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Suffixe du domaine
Plusieurs Adresses
IPv6
Adresse IPv4
Masque IPv4
Gateway
IPv4 et IPv6
Verification de la connexion - Ping
Les commandes ping A.B.C.D envoient un paquet simple auquel la destination répond par un « pong » ce
qui permet de vérifier si celle-ci est joignable ou pas
Le ping sur la loopback permet à une machine de vérifier les couches hautes de sa propre pile TCP/IP (de
l’application jusqu’à la couche réseau)
Le ping sur la getway permet de vérifier si le routeur est joignable ou pas
Le ping sur une adresse d’un autre réseau permet de savoir si le routage fonctionne correctement
Le ping sur une adresse publique (8.8.8.8) permet de savoir si la machine est connectée à internet ou pas
Verification de la connexion - Traceroute
La commande tracert A.B.C.D (traceroute pour linux) utilise des pings pour connaitre tous les
routeurs qui se trouvent sur le chemin. Pour cela :
Un ping est envoyé avec un TTL=1
Le premier routeur sur le chemin supprime le paquet et envoie un paquet informant la source de cette
action
L’application tracert envoie un nouveau paquet avec le TTL=2. Ceci permet de connaitre le deuxième routeur
Le TTL est incrémenté à chaque fois jusqu’à ce que la réponse est reçue de la destination
IPv4 : adressage par classe
Lorsque l’adressage IP a été généralisé par la RFC791 (sept 1981) par la Defense Advanced Research
Projects Agency (DARPA), 5 classes ont été définit :
Nombre Nombre de
Plage
d’hôte* réseaux+
0bit 8 16 24 32
0 N H H H 0.0.0.0
Classe A 16 777 214 128
255 0 0 0 127.255.255.255
10 N N H H 128.0.0.0
Classe B 65 534 16 384
255 255 0 0 191.255.255.255
110 N N N H 192.0.0.0
Classe C 254 2 097 152
255 255 255 0 223.255.255.255
1110 Multidiffusion 224.0.0.0
Classe D NA NA
239.255.255.255
1111 Expérimental 240.0.0.0
Classe E NA NA
255.255.255.255
*= 2H-2 +
= 2N-R
Ces choix ont induit un épuisement très rapide des adresses IPv4 avec
l’extension inattendue d’Internet ce qui a poussé l’IETF à abandonner cet adressage
depuis 1993 avec les RFC 1518 et 1519 qui introduisent le Classless Inter-Domain Routing CIDR
IPv4 : adressage par CIDR (Classless)
Le but de CIDR est de ralentir l’épuisement des adresses IPv4 en attendant l’arrivée de l’IPv6
Ce nouveau schéma apporte principalement 3 notions :
VLSM (Variable Lenght Subnet Mask) : alors que l’adressage classfull distingue les réseaux par octet le VLSM
permet de définir des réseaux au niveau du bit. Ce qui permet une réponse plus précise au besoin utilisateur
Les adresses privées : CIDR définit 3 plages d’adresse qui
sont dites privées. Elles peuvent être utilisées de façon
locale et leurs utilisation peut se répéter sans causer
d’ambiguïté puisque leur portée est locale. Ces adresses
ne sont jamais routées vers le réseau publique Internet.
10.0.0.0/8 or 10.0.0.0 to10.255.255.255
172.16.0.0 /12 or 172.16.0.0 to 172.31.255.255
192.168.0.0 /16 or 192.168.0.0 to 192.168.255.255
Le mécanisme NAT (Network Addresse Translation): C’est
un mécanisme complémentaire du précèdent qui permet de
traduire les adresses privées en publiques lorsque celle-ci
veulent accéder à Internet.
Conséquence du CIDR
Pénurie des adresses retardé de 1995 (prévu) jusqu’à
aujourd’hui (prévu 2019 pour l’Afrinic)
4 294 967 296 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456
Vs
4,3 .10 addresses IPv4
10
3,4. 1038 addresses IPv6
43 496 542 263 808 562 278 934 862 046 (4,4. 1027) @/personne*
665 570 793 348 866 943 898 599 (6,7. 1023) @/m²
*Statistique 2020
Un nouveau champ:
Flow Label : permet de taguer un
flux et pouvoir l’identifier de la
source à la destination. Il s’agit d’un
mécanisme faiblement utilisé