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BASES DE DONNÉES

AVANCÉES
(S6)
LICENCE
Année universitaire: 2020-2021

PROFESSIONNELLE
Réalisé par: PR. Sophia FARIS
Ch1: Introduction générale

Ch2: Concepts des bases de données


Partie I:
Ch3: Modèle relationnel

Plan Ch4: Le langage SQL


Partie II: Utilisation des
BDD
Ch5: Le langage SQL avancé

Ch6: Modèle Entité-Association


Partie III: Construction
des BDD CH7: UML
Bases de données relationnelles: concepts de base
Tables, lignes et colonnes:
Une BDD est organisée sous la forme d’une ou plusieurs tables. Une
table contient une collection de lignes stockées sur un support
Concep externe, généralement un disque. Une ligne est elle-même une suite
de valeurs, chacune d’un type déterminé. D’une manière générale,
ts des une ligne regroupe des informations concernant un objet, un
BDD individu, un événement, etc.., c’est-à-dire un concept du monde réel
(externe à l’informatique), que nous appellerons parfois une entité ou
un fait.

Figure: structure et contenu de la table CLIENT


Bases de données relationnelles: concepts de base
Tables, lignes et colonnes:

Concep
ts des
BDD

Figure: Exemple d’une BDD comportant 3 tables


Bases de données relationnelles: concepts de base
Les identifiants:

 Une colonne constitue un identifiant de sa table si, à tout instant, il


ne peut exister plus d’une ligne possédant une valeur déterminée
Concep de cette colonne. Tel est le cas de NUMF pour la table
ts des FOURNISSEUR et NUMP pour la table PIECE;
BDD  Déclarer que la colonne NUMF forme l’identifiant de la table
FOURNISSEUR, c’est imposer qu’à tout instant les lignes de cette
table aient des valeurs distinctes de NUMF;

 Cette définition est valable également pour un groupe de colonnes


(Identifiant composite). Si un fournisseur ne peut faire qu’une
seule offre par type de pièces, alors les colonnes {NUMF,NUMP}
Bases de données relationnelles: concepts de base
 Identifiant primaire et identifiant secondaire:
Parmi les identifiants d’une table, l’un est choisi comme le plus
représentatif et sera dès lors déclaré identifiant primaire. Les autres sont
Concep alors des identifiants secondaires;
 Identifiant et contrainte d’unicité:
ts des Il est nécessaire que l’identifiant possède des valeurs distinctes, propriété
BDD qui est appelée contrainte d’unicité. Celle-ci est garantie par le SGBD,
qui rejettera automatiquement toute tentative d’insertion d’une ligne dont
la valeur de l’identifiant est déjà présente dans la table.
 Composition de l’identifiant primaire:
Un identifiant primaire doit être constitué de colonnes obligatoires. Ceci
est appelée l’intégrité d’entité.
 Notion d’identifiant minimal:
Un identifiant dont on ne peut retirer aucun composant sans qu’il perde sa
Bases de données relationnelles: concepts de base
 Les clés étrangères:
 Les deux colonnes NUMFL et NUMPL jouent dans la table OFFRE un
rôle de référence car chacune de leurs valeurs référence une ligne d’une
autre table.
Concep  Une colonne, ou un ensemble de colonnes, d’une table (dite table
source) dont le rôle est de référencer une ligne dans une autre table (dite
ts des table cible) est dénommé clé étrangère (foreign key). Celle-ci est une
BDD copie d’un identifiant (dit identifiant cible) de la table cible. Elle est
donc formée de colonnes en même nombre et de mêmes types que
l’identifiant cible. Une clé étrangère dont l’identifiant cible est
composite est elle-même composite;
 C’est par les clés étrangères que l’on peut mettre en relation des lignes
dans des tables distinctes (EX: pour chaque offre représentée par une
ligne de OFFRE, il est possible de connaître les informations concernant
le fournisseur (via NUMFL) et celles qui concernent la pièce (via
NUMPL);
Bases de données relationnelles: concepts de base

 Les informations complémentaires:

Ce type de colonne ne joue d’autre rôle que celui d’apporter une


Concep information complémentaire sur l’entité. Ainsi en est-il de
ts des NOMF, VILLEF, TYPE et PRIX.

BDD
Bases de données relationnelles: concepts de base

 Les identifiants et clés étrangères multicomposants:

 L’identifiant d’une table peut être constitué de plus d’une


Concep colonne. On pourrait ainsi imposer que les colonnes
ts des (NUMFL, NUMPL) forment l’identifiant de la table OFFRE.

BDD  Cette propriété revient à dire qu’on n’enregistre qu’une seule


offre par fournisseur pour une pièce déterminée, ou encore
qu’une pièce ne peut faire l’objet que d’une seule offre de la
part d’un fournisseur déterminé.
Bases de données relationnelles: concepts de base
Clé primaire:

Une clé primaire est formée d’un ou plusieurs champs d’une


Concep BDD qui identifient de manière unique un enregistrement
dans une table. Elle permet ainsi d’éviter les doublons.
ts des Ex: le numéro d’étudiant permet d’identifier un étudiant de
BDD manière unique.
Une clé primaire peut être un code en partie compréhensible
comme le numéro de sécurité sociale ou être un champ
numérique auto-incrémenté, c’est-à-dire que les
enregistrements sont numérotés automatiquement dans la
table.
Bases de données relationnelles: concepts de base
Les contraintes référentielles:
Une valeur de clé étrangère existe bien en tant que valeur de clé
primaire dans une autre table.
Concep Quand une clé étrangère est utilisée, elle doit obligatoirement
ts des exister en tant que clé primaire dans la table liée.

BDD Ex:
Toute valeur de NUMPL dans OFFRE doit être présente dans la
colonne NUMP de PIECE;
Toute valeur de NUMFL dans OFFRE doit se retrouver comme
valeur NUMF de la table fournisseur.
Il est donc interdit d’introduire dans la table OFFRE une ligne
telle que (NUMFL:93, NUMPL:57, PRIX:32), puisqu’il n’existe
dans FOURNISSEUR aucune ligne dont l’identifiant primaire
Bases de données relationnelles: concepts de base

Exemple: Base de données textuelles

Cette BDD est composée de 4 tables à savoir: Document,


Concep Phrase, Index et Mot. Elle permet la recherche de mots dans
un ensemble de documents et la visualisation des phrases dans
ts des lesquelles ces mots apparaissent.
BDD Les champs Num-mot de la table MOT, Num-phrase de la
table PHRASE et Num_doc de la table DOCUMENT sont des
clés primaires numériques auto-incrémentées.
Une clé primaire peut correspondre à l’association de
plusieurs champs dans une table, comme c’est le cas dans la
table INDEX, dont la clé est formée par le couple des champs
Mot et Phrase: on parle alors de clé composée. Dans ce cas, il
Bases de données relationnelles: concepts de base

Concep
ts des
BDD
Structure et contenu d’une base de données
Schéma d’une BDD:
Il définit la structure d’une BDD en termes de tables, de
colonnes (avec le type de valeurs et le caractère obligatoire ou
Concep facultatif de chacune), d’identifiants primaires et secondaires, et
de clés étrangères;
ts des
Contenu d’une BDD:
BDD C’est l’ensemble des lignes à un instant déterminé.

Structure de la base de données de la figure (slide 4)


Représentation graphique d’un schéma

Concep
ts des
BDD

Figure: représentation des identifiants et des clés étrangères


Représentation graphique d’un schéma
Une table et ses colonnes sont représentées par un cartouche
contenant le nom de la table et celui de chaque colonne. Les
colonnes sont placées dans un ordre quelconque. Afin de faciliter la
compréhension, nous veillerons autant que possible à disposer de
Concep façon contiguë les colonnes d’un même identifiant de même que
ts des celle de chaque clé étrangère, et à placer à l’extrême gauche les
colonnes de l’identifiant primaire;
BDD Les noms des colonnes de l’identifiant primaire sont soulignés d’un
trait continu et ceux de chaque identifiant secondaire d’un trait
pointillé;
Le nom d’une colonne facultative sera entouré de parenthèses;
Une clé étrangère constituée d’un groupe de colonnes de référence
(clé étrangère multi-composant) sera représentée par une accolade;
Une contrainte référentielle sera représentée par une flèche qui part
Exemple de base de données

Concep
ts des
BDD

Figure: schéma de la BDD exemple


Exemple de base de données
• Table CLIENT : chaque ligne décrit un client; les colonnes décrivent
successivement le numéro du client (NCLI), son nom (NOM), son adresse
(ADRESSE), sa localité (LOCALITE), sa catégorie (CAT) et l’état de son
compte (COMPTE). L’identifiant primaire est constitué de NCLI. La
Concep colonne CAT est facultative.
• Table PRODUIT : chaque ligne décrit un produit; les colonnes décrivent
ts des successivement le numéro du produit (NPRO), son libellé (LIBELLE), son
BDD prix unitaire (PRIX) et la quantité restant en stock (QSTOCK). NPRO est
l’identifiant primaire.
• Table COMMANDE : chaque ligne décrit une commande passée par un
client; les colonnes décrivent successivement le numéro de la commande
(NCOM), le numéro du client qui a passé la commande (NCLI) et la date
de la commande (DATECOM). NCOM est l’identifiant primaire de la
table. NCLI est une clé étrangère vers la table CLIENT.
• Table DETAIL : chaque ligne représente un détail d’une commande; les
colonnes décrivent successivement le numéro de la commande à laquelle
Contenu de la base de données exemple

Concep
ts des
BDD

Figure: contenu de la BDD exemple à un instant donné


Exemple sur les contraintes référentielles

Concep
ts des
BDD

Figure: contraintes référentielles complexes


Exemple sur les contraintes référentielles
La contrainte référentielle relative à la clé étrangère de la table
ACHAT stipule que toute valeur de (NCLI,NFOURN) d’ACHAT
doit se retrouver dans une ligne de COMPTE (propriété 3). Etant
Concep donné que l’identifiant (NCLI,NFOURN) de COMPTE est
constitué de deux clés étrangères, nous avons aussi les propriétés
ts des suivantes:
BDD  Toute valeur de NCLI de COMPTE est une valeur de NCLI de
CLIENT (propriété 1);
 Toute valeur de NFOURN de COMPTE est une valeur de
NFOURN de FOURNISSEUR (propriété 2);
Des propriétés 1,2, et 3, nous déduisons alors que:
 Toute valeur de NCLI de ACHAT est une valeur de NCLI de
CLIENT (propriété 4);
Exemple sur les contraintes référentielles
Les propriétés 4 et 5 ne peuvent jamais se substituer à la propriété
3.

Concep
ts des
BDD

Figure: une version incorrecte du schéma (slide 21)


Par exemple, un achat représenté par (C123, F445,
14/04/2006,15000) est valide, non pas par l’existence d’un client
n° C123 et d’un fournisseur n° F445, mais parce qu’il existe un
Modification et contraintes d’intégrité
Les contraintes d’unicité (identifiants):
Un identifiant constitue une contrainte d’unicité imposant qu’à
tout instant les lignes d’une table possèdent des valeurs distinctes
Concep pour une ou plusieurs colonnes. Il ne peut exister, à aucun
moment, plus d’une ligne de CLIENT ayant la même valeur de
ts des NCLI.
BDD  Création d’une ligne: il ne peut exister de ligne possédant la
même valeur de l’identifiant;
 Suppression d’une ligne: pas de contrainte;
 Modification de l’identifiant d’une ligne; il ne peut exister de
ligne possédant la nouvelle valeur de l’identifiant.
Contrainte d’unicité
Les contraintes d’unicité (identifiants):
Un identifiant constitue une contrainte d’unicité imposant qu’à
tout instant les lignes d’une table possèdent des valeurs distinctes
Concep pour une ou plusieurs colonnes. Il ne peut exister, à aucun
moment, plus d’une ligne de CLIENT ayant la même valeur de
ts des NCLI.
BDD  Création d’une ligne: il ne peut exister de ligne possédant la
même valeur de l’identifiant;
 Suppression d’une ligne: pas de contrainte;
 Modification de l’identifiant d’une ligne; il ne peut exister de
ligne possédant la nouvelle valeur de l’identifiant.
Colonnes obligatoires
Les colonnes obligatoires

Si une colonne est déclarée obligatoire, chaque ligne doit en


Concep posséder une valeur. Lors des opérations de création et de
modification de lignes, cette colonne devra recevoir une valeur
ts des significative. Par exemple, il est permis de créer une ligne de
BDD CLIENT sans valeur pour CAT, mais pas sans valeur pour
LOCALITE.

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