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S34 :ACCÈS AU RÉSEAU

ÉTENDU
PROTOCOLE FRAME
RELAY
1
I- Introduction
 La technologie Frame Relay a été développée à l'origine en tant
qu'extension du RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services) . Elle a
été conçue pour permettre l'acheminement de la technologie à
commutation de circuits sur un réseau à commutation de paquets.
 Cette technologie est devenue un moyen autonome et économique de créer
un réseau WAN.
 Les commutateurs Frame Relay créent des circuits virtuels permettant de
connecter des réseaux locaux distants à un WAN.
 Le réseau Frame Relay existe entre un équipement frontière de réseau
local, généralement un routeur, et le commutateur de l'opérateur.
 La technologie utilisée par l'opérateur pour acheminer les données entre
les commutateurs n'a pas d'importance pour Frame Relay.
 Frame Relay est devenu l'un des protocoles WAN les plus répandus.
 L'une des raisons de sa popularité est notamment son faible coût par
rapport à celui de lignes louées.
 Frame Relay est également populaire parce que les procédures de 2
configuration de l'équipement utilisateur d'un réseau Frame Relay sont très
simples.
II- Concepts Frame Relay
1- Terminologie Frame Relay
 On appelle circuit virtuel (VC) la connexion entre deux ETTD par le
réseau Frame Relay.
 Les circuits virtuels peuvent être établis de façon dynamique par l'envoi
de messages de signalisation au réseau. Dans ce cas, on les appelle des
circuits virtuels commutés (SVC switched virtual circuits).
 Toutefois, ces SVC ne sont pas très courants. En général, des circuits
virtuels permanents (PVC) préconfigurés par l'opérateur sont utilisés.
 Un circuit virtuel est créé par le stockage d'un mappage entre port
d'entrée et port de sortie dans la mémoire de chaque commutateur, afin
de les lier jusqu'à ce qu'un chemin continu d'une extrémité à l'autre du
circuit ait été identifié.
 Comme Frame Relay a été conçu pour fonctionner sur des lignes
numériques de haute qualité, aucun mécanisme de récupération après
erreur n'est fourni.
 Si un nœud détecte une erreur dans une trame, il la rejette sans
notification. 3
 Le FRAD ou le routeur connecté au réseau peut être connecté à divers
points d'extrémité par plusieurs circuits virtuels.
 Ceci remplace de façon très économique un maillage de lignes d'accès.
 Avec cette configuration, chaque point d'extrémité ne nécessite qu'une
ligne d'accès et une interface.
 D'autres économies peuvent être réalisées, car la capacité de la ligne
d'accès est fondée sur la bande passante moyenne requise par les
circuits virtuels et non sur la bande passante maximale requise.

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 Les divers circuits virtuels d'une seule ligne d'accès peuvent être
distingués, chaque VC disposant de son propre identificateur de canal
de liaison de données (Data Link Channel Identifier ou DLCI).

 L'identificateur DLCI est stocké dans le champ d'adresse de chaque


trame transmise.
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 Le DLCI n'a généralement qu'une signification locale et peut différer à
chaque extrémité d'un circuit virtuel.
2- Couches support de la pile Frame Relay
 Frame Relay fonctionne comme suit :
 Prélèvement de paquets de données d'un protocole de couche réseau, tel qu'IP
ou IPX
 Encapsulation de ces paquets comme partie données d'une trame Frame Relay
 Transfert de ces trames vers la couche physique pour les délivrer sur la ligne

 La séquence de contrôle de trame (FCS) sert à déterminer si des erreurs se sont


produites dans le champ d'adresse de couche 2 au cours de la transmission.
 La FCS est calculée avant la transmission et le résultat est inséré dans le
champ FCS. À l'extrémité distante, une deuxième valeur FCS est calculée
et comparée à la FCS de la trame.
 Si les résultats sont identiques, la trame est traitée. S'ils diffèrent, la trame
est abandonnée. Aucun avertissement n'est envoyé à la source quand une 6
trame est abandonnée.
 Le contrôle d'erreur est laissé aux couches supérieures du modèle OSI.
 DLCI : les 10 bits du DLCI constituent l’essentiel de l’en-tête Frame
Relay. Cette valeur représente la connexion virtuelle entre l’équipement
ETTD et le commutateur.
 Chaque connexion virtuelle multiplexée sur le canal physique est

représentée par un DLCI unique.


 Les identificateurs DLCI n’ont qu’une signification locale.

 En d’autres termes, ils ne sont uniques que sur le canal physique

sur lequel ils résident.


 Les équipements situés à l’autre extrémité d’une connexion peuvent

donc faire référence à la même connexion virtuelle par des


identificateurs DLCI différents. 7
 Adresse étendue (EA) : si la valeur du champ EA est 1, l’octet courant
est défini par le dernier octet du DLCI.
 Toutes les mises en œuvres actuelles du protocole Frame Relay

utilisent cependant un DLCI de 2 octets, ce qui permet une extension


des adresses DLCI dans le futur.
 C/R : bit qui suit l’octet DLCI de poids fort dans le champ d’adresse.
 Contrôle d’encombrement : contient 3 bits qui contrôlent les
mécanismes de notification d’encombrement de Frame Relay.
 Les bits FECN, BECN, et DE sont les trois derniers bits du champ

d’adresse.
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3- La topologie Frame Relay :
 Chaque réseau ou segment de réseau peut être vu comme l’un des trois
types de topologie suivants : topologie en étoile, à maillage global ou à
maillage partiel.
a- Topologie en étoile (Hub and Spoke)
 La topologie la plus simple d’un réseau étendu est la topologie en étoile.
Dans cette topologie, le site central agit en tant que concentrateur et
héberge les principaux services.
 Les connexions aux cinq sites distants s’effectuent suivant les rayons.
Dans une topologie en étoile, l’emplacement du concentrateur est
généralement choisi en fonction du moindre coût de ligne louée. Avec une
topologie en étoile pour Frame Relay, chaque site distant dispose d’une
liaison d’accès au nuage Frame Relay avec un seul circuit virtuel.

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b- Topologie à maillage global
 Une topologie à maillage global convient dans le cas où l’accès aux
services doit être très fiable et que ces services sont dispersés
géographiquement.
 Une topologie à maillage global connecte un site à chacun des autres
sites. L’utilisation de lignes louées pour les interconnexions, les
interfaces série et les lignes supplémentaires viennent augmenter les
coûts.

10
Maillage global FR .
 Avec Frame Relay, un concepteur de réseau peut créer plusieurs
connexions en configurant tout simplement des circuits virtuels
supplémentaires sur chaque liaison existante.
 Cette mise à niveau logicielle fait évoluer la topologie en étoile en une

topologie à maillage global, sans supplément de coût en matériel ou


lignes dédiées.
 Comme les circuits virtuels utilisent le multiplexage statistique,
plusieurs circuits virtuels sur une liaison d’accès exploitent
généralement mieux Frame Relay que des circuits isolés.
 Les fournisseurs de services facturent la bande passante supplémentaire,
toutefois cette solution est plus économique que les lignes dédiées.

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c- Topologie à maillage partiel :
 Dans le cas de grands réseaux, le maillage global est rarement
abordable car le nombre de liaisons augmente de manière considérable.
 Il ne s’agit pas d’un problème de coût en matériel, mais bien de nombre
de circuits virtuels dont la limite théorique est de 1000 par liaison.
 En pratique, la limite est inférieure à cette valeur théorique.
 C’est pour cette raison que les grands réseaux ont généralement une
topologie à maillage partiel.
 Dans le maillage partiel, le nombre d’interconnexions est plus élevé
que dans une disposition en étoile, mais moins élevé que dans un
maillage global.
 L’arrangement effectif dépend des besoins en flux de données.

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4- Mappage des adresses Frame Relay :
 Pour qu’un routeur Cisco puisse transmettre des données par le protocole
Frame Relay, la correspondance entre le DLCI local et l’adresse de couche
3 de destination doit être connue.
 Les routeurs Cisco prennent en charge tous les protocoles de la couche
réseau passant par Frame Relay, comme les protocoles IP, IPX et
AppleTalk.
 Ce mappage entre adresse et DLCI peut être réalisé de manière statique ou
dynamique.
a- ARP inverse
 Le protocole de résolution d’adresse inverse (Inverse Address Resolution
Protocol, ARP) obtient les adresses de couche 3 d’autres stations à partir
des adresses de couche 2, comme le DLCI dans les réseaux Frame Relay.
 Ce protocole est principalement utilisé dans les réseaux Frame Relay, où
les adresses de couche 2 des circuits virtuels sont parfois obtenues par la
signalisation de couche 2.
 Les adresses correspondantes de couche 3 doivent être disponibles pour
pouvoir utiliser ces circuits virtuels. Alors que l’ARP traduit les adresses
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de couche 3 en adresses de couche 2, l’ARP inverse effectue l’opération
dans l’autre sens.
b- Mappage dynamique :
 Le mappage d’adresse dynamique s’appuie sur l’ARP inverse pour résoudre
l’adresse de protocole réseau du saut suivant en une valeur DLCI locale.
 Le routeur Frame Relay envoie des demandes d’ARP inverse sur son circuit
virtuel permanent pour détecter l’adresse de protocole du périphérique distant
connecté au réseau Frame Relay.
 Le routeur utilise les réponses obtenues pour compléter une table de mappage
d’adresse en DLCI sur le routeur Frame Relay ou sur le serveur d’accès.
 Le routeur établit et entretient cette table de mappage qui contient toutes
les demandes d’ARP inverse résolues, y compris les entrées de mappage
statique et dynamique.
 Le DLCI identifie la connexion logique utilisée pour atteindre cette interface.
 Cette valeur s’affiche de trois manières : en valeur décimale (102), en valeur
hexadécimale (0x66) et en la valeur qui figurerait sur le câble (0x1860).
 Il s’agit d’une entrée statique et non d’une entrée dynamique. La liaison utilise
l’encapsulation Cisco par opposition à l’encapsulation IETF.

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 Sur les routeurs Cisco, l’ARP inverse est activé par défaut pour tous les
protocoles activés sur l’interface physique.
 Les paquets d’ARP inverse ne sont pas envoyés pour les protocoles qui
ne sont pas activés sur l’interface.
c- Mappage statique :
 L’utilisateur peut décider de remplacer le protocole de résolution
inverse dynamique par un mappage manuel statique entre l’adresse de
protocole du saut suivant et un DLCI local. Ce mappage statique
fonctionne comme la résolution inverse dynamique en associant une
adresse de protocole de saut suivant à un DLCI Frame Relay local.
 Vous ne pouvez pas utiliser le protocole de résolution d’adresse inverse
et une instruction de mappage pour le même DLCI et le même
protocole.
 Pour permettre l’accès, un mappage statique est nécessaire pour
résoudre l’adresse de couche réseau distante en un DLCI local.

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 Dans une topologie en étoile le mappage statique s’utilise sur les
routeurs situés sur les rayons pour permettre l’accès de rayon à rayon.
 Comme il n’y a pas de connectivité entre les routeurs situés sur les

rayons, la résolution d’adresse inverse ne fonctionnerait pas entre


eux.
 Le protocole de résolution d’adresse inverse se base sur la présence

d’une connexion directe point à point entre deux extrémités.


 Dans ce cas, la résolution dynamique inverse ne fonctionne qu’entre

le concentrateur et les rayons. 16


 L’accès d’un rayon à l’autre nécessite un mappage statique.
d- Interface de supervision locale (LMI)
 Le concept de Frame Relay assure la transmission de données à
commutation de paquets avec un minimum de retard de bout en bout.
 La conception initiale omet tout ce qui peut contribuer à ce retard.
 La LMI est essentiellement un mécanisme de test d’activité qui fournit
des informations sur les connexions Frame Relay entre le routeur
(ETTD) et le commutateur Frame Relay (DCE).
 Environ toutes les 10 secondes, le périphérique final interroge le

réseau pour obtenir soit une simple séquence de réponses, soit des
informations sur l’état des canaux.
 Si le réseau ne fournit pas les informations demandées, le

périphérique utilisateur peut considérer que la connexion est coupée.


 Si le réseau fournit une réponse à la demande FULL STATUS, cette

réponse comprend des informations d’état sur les DLCI attribués à la


ligne en question.
 Le périphérique final peut utiliser ces informations pour déterminer
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si les connexions logiques sont capables de relayer les données.
 L’interface LMI et l’encapsulation se confondent facilement. La LMI
est une définition des messages utilisés entre l’ETTD et le DCE.
 L’encapsulation définit les en-têtes utilisés par un ETTD pour
communiquer des informations à son homologue situé à l’autre bout
d’un circuit virtuel.
 Le commutateur et son routeur doivent veiller à utiliser la même

LMI.
 Le commutateur n’est pas concerné par l’encapsulation.

 Les routeurs d’extrémité (ETTD) sont concernés par l’encapsulation.

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i- Extensions LMI :
 En plus des fonctions protocolaires Frame Relay pour le transfert de données, la
spécification Frame Relay comprend des extensions LMI optionnelles très
utiles dans un environnement de réseau Internet. Voici quelques-unes de ces
extensions :
 Messages d’état des circuits virtuels : ces messages fournissent des
informations sur l’intégrité des circuits virtuels par le biais de la
communication et de la synchronisation entre périphériques, en signalant
périodiquement la suppression de circuits virtuels permanents ou la présence
de nouveaux. Ces messages d’état évitent l’envoi de données à des trous
noirs (circuits virtuels qui n’existent plus).
 Multidiffusion : permet à un émetteur de transmettre une même trame à
plusieurs destinataires. La multidiffusion prend en charge la transmission
efficace de messages protocolaires de routage et de procédures de résolution
d’adresse qui doivent être généralement transmis à plusieurs destinataires à la
fois.
 Adressage global : donne une signification globale plutôt que locale aux
identificateurs DLCI, ce qui permet de les utiliser pour désigner une interface
spécifique du réseau Frame Relay. L’adressage global donne au réseau Frame 19
Relay l’apparence d’un réseau local en termes d’adressage et les protocoles
ARP fonctionnent exactement comme sur un réseau local.
 Contrôle de flux simple : assure un mécanisme de contrôle de flux XON/XOFF qui
s’applique à l’ensemble de l’interface Frame Relay. Cette extension concerne les
périphériques dont les couches supérieures ne peuvent pas utiliser les bits de
notification d’encombrement, mais qui nécessitent un certain contrôle de flux.
ii- Identificateurs LMI
 Le champ DLCI de 10 bits permet d’identifier 1024 circuits virtuels : de 0 à 1023. Les
extensions LMI se réservent certains de ces identificateurs, ce qui réduit le nombre de
circuits virtuels autorisés. L’ETTD et le DCE s’échangent des messages LMI à l’aide
de ces identificateurs DLCI réservés.
 Il existe plusieurs types d’interfaces LMI, toutes mutuellement incompatibles. Le type
de LMI configuré sur le routeur doit correspondre au type utilisé par le fournisseur de
services. Trois types d’interfaces LMI sont pris en charge par les routeurs Cisco :
 Cisco : extension LMI d’origine ;
 Ansi : correspondant à la norme ANSI T1.617 annexe D ;
 q933a : correspondant à la norme ITU Q933 annexe A.
 Depuis la version 11.2 du logiciel Cisco IOS, la fonction de détection de LMI par
défaut détecte le type de LMI pris en charge par le commutateur Frame Relay
directement connecté. En fonction des messages d’état LMI reçus du commutateur 20
Frame Relay, le routeur configure automatiquement son interface suivant le type de
LMI accepté par le commutateur en question.
 Pour définir le type de LMI, utilisez la commande de configuration
d’interface frame-relay lmi-type [cisco | ansi | q933a].
 Le fait de configurer le type d’interface LMI désactive la fonction de
détection automatique.
 Lorsque vous définissez manuellement le type de LMI, vous devez
configurer l’intervalle de test d’activité sur l’interface Frame Relay
pour éviter le dépassement de temps lors des échanges d’état entre le
routeur et le commutateur.
 Les messages d’échange d’état LMI définissent l’état de la

connexion du circuit virtuel permanent. Par exemple, en cas d’écart


important entre les intervalles de test d’activité du routeur et du
commutateur, le commutateur peut signaler que le routeur est en
panne.
 Par défaut, l’intervalle de test d’activité est de 10 secondes sur les

interfaces série Cisco.


 Vous pouvez changer cet intervalle à l’aide de la commande de
configuration d’interface keepalive. 21
iv- Format des trames LMI
 Les messages LMI sont contenus dans une variante des trames LAPF.
Le champ d’adresse contient l’un des identificateurs DLCI réservés. Il
est suivi des champs de contrôle, d’indicateur de protocole et de
référence d’appel, qui restent inchangés. Le quatrième champ indique le
type de message LMI.
 Les messages d’état facilitent la vérification de l’intégrité des liaisons
logiques et physiques.

22
v- Utilisation de l’interface LMI et de
l’ARP inverse pour le mappage des
adresses
 Les messages d’état LMI associés aux messages d’ARP inverse
permettent à un routeur d’établir la correspondance entre les adresses
de couche réseau et de couche liaison de données.
 Si le routeur doit mapper les circuits virtuels à des adresses de

couche réseau, il envoie un message d’ARP inverse sur chaque


circuit virtuel.
 Ce message contient l’adresse de couche réseau du routeur, afin que

l’ETTD ou le routeur distant puisse également procéder au mappage.


 La réponse d’ARP inverse permet au routeur d’inscrire les entrées

nécessaires dans sa table de mappage entre adresses et identificateurs


DLCI.
 Si plusieurs protocoles de couche réseau sont pris en charge par la

liaison, des messages d’ARP inverse sont renvoyés pour chacun


23
d’entre eux.
III- Configurer des connexions Frame Relay :
1- Configuration de base de Frame Relay :
 Frame Relay est configuré sur une interface série. Le type
d'encapsulation par défaut est celui de la version propriétaire Cisco de
HDLC.
 Pour passer à l'encapsulation Frame Relay, utilisez la commande:

encapsulation frame-relay [cisco | ietf].


 cisco : Utilise l'encapsulation Frame Relay propriétaire de Cisco.

• Utilisez cette option pour effectuer une connexion à un autre


routeur Cisco. De nombreux équipements non- Cisco prennent
également en charge ce type d'encapsulation. Il s’agit de la
valeur par défaut.
 ietf : Rend la méthode d'encapsulation à la norme RFC 1490 de
l'IETF (Engineering Task Force).
• Sélectionnez cette option si vous vous connectez à un routeur
non-Cisco. 24
 L'encapsulation Frame Relay propriétaire de Cisco fait appel à un en-
tête sur 4 octets, dont 2 désignent l'identificateur de connexion de
liaisons de données (DLCI) et 2 le type de paquet.
 Définissez une adresse IP pour l'interface au moyen de la commande ip
address.
 Définissez la bande passante de l'interface série à l'aide de la
commande bandwidth.
 La bande passante se spécifie en kilobits par seconde (kbits/s). Cette

commande sert à avertir le protocole de routage que la bande


passante est configurée de façon statique sur la liaison.
 La valeur de bande passante est utilisée par les protocoles IGRP

(Interior Gateway Routing Protocol), EIGRP (Enhanced Interior


Gateway Routing Protocol) et OSPF (Open Shortest Path First) pour
déterminer la métrique de la liaison.

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 La commande frame-relay lmi-type [ansi | cisco | q933a] permet
d'établir et de configurer la connexion LMI.
 Cette commande est seulement nécessaire avec la plate-forme

logicielle Cisco IOS 11.1 ou une version précédente.


 À partir de l'IOS version 11.2, aucune configuration n'est nécessaire,

car le type de LMI est détecté automatiquement.


 Cisco est le type de LMI par défaut.

 Le type de LMI se définit en fonction de l'interface. Il est renvoyé

par la commande show interfaces.


 Les étapes de configuration sont les mêmes, quels que soient les
protocoles de couche réseau actifs sur le réseau.

26
27
2- Configuration d'une carte Frame Relay statique :
 L'identificateur DLCI doit être mappé de façon statique à l'adresse de
couche réseau du routeur distant quand ce dernier ne prend pas en
charge la résolution d'adresse inverse.
 Ces entrées de carte Frame Relay statiques sont désignées par le nom
de cartes statiques.

28
 Utilisez la commande pour mapper de façon statique l'adresse de
couche réseau à l'identificateur DLCI local.
frame-relay map protocol protocol-address dlci [broadcast]

29
3- Configuration de sous-interfaces Frame Relay :
 Un réseau Frame Relay fournit une connectivité de type NBMA entre
deux sites distants.
 Les nuages NBMA présentent généralement une topologie en étoile
appelée également « Hub and Spoke ».
 Malheureusement, un routage élémentaire reposant sur le principe du
découpage d’horizon peut engendrer des problèmes d’accès sur un
réseau Frame Relay de type NBMA.
 La topologie physique consiste en plusieurs circuits virtuels
permanents.
 Une topologie NBMA Frame Relay peut être à l’origine de deux
problèmes :
 Problèmes d’accessibilité relatif aux mises à jour de routage

 Le besoin de répliquer les broadcasts sur chaque circuit virtuel

permanent lorsqu’une interface physique en contient plusieurs.


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 Le découpage d’horizon est une technique de prévention de boucles de
routage dans les réseaux fonctionnant avec des protocoles de routage à
vecteur de distance.
 Les mises à jour du découpage d’horizon réduisent les boucles de

routage en empêchant qu’une mise à jour du routage reçue sur une


interface physique ne soit retransmise par la même interface.
 Les routeurs qui prennent en charge plusieurs connexions sur une seule
interface physique ont de nombreux circuits virtuels permanents qui
aboutissent à une seule interface.
 Le trafic de contrôle, tel que les mises à jour du routage, peut affecter31la
livraison de données utilisateur vitales, en particulier lorsque les chemins
suivis comportent des liaisons à faible bande passante (56 Kbits/s).
Sous-interfaces Frame Relay
 Frame Relay peut partitionner une interface physique en plusieurs
interfaces virtuelles appelées sous-interfaces.
 Une sous-interface est tout simplement une interface logique

directement associée à une interface physique.


 Il est donc possible de configurer une sous-interface Frame Relay

pour chaque circuit virtuel permanent connecté à une interface


physique série.
 Pour activer le réacheminement de mises à jour du routage en diffusion
au sein d’un réseau Frame Relay, vous pouvez configurer le routeur en
lui affectant des sous-interfaces logiques.
 Un réseau à maillage partiel peut être divisé en un certain nombre de
réseaux à maillage global point à point plus petits.
 Chaque sous-réseau point à point peut recevoir une adresse réseau
unique.
 Les paquets reçus sur une interface physique peuvent alors être
32
réacheminés sur cette même interface, car ils passent par des circuits
virtuels connectés à des sous-interfaces différentes
 Les sous-interfaces Frame Relay peuvent être configurées en mode
point à point ou multipoint :
 Point à point : une sous-interface point à point établit une connexion

par circuit virtuel permanent à une interface physique ou à une sous-


interface d’un routeur distant. Dans ce cas, chaque paire de routeurs
point à point réside sur son propre sous-réseau et chaque sous-
interface point à point ne dispose que d’un identificateur DLCI. Dans
un environnement point à point, chaque sous-interface agit comme
une interface point à point. En général, chaque circuit virtuel point à
point correspond à un sous-réseau séparé. Par conséquent, le trafic
des mises à jour du routage n’est pas soumis à la règle du découpage
d’horizon.
 Multipoint : une seule sous-interface établit plusieurs connexions de

circuit virtuel permanent à plusieurs interfaces physiques ou sous-


interfaces sur des routeurs distants. Toutes les interfaces participantes
se trouvent dans le même sous-réseau. La sous-interface fonctionne
comme une interface Frame Relay NBMA, de telle sorte que le trafic
33
des mises à jour du routage est soumis à la règle du découpage
d’horizon. Tous les circuits virtuels multipoint appartiennent
 La commande encapsulation frame-relay s’applique à l’interface
physique.
 Tous les autres éléments de configuration, tels que l’adresse de couche
réseau et les identificateurs DLCI, s’appliquent à la sous-interface. 34
 C'est l'opérateur Frame Relay qui attribue les numéros d'identification
DLCI.
 Ces numéros vont de 16 à 992, et n'ont généralement qu'une

signification locale.
 Cette plage de numéros est variable, en fonction de l'interface LMI

utilisée.
 Pour configurer les sous-interfaces d'une interface physique, procédez
comme suit :
 Configurez l'encapsulation Frame Relay sur l'interface physique au

moyen de la commande encapsulation frame-relay


 Pour chacun des circuits virtuels permanents définis, créez une sous-

interface logique
router(config-if)#interface serial number.subinterface-number
[multipoint | point-to-point]

35
 Pour créer une sous-interface, utilisez la commande interface serial.
Indiquez le numéro de port, suivi d'un point (.), puis du numéro de la
sous-interface.
 En général, le numéro de sous-interface est celui de l'identificateur

DLCI. Ceci facilite le dépannage.


 Le dernier paramètre obligatoire indique si la sous-interface est de

type point-à-point ou point-à-multipoint.


 Le mot clé multipoint ou point-to-point s'avère alors nécessaire.

 Il n'y a pas de valeur par défaut.

36
 Si la sous-interface est configurée en point-to-point, l'identificateur
DLCI local de la sous-interface doit également être configuré afin que
celle-ci puisse être distinguée de l'interface physique.
 Le DLCI est également nécessaire pour les sous-interfaces multipoint
pour lesquelles la résolution d'adresse inverse a été activée.
 Il n'est pas obligatoire pour les sous-interfaces multipoint configurées
avec des correspondances de route statiques.
 La commande frame-relayinterface-dlci sert à configurer l'identificateur
DLCI local sur la sous-interface.
router(config-subif)#frame-relay interface-dlci dlci-number

37
1. Supprimez l’adresse de couche réseau attribuée à l’interface
physique.
2. Configurez l’encapsulation Frame Relay
3. Pour chacun des circuits virtuels permanents définis, créez une
sous-interface logique. Indiquez le numéro de port, suivi d’un point
(.) et du numéro de sous-interface.
4. Configurez une adresse IP pour l’interface et définissez la bande
passante.
5. Configurez le DLCI local de la sous-interface

38
4- Vérification de la configuration Frame Relay :
 La commande show interfaces affiche des informations sur l'encapsulation
et l'état des couches 1 et 2. Elle affiche également les informations ci-
dessous:
 Le type d'interface LMI

 L'identificateur DLCI de l'interface LMI

 Le type d'équipement terminal de traitement de données/équipement de

terminaison de circuit de données (ETTD/ETCD)


 Généralement, le routeur est considéré comme un équipement terminal de
traitement de données (ETTD).
 Toutefois, il est possible de configurer un routeur Cisco comme
commutateur Frame Relay. Le routeur devient un équipement de
terminaison de circuit de données (ETCD) quand il est configuré en tant
que commutateur Frame Relay.
 Utilisez la commande show frame-relay lmi pour afficher les statistiques
relatives au trafic sur l'interface LMI.
 Par exemple, cette commande montre le nombre de messages d'état
échangés entre le routeur local et le commutateur Frame Relay local.
39
 Utilisez la commande show frame-relay pvc [interface interface] [dlci]
pour afficher l'état de chaque circuit virtuel permanent configuré, ainsi que
des statistiques sur le trafic.
 Cette commande s'avère également utile pour afficher le nombre de
paquets BECN et FECN reçus par le routeur.
 L'état du circuit virtuel permanent peut être actif, inactif ou supprimé.
 La commande show frame-relay pvc présente l'état de tous les circuits
virtuels permanents configurés sur le routeur.
 Spécifiez un circuit virtuel permanent pour afficher son état en
particulier.

40
 Utilisez la commande show frame-relay map pour afficher les
entrées actuelles de la carte, ainsi que des informations sur les
connexions.

 10.140.1.1 constitue l'adresse IP du routeur distant, apprise de façon


dynamique par la résolution d'adresse inverse
 100 est la valeur décimale de l'identificateur DLCI local
 0x64 est la conversion hexadécimale de l'identificateur DLCI, 0x64 =
100 en valeur décimale
 0x1840 est la valeur telle qu'elle apparaît sur la ligne, étant donné que
les bits de l'identificateur DLCI sont dispersés dans le champ d'adresse
de la trame Frame Relay
 La diffusion broadcast/multicast est activée sur le circuit virtuel
permanent
 L'état du circuit virtuel permanent est actif
 Pour supprimer les cartes Frame Relay créées de façon dynamique41à
l'aide de la résolution d'adresse inverse, utilisez la commande:
clear frame-relay-inarp.
5- Dépannage de la configuration Frame Relay :
 Utilisez la commande debug frame-relay lmi pour déterminer si le
routeur et le commutateur Frame Relay envoient et reçoivent
correctement les paquets LMI.

 Le «out» est un message d'état de l'interface LMI envoyé par le routeur.


 Le «in» est un message reçu du commutateur Frame Relay.
 Un message d'état LMI complet est un «type 0».
 Un échange LMI est un «type 1». «dlci 100, status 0x2» indique l'état42
actif de l'identificateur DLCI 100.
 Lorsqu’une ARP inverse est demandée, le routeur met à jour sa table de
mappage en utilisant trois états de connexion LMI possibles. Ces états
sont : « active », « inactive » et « deleted ».
 L’état « ACTIVE » indique un circuit qui fonctionne de bout en bout

(de ETTD à ETTD).


 L’état « INACTIVE » indique une connexion au commutateur

(ETTD ou DCE) sans qu’un ETTD ait été détecté à l’autre extrémité
du circuit virtuel permanent. Cette situation peut se produire en cas
de configuration résiduelle ou incorrecte sur le commutateur.
 L’état « DELETED » indique que l’ETTD est configuré pour un

DLCI que le commutateur ne reconnaît pas comme valide pour cette


interface.

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 Les valeurs possibles du champ d’état sont les suivantes :
 0x0 – Ajouté/inactif signifie qu'un identificateur DLCI a été

programmé pour le commutateur, mais qu'il n'est pas utilisable.


 La raison peut en être que l'autre extrémité du circuit virtuel

permanent ne fonctionne pas.


 0x2 – Ajouté/actif signifie que le commutateur Frame Relay dispose

de l'identificateur DLCI et que tout est opérationnel.


 0x4 – Supprimé signifie que le commutateur Frame Relay n'a

programmé aucun identificateur DLCI pour le routeur, mais qu'il en


a existé un dans le passé.
 Ceci est peut-être causé par l'inversion des DLCI sur le routeur ou

parce que le circuit virtuel permanent a été supprimé par


l'opérateur dans le nuage Frame Relay.

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