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TP N° :1 de produis noire : sous group 18

I.1 Généralités sur les produits noires :

Le bitume : connu depuis la haute antiquité sous forme naturelle, provient de nos
jours, presque exclusivement de distillation des pétroles bruts.
Ses qualités physiques et chimiques ont en fait un matériau de toute première
importance.

I.2 Définition :

Les produits noirs sont des liants hydrocarbures, de couleur noire (ou brun
foncé), qui différent essentiellement des liants hydrauliques (ciment, chaux,
plâtre).
Ce sont des liquides fortement visqueux qui peuvent se présente aussi sous
forme de solides demi-mots, leurs compositions chimiques varient avec leurs
origines brutes dont ils sont issus, ils sont composes sur tout de carbone
d’hydrogène.

I.3 Les différente types des produits noires :

 Les goudrons :

Ils proviennent de la distillation rapide (1100c°) ou lente (800c°) de diverses


variétés de la houille de charbon. C’est un liquide noir brillant plus ou moins
visqueux de densité supérieure à 1. Il faut 20 tonnes de houilles pour donner une
tonne de gourons brute. Les goudrons ne sont plus utilisés fréquemment, mais ils
le sont en Grande Bretagne où la houille demeure encore une source majeure de
ce liant.
 Les Bitumes :

La plus grosse source de bitumes est actuellement la distillation directe suivie


ou non d’un léger soufflage, de pétrole brute d’origine très diverses dont ils
constituent la fraction la plus lourde le bitume, qui se présente sous l’aspect d’un
corps de couleur noir, composé d’hydrocarbures saturés de poids moléculaire
élevé
 L’asphalte :

Depuis la haute antiquité le bitume a été connu sous forme naturelle on le


rencontrait sous forme d’asphalte, roche calcaire imprégnée de bitume, dans la
proportion de 8 à 10%. Nous signalions également que ces asphaltes ne sont rien
que du pétrole brut montait en surface, les fraction les plus légères s’évaporaient
dans la nature, le résidu visqueux sextant n’est que le bitume.

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 La différence entre le goudrons et le bitume :

Les principale différences entre le goudron et le bitume sont :


a) Leur constitution chimique : le bitume comprend surtout des
hydrocarbures saturés, alors que le goudrons certain surtout des
hydrocarbures non saturés.
b) Les bitumes vieillissent plus vite que les goudrons.
c) Les bitumes sont plus adhérent que les goudrons et plus stable.

NB : le produit noir utilisé pour ce 1er T.P est le bitume, c’est pour cela que not
étude est restreinte aux bitumes.

II. Les bitumes :

II.1 La structure chimique des bitumes

La composition chimiques des bitumes varié avec l’origine des pétroles bruts
sont ils sont issus. Composé d’hydrocarbures satures de poids moléculaire être
appartenant en majorité aux groupes aliphatiques à chaînes droites. Ils continent
en moyenne 80 à 85% de carbone 10 à 15% d’hydrogène 2 à 3% d’oxygène.

II.2 Les caractéristiques physico-chimiques des bitumes :

Le bitume possède un grand pourvoir agglomérant, car il adhère à la majorité


des matériaux usuels : pierre, bétons, bois, métal, verre.
C’est un excellent isolant thermique. Il est léger, ductile et souple. De point de
vue mécanique, il se comporte comme matériau plastique ou élastique. Il est
insoluble dans l’eau, mais l’on peut en obtenir des solution dans de nombreux
solvant organiques. Il est pratiquement inerte vis à vis de la plupart des agents
chimiques usuels.

II.3 Applications hydrauliques :

Imperméables, durables, cohérent, excellents, se comportant selon les


conditions de température et de change comme des martiaux plastiques ou
élastiques. Les bitumes possèdent évidemment une aptitude exceptionnelle à
résoudre certains problèmes hydrauliques. Ils permettent seuls la construction
d’ouvrages résistants à l’érosion . Enfin l’entretien et la réparation des structures
bitumineux sont en général, relativement aisées.

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III- 1er essais : Détermination de la pénétration :

III.1 Principe de l’essais ;

La pénétration est l’exception de la profondeur à laquelle pénètre une aiguille


type de dimension déterminée dans un échantillon de bitume sous des conditions
définies de charges, de temps et de température.

III.2 Appareillage :

1) Coupelle standard.
2) Récipient extérieur qui servira à transporter au pénétrométre.
La coupelle standard.
3) Aiguille.
4) Bain d’eau maintien à 25 °c.
5) L’appareil qui permettra à l’aiguille de pénétrer.

III.3 Mode opératoire :

Le bitume à tester a été préalablement chauffé puis coulé dans des coupelles
normalisées, ces coupelles ont été ensuite placées au bain marie aux diverses
températures souhaitées.
- Placer la prise d’essais dans un petit récipient contenant une quantité
suffisante d’eau provenant du bain.
- Placer ce récipient sur le plateau du pénétromètre et déplacer le porte-aiguille
jusqu’à amener l’aiguille au contact du bitume.
- Amener la crémaillère au contact du porte-aiguille et faire pivoter le cadran
pour l’amener au « Zéro ».
- Libérer l’aiguille pendant 5 secondes et la re bloquer aussitôt (ceci se fait
automatiquement).
Ramener la crémaillère au contact du porte-aiguille et lire sur Le cardan la
valeur de la pénétrabilité
 On fera cinq (5) mesures, pour chaque prise d’essai et on fera la moyenne, la
dispersion ne devait pas excéder  596 de la valeur moyenne.

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III. 4 – RÉSULTAT :

1° 0,1mm

Lecture (degrés) Enfoncement (mm)


er
1 essai 360 36
2ème essai 420 42
3ème essai 419 41,9
4ème essai 419 41,9

 Pénétration
PM = Pénétration Moyenne =
5

AN : 360+420+419+419
Pénétration Moyenne = = 404,5
4

PM = 404,5
Pénétration
De même on calcule la tolérance = +1
100
306
Tolérance (1) = + 1 = 4,06
100

420
Tolérance (2) = + 1 = 5,02
100

419
Tolérance (3) = + 1 = 5,19
100

419
Tolérance (4) = + 1 = 5,19
100

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 Pénétration Moyenne
calcul de la limite = +2
50
 404,5
limite = +2
50

limite (1) = 13,09


limite (2) = - 9,09

ANALYSE DES RÉSULTATS :

la pénétration moyenne trouvées est de 404,5 , en faisant référence au tableau


des spécifications des bitumes routiers on s’aperçoit qu’il n’est pas cohérent
avec ce dernier, deux interprétations peuvent se présenter :
 Soit on n’a pas obtenu un bon résultat du fait qu’on a pas tenu compte des
conditions standard ou bien le bitume n’est pas de bonne qualité.
 Soit qu’on est dans une classe intermédiaire (si elle existe) qui est : bitume
demi-mous et mous .

IV. POINT DE RAMOLLISSEMENT : BILLE ET ANNEAU :

IV. 1) Bute de la méthode :

Cette méthode détermine le point de ramollissement des bitumes ayant un point


de ramollissement entre 30 et 200°c. ce point de ramollissement est obtenu par
la méthode bille et anneau.

IV. 2) appareillage :

1) Récipient en verre pouvant supporter la chaleur ; de diamètre 8,5cm, de


hauteur H=10,5cm.
2) Thermomètre.
3) Anneaux.
4) Billes.
5) Guide de l’anneaux.
6) La monture de l’anneau.
7) Plaque de montage en laiton.

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V. 3) Préparation de l’anneau :

l’échantillon sera complètement fondu à la plus basse température possible et


agité jusqu’à ce qu’il soit homogène et exempt de bulles d’air. il sera ensuite
coulé dans l’anneau de façon qu’il y ait un excès à enlever après
refroidissement. Pour cela on doit poser l’anneau sur une plaque de laiton
enduite d’huile afin d’éviter l’adhérence de la matière bitumineuse. Après
refroidissement. Le surplus de matière est coupé proprement avec un couteau
légèrement chauffé.

VI. 4) Mode opératoire :

1) on remplit le récipient de verre sur une hauteur de 8cm avec l’eau.


2) on place les anneaux contenant l’échantillon sur les trois de la plaque.
3) On met les billes dans les évidements de la plaque.
4) On place le thermomètre dans l’évidement central .
5) On place les billes aux centres des anneaux.
On chauffe alors de telle manière que la température enregistrée par le
thermomètre à l’instant ou la matière bitumineuse touche le fond du récipient de
verre est notée comme étant celle du point de ramollissement.

IV. 5) Résultat :

on fait seulement 1 essai.


T = le point de ramollissement.
T=54°

IV. 6) ANALYSE DES RÉSULTATS :

ce bitume dont le point de ramollissement = 54 ne doit être utilise que dans les
régions plus ou moins froides (Alger et les région du nord), connaissant le point
de ramollissement d’un bitume, ou en déduit sa dureté.

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V) Conclusion :

Les propriétés peu courantes du bitume et la complexité de sa composition


ont d’abord conduit à introduire des essais empiriques destinés à repérer les
différentes variétés obtenues, mais l’importance et la multiplicité de ses
applications qui ont amené les producteurs et utilisateurs de se dernier à l’étudier
plus complètement.
Les bitumes sont surtout utilisés dans les travaux routiers (premier trottoir
bitume réalisé en France en 1838 à Paris) soit par pénétration (bitumes
émulsionnes en général) soit par tapirs (morsures et bétons, bitumineux, bitunac)
les goudrons bitumés mélangés donnent des chaussées antidérapantes et plus
plastiques ; ne fondant pas en été.

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
ECOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS

TP DE :

PRODUITS NOIRS

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