Vous êtes sur la page 1sur 5

Historique

 Au début du XIXe siècle, les chaudières à vapeur explosent assez souvent. Pour répondre à ce problème, Robert Stirling imagine un moteur dépourvu de chaudière soumise à
de trop fortes pressions, où la chaleur est donc apportée de l’extérieur de la machine. Il découvre qu'il suffit de chauffer l’air ambiant par combustion pour alimenter ce
moteur en énergie et c'est ainsi que Stirling dépose son brevet le 27 septembre 1816. Il est aussi l'inventeur d’un régénérateur dans la tuyauterie du moteur qui permet d’éviter
trop de pertes d’énergie et améliore son rendement. À proprement parler, ce régénérateur est ce qui distingue le moteur Stirling des autres machines à air chaud [2].
 En 1843, son frère James « industrialise » ce moteur, pour une utilisation dans l'usine où il est ingénieur. Toutefois, en raison de différents bris et d’une puissance trop faible
par rapport à la machine à vapeur[réf. souhaitée]  et au moteur à combustion interne, le moteur à air chaud de Stirling n’obtient pas le succès escompté. Le moteur Stirling n'est
alors plus qu’un objet d’étude pour les physiciens, qui comprennent le fonctionnement du moteur Stirling, bien après son invention, avec l’avènement de la 
thermodynamique.
 En 1871, les progrès de la thermodynamique accomplis au XIXe siècle permettent à Gustav Schmidt de décrire mathématiquement le cycle de Stirling [3].
 À partir de 1878, John Ericsson se tourne vers une solution utilisant un cycle de Stirling avec son moteur « à air chaud » (moteur Ericsson) avec un déplaceur et construit, en
partenariat avec la DeLameter Iron Works puis la Rider-Ericsson Engine Company, un nouveau moteur. Ce moteur sera aussi un succès, il sera produit aux États-Unis
jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Parmi tous les moteurs à cycle Stirling conçus, c'est la version la plus commune, bien que rare car centenaire  ; il est possible
d'en voir à la vente chez des brocanteurs spécialisés dans les moteurs anciens.
 En 1889, la société américaine Rider-Ericsson Engine Company [4] sort sa première pompe hydraulique « à air chaud » ; elle en produira jusqu'au début 1900 et en exportera
partout à travers le monde.
 Photographies du moteur Stirling Philips MP1002CA[5].
 Il faut toutefois attendre les recherches de la compagnie néerlandaise Philips, dans les années 1930, pour que le moteur Stirling soit de nouveau étudié sérieusement et que
son application dans toutes sortes de technologies soit testée. En 1938, un moteur Stirling de plus de 200 ch, avec un rendement supérieur à 30 % (comparable aux moteurs à
essence actuels), y est conçu[réf. souhaitée] . Cependant, cette technologie n'a d'application qu’en cryogénie.
 En 1953, Philips sort sa génératrice de 180 W : le MP1002CA[6], conçu à partir d'un moteur Stirling.
 Ce n’est que dans les dernières décennies que les développements du moteur commencent à intéresser à nouveau l'industrie, à cause du besoin croissant de sources d’énergie
alternatives. De fait, le moteur Stirling peut fonctionner avec toute source d'énergie produisant de la chaleur : énergie solaire, énergie géothermique, énergie nucléaire,
chaleur rejetée par les usines, etc. Dans une perspective écologique, ceci est d'autant plus intéressant que le régénérateur, parce qu’il préchauffe et pré-refroidit le gaz,
permet de « recycler » de l’énergie. Ainsi, les avancées en science des matériaux permettent-elles maintenant d'utiliser des matériaux qui supportent des écarts de 
température très importants et des matériaux composites qui améliorent le transfert de chaleur au sein du régénérateur [7].
 Coupe d'un moteur Stirling de type bêta.
Source chaude côté rose, source froide côté gris, piston de déplacement en vert, piston moteur en bleu (ce moteur est dit à «  entraînement rhombique », c'est-à-dire en forme
de losange déformable).
 Les moteurs Stirling, couplés à des paraboles solaires géantes, utilisent ainsi l’énergie solaire avec un rendement supérieur aux  cellules photovoltaïques, mais à un prix élevé.
En 2008, le record de conversion de l'énergie solaire est battu par un taux de conversion de 31,25 %, grâce à l'utilisation de miroirs paraboliques comme concentrateurs
solaires
Rendement du cycle :
n= ae
Q2
© Travail fourni sur un cycle:
w= Wirt Wa = -Qi2 - Qs4
A
© Chaleur regu sur un cycle:
Qz = Q4i + Qi2 + Qos
Qa1 = —Qz3, donc la chaleur a fournir au gaz ne vaut plus que
Qj :
Q2 = Qi2
 Le diagramme (P,V)
 Le principe de fonctionnement, exposé ci-dessus, peut se représenter sur un schéma
 appelé "diagramme Pression-Volume" ou diagramme (P,V) :

 Sur ce diagramme, on voit aisément les quatre phases détaillées plus haut en images,
 en n'oubliant pas que détente et compression se font à températures constantes (Tmax et Tmin).
 NB : les températures T sont exprimées en Kelvin (rajouter 273° à la température Celsius)
 L'aire colorée comprise entre les quatre segments décrivant le cycle est représentative du
 travail recueilli au cours d'un cycl
Le rendement du cycle

Le rendement du moteur est égal au rapport


entre l'énergie mécanique nette
effectivement récupérée et l'énergie calorifique
qu'il est nécessaire de fournir au moteur.
Cette dernière est fournie au cours du chauffage
isochore et au cours de la détente isotherme.
Si on regarde le diagramme ci-contre, on peut
écrire

=

 Wcomp sera négatif quand on le calculera

Vous aimerez peut-être aussi