fournissons pas de services d’assistance technique.
8. RÉSILIATION. Sans préjudice de tous autres droits, Microsoft pourra résilier le présent contrat si
vous n’en respectez pas les conditions générales. Dès la résiliation du présent contrat pour quelque
raison que ce soit, vous arrêterez immédiatement toute utilisation et détruirez toutes les copies du
Contenu Concédé sous Licence en votre possession ou sous votre contrôle.
9. LIENS VERS DES SITES TIERS. Vous êtes autorisé à utiliser le Contenu Concédé sous Licence
pour accéder à des sites tiers. Les sites tiers ne sont pas sous le contrôle de Microsoft et Microsoft
n’est pas responsable du contenu de ces sites, des liens qu’ils contiennent ni des modifications ou
mises à jour qui leur sont apportées. Microsoft n’est pas responsable du Webcasting ou de toute
autre forme de transmission reçue d’un site tiers. Microsoft fournit ces liens vers des sites tiers pour
votre commodité uniquement et l’insertion de tout lien n’implique pas l’approbation du site en
question par Microsoft.
10. INTÉGRALITÉ DES ACCORDS. Le présent contrat et les éventuelles conditions supplémentaires
pour le Contenu du Formateur, les mises à jour et les suppléments constituent l’intégralité des
accords en ce qui concerne le Contenu Concédé sous Licence, les mises à jour et les suppléments.
x Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016
b. En dehors des États-Unis. Si vous avez acquis le Contenu Concédé sous Licence dans un autre
pays, les lois de ce pays s’appliquent.
12. EFFET JURIDIQUE. Le présent contrat décrit certains droits légaux. Vous pouvez bénéficier d’autres
droits prévus par les lois de votre État ou pays. Vous pouvez également bénéficier de certains droits
à l’égard de la partie auprès de laquelle vous avez acquis le Contenu Concédé sous Licence. Le
présent contrat ne modifie pas les droits que vous confèrent les lois de votre État ou pays si celles-ci
ne le permettent pas.
Elle s’applique également même si Microsoft connaissait l’éventualité d’un tel dommage. La limitation
ou l’exclusion ci-dessus peut également ne pas vous être applicable si votre pays n’autorise pas
l’exclusion ou la limitation de responsabilité pour les dommages incidents, indirects ou de quelque
nature que ce soit.
Remerciements
Microsoft Learning souhaite reconnaître la contribution apportée par les personnes citées ci-dessous à
l’élaboration de ce titre et les en remercier. Elles ont en effet déployé des efforts aux différents stades de
ce processus pour vous proposer une expérience de qualité en salle de classe.
Contents
Module 1 : Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges
de travail
Vue d’ensemble du module 1-1
Leçon 1 : Introduction à Windows Server 2016 1-2
Leçon 2 : Comparaison de Fibre Channel, iSCSI et Fibre Channel over Ethernet 3-11
Leçon 3 : Compréhension d’iSNS, de DCB et MPIO 3-23
Leçon 4 : Configuration de la mise en réseau sur les serveurs hôtes Hyper-V 5-18
Leçon 5 : Configuration des ordinateurs virtuels Hyper-V 5-24
Leçon 1 : Vue d’ensemble des conteneurs dans Windows Server 2016 6-2
Atelier pratique : Utilisation de MDT pour déployer Windows Server 2016 11-39
Leçon 4 : Vue d’ensemble des outils d’analyse Windows Server 2016 12-29
À propos de ce cours
Cette section décrit brièvement le cours et ses objectifs, le public visé, ainsi que les connaissances
préalables requises.
Description du cours
Ce cours de cinq jours est conçu principalement pour les professionnels de l’informatique qui ont une
certaine expérience avec Windows Server. Il est conçu pour les professionnels qui seront responsables de
la gestion du stockage et du calcul à l’aide de Windows Server 2016, et qui ont besoin de comprendre les
scénarios, les exigences et les options de stockage et de calcul qui sont disponibles et applicables à
Windows Server 2016.
Public cible
Ce cours est destiné aux professionnels de l’informatique ayant de l’expérience avec Windows Server, à la
recherche d’un cours unique sur cinq jours qui couvre les technologies de stockage et de calcul dans
Windows Server 2016. Ce cours les aide à mettre à jour leurs connaissances et leurs compétences en
matière de stockage et de calcul pour Windows Server 2016.
Le public secondaire pour ce cours comprend des professionnels de l’informatique qui cherchent à passer
l’examen de certification Microsoft 70-740, Installation, stockage et calcul avec Windows Server 2016.
• Une compréhension des concepts de base de Active Directory Domain Services (AD DS) ;
• Une connaissance de base du matériel serveur ;
• Une expérience en support et configuration de systèmes d’exploitation client Windows, tels que
Windows 8 ou Windows 10.
En outre, les stagiaires tireraient profit d’avoir une certaine expérience préalable du système d’exploitation
Windows Server, comme une expérience en tant qu’administrateur des systèmes de Windows Server.
Objectifs du cours
À la fin de ce cours, les stagiaires seront à même d’effectuer les tâches suivantes :
• Préparer et installer Windows Server 2016, y compris Server Core, et planifier une stratégie de mise à
niveau et de migration de serveur.
• Décrire les différentes options de stockage, y compris les formats de la table de partition, les disques
de base et dynamiques, les systèmes de fichiers, les disques durs virtuels, les disques durs physiques,
et expliquer également comment gérer les disques et les volumes ;
• Décrire les solutions de stockage d’entreprise et choisir la solution appropriée pour une situation donnée ;
• Décrire les technologies de haute disponibilité et de récupération d’urgence dans Windows Server 2016 ;
• Configurer un cluster d’équilibrage de la charge réseau (NLB) et planifier une implémentation de NLB ;
Plan du cours
Le plan du cours est le suivant :
Module 1, « Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail » décrit les
nouvelles fonctionnalités de Windows Server 2016, et explique comment préparer et installer
Windows Server et Server Core. Ce module décrit également comment planifier une stratégie de mise à
niveau et de migration de serveur, et explique comment effectuer une migration des rôles serveur et des
charges de travail dans et entre les domaines. Enfin, ce module explique comment choisir un modèle
d’activation en fonction des caractéristiques de votre environnement.
Module 2, « Configuration du stockage local », explique comment gérer les disques et volumes sous
Windows Server 2016.
Module 6, « Déploiement et gestion des conteneurs Windows et Hyper-V », fournit une vue d’ensemble
des conteneurs sous Windows Server 2016. En outre, ce module explique comment d Windows Server et
les conteneurs Hyper-V, notamment les conteneurs Nano Server. Il explique également comment installer,
configurer et gérer des conteneurs à l’aide de Windows PowerShell et Docker.
Module 8, « Mise en œuvre d’un clustering de basculement », explique comment planifier un clustering
de basculement. Il explique également comment créer, gérer et dépanner un cluster de basculement. En
outre, il explique comment mettre en œuvre la haute disponibilité et le clustering extensible pour un site.
Module 9, « Mise en œuvre du clustering de basculement avec Windows Server 2016 Hyper-V », décrit
comment Hyper-V s’intègre au clustering de basculement. Il explique également comment mettre en
œuvre des machines virtuelles Hyper-V dans les clusters de basculement. En outre, il décrit les
fonctionnalités principales des ordinateurs virtuels dans un environnement en cluster.
Module 10, « Mise en œuvre d’un équilibrage de la charge réseau », offre une vue d’ensemble des
clusters NLB. Il explique également comment planifier et configurer une implémentation de cluster NLB.
Module 11, « Création et gestion des images de déploiement », fournit un aperçu du processus de
déploiement des images Windows Server 2016. Il explique également comment créer et gérer des images
de déploiement en utilisant le Microsoft Deployment Toolkit (MDT). En outre, il décrit les différentes
charges de travail dans l’environnement de machines virtuelles.
Module 12, « Gestion, surveillance et maintenance des installations de machines virtuelles », fournit une
vue d’ensemble des services WSUS (Windows Server Update Services) et des conditions requises pour leur
mise en œuvre. Il explique comment gérer le processus de mise à jour avec WSUS. En outre, ce module
donne un aperçu de la Configuration d’état souhaité, de Windows PowerShell et des outils de surveillance
de Windows Server 2016. Enfin, ce module décrit comment utiliser l’Analyseur de performances et
comment gérer les journaux d’événements.
Documents de cours
Votre kit de cours contient les documents suivants :
• Manuel du cours : un guide de formation succinct qui fournit toutes les informations techniques
importantes dans un format concis et très ciblé, parfaitement adapté à l’apprentissage en classe.
o Cours : vous guident dans les objectifs de formation et fournissent les points clés essentiels pour
un apprentissage en classe réussi.
o Ateliers pratiques : fournissent une plateforme qui vous permettra de mettre en application les
connaissances et les compétences acquises dans le module.
• Modules : ils incluent le contenu d’accompagnement du cours, tel que les questions et les
réponses, les étapes détaillées de la démonstration et des liens de lectures supplémentaires
pour chaque leçon. De plus, les modules incluent des questions et réponses de contrôle des
acquis de l’atelier pratique, ainsi que des sections Contrôles des acquis et éléments à retenir,
qui contiennent des questions et réponses de contrôle des acquis, les meilleures pratiques,
des astuces et réponses sur les problèmes courants et la résolution des problèmes, des
scénarios et problèmes concrets avec les réponses.
• Ressources : incluent des ressources supplémentaires présentées par catégories qui vous
donnent un accès immédiat à du contenu utile et à jour disponible sur TechNet, MSDN ou
Microsoft Press.
• Évaluation du cours : à la fin du cours, vous aurez la possibilité de remplir une fiche
d’évaluation en ligne pour faire part de vos commentaires sur le cours, le centre de
formation et l’instructeur.
Remarque : Important : Portez une attention particulière aux étapes à la fin de chaque
atelier pratique qui expliquent ce que vous devez faire avec les ordinateurs virtuels. Dans la
majorité des ateliers pratiques, vous devez rétablir la machine virtuelle au point de contrôle que
vous avez créé lors de la configuration de la classe. Dans certains ateliers pratiques, vous ne
rétablissez pas les machines virtuelles, mais vous les laissez s’exécuter pour l’atelier suivant.
Le tableau suivant montre le rôle de chaque machine virtuelle utilisée dans ce cours.
Configuration logicielle
Les logiciels suivants sont installés sur chaque machine virtuelle du cours :
Prise en charge de SLAT (Traduction d'adresse de second niveau) - Tables de pages imbriquées
Activation de la prévention de l’exécution des données (Data Execution Prevention, DEP)
mise en œuvre par du matériel (NX Bit)
Prise en charge du module TPM (Trusted Platform Module) 2.0 ou version ultérieure
o Intel :
Prise en charge de la technologie de virtualisation Intel (Intel VT)
Prise en charge de SLAT (traduction d'adresse de second niveau) - Extended Page Table (EPT)
DEP, la prévention de l’exécution des données (XD bit), doit être disponible et activée.
Prise en charge de TPM 2.0 ou version plus récente.
• Disque dur : Disques SSD de 500 Go, lecteur système avec deux partitions, nommés respectivement
lecteur C et lecteur D
• Carte réseau
• Moniteur : Moniteurs doubles prenant en charge une résolution minimale de 1440 x 900
Module 1
Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des
charges de travail
Table des matières :
Vue d’ensemble du module 1-1
Objectifs
À la fin de ce module, vous serez à même de :
Leçon 1
Introduction à Windows Server 2016
La connaissance des capacités du système d’exploitation Windows Server 2016 vous permet de l’utiliser
efficacement et de tirer pleinement parti de ce qu’il peut offrir à votre organisation. Les nombreuses
améliorations apportées à Windows Server 2016 incluent évolutivité et performances accrues,
amélioration de la virtualisation, outils de gestion améliorés et options de déploiement supplémentaires.
Cette leçon explore ces nouvelles fonctionnalités et capacités sous Windows Server 2016, plus
particulièrement celles de l’ordinateur et de l’espace de stockage, ainsi que les diverses options
d’installation disponibles.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Décrire les outils disponibles pour la gestion à distance de Windows Server 2016 ;
• Expliquer comment utiliser Windows PowerShell 5.0 pour gérer les serveurs ;
Édition Description
Windows Server 2016 L’édition Windows Server 2016 Essentials est conçue pour les petites
Essentials entreprises. Elle correspond à Windows Small Business Server des
versions précédentes de Windows Server. Cette édition autorise jusqu’à
25 utilisateurs et 50 périphériques. Elle prend en charge deux cœurs de
processeur et jusqu’à 64 gigaoctets (Go) de mémoire vive (RAM). Elle ne
prend pas en charge beaucoup de fonctionnalités de
Windows Server 2016, dont la virtualisation.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-3
Édition Description
Windows Server 2016 L’édition Windows Server 2016 Standard est conçue pour des
Standard environnements de serveurs physiques avec peu ou pas de virtualisation.
Elle fournit la plupart des rôles et des fonctionnalités disponibles pour le
système d’exploitation Windows Server 2016. Cette édition prend en
charge jusqu’à 64 sockets et jusqu’à 4 téraoctets (To) de RAM. Elle inclut
des licences pour un maximum de deux ordinateurs virtuels.
Windows Server 2016 L’édition Windows Server 2016 Datacenter est conçue pour les
Datacenter infrastructures hautement virtualisées, y compris les environnements de
cloud hybride et de cloud privé. Elle fournit tous les rôles et les
fonctionnalités disponibles pour le système d’exploitation
Windows Server 2016. Elle prend en charge jusqu’à 64 sockets,
640 cœurs de processeur et jusqu’à 4 téraoctets (To) de RAM. Elle inclut
des licences d’ordinateurs virtuels illimitées, basées sur Windows Server,
pour des ordinateurs virtuels qui fonctionnent sur le même matériel. Elle
inclut également des fonctionnalités inédites, telles que les espaces de
stockage direct et la réplication de stockage, ainsi que les nouveaux
ordinateurs virtuels blindés et les fonctionnalités inédites pour les
scénarios de centre de données à définition logicielle.
Microsoft Hyper-V Agit comme un serveur de virtualisation autonome pour les machines
Server 2016 virtuelles, incluant toutes les nouvelles fonctionnalités se rapportant à la
virtualisation sous Windows Server 2016. Le système d’exploitation hôte
n’a pas de coût de licence, mais les machines virtuelles doivent faire
l’objet de licences distinctes. Cette édition prend en charge jusqu’à
64 sockets et jusqu’à 4 téraoctets (To) de RAM. Elle prend en charge la
jonction de domaine. Elle ne prend pas en charge de rôles
Windows Server 2016 autres que les fonctionnalités limitées du service
de fichiers. Cette édition ne possède pas de GUI, mais elle dispose bien
d’une interface utilisateur qui affiche un menu de tâches de
configuration.
Windows Storage Agit comme un appareil de stockage unifié de niveau d’entrée. Elle
Server 2016 prend en charge 50 utilisateurs, un cœur de processeur et 32 Go de
Workgroup Edition RAM. Elle prend en charge la jonction de domaine.
Windows Storage Supporte jusqu’à 64 sockets, mais peut fonctionner sur une base
Server 2016 Standard d’incrémentation deuxsockets. Cette édition prend en charge jusqu’à
Edition 4 To de RAM. Elle comprend deux licences d’ordinateurs virtuels. Elle
prend en charge la jonction de domaine. Elle prend en charge quelques
rôles, y compris les rôles serveur DNS (Domain Name System) et
DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol), mais aucun autre,
notamment Active Directory Domain Services (AD DS), les services de
certificats Active Directory ou les services de fédération
Active Directory (AD FS).
1-4 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
RAM 512 Mo
Les déploiements virtuels de Windows Server 2016 doivent correspondre aux mêmes spécifications
matérielles que les déploiements physiques. Cependant, au cours de l’installation vous avez besoin
d’allouer de la mémoire supplémentaire à la machine virtuelle, que vous pouvez ensuite libérer après
l’installation, sinon vous devez créer une partition d’installation lors du processus de démarrage.
Expérience utilisateur
Si vous voulez installer Windows Server 2016 avec l’Expérience utilisateur, il faut prévoir environ 4 Go
supplémentaires d’espace sur le disque dur.
• Un espace disque supérieur est nécessaire pour les installations réseau ou pour les ordinateurs dotés
de plus de 16 Go de RAM.
• Une puce de module de plateforme sécurisée (TPM) 2.0 est requise pour certaines fonctionnalités,
telles que le chiffrement de lecteur BitLocker.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-5
Remarque : L’installation de Server Core est traitée en détail dans la prochaine leçon.
Remarque : Pour obtenir une liste complète de tous les outils inclus dans les outils
d’administration de serveur distant (RSAT) pour Windows 10, reportez-vous à : « Remote Server
Administration Tools (RSAT) for Windows Client and Windows Server (dsform2wiki) » sur :
http://aka.ms/hz53ry
Pour télécharger les outils d’administration de serveur distant, consultez http://aka.ms/wzpq0j
Server Manager
Le Server Manager fait partie de l’Expérience utilisateur de Windows Server 2016, mais vous pouvez
l’exécuter depuis une station de travail Windows 10 lorsqu’il est installé comme outil d’administration de
1-6 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
serveur distant. Le Server Manager est le principal outil GUI qui permet de gérer les ordinateurs
fonctionnant sous Windows Server 2016. La console Server Manager peut gérer à la fois les serveurs
distants et locaux. Vous pouvez également administrer les serveurs comme des groupes, ce qui vous
permet d’effectuer rapidement les mêmes tâches administratives sur plusieurs serveurs. Servez-vous aussi
du Server Manager pour exécuter l’outil Best Practices Analyzer et déterminer si les rôles fonctionnent
correctement sur les serveurs du réseau.
Remarque : De plus amples informations sur PowerShell Direct sont fournies dans le
module 5, « Installation et configuration de Hyper-V et des machines virtuelles ».
Environnement distant
L’environnement distant Windows (WinRS, Windows Remote Shell) est un outil en ligne de commande qui
vous permet d’exécuter des commandes à distance sur un serveur cible prenant en charge la gestion à
distance de Windows (WinRM, Windows Remote Management). WinRM se compose d’un ensemble de
technologies normalisées qui permettent aux administrateurs de gérer du matériel serveur lorsqu’ils se
connectent directement ou via le réseau. Le Server Manager et l’accès distant Windows PowerShell
s’appuient également sur WinRM sous Windows Server 2016.
Bureau à distance
Vous pouvez vous connecter à un ordinateur serveur distant qui exécute l’installation Server Core ou
l’installation complète en utilisant le Bureau à distance. Sur Server Core, vous devez activer le Bureau à
distance à l’aide de Sconfig.cmd.
Stratégie de groupe
Servez-vous de la stratégie de groupe pour gérer Server Core et les installations complètes de
Windows Server 2016 exactement comme vous géreriez n’importe quel ordinateur fonctionnant sous
Windows.
Paramètres du pare-feu
La console MMC (MMC, Microsoft Management Console) ainsi que d’autres outils utilisés pour la gestion
de serveurs distants s’appuient sur le modèle DCOM (DCOM, Distributed Component Object Model).
Même le Server Manager, lorsqu’il gère des serveurs sous Windows Server 2008 sans que les mises à jour
de Windows Management Framework soient installées, fait appel au modèle DCOM. Contrairement à
WinRM, le modèle DCOM a besoin que le Pare-feu Windows, présent sur l’ordinateur exécutant les outils
de gestion à distance, soit configuré pour autoriser des exceptions sur plusieurs règles. Ces exceptions
comprennent entre autres :
Importation de modules
Certaines applets de commande Windows PowerShell ne sont pas disponibles dans la bibliothèque
Windows PowerShell par défaut. Lorsque vous activez certaines fonctionnalités de Windows ou souhaitez
administrer des environnements particuliers, vous devez obtenir des fonctions supplémentaires de
Windows PowerShell. Ces fonctions supplémentaires sont intégrées dans des modules.
PowerShell Direct
De nombreux administrateurs choisissent d’exécuter une partie ou la totalité de leurs serveurs exécutant
Windows Server dans des environnements virtualisés. Afin de permettre une administration plus simple
des ordinateurs virtuels Windows Server Hyper-V, Windows 10 et Windows Server 2016 prennent tous
deux en charge une nouvelle fonctionnalité appelée PowerShell Direct.
PowerShell Direct vous permet d’exécuter un script ou une applet de commande Windows PowerShell à
l’intérieur d’une machine virtuelle, à partir du système d’exploitation hôte mais sans tenir compte de
configurations de pare-feu ou de réseau, et indépendamment de la configuration de gestion à distance.
Remarque : Vous devez toujours vous authentifier sur l’ordinateur virtuel en utilisant les
informations d’identification invitées du système d’exploitation.
1-8 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
Pour utiliser PowerShell Direct, à partir de l’hôte, exécutez l’applet de commande Windows PowerShell
suivante :
Enter-PSSession - VMName
Vous pouvez ensuite exécuter les mêmes applets de commande que vous exécuteriez normalement de la
même manière que dans toute autre situation d’accès distant à Windows PowerShell.
Nouvelles fonctionnalités et
améliorations introduites dans
Windows Server 2012 ou Windows
Server 2012 R2
Les fonctionnalités et améliorations de fonctionnalités suivantes de Windows Server 2016 ont été
intialement introduites dans Windows Server 2012 ou Windows Server 2012 R2 :
• Dossiers de travail Fournit un mécanisme pour permettre à des ordinateurs joints ou non joints au
domaine d’accéder à des fichiers de données d’entreprise et à les synchroniser.
• Basculement DHCP Vous permet de déployer deux serveurs DHCP contenant des étendues DHCP se
chevauchant. Si un serveur DHCP est hors connexion, les ordinateurs clients DHCP peuvent
renouveler leurs configurations IP à partir du serveur de basculement DHCP.
• Gestion d’adresses IP (IPAM) Fournit des fonctions administratives et de suivi pour l’infrastructure
d’adresses IP dans les réseaux de votre organisation. Avec IPAM, vous pouvez surveiller, vérifier et
gérer des serveurs exécutant DHCP et DNS.
• Contrôle d’accès dynamique. Cette plate-forme d’autorisation basée sur les revendications vous
permet de contrôler l’accès aux ressources de fichiers au sein de votre organisation. Ceci vient
compléter les autorisations de dossier ou de dossier partagé protégeant déjà la ressource. Le contrôle
d’accès dynamique vous permet d’appliquer des autorisations de contrôle d’accès en fonction de
règles pouvant inclure le critère de diffusion des ressources, la tâche ou le rôle de l’utilisateur et la
configuration de l’appareil qui est utilisé pour accéder à ces ressources.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-9
• Déduplication des données. Cette fonction recherche et supprime les doublons dans les données. En
segmentant les fichiers en petits morceaux de tailles différentes, en identifiant les morceaux en
double et en conservant un seul exemplaire de ces morceaux, la déduplication de données vous
permet de stocker plus de données dans moins d’espace.
• Espaces de stockage. Permet un stockage rentable, hautement disponible, évolutif et flexible pour les
déploiements critiques. Les espaces de stockages sont basés sur des disques virtuels qui sont créés à
partir de l’espace libre d’un pool de stockage. Les pools de stockage sont des collections de disques
physiques qui vous permettent de regrouper des disques, d’augmenter la capacité de façon flexible et
de déléguer l’administration.
• Possibilité de cloner les contrôleurs de domaine virtuels. Cette fonctionnalité vous permet de
déployer de nouveaux contrôleurs de domaine virtuels en clonant ceux déjà existants.
• Conteneurs Windows Server et conteneurs Hyper-V. Les conteneurs vous permettent d’isoler vos
applications de l’environnement du système d’exploitation. Ils améliorent ainsi la sécurité et la
fiabilité. Les conteneurs Windows sont isolés les uns des autres, mais s’exécutent sur le système
d’exploitation hôte. Les conteneurs Hyper-V sont encore plus isolés, car ils fonctionnent dans un
ordinateur virtuel.
• Docker. Docker est une technologie de gestion des conteneurs. Bien que Docker soit habituellement
associée à Linux, Windows Server 2016 fournit une prise en charge de cette technologie pour la
gestion des conteneurs Windows et des conteneurs Hyper-V. La dernière version de Docker, Docker
Enterprise Edition pour Windows Server 2016, est disponible gratuitement pour toutes les installations
de Windows Server 2016 et elle permet de faciliter l’installation de Docker sur Windows Server 2016.
• Mises à niveau tournantes pour Hyper-V et pour les clusters de stockage. Ces améliorations vous
permettent d’ajouter des nœuds Windows Server 2016 à un cluster de basculement Windows
Server 2012 R2 existant. Le cluster continue de fonctionner à un niveau opérationnel de
Windows Server 2012 R2 jusqu’à ce que tous les nœuds soient mis à jour.
• La capacité d’ajouter à chaud et de supprimer à chaud des cartes réseau et de la mémoire virtuelle
depuis les machines virtuelles. Dans Hyper-V sous Windows Server 2016, vous pouvez maintenant
ajouter ou supprimer des cartes réseau et de la mémoire virtuelle quand les ordinateurs virtuels sont
en cours d’exécution.
1-10 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
• Virtualisation imbriquée. Dans Hyper-V sous Windows Server 2016, vous pouvez activer la
virtualisation imbriquée, ce qui vous permet d’exécuter des machines virtuelles Hyper-V au sein d’une
machine virtuelle.
• Ordinateurs virtuels blindés. Le blindage de vos ordinateurs virtuels vous permet de protéger les
données qui y sont stockées contre les accès non autorisés.
• PowerShell Direct. Cette fonctionnalité vous permet d’exécuter des commandes Windows PowerShell
sur un système d’exploitation invité dans un ordinateur virtuel sans avoir à gérer des stratégies de
sécurité, des paramètres réseau d’hôte ou des paramètres de pare-feu.
• Windows Defender. Windows Defender contibue à protéger votre serveur contre les programmes
malveillants. Bien que l’interface de Windows Defender ne soit pas installée par défaut, les modèles
anti-programme malveillant sont automatiquement mis à jour.
• Les espaces de stockage directs. Cette fonctionnalité vous permet de construire un stockage
hautement disponible avec des disques directement attachés sur chaque nœud d’un cluster. Le
protocole SMB3 (Server Message Block 3) fournit la résilience.
• La réplication de système de stockage. Cette fonctionnalité vous permet de répliquer de manière
synchrone ou asynchrone des volumes au niveau bloc.
• Microsoft Passport Ce service remplace les mots de passe par une authentification à deux facteurs
mise en œuvre au moyen d’un périphérique inscrit et d’une authentification Windows Hello
(biométrique) ou d’un code confidentiel. Il contribue à fournir une expérience de connexion plus sûre
et plus pratique.
• Services Bureau à distance. Vous pouvez désormais utiliser une base de données SQL Azure pour
créer un environnement à haut niveau de disponibilité, destiné au Remote Desktop Connection
Broker.
• Active Directory Domain Services (AD DS). Les améliorations AD DS comprennent une prise en charge
pour PAM (PAM, Privileged Access Management), une prise en charge pour Azure AD Join ainsi que
pour Microsoft Passport.
Remarque : Windows Server 2016 comporte bien d’autres améliorations apportées à des
fonctionnalités existantes. Pour obtenir une liste complète de toutes ces modifications sous
Windows Serveur 2016, reportez-vous à : « Les nouveautés de Windows Server 2016 », à la page :
http://aka.ms/S4u2tt
Term Servicing Branch. Par la suite, Microsoft a intégré ce modèle de service à Microsoft Office 365 et à
System Center 2016 Configuration Manager.
À partir de 2017, Windows Server 2016 a aussi débuté en suivant un modèle de service similaire. La
nomenclature de service mise à jour est passée des branches aux canaux. Windows Server 2016 a deux
canaux : le canal semi-annuel et le canal de maintenance à long terme (LTSC). Les mises à jour de sécurité
et de pilote ou les défauts de conception ne changeront pas en fonction de ces canaux : ces mises à jour
seront automatiquement disponibles pour toutes les éditions. La distribution et les méthodes respectives
sont les suivantes :
• Canal semi-annuel. Celui-ci s’acquiert avec un contrat de Software Assurance (SA) avec Microsoft. Le
canal semi-annuel est publié tous les six mois environ, et vous pouvez l’identifier en utilisant une
construction AAMM. Par exemple, la première version du canal semi-annuel de Windows Server 2016
était la version 1709 (septembre 2017). Le canal semi-annuel pour Windows Server 2016 n’est
proposé que dans un Server Core ou Nano Core exécuté dans un conteneur Windows. Ce canal offre
des fonctionnalités nouvelles ou mises à jour qui ne sont pas disponibles sur LTSC.
• LTSC. Windows Server 2016, tel que publié fin 2016, est le LTSC. Le LTSC ne reçoit pas de
fonctionnalités nouvelles ou mises à jour à travers le canal de service de mise à jour.
Fondamentalement, le LTSC ne sera ni ajouté, ni modifié dans sa propre version. Les nouvelles
fonctionnalités du LTSC étaient déployées tous les trois ans environ, soit le même déploiement que
les nouvelles versions de Windows Server dans le passé. L’installation de Windows Server 2016 est la
même, que vous installiez Server Core ou un serveur doté de l’Expérience utilisateur.
Microsoft a étendu le programme Windows Insider pour inclure le programme Windows Insider pour
Entreprises, qui inclut des versions d’aperçu des mises à jour du canal semi-annuel Windows Server, afin
que les administrateurs et les informaticiens puissent prévisualiser les versions de canal semi-annuel avant
leur publication. Vous pouvez inscrire votre compte professionnel ou votre compte Microsoft dans le
programme Windows Insider pour Entreprises et télécharger et installer les versions d’évaluation. Vous
pouvez également envoyer vos commentaires à Microsoft sur les versions d’évaluation, via le même
programme. Notez que les versions d'évaluation ne peuvent être mises à niveau vers des versions de
production car l’utilisation de ces derniers exige un contrat de Software Assurance (SA) avec Microsoft.
Dans le cadre de la modification de modèle de service en canal, Microsoft a utilisé un grand nombre de
commentaires client pour changer les modes du canal semi-annuel et du LTSC. La prise en charge de
Nano Server en tant qu’ordinateur virtuel ou serveur à infrastructure de démarrage à partir d’un disque
dur virtuel n’est plus disponible. Nano Server est uniquement déployé dans un conteneur Windows. Il
fonctionne essentiellement comme hôte d’application. Microsoft recommande le passage de n’importe
quel rôle d’infrastructure Nano Server à Windows Server 2016 en mode Server Core ou Expérience
utilisateur.
Question : Vérifier l’exactitude de la déclaration en plaçant une marque dans la colonne à droite.
Déclaration Réponse
Question : Quelles nouvelles fonctionnalités de Windows Server 2016 sont selon vous utiles dans
votre organisation ?
1-12 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
Leçon 2
Préparation et installation de Server Core
Lorsque vous vous préparez à installer Windows Server 2016, vous devez comprendre si une configuration
matérielle particulière est appropriée. Vous devez également choisir parmi plusieurs options
d’installation : Windows Sever avec Expérience utilisateur ou Server Core. Cette leçon décrit chacune de
ces options d’installation et fournit des indications sur la façon d’effectuer une installation de
Windows Server 2016.
Le processus d’installation pour Windows Server 2016 nécessite un apport minimal de l’installateur.
Toutefois, suite à l’installation, il vous faut configurer un nombre de paramètres importants avant de
pouvoir utiliser le serveur. En outre, puisque Server Core ne fournit aucun outil de gestion graphique, vous
devez savoir comment faire pour activer et effectuer la gestion à distance de votre infrastructure de
serveur. Cette leçon identifie les options importantes de configuration post-installation et explique
comment activer et utiliser les outils de gestion à distance.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Expliquer comment planifier Server Core ;
• Exigences de mise à jour réduites. Comme Server Core installe moins de composants, son
déploiement nécessite moins d’installations de mises à jour logicielles. Cela réduit le nombre de
redémarrages mensuels requis et le temps qu’un administrateur doit consacrer à la maintenance de
Server Core.
• Encombrement matériel réduit. Les ordinateurs exécutant Server Core nécessitent moins de RAM et
moins d’espace disque. Lorsque Server Core est virtualisé, vous pouvez déployer plusieurs serveurs sur
le même hôte.
• Une surface d’attaque plus petite. L’installation d’un plus petit nombre de composants, en particulier au
niveau de l’interface cliente, réduit la surface potentielle de failles de sécurité exploitable par les pirates.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-13
Il existe quelques inconvénients à installer Server Core à la place de Windows Server avec Expérience
utilisateur. Si une application dépend de la GUI, elle échoue lorsque cette interface graphique est appelée.
Par exemple, une erreur peut se produire lorsqu’une boîte de dialogue apparaît. Par ailleurs, et comme
cela a déjà été mentionné, les options de gestion locale sont plus limitées. Toutefois, lorsque vous êtes
connecté localement, vous pouvez très bien utiliser les outils qui sont répertoriés dans le tableau suivant
pour gérer les déploiements Server Core de Windows Server 2016.
Outil Fonction
PowerShell.exe Lance une session Windows PowerShell sur le déploiement Server Core.
Vous pouvez ensuite effectuer les tâches Windows PowerShell suivantes :
Windows Server 2016 est livré avec Windows PowerShell version 5.0
installée.
Sconfig.cmd Sert d’outil en ligne de commande, piloté par menus, pour accomplir des
tâches administratives courantes sur serveur.
Remarque : Dans la version originale de Windows Server 2016 qui incluait Nano Server,
Sconfig.cmd est devenu obsolète. Avec les changements survenus dans le modèle de service
cependant, notamment la publication du canal semi-annuel uniquement disponible en mode
Server Core, Microsoft est actuellement en train de réévaluer la décision de supprimer
Sconfig.cmd.
• AD CS
• AD DS
• Serveur DHCP
• Serveur DNS
• Services de fichiers (y compris File Server Resource Manager)
• Hyper-V
• Services de documents et d’impression
o Virtualisation
• Procédez à une sauvegarde de votre serveur s’il ne s’agit pas d’une nouvelle installation.
• Désactivez le logiciel de protection antivirus qui est peut-être installé sur l’ordinateur cible.
• Copiez sur un disque, une clé USB ou sur tout autre support amovible les fichiers du pilote de
stockage de masse donnés par le fabricant afin de pouvoir fournir le pilote pendant l’installation.
o Insertion d’un DVD-ROM contenant les fichiers d’installation et démarrage à partir du DVD-ROM ;
o Branchement d’un lecteur USB spécialement préparé qui héberge les fichiers d’installation ;
2. Dans la première page de Windows Setup Wizard, sélectionnez les informations suivantes relatives
aux paramètres régionaux :
o Langue à installer ;
3. Dans la seconde page de Windows Setup Wizard, cliquez sur Install now.
Vous pouvez également utiliser cette page pour sélectionner Repair Your Computer. Vous pouvez
utiliser cette option au cas où une installation aurait été endommagée et que vous ne seriez plus à
même de démarrer Windows Server 2016.
4. Dans Windows Setup Wizard, à la page Select The Operating System You Want To Install,
choisissez parmi les options d’installation du système d’exploitation disponibles. L’option par défaut
est Server Core Installation.
5. Dans la page License Terms, passez en revue les conditions de la licence du système d’exploitation.
Vous devez accepter les termes du contrat de licence avant de pouvoir procéder à l’installation.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-15
6. Dans la page Which Type Of Installation Do You Want, vous avez le choix entre les options suivantes :
o Upgrade. Sélectionnez cette option si vous disposez d’une installation de Windows Server que
vous souhaitez mettre à niveau vers Windows Server 2016.
Il est préférable de lancer les mises à niveau depuis la version précédente de Windows Server
plutôt que de démarrer à partir de la source d’installation.
7. Dans la page Where do you want to install Windows, choisissez un disque disponible sur lequel
installer Windows Server 2016.
Vous pouvez également choisir de partitionner et de formater à nouveau les disques à partir de cette
page. Lorsque vous cliquez sur Next, le processus d’installation copie les fichiers et redémarre
l’ordinateur plusieurs fois.
8. Dans la page Settings, indiquez un mot de passe pour le compte d’administrateur local.
Remarque : Contrairement à Windows Server 2012, vous ne pouvez pas convertir une
installation Server Core en serveur doté de l’Expérience utilisateur, ou inversement.
Remarque : Vous pouvez également installer Windows Server 2016 en tant que VHD
préconfiguré depuis le Centre d’évaluation TechNet. Reportez-vous à : « Windows Server 2016 »
à la page : http://aka.ms/Uphshk
• Configurer l’adresse IP
Le type d’installation sélectionné (Windows Server avec ou sans Expérience utilisateur) lors de l’installation
détermine les outils que vous pouvez utiliser pour effectuer ces tâches de configuration. Par exemple, sur
Windows Server avec Expérience utilisateur, vous pouvez utiliser le Server Manager sur le serveur local
pour effectuer ces tâches de post-installation. Sur Server Core, vous pouvez utiliser Windows PowerShell
ou d’autres outils en ligne de commande, tels que Netsh.exe, localement. Alternativement, vous pouvez
activer la gestion à distance puis effectuer ces tâches à l’aide de Windows PowerShell Remoting. Vous
pouvez aussi vous servir du Server Manager pour configurer l’installation Server Core à distance.
Remarque : vous pouvez également utiliser un fichier de réponses XML pour fournir ces
informations au cours d’une installation automatisée.
Étapes de démonstration
Installation de Windows Server 2016 Core
1. Lorsque LON-SVR6 démarre l’installation de Windows, installez Windows Server Core 2016 à l’aide
de l’option Windows Server 2016 Datacenter Evaluation.
2. Utilisez l’option Custom plutôt que l’option Update et acceptez toutes les autres valeurs par défaut,
ainsi que les contrats de licence.
4. Vérifiez que lorsque l’installation est terminée, LON-SVR6 affiche la fenêtre Command Prompt.
Configuration d’une nouvelle installation de Server Core
1. Ouvrez Windows PowerShell sur LON-SVR6.
2. Utilisez les cmdlets $env : nom_ordinateur et Get-NetIPAddress pour afficher le nom de l’hôte
LON-SVR6 et les informations d’adresse IPv4.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-17
3. Notez que le nom est aléatoire et que l’adresse est automatiquement dérivée d’un serveur DHCP.
4. Exécutez l’outil Sconfig.cmd sur LON-SVR6. Utilisez l’outil pour définir les éléments suivants :
a. Paramètres d’adresse IP :
i. Address : 172.16.0.26
d. Redémarrez l’ordinateur.
5. Après le démarrage de LON-SVR6, connectez-vous en tant que Administrateur avec le mot de passe
Pa55w.rd.
6. Utilisez les cmdlets $env : nom_ordinateur et Get-NetIPAddress pour afficher le nom de l’hôte
LON-SVR6 et les informations d’adresse IPv4.
Enter-PSSession-Name
Enter-PSRemote-Name
Enter-PSSession-ComputerName
Enter-PSRemote -ComputerName
1-18 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
Leçon 3
Préparation pour les mises à niveau et les migrations
Lors du déploiement de Windows Server 2016, l’une des principales tâches consiste à identifier à quel
moment vous devez mettre à niveau un déploiement de Windows Server existant en utilisant le matériel
existant ou quand vous devez migrer les rôles et les fonctionnalités vers une nouvelle installation de
Windows Server 2016 sur le nouveau matériel.
L’utilisation d’outils et de guides disponibles est aussi indispensable pour vous aider à déterminer quelles
options sont les plus appropriées et de quels outils vous servir pour automatiser le processus. Cette leçon
décrit les éléments à prendre en compte pour effectuer une mise à niveau sur place ou une migration vers
un nouveau serveur. Elle fournit également des scénarios que vous pouvez comparer à vos besoins actuels
et explique les avantages de la migration vers une nouvelle installation de Windows Server 2016. La leçon
vous fournit également des informations sur les outils et des conseils que vous pouvez utiliser pour
évaluer votre propre environnement et vous aider à déployer Windows Server 2016.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Expliquer la différence entre une mise à niveau et une migration.
• Identifier les scénarios où une mise à niveau sur place est appropriée.
Lorsque vous envisagez de mettre à niveau ou de migrer un serveur vers Windows Server 2016, examinez
les options indiquées dans le tableau suivant.
Option
Description
d’installation
Mise à niveau Une mise à niveau conserve les fichiers, les paramètres et les applications qui
sont installés sur le serveur d’origine. Vous devez effectuer une mise à niveau
lorsque vous souhaitez conserver tous ces éléments et continuer à utiliser le
même matériel de serveur. Une mise à niveau requiert une architecture de
processeur x64 et une édition x64 du système d’exploitation Windows Server.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-19
Option
Description
d’installation
Si vous effectuez une mise à niveau à partir de Windows Server 2008 R2, le
Service Pack 1 (SP1) doit être installé.
Vous commencez une mise à niveau en exécutant l’Assistant Windows Server
2016 Setup à partir du système d’exploitation Windows Server d’origine.
Vous pouvez effectuer les mises à jour suivantes de Windows Server 2016 :
Migration Utilisez la migration lorsque vous mettez à niveau une édition x86 de
Windows Server 2003, Windows Server 2003 R2 ou Windows Server 2008.
Vous pouvez utiliser la fonctionnalité Outils de migration Windows Server
dans Windows Server 2016 pour transférer des fichiers et des paramètres à
partir d’ordinateurs qui exécutent les éditions suivantes :
• Windows Server 2003
• Windows Server 2003 R2
• Windows Server 2008
• Windows Server 2008 R2
• Windows Server 2012
• Windows Server 2012 R2
Si aucun de ces scénarios ne répond aux exigences de votre organisation, vous devez effectuer une
migration vers Windows Server 2016.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-21
• Vous allez effectuer la migration de produits logiciels dans un environnement distinct. Pour toute
solution logicielle avec une édition antérieure de Windows Server, vous devez vous reporter à la
documentation du produit pour obtenir des informations sur la façon de migrer cette solution vers
Windows Server 2016. Dans certains scénarios, les produits logiciels que vous utilisez ne sont pas pris
en charge pour l’installation sur Windows Server 2016 et vous aurez besoin des nouvelles éditions de
ces produits logiciels. Dans ce cas, la migration vous permet d’exécuter l’installation systématique du
système d’exploitation et des logiciels dans un environnement distinct. Cela garantit que la migration
n’a aucune incidence sur la disponibilité des services actuels fournis par le logiciel.
• La migration des rôles serveur, des fonctionnalités et des paramètres s’effectue dans un
environnement distinct. Comme avec la migration des produits logiciels, reportez-vous à la
documentation sur la migration de les rôles, de fonctionnalités ou de paramètres spécifiques, tels que
DHCP, DNS ou AD DS pour Windows Server 2016. Encore une fois, la migration vous permet
d’effectuer une configuration systématique dans un environnement distinct, ce qui signifie que la
migration ne devrait pas affecter la disponibilité des rôles de serveur, fonctionnalités et paramètres.
• De nouvelles améliorations du système d’exploitation sont installées par défaut. Lors de l’exécution
d’une mise à niveau sur place, pour des raisons de compatibilité, Windows Server 2016 est configuré
avec des paramètres de Windows Server 2008 ou de Windows Server 2008 R2. Cela signifie que
beaucoup d’améliorations qui sont présentées dans Windows Server 2016 (telles que les
améliorations en terme de sécurité, de fonctionnalité ou de performances) ne sont pas activées par
défaut. Lorsque vous effectuez la migration, Windows Server 2016 se déploie comme une nouvelle
installation avec toutes les nouvelles améliorations installées. Cela garantit que le système
d’exploitation est plus sécurisé et possède de nouvelles fonctionnalités installées par défaut.
1-22 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
Lectures supplémentaires : Pour plus d’informations sur l’utilisation du MDT dans le cadre
d’une solution complète de déploiement, consultez : « Automatiser et gérer les déploiements du
système d’exploitation Windows » à l’adresse : http://aka.ms/Mi7wfx
Pour plus d’informations sur le MDT, y compris les dernières mises à jour, consultez :
Microsoft Deployment Toolkit à l’adresse : http://aka.ms/de2ej0
• Générer une proposition ou un rapport basé sur Windows Server 2016 Readiness Assessment. Le
rapport ou la proposition est un document qui contient une synthèse, les résultats de l’évaluation, les
étapes suivantes et une feuille de calcul résumant l’état de préparation pour Windows Server 2016
d’ordinateurs qui exécutent déjà Windows Server.
• Capturer les mesures de performances de l’infrastructure informatique actuelle pour aider à planifier
la consolidation et la virtualisation de serveur. L’analyse des performances génère des rapports sur les
performances et présente des recommandations pour la consolidation de serveurs.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-23
• Estimer l’utilisation du serveur sur la base de ces mesures avant et après la virtualisation. Vous pouvez
également choisir quels serveurs physiques sont les meilleurs candidats pour la virtualisation et les
hôtes sur lesquels les ordinateurs virtuels doivent être placés.
• Planifiez les rôles serveur dont vous avez besoin. Si le système d’exploitation prend en charge les rôles
d’hébergement conjoint sur un serveur, plusieurs rôles peuvent être installés et hébergés
conjointement sur un seul serveur. Si l’hébergement conjoint de plusieurs rôles serveur sur un serveur
physique affecte les performances de ce dernier, les administrateurs ne doivent pas héberger
conjointement les rôles serveur mais les installer sur différents serveurs physiques.
• Si le système d’exploitation sur un hôte physique ne prend pas en charge l’hébergement conjoint de
plusieurs rôles serveur, les administrateurs doivent déployer des rôles serveur sur plusieurs serveurs
physiques.
Les entreprises de moyenne à grande taille doivent tenir compte des problèmes de performances et de
haute disponibilité suivants lors d’un hébergement conjoint :
1-24 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
• Si plusieurs rôles sont hébergés conjointement sur un seul serveur, des problèmes de performances
peuvent se produire en raison du grand nombre d’ordinateurs clients connectés à ce serveur. Dans ce
cas, les organisations doivent envisager d’ajouter plusieurs serveurs qui hébergeront conjointement
les mêmes rôles multiples. Ils devraient également envisager de transférer une partie des rôles du
premier serveur vers les autres serveurs physiques.
• Des configurations à haut niveau de disponibilité de rôles présentent des paramètres et des
conditions requises propres, qui peuvent ne pas prendre en charge l’hébergement conjoint de
plusieurs rôles. Dans ce cas, les organisations doivent avoir une solution de haute disponibilité pour
un rôle serveur, et place les rôles restants sur d’autres serveurs.
Étapes de démonstration
2. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, examinez la fenêtre par défaut qui
affiche la page Overview.
3. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, dans le volet de gauche, sélectionnez
Cloud, puis examinez les informations de disponibilité des différents scénarios de cloud.
4. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, dans le volet de gauche, cliquez sur
Desktop et examinez les informations de disponibilité des différents scénarios de bureau.
5. Répétez l’étape 4 pour tous les éléments restants dans le volet gauche : Server, Desktop
Virtualization, Server Virtualization, Database, Usage Tracking et Environment.
Réalisation de l’inventaire
1. Sur LON-CL1, dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, dans le volet gauche,
sélectionnez Overview puis, sur la page Overview, créez une base de données d’inventaire nommée
INVENTORY.
Windows computers
Exchange Server
Lync Server
SQL Server
c. Sur la page Active Directory Credentials, dans le champ Domain, entrez Adatum.com. Dans le
champ Domain Account, tapez Adatum\Administrateur puis dans le champ Password, tapez
Pa55w.rd, et sur les deux pages suivantes, acceptez les paramètres par défaut.
d. Sur la page Scan an IP Address Range, entrez la plage allant de 172.16.0.1 à 172.16.0.100.
e. Sur la page All Computers Credentials, acceptez les paramètres par défaut.
f. Sur la page Summary, passez en revue les options d’inventaire, puis annulez l’assistant.
Remarque : Vous annulez la procédure d’inventaire parce que l’atelier pratique ne contient
pas un environnement avec d’anciens systèmes d’exploitation qui peuvent être découverts par le
MAP. Dans l’étape suivante, vous consulterez l’inventaire de test importé à partir de l’exemple de
base de données MAP.
2. Dans la boîte de dialogue Microsoft Assessment and Planning Toolkit, pour importer la base de
données, procédez comme suit :
a. Sélectionnez Manage.
b. Importez l’exemple de base de données exemple situé dans le chemin suivant : Dans le champ
File name, tapez
C:\Program Files\ Microsoft Assessment and Planning Toolkit\Sample
\MAP_SampleDB.bak.
c. Dans le champ Database Name, tapez MAPDEMO.
d. Dans la fenêtre Microsoft Assessment and Planning Toolkit, choisissez l’option Use an
existing database, puis sélectionnez les bases de données MAPDEMO.
3. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, examinez la fenêtre par défaut qui
affiche la page Overview qui contient des informations d’inventaire de la base de données exemple.
Actualisez la fenêtre de la page Overview, si nécessaire.
4. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, dans le volet de gauche, cliquez sur
Cloud, puis examinez les informations de disponibilité sur les différents scénarios de cloud qui
s’affichent avec des informations d’inventaire de l’exemple de base de données.
5. Dans la console Microsoft Assessment and Planning Toolkit, dans le volet de gauche, cliquez sur
Desktop, puis examinez les informations de disponibilité sur les différents scénarios de bureau qui
s’affichent avec les informations d’inventaire de l’exemple de base de données.
6. Répétez l’étape 5 pour tous les éléments restants dans le volet gauche : Server, Desktop
Virtualization, Server Virtualization, Database, Usage Tracking et Environment.
Leçon 4
Migration des rôles de serveur et des charges de travail
Les organisations doivent prévoir de passer du temps à créer un plan de mise à niveau et de migration de
serveur. La planification est essentielle pour les organisations qui envisagent de nouveaux déploiements
de systèmes d’exploitation. Différents éléments influent sur la planification d’un déploiement de nouveau
système d’exploitation, tels que l’analyse de l’infrastructure informatique actuelle, le choix d’une édition
du système d’exploitation, la création d’une stratégie pour la mise à niveau ou la migration, et d’une
stratégie pour la sauvegarde, la restauration, la surveillance et la gestion du système d’exploitation.
Vous devez également déterminer quels rôles vous pouvez migrer, héberger conjointement et consolider
dans un environnement virtuel. Enfin, vous devez planifier la migration des rôles dans le même domaine
ou entre domaines.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous pourrez effectuer les tâches suivantes :
• DHCP
• DNS
• Hyper-V
• Remote Access
L’installation et la préparation des Outils de migration Windows Server incluent les étapes suivantes :
1. Installezles outils sur les serveurs de destination dans le cadre de l’installation de Windows Server
2016.
2. Créez un dossier de déploiement contenant une copie des outils sur le serveur de destination.
• Exécutez Windows Server Migration Tools en tant qu’administrateur depuis l’écran d’accueil de
Windows.
• Chargez le composant logiciel enfichable des Outils de migration de Windows Server dans une
session Windows PowerShell avec élévation de privilèges.
• Sur les ordinateurs sources exécutant des versions antérieures de Windows, exécutez Windows
Server Migration Tools dans le dossier Windows PowerShell, qui est dans le dossier All Programs
du menu Start.
Remarque : vous pouvez migrer des rôles uniquement à partir de précédentes éditions
prises en charge de Windows Server vers Windows Server 2016.
• Créez une forêt AD DS Windows Server 2016 indépendante de la forêt qui exécute une version du
système d’exploitation précédente.
• Déployez de nouveaux serveurs qui exécutent le système d’exploitation Windows Server 2016.
• Déployer des applications Microsoft, telles que Exchange Server, SQL Server et Microsoft
SharePoint Server dans la nouvelle forêt AD DS.
1-28 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
• Déployez des applications personnalisées d’entreprise ou des applications tierces dans la nouvelle
forêt AD DS que l’environnement de l’infrastructure précédente utilisait.
Remarque : pour chaque produit et application que vous prévoyez de migrer vers la forêt
AD DS Windows Server 2016, consultez la documentation et les meilleurs pratiques relatives à ce
produit, y compris les procédures de migration prises en charge.
Des informations sont à votre disposition sur le site web de chacun de ces produits.
Remarque : Vous devez utiliser un outil tel que l’outil de migration Active Directory
(ADMT - Active Directory Migration Tool) pour migrer des ressources telles que les utilisateurs, les
ordinateurs et les groupes entre forêts ou au sein d’une même forêt. Bien que l’outil ADMT n’ait
pas été mis à jour depuis la version 3.2, il fonctionne avec les domaines et forêts de Windows
Server 2016.
Pour plus d’informations sur l’utilisation d’ADMT, reportez-vous à : « Guide ADMT : migration et
restructuration de domaines Active Directory » à l’adresse : http://aka.ms/Lb96ie
Question : Quelles sont les raisons pour lesquelles vous effectueriez une migration inter-forêts
plutôt qu’une migration dans le même domaine ?
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-29
Leçon 5
Modèles d’activation de Windows Server
Dans le cadre de la planification de votre procédure de mise à niveau et de migration de serveur, il
convient également de choisir comment vous allez gérer les licences et l’activation du système
d’exploitation. Votre choix du modèle d’activation doit être basé sur les caractéristiques de votre
environnement.
Objectifs de la leçon
Une fois cette leçon terminée, vous serez à même de :
• Décrire les options de gestion de licences et d’activation en volume pour Windows Server 2016
• Activation manuelle. Cette stratégie convient quand vous déployez un nombre réduit de serveurs.
• Activation automatique. Cette stratégie convient quand vous déployez un grand nombre de serveurs.
Activation manuelle
Avec l’activation manuelle, vous devez entrer la clé de produit. Microsoft ou un administrateur peut
effectuer l’activation par téléphone ou via un site Web Clearinghouse spécial.
Vous pouvez effectuer l’activation manuelle à l’aide de la clé de produit commercialisé ou de la clé
d’activation multiple. Vous pouvez utiliser une clé de produit commercialisé uniquement pour activer un
seul ordinateur. Cependant, une clé d’activation multiple dispose d’un nombre défini d’activations
utilisables. Cela vous permet d’activer plusieurs ordinateurs jusqu’à la limite de l’activation définie.
Les clés de fabricant d’ordinateurs (OEM) représentent un type particulier de clé d’activation. Elles sont
fournies à un fabricant et permettent l’activation automatique lors de la première mise sous tension d’un
ordinateur. Vous utilisez généralement ce type de clé d’activation avec des ordinateurs qui exécutent les
systèmes d’exploitation clients Windows, comme Windows 7 et Windows 8. Vous utilisez rarement des
clés OEM avec les ordinateurs qui exécutent des systèmes d’exploitation Windows Server.
1-30 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
Activation automatique
L’activation manuelle dans des déploiements de serveurs à grande échelle peut être lourde. Microsoft
fournit une méthode permettant d’activer un grand nombre d’ordinateurs automatiquement sans devoir
entrer manuellement une clé de produit sur chaque système.
• Service de gestion de clés (KMS - Key Management System). KMS est un service qui vous permet
d’activer des licences sur des systèmes dans votre réseau à partir d’un serveur sur lequel un hôte KMS
a été installé. L’hôte KMS assure le processus d’activation plutôt que des ordinateurs individuels se
connectent au site Microsoft pour procéder à l’activation.
• Rôle serveur de services d’activation en volume. Ce rôle serveur vous aide à automatiser l’émission et
la gestion des licences de logiciels Microsoft. Les services d’activation en volume vous permettent
d’installer et de configurer le KMS ainsi que l’activation basée sur Active Directory. KMS nécessite
l’activation d’au moins cinq serveurs et 25 clients. KMS est la clé par défaut pour l’activation en
volume.
• Activation basée sur Active Directory. Ceci est un service qui vous permet d’utiliser AD DS pour
stocker des objets d’activation. Un ordinateur exécutant Windows Server (client) contacte
automatiquement AD DS pour recevoir un objet d’activation, sans qu’il soit nécessaire de contacter
Microsoft. Vous pouvez utiliser l’activation basée sur Active Directory lors de l’activation de serveurs
et de clients exécutant Windows Server 2012 ou version ultérieure, et Windows 8 ou version
ultérieure. Votre schéma Active Directory Domain Services doit être également Windows Server 2012
ou version ultérieure.
• Console d’Outils d’activation en volume. La console d’Outils d’activation en volume est utilisée pour
installer, activer et gérer les clés d’activation de licence en volume dans AD DS ou KMS.
• Outil Gestion de l’activation en volume. L’Outil VAMT est un outil sans frais que vous pouvez utiliser
pour gérer l’activation en volume à l’aide de clés d’activation multiple (MAK) ou pour gérer le KMS
Vous pouvez utiliser VAMT pour générer des rapports de licence et gérer l’activation des clients et
des serveurs dans des réseaux d’entreprise.
• Clé d’activation multiple (MAK, Multiple Activation Key). Une MAK est une clé de licence en volume
que vous pouvez utiliser pour l’activation indépendante en vous connectant avec Microsoft ou par
l’activation de proxy, où un seul ordinateur recueille les informations d’activation pour plusieurs
ordinateurs et contacte Microsoft pour eux. Utilisez MAK lorsque vos systèmes ont une mauvaise
connexion ou pas de connexion au réseau central de votre organisation.
Objectifs
À la fin de cet atelier pratique, vous serez à même d’effectuer les tâches suivantes :
Pour cet atelier pratique, vous utiliserez l’environnement d’ordinateur virtuel disponible. Avant de
commencer cet atelier pratique, procédez aux étapes suivantes :
1. Sur l’ordinateur hôte, démarrez Hyper-V Manager.
2. Dans Hyper-V Manager, cliquez sur 20740C-LON-DC1, puis dans le volet Actions, cliquez sur Démarrer.
3. Dans le volet Actions, cliquez sur Se connecter… Attendez que l’ordinateur virtuel démarre.
4. Connectez-vous en utilisant les informations d’identification suivantes :
2. Lorsque LON-SVR6 démarre l’installation de Windows, installez Windows Server Core 2016 à l’aide
de l’option Windows Server 2016 Datacenter Evaluation.
3. Utilisez l’option Custom plutôt que l’option Update et acceptez toutes les autres valeurs par défaut,
ainsi que les contrats de licence.
5. Vérifiez qu’une fois l’installation terminée, la fenêtre Command Prompt sur LON-SVR6 s’ouvre avec
une invite de commandes C:\Users\Administrator >.
Résultats : À l’issue de cet exercice, vous aurez appris à installer correctement le système d’exploitation
Windows Server Core 2016 sur LON-SVR6.
1. Utilisez Windows PowerShell et Sconfig.cmd pour configurer les paramètres de Server Core.
3. Utilisez les cmdlets $env : computername et Get-NetIPAddress pour afficher le nom de l’hôte
LON-SVR6 et les informations d’adresse IPv4.
4. Notez que le nom est aléatoire et que l’adresse est automatiquement dérivée d’un serveur DHCP.
5. Exécutez l’outil Sconfig.cmd sur LON-SVR6. Utilisez l’outil pour définir les éléments suivants :
a. Paramètres de l’adresse IP :
i. Address : 172.16.0.26
d. Redémarrez l’ordinateur.
1-34 Installation, mise à niveau et migration des serveurs et des charges de travail
6. Après le démarrage de LON-SVR6, connectez-vous en tant que Administrator avec le mot de passe
Pa55w.rd.
Install-WindowsFeature DNS
Résultats : À l’issue de cet exercice, vous aurez appris à configurer les paramètres du domaine et les
paramètres réseau de Server Core et aurez installé un rôle supplémentaire.
2. Dans DNS Manager, ajoutez la zone Adatum.com comme zone secondaire sur LON-SVR6 en
utilisant LON-DC1 comme serveur DNS maître.
3. Actualisez DNS Manager puis vérifiez que LON-SVR6 a les informations de zone Adatum.com et les
enregistrements de ressources de LON-DC1.
2. Utilisez la commande dnscmd pour énumérer les zones et notez le type de zone pour Adatum.com :
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 1-35
Dnscmd /enumzones
3. Utilisez dnscmd pour énumérer les zones sur LON-DC1 et notez le type de zone pour Adatum.com :
Get-DnsClientServerAddress
5. Définissez l’adresse du serveur DNS LON-SVR6 en remplaçant le X par le numéro d’index d’interface
réel de l’étape 4 :
Résultats : À l’issue de cet exercice, vous aurez appris à configurer les paramètres du serveur DNS sur
LON-SVR6 à distance.
Question : Dans l’activité, vous avez utilisé le cmdlet Install-WindowsFeature dans Windows
PowerShell pour installer le rôle serveur DNS sur LON-SVR6. Comment pourriez-vous faire cela à
distance ?
Question : Quels sont les principaux avantages de Server Core par rapport à une installation
complète de Windows Server 2016 ?
Question : Il y a cinq ans, votre organisation a acheté un nouveau serveur monté en rack et y a
installé Windows Server 2012. Aujourd’hui, vous voulez installer Windows Server 2016 avec la
méthode de mise à niveau. Que devez-vous faire ?
Outils
Le tableau suivant répertorie les outils référencés par ce module.
Outil Comment ? Où ?
Outil Gestion de • Utiliser le VAMT pour gérer les clés Téléchargement à partir du
l’activation en d’activation multiple (MAK) Centre de téléchargement
volume Microsoft
Module 2
Configuration du stockage local
Table des matières :
Vue d’ensemble du module 2-1
Objectifs
À la fin de ce module, vous serez à même de :
Leçon 1
Gestion des disques dans Windows Server
L’identification de la technologie de stockage que vous souhaitez déployer constitue la première étape
décisive de votre réponse aux exigences de stockage de données de votre organisation. Ce n’est toutefois
que la première étape. Vous devez également déterminer la meilleure façon de gérer ce stockage, et ainsi
vous poser les questions formulées ici.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
MBR
Le format de table de partition MBR constitue le schéma de partition classique qui est utilisé sur les
disques durs depuis la création de l’ordinateur personnel dans les années 80. Le format de table de
partition MBR présente les caractéristiques données ici.
• Une partition MBR prend en charge un maximum de quatre partitions principales par disque.
• Si vous initialisez un disque dont la capacité est supérieure à 2 To à l’aide du MBR, les disques ne
stockent des volumes qu’à hauteur de 2 To, et le reste du stockage n’est pas utilisé. Vous devez
convertir le disque en GPT si vous voulez utiliser tout son espace.
Remarque : Vous pouvez utiliser le format de table de partition MBR pour les lecteurs de
disque ne dépassant jamais la taille de 2 To. Ceci vous offre un peu plus d’espace, car le format
GPT requiert plus d’espace disque que le MBR.
GPT
Le format GPT a été utilisé pour la première fois avec Windows Server 2003 et l’édition 64 bits de
Windows XP pour dépasser les limites du MBR et répondre aux besoins de disques plus grands. Le GPT
comprend les caractéristiques suivantes :
• Un disque dur peut atteindre 8 zettaoctets (Zo), avec un adressage de blocs logiques (LBA, Logical
Block Addressing) de 512 kilo-octets (Ko) ;
• Pour démarrer à partir d’une table de partition GPT, le BIOS doit prendre en charge la technologie
GPT.
Remarque : Si la taille du disque dur est supérieure à 2 To, vous devez utiliser le format de
table de partition GPT.
Disque de base
Le stockage de base s’appuie sur des tables de
partition qui sont utilisées par toutes les versions
du système d’exploitation Windows. Un disque
de base est initialisé pour du stockage simple et
contient des partitions, telles que des partitions
principales et des partitions étendues. Vous
pouvez subdiviser les partitions étendues en
volumes logiques.
Par défaut, lorsque vous initialisez un disque sous le système d’exploitation Windows, le disque est
configuré comme un disque de base. Vous pouvez facilement convertir les disques de base en disques
dynamiques sans perte de données. En revanche, lorsque vous convertissez un disque dynamique en
disque de base, toutes les données sur le disque sont perdues.
2-4 Configuration du stockage local
Il n’y a aucun gain de performance à espérer dans la conversion d’un disque de base en disque
dynamique, et certains programmes ne peuvent pas traiter les données qui sont stockées sur des disques
dynamiques. C’est pourquoi la plupart des administrateurs ne convertissent pas les disques de base en
disques dynamiques, à moins qu’ils aient besoin de certaines options supplémentaires liées à la
configuration de volumes et que les disques dynamiques fournissent.
Disque dynamique
Le stockage dynamique vous permet d’effectuer des tâches de gestion de disques et de volumes sans
avoir besoin de redémarrer les ordinateurs fonctionnant sous les systèmes d’exploitation Windows. Un
disque dynamique est un disque que vous initialisez pour un stockage dynamique, et qui contient des
volumes dynamiques. Les disques dynamiques sont utilisés pour la configuration de stockage à tolérance
de panne.
Lorsque vous configurez des disques dynamiques, vous créez des volumes plutôt que des partitions. Un
volume est une unité de stockage qui est constituée à partir de l’espace disque d’un ou de plusieurs
disques. Vous pouvez formater le volume avec un système de fichiers, puis lui attribuer une lettre de
lecteur ou le configurer au moyen d’un point de montage.
• Volume système. Le volume système contient les fichiers propres au matériel que le système
d’exploitation Windows doit charger, tels que Bootmgr et BOOTSECT.bak. Le volume système peut
être identique au volume de démarrage, bien qu’il n’y ait aucune obligation à cela.
Lectures supplémentaires : Pour plus d’informations, veuillez consulter : « How Basic Disks
and Volumes Work » sur : http://aka.ms/afknbd
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 2-5
FAT
Le système de fichiers FAT est le système de
fichiers le plus simple qui soit pris en charge par
le système d’exploitation Windows. Le système
de fichiers FAT se caractérise par une table qui se
situe au niveau supérieur du volume. Afin de
protéger le volume, il existe deux exemplaires du
système de fichiers FAT, au cas où l’un des deux serait endommagé. Par ailleurs, les tables FAT ainsi que le
répertoire racine doivent être stockés à un emplacement fixe, de manière à ce que les fichiers de
démarrage du système soient parfaitement localisés.
Des clusters sont attribués aux disques formatés avec le système de fichiers FAT. La taille de ces clusters
varie en fonction de la taille du volume. Lors de la création d’un fichier, une entrée est automatiquement
créée dans le répertoire, et le premier numéro de cluster contenant des données est attribué. Cette entrée
répertoriée dans la table FAT indique qu’il s’agit du dernier cluster du fichier, ou signale l’emplacement du
cluster suivant. Il n’existe aucune organisation dans la structure de répertoire FAT. Les fichiers sont donc
stockés sur le premier emplacement libre du disque.
Compte tenu de la limite en taille due à la table d’allocation de fichiers, la version FAT initiale ne pouvait
accéder qu’aux partitions inférieures à 2 gigaoctets (Go). Pour permettre l’utilisation de disques plus
grands, Microsoft a développé le système FAT32, qui prend en charge des partitions supérieures à 2 To.
FAT ne fournit aucune sécurité pour les fichiers de la partition. L’utilisation de FAT ou de FAT32 comme
système de fichiers pour les disques attachés aux serveurs Windows Server 2016 est fortement
déconseillée. Vous pouvez néanmoins envisager d’utiliser FAT ou FAT32 pour formater un média externe
tel qu’un support mémoire USB.
2-6 Configuration du stockage local
Le système de fichiers conçu spécialement pour les clés USB est le Extended FAT (exFAT). Vous pouvez
l’utiliser quand le FAT32 n’est pas approprié, par exemple lorsque vous avez besoin d’un format de disque
fonctionnant avec une télévision, ce qui nécessite un disque d’une taille supérieure à 2 To. Un nombre de
périphériques multimédias prennent en charge exFAT, tels que les TV à écran plat modernes, les centres
multimédias et les lecteurs multimédias portables.
NTFS
NTFS représente le système de fichiers classique pour tous les systèmes d’exploitation Windows à partir de
Windows NT Server 3.1. Contrairement à FAT, il n’existe aucun objet spécial sur le disque, et il n’y a pas de
dépendance par rapport au matériel sous-jacent, tel que des secteurs de 512 octets. De plus, dans NTFS il
n’existe pas d’emplacement spécial sur le disque, comme une table.
NTFS constitue un progrès par rapport à FAT à plusieurs égards, notamment une meilleure prise en
charge des métadonnées et l’utilisation de structures de données avancées pour améliorer les
performances, la fiabilité et l’utilisation de l’espace disque. NTFS dispose également d’extensions
supplémentaires, telles que les listes de contrôle d’accès (ACL, Security Access Control Lists) de sécurité,
que vous pouvez utiliser pour l’audit, la journalisation du système de fichiers et le chiffrement.
NTFS est nécessaire pour certains rôles et fonctionnalités de Windows Server 2016, comme Active
Directory Domain Services (AD DS), les services VSS, le système de fichiers DFS (Distributed File System) et
le service de réplication de fichiers. NTFS fournit également un niveau de sécurité nettement supérieur
comparé aux systèmes FAT et FAT 32.
ReFS
Le système de fichiers ReFS a été mis en service sous Windows Server 2012 pour accroître les capacités de
NTFS. ReFS surpasse NTFS en offrant des tailles maximales supérieures pour les fichiers individuels, les
répertoires, les volumes de disque et d’autres éléments. En outre, ReFS offre une plus grande résilience, ce
qui signifie une vérification de données, une correction d’erreur et une extensibilité meilleures.
Utilisez ReFS sous Windows Server 2016 avec les très grands volumes et partages de fichiers, pour
dépasser les limitations NTFS au niveau de la vérification et de la correction d’erreur. Par contre, vous ne
pouvez pas utiliser ReFS pour le volume de démarrage.
Lectures supplémentaires :
• Pour plus d’informations, veuillez consulter : « How FAT Works » sur : http://aka.ms/j4j5nm
• Pour plus d’informations, veuillez consulter : « How NTFS Works » sur : http://aka.ms/H6hp4c
Taille de secteur
Lorsque vous formatez un disque au moyen d’un système de fichiers particulier, vous devez préciser la
taille de secteur appropriée. Dans la boîte de dialogue Format Partition, la taille de secteur est décrite
comme étant la Taille de l’unité d’allocation. Vous pouvez sélectionner de 512 octets à 64 Ko. Afin
d’améliorer les performances, essayez de définir la taille de l’unité d’allocation la plus proche possible de
celle habituelle de l’enregistrement ou du fichier qui va sera écrite sur le disque. Par exemple, si une base
de données écrit des enregistrements de 8 192 octets, la taille de l’unité d’allocation optimale est de 8 Ko.
Ce paramètre permet ainsi au système d’exploitation d’écrire un enregistrement complet dans une seule
unité d’allocation sur le disque. L’utilisation d’une taille d’unité d’allocation de 4 Ko obligerait le système
d’exploitation à diviser l’enregistrement sur deux unités d’allocation et à mettre ensuite à jour la table de
fichiers maîtres du disque par rapport au fait que les unités d’allocation seraient liées. En utilisant une
unité d’allocation au moins aussi grosse que l’enregistrement, vous pouvez diminuer la charge de travail
sur le sous-système du disque du serveur.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 2-7
Rappelez-vous que la plus petite unité inscriptible est l’unité d’allocation. Si vos enregistrements de base
de données sont tous de 4 096 octets et que la taille de l’unité d’allocation est de 8 Ko, vous allez perdre
invariablement 4 096 octets par écriture de base de données.
Question : Quel système de fichiers utilisez-vous actuellement sur votre serveur de fichiers et
allez-vous continuer à l’utiliser ?
• Résistance aux altérations avec récupération pour une disponibilité de volume maximale ;
• Pools de stockage partagé entre les machines pour un équilibrage de charge et une tolérance de
panne supplémentaires.
ReFS hérite de certaines fonctionnalités de NTFS, entre autres :
• Les liens symboliques, les points de jonction, les points de montage et les points d’analyse ;
• Les ID de fichier.
ReFS utilise un sous-ensemble de fonctionnalités NTFS, la compatibilité descendante est donc maintenue
avec NTFS. Ainsi, des programmes qui s’exécutent sous Windows Server 2016 peuvent accéder à des
fichiers sur ReFS exactement comme ils le feraient sur NTFS. En revanche, un lecteur formaté en ReFS n’est
pas reconnu lorsqu’il est installé dans un ordinateur fonctionnant sous un système d’exploitation
Windows Server antérieur à Windows Server 2012. Vous pouvez utiliser les lecteurs ReFS avec Windows 10
et Windows 8.1, mais pas avec Windows 8.
2-8 Configuration du stockage local
NTFS vous permet de modifier la taille de l’unité d’allocation d’un volume. En revanche, avec ReFS,
chaque volume possède une taille fixe de 64 Ko qui n’est pas modifiable. ReFS ne prend pas en charge le
système de fichiers EFS pour les fichiers.
Comme son nom l’indique, ce nouveau système de fichiers offre une plus grande résilience, c’est-à-dire
une vérification de données, une correction d’erreur et une extensibilité meilleures.
Comparé à NTFS, ReFS offre de plus grandes tailles maximales pour les fichiers individuels, les répertoires,
les volumes de disque et d’autres éléments, regroupés dans le tableau suivant.
Attribut Limite
Taille maximale d’un volume simple 2^78 octets avec 16 Ko de taille de cluster
(2^64 * 16 * 2^10)
L’adressage de pile Windows permet 2^64 octets
• Récupérer des informations de secteur et de volume pour un volume NTFS à l’aide de la commande
fsutil ;
• Récupérer les informations de secteur et de volume pour le volume ReFS à l’aide de la commande
fsutil.
Étapes de démonstration
3. Exécutez la commande fsutil fsinfo volumeinfo f : pour afficher les informations sur le
volume NTFS.
4. Exécutez la commande fsutil fsinfo sectorinfo f : pour afficher les informations de secteur sur le
volume NTFS.
Reformater le volume
• Reformatez le volume NTFS comme volume ReFS.
2. Exécutez la commande fsutil fsinfo sectorinfo f : pour afficher les informations de secteur sur le
volume ReFS.
3. Faites défiler la sortie pour afficher les différences entre les capacités du système de fichiers.
• Sous Windows 7 et Windows Server 2008 R2, vous ne pouvez travailler qu’avec des fichiers .vhd.
• Sous Windows 8, Windows 8.1, Windows 10, Windows Server 2012, ou versions ultérieures, vous
pouvez aussi créer et gérer des fichiers .vhdx, ce qui permet des tailles de disques beaucoup plus
importantes et offrent d’autres avantages.
• Vous créez et attachez des disques durs virtuels au moyen d’outils de gestion de disques, tels que
Disk Management et Diskpart.exe. Après avoir créé et attaché un disque dur virtuel, vous pouvez
créer des volumes sur ce lecteur et formater la partition. Par ailleurs, sous Windows 8 ou une version
plus récente, et Windows Server 2012 ou une version plus récente, vous pouvez monter des disques
durs virtuels dans l’Explorateur de fichiers.
• Vous pouvez configurer Windows Server 2016 pour démarrer à partir d’un disque dur virtuel à l’aide
de la fonctionnalité de démarrage de disque dur virtuel natif. Cette fonctionnalité vous permet de
configurer plusieurs systèmes d’exploitation sur un seul ordinateur et de choisir quel système
d’exploitation utiliser au démarrage de l’ordinateur.
• Vous pouvez attacher des disques durs virtuels que vous créez à l’aide d’Hyper-V, ou que vous créez
sur un autre ordinateur. Par exemple, si vous créez un disque dur virtuel dans Hyper-V, vous pouvez
le copier sur un autre ordinateur, puis utiliser la fonctionnalité de démarrage de disque dur virtuel
natif pour démarrer l’ordinateur au moyen du disque virtuel créé dans Hyper-V.
• Vous pouvez utiliser des disques durs virtuels comme une technologie de déploiement. Par exemple,
vous vous servez d’Hyper-V pour créer une image standard d’ordinateurs serveurs ou de bureau, et
vous la distribuez ensuite aux autres ordinateurs.
Vous pouvez utiliser Windows PowerShell pour créer et gérer des disques durs virtuels sous
Windows Server 2016. Le module Hyper de Windows PowerShell doit être installé au préalable. Ensuite,
vous pouvez utiliser les applets et les commandes répertoriées ici pour créer et gérer des disques durs
virtuels.
• New-vhd. Utilisez cette applet de commande pour créer des fichiers de disques durs virtuels. Lorsque
vous indiquez le chemin d’accès, l’utilisation de l’extension .vhd ou .vhdx définit le type de fichier de
disque dur virtuel. Par exemple, l’applet de commande suivante crée un fichier .vhd de
redimensionnement dynamique d’une taille de 10 Go.
• Mount-VHD. Utilisez cette commande pour monter le disque dur virtuel afin de créer des volumes et
de formater des systèmes de fichiers.
• Get-vhd. Utilisez cette commande pour récupérer des informations au sujet d’un fichier .vhd nommé.
• Set-vhd. Utilisez cette applet de commande pour configurer les propriétés du fichier .vhd. Par
exemple, le cmdlet suivant modifie la taille de secteur physique du fichier Sales.vhdx.
• Convert-vhd. Servez-vous de l’applet de commande Convert-vhd pour passer d’un VHD à un format
de fichier VHDX.
Un des avantages à utiliser Windows PowerShell réside dans sa capacité à écrire des scripts d’applets de
commande, ou à les lier au moyen de l’opérateur (|) de pipe. Ceci peut vous permettre d’effectuer
plusieurs tâches en une seule opération. La commande suivante crée un disque dur virtuel de type .vhd, et
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 2-11
lui attribue une taille dynamique de 10 Go. Le fichier .vhd est ensuite monté, les partitions et les volumes
créés et formatés.
• SATA (Serial Advanced Technology Attachment). Introduite en 2003, la technologie SATA est une
interface de bus d’ordinateur, ou un canal, pour le branchement de la carte-mère ou de cartes de
périphériques sur des périphériques de stockage de masse, tels que des lecteurs de disques durs et
des lecteurs optiques. SATA a été conçue pour remplacer EIDE. Elle peut utiliser les mêmes
commandes de bas niveau que EIDE, mais les cartes hôte SATA et les périphériques communiquent
par l’intermédiaire d’un câble série haut débit sur deux paires de conducteurs. SATA peut fonctionner
à des vitesses de 1,5, 3,0 et 6,0 Go par seconde, selon la révision SATA (1, 2 ou 3 respectivement).
Les disques SATA sont généralement des disques peu onéreux qui fournissent un stockage de masse.
Compte tenu que les lecteurs SATA sont moins chers que d’autres options de disque (mais qu’ils
fournissent également des performances moindres), les organisations peuvent choisir de déployer des
lecteurs SATA lorsqu’elles nécessitent de grandes quantités de stockage sans forcément vouloir des
performances élevées. Les disques SATA sont également moins fiables comparés aux
disques SAS (Serial Attached SCSI). Une variante de l’interface SATA est la technologie eSATA, conçue
pour permettre un accès à grande vitesse aux lecteurs SATA attachés extérieurement.
• Interface SCSI (Small computer system interface). L’interface SCSI est un ensemble de normes pour le
branchement physique et le transfert de données entre les ordinateurs et les périphériques. SCSI a été
mise en service pour la première fois en 1978 et est devenue une norme en 1986. À l’instar de EIDE,
SCSI a été conçue pour fonctionner avec des câbles parallèles, toutefois, son utilisation a été
développée récemment pour passer par d’autres supports. En 1986, la spécification parallèle de
l’interface SCSI avait une vitesse de transfert initiale de 5 Mo/s. L’implémentation plus récente de
2003, l’interface Ultra 640 SCSI (également appelée Ultra 5), peut transférer des données à des
2-12 Configuration du stockage local
vitesses de 640 Mo/s. Les disques SCSI offrent des performances supérieures par rapport aux
disques SATA, mais ils sont aussi plus onéreux.
• SAS. SAS est une implémentation ultérieure de la norme SCSI. SAS dépend d’un protocole série point-
à-point qui remplace la technologie de bus SCSI et utilise le jeu de commandes SCSI standard. SAS
offre une compatibilité descendante avec les lecteurs SATA de deuxième génération. Les
lecteurs SATA sont fiables et conçus pour un fonctionnement 24h/24, 7j/7 (24/7) dans les centres de
traitement des données. Avec une vitesse de rotation allant jusqu’à 15 000 tours par minute, ces
disques sont également les disques durs classiques les plus rapides qui soient.
• Disques SSD. Les SSD sont des périphériques de stockage de données qui utilisent une mémoire à
l’état solide pour stocker des données, plutôt que d’utiliser des disques à rotation et des têtes de
lecture/écriture mobiles utilisées dans d’autres disques. Les SSD utilisent des puces électroniques pour
stocker les données et ne contiennent aucune partie en mouvement. Les SSD fournissent un accès
rapide au disque, ils consomment moins d’énergie et sont moins susceptibles de tomber en panne en
cas de chute que les disques durs traditionnels, tels que les disques SAS. Cela dit, leur prix est
beaucoup plus élevé au Go de stockage. Les SSD utilisent généralement une interface SATA, vous
pouvez donc la plupart du temps remplacer les lecteurs de disques durs par des SSD sans qu’aucune
modification ne soit nécessaire.
Remarque : des disques attachés USB, FireWire ou Fibre Channel représentent également
des options de stockage disponibles. Elles définissent soit le bus de transport, soit le type de
disque. Par exemple, les disques attachés USB sont utilisés principalement avec les disques SATA
ou SSD pour le stockage des données.
Question : Quels types de disques utilisez-vous le plus souvent dans votre organisation, et
avez-vous une stratégie de gestion et d’approvisionnement pour l’utilisation du stockage
dans des scénarios particuliers ?
Déclaration Réponse
Leçon 2
Gestion des volumes dans Windows Server
Un volume est une zone d’espace utilisable sur un ou plusieurs disques physiques, et qui est formatée à
l’aide d’un système de fichiers. Sous Windows Server 2016, vous pouvez choisir d’utiliser plusieurs types de
volumes différents pour créer un stockage à haute performance, un stockage à tolérance de panne, ou
une combinaison de ces deux possibilités. Cette leçon explore la façon de créer et de gérer les volumes
sous Windows Server 2016.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Volumes fractionnés. Un volume fractionné est un volume qui est créé à partir de l’espace disque
disponible de plusieurs disques liés ensemble. Vous pouvez étendre un volume fractionné sur
32 disques maximum. Vous ne pouvez pas mettre en miroir un volume fractionné, de plus ce type de
volume n’est pas à tolérance de panne. Par conséquent, si vous perdez un disque, vous perdez tout le
volume fractionné.
• Volumes agrégés par bandes. Un volume agrégé par bandes est un volume dont les données sont
réparties sur au moins deux disques physiques. Les données sur ce type de volume sont allouées tour
à tour et régulièrement à chacun des disques physiques. Un volume agrégé par bandes ne peut pas
être mis en miroir ni être étendu ; il n’est pas à tolérance de panne. Ceci signifie que la perte d’un
disque cause la perte immédiate de toutes les données. L’agrégat par bandes est également appelé
RAID-0.
2-14 Configuration du stockage local
• Volumes en miroir. Un volume en miroir est un volume à tolérance de panne, dont toutes les données
sont dupliquées sur deux disques physiques. Toutes les données d’un volume sont copiées sur un
autre disque afin de fournir la redondance de données. Si un des disques tombe en panne, vous
pouvez accéder aux données à partir du disque restant. Cependant, vous ne pouvez pas étendre un
volume en miroir. La mise en miroir est également appelée RAID-1.
• Volumes RAID-5. Un volume RAID-5 est un volume à tolérance de panne, dont les données sont
agrégées par bandes sur au moins trois disques minimum. La parité est également agrégée par
bandes dans la baie de disques. Si un disque physique tombe en panne, vous pouvez recréer la
portion du volume RAID-5 qui était sur le disque défaillant à l’aide des données restantes et de la
parité. Vous ne pouvez ni mettre en miroir ni étendre un volume RAID-5.
• Server Manager
• Disk Management
• Diskpart.exe
• Windows PowerShell
1. Dans le volet de navigation, cliquez sur File and Storage Services, puis sous Volumes, cliquez sur
Disks.
2. Dans le volet DISKS, au besoin, cliquez avec le bouton droit de la souris sur chacun des disques hors
connexion, puis cliquez sur Bring Online.
4. Dans New Volume Wizard, sur la page Before you begin, cliquez sur Next.
5. Lorsque tous les disques présentant de l’espace disponible s’affichent, sélectionnez le disque
approprié dans la liste Disk, puis cliquez sur Next.
6. Lorsque vous êtes invité à initialiser le disque en GPT, cliquez sur OK.
7. Dans la page Specify the size of the volume, indiquez la taille voulue, puis cliquez sur Next.
8. Dans la page Assign to a drive letter or folder, sélectionnez une lettre de lecteur ou choisissez un
dossier dans un volume existant sur lequel monter le lecteur, puis cliquez sur Next.
9. Dans la page Select file system settings, choisissez le système de fichiers approprié, entrez un nom
de volume, puis cliquez sur Next.
Pour gérer des volumes au moyen du Server Manager, dans le nœud Files and Storage Services, cliquez
sur Volumes, puis dans le volet d’informations, dans la liste Volumes, cliquez sur le volume à gérer.
Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le volume désiré, puis choisissez à partir des options
suivantes :
• Extend Volume
• Delete Volume
• Properties
2. Sur n’importe quel disque, cliquez avec le bouton droit sur une zone d’espace non allouée, puis
cliquez sur l’une des options suivantes :
c. Entrez la taille du volume à allouer entre ces deux disques, puis cliquez sur Next.
d. Dans la page Assign Drive Letter or Path, sélectionnez une lettre de lecteur pour le volume en
miroir ou choisissez de monter le volume dans le système de fichiers, puis cliquez sur Next.
e. Dans la page Format Volume, choisissez un système de fichiers et un nom de volume, puis
cliquez sur Next.
Utilisation de Diskpart.exe
Bien que l’utilisation du Server Manager ou de la Disk Management soit un processus relativement
simplifié, il est parfois plus efficace d’utiliser un outil en ligne de commande. Vous pouvez utiliser l’outil en
ligne de commande Diskpart.exe pour créer et gérer les volumes de disque en suivant la procédure
décrite ici.
3. Tapez Select Disk <x> (où x est le disque vous voulez gérer) puis appuyez sur Entrée.
4. Tapez Convert dynamic, puis appuyez sur Entrée. Cette commande convertit le disque en disque
dynamique.
5. Tapez Create volume simple size=<y> disk=<x> (où x est le disque vous voulez gérer et y la taille
du volume a créer) puis appuyez sur Entrée. Vous pouvez aussi créer des lecteurs fractionnés, en
miroir et RAID en changeant le mot simple.
6. Pour attribuer une lettre de lecteur, tapez assign letter=Z, puis appuyez sur Entrée.
Étapes de démonstration
list disk
select disk 3
Convert dynamic
Create volume simple size=500 disk=3
Assign letter = g
Format
• S’il existe des unités d’allocation incorrectes sur le volume, il est impossible de le réduire.
Remarque : en guise de meilleure pratique pour la réduction des volumes, nous vous
conseillons de défragmenter les fichiers sur le volume avant de le réduire. Cette procédure
retourne la quantité maximale d’espace disque libre. Au cours du processus de défragmentation,
vous pouvez identifier les fichiers fixes.
Pour modifier un volume, vous pouvez utiliser la Disk Management, Diskpart.exe ou l’applet de
commande Resize-Partition dans Windows PowerShell.
Lectures supplémentaires :
• Pour plus d’informations, veuillez consulter : « Extend a Basic Volume » sur : http://aka.ms/sefpk3
• Pour plus d’informations, veuillez consulter : « Shrink a Basic Volume » sur : http://aka.ms/H7pfnt
2-18 Configuration du stockage local
RAID assure la redondance, c’est un composant important que vous utilisez lorsque vous planifiez et
déployez des serveurs Windows Server 2016. Dans la plupart des organisations, il est crucial que les
serveurs soient disponibles à tout moment. Bon nombre de serveurs fournissent des composants à haut
niveau de redondance, tels que les alimentations redondantes et les cartes réseau redondantes. L’objectif
de cette redondance est de s’assurer que le serveur demeure disponible même si un composant unique
sur le serveur tombe en panne. Par la mise en œuvre de RAID, Vous pouvez fournir le même niveau de
redondance pour le système de stockage.
Fonctionnement de RAID
RAID permet une tolérance de panne en utilisant des disques supplémentaires pour faire en sorte que le
sous-système de disques puisse continuer à fonctionner même si un ou plusieurs disques du sous-système
tombent en panne. RAID utilise deux options pour activer la tolérance de panne :
• Mise en miroir des disques. Avec la mise en miroir de disques, toutes les informations qui sont écrites
sur un disque sont également écrites sur un autre disque. Si l’un des disques tombe en panne, l’autre
disque est toujours disponible.
• Les informations de parité. Les informations de parité sont utilisées en cas de défaillance de disque
pour calculer les informations qui étaient stockées sur ce disque. Si vous utilisez cette option, le
serveur ou le contrôleur RAID calcule les informations de parité pour chaque bloc de données qui est
écrit sur les disques, puis il stocke ces informations sur un autre disque ou entre plusieurs autres
disques. Si l’un des disques de la baie RAID tombe en panne, le serveur peut utiliser les données qui
sont toujours disponibles sur les disques fonctionnels et les informations de parité pour recréer les
données qui étaient stockées sur le disque défectueux.
Les sous-systèmes RAID peuvent aussi fournir potentiellement de meilleures performances que des
disques simples, grâce à la répartition des écritures et des lectures de disque entre plusieurs disques. Par
exemple, lors de la mise en œuvre de l’agrégation de disques par bandes, le serveur peut lire les
informations à partir de tous les disques durs du jeu d’agrégats par bandes. Lors d’une combinaison avec
plusieurs contrôleurs de disques, des améliorations considérables peuvent être ainsi apportées dans les
performances de disque.
Remarque : bien que la technologie RAID puisse offrir un plus haut niveau de tolérance à
la défaillance de disque, vous ne devriez pas l’utiliser pour remplacer les sauvegardes
traditionnelles. Si un serveur était victime d’une surtension ou d’une grave défaillance, et que
tous les disques étaient en panne, il vous faudrait alors recourir à des sauvegardes classiques.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 2-19
Vous pouvez implémenter un système RAID logiciel en utilisant tous les disques qui sont disponibles sur le
serveur. Vous configurez ensuite le RAID depuis le système d’exploitation. Windows Server 2016 prend en
charge l’utilisation d’un RAID logiciel, et vous pouvez vous servir de la Disk Management pour configurer
plusieurs niveaux de RAID différents.
Lorsque vous décidez de mettre en œuvre un RAID matériel ou logiciel, étudiez auparavant les points
développés ici.
• Un RAID matériel nécessite des contrôleurs de disques compatibles avec la technologie RAID. La
majorité des contrôleurs de disque qui équipent les nouveaux serveurs sont dotés d’une telle
fonctionnalité.
• Pour configurer un RAID matériel, vous devez accéder au programme de gestion du contrôleur de
disque. Vous y avez normalement accès au cours du processus de démarrage du serveur, ou par
l’intermédiaire d’une page web qui exécute le logiciel de gestion.
• L’implémentation d’une mise en miroir de disques avec un RAID logiciel pour un disque contenant le
volume système et le volume de démarrage peut nécessiter une configuration supplémentaire lors
d’une défaillance de disque. Comme la configuration RAID est gérée par le système d’exploitation,
vous devez configurer un des disques du miroir comme étant le disque de démarrage. Si ce disque
tombe en panne, une modification de la configuration du démarrage peut s’avérer nécessaire pour
que le serveur démarre le serveur. Ceci ne présente aucun souci avec le RAID matériel, car le
contrôleur de disque accède au disque disponible et l’expose au système d’exploitation.
• Dans les serveurs plus anciens, vous pouvez obtenir de meilleures performances avec le RAID logiciel
lorsque vous utilisez la parité, car le processeur du serveur peut calculer la parité plus rapidement que
le contrôleur de disque. Il n’y a pas de souci pour les serveurs plus récents, avec lesquels vous pouvez
obtenir de meilleurs performances de serveur, car il est possible de décharger les calculs de la parité
sur le contrôleur de disque.
Niveaux RAID
Lors de la mise en œuvre de RAID, vous devez
décider quel niveau RAID implémenter. Le
tableau suivant répertorie les caractéristiques de
chaque niveau RAID différent.
2-20 Configuration du stockage local
Utilisation
Niveau Description Performance Redondance Commentaires
de l’espace
RAID 2 Les données sont Performances Utilise un ou Peut tolérer Exige que tous les
écrites en bits sur extrêmement plusieurs une seule disques soient
chaque disque, élevées disques pour défaillance synchronisés
avec la parité écrite la parité de disque
sur un ou des
disques distincts
RAID 3 Les données sont Excellentes Utilise un Peut tolérer Exige que tous les
écrites en octets performances disque pour une seule disques soient
sur chaque disque, la parité défaillance synchronisés
avec la parité écrite de disque Rarement utilisé
sur un ou des
disques distincts
RAID 4 Les données sont Bonne Utilise un Peut tolérer Rarement utilisé
écrites en blocs sur performance disque pour une seule
chaque disque, de lecture, la parité défaillance
avec la parité écrite performance de disque
sur un disque d’écriture
dédié médiocre
Utilisation
Niveau Description Performance Redondance Commentaires
de l’espace
Les données sont d’écriture mais où
écrites en blocs sur médiocre l’optimisation de
chaque disque, l’exploitation du
avec la double disque et la
parité écrite entre disponibilité sont
tous les disques importantes
RAID 0 Ensembles agrégés Très bonnes Seule la Peut tolérer Pas couramment
+1 par bandes dans performances moitié de la utilisé
un ensemble en de lecture et l’espace défaillance
miroir d’écriture disque est de deux ou
Un ensemble de disponible plusieurs
lecteurs est agrégé en raison de disques à
par bandes, puis la mise en condition
mis en miroir miroir que tous les
disques
défaillants se
trouvent
dans le
même
ensemble
agrégé par
bandes
RAID 1 Ensemble mis en Très bonnes Seule la Peut tolérer Fréquemment utilisé
+0 (ou miroir dans un performances moitié de la dans les scénarios
10) ensemble agrégé de lecture et l’espace défaillance où les performances
par bandes d’écriture disque est de deux ou et la redondance
Plusieurs lecteurs disponible plusieurs sont essentielles, et
sont mis en miroir en raison de disques à le coût des disques
sur un second jeu la mise en condition supplémentaires
de disques, puis un miroir que les deux requis acceptable
lecteur de chaque disques se
miroir est agrégé trouvant
par bandes dans le
miroir ne
subissent
pas de
défaillance
Remarque : les niveaux RAID les plus courants sont RAID 1 (également appelé miroir),
RAID 5 (également appelé ensemble agrégé par bandes avec parité répartie) et RAID 1+0
(également appelé ensemble en miroir dans un ensemble agrégé par bandes).
Question : Devez-vous configurer tous les disques avec la même quantité de tolérance de
panne ?
2-24 Configuration du stockage local
Objectifs
À la fin de cet atelier pratique, vous serez à même d’effectuer les tâches suivantes ;
2. Dans le Hyper-V Manager, cliquez sur 20740C-LON-DC1, et dans le volet Actions, cliquez sur Start.
3. Dans le volet Actions, cliquez sur Connect. Attendez que l’ordinateur virtuel démarre.
o Password : Pa55w.rd
o Domain : Adatum
2. Créez un volume formaté pour ReFS en utilisant tout l’espace disque disponible sur Disk 1. Utilisez les
applets de commande Windows PowerShell données ici pour accomplir cette opération.
a. Lister tous les disques disponibles qui doivent être encore initialisés :
b. Initialiser disk 2 :
Initialize-disk 2
Get-disk
d. Créer un volume ReFS en utilisant tout l’espace disque disponible sur disk 1 :
3. Ouvrez l’Explorateur de fichiers et vérifiez que le nouveau lecteur est créé et formaté. Quelle est la
lettre du lecteur ?
d. Drive letter : M
Résultats : À la fin de cet exercice, vous aurez correctement créé plusieurs volumes.
2. Réduire un volume :
f. Créer un volume simple sur disque 5 : Create volume simple size=10000 disk=5
5. Dans la section Disk Management, vérifiez la présence d’un volume NTFS sur Disk 5 d’une taille
d’environ 20 Go.
Shrink desired=15000
3. Vérifiez la présence d’un volume NTFS sur le Disk 5 d’une taille d’environ 5 Go.
2. Dans la liste Virtual Machines, cliquez avec le bouton droit sur 20740C-LON-DC1, puis cliquez sur
Revert.
Remarque : votre ordinateur peut redémarrer plusieurs fois après l’installation des
composants Hyper-V.
Remarque : ces étapes sont une réplique des étapes détaillées, en raison de la complexité
des commandes Windows PowerShell.
1. Pour démonter le disque dur virtuel, à l’invite de commandes Windows PowerShell, tapez la
commande suivante et appuyez sur Entrée :
Dismount-vhd C:\Sales.vhd
2-28 Configuration du stockage local
2. Pour vérifier les propriétés du disque dur virtuel, à l’invite de commandes Windows PowerShell, tapez
la commande suivante, puis appuyez sur Entrée :
Get-vhd C:\Sales.vhd
3. Pour convertir un fichier .vhdx, à l’invite de commandes Windows PowerShell, tapez la commande
suivante et appuyez sur Entrée :
4. Pour modifier la taille du secteur, à l’invite de commandes Windows PowerShell, tapez la commande
suivante et appuyez sur Entrée :
5. Pour vérifier les propriétés du fichier .vhdx, à l’invite de commandes Windows PowerShell, tapez la
commande suivante, puis appuyez sur Entrée :
Get-vhd C:\Sales.vhdx
Question : Votre volume actuel est à court d’espace disque. Vous avez un autre disque
disponible sur le même serveur. Quelles actions pouvez-vous effectuer dans le système
d’exploitation Windows pour vous aider à ajouter de l’espace disque ?
Résultats : Après avoir terminé cet exercice, vous aurez créé et géré correctement des disques durs
virtuels à l’aide de Windows PowerShell.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 2-29
Méthodes conseillées
Voici une liste des meilleures pratiques recommandées :
• Si vous voulez réduire un volume, défragmentez le premier volume pour que vous puissiez récupérer
plus d’espace du volume.
• Utilisez le format de la table de partition GPT pour les disques dépassant la taille de 2 To.
Outils
Le tableau suivant répertorie les outils référencés par ce module.
Module 3
Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Table des matières :
Vue d’ensemble du module 3-1
Leçon 2 : Comparaison de Fibre Channel, iSCSI et Fibre Channel over Ethernet 3-11
Atelier pratique : Planification et configuration des technologies et des composants de stockage 3-38
Objectifs
À la fin de ce module, vous serez à même de :
• Décrire le stockage en attachement direct (DAS), le périphérique de stockage en réseau NAS et les
réseaux de stockage (SAN) ;
• Comparer Fibre Channel, iSCSI (Internet Small Computer System Interface) et Fibre Channel over
Ethernet ;
• Expliquer l’utilisation d’iSNS (Internet Storage Name Service), de Datacenter Bridging (DCB) et de
MPIO (Multipath I/O) ;
• Configurer le partage dans Windows Server 2016.
3-2 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Leçon 1
Vue d’ensemble de DAS, NAS et SAN
Lorsque vous planifiez le stockage, vous devez déterminer comment vos serveurs accéderont aux disques.
Dans certains cas, vous pouvez attacher des disques directement aux serveurs nécessitant le stockage.
Cependant, dans les entreprises, le stockage est souvent implémenté dans un stockage en réseau (NAS)
ou dans des réseaux de zone de stockage (SAN) pour plus de flexibilité. Dans cette leçon, vous
découvrirez les différentes méthodes permettant de fournir des serveurs avec accès au stockage.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Décrire DAS
• Décrire NAS
• Décrire les réseaux SAN
• Énumérer les différences entre le stockage de niveau bloc et le stockage de niveau fichier.
SAS (Serial Attached SCSI) ou SSD (Solid-State Drive). Ces types de disques offrent différentes vitesses et
différents niveaux de performance, et présentent chacun des avantages et des inconvénients.
Avec DAS, l’allocation d’un stockage supplémentaire à des serveurs peut être plus complexe qu’avec un
réseau SAN. Avec DAS, un disque physique doit être installé sur le serveur, tandis qu’avec un réseau SAN
le stockage non alloué existant peut être affecté à un serveur pour étendre le stockage sans accès
physique au serveur.
Les périphériques NAS fournissent généralement un accès de niveau fichier au stockage, ce qui signifie
que les données du stockage sont uniquement accessibles en tant que fichiers et dossiers, et que vous
devez utiliser des protocoles tels que CIFS (Common Internet File System), SMB (Server Message Block) ou
NFS (Network File System) pour accéder aux fichiers.
Pour activer NAS, vous avez besoin d’un périphérique de stockage. Fréquemment, ces périphériques ne
disposent d’aucune interface de serveur, telle qu’un clavier, une souris et un écran. Pour configurer le
3-4 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
périphérique, vous devez fournir une configuration réseau, puis accéder au périphérique par le biais du
réseau. Vous pouvez ensuite créer des dossiers partagés sur le périphérique en utilisant le nom du NAS et
du partage que vous créez. Ces partages sont ensuite accessibles par les utilisateurs du réseau.
• NAS comprend généralement un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour la redondance
des données.
• NAS offre un emplacement unique pour tous les fichiers critiques, plutôt que de les disperser sur
plusieurs serveurs en utilisant DAS.
• Les unités NAS sont accessibles depuis n’importe quel système d’exploitation. Elles offrent la prise en
charge de plusieurs protocoles et peuvent servir les données par le biais des protocoles CIFS et NFS
simultanément. Par exemple, les hôtes Windows et Linux peuvent accéder à une unité NAS
simultanément.
NAS est également une solution Plug and Play (PNP) facile à installer, à déployer et à gérer, que vous
disposiez ou non d’un personnel informatique sur site.
NAS est abordable pour les petites et moyennes entreprises, mais fournit moins de performances et peut
être moins fiable qu’un réseau SAN. Pour cette raison, la plupart des entreprises utilisent des SAN plutôt
que NAS.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-5
Les réseaux SAN fournissent un accès de niveau bloc. Cela signifie que plutôt que d’utiliser un protocole
d’accès aux fichiers pour accéder au contenu des disques comme des fichiers, les réseaux SAN écrivent les
blocs de données directement sur les disques en utilisant des protocoles tels que Fibre Channel over
Ethernet ou Internet SCSI (iSCSI).
Aujourd’hui, la plupart des solutions SAN comportent à la fois un système SAN et un système NAS. Les
unités principales, les disques et les technologies sont identiques, et la méthode d’accès est le seul aspect
de différenciation. Les entreprises fournissent souvent le stockage de blocs du SAN aux serveurs en
utilisant Fibre Channel over Ethernet ou iSCSI.
• La centralisation du stockage dans un pool unique, ce qui permet une croissance indépendante des
ressources de stockage et des ressources de serveur. Ils permettent également une allocation de
stockage dynamique à partir du pool, si nécessaire. Vous pouvez augmenter ou diminuer le stockage
sur un serveur donné en fonction des besoins, sans reconfiguration complexe ni recâblage des
périphériques.
• Une infrastructure commune pour l’attachement du stockage, qui permet un modèle de gestion
commun pour la configuration et le déploiement.
• Un niveau élevé de redondance. Vous déployez la plupart des SAN par le biais d’un réseau
comportant plusieurs périphériques et chemins réseau. En outre, le périphérique de stockage contient
des composants redondants, tels que des alimentations et des disques durs.
3-6 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Pour gérer un réseau SAN, vous devez avoir une excellente compréhension de la technologie sous-
jacente, notamment la configuration des LUN, le réseau Fibre Channel, la taille des blocs et d’autres
facteurs. En outre, chaque fournisseur de stockage implémente souvent les réseaux SAN en utilisant
différents outils et différentes fonctionnalités. Par conséquent, les organisations dédient souvent du
personnel au seul déploiement SAN.
Remarque : vous pouvez implémenter des réseaux SAN en utilisant diverses technologies,
mais les options les plus courantes sont Fibre Channel et iSCSI.
DAS
Vous pouvez envisager l’utilisation de DAS, car c’est souvent la solution la moins coûteuse et la moins
complexe. Cependant, DAS peut impliquer une plus grande charge administrative que NAS et SAN,
surtout si vous déployez plusieurs solutions DAS. Par exemple, supposons que votre organisation déploie
15 nœuds Microsoft Hyper-V dans un cluster de basculement sous Windows Server 2016. Si vous utilisez
NAS ou SAN, une seule solution de stockage hautement disponible peut recevoir le cluster de
basculement. Cependant, si vous utilisez DAS, vous aurez peut-être besoin de 15 dispositifs. Dans ce cas,
DAS peut créer un étalement de stockage, qui provoque l’augmentation du nombre et du volume d’îlots
de stockage pouvant devenir difficiles à gérer et à maintenir.
Pour lutter contre ce problème, les dernières solutions DAS incluent parfois des fonctionnalités SAN clés,
notamment plusieurs protocoles de communication, un logiciel de gestion d’entreprise et une expansion
simplifiée. Vous pouvez utiliser ces fonctionnalités pour ajouter des étagères de disques supplémentaires.
Les offres DAS d’entrée de gamme fournissent une étagère unique dans chaque dispositif, et ne prennent
pas en charge l’expansion. Ces restrictions provoquent l’étalement du stockage. Cependant, avec les
systèmes DAS haut de gamme, vous pouvez étendre les étagères de disques et augmenter le nombre de
disques, puis déployer facilement des solutions intégrant des centaines de téraoctets (To) d’espace de
stockage. Par conséquent, ces solutions peuvent gérer le scénario de cluster de basculement Hyper-V
décrit dans la section antérieure.
Dans de grandes organisations, des équipes de gestion de base de données et des équipes de messagerie
préfèrent utiliser des solutions DAS pour réduire leur dépendance sur l’équipe de stockage de
l’organisation. Cela leur donne plus de contrôle sur leur propre stockage.
NAS
Une large majorité d’organisations utilisent NAS, bien que plusieurs n’associent pas leurs solutions de
dossiers partagés à un réseau NAS. Des entreprises de stockage tierces ont introduit et développé leurs
offres NAS. Il est donc fréquent que des solutions SAN fournissent aussi des services NAS par le biais de
CIFS ou de NFS. Par conséquent, dans de nombreuses organisations, SAN et NAS partagent souvent les
mêmes dispositifs de stockage, étagères de disques et infrastructures de prise en charge.
La technologie NAS est tellement omniprésente qu’il n’est probablement pas utile de la comparer directement
à DAS or SAN. DAS et SAN sont souvent directement en concurrence, mais NAS joue un rôle complémentaire
dans les systèmes qui incorporent également DAS et SAN. Récemment, certaines technologies ont adopté la
prise en charge de NAS. Par exemple, Hyper-V prend maintenant en charge le stockage d’ordinateurs virtuels
sur des partages SMB 3.0. Si d’autres technologies commencent à prendre en charge NAS, une concurrence
plus directe est à prévoir dans un proche avenir avec DAS et SAN.
SAN
Les solutions SAN sont largement reconnues comme la meilleure solution de stockage pour l’entreprise.
SAN a longtemps été la seule solution de stockage haute performance. Cette solution est non seulement
flexible et performante, son expansion est également plus simple que DAS et NAS.
Cependant, DAS et NAS ont récemment développé leur présence sur le marché. Les solutions DAS peuvent
offrir un stockage haute-performance sans la complexité d’un réseau SAN, car elles utilisent les toutes dernières
technologies de disque et de SSD. Pour contrer cette tendance, les solutions SAN peuvent offrir les mêmes
technologies de disque et de SSD sur une bien plus large échelle, ce qui constitue un différenciateur clé sur le
marché. Tandis que les solutions DAS offrent des centaines de To d’espace de stockage, les meilleures solutions
SAN permettent de disposer de milliers de To d’espace de stockage. En outre, les solutions SAN offrent plus de
piles, ce qui permet de bénéficier de meilleures performances.
Enfin, les solutions SAN offrent :
3-8 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
• Les meilleurs outils de gestion. Les outils de gestion SAN fournissent souvent une interface de gestion
unique.
• La plupart des fonctionnalités d’entreprise. Par exemple, une fonctionnalité souvent mise en œuvre
est un cache SSD pour une énorme pile de disques durs.
• Plus grande flexibilité. Les réseaux SAN fournissent des services SAN et NAS dans une solution unifiée.
Futures tendances
Avec chaque nouvelle version de Windows Server, Windows Server avec DAS devient une option plus
concurrentielle que le stockage SAN. Windows Server 2012 a introduit des espaces de stockage pour fournir la
redondance à DAS, sans nécessiter la présence d’un contrôleur RAID. Cependant, nous recommandons
l’utilisation d’un contrôleur de mise en cache pour garantir de bonnes performances. Windows Server 2012 R2
a introduit la hiérarchisation du stockage à plusieurs niveaux pour stocker les blocs de disque fréquemment
utilisés sur des lecteurs SSD plutôt que sur des disques durs. La haute disponibilité pour les dossiers partagés
était également disponible en implémentant un serveur de fichiers avec montée en puissance parallèle.
Windows Server 2016 ajoute également la réplication de système de stockage pour mettre en œuvre une
réplication synchrone ou asynchrone de niveau bloc entre deux serveurs utilisant DAS.
Stockage haute • Très bonne Solution non valide pour Ses excellentes
performance performance et la plupart des serveurs performances et ses
pour des bases solution la moins de base de données fonctionnalités en font
de données coûteuse le choix idéal pour les
transactionnelles bases de données
• Peut ajouter une
transactionnelles
charge
administrative
significative dans
les grands
environnements
d’entreprise
Base de données Coût le plus faible, Choix non valide Ses excellentes
Microsoft très bonne performances et
Exchange et performance et fonctionnalités en font
stockage de bonne solution de le meilleur choix
journaux remplacement des
réseaux SAN,
surtout pour les
équipes de
messagerie qui
préfèrent
administrer leur
propre stockage
3-10 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
• Il n’est pas lié à un système d’exploitation ou un système de fichiers spécifique. Tous les principaux
systèmes d’exploitation et système de fichiers le prennent en charge.
• Les systèmes d’exploitation peuvent démarrer à partir stockage de niveau bloc. Cela signifie que votre
organisation peut déployer des serveurs physiques sans disque. Dans un tel scénario, les serveurs
utilisent des adaptateurs de bus hôte (HBA) Fibre Channel ou iSCSI pour se connecter à leur LUN de
démarrage au moment du démarrage.
• Vous pouvez présenter un stockage de niveau bloc directement aux ordinateurs virtuels pour
répondre à des besoins de stockage haute performance. Dans Hyper - V, vous pouvez présenter un
stockage de niveau bloc aux ordinateurs virtuels en utilisant un disque relais ou Fibre Channel virtuel.
• Le stockage de niveau fichier s’effectue uniquement sur des protocoles de partagede fichiers.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-11
• Le stockage de niveau fichier s’appuie sur un stockage de niveau bloc et dispose d’un système de
fichiers.
• Certaines applications prennent en charge le stockage de niveau fichier, mais d’autres ne le prennent
pas en charge. Dans Windows Server 2012 R2, Hyper-V a commencé à prendre en charge le stockage
d’ordinateurs virtuels dans des dossiers partagés SMB 3.0.
• Le stockage de niveau fichier est souvent plus économique qu’un stockage de niveau bloc.
Quel type de stockage a généralement les coûts de mise en œuvre les plus bas ?
DAS
NAS
SAN
Déclaration Réponse
Leçon 2
Comparaison de Fibre Channel, iSCSI et Fibre Channel
over Ethernet
Vous pouvez utiliser plusieurs protocoles pour configurer des réseaux SAN, et vous choisissez
généralement le protocole d’un SAN en fonction des besoins de votre organisation et des compétences
de votre personnel technique. Fibre Channel constitue la solution la plus performante pour les réseaux
SAN, mais reste le système le plus complexe et le plus coûteux à implémenter. Un réseau SAN iSCSI est
moins coûteux car l’équipement est moins spécialisé et est plus simple à mettre en œuvre et à gérer. Dans
cette leçon, vous découvrirez Fibre Channel et iSCSI.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Décrire Fibre Channel
• Décrire iSCSI
3-12 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
• Un ordinateur équipé d’une carte HBA. Dans une implémentation Fibre Channel, un ordinateur
équipé d’une carte HBA est un initiateur, car il initie des demandes lorsqu’il doit accéder à des
données sur le réseau SAN.
• Un commutateur Fibre Channel. Dans une implémentation Fibre Channel, vous utilisez généralement
des commutateurs Fibre Channel afin que les ordinateurs ne se connectent pas directement à un
réseau SAN. Les réseaux SAN disposent souvent d’un nombre limité de ports cibles et ces ports se
connectent toujours à des commutateurs Fibre Channel.
Fibre Channel over Ethernet est une nouvelle implémentation de Fibre Channel sur un réseau Ethernet
standard. Il devient plus répandu car il offre d’excellentes performances, notamment lorsqu’il est utilisé sur
une infrastructure Ethernet économique et souvent préexistante. Vous pouvez utiliser Fibre Channel over
Ethernet pour converger tous les mécanismes de communication disparates de votre entreprise vers
Ethernet. L’utilisation de Fibre Channel over Ethernet pour fusionner vos systèmes de communication offre
trois principaux avantages :
• Il est plus simple de gérer une topologie réseau unique qu’un réseau complexe intégrant plusieurs
types de technologies.
• Vous pouvez utiliser de nombreux outils de dépannage réseau standard avec Fibre Channel over
Ethernet.
Vous pouvez mettre en place un réseau Fibre Channel selon trois dispositions :
• Boucle arbitrée. Dans une boucle arbitrée, les hôtes et les périphériques de stockage Fibre Channel se
connectent dans un anneau et vous n’avez pas besoin de commutateurs. Cette option permettait de
commencer à utiliser Fibre Channel d’une manière peu coûteuse lors de son introduction initiale.
Cependant, elle est assez rare aujourd’hui, car Fibre Channel et les commutateurs convergents sont
très abordables.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-13
• Point à point. Dans un déploiement point à point, un hôte Fibre Channel se connecte directement à
un périphérique de stockage et vous n’avez pas besoin de commutateur. Cependant, les organisations
utilisent rarement cette option car un nombre très limité de ports sont disponibles sur les
périphériques de stockage.
• Infrastructure commutée. C’est le déploiement Fibre Channel le plus courant. Les environnements à
infrastructure commutée utilisent des commutateurs Fibre Channel. Tous les hôtes Fibre Channel se
connectent à des commutateurs Fibre Channel et les commutateurs Fibre Channel se connectent au
stockage principal.
Infrastructure
Les conditions requises de l’infrastructure de
Fibre Channel sont souvent étendues pour de nouveaux déploiements de stockage. Lorsque vous utilisez
Fibre Channel, vous installez généralement pour celui-ci une infrastructure spécifique distincte.
L’infrastructure dédiée inclut les composants suivants :
• Commutateurs d’infrastructure ou de réseau. Dans un réseau qui utilise uniquement des câbles fibre
optique, vous pouvez utiliser des commutateurs Fibre Channel. Cependant, de nombreux réseaux
utilisent plusieurs types de câbles et vous pouvez également combiner des réseaux distincts utilisant
chacun un type de câble différent. Dans ces réseaux convergents, les commutateurs doivent pouvoir
traiter plusieurs types de trafic et de câbles.
• HBA. Un adaptateur de bus hôte (HBA) est une carte ou une fonctionnalité d’extension intégrée dans
la carte mère d’un ordinateur pour permettre la communication sur un réseau Fibre Channel ou
Ethernet.
• Câblage supplémentaire. Le câblage est un composant critique généralement constitué d’une fibre
optique ou d’un câblage Ethernet.
Une nouvelle infrastructure Fibre Channel nécessite généralement des commutateurs dédiés uniquement
à l’environnement de stockage. Un réseau dédié fournit souvent de meilleures performances et assure une
meilleure sécurité, car les commutateurs sont dédiés uniquement au trafic associé au stockage vers et
depuis les hôtes et les contrôleurs de stockage. Les commutateurs Fabric nécessitent aussi généralement
des émetteurs récepteurs enfichables supplémentaires de petit format qui prennent en charge le câblage
Fibre Channel. Cela augmente le coût initial de l’infrastructure. En outre, chaque hôte nécessite également
au moins un adaptateur de bus hôte dédié et souvent deux adaptateurs de bus hôte pour redondance
3-14 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
que vous devez gérer et câbler séparément du trafic réseau de production. Enfin, le système de stockage
que vous utilisez doit également prendre en charge Fibre Channel.
Vous pouvez utiliser Fibre Channel avec plusieurs types de câbles, les plus courants étant :
• Ethernet :
Une infrastructure Fibre Channel dédiée utilise un câblage fibre optique appliquant diverses normes. Le
câblage fibre optique multimode est plus économique que le câblage fibre optique monomode et
convient à la plupart des centres de données. La norme 128 Gbits/s pour Fibre Channel prend en charge
la fibre multimode jusqu’à 100 mètres et la fibre monomode jusqu’à 2 000 mètres. La plupart des
organisations n’ont pas besoin d’une distance de 2 000 mètres, mais si celle-ci est requise, la fibre
monomode offre cette option.
Bande passante
L’un des avantages les plus importants de l’utilisation de Fibre Channel pour se connecter à un
environnement de stockage est la bande passante et la fiabilité offertes par Fibre Channel. Actuellement,
avec des bandes passantes pouvant atteindre 16 Gbits/s par port, Fibre Channel surpasse Ethernet au
niveau du port. Cette possibilité de performance supplémentaire peut constituer un facteur majeur lors du
choix de l’utilisation éventuelle de Fibre Channel. La norme Fibre Channel la plus récente offre une bande
passante de 32 Gbits/s.
Fiabilité et sécurité
Fibre Channel fournit une bonne connectivité, fiabilité et sécurité, qui constituent tous d’importants
avantages. Le protocole Fibre Channel est supérieur au protocole Ethernet, car il impose la réception des
trames dans un ordre spécifique. Cela n’est pas le cas avec les protocoles TCP (Transmission Control
Protocol), ce qui peut compromettre les performances et la fiabilité. En outre, comme les déploiements
Fibre Channel utilisent généralement une infrastructure dédiée, ils sont plus sécurisés et moins exposés
aux attaques ou à la dégradation. Par opposition à Fibre Channel, si une communication de stockage d’un
système est partagée avec d’autres trafics réseau, les opérations de stockage d’un hôte sont exposées aux
mêmes attaques pouvant perturber les communications TCP. Par exemple, une attaque par déni de
service (DDoS) dans un environnement comportant une infrastructure convergente peut empêcher les
communications TCP et du stockage. Lorsque vous utilisez une infrastructure Fibre Channel dédiée, cette
vulnérabilité est minimisée. Une solution intermédiaire dans ce scénario peut être basée sur Fibre Channel
over Ethernet, qui fournit la fiabilité de Fibre Channel sur un réseau Ethernet classique.
Coûts
Le personnel qui gère la solution Fibre Channel nécessite un ensemble spécialisé de compétences, ce qui
peut rendre cette solution de stockage plus coûteuse que d’autres. Le personnel interne peut nécessiter
une formation supplémentaire pour déployer initialement la solution ainsi qu’une formation continue
pour suivre les évolutions technologiques. Si vous utilisez un fournisseur tiers pour prendre en charge
votre solution Fibre Channel, vos coûts peuvent être les mêmes, voire plus élevés que si vous utilisiez le
personnel de votre organisation.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-15
Qu’est-ce qu’iSCSI ?
iSCSI est un protocole qui prend en charge
l’accès à des périphériques de stockage SCSI
distants sur un réseau TCP/IP. iSCSI transporte les
commandes SCSI standards sur les réseaux IP
pour faciliter les transferts de données et pour
gérer le stockage sur de longues distances. Vous
pouvez utiliser iSCSI pour transmettre des
données sur des réseaux locaux, des réseaux
étendus, un intranet ou sur Internet.
Contrairement à certains protocoles SAN, iSCSI ne nécessite aucun câblage spécialisé. Vous pouvez
l’utiliser sur une commutation et une infrastructure IP existantes. Cependant, pour garantir les
performances, vous devez utiliser un déploiement SAN iSCSI sur un réseau dédié. Sinon, les performances
peuvent être gravement compromises.
• Cibles iSCSI. Les cibles ISCSI présentent ou annoncent le stockage, de façon similaire aux contrôleurs
de disques durs de stockage connectés localement. Cependant, les serveurs accèdent à ce stockage
sur un réseau plutôt que d’y accéder localement. De nombreux fournisseurs de stockage mettent en
œuvre des cibles iSCSI au niveau du matériel dans le cadre du matériel de leur appareil de stockage.
D’autres périphériques ou appareils, tels que les périphériques Windows Storage Server, mettent en
œuvre des cibles iSCSI en utilisant un pilote logiciel et au moins un adaptateur Ethernet.
Windows Server 2016 fournit le serveur cible iSCSI, qui est un pilote pour le protocole iSCSI en tant
que service de rôle du rôle File and Storage Services.
• Initiateurs iSCSI. La cible iSCSI affiche le stockage à l’initiateur iSCSI ou client. L’initiateur iSCSI agit en
tant que contrôleur de disque local pour les disques distants. Toutes les versions de Windows depuis
Windows Server 2008 et Windows Vista incluent l’initiateur iSCSI et peuvent se connecter à des cibles
iSCSI.
• Nom qualifié iSCSI (IQN - iSCSI qualified name). Les IQN sont des identificateurs uniques que iSCSI
utilise pour traiter des initiateurs et des cibles sur un réseau iSCSI. Lorsque vous configurez une cible
iSCSI, vous devez configurer l’IQN pour les initiateurs iSCSI qui se connecteront à la cible. Les
initiateurs iSCSI utilisent également des IQN pour se connecter aux cibles iSCSI. Cependant, si la
résolution de noms sur le réseau iSCSI constitue un problème potentiel, vous pouvez identifier des
points de terminaison iSCSI (cibles et initiateurs) par leurs adresses IP.
3-16 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Composants iSCSI
Cette rubrique présente les deux principaux
composants de iSCSI : un serveur cible iSCSI et un
initiateur iSCSI.
Le serveur cible iSCSI, qui inclut Windows Server 2016, offre les fonctionnalités suivantes :
• Démarrage réseau ou sans disque. Vous pouvez rapidement déployer des serveurs sans disque en
utilisant des cartes réseau pouvant démarrer ou un chargeur de logiciel, et vous pouvez gagner
jusqu’à 90 pour cent de l’espace de stockage que vous utilisez pour des images de système
d’exploitation en utilisant des disques durs virtuels de différenciation. Cela est idéal pour de grands
déploiements d’images de systèmes d’exploitation identiques, comme sur des ordinateurs virtuels qui
exécutent Hyper-V ou dans des clusters HPC (High-Performance Computing).
• Stockage d’applications sur serveur Certaines applications, telles que Microsoft Exchange Server,
nécessitent un stockage de blocs. Le serveur cible iSCSI peut fournir à ces applications un stockage de
blocs constamment disponible. Cependant, comme le stockage est accessible à distance, il peut
également combiner un stockage de blocs pour des bureaux centraux ou des succursales.
• Stockage hétérogène. Un serveur cible iSCSI prend en charge des initiateurs iSCSI qui n’exécutent pas
Windows, de telle sorte que vous pouvez partager du stockage sur des serveurs qui exécutent
Windows dans des environnements mixtes.
• Environnements des ateliers pratiques. Le rôle serveur cible iSCSI permet à votre ordinateur
Windows Server 2016 d’être un périphérique de stockage de blocs accessible sur le réseau. Cela est
utile si vous souhaitez tester des applications avant un déploiement sur un stockage SAN.
Les caractéristiques du serveur cible iSCSI dans Windows Server 2016 incluent :
• Requête d’ID sur l’ordinateur initiateur. Pour utiliser cette fonctionnalité, vous devez utiliser
Windows 8 ou Windows Server 2012, et les systèmes d’exploitation plus récents.
• Prise en charge de disque dur virtuel. Vous créez des disques virtuels iSCSI en tant que disques durs
virtuels. Windows Server 2016 prend en charge les fichiers .vhd et .vhdx, et .vhdx prend en charge une
capacité maximale de 64 To. Vous pouvez créer des disques virtuels iSCSI comme des fichiers .vhdx,
mais vous pouvez importer des fichiers .vhd.
• Évolutivité. Le nombre maximal de cibles iSCSI par serveur cible est 256 et le nombre maximal de
disques durs virtuels par serveur cible est 512.
• Facilité de gestion. Vous pouvez gérer le serveur cible iSCSI à l’aide du Server Manager ou de
Windows PowerShell. Windows Server 2016 utilise le fournisseur Storage Management Initiative
Specification avec Microsoft System Center 2012 Virtual Machine Manager et les versions ultérieures
pour gérer un serveur cible iSCSI sur un cloud hébergé et privé.
Vous pouvez utiliser les applets de commandes Windows PowerShell suivantes pour gérer le serveur cible
iSCSI :
Install-WindowsFeature FS-iSCSITarget-Server
New-IscsiVirtualDisk E:\iSCSIVirtualHardDisk\1.vhdx –size 1GB
New-IscsiServerTarget SQLTarget –InitiatorIds “IQN: iqn.1991-
05.com.Microsoft:SQL1.adatum.com”
Add-IscsiVirtualDiskTargetMapping SQLTarget E:\iSCSIVirtualHardDisk\1.vhdx
Lorsque vous activez le serveur cible iSCSI pour fournir un stockage de blocs, le serveur cible iSCSI
s’appuie sur votre réseau Ethernet existant. Vous avez besoin d’un réseau dédié à iSCSI afin de garantir les
performances ou vous pouvez utiliser des normes QoS (qualité de service) sur votre réseau existant. Si la
haute disponibilité est importante pour votre organisation, vous pouvez configurer un cluster haute
disponibilité. Toutefois, lorsque vous configurerez un cluster haute disponibilité, vous aurez besoin d’un
stockage partagé pour le cluster. Ce stockage peut être un stockage matériel Fibre Channel ou une baie
de stockage SAS (Serial Attached SCSI). Vous configurez le serveur cible iSCSI comme un rôle de cluster
dans le cluster de basculement. Windows Server 2016 introduit la fonctionnalité Storage Spaces Direct,
qui utilise un stockage non partagé pour créer un cluster haute disponibilité. Pour cela, il utilise
uniquement du stockage non partagé local et du matériel peu coûteux (commodity hardware).
Initiateur iSCSI
L’initiateur iSCSI a été introduit dans Windows Server 2008 et Windows Vista, et il est installé par défaut.
Pour connecter votre ordinateur à une cible iSCSI, vous devez démarrer et configurer le service.
Vous pouvez utiliser les applets de commandes Windows PowerShell suivantes pour gérer l’initiateur
iSCSI :
Start-Service msiscsi
Set-Service msiscsi –StartupType “Automatic”
New-IscsiTargetPortal –TargetPortalAddress iSCSIServer1
Connect-IscsiTarget –NodeAddress “iqn.1991-05.com.microsoft:netboot-1-SQLTarget-target”
3-18 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
• Informations relatives au fournisseur. Lisez les recommandations spécifiques du fournisseur pour les
différents types de déploiements et d’applications qui utilisent le stockage iSCSI, tels que Exchange
Server et SQL Server.
• Personnel de l’infrastructure. Le personnel informatique qui concevra, configurera et administrera le
stockage iSCSI doit inclure des administrateurs informatiques avec différents domaines de
spécialisation, tels qu’administrateurs de Windows Server 2016, administrateurs de réseau,
administrateurs de stockage et administrateurs de sécurité. Cela vous aidera à concevoir une solution
de stockage iSCSI garantissant des performances et une sécurité optimales. Cela vous aidera
également à créer des procédures de gestion et d’exploitation cohérentes.
• Équipes d’application. L’équipe de conception d’une solution de stockage iSCSI doit inclure des
administrateurs spécifiques d’une application, tels que des administrateurs d’Exchange Server et des
administrateurs de SQL Server, afin de pouvoir implémenter la configuration optimale pour la
technologie ou la solution spécifique.
Outre l’examen de l’infrastructure et des équipes, vous devez également examiner les solutions
concurrentes pour déterminer si elles répondent mieux aux besoins de votre entreprise. Les principaux
concurrents iSCSI sont Fibre Channel, Fibre Channel over Ethernet et InfiniBand.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-19
• Cartes réseau
• HBA
• Contrôleurs de disque
Cartes réseau
Les cartes réseau sont composées de puces et de ports physiques intégrés sur une carte mère ou une
carte d’extension. Les cartes réseau fournissent une connectivité principalement aux réseaux Ethernet. Les
cartes réseau communiquent sur un réseau câblé en utilisant un port RJ-45 ou sur des réseaux sans fil
utilisant le standard de réseau sans fil 802.11. Les cartes réseau constituent la solution de connectivité de
stockage la plus rentable.
Les cartes réseau actuelles offrent une bande passante maximale de 100 Gbits/s par port, bien que les
bandes passantes de 10 Gbits/s et de 40 Gbits/s soient plus fréquentes.
Vous pouvez configurer une association pour obtenir performance, basculement ou les deux. Lorsque
vous utilisez une association, toutes les cartes réseau faisant partie d’une équipe (association) se
combinent pour créer une carte réseau virtuelle ou carte réseau d’association. Vous configurez les
paramètres sur la carte réseau d’association.
Remarque : L’association réseau est une bonne option de haute disponibilité pour une
connectivité réseau générale. Cependant, pour une utilisation spécifique avec iSCSI, il convient
d’envisager d’utiliser MPIO pour garantir la redondance sur plusieurs chemins réseau, plutôt que
l’association réseau.
HBA
À l’instar des cartes réseau, les adaptateurs de bus hôte sont composés de puces et de ports physiques
intégrés sur une carte mère ou sur une carte d’extension. Cependant, contrairement aux cartes réseau, les
adaptateurs de bus hôte fournissent la connectivité à un SAN. Les adaptateurs de bus hôte sont plus
coûteux que les adaptateurs réseau, bien qu’ils ne constituent pas la solution de connectivité de stockage
la plus coûteuse. Les adaptateurs de bus hôte Fibre Channel sont identifiés de façon unique sur un réseau
Fibre Channel par un nom WWN (World Wide Name). Un nom WWN est une adresse configurable sur
64-bits que chaque composant réseau Fibre Channel utilise, bien qu’il ne s’applique pas aux adaptateurs
de bus hôte iSCSI.
3-20 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Remarque : Les WWN sont configurables, donc se fier uniquement aux WWN constitue un
risque pour la sécurité. Certaines attaques s’appuient sur l’usurpation de WWN, qui consiste à
utiliser le WWN d’un autre périphérique sans autorisation pour obtenir accès au stockage
principal.
Pour garantir de bonnes performances, les adaptateurs de bus hôte Fibre Channel offrent des vitesses
pouvant atteindre 16 Gbits/s par port, tandis que les adaptateurs de bus hôte iSCSI offrent généralement
1 Gbits/s ou 10 Gbits/s par port. Cependant, vous pouvez combiner des ports pour obtenir de meilleures
performances, similaires à celles obtenues par l’association avec d’autres cartes d’extension de stockage.
L’industrie offre des vitesses Fibre Channel théoriques pouvant actuellement atteindre 64 Gbits/s, en vous
permettant de combiner quatre ports de16-Gbits/s.
Les adaptateurs de bus hôte bénéficient d’un équilibrage-de charge logiciel, et leur vitesse est basée sur le
nombre total de ports et de chemins optimisés vers le stockage principal. En réalité, il est rare qu’un hôte
dispose de plus de deux chemins vers un contrôleur SAN. Les entreprises optent plutôt généralement
pour des chemins vers plusieurs contrôleurs SAN, tout en utilisant deux adaptateurs de bus hôte.
L’industrie a annoncé l’arrivée de solutions pouvant répondre à une nouvelle norme spécifiant des
performances de 32 Gbits/s par port. Cependant, en raison de la large adoption de Fibre Channel over
Ethernet et de la mise en réseau convergente, les adaptateurs de bus hôte Fibre Channel commencent à
perdre des parts de marché au profit des solutions Ethernet et à adaptateurs convergents.
Côté performance, les cartes réseau convergentes peuvent obtenir la vitesse la plus élevée qu’un
protocole spécifique peut atteindre. Par exemple, si un des ports est un port Ethernet, la carte réseau
convergente peut atteindre une vitesse de 10 Gbits/s. Cependant, comme les cartes réseau convergentes
comportent généralement plusieurs types de ports, elles n’obtiennent généralement pas la vitesse
combinée d’une solution dédiée à un seul port.
Actuellement, les cartes réseau convergentes sont largement répandues en raison de leur flexibilité, et les
organisations les utilisent généralement dans des centres de données modernes.
Contrôleurs de disque
Les contrôleurs de disque sont des puces qui simplifient la communication entre disques durs et une unité
centrale de traitement (UC) sur un bus associé. Les premières versions des contrôleurs de disques étaient
intégrées sur des cartes d’extension dédiées. Aujourd’hui, la plupart des contrôleurs de disque sont
intégrés dans un lecteur de disque. En outre, en raison de la large adoption de la virtualisation, les
contrôleurs de disque virtuel sont assez courants. Les contrôleurs de disque virtuel émulent parfois des
contrôleurs de disque physique, bien que les plus récents contrôleurs virtuels sont spécifiquement écrits
pour des implémentations virtuelles et n’ont donc pas besoin d’une émulation.
• La plupart des serveurs offrent des possibilités RAID intégrées et un contrôleur de disque spécialisé,
ou un contrôleur RAID, qui exécute les fonctionnalités RAID.
• Les contrôleurs de disque virtuel émulent généralement des contrôleurs IDE (Integrated Drive
Electronics) ou SCSI.
Étapes de démonstration
o Name : iSCSIDisk1
o Disk size : 5 GB
o Name : iSCSIDisk2
3-22 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
o Disk size : 5 GB
2. Dans la boîte de dialogue iSCSI Initiator Properties, configurez les éléments suivants :
2. Dans la console Computer Management, dans Disk Management, vérifiez que les deux
disques iSCSI de 5 Go sont présents.
Remarque : les nouveaux disques sont ajoutés, mais ils sont tous actuellement hors ligne et
non formatés. Ceux-ci sont répertoriés comme Disk 11 et Disk 12.
Question : Pouvez-vous utiliser le réseau TCP/IP interne de votre organisation pour fournir
iSCSI ?
Leçon 3
Compréhension d’iSNS, de DCB et MPIO
Les entreprises recherchent souvent des fonctionnalités de stockage dont les petites organisations n’ont
pas besoin et ces fonctionnalités avancées simplifient généralement la gestion du stockage. Un serveur
iSNS est un annuaire central de cibles iSCSI. DCB contribue à garantir que les objectifs QoS sont remplis
sur des réseaux convergents haute vitesse qui transportent plusieurs types de données. MPIO (Multipath
I/O) sert à identifier de multiples chemins dans un réseau de stockage pour garantir la redondance et
augmenter les performances.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Décrire iSNS
• Décrire DCB
• Décrire MPIO
• Configurer MPIO
Qu’est-ce qu’iSNS ?
Les systèmes informatiques complexes
comportent de nombreux périphériques de
stockage et de nombreux périphériques devant
accéder au stockage. Un serveur iSNS dispose
d’une base de données contenant une collection
d’informations sur les périphériques de stockage
et l’endroit où ce stockage a été alloué. Cette
base de données et le protocole iSNS associé
permettent aux périphériques ayant besoin de
stockage de trouver les périphériques de
stockage alloués. Ainsi, les clients iSNS
interrogent le serveur iSNS pour trouver le
stockage qui leur est alloué.
iSNS est un protocole flexible qui utilise peu de ressources système. Les serveurs iSNS et les clients iSNS
utilisent le protocole iSNS pour interagir entre eux. Les clients peuvent utiliser iSNS pour découvrir
automatiquement des périphériques de stockage iSCSI, et vous pouvez utiliser iSNS pour configurer et
gérer des périphériques de stockage iSCSI. iSNS simplifie également les mêmes opérations pour les
périphériques Fibre Channel en utilisant une passerelle de protocole Fibre Channel Internet.
Cependant, comme iSNS peut effectuer des tâches de découverte et de configuration de stockage, vous
pouvez l’utiliser pour rendre une fonction réseau IP similaire à un SAN. Vous pouvez également utiliser
iSNS pour intégrer des réseaux IP et Fibre Channel de façon transparente, car iSNS peut émuler les
services d’infrastructure Fibre Channel, et gérer les périphériques iSCSI et Fibre Channel. Par conséquent,
si votre réseau de stockage comporte des périphériques iSCSI et Fibre Channel, iSNS est très utile pour
votre organisation.
Vous pouvez utiliser iSNS pour gérer des groupes de périphériques plutôt que de les gérer
individuellement, car une fois qu’un périphérique est enregistré dans la base de données iSNS, il ne
3-24 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
nécessite plus de configuration manuelle. iSNS agit comme point de configuration centrale au moyen
duquel les stations de gestion peuvent configurer et gérer le réseau de stockage.
Composants iSNS
iSNS comporte trois composants principaux : des clients, des serveurs et une base de données.
Clients iSNS
Lorsqu’un client iSNS tente de découvrir un périphérique de stockage, il initie la communication avec iSNS
à l’aide du protocole iSNS. Les clients iSNS sont généralement des processus résidant dans le périphérique
de stockage. Le client iSNS enregistre des informations d’attributs de périphérique, télécharge des
informations sur d’autres clients enregistrés dans un domaine de découverte, et reçoit une notification
asynchrone des événements se produisant dans leur domaine de découverte. Une station de gestion est
un type de client iSNS ayant accès aux domaines de découverte contenus dans iSNS.
Serveurs iSNS
Les serveurs iSNS répondent aux requêtes et aux demandes du protocole iSNS. Les serveurs iSNS initient
également des notifications de changement d’état du protocole iSNS. Les informations authentifiées
soumises par une demande d’enregistrement sont stockées dans la base de données iSNS.
Fonctions iSNS
Les quatre principales fonctions d’iSNS sont les suivantes :
• Service de nom. Toutes les entités d’un réseau de stockage peuvent utiliser ce service pour enregistrer
leurs noms et d’autres informations dans la base de données. Toutes les entités enregistrées peuvent
ensuite interroger la base de données iSNS pour trouver d’autres entités.
• Domaine de découverte et service de contrôle de connexion. Ce service aide à diviser les nœuds de
stockage en groupes. Ces groupes sont ensuite utilisés à des fins administratives et pour contrôler les
activités de connexion.
• Service de notification de changement d’état. Le serveur iSNS utilise ce service pour émettre des
notifications sur des événements se produisant sur le réseau.
• Mappage d’informations dans une base de données iSNS. iSNS mappe des informations d’attribution
de noms et de découverte sur des périphériques iSCSI et Fibre Channel dans une base de données
iSNS.
Après l’installation, vous pouvez lancer le serveur iSNS à partir du menu Tools dans le Server Manager.
Vous pouvez ensuite enregistrer des périphériques iSCSI et les grouper en domaines de découverte et en
ensembles de domaines de découverte. Lorsque vous configurez l’initiateur Windows iSCSI, vous spécifiez
l’adresse IP ou le nom de domaine DNS d’iSNS Server que vous souhaitez utiliser. L’initiateur l’interroge
pour découvrir automatiquement toutes les cibles iSCSI présentes, ce qui revient essentiellement à rendre
toute configuration manuelle de portail inutile pour votre initiateur.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-25
Pour effectuer l’enregistrement de serveurs iSNS, utilisez les commandes Windows PowerShell suivantes,
qui gèrent des objets WMI (Windows Management Instrumentation) :
Pour ajouter un serveur iSNS, utilisez la commande suivante :
DCB, qui a été développé par le groupe de travail 802.1 de l’Institut IEEE (Institute of Electrical and
Electronic Engineers), fournit une norme par laquelle vous pouvez combiner ces réseaux en une
infrastructure physique unique prenant en charge tous les protocoles cités ci-dessus ainsi que iSCSI.
Généralement, lorsque vous utilisez une carte réseau convergente ou un adaptateur d’ hôte iSCSI, le
logiciel du fournisseur de l’adaptateur inclut la possibilité de configurer QoS basé sur le matériel et
d’autres fonctionnalités de DCB. En outre, les commutateurs réseau auxquels les hôtes se connectent
doivent prendre en charge DCB.
• Notification de surcharge. Vous pouvez utiliser cette fonctionnalité afin de gérer la surcharge pour les
protocoles ne disposant pas de mécanismes de contrôle intégrés. La notification de surcharge peut
aider les périphériques envoyant des données à réguler le trafic qu’ils génèrent afin d’éviter la
surcharge.
• Contrôle de flux basé sur la priorité. Il s’agit d’un mécanisme de contrôle de flux de couche liaison
que vous pouvez contrôler en fonction du type de données transmises sur le réseau. Vous pouvez
utiliser cette fonctionnalité pour cibler le contrôle du flux plutôt que d’arrêter le flux de données
quels que soient les données transmises. Cette dernière pratique était une fonctionnalité du contrôle
de flux Ethernet d’origine.
3-26 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Configuration de DCB
Vous utilisez Windows PowerShell pour gérer la fonctionnalité QoS dans DCB Les applets de commandes
se trouvent dans les modules NetQos, DcbQos et NetAdapter. Pour voir toutes les applets de
commandes associées à DCB QoS, exécutez la commande Get-Help *Qos*. Pour extraire les applets de
commande dans chaque module, exécutez la commande Get-Command -Module DcbQos,
NetAdapter, NetQos.
• Pour créer ou maintenir une infrastructure de stockage hautement disponible. Dans cette situation,
MPIO est combiné à d’autres technologies de haute disponibilité, telles que le clustering de
basculement, l’équilibrage de charge réseau et la disponibilité du centre de données. La disponibilité
du centre de données assure spécifiquement la maintenance de l’alimentation, du refroidissement et
du réseau. Microsoft MPIO peut gérer jusqu’à 32 chemins vers l’infrastructure de stockage.
• Pour optimiser le débit afin de répondre aux exigences de haute performance. Dans cette situation,
MPIO utilise l’équilibrage de charge MPIO pour optimiser le débit vers le stockage. Dans la plupart
des déploiements, une haute disponibilité est toujours configurée afin qu’en présence de la
défaillance d’un chemin, tout le trafic utilise un autre chemin et le débit chute jusqu’aux niveaux d’un
chemin unique.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-27
MPIO fonctionne en parallèle avec d’autres logiciels. Le module DSM (Device-Specific Module) en fait
partie. Un module DSM est un composant logiciel du fournisseur de stockage qui permet une interaction
efficace avec le stockage principal. Le logiciel DSM collabore avec le logiciel MPIO pour les événements
d’initialisation, les événements d’E/S et d’autres aspects de la communication vers le stockage principal.
Un peu comme pour MPIO, les fournisseurs de stockage et Microsoft fournissent leurs propres logiciels
DSM.
Étapes de démonstration
1. Sur LON-SVR1, dans le Server Manager, ajoutez la fonctionnalité MPIO (Multipath I/O).
6. Dans le Server Manager, ouvrez MPIO, puis vérifiez que MSFT2005iSCSIBusType_0x9 est répertorié
en tant que périphérique.
Vérifier l’exactitude de la déclaration en plaçant une marque dans la colonne à droite.
Déclaration Réponse
Vous pouvez utiliser iSNS pour les deux iSCSI et le stockage Fibre Channel.
Quel est le nombre maximum de chemins que Microsoft MPIO peut avoir ?
16
32
3-28 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Leçon 4
Configuration du partage dans Windows Server 2016
Le partage de fichiers est un service principal fourni par Windows Server 2016. Chaque nouvelle version
de Windows Server inclut des fonctionnalités de partage de fichiers pour des scénarios non traditionnels,
tels que le stockage de fichiers d’ordinateur virtuel sur un dossier partagé plutôt que sur un SAN ou un
stockage localement attaché. Vous utilisez le Server Manager pour créer des partages SMB pour des
clients Windows ou des partages NFS pour des clients Linux. Dans cette leçon, vous découvrirez comment
créer et gérer des dossiers partagés.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
Pour vous assurer que votre réseau n’inclut pas de périphériques utilisant SMB 1.x, vous pouvez activer
l’audit de l’utilisation de SMB 1.x sur vos serveurs. Les événements sont stockés dans le journal Microsoft-
Windows-SMBServer/Audit. Activez la journalisation d’audit de SMB 1.x avec la commande
Windows PowerShell suivante :
SMB 3.0.2 fournissait la fonctionnalité qui vous permettait d’implémenter la fonctionnalité Scale-Out File
Server pour les partages de fichiers hautement disponibles qui stockent des bases de données SQL Server
et des ordinateurs virtuels Hyper-V. En outre, il permet des limitations de bande passante et était la
première version à vous permettre de désactiver SMB 1.x.
• L’intégrité de pré-authentification. Cette fonctionnalité protège contre les attaques MITM (man-in-
the-middle) en utilisant un algorithme SHA (Secure Hash Algorithm) 512 (SHA-512) pour vérifier le
contenu des paquets pendant l’établissement de la session.
• Amélioration du chiffrement SMB. Le chiffrement SMB utilise dorénavant par défaut l’algorithme de
chiffrement AES-128-GCM qui offre de bien meilleures performances qu’AES-128-CCM, qui était
utilisé dans SMB 3.0.2.
• Isolement du dialecte de cluster. Pour prendre en charge les mises à niveau propagées des clusters de
serveur de fichiers avec montée en puissance parallèle, les partages de fichiers en mode mixte
utilisent SMB 3.0.2. Une fois que tous les modes du cluster ont été mis à niveau, les partages de
fichiers commencent à utiliser SMB 3.1.1.
3-30 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Pour simplifier l’accès aux données, lorsque vous utilisez le profil Rapide pour créer un partage SMB,
l’autorisation de partage est définie sur Contrôle total pour Tout le monde. Cela signifie que les
autorisations de partage ne limitent pas l’accès au partage et que les autorisations NTFS sont utilisées
pour contrôler l’accès.
• Quick. C’est la méthode la plus rapide pour partager un dossier sur un réseau. Avec cette méthode,
vous pouvez sélectionner un volume ou entrer un chemin personnalisé pour l’emplacement du
dossier partagé. Vous pouvez également utiliser l’Assistant New Share Wizard pour configurer
d’autres options, telles que l’énumération basée sur l’accès, la mise en cache du partage, l’accès aux
données chiffrées et les autorisations. Vous pouvez configurer manuellement ces options et d’autres
options après la création du partage.
• Advanced. Ce profil offre les mêmes options de configuration que le profil rapide, ainsi que des
options supplémentaires telles que propriétaires de dossiers, classification de données par défaut et
quotas. Pour créer un profil avancé, vous devez installer le service de rôle File Server Resource
Manager du serveur de fichiers sur au moins un serveur que vous gérez à l’aide du Server Manager.
• Applications. Ce profil spécialisé comporte les paramètres appropriés pour Hyper-V, des bases de
données et d’autres applications de serveur. Contrairement aux profils rapides et avancés, vous ne
pouvez pas configurer une énumération basée sur l’accès, la mise en cache du partage, la
classification de données par défaut ou les quotas lorsque vous créez un profil d’application.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-31
Le tableau suivant identifie des options de configuration disponibles pour chaque profil de partage SMB.
Si vous souhaitez contrôler la bande passante allouée aux partages SMB sur un serveur, vous pouvez
utiliser Set-SMBBandwidthLimit pour définir un niveau de débit maximal alloué au trafic SMB sur un
serveur pour différentes catégories. Cela est utile pour permettre aux hôtes Hyper-V de s’assurer que
certaines catégories de trafic ne surchargent pas l’hôte et n’affectent pas d’autres catégories, notamment
• Valeur par défaut. Cela fait référence à tout le trafic SMB qui n’est pas lié à Hyper-V ou à Migration
en direct, tels que les partages de fichiers standards.
• Hyper-V : Cela fait référence au trafic SMB que vous utilisez pour l’exécution d’ordinateurs virtuels,
tel que l’accès à des disques durs virtuels sur un partage SMB.
• Migration en direct. Cela fait référence au trafic SMB généré lorsque vous effectuez une migration
en direct d’un hôte Hyper-V vers un autre.
Étapes de démonstration
o Select by volume : D:
Mkdir D:\Shares\DemoShare2
Get-SmbShare
Get-SmbShare DemoShare | FL *
2. Sur LON-SVR1, à l’invite Windows PowerShell, tapez la commande suivante, puis appuyez sur Entrée :
Get-SmbSession
• NFS Version 2. Le RFC (Request for Comments) 1094, « NFS : Spécification du protocole NFS » définit
la version 2. Cette version était principalement axée sur l’amélioration des performances. Elle impose
une limite de taille de fichier de 2 Go, car il s’agit d’une implémentation 32-bits.
• NFS Version 3. RFC 1813, « Spécification du protocole NFS Version 3 » définit la version 3, et a
introduit la prise en charge de plus grandes tailles de fichier, car il s’agit d’une implémentation
64-bits. Elle intégrait également des améliorations de performance, telles qu’une meilleure protection
contre les écritures non sécurisées et des tailles de transfert accrues. Elle incluait également des
améliorations à la sécurité, telles que des contrôles d’autorisation réseau par le serveur.
• NFS Version 4. RFC 3530, « Protocole NFS (Network File System) version 4 » définit la version 4, qui
fournissait une sécurité améliorée et de meilleures performances.
• NFS Version 4,1. RFC 5661, « Protocole NFS (Network File System) Version 4 Version mineure 1 »
définit la version 4.1, qui a ajouté la prise en charge du clustering.
Dans UNIX, NFS fonctionne en fonction des exportations. Les exportations sont similaires aux partages de
fichiers dans Windows, car elles sont des chemins de système de fichiers UNIX partagés.
Microsoft a commencé la prise en charge de NFS en introduisant les services Microsoft Windows NT pour
UNIX Add-On Pack en 1998. Le produit a été utilisé pour intégrer les ordinateurs Windows aux
ordinateurs UNIX. Une telle fonctionnalité d’intégration était prise en charge pour NFS. Microsoft a
continué à développer le produit sous le nom d’origine jusqu’en 2004 lors de la publication de Microsoft
Windows Services for UNIX 3.5. À ce moment, le produit a été renommé « Subsystem for UNIX-Based
Applications (SUA) » et la fonctionnalité a été divisée de la façon suivante :
• Les utilitaires UNIX et le kit de développement logiciel (SDK) ont été proposés en téléchargement
gratuit sur le Centre de téléchargement Microsoft.
• Une partie de SUA, le composant Client pour NFS et le composant Serveur pour NFS, sont devenus
des fonctionnalités Windows. La fonctionnalité SUA a été désapprouvée dans Windows Server 2012 et
n’est plus disponible dans Windows Server 2016. Cependant, Client pour NFS et Serveur pour NFS
sont toujours pris en charge et proposés comme fonctionnalités Windows.
Les deux composants pour la prise en charge NFS dans Windows sont :
• Client pour NFS. Ce composant permet à un ordinateur sous le système d’exploitation Windows
d’accéder à des exportations NFS sur un serveur NFS, quelle que soit la plateforme sur laquelle
s’exécute le serveur.
3-34 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
• Serveur pour NFS. Ce composant permet à un serveur Windows de partager des dossiers sur NFS.
Tout client NFS compatible peut accéder aux dossiers, quel que soit le système d’exploitation sur
lequel s’exécute le client. La vaste majorité des ordinateurs UNIX et Linux possèdent un client NFS
intégré.
La prise en charge de NFS a été améliorée et étendue à chaque itération du système d’exploitation
Windows Server :
• Windows Server 2008 R2 a introduit la prise en charge de l’authentification Kerberos version 5 (v5)
dans Serveur pour NFS. L’authentification Kerberos v5 fournit l’authentification avant d’octroyer un
accès aux données, elle utilise également des totaux de contrôle pour s’assurer qu’aucune falsification
des données ne s’est produite.
• Windows Server 2012 a introduit la prise en charge de NFS version 4.1. Cette prise en charge incluait
des performances améliorées avec la configuration par défaut, la prise en charge native de
Windows PowerShell et des basculements plus rapides dans les déploiements en cluster.
Scénarios d’utilisation
Vous pouvez utiliser NFS dans Windows dans de nombreux scénarios. Voici des exemples d’utilisations les
plus courants :
• Stockage d’ordinateur virtuel VMWare. Dans ce scénario, VMWare héberge les ordinateurs virtuels sur
des exportations NFS. Vous pouvez utiliser NFS pour héberger les données sur un serveur
Windows Server 2012 R2.
• Plusieursenvironnements de système d’exploitation. Dans ce scénario, votre organisation utilise divers
systèmes d’exploitation, notamment Windows, Linux et Mac. Le système de serveur de fichiers
Windows peut utiliser Serveur pour NFS et les fonctionnalités de partage Windows intégrées pour
s’assurer que tous les systèmes d’exploitation peuvent accéder aux données partagées.
• Fusion ou acquisition. Dans ce scénario, deux entreprises fusionnent. Chaque entreprise utilise une
infrastructure informatique différente. Les utilisateurs d’une entreprise utilisent des ordinateurs clients
Windows 8.1 et ils doivent accéder aux données que les serveurs de fichiers Linux et NFS de l’autre
entreprise hébergent. Vous pouvez déployer Client pour NFS sur les ordinateurs clients pour
permettre aux utilisateurs d’accéder aux données.
• Advanced. Le profil avancé constitue la manière la plus personnalisable de créer un partage. Vous
pouvez l’utiliser pour définir des propriétaires de dossier pour une assistance en cas d’accès refusé,
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-35
configurer la classification des données par défaut et activer des quotas. Pour créer un profil avancé,
vous devez installer le service de rôle File Server Resource Manager sur le serveur de fichiers.
Lorsque vous configurez des autorisations de partage pour un partage NFS, vous définissez généralement
des hôtes qui sont autorisés à accéder au partage. Pour autoriser tous les hôtes, vous pouvez sélectionner
All Machines. Vous pouvez également autoriser et refuser des hôtes spécifiques.
Meilleures pratiques
Vous devez examiner plusieurs meilleures pratiques avant d’implémenter NFS dans votre environnement,
notamment :
• Utilisation de la dernière version de serveurs et de clients NFS. Actuellement, NFS version 4.1 est la
dernière version et est prise en charge par Windows Server 2012 et versions ultérieures et par
Windows 8 et versions ultérieures. En utilisant la dernière version des systèmes d’exploitation serveurs
et clients, vous pouvez tirer parti des toutes dernières améliorations en matière de performances et
de sécurité, telles que la négociation client/serveur et la prise en charge améliorée de serveurs en
cluster.
• Utilisation de toutes les améliorations de sécurité disponibles. Depuis NFS version 3.0, NFS a proposé
des options de sécurité Kerberos pour renforcer la communication NFS. Vous devez utiliser les
options suivantes lorsque cela est possible :
o Authentification et intégrité Kerberos v5. Cette option ajoute une vérification d’intégrité à l’aide
de totaux de contrôle afin de garantir que les données n’ont pas été altérées.
• Pas d’autorisation d’accès anonyme. Bien que l’accès anonyme soit une option dédiée aux partages
NFS, vous ne devez pas l’utiliser, car il réduit la sécurité de votre environnement de partagede fichiers.
3-36 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Voici quelques-unes des applets de commandes du module NFS les plus souvent utilisées :
• New-NfsClientGroup. Cette applet de commandes crée un nouveau groupe de clients sur un serveur
NFS.
• Revoke-NfsSharePermission. Cette applet de commandes révoque les autorisations de partage de
fichiers NFS d’un partage de fichiers NFS.
• Set-NfsShare. Cette applet de commandes modifie les paramètres de configuration d’un partage
NFS.
Étapes de démonstration
1. Sur LON-SVR1, dans le Server Manager, sous File and Storage Services, accédez à Shares.
o Server : LON-SVR1
o Select by volume : D:
COM 2.1
SMB 3.0.2
SMB 3.1.1
COM 3.2
Déclaration Réponse
Objectifs
À la fin de cet atelier pratique, vous serez à même d’effectuer les tâches suivantes :
Pour cet atelier pratique, vous utiliserez l’environnement d’ordinateur virtuel disponible. Avant de
commencer cet atelier pratique, vous devez procéder aux étapes suivantes :
1. Sur l’ordinateur hôte, démarrez le Hyper-V Manager.
2. Dans le Hyper-V Manager, cliquez sur 20740C-LON-DC1, puis dans le volet Actions, cliquez sur
Start.
3. Dans le volet Actions, cliquez sur Connect. Attendez que l’ordinateur virtuel démarre.
o Password : Pa55w.rd
o Domain : Adatum
• Les utilisateurs internes ont besoin de plus d’aide et de services d’infrastructure internes.
• Les exigences concernant la gestion du stockage au niveau bloc et l’accès aux fichiers partagés se
sont élargies.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-39
• Une société récemment acquise utilise une infrastructure informatique différente de celle de Adatum.
Le service informatique doit maintenant gérer un environnement mixte qui comprend des zones
géographiques éloignées à Londres, New York et au Japon.
• La quantité de données produites par les groupes commerciaux d’Adatum a augmenté encore plus
rapidement.
Exigences
En général, le nouveau système doit être-économique, bénéficier de performances raisonnables, et les
administrateurs du stockage de A. Datum et de la société récemment acquise doivent pouvoir le gérer
facilement.
• Prise en charge d’application qui nécessitent de grandes capacités de stockage pour des bases de
données SQL.
• Un moyen simple, peu coûteux d’allouer du stockage de niveau bloc ayant une charge de gestion
minimale.
• Prise en charge de clients UNIX qui nécessitent un accès aux dossiers partagés.
o Dans le cadre du respect de ces conditions requises, vous déterminerez si d’anciens clients,
notamment Windows XP et Windows Vista, doivent accéder aux partages. Vous supprimerez
alors les partages hérités que vos utilisateurs n’utilisent pas.
Propositions
En tant que cadre administrateur de serveur chez Adatum, vous êtes chargé de l’implémentation des
nouvelles technologies de stockage de fichiers pour l’organisation. Après l’examen des conditions
requises, vous proposez un plan basé sur les réponses aux questions suivantes :
• Vous planifiez d’évaluer comment les solutions iSCSI, Fibre Channel et InfiniBand répondent aux
conditions requises. Quelle solution comptez-vous sélectionner ?
• Quel stockage (stockage de niveau bloc ou stockage de niveau fichier) prévoyez-vous d’implémenter
pour les bases de données SQL ?
• Quel(s) rôle(s) de serveur prévoyez-vous d’utiliser pour la configuration des ordinateurs virtuels
VMWare ESX/ESXi ?
• Exécuterez-vous les ordinateurs virtuels Hyper-V sur NFS ou SMB ?
• Quel protocole de partage de fichiers utiliserez-vous pour les clients UNIX qui nécessitent un accès ?
• Comment envisagez-vous de désactiver l’accès hérité SMB pour les partages de fichiers SMB
existants ?
1. Vous planifiez d’évaluer comment les solutions iSCSI, Fibre Channel et InfiniBand répondent à vos
conditions requises. Quelle solution comptez-vous sélectionner ?
2. Quel type de stockage prévoyez-vous d’implémenter pour les bases de données SQL, le stockage au
niveau bloc ou le stockage au niveau fichier ?
4. Quel(s) rôle(s) de serveur prévoyez-vous d’utiliser pour la configuration des ordinateurs virtuels
VMWare ESX/ESXi ?
5. Exécuterez-vous les ordinateurs virtuels Hyper-V sur NFS ou SMB ?
6. Quel protocole de partage de fichiers utiliserez-vous pour les clients UNIX qui nécessitent un accès ?
7. Comment envisagez-vous de désactiver l’accès hérité SMB pour les partages de fichiers SMB
existants ?
Résultats : une fois cet exercice terminé, vous devriez avoir avec succès planifié une solution de stockage
qui répondra aux exigences de votre organisation.
o Name : iSCSIDisk1
o Disk size : 5 GB
o Name : iSCSIDisk2
o Disk size : 5 GB
3. Dans le Server Manager, cliquez sur le menu Tools, puis sur iSCSI Initiator.
3. Reconnectez-vous, sélectionnez les options suivantes, puis entrez les paramètres Advanced :
o Enable multi-path
o Add this connection to the list of Favorite Targets.
o Initiator IP : 10.100.100.3
5. Connectez-vous une deuxième fois, sélectionnez les options suivantes, puis entrez les paramètres
Advanced :
o Enable multi-path
o Initiator IP : 10.200.100.3
o Les détails du chemin correspondent aux adresses IP que vous avez configurées pour les adresses
source et de destination
2. Sélectionnez un disque en mode hors ligne avec un type de bus iSCSI, puis mettez-le en ligne.
3. Cliquez avec le bouton droit sur ce disque, puis créez un volume avec les propriétés suivantes :
o GPT disk
o Drive letter : J
4. Sélectionnez un disque en mode hors ligne avec un type de bus iSCSI, puis mettez-le en ligne.
5. Cliquez avec le bouton droit sur ce disque, puis créez un volume avec les propriétés suivantes :
o GPT disk
o Drive letter : K
6. Utilisez File Explorer pour vérifier que SMBShares et NFSShares sont disponibles dans This PC.
Résultats : une fois cet exercice terminé, vous devez avoir configuré avec succès une cible iSCSI qui utilise
MPIO pour la redondance.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 3-43
o Select by volume : J :
o Select by volume : K:
4. À l’invite Windows PowerShell, tapez la commande suivante, puis appuyez sur Entrée :
Get-NfsShare
Get-NfsShare LinuxData | FL *
3-44 Implémentation de solutions de stockage d’entreprise
Get-SmbShare
Get-SmbShare Data | FL *
Get-SmbSession
Get-SmbOpenFile
11. Laissez l’invite de commandes Windows PowerShell ouverte pour la tâche suivante.
Get-SmbServerConfiguration | FL enable*
Get-WindowsFeature *SMB*
Remove-WindowsFeature FS-SMB1
2. Dans la liste Virtual Machines, cliquez avec le bouton droit sur 20740C-LON-DC1, puis cliquez sur
Revert.
3. Dans la boîte de dialogue Revert Virtual Machine, cliquez sur Revert.
Résultats : une fois cet exercice terminé, vous devez avoir créé avec succès des partages SMB et NFS.
Question : L’implémentation de MPIO pour iSCSI n’est pas aussi simple que l’installation de
MPIO. Dans cet atelier pratique, quelles autres mesures avez-vous prises pour activer MPIO ?
Question : Lorsque vous utilisez Get-SmbOpenFile, tous les fichiers ouverts s’affichent-ils ?
Outils
Le tableau suivant répertorie les outils référencés par ce module.
File and Storage • Effectuer des tâches de base de Dans le Server Manager, sous
Services gestion du stockage File and Storage Services
• Examen de la configuration de
stockage
• Création de volumes
4-1
Module 4
Implémentation des espaces de stockage et déduplication
des données
Table des matières :
Vue d’ensemble du module 4-1
Leçon 1 : Implémentation d’espaces de stockage 4-2
Objectifs
À la fin de ce module, vous serez à même de :
Leçon 1
Implémentation d’espaces de stockage
La gestion du stockage en attachement direct (DAS, direct-attached storage) sur un serveur peut être une
tâche fastidieuse pour les administrateurs. Pour surmonter ce problème, de nombreuses organisations
utilisent des réseaux de zone de stockage (SAN) qui regroupent des disques ensemble. Cependant, les
réseaux SAN sont coûteux, car ils nécessitent une configuration spéciale et parfois du matériel spécial.
Pour surmonter ces problèmes de stockage, vous pouvez utiliser des espaces de stockage pour regrouper
les disques. Les espaces de stockage sont ensuite présentés au système d’exploitation comme un disque
unique pouvant s’étendre sur plusieurs disques physiques dans un pool. Cette leçon explique comment
implémenter Espaces de stockage.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Implémenter Espaces de stockage comme solution de stockage d’entreprise.
Enfin, vous devez envisager l’utilisation de déploiements de calcul et de stockage désagrégés lors d’une
planification visant à réduire les coûts de livraison de services de stockage IaaS. Bien que des solutions de
calcul/stockage convergentes fournissent des fonctionnalités de gestion plus simples, elles nécessitent
également le dimensionnement simultané des deux composants. En d’autres mots, vous devrez
éventuellement ajouter de la puissance de calcul dans la même proportion que le matériel précédent lors
de l’expansion du stockage. Pour obtenir des coûts plus faibles de livraison d’un service de stockage IaaS,
vous devez envisager une gestion indépendante et un dimensionnement indépendant lors de la
planification de votre solution de stockage.
Alors que vos conditions requises peuvent dicter les fonctionnalités avancées à envisager pendant la
planification du stockage, les principaux facteurs à prendre en compte sont généralement la capacité, les
performances, le coût et la résilience lors de l’évaluation des solutions de stockage. De longues discussions
permettront d’évaluer ces différents facteurs, mais votre solution de stockage doit avant tout être une
approche de déploiement de stockage équilibrée.
Lors de la planification de votre approche de déploiement de stockage équilibré pour répondre à vos
besoins de stockage, vous devrez évaluer vos conditions requises en termes de capacité et de
performance en relation aux coûts impliqués. Pour garantir une bonne rentabilité, votre environnement
de stockage doit utiliser des disques SSD (solid-state disks) pour les données très actives (performance
plus élevée pour le coût) et des disques durs (HDD) pour les données rarement utilisées (capacité plus
élevée pour le coût).
Si vous déployez uniquement des disques durs, vos contraintes budgétaires vous empêcheront de
répondre à vos conditions requises de performance, car les disques durs fournissent une plus grande
capacité, mais avec des performances inférieures. De même, si vous déployez uniquement des disques
SSD, vos contraintes budgétaires vous empêcheront de répondre à vos conditions requises de capacité,
car les SSD sont plus performants, mais offrent une capacité inférieure. Par conséquent, votre approche de
déploiement de stockage équilibré inclura probablement un mélange de disques durs et de disques SSD
pour obtenir les meilleures performances et la capacité requise à un coût acceptable.
Dans le cadre de la planification de votre stockage, vous devez déterminer si votre solution de stockage
doit prendre en charge les capacités communes de la plupart des produits de stockage, par exemple :
• Hiérarchisation de stockage
• Réplication du stockage
Remarque : Cette liste vise seulement à fournir des suggestions et n’est pas une liste
exhaustive des possibilités communes de la plupart des produits de stockage. Les exigences en
matière de stockage de votre entreprise peuvent différer.
Question : Quels sont les facteurs que vous devriez considérer lors de la planification de votre
stratégie de stockage ?
Question : Quelles technologies de stockage utilise votre organisation ?
• Espaces de stockage. Les espaces de stockage sont des disques virtuels créés à partir d’espace libre
dans un pool de stockage. Les espaces de stockage ont des attributs comme le niveau de résilience,
les niveaux de stockage, l’allocation fixe et le contrôle administratif précis. Le principal avantage des
espaces de stockage est que vous n’avez plus à gérer les disques individuels. Vous pouvez plutôt les
gérer comme une seule unité. Les disques virtuels équivalent à un numéro d’unité logique (LUN -
Logical Unit Number) sur un SAN.
Remarque : Les disques virtuels que vous créez avec la fonctionnalité Espaces de stockage
ne sont pas les mêmes que les fichiers de disque dur virtuel portant les extensions de fichiers .vhd
et .vhdx.
Pour créer un disque virtuel, vous avez besoin des éléments suivants :
• Disques physiques. Les disques physiques sont des disques tels que des disques SATA (Serial
Advanced Technology Attachment) ou des disques SAS (Serial-Attached SCSI). Si vous souhaitez
ajouter des disques physiques à un pool de stockage, les disques doivent répondre aux conditions
suivantes :
o Au moins deux disques physiques sont requis pour créer un disque virtuel résilient mis en miroir.
o Au moins trois disques physiques sont requis pour créer un disque virtuel avec résilience par
parité.
o Au moins cinq disques physiques sont requis pour une mise en miroir triple.
o Les disques doivent être vierges et non formatés, ce qui signifie qu’aucun volume ne peut y
exister.
o Les disques peuvent être attachés en utilisant diverses interfaces de bus, notamment SAS, SATA,
SCSI, NVMe (Non-Volatile Memory Express) et USB (Universal Serial Bus). Si vous prévoyez
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-5
d’utiliser un clustering de basculement avec des pools de stockage, vous ne pouvez pas utiliser
des disques SATA, SCSI ou USB.
• Pool de stockage Un pool de stockage est un ensemble d’un ou de plusieurs disques physiques que
vous pouvez utiliser pour créer des disques virtuels. Vous pouvez ajouter à un pool de stockage un ou
plusieurs disques physiques disponibles et non formatés, mais vous ne pouvez attacher un disque
physique qu’à un seul pool de stockage.
• Disque virtuel ou espace de stockage. Un disque virtuel est similaire à un disque physique du point de
vue des utilisateurs et des applications. Cependant, les disques virtuels sont plus flexibles, car ils
permettent une allocation fixe et une allocation dynamique, également appelées allocations juste-à-
temps (Just-In-Time, JIT). Ils sont également plus résilients aux pannes de disque physique avec des
fonctionnalités intégrées telles que la mise en miroir et la parité. Ils s’apparentent aux technologies
RAID (Redundant Array of Independent Disks), mais Espaces de stockage stockent les données
différemment.
• Lecteur de disque. Il s’agit d’un volume accessible depuis le système d’exploitation Windows (par
exemple, en utilisant une lettre de lecteur).
Vous pouvez formater un disque virtuel d’espace de stockage avec un système de fichiers FAT32, un
système de fichiers NTFS (New Technology File System) ou un système de fichiers ReFS (Resilient File
System). Vous devrez formater le disque virtuel avec NTFS si vous prévoyez d’utiliser l’espace de stockage
dans le cadre d’un volume en cluster partagé CSV (Clustered Shared Volume), pour la Déduplication des
données ou avec le Gestionnaire de ressources du serveur de fichiers (FSRM).
Fonctionnalité Description
Taille de secteur de La taille de secteur d’un pool de stockage est définie au moment de sa
disque création. Ses tailles par défaut sont définies ci-dessous :
• Si la liste des lecteurs utilisés contient uniquement des lecteurs 512 et
512e, la taille de secteur du pool est définie sur 512e. Un disque 512
utilise des secteurs à 512 octets. Un lecteur 512e est un disque dur
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-7
Fonctionnalité Description
disposant de secteurs à 4 096 octets qui émule des secteurs à
512 octets.
• Si la liste contient au moins un lecteur 4 kilo-octets (Ko), la taille de
secteur du pool est définie sur 4 Ko.
Allocation du lecteur L’allocation du lecteur définit comment le lecteur est alloué au pool. Les
options sont les suivantes :
• Magasin de données. C’est l’allocation par défaut lorsqu’un lecteur est
ajouté à un pool. Espaces de stockage peut automatiquement
sélectionner la capacité disponible sur les lecteurs de banque de
données pour la création d’un espace de stockage et l’allocation JIT.
• Manuel. Un lecteur manuel n’est pas utilisé dans le cadre d’un espace de
stockage sauf s’il est spécifiquement sélectionné lors de la création de
cet espace de stockage. Cette propriété d’allocation de lecteur permet
aux administrateurs de spécifier des types particuliers de lecteurs
destinés uniquement à certains espaces de stockage.
• Échange à chaud. Ces lecteurs sont des lecteurs en réserve qui ne sont
pas utilisés lors de la création d’un espace de stockage, mais sont
ajoutés à un pool. Si un lecteur qui héberge des colonnes d’un espace
de stockage échoue, l’un de ses lecteurs en réserve est appelé pour
remplacer le lecteur en panne.
Modèles Vous pouvez allouer un disque virtuel à l’aide de l’un ou l’autre des
d’approvisionnement modèles suivants :
• Espace d’allocation dynamique. L’allocation dynamique permet au
stockage d’être alloué rapidement sur une base d’administration juste-
à-temps (JIT, Just-In-Time) et d’administration suffisante (JEA, Just
Enough Administration). La capacité de stockage dans le pool est
organisée en sections d’allocation qui ne sont pas allouées tant que les
ensembles de données ne nécessitent pas le stockage. Par opposition à
la méthode d’allocation de stockage fixe traditionnelle dans laquelle de
grandes portions de la capacité de stockage sont allouées mais peuvent
rester inutilisées, l’allocation dynamique optimise l’utilisation du
stockage disponible en réclamant du stockage qui n’est plus nécessaire,
en utilisant un processus appelé réduction.
• Espace à allocation fixe. Dans les espaces de stockage, les espaces
alloués fixes utilisent également des sections d’allocation flexibles. La
différence est qu’il consacre la capacité de stockage à l’avance, au
moment où vous créez l’espace.
Vous pouvez créer des disques à allocation dynamique et fixe dans le
même pool de stockage. La présence des deux types d’allocations dans le
même pool de stockage est pratique, surtout lorsqu’ils sont associés à la
même charge de travail. Par exemple, vous pouvez choisir d’utiliser un
espace à allocation dynamique pour un dossier partagé contenant des
fichiers d’utilisateurs, et un espace à allocation fixe pour une base de
données nécessitant un volume élevé d’E/S disque.
4-8 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
Fonctionnalité Description
Paramètres de bande Vous pouvez augmenter les performances d’un disque virtuel en
agrégeant les données par bande sur plusieurs disques physiques. Lors de
la création d’un disque virtuel, vous pouvez configurer l’agrégation par
bande en utilisant deux paramètres, NumberOfColumns et Interleave :
• Une agrégation par bande représente un passage de données écrit dans
un espace de stockage, les données étant écrites en plusieurs
agrégations par bande ou passages.
• Colonnes établit la corrélation à des disques physiques sous-jacents sur
lesquels une bande de données pour un espace de stockage est écrite.
• Interleave représente la quantité de données écrite sur une seule
colonne par bande.
Les paramètres NumberOfColumns et Interleave déterminent la largeur de
la bande (par exemple, stripe_width = NumberOfColumns * Interleave).
Dans le cas d’espaces à parité, la largeur de la bande détermine combien
de données et d’espaces de stockage à parité écrire sur plusieurs disques
pour augmenter les performances dont disposent les applications. Vous
pouvez contrôler le nombre de colonnes et l’entrelacement de bandes
lors de la création de nouveaux disques virtuels en utilisant l’applet de
commande Windows PowerShell New-VirtualDisk avec les paramètres
NumberOfColumns et Interleave.
Lors de la création de pools, Espaces de stockage peut utiliser n’importe quel périphérique DAS. Vous
pouvez utiliser des lecteurs SATA et SAS (ou même d’anciens lecteurs IDE et SCSI) connectés en interne à
l’ordinateur. Lors de la planification de vos sous-systèmes de stockage pour Espaces de stockage, vous
devez tenir compte des facteurs suivants :
• Tolérance de panne. Souhaitez-vous que les données soient disponibles en cas de panne de disque
physique ? Si c’est le cas, vous devez utiliser plusieurs disques physiques et allouer les disques
physiques en utilisant la mise en miroir ou la parité.
• Performance. Vous pouvez améliorer la performance des actions de lecture et d’écriture en utilisant
une disposition à parité pour les disques virtuels. Vous devez également tenir compte de la vitesse de
chaque disque physique individuel lors de la détermination de la performance. Vous pouvez
également utiliser des disques de différents types pour mettre en œuvre un système hiérarchisé à
plusieurs niveaux pour le stockage. Par exemple, vous pouvez utiliser des SSD pour les données
auxquelles il vous faut un accès rapide et fréquent, et utiliser des lecteurs SATA pour les données
rarement utilisées.
• Fiabilité. Les disques virtuels dans une disposition à parité offrent une certaine fiabilité. Vous pouvez
améliorer ce degré de fiabilité en utilisant des disques physiques à échange à chaud en cas de panne
de disque physique.
• Extensibilité L’un des principaux avantages qu’offre la fonctionnalité « Storage Spaces » est la
possibilité d’étendre ultérieurement le stockage en ajoutant des disques physiques. Vous pouvez
ajouter des disques physiques à un pool de stockage à tout moment après sa création pour étendre
sa capacité de stockage ou mettre en œuvre une tolérance de panne.
Étapes de démonstration
2. Dans le volet STORAGE POOLS, créez un New Storage Pool nommé StoragePool1, puis ajoutez des
disques disponibles.
o Size : 2 Go
2. Sur la page View results, attendez la fin de la tâche, puis assurez-vous que la case à cocher Create a
volume when this wizard closes est activée.
• La réplication de système de stockage. Cette nouvelle fonctionnalité de Windows Server 2016 permet
la réplication (entre serveurs ou clusters qui se trouvent dans un même emplacement ou dans des
sites différents) pour une récupération d’urgence. La réplication de système de stockage comprend à
la fois la réplication synchrone et asynchrone pour une distance plus ou moins importante entre les
sites. Cela vous permet de réaliser la réplication de stockage à un coût moindre.
• Qualité de service (QoS, Quality of Service) du stockage. Avec cette fonctionnalité, vous pouvez créer
des stratégies de QoS centralisées sur un serveur de fichiers avec montée en puissance parallèle et les
affecter à des disques virtuels sur des ordinateurs virtuels Hyper-V. QoS garantit que les performances
de stockage s’adaptent aux stratégies quand la charge de stockage change.
• Déduplication des données. Cette fonctionnalité a été introduite dans Windows Server 2012 et est
améliorée dans Windows Server 2016 pour les aspects suivants (vous trouverez plus d’informations
sur la déduplication des données plus loin dans ce module) :
o Prise en charge des tailles de volume jusqu’à 64 téraoctets(To) Cette fonctionnalité a été revue
dans Windows Server 2016 et est maintenant multithread et peut utiliser plusieurs processeurs
par volume pour augmenter l’optimisation des débits sur des volumes d’une taille pouvant
atteindre 64 To.
o Prise en charge des tailles de fichiers jusqu’à 1 To. Avec l’utilisation des nouvelles structures de
mappage de flux et d’autres améliorations visant à augmenter le débit d’optimisation et les
performances d’accès, la déduplication dans Windows Server 2016 fonctionne correctement sur
les fichiers jusqu’à 1 To.
Remarque : Les valeurs de registre pour ces paramètres ne sont pas présentes par défaut.
Cependant, les règles de sécurisation renforcée s’appliquent, jusqu’à ce que la stratégie de
groupe ou toute autre valeur de registre les supplante.
• Volumes de plusieurs téraoctets. Cette fonctionnalité déploie des volumes de système de fichiers
NTFS de plusieurs téraoctets qui prennent en charge des scénarios de consolidation et optimisent
l’utilisation du stockage. Les volumes NTFS sur des disques de formatage MBR (Master Boot Record)
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-11
peuvent atteindre jusqu’à 2 téraoctets (To). Les volumes sur des disques de formatage GPT (Global
PartitionTable) à identificateur unique (GUID, Globally Unique Identifier) peuvent atteindre jusqu’à
18 exaoctets.
• Déduplication des données. Cette fonctionnalité permet d’économiser l’espace disque en stockant
une copie unique de données identiques sur le volume.
• Serveur cible iSCSI. Le serveur cible iSCSI fournit le stockage de bloc à d’autres serveurs et
applications sur le réseau en utilisant la norme iSCSI. Windows Server 2012 R2 inclut également la
prise en charge de VHDX et la gestion de bout en bout à l’aide de la norme SMI-S (Storage
Management Initiative Specification).
• Espaces de stockage et pools de stockage. Cette fonction vous permet de virtualiser le stockage en
regroupant les disques standard de l’industrie dans des pools de stockage, puis de créer des espaces
de stockage à partir de la capacité disponible dans les pools de stockage. Les espaces de stockage
dans Windows Server 2012 R2 vous permettent de créer une solution de stockage hiérarchisée qui
fournit de façon transparente un juste équilibre entre la capacité et les performances afin de
répondre aux besoins des charges de travail de l’entreprise.
• Gestion à distance unifiée des Services de fichiers et de stockage dans le Server Manager. Vous
pouvez utiliser le Server Manager pour gérer plusieurs serveurs de fichiers à distance, notamment
leurs services de rôle et leur stockage.
• Applets de commande Windows PowerShell pour les services de fichiers et de stockage. Vous pouvez
utiliser les applets de commande Windows PowerShell pour effectuer la plupart des tâches
d’administration pour les serveurs de fichiers et de stockage.
• ReFS. Le nouveau système de fichiers résilient (ReFS, Résilient File System) introduit dans
Windows Server 2012 offre des améliorations en matière d’intégrité, de disponibilité, d’évolutivité et
de protection contre les erreurs pour le stockage de données basé sur des fichiers.
• Protocole SMB 3.0 Le protocole SMB est un protocole de partage de fichiers réseau qui permet aux
applications de lire et d’écrire dans des fichiers et de demander des services à des programmes de
serveur sur un réseau.
• Transfert de données déchargées (ODX, Offloaded Data Transfer). La fonctionnalité ODX crée des
baies de stockage compatibles ODX pour contourner l’ordinateur hôte et transférer directement des
données dans des périphériques de stockage compatibles ou entre eux.
• Utiliser les outils existants pour la sauvegarde et la restauration et le Service de cliché instantané des
volumes (VSCS, Volume Shadow Copy Service) pour les captures instantanées
• La gestion peut être locale ou distante, à l’aide de Microsoft Management Console (MMC) ou de
Windows PowerShell
Remarque : Bien que la liste ci-dessus mentionne USB comme support de stockage pris en
charge, l’utilisation d’USB dans un pool peut être plus pratique sur un client Windows 8 ou lors
du développement d’une preuve de concept. Les performances de cette technologie dépendent
également des capacités du stockage que vous choisissez de regrouper.
La fonctionnalité « Storage Spaces » comporte toutefois des restrictions inhérentes. Par exemple, dans
Windows Server 2016, les restrictions suivantes doivent notamment être prises en compte lors de la
planification :
• Les volumes Espaces de stockage ne sont pas pris en charge sur les volumes de démarrage ou les
volumes système.
• Le contenu d’un lecteur est perdu lorsque vous introduisez ce lecteur dans un pool de stockage.
o Vous ne devez ajouter que des lecteurs non formatés ou non partitionnés.
• Vous devez avoir au moins un lecteur dans un pool de stockage simple.
• Tous les lecteurs dans un pool doivent utiliser la même taille de secteur.
• Les couches de stockage qui abstraient les disques physiques ne sont pas compatibles avec Espaces
de stockage, notamment :
o Les VHD et les disques relais dans un ordinateur virtuel.
Lors de la planification de la fiabilité d’une charge de travail particulière dans votre environnement, la
fonction Storage Spaces offre plusieurs types de résilience. Par conséquent, certaines charges de travail
sont mieux adaptées à des scénarios résilients spécifiques. Le tableau suivant illustre ces types de charge
de travail recommandés
La fonctionnalité Espaces de stockage direct peut être déployée pour soutenir le stockage principal de
fichiers d’ordinateurs virtuels Hyper-V ou le stockage secondaire de fichiers d’ordinateurs virtuels Réplica
Hyper-V. Dans Windows Server 2016, les deux options fournissent du stockage pour Hyper-V, axé
principalement sur Hyper-V IaaS (Infrastructure as a Service) pour les fournisseurs de services et les
entreprises.
Dans le scénario de déploiement désagrégé, les serveurs Hyper-V (composant de calcul) se trouvent dans
un cluster distinct des serveurs Espaces de stockage direct (composant de stockage). Les ordinateurs
4-14 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
virtuels sont configurés pour stocker leurs fichiers sur le serveur de fichiers avec montée en puissance
parallèle (SOFS, Scale-Out File Server). SOFS est conçu pour être utilisé comme partage de fichiers pour
des données d’application de serveur et est accessible sur le réseau à l’aide du protocole SMB 3.0. Cela
permet de monter indépendamment en charge les clusters Hyper-V (calcul) et le cluster SOFS (stockage).
Dans le scénario de déploiement hyper-convergent, les composants Hyper-V (calcul) et Espaces de
stockage direct (stockage) se trouvent sur le même cluster. Cette option ne nécessite pas le déploiement
d’un SOFS, car les fichiers d’ordinateurs virtuels sont stockés sur les CSV. Cela permet la montée en charge
des clusters de calcul et du stockage Hyper-V ensemble et ne nécessite pas la configuration de l’accès et
des autorisations des serveurs de fichiers. Une fois la fonctionnalité Storage Spaces Direct configurée et les
volumes partagés de cluster disponibles, la configuration et l’approvisionnement de Hyper-V constituent
un seul et même processus qui utilise les mêmes outils que ceux employés avec tout autre déploiement
Hyper-V sur un cluster de basculement.
Storage Spaces Direct peut également être déployé pour la prise en charge de SQL Server 2012 ou version
plus récente, qui peut stocker les fichiers système et les fichiers de base de données d’utilisateur.
SQL Server est configuré pour stocker ces fichiers sur des partages de fichiers SMB 3.0 pour les instances
autonomes et en cluster de SQL Server. Le serveur de base de données accède au SOFS sur le réseau au
moyen du protocole SMB 3.0. Ce scénario nécessite Windows Server 2012 ou une version plus récente sur
les serveur de fichiers et les serveurs de base de données.
Remarque : À l’heure actuelle, la fonctionnalité Storage Spaces ne supporte pas les charges
de travail Exchange Server.
• Utilisation comme cible de sauvegarde pour System Center Data Protection Manager.
Scénarios multi-locataire
Vous pouvez mettre en œuvre la délégation d’administration de pools de stockage au moyen de listes de
contrôle d’accès (Access Control Lists, ACL). Vous pouvez déléguer par pool de stockage, prenant ainsi en
charge des scénarios d’hébergement qui nécessitent l’isolement des locataires. Comme la fonctionnalité
Storage Spaces utilise le modèle de sécurité de Windows, elle peut être entièrement intégrée à Active
Directory Domain Services.
Il est possible de rendre les espaces de stockage visibles uniquement par un sous-ensemble des nœuds du
cluster de fichiers. Cette approche peut être utilisée dans certains scénarios pour tirer parti des avantages
en termes de coût et de souplesse de gestion de grands clusters partagés et pour segmenter ces clusters à
des fins de performance ou d’accès. En outre, vous pouvez appliquer des listes de contrôle d’accès à divers
niveaux de la pile de stockages (par exemple, partages de fichiers, CSV et espaces de stockage). Dans un
scénario mutualisé, cela signifie que l’intégralité de l’infrastructure de stockage peut être partagée et
gérée de façon centrale et qu’un accès dédié et contrôlé aux segments de l’infrastructure de stockage
peut être conçu. Vous pouvez configurer un client pour disposer de LUN, de pools de stockage, d’espaces
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-15
de stockage, de volumes partagés de cluster et de partages de fichiers qui lui sont dédiés, et des listes de
contrôle d’accès peuvent garantir que seul le locataire y a accès.
En outre, à l’aide du chiffrement SMB, vous pouvez garantir que tous les accès au stockage basé sur des
fichiers sont chiffrés pour protéger contre les attaques de falsification et d’écoutes clandestines. Le plus
grand avantage de l’utilisation du chiffrement SMB par rapport à des solutions plus générales, telles
qu’IPsec, est l’absence d’exigences ou de coût de déploiement au-delà de la modification les paramètres
SMB sur le serveur. L’algorithme de chiffrement utilisé est AES-CCM, qui assure également la validation de
l’intégrité des données.
Leçon 2
Gestion des espaces de stockage
Une fois que vous avez implémenté des espaces de stockage, vous devez savoir comment les gérer et les
maintenir. Cette leçon indique comment utiliser les espaces de stockage pour atténuer les effets d’une
panne de disque, pour développer votre pool de stockage, et pour utiliser des journaux et des compteurs
de performance pour garantir le comportement optimal de votre stockage.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Expliquer comment utiliser les espaces de stockage pour atténuer les effets d’une panne de stockage
• Windows PowerShell
Applets de commande
Description
Windows PowerShell
Dans de nombreux environnements, les caractéristiques de charge de travail les plus courantes incluent
un grand ensemble de données dont la majorité est généralement peu utilisée. Les données peu utilisées
ou froides correspondent aux fichiers rarement utilisés et ont une durée de vie plus longue. Par
opposition, les caractéristiques de charge de travail les plus courantes incluent également une plus petite
partie des données généralement fréquemment utilisées. Les données très actives, généralement appelées
jeu de travail, sont des fichiers actuellement utilisés ; cette partie de l’ensemble de données est très
sollicitée et fait l’objet de fréquentes modifications.
En outre, lors de la planification de la hiérarchisation du stockage, vous devez évaluer s’il existe des
situations dans lesquelles un fichier fonctionne mieux s’il est placé à un niveau spécifique. Par exemple,
vous devez placer un important fichier au niveau rapide ou vous devez placer un fichier de sauvegarde au
niveau lent. Pour gérer ces situations, votre solution de stockage peut offrir la possibilité d’affecter un
fichier à un niveau particulier (ou épingler un fichier à un niveau).
Avant de créer des espaces de stockage, soyez prévoyant et laissez-vous de l’espace pour ajuster les
espaces de stockage après observation des charges de travail en action. Après l’observation des
opérations d’entrée/sortie par seconde (IOPS) et de la latence, vous pourrez prédire de façon plus précise
les conditions idéales de stockage de chaque charge de travail. Voici quelques recommandations
applicables à la planification :
• N’allouez pas immédiatement toute la capacité SSD disponible à vos espaces de stockage. Conservez
de la capacité SSD dans le pool de stockage en réserve afin de pouvoir augmenter la taille de niveau
SSD si une charge de travail le requiert.
• Évitez d’épingler des fichiers à des niveaux de stockage avant d’avoir pu observer à quel point
l’optimisation des niveaux de stockage parvient à améliorer les performances de stockage. Lorsqu’un
locataire ou une charge de travail nécessite un niveau particulier de performance, vous pouvez
épingler des fichiers à un niveau de stockage afin de garantir que toute l’activité d’E/S est effectuée à
ce niveau.
• N’envisagez pas d’épingler le fichier VHDX parent au niveau SSD si vous fournissez des bureaux en pool
au moyen de VDI. Si vous avez déployé une infrastructure de bureaux virtuels (Virtual Desktop
Infrastructure, VDI) pour fournir des bureaux en pool aux utilisateurs, vous devez envisager d’épingler
l’image principale qui a été utilisée pour cloner les bureaux des utilisateurs au niveau SSD.
Vous devez utiliser le rapport d’optimisation des niveaux de stockage lors de l’observation ou de la
surveillance de vos charges de travail. Ce rapport sert à vérifier les performances de vos niveaux de
stockage et d’identifier les modifications pouvant les optimiser. Dans le cadre de l’analyse de
performance, le rapport fournit des données permettant de répondre à des questions telles que « Quelle
est la taille de mon jeu de travail ? » et « Quels gains puis-je obtenir en ajoutant de la capacité SSD ? »
Vous devez également planifier comment votre solution doit traiter chaque panne sans interruption de
service.
• Concevez une solution de stockage tolérante aux pannes complète. Par exemple, si votre solution de
stockage doit pouvoir tolérer une panne à tout niveau, vous aurez besoin de cette configuration
minimale :
o Double miroir ou espaces de stockage à parité simple ;
o Connexions SAS redondantes entre chaque nœud de serveur de fichiers et chaque JBOD ;
o Suffisamment de boîtiers JBOD pour tolérer une panne ou une déconnexion d’un JBOD complet.
o Tous les espaces de stockage dans le pool de stockage doivent utiliser une allocation fixe.
o Les espaces à miroir double doivent utiliser trois disques physiques ou plus.
o Les espaces à miroir triple doivent utiliser cinq disques physiques ou plus.
o Tous les disques physiques dans un pool en cluster doivent être connectés à l’aide de SAS.
o Tous les disques physiques doivent prendre en charge des réservations persistantes et passer les
tests de validation de cluster de basculement.
Remarque : Le JBOD SAS doit être physiquement connecté à tous les nœuds de cluster qui
utiliseront le pool de stockage. Le stockage à attachement direct qui n’est pas connecté à tous les
nœuds de cluster n’est pas pris en charge pour les pools de stockage en cluster avec les espaces
de stockage.
• Sauf si vous avez déployé un pool de stockage hautement disponible, importez un pool de stockage
sur un autre serveur si le système tombe en panne. Dans Windows Server 2016, la fonctionnalité
Espaces de stockage écrit la configuration du pool de stockage directement sur les disques. Par
conséquent, si le système à point de défaillance unique tombe en panne et si le matériel du serveur
doit être remplacé ou complètement réinstallé, vous pouvez monter un pool de stockage sur un autre
serveur.
• La plupart des problèmes d’Espaces de stockage sont dus à une incompatibilité matérielle ou à des
problèmes de microprogramme. Pour atténuer les problèmes, suivez ces recommandations :
o Utilisez uniquement des JBOD connectés par SAS. Ces modèles de boîtiers ont été testé avec la
fonctionnalité Espaces de stockage et permettent de facilement identifier le boîtier et
l’emplacement d’un disque physique.
o Ne mélangez pas les modèles de disques au sein d’un JBOD. Utilisez un modèle de lecteur SSD et
un modèle de HDD pour tous les disques dans un JBOD (en partant du principe que vous utilisez
4-20 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
des niveaux de stockage), et assurez-vous que les disques sont entièrement compatibles avec le
modèle de JBOD.
o Installez les dernières versions de microprogramme et de pilote sur tous les disques. Installez la
version de microprogramme approuvée pour le périphérique dans le catalogue Windows Server
ou qui est recommandée par le fournisseur de votre matériel. Au sein d’un JBOD, il est important
que tous les disques du même modèle disposent de la même version de microprogramme.
o Suivez les recommandations du fournisseur pour le placement des disques. Installez les disques
dans les emplacements recommandés par votre fournisseur de matériel. Les JBOD imposent
souvent différentes conditions de placement des SSD et des HDD, pour le refroidissement et pour
d’autres raisons.
• Sauf si vous avez activé des disques de rechange à chaud, retirez automatiquement les disques
manquants. La stratégie par défaut de gestion d’un disque physique qui devient manquant dans pool
de stockage (-RetireMissingPhysicalDisks = Auto) marque simplement le disque comme manquant
(Perte de communication) et aucune réparation sur les disques virtuels n’est effectuée. Cette
stratégie évite les réparations de disque virtuel impliquant potentiellement des E/S intensives si un
disque passe temporairement hors ligne, mais l’intégrité du pool de stockage demeure dégradée,
compromettant ainsi la résilience si d’autres disques tombent en panne avant qu’un administrateur
n’intervienne. Sauf si vous utilisez des disques d’échange à chaud, nous recommandons de modifier la
stratégie RetireMissingPhysicalDisks sur Toujours, pour lancer automatiquement des opérations de
réparation de disque virtuel si un disque perd la communication avec le système, restaurant ainsi
l’intégrité du pool et les espaces de stockage dépendants le plus tôt possible.
• En règle générale, maintenez de l’espace disque non alloué dans le pool pour les réparations de
disque virtuel plutôt que d’utiliser des disques d’échange à chaud. Dans Windows Server 2016, vous
avez la possibilité d’utiliser la capacité disponible sur les disques existants dans le pool pour les
opérations de réparation de disques plutôt que de mettre en ligne un disque d’échange à chaud. Cela
permet à Espaces de stockage de réparer les espaces de stockage incluant des disques en panne en
copiant les données sur plusieurs disques dans le pool, réduisant ainsi de façon significative le temps
requis pour récupérer le disque en panne par comparaison à l’utilisation de disques d’échange à
chaud. Cela vous permet également d’utiliser la capacité sur tous les disques plutôt que de mettre en
réserve des disques d’échange à chaud.
o Pour corriger un disque en panne dans un disque virtuel ou un pool de stockage, vous devez
retirer le disque concerné. Les actions telles que la défragmentation, l’analyse d’un disque ou
l’utilisation de chkdsk ne peuvent pas réparer un pool de stockage.
o Pour remplacer un disque en panne, vous devez ajouter un nouveau disque au pool. Le nouveau
disque se resynchronise automatiquement lors de sa maintenance quotidienne. Vous pouvez
également déclencher manuellement la maintenance du disque.
plusieurs disques virtuels avec 3 ou 4 colonnes (lors de l’utilisation de miroirs) ou sept colonnes lors
de l’utilisation d’espaces à parité. Les performances de l’ensemble du cluster restent élevées, car
plusieurs disques virtuels sont utilisés en parallèle, ce qui compense le nombre de colonnes réduit.
• Soyez prêt à affronter plusieurs pannes de disque. Si vous avez acheté tous les disques d’un boîtier en
même temps, les disques ont le même âge et la panne d’un disque peut être suivie assez rapidement
par d’autres pannes de disque. Même si les espaces de stockage récupèrent leur intégrité après les
réparations de disque initiales, vous devez remplacer le disque défaillant le plus tôt possible pour
éviter le risque d’autres pannes qui peuvent compromettre l’intégrité du stockage et la disponibilité
des données, et créer un risque de perte de données. Si vous souhaitez pouvoir différer les
réparations de disques jusqu’à la prochaine maintenance planifiée, configurez vos espaces de disque
pour tolérer deux pannes de disque.
• Mettez en œuvre une tolérance de panne au niveau du boîtier. Si vous devez fournir un niveau
supplémentaire de tolérance de panne, au niveau du boîtier, déployez plusieurs JBOD compatibles
prenant en charge la reconnaissance des boîtiers. Dans une solution de stockage à reconnaissance des
boîtiers, Espaces de stockage écrit chaque copie de données dans un boîtier JBOD spécifique. Par
conséquent, si un boîtier tombe en panne ou se déconnecte, les données restent disponibles dans un
ou plusieurs autres boîtiers. Pour utiliser la reconnaisance des boîtiers avec Espaces de stockage, votre
environnement doit répondre aux exigences suivantes :
o Les boîtiers du stockage JBOD doivent prendre en charge les services SES (SCSI Enclosure
Services).
o Pour tolérer une panne de boîtier avec des miroirs doubles, il vous faut trois boîtiers de stockage
compatibles.
o Pour tolérer deux boîtiers en panne avec des miroirs triples, il vous faut cinq boîtiers de stockage
compatibles.
Exemple :
Prenons l’exemple suivant :
Dans la première illustration, un pool de stockage est composé de cinq disques, où le disque 1 est plus
grand que les autres. L’espace est consommé dans les cinq disques par vdisk1, tandis que vdisk2
consomme de l’espace uniquement sur les disques 1 à 3.
• Si vous tentez d’étendre vdisk1, l’espace disponible maximal pour ce disque a déjà été utilisé, même si
plus d’espace est disponible dans le pool sur le disque 6. Cela est dû au fait que la disposition requise
par vdisk1 (en raison des options choisies au moment de la création, telles que la mise en miroir et la
parité) nécessite cinq disques. Par conséquent, pour développer vdisk1, vous devez ajouter quatre
disques supplémentaires.
• Cependant, si vous tentez d’étendre vdisk2, vous pouvez le faire, car ce disque est actuellement
distribué entre trois périphériques et il y a de l’espace disponible sur ces trois périphériques pour
l’étendre.
Remarque : Dans Espaces de stockage, le stockage de blocs est disposé en colonne. Par
conséquent, dans un état pré-étendu, vdisk1 utilise cinq colonnes et vdisk2 en utilise trois.
• Vdisk2 peut être simplement un disque virtuel qui utilisait la mise en miroir double. Cela signifie que
les données sur disque 1 sont dupliqués sur disque 2 et disque 3. Si vous souhaitez étendre un disque
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-23
virtuel avec une mise en miroir double, le nombre approprié de colonnes doivent être disponibles
pour répondre aux besoins du disque virtuel.
• Server Manager. Ouvrez le Server Manager, sélectionnez File and Storage Services, puis cliquez sur
Storage Pools. Vous pouvez ajouter un disque physique en cliquant avec le bouton droit sur le pool
et en cliquant ensuite sur Add Physical Disk.
• Windows PowerShell. Vous pouvez utiliser l’applet de commande Windows PowerShell Add-
PhysicalDisk pour ajouter un disque physique au pool de stockage. Par exemple :
Étapes de démonstration
a. Pour obtenir la liste des pools de stockage avec leur état d’intégrité et leur état opérationnel
actuels, exécutez la commande suivante :
Get-StoragePool
Get-StoragePool StoragePool1 | fl
c. Pour obtenir des informations détaillées sur vos disques virtuels, notamment le type d’allocation,
la disposition de parité et l’intégrité, exécutez la commande suivante :
4-24 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
Get-VirtualDisk | fl
d. Pour obtenir la liste des disques physiques pouvant être regroupés, exécutez la commande
suivante :
c. Pour ajouter à StoragePool1 les disques physiques dans la variable, exécutez la commande
suivante :
ID
Message Cause
d’événement
100 Le disque physique %1 n’a pas réussi à Un lecteur physique peut ne pas
lire la configuration ou a renvoyé des parvenir à lire la configuration ou peut
données corrompues pour le pool de renvoyer des données altérées d’un
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-25
ID
Message Cause
d’événement
stockage %2. En conséquence, la pool de stockage pour les raisons
configuration en mémoire n’est peut-être suivantes :
pas la copie la plus récente de la • La commande physique peut
configuration. Code de retour : %3. échouer dans la prise en charge
des requêtes avec des erreurs
d’appareil d’E/S.
• Le lecteur physique peut contenir
des données de configuration de
pool de stockage altérées.
• La commande physique peut
contenir des ressources mémoire
insuffisantes.
200 Windows n’a pas pu lire l’en-tête de Windows n’a pas pu lire l’en-tête de
lecteur pour le lecteur physique %1. Si lecteur d’un disque physique.
vous savez que le lecteur est utilisable, il
est possible que la réinitialisation de
l’intégrité du lecteur à l’aide de la ligne
de commande ou de l’interface
graphique annule cette situation de
défaillance et vous permette de réaffecter
le lecteur à son espace de stockage. Code
de retour : %2.
ID
Message Cause
d’événement
l’interface graphique associe le lecteur
physique au pool primordial. Code de
retour : %2.
203 Une défaillance d’E/S s’est produite sur le Une erreur d’E/S s’est produite sur un
disque physique %1. Code de retour : %2. lecteur physique
300 Le lecteur physique %1 n’a pas réussi à Un lecteur physique peut ne pas
lire la configuration ou a renvoyé des parvenir à lire la configuration ou peut
données endommagées pour l’espace de renvoyer des données altérées pour les
stockage %2. En conséquence, la raisons suivantes :
configuration en mémoire n’est peut-être
• La commande physique peut
pas la copie la plus récente de la
échouer dans la prise en charge des
configuration. Code de retour : %3.
requêtes avec des erreurs d’appareil
d’E/S.
• Le lecteur physique peut contenir
des données de configuration
d’espace de stockage altérées.
• La commande physique peut
contenir des ressources mémoire
insuffisantes.
301 Tous les lecteurs du pool ont échoué à Il peut arriver que tous les disques
lire la configuration ou ont renvoyé des physiques ne parviennent pas à lire leur
données endommagées pour l’espace de configuration ou renvoient des données
stockage %1. En conséquence, l’espace altérées pour les espaces de stockage
de stockage ne s’attachera pas. Code de pour les raisons suivantes :
retour : %2.
• Les commandes physiques peuvent
échouer dans la prise en charge des
requêtes avec des erreurs d’appareil
d’E/S.
• Les lecteurs physiques peuvent
contenir des données de
configuration de pool de stockage
altérées.
• La commande physique peut
contenir des ressources mémoire
insuffisantes.
ID
Message Cause
d’événement
• Les commandes physiques peuvent
échouer dans la prise en charge des
requêtes avec des erreurs d’appareil
d’E/S.
• Un nombre insuffisant de lecteurs
physiques ont des métadonnées
d’espace de stockage en ligne.
• La commande physique peut
contenir des ressources mémoire
insuffisantes.
303 Les lecteurs de disques hébergeant des Cet événement peut se produire si un
données pour l’espace de stockage ont lecteur du pool de stockage échoue ou
échoué ou sont manquants. En est retiré.
conséquence, aucune copie des données
n’est disponible. Code de retour : %2.
Plusieurs composants traitent les demandes de stockage dans votre architecture de stockage,
notamment :
Pour utiliser Windows PowerShell pour générer et collecter des données de performance, à l’invite de
commandes de Windows PowerShellt, exécutez l’applet de commande suivante :
• Stocke les informations de mappage des disques physiques dans un fichier nommé PDMap.csv.
Vous pouvez utiliser l’Analyseur de performances pour afficher les données collectées dans les deux
fichiers spécifiés dans l’applet de commande ci-dessus, nommés StorageSpace1.blg et PDMap.csv.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-29
Vous décidez d’utiliser des espaces de stockage et une hiérarchisation de stockage pour répondre aux
exigences.
Objectifs
À la fin de cet atelier pratique, vous serez à même d’effectuer les tâches suivantes :
3. Dans le volet Actions, cliquez sur Connect. Attendez que l’ordinateur virtuel démarre.
o Password : Pa55w.rd
o Domain : Adatum
Après avoir créé le pool de stockage, vous devez créer un disque virtuel redondant. Parce que les données
sont critiques, la demande de stockage redondant indique que vous devez utiliser un volume en miroir à
trois voies. Peu de temps après que le volume est utilisé, un disque tombe en panne et il faut le remplacer
en ajoutant un autre disque au pool de stockage.
4-30 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
1. Créer un pool de stockage à partir de six disques qui sont attachés au serveur
2. Créer un disque virtuel en miroir triple (nécessite au moins cinq disques physiques)
3. Copier un fichier sur le volume et vérifier qu’il est visible dans l’Explorateur de fichiers
Tâche 1 : Créer un pool de stockage à partir de six disques qui sont attachés au
serveur
1. Sur LON-SVR1, ouvrez le Server Manager.
2. Dans le volet de gauche, cliquez sur File and Storage Services, puis, dans le volet Servers, cliquez
sur Storage Pools.
Tâche 2 : Créer un disque virtuel en miroir triple (nécessite au moins cinq disques
physiques)
1. Sur LON-SVR1, dans le Server Manager, dans le volet VIRTUAL DISKS, créez un disque virtuel avec
les paramètres suivants :
Remarque : Si le paramètre de résilience triple est non disponible, passez à l’étape suivante
de l’atelier pratique.
2. Dans New Volume Wizard, créez un volume avec les paramètres suivantes :
o Drive letter : H
o File system : ReFS
Tâche 3 : Copier un fichier sur le volume et vérifier qu’il est visible dans l’Explorateur
de fichiers
1. Sur LON-SVR1, ouvrez Command Prompt.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-31
3. Ouvrez File Explorer dans la barre des tâches, puis accédez à Mirrored Volume (H:). write.exe doit
maintenant figurer dans la liste de fichiers.
4. Dans le Server Manager, dans le volet STORAGE POOLS, dans la barre de menus, cliquez sur Refresh
“Storage Pools”.
5. Ouvrez la boîte de dialogue Disque en miroir Properties, puis accédez au volet Health.
Remarque : Notez que l’état d’intégrité indique un avertissement. L’état opérationnel doit
indiquer un ou plusieurs des éléments suivants : Incomplet, Inconnu ou Détérioré.
2. Dans le volet STORAGE POOLS, cliquez avec le bouton droit sur StoragePool1, cliquez sur Add
Physical Disk, puis ajoutez le premier disque dans la liste.
3. Pour retirer le disque déconnecté, ouvrez Windows PowerShell, puis exécutez les commandes
suivantes :
a. Get-PhysicalDisk
Remarque : Notez le nom convivial pour le disque qui affiche l’état opérationnel
(OperationalStatus) Perte de communication. Utilisez ce nom de disque dans la commande
suivante à la place de nomdisque.
4. Dans le Server Manager, actualisez la vue des pools de stockage pour ne plus afficher les
avertissements.
Résultats : À la fin de cet exercice, vous aurez appris à créer un pool de stockage et à y ajouter cinq
disques. En outre, vous devez avoir créé un disque virtuel en miroir triple, un disque virtuel à allocation
dynamique depuis le pool de stockage. Vous devez également avoir copié un fichier vers le nouveau
volume, puis vérifié qu’il est accessible. Ensuite, après le retrait d’un disque physique, vous devez avoir
vérifié que le disque virtuel était encore disponible et que vous pouvez y accéder. Enfin, vous devez avoir
ajouté un autre disque physique au pool de stockage.
1. Utilisez le cmdlet Get-PhysicalDisk pour afficher tous les disques disponibles sur le système.
4. Spécifiez le type de média pour les disques de l’exemple et vérifiez que le type de média est modifié.
Get-PhysicalDisk
2. Ouvrez File Explore, puis exécutez le script D:\Labfiles\Mod04\mod4.ps1. Cela configure les noms
de disque pour la prochaine partie de l’exercice.
Tâche 4 : Spécifiez le type de média pour les disques de l’exemple et vérifiez que le
type de média est modifié
1. Pour configurer les types de médias, sur LON-SVR1, dans Windows PowerShell, exécutez la
commande suivante :
2. Dans le volet VIRTUAL DISKS, créez un disque virtuel avec les paramètres suivants :
o Name : TieredVirtDisk
3. Dans New Volume Wizard, créez un volume avec les paramètres suivantes :
o Drive letter : R
Remarque : Si ReFS n’est pas disponible dans le menu déroulant de système de fichiers,
sélectionnez NTFS.
4-34 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
o Niveaux de stockage
o Capacité
o Espace alloué
o Disposition de stockage
Résultats : À la fin de cet exercice, vous devez avoir installé et configuré la hiérarchisation de stockage
avec succès.
Question : Vous disposez d’un disque sur USB, quatre disques SAS et un disque SATA qui sont
attachés à un serveur Windows Server 2012. Vous souhaitez fournir un seul volume à vos
utilisateurs qu’ils peuvent utiliser pour le stockage de fichiers. Qu’utiliseriez-vous ?
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-35
Leçon 3
Implémentation de la déduplication des données
Déduplication des données est un service de rôle de Windows Server 2016. Ce service identifie et
supprime les doublons dans les données sans compromettre l’intégrité des données. Il le fait pour
atteindre les objectifs ultimes consistant à stocker plus de données et utiliser moins d’espace disque
physique. Cette leçon explique comment utiliser Déduplication des données dans le stockage
Windows Server 2016.
Objectifs de la leçon
À la fin de cette leçon, vous serez à même de :
• Identifier les composants de Déduplication des données dans Windows Server 2016
• Décrire les éléments à prendre en compte pour la sauvegarde et la restauration avec Déduplication
des données
• Échelle et performance. La déduplication des données est hautement évolutive, efficace en termes de
ressources et non intrusive. Bien qu’il soit possible de traiter jusqu’à 50 Mo par seconde dans
Windows Server 2012 R2 et environ 20 Mo de données par seconde dans Windows Server 2012,
Windows Server 2016 est structuré pour offrir de bien meilleures performances grâce aux avancées
du processus de déduplication. Dans cette dernière version de Windows Server, la déduplication des
données peut exécuter plusieurs threads en parallèle en utilisant plusieurs files d’attente d’E/S sur
plusieurs volumes simultanément sans incidence sur les autres charges de travail sur le serveur. La
limitation du processeur maintient le faible impact sur les charges de travail de serveur et les
4-36 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
ressources de mémoire qui sont consommés ; si le serveur est très occupé, la déduplication peut
s’arrêter complètement. En outre, vous bénéficiez de la possibilité d’exécuter des travaux de
déduplication des données à tout moment, de définir des planifications d’exécution de déduplication
des données et d’établir des stratégies de sélection de fichiers.
• Fiabilité et intégrité des données. Lorsque vous appliquez la déduplication des données vers un
volume sur un serveur, cela conserve l’intégrité des données. La déduplication des données utilise les
résultats du total de contrôle, la cohérence et la validation d’identité pour garantir l’intégrité des
données. La déduplication des données maintient la redondance de toutes les métadonnées et des
données les plus fréquemment référencées afin de garantir que les données sont réparées, ou tout au
moins récupérables, en cas d’altération.
• Efficacité de la bande passante avec BranchCache. Au moyen d’une intégration à BranchCache, les
mêmes techniques d’optimisation sont appliquées aux données transférées sur le réseau étendu vers
une succursale. Le résultat est une accélération du temps de téléchargement des fichiers et une
réduction de la consommation de bande passante.
• Gestion de l’optimisation avec des outils familiers. La déduplication des données dispose d’une
fonctionnalité d’optimisation intégrée dans le Server Manager et Windows PowerShell. Les
paramètres par défaut permettent un gain immédiat ou vous pouvez ajuster les paramètres pour
obtenir des gains supplémentaires. En utilisant les applets de commande Windows PowerShell, vous
pouvez lancer une tâche d’optimisation ou en planifier une à exécuter ultérieurement. L’installation
de la fonctionnalité Déduplication des données et l’activation de la déduplication sur des volumes
sélectionnés sont également possibles en utilisant le fichier Unattend.xml qui appelle un script
Windows PowerShell et peuvent être utilisées avec Sysprep pour déployer la déduplication lors du
démarrage initial d’un système.
Le processus de déduplication des données implique la recherche et la suppression de la duplication des
données sans compromettre leur fidélité ni leur intégrité. L’objectif est de stocker plus de données dans
moins d’espace en fractionnant les fichiers en petits blocs de taille variable (32 à 128 Ko), en identifiant les
blocs dupliqués et en maintenant une seule copie de chaque bloc.
Après la déduplication, les fichiers ne sont plus stockés sous forme de flux de données indépendants, et ils
sont remplacés par des stubs pointant vers des blocs de données stockés dans un magasin de blocs
commun. Comme ces fichiers partagent des blocs, ces blocs ne sont stockés qu’une fois, ce qui réduit
l’espace disque nécessaire pour stocker tous les fichiers. Lors des accès aux fichiers, les blocs appropriés
sont assemblés de façon transparente pour servir les données sans que l’application ou l’utilisateur ne
perçoive les transformations effectuées sur le fichier. Cela vous permet d’appliquer la déduplication aux
fichiers sans avoir à vous soucier des changements de comportement des applications ou de l’impact que
cela aura sur les utilisateurs qui accèdent à ces fichiers. La déduplication des données fonctionne mieux
pour le stockage de grandes quantités de données qui ne sont pas fréquemment modifiées.
• Prise en charge des tailles de volume jusqu’à 64 To. La déduplication des données dans
Windows Server 2012 R2 ne fonctionne pas bien sur les volumes d’une taille supérieure à 10 To (ou
moins pour les charges de travail présentant un taux élevé de modification des données). La
fonctionnalité a été revue dans Windows Server 2016. Le processus de déduplication est maintenant
multithread et peut utiliser plusieurs processeurs par volume pour augmenter l’optimisation des
débits sur des volumes d’une taille pouvant dorénavant aller jusqu’à 64 To. C’est l’une des limitations
de VSS dont Déduplication des données dépend.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-37
• Prise en charge des tailles de fichiers jusqu’à 1 To. Dans Windows Server 2012 R2, les fichiers très
volumineux ne sont pas de bons candidats pour la déduplication des données. Cependant, avec
l’utilisation des nouvelles structures de mappage de flux et d’autres améliorations visant à augmenter
le débit d’optimisation et les performances d’accès, la déduplication dans Windows Server 2016
fonctionne correctement sur les fichiers jusqu’à 1 To.
• Configuration de déduplication simplifiée pour les applications de sauvegarde virtualisées. Bien que
Windows Server 2012 R2 prenne en charge la déduplication pour les applications de sauvegarde
virtualisées, il nécessite l’ajustement manuel des paramètres de déduplication. Dans
Windows Server 2016, la configuration de la déduplication pour les applications de sauvegarde
virtualisées est toutefois considérablement simplifiée par une option de type d’utilisation prédéfinie
lors de l’activation de la déduplication pour un volume.
• Prise en charge de Nano Server est une nouvelle option de déploiement dans Windows Server 2016
qui monopolise une plus faible quantité de ressources système, démarre beaucoup plus rapidement
et nécessite moins de mises à jour et de redémarrages que l’option de déploiement Server Core pour
Windows Server. En outre, Nano Server prend entièrement en charge la déduplication des données.
• Prise en charge des mises à niveau tournantes du cluster. Les serveurs Windows dans un cluster de
basculement exécutant la déduplication peuvent inclure un mélange de nœuds exécutant
Windows Server 2012 R2 et de nœuds exécutant Windows Server 2016. Cette amélioration majeure
fournit un accès total aux données à tous vos volumes dédupliqués au cours d’une mise à niveau
propagée du cluster. Par exemple, vous pouvez mettre progressivement à niveau chaque nœud de
déduplication dans un cluster Windows Server 2012 R2 existant vers Windows Server 2016 sans subir
de temps d’arrêt lors de la mise à niveau simultanée de tous les nœuds.
Remarque : bien que les deux versions de la déduplication de Windows Server accèdent
aux données optimisées, les travaux d’optimisation s’exécutent seulement sur les nœuds de
déduplication de Windows Server 2012 R2 et sont bloqués sur ceux de Windows Server 2016
jusqu’à la fin de la mise à niveau propagée du cluster.
En réalité, la déduplication des données dans Windows Server 2016 vous permet de stocker, de transférer
et de sauvegarder efficacement moins d’informations binaires.
• Les volumes ne doivent pas être des volumes système ou des volumes de démarrage. Compte tenu
du fait que la plupart des fichiers utilisés par un système d’exploitation sont constamment ouverts, la
déduplication des données sur les volumes système aurait un effet négatif sur la performance, car il
faudrait développer à nouveau les données dédupliquées pour que les fichiers puissent être utilisés.
• Les volumes peuvent bénéficier du partitionnement MBR ou GPT (table de partitionnement GUID), et
doivent être formatés à l’aide du système de fichiers NTFS ou ReFS.
• Les volumes doivent être attachés au serveur Windows Server et ne peuvent pas être présentés
comme des lecteurs amovibles. Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser des lecteurs USB ou des
disquettes pour la déduplication des données, ni utiliser des lecteurs mappés distants.
• Les volumes peuvent se trouver sur un stockage partagé, tel que Fibre Channel, iSCSI SAN ou une
baie SAS (serial-attached SCSI).
• Les fichiers à attributs étendus, les fichiers cryptés, les fichiers d’une taille inférieure à 32 Ko et les
fichiers de point d’analyse ne seront pas traités dans la déduplication des données.
4-38 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
• La déduplication des données n’est pas disponible pour les systèmes d’exploitation clients Windows.
o Nettoyage. La déduplication des données a des fonctionnalités intégrées assurant l’intégrité des
données telles que la validation du total de contrôle et la vérification de la cohérence des
métadonnées. Elle offre également une redondance intégrée des métadonnées critiques et des
blocs de données les plus fréquemment utilisés. Lors des accès aux données ou lors du traitement
de données par des travaux de déduplication, si ces fonctionnalités subissent une altération, elles
enregistrent l’altération dans un fichier journal. Les tâches de nettoyage utilisent ces
fonctionnalités pour analyser les journaux d’altération du magasin de blocs et, si possible, pour
faire des réparations. L’utilisation de trois sources de données redondantes fait partie des
opérations de réparation possibles :
La déduplication conserve des copies de sauvegarde de blocs fréquemment utilisés lorsqu’ils
sont référencés plus de 100 fois dans une zone nommée hotspot. Si la copie de travail est
altérée, la déduplication utilise sa propre copie redondante en cas d’altérations mineures
comme des inversions binaires ou des erreurs d’écriture.
Si des espaces de stockage en miroir sont utilisés, la déduplication peut utiliser l’image miroir
du bloc redondant pour servir les E/S et pour corriger l’altération.
Si un fichier traité contient un bloc altéré, ce dernier est éliminé, et le nouveau bloc entrant
est utilisé pour réparer l’altération.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-39
o Annulation de l’optimisation. Cette tâche annule la déduplication sur tous les fichiers optimisés
du volume.
Les scénarios les plus courants d’utilisation de ce type de travail incluent la mise hors service d’un
serveur dont des volumes bénéficient de la déduplication des données, le dépannage de
problèmes de données dédupliquées ou la migration de données vers un autre système ne
prenant pas en charge la déduplication des données. Avant de démarrer ce travail, vous devez
utiliser l’applet de commande Windows PowerShell Disable-DedupVolume pour désactiver
toute autre activité de déduplication des données sur un ou plusieurs volumes. Après avoir
désactivé la déduplication des données, le volume reste dans son état dédupliqué et les données
dédupliquées existantes restent accessibles. Cependant, le serveur cesse d’exécuter des travaux
d’optimisation pour le volume et les nouvelles données ne sont pas dédupliquées.
Ultérieurement, vous utiliserez le travail d’annulation de l’optimisation pour annuler les données
dédupliquées sur un volume. À la fin d’un travail d’annulation d’optimisation, toutes les
métadonnées de la déduplication des données sont supprimées du volume.
• À l’aide d’un algorithme, la déduplication segmente toutes les données des fichiers du volume en
petits blocs de taille variable allant de 32 Ko à 128 Ko.
• La déduplication identifie les blocs ayant un ou plusieurs doublons sur le volume.
• La déduplication remplace les blocs en double par une référence, ou stub, pour obtenir une copie
unique du bloc dans le magasin de blocs.
• La déduplication remplace les fichiers d’origine par un point d’analyse, qui contient les références à
ses blocs de données.
• La déduplication compresse les blocs et les organise en fichiers de conteneur dans le dossier System
Volume Information.
Le processus de déduplication des données fonctionne grâce à des tâches planifiées sur le serveur local,
mais vous pouvez l’exécuter de manière interactive à l’aide de Windows PowerShell. Vous trouverez plus
d’informations à ce sujet plus loin dans le module.
4-40 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
La déduplication des données n’a pas d’impact sur les performances d’écriture, car les données ne sont
pas dédupliquées pendant l’écriture du fichier. Windows Server 2016 utilise une déduplication de post-
processus, qui optimise le potentiel de déduplication. Un autre avantage offert par ce type de processus
de déduplication est qu’il décharge tout le traitement de vos serveurs d’applications et ordinateurs clients,
ce qui diminue les contraintes sur les autres ressources de votre environnement. La lecture des fichiers
dédupliqués a toutefois légère incidence sur les performances.
Remarque : les trois principaux types de déduplication des données sont la déduplication
source, la déduplication cible (ou déduplication de post-processus) et la déduplication en ligne
(ou déduplication de transit).
La déduplication des données peut potentiellement traiter toutes les données sur un volume sélectionné,
à l’exception des fichiers dont la taille est inférieure à 32 Ko et les fichiers contenus dans des dossiers qui
sont exclus. Vous devez soigneusement déterminer si un serveur et ses volumes attachés sont des
candidats appropriés pour la déduplication avant d’activer la fonctionnalité. Il convient également
d’envisager la sauvegarde régulière des données importantes au cours du processus de déduplication.
Après avoir activé un volume pour la déduplication et optimisé les données, le volume contient les
éléments suivants :
• Fichiers non optimisés. Comprend des fichiers qui ne respectent pas le paramètre de stratégie de
fichier-âge sélectionné, des fichiers sur l’état du système, des flux de données additionnels, des
fichiers chiffrés, des fichiers à attributs étendus, des fichiers plus petits que 32 Ko ou des fichiers de
point d’analyse.
• Fichiers optimisés. Comprend les fichiers stockés sous forme de points d’analyse qui contiennent des
pointeurs vers une carte des blocs respectifs dans le magasin de blocs qui sont nécessaires pour
restaurer le fichier lorsque cela est nécessaire.
• Espace libre supplémentaire. Les fichiers optimisés et le magasin de blocs occupent beaucoup moins
d’espace qu’avant l’optimisation.
Planifier un déploiement de la
déduplication des données
Avant d’installer et de configurer la déduplication
des données dans votre environnement, vous
devez planifier votre déploiement en procédant
comme suit :
o Partages de fichiers généraux. Publication et partage du contenu de groupe, dossiers de base des
utilisateurs et redirection de dossiers/fichiers hors connexion.
o Partages de déploiement de logiciels. Fichiers binaires de logiciels, images et mises à jour.
• Déterminez quels volumes sont candidats à la déduplication. La déduplication peut être très efficace
pour optimiser le stockage et réduire la quantité d’espace disque consommée, vous permettant de
gagner 50 à 90 pour cent d’espace de stockage sur votre système lorsqu’elle est appliquée aux
données appropriées. Utilisez les éléments suivants afin d’évaluer quels volumes sont des candidats
idéaux pour la déduplication :
o Est-ce que le serveur dispose de ressources et de temps suffisants pour exécuter la déduplication ?
La déduplication impose la lecture, le traitement et l’écriture de grandes quantités de données, ce
qui consomme les ressources du serveur. Les serveurs ont généralement des périodes de forte
activité et d’autres périodes de faible utilisation des ressources. Les travaux de déduplication sont
plus efficaces lorsque des ressources sont disponibles. Toutefois, si un serveur utilise
constamment au maximum sa capacité en ressources, il pourrait ne pas être un candidat idéal
pour la déduplication.
• Évaluez le gain obtenu avec l’outil d’évaluation de la déduplication. Vous pouvez utiliser l’outil
d’évaluation de la déduplication, DDPEval.exe pour déterminer les gains à prévoir si la déduplication
est activée sur un volume particulier. DDPEval.exe prend en charge l’évaluation des lecteurs locaux et
des partages distants mappés ou non mappés.
• Planifiez les stratégies de déploiement, d’évolutivité et de déduplication. Les paramètres par défaut
de la stratégie de déduplication suffisent généralement dans la plupart des environnements.
Cependant, si votre déploiement présente les conditions suivantes, vous pouvez envisager la
modification des paramètres par défaut :
o Les données entrantes sont statiques ou sont normalement en lecture seule, et vous souhaitez
traiter les fichiers du volume rapidement. Dans ce scénario, modifiez le paramètre
MinimumFileAgeDays à un nombre de jours inférieur pour traiter plus tôt les fichiers.
o Vous avez des répertoires que vous ne voulez pas dédupliquer. Ajoutez un répertoire à la liste
d’exclusions.
o Vous avez des types de fichiers que vous ne voulez pas dédupliquer. Ajoutez un type de fichier à
la liste d’exclusions.
o Le serveur a des heures creuses différentes de la valeur par défaut, et vous souhaitez modifier les
planifications de nettoyage de la mémoire et de nettoyage. Mettez à jour les planifications à
l’aide de Windows PowerShell.
• Installez les composants de la déduplication de données sur le serveur. Utilisez les options suivantes
pour installer les composants de déduplication sur le serveur :
o Server Manager. Dans le Server Manager, vous pouvez installer la Data Deduplication en
accédant à Add Roles and Features Wizard > sous Server Roles > sélectionnez File and
Storage Services > activez la case à cocher File Services > activez la case à cocher Data
Deduplication > cliquez sur Install.
o Windows PowerShell. Vous pouvez utiliser la commande suivante pour installer la Data
Deduplication:
Import-Module ServerManager
Add-WindowsFeature -Name FS-Data-Deduplication
Import-Module Deduplication
• Activez la déduplication des données. Utilisez les options suivantes pour activer la déduplication de
données sur le serveur :
i. Cliquez avec le bouton droit sur un volume de données, puis sélectionnez Configure Data
Deduplication.
ii. Dans la zone Data deduplication, sélectionnez la charge de travail que vous souhaitez
héberger sur le volume. Par exemple, sélectionnez General purpose file server pour les
fichiers de données générales ou Virtual Desktop Infrastructure (VDI) server lors de la
configuration du stockage pour exécuter les ordinateurs virtuels.
iii. Entrez le nombre minimal de jours devant s’écouler entre la date de création des fichiers et
leur déduplication, entrez les extensions des types de fichiers ne devant pas être
dédupliqués, puis cliquez sur Add pour accéder à des dossiers contenant des fichiers ne
devant pas être dédupliqués.
iv. Cliquez sur Apply pour appliquer ces paramètres et revenir au tableau de bord Server
Manager, ou cliquez sur le bouton Set Deduplication Schedule pour continuer à définir une
planification pour la déduplication.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-43
o Windows PowerShell. Utilisez la commande suivante pour activer la déduplication sur un volume :
• Sauvegarde. Un volume qui est optimisé pour les serveurs de sauvegarde virtualisés.
Vous pouvez également utiliser l’applet de commande Windows PowerShell Set-DedupVolume pour
configurer des options supplémentaires, telles que le nombre minimal de jours devant s’écouler entre la
date de création des fichiers et leur déduplication, les extensions des types de fichiers ne devant pas être
dédupliqués ou les dossiers à exclure de la déduplication.
• Configurez les travaux de déduplication de données. Vous pouvez exécuter les travaux de
déduplication des données manuellement, à la demande ou selon une planification. La liste suivante
répertorie les types de travaux que vous pouvez effectuer sur un volume :
o Optimisation. Inclut les travaux intégrés qui sont automatiquement planifiés pour l’optimisation
des volumes sur une base périodique. Les travaux d’optimisation dédupliquent les données et
compressent les blocs de fichiers sur un volume conformément aux paramètres de la stratégie.
Vous pouvez aussi utiliser la commande suivante pour déclencher un travail d’optimisation sur
demande :
o Nettoyage des données. Les travaux de nettoyage sont planifiés automatiquement pour analyser
le volume sur une base hebdomadaire et produire un rapport récapitulatif dans le journal des
événements Windows. Vous pouvez aussi utiliser la commande suivante pour déclencher un
travail de nettoyage sur demande :
o Annulation de l’optimisation. Les tâches d’annulation de l’optimisation sont disponibles selon les
besoins et ne sont pas planifiées automatiquement. Cependant, vous pouvez utiliser la
commande suivante pour déclencher une tâche d’annulation de l’optimisation sur demande :
• Configurez des planifications de déduplication des données. Lorsque vous activez la déduplication les
données sur un serveur, trois planifications sont activées par défaut : L’optimisation est planifiée
toutes les heures, tandis que le nettoyage de la mémoire et le nettoyage sont planifiés une fois par
semaine. Vous pouvez afficher les planifications à l’aide de l’applet de commande
Windows PowerShell Get-DedupSchedule. Ces tâches planifiées sont exécutées sur tous les volumes
du serveur. Toutefois, si vous voulez exécuter une tâche que sur un volume particulier, vous devez
créer une tâche. Vous pouvez créer, modifier ou supprimer des planifications de travaux sur la page
Deduplication Settings dans le Server Manager ou en utilisant les applets de commande
Windows PowerShell suivantes : New-DedupSchedule, Set-DedupSchedule ou Remove-
DedupSchedule.
Remarque : Les tâches de déduplication des données prennent tout au plus en charge les
planifications des tâches hebdomadaires. Si vous devez créer une planification pour un travail
mensuel ou pour toute autre période personnalisée, utilisez Planificateur de tâches Windows.
Cependant, vous ne pourrez pas afficher ces planifications de travaux personnalisées créées avec
Planificateur de tâches à l’aide de l’applet de commande Windows PowerShell Get-
DedupSchedule.
Étapes de démonstration
5. Activez la déduplication des données, puis cliquez sur le paramètre General purpose file server.
c. Exclude : D:\shares
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-45
2. Exécutez les commandes suivantes pour vérifier l’état de la déduplication des données :
a. Get-DedupStatus
b. Get-DedupStatus | fl
c. Get-DedupVolume
d. Get-DedupVolume |fl
e. Start-DedupJob D: -Type Optimization –Memory 50
Remarque : Étant donné que la plupart des fichiers sur le lecteur D sont de petite taille,
vous pouvez ne pas remarquer une quantité importante d’espace économisé.
• Bibliothèques de virtualisation. Cela inclut un stockage de fichiers de disques durs virtuels (par
exemple, fichiers .vhd et .vhdx) pour l’allocation aux hyperviseurs. Le fait d’appliquer la déduplication
des données à ces bibliothèques peut vous faire gagner 80 à 95 pour cent d’espace de stockage sur
votre système.
• Partage de fichiers général. Cela inclut un mélange de tous les types de données mentionnés ci-
dessus. Le fait d’appliquer la déduplication des données à ces partages peut vous faire économiser 50
à 60 pour cent d’espace de stockage sur votre système.
Remarque : Dans la plupart des déploiements VDI, une planification spéciale est requise
pour la « tempête » de démarrages (boot storm), terme désignant le phénomène qui se produit
lorsque de nombreux utilisateurs tentent de se connecter simultanément à leur VDI (par exemple,
lors de l’arrivée au travail le matin). En conséquence, cela met de la pression sur le système de
stockage VDI et peut provoquer de longs retards pour les utilisateurs VDI. Cependant, dans
Windows Server 2016, lorsque des blocs sont lus depuis le magasin de déduplication sur disque
pendant le démarrage d’un ordinateur virtuel, ils sont mis en cache en mémoire. Par conséquent,
les lectures suivantes ne nécessitent pas de fréquents accès au magasin de blocs, car elles sont
interceptées par le cache ; les effets du « boot storm » sont minimisés, car la mémoire est
beaucoup plus rapide que le disque.
o Services WSUS
• BranchCache. L’accès aux données sur le réseau peut être optimisé en activant BranchCache sur les
serveurs et les clients Windows. Quand un système BranchCache communique sur un réseau WAN avec un
serveur de fichiers distant qui est activé pour la déduplication des données, tous les fichiers dédupliqués
sont déjà indexés et hachés, donc les demandes de données provenant d’une filiale sont rapidement
calculées. Ceci est similaire à la pré-indexation ou au pré-hachage d’un serveur BranchCache.
Remarque : BranchCache est une fonctionnalité pouvant réduire l’utilisation du réseau étendu
et améliorer la réactivité des applications réseau lorsque les utilisateurs accèdent à du contenu dans
un bureau central à partir de succursales. Lorsque vous activez BranchCache, une copie du contenu
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-47
récupérée à partir du serveur Web ou du serveur de fichiers est mise en cache dans la succursale. Si un
autre client dans la succursale demande le même contenu, il peut le télécharger directement à partir
du réseau local de la succursale sans devoir passer par le réseau étendu.
• Clusters de basculement. Windows Server 2016 prend entièrement en charge les clusters de
basculement, ce qui signifie que les volumes dédupliqués basculent en échec normal entre les nœuds
du cluster. En réalité, un volume dédupliqué est une unité autonome et portable (il s’agit par exemple
de toutes les données et informations de configuration contenues sur le volume), mais il faut que
chaque nœud du cluster accédant aux volumes dédupliqués exécute la fonctionnalité de déduplication
des données. Lorsqu’un cluster est formé, les informations de planification de la déduplication sont
configurées dans le cluster. Par conséquent, si un volume dédupliqué est pris par un autre nœud, les
travaux planifiés seront appliqués sur le prochain intervalle planifié par le nouveau nœud.
• Quotas FSRM. Bien que vous ne deviez pas créer de quota inconditionnel sur un dossier racine de
volume sur lequel la déduplication est activée, en utilisant le Gestionnaire de ressources du serveur de
fichiers (FSRM), vous pouvez créer un quota conditionnel sur un dossier racine de volume sur lequel la
déduplication est activée. Lorsque le Gestionnaire de ressources du serveur de fichiers (FSRM)
rencontre un fichier dédupliqué, il identifie la taille logique du fichier pour le calcul des quotas. Par
conséquent, l’utilisation du quota (y compris les seuils de quota) ne change pas lorsque la
déduplication traite un fichier. Toutes les autres fonctionnalités de quota FSRM, y compris les quotas
Soft sur la racine du volume et les quotas sur les sous-dossiers, fonctionnent comme prévu lors de
l’utilisation de la déduplication.
• Réplication DFS. La déduplication des données est compatible avec la réplication de systèmes de
fichiers distribués (DFS). L’optimisation ou l’annulation de l’optimisation d’un fichier ne déclenche pas
de réplication parce que le fichier ne change pas. Réplication DFS utilise la compression différentielle
à distance (Remote Differential Compression, RDC) et pas les blocs du magasin de blocs pour les
économies réseau. En fait, vous pouvez optimiser les fichiers sur l’instance de réplication en utilisant la
déduplication si la déduplication des données est activée sur le réplica.
La surveillance de l’efficacité de la déduplication des données dans votre environnement est essentielle
dans chaque phase de votre développement, surtout pendant la phase de planification. Comme indiqué
plus haut dans ce module, la déduplication des données sous Windows Server 2016 effectue des E/S et
des opérations de calcul intensives. Dans la plupart des déploiements, la déduplication s’effectue en
arrière-plan ou quotidiennement sur les nouvelles données ou les données modifiées (c’est-à-dire, le taux
d’activité des données) ; tant que la déduplication peut optimiser toute l’activité des données sur une
base quotidienne, la taille du volume convient à la déduplication. En revanche, certaines organisations
créent simplement un volume de 64 To, activent la déduplication et se demandent pourquoi elles
obtiennent de faibles taux d’optimisation. Dans ce scénario, la déduplication n’est probablement pas en
mesure de suivre le taux d’activité entrant d’un ensemble de données qui est trop volumineux sur un
volume configuré. Bien que la déduplication des données dans Windows Server 2016 exécute plusieurs
threads en parallèle et utilise plusieurs files d’attente d’E/S sur plusieurs volumes en même temps,
l’environnement de déduplication peut nécessiter une puissance de calcul supplémentaire.
Il convient de tenir compte des facteurs suivants lors de l’estimation de la taille des volumes pour lesquels
la déduplication des données est activée :
• La vitesse d’optimisation de la déduplication dépend de manière significative des débits d’accès aux
données du sous-système de stockage sur disque.
Par conséquent, pour estimer la taille maximale d’un volume dédupliqué, vous devez connaître la taille de
l’activité des données et la vitesse de traitement de l’optimisation sur vos volumes. Vous pouvez choisir
d’utiliser des données de référence, telles que des spécifications matérielles, la vitesse de lecteur ou de
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-49
baie de stockage, et la vitesse de déduplication de divers types d’utilisation, pour vos estimations.
Cependant, la méthode la plus précise pour évaluer la taille du volume appropriée consiste à effectuer les
mesures directement sur votre système de déduplication sur la base d’échantillons représentatifs de vos
données, tels que le taux d’activité des données et la vitesse de traitement de la déduplication.
Il convient d’envisager l’utilisation des options suivantes pour surveiller la déduplication dans votre
environnement et pour produire des rapports sur son intégrité :
• Les applets de commande Windows PowerShell. Après avoir activé la fonctionnalité Déduplication des
données sur un serveur, vous pouvez utiliser les applets de commande Windows PowerShell
suivantes :
o Get-DedupVolume. Cette applet de commande renvoie l’état de déduplication des volumes qui
disposent de métadonnées de déduplication. Les métadonnées incluent le taux de déduplication,
le nombre/la taille de fichiers optimisés et les paramètres de déduplication tels que l’ancienneté
minimale des fichiers, la taille minimale des fichiers, les fichiers/dossiers exclus, les types de
fichiers exclus de la compression et le seuil de redondance des blocs.
Un scénario commun consiste à évaluer si la déduplication parvient à suivre le débit des données
entrantes. Vous pouvez utiliser l’applet de commande Get-DedupStatus pour contrôler le
nombre de fichiers optimisés par rapport au nombre de fichiers dans la stratégie. Cela vous
permet de voir si tous les fichiers dans la stratégie sont traités. Si le nombre de fichiers dans la
stratégie augmente plus rapidement que le nombre de fichiers optimisés de façon continue, vous
devez vérifier que les spécifications de votre matériel permettent une utilisation appropriée ou
que le type de données est adapté au type d’utilisation du volume afin de garantir l’efficacité de
la déduplication. Cependant, si la valeur de sortie de l’applet de commande
LastOptimizationResult est 0x00000000, l’intégralité de l’ensemble de données a été traitée
avec succès lors du précédent travail d’optimisation.
• Données de l’Analyseur de performances. Outre l’utilisation des compteurs pour l’analyse des
performances du serveur, telles que processeur et mémoire, vous pouvez utiliser les compteurs de
disques pour surveiller les débits des travaux qui s’exécutent actuellement, tels que : Lectures disque,
octets/s, Écritures disque, octets/s et Transferts de disque moyens/s. Selon les autres activités sur le
serveur, vous pouvez utiliser les résultats de ces compteurs pour estimer le ratio de gain en examinant
combien de données sont lues et combien sont écrites par intervalle. Vous pouvez également utiliser
le Moniteur de ressources pour identifier l’utilisation de ressources de programmes ou de services
spécifiques. Pour afficher l’activité des disques, dans Moniteur de ressources de Windows, filtrez la
liste des processus pour localiser fsdmhost.exe, et examinez les E/S sur les fichiers sous l’onglet Disk.
• L’Explorateur de fichiers ; Bien qu’il ne soit pas le choix idéal pour valider la déduplication sur
l’intégralité d’un volume, vous pouvez utiliser l’Explorateur de fichiers pour effectuer une vérification
ponctuelle de la déduplication sur des fichiers individuels. En affichant les propriétés d’un fichier, vous
noterez que Size affiche la taille logique du fichier et que Size on Disk affiche l’allocation physique
réelle du fichier. Pour un fichier optimisé, la Size on Disk est inférieure à la taille réelle du fichier. En
effet, la déduplication déplace le contenu du fichier vers un magasin de blocs commun et remplace le
fichier d’origine par un stub de point d’analyse et des métadonnées NTFS.
• Start-DedupJob. Cette applet de commande sert à lancer des travaux de déduplication ad hoc, tels
que l’optimisation, le nettoyage de la mémoire, le nettoyage et l’annulation de l’optimisation. Par
exemple, vous pouvez envisager de lancer un travail d’optimisation ad hoc si un volume dédupliqué
sur l’espace disponible est faible en raison d’une activité supplémentaire.
la compatibilité avec les applications ou répondre à d’autres exigences. Vérifiez que le volume offre
suffisamment d’espace pour stocker le fichier développé.
Résolution des problèmes causés par les effets néfastes de la déduplication des
données
Lorsque la déduplication des données dans Windows Server 2016 nuit à une application ou à l’accès à un
fichier, plusieurs options sont disponibles :
• Utilisez une fréquence de déduplication différente en modifiant la planification ou en optant pour des
travaux manuels de déduplication.
o Priority, qui définit la priorité de processeur et d’E/S pour des travaux de déduplication spécifiques.
o Memory, qui spécifie le pourcentage maximal de mémoire d’ordinateur physique que le travail
de déduplication peut utiliser.
Certaines des causes les plus courantes de signalement d’altération pour la déduplication sont :
4-52 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
• Options Robocopy incompatibles utilisées lors de la copie des données. L’utilisation de Robocopy
avec l’option /MIR sur le répertoire racine du volume comme cible efface le magasin de
déduplication. Pour éviter ce problème, utilisez l’option / XD pour exclure le dossier System Volume
Information de l’étendue de la commande Robocopy.
• Activation de la compression sur la racine d’un volume sur lequel la déduplication est également
activée. La déduplication n’est pas prise en charge sur les volumes qui ont permis la compression à la
racine. Par conséquent, cela pourrait conduire à l’altération et à l’inaccessibilité des fichiers
dédupliqués.
Remarque : la déduplication des fichiers dans des dossiers compressés est prise en charge
dans Windows Server 2016 et devrait fonctionner normalement.
a. Vérifiez les journaux des événements pour obtenir des détails sur l’altération. Vérifiez les journaux
des événements de nettoyage de déduplication pour les cas d’altération de fichiers précoce et les
corrections d’altération tentées par le travail de nettoyage. Toute altération détectée par la
déduplication est consignée dans le journal des événements. Le canal Nettoyage répertorie les
altérations ayant été détectées et les fichiers dont la correction a été tentée par le travail. Les
journaux des événements de nettoyage de déduplication se trouvent dans l’Observateur
d’événements (sous Application et services> Microsoft > Windows > Déduplication >
Nettoyage). En outre, la recherche d’événements de matériel dans les journaux des événements
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-53
système et dans les journaux des événements d’Espaces de stockage fournit souvent des
informations supplémentaires sur les problèmes matériels.
b. Exécutez CHKDSK en mode lecture seule. Bien que cette commande répare une altération de
données sur des volumes, son exécution sans paramètre lance une analyse en lecture seule.
c. Exécutez un travail de nettoyage approfondi pour réparer les altérations détectées. Pour les
investigations sur les altérations, un travail de nettoyage approfondi doit être utilisé pour vous
assurer que toutes les altérations sont consignées dans le canal de nettoyage de déduplication
des journaux des événements. Les événements de nettoyage fournissent la répartition des
altérations, notamment les blocs altérés, les fichiers concernés, les décalages de conteneur exacts
de l’altération, ainsi que la liste des fichiers concernés (jusqu’à 10 K fichiers).
Vous pouvez utiliser la commande suivante dans Windows PowerShell pour lancer un travail de
nettoyage approfondi :
Remarque : De nombreux systèmes de sauvegarde basés sur les blocs doivent utiliser la
déduplication des données, en maintenant l’optimisation sur le support de sauvegarde. Les
opérations de sauvegarde basées sur des fichiers qui n’utilisent pas la déduplication copient
habituellement les fichiers dans leur format d’origine.
Les scénarios de sauvegarde et de restauration suivants sont pris en charge avec la déduplication dans
Windows Server 2016 :
En revanche, les scénarios de sauvegarde et de restauration suivants ne sont pas pris en charge avec la
déduplication dans Windows Server 2016 :
En outre, une application de sauvegarde peut effectuer une sauvegarde incrémentielle optimisée de la
manière suivante :
• Sauvegarder uniquement les fichiers créés, modifiés ou supprimés depuis la dernière sauvegarde
Remarque : Les nouveaux blocs sont ajoutés au conteneur actuel du magasin de blocs.
Lorsque sa taille atteint environ 1 Go, ce fichier conteneur est scellé et un nouveau fichier
conteneur est créé.
Opérations de restauration
Les opérations de restauration peuvent également bénéficier de la déduplication des données. Toutes les
opérations de restauration de volume complet au niveau des fichiers peuvent en tirer parti, car elles sont
essentiellement l’inverse de la procédure de sauvegarde, et moins il y a de données, plus les opérations
sont rapides. La méthode de restauration d’un volume complet est la suivante :
1. L’ensemble complet des métadonnées de la déduplication des données et des fichiers de conteneurs
est restauré.
2. L’ensemble complet des points d’analyse de la déduplication des données est restauré.
Une restauration au niveau des blocs à partir d’une sauvegarde optimisée est automatiquement une
restauration optimisée, car le processus de restauration s’exécute sous Déduplication des données, qui
fonctionne au niveau des fichiers.
Comme pour tout produit d’un fournisseur tiers, vous devez vérifier si la solution de sauvegarde prend en
charge la déduplication des données dans Windows Server 2016, car les solutions de sauvegarde non
prises en charge peuvent introduire des altérations après une restauration. Voici les méthodes courantes
sur des solutions qui prennent en charge la déduplication des données dans Windows Server 2016 :
Le fournisseur de sauvegarde doit pouvoir indiquer les éléments pris en charge par son produit et la
méthode qu’il utilise et avec quelle version.
Remarque : Pour plus d’informations, veuillez consulter : « Backup and Restore of Data
Deduplication-Enabled Volumes » à l’adresse : http://aka.ms/w8iows
Question : Pouvez-vous activer la déduplication des données sur les lecteurs ReFS formatés ?
Question : Pouvez-vous permettre la déduplication des données sur les volumes dans lesquels
les ordinateurs virtuels sont en cours d’exécution et l’appliquer à ces ordinateurs virtuels ?
Nouveau. Une fois que vous avez testé la redondance de stockage et les options de performance, vous
décidez qu’il serait également avantageux d’optimiser l’espace disque disponible dont vous disposez, en
particulier pour le stockage d’ordinateurs virtuels dont la demande est en constante augmentation. Vous
décidez de tester des solutions de déduplication de données pour maximiser la capacité de stockage des
ordinateurs virtuels
Objectifs
À la fin de cet atelier pratique, vous serez à même d’effectuer les tâches suivantes :
Pour cet atelier pratique, vous devez utiliser l’environnement d’ordinateurs virtuels disponible. Ces
ordinateurs virtuels doivent déjà fonctionner depuis l’atelier pratique A. Dans le cas contraire, avant de
commencer l’atelier pratique, vous devez effectuer des étapes suivantes et terminer l’Atelier pratique A :
4-56 Implémentation d’Espaces de stockage et de Déduplication des données
2. Dans le Hyper-V Manager, cliquez sur 20740C-LON-DC1 et dans le volet Actions, cliquez sur Start.
3. Dans le volet Actions, cliquez sur Connect. Attendez que l’ordinateur virtuel démarre.
o Password : Pa55w.rd
o Domain : Adatum
Get-DedupVolume
Get-DedupStatus
3. Ces commandes ne retournent aucun résultat. En effet, vous devez l’activer sur le volume après l’avoir
installé.
Remarque : vous allez utiliser les valeurs renvoyées par la commande précédente plus tard
pendant l’atelier pratique.
Résultats : une fois cet exercice terminé, vous devez avoir installé avec succès le service de rôle
Déduplication des données et l’avez activé sur l’un de vos serveurs de fichiers.
Installation, stockage et traitement avec Windows Server 2016 4-57
4. Activez la déduplication des données pour le paramètre General purpose file server.
o Exclude : D:\shares
Get-DedupStatus –Volume D: | fl
Get-DedupVolume –Volume D: |fl
3. Dans le Server Manager, cliquez sur File and Storage Services, sélectionnez Disk 1, puis sélectionnez
Volume D.
4. Actualisez l’affichage, et observez les valeurs de Deduplication Rate et Deduplication Savings.
Remarque : Comme la plupart des fichiers sur le lecteur D sont de petite taille, vous ne
noterez peut-être pas un gain d’espace significatif.
Remarque : comparez les valeurs renvoyées par la commande précédente avec la valeur de
la même commande entrée plus tôt lors de l’atelier pratique afin d’évaluer si la performance du
système a changé.
Résultats : une fois cet exercice terminé, vous devez avoir configuré avec succès la déduplication des
données pour le volume de données approprié sur LON-SVR1.