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PRODUITS NOIRS
PRODUITS DE BASE
BITUMES PURS
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Bitume Pur
PRODUITS NOIRS
BITUMES PURS
Classification
Méthodes normalisé de référence CLASSES
CARACTERISTIQUES
80-100 60-70 40-50
Pénétrabilité à 25°C, 100g, 5g (1/10mm) NF T 66-004 70 à 100 50 à 70 35 à 50
Densité relative à 25°C (au pycnomètre) NF T 66-007 1,00 à 1.07 1.00 à 1.10 1.00 à 1.10
Perte de masse au chauffage (163°C pendant 5h) (%) NF T 66-011 <2 <1 <1
Densité relative à 25°C (au pycnomètre) NF T 66-007 0.90 à 1.02 0.92 à 1.04 0.92 à 1.04
190°C <9 - -
315°C 30 à 45 5 à 12 3 à 11
Pénétrabilité à25°C, 100mg, 5s du résidu à 360°C de (1/10mm) la distillation NF T 66-004 80 à 250 80 à 200 80 à 200
A:21 à 55
Point d'éclair (vase clos) (°C) NF T 66-009 ≥55 ≥55
B: ≥55
Particules Comprises entre 0.63 & 0.16 mm (%) <0.25 <0.25 <0.25
Stabilité au Stockage par décantation (%) NF T 66-022 <5 <5 <5
Emulsion surstabilisée - - - -
Agrégats
Concassés + mélange
Classification
Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes
(D et d) des granulats rencontrés :
T1 A ≤ 20 ≤ 20
(300 à 750 / jour) LA ≤ 25 ≤ 20
MDE ≤ 20 ≤ 15
T0 A ≤ 20 ≤ 20
(> 750 / jour) LA ≤ 25 ≤ 15
MDE ≤ 20 ≤ 15
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RAPPELS ET DEFINITIONS
Enrobés froids :
Enrobés fabriqués et
Mélange de appliqués à froid, par
adjonction d'émulsion
de bitume.
Sable
+
gravillon ENROBES
+
Fines
BITUMINEUX
+ Enrobés chauds :
bitume enrobés fabriqués et
appliqués à chaud par
adjonction de bitume.
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RAPPELS ET DEFINITIONS
ENROBES BITUMINEUX
Avantage par rapport au bicouche : Avantages par rapport aux graves non traités, :
•Un confort pour les usagers surtout au point •Aptitude à supporter un trafic beaucoup plus
de vue sonore (niveau de bruit), agressif,
•Une contribution structurelle au corps de •Utilisation en une épaisseur plus faible pour une
chaussée. structure équivalente.
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RAPPELS ET DEFINITIONS
Enrobés
Enrobés Enrobés semi-grenus
nougats grenus
Constituant
Contenant Caractérisés
un
trop de sable par une
et peu de teneur élevée
compromis
gros en gros entre les
gravillons gravillons deux types
précédents
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RAPPELS ET DEFINITIONS
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RAPPELS ET DEFINITIONS
Caractéristiques Exigences
Répartir les charges transmises par la couche de roulement à Module important
couche de fondation du fait que celle –ci est moins résistance. Epaisseur importante
Ne pas se fissurer à la base Bonne résistance à la traction.
Ne pas s'ornièrer. Bonne résistance au fluage et à l'orniérage
Ne pas détruire à la fatigue Bonne résistance à la fatigue
Atteindre de bonnes compacités Maniabilité
Compactibilité
Epaisseur convenable
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
À remettre par l’entrepreneur dés le début des travaux et au moins 30 jours avant
de commencer les travaux d’exécution d’enrobé bitumineux,
Exemple de formulation
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
2.Dans un 2ème temps : vérifier la qualité des agrégats qui doit répondre aux
exigences du CCTP ( essais sur les agrégats )
3.Dans un 3ème temps : vérifier la granulométrie du mélange à blanc qui doit être
dans le fuseau de référence
Le transport doit être effectué dans des camions à bennes métalliques qui doivent
être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement.
Le graissage des bennes à l’huile ou au savon est autorisé mais l’utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le lient (fuel, mazout, etc..) est formellement
interdite
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche, capable de protéger les
enrobés et d’éviter un refroidissement avant leur mise en œuvre.
Quelles que soient la distance et les conditions de transport, cette bâche doit
être mise en place dès la fin du chargement et doit y demeurer jusqu'à vidange
de la benne dans la trémie du finisseur.
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Contrôle du chargement
et transport de l’enrobé :
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
De toute les façon, enfin de journée cette couche sera strictement limitée à l'extrémité de
la couche d'enrobés réalisée sans aucun débordement.
− S'assurer de la temperature et du respect des dosages prévus : (Planche d’essai)
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :
elle doit être comprise entre les limites du CCTP. Sinon rebuter le
camion.
répandage
135-155°C 130°C
60/70
a)plan de marche de chaque engin - Les cylindres statiques sont utilisés pour parfaire le
-vitesse de marche de chaque engin compactage en surface et écraser les joints .La
-pression de gonflage des pneumatiques charge totale (en tandem) est généralement de 6 à
-distance maximale d’écartement entre le - Les compacteurs à pneus doivent être bien lestées
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Contrôle de la mise en œuvre de l’enrobé :
JOINTS TRANSVERSEAUX
JOINTS LONGITUDINAUX
Il faut veiller à ce que le joint longitudinal de la couche de roulement se situe très près des bandes
de signalisation horizontale, de façon à ne pas se trouver sous le passage normal des roues avec un
décalage minimum de 20 cm
Le joint longitudinal qui constitue un point faible de la chaussée. Généralement on procéde à la
découpe et à l’évacuation du bord de la première bande à la l’aide d’un outil tranchant.
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
Composition de l’enrobé :
Compacité :
Epaisseur :
Uni et rugosité :
• Uni longitudinal : pour apprécier l’uni longitudinal, on utilise
l’analyseur de profil en long (APL) ou à défaut le « Bump Integrator »
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ESSAI MARSHALL
• But de l’essai :
Déterminer pour un mélange hydrocarboné à chaud et pour une température et un compactage donnés :
* la compacité Marshall : le % de vides.
* la stabilité Marshall.
* et le fluage Marshall.
• Principe de l’essai :
1. Compacter des éprouvettes à l’aide de chocs produits par
une dame de masse et de hauteur de chute normalisées.
2. Les soumettre à un essai de compression.
• But de l’essai :
Déterminer pour une température et un compactage donnés la tenue à l’eau d’un mélange hydrocarboné à
chaud à partir du rapport « r/R » des résistances à la compression avec et sans immersion des éprouvettes.
• Principe de l’essai :
Préparer les éprouvettes par compactage statique à double effet.
Pénétromètre
• But de l’essai :
déterminé la pénétrabilité d’une aiguille dans le
bitume à température constante T=25°c
• Principe de l’essai :
1. Faire fondre le bitume.
T = 25°C
2. Le refroidir à une température déterminée.
Aiguille = 100g
3. Et mesurer la profondeur à laquelle pénètre
Temps = 5s
l’aiguille d’un pénétromètre dans le produit. Norme : NF T 66-004
• But de l’essai :
Déterminer le point de ramollissement
d’un bitume c.à.d. la température à
laquelle un produit bitumineux atteint
un certain degré de ramollissement.
•Principe de l’essai :
Chauffer à vitesse constante une bille
d’acier placée sur un échantillon de
bitume contenu dans un anneau en
métal jusqu’à ce qu’elle le pénètre.
•Expression des résultats :
La température de ramollissement est
la moyenne exprimée en °C des T à vitesse constante
résultats des trois mesures effectuées Norme : NF T 66-008
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ESSAI DE PSEUDO-VISCOSITE
Viscosimètre STV
•But de l’essai :
Déterminer la viscosité d’un produit
bitumineux
•Principe de l’essai :
1. Chauffer un échantillon de bitume.
1. Verser ce produit dans un appareil
et le maintenir à la température voulue.
1. Écouler 50 ml du produit et mesurer
la durée de cet écoulement
RETOUR 29
2/5
SUITE 30
1/5
3/5 SUITE 31
4/5
SUITE 32
5/5
RETOUR 33
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
2.Convoyage : les pré doseurs déversent leur contenu à des vitesses différentes
correspondant à la proportion désirée par section de matériau (en fonction de la formule
d'enrobé à produire), sur un tapis convoyeur.
3.Séchage : les matériaux sont enfournés dans le tambour malaxeur de la centrale, qui est
un cylindre pouvant mesurer plus de 10 mètres de long et 2 m de diamètre, animé par des
galets provoquant sa rotation, et disposant à l'autre extrémité d'un brûleur (généralement
alimenté au fioul lourd), dont la flamme peut mesurer plusieurs mètres. À l'entrée du tambour,
et tout au long de leur progression à l'intérieur de celui-ci, les matériaux sont séchés par la
température de la flamme.
SUITE
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
4. Malaxage : tout au long de leur progression, les matériaux sont mélangés grâce à la
rotation du tambour et des lames placées à l'intérieur.
5. Adjonction des fines évaporées : les fumées issues du séchage sont filtrées et les
fines contenues dans ces fumées sont ré-injectées dans le tambour afin de respecter la
granulométrie initiale.
7. Stockage : l'enrobé produit est ensuite stocké en trémies, soit à l'aide d'un chariot (ou
skip) dans lequel on déverse l'enrobé en sortie du malaxeur par gâchées, soit en continu
à l'aide de tapis adaptés.
8. Chargement : l'enrobé stocké est ensuite chargé dans les camions qui se placent sous
les trémies de stockage, ou se trouve une bascule.
SUITE 35
Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
SUITE
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Contrôle des travaux d’enrobés bitumineux
RETOUR
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A N N E X E S
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MASSE VOLUMIQUE APPARENTE (MVA)
Définition :
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube
du matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de
la particule ainsi que les vides entre particules.
Définition :
La masse volumique absolue d'un matériau est la masse d'un mètre cube de
ce matériau, déduction faite de tous les vides, aussi bien des vides entre les
grains que des vides à l'intérieur des grains.
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Suite
MASSE VOLUMIQUE APPARENTE (MVA)
Principe de l’essai :
1. On prend un échantillon de matériau en l’état naturel de masse M
2. On sèche cet échantillon et on le pèse Ms
3. On mesure son volume V
γa = Ms / V [kg/m3]
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RAPPELS ET DEFINITIONS
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ESSAI DE COMPACTAGE A CISAILLEMENT GIRATOIRE
(PCG)
• Principe de l’essai :
Mettre en mouvement tronconique un moule cylindrique soumis à une pression verticale sur les deux faces
supérieure et inférieure. Grace à ce mouvement, il ya une orientation des granulats par pétrissage,
semblable à celui exercé par les pneumatiques au cours du compactage sur chantier.
• Principe de l’essai :
On
mesure la
hauteur h
à chaque
giration
compacité
de l’enrobé
variation de la
compacité en
La corrélation entre le compactage sur chantier et fonction du
l’essai à la PCG a permis d’obtenir que pour une nombre de
girations
épaisseur de mise en œuvre e (cm), la compacité sur
chantier est atteinte au laboratoire pour un nombre de
girations : n = 10.e 44