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LE CONTRÔLE DES TRAVAUX

DES PRODUITS NOIRS

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PRODUITS NOIRS

PRODUITS DE BASE

Agrégats Bitume Fluidifié Émulsion de Bitume


Bitume Pur
(Cut-Back)

Contrôlés par l’État

Éventuellement demander bon de livraison


+
Demander ou faire des essais si soucis 2
Bitume Pur
PRODUITS NOIRS

BITUMES PURS

Obtenus par distillation du pétrole brut


Il s’agit de la fraction la plus lourde

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Bitume Pur
PRODUITS NOIRS

BITUMES PURS

Classification
Méthodes normalisé de référence CLASSES
CARACTERISTIQUES
80-100 60-70 40-50
Pénétrabilité à 25°C, 100g, 5g (1/10mm) NF T 66-004 70 à 100 50 à 70 35 à 50

Point de ramollissement bille et anneau (°C) NF T 66-008 42 à 48 45 à 51 50 à 56

Densité relative à 25°C (au pycnomètre) NF T 66-007 1,00 à 1.07 1.00 à 1.10 1.00 à 1.10

Perte de masse au chauffage (163°C pendant 5h) (%) NF T 66-011 <2 <1 <1

Pourcentage de pénétrabilité restante après perte de masse au


>70 >70 >70
chauffage par rapport à la pénétrabilité initiale (%)

Point d'éclair (vase ouvert) (°C) NF T 66-118 >230 >230 >250

Ductilité à 25°C (cm) NF T 66-006 >100 >80 >60


Solubilité dans le tétrachloroéthyléne (C2CI4) (%) NF T 66-012 >99.5 >99.5 >99.5

Teneur en paraffine (%) NF T 66 <4.5 <4.5 <4.5

Produit contrôlé par l’État


En Tunisie on utilise le bitume 40-50 à l’arrivée au port
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Bitume Pur PRODUITS NOIRS
Bitumes Fluidifiés
Bitumes Fluidifiés
(CUT-BACK) Ajout d'un solvant
(du pétrole) au bitume pur
Classification
Méthodes normalisé CLASSES
CARACTERISTIQUES de référence
0-1 400-600 800-1400
Pseudo-viscosité mesurée au viscomètre NF T 66-005

- d'orifice 4mm, à 25°C (S) <30 - -

- d'orifice 10mm, à 25°C (S) - 400 à 600 -

- d'orifice 10mm, à 40°C (S) - - 80 à 200

Densité relative à 25°C (au pycnomètre) NF T 66-007 0.90 à 1.02 0.92 à 1.04 0.92 à 1.04

Distillation fractionnée (résultats exprimés en pourcentage du volume initial


NF T 66-003
Fraction distillant au dessous de:

190°C <9 - -

225°C 10 à 27 <2 <2

315°C 30 à 45 5 à 12 3 à 11

360°C <47 <15 <13

Pénétrabilité à25°C, 100mg, 5s du résidu à 360°C de (1/10mm) la distillation NF T 66-004 80 à 250 80 à 200 80 à 200

A:21 à 55
Point d'éclair (vase clos) (°C) NF T 66-009 ≥55 ≥55
B: ≥55

Classe de bitume fluidifié Usage courant en Tunisie Teneur en bitume approximative


0/1 Couche d'imprégnation 55%
5
400 / 600 Revêtement en enduits superficiels 89%
Bitume Pur
PRODUITS NOIRS
Bitumes Fluidifiés
Émulsion de bitume

Émulsion de bitume Ajout de l’eau et d’un


agent émulsifiant au
Classification bitume pur
Méthodes normalisé CLASSES
CARACTERISTIQUES de référence
60% 65% 69%
Teneur en eau (%) NF T 66-023 39 à 41 34 à 36 30 à 32
Pseudo viscosité Engler à 25°C NF T 66-020 2 à 15 >6 -
Pseudo viscosité STV à 25°C (Orifice de 4 mm) <18 (ECM-ECS) - >9
Homogénéité: NF T 66-020 - - 80 à 200

Particules Supérieures à 0.63 mm (%) <0.1 <0.1 <0.1

Particules Comprises entre 0.63 & 0.16 mm (%) <0.25 <0.25 <0.25
Stabilité au Stockage par décantation (%) NF T 66-022 <5 <5 <5

Indice du rupture NF T 66-017

Emulsion rapide <100 <100 <100

Emulsion semi rapide 80 à 140 80 à 140 80 à 140


Emulsion lente >120 >120

Emulsion surstabilisée - - - -

Stabilité au Ciment NFT66-024 ≤2 (ECS) - -


Charge des Particules NFT66-021 positive positive positive

En Tunisie on utilise L'émulsion acide à 65% 6


Bitume Pur
Bitumes Fluidifiés
Émulsion de bitume PRODUITS NOIRS
Agrégats

Agrégats
Concassés + mélange
Classification

Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes
(D et d) des granulats rencontrés :

 Les fines : 0/D avec D ≤ 0,08 mm

 Les sables : 0/D avec D ≤ 6,3 mm

 Les gravillons : d/D avec d ≥ 2 mm et D ≤ 31,5 mm

 Les cailloux : d/D avec d ≥ 20 mm et D ≤ 80 mm

 Les graves : 0/D avec 6,3 mm ≤ D ≤ 80 mm


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Bitume Pur
Bitumes Fluidifiés PRODUITS NOIRS
Émulsion de bitume
Agrégats

Spécifications des granulats pour enrobés


hydrocarbonés sauf stipulation contraire du CCTP
:
Trafic Spécifications Couche de Couche de
(essieux de 13 tonnes) liaison roulement
T4 A ≤ 30 ≤ 30
(< 25 / jour) LA ≤ 30 ≤ 25
MDE ≤ 25 ≤ 20
A : Coefficient d’aplatissement
T3 A ≤ 30 ≤ 25 LA : Résistance au choc : Essai Los Angeles
(25 à 150 / jour) LA ≤ 25 ≤ 20 MDE : Résistance à l’usure : essai Micro Deval
MDE ≤ 20 ≤ 15
CPA : Coefficient de polissage accéléré <= 0.45
T2 A ≤ 25 ≤ 20 P : Propreté des granulats <= 2%
(150 à 300 / jour) LA ≤ 25 ≤ 20 ES : Équivalent de sable <= 50%
MDE ≤ 20 ≤ 15

T1 A ≤ 20 ≤ 20
(300 à 750 / jour) LA ≤ 25 ≤ 20
MDE ≤ 20 ≤ 15

T0 A ≤ 20 ≤ 20
(> 750 / jour) LA ≤ 25 ≤ 15
MDE ≤ 20 ≤ 15

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RAPPELS ET DEFINITIONS

Enrobés froids :
Enrobés fabriqués et
Mélange de appliqués à froid, par
adjonction d'émulsion
de bitume.
Sable
+
gravillon ENROBES
+
Fines
BITUMINEUX
+ Enrobés chauds :
bitume enrobés fabriqués et
appliqués à chaud par
adjonction de bitume.

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RAPPELS ET DEFINITIONS

ENROBES BITUMINEUX

BETONS BITUMINEUX (BB): GRAVES BITUMES (GB) :


- Riches en bitume. - Enrobé à plus faible teneur en bitume.
- Utilisés pour les couches de roulement. - Destinés aux couches de base.

Avantage par rapport au bicouche : Avantages par rapport aux graves non traités, :
•Un confort pour les usagers surtout au point •Aptitude à supporter un trafic beaucoup plus
de vue sonore (niveau de bruit), agressif,
•Une contribution structurelle au corps de •Utilisation en une épaisseur plus faible pour une
chaussée. structure équivalente.

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RAPPELS ET DEFINITIONS

Selon la granularité du mélange hydrocarboné, on distingue :

Enrobés
Enrobés Enrobés semi-grenus
nougats grenus
Constituant
Contenant Caractérisés
un
trop de sable par une
et peu de teneur élevée
compromis
gros en gros entre les
gravillons gravillons deux types
précédents

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RAPPELS ET DEFINITIONS

Exigences des enrobés bitumineux en couche de roulement


Rôle Caractéristiques Exigences
Mécanique Supporter et transmettre aux couches inférieures, en les Bonnes caractéristiques mécaniques.
répartissant, les contraintes verticales et tangentielles
provenant de la circulation.

Conserver ces caractéristiques dans le temps. Bonne résistance à la fatigue

Protection Protéger la chaussée contre les effets du climat et en Etre imperméable


particulier l'eau. Bonne résistance aux variations climatiques.

Adhérence Protéger contre la glissance. Bonne résistance à l'usure.


Assurer la durabilité des caractéristiques antidérapantes. Granulats de bonne qualité
Bonne tenue contre le ressuage.

Confort Avoir un bon uni pour le confort de l'usager. Bon uni


Mise en oeuvre Atteindre de bonnes compacités Maniabilité
Compactibilité
Epaisseur convenable

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RAPPELS ET DEFINITIONS

Exigence des enrobés bitumineux en couche de base (graves bitume)

Caractéristiques Exigences
Répartir les charges transmises par la couche de roulement à Module important
couche de fondation du fait que celle –ci est moins résistance. Epaisseur importante
Ne pas se fissurer à la base Bonne résistance à la traction.
Ne pas s'ornièrer. Bonne résistance au fluage et à l'orniérage
Ne pas détruire à la fatigue Bonne résistance à la fatigue
Atteindre de bonnes compacités Maniabilité
Compactibilité
Epaisseur convenable

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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

ETUDE DE FORMULATION d’un enrobé bitumineux :

À remettre par l’entrepreneur dés le début des travaux et au moins 30 jours avant
de commencer les travaux d’exécution d’enrobé bitumineux,

Cette étude permettra de définir et fixé :

o La composition granulométrique du mélange ,


o Le dosage en bitume ,
o La compacité après mise en œuvre.

L’étude de formulation doit être propre au chantier et ne dépassant pas les 6


mois Elle détermine et fixe la provenance des matériaux

Exemple de formulation

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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Etude de convenance d’un enrobé bitumineux :

Elle consiste à vérifier dans la centrale du chantier et moyennant des essais de


labo, la qualité de l’enrobé fabriqué par rapport à l’étude de formulation :

1.Dans un 1er temps : vérifier l’état de la centrale à enrobé

2.Dans un 2ème temps : vérifier la qualité des agrégats qui doit répondre aux
exigences du CCTP ( essais sur les agrégats )

3.Dans un 3ème temps : vérifier la granulométrie du mélange à blanc qui doit être
dans le fuseau de référence

4.Dans un 4ème temps : vérifier en laboratoire le dosage en bitume et les stabilités


MARSHALL et DURIEZ de l’enrobé fabriqué 15
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle du chargement et transport de l’enrobé :

Le transport doit être effectué dans des camions à bennes métalliques qui doivent
être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement.
 Le graissage des bennes à l’huile ou au savon est autorisé mais l’utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le lient (fuel, mazout, etc..) est formellement
interdite

L’entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer


normalement la production et alimenter en continue le chantier.

Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche, capable de protéger les
enrobés et d’éviter un refroidissement avant leur mise en œuvre.
 Quelles que soient la distance et les conditions de transport, cette bâche doit
être mise en place dès la fin du chargement et doit y demeurer jusqu'à vidange
de la benne dans la trémie du finisseur.

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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle du chargement
et transport de l’enrobé :

La dimension de la benne et sa hauteur au sol


seront telles que son fond et son porte à faux ne
touchent en aucun cas la trémie du finisseur lors de la
vidange.

L’approche du finisseur contre le finisseur sera


faite sans heurt; en fait il conviendra que dans la
dernière phase de la manœuvre ce soit le finisseur qui
s’approche du camion arrêté et au point mort.

La vidange des bennes doit être complète.

Les camions doivent être numérotés de façon


apparente. 17
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

1.Contrôle de l’état de surface de la couche de base avant mise en


œuvre de la couche d’imprégnation :

− un reprofilage préalable doit être effectué de façon à éliminer


toute irrégularité du profil et homogénéiser les épaisseurs,

− un balayage préalable énergique doit être effectué de façon à


éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle ,

− la surface de la chaussée doit être suffisamment sèche ,

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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

2.Contrôle de la couche d’imprégnation en cut-back 0/1:

− La réalisation de la couche d’imprégnation ne se fait pas à une distance supérieure


à une centaine de mètres de l'atelier de répandage, afin d'éviter sa destruction :

 De toute les façon, enfin de journée cette couche sera strictement limitée à l'extrémité de
la couche d'enrobés réalisée sans aucun débordement.
− S'assurer de la temperature et du respect des dosages prévus : (Planche d’essai)

 un surdosage peut entraîner une remontée ultérieure du liant dans la couche


d'enrobé

19
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

2.Contrôle de l’enrobé avant déchargement :

− Avant chaque déchargement :

•le bon de pesée doit être remis au représentant du maître d'œuvre

•La température de l’enrobé doit être mesurée par lecture au thermomètre


de contact :

 elle doit être comprise entre les limites du CCTP. Sinon rebuter le
camion.

Bitume Température de Température minimale

répandage

80/100 130-150°C 120°C

135-155°C 130°C
60/70

40/50 140-160°C 130°C


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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

Planche d’essai de compactage : Points importants :


- Eviter le refroidissement des pneus par l’utilisation
permet de contrôler le bon fonctionnement
de jupes de protection pour limiter les échanges
du matériel et de déterminer la composition et les
thermiques et éviter le collage. En aucun cas il ne
modalités d’emploi de l’atelier en particulier :
faut arroser les pneus avec de l’eau
a)charge de chaque engin

a)plan de marche de chaque engin - Les cylindres statiques sont utilisés pour parfaire le

-vitesse de marche de chaque engin compactage en surface et écraser les joints .La

-pression de gonflage des pneumatiques charge totale (en tandem) est généralement de 6 à

-température de répandage 10t.

-distance maximale d’écartement entre le - Les compacteurs à pneus doivent être bien lestées

finisseur et le premier compacteur à pneus. (=~,3t/roue) , et les pneumatiques gonflés à des


pressions de l’ordre de 7 à 8 bars.

21
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

JOINTS TRANSVERSEAUX

Lors de chaque reprise, le bord de la bande ancienne


doit être coupé sur toute son épaisseur, en éliminant une
longueur de bande correspondant à la partie en biseau.

La surface fraîche crée par cette coupe est


badigeonnée à l’émulsion cationique juste avant la mise en
œuvre de la nouvelle bande.
Les joints transversaux des différentes couches sont
décalés d’au moins 1m. Le raccordement en épaisseur à la
couche précédente est assuré grâce à un calage approprié.

JOINTS LONGITUDINAUX
Il faut veiller à ce que le joint longitudinal de la couche de roulement se situe très près des bandes
de signalisation horizontale, de façon à ne pas se trouver sous le passage normal des roues avec un
décalage minimum de 20 cm
Le joint longitudinal qui constitue un point faible de la chaussée. Généralement on procéde à la
découpe et à l’évacuation du bord de la première bande à la l’aide d’un outil tranchant.
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

Composition de l’enrobé :

Journaliérement des échantillons d’enrobés, prélevés derrière le finisseur,


doivent être analysées en laboratoire pour la détermination de la composition de
l’enrobé

•Teneur en bitume : à l’aide de l’essai d’extraction

•Courbe granulométrique du mélange à blanc : par analyse granulométrique


sur l’échantillon d’enrobé après extraction du bitume.

•Caractéristiques mécaniques : à l’aide de l’essai Marshall , Duriez ou PCG.

Compacité :

Les modalités de ce contrôle de réception (positionnement des essais sur la


chaussée et fréquence des mesures) sont définies par le C.C.T.P

On utilise avantageusement, à cet effet, les gammas densitomètres


23
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :

Epaisseur :

est appréciée par le rapport du volume d’enrobé répandu à la surface


recouverte, le volume étant appréhendé d’après le tonnage parfaitement
connu et la densité qui reste une donnée statistique moyenne. On peut
aussi opéré par carottage ou levée topo avant et aprés

Uni et rugosité :
• Uni longitudinal : pour apprécier l’uni longitudinal, on utilise
l’analyseur de profil en long (APL) ou à défaut le « Bump Integrator »

• Uni transversal : pour apprécier l’uni transversal, on utilise une règle


ordinaire de 3 mètres.

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ESSAI MARSHALL
• But de l’essai :
Déterminer pour un mélange hydrocarboné à chaud et pour une température et un compactage donnés :
* la compacité Marshall : le % de vides.
* la stabilité Marshall.
* et le fluage Marshall.

• Principe de l’essai :
1. Compacter des éprouvettes à l’aide de chocs produits par
une dame de masse et de hauteur de chute normalisées.
2. Les soumettre à un essai de compression.

• Expression des résultats :


 Le % de vides : v = 100(1-MVA/MVR) [%].
Avec : - MVA : masse volumique apparente des éprouvettes par pesée hydrostatique (en g/cm 3).
Avec : - MVR : masse volumique réelle du mélange hydrocarboné (en g/cm 3).
 La stabilité Marshall est la charge de rupture en daN obtenue par l’essai de compression.
 Le fluage Marshall est l’affaissement en 1/10ème de mm de l’éprouvette au moment de la rupture par
compression. 25
RETOUR
ESSAI DURIEZ

• But de l’essai :
 Déterminer pour une température et un compactage donnés la tenue à l’eau d’un mélange hydrocarboné à
chaud à partir du rapport « r/R » des résistances à la compression avec et sans immersion des éprouvettes.

 Déterminer le % des vides du mélange hydrocarboné.

• Principe de l’essai :
 Préparer les éprouvettes par compactage statique à double effet.

 Conserver des éprouvettes à sec et d’autres en immersion.

 Soumettre les éprouvettes à l’essai de compression simple après 08 jours.


• Expression des résultats :
 Rapport des résistances : r/R exprimé avec 02 chiffres significatifs.
Avec : - r : résistance à la compression avec immersion.
- R : résistance à la compression sans immersion.

 Le % des vides : v = 100(1-MVA/MVR)


Avec : - MVA : Masse volumique apparente et - MVR : Masse volumique réelle.
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RETOUR
ESSAI DE PENETRABILITE

Pénétromètre
• But de l’essai :
déterminé la pénétrabilité d’une aiguille dans le
bitume à température constante T=25°c

• Principe de l’essai :
1. Faire fondre le bitume.
T = 25°C
2. Le refroidir à une température déterminée.
Aiguille = 100g
3. Et mesurer la profondeur à laquelle pénètre
Temps = 5s
l’aiguille d’un pénétromètre dans le produit. Norme : NF T 66-004

• Expression des résultats :


1. La pénétrabilité est la moyenne exprimée en
1/10ème de millimètres des résultats des trois
mesures effectuées.
27
RETOUR
ESSAI BILLE ET ANNEAU

• But de l’essai :
Déterminer le point de ramollissement
d’un bitume c.à.d. la température à
laquelle un produit bitumineux atteint
un certain degré de ramollissement.
•Principe de l’essai :
Chauffer à vitesse constante une bille
d’acier placée sur un échantillon de
bitume contenu dans un anneau en
métal jusqu’à ce qu’elle le pénètre.
•Expression des résultats :
La température de ramollissement est
la moyenne exprimée en °C des T à vitesse constante
résultats des trois mesures effectuées Norme : NF T 66-008

RETOUR 28
ESSAI DE PSEUDO-VISCOSITE

Viscosimètre STV
•But de l’essai :
Déterminer la viscosité d’un produit
bitumineux

•Principe de l’essai :
1. Chauffer un échantillon de bitume.
1. Verser ce produit dans un appareil
et le maintenir à la température voulue.
1. Écouler 50 ml du produit et mesurer
la durée de cet écoulement

•Expression des résultats :


La durée d’écoulement de 50ml
moyenne exprimée en Sec. des T ° Constante
résultats des trois mesures effectuées Norme : NF T 66-005

RETOUR 29
2/5

SUITE 30
1/5
3/5 SUITE 31
4/5

SUITE 32
5/5

RETOUR 33
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Processus de fabrication d'enrobé :


Le processus de fabrication d'enrobé suit les étapes suivantes :

1.Alimentation : remplissage de trémies ("pré doseurs") avec les différentes sections de


granulats, à l'aide d'un chargeur. Adjonction éventuelle de fillers.

2.Convoyage : les pré doseurs déversent leur contenu à des vitesses différentes
correspondant à la proportion désirée par section de matériau (en fonction de la formule
d'enrobé à produire), sur un tapis convoyeur.

3.Séchage : les matériaux sont enfournés dans le tambour malaxeur de la centrale, qui est
un cylindre pouvant mesurer plus de 10 mètres de long et 2 m de diamètre, animé par des
galets provoquant sa rotation, et disposant à l'autre extrémité d'un brûleur (généralement
alimenté au fioul lourd), dont la flamme peut mesurer plusieurs mètres. À l'entrée du tambour,
et tout au long de leur progression à l'intérieur de celui-ci, les matériaux sont séchés par la
température de la flamme.

SUITE
34
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

4. Malaxage : tout au long de leur progression, les matériaux sont mélangés grâce à la
rotation du tambour et des lames placées à l'intérieur.

5. Adjonction des fines évaporées : les fumées issues du séchage sont filtrées et les
fines contenues dans ces fumées sont ré-injectées dans le tambour afin de respecter la
granulométrie initiale.

6. Adjonction du bitume : les matériaux parvenant à l'autre extrémité du malaxeur sont


"enrobés" avec le bitume injecté à l'aide d'une pompe selon la teneur désirée, et un
dernier malaxage est effectué.

7. Stockage : l'enrobé produit est ensuite stocké en trémies, soit à l'aide d'un chariot (ou
skip) dans lequel on déverse l'enrobé en sortie du malaxeur par gâchées, soit en continu
à l'aide de tapis adaptés.

8. Chargement : l'enrobé stocké est ensuite chargé dans les camions qui se placent sous
les trémies de stockage, ou se trouve une bascule.
SUITE 35
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la centrale à enrobé :


Pour la centrale à enrobé du chantier on doit vérifier ce qui suit :

• Présence de certificat d’étalonnage datant de six mois au plus


• Bonne séparation des trémies doseuses
• Vitesse uniforme des tapies roulants
• Présence de thermomètre pour mesurer la T° des granulats avant l’entrée
dans le malaxeur
• Présence et bon état de dispositifs de dépoussiérage et de criblage
• Réservoir de stockage du liant de capacité suffisante et comportant une
jauge préalablement étalonnée
• Présence de thermomètre protégé, d’une précision de 5°C, à un endroit
convenable de la conduite d’alimentation en liant du malaxeur
• Le malaxeur doit être fermé pour empêcher la perte de poussières

SUITE
36
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux

Contrôle de la fabrication de l’enrobé :

Lors de la fabrication de l’enrobé il faut veiller à contrôler conformément aux exigences et


cadences du CCTP :

• Le dosage, par pesée, des différents constituants


• La teneur en eau des granulats secs
• La température, par lecture au thermomètre, du granulat sec, du bitume et de
l’enrobé à la sortie du malaxeur
• Le poids, par lecture de la bascule de pesage, de l’enrobé fabriqué
• La teneur en bitume du produit fabriqué par lecture de la jauge de la citerne à
bitume
 il s’agit de teneur moyenne obtenue en divisant le poids de bitume
consommé (différence du volume de bitume dans la citerne) par le poids de
grave bitume fabriqué (pesée des camions)

RETOUR
37
A N N E X E S

38
MASSE VOLUMIQUE APPARENTE (MVA)
Définition :
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube
du matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de
la particule ainsi que les vides entre particules.

Volume hachuré = Volume du récipient

La masse volumique apparente d'un granulat dépend de la forme et de la


granulométrie des grains ainsi que du degré de compactage et d'humidité. La
valeur apparente est utilisée dans le cas ou l'on effectue les dosages en volume
des différentes composantes du béton
39
Suite
MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE

Définition :
La masse volumique absolue d'un matériau est la masse d'un mètre cube de
ce matériau, déduction faite de tous les vides, aussi bien des vides entre les
grains que des vides à l'intérieur des grains.

Volume hachuré = Volume absolu (sans pores)

40
Suite
MASSE VOLUMIQUE APPARENTE (MVA)

Principe de l’essai :
1. On prend un échantillon de matériau en l’état naturel de masse M
2. On sèche cet échantillon et on le pèse  Ms
3. On mesure son volume V

γa = Ms / V [kg/m3]

Ordre de grandeur de la MVA pour quelques matériaux :


Matériau Masse volumique apparente Masse volumique réelle/absolue

Sable 1450 à 1650 kg/m3 2600 à 2700 kg/m3

Gravier 1550 à 1900 kg/m3 2650 à 2850 kg/m3

Brique d’argile 1600 à 1800 kg/m3 2500 à 2800 kg/m3

Ciment 1000 kg/m3 2900 à 3100 kg/m3

Béton 1800 à 2200 kg/m3

41
Retour
RAPPELS ET DEFINITIONS

TENEUR EN LIANT : C’est le rapport : [%]

42
ESSAI DE COMPACTAGE A CISAILLEMENT GIRATOIRE
(PCG)

• Principe de l’essai :
Mettre en mouvement tronconique un moule cylindrique soumis à une pression verticale sur les deux faces
supérieure et inférieure. Grace à ce mouvement, il ya une orientation des granulats par pétrissage,
semblable à celui exercé par les pneumatiques au cours du compactage sur chantier.

Cet essai permet d’apprécier l’aptitude d’un enrobé au compactage


en s’approchant mieux de la réalité du compactage sur chantier . 43
ESSAI DE COMPACTAGE A CISAILLEMENT GIRATOIRE
(PCG)

• Principe de l’essai :

On
mesure la
hauteur h
à chaque
giration
compacité
de l’enrobé

variation de la
compacité en
La corrélation entre le compactage sur chantier et fonction du
l’essai à la PCG a permis d’obtenir que pour une nombre de
girations
épaisseur de mise en œuvre e (cm), la compacité sur
chantier est atteinte au laboratoire pour un nombre de
girations : n = 10.e 44

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