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Ⅱ
MATERIAUX ET METHODES EXPERIMENTALES
Ⅱ-1-Matériaux aluminosilicates et solutions alcalines
Ⅱ-1-1-Zéolite
La zéolite utilisée dans notre étude est une zéolite modernite prélevée du village
TINEBDHER (Sidi Aïch). La figure montre sa situation géographique.
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Ⅱ-1-2-La brique
L’argile utilisé dans cette expérimentation est calciné prélevé des déchets de brique concassés
puis broyés et tamisés sur 63µm pour avoir un lot homogène prêt à être utilisé.
Ⅱ-1-3-Le sable
Le sable normalisée est un sable naturel, siliceux notamment dans ces fractions les plus fines.
Il est propre, les grains sont de forme généralement isométrique est arrondie. Il est séché, criblé
est préparé dans un atelier moderne offrant toutes garanties de qualité et de régularité, il est
conditionné en sachets contenant chacun 1350± 5g.
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Ⅱ-1-4-La chaux
La chaux utilisée est une chaux aérienne, d’après la norme EN459-1 elle est principalement
constituée d’oxyde ou d’hydroxyde de calcium qui durcit lentement à l’air sous l’effet du
dioxyde de carbone présent dans l’air. En général, elle ne durcit pas sous l’eau, car elle n’a pas
de propriétés hydrauliques.
L’hydroxyde de sodium est un solide blanc de formule NaOH, il se présente généralement sous
forme de pastilles, de paillettes ou de billes blanches corrosives.
Le silicate de sodium de formule Na2SiO3 est un solide blanc très soluble dans l’eau et corrosive
pour la peau.
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Ⅱ-1-6-Adjuvant
L’adjuvant utilisé est un plastifiant réducteur d’eau pour haute résistance mécanique non
chloré prêt à l’emploi à base de polycarboxylates modifiés, permet d’obtenir des bétons
plastiques ayant de fortes résistances mécaniques à court et à long terme et des bétons étanches.
𝑀
𝜌𝑎 = ×𝜌
𝑀 + 𝑀2 − 𝑀1
M : la masse de l’échantillon, M=M’- Mp
Mp : la masse de pycnomètre
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M1 : la masse de pycnomètre avec l’échantillon plein d’eau
Essai 1 Essai 2
La La La Le La La La Le
brique zéolite chaux sable brique zéolite chaux sable
MP(g) 53,8 53,8 53,8 53,8 53,8 58,3 53,8 53,8
M’(g) 55,7 56 55,7 68,1 58,4 58,5 55,7 63,4
M(g) 1,9 2,2 1,9 14,3 4,6 4,7 1,9 9,6
M1(g) 161,6 161,6 161,6 169,3 163,3 163 161,6 166,4
M2(g) 160,4 160,4 160,4 160,4 160,4 160,4 160,4 160,4
𝜌(t/m3) 2,708 2,20 2,708 2,64 2,70 2,23 2,708 2,66
La moyenne des deux essais a donné la masse volumique absolue de chaque matériau :
Pour cet essai, il s’agit de peser une quantité de liant hydraulique (m1) pour obtenir un lit de
liant de porosité e= 1 − 𝑛 𝑛 = 0.5 → e= 0.5
𝑚1 = 0.5 × 𝜌 × 𝑉
Dans laquelle :
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𝜌 : Masse volumique des liants en grammes par centimètre cube (g/cm³)
D’après la norme [NF EN 196-6 P15-476], d’abord, au fond de la cellule, une grille a été
placée puis un disque neuf de papier-filtre a été appliqué sur elle au moyen d’une tige à face
inférieure plane, puis le liant a été versé dans la cellule en utilisant un entonnoir. Après avoir
versé le liant et donné quelques secousses à la cellule pour niveler la couche supérieure du liant,
il est bien de tasser avec précaution au moyen du piston en évitant la remontée de la poudre au-
dessus du papier filtre jusqu’à ce que le collier vienne buter contre le haut de la cellule, il est
commode de retirer le piston lentement et de pratiquer une légère rotation alternative.
Le liquide de manomètre doit affleurer au trait inferieur, et enduire de vaseline la partie rondée
de la cellule afin d’assurer un joint étanche. L’air du tube a été aspiré lentement au moyen de
la poire jusqu’à ce que le niveau du liquide atteigne le trait supérieur, une fois le robinet est
fermé, faut mettre en marche un chronomètre sensible au cinquième de seconde quand le niveau
de liquide atteint le deuxième trait, et l’arrêter quand le liquide atteint le troisième trait. Et noter
le temps écoulé t ainsi que la température de la pièce, dans le cas de cet essai T=21.5°C.
Durant cet essai, 5 essais ont été faits et prit la moyenne arithmétique des 5 temps, la surface
spécifique est calculée par la formule suivante :
𝑘×√𝑛³×√𝑡
S=
𝜌×(1−𝑛)×√0.1𝜂
D’où :
n : porosité
K : constante de l’appareil
Les surfaces spécifiques des matériaux utilisés sont montrées dans le tableau 2 suivant
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Tableau 2 : la surface spécifique des différents matériaux
8
1
2
9
4
10
5
6 11
11
7
12
8
5 Manomètre 11 Thermomètre
1
6 Ligne gravée 3 12 Poire d’aspiration
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Ⅱ-3-Méthodes expérimentales
Ⅱ-3-1- Formulation des pâtes et mortiers
Ⅱ-3-1-1-Formulation de mortier :
L’élaboration de mortier consiste à malaxer pour un moule de (4*4*16)*3 cm3, 97% de liant
(brique ou zéolite) et 3% de chaux ce qui fait 436,5 gr de liant et 13,5 gr de chaux), 1350gr de
sable, 1% d’adjuvant et un rapport de la solution alcaline de 0,8. Après 1min30s il faut enlever
avec une raclette tout le mortier adhérant aux parois et au fond du récipient, puis reprendre le
malaxage à grande vitesse pendant 1min30s suivant la norme EN196-1 d’où il en résulte un
mortier homogène. Le mélange est coulé dans deux types de moules (4*4*16)*3 cm3 et (2*6*8)
cm3 et vibrer pendant 15s grâce à la table vibrante afin d’expulser l’air emprisonné par les
particules de matériau lors du malaxage. Afin d’éviter l’évaporation d’eau au cours de la prise
et de durcissement de mortier, les éprouvettes sont couvertes avec un fin film de polyéthylène
puis placées dans l’étuve à 40°C. Le démoulage se fait après 24heures après le coulage. Les
essais s’effectuant pour le 7éme et le 28éme jour.
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Les moules sont recouverts d’un film mince de polyéthylène et chauffés à 40°C dans une
étuve. Après 24 heures le film est retiré et les échantillons de géopolymères sont démoulés et
conservés à 40°C dans la même étuve. La mesure et la pesée des moules (2*6*8) s’effectuent à
partir du jour de démoulage et les essais se font pour le 7 éme et le 28 éme jour.
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Figure 17 : les pâtes géopolymères dans les moules
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Ⅱ-4-2-Retrait massique :
Le retrait massique (RM) est déterminé par la peser des éprouvettes (figure ) conservé dans
l’étuve à 40°C du jour de démoulage au 28éme jour.
Ⅱ-4-3-Essai de porosité
L’essai a été effectué sur trois éprouvettes de forme cubique (40*40*40) mm³ pour la brique
et la zéolite. Ces éprouvettes ont été séchées dans une étuve à 40°C pendant 7 jours. La valeur
de porosité totale à l’eau est obtenue après 4 pesées connaissant la masse sèche Ms, puis
émergées dans l’eau pendant 24 heures, à la sortie du l’eau elles ont été placés sur un linge sec
avec lequel elles ont été soigneusement et rapidement essuyées pour obtenir la masse saturée
en eau Mst. Afin de déterminer la masse Mph1, les échantillons sont mets dans une balance
hydrostatique, mises ensuite dans un dessiccateur plein d’eau bouillante pendant 1 heure, et
enfin retirés pour être repesés à l’eau (pesée hydrostatique) (Mph2), ces masses sont obtenues
par la moyenne des trois échantillons de chaque mortier et pâtes (figure 19,20,21). La porosité
a été déterminée par le rapport du volume total des vides ouverts du matériau au volume
apparent. Elle a été déterminée à l’aide de la formule suivante :
𝑀𝑠𝑡−𝑀𝑠
Pr= 𝑀𝑠𝑡−𝑀𝑝ℎ2 × 100
Avec :
Mst : masse saturée
Ms : mase sèche
Mph2 : masse par la poussée hydrostatique
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Figure 19 : pesée à sec figure20 : pesée hydrostatique après 24 h dans l’eau
Mortiers
Zéolite Brique
Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2 Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2
Echantillon1 163.08 179.40 98 70 156.42 171.25 90 62
Echantillon2 156.98 172.60 92 62 177.27 199.91 108 72
Echantillon3 156.53 170.75 92 62 181.93 194.64 90 54
Moyenne 158.86 174.25 94 64 171.87 188.6 96 62.66
Pr (%) 13.96 13.28
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Tableau 5 : pourcentage de porosité pour les pâtes de zéolite et brique à 7 éme jour
Pâtes
Zéolite Brique
Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2 Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2
Echantillon1 113.10 123.59 50 50 121.35 115.42 62 48
Echantillon2 110.21 120.04 44 50 138.29 142.35 74 56
Echantillon3 116.98 126.24 68 52 121.00 149.47 60 64
Moyenne 113.43 123.29 54 50.66 126.88 135.74 65.33 56
Pr (%) 13.57 11.11
Les résultats de porosité des mortiers et pâtes de brique et zéolite à 28 jours sont montrés sur le
tableau 1 et 2, or les échantillons de pâtes de briques ont été perdus lors de l’essai comme le
montre la (figure 22).
Tableau 6 : pourcentage de porosité pour le mortier de zéolite et brique à 28 éme jour
Mortier
Zéolite Brique
Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2 Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2
Echantillon1 164.14 178.45 92 82 175.62 191.46 100 90
Echantillon2 163.73 178.09 94 84 160.76 174.77 94 74
Echantillon3 182.25 197.86 104 100 189.76 208.41 108 94
Moyenne 170.04 184.8 95.33 88.66 175.38 191.54 100.66 86
Pr (%) 15.35 15.31
Pâtes
Zéolite
Ms (g) Mst (g) Mph1 Mph2
Echantillon1 110.15 124.51 48 36
Echantillon2 103.86 115.90 48 28
Echantillon3 119.82 133.82 52 34
Moyenne 111.27 124.74 49.33 32.66
Pr (%) 14.62
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Figure 22: échantillons de pate de brique perdus dans l’eau
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Figure 23 : appareil de CT Mètre Figure 24 : la sonde entre deux Figure25 : la sonde
Echantillons
Ⅱ-4-5-Essai de compression
La résistance en compression peut être définie comme étant la mesure de la résistance
maximale d’une éprouvette de béton ou de mortier à une charge axiale. Elle est en méga pascale
(MPa) et est déterminée à l’âge de 7 et 28 jours. L’essai consiste à déterminer les résistances en
compression sur des cubes de mortier et de pates de 40 mm de côté selon la norme ( ). Il s’agit
dans cet essai de caractériser les performances mécaniques d’un géopolymère.
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